Pommedeterre
Pommedeterre
Pommedeterre
DE TERRE AU MAROC
Préface
Cet ouvrage est dédié à une filière qui a une importance socio-économique de
premier rang au niveau de notre agriculture. En termes de production de cultures
vivrières, la pomme de terre occupe la troisième place, après la betterave à sucre et
le blé. Elle représente une source appréciable de devises pour le pays avec une valeur
moyenne annuelle d’environ 138 millions DH.
Environ 45.OOO tonnes de la semence de pomme de terre utilisée est certifiée, soit
environ 30% (28% importées et 2% locales) de la totalité des semences cultivées.
Le reste des semences est non certifié et provient de la production des agriculteurs.
Les importations proviennent de différents pays d’Europe entre les mois de décembre
et février. Les pays européens ne peuvent pas mettre à la disposition des producteurs
marocains des plants certifiés pour la culture d’automne. De ce fait, les agriculteurs
marocains utilisent, pendant cette période, des tubercules gardés de la culture
précédente (hiver ou printemps). Ces tubercules ont été conservés soit sous des
conditions de froid soit de température ambiante. Leur état sanitaire et physiologique
est en général médiocre. Il en résulte des faibles niveaux de rendements.
Malgré le progrès en matière de recherche qu’a connu cette culture, ses potentialités
agronomiques et technologiques ne sont exploitées que partiellement dans notre
pays notamment à cause de l’utilisation des semences non certifiées pour la culture
d’automne, la sensibilité au froid, la mauvaise gestion d’eau (gaspillage énorme d’eau),
la non maîtrise de la fertilisation, la méconnaissance des périodes d’intervention
phytosanitaires et le faible niveau de mécanisation du semis et de la récolte.
Des innovations techniques et organisationnelles ont été apportées par le Plan Maroc
Vert en vue de l’amélioration de la productivité des cultures, notamment la pomme
de terre.
La culture de la pomme
6 de terre au Maroc
Remerciements
Sommaire
Annexes 157