I Suites Arithmético
I Suites Arithmético
I Suites Arithmético
On appelle suite arithmético-géométrique une suite récurrente donnée par un premier terme u 0 et
une relation de récurrence du type un+1=aun+b. On va commencer par s'intéresser à quelques cas
particuliers...
La suite (un) définie par un+1=aun et un premier terme u0 s'appelle suite géométrique de raison a. On
peut facilement calculer (par récurrence) son terme général : un=anu0. La somme Sn=u0+...+un se
calcule tout aussi aisément. Si a=1, on a Sn=nu0. Dans le cas contraire, on a : Sn=u0(1-an+1)/(1-a).
A partir du terme général, il est facile d'obtenir le comportement asymptotique de la suite :
Pour a>1, on
observe
un escalierqui va à
l'infini.
Pour |a|<1, on a
un escalier
convergeant vers 0
(0 est un point
fixeattractif)
Pour a<-1, on a
uncolimaçonqui
s'agrandit en
tournant autour de
0 (0 est un point
fixerépulsif)
On repart de la récurrence générale : un+1=aun+b. On sait que si cette suite récurrente a une limite, ce
ne peut être qu'un point fixe de f(x)=ax+b. Or l'équation x=ax+b n'a pas de solutions si a=1 et b non
nul. On appelle donc suite arithmétique de raison b une suite donnée par la relation de récurrence :
un+1=un+b. Le terme général et la somme des premiers termes se calculent toujours aussi facilement.
vaut : . On se ramène au cas précédent en étudiant la suite vn=un-l. (vn) est alors une suite
géométrique de raison a, et donc vn=anv0= an(u0-l) ce qui donne finalement un=an(u0-l)+l. Le calcul de la
somme des premiers termes de la suite (vn) donne également facilement celui de (un). on trouve
ainsi : .
L'étude du comportement asymptotique (dans le cas non trivial où le premier terme est différent de l)
distingue diverses valeurs de a.
Les suites arithmético-géométriques interviennent souvent dans des problèmes assez concrets,
comme par exemple le calcul d'échéances de prêts, ou encore d'intérêts. En voici une moins
classique... Un carré unité est divisé en 9 carrés égaux, le carré central est colorié. Les huit carrés
restant sont à leur tour divisés et coloriés selon le même procédé. Si on continue ainsi indéfiniment,
quelle est la limite de l'aire du domaine colorié???
Si on désigne par An l'aire hachuré à la n-ième itération, alors on a A1=1/9, et la relation de récurrence
An+1=An+(1-An)/9=8An/9+1/9 (on colorie toujours 1/9 de ce qui reste). on a donc convergence, et le
point fixe vérifie l=8l/9+1/9, ce qui prouve que la suite converge vers 1.
II-Suites homographiques
on appelle suite homographique une suite donnée par une relation de récurrence du
• Si on a deux points fixes, notons les et . on vérifie alors que la suite (vn) définie
Voici une interprétation géométrique du premier cas (a=2,b=1,c=3,d=5). on remarque très clairement
la nature très différente des points fixes. On peut partir très près de et pourtant on sen éloigne
irréversiblement...
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