Rapport General de TP Specialise Vrai PDF
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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
Membres du groupe :
Enseignants :
1. ADELOUBI Roger
2. AHOUETOHOU Paul
3. ASSOGBA Romain
M. LAADE Cyprien
4. AYELEROU Audry
5. AZIAN Sourou Florent Dr HOUINOU SOUROU Agathe
6. BELLO Alao
7. BINJO Bilali Dr ZINSOU Luc
8. DEGBE Oxéfania
9. FEGO Huygens
10. GAMIA Djibril
11. HONVO Marc
12. HOUNDEDJI Céphas
13. KOFFI Léon
14. LANTONKPODE Crédo
15. ODJO Kenneth
16. OGOUDIKPE Gloria
17. OSSENI Arif
18. TAKPARA Djinédou
19. TOGOUM Kladoumadji
20. YAROU Carlos
ANNEE ACADEMIQUE : 2018-2019
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
SOMMAIRE
SOMMAIRE .......................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................ vi
Introduction ........................................................................................................... 1
GROUPE N°2 i
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2. Opérateur : ................................................................................................. 24
3. Définition : ................................................................................................. 24
4. But .............................................................................................................. 24
5. Principe ...................................................................................................... 24
6. Appareillage ............................................................................................... 24
1. Définition ................................................................................................ 34
2. But de l’essai........................................................................................... 35
GROUPE N°2 ii
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5. Appareillages .......................................................................................... 35
7. Calculs .................................................................................................... 37
1. Définition ................................................................................................... 44
2. Appareillage : ............................................................................................. 44
1. Définition ................................................................................................... 52
3. Appareillages ............................................................................................. 52
2. Définitions.................................................................................................. 65
GROUPE N°2 iv
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
CONCLUSION ................................................................................................... 73
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. 74
WEBOGRAPHIE ................................................................................................ 75
GROUPE N°2 v
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REMERCIEMENTS
GROUPE N°2 vi
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Introduction
GROUPE N°2 1
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Nous avons :
X- Essai In-situ
- Essai de pénétration dynamique
- Essai de densité en place.
GROUPE N°2 2
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B- MATERIELS A UTILISER
Comme appareillages à utiliser au cours des essais nous pouvons énumérer :
• Pénétromètre dynamique :
L’essai au pénétromètre dynamique est un moyen simple, rapide et
économique d’investigation des sols in-situ. Il permet :
GROUPE N°2 3
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• Echantillonneur ou séparateur :
Il en existe pour le sable et pour le gravier. Nous avons pris connaissance avec
l’échantillonneur de sable et puis après avec celui du gravier. Ce matériel permet
d’avoir un échantillon représentatif en faisant un mélange homogène de
l’échantillon. L’opérateur procède au quartage à défaut de l’échantillonneur.
GROUPE N°2 4
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• Eprouvettes graduées
Les éprouvettes sont en verre ou en plastique transparentes et graduées. On
les utilise pour réaliser l’essai d’équivalence de sable, mesurer les quantités de
matériaux.
GROUPE N°2 5
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Pissette
Pycnomètre en verre
GROUPE N°2 6
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Bécher
Appareil de Casagrande
Il s’utilise dans la nuit ou dans un local noir et est muni d’un foyer, d’une
coupelle, d’un tige pour thermomètre métallique.
GROUPE N°2 7
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Cône d’Abrams
Agitateur mécanique
Agitateur mécanique
Le densitomètre à membrane
Densitomètre à membrane
Balance électronique
GROUPE N°2 9
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Balance électronique
Appareil pressiométrique
Pressiométrique
Container :
Plaque en marbre :
GROUPE N°2 10
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Appareil de pénétromètre :
Cet appareil intervient pour les essais sur les produits noirs (bitumes) et pour
les limites d’Atterberg. Elle comprend une embase, une tige verticale munie d’un
cadran, une masse qui varie entre 50 et 100 g.
Agitateur mécanique :
Marteau du géologue :
La paillasse :
GROUPE N°2 11
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I. DENSITE APPARENTE
1. Matériau utilisé : Terre de barre
2. But de l’essai :
L’essai vise à déterminer le poids par unité de volume d’un matériau non
tassé c’est-à-dire y compris les vides qui subsistent entre les grains.
3. Matériel utilisé :
- Container
- Ecuelle
- Plateau pour le prélèvement
- Balance electronique de portée 65 kg et de précision 1g
- Plaque de verre
- Pinceau (chiffon)
- Règle de 30cm
- Pissette
4. Mode opératoire
1- Prélever l’échantillon sur le site et amener au laboratoire. Pour notre cas,
l’échantillon était déjà prélevé et était au laboratoire.
2- Remplissage du container avec le matériau après avoir fait le quartage
3- Peser l’ensemble container + matériau + plaque de verre après avoir arasé
avec une règle. Soit P1 = 8673 g
4- Peser l’ensemble container + eau + plaque de verre. Soit P2 = 8126 g
5- Peser l’ensemble container à vide + plaque de verre. Soit P3 = 5331 g
5. Expression du résultat
Densité apparente :
𝑷𝟏 −𝑷𝟑
𝒅𝐚 = ( ) AN : 𝑃1 = 8673 g ; 𝑃2 = 8126 g et 𝑃3 = 5331 g
𝑷𝟐 −𝑷𝟑
𝟖𝟔𝟕𝟑 − 𝟓𝟑𝟑𝟏
𝒅𝐚 = ⟹ 𝒅𝐚 = 𝟏, 𝟏𝟗𝟔
𝟖𝟏𝟐𝟔 − 𝟓𝟑𝟑𝟏
GROUPE N°2 12
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Conclusion partielle
GROUPE N°2 13
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2. Intérêt de l’essai
La courbe granulométrique permet de déterminer la classe granulaire du
granulat et d’interpréter les résultats d’analyse. Cette courbe est une donnée
indispensable à la formulation du béton.
3. Matériel utilisé
Pour réaliser l’essai d’analyse granulométrique, il faut disposer de :
GROUPE N°2 14
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5. Mode opératoire
Il consiste à :
GROUPE N°2 15
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GROUPE N°2 16
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38 5 0 0 0 100
Notons aussi que la masse du fond est inférieure à 40g alors on ne peut pas
procéder à la sédimentométrie
GROUPE N°2 17
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100
90
80
70
60
50
40
Sable
30
20
10
0
0,08 0,16 0,32 0,64 1,28 2,56 5,12
Tamis (mm)
Courbe granulométrique du sable
Pour un bon sable à béton ; ce module doit être compris entre : 2,2 ˂ Mf ˂ 2,8
Une granularité est dite serrée si tous les grains sont sur un ou sur des tamis
rapprochés ; étalée si les grains s’étalent sur plusieurs tamis ; discontinue lorsque
la courbe granulométrique présente un palier et continue lorsque la courbe est
régulière.
GROUPE N°2 18
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calculé par :
D60
Cu
D10
avec
0,315𝑚𝑚 → 32,60%
XD10mm→10%
0,16𝑚𝑚 → 9%
9 − 32,60 10 − 32,60
=
0,16 − 0,315 𝑋𝐷10 − 0,315
GROUPE N°2 19
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0,315 mm → 32,60%
XD30 mm → 30%
0,16 mm → 9%
9 − 32,60 30 − 32,60
=
0,16 − 0,315 𝑋𝐷30 − 0,315
𝑿𝑫𝟑𝟎 = 𝟎, 𝟐𝟗𝟖𝒎𝒎
0.63𝑚𝑚 → 66,53%
XD60mm→ 60%
0.315𝑚𝑚 → 32,60%
(32,60 − 66,53) (60 − 66,53)
=
0,315 − 0,63 𝑋𝐷60 − 0,63
𝑿𝑫𝟔𝟎 = 𝟎, 𝟓𝟔𝟗𝒎𝒎
Donc :
0,569
𝐶𝑢 =
0,167
𝐂𝐮 = 𝟑, 𝟒𝟎𝟕
0,298 2
𝐶𝑐 =
0,569 × 0,167
𝐂𝐜 = 𝟎, 𝟗𝟑𝟓
GROUPE N°2 20
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𝐷60
Cu= (coefficient d’uniformité)
𝐷10
XD10mm→10%
0,16𝑚𝑚 → 9%
9 − 32,60 10 − 32,60
=
0,16 − 0,315 𝑋𝐷10 − 0,315
𝑿𝑫𝟏𝟎 = 𝟎, 𝟏𝟔𝟕 𝒎𝒎
0,315 mm → 32,60%
XD30 mm → 30%
0,16 mm → 9%
9 − 32,60 30 − 32,60
=
0,16 − 0,315 𝑋𝐷30 − 0,315
𝑿𝑫𝟑𝟎 = 𝟎, 𝟐𝟗𝟖𝒎𝒎
0,63𝑚𝑚 → 66,53%
XD60mm→ 60%
0,315𝑚𝑚 → 32,60%
GROUPE N°2 21
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𝑿𝑫𝟔𝟎 = 𝟎, 𝟓𝟔𝟗𝒎𝒎
Donc :
0,569
𝐶𝑢 =
0,167
𝐂𝐮 = 𝟑, 𝟒𝟎𝟕
0,298 2
𝐶𝑐 =
0,569 × 0,167
𝐂𝐜 = 𝟎, 𝟗𝟑𝟓
Conclusion partielle
La première question qui se pose est de choisir une masse d’échantillon à
tamiser. En effet, il faut que l’échantillon à analyser soit en quantité suffisante
pour être mesurable et pas trop important pour éviter de saturer les tamis ou de les
faire déborder.
GROUPE N°2 22
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GROUPE N°2 23
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3. Définition :
Lorsque l'on frotte des granulats non lavés dans la main (du sable ou des
gravillons), on peut constater des traces de poussière sur les doigts. Il s'agit de
particules argileuses de petites dimensions. Celles-ci sont susceptibles d'être
nuisibles à la qualité du mélange ou de la pâte que l'on veut obtenir à partir du
granulat, comme du béton ou un mélange bitumineux.
4. But
L'équivalent de sable permet de mesurer la propreté d'un sable, c'est-dire la
proportion d'éléments fins qu'il contient. Suivant que la hauteur de sable est
mesurée à vue ou au piston, on distingue l'équivalent de sable visuel (ESV) et
l'équivalent de sable proprement dit (ES).
5. Principe
L'essai consiste à agiter l'échantillon prélevé dans une solution lavante afin
de mettre en évidence les particules fines contenues dans le sable.
6. Appareillage
- Tamis de 5 mm ;
GROUPE N°2 24
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- Agitateur mécanique ;
- Chronomètre ;
- Entonnoir ;
- La spatule ;
- Le piston ;
- Etuve ;
- La solution lavante préparée avec 111 grammes de chlorure de calcium anhydre,
480 grammes de glycérine et 12 grammes de formaldéhyde ; le tout pour 40 litres
d’eau distillée ;
GROUPE N°2 25
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7. Exécution de l'essai
7.1 Préparation de l'échantillon
> Faire passer l'échantillon à travers le tamis de 5 mm et
recueillir les passants. Ici, nous avons utilisé également le tamis 2,5 mm pour
éliminer tous les grumeaux.
GROUPE N°2 26
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7.3. Calcul de ES
La valeur de E.S. est le rapport multiplié par 100 de la hauteur de la partie
sableuse h2 à la hauteur totale c’est-à-dire hauteur partie sableuse plus partie
floculat :
ℎ2
𝐸𝑆 = × 100
ℎ1
Ainsi, on a :
a- Latérite
ℎ2
ES = ∗ 100
ℎ1
37
= ∗ 100
286
ES = 12.94%
ℎ′2
ESV = ∗ 100
ℎ1
100
= ∗ 100
286
ESV = 34,96%
b- Sable
ℎ2
ES = ∗ 100
ℎ1
105
= ∗ 100
114
ES = 92,10%
GROUPE N°2 27
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ℎ′2
ESV = ∗ 100
ℎ1
106
= ∗ 100
114
ESV = 92.98%
Latérite
On a ESV < 85 % et ES < 80 % donc la latérite contient trop de particules fines.
GROUPE N°2 28
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Conclusion partielle
L’équivalent de sable est un moyen simple de vérifier la qualité du sable.
Cette méthode permet de répondre à la question de la proportion mais sans vérifier
la nature inerte ou active des fines.
GROUPE N°2 29
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1. But de l’essai :
L'analyse granulométrique des sols par sédimentométrie est appliquée aux
éléments de dimensions inférieurs à 80 mm. L’essai est réalisé pour compléter
l’analyse granulométrique par tamisage.
La méthode est basée sur le fait que les grains de diamètres différents
sédimentent dans un milieu liquide au repos, à vitesses différentes. La relation
entre diamètre des grains et vitesse de sédimentation est donnée par la loi de
stockes en supposant que les grains ont tous une forme sphérique :
𝛾𝑠 − 𝛾𝜔 2
𝑉=𝑔 𝐷
18𝜇
Avec :
GROUPE N°2 30
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3. Mode opératoire :
- Verser la suspension dispersée dans une éprouvette d’essai immédiatement après
la fin de l’agitation ;
- verser les 1000 𝑐𝑚3 de la même eau distillée dans une seconde éprouvette
témoin et y plonger le thermomètre et le densimètre propres.
18𝜇.𝑉 𝐻
𝐷 = √(𝛾 avec 𝑉 = H : la hauteur de chute des particules et
𝑠 −𝛾𝜔 )𝑠 .𝑔 𝑡
t : le temps de chute
GROUPE N°2 31
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Pour avoir le pourcentage de fines ayant traversé les autres tamis de diamètre
inférieur à 0,08mm on pose :
GROUPE N°2 32
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GROUPE N°2 33
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25 (moule Proctor)
3 0,59
30,50
Normal 2,490
Essai 55 (moule CBR) 3 0,53
GROUPE N°2 34
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2. But de l’essai
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol
de remblai donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur
compactage possible ou encore à une capacité portante maximale.
3. Principe de l’essai
4. Intérêt de l’essai
La connaissance de la courbe Proctor et la détermination de l’optimum de
Proctor permettent de savoir à quelle teneur en eau optimale devra être réalisée
un compactage maximal.
5. Appareillages
Les matériels utilisés pour la réalisation de l’essai sont :
- Le moule CBR (φint moule = 15,2 cm /Hauteur = 17,6 cm)
- La dame de 2,490 kg (Proctor normal)
- Un plateau rectangulaire
- Une éprouvette graduée (de 200ml)
- Une pissette
- La plane métallique
- Une étuve
- Des tares (08 gobelets numérotés)
- Une balance
- Une écuelle
- Un tamis de diamètre 1,25mm
GROUPE N°2 35
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6. Mode opératoire
Préparation de l’échantillon
- L’échantillon de terre de barre est passé à l’étuve afin d’éliminer l’eau qu’il
contenait préalablement.
- Une masse de 7000g a été prise.
GROUPE N°2 36
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
L’opération est répétée pour différentes teneurs en eau (le pourcentage d’eau
de mouillage augmente avec un pas de 2%) jusqu’à ce que la masse du moule +
échantillon humide chute.
7. Calculs
Volume du moule
Le moule Proctor utilisé a les dimensions suivantes :
Hauteur = 15,2 cm
Diamètre intérieur = 15,2 cm
𝒅²
Le volume V est donné par la formule : V = 𝝅. .𝒉
𝟒
15,2²
V=𝜋x x 15,2 = 2758,17 cm3 V = 2758,17 cm3
4
GROUPE N°2 37
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𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒔è𝒄𝒉𝒆
𝜸𝒅 = ∗g
𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆
Densité humide
𝑷𝒉 𝑷𝑻 −𝑷𝑴
Dh = =
𝑽 𝑽
Densité sèche
𝑫𝒉
Ds =
𝟏+𝑾
Notre essai s’est porté sur la terre de barre pris sur le chantier en construction au
département. Les différents résultats obtenus au cours de l’essai sont consignés
dans les tableaux suivants :
GROUPE N°2 38
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Tableau 1 :
GROUPE N°2 39
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Tableau 2 :
Provenance : Chantier en
Echantillon : Terre rouge/Latérite construction à l'EPAC
Passant au tamis 5mm
Profondeur :
Résultats de l'Essai Proctor Modifié (EPM)
Teneur en eau Echantillon moule Humidité
GROUPE N°2 40
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1,9
1,85
1,8
1,75
1,7
1,65
1,6
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Légende :
8. Interprétation de la courbe
Wopt = 16%
GROUPE N°2 41
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Par ailleurs, lorsque la teneur en eau est élevée (versant mouillé), l’eau absorbe
une partie importante de l’énergie de compactage sans aucun profit de plus, elle
occupe la place des grains solides. Par contre pour des teneurs en eau raisonnables,
l’eau joue un rôle lubrifiant non négligeable et la densité sèche augmente avec la
teneur en eau (versant sec).
1,5
1
12 13 14 15 16 17 18 19
0,5
COURBE PROCTOR MODIFIE
0
Courbe 2
9. Tracé des courbes de saturation
ɣ𝐝 𝐒𝐫 . ɣ𝐒
=
ɣ𝐖 ɣ𝐒 . 𝐖 + 𝐒𝐫 . ɣ𝐖
ɣd 0,8 𝑥 26,5
Pour 𝐒𝐫 = 80% on a : =
ɣW 26,5W+ 0,8 x 10
ɣ𝐝 𝟐𝟏,𝟐
=
ɣ𝐖 𝟐𝟔,𝟓𝐖+ 𝟖
ɣ𝐝 1 𝑥 26,5
Pour 𝐒𝐫 = 100% on a : =
ɣ𝐖 26,5W+ 1 x 10
GROUPE N°2 42
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ɣ𝐝 𝟐𝟔,𝟓
=
ɣ𝐖 𝟐𝟔,𝟓𝐖+ 𝟏𝟎
ɣd
Eau de Teneur en eau Densité
ɣW
mouillage (%) sèche (Ds)
Sr = 80% Sr = 100%
14% 14,03 1,809 1,932 1,621
16% 14,97 1,772 1,897 1,788
18% 17,3 1,685 1,817 1,791
20% 18 1,660 1,794 1,752
GROUPE N°2 43
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Etat liquide :
Etat plastique :
Le sol est stable naturellement mais, dès qu'un effort lui est appliqué, il est le siège
de déformations importantes, en grande partie non réversibles sans variation
notable de volume et sans apparition de fissures. Par trituration il perd sa
consistance.
Certains sols, dits thixotropes, ont la propriété de récupérer avec le temps une
partie de leur résistance ;
Etat solide :
2. Appareillage :
Les matériels qui permettent la réalisation de cet essai sont :
Une spatule
Une plaque de verre
L'appareil de Casagrande composé d'une coupelle, d'un socle en bois et
d'une manivelle
Un dispositif permettant d'apprécier le diamètre des rouleaux de sol de
3mm ± 0,5mm
De l'eau distillée
D'une étuve de dessiccation à température réglable à 105°C et à 50°C
GROUPE N°2 44
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3. Préparation de l’échantillon
L’échantillon de sol représentatif est choisi en procédant par quartage.
5. Mode opératoire :
Avant de procéder aux essais, il faut s'assurer que la largeur 𝑏 1 de la
pointe de l'outil à rainurer est inférieure à 2.2 mm et que la hauteur de
chute de la coupelle est de 10 mm (tolérance -0.1, +0.5mm) ; toutes les
vérifications avant essai sont sur la fiche d'essai ;
Après avoir malaxée la totalité du tamisât jusqu'à obtenir une pâte
homogène et presque fluide, répartie avec la spatule, dans la coupelle
propre et sèche, une masse d'environ 70g de pâte. Cette pâte étalée en
GROUPE N°2 45
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GROUPE N°2 46
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7. Mode opératoire :
Après l’opération précédente, il faut continuer à malaxer, s’il le faut, le
sol afin d’obtenir un sol beaucoup plus plastique
Former une boulette à partir de la pâte préparée : lorsque la boule n’est
pas facilement rouable à la main, il faut continuer le malaxage pour
atteindre la phase plastique ;
Rouler la boulette sur une plaque lisse, à la main ou éventuellement à
l'aide d'une plaquette de façon à obtenir un rouleau qui est aminci
progressivement jusqu'à ce qu'il atteigne 3mm de diamètre ;
La cadence au moment de la main être régulière ;
L'amincissement du rouleau se fait de manière continue et sans effectuer
de coupure dans le sens de sa longueur. Le rouleau au moment où il atteint
un diamètre 3mm±0.5mm doit avoir environ 10cm de longueur et ne doit
pas être creux ;
La limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément le rouleau se
fissure et que son diamètre atteint 3mm± 0.5mm ;
Si aucune fissure n'apparaît, le rouleau est réintégré à la boulette. La pâte
est malaxée tout en étant séchée légèrement, éventuellement sous un flux
d'air chaud à une température inférieure à 50°C puis on reformule un
nouveau rouleau ;
Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du rouleau et la
placer dans une capsule de masse connue, la peser immédiatement et
l'introduire dans l'étuve, afin de déterminer sa teneur en eau ;
Effectuer un deuxième essai sur une nouvelle boulette.
8. Indice de liquidité :
𝑾− 𝒘𝒑
𝑰𝑳 =
𝑰𝒑
9. Indice de plasticité :
L'indice de plasticité mesure l'étendue de la plage de teneur en eau dans laquelle
le sol se trouve à l'état plastique. Il s'obtiendra par la différence entre la limite de
liquidité et la limite de plasticité. C'est une caractéristique importante qui
intervient dans la classification du sol.
Ip = 𝒘𝒍 − 𝒘𝒑
GROUPE N°2 47
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𝐼𝑝 Degré de plasticité
Très molle
0 – 0,25
Ou pâteuse
˃1 Dure
GROUPE N°2 48
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N° de la tare(g) G1-3 6 A B
Masse de la
53,0 57,6 56,0 54,1
tare(g)
Masse totale
81,6 86,6 70,1 72,7
humide(g)
Masse totale
72,4 77,5 67,0 68,6
sèche(g)
Masse du
19,4 19,9 11,0 14,5
matériau sec(g)
Teneur en eau
47,42 45,73 28,18 28,28 28,23
(%)
45
Teneur en eau en %
40
35
30
25
20
20 25 30 35 40 45 50
Nombre de coup
GROUPE N°2 49
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
→ tgβ = 0,254
et 𝑤𝑝 = 28,23 %
Indice de plasticité :
Ip = 𝑤𝑙 − 𝑤𝑝 → Ip = 47,90 − 28,23
→ Ip = 19,67%
Nous constatons que 15 < 𝐼𝑝 = 19,67 < 40 donc nous sommes en face d’un
sol plastique
GROUPE N°2 50
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Ip = 𝑤𝑙 − 𝑤𝑝 → Ip = 47,50 − 28,23
→ Ip = 19,27%
Nous constatons que 15 < 𝐼𝑝 = 19,27 < 40 donc nous sommes en face d’un sol
plastique.
ɣ𝐝 𝐒 𝐫 . ɣ𝐒
=
ɣ𝐖 ɣ𝐒 . 𝐖 + 𝐒 𝐫 . ɣ𝐖
ɣd 0,8 𝑥 26,5
Pour 𝐒𝐫 = 80% on a : =
ɣW 26,5W+ 0,8 x 10
ɣ𝐝 𝟐𝟏,𝟐
=
ɣ𝐖 𝟐𝟔,𝟓𝐖+ 𝟖
ɣ𝐝 1 𝑥 26,5
Pour 𝐒𝐫 = 100% on a : =
ɣ𝐖 26,5W+ 1 x 10
ɣ𝐝 𝟐𝟔,𝟓
=
ɣ𝐖 𝟐𝟔,𝟓𝐖+ 𝟏𝟎
ɣd
Eau de Teneur en eau Densité
ɣW
mouillage (%) sèche (Ds)
Sr = 80% Sr = 100%
14% 14,03 1,809 1,932 1,621
16% 14,97 1,772 1,897 1,788
18% 17,3 1,685 1,817 1,791
20% 18 1,660 1,794 1,752
Wopt = 16%
GROUPE N°2 51
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
1. Définition
L'essai CBR (California Bearing Ratio) nous permet de réaliser la
caractérisation mécanique des sols naturels et de sols compactés dans des remblais
et des couches de forme, de fondations et de sous-fondations de routes et
aéroports. Il mesure la résistance à l'effort tranchant d'un sol et le gonflement du
sol lorsqu'il est immergé dans l'eau pendant 4 jours. Il nous permet de calculer la
portance du sol, en estimant sa résistance au poinçonnement.
Cet essai est utilisé partout dans le monde pour déterminer l'épaisseur des
couches de fondation, établir une classification des sols et permettre d'étudier la
traficabilité. La norme qui définit cet essai porte la référence NF P 94-078.
2. But de l’essai
L’essai permet de déterminer la capacité de portance d’un sol compacté, en
estimant sa résistance au poinçonnement, en fonction de son état, sa densité et son
humidité, ainsi que les charges appliquées. Il mesure la résistance à l’effort
tranchant d’un sol sous conditions d’humidité et de densité contrôlées et du niveau
de compactage variable, en permettant d’obtenir un pourcentage du rapport de
portance. Cet essai CBR est utilisé pour le dimensionnement des structures des
chaussées et l'orientation des travaux de terrassements.
3. Appareillages
Les matériels utilisés pour la réalisation de l’essai sont :
- Le moule Proctor (φint moule = 15,2 cm /Hauteur = 15,2 cm)
- La dame de 2,490 kg (Proctor normal)
- Un plateau rectangulaire
- Une éprouvette graduée (de 200ml)
- Une pissette
- La plane métallique
- Une étuve
- Des tares (08 gobelets numérotés)
- Une balance
- Une écuelle
- Un tamis de diamètre 5mm
GROUPE N°2 52
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
4. Principe de l’essai
Les essais de CBR sont effectués sur des échantillons compactés avec une
teneur en humidité optimale, obtenus à partir de l’essai de compactage Proctor.
L’expression qui définit le CBR est la suivante :
𝑝
𝐶𝐵𝑅 = × 100
𝑝𝑠
Où :
𝑝 = est la pression mesurée dans les sols du site [N / mm²]
𝑝𝑠 = est la pression pour atteindre la pénétration égale sur sol standard [N / mm²].
L’équation représente le nombre CBR, qui représente le pourcentage de la
charge unitaire standard. Dans la pratique, le symbole de (%) est enlevé et le
rapport est représenté par un nombre entier.
Normalement le nombre CBR est basé sur le rapport de la charge pour une
pénétration de 2,5 mm (0,1 pouces), cependant si la valeur de CBR à une
pénétration de 5mm (0,2 pouces) est supérieure, l’essai doit être répété. Si, au
cours du deuxième essai, la valeur CBR dépasse les 5 mm de pénétration, cette
valeur pourra être acceptée. Avant la détermination de la résistance à la
pénétration, les éprouvettes peuvent être saturées d’eau pendant 96 heures pour
simuler les conditions de travail les plus défavorables et pour déterminer sa
possible expansion.
Dans la plupart des cas, 3 éprouvettes au moins sont confectionnées,
auxquelles sont appliquées différentes énergies de compaction (56, 25 et 10 de
coups). Le sol doit avoir une petite quantité de matériel passant par le tamis de 50
mm et une retenue dans le tamis de 20 mm inférieure ou égale à 20%.
Le comportement du sol est différent en fonction du degré d’altération
(inaltéré ou altéré), sa granulométrie et les caractéristiques physiques (granulaires,
fins et peu plastique). Donc, la méthode à suivre dans chaque cas pour la
détermination du CBR est différente.
5. Mode opératoire :
Préparation des échantillons
- Prélever des échantillons représentatifs du matériau ;
- Peser les échantillons humides ;
- Les échantillons prélevés sont passés à l’étuve afin d’éliminer l’eau qu’ils
contenaient préalablement ;
- Peser les échantillons secs ;
- Pour chaque prélèvement effectué, il faut écraser les mottes à la main ou à
l’aide du marteau géologue mais pas les éléments pierreux ;
GROUPE N°2 53
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Exécution de l’essai :
- Verser l’échantillon de terre de barre de 7000g dans un plateau et y verser
une quantité d’eau bien définie. La teneur en eau à utiliser est la teneur en
eau optimum obtenue par l’essai Proctor modifié. Ici elle est égale à 16%.
- Déterminer la quantité d’eau faisant 16% de la masse ;
-
𝟏𝟔 𝒙 𝟕𝟎𝟎𝟎
Soit = 1120ml d’eau.
𝟏𝟎𝟎
NB : Ici le niveau de l’eau dans l’éprouvette est ajusté avec la pissette afin
d’avoir une grande précision
- Malaxer l’échantillon jusqu’à ce qu’il soit homogène
- Diviser l’échantillon en cinq parties sensiblement égales
- Mettre de l’huile sur les parois internes du moule afin d’en faciliter le
démoulage et introduit le disque à l’intérieur ;
- Mettre une partie de l’échantillon dans le moule et damer sur toute la
surface de cette première couche de 56 coups pour le premier moule ;25
coups pour le second et 10 coups pour le dernier ;
- Cette opération est répétée soigneusement sur les quatre autres couches (le
compactage est fait par couche sensiblement égales) ;
- Après le compactage, enlever la hausse puis niveler la surface jusqu’à ras
bord ;
- Deviser l’embase et enlever le disque ;
- Retourner le moule contenant l’échantillon et le placer sur l’embase de telle
sorte que le vide créé par le disque soit en haut ;
- Peser l’ensemble échantillon + moule avec embase
Compactage Arasage
GROUPE N°2 54
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
GROUPE N°2 55
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Poinçonnement :
On utilise une presse qui est munie d’un piston de poinçonnement de
diamètre 4,96 cm (section 19,3 cm2), et qui est pourvue d’un contrôleur de
cadence ainsi que d’un comparateur permettant de suivre les enfoncements au
1/100ième de mm près.
- On place l’échantillon sur le plateau, bien axé sur le piston de
poinçonnement. Les charges annulaires sont remises en place (leur trou
central laisse le passage au piston de poinçonnement) ;
- On amène la tige au contact du sol et quand l’aiguille dynamométrique de
la presse commence à bouger, on arrête le mouvement et on met le
comparateur à zéro ;
- Puis la presse est actionnée à une vitesse constante d’enfoncement égale à
1,27 mm/min, le mouvement étant régulé, soit de manière automatique, soit
en suivant le cadencemètre de la machine ;
- On effectue simultanément les mesures de l’enfoncement et de la force
exercée et on note (sans arrêter le poinçonnement) les forces qui
correspondent aux enfoncements suivants :
GROUPE N°2 56
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
GROUPE N°2 57
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
𝑭.𝐂𝐁𝐑𝟐𝟓
I.CBR25 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎
𝟏𝟑,𝟑𝟓 𝑲𝑵
𝑭.𝐂𝐁𝐑𝟓𝟎
I.CBR50 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎
𝟐𝟎 𝑲𝑵
GROUPE N°2 58
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
2. Principe de la méthode
Cet essai se décompose en deux étapes :
Une étape in situ pour un prélèvement de sol ;
Une deuxième étape en laboratoire pour la recherche des différents
caractéristiques physiques du sol prélevé.
L’essai in situ consiste à creuser une cavité, à accueillir et à peser la totalité du
matériaux extrait, puis à mesurer le volume de la cavité à l’aide d’un densitomètre
à membrane. L’appareil est doté d’un piston qui, sous l’action de l’opérateur,
refoule un volume d’eau dans une membrane souple étanche qui épouse la forme
de la cavité. Une graduation à vernier le long du piston, permet de mesurer avec
précision les variations de volume qui correspond au volume du trou(𝑉𝑡𝑟 =𝑉2 –𝑉1 ).
3. Matériel nécessaire
- Densitomètre à membrane ;
- Balance de précision ;
- Etuve ou four à micro-onde ;
- Truelle à maçon ou règle à araser (pour aplanir la surface d’application de
l’embase du densitomètre) ;
- Valets (quantité 3 au moins : pour bien maintenir en place le densitomètre
pendant l’essai) ;
- Masse 1 Kg (pour planter les valets) ;
- Burin (pour creuser le trou et obtenir l’échantillon de terre remaniée) ;
- Louche à cuisine (pour récupérer l’échantillon de terre remaniée) ;
- Cuillère de laboratoire (pour récupérer l’échantillon de terre remaniée) ;
- Règle graduée ou centimètre de 5m (pour mesurer la profondeur du trou) ;
- Pinceau (3 cm de large environ ; pour récupérer la terre remaniée déposer
sur l’embase du densitomètre, la louche, le burin, etc … ) ;
GROUPE N°2 59
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
4. Mode opératoire
a- Préparation de l’appareil :
Retirer les colonnes serrées par écrous papillons ;
Séparer le tube de la couronne de base ;
Fixer la membrane sur l’embase du cylindre ;
Remonter l’appareil en remettant en place la couronne de base et les tiges ;
Serrer modérément les écrous papillons à la main ;
Tirer sur la poignée pour remonter le piston u point haut ;
Poser l’appareil sur une table bien plane et remplir l’appareil d’eau par le
trou de la tige centrale en s’aidant d’un entonnoir ;
Remplir complètement jusqu’à débordement ;
Tapoter l’appareil pour faire remonter les bulles ;
Visser le bouchon. Une rainure ménagée dans le filetage permet à l’excès
d’eau de s’échapper ;
Arrêter de visser lorsqu’il reste encore un trou ou deux à effectuer ;
Appuyer sur la poignée pour refouler le piston et piston et faire échapper
l’excès d’eau en purgent l’air ;
Serrer le bouchon et remonter le piston à fond. La membrane est aspirée er
se dégage de l’appui.
L’appareil est donc prêt à servir.
b- Exécution de l'essai in situ (étape 1)
Préparer, par arasement, une surface plane sensiblement horizontale au
moins égale à celle de la plaque d’appui ;
Fixer la plaque de référence avec les piquets d’ancrage (valets) ;
Enlever la couronne de protection et solidariser l’appareil à la plaque de
référence ;
GROUPE N°2 60
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
GROUPE N°2 61
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GROUPE N°2 62
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
610 −586,3
ω= x 100
586,3
= 4,04
ω = 4,04 %
Calcul de la densité humide pratique (𝐝𝐡𝒑𝒓𝒕 ) :
𝒎𝒂𝒔𝒔𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍𝒆
𝐝𝐡𝒑𝒓𝒕 =
𝒗𝒐𝒍𝒖𝒎𝒆 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍
dh𝑝𝑟𝑡 =
3027
450
= 6,727 → 𝐝𝐡𝒑𝒓𝒕 = 6,727 g/cm3
𝐝𝐡𝒑𝒓𝒕
𝐝𝐬𝒑𝒓𝒕 =
𝟏+ 𝛚
ds𝑝𝑟𝑡 =
6,727
1+ 0,0404
= 6,466 → 𝐝𝐡𝒑𝒓𝒕 = 6,466 g/cm3
GROUPE N°2 63
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GROUPE N°2 64
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
1. But de l'essai
Cet essai permet de déterminer la résistance dynamique de pointe des terrains
traversés (utilisation d’un pénétromètre dynamique de type A), ou à défaut de
caractériser (cas des pénétromètres type A, B ou léger) :
- La succession de différentes couches de terrain ;
- L’homogénéité d’une couche ou la présence d’anomalie ;
- La position d’une couche résistante dont l’existence est connue.
C’est un essai in situ, valable pour tous les sols fins et sols grenus dont la
dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60 mm.
Il est limité à une profondeur de :
- Pénétromètre type A : 30 m,
- Pénétromètre type B : 15 m, parfois moins si le frottement latéral se
développe sur le train de tiges,
- Pénétromètre léger : 3 m si aucun frottement latéral ne se développe sur le
train de tiges.
2. Définitions
La Résistance dynamique de pointe 𝐑 𝐝 est la contrainte du sol s’opposant
à la pénétration de la pointe du pénétromètre dynamique. Cette contrainte est
donnée par la formule empirique du Hollandais, formule fonction du nombre de
coups nécessaires pour enfoncer par convention 10 cm de tige ( formule fonction
de l’énergie de battage):
𝒎𝒈𝒉 𝒎
𝐑𝐝 = .N.
𝑨𝒆 𝒎 +𝒎′
où :
o 𝐑 𝐝 : Résistance dynamique de pointe exprimée en Pa ;
o m : masse du mouton en Kg ;
o g : est l’accélération de la pesanteur en m.S-2 ;
o h : est la hauteur de chute libre du mouton en mètres ;
o A : est l’aire de la section droite de la pointe en mètres carrés ;
o e : est l’enfoncement de référence pour Ndh en cm ;
GROUPE N°2 65
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
𝐑𝐝
𝛔= 𝟐𝟎
GROUPE N°2 66
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
par rapport à la verticale < 2° ; couple terrain/tiges < 100 N.m ; coefficient de
sécurité important…), on peut extraire de cet essai de manière valable des
contraintes admissibles pour des constructions légères (bâtiment R+2 au plus).
3. Principe de la méthode
Le sondage au pénétromètre dynamique léger consiste à :
- Enfoncer dans le sol par battage de manière continue un train de tiges muni
en partie inférieure d’une pointe débordante ;
- Noter le nombre de coups pour 10 cm d’enfoncement (Nd10) ;
- Vérifier l’importance des efforts parasites éventuels sur le train de tiges ;
- Vérifier la présence éventuelle d’eau.
4. Matériels nécessaires
- Appareil complet (enclume, tiges de battage, mouton, pointe, dispositif
d’extraction …) ;
- Inclinomètre (précision ± 0,5 degré) ;
- Clé dynamométrique (graduée au minimum de 100 à 200 N.m, Graduation
mini de 20 N.m par 20 N.m ; précision ± 10 N.m).
5. Mode opératoire
GROUPE N°2 67
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Par ailleurs toutes les tiges ainsi que les jonctions, présentent le
même diamètre extérieur. L’excentricité minimale tolérée aux
jonctions est de 0,2 mm.
c- Exécution de l'essai
Sous l’effet de la chute du mouton à la cadence de 15 à 30 fois par minute, le
train de tiges est battu d’une manière continue.
A chaque ajout de tige et au moins tous les mètres, l’opérateur :
- Fait tourner le train de tiges sur lui-même à l’aide de la clé dynamométrique
et note le couple mesuré ;
- Contrôle l’inclinaison des tiges par rapport à la verticale.
GROUPE N°2 68
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Lorsque le couple est inférieur à 100 N.m, cela indique que les efforts parasites
sont négligeables (frottements tige/sol négligeables => calcul de la résistante de
pointe faisable).
L’inclinaison des tiges par rapport à la verticale doit être inférieure à 2%.
L’inclinaison à la fin de l’essai est reportée sur la fiche de saisie des données.
Tout arrêt du battage excédant 5 min ou tout arrête pour rallonger le train
de tiges doit être indiqué sur la feuille de sondage.
Le nombre de coups de mouton nécessaire pour enfoncer la pointe de 10
cm est noté en fonction de la longueur totale des tiges introduites dans le sol.
La fin du sondage correspond à la satisfaction de l’une des conditions suivantes :
L’enfoncement sous 50 coups est < à 10 cm ;
Le rebond du mouton est supérieur à 5 cm ;
La mesure du couple effectuée à la clé dynamométrique, dépasse 200 N.m.
Profondeur : 2m
m’2 = 2,082 + 2,076 + 3,960+0,310 = 8,428 kg
𝑚𝑔ℎ 𝑚 𝑁 10,046𝑥9,81𝑥0,5 10,046 𝑁
Rd = x . = x .
𝐴𝑒 𝑚 +𝑚′ 𝑒 5 10,046 + 8,428 𝑒
GROUPE N°2 69
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
𝑁
= 5,359131525. (N/cm2)
𝑒
𝑁
R d = 0,5359131525. (daN/cm2)
𝑒
Rd 0,5359131525 𝑁
σ= = .
20 20 𝑒
𝑁
σ = 0,026795658. (daN/cm2)
𝑒
Profondeur : 3m
m’3 = 2,082 + 2,076 + 2,078 + 3,960+0,310 = 10,506 kg
𝑚𝑔ℎ 𝑚 𝑁 10,046𝑥9,81𝑥0,5 10,046 𝑁
Rd = x . = x .
𝐴𝑒 𝑚 +𝑚′ 𝑒 5 10,046 + 10,506 𝑒
𝑁
= 4,817273054 . (N/cm2)
𝑒
𝑁
R d = 0,4817273054 . (daN/cm2)
𝑒
Rd 0,4817273054 𝑁
σ= = .
20 20 𝑒
𝑁
σ = 0,024086365. (daN/cm2)
𝑒
Profondeur : 4m
m’4 = 2,082 + 2,076 + 2,078 + 2,081 + 3,960+0,310 = 12,587 kg
𝑚𝑔ℎ 𝑚 𝑁 10,046𝑥9,81𝑥0,5 10,046
Rd = x . = x
𝐴𝑒 𝑚 +𝑚′ 𝑒 5 10,046 + 12,587
𝑁
= 4,374347006. (N/cm2)
𝑒
𝑁
R d = 0,4374347006. (daN/cm2)
𝑒
Rd 0,4374347006 𝑁
σ= = . (daN/cm2)
20 20 𝑒
𝑁
σ = 0,021571735. (daN/cm2)
𝑒
GROUPE N°2 70
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
Section de la pointe (cm2) : 5,00 Observation Mercredi le 13/02/2019 e : enfoncement unitaire (cm):20
- Tige1 : 2,082
- Tige2 : 2,076
- Tige3 : 2,078
- Tige4 : 2,081
Nombre
Profondeur e Rd s
de 2
(m) (cm/coups) (DaN/cm ) (DaN/cm2)
coups
0 0 0 0,000 0,000
0,2 24 0,833 72,491 3,625
0,4 24 0,833 72,491 3,625
0,6 24 0,833 72,491 3,625
0,8 24 0,833 72,491 3,625
1 25 0,800 75,511 3,776
1,2 39 0,513 104,554 5,228
1,4 39 0,513 104,554 5,228
1,6 39 0,513 104,554 5,228
1,8 39 0,513 104,554 5,228
2 39 0,513 104,554 5,228
2,2 39 0,513 93,978 4,699
2,4 39 0,513 93,978 4,699
2,6 49 0,408 118,075 5,904
2,8 52 0,385 125,304 6,265
3 64 0,313 154,220 7,711
3,2 66 0,303 144,411 7,221
3,4 70 0,286 153,163 7,658
3,6 71 0,282 155,351 7,768
3,8 73 0,274 159,727 7,986
3,9 33 0,606 72,205 3,610
GROUPE N°2 71
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
0,5
1,5
2,5
Profondeur (m)
3,5
4,5
Courbe contrainte-profondeur
GROUPE N°2 72
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
CONCLUSION
Ces différents essais ont été très bénéfiques pour les uns et les autres car
chacun a pu les pratiquer de ses propres mains et chacun de nous s’est rendu
compte des difficultés éventuelles de notre métier.
GROUPE N°2 73
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
BIBLIOGRAPHIE
Les normes de chaque essai ;
Le cours de matériaux de construction de Monsieur Adolphe
TCHEHOUALI, année académique 2017-2018 ;
Le cours de Mécanique des sols de Monsieur Luc ZINSOU, année
académique 2017-2018 ;
Les anciens rapports d’essais.
GROUPE N°2 74
RAPPORT GENERAL TP SPECIALISES GC4/EPAC 2018-2019
WEBOGRAPHIE
GROUPE N°2 75