Dosage
Dosage
Dosage
Les charcuteries
Réalisé par :
AIT CHEAR Lamiae
MEKKAOUI Fadoua
Examiné par :
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des figures
Résumé
Introduction 1
Revue bibliographique
Conclusion
Références bibliographiques
Liste des abréviations :
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Partie I :
Revue bibliographique
2
I.Présentation des charcuteries
Dans le monde entier et précisément au Maroc, la consommation des viandes est très appréciée, soit
quotidiennement soit dans les grandes célébrations. Il y a 2 millions d’années, la viande cuite est devenue
plus en plus l’une des nourritures les plus consommés surtout dans la saison d’hivers ou l’alimentation
végétale est rare.
Autrefois seuls le salage et le fumage aident à conserver la viande en l’absence de source de froid.
Au fur et à mesure la viande devient un aliment nécessaire à consommer c’est pour cela la discipline de
l’élevage entre dans le monde de l’alimentation animal, son intérêt est de fournir de la viande et d’autre
produits comme le lait, les œufs, laine ou fourrure, cela se fait par isolement des animaux pour augmenter
leur rendement.
En 2017, la consommation de viande dans le monde a atteint 323 000 000 tonnes alors qu’elle était de 67
000 000 tonnes en 1957, Soit une multiplication par 5 en 60 ans. Selon la FAO, il se consomme plus de
10 000 Kg de viande chaque seconde dans le monde. Cette consommation a progressé de 2,3% par an au
cours des dix dernières années [2].
Bien sûr, le Maroc n’a pas été en reste face à cette progression. En effet ; d’après le chef de la division
des filières animales au (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime) MAPM que cite le journal
(Aujourd’hui Le Maroc) ALM dans son édition du 24 Mai 2017 ; la consommation moyenne des
marocains en viandes rouges est de 16 Kg par an et par habitant et que les filières de ces viandes réalisent
un chiffre d’affaires de 27 Milliards de DH par an et crée 1,9 Millions d’emplois par an. [3]
Par ailleurs, le secteur avicole marocain qui était archaïque aux années 60, a connu un grand essor.
D’après le ministre, MAPM, ce secteur génère 21 Milliards de DH /an et crée 313 000 emplois/an. Les
infrastructures de production avicole comptent :
3
- 05 unités de découpe, de production VSM et de production de viande congelée. [4]
Ainsi, la consommation des viandes blanches pour le marocain moyen est passée de 2 à 17,3 Kg par an et
par habitant. [4]
II.Charcuterie :
a) Définition :
Les charcuteries sont des produits qui proviennent de la transformation des viandes cuites, crues ou salées
en aliment prêt à consommer. La charcuterie Halal provient d’animaux autorisés à être consommés selon
la religion musulmane.
b) Produits :
En général les charcuteries produit environ 400 types de produits, prenant l’exemple de différents
produits de la société Koutoubia
4
Differents produits de charcuteries
30
25
20
15
10
0
Charcuteries Salaisons Produits Conserves Conserves Conserves Marinés et
cuites cuits élaborés de volailles de bœuf de prêt aux
chameaux cuissons
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Figure 3 : Diagramme de fabrication des charcuteries
d)Étapes de transformation :
1 Réception :
Après l’abattage et le dépeçage, l’industrie accueillis les viandes. Celles-ci sont vérifiées et contrôlées
tant en termes de qualité (température de livraison, fraîcheur des produits, conformité avec la qualité
souhaitée) qu’en termes de quantités (correspondance avec les quantités commandées, vérification des
poids de livraison).
Selon la configuration locale, la viande est acheminée jusqu’au poste de traitement suivant sous forme
réfrigérée ou congelée. Les processus d’hachage, de tranchage, de fumage, d’affinage et de maturation
qui concernent la fabrication de la charcuterie crue ou cuite y jouent un rôle différent. Par exemple pour
fabriquer du saucisson sec, il n’y a pas de processus de cuisson.
2 Découpage :
Les viandes sont ensuite progressivement découpées et parées. Une grande partie de ces viandes est
ensuite redistribuée aux points de vente, de façon à être détaillée aux clients. Une autre partie est réservée
à la fabrication de la charcuterie et traitée dès son désossage.
a. Salage :
Les viandes destinées à la fabrication de la charcuterie sont ensuite salées. Plusieurs méthodes de salage
sont envisageables en fonction du produit final. Cette étape est réalisée par une machine appelée «
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injecteuse », se composant d’une multitude d’aiguilles qui vont “injecter” le sel au cœur de la viande. Il y
a deux méthodes de salage :
Le salage à sec : La viande est frottée avec du sel puis entreposée plusieurs jours en chambre froide, le
temps que le sel pénètre au cœur de la viande. Cette méthode est utilisée pour tous les produits destinés à
être séchés comme les jambons crus, les lardons paysans.
La mise en saumure :Consiste à tremper la viande dans une saumure (eau salée) jusqu’à son salage
parfait. Cette méthode convient aux palettes et aux jambonneaux.
b. Cutterage :
Les viandes parées et préparées, sont ensuite soit hachées, soit passées dans le cutter. Le cutter permet de
transformer les morceaux de viande en pâtes fines telles les saucisses blanches ou les viennoises. Les
préparations sont assaisonnées lors de leurs transformations. Dès que la pâte obtenue est prête, elle est
mise en moule (pâtés de viande,) ou en boyaux (viennoises, saucisses blanches de veau). Les cutters sous
vide permettent d’améliorer la couleur et le broyage de la viande. Grâce à l’utilisation d’un cutter cuiseur
sous vide, on économise la cuisson séparée des morceaux de viande, par exemple lors de la fabrication de
la charcuterie cuite. Sur ces appareils, la température est très importante puisqu’elle influence
fondamentalement la qualité finale de la charcuterie.
c. Mise en moule :
Les préparations de viandes (cutters) peuvent être versées dans le “poussoir” une machine qui les met
dans leurs boyaux respectifs. Les boyaux naturels ou artificiels, selon les saucisses, sont enfilés sur une
canule qui sort du poussoir. La pâte sort de cette canule et remplit progressivement les boyaux, ce qui est
nommé l’embossage. Les saucisses, ainsi créées, sont fermées suivant leur catégorie avec de la ficelle
(viennoises, saucisses blanches,) ou avec des clips (cervelas, etc.). À ce stade de la fabrication, il ne reste
plus qu’à les cuire, les fumer ou les sécher en fonction des produits.
d. Cuisson :
Afin de pouvoir mettre les saucisses en cellule de cuisson, en séchoir ou en fumoir, elles sont suspendues
sur de grands chariots, puis enfournées ou mises en séchoir. Selon une température de barème de cuisson
différente, et selon le grammage et le calibre du produit.
e. Refroidissement et Expédition :
Après refroidissement, les produits sont prêts à être consommées. De manière à assurer la livraison dans
les différents points de vente en respectant des conditions maximales d’hygiène, ils sont conditionnés et
étiquetés, et livrés dans des camionnettes réfrigérées[6].
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a) Définition :
La sécurité sanitaire est l’évaluation des dangers et des menaces qui provoquent un risque sur la santé de
l’homme, elle est un critère important et essentiel pour les industries, précisément les industries
agroalimentaires.
b) Principe :
La sécurité sanitaire est basée sur plusieurs principes, premièrement sur la profonde étude sur les risques,
deuxièmement les hypothèses sur les sources de ces risques, troisièmement les méthodes de l’évaluation
des risques comme l’HACCP, ainsi des moyens matériels et financières, aussi des réseaux humains par
exemple, les experts scientifiques et juridiques, également les lois, les seuils, les normes et les références
réglementaires.
c) Objectif :
La sécurité sanitaire a pour objectif, le contrôle et la réduction des risques et non pas les limités car on n’a
pas un risque zéro, ainsi avoir la meilleure performance pour le produit final, d’ailleurs la maitrise des
dangers et garantir l’abaissement des risques sanitaires.
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III .Nitrates et Nitrites
1.Définition
Les sels de nitrite et de nitrate sont couramment utilisés pour préserver la viande et d'autres produits
périssables. Ils sont ajoutés aux aliments pour les conserver mais contribuent également à limiter la
prolifération de microorganismes nuisibles, en particulier Clostridium botulinum, la bactérie responsable du
botulisme, qui peut se révéler mortelle. Les nitrites et les nitrates sont également ajoutés à la viande pour
préserver sa couleur rouge et lui conférer de la saveur, tandis que les nitrates seuls sont utilisés pour empêcher
certains fromages de gonfler pendant la fermentation. Le nitrate est aussi naturellement présent dans certains
légumes, les concentrations les plus élevées s’observant dans des légumes à feuilles comme les épinards ou la
laitue. Il peut également pénétrer dans la chaîne alimentaire en tant que contaminant environnemental dans
l'eau, en raison de son utilisation dans les pratiques agricoles intensives, dans la production animale et la
décharge des eaux usées.
2. Effets néfastes
Chez l’homme, le nitrite et le nitrate ingérés par l’intermédiaire des aliments sont rapidement absorbés par le
corps et, pour la plus grande partie, excrétés comme nitrate. Le nitrate qui demeure dans l’organisme est
partiellement recyclé par les glandes salivaires et une partie de celui-ci est converti par les bactéries de la
bouche en nitrite. Le nitrite absorbé peut transformer par oxydation l'hémoglobine en méthémoglobine qui, en
excès, réduit la capacité des globules rouges à se lier et à transporter l'oxygène dans le corps. Le nitrite dans
les aliments (et le nitrate converti en nitrite dans le corps) peut aussi contribuer à la formation d'un groupe de
composés connus sous le nom de nitrosamines, dont certains sont cancérigènes
par le fait qu’en premier lieu le Sénégal en fait partie et les quantités maximales proposées par cette norme est
inférieures à celles de l’Union Européenne pour la catégorie de notre matrice d’étude. En effet, récemment en
2016, le Food Chain Evaluation Consortium (FCEC) a montré que des quantités de nitrites inférieures aux
limites européennes actuelles pourraient être suffisantes pour l’innocuité microbiologique des produits carnés.
Nos résultats dans leur ensemble présentent un taux de non-conformité supérieure à celui de conformité et
peut se justifier par l’absence de contrôle de ces additifs dans les produits carnés au Sénégal et une non-
observation des normes internationales par les professionnels de la charcuterie.