Evaluation Des Aspects Essentiels de L'Accord D'Association Entre L'Algerie Et L'Union Europeenne. Belguendouz Houari

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EVALUATION DES ASPECTS ESSENTIELS DE L’ACCORD

D’ASSOCIATION ENTRE L’ALGERIE ET L’UNION


EUROPEENNE.

BELGUENDOUZ Houari
Doctorant à l’ENSSEA

L’accord d’association s’inscrit dans une vision globale et régionale,


l’argument significatif est que l’Algérie réalise quelque soixante dix 70 % de
ses échanges de commerce extérieur avec l’UE. L’UE est en effet le premier
partenaire de l’Algérie dans la quasi-totalité des échanges pendant plusieurs
années.
Les relations économiques traditionnelles que l’Algérie a développé avec
les pays qui composent cette Union était jusqu’ici encadrées et organisées
par un accord de coopération négocié en 1976.
La politique de coopération économique mesurée depuis 1972 entre les
pays tiers méditerranéens, devra conduire à la création d’une zone de libre
échange. Cette décision fait suite à l’accord de 1976 avec la CEE et qui
devra être renouvèle pour répondre aux nouvelles exigences internationales,
notamment le GATT.
Donc, cette accord ouvre une nouvelle phase dont l’objectif est l’ancrage
de l’économie algérienne à celle des 15 états membres (en cette période) et
inaugure une nouvelle étape dans les relations entre les deux rives de la
méditerranée en vue de la création de la « plus grande zone de libre échange
au monde ».

Le cadre organisationnel de cet accord :


Il demeure très intéressant de revoir le processus et la démarche consenties
par les différents parties du bassin méditerranéen pour aboutir, comme
objectif final, la création d’une zone de libre échange et de prospérité
partagée et d’essayer modestement dans cette communication de tracer les
phases les plus importantes qui ont marqué et organisé cet accord que sa soit
dans son volet politique, économique et juridique.
Dans sa relation avec la CEE, l’Algérie n’a pas emprunte le même chemin
que ses voisins le Maroc et la Tunisie, du fait de la jeunesse de son
indépendance en 1962, alors que ses pays étaient déjà indépendants.
C’est à partir de cette date que l’Algérie était assimilé au régime «
d’association octroyée » en application du traité de Rome à la métropole en
application de l’article 227 alinéa 2 qui comportait les dispositions de la
libre circulation des marchandises et les services ainsi que les règles de
sauvegarde et de la concurrence.
Apres l’indépendance, la France a gardé la même politique commerciale
qui était en vigueur pendant l’occupation, elle accordait des avantages à
l’Algérie conformément aux principes des accords de coopération sur la base

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de réciprocité des avantages et cela a fini par l’adoption d’un tarif
préférentiel.
Cet engagement a conduit les deux parties à renforcer ces accords par des
négociations qui ont abouti à la conclusion de l’accord de coopération de
1976.

L’accord de coopération de 1976


A la veille de l’élargissement de l’union européenne de six 06 à neuf 09
pays, avec l’adhésion de la grande Bretagne, du Danemark et l’Islande, le
sommet européen de Paris en 1972 a défini une politique « d’approche
globale méditerranéenne » AGM.
C’est dans cette perspective que les accords de coopération signés en avril
1976 avec le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) sont considères comme
étant le premier jalon de cette politique méditerranéenne. L’accord de 1976
portait essentiellement sur la coopération technique, financière, économique
et sociale. Le but principal de cet accord a été « de promouvoir les échanges
entre les parties contractantes…..d’assurer un meilleur équilibre dans les
échanges en vue d’accélérer le rythme de la croissance des pays Magrébins
et d’améliorer les conditions d’accès de ces produits au marché de la
communauté »1.
Sur le plan pratique de cet accord, la non réciprocité des concessions
tarifaires accordées par la communauté européenne étant un élément
essentiel. Les exportations des produits industriels algériens sont exemptées
de droits de douanes et de toutes restrictions quantitatives avec quelques
autres mesures, mises en place pour assurer la protection de quelques
produits. Ces mesures portaient essentiellement sur les mesures de sauve
garde, mesures sanitaire et phytosanitaire, prix de référence, qui
s’appliquaient sur les produits sensibles.
L’Algérie a accordé aux états membres de la CEE le bénéfice de la clause
de la nation la plus favorisée.
Pour l’aide financière et technique, l’objectif est de mettre à niveau la
modernisation des structures industrielles et agricoles ainsi qu’une assistance
au personnel algérien.
Avec l’adhésion de la Grèce en 1981, de l’Espagne et le Portugal en 1986,
l’élargissement de l’Europe communautaire à des pays directement
concurrent de l’Algérie, constitue l’événement marquant qui a conduit au
protocole additionnel aux accords de coopération avec la CEE conclu le
28/09/19872.

Le protocole additionnel

1
Amel Tmar « colloque sur l’intégration des pays du Maghreb et l’UE » Tunis 1995.
2
Gerand Kébaddjan, le libre échange Euro Maghrébin : revue du tiers monde N°
144/95.
64
Les négociations engagées ont abouti à la signature du protocole
additionnel le 28/09/1987 au même titre que le Maroc et la Tunisie, qui
étaient les plus ciblés de cet élargissement en raison de la structure de leurs
exportations.
Cette orientation s’était traduite par la mise en œuvre de la politique
méditerranéenne rénovée (PMR).
Tirant les conséquences de l’inadaptation des schémas de coopération
classique, la politique méditerranéenne rénovée avait apporté plusieurs
innovations à savoir :
- L’effort financier pour la période 1992-1996 qui a enregistré une
augmentation de 50% par rapport aux moyens prévus dans les protocoles
financiers précédents ;
- L’appui à l’ajustement structurel a été introduit pour certains pays
méditerranéens engagés dans un processus d’ouverture et de réformes
économiques.
La confirmation du partenariat global a été mentionné pour la première
fois, lors du conseil européen à Lisbonne en 1992, et à Essen en décembre
1994, à cannes en juin 1995, le conseil européen a avalisé les propositions de
la communauté européenne prônant « l’établissement d’un partenariat euro-
méditerranéen ».

Le projet euro-méditerranéen
La conférence euro-méditerranéenne de Barcelone du 27 et 28 novembre
1995 a mis l’accent sur l’importance stratégique pour le basin méditerranéen
d’une coopération globale et a posé les fondations d’un nouvel ensemble
régional en mettant en avant dans son volet économique l’objectif de
construire « une zone de prospérité partagée avec la nécessité, à terme de
réduire les écarts de développement entre les pays de la région avant la
création d’une zone de libre échange Euro-méditerranéenne »3.
Participait à cette conférence, les 15 membres de l’UE et les 12 partenaires
méditerranéens, représentés par les ministres des affaires étrangères, le
conseil de l’UE et la commission européenne dans laquelle ont adopté une
déclaration contenant les orientations de ce partenariat et ont approuvé un
programme de travail afin de garantir son application concrète.
Les points essentiels de cet accord d’association dit de « Barcelone » :
La libre circulation des marchandises.
L’accord prévoit pour chacun des partenaires méditerranéens qu’une zone
de libre échange sera réalisée progressivement au cours d’une période
transitoire de douze 12 années au maximum à partir de l’entrée en vigueur de
l’accord.

3
A.Kerboum « l’Algérie et le processus de Barcelone : perspectives et implications
d’une ZLE ». élites Ed. FMES-UNIST-CREST.

65
Pour les produits industriels originaires de l’UE, les droits de douanes
applicables à l’importation au partenaire méditerranéen signataire de
l’accord, continueront de bénéficier du régime du libre accès déjà existant.
Pour les produits agricoles, l’accord prévoit une libéralisation progressive
au moyen d’un élargissement de mesures préférentielles déjà en application
et un réexamen de la situation, des mesures pourraient être prises en cas de
menace sur le secteur concerné.
La coopération économique
Un dialogue économique, en plus de l’accord commercial, régulier est
instauré entre les parties et s’accentue essentiellement sur la politique macro
économique.

La coopération sociale et culturelle


Le but étant de trouver des solutions d’ordre pratique qui a pour objectif
d’arriver a une meilleure compréhension des cultures respectives. On
assistera que ce point serra revu plus tard avec l’apparition des problèmes
liés à la politique d’intégration des migrants du bassin sud de la méditerrané
au sein de l’Europe.

La coopération financière et les dispositions institutionnelles


Il est prévu une coopération financière appropriée pour mettre en œuvre, à
travers le programme MEDA les différents aspects de l’accord.
Donc, l’objectif principal du projet géopolitique de Barcelone est d’arriver
à un partenariat novateur qui s’articule autour de trois axes essentiels :
- La définition d’un espace commun de paix et de stabilité au moyen
d’un renforcement du dialogue politique et de sécurité ;
- La construction d’une zone de prospérité partagée en moyen d’un
partenariat économique et financier et l’instauration progressive d’une zone
de libre échange afin d’intégrer les partenaires méditerranéen au grand pole
économique régional.
- Le rapprochement entre les peuples aux moyens d’un partenariat
social, culturel et humain qui vise à favoriser les compréhensions entre les
cultures et les échanges entre les sociétés civiles4.
-
Les négociations de l’accord : Algérie-UE
Apres avoir vu les différents étapes pour arriver à la création de cette zone
de libre échange, l’accent est mis actuellement sur le schéma qu’à empreinte
l’Algérie durant cette période. Le 13 octobre l’Algérie a donné son accord au
principe d’établissement d’une zone de libre échange avec l’UE. Cette
disponibilité montrait clairement la volonté de l’Algérie de ne plus se
contenter de l’accord de 1976 et d’inscrire cette coopération dans le cadre
d’un partenariat. C’est dans ce sens que les discutions exploratoires ont été

4
Commission Européenne : le partenariat euro- méditerranéen ; direction Générale
1B, relations extérieures B. 1049 Brussel
66
menées entre l’Algérie et la commission européenne pour réexaminer les
relations futures les quelles se basent sur une approche globale et
multidimensionnelle.
A l’issue des quatre rounds qui se sont déroulés, un mandat a été proposé
pour l’Algérie en décembre 1996 qui avait pour but d’accélérer les
négociations.
Les premières négociations ont débutées en début de 1997 à Bruxelles qui
ont donné lieu à la création de quatre groupes de travail ;
-la coopération sociale et culturelle ;
-la coopération économique et financière ;
-la coopération dans l’agriculture et l’industrie ;
-la coopération dans les services.
Il faut noter que le projet d’accord présenté à l’Algérie, est un accord type,
le même que celui présenté aux autres pays tiers méditerranéens : Tunisie,
égypt., Maroc, Jordanie.
L’application de cet accord sur le commerce extérieur fait que les produits
originaires de l’Algérie sont admis à l’importation dans la communauté en
exemption de droits de douane et taxe d’effet équivalent et sans restriction
quantitatives. Pour un début, la création de cette zone de libre échange
nécessite une période de 12 années et cela à partir de la date d’entrée en
vigueur de l’accord.
Pour ce qui est de l’exportation de l’Algérie vers la communauté
européenne, cela ne pose pas de problèmes du fait que le marché européen
est ouvert aux produits algériens. Mais le problème se posait juste pour les
importations algériennes. Il a été mis en place une méthode qui ciblait les
produits en fonction de leurs degrés de sensibilité sur l’économie algérienne.
- Les produits non sensibles, les matières premières, l’élimination des
droits de douanes est réalisée dés l’entrée en vigueur de l’accord ;
- Les produits semi-sensibles ; produits agricoles et produits semi
finis, l’élimination des droits de douanes aura lieu au cours de trois à cinq
ans ;
- Les produits sensibles ; produits finis, l’élimination est réalisée au
cours d’une période maximale de 12 ans.
Un élément très important qui doit être mentionné est celui du cadre légale
dans sa dimension multilatérale que cet accord doit être pris en charge dans
une plus grande dimension à savoir le GATT/OMC.

L’ouverture de l’économie algérienne doit se faire conformément aux


règles du GATT du fait que ce dernier propose certaines mesures pouvant
être utiles en cas de menace de l’économie algérienne.
En cas de préjudice ou de déséquilibre de la balance des paiements de
l’économie algérienne, il est évoqué dans l’accord quelques mesures légales
et souveraines pour amortir la déperdition des recettes du trésor de l’état
affecté par l’entrée massive des produits en provenance de l’Europe et ses
mesures se résument en mesures de sauvegarde qui ont un rôle majeur dans
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l’équilibre budgétaire « le levier de la stabilité des recettes du tresor » vu que
la majorité de nos ressources proviennes de la fiscalité pétrolière, le scénario
que vit l’économie algérienne actuellement.
Donc la création de cette zone de libre échange sera complétée et enrichie
au fur et a mesure par des dispositions en matière d’établissement et
prestation de services et des mesures de libéralisation et d’harmonisation ou
de rapprochement des législations dans les domaines de paiement des
capitaux , de la concurrence ainsi qu’en matière propriété intellectuelle ,
industrielle et commerciale.
A cet effet, l’UE devra assumer tous les engagements en financement et en
investissement direct dans le processus de renforcement de la compétitivité
des entreprises. Pour se faire, et avec les solutions exclusivement nationales
qui sont devenues aujourd’hui impraticable, les entreprises doivent être
remises à niveau.
Cet engagement d’investissement direct et d’aide au financement des
entreprises algériennes pour le renforcement du processus de la compétitivité
, on ne le voit pas actuellement surtout dans la nouvelle configuration de
l’économie internationale avec l’émergence de nouveau grand pole
économique à savoir ; la chine, l’inde , le brésil et l’Afrique du sud qui sont
entrain de conquérir non seulement les marches mais le renforcement de
l’investissement par la création d’entreprises sans aucun accord prés établis
d’élimination des barrières tarifaires et non tarifaires.
En somme, cette ouverture se réalise à partir d’espace intermédiaire. Des
grands régions qui sont des ensembles plus ou moins structurés, commencent
par une zone de libre échange qui permet la libre circulation des personnes et
des capitaux, deviennent ensuite une union monétaire disposant d’une
monnaie unique et peuvent aller jusqu’à une union économique.
L’approche adoptée dans notre étude se centrait jusqu’ici sur l’aspect
théorique et pratique de la création d’une zone de libre échange entre
l’Algérie et l’UE et son développement depuis son entrée en vigueur dans
son volet macro économique mais il est important de s’interroger sur
l’impact de cet accord sur quelques branches et secteurs d’activités
représentés par des entreprises du fait de l’inégalité du développement
économique et des tissus industriels des partenaires.
En définitif, et après le délai de l’application de l’accord, en règle générale,
il ne doit plus y avoir de droit de douanes, de taxes d’effet équivalent et de
restrictions quantitatives et autres mesures d’effet équivalent pour
l’ensemble des produits des deux parties. Ce principe de réciprocité sera
donc adopté.il ne faut donc espérer, au début ni un gain commercial direct
pour l’exportation des entreprises algériennes, ni un gain macro économique
certain parce que l’Algérie est appelée à un démantèlement unilatéral son
système de protection tarifaire d’où l’accent est mis sur la capacité de
l’entreprise à franchir cet écart pour pénétrer le marché européen.

Stratégie du développement du commerce extérieur


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La symétrie du schéma appliqué pour la création d’une zone de libre
échange entre l’Algérie et l’UE n’est autre que la stratégie de l’évolution et
de la dynamique du commerce extérieur. C’est à partir des années 90, que le
commerce extérieur de l’Algérie commençait à se libérer petit à petit, date à
partir de laquelle une nouvelle stratégie fondée sur « la libéralisation du
commerce extérieur » a été réalisée. Ce changement de politique
économique, du protectionnisme à l’étape de la libéralisation est en principe
accompagné de nouvelles règles qui constituent en l’institution d’un cadre
réglementaire général d’ouverture de l’activité commerciale sur l’extérieur.
C’est à travers les échanges que le commerce international occupe une
place importante dans le développement économique international.
L’économie algérienne s’est structurée autour d’un rôle majeur attribué à
l’Etat comme agent de production, mais également comme régulateur
général de l’activité économique. Après l’indépendance jusqu’à la fin des
années 80 l’activité économique et commerciale étaient basées sur le
monopole de l’Etat tant sur les importations que sur les exportations. Cette
stratégie comprend deux grandes étapes qui visaient, tout d’abord l’industrie
des biens d’équipement et ensuite le secteur des biens de consommation.
L’Etat a concédé à plusieurs entreprises publiques le droit d’effectuer des
transactions commerciales internationales. Cette autonomie commerciale a
été obtenue en contre partie de monopolisation du commerce extérieur de
l’Algérie suite à la promulgation de la loi 88-29 du 19 juillet 1988 relative à
l’exercice du monopole sur le commerce extérieur.
Cette loi fut complétée par le décret présidentiel N°88-201 du 18 octobre
1988 qui abroge toutes les dispositions réglementaires conférant aux
entreprises publiques à caractère économique et commercial l’exclusivité
d’une activité ou monopole de la commercialisation.

-vers une nouvelle politique économique

Importations de 2000 à 2015 en millions US $


.

ANNEE 2014
1,87%
4,39% 1,08% U.E ( EX CEE )
0% O.C.D.E ( hors U.E
19,3% )
Autres pays
d'EUROPE
AMERIQUE DU
SUD
ASIE ( sans les
6,3% 52,2% pays arabes )
OCEANIE
2,2%
pays Arabes ( sans
12,66% UMA )

69
évolution du commerce extérieur de l'Algérie par régions économiques

Les responsables algériens ont mis en place un vaste programme de


stabilisation et d’ajustement structurel qui a porté sur le régime du commerce
extérieur et les modalités de fonctionnement du marché des changes.
Cette nouvelle démarche s’inscrit dans un courant de pensée qui a surtout
porté sur l’interaction entre développement et accroissement des
exportations et ce par la libéralisation progressive du commerce extérieur et
l’insertion de l’Algérie dans la division internationale du travail.

Cette vague de reforme a été marquée par l’adoption de l’économie de


marché.
Parmi certains nombres de mesures entreprises l’on peut mentionner ce qui
suit : l’ajustement structurel, les mesures d’ordres budgétaires et
institutionnelles et on retrouve des mesures liées directement au commerce
extérieur.
La croissance des exportations devrait s’effectuer sur la base des avantages
comparatifs tout en encourageant les sociétés et les opérateurs économiques
à participer à la production.
En majorité, cette ouverture est un élément essentiel pour l’Algérie et
plusieurs raisons peuvent encourager l’Algérie à l’affermissement de ses
liens avec l’Union Européenne, en raison de son degré d’ouverture de son
économie, et l’importance du taux d’importation en provenance de
l’Europe : premier partenaire économique et commercial. Pour synthétiser
l’application des théories économiques sur notre économie, il est commode
d’évoquer un certain nombre de mesures inhérentes à notre économie à
savoir :
- En plus d’une meilleure spécialisation de l’économie en fonction de
ses avantages comparatifs ;
- Le bénéfice d’économie d’échelles dues à l’extension des marches
en considérant que les couts de production de certains secteurs sont
avantageux par rapport a ceux de l’Europe ;
- L’efficience dans l’utilisation des capacités de production.
Dans une récente étude, l’impact de l’accord d’association, fait ressortir,
d’après le document élaboré par le Ministère des affaires étrangères, que le
manque à gagner est estimé aux environs de neuf 9 milliards de dollars.
En définitives, les deux parties ont conclu dans les clauses de l’accord dont
la ZLE devrait entrée en vigueur dans l’année 2017 et vu la fragilité et la
sensibilité de tous les secteurs d’activités en Algérie cette date a été revu et
négociée en vue de préparer les entreprises algérienne a faire face aux flux
important d’importations en provenance de l’Europe pour qu’elles puissent
non seulement se restructurer et se mettre a niveau mais aussi à s’adapter à

70
cette nouvelle donne. La date définitive de l’entrée en vigueur de la ZLE est
en 2020.
Tous ce la nous permettra, comme étape préalable, d’avoir une notion
généralisée et globale dans la compréhension et l’étude de la stratégie à
entreprendre non seulement pour l’état comme agent régulateur mais aussi
pour l’entreprise qui doit s’adapter à cet environnement et d’en tirer les
opportunités qui sont à sa porté actuellement sachant que le système des
autorisations et des quotas est applicable depuis le 05 janvier 2016 qui porte
sur quelque produits et qui va s’étendre à d’autres produits. Donc,
l’entreprise algérienne devrait, non seulement, tirer profit de l’accord
d’association (acquérir les nouvelles technologies, importation des matières
premières de nécessite de production, équipements de pointes avec la
création d’entreprise mixte en partenariat) mais aussi dans cette conjoncture
exceptionnelle pour l’économie algérienne et l’économie mondiale qui a
poussé les pays à entreprendre certaines mesures protectionniste d’où
l’opportunité pour entreprises a se mettre a niveau sur tout les plans ;
management, stratégie, diagnostique sociale…
BIBLIOGRAPHIE

1- Amel Tmar « colloque sur l’intégration des pays du Maghreb et


l’UE » Tunis 1995.
2- Gerand Kébaddjan, le libre échange Euro Maghrébin : revue du tiers
monde N° 144/95.
3- A.Kerboum « l’Algérie et le processus de Barcelone : perspectives et
implications d’une ZLE ». élites Ed. FMES-UNIST-CREST.
4- Commission Européenne : le partenariat euro- méditerranéen ;
direction Générale 1B, relations extérieures B. 1049 Brussel.
5- Belkacem Zairi, les reformes du commerce extérieur dans le cadre
du PAS, 1998.
6- Bechir chourou ZLE « Tunisie » publié dans « Elites and change in
the Mediterranean ».
7- Mourad Benachenhou : la politique commerciale.
8- An Essay en trade and transformation, J Willey and soux, New York
1961.
9- Peter. M. Linder et THOMAS.A. Pugel « économie internationale
10e édition Economica 1997 ».
10-Fathallah Oualalou, zone de libre échange maghrébine et
euromaghrébine, juin 1995.

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