Sénégal Rapport Final
Sénégal Rapport Final
Sénégal Rapport Final
Rapporteurs :
• Mr Mouhamadou Moustapha SOUARE
• Mr Lamine SAMBE
• Mr Modou MBAYE
• Mr Demba BALDE
SOMMAIRE
I/ Introduction 03
2. Etat des lieux sur l’utilisation des eaux usées traitées ou non : 04
Conclusion 21
I/ Introduction (Sénégal)
L’une des préoccupations majeures du Sénégal est d’assurer la sécurité alimentaire et sanitaire
de ses populations, à savoir l’accès à une alimentation saine et suffisante pour tous afin de
mener une vie saine et active.
Cette forte croissance dans les zones urbaines et périurbaines, au-delà des effets anthropiques
sur l’environnement physique, crée de nombreux problèmes liés à l’utilisation de l’espace, à
l’approvisionnement en produits alimentaires, au chômage et la pauvreté. C’est dans ce
contexte, que l’agriculture urbaine connaît un essor important dans les villes africaines et en
particulier au Sénégal; d’où l’intérêt qu’elle suscite de plus en plus de la part des chercheurs
du continent.
Dans notre pays, l’engouement vers l’agriculture urbaine peut s’expliquer par le fait que la
société traverse depuis plusieurs décennies une crise économique aux causes multiformes.
Ainsi, l’agriculture urbaine occupe une place de choix dans la promotion des activités
génératrices de revenu. Selon les données statistiques de 1992, près du tiers (32%) des
ménages sénégalais vivaient au-dessous du seuil de pauvreté. La vulnérabilité économique
touche principalement le monde rural, mais concerne de plus en plus de ménages urbains.
L’enjeu économique est accentué par la présence d’une zone humide permanente
située dans la proche agglomération de la ville favorable à l’agriculture.
Cette zone est appelée « Niayes de Dakar ».
Au cours des années d’exploitation, cette zone est devenue la première région économique du
Sénégal, produisant 80% de la production horticole, 1% de l’élevage de bovins et 3% des
petits ruminants. Elle connaît en même temps une intensification de l’aviculture industrielle et
l’implantation de fermes laitières souvent associés à l’horticulture.
Par ailleurs l’Etat du Sénégal à travers l’initiative de promouvoir le Plan Directeur
d’Aménagement et de Sauvegarde des Niayes et Zones Vertes de Dakar (PASDUNE) laisse
entrevoir une perspective de sécurité et de préservation foncière en faveur de l’agriculture
périurbaine.
Aussi, la FAO, chargée de réunir, analyser, interpréter et diffuser toutes les informations
relatives à l’alimentation, la nutrition et l’agriculture s’intéresse avec d’autres structures
internationales et universitaires, de façon générale à l’utilisation des eaux usées et
singulièrement à cette zone des Niayes du Sénégal.
Dans ce cadre, il est permis d’espérer qu’au terme du séminaire international qui sera organisé
conjointement par la FAO, le programme de la décennie de l’eau de l'ONU sur le
développement de capacités (UNW-DPC) et l'institut universitaire des Nations Unies
sur l'eau, l'environnement et la santé (UNU-INWEH), une orientation positive avec de
fortes recommandations sera faite sur l’utilisation saine des eaux usées en agriculture dans le
monde.
2. Etat des lieux sur l’utilisation des eaux usées traitées ou non :
Au Sénégal, le traitement des eaux usées domestiques se fait depuis plus de trois décennies et
la première station d’épuration fonctionnelle est celle de saly dans la zone touristique qui a
démarré en 1982 avec un débit de 1020 m3/jour.
Actuellement, le Sénégal dispose de neuf (9) stations d’épuration fonctionnelles dont quatre
(4) à Dakar à savoir les step de Cambérène, des Niayes de Pikine, SHS de Guédiawaye et de
Rufisque, et cinq (5) dans les régions (Thiès, Saly, Louga, St Louis et Kaolack).
La station la plus importante est celle de cambérène située à la capitale de type classique, elle
est construite dans le cadre du projet d'assainissement de Dakar et ses environs, la station
d'épuration de cambérène est réalisée par le groupe DEGRMONT / CSE et fonctionne depuis
janvier 1989.
Avec son extension en 2007, cette station d’épuration a une capacité de 200 000
équivalents/habitants avec un débit journalier de 19 200 m3/j et une charge en DBO5 de
21 696 kg/j.
La seconde station d’épuration de la capitale du Sénégal est celle de Rufisque à la banlieue de
Dakar de type lagunage avec une capacité de 45.403 équivalents/habitants et un débit moyen
journalier de 2856 m3/jour en 2010.
La troisième station d’épuration est celle des Niayes à Pikine avec une capacité de 12 500
équivalents/habitants.
La quatrième station d’épuration de la capitale est celle de la cité SHS de Guédiawaye avec
une capacité de 8 000 équivalents/habitants.
D’autres villes de l’intérieur du pays disposent des stations d’épuration de type lagunage
comme Louga, Saly, Kaolack et St Louis et à boue activitée à Thiès,
L’irrigation par les eaux usées est favorisée par plusieurs facteurs dont la salinité des eaux de
nappe, la cherté de l’eau de distribution publique et la qualité fertilisante de ces eaux.
Il ressort de différentes études de recherche menées que les fertilisants organiques ont un
impact sur le développement végétatif des cultures pratiquées dans les zones des Niayes :
augmentation des rendements, restauration de la fertilité des sols, lutte contre les maladies et
ravageurs des cultures, augmentation de la vigueur des plants, de la capacité de rétention en
eau du sol, atténuation des effets de la salinité du sol et de l’eau d’irrigation, etc.
La production d’eaux usées dans la capitale sénégalaise avoisine 67 millions de mètres cubes
(m3) par année et seule une quantité faible fait l’objet de traitement au sein de stations
d’épuration. (Malick et Seydou 2010).
Durant l’année 2010, les neufs (9) stations d’épuration du Sénégal dont cinq (5) situées dans
les régions ont reçu 14 742 912 m3 d’eaux usées à l’entrée des STEP, 11 192 038 m3 ont été
traités dont 338 574 m3 d’eaux usées épurées jusqu’au niveau tertiaire en vue de leur
réutilisation.
Le principal site d’utilisation des eaux usées dans l’agriculture se situait avant 2010 à Pikine
dans l’agglomération Dakaroise.
Ainsi, sur une superficie totale emblavée d’environ 50 ha occupée par environ 850 maraîchers,
seuls 160 parmi eux utilisent des eaux usées comme source d’approvisionnement en eau. Ce
qui, sur le plan de l’occupation en terme de surface, correspond à 16 ha, soit environ 32% de
la surface totale irriguée à Pikine.
En terme de quantité d’eaux usées annuellement réutilisées pour l’irrigation, cela représente
environ 2 millions de m³, soit environ 3% de la production annuelle d’eaux usées de la ville
de Dakar.
Le site de Patte d’Oie qui, il y a de cela quelques années comptait des maraîchers utilisant des
eaux usées, n’en compte presque plus du fait de la récupération systématique des eaux usées
brutes par l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour optimiser le
fonctionnement de la station d’épuration de Cambéréne. (Gaye et Niang, 2010).
Photos n°3 et4 sur l’utilisation d’eaux usées mélangées aux eaux de surface (Niang, 2010)
Aujourd’hui, la pratique de l’irrigation par l’utilisation des eaux usées traitées se fait à Thiès
et à saly (Mbour) au niveau des sites des stations d’épuration.
Pour le premier site, les eaux usées traitées sont utilisées par les agriculteurs.
Pour le second site l’usage est à la fois, récréative (golf) et agricole.
Cependant, dans les deux sites aucune étude n’est disponible pour des informations fiables
concernant les surfaces cultivées et les volumes d’eaux usées traitées utilisées.
Au-delà des eaux usées, l’utilisation des boues provenant de certaines stations d’épuration se
fait avec notamment les fleuristes.
En milieu rural, le système d'assainissement écologique (ECOSAN) constitue une alternative
surtout pour une source de fertilisants pour une agriculture écologique. Puisque les excréta,
riches en nutriments essentiels (N, P et K) pourraient jouer un grand rôle pour amender le sol
et améliorer la production agricole.
Cependant, les initiatives d'actions de recherche et de projets de démonstration lancées par le
Centre Régional pour l'Eau Potable et l'Assainissement à Faible coût (CREPA), renforcées par
l'amélioration sur les options technologiques concernant les ouvrages d'assainissement par la
Direction de l'Assainissement Rural (DAR), permettront aux populations rurales de mieux
appréhender l'importance de la réutilisation des usées et excréta.
Les eaux usées non traitées sont utilisées dans certaines parcelles de maraîchage à Pikine,
mais également à Thiès dans le quartier de Keur Saib Ndoye et dans la plupart des lieux où il
existe une forte concentration humaine (Camps, écoles etc.).
Cependant, la grande quantité d’eaux usées domestiques est drainée en mer ou déversée
clandestinement dans l’environnement des villes où il n’existe pas de sites de dépotage
contribuant ainsi à polluer le cadre de vie des populations dans les zones défavorisées et
sujettes à des inondations pendant la saison des pluies
Pour améliorer l’environnement global de l’économie et relancer les différents secteurs dont
notamment le secteur agricole, le Sénégal a entrepris des réformes qui ont placé l’économie
sénégalaise sur un sentier de croissance économique au lendemain de la dévaluation du CFA.
Au niveau du secteur agricole les réformes se sont traduites le désengagement de l’Etat, la
privatisation et la restructuration des Entreprises Publiques chargées du développement rural
et agricole, la responsabilité des agriculteurs avec un transfert à leur profit de certaines
fonctions anciennement dévolues aux organismes publics, la suppression d’un certain nombre
de subventions et la libéralisation des prix, des marchés et du commerce des produits
agricoles.
Par ailleurs, la participation des organisations paysannes et des opérateurs économiques privés
à la gestion des différentes filières est devenue effective.
Elle a permis de mettre en place des cadres de concertation interprofessionnels dans les
différentes filières (arachide, horticulture, riz, coton, tomate industrielle, élevage, viande,
produits avicoles).
L’horticulture s’est révélée être un sous secteur dynamique avec un rythme de croissance
moyenne de 3,2%.
En effet, la loi 71- 83 portant code de l’Hygiène en son article 41 dit ceci : « Le déversement
ou le dépôt des déchets, les vidanges de matières fécales sont interdits sur tous les terrains où
sont cultivés des fruits ou des légumes susceptibles d’être consommés crus et dont la partie
comestible peut se trouver au contact de ces déchets ».
L’une des dernières lois se référant aux directives de l’OMS et pouvant avoir un intérêt pour
l’utilisation saine des eaux usées en agriculture concernent le Code de l’Assainissement qui
consacre dans la « Section IV : Dispositions applicables à la réutilisation des eaux usées
d’origine domestique et industrielle » la promotion de l’utilisation des eaux usées par les
maraîchers, chose qui jusqu’à là était presque sujet tabou.
Dans sa politique de valorisation des sous produits de l'assainissement, l'Onas vient de signer
tout récemment un protocole d'accord avec la FAO pour la distribution d'eaux usées traitées
aux producteurs de la zone des Niayes .
La Coopération espagnole, par le biais de la FAO, a décidé d'octroyer, au gouvernement du
Sénégal une subvention pour appuyer le développement d'activités de production, favorisant
l'insertion des populations dans le tissu économique. Cela avec la mise en place du Projet
Promotion de l'Utilisation d'une Eau de Qualité en Appui à l'Agriculture urbaine et péri
urbaine.
A l'origine de la signature de ce protocole, il y a le constat que beaucoup de producteurs
continuent d'utiliser des eaux d'irrigation de qualité incertaine et non contrôlée dans les
Niayes. Cette situation résulte du fait que les zones de production ne sont pas couvertes par un
réseau de distribution des eaux de qualité pour l'irrigation. Et là ou cela existe, le coût limite
l'accès.
Pour cette raison l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO,
s'est engagée à lier un partenariat avec l'Onas pour promouvoir l'accès à l'eau de qualité aux
producteurs horticoles en milieu urbain et périurbain. Une manière de contribuer à la
génération de revenus pour les populations démunies de la ville de Dakar.
A cet effet, un accord tripartite entre l'Onas, l'Union des Producteurs de la Vallée des Niayes
et la FAO a été signe au cours du mois de juin, pour une durée de huit (8) mois. Dans cet
accord, l'Onas s'engage à fournir aux producteurs horticoles des grandes Niayes, de l'eau
traitée a un prix ne dépassant pas 50F CFA/ m3 pour le niveau tertiaire et 20F CFA/m3 pour le
niveau secondaire. Il s'engage aussi à rendre disponibles tous les jours, les résultats d'analyse
de ses eaux.
Quant à la FAO, elle met à la disposition de l'Onas, une contribution financière pour
permettre de financer les frais d'assistance technique pour une meilleure mise en œuvre du
projet.
En ce qui concerne l'Union des Producteurs de la Vallée des Niayes, elle devra utiliser l'eau
traitée pour les activités de production, de faire usage de bonnes pratiques agricoles et des
bonnes pratiques d'utilisation des eaux usées entre autres.
3.3. Programmes de recherche sur la réutilisation d'eaux usées pour
♣
l'agriculture♣
Projet de OMS/FAO/CRDI sur les options d’utilisation saine de eaux usées non traitées dans
l’agriculture pour les communautés urbaines pauvres en 2008- 2010.
(Etude en vue de l’intégration et de l’application des directives de l’OMS pour l’utilisation
saine des eaux usées et excréta dans l’agriculture).
Projet intitulé : « Providing the city with fresh vegetables from urban and peri urban spaces.
Social and economical benefits and constraints, impacts on public health: the case of Patte
d’Oie (Commune of Dakar, Senegal 2004- 2005).
Direction de l’agriculture :
Élaboration de la politique nationale, en partenariat avec les différents intervenants,
planification de projet et assure en partie son application.
Direction de l’Horticulture:
Développement et suivi du secteur horticole sénégalais.
Association/ONG RESAIL-I :
Association d’appui aux initiatives locales. Structure de recherche et d’appui au
développement, chargée de la gestion de projets dans les domaines de l’eau, l’hygiène,
l’assainissement et l’environnement.
40,00%
35,00%
30,00%
25,00%
Pourcentage 20,00%
15,00% Série1
10,00%
5,00%
0,00%
Poor Basic Good Excellent
réponse
L’enquête a permis d’interroger dix huit (18) personnes appartenant à différentes structures
intervenant dans le domaine de l’utilisation des eaux usées traitées ou non en agriculture.
Il ressort de cette enquête que plus de la moitié (66,17%) des personnes interrogées ont une
connaissance faible ou moyenne sur les risques de santé liés à l’utilisation des eaux usées
traitées ou brutes.
b) Importance pour les structures intervenant dans le domaine
50,00%
45,00%
40,00%
35,00%
Pourcenta 30,00%
25,00%
ges 20,00%
15,00%
10,00% Série1
5,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
35,00%
30,00%
25,00%
Pourcenta 20,00%
ges 15,00%
10,00% Série1
5,00%
0,00%
Poor Good
Réponses
55,88% des personnes interrogées ont une connaissance faible à moyenne des moyens de
protection liés aux risques encourus.
50,00%
40,00%
Pourcenta 30,00%
ges 20,00%
10,00% Série1
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
85,30% des personnes affirment qu’il y a besoin de former leurs agents sur les mesures de
protection sanitaire relatives aux méthodes d’irrigation par les eaux usées traitées ou brutes.
40,00%
35,00%
30,00%
25,00%
Pourcentage 20,00%
15,00% Série1
10,00%
5,00%
0,00%
Poor Basic Good Excellent
Réponses
Nous avons 55,88% des personnes interrogées qui ont des connaissances faibles à moyennes,
tandis que celles qui maîtrisent les systèmes d’évaluation et de suivi représentent 44,12%.
C’est dire que nous avons deux groupes de personnes qui sont de tailles semblables.
60,00%
50,00%
Pourcentages
40,00%
30,00% Série1
20,00%
10,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
Pourcentages
15,00%
Série1
10,00%
5,00%
0,00%
Poor Basic Good Excellent
Réponses
Pour cette partie du questionnaire, nous avons noté que toutes les personnes interrogées au
total dix huit (18) ont donné leurs avis.
42,59% des personnes connaissent bien ou même de façon excellente les aspects de
production agricole liés à l’utilisation saine des eaux usées traitées.
Néanmoins le grand nombre à savoir 57,41% des personnes affirme n’avoir peu de
connaissances dans ce domaine.
60,00%
50,00%
Pourcentages
40,00%
30,00% Série1
20,00%
10,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
Presque la moitié des personnes interrogées (51,85%) affirment que le personnel de leurs
structures est dans le besoin d’être capacité sur les bonnes pratiques agricoles.
35,00%
30,00%
Pourcentages
25,00%
20,00%
Série1
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
nt
r
ic
oo
oo
le
as
P
el
G
B
xc
E
Réponses
Dans le cadre des aspects environnementaux, les personnes interrogées affirment à 64,44%
qu’elles ont des connaissances faibles à moyennes.
Importance (aspects
environnementaux)
70,00%
60,00%
Pourcentages
50,00%
40,00%
Série1
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
40,00%
35,00%
30,00%
25,00%
Pourcentages 20,00%
15,00% Série1
10,00%
5,00%
0,00%
Poor Basic Good Excellent
Réponses
Ici aussi, nous avons deux catégories de personnes ; celles qui ont des connaissances faibles à
moyennes dans 44,12% et les autres qui savent les différents aspects socio culturels dans
55,88%.
60,00%
50,00%
Pourcentages
40,00%
30,00% Série1
20,00%
10,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
Les aspects socio culturels intéressent fortement à 82,35% les personnels des structures
intervenant dans le domaine de l’utilisation saine des eaux usées traitées.
50,00%
Pourcentages
40,00%
30,00%
Série1
20,00%
10,00%
0,00%
nt
r
ic
oo
oo
le
as
P
el
G
B
xc
Réponses E
Les connaissances sur les études de marché sont faibles à moyennes à 74,51%.
60,00%
50,00%
Pourcentages
40,00%
30,00% Série1
20,00%
10,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
La faiblesse des connaissances sur les études de marché fait que 96,08% des personnes
interrogées voient qu’il est utile de renforcer leurs compétences dans ce domaine.
50,00%
40,00%
30,00%
Pourcentages
20,00% Série1
10,00%
0,00%
Poor Basic Good Excellent
Réponses
80% des personnes interrogées affirment avoir des connaissances faibles à moyennes sur les
aspects réglementaires liés à l’utilisation saine des eaux usées traitées ou non.
60,00%
50,00%
Pourcentages
40,00%
30,00% Série1
20,00%
10,00%
0,00%
Very Low High Very
low high
Réponses
92,94% des personnes interrogées affirment que les aspects réglementaires intéressent
fortement leurs personnels.
Conclusion
L’utilisation des eaux usées est une vieille pratique au Sénégal. Elle remonte à la période
coloniale.
Cependant, les résultats du questionnaire montrent une faible connaissance sur l’ensemble des
principes de base de l’utilisation des eaux usées totalement épurées ou non:
Les risques encourus sont faiblement connus ;
Les mesures de protection sont légèrement pratiquées, car les équipements sont peu
connus où les coûts d’acquisition sont élevés ;
La pratique, le suivi et l’évaluation des systèmes liés à l’utilisation des eaux usées ou
non en agriculture ne se font pas dans un cadre réglementaire et engendrent les
préoccupations suivantes :
Plus de 50% connaissent peu les aspects de la production agricole,
Les aspects environnementaux ne sont pas maitrisés,
Les études de marchés, relativement à cette pratique sont pratiquement
inconnues.
Au regard de ce qui précède, il excite au Sénégal une faible maîtrise de la bonne pratique de
l’agriculture avec les eaux usées par les structures d’encadrement.
Ce constat étant fait, il existe un réel besoin de renforcement des capacités pour l’ensemble
des acteurs intervenants dans le domaine.
Bibliographies
1 BALDE. D et al ; 2005. Rapport technique « Providing the city with fresh vegetables from
urban and peri-urban spaces. Social and economical benefits and constraints, impacts on
public health : the case of Patte d’Oie, (Commune of Dakar, Senegal). Contraintes et bénéfices
socio économiques, impacts sur la santé publique:
3 Seydou Niang et Malick Gaye 2010 : « les options d’utilisation saine de eaux usées non
traitées dans l’agriculture pour les communautés urbaines pauvres.»
4 Seydou Niang et Malick Gaye 2010 : « Manuel des bonnes pratiques de l’utilisation saine des
eaux usées dans l’agriculture urbaine»
5 Rapport du projet pilotes de Keur Saib Ndoye et Mbèye (Sénégal), 2005 du Centre Régional
de l’Eau Potable et de l’Assainissement