Thermo en Set
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N.Belouaggadia
Introduction
La thermodynamique classique est essentiellement consacrée à la description de
systèmes macroscopiques et à l’étude de leur évolution en fonction des échanges
d’énergie et de matière avec le milieu extérieur à ces systèmes. Elle est basée sur une
approche phénoménologique et s’appuie sur des principes généralement formulés à
partir de données expérimentales. Elle n’utilise pas de modèles issus de la structure
intime de la matière mais applique des concepts globaux à l’étude de l’état et de
l’évolution de ces systèmes.
Ainsi, par exemple, l’état d’un système homogène constitué par un milieu gazeux ou
liquide peut être décrit à l’aide de grandeurs telles que la pression p, le volume V et la
température T, celui d’un milieu solide à l’aide de ses dimensions caractéristiques
(longueur l, section S), sa température T, son module d’Young Y…, celui d’un matériau
paramagnétique par l’induction B, le moment magnétique M, la température T,…
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Chapitre 1 : Systèmes thermodynamiques. Premier
principe
1.1. Caractérisation d’un système.
1.1.1. Etats d’équilibre
On définit généralement un système comme un milieu particulier, distinct du milieu
extérieur (frontières) et considéré comme isolé s’il ne peut échanger ni matière ni
énergie avec l’extérieur, fermé s’il ne peut échanger que de l’énergie et ouvert s’il peut
échanger matière et énergie.
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Notion de température et de pression
Au sein d’un fluide, la force par unité d’aire s’exerçant normalement sur un élément de
surface provient d’un champ de forces extérieur (pesanteur, champ magnétique,…), et
aussi de la résultante des forces internes créées par le mouvement des particules
élémentaires voisines : elle est définie comme la pression (pression hydrostatique ou
pression cinétique, selon la provenance) ; elle est indépendante de l’orientation de la
surface et constitue donc une grandeur scalaire.
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I-1-2 Variables d’état
Un système est en équilibre thermodynamique s’il est isolé et que toutes les
grandeurs qui le caractérisent demeurent constante au cours du temps.
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Pour s’en tenir aux milieux thermoélastiques, la relation f p,V , T 0 doit être explicitée
et la représentation graphique des états d’un système peut être assurée par un
diagramme correspondant : Ainsi, les courbes de la figure 1 représentent les isothermes
( T=cste) d’un gaz dans un diagramme p,V (diagramme de Clapeyron) ; l’expérience
montre ainsi que, pour des températures élevées et des pressions faibles, les
isothermes sont approximativement représentées par des hyperboles et donc que
l’équation peut représenter l’équation d’état du gaz considéré ; dans ce cas, celui-ci est
considéré comme un gaz parfait.
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1.1.5. Modèle du gaz parfait
Energie interne. Température
On considère un système gazeux de volume V , contenant N particules élémentaires
indépendantes, de masse m, et assimilées à des points matériels animés d’une vitesse
moyenne v . En l’absence d’influence du milieu extérieur, le système se trouve dans un
état d’équilibre statistique et peut être caractérisé par une énergie interne E
représentant la somme des énergies cinétiques moyennes de toutes les particules, soit :
1
E N mv 2
2
Chaque particule possède trois degrés de liberté (de translation) et, en coordonnées
cartésiennes, on peut écrire :
EN
1
2
me vx2 v y2 vz2
Si aucune direction particulière n’est privilégiée (milieu isotrope), on peut définir
l’énergie cinétique moyenne dans chaque direction comme proportionnelle à une
même grandeur statistique (macroscopique) appelée température absolue T, soit :
1 1 1 1
me vx2 me vy2 me vz2 kT
2 2 2 2
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Le facteur de proportionnalité k est la constante de Boltzmann égale à 1,38.10-23J.K-1
3
L’énergie de translation moyenne d’une particule élémentaire est donc t kT
3
2
et l’énergie interne du système : E NkT
2
3 3
En particulier, pour une mole de gaz, on a : E N AkT RT
2 2
R N Ak est la constante universelle des gaz, égale à 8,31 J . K 1. mole1.
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I-1-6 Evolution et transformation des systèmes
Un système peut subir des transformations qui l’amène d’un état initial
caractérisé par des variables d’état ( Pi, Vi, Ti ….) à un autre état final
caractérisé par d’autres variables d’état (Pf, Vf, Tf ….).
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Ainsi, pour un système thermoélastique homogène dont l’équation
d’état peut aussi s’écrire : f p,V , T 0
V V p, T T T p, V p p V , T
V V
dV dp dT
p T T p
p p
dp dT dV
T V V T
T T
dT dV dp
V p p V
Bien entendu, il existe des relations entre les dérivées partielles du système précédent
p V T
1 Ce sont les relations de Reech.
V T T p p V 12
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Exercice d’application
Relation de Reech
1) Démontrer la relation de Reech
p V T
V T p 1
T p V
2) Ecrire l’expression des coefficients thermoélastiques pour un gaz
parfait, ainsi que celle des formes différentielles
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V V
dV dp dT
p T T p
p p
dp dT dV
T V V T
T T *
dT dV dp
V p p V
V T V T V
1 V dV p p T dp
T p p T V p
V T V
0
p T p V T p
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L’intérêt de ces dérivées partielles est, en particulier, qu’elles sont reliées à des
coefficients thermoélastiques accessibles expérimentalement. On définit ainsi les
coefficients suivants :
1 V
coefficient de dilatation thermique isobare (K 1)
V T p
1 V 1
coefficient de compressibilité isotherme (Pa )
V p T
1 p
coefficient de compression isochore ( K 1)
p T V
On peut ainsi réécrire les formes différentielles et les relations de Reech à l’aide
de ces coefficients. On a ainsi par exemple, :
p
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Ecrire l’expression des coefficients thermoélastiques pour un gaz
parfait, ainsi que celle des formes différentielles
c’est--dire
V T p
T p V 1
p V
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I.1.7. Echanges d’énergie. Travail et chaleur
Que l’on considère un système ouvert ou un système fermé, l’échange d’énergie avec
le milieu extérieur s’effectue principalement sous deux formes : le travail et la chaleur.
Echanges de travail
L’énergie échangée sous forme de travail peut se retrouver sous différents aspects,
électrique, magnétique, chimique, etc….Mais c’est principalement le travail
mécanique agissant sur des milieux thermoélastiques qui est envisagé ici.
Ainsi, très généralement, le travail élémentaire accompli par une force F pour
déplacer un point M (r) d’une quantité élémentaire dr est
W F . dr
Bien entendu, cette quantité élémentaire n’est généralement pas une différentielle
exacte et son intégration nécessite la connaissance du processus d’échange.
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L’exemple classique concerne la compression (ou la détente) d’un gaz
. dans un cylindre de section constante S par un piston (Fig.2).
Si la pression extérieure exercée sur le piston n’est que très peu différente de la
pression du gaz p, la transformation peut être considérée comme réversible et, en
supposant que W est positif quand le système (gaz) reçoit de l’énergie, on a :
Vf
Exemple 1. Le travail reçu par le gaz (supposé parfait) du cylindre (Fig.2) lors d’une
compression réversible isotherme
Vf
dV Vf
Wi f RT RTLn
Vi
V Vi
Comme V f Vi , on a Wi f 0
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. Echange de chaleur
Si les échanges d’énergie sous forme de travail s’effectuent sous l’effet de forces
macroscopiques bien définies, les échanges sous forme de chaleur se situent au
niveau microscopique : les molécules d’un milieu cèdent de l’énergie aux molécules
moins énergétiques d’un autre milieu soit par interaction généralement binaire ou
« collision », soit par transmission électromagnétique : le résultat statistique est que
le milieu qui est à la température la plus élevée cède de l’énergie sous forme de
chaleur à celui qui est à la température la plus basse jusqu’à ce que les deux milieux
atteignent l’équilibre thermique. L’échange se produit donc de façon globale et
diffuse : on dit de façon « désordonnée ».
Pour une mole du système, ils représentent la quantité de chaleur nécessaire pour
élever la température d’un degré, respectivement à volume et pression constants
(chaleur molaire exprimée en J . mole1. K 1 ).
Par unité de masse (notés respectivement cv et c p ), ils représentent la chaleur
massique ( J . kg 1. K 1 ). On dit aussi chaleur spécifique (molaire ou massique).
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Q T
l
V T
Cp C
v
V p
Q T
Cv
p V p V
Q T
C p
V p V p
Transformation adiabatique d’un gaz parfait
V p
Q dp dV Cv dp C p dV 0
D’où R R
dp C p dV
0
p Cv V
Cp
Cv
pV Cte
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Relation de Mayer (relation entre Cp et Cv)
A partir de la forme on a
On a
or
On obtient par identification, la loi de Mayer généralisée :
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Sachant que pour tous les corps, , alors Cp reste toujours
supérieur à Cv, d’où :
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I-1-9 Transformation polytropique
dV P
CdT C v dT ldV C C v l avec l T
dT T V
dV C C v T P nR
G.P
PV nRT
dT poly T P V
T V V
dV C Cv V
dT poly T nR
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Equation d’une polytropique
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Quantité de chaleur et travail échangé lors d’une transformation
,
Travail échangé
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Exercice d’application
Considérons une transformation polytropique d’un gaz parfait entre un état initial i
et un état final f vérifiant PV PiVi Pf V f cte
k k k
Q poly k
2) Montrer que :
W poly 1
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I-2 Premier principe pour des systèmes Fermé
La variation d’énergie totale du système fermé notée ET est égale aux
transferts (gains où pertes) d’énergie de l’extérieur, notés E
ext
Le bilan d’énergie s’écrit alors E E
T ext
Avec Eext W Q ET U Ec E p
W : représente les énergies mécaniques échangée
Q : représente les énergies mécaniques échangée
(U Ec E p ) W Q
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Energie interne d’un système fermé
C’est la somme des énergies cinétique et potentielle des molécules à une
échelle microscopique. Vu le nombre important de molécules qui composent le
système, il est donc impossible qu’on puisse la mesurer. On peut l’écrire sous
la forme
U Ecmicro E pmicro
L’énergie interne n’est donc mesurable que si le système subit une
transformation en passant d’un état initial (1) à un état final (2).
Au cours de cette transformation, la variation de l’énergie interne du
système est équivalente à la somme du travail et de la chaleur échangés
avec le milieu extérieur
Cas particulier du
premier principe
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Dans le cas où le système, à l’échelle macroscopique, est soumis à une
énergie cinétique et à une énergie potentielle , on définit l’énergie
mécanique macroscopique du système par : Em Ec E p
Dans une gaz parfait, il n’y apas d’interactions entre les particules
contrairement au cas de gaz réel où on tient compte des forces d’interaction
intermoléculaires.
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Echauffement d’un grêlon
Un grêlon tombe dans l’air à vitesse constante (vitesse limite). En admettant qu’il
constitue un milieu en équilibre (gradients internes nuls) et qu’il absorbe toute la
chaleur produite par le frottement de l’air, déterminer son élévation de
température après 500m de chute. Même question pour une goutte de pluie.
g 9,81m. s 2
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I-3 Second principe de la thermodynamique
Si le premier principe traduit la conservation de l’énergie, et l’équivalence
entre les transferts d’énergie qui sont le travail et la chaleur, le second
principe permet de définir l’évolution de cette énergie et par conséquent
précise le sens de l’évolution des transformations des systèmes et ce,
en fixant les limites aux possibilités de transformation de la chaleur en
travail. Le second principe est axé sur une fonction d’état : L’entropie S
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Q
dS Si Se
T
Si entropie reçue par le système du milieu extérieur
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Avec les conditions :
, pour une transformation réversible et
, pour une transformation irréversible et
L’entropie dépend de la nature de l’échange avec le milieu
extérieur, elle peut être positive, négative ou nulle.
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Relations de Clapeyron:
,
les relations de
Clapeyron
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Expression de Cv et Cp
On remplace respectivement dans l’expression de dU et de dH l et k par
leurs valeurs, on trouve
P U U
dU C v dT T P dV dT dV
T V T v V T
V H H
dH C p dT T V dP dT dP
T p T p p T
Donc
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Application à un gaz parfait
:
Pour un gaz parfait d’équation
Avec
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I-4 Détentes de Joule
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Détente de Joule-Gay Lussac
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Deux compartiments aux parois rigides de volumes respectifs V1 et V2,
sont calorifugiés et communiquent par un robinet qui est initialement fermé.
Le compartiment de gauche contient initialement n moles d’un gaz en
équilibre à la température T1 et le compartiment de droite est vide.
A t=0, on ouvre le robinet, le gaz se répartit dans les deux compartiments
jusqu’à atteindre un nouvel état d’équilibre
Bilan énergétique de la détente
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Comme le vide ne possède pas d’énergie interne et que les parois sont
adiabatiques,
U U gaz W Q
Le système étant calorifugé, Q=0, le volume du système étant constant :
V=V1+V2, le système ne reçoit aucun travail de forces de pression W=0
U 0
La détente de Joule-Gay Lussak d’un gaz quelconque est une détente
isoénergique
n2a
P V2 v nb nRT
La variation d’énergie d’un gaz de Van Der Waals est donnée par :
1 1
U CV (T f Ti ) n a 2
V V
f i
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Or la détente de Joule-Gay Lussac est iso énergétique, donc U 0
n a 1 2
1
T f Ti
CV V f V i
Bilan entropique S S
échangée S créée
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Détentes de Joule-Thomson (Joule-Kelvin)
La détente de Joule-Thomson est une détente lente d’un gaz dans une
conduite. On force le gaz à s’écouler lentement le long d’un tuyau qui est
obstrué en son milieu par un obstacle. Les parois de la conduite sont rigides et
adiabatiques. La pression P1 en amont du tampon est plus forte que la
pression P2 en aval, à cause des forces de frottement qui ralentissent
l’´ecoulement. On fait l’hypothèse que l’´ecoulement est suffisament lent pour
que les pressions P1 et P2(< P1) et les températures T1 et T2 soient uniformes
de part et d’autre du bouchon. On suppose également que l’écoulement est
stationnaire.
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Bilan énergétique
Appliquons le premier principe :
U EC EP W Q
Or le tuyau est horizontal et l’écoulement est lent : U W Q
Parois adiabatiques : Q=0 W P1V1 P2V2
Le premier principe s’écrit alors :
U 2 U1 P1V1 P2V2
U 2 P2V2 U1 P1V1 H 2 H1
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Evolution de la température pour un gaz parfait lors d’une détente de Joule-
Thomson
dH d (U PV ) dU PdV VdP
dH Q Vdp CpdT (k V )dp
Or, pour un gaz parfait, k=-V dH CpdT 0
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Bilan entropique
S Séchangée Scréée
Q c p dT VdP V
S S créée T
T
T
dP
Quelle que soit la nature du fluide, dP<0 donc S 0
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Systèmes ouverts
Conservation de la masse
dm
Pour un système qui, à l’instant t a une masse m, sa variation est égale à la
dt
différence entre le débit massique entrant dans le système me et le débit sortant ms .
dm
me ms
dt
Le débit massique total me de l’ensemble des fluides i, de masse volumique i entrant
dans le système par des ouvertures d’aire S i avec une vitesse moyenne est égal à ui:
me i ui Si e
i
De même, le débit massique sortant ms des fluides j (différents de i s’il y a eu
combustion ou réaction chimique) est égal à : ms j u j S j
s
j
Pour un système simple, avec un seul fluide, et ne comportant qu’1 entrée et qu’1sortie:
me ms uS e uS s
En outre, dans le cas (fréquent) d’un écoulement stationnaire :
uS e uS s
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I-2 Premier principe pour des systèmes ouverts : écriture
enthalpique
En plus de l’échange d’énergie, un système ouvert se caractérise par
l’échange de la matière avec le milieu extérieur. L’expression du travail est
donnée alors par la relation : W Wt Wu
Wu est le travail des forces
extérieures au systèmes. On
l’appelle aussi "travail utile".
Wt est le travail échangé sous forme de travaux des forces de pression
dus au transfert de matière à travers la frontière du système. On l’appelle
aussi "travail de transvasement". 51
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Il s’agit du travail des forces de pression à l’entrée et à la sortie du volume de
contrôle
Notons mS et me les masses élémentaires de fluide qui entre et sorte
respectivement du système durant dt. Ve et vs étant les volumes massiques
du fluide à l'entrée et à la sortie, nous pouvons donc écrire
Wt Peve me Ps vs ms
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Le premier principe pour les systèmes échangeant de la matière s’écrit alors :
(U Ec E p ) W Q Wu Wt Q
Avec :
Wt Peve me Ps vs ms
( H Ec E p ) Wu Q
Finalement :
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Chapitre 2 Les Fonctions thermodynamiques
On décrit l’état thermodynamique d’un système par des variables d’état que
l’on choisit selon leur commodité d’utilisation et compte tenu des conditions
expérimentales. En plus des fonctions U, H et S deux autres fonctions d’états
ont une importance particulière en thermodynamique.
II-1Enérgie libre F F = U - TS
En combinant les deux principes de la thermodynamique :
dU Q W
dU TdS W
dS Q / T
d (U TS ) W SdT À T=cste d (U TS ) W
On définit ainsi une nouvelle fonction d’état F=U-TS dont la différentielle F
apparait comme une énergie utile qui est libre d’être transformée
entièrement en travail, d’où l’appellation énergie libre. F W
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II-2Enthalpie libre G
De même, on définit l’enthalpie libre : G = H - TS
Lors d’une transformation élémentaire :
dG SdT VdP
On peut en déduire que lors de toute transformation élémentaire réversible
à partir de cet état d'équilibre, la différentielle isotherme isobare de G est
nulle : dTPG 0
ce qui est une autre façon de traduire l'état d'équilibre. dTPG 0
Enfin, on montre que, lors d'une transformation réelle isotherme isobare
d'un système, l'enthalpie libre de ce système ne peut que décroître :
l'égalité correspondant à une transformation réversible.
La combinaison de ces deux dernières relations nous montre que, lorsqu'un
système évolue à température et pression fixées, son enthalpie libre décroît
jusqu'à atteindre un état d'équilibre.
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II-3 Les fonctions Caractéristiques (systèmes bivariants)
dH = TdS + Vdp
dF = d(U - TS) = dU - TdS - SdT = TdS - pdV - TdS - SdT
dF = -pdV - SdT
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dG = d(H - TS) = dH - TdS - SdT = TdS + Vdp - TdS - SdT
dG = Vdp - SdT
Les variations élémentaires de U, F, H et G s’écrivent alors :
58
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II-4 Relations de Gibbs-Helmhotz et relations de Maxwell
Relations de Gibbs-Helmhotz
Soient les fonctions U et H définies par : U F TS et H G TS
En remplaçant S par son expression établie par les dérivées partielles de F et de G
F et G , on obtient les équations dites de Gibbs-Helmhotz :
S S
T V T P
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Relations de Maxwell
D’où T P
V S S V
On utilise souvent ces relations pour établir de nouvelles relations entre les
grandeurs caractérisant l’état thermodynamique des systèmes. Cette façon de
procéder porte le nom de : méthodes des fonctions caractéristiques.
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N.Belouaggadia
•Exemple
Pour une transformation isotherme le premier principe s’écrit :
Cette relation s’écrit aussi sous la forme :
62
N.Belouaggadia
De même, en utilisant :
Avec :
On obtient :
63
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