Machines Ac - MS - Cours4
Machines Ac - MS - Cours4
Machines Ac - MS - Cours4
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Construction et principe:
Au chapitre « Champ tournant » nous avons vu que l’on
peut produire des f.e.m triphasées aux bornes d'un bobinage
triphasé lorsqu'un champ magnétique tourne par rapport à ce
bobinage.
L'alternateur hétéropolaire comprend:
1. Un induit formé de système d'enroulements triphasés à 2p
pôles.
2. Un inducteur formé de système de 2p pôles alternés.
L'un des systèmes est disposé au stator, l'autre au rotor.
Donc, à priori, on peut disposer les pôles de l’inducteur
indifféremment au stator ou au rotor
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Construction et principe:
On choisit de disposer l’inducteur au rotor pour les
raisons suivantes:
Le rotor parcouru par des lignes de champ fixe peut être
réalisé en matériau ferromagnétique massif, donc,
mécaniquement rigide. La carcasse qui porte les
enroulements triphasés, soumise à un champ variable, est
feuilletée pour limiter les pertes fer.
L'énergie qui doit parvenir au bobinage d'excitation est
plus faible que celle qu'on recueille aux bornes de l'induit,
par conséquent, son transfert par un système bague balais
est plus facile.
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Fonctionnement à vide:
Soit une roue polaire 2p pôles
tournant à la vitesse Ω. Soit un
induit comprenant trois
enroulements. Un système de
tension triphasé apparaît aux bornes
de ces enroulements :
𝑒1 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − 𝑝𝛼1 )
2𝜋
𝑒2 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − 𝑝𝛼1 − )
3
4𝜋
𝑒3 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − 𝑝𝛼1 − )
3
𝜋 2𝐿𝑅
Avec 𝐸 = 𝑘𝑏 𝑁𝑓 𝐵𝑚
2 𝑝 5
Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Fonctionnement à vide:
𝜋 2𝐿𝑅
𝐸= 𝑘𝑏 𝑁𝑓 𝐵𝑚
2 𝑝
𝑘𝑏 = 𝑘𝑖 𝑘𝑟 𝑘𝑑 : coefficient de bobinage
𝑁 : nombre total des conducteurs de l'enroulement
𝜔 Ω
𝑓 = = 𝑝 : fréquence
2𝜋 2𝜋
𝐿 : longueur utile ; 𝑅 : rayon de l'alésage du stator
𝐵𝑚 : induction maximale
2𝐿𝑅
Soit 𝜙𝑚 le flux maximal sous un pôle: 𝜙𝑚 = 𝐵𝑚
𝑝
𝜋
D’où 𝐸 = 𝑘 𝑁𝑓𝜙𝑚 = 𝑘𝑝 𝑁𝑓𝜙𝑚 (𝐼𝑒 ) formule de Boucherot
2 𝑏
𝜋
Avec 𝑘𝑝 = 𝑘 : coefficient de Kapp
2 𝑏
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Machines synchrones
Fonctionnement en alternateur
Fonctionnement à vide:
On appelle caractéristique à
vide la caractéristique 𝐸(𝐼𝑒 ) de la
f.e.m en fonction du courant
d’excitation 𝐼𝑒 ou appelée encore
caractéristique interne
La machine est construite de
telle sorte que le point de
fonctionnement soit situé
légèrement au dessus du coude
de saturation. Une variation de
la f.e.m d'excitation engendre
une faible variation de la f.e.m
induite. 7
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
On s'intéressera, dans un but de
simplification, à une machine
bipolaire. 𝑂𝑥1 est confondu avec
l'axe de la phase 1 ;
donc 𝛼1 = 0.
𝑒1 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡)
2𝜋
𝑒2 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − )
3
4𝜋
𝑒3 = 𝐸 2sin(𝜔𝑡 − )
3
8
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
La machine fonctionne en charge donc débite
un système de courants :
𝑖1 = 𝐼 2sin(𝜔𝑡 − 𝜓)
2𝜋
𝑖2 = 𝐼 2sin(𝜔𝑡 − 𝜓 − )
3
4𝜋
𝑖3 = 𝐼 2sin(𝜔𝑡 − 𝜓 − )
3
Avec 𝜓 le déphasage entre les
courants et les f.e.m
9
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
Le système des courants (𝑖1 , 𝑖2 , 𝑖3 ) va créé un champ
tournant qui va s’ajouter géométriquement au champ
d'excitation pour donner un champ résultant responsable des
f.e.m résultantes 𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3
Le système de courants (𝑖1 , 𝑖2 , 𝑖3 ) est sinusoïdal triphasé
donc il va créé un champ de la forme suivante :
3
𝐻𝐼 = 𝐻𝑚 sin 𝜔𝑡 − 𝜓 − 𝑝𝜃1
2
3
𝐻𝐼 = 𝐾𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓 − 𝑝𝜃1
2
Avec 𝐻𝑚 = 𝐾𝐼 2
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Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
Sur l’axe 𝑂𝑥1 :
3
𝐻𝐼 = 𝐾𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓
2
Le champ est confondu avec l'axe d'une phase lorsque le
courant est maximum dans cette phase. 𝐻𝐼 est dirigé selon
𝜋 𝜋
Ox1 lorsque 𝜔𝑡 − 𝜓 = ; donc 𝜔𝑡 = + 𝜓
2 2
Soit 𝛼𝑟 la position de 𝐻𝑟 (champ résultant)par rapport à
Ox1 et 𝛼𝐼 la position de 𝐻𝐼 par rapport à Ox1. Si 𝛼𝐼 = 0,
𝜋 𝜋
𝜔𝑡 = + 𝜓, or la machine est bipolaire, donc Ω𝑡 = + 𝜓
2 2
𝜋
D’où 𝛼𝑟 − 𝛼𝐼 = + 𝜓
2
11
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
On a 𝐻𝑟 = 𝐻0 + 𝐻𝐼
Quelques cas particuliers:
𝛑
𝛙 = : charge purement inductive
𝟐
𝛂𝐫 − 𝛂𝐈 = 𝛑
Réaction d'induit longitudinale
démagnétisante
12
Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
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Alternateur
Fonctionnement en charge
Réaction magnétique d'induit:
𝝅
𝝍 = − : charge purement
𝟐
capacitive
𝜶𝒓 − 𝜶𝑰 = 𝟎
Réaction d'induit longitudinale
magnétisante
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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
Le flux total résultant Φ𝑡 (flux de l’inducteur + flux dû à la
réaction d’induit) peut être décomposé en deux termes :
- le flux de fuite Φ𝑓 qui circule essentiellement dans l’air :
Φ𝑓 = 𝜆𝑖 (𝜆 est le coefficient d’auto-induction de fuite et i le
courant dans l’enroulement de l’induit)
- le flux magnétique résultant qui circule dans l’inducteur,
l’entrefer et l’induit : Φ𝑟
Alors Φ𝑡 = Φ𝑟 + Φ𝑓 = Φ𝑟 + 𝜆𝑖
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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
On a Φ𝑡 = Φ𝑟 + Φ𝑓 = Φ𝑟 + 𝜆𝑖
𝑑𝑖
et la f.e.m induite s’écrit : 𝑒𝑡 = 𝑒𝑟 − 𝜆
𝑑𝑡
donc 𝐸𝑡 = 𝐸𝑟 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
d’où 𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
𝐸𝑟 : dépend du courant de l’inducteur 𝐼𝑒 et du courant de
l’induit 𝐼
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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
On appelle ℰ𝑟 la valeur instantanée de la force magnéto-
motrice (f.m.m) créée par Φ𝑟 .
ℰ𝑟 peut être décomposer en :
- une f.m.m ℰ(𝐼𝑒 ) due à la roue polaire :
ℰ 𝐼𝑒 = 𝑀𝐼𝑒 cos(𝜔𝑡)
- une f.m.m ℰ(𝐼) due à la réaction magnétique d’induit :
3
ℰ 𝐼 = 𝑛𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓
2
où M : nombre de spires inductrices portées par une paire de
pôles
n : nombre de spires d’une bobine de l’induit (machine
bipolaire élémentaire).
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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
La linéarité du théorème d’ampère permet d’écrire :
3
ℰ𝑟 = ℰ 𝐼𝑒 + ℰ 𝐼 = 𝑀𝐼𝑒 cos 𝜔𝑡 + 𝑛𝐼 2sin 𝜔𝑡 − 𝜓
2
En complexe, on obtient :
ℰ𝑟 = (𝑀𝐼𝑒 − 𝑗𝐾𝐼𝑒 −𝑗 𝜓 )𝑒 𝑗𝜔𝑡
On note 𝐼𝑒0 le vecteur complexe tel que :
𝜋
−𝑗 𝜓 −𝑗 2
𝑀𝐼𝑒0 = 𝑀𝐼𝑒 + 𝐾𝐼𝑒 𝑒
Avec 𝑀𝐼𝑒0 : la valeur maximale de la f.m.m résultante
18
Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
𝜋
On a 𝑀𝐼𝑒0 = 𝑀𝐼𝑒 + 𝐾𝐼𝑒 −𝑗 𝜓 𝑒 −𝑗 2
Avec 𝑀𝐼𝑒0 :la valeur maximale de la f.m.m résultante.
On remarque qu’en alimentant la roue polaire avec un
courant 𝐼𝑒0 ,on obtient, à vide, une f.e.m égale à 𝐸𝑟 , donc le
point (𝐼𝑒0 , 𝐸𝑟 ) appartient à la caractéristique interne de la
machine. Dans le plan de Fresnel la relation précédente
s’écrit : 𝑀𝐼𝑒0 = 𝑀𝐼𝑒 + 𝐾𝐼 ou encore : 𝐼𝑒0 = 𝐼𝑒 + 𝛼𝐼 ,
avec 𝛼 = 𝐾 𝑀 nombre réel positif, appelé coefficient
d’équivalence ou coefficient de réaction magnétique
d’induit.
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Alternateur: Fonctionnement en charge
Equations électriques de la machine:
Les équations des tensions et des courants d’un
enroulement de l’alternateur s’écrivent :
𝑉 = 𝐸𝑟 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜔𝜆𝐼
Et
𝐼𝑒0 = 𝐼𝑒 + 𝛼𝐼
avec 𝐼𝑒0 est l’intensité du courant d’excitation qui permet
d’avoir, à vide, une f.e.m de valeur efficace 𝐸𝑟 .
𝐼𝑒0 et 𝜙𝑟 sont en phase.
𝐸𝑟 est en quadrature arrière par rapport à 𝐼𝑒0
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Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
Dans un premier temps, on suppose que le circuit
magnétique n’est pas saturé, dans ce cas les équations
précédentes se simplifient et on obtient la méthode de
Behn-Eschenburg. Cette méthode est réservée aux
alternateurs non saturés à pôles lisses.
Dans le cas où l’alternateur n’est pas saturé, la linéarité
de la loi d’ampère implique celle des flux :
Φ 𝑟 = Φ0 + Φ 𝐼
Avec:
Φ0 : flux créé par la roue polaire (flux à vide) qui induit E0
Φ𝐼 : flux créé par les courants d’induit (proportionnel au
courant d’induit)
21
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
22
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
On a : 𝑉 = 𝐸0 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝐿𝜔𝐼
où E0 ne dépend que courant du d’excitation Ie
D’où le schéma équivalent d’un enroulement
de l’alternateur :
23
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
Pour déterminer la réactance synchrone, on effectue un
essai en court-circuit
L’équation devient :
𝐸0𝑐𝑐 = (𝑅 + 𝑗𝐿𝜔)𝐼𝑐𝑐
Soit en module
𝐸0𝑐𝑐 = 𝑅2 + (𝐿𝜔)2 𝐼𝑐𝑐 = 𝑍𝐼𝑐𝑐
On détermine 𝐿𝜔 en relevant :
La caractéristique interne 𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) à la fréquence f
constante
La caractéristique de court-circuit 𝐼𝑐𝑐 = 𝑓(𝐼𝑒 )
24
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
On détermine 𝐿𝜔 en relevant :
La caractéristique interne
𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) à la fréquence f
constante
La caractéristique de court-
circuit 𝐼𝑐𝑐 = 𝑓(𝐼𝑒 )
Pour une valeur de 𝐼𝑒 les 2
courbes donnent 𝐸0𝑐𝑐 et 𝐼𝑐𝑐 .
On calcule 𝑍 = 𝐸0𝑐𝑐 /𝐼𝑐𝑐
et on mesure la résistance R de l’enroulement, à la
température de fonctionnement et on en déduit 𝐿𝜔
25
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
26
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de la réactance synchrone (de Behn-Eschenburg ):
27
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
28
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
29
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
30
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
31
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
32
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
Pour déterminer les éléments
𝛼 et 𝜆𝜔 on a besoin de :
La caractéristique interne
𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) à 𝑓 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
Un point 𝑃(𝐼𝑒 , 𝑉) en
charge purement inductive
(essai en déwatté) pour un
courant 𝐼 donné.
Le point 𝑃0 (𝐼𝑒𝑐𝑐 , 𝑉 = 0)
correspondant au court-
circuit pour le même
courant 𝐼 que l’essai en
déwatté.
33
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
La courbe contenant les points P
et Po se déduit de la caractéristique
à vide par une translation
(𝛼𝐼, −𝜆𝜔𝐼).
Pour déterminer les éléments de
cette translation on détermine:
Le point N tel que PN = P0N0
Le point M, intersection de la
droite (𝚫) (parallèle avec la partie
linière de la caractéristique interne)
avec la caractéristique interne.
Le point H, projection de M sur
la droite (NP)
34
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Potier:
35
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
Le diagramme de Blondel est réservé aux alternateurs à
pôles saillants, dont l’état magnétique peut être saturé.
Pour simplifier le traitement on décompose le flux résultant
en deux parties :
Flux longitudinal 𝜙𝑙
Flux transversal 𝜙𝑞
On obtient donc : 𝜙𝑟 = 𝜙𝑙 + 𝜙𝑞
et le flux total :
𝜙𝑡 = 𝜙𝑟 + 𝜙𝑓 = 𝜙𝑙 + 𝜙𝑞 + 𝜙𝑓
On en déduit la f.e.m totale induite
dans un enroulement:
𝑬𝒕 = 𝑬𝒍 + 𝑬𝒒 + 𝑬𝒇 = 𝑬𝒍 + 𝑬𝒒 − 𝒋𝝀𝝎𝑰 36
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
37
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
La composante longitudinale 𝝓𝒍 est due aux actions de la
roue polaire et de la composante réactive 𝑰𝒓 du courant de
l’induit (en quadrature arrière par rapport à 𝐸𝑙 ).
Donc l’intensité d’excitation fictive qui permet d’obtenir 𝑬𝒍
peut s’écrire :
𝑰𝒆𝟎𝒍 = 𝑰𝒆 + 𝜶𝑰𝒓
Les équations de la machines se résume donc à :
𝑽 = 𝑬𝒍 − 𝑹𝑰 − 𝒋𝝉𝑰𝒂 − 𝒋𝝀𝝎𝑰
𝑰𝒆𝟎𝒍 = 𝑰𝒆 + 𝜶𝑰𝒓
avec 𝐸𝑙 est en quadrature arrière par rapport à 𝐼𝑒0𝑙 et leurs
modules sont liés par la caractéristique interne.
38
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
Les équations de la machines sont :
𝑉 = 𝐸𝑙 − 𝑅𝐼 − 𝑗𝜆𝜔𝐼 − 𝑗𝜏𝐼𝑎
𝐼𝑒0𝑙 = 𝐼𝑒 + 𝛼𝐼𝑟
avec 𝐸𝑙 est en quadrature arrière par rapport à 𝐼𝑒0𝑙 et leurs
modules sont liés par la caractéristique interne.
D’où le diagramme vectoriel correspondant :
39
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
40
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
41
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
42
Modélisation d’un alternateur triphasé
Diagramme de Blondel (ou de la double réaction):
43
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique à vide (caractéristique interne):
C’est la courbe : 𝐸0 = 𝑓(𝐼𝑒 ) , à 𝑓 = 𝑓𝑛 et 𝐼 = 0
44
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique en court-circuit:
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Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique en charge:
C’est la courbe 𝑉 = 𝑓(𝐼𝑒 ) , à 𝑓 = 𝑓𝑛 , 𝐼 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝜑 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
On la relève en charge ou on la prédétermine.
La courbe correspondante à 𝐼 = 𝐼𝑛 et 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0 𝐴𝑅 est
appelé courbe de potier.
46
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristique externe:
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Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristiques de réglage:
Ce sont les courbes
𝑰𝒆 = 𝑓(𝐼) à 𝒇 = 𝒇𝒏 , 𝑽 = 𝑉𝑁
et 𝝋 = 𝒄𝒔𝒕𝒆
On les relève directement
ou on les prédétermine
Puisque les alternateurs
fonctionne à tension
constante, ces courbes
permet le calcul des
dispositifs d’excitation et de
régulation de tension.
48
Caractéristiques d’un alternateur triphasé
Caractéristiques de Mordey (courbes en V ou en U) :
Ce sont les courbes : 𝐼 = 𝑓(𝑰𝒆 ) à 𝒇 = 𝒇𝒏 , 𝑃𝑢 = 𝑐𝑠𝑡𝑒, (à
𝑽 = 𝑉𝑁 = 𝑐𝑠𝑡𝑒)
Ces courbes montrent le
comportement d’un
alternateur couplé à un
réseau très puissant.
Si on agit sur l’excitation, on
décrit une courbe en U (la
puissance reste constante et
ce qui change c’est le facteur
de puissance).
Si on veut varier la puissance de l’alternateur, il faut agir
sur le débit de la turbine. 49
Couplage d’un alternateur sur un réseau
50
Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:
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Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:
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Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:
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Couplage d’un alternateur sur un réseau
Conditions électriques de couplage en parallèle:
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Protection des alternateurs
Les pôles du disjoncteur de couplage s’ouvrent en cas de :
court-circuit (un relais magnétique à maximum d’intensité
par phase),
surcharge,
manque de tension alternateur,
surtension,
retour de puissance (afin d’éviter que la machine synchrone
ne fonctionne en moteur et n’entraîne le diesel ou la
turbine, ce qui n’est pas le but recherché !),
protection différentielle contre les défauts interne de
l’alternateur (on vérifie que 𝒊𝟏 + 𝒊𝟐 + 𝒊𝟑 = 𝟎)
défaut masse,
protections de la machine qui entraîne l’alternateur
(survitesse, pression d’huile,...).
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Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Réversibilité de la machine
Lorsqu'une machine synchrone est couplée à un réseau, le transfert
d'énergie dépend de la machine mécaniquement couplée au rotor. Si
cette machine présente un couple moteur, elle tend à entraîner la
roue polaire au delà de la vitesse de synchronisme. Cette vitesse
étant imposée par le réseau, l'induit crée alors un système de pôles
fictifs qui ralentissent les pôles réels dans leur mouvement.
L'énergie va de la charge au réseau: fonctionnement alternateur.
Inversement, si la machine couplée au rotor présente un couple
résistant, les pôles réels vont être freinés par la charge et les pôles
fictifs exercent maintenant un couple moteur en entraînant les pôles
réels à la vitesse de synchronisme fixée par le réseau. L'énergie va
du réseau à la charge : fonctionnement moteur.
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Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Démarrage et accrochage d'un moteur synchrone
Le moteur synchrone ne présente de couple moteur qu'au
synchronisme, il ne peut donc démarrer, sur son réseau
d'alimentation, en moteur synchrone.
On fait alors appel à divers procédés de démarrage:
Utiliser un moteur auxiliaire pour entraîner la machine
synchrone à vide jusqu'à la vitesse du synchronisme et effectuer
le couplage sur le réseau.
Démarrer la machine en moteur asynchrone. En utilisant la
masse de la roue polaire, la cage d'amortisseur (amortisseurs de
Leblanc) et l'enroulement inducteur court-circuité, on utilise
alors les techniques de démarrage d'un moteur asynchrone à rotor
en court-circuit (autotransformateur par exemple)
Alimenter le moteur à fréquence variable: convertisseur
électronique de fréquence par exemple. 58
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Equations de fonctionnement :
Le moteur synchrone et l’alternateur sont une seule machine
utilisée dans des conditions de fonctionnement différentes.
Le moteur synchrone est représenté donc par les même
équations et schémas, que l’alternateur, avec les conventions
récepteurs.
Ben Echembourg
Dans les conventions de signes choisies, le schéma
équivalent est donné par :
59
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
EQUATIONS DE FONCTIONNEMENT
Potier
Le schéma équivalent
est donné par :
Les équations aux tensions :
𝑉 = 𝐸𝑟 + 𝑅𝐼 + 𝑗 𝜆𝜔𝐼
𝐼𝑒 = 𝐼𝑒0 + 𝛼𝐼
Diagramme vectoriel :
60
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
EQUATIONS DE FONCTIONNEMENT
Diagramme bipolaire simplifié de Blondel
Le diagramme bipolaire simplifie est analogue à
celui de Behn-Eschenburg, si on néglige la
résistance d’un enroulement devant sa réactance,
on obtient le diagramme suivant :
61
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
EQUATIONS DE FONCTIONNEMENT
Diagramme bipolaire simplifié de Blondel
On remarque que:
𝐿𝜔
𝑨𝑯 = 𝐿𝜔𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑
3𝑉
𝑳𝝎
= 𝑷
𝟑𝑽
𝑩𝑯 = 𝐿𝜔𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑
𝑳𝝎
= 𝑸
𝟑𝑽
Avec 𝑃 et 𝑄 sont les puissances active et réactive
absorbées par la machine 62
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Fonctionnement à puissance active constante :
La tension d’alimentation 𝑉 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 et 𝑃 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
On remarque que:
𝑳𝝎 𝑳𝝎
𝑨𝑯 = 𝑷 = 𝑪𝒔𝒕𝒆 et 𝑩𝟏 𝑯 = 𝑸 > 𝟎 car 𝜑 > 0
𝟑𝑽 𝟑𝑽
63
Machine synchrone
Fonctionnement en Moteur
Fonctionnement à puissance active constante :
𝐿𝜔 ′
𝐵2 𝐻 = 𝐿𝜔𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑 = 𝑄 = 0 car 𝜑 ′ = 0
′
3𝑉
Lω
𝐵3 𝐻 = 𝐿𝜔𝐼𝑠𝑖𝑛𝜑"= Q" < 0 car 𝜑" < 0
3V
Avec 𝑃, 𝑄, 𝑄 ′ et Q"
sont les puissances
active et réactives
absorbées par la
machine pour
différents
déphasages entre le
courant et le tension.
64
Fonctionnement en Moteur
Fonctionnement à puissance active constante :
On remarque qu’on agissant sur l’excitation, le moteur
synchrone peut être comme:
1. Charge résistive pure (point 𝑩𝟐 )
2. Charge inductive (point 𝐵1 )
3. Charge capacitive (point 𝑩𝟑 )
65
Fonctionnement en Moteur
Compensateur synchrone :
On entraîne la machine à vide et on agit sur l’excitation (on
néglige les pertes à vide, le point H sera sur A), le moteur
synchrone peut se comporter comme :
Une self pure lorsqu’il fonctionne en sous-excité,
Une capacité pure lorsqu’il fonctionne en surexcité.
Le diagramme se réduit, dans ce cas dernier, à :
66
Fonctionnement en Moteur
Compensateur synchrone :
𝝅
On a 𝝋 = −
𝟐
Donc 𝑬 = 𝑽 + 𝑳𝝎𝑰
Et 𝑸 = 𝟑𝑽𝑰𝒔𝒊𝒏𝝋 = −𝟑𝑽𝑰
Connaissant la puissance réactive à fournir, on calcule le
courant d’induit, et l’équation aux tensions permet de
calculer la f.e.m à vide, d’où on en déduit le courant
d’excitation correspondant (caractéristique interne)