Abbouna Yacine
Abbouna Yacine
Abbouna Yacine
Mémoire de Master
En vue de l’obtention du diplome de master en génie électrique
Théme
Cachet et signature
DÉDICACE
mes très chers parents qui m’ont soutenu et encouragé jusqu’au bout et à
qui je dois tout l’amour et le respect ,
À mon cher oncle BEKKOUCH Mohammed (Que Dieu ait pitié de lui) et
son fils Rafiq,
A vant tout :
Nous remercions ALLAH tout puissant de nous avoir donné le courage et la patience
pour terminer ce travail. J’adresse très sincèrement mes plus vifs remerciements à mon
encadrant Dr. GHEMRI Ahmed , pour son soutien, ses encouragements tout au long
de ce travail de recherche. Je tiens également à le remercier pour la confiance qu’il m’a
accordée, pour sa patience et son calme.
Je n’oublie pas nos remerciements aux membres de jury qui daigneront, évaluer et
juger notre travail. Enfin, nos remerciements à toutes les personnes qui nous ont aidé, de
près ou de loin durant notre formation.
RÉSUMÉ
L ’usage des moteurs à courant continu est plutôt restreint, car la distribution se
fait à courant alternatif. Cependant, pour certaines applications il est parfois
avantageux d’utiliser des moteurs à courant continu alimentés par des convertisseurs qui
transforment le courant alternatif en courant continu. La supériorité de ces moteurs réside
dans le fait qu’ils se prêtent facilement à un contrôle souple, continu et presque instantané
de leur vitesse.
Pour les applications industrielles exigeant une commande ou bien une régulation
précise de la vitesse, on a d’abord utilisé des moteurs à courant continu (CC) commandés
par des variateurs de vitesse électroniques, cette commande pet être réglée par un pont à
six thyristor, mais le problème cette commande est de générer 6 impulsion aux thyristor,
plusieurs méthodes de génération de six impulsion peut envisagée, dans notre projet on
va cites les différents procèdes de génération d’impulsion et utilisé l’une delle dans la
simulation.
LA VARIATION DE VITESSE D’UNE MCC EN
UTILISANT UN PONT À THYRISTORS
TRIPHASÉ
Yacine ABBOUNA
i
2 VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU 21
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
2.2 Quadrants de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
2.3 Variation de vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2.4 Principe du variateur de vitesse pour un moteur à CC . . . . . . . . . . . . 24
2.5 Les dispositifs électroniques utilisés pour la variation de vitesse des moteurs
à courant continu: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.5.1 Structure des variateurs de vitesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
2.5.2 La conversion Alternatif - Continu (redresseur) . . . . . . . . . . . 25
2.5.3 Alimentation d’un moteur à courant continu par un redresseur com-
mandé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2.5.4 Alimentation d’un moteur à courant continu par un hacheur . . . . 28
2.6 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.7 Le thyristor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
2.8 Principe de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
2.8.1 Conditions d’amorçage (d’allumage, de conduction) du thyristor . . 33
2.8.2 Caractéristique courant - tension ID = f(VAK ) . . . . . . . . . . . . 34
2.8.3 Influence du courant de gâchette iG . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.8.4 Types d’amorçage par la gâchette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.8.5 Angle de retard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.9 Redressement commandé (tout thyristors) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.10 Remarque au sujet de la commande des thyristors . . . . . . . . . . . . . . 39
2.10.1 Commande brève - Commande longue . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.10.2 Commande des montages triphasés tout thyristors . . . . . . . . . . 41
2.11 Etude du montage P D3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
2.11.1 Analyse du fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2.11.2 Valeur moyenne de la tension de sortie UC . . . . . . . . . . . . . . 44
2.12 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
iv
2.14 Principe de générateur de signaux analogique. . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.15 les signaux de générateur analogique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.16 Redresseurs triphasés: (a) P3 . (b) P D3 . (c) S3 . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
2.18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2.20 Redresseurs triphasés P D3 tous thyristors. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
vi
INTRODUCTION GÉNÉRALE
L es moteurs à courant continu sont des appareils qui transforment l’énergie élec-
trique qu’ils reçoivent en énergie mécanique, alors est une convertisseur d’énergie
totalement réversible, elle peut fonctionner soit en moteur, convertissant de l’énergie élec-
trique en énergie mécanique, soit en génératrice, convertissant de l’énergie mécanique en
énergie électrique.
Les machines à courant continu ont pendant longtemps été les seuls aptes à la vitesse
variable à large bande passante (robotique). Ils ont l’objet de nombreuse amélioration, et
beaucoup de produit commercialisés aujourd’hui n’ont rien à envier à leurs homologues
sans balais.
• Le premier chapitre consiste à faire une étude générale sur la machine à courant
continu.
1
• Le deuxième chapitre repose sur l’étude du variateur de vitesse de la machine à
courant continu, aussi une étude du thyristor et sa commande.
• Enfin, nous tirons une conclusion générale qui résume l’ensemble de notre travail
effectué.
CHAPITRE 1
1.1 Introduction
Les moteurs à courant continu restent très utilisés dans le domaine de l’automobile
(ventilateurs, lève-vitre, etc.) ainsi qu’en tant que (moteur universel) dans l’électroménager
et l’outillage. Dans le domaine des puissance supérieure au mégawatt, les sous-marins
seront les seuls utilisateurs de machines à courant continu afin d’assurer leur propulsion.
En effet, pour éviter de (rayonner) du 50 ou du 60 Hertz qui les rendrait facilement dé-
tectables, les sous-marins utilisent des circuits de distribution de l’énergie électrique à
tensions continues.
Le moteur à courant continu a l’avantage d’être facile à appréhender, car les deux
bobines qui le composent sont non seulement fixes dans l’espace grâce à l’action du col-
lecteur, mais aussi faiblement couplées. Il offre donc une introduction facile au fonction-
nement de ses homologues, en donnant des repères clairs, auxquels le néophyte pourra
toujours se raccrocher.
Dans ce chapitre, nous allons faire une étude générale sur la machine à courant continu
(construction; principe de fonctionnement; étude énergétique...)
3
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
1.2 Symboles
Voici les différents symboles employés pour représenter la machine à courant continu,
selon qu’elle fonctionne en génératrice (dynamo) ou en moteur et selon le type d’excitation
employée [506].
4
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
5
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Les bobines excitatrices sont alimentées en courant continu, et le courant qui les tra-
verse porte le nom de courant d’excitation (Ie). Ces bobines sont composées de plusieurs
centaines de spires et sont traversées par un courant relativement faible. Comme l’induit
et l’inducteur sont construits avec des matériaux de faible réluctance, la majeure partie
de la F.M.M. sert à ( pousser ) le flux à travers l’entrefer. Celui-ci doit donc être aussi
peu long que possible.
Le nombre de pôles que porte l’inducteur d’une machine à courant continu dépend
surtout de la grosseur de la machine. Plus une machine est puissante et plus sa vitesse
est basse, plus grand sera le nombre de pôles.
Le noyau est formé d’un assemblage de tôles en fer doux. Ces tôles sont isolées élec-
triquement les unes des autres et portent des encoches destinées à recevoir les bobines. Les
6
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
conducteurs de l’induit sont parcourus par le courant absorbé ou débité par la machine.
Ils sont isolés du noyau par des couches de feuilles isolantes[2].
7
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Les balais, portés par le rotor, frottent sur les lames du collecteur, ces contacts glis-
sants entre lames et balais permettent d’établir une liaison électrique entre l’induit, qui
tourne et l’extérieur de la machine.
Le collecteur est un commutateur mécanique qui inverse le sens du courant dans les
conducteurs qui franchissent la ligne neutre. Les balais solidaires de la carcasse qui frottent
sur le collecteur, lorsque l’induit est soumis à une tension, appliquée entre balais, le
système balais -collecteur répartit le courant dans les conducteurs comme indiqué sur le
schéma de la figure 1.6 le sens conventionnel est le même dans tous les conducteur situés
sous un pôle, et le sens contraire dans tous les situés sous l’autre pôle[1] .
Dans le cas du moteur à courant continu un conducteur de longueur (L), placé dans
un champ magnétique et parcouru par un courant, est soumis à une force électromagné-
8
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
tique. Le champ créé par l’inducteur agit sur les conducteurs de l’induit: Chacun des (N)
conducteurs de longueurs (L) placé dans le champ (B) et parcouru par un courant (I) est
le siège d’une force électromagnétique perpendiculaire au conducteur [716]:
F = B.I.L (1.1)
9
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
U = E + R.I (1.2)
Remarques:
• Le courant dans l’induit provoque un champ magnétique qui modifie la fem: c’est
la réaction magnétique d’induit, qu’on atténue en disposant des enroulements sup-
plémentaires au rotor. On négligera ce phénomène par la suite.
10
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
D’ou:
CEm = KΦI (1.5)
Une machine à p paires de pôles comporte p paires de balais. Selon la façon dont
l’induit est bobiné, la machine peut comporter plus de deux voies d’enroulement. Dans
ce cas, les expressions de la fem et du couple deviennent :
p p
E = KΦΩ et CEm = KΦI avec 1 ≤ 2a ≤ 2p (1.6)
a a
2a: nombre paires de voies d’enroulements en parallèles (a: entier positif ).
U − RI
Ω= (1.7)
K
Ω: vitesse de rotation de l’induit en (rad/s); U: tension d’induit en (V); I: courant
d’induit en (A); R: résistance d’induit en (Ω); Φ: flux sous un pôle d’inducteur en (Wb).
Pa = Ua ia (1.8)
Pe = Uf if (1.9)
11
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Pja = Ra ia 2 (1.10)
Pje = Rf if 2 (1.11)
Le rotor étant soumis à un flux variable à couse de son mouvement, il est le siège de
pertes ferromagnétiques pf . Les frottements sur les paliers, la ventilation et les frottements
des balais sur le collecteur conduisent à des pertes mécaniques pm . Le total des pertes est
ainsi:
p = pja + pje + pf + pm (1.12)
La puissance disponible pour la charge est appelée puissance utile Pu . Elle représente
la différence entre la puissance électrique appelée Pa et l’ensemble des pertes:
Pu = Pa − p (1.13)
Pa : Puissance absorbée
Pu : Puissance utile
12
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
1.8 Le rendement
Les moteurs à courant continu consomment une partie de l’énergie absorbée pour leur
fonctionnement. L’énergie mécanique fournie sera toujours plus petite que l’énergie élec-
trique absorbée. Le rapport entre l’énergie fournie et l’énergie absorbée est le rendement[506].
PU PA − (pja + pje + pc )
η= = (1.14)
PA PA
Il n’y a pas de circuit inducteur, le flux inducteur est produit par un aimant permanent.
Tous les moteurs à courant continu de faible puissance et les micromoteurs sont des
moteurs à aimant permanent. Ils représentent maintenant la majorité des moteurs à
courant continu. Ils sont très simples d’utilisation.
Il existe 4 types différents de moteurs électriques qui sont classés en fonction du type
d’excitation qui est employé, qui sont :
13
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Ce moteur n’est pas beaucoup utilisé parce qu’il nécessite deux sources d’alimentation
;on lui préfère le moteur shunt qui a des caractéristiques semblables.
Lorsque l’inducteur et l’induit sont reliés à des sources différentes. Ces moteurs ont
l’avantage d’avoir une vitesse relativement stable et réglable par la tension d’induit, mais
nécessitent une alimentation continue ou redressée indépendante pour l’inducteur[11].
En peut écrit :
di
U = RI + L +E (1.15)
dt
avec:
Ue = Ie r (1.16)
Dans un moteur à excitation série ou moteur série, le circuit d’excitation est en série
avec le circuit d’induit, ainsi les deux bobinages sont alimentés par le même courant I. Ce
moteur possède un fort couple de démarrage.
14
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
15
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Les propriétés du moteur à excitation dérivation sont les mêmes que celle du moteur
à excitation indépendante.
Pour varier la vitesse, il faut varier le courant d’excitation ainsi une variation du couple
développé par le moteur suivra, ce qui rend le réglage de la vitesse problématique
16
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Tout comme la génératrice, le moteur compound peut être a flux additif ou a flux
soustractif.
1. Flux additif
17
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
Propriétés:
• Couple de démarrage élève que celui du moteur shunt et croissant très rapide-
ment avec la courant.
Utilisations:
• Traction électrique.
2. Flux soustractif
Propriétés:
• Couple de démarrage croissant d’abord avec le courant pour les faibles charges,
puis décroissant.
• Vitesse variant peu avec le courant et pouvant être maintenue ou croitre quand
la charge croit.
Inconvénients:
18
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
19
Chapitre 1. LA MACHINE À COURANT CONTINU
1.11 Conclusion
Les machines à courant continu ne sont plus guère utilisées à l’heure actuelle comme
génératrices de puissance, leurs larges possibilités de réglage de vitesse ont favorisé leur
utilisation en moteur (à excitation séparer) dans les applications où cette caractéristique
est importante, surtout depuis le développement des semi-conducteurs de puissance (tran-
sistors et thyristors).
20
CHAPITRE 2
2.1 Introduction
Le moteur à courant continu a longtemps été considéré comme le moteur le mieux
adapté au fonctionnement à vitesse variable à condition de régler sa vitesse par la ten-
sion d’induit. A l’époque où les seuls semi-conducteurs de puissance disponibles étaient
les diodes et les thyristors, l’association d’un montage redresseur commandé ou semi-
commandé et d’une machine à courant continu constituait la solution type dans le do-
maine de la variation de vitesse.
Les moteurs à courant continu sont très utilisés dans les systèmes automatiques qui
nécessitent une régulation précise de la vitesse de rotation. Le principe de la régulation
de vitesse consiste à choisir le bon convertisseur.
Les moteurs à courant continu sont utilisés dans de nombreuses applications indus-
trielles, bien que leur construction soit plus complexe que celle des moteurs à courant
alternatif, Les avantages de ces moteurs sont:
21
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
• une accélération, un freinage et une inversion du sens de rotation très rapide, ce qui
est avantageux dans le cas des appareils de levage et des machines outils;
• une vitesse de rotation qui peut être régulée par l’intermédiaire d’un système de
rétroaction;
Dans cette chapitre nous allons présenter les différents dispositifs qui sont utilisés dans
les processus de régulation de vitesse du moteur à CC.
Premier quadrant:
22
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Deuxième quadrant:
Le moteur fonctionne en sens inverse (vitesse négative) et le couple est positif (période
de freinage ou récupération).
Troisième quadrant:
Quatrième quadrant:
U − RI U
Ω= ≈ (2.1)
KΦ KΦ
23
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Dans ce type de convertisseur, on peut les classer en deux classes : les redresseurs non
contrôlés et les redresseurs contrôlés.
24
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Le choix de la structure d’un variateur de vitesse doit satisfaire les critères suivants :
• 1 ou 2 sens de rotation.
Ce sont les plus répandus dans les applications industrielles puisqu’ils partent directe-
ment de la tension du réseau (avec ou sans transformateur). Ils sont monophasés ou
triphasés selon la puissance du moteur.
25
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Lorsque le moteur à courant continu ne doit tourner que dans un sens et que l’entraînement
ne nécessite pas un freinage rapide, on utilise un variateur non réversible permettant la
marche de la machine en moteur dans le quadrant 1.
On utilise les montages en pont pour éviter l’emploi d’un transformateur. Il y’a deux
possibilités :
- Pont complet à six thyristors.
- Pont mixte (3 thyristors et 3 diodes.) Le montage mixte est le plus économique, mais
ses performances sont si mauvaises qu’on utilise le plus souvent le pont tout thyristors.
26
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
2- Montages réversibles
27
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Le déroulement d’un cycle de travail conduit à passer d’un quadrant à l’autre dans le
sens de leur numérotation
Fig 2.5: Fonctionnement dans les quatre quadrants de la machine à courant continu.
28
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Principe du hacheur
La tension moyenne de sortie est peut être inférieure ou supérieure à la tension d’entrée.
Avec ce type de hacheur on peut travailler dans un quadrant (1 et 2) ou quadrants (1 et
4) suivant la réversibilité en courant de l’interrupteur statique et de la source [6].
29
ÉTUDE D’UN REDRESSEUR COMMANDÉ (À
THYRISTOR)
2.6 Introduction
Les montages redresseurs, souvent appelés simplement redresseurs, sont les conver-
tisseurs de l’électronique de puissance qui assurent directement la conversion alternatif
continu. Alimentés par une source de tension alternative monophasée ou polyphasée, ils
permettent d’alimenter en courant continu le récepteur branché à leur sortie.
On utilise un redresseur chaque fois que l’on a besoin de continu alors que l’énergie
électrique est disponible en alternatif. Comme c’est sous cette seconde forme que l’énergie
électrique est presque toujours générée et distribuée, les redresseurs ont un très vaste do-
maine d’applications.
Dans ce partie, nous étudierons les thyristors. Nous aborderons leur principe de fonc-
tionnement, les conditions de leur conduction (amorçage) et blocage, leur caractéristique
courant-tension.
30
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
2.7 Le thyristor
Le thyristor est un composant de l’électronique de puissance adapté pour la commande
des convertisseurs statiques d’énergie tels que onduleurs, hacheurs et gradateurs.
Les thyristors tiennent donc une place importante dans les applications de puissance
de l’avionique, du ferroviaire, de l’automobile, du réseau électrique, etc...
Le thyristor est un composant électronique semi-conducteur à trois bornes composé, de
quatre couches de silicium dopées alternativement par des accepteurs (P) et des donneurs
(N). La structure en couches P-N-P-N du thyristor peut être modélisée par deux transis-
tors PNP et NPN connectés selon le schéma ci-dessous. Les deux bornes principales[13 4]:
31
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
C’est donc une diode commandée et plus spécifiquement un redresseur commandé d’où
son nom anglais (Silicon Controlled Rectifier) (SCR) ce qui signifie (Redresseur commandé
au Silicium).
L’amorçage
C’est le passage de l’état bloqué à l’état passant lorsque le thyristor est alimenté
sous tension directe. On emploie également l’expression: déclenchement du thyristor.
L’amorçage est obtenu par application d’un courant de gâchette.
Si la puissance thermique dissipée par le thyristor est supérieure à celle que peut
évacuer son système de refroidissement, la température des jonctions va augmenter. Or
on sait que le courant inverse d’une jonction augmente avec la température. Dès lors, si
pour une raison ou l’autre, la température des jonctions vient à monter, le courant de fuite
de cette jonction augmente et peut être suffisant pour amorcer le thyristor. Noter que le
seuil de tension de retournement diminue en fonction de l’élévation de température[16].
32
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Conditions d’amorçage:
- Lorsque la tension inverse devient trop forte, elle produit un claquage Destructif
du thyristor.
le thyristor reste passant tant qu’il circule un courant minimal (même si on débranche
le circuit de gâchette)
Conditions de blocage:
33
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
1. ZONE OA: Le thyristor est sous tension directe et reste bloqué si VAK < V BO 0.Le
courant IA est très faible.
2. ZONE AB: C’est une zone transitoire où le thyristor est instable. Le fonction-
nement normal ne se fait jamais dans cette zone.
3. ZONE BC: Le thyristor est conducteur et se comporte comme une diode passante.
Le point de fonctionnement se trouve sur la droite BC[18]
34
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
• Lorsque le courant de gâchette augmente ( IG2 > IG1 ) la tension VBO sous laquelle
il devient conducteur diminue ( V BO2 < V BO1 ) et le thyristor s’amorce.
Alors la tension d’amorçage est d’avantage plus faible que le courant de gâchette IG
est élevé.
35
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
• Faible puissance dissipée dans le circuit de gâchette, même avec des impulsions
largement dimensionnées.
36
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
, avec a = T /2V et b = T /2 , y(t) est une tension continu variable ;Où t1 est la
durée de commande à la fermeture de l’interrupteur, la période T de la commande
étant constante (0 ≤ t1 ≤ T ). Le principe de la commande utilisée est le suivant:
Nous savons à présent que le thyristor pour pouvoir se mettre en conduction doit
vérifier deux points important, avoir une tension direct aux bornes du thyristor (anode et
cathode) et recevoir une impulsion de gâchette.
37
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
tensions.
38
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
La figure ci-dessous donne le schéma électrique des montages P3, PD3 et S3. Ces trois
montages sont le plus communément utilisés pour le redressement de tensions triphasées.
Le fonctionnement interne du thyristor fait que celui-ci peut être amorcé par des sig-
naux de gâchette de très courte durée. La commande d’un certain nombre de montages
se fait donc par une impulsion unique, dont la durée ne dépasse habituellement pas une
centaine de microsecondes.
39
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Fig 2.17
Dans ce cas, la commande sera encore présente au moment où le thyristor peut rede-
venir passant, ce qui élimine le problème signalé précédemment. Il faut cependant noter
que, dans ce cas, l’amorçage est régi par des conditions internes de fonctionnement et ne
dépend plus formellement de la commande.
Remarque:
40
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Fig 2.18
Fig 2.19
Ce procédé est répété pour tous les thyristors, car, lors d’un fonctionnement en courant
41
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
interrompu ( cas qui est loin d’être exceptionnel ), le problème se repose à chaque nouvel
amorçage d’un thyristor.
Leur largeur est rendue supérieure à π/3. Le circuit de gâchette du premier thyristor
est donc encore alimenté quand on commande le thyristor de l’autre montage parallèle,
ce qui rend effectivement possible la mise en conduction du pont.
42
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
Le retard à l’amorçage est ψ; on détermine la tension V+ (θ) (UA ( θ)) pour cette valeur
d’angle d’amorçage en suite, on détermine la tension V-(θ) (UB ( θ)) pour la même valeur
de l’angle de commande. Il est alors possible de déterminer les grandeurs caractéristiques
de ce pont. En opérant par intervalles successifs, il est alors possible d’établir le tableau
suivant[14]:
43
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
La relation Uc (θ) = UAB (θ) = UA (θ) − UB (θ) permet aussi de calculer la valeur
moyenne de la tension UC : On à
T T T
1Z 1Z 1Z
UC moy = Uc (θ) dθ = UA moy (θ) dθ − UB moy (θ) dθ (2.7)
T T T
0 0 0
5π
6
+Ψ
1 Z 3Umax 5π
+Ψ
UA moy = 2π Umax sin (θ) dθ = [− cos (θ)] π6+Ψ (2.8)
3 π
2π 6
6
+Ψ
3Umax 5π π
UA moy = − cos + Ψ + cos +Ψ (2.9)
2π 6 6
On à ! !
a+b a−b
cos (a) − cos (b) = −2 sin sin (2.10)
2 2
alors:
3Umax 5π 5π π π
UA moy = − cos (Ψ) cos + sin (Ψ) sin + cos (Ψ) cos − sin (Ψ) sin
2π 6 6 6 6
" √ √ # √ (2.11)
3Umax 3 3 3 3Umax
UA moy = cos (Ψ) + cos (Ψ) = cos (Ψ) (2.12)
2π 2 2 2π
D’après la courbe on constate que:
√
3 3Umax
UB moy = −UA moy ⇒ UB moy = − cos (Ψ) (2.13)
2π
√
3 3Umax
UC moy = cos (Ψ) (2.14)
π
44
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
π
Formes d’ondes des différentes grandeurs Ψ = 6
On à
UC moy −E
Uc (t) = Ric (t) + E ⇒ UC moy = RiC moy + E ⇔ iC moy = (2.15)
R
45
Chapitre 2. VARIATION DE VITESSE DU MACHINE À COURANT CONTINU
2.12 Conclusion
Dans ce chapitre, on à vu la variation de la vitesse d’un moteur à courant continu, en à
vue les différents méthode de la variation de vitesse ,Les conversions Alternatif - Continu
(redresseur) commandée et non commandée ,le convertisseur CC/CC (Hacheur).
Dans le chapitre suivant, nous allons entrer dans une vision de la simulation d’une
redresseur commandée à six thyristor avec la machine à courant continu.
46
CHAPITRE 3
3.1 Introduction
Pour faire varier la vitesse d’un moteur à courant continu on varier la tension d’alimentation
à ses bornes. Pour atteindre cette objectif on utilise un redresseur, ce dernier commande
la variation de la tension moyenne aux bornes de notre moteur est par la suite la variation
de la vitesse de rotation.
Dans ce chapitre, nous allons simuler et réaliser le circuit de redresseur triphasé tout
thyristors (P D3 ) pour varier la vitesse d’un moteur à courant continu.
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Chapitre 3. Simulation d’un variateur de vitesse
Afin d’avoir accès à chacune des variables du modèle de la MCC, nous implantons le
modèle sous forme développée.
Modèle électrique
!
dI di 1 dθ
U = E + RI + L ⇒ = −Ri + U − K (3.1)
dt dt L dt
Modèle mécanique
d2 θ dθ d2 θ 1 dθ
J 2 +f = Ce + Cr ⇒ 2 = (Ce + Cr ) − f (3.2)
dt dt dt J dt
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Fig 3.2: Schéma bloc d’un redresseur alimenté en triphasé commande un moteur à courant continu.
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Fig 3.4: signal sinusoïdale (le déphasage entre l’un et l’autre 120◦ ).
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La technique j’ai utilisé pour la production d’un signal d’impulsion est comparer un
signal constante à une dents de sci, et ce dernier est généré à partir d’une source sinu-
soïdale. Ainsi, la tension de sortie est formée par une succession de créneau d?amplitude
égale à la tension sinusoïdale d’alimentation, je veux dire que le signale de dents de scie
est synchronisé avec la source.
Si le signal dents de sci dépasse la constante, le signal de sortie (impulsion) passe à
+Vcc (ou 1 logique), sinon le signal passe à 0. Nous remarquons que si nous faisons varier
la constante, les largeurs du signal de sortie grandissent (varie la constante de 1 jusqu’à
6; Pour que la valeur de 0 correspond angle 0◦ et la valeur 6 correspond angle 180◦ ).
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Interprétation:
1. Essai à vide:
- La vitesse débute de zéro pour se stabiliser de 2700 tr/min, qui est la vitesse
en régime établie. La courbe à une forme exponentielle, ce qui correspond à la
présence de phénomènes transitoires dans les enroulements de la machine.
2. Essai en charge:
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Le TCA785 est un circuit intégré conçu spécifiquement pour contrôler la gâchette des
thyristors. Ce circuit est capable de générer des signaux d’impulsion synchronisés avec
le secteur alimentation, nécessitant seulement quelques composants externes tels que des
résistances et des condensateurs pour le faire fonctionner correctement.
Ce circuit est répété trois fois dans chaque module triphasé et il y a un circuit de
contrôle pour chaque bras de thyristors.
Les composants de ce circuit peuvent être décrits comme suit: la broche 1 est connectée
au sol étant la référence au CI; la broche 5 à deux diodes 1N4148 en antiparallèle par
rapport à la masse (pour limiter la tension à ce point à la tension goutte de conduction
diode); la broche 6 active le circuit intégré et est connectée à l’alimentation tension par
une résistance de 10 kΩ; à la broche 9, il y a une résistance qui règle le courant de charge
de la dent de scie; à la broche 10, un condensateur chargé et déchargé produisant un
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Chapitre 3. Simulation d’un variateur de vitesse
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Chapitre 3. Simulation d’un variateur de vitesse
3.8 Conclusion
Dans ce chapitre, on a vu la variation de la vitesse d’un moteur à courant continu en
utilisant le convertisseur AC/DC (redresseur).
D’après les résultats obtenus par le logiciel MATLAB, on remarque que la vitesse
du moteur à courant continu dépend sa tension d’alimentation, la variation de l’angle
d’amorçage varie la tension ou borne de moteur à courant continu.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
C e travail a été consacré à une étude et simulation d’un variateur de vitesse com-
mande un moteur à courant continu. Malgré le développement des moteurs à
vitesse variable, les moteurs à courant continu sont très utilisés de nos jours, notamment
dans les applications automobiles, dans des applications de faible puissance utilisant des
batteries ou encore pour la traction électrique.
Les structures et les principes de fonctionnement des machines à courant continu sont
relativement bien connus. Aussi, il y a peu de travaux de recherche qui sont développés
sur ce type de machine depuis plusieurs années. En fait, l’essentiel de la recherche sur ces
machines est mené par des industriels. Cette recherche porte plus particulièrement sur
les matériaux qui sont utilisés pour réaliser les collecteurs et les balais.
Le moteur à courant continu est plus coûteux que le moteur à courant alternatif. Son
entretien est plus délicat (collecteur et balais) mais par contre on peut faire varier sa
vitesse de rotation d’une façon aisée (action sur la tension d’induit généralement).
Le choix de ce genre du moteur parmi les autres types est basé sur l’avantage de dé-
couplage naturel qui existe entre le couple et le flux qui est du à la séparation physique
existe entre les deux circuits constituant ce moteur (l’inducteur et l’induit).
Dans ce travaille, nous avons présente l’étude du moteur à courant continu, puis la
technique de la variation de vitesse, et enfin la simulation de notre model sur logiciel de
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Chapitre 3. Simulation d’un variateur de vitesse
simulation MATLAB.
Dans le premier chapitre, nous avons rappelé les principaux éléments de constitution
de la machine à courant continu. Puis nous avons présenté les différents types du moteur
à courant continu ainsi que les avantages et les inconvénients.
Dans le deuxième chapitre, nous avons rappelé la variation de la vitesse d’un moteur à
courant continu, en à vue les différents méthode de la variation de vitesse, Les conversions
Alternatif - Continu (redresseur) commandée et non commandée, le convertisseur CC/CC
(Hacheur). On à vu aussi les thyristor et sa Principe de fonctionnement avec ces diffèrent
type, et nous spécialisées notre étude sur Les redresseur commandée à six thyristor.
Dans le troisième chapitre, nous avons simulé et réalisé d’un variation de vitesse d?un
moteur à courant continu en utilisant le convertisseur AC/DC (redresseur) à partir de
logiciel MATLAB, Nous avons montre que La vitesse de rotation d’un moteur à courant
continu dépend sa tension d’alimentation.
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BIBLIOGRAPHY
[10 2] 10. La commande électronique des machine. MICHEL PINARD, EN65 fiches-outils;
MICHEL Dunod paris 2013 (page 10).
[11] 11. COURS COMMANDE DES MACHINES ELECTRIQUES, Préparé par: Mr.
BOUDRIES Zoubir (MCB), UNIVERSITE ABDERRAHMANE MIRA - BEJAA.
(page 14).
[12] 12. Les Redresseurs commandés, École National d’Ingénieurs de Sousse ENISO,
Électronique de puissance, Chapitre 3. (page 38).
[13 4] 13. Conversion statique d’énergie. Michel piou, GENIE ELECTRIQUE, Conversion
AC-DC (redressement triphasé), Edition 24/11/2010 (page 31).
[16] 16. Modélisation et Commande des Convertisseurs AC-DC, Belambri Mohand Idir,
Mémoire de Master en Génie électrique, Promotion 2011/2012. (page 32).
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Bibliography
[17] 17. Structure et fonctionnement d’un moteur à courant continu à vitesse variable
document de cour, Académie de Nantes, Lycée Colbert De Torcy. (page 4).
[2] 2. Etude et réalisation de la commande par retour d’état adaptative d’un moteur à
courant continu, Mr SADEG Mohammed Amine, MEMOIRE DE FIN D’ETUDES
MASTER, Année Universitaire: 2015-2016. (pages iv, 7, 22).
[3] 3. Moteur courant continu, C.P.I, Lycée Polyvalent Louis COUFFIGNAL, 11,
route de la Fédération 67025 STRASBOURG, 2006. (page 5).
[506] 5. Aide-mémoire électrotechnique. Pierre Mayé, Dunod, paris, 2006. (pages 4, 13,
24).
[6] 6. Rapport de projet de fin d’étude Master Génie Electrique Option: Automatique,
DAHDOUH Adel; BOUDIA Assam, COMMANDE EN VITESSE D’UN MOTEUR
A COURANT CONTINU PAR BACKSTEPPING. (page 29).
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Bibliography
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