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PROJECT BTP
TECHNIQUES DE MASUKU MASUKU
N° d’ordre: 01/2022/INGC/EPM
Pour l’obtention du
THEME :
ETUDE COMPARATIVE DU DIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS DE STRUCTURE SELON LES NORMES BAEL 91
MODIFIEES 99 ET EUROCODE 2 : CAS DE LA CONSTRUCTION
D’UN IMMEUBLE R+4 A PORT-GENTIL.
Sous la direction de :
Encadreur école : Encadreur entreprise :
M. Bruno Rodin MBOCK UM Dora ANTCHANDIE
A mon très cher père Mr MBISSABO Arthur sans qui je ne l’aurais certainement pas
accompli;
A ma très chère mère Mme MBISSABO Clotilde qui a participé de près comme de loin à
A ma fille préférée Mme MBICKA, une grande servante de notre Seigneur Jésus-Christ
Je tiens également à remercier l’équipe d’ARCHI-PROJECT BTP pour mon intégration dans
le monde professionnel notamment:
Mr Kamal DAHER ;
le bureau d’étude responsable de la conception et la réalisation des ouvrages bâtiments;
sans omettre tout le personnel et les ouvriers du chantier de Port-Gentil.
Enfin, je remercie l’ensemble des étudiants de la 5eme année Génie Civil de l’année
académique 2018-2019.
Les cours dispensés à l'école visent à former des Ingénieurs Génie Civil polyvalents, flexibles
et opérationnels, capables d'une part de concevoir une réponse adaptée à l'évolution des besoins
des hommes et des structures, et d'autre part de proposer des solutions spécifiques à des
problèmes concrets. Cela ne pourra se faire que par une bonne symbiose entre les connaissances
théoriques déjà reçues à l'école et la pratique relevant du milieu professionnel. En effet, pour
découvrir cette facette de la pratique du milieu professionnel, les étudiants en fin de cycle sont
conditionnés à passer des stages dans diverses structures relatives à leurs différentes formations.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre stage de fin d'études passé au sein de l’entreprise ARCHI-
PROJECT BTP et intitulé : ≪ Etude comparative du dimensionnement des éléments de
structures selon les normes BAEL 91 modifiée 99 et EUROCODE 2 : Cas de la construction
d’un immeuble R+4 à Port-Gentil. ≫
Dans ce mémoire, il est question de faire une étude comparative du dimensionnement des
éléments de structure selon les normes BAEL 91 modifiées 99 et Eurocode 2 dans le cas de la
construction d’un immeuble R+4 à Port-Gentil.
Le but recherché dans ce travail est de dimensionner d’une part les éléments de ladite structure
selon chacune des normes et d’autre part, de confronter les résultats obtenus afin de faire
ressortir les points de ressemblance et différences des deux normes.
La première partie de notre travail a consisté à faire une étude bibliographique des normes, c’est
à dire une étude des éléments structuraux tels que les poutres et les dalles pleines en B.A. Il
s’agit dans cette partie d’énoncer les règles générales, les principes de l’étude ainsi que les
dispositions constructives relatives à ces éléments selon chaque norme. Dans la deuxième
partie, il s’agit de faire une application pratique des normes BAEL 91 et Eurocode 2 sur la dalle
pleine et la poutre continue file B du plancher H-RDC dans le cas de la construction d’un
bâtiment R+4. Cette étude pratique permet de ressortir pour chaque règlement les paramètres
géométriques, les sollicitations, les sections d’acier et les plans de ferraillage qui sont par la
suite comparés et analysés dans la dernière partie de notre travail.
Mots clés : Immeuble, Béton armé, BAEL 91 modifiées 99, Eurocode 2, R+4.
Standards or calculation codes can be defined as a set of guidelines that govern a particular
area. In fact, in this thesis, it is a question of carrying out a comparative study of sizing of
structural element according to the BAEL 91 rules modified 99 and Eurocode 2 standard.
The aim of this work is to size, on the one hand, the elements of said structure according to each
of the standards and, on the other hand, to compare the results obtained in order to bring out the
points of ressemblance and differences of two standars.
The first part of our work consists in carring out a bibliographical study of the standards, that
is to say a study of structural elements such as beams and solid reinforced concrete slabs. In
this part, it is a question of setting out the general rules, the principles of the study as well as
the constructive provisions relating to these elements according to each standard. In the second
part, it is a question of making a practical application of the BAEL 91 and Eurocode 2 standars
on the solid slab and tne continuous beam files B of the H-RDC floor in the case of the
construction of a R+4 building. This practical study makes it possible to highlight for each
regulation the geometric parameters, the stresses, the steel sections and the reinforcement plans
which are subsequently compared and analyzed in the last part of our work.
⟺ : Equivaut
⟹ : Implique
Abréviations et sigles
A.N.F. : Annexe nationale française
EC 1 :Eurocode 1
EC 2 : Eurocode 2
HA : Haute adhérence
RDC : Rez-de-chaussée
Les normes sont des codes de calcul qui regorgent un ensemble de directives régissant un
domaine particulier. En effet, dans le domaine de la construction, les normes ou encore les
codes de calcul ont connu un grand essor depuis la découverte du Béton Armé en 1848 par
LAMBOT. Pour répondre aux exigences du maitre d’ouvrage, Architectes et Ingénieurs Civil
ont recourt aux normes en vigueurs préétablies. Ainsi, depuis mars 2010, l’Eurocode 2 est la
norme par référence dans l’étude, la conception et le dimensionnement des bâtiments et
ouvrages Génie Civil en Béton Armé, en Béton non Armé et en Béton Précontraint. Cependant,
les Règles BAEL et BPEL qui sont obsolètes depuis la mise en application des Eurocodes sont
toujours utilisées dans certains bureaux d’études telles que celui d’ARCHIPRO-BTP. Ce
dernier, dans le but d’un passage définitif des Règles BAEL aux Eurocodes pour être compétitif
et en phase avec le développement de la normalisation, s’est vu entreprendre une étude
comparative du dimensionnement des éléments de structure selon les normes BAEL 91
modifiées 99 et l’Eurocode 2 dans le cas de la construction d’un bâtiment R+4.
Ainsi, le but de notre travail a d’abord consisté à faire une étude détaillée selon chaque code de
calcul des éléments en Béton Armé tels que la dalle pleine et la poutre continue, puis de faire
une comparaison des résultats pour faire ressortir les points communs et leurs différences.
Pour atteindre nos objectifs, nous ferons premièrement une étude bibliographique des normes
BAEL 91 modifiées 99 et Eurocode 2, puis dans la deuxième partie de notre travail, nous ferons
une application pratique inhérente à chaque norme sur un bâtiment R+4 à Port-Gentil. Enfin
dans la troisième partie, nous terminerons par une étude comparative des résultats.
1.1. Introduction
Les Règles BAEL sont des règles techniques de conception, de calcul des ouvrages et
constructions essentiellement en Béton Armé. Ce chapitre a pour but d’une part de faire une
présentation des Règles BAEL 91 modifiées 99, et d’autre part d’énoncer les principes de
l’étude ainsi que les dispositions constructives des éléments structuraux en B.A tels que les
dalles pleines et les poutres continues.
Les Règles BAEL 91 sont applicables à tous les ouvrages et constructions, soumis à des
ambiances s'écartant peu des seules influences climatiques, et dont le béton est constitué de
granulats naturels normaux, avec un dosage en ciment au moins égal à 300 kg/m3 de béton mis
en œuvre. Les constructions et les éléments ne faisant pas parties des présentes règles sont :
Les règles destinées à être utilisées conjointement avec les Règles BAEL 91 sont :
Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. De ce fait, les Règles
BAEL 91 distinguent deux états limites pour les calculs justificatifs :
- les états limites ultimes (ou E.L.U.) qui concernent l’équilibre statique, la résistance
de l’un des matériaux et la stabilité de forme ;
- les états limites de services (ou E.L.S.) atteints par fissuration et par
déformation (instantanée ou différée).
f f f
Pour les E.L.U, on doit vérifier : S(∑i γi . ψi . Fi ) ≤ R(γe ; γcj ; γtj ) ;
s b b
b) Actions et sollicitations
Actions
Actions permanentes, notées G, il s’agit entre autre du poids propre, des poids des
superstructures, des poussées des remblais etc.
Actions variables, notées Q : charges d’exploitation, charges appliquées en cours
d’exécution, action de la température, vent, neige etc.
Actions accidentelles, il s’agit de chocs de véhicules routiers ou de bateaux sur
appuis des ponts, séismes etc.
Les actions des Règles BAEL 91 sont définies par les normes NF P06-001 et NF P06-004.
Sollicitations
les efforts : l’effort normal(N) et l’effort tranchant(V) ;
les moments : le moment fléchissant (M) et le moment de torsion(T) ;
Avec :
Gmax (et Gmin ): Ensemble des actions permanentes défavorables (favorables)
Q1 : Actions variables dite de base
Q i : Actions variables dites d’accompagnement (i>1)
1,50: En générale
γQ1 = {
1,35: Autres cas
Ψ0 : Coefficients définit dans la NF P06-001
- Situations d’actions accidentelles :
c28 f
Avec : fbu = 0,85. θ𝛾 Equation 1. 5
𝑏
1,00: t > 24Heures
Où :θ = { 0,90: 1Heure < t < 24Heures (Coefficient de durée d’application)
0,85: t < 1Heure
1,15: Combinaisons accidentelles
γb = {
1,50: Autres cas
Acier :
Limite d’élasticité garantie : 𝐟𝐞 .
Diagramme 𝝈 − 𝜺 de calcul
- 5cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins,
ainsi que pour les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives;
𝑐≥𝑎
𝑎
𝑒ℎ ≥ {1,5. 𝑐
𝑔
𝑎
𝑒𝑣 ≥ {𝑐
𝑔
∅ si armature isolé
a={
largeur du parquet si parquet d′armatures
∅ si armature isolé
b={
hauteur du parquet si parquet d′armatures
3h
raccourcissement de la fibre de béton à la distance 7
- Pivot C : { de la fibre la plus comprimée: εbc = 2‰;
pieces soumises à la flexion composée ou la compression simple.
Figure 1. 5 : Illustration de la
transmission des charges
l
Avec : α = lx ≤ 1 ;
y
- Dans le sens y :
Avec :
M = μx . pu l2x
{ ox : Moments isostatiques au centre du panneau pris pour une bande de
Moy = μy. Mox
largeur 1ml;
1
μx = 8(1+2,4.α3 )
{ : Coefficients de réductions pour le calcul des sollicitations à
μy = α3 (1,9 − 0,9. α)
l’E.L.U/E.L.S.;
l 1
Vx = p 2x α
1+
Effort tranchant : { 2 , avec p uniformément reparties.
l
Vy = p 3x ≤ Vx
b) Sections minimales
12h0 : Ronds lisses
( 2 )
- Sens ly : Aymin cm /m = { 8h0 : Fe E400 , avec h0 en mètre.
6h0 : Fe E500
3−α
- Sens lx : Axmin (cm2 /m) = . Aymin
2
c) Espacements maximaux
Cas des charges reparties, fissuration peu préjudiciable :
3. h0
- stx ≤ min { , armatures dans le sens lx ;
33cm
4. h0
- sty ≤ min { , armatures dans le sens ly .
45cm
Cas où la dalle supporte également des charges concentrées et où la fissuration est
préjudiciable :
2. h0
- stx ≤ min { , armatures dans le sens lx ;
25cm
3. h0
- sty ≤ min { , armatures dans le sens ly .
33cm
Cas où la fissuration est préjudiciable et très préjudiciable :
2. h0
stx et sty ≤ min {
25cm} Si fissuration prejudiciable
Φ ≥ 6mm(sens lx )
h0 ≤ 40cm ⟹
1,5. h0
stx et sty ≤ min {
20cm } Si fissuration tres prejudiciable
Φ ≥ 8mm(sens lx )
{
1.4.2. Poutres
a) Armatures longitudinales
ftj
Sections minimales: Amin = 0,23. f b0 . d Equation 1. 6
e
Avec :
Espacement maximal:
0,9. d
s̅t ≤ min { 40cm Equation 1. 10
Φ′min si A′ ≠ 0
Avec : d=0,9.h (hauteur utile) et A′=section d’acier comprimée
1.5. Conclusion
L’étude des éléments structuraux en B.A selon les Règles BAEL 91 nous a permis de définir
principalement les règles générales, les méthodes de calcul ainsi que les dispositions
constructives à prendre en compte pour le calcul des dalles pleines et des poutres. Le chapitre
suivant nous permettra d’aborder ces notions mais avec la norme EC 2.
2.1. Introduction
La norme Eurocode 2 est une norme de conception, de calcul des ouvrages et des bâtiments non
seulement en Béton Armé mais aussi en Béton non armé et en Béton Précontraint. Comme pour
les Règles BAEL 91, il s’agit dans ce chapitre de faire d’abord une présentation de la norme
EC 2 puis d’énoncer les principes ainsi que les dispositions constructives des éléments de
structures tels que les poutres et les dalles pleines en B.A.
L'Eurocode 2 ne traite que ce qui concerne les exigences de résistance mécanique, d'aptitude au
service, de durabilité et de résistance au feu des structures en béton. Les autres exigences, celles
relatives aux isolations thermiques et acoustiques, par exemple, ne sont pas abordées. Elle est
aussi destinée à être utiliser conjointement avec les normes suivantes :
La Partie 1-1 de l’Eurocode 2 qui fera l’objet de notre étude énonce les principes de base du
calcul des structures en béton, constitué de granulats de masse volumique normale ou de
granulats légers, ainsi que des règles spécifiques pour les bâtiments.
- les états limites ultimes (ou E.L.U.) qui correspondent à une perte d’équilibre
statique(EQU), une défaillance d’éléments structuraux(STR), une défaillance du sol
(GEO) ou à une défaillance due à la fatigue (FAT) ;
- les états limites de services (ou E.L.S.) atteints par dépassement des contraintes-
limites en service, fissuration, déformation ou par vibration.
f
Pour les E.L.U., on vérifie : S[∑i γQi . Fi ] ≤ S̅(γ k ) ;
mk
b) Actions et sollicitations
Actions : les charges permanentes(G), les charges variables(Q) et accidentelles(A) ;
Ici, les sollicitations sont calculées selon le type d’analyse structurale. On distingue l’analyse
élastique linéaire, l’analyse linéaire avec redistribution limitée des moments, l’analyse plastique
et l’analyse non linéaire.
Combinaisons d’action :
Etats-limites ultimes (E.L.U)
- Situations de projet durables ou transitoires :
(1,35Gk,sup ou Gk,inf ) + 1,5. Q k,1 + ∑ γQi Ψ0,i Q k,i>1 Equation 2. 1
Avec :
Gk,sup (Gk,inf ) : Ensemble des actions permanentes défavorables (favorables) ;
Q k,1 : Action variable dominante et Q k,i : Actions variables d’accompagnement (i>1) ;
1,50 si Q i est défavorable
γQ,i = {
0 si Q i est favorable
Ψ0 : Coefficient définit dans l’EC 1
- Combinaison fréquente :
Avec :
ψ1,1 Q k,1 : Valeur fréquente de l’action variable dominante;
ψ2,i Q k,i : Valeur quasi permanente des actions variables dominante ou d’accompagnement ;
fck
Avec: fcd = αcc Equation 2. 7
γc
ε n
σc = fcd [1 − (1 − ε c )] pour 0 ≤ εc ≤ εc2 et σc = fcd pour εc2 ≤ εc ≤ εcu2 ;
c2
- Diagramme rectangulaire
Avec :
zone comprimée.
Acier
Limite d’élasticité :
L’EC 2 définit deux types d’acier utilisé pour le béton armé : les aciers laminés à chaud et les
aciers profilé à froid.
f
- Classe A (ductilité normal): εuk = 2,5% et k = (f t ) ≥ 1,05 ;
y k
f
- Classe B (haute ductilité): εuk = 5% et k = (f t ) ≥ 1,08 ;
y k
f
- Classe C (très haute ductilité) : εuk = 7,5% et 1,15 ≤ k = (f t ) < 1,35 ;
y k
Diagrammes contraintes-déformations
Deux types de diagrammes :
d) Notion d’enrobage
∆Cdur,γ = 0
- { ∆Cdur,st = 0 (Valeurs recommandées par l’A.N.F) ;
∆Cdur,add = 0
Prise en compte des tolérances d’exécution : ∆Cdev = 10mm(A.N.F.)
Avec : h=hauteur en mm
- σc = k1 fck , avec k1 = 0,6 pour les classes d’exposition XD, XF, ou XS;
σc ≤ ̅̅̅
b) Transmission des charges des dalles aux poutres : Méthode des lignes de ruptures
C’est la même méthode que celle utilisée par les Règles BAEL mais en utilisant les portées
utiles ou de calcul leff définies ci-dessus (voir § 1.3.2.1 la Méthode des lignes de ruptures).
0,2. bi + 0,10. l0
∑ beff,i + bw
Avec : beff = min { et beff,i = min { 0,2. l0 ;
b bi
Avec :
FEd,sup =Reacion d’appui ;
t = Profondeur de l’appui ou largeur de l’appareil d’appui ;
MEd =Moment calculé à partir des portées entre axes des appuis ;
Dans le cas où la poutre (ou la dalle) est solidaire des poteaux (ou murs) qui la supportent, le
moment critique de calcul peut être pris égal au moment du nu appui sans que la valeur retenue
puisse être inférieure à 65 % du moment d’encastrement parfait de la même poutre (de portée
ln entre nus d’appuis). Cela se traduit par l’inégalité ci-dessous :
MEd ≥ 0,65. |MEd,enc | Equation 2. 10
Avec : MEd =Moment au nu de l’appui ;
MEd,enc =Moment d’encastrement parfait (de portée ln entre nus d’appuis) ;
b) Espacements maximaux
2.4.2. Poutres
a) Armatures longitudinales :
Armature minimale et maximale :
fct,eff
0,26 bt . d
As,min = Max { fyk et As,max = 0,04. AC Equation 2. 12
0,0013. bt . d
Pour les arrêts de barres, il revient au même de décaler la courbe des moments de la quantité :
cot(θ)−cot(α)
al = z. , avec z=0,9.d Equation 2. 13
2
Avec :
Asw =Section d’un cours d’armatures de couture,
s = espacement de ces armatures ;
bw =largeur de l’âme de l’élément ;
45° ≤ α ≤ 90°:Angle entre les armatures d’effort tranchant et l'axe longitudinal.
Avec :
s0 = Ecartement initial et déterminé comme indiqué plus haut ;
s1 (< s0 )= Ecartement de départ des armatures d'âme pris dans la suite de Caquot (7, 8, 9, 10,
11, 13, 16, 20, 25, 35, 40 et 60cm) ;
l
l′0 = l0 − d Où l0 =2 pour une travée et l0 =l pour une console ;
d
l′0 − s (m) pour le premier espacement et l′0 (m) pour les espacements suivants ;
0
2.5. Conclusion
Certaines notions de l’EC 2 coïncident avec celles déjà abordées par les Règles BAEL. Il s’agit
par exemple les principes de justification, les méthodes de calcul des planchers etc. Cependant,
on constate aussi des différences et quelques nouveautés de l’EC 2. Parmi ces nouveautés, nous
avons principalement la résistance caractéristique du béton mesurée sur cube, les classes
d’exposition et l’état limite de fissuration qui n’a pas été abordé ici. Dans la deuxième partie de
notre travail, nous ferons une application pratique des Règles BAEL 91 et la norme EC 2.
3.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous présenterons les détails du projet, sa localisation, son système constitutif
ainsi que ses caractéristiques géométriques.
a) Ossature
b) Système constitutif
Planchers :
Eléments horizontaux et réalisés en dalles pleines, ils permettent de reprendre les charges
verticales pour les transmettre d’abord aux poutres et ensuite aux poteaux.
Escaliers et ascenseurs :
Notre bâtiment est composé de deux ascenseurs et deux d’escaliers à volée droits:
Maçonnerie :
Les murs sont réalisés en briques creuses de 20 cm, 15 cm et 10 cm. En effet, les murs
périphériques du RDC sont en briques creuses de 20 cm d’épaisseur tandis que les murs
3.5. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’ouvrage dans son ensemble. Dans la suite, nous ferons
une application des normes BAEL 91 et EC 2.
4.1. Introduction
L’étude des éléments structuraux portera essentiellement sur la dalle pleine et la poutre continue
file B du plancher H-RDC. Cette étude a d’abord pour but de faire une évaluation des charges
puis un dimensionnement détaillé desdits éléments pour pouvoir établir les plans de ferraillage.
NB : Notre plancher est considéré en fissuration peu préjudiciable avec un enrobage c=3cm.
α = 0,92 > 0 ⟹ Notre panneau de dalle porte dans les deux directions : lx et ly .
Coefficients de réduction 𝛍𝐱 𝐞𝐭 𝛍𝐲 :
1 1
μx = 8(1+2,4.α3 ) μx = 8(1+2,4.0,923 ) = 0,0436
Mox
Vérification : Moy > 4
m Mox Mox
Moy = 14,14kN. m et = 4,24kN. m/m ⟹ Moy > Ok
4 4
Dans le sens y :
Pu lx 12,66×5,54
Vuy = Vuy = = 23,38kN/ml
3 3
Vux fc28
Vérification des armatures d’âme: τu = >< 0,07 ,
dx γb
∅10
Dans le sens x, on a dx = h − c − = 0,145m et b0 = 1,00m alors :
2
24,02×10−3 fc28
τu = = 0,17MPa τu = 0,17MPa < 0,07 = 1,17MPa
0,145
{ 25
⟹ { γb
0,07 1,5 = 1,17MPa Pas d′ armature d′ame
3,21 0,54
Travée 1 22,87 8,66
5,54 0,92
3,21 0,54
Travée 1 17,76 6,73
5,54 0,92
g×lxi q×lxi
Avec : Pg/M = et Pq/M =
3 3
g×lxi q×lxi
Avec : Pg/V = et Pq/V =
4 4
Choix de la méthode :
2,5KN 2. G
- On vérifie : Q B = >< {
m2 5kN/m²
Les rapports de portées ne sont pas dans l’intervalle 0,8 et 1,25 alors nous appliquerons la
méthode de CAQUOT minoré. De ce fait, on appliquera un coefficient de 2/3 sur les moments
d’appuis des charges permanentes.
𝟐
𝐪𝐝 𝐥𝟐𝐝 (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟏,𝟔𝟓)×𝟏,𝟓𝟎𝟐
𝟑
o 𝐌𝟒 = − 𝐌𝟒 = − = −𝟏, 𝟔𝟕𝐤𝐍. 𝐦
𝟐 𝟐
Avec :
qg (qd ): Charges de la console à gauche (à droite) à l’E.L.U.
lg (ld ): Longueur respective de la console à gauche (à droite) et mesurée au nu de l’appui 1(4).
- Moments sur appuis 2 et 3 ;
𝟏 𝐥𝟏
o 𝐌𝟐 = 𝐌𝐞 = 𝐌𝟐𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 𝐌𝟏 :
𝟏 +𝟎,𝟖.𝐥𝟐
Avec :
l′w2 = lw2 = l1 et l′e2 = 0,8. le2 = 0,8. l2
1 l1
− 2,125 . l M1 : Moment engendré sur l’appui 2 provoqué par la console à gauche
1 +0,8.l2
𝟏 𝐥𝟑
o 𝐌𝟑 = 𝐌𝟑𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 𝐌𝟒 :
𝟑 +𝟎,𝟖.𝐥𝟐
Avec :
l′e3 = le3 = l3 et l′w3 = 0,8. lw3 = 0,8. l2
1 l3
− . M4 : Moment engendré sur l’appui 3 provoqué par la console à droite
2,125 l3 +0,8.l2
Moment en travées :
D’après Caquot, le moment maximal en travée est défini comme suit :
l Mw −Me
x x
xtmax = 2 − p.l
Mt (x) = Misost (x) + Me ( l ) + Mw (1 − l ) avec { px
Misost (x) = (l − x)
2
Pour notre travée 1, on a l’expression ci-dessous :
𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱
𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) = 𝐌𝐢𝐬𝐨𝐬𝐭 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) + 𝐌𝐞 ( ) + 𝐌𝐰 (𝟏 − )
𝐥𝟏 𝐥𝟏
Avec :
1 l1
M1 = Mw et M2 = Me = M2c − 2,125 . l M1 : Moment respectifs en appui 1 et 2
1 +0,8.l2
l1 M1 −M2
xt1max = − et p1 = 1,35 × 31,93 + 1,5 × 8,66 = 56,09kN/ml
2 p1 .l1
5,78 −8,93+113,32
⟹ xt1max = − = 2,57m
2 56,09×5,78
p1 .xt1max
Misost (xt1max ) = (l − xt1max )
2
56,09×2,57
⟹ Misost (xt1max ) = × (5,78 − 2,56) = 231,36kN. m
2
𝟐,𝟓𝟕 𝟐,𝟓𝟕
D’où 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟑𝟏, 𝟑𝟔 − 𝟏𝟏𝟑, 𝟑𝟐 × (𝟓,𝟕𝟖) − 𝟖, 𝟗𝟑 × (𝟏 − 𝟓,𝟕𝟖) = 𝟏𝟕𝟔, 𝟎𝟑𝐤𝐍. 𝐦
On fait de même pour les travées 2 et 3 et on résume l’ensemble des moments à l’E.L.U./E.L.S.
de la poutre dans les Tableaux ci-dessous :
𝐌𝟑 −𝟐𝟕, 𝟐𝟗
Travée 3 1,40 𝟎, 𝟒𝟓
𝐌𝟒 −𝟏, 𝟔𝟕
Console 2 - -
𝐌𝟐 −𝟖𝟏, 𝟓𝟗
𝐌𝟑 −𝟐𝟎, 𝟏𝟕
Travée 3 1,40 𝟎, 𝟐𝟓
𝐌𝟒 −𝟏, 𝟐𝟒
Console 2 - -
2
pw2 = 1,35 × × 26,82 + 1,5 × 6,73 = 34,22kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 23,66 = 21,29kN/ml
3
1 l3
- M3 = M3c − 2,125 . l M4
3 +0,8.l2
Efforts tranchants
Appui 1 :
- Vw1 = −pg lg 𝐕𝐰𝟏 = −(𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟏, 𝟎𝟎) × 𝟏, 𝟏𝟖 = −𝟏𝟕, 𝟓𝟑𝐤𝐍
l M2 −M1
- Ve1 = p1 ( 21 − x) + l1
𝟓,𝟕𝟖 −𝟗𝟑,𝟑𝟑+𝟔,𝟖𝟗
⟹ 𝐕𝐞𝟏 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟔, 𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟔, 𝟕𝟑). ( − 𝟎) + = 𝟏𝟏𝟖, 𝟖𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟓,𝟕𝟖
Appui 2 :
l M −M
- Vw2 = p1 ( 21 − x) + 2l 1
1
𝟓,𝟕𝟖 −𝟗𝟑,𝟑𝟑+𝟔,𝟖𝟗
⟹ 𝐕𝐰𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟔, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟔, 𝟕𝟑). ( − 𝟓, 𝟕𝟖) + = −𝟏𝟒𝟖, 𝟕𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟓,𝟕𝟖
l M3 −M2
- Ve2 = p2 ( 22 − x) + l2
𝟒,𝟒𝟑 −𝟐𝟐,𝟗𝟒+𝟗𝟑,𝟑𝟑
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟑, 𝟔𝟔). ( − 𝟎) + = 𝟖𝟔, 𝟔𝟒𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟒𝟑
Appui 3 :
l M −M
- Vw3 = p2 ( 22 − x) + 3l 2
2
𝟒,𝟒𝟑 −𝟐𝟐,𝟗𝟒+𝟗𝟑,𝟑𝟑
⟹ 𝐕𝐰𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟑, 𝟔𝟔). ( − 𝟒, 𝟒𝟑) + = −𝟓𝟒, 𝟖𝟔𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟒𝟑
l M4 −M3
- Ve3 = p3 ( 3 − x) +
2 l3
𝟏,𝟕𝟖 −𝟏,𝟐𝟓+𝟐𝟐,𝟗𝟒
⟹ 𝐕𝐞𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟓, 𝟒𝟑 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟒𝟏). ( − 𝟎) + = 𝟑𝟑, 𝟗𝟒𝐤𝐍
𝟐 𝟏,𝟕𝟖
Appui 4 :
l M −M
- Vw4 = p3 ( 23 − x) + 4l 3
3
𝟏,𝟕𝟖 −𝟏,𝟐𝟓+𝟐𝟐,𝟗𝟒
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟓, 𝟒𝟑 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟒𝟏). ( − 𝟏, 𝟕𝟖) + = −𝟗, 𝟓𝟖𝐤𝐍
𝟐 𝟏,𝟕𝟖
Fe E500
Acier - fe = 500MPa
- fed = 435MPa
En travée ≪ 𝐬𝐞𝐧𝐬 𝐥𝐲 ≫ :
4. h0
Aty = 1,85cm2 /ml , st ≤ min { car charge reparties et fissuration peu préjudiciable
45cm
4.18 = 72cm 100
Donc st ≤ 45 = min { ⟹ 𝟑𝚽𝟏𝟎 𝐇𝐀 𝐩𝐦 st = 3 = 33,33cm
45cm
⟹ μlu = 0,2619
𝐋𝐢𝐭 𝟏: 𝟑𝚽𝟏𝟒 𝐇𝐀
𝐋𝐢𝐭 𝟐: 𝟑𝚽𝟏𝟒 𝐇𝐀} ⟹ 𝐀 = 𝟏𝟏, 𝟓𝟎𝐜𝐦²
𝐋𝐢𝐭 𝟑: 𝟐𝚽𝟏𝟐 𝐇𝐀
En faisant un calcul similaire au précédent, on détermine les sections d’armature des travées 2
et 3 et des appuis. Les résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous :
b) Armatures transversales
Armatures transversale sur appui 2 : Vumax = |Vw2 | = 148,73kN
5h
Effort tranchant réduit : Vuo = Vumax − pu 6
pu = 1,35. 𝑉𝐺 + 1,5. 𝑉𝑄 ⟹ pu = 1,35 × 26,82 + 1,5 × 6,73 = 46,30kN/m
Voir Tableau 4.11§ 4.2.2.1 Chapitre 4 pour VG et VQ .
5×0,5
Alors Vuo = 148,73 − 46,30 × = 129,44kN
6
Vérification
f 25
Fissuration 0,2 γcj 0,2 1,5 = 3,33MPa
} ⟹ τlim = Min { b τlim = 3,33MPa = Min {
peu préjudiciable
5MPa 5MPa
Alors τuo = 1,15MPa < τlim = 3,33MPa ⟹ Armatures d’âme droites (90°)
Armatures d'âme
A (τ −0,3.k.ftj).b.γs
Armatures calculées : s t ≥ 0,9.fu
t e (sin α+cos α)
Avec :
α = Inclinaison des At α = 90° car Armatures d’âme droite ;
0 si reprise sans indentations, −Pas de reprise
k = { 0 si fissuration très prejuciable −Fissuration peu prejudiciable} ⟹ k = 1 ;
1 sinon en flexion simple −Flexion simple
ft28 = 2,1MPa, fe = 500MPa, b=25cm et γs = 1,15 ;
𝐀𝐭 𝟏
⟹ ≥ 𝟑𝟎,𝟑𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦
𝐬𝐭
At
Pourcentage minimal d'armatures : b . fet ≥ 0,4MPa
0.st
𝐀 𝟎,𝟒×𝟐𝟓 𝟏
- fet = fe = 500MPa et b0 = 25cm ⟹ [ 𝐬 𝐭 ] ≥ = 𝟓𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦
𝐭 𝐦𝐢𝐧 𝟓𝟎𝟎
Φl
Diamètre des armatures d’âme : Φt ≤ min { h/35
b0 /10
Φl = 14cm
500
On a : Φt ≤ 14mm = min { 35 = 14,29 ⟹ On prend 𝚽𝐭 = 𝟖𝐦𝐦 < 14mm
250
= 25cm
10
0,9. d
Espacement maximal : s̅t ≤ min { 40cm
Φ′min si A′ ≠ 0
0,9 × 0,9 × 50 = 40,5cm
On a : s̅t ≤ 40cm = min { 40cm ⟹ On prend s̅t = 40cm
Sans objet car A′ = 0
Et st0 = 60cm > s̅t = 40cm ⟹ 𝐬𝐭𝟎 = 𝐬̅𝐭 = 𝟒𝟎𝐜𝐦
𝑠ti 𝑠t0
2 𝑠t1 = 20 𝑠t2 = 25 𝑠t3 = 35 𝑠t4 = 40
ϕ f
Longueur de scellement droit: ls = 4 . τe
u
Contrainte limite d’adhérence : τu = 0,6. ψ²s . ft28 ,
Avec : ft28 = 2,10MPa et ψs = 1,5 ⟹ τu = 0,6 × 1,52 × 2,1 = 2,84MPa
b) Plans de ferraillage
4.5. Conclusion
L’étude de la pleine et la poutre continue file B du plancher H-RDC nous a permis par
l’intermédiaire de l’évaluation des charges, de déterminer les efforts internes, les sections
d’acier, les espacements, ainsi que les arrêts de barres pour pouvoir ressortir les plans de
ferraillages correspondants à chaque élément. Dans le chapitre suivant, nous ferons l’étude de
ces mêmes éléments mais en utilisant la norme Eurocode 2.
5.1. Introduction
Comme précédemment, l’étude portera sur la dalle pleine et la poutre continue file B du
plancher H-RDC mais en utilisant la norme Eurocode 2.
NB : Nous avons considéré les poids volumiques de la NF P 06-004 pour pallier aux poids
manquant de l’EC 1 vue que ces deux normes sont très proches.
b) Charges d’exploitation des planchers
Tableau 5. 2 : Charges d'exploitation des planchers selon l’EC 1
Catégorie de planchers Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Habitation 1,50
Bureaux 2,50
Commerce (Reserve et dépôts) 7,50
Balcon 3,50
Terrasse non accessible 1,00
b) Combinaisons d’action :
G = 6,60kN/m2
Plancher H-RDC on a les charges surfaciques suivante: {
⟹
Q = 2,50kN/m2
Donc à l’E.L.U. : pu = 1,35Gk,sup + 1,5Q k,1 ⟹ pu = 12,66kN/m2
Moments au centre du panneau isostatique associé pour les bandes de largeur 1ml :
Mox,u = μx . pu l2eff,x Mox,u = 0,0436 × 12,66 × 5,792 = 18,50kN. m/ml
Mox,u
Vérification : < Moy,u
4
Mox,u Mox,u m
Moy,u >< ⟹ = 4,63kN. m/ml < Moy,u = 15,45kN. ml OK
𝟒 4
d) Effort tranchant
Dans le sens x :
Pu leff,x 12,66×5,79
V′xmax = V′xmax = = 25,02kN/m
2+α 2+0,93
Dans le sens y :
Pu leff,x 12,66×5,79
V′ymax = V′ymax = = 24,43kN/m
3 3
On a bien : V′ymax = 24,43kN/m < V′xmax = 25kN/m
e) Moments en travées
Bande de largeur 1,00 m parallèle à 𝐥𝐱 :
Mtx,u = 0,85. Mox,u Mtx,u = 0,85 × 18,50 = 15,73kN. m/ml
Bande de largeur 1,00 m parallèle à 𝐥𝐲 :
3,48 0,56
Travée 1 23,96 9,08
5,79 0,92
3,48 0,56
Travée 1 18,64 7,06
5,79 0,92
g×lxi q×lxi
Avec : Pg/M = et Pq/M =
3 3
g×lxi q×lxi
Avec : Pg/V = e Pq/V =
4 4
Choix de la méthode :
2,5kN 2. G
- On vérifie : Q B = >< {
m2 5kN/m²
b) Moments:
Comme précédemment au BAEL, on limitera notre étude à un seul cas de chargement :
Moments :
Moment sur appuis
- Moment sur appui 1 et 4 ;
𝟐
qg l2g (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟏𝟓,𝟑𝟓)×𝟏,𝟒𝟑𝟐
𝟑
o 𝐌𝟏 = − 𝐌𝟏 = − = −𝟏𝟒, 𝟏𝟑𝐤𝐍. 𝐦
2 𝟐
𝟐
qd l2d (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟑,𝟔𝟑)×𝟏,𝟔𝟓𝟐
𝟑
o 𝐌𝟒 = − 𝐌𝟒 = − = −𝟒, 𝟒𝟓𝐤𝐍. 𝐦
2 𝟐
Avec :
qg (qd ): Charges de la console à gauche (à droite) à l’E.L.U.
lg (ld ): Longueur respective de la console à gauche (à droite) et mesurée au nu de l’appui 1.
- Moment sur appui 2 et 3 ;
𝟏 𝐥𝟏
o 𝐌𝟐 = 𝐌𝟐𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 +𝟎,𝟖.𝐥 𝐌𝐰𝟏
𝟏 𝟐
2
pw2 = 1,35 × × 33,02 + 1,5 × 9,08 = 43,33kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 29,33 = 26,40kN/ml
3
43,33 × 6,26 + 26,40 × (0,8.4,88)3
3
M2c =− = −141,22kN. m
8,5(6,26 + 0,8.4,88)
𝟏 𝟔,𝟐𝟔
Alors 𝐌𝟐 = −𝟏𝟒𝟏, 𝟐𝟐 − × (−𝟏𝟒, 𝟏𝟑) = −𝟏𝟑𝟕, 𝟏𝟎𝐤𝐍. 𝐦
𝟐,𝟏𝟐𝟓 𝟔,𝟐𝟔+𝟎,𝟖.𝟒,𝟖𝟖
𝟏 𝐥𝟑
o 𝐌𝟑 = 𝐌𝟑𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 𝐌𝟒
𝟑 +𝟎,𝟖.𝐥𝟐
Moment en travées :
- Moment en travée 1
𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱
𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) = 𝐌𝐢𝐬𝐨𝐬𝐭 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) + 𝐌𝐞 ( ) + 𝐌𝐰 (𝟏 − )
𝐥𝟏 𝐥𝟏
Avec :
1 l1
M1 = Mw et M2 = Me = M2c − 2,125 . l M1 : Moment respectifs sur appui 1 et 2
1 +0,8.l2
calculés précédemment.
l1 M1 −M2
xt1max = − ,avec p1 = 1,35 × 33,02 + 1,5 × 9,08 = 58,19kN/m
2 p1 .l1
6,26 −14,13+137,10
⟹ xt1max = − = 2,79m
2 58,19×6,26
p1 .xt1max
Misost (xt1max ) = (l − xt1max )
2
58,19×2,79
⟹ Misost (xt1max ) = × (6,26 − 2,79) = 281,68kN. m
2
𝟐,𝟕𝟗 𝟐,𝟕𝟗
Alors 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟖𝟏, 𝟔𝟖 − 𝟏𝟑𝟕, 𝟏𝟎 × (𝟔,𝟐𝟔) − 𝟏𝟒, 𝟏𝟑 × (𝟏 − 𝟔,𝟐𝟔) = 𝟐𝟏𝟐, 𝟕𝟒𝐤𝐍. 𝐦
En suivant le même procédé on fait de même pour les travées 2/3 et on résume l’ensemble des
moments dans le Tableau ci-dessous.
Travée 2
2,85 70,92
𝐌𝟑 −𝟑𝟒, 𝟏𝟐
Travée 3
1,53 𝟏, 𝟓𝟒
𝐌𝟒 −𝟒, 𝟒𝟓
Console 2 - -
𝐌𝟐 −𝟗𝟖, 𝟔𝟕
Travée 2
2,85 51,30
𝐌𝟑 −𝟐𝟓, 𝟏𝟗
Travée 3
1,54 𝟎, 𝟗𝟕
𝐌𝟒 −𝟑, 𝟐𝟗
Console 2 - -
b) Efforts tranchants
On considère le cas de chargement précédent mais en utilisant le Tableau 5.10 pour le calcul
des efforts tranchants. D’après Caquot, on a l’expression de l’effort tranchant :
Me −Mw l
V(x) = Visost (x) + avec Visost (x) = P(2 − x)
l
Moments sur appuis :
Moments sur appui 1 et 4
2
qg l2g (1,35× ×16,13)×1,432
3
- M1 = − =− = −14,84kN. m
2 2
2
qd l2d (1,35× ×2,72)×1,652
3
- M4 = − =− = −3,34kN. m
2 2
2
pw2 = 1,35 × × 28,82 + 1,5 × 7,06 = 36,53kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 25,63 = 23,07kN/ml
3
36,53 × 6,26 + 23,07 × (0,8.4,88)3
3
M2c =− = −119,62kN. m
8,5(6,26 + 0,8.4,88)
1 6,26
Alors M2 = −119,62 − × (−14,84) = −115,29kN. m
2,125 6,26+0,8.4,88
1 l3
M3 = M3c − 2,125 . l M4 :
3 +0,8.l2
Efforts tranchants
Appui 1 :
- Vw1 = −pg lg 𝐕𝐰𝟏 = −(𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟔, 𝟏𝟑) × 𝟏, 𝟒𝟑 = −𝟑𝟏, 𝟏𝟑𝐤𝐍
l M2 −M1
- Ve1 = p1 ( 21 − x) + l1
𝟔,𝟐𝟔 −𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗+𝟏𝟒,𝟖𝟒
⟹ 𝐕𝐞𝟏 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟖, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟕, 𝟎𝟔). ( − 𝟎) + = 𝟏𝟑𝟖, 𝟗𝟎𝐤𝐍
𝟐 𝟔,𝟐𝟔
Appui 2 :
l M2 −M1
- Vw2 = p1 ( 21 − x) + l1
𝟔,𝟐𝟔 −𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗+𝟏𝟒,𝟖𝟒
⟹ 𝐕𝐰𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟖, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟕, 𝟎𝟔). ( − 𝟔, 𝟐𝟔) + = −𝟏𝟕𝟎, 𝟗𝟎𝐤𝐍
𝟐 𝟔,𝟐𝟔
l M3 −M2
- Ve2 = p2 ( 22 − x) + l2
𝟒,𝟖𝟖 −𝟐𝟗,𝟗𝟓+𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟓, 𝟔𝟑). ( − 𝟎) + = 𝟏𝟎𝟏, 𝟗𝟎𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟖𝟖
Appui 3 :
l M3 −M2
- Vw3 = p2 ( 22 − x) + l2
𝟒,𝟖𝟖 −𝟐𝟗,𝟗𝟓+𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗
⟹ 𝐕𝐰𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟓, 𝟔𝟑). ( − 𝟒, 𝟖𝟖) + = −𝟔𝟔, 𝟗𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟖𝟖
l M4 −M3
- Ve3 = p3 ( 23 − x) +
l3
𝟐,𝟏𝟔 −𝟑,𝟑𝟒+𝟐𝟗,𝟗𝟓
⟹ 𝐕𝐞𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟕, 𝟐𝟖 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟔𝟗). ( − 𝟎) + = 𝟒𝟏, 𝟕𝟗𝐤𝐍
𝟐 𝟐,𝟏𝟔
Appui 4 :
l M4 −M3
- Vw4 = p3 ( 23 − x) + l3
𝟐,𝟏𝟔 −𝟑,𝟑𝟒+𝟐𝟗,𝟗𝟓
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟕, 𝟐𝟖 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟔𝟗). ( − 𝟐, 𝟏𝟔) + = −𝟏𝟕, 𝟎𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟐,𝟏𝟔
S 500B
- fyk = 500MPa
Acier - fyd = 435MPa
Comme μcu,x = 0,0443 < μlu = 0,3717 ⟹ 𝐀𝐬𝟐 = 𝟎(Pas d’acier comprimés)
Bras de levier : zc
Comme μcu,y = 0,0365 < 0,225 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zc
Donc zc = d(1 − 0,6μcu,x ) zc = 0,135(1 − 0,6 × 0,0365) = 0,132m
Bras de levier 𝐳𝐜
Comme μcu,x = 0,0260 < 0,225 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zc
Donc zc = d(1 − 0,6μcu,x ) zc = 0,145(1 − 0,6 × 0,0260) = 0,143m
Section d’acier : 𝐀𝐬,𝐚
|𝐌𝐚,𝐱 | (𝟗,𝟐𝟓.𝟏𝟎−𝟑 ).𝟏𝟎𝟒
𝐀𝐬,𝐚 = 𝐳 𝐀𝐬,𝐚 = = 𝟏, 𝟒𝟗𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
𝐜 .𝐟𝐲𝐝 𝟎,𝟏𝟒𝟑×𝟒𝟑𝟓
f) Espacements
100 3h = 54cm
Suivant x : sslabx = = 25cm ≤ 40cm = min { OK
4 40cm
100 3,5h = 63cm
Suivant y : sslaby = = 25cm ≤ 45cm = min { OK
4 45cm
N.B : D’après l’EC 2 l’article 2.3.2, h = 18cm < 20cm ⟹ Aucune nécessité d’armatures
d’âme.
Coefficient 𝜸
M 212,74
𝛾 = M Ed 𝛾 = 153,98 = 1,38
ser
fck =25MPa
S 500 B } ⟹ μlu (αe = 15) d’où μlu = μls = 0,3717 ∀ αe
γ=1,38
̅σ̅̅c̅ non limitée (XC1)
Avec :
b) Armatures transversales
Effort tranchant réduit : VEd,0 = VEdmax − pu . (a + d)
Avec : VEdmax = |Vw2 | = 171kN, pu = 1,35. VG + 1,50. VQ( Voir Tableau 5.12)
t 0,45
= = 0,225m
Et a = 0,225m = min {2h 2
0,50
= = 0,25m
2 2
⟹ 𝐕𝐄𝐝,𝟎 = 𝟏𝟕𝟏 − (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟖, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟕, 𝟎𝟔). (𝟎, 𝟐𝟐𝟓 + 𝟎, 𝟒𝟓) = 𝟏𝟑𝟕, 𝟓𝟗𝐤𝐍
200 200
k = min {1 + √ d k = 1,67 = min {1 + √0,9×50 = 1,67
2 2
Asl 3Φ14 3×1,54
ρ1 = b = ρ1 = 25×0,9×50 × 100 = 0,41% < 2%
w .d bw.d
Alors, on a :
3
VRd,c1 = (0,12 × 1,67 × √100 × 0,0041 × 25 + 0) × 0,25 × 0,45 × 103 = 48,97kN
VRd,c2 = (0,38 + 0) × 0,25 × 0,45 × 103 = 42,75kN
Par conséquent : VRd,c = 48,97kN = max(48,97kN; 42,75kN)
Comme VEd,0 = 137,59kN > VRd,c = 48,97kN ⟹ Nécessité d’armature d’effort tranchant
1
Asw,max 2 × 0,54 × 16,67 × 1 × 0,25 2
0,26cm2 1
≤ × 10 = = cm2 /cm
s 435 × (1 − 0) cm 3,85
𝐀 𝐬𝐰 𝟏 Asw,max 𝟏
= 𝟏𝟐,𝟖𝟐 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 < = 𝟑,𝟖𝟓 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 Ok
𝐬 s
Asw,min sin α.bw .√fck
- Pourcentage minimal : ≥ 0,08.
s fyk
Espacements ;
- Espacement longitudinal : s0
Φl
Choix de Φw : Comme = 4,67mm ≤ Φw ≤ 12 avec Φl = 14mm, on prend 𝚽𝐰 = 𝟖𝐦𝐦
3
Retenons en mettant un cours d’armatures d’âme à mi- portée et en reclassant les espacements
par ordre croissant : 13+5×20+7×25
Pour le reste des appuis, on résume les résultats dans les tableaux ci-dessous :
On obtient alors les répartitions des espacements dont les aciers transversaux sont nécessaires
dans le tableau ci-dessous :
43,5 34 34
VEd,0w1 0
33,8 34 33,8
VEd,0e1 16,5+4×20+7×25
25,61 34 25,61
VEd,0w2 13+5×20+7×25
44,86 34 34
VEd,0e2 17+3×20+5×25
80,86 34 34
VEd,0w3 0
43,50 34 34
VEd,0e3 0
43,50 34 34
VEd,0w4 0
43,50 34 34
VEd,0e4 0
5.4. Schéma de ferraillage
5.4.1. Dalle pleine
α1 . α2 . α3 . α4 . α5 . lb,rqd
Longueurs d’ancrage de calcul : lbd = Max { ≥ lb,min
0,7. α1 . α4 . lb,rqd
0,3. lb,rqd
Avec : lb,min = Max { 10. Φ
100mm
Avec :
fbd = 2,25η1 η2 fctd où η1 = 0,7(en appuis), η1 = 1(en travées) et η2 = 1 car Φ < 32mm
σsd = fyd = 435MPA
Longueurs d’ancrage de calcul :
L’ensemble des longueurs d’ancrage sont résumée dans le tableau ci-dessous :
Tableau 5. 22 : Longueurs des ancrages 𝐥𝐛𝐝
Φ(mm) fbd (MPa) lb,rqd (cm) 𝐥𝐛𝐝 (𝐜𝐦)
Travée 14 2,68 57 49
12 2,68 49 42
14 1,87 81 71
Appui 12 1,87 70 61
b) Plans de ferraillage
5.5. Conclusion
Apres l’étude de la dalle pleine et la poutre continue à l’EC 2, nous confronterons les résultats
obtenus de cette dernière avec ceux obtenus selon les Règles BAEL 91 modifiées 99 dans la
troisième partie de notre travail.
6.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous ferons un récapitulatif de tous ce qui a été abordé précédemment dans
l’étude de la dalle pleine H-RDC, une comparaison des résultats selon les deux normes et une
discussion de ces résultats. Notre étude sera résumée dans les tableaux suivants.
Aciers
inferieurs
Aciers
supérieurs
6.8. Conclusion
Cette étude montre que les portées de calcul obtenues selon l’EC 2 étant supérieures alors cela
entraine aussi une supériorité des efforts internes par rapport à ceux obtenus au BAEL 91. De
ce fait, on obtient des moments fléchissant moins pénalisant au BAEL 91 avec une différence
d’environ 8,46% par rapport à l’EC 2. Par conséquent, les Règles BAEL 91 semblent être plus
économique que l’EC 2 en termes d’acier théoriques avec des gains respectifs de 8,31% et
8,72% en travées et en appuis par rapport à cette dernière. Néanmoins, en faisant le choix des
armatures, on pourrait certainement obtenir les mêmes résultats.
En termes de longueurs des barres, l’EC 2 semble être plus économique que le BAEL 91.
Selon chacune des deux normes, l’utilisation des armatures d’âme ni celle des aciers comprimés
n’est pas nécessaire.
7.1. Introduction
Ce chapitre consistera aussi à faire un récapitulatifs des résultats obtenus dans l’étude de la
poutre continue file B puis de les comparés et les interprétés tout en les résumant dans les
tableaux.
BAEL 91
7.6. Conclusion
Les portées de calcul à l’EC 2 étant grandes par rapport à celles obtenues au BAEL 91 alors
nous obtenons aussi des efforts internes qui sont grands malgré que la méthode RDM soi la
même (Caquot minoré). En effet, avec des différences de moments allant de 17% à 71% en
travées et 17% à 62% en appuis par rapport à l’EC 2, on constate qu’au BAEL 91, on a un gain
en aciers par rapport à l’EC 2 d’environ 4% à 70,89% en travées et 9,22% à 61,30% en appuis.
En ce qui concerne les longueurs de barres, le BAEL 91 utilise plus de longueurs de barres que
l’EC 2.
Quant aux aciers transversaux, le BAEL 91 est moins économique que l’EC 2 (59 cadres/étriers
obtenus au BAEL contre 34 pour l’EC 2).
Tout d’abord, l’étude non-exhaustive des éléments structuraux en B.A tels que les poutres et
les dalles pleines nous a permis de constater que les principes de bases de calcul de l’EC 2 ainsi
que les dispositions constructives ne diffèrent pas tant de ceux connus des Règles BAEL 91
malgré l’apparition de nouveaux concepts tels que la maitrises de la fissuration, les résistances
caractéristiques mesurées sur cube etc. Elle présente comme tous les codes, de nombreux
avantages et des points qui peuvent sembler pénalisants notamment au niveau des classes
d’environnement, des résistances caractéristiques des bétons, en termes de qualité, des aciers
notamment dans nos pays où les exigences de qualité, et d’application des règles de construction
sont des points sensibles qui sont dans une commune mesure, difficilement respectées.
Par ailleurs, après l’application pratique des normes BAEL 91 et EC 2, l’étude comparative sur
des éléments tels que la poutre continue et la dalle pleine dans le cas de la construction d’un
bâtiment R+4 montre que malgré les mêmes méthodes de RDM utilisées, on constate une
économie des sections d’aciers théoriques avec les Règles BAEL 91 modifiées 99. Mais en
faisant le choix des sections d’armatures, on pourrait certainement obtenir les mêmes résultats.
Cependant, en termes de longueurs des barres et des armatures transversales, l’EC 2 est plus
économique que le BAEL 91.
Vu les résultats obtenus, cela ne laisserait pas dire ou prétendre que les Règles BAEL 91 sont
moins sécurisantes ou encore plus économiques que l’EC 2 car l’étude n’étant que partielle.
Néanmoins, une étude technique plus poussée munie d’une étude financière sur l’ensemble de
ce projet de construction pourra nous donner des éléments de réponse suffisants pour prétendre
à un passage définitif des Règles BAEL 91 modifiées 99 à l’Eurocode 2. D’un autre point de
vu, l’évolution de la construction en béton armé étant en phase avec les progrès de la
normalisation alors il serait judiciable pour certains bureaux tels que ARCHIPRO-BTP de s’y
conformer aux nouvelles réglementations en vigueur afin d’être plus compétitifs sur le plan
national et éventuellement à l’internationale.
EUROCODE 2
PAILLE, Jean-Marie. Calcul des structures en béton. Paris: Edition Eyrolles et Afnor, 2009.
«Arche Hybride POTEAU EC2-PDF.» Avril 2017. www.graitec.info (accès le Avril 30, 2020).
Thonier, Henry. Conception et calcul des structures de batiment Tome 1. Paris: PRESSES
5 Attaque gel/dégel
Saturation modérée en eau, sans Surfaces verticales de béton exposées à
XF1 agent de déverglaçage. la pluie et au gel
1. Méthode forfaitaire
La méthode forfaitaire est appliquée pour les éléments tels que les poutres de planchers et les
dalles portant dans un seul sens.
Conditions d’application :
La méthode forfaitaire est utilisée si les conditions ci-dessous sont satisfaites :
2. G
- les charges d'exploitation sont modérées c'est-à-dire où : Q B ≤ { ;
5KN/m²
Avec : Q B=Somme des charges variables et G=Somme des charges permanentes
- les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées ;
𝑙𝑖
0,8 ≤ 𝑙 ≤ 1,25
𝑖+1
{ 𝑙𝑖
0,8 ≤ 𝑙 ≤ 1,25
𝑖−1
Application de la méthode
La méthode consiste à déterminer des moments sur appuis (Mw , Me ) et des moments en travée
(Mt ) grâce à des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant
Mo dans la « travée de comparaison ».
Soit :
Mo : moment maximal dans la travée de référence ;
Mw et Me : valeurs absolues des moments respectivement sur l'appui de gauche et sur l'appui de
droite de la travée continue ;
Effort tranchant
Sauf sur l'appui voisin de rive où :
𝐌 −𝐌
- soit on tient compte des moments de continuité évalués : 𝐕(𝐱) = 𝐕𝟎 (𝐱) + 𝐞 𝐋 𝐰
- soit on majore forfaitairement les efforts tranchants de la poutre de référence :
o de 15 % pour les poutres à deux travées ;
o de 10 % pour les poutres à plus de deux travées.
Application de la méthode :
La méthode de CAQUOT consiste à calculer le moment sur chaque appui d’une poutre
continue en considérant uniquement les travées qui encadre l’appui.
NB : on se limitera au cas de chargement uniformément repartie (Voir les Règles BAEL 91
en annexe E.2 ).
Moments
- Moment d’appuis :
Les moments aux nus des appuis sont calculés en ne tenant compte que des charges des travées
voisines de gauches (w) et de droite(e).On détache de chaque côté des appuis des travées fictives
de longueur:
Symbole Travée fictive Simplement posée Continu au-delà
sur l’autre appui de l’autre appui
l′w Travée de gauche l′w = li l′w = 0,8. li
l′e Travée de droite l′e = li+1 l′e = 0,8. li+1
𝐱 𝐱
𝐌𝐭 (𝐱) = 𝐌𝟎 (𝐱) + 𝐌𝐞 ( ) + 𝐌𝐰 (𝟏 − )
𝐥 𝐥
qlx qx²
Avec : M0 (x) = −
2 2
Efforts tranchants
- Effort tranchant aux appuis :
L’effort tranchant est maximal en général sur appui, si les seules travées chargées sont celle qui
encadre l’appui considéré :
𝐌𝐞 −𝐌𝐰 𝐌𝐞 −𝐌𝐰
𝐕𝐮 (𝐰) = 𝐕𝟎𝐰 + et 𝐕𝐮 (𝐞) = 𝐕𝟎𝐞 +
𝐥 𝐥
ql ql
Avec : V0w = et V0e = − 2
2
𝐌𝐞 −𝐌𝐰
- Effort tranchant en travée : 𝐕𝐮 (𝐱) = 𝐕𝟎𝐱 + 𝐥
ql
Avec : V0x = − qx
2
ANNEXE 4 : DETAILS DES CALCULS
Avec : θ = 1 et γb = 1,50
En traction : ft28 = 0,6 + 0,06fc28 ⟹ ft28 = 0,6 + 0,06.25 = 2,10MPa
Acier : Fe E500
f 500
fed = γe ⟹ fed = 1,15 = 435MPa
s
b) Eurocode 2
λ λ=1
fck >< 50MPa ⟹ { fcd = 25 < 50MPa ⟹{
η η=1
f 25
fcu = η. αcc γck avec αcc = 1 ⟹ fcu = 1.1 1,5 = 16,67MPa
b
En traction :
fck ≤ 50MPa ⟹ fctm = 0,3[fck ]2/3 fctm = 0,3[25]2/3 = 2,56MPa
∆Cdev = 10mm(A.N.F.)
Cnom = Cmin + ∆Cdev Cnom = 15 + 10 = 25mm
1. Historique
La société ARCHI. PROJECT BTP est une SARL créée en juin 2010, sous le registre de
commerce n° RCCM. Elle est située à Libreville, dans la zone industrielle d’Oloumi, immeuble
XANADOU CENTER, au 2eme étage.
2. Organigramme
3. Secteurs d’activités
ARCHI. PROJECT BTP est un bureau d’architecture et d’ingénierie, dont les secteurs
d’activités sont :
Architecture et conception des projets ;
Réalisation des travaux de BTP, tout corps d’état ;
Construction métallique ;
Etudes topographiques.
4. Organisation
La société ARCHI. PROJECT BTP comprend trois services repartis comme suite :
Le Service de gestion administrative :
Il a pour mission principale d’organiser et coordonner les informations internes et externes,
parfois confidentielles, liées au fonctionnement de la structure. Ses activités sont :
Organiser les rendez-vous, le planning d'un responsable, d'un collaborateur et filtrer les
appels et les accueils physiques ;
Concevoir et rédiger des courriers, rapports, notes, ... ;
Traiter et transmettre les décisions, les notes de service, les contrats en interne et en
externe ;
Organiser les déplacements du responsable ou des membres de l'équipe ;
Préparer et organiser les réunions (convocations, préparation des dossiers, réservation de
salles, ...) ;
Effectuer la frappe de documents, le traitement du courrier et la gestion des messages
électroniques ;
La cellule technique
Elle a pour mission principale le management de l’ensemble de l’activité technique de
l’entreprise. Ses activités sont les suivantes :
Management, organisation, planification et contrôle des activités d'une équipe de
consultants techniques ;
Organisation et animation des réunions liées à l'évolution technique ;
Supervision des projets techniques ;
Contrôle des procédures et des documents de synthèse ;
Garantie du respect des procédures et des méthodes d'assurance qualité ;
Supervision du suivi et de la mise en œuvre des procédures d'achat ;
Encadrement et animation d’une équipe de consultants techniques ;
Garantie de l'intégration et de l'encadrement technique des projets ;
Conseiller les équipes projets.