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UNIVERSITE DES SCIENCES ET ECOLE POLYTECHNIQUE DE ARCHI.

PROJECT BTP
TECHNIQUES DE MASUKU MASUKU

B.P: 11509 Libreville – GABON

DEPARTEMENT GENIE CIVIL

MEMOIRE DE FIN DE CYCLE

N° d’ordre: 01/2022/INGC/EPM
Pour l’obtention du

Diplôme d’Ingénieur en Génie Civil


Présenté et soutenu par :
Collinn’s Sabride BASSENDJE POUGHIDI
Le 12 Janvier 2022 à Franceville

THEME :
ETUDE COMPARATIVE DU DIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS DE STRUCTURE SELON LES NORMES BAEL 91
MODIFIEES 99 ET EUROCODE 2 : CAS DE LA CONSTRUCTION
D’UN IMMEUBLE R+4 A PORT-GENTIL.

Sous la direction de :
Encadreur école : Encadreur entreprise :
M. Bruno Rodin MBOCK UM Dora ANTCHANDIE

Ingénieur Génie Civil et Industriel Ingénieur Génie Civil


Membres du Jury :
Dr. Ir. Nicaise MANFOUMBI Président du jury
Dr. Amara DIAKITE Examinateur
Mr. Denis EKOUNDA Examinateur
Mr. Augustin NTIBIHORA Examinateur

Année académique 2018-2019


DEDICACES
Je dédie ce modeste travail :

A mon très cher père Mr MBISSABO Arthur sans qui je ne l’aurais certainement pas

accompli;

A ma très chère mère Mme MBISSABO Clotilde qui a participé de près comme de loin à

mon épanouissement personnel ;

A ma fille préférée Mme MBICKA, une grande servante de notre Seigneur Jésus-Christ

ainsi qu’à YOYA Jeanne ;

A Mr et Madame NDOUNGAGOYE pour leur hospitalité ;

A mes frères, sœurs et au reste de la famille ;

A mes amis d’enfance ;

Enfin à tous ceux qui me sont chers.

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


i
REMERCIEMENTS

Je tiens d’abord à remercier l’ensemble du corps enseignant et administratifs de l’Université


des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) pour leur savoir en matière d’enseignement
ainsi que leurs précieux conseils. Ces remerciements vont plus particulièrement à l’endroit de :

 Messieurs le Recteur Pr. Crépin ELLA MISSANG et le Directeur General de l’Ecole


Polytechnique de Masuku Dr. Ir. Nicaise MANFOUMBI ;
 des enseignants du département Génie Civil : Dr. Amara DIAKITE, Mr Bruno
MBOCK’UM, Dénis EKOUNDA (Chef de Département Génie Civil) etc.
 des enseignants du département des Sciences Générales de l’Ingénieur (S.G.I-
2015/2016): Pr. Thierry Blanchard EKOGO, Dr. Mohamed IPOPA etc.

Je tiens également à remercier l’équipe d’ARCHI-PROJECT BTP pour mon intégration dans
le monde professionnel notamment:

 Mr Kamal DAHER ;
 le bureau d’étude responsable de la conception et la réalisation des ouvrages bâtiments;
 sans omettre tout le personnel et les ouvriers du chantier de Port-Gentil.

Enfin, je remercie l’ensemble des étudiants de la 5eme année Génie Civil de l’année
académique 2018-2019.

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


ii
AVANT-PROPOS

Les cours dispensés à l'école visent à former des Ingénieurs Génie Civil polyvalents, flexibles
et opérationnels, capables d'une part de concevoir une réponse adaptée à l'évolution des besoins
des hommes et des structures, et d'autre part de proposer des solutions spécifiques à des
problèmes concrets. Cela ne pourra se faire que par une bonne symbiose entre les connaissances
théoriques déjà reçues à l'école et la pratique relevant du milieu professionnel. En effet, pour
découvrir cette facette de la pratique du milieu professionnel, les étudiants en fin de cycle sont
conditionnés à passer des stages dans diverses structures relatives à leurs différentes formations.
C'est dans ce cadre que s'inscrit notre stage de fin d'études passé au sein de l’entreprise ARCHI-
PROJECT BTP et intitulé : ≪ Etude comparative du dimensionnement des éléments de
structures selon les normes BAEL 91 modifiée 99 et EUROCODE 2 : Cas de la construction
d’un immeuble R+4 à Port-Gentil. ≫

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


iii
RESUME

Dans ce mémoire, il est question de faire une étude comparative du dimensionnement des
éléments de structure selon les normes BAEL 91 modifiées 99 et Eurocode 2 dans le cas de la
construction d’un immeuble R+4 à Port-Gentil.

Le but recherché dans ce travail est de dimensionner d’une part les éléments de ladite structure
selon chacune des normes et d’autre part, de confronter les résultats obtenus afin de faire
ressortir les points de ressemblance et différences des deux normes.

La première partie de notre travail a consisté à faire une étude bibliographique des normes, c’est
à dire une étude des éléments structuraux tels que les poutres et les dalles pleines en B.A. Il
s’agit dans cette partie d’énoncer les règles générales, les principes de l’étude ainsi que les
dispositions constructives relatives à ces éléments selon chaque norme. Dans la deuxième
partie, il s’agit de faire une application pratique des normes BAEL 91 et Eurocode 2 sur la dalle
pleine et la poutre continue file B du plancher H-RDC dans le cas de la construction d’un
bâtiment R+4. Cette étude pratique permet de ressortir pour chaque règlement les paramètres
géométriques, les sollicitations, les sections d’acier et les plans de ferraillage qui sont par la
suite comparés et analysés dans la dernière partie de notre travail.

Mots clés : Immeuble, Béton armé, BAEL 91 modifiées 99, Eurocode 2, R+4.

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


iv
ABSTRACT

Standards or calculation codes can be defined as a set of guidelines that govern a particular
area. In fact, in this thesis, it is a question of carrying out a comparative study of sizing of
structural element according to the BAEL 91 rules modified 99 and Eurocode 2 standard.

The aim of this work is to size, on the one hand, the elements of said structure according to each
of the standards and, on the other hand, to compare the results obtained in order to bring out the
points of ressemblance and differences of two standars.

The first part of our work consists in carring out a bibliographical study of the standards, that
is to say a study of structural elements such as beams and solid reinforced concrete slabs. In
this part, it is a question of setting out the general rules, the principles of the study as well as
the constructive provisions relating to these elements according to each standard. In the second
part, it is a question of making a practical application of the BAEL 91 and Eurocode 2 standars
on the solid slab and tne continuous beam files B of the H-RDC floor in the case of the
construction of a R+4 building. This practical study makes it possible to highlight for each
regulation the geometric parameters, the stresses, the steel sections and the reinforcement plans
which are subsequently compared and analyzed in the last part of our work.

Keywords: Building, Reinforced concrete, BAEL 91 modified 99, Eurocode 2, R + 4.

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v
TABLE DES MATIERES
DEDICACES ........................................................................................................................ i
REMERCIEMENTS ............................................................................................................ ii
AVANT-PROPOS .............................................................................................................. iii
RESUME ............................................................................................................................. iv
ABSTRACT ......................................................................................................................... v
TABLE DES MATIERES.................................................................................................... vi
LISTE DES NOTATION-SYMBOLES-ABREVIATIONS................................................ ix
LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................... xi
LISTE DES FIGURES ....................................................................................................... xiii
LISTE DES EQUATIONS ................................................................................................ xiv
INTRODUCTION GENERALE ..........................................................................................1
PREMIERE PARTIE : ...........................................................................................................2
ETUDE BIBLIOGRAPGHIQUE ...........................................................................................2
CHAPITRE 1 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX EN B.A SELON LES
REGLES BAEL 91 MODIFIEES 99......................................................................................3
1.1. Introduction ...........................................................................................................3
1.2. Présentation des Règles BAEL 91 modifiées 99 ......................................................3
1.3. Principes de l’étude des éléments structuraux avec les Règles BAEL 91 .............4
1.3.1. Règles générales .....................................................................................................4
1.3.2. Présentations des méthodes de calcul des éléments de planchers.....................8
1.4. Dispositions constructives ...................................................................................... 11
1.4.1. Dalles pleines ........................................................................................................ 11
1.4.2. Poutres .................................................................................................................. 11
1.5. Conclusion ............................................................................................................... 13
CHAPITRE 2 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX EN B.A SELON L’EC 2 .. 14
2.1. Introduction .............................................................................................................14
2.2. Présentation de l’EC 2 ............................................................................................. 14
2.3. Principes de l’étude des éléments structuraux selon l’EC 2 ................................ 15
2.3.1. Règles générales ..................................................................................................... 15
2.3.2. Présentations des méthodes de calcul pour les éléments de planchers ...................... 21
2.4. Dispositions constructives ...................................................................................... 24
2.4.1. Dalles pleines ........................................................................................................ 24

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vi
2.4.2. Poutres .................................................................................................................. 25
2.5. Conclusion ............................................................................................................... 27
DEUXIEME PARTIE : ........................................................................................................ 28
APPLICATION PRATIQUE-ETUDE D’UN BATIMENT R+4 A PORT-GENTIL .............28
CHAPITRE 3: PRESENTATION DE L’OUVRAGE ........................................................ 29
3.1. Introduction .............................................................................................................29
3.2. Localisation de l’ouvrage ....................................................................................... 29
3.3. Description de l’ouvrage ........................................................................................ 30
3.4. Données géotechniques pour l’étude de la fondation ......................................... 31
3.5. Conclusion ................................................................................................................. 31
CHAPITRE 4 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX SELON LES REGLES
BAEL 91 MODIFIEES 99 ................................................................................................... 32
4.1. Introduction ............................................................................................................... 32
4.2. Evaluation des charges et transmissions des efforts .................................................... 32
4.2.1. Planchers de dalles pleines ...................................................................................... 32
4.2.2. Poutre continue file B ........................................................................................... 36
4.3. Dimensionnement des sections d’armatures ........................................................ 45
4.3.1. Caractéristiques des matériaux ................................................................................ 45
4.3.2. Dalle pleine (PERCHAT et al, Pratique du BAEL 91, 2002) ................................... 45
4.3.3. Poutre continue file B ........................................................................................... 47
4.4. Schémas de ferraillage ............................................................................................ 52
4.4.1. Dalle pleine H-RDC ............................................................................................. 52
4.4.2 Poutre continue file B ............................................................................................ 52
4.5. Conclusion ............................................................................................................... 54
CHAPITRE 5 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX EN B.A SELON L’EC 2 .. 55
5.1. Introduction ............................................................................................................... 55
5.2. Evaluation des charges et transmission des efforts...................................................... 55
5.2.1. Planchers de dalles pleines ...................................................................................... 55
5.2.2. Poutre continue file B ........................................................................................... 59
5.3. Dimensionnement des armatures ..........................................................................67
5.3.1. Caractéristiques des matériaux ................................................................................ 67
5.3.2. Dalle pleine (ROUX, Pratique de l’Eurocode 2 2009) .............................................67
5.3.3. Poutre continue file B.............................................................................................. 69

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vii
5.4. Schéma de ferraillage .............................................................................................. 75
5.4.1. Dalle pleine ...........................................................................................................75
5.4.2. Poutre continue .................................................................................................... 75
5.5. Conclusion ............................................................................................................... 78
ETUDE COMPARATIVE DES RESULTATS................................................................... 79
CHAPITRE 6 : ETUDE COMPARATIVE DU DIMENSIONNEMENT DE LA DALLE
PLEINE H-RDC ................................................................................................................. 80
6.1. Introduction ............................................................................................................... 80
6.2. Caractéristiques des matériaux ................................................................................... 80
6.3. Paramètres géométriques du panneau de dalle pleine.................................................. 80
6.5. Efforts internes ..........................................................................................................80
6.5.1. Moments ............................................................................................................... 81
6.5.2. Efforts tranchants ................................................................................................ 81
6.6. Sections d’armature longitudinales .............................................................................81
6.7. Plans ou schémas de ferraillage .................................................................................. 82
6.8. Conclusion ................................................................................................................. 82
CHAPITRE 7 : ETUDE COMPARATIVE DU DIMENSIONNEMENT DE LA
POUTRE CONTINUE ....................................................................................................... 83
7.1. Introduction ............................................................................................................... 83
7.2. Portées de calcul de la poutre ..................................................................................... 83
7.3. Efforts internes ..........................................................................................................83
7.3.1. Moments ................................................................................................................. 83
7.3.2. Efforts tranchants .................................................................................................... 83
7.4. Sections d’armature ................................................................................................... 84
7.4.1. Armatures longitudinales.................................................................................... 84
7.4.2. Armatures transversales ...................................................................................... 85
7.5. Plans ou schémas de ferraillage .................................................................................. 85
7.6. Conclusion ................................................................................................................. 86
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................ 87
BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................... 88
ANNEXES .......................................................................................................................... 89

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viii
LISTE DES NOTATION-SYMBOLES-
ABREVIATIONS
 Notations et symboles
Notations Significations Notations
EC 2 BAEL 91
As Section d’acier A
As1 ,As2 Section d’armatures longitudinales tendues et comprimées A, A′
As,min , As,max Sections d’armatures minimale et maximale Amin , Amax
AC Aire de la section droite (béton seul) B0 ou B
Section d’armature d’âme At
AN Axe Neutre = axe des déformations (ou des contraintes) nulles AN
MEd Moment fléchissant à l’ELU Mu
Mser Moment fléchissant à l’ELS Mser
VEd Effort tranchant de calcul à l’ELU dû aux charges appliquées Vu
VRd,c Effort tranchant résistant de calcul d’un élément sans
armatures d’effort tranchant
VRd,max Effort tranchant de calcul maximal pouvant être supporté sans
provoquer l’écrasement des bielles de béton comprimé
bw Largeur d’une section rectangulaire, largeur de l’âme d’une b0
section en T
beff Largeur participante de la table de compression d’une section
en T
hf Epaisseur de la table de compression d’une section en T
h Hauteur totale d’une section h
d Distance du centre de gravité des armatures tendues à la fibre d
la plus comprimée d’une section droite
fbd Contrainte ultime d’adhérence, τsu
fcd Contrainte de compression du béton correspondant à la partie fbu
rectiligne du diagramme parabole − rectangle
fck Résistance caractéristique à la compression du béton 28 jours fc28
fcm Résistance moyenne à la compression du béton 28 jours,
fctd Résistance de calcul en traction du béton
fcu Contrainte uniforme de compression du béton
fyd Résistance de calcul des armatures (limite d’élasticité) fed
fyk Limite d’élasticité des aciers fe
fywd Résistance de calcul des armatures d′âme (limite d’élasticité)
fywk Limite d’élasticité des aciers transversaux

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ix
lbd Longueur d’ancrage de calcul la
leff Potée utile (de calcul) d’une poutre, d’une travée
ln Potée entre nus d’appuis ln
St,max Espacement transversal maximal des armatures d’effort
tranchant
S0 Ecartement initial des armatures d’âme pour l’application de la St0
méthode de Caquot
S1 Ecartement de départ des armatures d’âme pour l’application St1
de la méthode de Caquot
t Profondeur d’appui

⟺ : Equivaut

⟹ : Implique

∀ : Quel que soit

Ok ou OUI: Vérification assurée

NON: Vérification non assurée

 Abréviations et sigles
A.N.F. : Annexe nationale française

B.A. : Béton Armé

B.A.E.L. : Béton Armé aux Etat-Limites

EC 1 :Eurocode 1

EC 2 : Eurocode 2

E.L.S. : Etat limite de service

E.L.U : Etat limite ultime

HA : Haute adhérence

F.F.B. : Fédération Française du Béton

RDC : Rez-de-chaussée

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x
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. 1 : Formules de transmission des charges ..............................................................9
Tableau 1. 2 : Répartitions des armatures d’âme selon Caquot au BAEL 91 .......................... 13
Tableau 2. 1 : Répartitions des espacements selon Caquot à EC 2 ......................................... 27
Tableau 3. 1 : Hauteurs des étages ........................................................................................ 30
Tableau 4. 1 : Poids volumiques des matériaux selon la NF P06-004 .................................... 32
Tableau 4. 2 : Charges d’exploitation des planchers selon la NF P06-001 ............................. 32
Tableau 4. 3 : Evaluation des charges de planchers courants selon la NF P06-001/004 ......... 33
Tableau 4. 4 : Evaluation des charges de la toiture terrasse selon la NF P06-001/004 ............ 33
Tableau 4. 5 : Evaluation des charges de la mezzanine selon la NF P06-001/004 .................. 33
Tableau 4. 6 : Evaluation des charges du balcon selon la NF P06-001/004 ............................ 34
Tableau 4. 7 : Charges trapézoïdales de calcul des moments au BAEL 91 ............................. 37
Tableau 4. 8 : Charges trapézoïdales de calcul des efforts tranchants au BAEL 91 ................ 37
Tableau 4. 9 : Charges triangulaires de calcul des moments au BAEL 91 .............................. 38
Tableau 4. 10 : Charges triangulaires de calcul des efforts tranchants au BAEL 91 ............... 38
Tableau 4. 11 : Charges de calcul des moments au BAEL91 ................................................. 38
Tableau 4. 12 : Charges de calcul des efforts tranchants au BAEL 91 ................................... 39
Tableau 4. 13 : Portées de calcul de la poutre file B selon le BAEL 91 ................................. 40
Tableau 4. 14 : Moments fléchissant à l’E.L.U. selon le BAEL 91 ........................................ 42
Tableau 4. 15 : Moments fléchissant à l’E.L.S. selon le BAEL 91......................................... 43
Tableau 4. 16 : Efforts tranchants sur appuis selon le BAEL 91 ............................................ 45
Tableau 4. 17 : Caractéristiques des matériaux au BAEL 91 ................................................. 45
Tableau 4. 18 : Sections d’acier longitudinales de la poutre au BAEL 91 .............................. 48
Tableau 4. 19 : Répartitions des espacements (travée 1) selon Caquot au BAEL 91 .............. 50
Tableau 4. 20 : Répartitions des espacements de la poutre selon Caquot au BAEL 91 ...........51
Tableau 4. 21: Longueurs de scellement droit ....................................................................... 52
Tableau 4. 22 : Moments résistants des aciers selon le BAEL 91 ..........................................53
Tableau 5. 1 : Poids volumiques des matériaux selon l’EC 1 ................................................. 55
Tableau 5. 2 : Charges d'exploitation des planchers selon l’EC 1 ..........................................55
Tableau 5. 3 : Evaluation des charges des planchers courants selon l’EC 1 ........................... 56
Tableau 5. 4 : Evaluation des charges de la toiture terrasse selon l’EC 1 ............................... 56
Tableau 5. 5 : Evaluation des charges de la mezzanine selon l’EC 1 ..................................... 56
Tableau 5. 6 : Evaluation des charges du balcon selon l’EC 1 ............................................... 57

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xi
Tableau 5. 7 : Charges trapézoïdales de calcul des moments à l’EC 2 ................................... 59
Tableau 5. 8 : Charges trapézoïdales de calcul des efforts tranchants à l’EC 2 ...................... 60
Tableau 5. 9 : Charges triangulaire de calcul des moments à l’EC 2 ......................................60
Tableau 5. 10 : Charges triangulaires de calcul des efforts tranchants à l’EC 2 ...................... 60
Tableau 5. 11 : Charges de calcul des moments à l’EC 2....................................................... 61
Tableau 5. 12 : Charges de calcul des efforts tranchants à l’EC 2 ..........................................61
Tableau 5. 13 : Portées utiles ou de calcul de la poutre selon l’EC 2 ..................................... 62
Tableau 5. 14 : Moments fléchissant à l’E.L.U. selon l’EC 2 ................................................ 64
Tableau 5. 15 : Moments fléchissant à l’E.L.S. selon l’EC 2 ................................................. 65
Tableau 5. 16 : Efforts tranchants en appuis à l’EC 2 ............................................................ 66
Tableau 5. 17 : Caractéristiques des matériaux à l’EC 2 ........................................................ 67
Tableau 5. 18 : Sections d’aciers longitudinaux de la poutre à l’EC 2 ................................... 71
Tableau 5. 19 : Répartitions des espacements (travée 1) selon Caquot à l’EC 2 .................... 74
Tableau 5. 20 : Sections des aciers transversaux selon l’EC 2 ............................................... 74
Tableau 5. 21 : Répartitions des espacements de la poutre selon Caquot à l’EC 2 ................. 75
Tableau 5. 22 : Longueurs des ancrages 𝐥𝐛𝐝 ......................................................................... 76
Tableau 5. 23 : Moments de résistances des aciers à l’EC 2 .................................................. 76

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xii
LISTE DES FIGURES
Figure 1. 1 : Diagramme 𝝈 − 𝜺 du béton selon le BAEL 91 ....................................................6
Figure 1. 2 : Diagramme de calcul de l’acier au BAEL 91 ......................................................6
Figure 1. 3 : Diagramme des trois pivots selon le BAEL 91 ....................................................8
Figure 1. 4 : Portées de calcul des poutres selon le BAEL 91 ..................................................8
Figure 1. 5 : Illustration de la transmission des charges ...........................................................9
Figure 1. 6 : Portées utiles d’une dalle selon le BAEL 91 ........................................................9
Figure 1. 7 : Illustration de l’épure d’arrêt des barres selon le BAEL 91 ............................... 12
Figure 2. 1 : Diagramme 𝛔 − 𝛆 du béton à l’EC 2 ................................................................. 17
Figure 2. 2 : Diagramme rectangulaire du béton selon l’EC 2 ............................................... 18
Figure 2. 3 : Acier laminé à chaud (à gauche)/acier profilé à froid (à droite) ......................... 18
Figure 2. 4 : Diagramme de calcul des aciers de B.A. à l’EC 2.............................................. 19
Figure 2. 5 : Diagramme des trois pivots à l’EC 2 ................................................................. 21
Figure 2. 6 : Portées utiles des poutres à l’EC 2 ............................................................... 21
Figure 2. 7 : Distances 𝐚𝐢 des éléments isostatiques et continues ...........................................22
Figure 2. 8 : Distances 𝐚𝐢 des éléments en porte-à-faux......................................................... 22
Figure 2. 9 : Largeur participante d’une table de compression à l’EC 2 ................................. 22
Figure 2. 10 : Définition de 𝒍𝟎 pour le calcul de 𝒃𝒆𝒇𝒇 .......................................................... 23
Figure 2. 11 : Portées de calcul des dalles à l’EC 2 ............................................................... 24
Figure 2. 12 : Illustration de l’épure d’arrêt des barres à l’EC 2 ............................................ 26
Figure 3. 1 : Situation nationale de Port-Gentil_Google Maps............................................... 29
Figure 3. 2 : Localisation du site du projet_Google Maps ..................................................... 29
Figure 4. 1 : Panneau de dalle pleine (H-RDC) à étudier au BAEL 91 .................................. 34
Figure 4. 2 : Répartition des charges le long de la poutre continue file B............................... 37
Figure 4. 3 : Charges de calcul des moments au BAEL 91 .................................................... 39
Figure 4. 4 : Charges de calcul des efforts tranchants au BAEL 91 ....................................... 39
Figure 4. 5 : Chargement de la poutre pour le calcul au BAEL 91 ......................................... 40
Figure 4. 6 : Schémas de ferraillage du panneau (H-RDC) selon le BAEL 91 ....................... 52
Figure 4. 7 : Epure d’arrêts des barres selon le BAEL 91 ...................................................... 53
Figure 4. 8 : Schéma de ferraillage de la travée 1 selon le BAEL 91 ..................................... 54
Figure 5. 1 : Panneau de dalle du plancher H-RDC à étudier à l’EC 2 ................................... 58
Figure 5. 2 : Répartitions des charges le long de la poutre continue ....................................... 59
Figure 5. 3 : Charges de calcul des moments à l’EC 2 ........................................................... 61
Figure 5. 4 : Charges de calcul des efforts tranchants à l’EC 2 .............................................. 62
Figure 5. 5 : Chargement de la poutre pour le calcul à l’EC 2................................................ 63
Figure 5. 6 : Largeur participante d’une table de compression à l’EC 2 ................................. 69
Figure 5. 7 : Schéma de ferraillage du panneau de dalle selon l’EC 2 .................................... 75
Figure 5. 8 : Epure d’arrêt des barres selon l’EC 2 ................................................................ 77
Figure 5. 9 : Schéma de ferraillage de travée 1 à l’EC 2 ........................................................ 78

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xiii
LISTE DES EQUATIONS
Equation 1. 1 :Valeur de combinaison fondamentale à l’E.L.U. selon le BAEL 91 ..................5
Equation 1. 2 : Valeur de combinaison en situations accidentelles selon le BAEL 91 .............5
Equation 1. 3 : Valeur de combinaison fondamentale à l’E.L.S. selon le BAEL 91 .................5
Equation 1. 4 : Resistance caracteristique à la traction du béton selon le BAEL 91 .................5
Equation 1. 5 :Resistance de calcul du béton ..........................................................................6
Equation 1. 6 : Sections minimales d’armature longitudinales selon le BAEL 91 .................. 11
Equation 1. 7 : Armatures calculées d’efforts tranchant selon le BAEL 91 ............................ 12
Equation 1. 8: Pourcentage minimal d’armature d’effort tranchant (BAEL 91) ..................... 12
Equation 1. 9 : Diamètre des armatures d’âme selon le BAEL 91..........................................13
Equation 1. 10 : Espacement maximal selon le BAEL 91 ...................................................... 13
Equation 2. 1 : Valeur de combinaison fondamentale à l’E.L.U. selon l’EC 2 ....................... 16
Equation 2. 2 : Valeur de combinaison en situations accidentelles selon l’EC 2 ................... 16
Equation 2. 3 : Valeur de combinaison en situations sismique selon l’EC 2.......................... 16
Equation 2. 4 : Combinaison caractéristique à l’E.L.S selon l’EC 2 ......................................16
Equation 2. 5 : Combinaison quasi-permanente à l’E.L.S selon l’EC 2.................................. 16
Equation 2. 6 : Combinaison fréquente à l’E.L.S. selon l’EC 2……….. ................................ 17
Equation 2. 7 :Resistance de calcul du béton à l’EC 2 ........................................................... 17
Equation 2. 8 :Enrobage selon l’EC 2 ................................................................................... 20
Equation 2. 9 : Ecretement des moments sur appuis à l’EC 2 ................................................ 23
Equation 2. 10 : Verification du moment critique sur appuis à l’EC 2 ................................... 23
Equation 2. 11 : Sections maximale et minimale d’armature longtudinale selon l’EC 2 ......... 24
Equation 2.12 : Sections maximale et minimale d’armature longtudinale selon l’EC
2…………………………………………………………………………….. ......................... 25
Equation 2. 13 : Decalage de la courbe enveloppe selon l’EC 2 ............................................ 25
Equation 2. 14 : Pourcentage des armatures de couture selon l’EC 2 ..................................... 26
Equation 2. 15 : Pourcentage minimal d’armature d’effort tranchant selon l’EC 2................. 26
Equation 2. 16 : Espacement longitudinal maximal selon l’EC 2 26
Equation 2. 17 : Espacement transversal maximal à l’EC 2 ................................................... 26

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xiv
INTRODUCTION GENERALE

Les normes sont des codes de calcul qui regorgent un ensemble de directives régissant un
domaine particulier. En effet, dans le domaine de la construction, les normes ou encore les
codes de calcul ont connu un grand essor depuis la découverte du Béton Armé en 1848 par
LAMBOT. Pour répondre aux exigences du maitre d’ouvrage, Architectes et Ingénieurs Civil
ont recourt aux normes en vigueurs préétablies. Ainsi, depuis mars 2010, l’Eurocode 2 est la
norme par référence dans l’étude, la conception et le dimensionnement des bâtiments et
ouvrages Génie Civil en Béton Armé, en Béton non Armé et en Béton Précontraint. Cependant,
les Règles BAEL et BPEL qui sont obsolètes depuis la mise en application des Eurocodes sont
toujours utilisées dans certains bureaux d’études telles que celui d’ARCHIPRO-BTP. Ce
dernier, dans le but d’un passage définitif des Règles BAEL aux Eurocodes pour être compétitif
et en phase avec le développement de la normalisation, s’est vu entreprendre une étude
comparative du dimensionnement des éléments de structure selon les normes BAEL 91
modifiées 99 et l’Eurocode 2 dans le cas de la construction d’un bâtiment R+4.

Ainsi, le but de notre travail a d’abord consisté à faire une étude détaillée selon chaque code de
calcul des éléments en Béton Armé tels que la dalle pleine et la poutre continue, puis de faire
une comparaison des résultats pour faire ressortir les points communs et leurs différences.

Pour atteindre nos objectifs, nous ferons premièrement une étude bibliographique des normes
BAEL 91 modifiées 99 et Eurocode 2, puis dans la deuxième partie de notre travail, nous ferons
une application pratique inhérente à chaque norme sur un bâtiment R+4 à Port-Gentil. Enfin
dans la troisième partie, nous terminerons par une étude comparative des résultats.

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1
PREMIERE PARTIE :
ETUDE BIBLIOGRAPGHIQUE

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2
CHAPITRE 1 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX EN B.A
SELON LES REGLES BAEL 91 MODIFIEES 99

1.1. Introduction
Les Règles BAEL sont des règles techniques de conception, de calcul des ouvrages et
constructions essentiellement en Béton Armé. Ce chapitre a pour but d’une part de faire une
présentation des Règles BAEL 91 modifiées 99, et d’autre part d’énoncer les principes de
l’étude ainsi que les dispositions constructives des éléments structuraux en B.A tels que les
dalles pleines et les poutres continues.

1.2. Présentation des Règles BAEL 91 modifiées 99


Les Règles BAEL font d’abord leur apparition avec les Règles BAEL 80, puis les Règles BAEL
83, les Règles BAEL 91 et elles prennent fin avec les Règles BAEL 91 modifiée 99. Les Règles
BAEL 91 modifiées 99 furent adoptées le 15 septembre 1999 après une révision des Règles
BAEL 91.

Les Règles BAEL 91 sont applicables à tous les ouvrages et constructions, soumis à des
ambiances s'écartant peu des seules influences climatiques, et dont le béton est constitué de
granulats naturels normaux, avec un dosage en ciment au moins égal à 300 kg/m3 de béton mis
en œuvre. Les constructions et les éléments ne faisant pas parties des présentes règles sont :

- les constructions en béton non armé ;


- les constructions en béton constitué de granulats légers ;
- les constructions en béton caverneux ou cellulaire armé ;
- les constructions en béton de résistance caractéristique supérieure à 60MPa ;
- les éléments armés de profilés laminés et les structures mixtes acier-béton ;
- les éléments soumis en service à des températures s'écartant sensiblement de celles
qui résultent des seules influences climatiques.

Les règles destinées à être utilisées conjointement avec les Règles BAEL 91 sont :

- les normes NF P 06-001/NF P 06-004 : Charges des actions ;


- DTU : Documents Techniques Unifiés ;
- Règles NV65 : effets de la neige et du vent sur les constructions ;
- CPC Fascicule 61, titre II : Programme de charges et épreuves des ponts routes ;
- Etc.

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3
1.3. Principes de l’étude des éléments structuraux avec les Règles BAEL 91
1.3.1. Règles générales
a) Principe des justifications

Les calculs justificatifs sont conduits suivant la théorie des états limites. De ce fait, les Règles
BAEL 91 distinguent deux états limites pour les calculs justificatifs :

- les états limites ultimes (ou E.L.U.) qui concernent l’équilibre statique, la résistance
de l’un des matériaux et la stabilité de forme ;
- les états limites de services (ou E.L.S.) atteints par fissuration et par
déformation (instantanée ou différée).
f f f
 Pour les E.L.U, on doit vérifier : S(∑i γi . ψi . Fi ) ≤ R(γe ; γcj ; γtj ) ;
s b b

γi = coefficient de sécurité partiel


ψ F
Avec pour l’action i :{ i i = valeur représentative
ψi = 1 s′ ils′ agit d′une action permanente

fe , fcj et ftj = résistances caractéristiques des matériaux acier et béton en


compression et en traction
Et:{
γs et γb = coefficients de sécurité partiels au moins égaux à 1 pour l′ acier et
le béton
 Pour les E.L.S :
 Les contraintes : 𝜎[S(∑i γi . ψi . Fi )] ≤ ̅̅̅̅̅
𝜎𝑙𝑖𝑚 et 𝜏[S(∑i γi . ψi . Fi )] ≤ ̅̅̅̅̅
𝜏𝑙𝑖𝑚
 La flèche : f[S(∑i γi . ψi . Fi )] ≤ ̅̅̅̅̅
flim

b) Actions et sollicitations
 Actions
 Actions permanentes, notées G, il s’agit entre autre du poids propre, des poids des
superstructures, des poussées des remblais etc.
 Actions variables, notées Q : charges d’exploitation, charges appliquées en cours
d’exécution, action de la température, vent, neige etc.
 Actions accidentelles, il s’agit de chocs de véhicules routiers ou de bateaux sur
appuis des ponts, séismes etc.

Les actions des Règles BAEL 91 sont définies par les normes NF P06-001 et NF P06-004.

 Sollicitations
 les efforts : l’effort normal(N) et l’effort tranchant(V) ;
 les moments : le moment fléchissant (M) et le moment de torsion(T) ;

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4
Les sollicitations sont calculées en utilisant pour la structure un modèle élastique et linéaire en
employant les procédés de la RDM dans la mesure où la forme des pièces le permet. Dans
l’étude pratique, nous procèderons ainsi pour la détermination de nos sollicitations.

 Combinaisons d’actions (ou sollicitations de calcul):


 Etats-limites ultimes (ou E.L.U.) ;
- Situations durables ou transitoires :

1,35Gmax + Gmin + γQ1 Q1 + ∑ 1,3Ψ0i Q i Equation 1. 1

Avec :
Gmax (et Gmin ): Ensemble des actions permanentes défavorables (favorables)
Q1 : Actions variables dite de base
Q i : Actions variables dites d’accompagnement (i>1)
1,50: En générale
γQ1 = {
1,35: Autres cas
Ψ0 : Coefficients définit dans la NF P06-001
- Situations d’actions accidentelles :

Gmax + Gmin + FA + Ψ11 Q1 + ∑ Ψ2i Q i Equation 1. 2

FA : valeur nominale de l′ action accidentelle ou sismique ;


Avec ∶ Ψ11 Q1 :valeur fréquente d′ une action variable ;
Ψ2i Qi :valeur quasi permanente d′ une autre action variable.

Ψ1 et Ψ2 : Coefficients définit dans la NF P06-001

 Etats-limites de service(ou E.L.S.) :

Gmax + Gmin + Q1 + ∑ Ψ0i Q i Equation 1. 3

c) Caractéristiques des matériaux


 Béton :
 Résistances caractéristiques mesurée sur cylindre et à 28 jours :
- Résistance en compression: 𝐟𝐜𝟐𝟖 ;
- Résistance en traction : 𝐟𝐭𝟐𝟖 = 𝟎, 𝟔 + 𝟎, 𝟎𝟔. 𝐟𝐜𝟐𝟖 Equation 1. 4
NB : Valable pour fc28 ≤ 60MPa.
 Diagramme 𝝈 − 𝜺 de calcul (Diagramme parabole-rectangle) :

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5
Figure 1. 1 : Diagramme 𝝈 − 𝜺 du béton selon le BAEL 91

c28 f
Avec : fbu = 0,85. θ𝛾 Equation 1. 5
𝑏
1,00: t > 24Heures
Où :θ = { 0,90: 1Heure < t < 24Heures (Coefficient de durée d’application)
0,85: t < 1Heure
1,15: Combinaisons accidentelles
γb = {
1,50: Autres cas

 Acier :
 Limite d’élasticité garantie : 𝐟𝐞 .
 Diagramme 𝝈 − 𝜺 de calcul

Figure 1. 2 : Diagramme de calcul de l’acier au BAEL 91

f 1,00: Combinaisons accidentelles


Avec : fed = γe et γs = {
s 1,15: Autres cas
d) Notion d’enrobage

L'enrobage de toute armature est au moins égal à :

- 5cm pour les ouvrages à la mer ou exposés aux embruns ou aux brouillards salins,
ainsi que pour les ouvrages exposés à des atmosphères très agressives;

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6
- 3cm pour les parois coffrées ou non qui sont soumises (ou sont susceptibles de
l'être) à des actions agressives, ou à des intempéries, ou des condensations, ou
encore, eu égard à la destination des ouvrages, au contact d'un liquide ;
- 1cm pour des parois qui seraient situées dans des locaux couverts et clos et qui ne
seraient pas exposées aux condensations.

𝑐≥𝑎
𝑎
𝑒ℎ ≥ {1,5. 𝑐
𝑔
𝑎
𝑒𝑣 ≥ {𝑐
𝑔

Avec : c=Enrobage, 𝑐𝑔 =Diamètre du plus gros granulat, b ≤ 2a

∅ si armature isolé
a={
largeur du parquet si parquet d′armatures

∅ si armature isolé
b={
hauteur du parquet si parquet d′armatures

e) Hypothèses et données pour le calcul en Béton Armé


 Hypothèses à considérer
 Hypothèses générales pour tous les états-limites
- Principe de Navier-Bernoulli : aux cours des déformations, les sections
restent planes et conservent leurs dimensions ;
- La résistance à la traction du béton est considéré comme nulle ;
- Par adhérence, les allongements relatifs de l’acier et du béton au contact sont
les mêmes.
 Hypothèses supplémentaires pour les E.L.S
- En vertu de la loi de Hooke : σ = E. ε ;
E
- Coefficient d’équivalence du béton: n = E s = 15 ;
b

- La contrainte du Béton est limitée à : σbc ≤ σbc = 0,6. fc28 ;


- La contrainte de l’acier est limitée à :
σs en fissuration peu prejudiciable;
2
{ σs = ξ = min [3 fe ; max{0,5fe ; 110√ηftj }] en fissuration préjudiciable ;
σs = 0,8. ξ en fissuration très préjudiciable;

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7
Avec : fe =Limite d’élasticité définissant la nuance de l’acier ;

1,00 pour les ronds lisses


ftj =Résistance à la traction du béton et η = { ;
1,60 pour les aciers HA avec ϕ ≥ 6mm

 Hypothèses supplémentaires pour les E.L.U.

Le dimensionnement à l'état-limite ultime est conduit en supposant que le diagramme des


déformations passe par l'un des trois pivots A, B ou C définis ci-dessous :

Figure 1. 3 : Diagramme des trois pivots selon le BAEL 91

allongement de l’acier le plus tendu ∶ εs = 10‰;


- Pivot A : {
pieces soumises à la traction simple ou à la flexion simple/composée.

raccourcissement de la fibre de béton la plus comprimée: εbc = 3,5‰;


- Pivot B :{
pieces soumises à la flexion simple ou composée

3h
raccourcissement de la fibre de béton à la distance 7
- Pivot C : { de la fibre la plus comprimée: εbc = 2‰;
pieces soumises à la flexion composée ou la compression simple.

1.3.2. Présentations des méthodes de calcul des éléments de planchers


1.3.2.1. Méthodes de calcul des poutres de planchers
a) Portées utiles ou de calcul des poutres: elles sont considérées aux nus des appuis.

Figure 1. 4 : Portées de calcul des poutres selon le BAEL 91

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8
b) Transmission des charges des dalles aux poutres : Méthode des lignes de ruptures

Tableau 1. 1 : Formules de transmission des charges


Eléments Trapèzes Triangles
Charges
PV α lx p. lx
(1 − ) p.
2 2 4
PM α2 lx p. lx
(1 − ) p.
3 2 3

Figure 1. 5 : Illustration de la
transmission des charges
l
Avec : α = lx ≤ 1 ;
y

PV : Charges uniformément reparties équivalentes (permanentes ou d’exploitation) produisant


le même effort tranchant sur appui de la poutre de référence que la charge apportée par la dalle.
PM : Charges uniformément reparties équivalentes (permanentes ou d’exploitation) produisant
le même moment fléchissant à mi- travée de la poutre de référence que la charge apportée par
la dalle.

c) Méthodes de calcul RDM


Selon l’article B.6.2, 2, des Règles BAEL 91, on distingue principalement deux(2) méthodes
de calcul des poutres de planchers (Voir ANNEXE 3) :
- la méthode de Caquot pour les planchers à charge d’exploitation élevée ;
- la méthode forfaitaire pour les planchers à charge d’exploitation modérée.

1.3.2.2. Méthodes de calcul des dalles pleines


a) Portées utiles ou de calcul
Les dalle pleines sont calculées en fonction des portées lx et ly (avec lx ≤ ly ) où elles sont
mesurées aux nus des appuis.

Figure 1. 6 : Portées utiles d’une dalle selon le BAEL 91

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9
b) Méthodes de calcul RDM
l
 Elancement géométrique : 𝜶 = lx ;
y

 Si 𝜶 < 𝟎, 𝟒𝟎 : le panneau de dalle porte uniquement dans le sens de sa petite portée. La


dalle continue est calculée comme une poutre continus en utilisant les méthodes adaptées
aux poutres (méthode forfaitaire/méthode de A. Caquot) ;
 Si 𝟎, 𝟒𝟎 < 𝜶 ≤ 𝟏 , le panneau de dalle est considéré comme portant dans les directions
lx et ly . En effet, dans le cas des dalles pleines et continues, on a :
 Moments
- Dans le sens x :

- Dans le sens y :

Avec :

M = μx . pu l2x
{ ox : Moments isostatiques au centre du panneau pris pour une bande de
Moy = μy. Mox
largeur 1ml;
1
μx = 8(1+2,4.α3 )
{ : Coefficients de réductions pour le calcul des sollicitations à
μy = α3 (1,9 − 0,9. α)
l’E.L.U/E.L.S.;
l 1
Vx = p 2x α
1+
 Effort tranchant : { 2 , avec p uniformément reparties.
l
Vy = p 3x ≤ Vx

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10
1.4. Dispositions constructives
1.4.1. Dalles pleines
h0
a) Diamètre des armatures : Φ ≤
10

b) Sections minimales
12h0 : Ronds lisses
( 2 )
- Sens ly : Aymin cm /m = { 8h0 : Fe E400 , avec h0 en mètre.
6h0 : Fe E500
3−α
- Sens lx : Axmin (cm2 /m) = . Aymin
2

c) Espacements maximaux
 Cas des charges reparties, fissuration peu préjudiciable :
3. h0
- stx ≤ min { , armatures dans le sens lx ;
33cm
4. h0
- sty ≤ min { , armatures dans le sens ly .
45cm
 Cas où la dalle supporte également des charges concentrées et où la fissuration est
préjudiciable :
2. h0
- stx ≤ min { , armatures dans le sens lx ;
25cm
3. h0
- sty ≤ min { , armatures dans le sens ly .
33cm
 Cas où la fissuration est préjudiciable et très préjudiciable :

2. h0
stx et sty ≤ min {
25cm} Si fissuration prejudiciable
Φ ≥ 6mm(sens lx )
h0 ≤ 40cm ⟹
1,5. h0
stx et sty ≤ min {
20cm } Si fissuration tres prejudiciable
Φ ≥ 8mm(sens lx )
{

d) Arrêts des barres


 Arrêt forfaitaire des barres : Voir ANNEXE 3-Methode forfaitaire
 Autre cas : Voir poutres ci-dessous

1.4.2. Poutres
a) Armatures longitudinales
ftj
 Sections minimales: Amin = 0,23. f b0 . d Equation 1. 6
e
Avec :

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11
ftj = résistance à la traction à j jours ;
fe =Limite d’élasticité garantie de l’acier ;
b0 =Largeur de l’âme et d=hauteur utile de la poutre;

 Épure d’arrêt des armatures longitudinales tendues


 Arrêt forfaitaire des barres : Voir ANNEXE 3-Methode forfaitaire
 Autre cas : les arrêts de barres sont obtenus comme indiqué dans les figures ci-
dessous :

Figure 1. 7 : Illustration de l’épure d’arrêt des barres selon le BAEL 91

b) Armatures d’effort tranchant


 Armatures calculées:
At fe τu −0,3.k.f
. ≥ 0,9(sin α+costj α) Equation 1. 7
b.st γs

Avec : α = Inclinaison des At et ftj = résistance caractéristique du béton à la traction ;


st =espacement des aciers transversaux et b=largeur de la poutre ;
τu =contrainte tangente conventionnelle du béton ;
0 si reprise sans indentations,
K = { 0 si fissuration très prejuciable ;
1 sinon en flexion simple

 Pourcentage minimal d’armature d’effort tranchant:


At
. fet ≥ 0,4MPa Equation 1. 8
b0.st
Avec : fet =limite de l’acier en traction ;

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12
 Diamètre des armatures d’âme :
Φl
Φt ≤ min { h/35 Equation 1. 9
b0 /10
Avec : Φl =Diametre d’armature longitudinale, h=hauteur de la poutre et b0 =sa largeur.

 Espacement maximal:
0,9. d
s̅t ≤ min { 40cm Equation 1. 10
Φ′min si A′ ≠ 0
Avec : d=0,9.h (hauteur utile) et A′=section d’acier comprimée

 Répartition des armatures d’âme: Méthode de Caquot


Tableau 1. 2 : Répartitions des armatures d’âme selon Caquot au BAEL 91
st st0 st1 st2 …..
2
nombre théorique - 5h l′0
l′0 −
6st0
nombre cumulé - 5h 5h
l′0 − 2. l′0 −
6st0 6st0
nombre arrondi - m1 m2
nombre de - m1 = n1 n2 = m2 − m1
répétitions
Abscisse (cm) st0 st0
+ st1 . n1
st0
+ n1 . st1 +n2 . st2
2 2
2
Avec :
st0 = Ecartement initial et déterminé comme indiqué au b);
st1 (< st0 )= Ecartement de départ des armatures d'âme pris dans la suite de Caquot (7, 8, 9, 10,
11, 13, 16, 20, 25, 35 et 40 cm) ;
5h 0,3.k.ftj l
l′0 = (l0 − )(1 − ) Où l0 =2 pour une travée et l0 =l pour une console ;
6 τu0
5h
l′0 − (m) pour le premier espacement et l′0 (m) pour les espacements suivants ;
6st0
mi et ni nombre respectifs arrondi et de répétitions à l’entier le plus voisin ;

1.5. Conclusion
L’étude des éléments structuraux en B.A selon les Règles BAEL 91 nous a permis de définir
principalement les règles générales, les méthodes de calcul ainsi que les dispositions
constructives à prendre en compte pour le calcul des dalles pleines et des poutres. Le chapitre
suivant nous permettra d’aborder ces notions mais avec la norme EC 2.

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13
CHAPITRE 2 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX EN B.A
SELON L’EC 2

2.1. Introduction
La norme Eurocode 2 est une norme de conception, de calcul des ouvrages et des bâtiments non
seulement en Béton Armé mais aussi en Béton non armé et en Béton Précontraint. Comme pour
les Règles BAEL 91, il s’agit dans ce chapitre de faire d’abord une présentation de la norme
EC 2 puis d’énoncer les principes ainsi que les dispositions constructives des éléments de
structures tels que les poutres et les dalles pleines en B.A.

2.2. Présentation de l’EC 2


Les Eurocodes constituent une grande famille de normes européennes transposables en norme
nationale, établies et apparues à partir de 2004 dans le domaine de la construction. Les normes
qui constituent les Eurocodes sont :

- EN 1990 eurocode 0 : Bases de calcul des structures ;


- EN 1991 eurocode 1 : Actions sur les structures ;
- EN 1992 eurocode 2 : Calcul des structures en béton ;
- EN 1993 eurocode 3 : Calcul des structures en acier ;
- EN 1994 eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton ;
- EN 1995 eurocode 5 : Calcul des structures en bois ;
- EN 1996 eurocode 6 : Calcul des structures en maçonnerie ;
- EN 1997 eurocode 7 : Calcul géotechnique ;
- EN 1998 eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes ;
- EN 1999 eurocode 9 : Calcul des structures en aluminium.

L'Eurocode 2 ne traite que ce qui concerne les exigences de résistance mécanique, d'aptitude au
service, de durabilité et de résistance au feu des structures en béton. Les autres exigences, celles
relatives aux isolations thermiques et acoustiques, par exemple, ne sont pas abordées. Elle est
aussi destinée à être utiliser conjointement avec les normes suivantes :

- EN 1990 : Bases de calcul des structures ;


- EN 1991 : Action sur les structures ;
- hEN : Produits de construction en rapport avec les structures en béton ;
- ENV 13670 : Exécution des ouvrages en béton ;
- EN 1997 : Calcul géotechnique ;
- EN 1998 : Calcul des structures en béton armé pour leur résistance aux séismes ;

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14
Les Eurocodes sont en générale constitués d’un certain nombre de partie. Pour sa part,
l’Eurocode 2 comporte les parties suivantes :

- Partie 1-1 : règles générales et règles pour les bâtiments ;


- Partie 1-2 : règles générales-Calcul du comportement au feu ;
- Partie 2 : ponts en béton-Calcul et dispositions constructives ;
- Partie 3 : silos et réservoirs.

La Partie 1-1 de l’Eurocode 2 qui fera l’objet de notre étude énonce les principes de base du
calcul des structures en béton, constitué de granulats de masse volumique normale ou de
granulats légers, ainsi que des règles spécifiques pour les bâtiments.

2.3. Principes de l’étude des éléments structuraux selon l’EC 2


2.3.1. Règles générales
a) Principe des justifications

Comme au BAEL, à l’EC 2, on a :

- les états limites ultimes (ou E.L.U.) qui correspondent à une perte d’équilibre
statique(EQU), une défaillance d’éléments structuraux(STR), une défaillance du sol
(GEO) ou à une défaillance due à la fatigue (FAT) ;
- les états limites de services (ou E.L.S.) atteints par dépassement des contraintes-
limites en service, fissuration, déformation ou par vibration.
f
 Pour les E.L.U., on vérifie : S[∑i γQi . Fi ] ≤ S̅(γ k ) ;
mk

γQi = coefficient de sécurité partiel


Fi = action de rang i
Avec pour l’action i : fk = resistance du materiaux de rang k
γmk = coefficient de securité sur la resistance
{ du materiaux de rang k

 Pour les E.L.S :


 Les contraintes : 𝜎[S(∑i γQi . Fi )] ≤ ̅̅̅̅̅
𝜎𝑙𝑖𝑚 ;
1 1
 La flèche : f < 250 et f < 500 .

b) Actions et sollicitations
 Actions : les charges permanentes(G), les charges variables(Q) et accidentelles(A) ;

Les actions à l’EC 2 sont définies par l’Eurocode 1.

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15
 Sollicitations : l’effort normal(N), moment fléchissant(M), l’effort tranchant(V) et le
couple de torsion(T) ;

Ici, les sollicitations sont calculées selon le type d’analyse structurale. On distingue l’analyse
élastique linéaire, l’analyse linéaire avec redistribution limitée des moments, l’analyse plastique
et l’analyse non linéaire.

 Combinaisons d’action :
 Etats-limites ultimes (E.L.U)
- Situations de projet durables ou transitoires :
(1,35Gk,sup ou Gk,inf ) + 1,5. Q k,1 + ∑ γQi Ψ0,i Q k,i>1 Equation 2. 1
Avec :
Gk,sup (Gk,inf ) : Ensemble des actions permanentes défavorables (favorables) ;
Q k,1 : Action variable dominante et Q k,i : Actions variables d’accompagnement (i>1) ;
1,50 si Q i est défavorable
γQ,i = {
0 si Q i est favorable
Ψ0 : Coefficient définit dans l’EC 1

- Situations de projet accidentelles :

Gk,sup + Gk,inf + Ad + (ψ1,1 ou ψ2,1 ). Q k,1 + ∑𝑖>1 Ψ2,i Q k,i>1 Equation 2. 2


Avec :
Ad : Valeur représentative de l’action accidentelle.
Ψ1 et Ψ2 : Coefficients définit selon l’EC 1

- Situations de projet sismique :


Gk,sup + Gk,inf + AEd + ∑𝑖>1 Ψ2,i Q k,i≥1 Equation 2. 3
Avec : AEd =Valeur représentatives de l’action sismique.

 Etats-limites de services(ou E.L.S)


- Combinaison caractéristique :
Gk,sup + Gk,inf + Q k,1 + ∑ Ψ0,i Q k,i>1 Equation 2. 4
- Combinaison quasi-permanente :

Gk,sup + Gk,inf + ∑𝑖≥1 Ψ2,i Q k,i Equation 2. 5

- Combinaison fréquente :

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16
Gk,sup + Gk,inf + Ψ1,1 Q k,1 + ∑𝑖>1 Ψ2,i Q k,i Equation 2. 6

Avec :
ψ1,1 Q k,1 : Valeur fréquente de l’action variable dominante;
ψ2,i Q k,i : Valeur quasi permanente des actions variables dominante ou d’accompagnement ;

c) Caractéristiques des matériaux


 Béton :
 Résistances caractéristiques :
- La résistance à la compression mesurée sur cylindre notée 𝐟𝐜𝐤 ;
- La résistance à la compression mesurée sur cube notée 𝐟𝐜𝐤,𝐜𝐮𝐛𝐞 .
 Diagrammes 𝝈 − 𝜺 de calcul :
- Diagramme parabole pour le béton comprimé

Figure 2. 1 : Diagramme 𝛔 − 𝛆 du béton à l’EC 2

fck
Avec: fcd = αcc Equation 2. 7
γc
ε n
σc = fcd [1 − (1 − ε c )] pour 0 ≤ εc ≤ εc2 et σc = fcd pour εc2 ≤ εc ≤ εcu2 ;
c2

- Diagramme rectangulaire

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17
Figure 2. 2 : Diagramme rectangulaire du béton selon l’EC 2

Avec :

0,8 pour fck ≤ 50MPa


λ={ (f −50) : Coefficient définissant la hauteur utile de la
0,8 − ck pour 50 < fck ≤ 90MPa
400

zone comprimée.

1,0 pour fck ≤ 50MPa


η={ (fck −50) : Coefficient définissant la résistance effective ;
1,0 − pour 50 < fck ≤ 90MPa
200

 Acier
 Limite d’élasticité :

L’EC 2 définit deux types d’acier utilisé pour le béton armé : les aciers laminés à chaud et les
aciers profilé à froid.

Figure 2. 3 : Acier laminé à chaud (à gauche)/acier profilé à froid (à droite)

Par ces courbes, on définit :

- la limite d'élasticité : 𝐟𝐲𝐤 ;


- la résistance en traction 𝐟𝐭𝐤 .

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18
 Classes de ductilité

Pour chaque type d’acier, on distingue trois (3) classes de ductilité :

f
- Classe A (ductilité normal): εuk = 2,5% et k = (f t ) ≥ 1,05 ;
y k

f
- Classe B (haute ductilité): εuk = 5% et k = (f t ) ≥ 1,08 ;
y k

f
- Classe C (très haute ductilité) : εuk = 7,5% et 1,15 ≤ k = (f t ) < 1,35 ;
y k

 Diagrammes contraintes-déformations
Deux types de diagrammes :

Figure 2. 4 : Diagramme de calcul des aciers de B.A. à l’EC 2

d) Notion d’enrobage

Espacement libre vertical ou horizontal :


k1 . ∅
a ≥ Max { 20mm
dg + k 2 mm

Avec : dg = Grosseur du granulat maximal


∅ =Diametre de la barre
k1 = 1 (A.N.F)
k 2 = 5mm (A.N.F)
c = Enrobage

 Classe d’exposition en fonction des conditions d’environnement : (Voir Tableau 6.1


ANNEXE 2)

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19
 Enrobage : Cnom = Cmin + ∆Cdev Equation 2. 8
Cmin,b
 Enrobage minimal : Cmin = Max {Cmin,dur + ∆Cdur,γ − ∆Cdur,st − ∆Cdur,add ;
10mm.
Φ: Diametre de la barre ou équivalent
- Cmin,b ≥ { Φ + 5: Si dg > 32mm

Où Cmin,b : Enrobage minimal vis-à-vis des exigences d’enrobage

- Cmin,dur : Enrobage minimale vis-à-vis des conditions d’environnement (Voir


Tableau 6.2 en ANNEXE 2) ;

∆Cdur,γ = 0
- { ∆Cdur,st = 0 (Valeurs recommandées par l’A.N.F) ;
∆Cdur,add = 0
 Prise en compte des tolérances d’exécution : ∆Cdev = 10mm(A.N.F.)

e) Hypothèses et données pour le calcul en Béton Armé


 Hypothèses générales pour tous les états-limites
- Principe de Navier-Bernoulli : aux cours des déformations, les sections restent
planes et conservent leurs dimensions ;
- Par adhérence, les allongements relatifs de l’acier et du béton au contact sont les
mêmes ;
- La résistance du béton tendu est négligée.
 Hypothèses supplémentaires pour les E.L.S
- La résistance du béton tendu est négligée dès lors que la contrainte de traction en
flexion est au moins égale à :
fctm : Si la maitrise de la fissuration est requise
h
fct,eff = (1,6 − )f
fctm,fl = Max { 1000 ctm : dans les autres cas
{ fctm

Avec : h=hauteur en mm

- En vertu de la loi de Hooke : σ = E. ε ;


Es
- Coefficient d’équivalence : αe = E ;
c,eff

- σc = k1 fck , avec k1 = 0,6 pour les classes d’exposition XD, XF, ou XS;
σc ≤ ̅̅̅

Voir ANNEXE 2, Tableau 6.1 pour les classes d’exposition

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20
- σs ≤ ̅̅̅
σs = k 3 fyk , avec k 3 = 0,8 ;

 Hypothèses supplémentaires pour les E.L.U. :

Figure 2. 5 : Diagramme des trois pivots à l’EC 2

allongement de l’acier le plus tendu ∶ εud ou ∞;


- Pivot A :{
pieces soumises à la traction simple ou à la flexion simple ou composée;

raccourcissement de la fibre de béton la plus comprimée: εcu2 ou εcu3 ;


- Pivot B : {
pieces soumises à la flexion simple ou composée;

raccourcissement de la fibre de béton à la distance


εc2 εc3
- Pivot C : { (1 − εcu2) h ou (1 − εcu3) h de la fibre la plus comprimée: εc2 ou εc3 ;
pièces soumises à la flexion composée ou à la compression simple

2.3.2. Présentations des méthodes de calcul pour les éléments de planchers


2.3.2.1. Méthodes des poutres de planchers
a) Portées utiles 𝐥𝐞𝐟𝐟 (ou de calcul) à prendre en compte : leff = ln + a1 + a2 .

Figure 2. 6 : Portées utiles des poutres à l’EC 2


Avec:
ln : Distance entre nus des appuis et t : Profondeur de l’appui ;
a1 et a2 : Distances définies ci-dessous

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21
Figure 2. 7 : Distances ai des éléments isostatiques et continues

Figure 2. 8 : Distances 𝐚𝐢 des éléments en porte-à-faux

b) Transmission des charges des dalles aux poutres : Méthode des lignes de ruptures

C’est la même méthode que celle utilisée par les Règles BAEL mais en utilisant les portées
utiles ou de calcul leff définies ci-dessus (voir § 1.3.2.1 la Méthode des lignes de ruptures).

c) Largeur de la table de compression à prendre en compte : beff

Figure 2. 9 : Largeur participante d’une table de compression à l’EC 2

0,2. bi + 0,10. l0
∑ beff,i + bw
Avec : beff = min { et beff,i = min { 0,2. l0 ;
b bi

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22
l0 =distance entre les points de moment nul définie ci-dessous;

Figure 2. 10 : Définition de 𝒍𝟎 pour le calcul de 𝒃𝒆𝒇𝒇

d) Ecrêtement des moments sur appuis


L’écrêtage des moments sur appuis consiste à faire une réduction de la courbe des moments sur
appuis, tracée en considérant les portées entre axes des éléments, de la quantité :
FEd,sup t t
∆MEd = .4 ⟹ ∆MEd = FEd,sup 8 Equation 2. 9
2

Avec :
FEd,sup =Reacion d’appui ;
t = Profondeur de l’appui ou largeur de l’appareil d’appui ;
MEd =Moment calculé à partir des portées entre axes des appuis ;

Dans le cas où la poutre (ou la dalle) est solidaire des poteaux (ou murs) qui la supportent, le
moment critique de calcul peut être pris égal au moment du nu appui sans que la valeur retenue
puisse être inférieure à 65 % du moment d’encastrement parfait de la même poutre (de portée
ln entre nus d’appuis). Cela se traduit par l’inégalité ci-dessous :
MEd ≥ 0,65. |MEd,enc | Equation 2. 10
Avec : MEd =Moment au nu de l’appui ;
MEd,enc =Moment d’encastrement parfait (de portée ln entre nus d’appuis) ;

e) Présentations des méthodes

La France reconduit les méthodes forfaitaires et de M. Caquot, dans des Recommandations


professionnelles d’application de l’Eurocode 2, éditions FFB, 2007. (Voir ANNEXE 3)

2.3.2.2. Méthodes des dalles pleines


a) Portées utiles ou de calcul :
Les dalle pleines sont calculée selon les portées leff,x et leff,y ( avec leff,x ≤ leff,y ) .
Avec: leff définies comme pour le calcul des poutres.

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23
Figure 2. 11 : Portées de calcul des dalles à l’EC 2

b) Méthodes de calcul RDM


l
 Elancement géométrique : α = leff,x
eff,y

 Si 𝜶 < 𝟎, 𝟓𝟎 : le panneau de dalle porte uniquement dans le sens de sa petite portée. La


dalle continue est calculée en utilisant les méthodes adaptées aux poutres ;
 Si 𝟎, 𝟓𝟎 ≤ 𝜶 ≤ 𝟏 , le panneau de dalle est considéré comme portant dans deux directions.
Pour les dalles continues, on a :

 Moments : (Voir § 1.3.2.2 Chapitre 1)


pleff,x
V′xmax = 2+α
 Effort tranchant : { pleff,x
, avec p uniformément chargées.
V′ymax = ≤ V′xmax
3

2.4. Dispositions constructives


2.4.1. Dalles pleines
a) Section d’armatures :
f
0,26 ct,eff bt . d
As,min = Max { fyk et As,max = 0,04. AC Equation 2. 11
0,0013. bt . d
fctm : Si la maitrise de la fissuration est requise
h
Avec : fct,eff = { (1,6 − 1000 ) fctm ;
fctm,fl = Max { : dans les autres cas
fctm

b) Espacements maximaux

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24
 Cas des zones sollicitées par des charges concentrées et des zones de moment maximal :
2. h
- smax, slabs, x ≤ min { : armatures dans le sens lx
25cm
3. h
- smax, slabs, y ≤ min { : armatures dans le sens ly
40cm
 Autre cas :
3. h
- smax, slabs, x ≤ min { : armatures dans le sens lx
40cm
3,5. h
- smax, slabs, y ≤ min { : armatures dans le sens ly
45cm

c) Arrêts des barres :


 Le décalage de la courbe des moments est pris égal à al = d et pour les dalles sur appuis
simples, la moitié de la section d’aciers en travée est prolongée et ancrée sur appuis.

 Les aciers supérieurs sur appuis doivent :


- se prolonger, à partir du nu d’appui sur une longueur au moins égale à 0,2 fois la
portée de la travée adjacente ;
- être continues au droit des appuis intermédiaires ;
- ancrées aux appuis de rive.

2.4.2. Poutres
a) Armatures longitudinales :
 Armature minimale et maximale :
fct,eff
0,26 bt . d
As,min = Max { fyk et As,max = 0,04. AC Equation 2. 12
0,0013. bt . d

fctm : Si la maitrise de la fissuration est requise


h
Avec : fct,eff = { (1,6 − 1000 ) fctm ;
fctm,fl = Max { : dans les autres cas
fctm

 Épure d’arrêt des armatures longitudinales tendues :

Pour les arrêts de barres, il revient au même de décaler la courbe des moments de la quantité :
cot(θ)−cot(α)
al = z. , avec z=0,9.d Equation 2. 13
2

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25
Figure 2. 12 : Illustration de l’épure d’arrêt des barres à l’EC 2

b) Armatures d’effort tranchant


Asw
 Pourcentage des armatures de couture :ρw = s.b Equation 2. 14
w .sin α

Avec :
Asw =Section d’un cours d’armatures de couture,
s = espacement de ces armatures ;
bw =largeur de l’âme de l’élément ;
45° ≤ α ≤ 90°:Angle entre les armatures d’effort tranchant et l'axe longitudinal.

 Pourcentage minimal d’armature d’effort tranchant :

ρw,min = (0,08√fck )/fyk Equation 2. 15


 Espacement :
 Espacement longitudinal maximal :
0,75. d(1 + Cotg(α)
sl,max = min { Equation 2. 16
15. Φ Si As2 ≠ 0

 Espacement transversal maximal :


0,75. d
st,max = min { Equation 2. 17
600mm

 Répartition des armatures d’âmes : Méthode de Caquot

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26
Tableau 2. 1 : Répartitions des espacements selon Caquot à EC 2
st s0 s1 s2 …
2
nombre théorique - d l′0 ..
l′0 −
s0
nombre cumulé - d d ..
l′0 − 2. l′0 −
s0 s0
nombre arrondi - m1 m2 ..
nombre de - m1 = n1 n2 = m2 − m1 ..
répétitions
Abscisse (cm) s0 s0
+ s1 . n1
st0
+ n1 . s1 +n2 . s2 ..
2 2
2

Avec :
s0 = Ecartement initial et déterminé comme indiqué plus haut ;
s1 (< s0 )= Ecartement de départ des armatures d'âme pris dans la suite de Caquot (7, 8, 9, 10,
11, 13, 16, 20, 25, 35, 40 et 60cm) ;
l
l′0 = l0 − d Où l0 =2 pour une travée et l0 =l pour une console ;
d
l′0 − s (m) pour le premier espacement et l′0 (m) pour les espacements suivants ;
0

mi et ni nombre respectifs arrondi et de répétitions à l’entier le plus voisin ;

2.5. Conclusion
Certaines notions de l’EC 2 coïncident avec celles déjà abordées par les Règles BAEL. Il s’agit
par exemple les principes de justification, les méthodes de calcul des planchers etc. Cependant,
on constate aussi des différences et quelques nouveautés de l’EC 2. Parmi ces nouveautés, nous
avons principalement la résistance caractéristique du béton mesurée sur cube, les classes
d’exposition et l’état limite de fissuration qui n’a pas été abordé ici. Dans la deuxième partie de
notre travail, nous ferons une application pratique des Règles BAEL 91 et la norme EC 2.

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27
DEUXIEME PARTIE :
APPLICATION PRATIQUE-ETUDE D’UN
BATIMENT R+4 A PORT-GENTIL

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28
CHAPITRE 3: PRESENTATION DE L’OUVRAGE

3.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous présenterons les détails du projet, sa localisation, son système constitutif
ainsi que ses caractéristiques géométriques.

3.2. Localisation de l’ouvrage


Le projet soumis à notre étude est implanté à PORT-GENTIL, capitale provinciale de l’Ogooué-
maritime située au Sud-Est du GABON de coordonnées géographiques 0 43’ 00’’ sud, 8 46’
30’’ plus précisément au centre-ville non loin de la DIRECTION GENERALE DE LA
DOCUMENTATION ET DE L’IMMIGRATION.

Figure 3. 1 : Situation nationale de Port-Gentil_Google Maps

Figure 3. 2 : Localisation du site du projet_Google Maps

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29
3.3. Description de l’ouvrage
Notre bâtiment est un immeuble R+4 à usage multiple avec une surface d’emprise de 635,43m².
Bâtiment en forme de L, il est composé d’un RDC avec mezzanine destiné au commerce et le
reste des étages est destiné aux appartements et bureaux.

Tableau 3. 1 : Hauteurs des étages


Etages Hauteurs(m)
Acrotères 1,20
Etages courant 3,06
RDC Sur Mezzanine 2,90
Sous Mezzanine 3,10
Hauteur totale du bâtiment 19,44

Voir ANNEXE 1 pour les plans et coupes du bâtiment.

a) Ossature

La stabilité de l’ouvrage(ou de l’ossature) repose sur un système auto-stable réalisé en systèmes


de portique (poteaux/poutres).

b) Système constitutif
 Planchers :

Eléments horizontaux et réalisés en dalles pleines, ils permettent de reprendre les charges
verticales pour les transmettre d’abord aux poutres et ensuite aux poteaux.

 Escaliers et ascenseurs :

Notre bâtiment est composé de deux ascenseurs et deux d’escaliers à volée droits:

- un escalier droit en forme de L (rattaché à l’un des ascenseurs-A) avec un palier


intermédiaire, il permet de desservir les différents niveaux de la zone appartement et
commerce;
- un escalier droit en forme de U (rattaché à l’autre ascenseur-B) avec deux paliers
intermédiaires pour faciliter la circulation entre niveaux de la zone bureaux.

 Maçonnerie :

Les murs sont réalisés en briques creuses de 20 cm, 15 cm et 10 cm. En effet, les murs
périphériques du RDC sont en briques creuses de 20 cm d’épaisseur tandis que les murs

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30
périphériques des étages et les murs acrotères sont en briques creuses de 15 cm d’épaisseur. Les
murs de cloisons sont réalisés en briques creuses de 15 cm et 10 cm d’épaisseur.

Par ailleurs, certaines parties en façades au RDC sont en vitre

3.4. Données géotechniques pour l’étude de la fondation


Les données géotechniques sont des données qui ressortent les paramètres ou encore les
caractéristiques du sol qui recevra les fondations de notre bâtiments. Malheureusement, aucune
étude n’a été faite concernant le sol d’assise. Cependant, le bureau d’études GODWIN GB
sollicité pour le dimensionnement de la fondation et ayant déjà dimensionné plusieurs
fondations aux environs du site retenu pour le projet, s’est basé sur ses études antérieures pour
cette tâche.

3.5. Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté l’ouvrage dans son ensemble. Dans la suite, nous ferons
une application des normes BAEL 91 et EC 2.

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31
CHAPITRE 4 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX SELON LES
REGLES BAEL 91 MODIFIEES 99

4.1. Introduction

L’étude des éléments structuraux portera essentiellement sur la dalle pleine et la poutre continue
file B du plancher H-RDC. Cette étude a d’abord pour but de faire une évaluation des charges
puis un dimensionnement détaillé desdits éléments pour pouvoir établir les plans de ferraillage.

4.2. Evaluation des charges et transmissions des efforts


4.2.1. Planchers de dalles pleines
4.2.1.1. Evaluation des charges
a) Poids volumiques des matériaux
Les poids volumiques des matériaux sont définis selon la norme NF P06-004.

Tableau 4. 1 : Poids volumiques des matériaux selon la NF P06-004


Natures des matériaux Poids volumiques
(𝐤𝐍/𝐦𝟑 )
Béton 25,00
Enduit mortier de ciment 22
Chape 22
Carrelage céramique 22
Cloisons légères et Faux plafonds 1,00
Enduit de plâtre 10
Etanchéité multicouche 2cm 12
Gravillon par cm d'épaisseur 20
Forme de pente 0,18
Parpaings creux de remplissage 11,50

b) Charges d’exploitation des planchers


Les charges d’exploitation des planchers sont définies par la NF P06-001.

Tableau 4. 2 : Charges d’exploitation des planchers selon la NF P06-001


Catégorie de planchers Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Habitation 1,50
Bureaux 2,50
Commerce (Reserve et dépôts) 6,00

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32
Balcon 3,50
Terrasse non accessible 1,00

c) Evaluations des charges de planchers


Tableau 4. 3 : Evaluation des charges de planchers courants selon la NF P06-001/004
Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Dalle pleine (e=18 cm) 4,50
Cloisons légères et faux plafonds 1,00
Chape 4cm 0,88
Carrelage en céramique 1cm 0,22
Charges permanentes G 6,60
Charges d’exploitation Q 2,50

Tableau 4. 4 : Evaluation des charges de la toiture terrasse selon la NF P06-001/004


Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Dalle pleine (e=18 cm) 4,50
Gravillons sur 4cm 0,80
Forme de pente de 10cm 1,80
Enduit plâtre 2 cm 0,20
Etanchéité multicouche 2cm 0,12
Charges permanentes G 7,42
Charges d’exploitation Q 1,00

Tableau 4. 5 : Evaluation des charges de la mezzanine selon la NF P06-001/004


Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Dalle pleine (e=16 cm) 4,00
Enduit mortier de ciment 2cm 0,44
Chape en mortier de ciment 4cm 0,88
Carrelage en céramique 1cm 0,22

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33
Charges permanentes G 5,54
Charges d’exploitation Q 6,00

Tableau 4. 6 : Evaluation des charges du balcon selon la NF P06-001/004


Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Dalle pleine (e=18 cm) 4,50
Enduit mortier de ciment 2cm 0,44

Chape en mortier de ciment 4cm 0,88


Carrelage en céramique 1cm 0,22

Charges permanentes G 6,04

Charges d’exploitation Q 3,50

4.2.1.2. Calcul des efforts internes du panneau de dalle pleine H-RDC


Pour ce faire, on considère le panneau de dalle le plus sollicité du plancher H-RDC représenté
sur la figure ci-dessous (voir panneau H-RDC encadré en rouge en ANNEXE 1) :

Figure 4. 1 : Panneau de dalle pleine (H-RDC) à étudier au BAEL 91

NB : Notre plancher est considéré en fissuration peu préjudiciable avec un enrobage c=3cm.

a) Charge au m² de plancher du panneau de dalle:

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34
G = 6,60kN/m²
On a : { , voir Tableau 4.3
Q = 2,50kN/m2

A l’E.L.U.: pu = 1,35. G + 1,50. Q ⟹ pu = 12,66kN/m2

b) Moment fléchissant maximal ou isostatique


 Détermination du sens de portée : α
l 5,54
 α = lx α = 6,05 = 0,92
y

 α = 0,92 > 0 ⟹ Notre panneau de dalle porte dans les deux directions : lx et ly .

 Coefficients de réduction 𝛍𝐱 𝐞𝐭 𝛍𝐲 :
1 1
 μx = 8(1+2,4.α3 ) μx = 8(1+2,4.0,923 ) = 0,0436

 μy = α3 (1,9 − 0,9. α) μy = 0,923 (1,9 − 0,9 × 0,92) = 0,835

 Moments au centre du panneau pour les bandes de largeur 1ml :


 Mox = μx . pu l2x Mox = 0,0436 × 12,66 × 5,542 = 16,94kN. m/ml
 Moy = μy. Mox Moy = 0,835 × 16,94 = 14,14kN. m/ml

Mox
 Vérification : Moy > 4

m Mox Mox
Moy = 14,14kN. m et = 4,24kN. m/m ⟹ Moy > Ok
4 4

c) Effort tranchant maximal


 Dans le sens x :
Pu lx 1 12,66×5,54 1
Vux = . α Vux = . 0,92 = 24,02kN/ml
2 1+ 2 1+
2 2

 Dans le sens y :
Pu lx 12,66×5,54
Vuy = Vuy = = 23,38kN/ml
3 3

Vux fc28
 Vérification des armatures d’âme: τu = >< 0,07 ,
dx γb

∅10
Dans le sens x, on a dx = h − c − = 0,145m et b0 = 1,00m alors :
2

24,02×10−3 fc28
τu = = 0,17MPa τu = 0,17MPa < 0,07 = 1,17MPa
0,145
{ 25
⟹ { γb
0,07 1,5 = 1,17MPa Pas d′ armature d′ame

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35
d) Moment fléchissant en travées et sur appuis
 Bande de largeur 1,00 m parallèle à 𝐥𝐱 :

Mtx = 0,85. Mox Mtx = 0,85 × 16,94 = 14,40kN. m/ml

 Bande de largeur 1,00 m parallèle à 𝐥𝐲 :

Mty = 0,75. Moy Mty = 0,75 × 14,14 = 10,61kN. m/ml

 Valeur minimal à respecter :


 En travée:
Mtx m Mtx
Mty >< ⟹ Mty = 10,61kN. m > = 3,60kN. m/ml Ok
4 4
 Sur appuis :
|Max | = |May | = 0,50. Mox ⟹ |Max | = |May | = 8,47kN. m/ml

4.2.2. Poutre continue file B


4.2.2.1. Evaluation des charges supportées par la poutre
a) Poids propre de la poutre
 Poids propre de la nervure : Pnerv = Snerv . γb
Avec : Snerv =section de la nervure
γb =poids volumiques des différents matériaux (béton/mortier, voir Tableau 4.1)

Pnerv = (0,5 − 0,18) × 0,25 × 25 + (0,5 − 0,18) × 0,02 × 2 × 22 + 0,02 × 0,25 × 22


⟹ Pnerv = 2,39kN/m

 Poids propre du mur en parpaing creux :


Pmur = γparp . Hmur Pmur = (11,5 × 0,15 + 0,44 × 2) × 2,56 = 6,67kN/m
Avec :
γparp =poids volumiques des parpaings creux/mortier

b) Transmission des charges surfaciques de la dalle à la poutre


La transmission des charges des panneaux de dalle se fait par la méthode des lignes de ruptures
comme indiqué au § 1.3.2.1 du Chapitre 1.

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36
Figure 4. 2 : Répartition des charges le long de la poutre continue file B

 Transmissions des charges trapézoïdales

Tableau 4. 7 : Charges trapézoïdales de calcul des moments au BAEL 91


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝜶𝐢 = 𝐥𝐱𝐢 /𝐥𝐢 𝐏𝐠/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

3,21 0,54
Travée 1 22,87 8,66
5,54 0,92

Travée 2 3,21 0,70 8,96 3,40


g×lxi αi 2 q×lxi αi 2
Avec : Pg/M = (1 − ) et Pq/M = (1 − )
2 3 2 3

Tableau 4. 8 : Charges trapézoïdales de calcul des efforts tranchants au BAEL 91


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝜶𝐢 = 𝐥𝐱𝐢 /𝐥𝐢 𝐏𝐠/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

3,21 0,54
Travée 1 17,76 6,73
5,54 0,92

Travée 2 3,21 0,70 6,96 2,64


g×lxi α q×lxi α
Avec : Pg/V = (1 − 2i ) et Pq/V = (1 − 2i )
2 2
 Transmissions des charges triangulaires

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37
Tableau 4. 9 : Charges triangulaires de calcul des moments au BAEL 91
Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝐏𝐠/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

Console 1 1,18 5,19 2,75

Travée 2 4,63 10,19 1,93

Travée 3 1,78 8,50 3,22

Console 2 1,50 1,65 0,88

g×lxi q×lxi
Avec : Pg/M = et Pq/M =
3 3

Tableau 4. 10 : Charges triangulaires de calcul des efforts tranchants au BAEL 91


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝐏𝐠/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

Console 1 1,18 1,95 1,03

Travée 2 4,63 7,64 1,45

Travée 3 1,78 6,37 2,41

Console 2 1,50 1,24 0,66

g×lxi q×lxi
Avec : Pg/V = et Pq/V =
4 4

 Récapitulatifs des charges supportées par la poutre


 Charges de calcul des moments

Tableau 4. 11 : Charges de calcul des moments au BAEL91


Travées Pnerv Pmur Pg/M PG/M PQ/M
(kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m)
Console 1 2,39 6,67 5,19 14,25 2,75
Travée 1 2,39 6,67 22,87 31,93 8,66
Travée 2 2,39 6,67 19,15 28,21 5,32
Travée 3 2,39 6,67 8,50 17,55 3,22
Console 2 0,00 0,00 1,65 1,65 0,88

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38
Figure 4. 3 : Charges de calcul des moments au BAEL 91

 Charges de calcul des efforts tranchants

Tableau 4. 12 : Charges de calcul des efforts tranchants au BAEL 91


Travées Pnerv Pmur Pg/M PG/M PQ/M
(kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m)
Console 1 2,39 6,67 2,48 11,00 1,03

Travée 1 2,39 6,67 17,76 26,82 6,73

Travée 2 2,39 6,67 14,60 23,66 4,08

Travée 3 2,39 6,67 6,37 15,43 2,41

Console 2 0,00 0,00 1,24 1,24 0,66

Figure 4. 4 : Charges de calcul des efforts tranchants au BAEL 91

4.2.2.2. Déterminations des efforts internes de la poutre continue file B

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39
a) Choix de la méthode de calcul des efforts internes
 Portées à prendre en compte pour les calculs :

Tableau 4. 13 : Portées de calcul de la poutre file B selon le BAEL 91


Travées Console 1 Travée 1 Travée 2 Travée 3 Console 2
(gauche) (droite)
Portées
ln,i (m) 1,18 5,78 4,43 1,78 1,50

 Choix de la méthode :
2,5KN 2. G
- On vérifie : Q B = >< {
m2 5kN/m²

2. G 2 × 6,6 = 13,2kN/m² 2,5kN


{ ={ 5kN ⟹ 2. G > Q B = 2 Condition ok
5kN/m² 2
m
m
Dans ce cas, on peut considérer notre plancher comme un plancher à charge d’exploitation
modérée
- Nous sommes en fissuration peu préjudiciable alors la fissuration ne compromet
pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons.

- Vérification des inerties :


On a I1 = I2 = I3 = Cste Condition ok
Avec Ii : Moment d’inertie sur la travée i
𝑙 5,78
0,8 ≤ 𝑙1 = 4,43 = 1,35 ≮ 1,25
2
- On vérifie :{ 𝑙2 4,43 Condition non vérifiée
0,8 ≤ = = 2,49 ≮ 1,25
𝑙3 1,78

Les rapports de portées ne sont pas dans l’intervalle 0,8 et 1,25 alors nous appliquerons la
méthode de CAQUOT minoré. De ce fait, on appliquera un coefficient de 2/3 sur les moments
d’appuis des charges permanentes.

b) Calcul des moments


On limitera notre étude à un seul cas de chargement, c’est-à-dire le cas de chargement
représenté par la figure ci-dessous :

Figure 4. 5 : Chargement de la poutre pour le calcul au BAEL 91


Avec : Cg et Cd respectivement les Consoles à gauche et à droite de la poutre

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40
 Calcul des moments
 Moments sur appuis :
- Moments sur appui 1 et 4 ;
Les moments sur ces appuis sont engendrés par leurs consoles respectives, alors d’après les
formules de la RDM, on a :
𝟐
𝐪𝐠 𝐥𝟐𝐠 (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟏𝟒,𝟐𝟓)×𝟏,𝟏𝟖𝟐
𝟑
o 𝐌𝟏 = − 𝐌𝟏 = − = −𝟖, 𝟗𝟑𝐤𝐍. 𝐦
𝟐 𝟐

𝟐
𝐪𝐝 𝐥𝟐𝐝 (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟏,𝟔𝟓)×𝟏,𝟓𝟎𝟐
𝟑
o 𝐌𝟒 = − 𝐌𝟒 = − = −𝟏, 𝟔𝟕𝐤𝐍. 𝐦
𝟐 𝟐
Avec :
qg (qd ): Charges de la console à gauche (à droite) à l’E.L.U.
lg (ld ): Longueur respective de la console à gauche (à droite) et mesurée au nu de l’appui 1(4).
- Moments sur appuis 2 et 3 ;

𝟏 𝐥𝟏
o 𝐌𝟐 = 𝐌𝐞 = 𝐌𝟐𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 𝐌𝟏 :
𝟏 +𝟎,𝟖.𝐥𝟐

Avec :
l′w2 = lw2 = l1 et l′e2 = 0,8. le2 = 0,8. l2
1 l1
− 2,125 . l M1 : Moment engendré sur l’appui 2 provoqué par la console à gauche
1 +0,8.l2

M1 : Moment sur appui 1 calculé précédemment


pw2 l′3 ′3
w2 +pe2 le2
M2c = − : Moment dû aux charges agissant sur les travées encadrant l'appui 2,
8,5(l′w2 +l′ e2 )

pw2 et pe2 : Charges respectives des travées à gauche et à droite de l’appui 2


2
pw2 = 1,35 × × 31,93 + 1,5 × 8,66 = 41,73kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 28,21 = 25,34kN/ml
3
41,73 × 5,78 + 25,34 × (0,8.4,43)3
3
M2c = − = −115,92kN. m
8,5(5,78 + 0,8 × 4,43)
𝟏 𝟓,𝟕𝟖
Alors on obtient 𝐌𝟐 = −𝟏𝟏𝟓, 𝟗𝟐 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 × 𝟓,𝟕𝟖+𝟎,𝟖.𝟒,𝟒𝟑 (−𝟖, 𝟗𝟑) = −𝟏𝟏𝟑, 𝟑𝟐𝐤𝐍. 𝐦

𝟏 𝐥𝟑
o 𝐌𝟑 = 𝐌𝟑𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 𝐌𝟒 :
𝟑 +𝟎,𝟖.𝐥𝟐

Avec :
l′e3 = le3 = l3 et l′w3 = 0,8. lw3 = 0,8. l2
1 l3
− . M4 : Moment engendré sur l’appui 3 provoqué par la console à droite
2,125 l3 +0,8.l2

M4 : Moment sur appui 4 calculé précédemment


pw3 l′3 ′3
w3 +pe3 le3
M3c = − : Moment dû aux charges agissant sur les travées encadrant l'appui 3,
8,5(l′w3 +l′ e3 )

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41
pw3 et pe3 : Charges respectives des travées à gauche et à droite de l’appui 3
pw3 = pe2 = 25,34kN/ml
2
pe3 = 1,35 × × 17,55 + 1,5 × 3,22 = 20,62kN/ml
3
25,34 × (0,8.4,43)3 + 20,62 × (1,78)3
M3c =− = −27,54kN. m
8,5(0,8.4,43 + 1,78)
𝟏 𝟏,𝟕𝟖
Donc 𝐌𝟑 = −𝟐𝟕, 𝟓𝟒 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 × 𝟏,𝟕𝟖+𝟎,𝟖.𝟒,𝟒𝟑 (−𝟏, 𝟔𝟕) = −𝟐𝟕, 𝟐𝟗𝐤𝐍. 𝐦

 Moment en travées :
D’après Caquot, le moment maximal en travée est défini comme suit :
l Mw −Me
x x
xtmax = 2 − p.l
Mt (x) = Misost (x) + Me ( l ) + Mw (1 − l ) avec { px
Misost (x) = (l − x)
2
Pour notre travée 1, on a l’expression ci-dessous :
𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱
𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) = 𝐌𝐢𝐬𝐨𝐬𝐭 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) + 𝐌𝐞 ( ) + 𝐌𝐰 (𝟏 − )
𝐥𝟏 𝐥𝟏
Avec :
1 l1
M1 = Mw et M2 = Me = M2c − 2,125 . l M1 : Moment respectifs en appui 1 et 2
1 +0,8.l2

l1 M1 −M2
xt1max = − et p1 = 1,35 × 31,93 + 1,5 × 8,66 = 56,09kN/ml
2 p1 .l1
5,78 −8,93+113,32
⟹ xt1max = − = 2,57m
2 56,09×5,78

p1 .xt1max
Misost (xt1max ) = (l − xt1max )
2
56,09×2,57
⟹ Misost (xt1max ) = × (5,78 − 2,56) = 231,36kN. m
2

𝟐,𝟓𝟕 𝟐,𝟓𝟕
D’où 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟑𝟏, 𝟑𝟔 − 𝟏𝟏𝟑, 𝟑𝟐 × (𝟓,𝟕𝟖) − 𝟖, 𝟗𝟑 × (𝟏 − 𝟓,𝟕𝟖) = 𝟏𝟕𝟔, 𝟎𝟑𝐤𝐍. 𝐦

On fait de même pour les travées 2 et 3 et on résume l’ensemble des moments à l’E.L.U./E.L.S.
de la poutre dans les Tableaux ci-dessous :

Tableau 4. 14 : Moments fléchissant à l’E.L.U. selon le BAEL 91


Travées Moments sur xtmax (m) Moments en
appuis(𝐤𝐍. 𝐦) travée(𝐤𝐍. 𝐦)
Console 1 - -
𝐌𝟏 −𝟖, 𝟗𝟑
Travée 1 2,57 𝟏𝟕𝟔, 𝟎𝟑
𝐌𝟐 −𝟏𝟏𝟑, 𝟑𝟐

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42
Travée 2 2,64 46,80

𝐌𝟑 −𝟐𝟕, 𝟐𝟗

Travée 3 1,40 𝟎, 𝟒𝟓

𝐌𝟒 −𝟏, 𝟔𝟕
Console 2 - -

Tableau 4. 15 : Moments fléchissant à l’E.L.S. selon le BAEL 91


Travées Moments sur xtmax (m) Moments en
appuis(𝐤𝐍. 𝐦) travée(𝐤𝐍. 𝐦)
Console 1 - -
𝐌𝟏 −𝟔, 𝟔𝟐
Travée 1 2,57 𝟏𝟐𝟕, 𝟒𝟔

𝐌𝟐 −𝟖𝟏, 𝟓𝟗

Travée 2 2,64 34,25

𝐌𝟑 −𝟐𝟎, 𝟏𝟕

Travée 3 1,40 𝟎, 𝟐𝟓

𝐌𝟒 −𝟏, 𝟐𝟒
Console 2 - -

b) Calcul des efforts tranchants


Pour ce faire, on considère le même cas de chargement mais en utilisant les valeurs du Tableau
4.11. D’après Caquot, on a l’expression de l’effort tranchant :
Me −Mw l
V(x) = Visost (x) + avec Visost (x) = P(2 − x)
l
 Moments sur appuis :
 Moments sur appui 1 et 4 ;
2
𝐪𝐠 𝐥𝟐𝐠 (1,35× ×11,00)×1,182
3
- M1 = − M1 = − = −6,89kN. m
𝟐 2
2
𝐪𝐝 𝐥𝟐𝐝 (1,35× ×1,24)×1,502
3
- M4 = − M4 = − = −1,25kN. m
𝟐 2

 Moments sur appuis 2 et 3 ;


1 l1
- M2 = M2c − 2,125 . l +0,8.l M1
1 2

2
pw2 = 1,35 × × 26,82 + 1,5 × 6,73 = 34,22kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 23,66 = 21,29kN/ml
3

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43
34,22 × 5,783 + 21,29 × (0,8.4,43)3
M2c = − = −95,34kN. m
8,5(5,78 + 0,8.4,43)
1 5,78
Alors M2 = −95,34 − 2,125 × 5,78+0,8.4,43 (−6,89) = −93,33kN. m

1 l3
- M3 = M3c − 2,125 . l M4
3 +0,8.l2

pw3 = pe2 = 21,29kN/ml


2
pe3 = 1,35 × × 15,43 + 1,5 × 2,41 = 17,50kN/ml
3
21,29 × (0,8.4,43)3 + 17,50 × (1,78)3
M3c =− = −23,13kN. m
8,5(0,8.4,43 + 1,78)
1 1,78
Donc M3 = −23,13 − 2,125 × 1,78+0,8.4,43 ( −1,25) = −22,94kN. m

 Efforts tranchants
 Appui 1 :
- Vw1 = −pg lg 𝐕𝐰𝟏 = −(𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟏, 𝟎𝟎) × 𝟏, 𝟏𝟖 = −𝟏𝟕, 𝟓𝟑𝐤𝐍

l M2 −M1
- Ve1 = p1 ( 21 − x) + l1
𝟓,𝟕𝟖 −𝟗𝟑,𝟑𝟑+𝟔,𝟖𝟗
⟹ 𝐕𝐞𝟏 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟔, 𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟔, 𝟕𝟑). ( − 𝟎) + = 𝟏𝟏𝟖, 𝟖𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟓,𝟕𝟖

 Appui 2 :
l M −M
- Vw2 = p1 ( 21 − x) + 2l 1
1
𝟓,𝟕𝟖 −𝟗𝟑,𝟑𝟑+𝟔,𝟖𝟗
⟹ 𝐕𝐰𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟔, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟔, 𝟕𝟑). ( − 𝟓, 𝟕𝟖) + = −𝟏𝟒𝟖, 𝟕𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟓,𝟕𝟖
l M3 −M2
- Ve2 = p2 ( 22 − x) + l2
𝟒,𝟒𝟑 −𝟐𝟐,𝟗𝟒+𝟗𝟑,𝟑𝟑
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟑, 𝟔𝟔). ( − 𝟎) + = 𝟖𝟔, 𝟔𝟒𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟒𝟑

 Appui 3 :
l M −M
- Vw3 = p2 ( 22 − x) + 3l 2
2
𝟒,𝟒𝟑 −𝟐𝟐,𝟗𝟒+𝟗𝟑,𝟑𝟑
⟹ 𝐕𝐰𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟑, 𝟔𝟔). ( − 𝟒, 𝟒𝟑) + = −𝟓𝟒, 𝟖𝟔𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟒𝟑
l M4 −M3
- Ve3 = p3 ( 3 − x) +
2 l3
𝟏,𝟕𝟖 −𝟏,𝟐𝟓+𝟐𝟐,𝟗𝟒
⟹ 𝐕𝐞𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟓, 𝟒𝟑 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟒𝟏). ( − 𝟎) + = 𝟑𝟑, 𝟗𝟒𝐤𝐍
𝟐 𝟏,𝟕𝟖

 Appui 4 :
l M −M
- Vw4 = p3 ( 23 − x) + 4l 3
3
𝟏,𝟕𝟖 −𝟏,𝟐𝟓+𝟐𝟐,𝟗𝟒
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟓, 𝟒𝟑 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟒𝟏). ( − 𝟏, 𝟕𝟖) + = −𝟗, 𝟓𝟖𝐤𝐍
𝟐 𝟏,𝟕𝟖

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44
- Ve4 = pd ld 𝐕𝐞𝟒 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏, 𝟐𝟒) × 𝟏, 𝟓 = 𝟐, 𝟓𝟏𝐤𝐍

On résume l’ensemble des efforts tranchants dans le tableau ci-dessous.


Tableau 4. 16 : Efforts tranchants sur appuis selon le BAEL 91
Travées Moments sur appuis(kN. m) Effort tranchant(𝐤𝐍)
Console 1 𝐕𝐰𝟏 −𝟏𝟕, 𝟓𝟑
M1 −7,23
Travée 1 𝐕𝐞𝟏 𝟏𝟏𝟖, 𝟖𝟑
𝐕𝐰𝟐 −𝟏𝟒𝟖, 𝟕𝟑
M2 −93,23
Travée 2 𝐕𝐞𝟐 86,64
𝐕𝐰𝟑 −𝟓𝟒, 𝟖𝟔
M3 −22,94
Travée 3 𝐕𝐞𝟑 𝟑𝟑, 𝟗𝟒
𝐕𝐰𝟒 −𝟗, 𝟓𝟖
M4 −1,25
Console 2 𝐕𝐞𝟒 𝟐, 𝟓𝟏

4.3. Dimensionnement des sections d’armatures


4.3.1. Caractéristiques des matériaux

Tableau 4. 17 : Caractéristiques des matériaux au BAEL 91


Matériaux Caractéristiques
- fc28 = 25MPa
Béton - fbu = 14,17MPa
- ft28 = 2,10MPa

Fe E500
Acier - fe = 500MPa
- fed = 435MPa

Voir ANNEXE 4 pour les détails de calcul.

4.3.2. Dalle pleine (PERCHAT et al, Pratique du BAEL 91, 2002)


a) Sections d’armature longitudinale
 Moment réduit limite : 𝛍𝐥𝐮
Mu est proportionnel à M0 qui est lui-même proportionnel à pu d'où :
pu 12,66
γ = g+q = Cste γ = 6,6+2,5 = 1,39
Pour Fe E 500 HA et fc28 < 30MPa, pour toutes les bandes, on a :
fc28 25
104 μlu = 3220. θγ + 51. − 3100 104 μlu = 3220 × 1 × 1,39 + 51 × − 3100
θ 1
⟹ μlu = 0,2651

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45
 Sections d’aciers :
 Aciers en travée « sens 𝐥𝐱 » ;
Mtx 14,40.10−3
- μbu = b 2 μbu = 1×0,145²×14,2 = 0,048
0dx fbu
Φ
Avec : dx = h − c − 2 (hauteur utile suivant lx )
μbu = 0,048 < 0,186 = μAB < μlu = 0,2651
⟹ 𝐀′ = 𝟎(Pas d’armatures comprimées)
- Bras de levier : zb
Comme μbu = 0,048 < 0,275 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zb
Donc zb = dx (1 − 0,6μbu ) zb = 0,145(1 − 0,6 × 0,048) = 0,141m

𝐌𝐭𝐱 (𝟏𝟒,𝟒𝟎.𝟏𝟎−𝟑 ).𝟏𝟎𝟒


- 𝐀𝐭𝐱 = 𝐳 𝐀𝐭𝐱 = = 𝟐, 𝟑𝟓𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
𝐛 𝐟𝐞𝐝 𝟎,𝟏𝟒𝟏×𝟒𝟑𝟓

 Aciers en travée « sens 𝐥𝐲 » ;


Mty ∅x +∅y 10,61.10−3
- μbu = b 2 , avec dy = dx − μbu = 1×0,135²×14,2 = 0,041
0dy fbu 2

μbu = 0,041 < 0,186 = μAB < μlu = 0,2651


⟹ 𝐀′ = 𝟎 (Pas d’armatures comprimées)
- Bras de levier : zb
Comme μbu = 0,041 < 0,275 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zb
Donc zb = d(1 − 0,6μbu ) zb = 0,135(1 − 0,6 × 0,041) = 0,132m
𝐌𝐭𝐲 (𝟏𝟎,𝟔𝟏.𝟏𝟎−𝟑 ).𝟏𝟎𝟒
- 𝐀𝐭𝐲 = 𝐳 𝐀𝐭𝐲 = = 𝟏, 𝟖𝟓𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
𝐛 𝐟𝐞𝐝 𝟎,𝟏𝟑𝟐×𝟒𝟑𝟓

 Aciers sur appuis ;


Max 8,47×10−3
- μbu = b 2 μbu = 1×0,1452 ×14,2 = 0,028
0 dx fbu

μbu = 0,028 < 0,186 = μAB < μlu = 0,2651


⟹ 𝐀′ = 𝟎 (Pas d’armatures comprimées)
- Bras de levier
μbu = 0,028 < 0,275 ⟹ zb = dx (1 − 0,6μbu ) D’où zb = 0,143m

𝐌𝐚𝐱 (𝟖,𝟒𝟕.𝟏𝟎−𝟑 ).𝟏𝟎𝟒


- 𝐀𝐚𝐱 = 𝐳 𝐀𝐚𝐱 = = 𝟏, 𝟑𝟔𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
𝐛 𝐟𝐞𝐝 𝟎,𝟏𝟒𝟑×𝟒𝟑𝟓

b) Sections minimales d’armature


12h0 : Ronds lisses
 Bandes suivant 𝐥𝐲 : Aymin = { 8h0 : Fe E400
6h0 : Fe E500
On a : Fe E500 ⟹ Aymin = 6h0 𝐀 𝐲𝐦𝐢𝐧 = 𝟔 × 𝟎, 𝟏𝟖 = 𝟏, 𝟎𝟖𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
1,08cm2
Aty = 1,85cm2 /ml > Aymin = OK
ml

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46
Aax = 1,36cm2 /ml > Aymin = 1,08cm2 /ml OK
 Bandes suivant 𝐥𝐱 et en appui:
3−α 3−0,92
Axmin = . Aymin Axmin = . 1,08 = 1,12cm2 /ml
2 2
𝐀 𝐱𝐦𝐢𝐧 = 𝟏, 𝟏𝟐𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
Atx = 2,35cm2 /ml > Axmin = 1,12cm2 /ml OK
Aax = 1,36cm2 /ml > Axmin = 1,12cm2 /ml OK

c) Choix des sections d’aciers


h 180
 Dispositions constructives : Φ ≤ 100 alors Φ≤ 10
= 18mm ⟹ Φ ≤ 16mm
 En travée ≪ 𝐬𝐞𝐧𝐬 𝐥𝐱 ≫ :
3. h0
Atx = 2,35cm2 /ml, st ≤ min { car charge reparties et fissuration peu préjudiciable
33cm
3.18 = 54cm 100
Alors st ≤ 33 = min { ⟹ 𝟒𝚽𝟏𝟎 𝐇𝐀 𝐩𝐦 st = = 25cm
33cm 4

On prend 𝐬𝐭 = 𝟐𝟓𝐜𝐦 < 𝟑𝟑𝐜𝐦 : A=3,14cm²/ml

 En travée ≪ 𝐬𝐞𝐧𝐬 𝐥𝐲 ≫ :
4. h0
Aty = 1,85cm2 /ml , st ≤ min { car charge reparties et fissuration peu préjudiciable
45cm
4.18 = 72cm 100
Donc st ≤ 45 = min { ⟹ 𝟑𝚽𝟏𝟎 𝐇𝐀 𝐩𝐦 st = 3 = 33,33cm
45cm

D’où, on prend 𝐬𝐭 = 𝟑𝟎𝐜𝐦 < 𝟒𝟓𝐜𝐦 : A=2,36cm²/ml


3. h0
 Sur appuis : Aax = 1,36cm2 /ml et st ≤ min {
33cm
Comme précédemment, on obtient 𝐬𝐭 = 𝟑𝟎𝐜𝐦 : A=2,36cm²/ml pour 𝟑𝚽𝟏𝟎 𝐇𝐀 𝐩𝐦

4.3.3. Poutre continue file B


a) Calcul des armatures longitudinales (PERCHAT et al, Pratique du BAEL 91, 2002)
Pour notre calcul, nous sommes en fissuration peu préjudiciable avec un enrobage C = 3cm.
 Sections d’armature en travées :
 Travée 1 :
M 176,03
- 𝛾 = M tu 𝛾 = 127,46 ≈ 1,38
tser

- Moment réduit : μbu


Mtu max 176,03.10−3
μbu = μbu = 0,25.0,452 .14,17 ≈ 0,2454
b0 d²fbu

- Valeur approchée de μlu (Moment réduit limite) :


Béton: fc28 = 25MPa < 30MPa f
On a: { ⟹ 104 μlu = 3220θγ + 51 c28 − 3100
Aciers: Fe E500 θ

⟹ μlu = 0,2619

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47
- Nécessité d’armatures comprimées :μbu >< μlu
Comme μbu = 0,2454 < μlu = 0,2619 ⟹ 𝐀′ = 𝟎 (Pas d’aciers comprimés)
- Bras de levier :
μbu = 0,2454 < 0,275 ⟹ zb = d(1 − 0,6μbu ) : Méthode simplifiée
⟹ zb = 0,45. (1 − 0,6.0,2454) = 0,384m

- Section d’acier en travée : 𝐀𝐮


𝐌𝐭𝐮 (𝟏𝟕𝟔.𝟎𝟑×𝟏𝟎 −𝟑).𝟏𝟎𝟒
𝐀𝐮 = 𝐳 𝐀𝐮 = ≈ 𝟏𝟎, 𝟓𝟒𝐜𝐦²
𝐛 𝐟𝐞𝐝 𝟎,𝟑𝟖𝟒×𝟒𝟑𝟓

- Vérification de Amin : μbu >< 0,03


On a : μbu = 0,2454 > 0,03 ⟹ Pas de vérification de Amin
- Choix des sections d’acier :

En prenant trois lits verticaux, on obtient :

𝐋𝐢𝐭 𝟏: 𝟑𝚽𝟏𝟒 𝐇𝐀
𝐋𝐢𝐭 𝟐: 𝟑𝚽𝟏𝟒 𝐇𝐀} ⟹ 𝐀 = 𝟏𝟏, 𝟓𝟎𝐜𝐦²
𝐋𝐢𝐭 𝟑: 𝟐𝚽𝟏𝟐 𝐇𝐀

En faisant un calcul similaire au précédent, on détermine les sections d’armature des travées 2
et 3 et des appuis. Les résultats sont résumés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 4. 18 : Sections d’acier longitudinales de la poutre au BAEL 91


𝛍𝐛𝐮 𝐳𝐛 (𝐦) 𝐀′ (cm²) 𝐀𝐮 (cm²) 𝐀 (cm²)
1 0,2454 0,384 0 𝟏𝟎, 𝟓𝟒 𝟏𝟏, 𝟓𝟎

Travées 2 0,0653 0,432 0 𝟐, 𝟒𝟗 𝟑, 𝟖𝟕

3 0,0006 0,450 0 0,023 𝟐, 𝟐𝟔

1 0,0123 0,447 0 0,46 𝟐, 𝟐𝟔

2 0,1580 0,407 0 6,40 6,98


Appuis
3 0,2532 0,440 0 1,43 2,26

4 0,2512 0,449 0 0,089 2,26

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48
Avec :
μbu : Moment réduit ultime
zb : Bras de levier
A′et Au : Sections d’acier respectives en compression et en traction
A : Sections d’acier retenu en traction

b) Armatures transversales
 Armatures transversale sur appui 2 : Vumax = |Vw2 | = 148,73kN

5h
 Effort tranchant réduit : Vuo = Vumax − pu 6
pu = 1,35. 𝑉𝐺 + 1,5. 𝑉𝑄 ⟹ pu = 1,35 × 26,82 + 1,5 × 6,73 = 46,30kN/m
Voir Tableau 4.11§ 4.2.2.1 Chapitre 4 pour VG et VQ .
5×0,5
Alors Vuo = 148,73 − 46,30 × = 129,44kN
6

 Vérification du béton : τuo < τlim


 Contrainte tangente conventionnelle : τuo
Vuo 129,44.10−3
τuo = τuo = 0,25×0,9×0,5 = 1,15MPa
bd

 Vérification
f 25
Fissuration 0,2 γcj 0,2 1,5 = 3,33MPa
} ⟹ τlim = Min { b τlim = 3,33MPa = Min {
peu préjudiciable
5MPa 5MPa
Alors τuo = 1,15MPa < τlim = 3,33MPa ⟹ Armatures d’âme droites (90°)

 Armatures d'âme
A (τ −0,3.k.ftj).b.γs
 Armatures calculées : s t ≥ 0,9.fu
t e (sin α+cos α)

Avec :
α = Inclinaison des At α = 90° car Armatures d’âme droite ;
0 si reprise sans indentations, −Pas de reprise
k = { 0 si fissuration très prejuciable −Fissuration peu prejudiciable} ⟹ k = 1 ;
1 sinon en flexion simple −Flexion simple
ft28 = 2,1MPa, fe = 500MPa, b=25cm et γs = 1,15 ;
𝐀𝐭 𝟏
⟹ ≥ 𝟑𝟎,𝟑𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦
𝐬𝐭

At
 Pourcentage minimal d'armatures : b . fet ≥ 0,4MPa
0.st
𝐀 𝟎,𝟒×𝟐𝟓 𝟏
- fet = fe = 500MPa et b0 = 25cm ⟹ [ 𝐬 𝐭 ] ≥ = 𝟓𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦
𝐭 𝐦𝐢𝐧 𝟓𝟎𝟎

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49
A A 𝐀 𝟏 𝐀 𝟏
- [ t] >< [ s t ] ⟹ [ 𝐬 𝐭] = 𝟓𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 < [ 𝐬 𝐭 ] = 𝟑𝟎,𝟑𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 OK
st min t 𝐭 𝐦𝐢𝐧 𝐭

Φl
 Diamètre des armatures d’âme : Φt ≤ min { h/35
b0 /10
Φl = 14cm
500
On a : Φt ≤ 14mm = min { 35 = 14,29 ⟹ On prend 𝚽𝐭 = 𝟖𝐦𝐦 < 14mm
250
= 25cm
10

Donc At = 4 × 0,5 = 2,00cm²


⟹ st = 2 × 30,30 = 60,60cm
On retient : 1 cadre + 1 étrier 𝐬𝐭 = 𝟔𝟎𝐜𝐦

0,9. d
 Espacement maximal : s̅t ≤ min { 40cm
Φ′min si A′ ≠ 0
0,9 × 0,9 × 50 = 40,5cm
On a : s̅t ≤ 40cm = min { 40cm ⟹ On prend s̅t = 40cm
Sans objet car A′ = 0
Et st0 = 60cm > s̅t = 40cm ⟹ 𝐬𝐭𝟎 = 𝐬̅𝐭 = 𝟒𝟎𝐜𝐦

 Répartitions des armatures d’âme: méthode de Caquot


Espacement initial st1 : st0 = 40cm ⟹ st1 = 20cm pris dans la suite de Caquot
Nombre de répétitions :
5h 0,3.k.ftj 5,78 5×0,5 0,3×1×2,1
l′0 = (l0 − )(1 − ) l′0 = ( − ) (1 − ) = 1,12m
6 τu0 2 6 1,15
5h 5×0,5
n1 = l′0 − 6s (1er espacement) n1 = 1,12 + 6×0,4 = 2,16
t0

ni = l′0 : Pour i > 1 ni = 1,12m

Tableau 4. 19 : Répartitions des espacements (travée 1) selon Caquot au BAEL 91

𝑠ti 𝑠t0
2 𝑠t1 = 20 𝑠t2 = 25 𝑠t3 = 35 𝑠t4 = 40

Nombre théorique - 2,16 1,12 1,12 1,12


Nombre cumulé - 2,16 3,27 4,4 5,51
Nombre arrondi - 2 3 4 6

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50
2
Nombre de répétition - 2 1 1 578−120
2 4≈ 40
Abscisse (cm) 20 60 85 120 200 280

Retenons sans mettre un cours d'armatures d'âme à mi-portée : 20+2×20+1×25+2×35+3×40


On fait de même pour les autres appuis et on résume le tous dans le tableau ci-dessous.

Tableau 4. 20 : Répartitions des espacements de la poutre selon Caquot au BAEL 91

𝜏u0 Φt 𝑠t 𝑠̅t 𝑠t0 Répartitions


Vu0 (kN) (MPa) (mm) (cm) (cm) (cm) des espacements

Vu0,w1 = 11,89 0,11 8 50 40 40 20+20+3×25


Vu0,e1 = 99,61 0,89 8 100 40 40 20+2×20+3×35+3×40
20+2×20+1×25+2×35+3
Vu0,w2 = 129,37 1,15 8 60,21 40 40 ×40
Vu0,e2 = 73,31 0,65 8 100 40 40 20+10×20
Vu0,w3 = 41,57 0,37 8 50 40 40 20+10×20
Vu0,e3 = 23,75 0,21 8 50 40 40 20+3×20
Vu0,w4 = −0,61 -0,005 8 50 40 40 20+3×20
Vu0,e4 = 1,81 0,016 8 50 40 40 20+5×25

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51
4.4. Schémas de ferraillage
4.4.1. Dalle pleine H-RDC
2,5kN
On a Q = m2 < G = 6,60kN/m² et les charges appliquées à la dalle sont uniformément
reparties alors nous déterminerons les longueurs des chapeaux de manière forfaitaire comme
indiqué en ANNEXE 3.

Figure 4. 6 : Schémas de ferraillage du panneau (H-RDC) selon le BAEL 91

4.4.2 Poutre continue file B


a) Arrêts des barres
Dans cette partie, nous nous sommes limités à la travée 1 et ses appuis correspondants. Nous
avons déterminé les arrêts de barres en faisant une épure comme indiqué au Chapitre 1 § 1.4.2.

ϕ f
 Longueur de scellement droit: ls = 4 . τe
u
 Contrainte limite d’adhérence : τu = 0,6. ψ²s . ft28 ,
Avec : ft28 = 2,10MPa et ψs = 1,5 ⟹ τu = 0,6 × 1,52 × 2,1 = 2,84MPa

Tableau 4. 21: Longueurs de scellement droit


ϕ(mm) τu (MPa) 𝐥𝐬 (𝐜𝐦)
Travée 14 2,84 62
12 2,84 53
14 2,84 62
Appuis 12 2,84 53
10 2,84 44

 Vérification de la condition au premier (1er) lit : Asi . fsu ≥ Vu0


Asi . fsu = 3 × 1,54 × 10−4 × 435 × 103 = 201MPa ≥ Vu0 = 148,81MPa OK

 Calcul des moments résistants : Mru = Asi . fsu . Z


Avec : Asi (Section des armatures du lit considéré), fsu = fe /γs et Z (Bras de levier)

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52
Tableau 4. 22 : Moments résistants des aciers selon le BAEL 91
Z(m) Moments résistants(kN.m)
𝐌𝐫𝐮 (𝟑𝛟𝟏𝟒) 77,17
𝐌𝐫𝐮 (𝟑𝛟𝟏𝟒 + 𝟑𝛟𝟏𝟒) 154,34
Travée 1 0,384 𝐌𝐫𝐮 (𝟑𝛟𝟏𝟒 + 𝟑𝛟𝟏𝟒 192,09
+ 𝟑𝛟𝟏𝟐)
Appui 2 0,407 𝐌 ′ 𝐫𝐮 (𝟑𝛟𝟏𝟒) −𝟖𝟗, 𝟕𝟗

𝐌 𝐫𝐮 (𝟑𝛟𝟏𝟒 + 𝟑𝛟𝟏𝟎) −𝟏𝟐𝟑, 𝟕𝟓
Appui 1 0,447 𝐌′′𝐫𝐮 (𝟑𝛟𝟏𝟐) −𝟒𝟑, 𝟗𝟒

 Epure d’arrêt des barres


Décalage de la courbe enveloppe de la quantité : Z = 0,40m.

Figure 4. 7 : Epure d’arrêts des barres selon le BAEL 91

b) Plans de ferraillage

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53
Figure 4. 8 : Schéma de ferraillage de la travée 1 selon le BAEL 91

4.5. Conclusion
L’étude de la pleine et la poutre continue file B du plancher H-RDC nous a permis par
l’intermédiaire de l’évaluation des charges, de déterminer les efforts internes, les sections
d’acier, les espacements, ainsi que les arrêts de barres pour pouvoir ressortir les plans de
ferraillages correspondants à chaque élément. Dans le chapitre suivant, nous ferons l’étude de
ces mêmes éléments mais en utilisant la norme Eurocode 2.

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54
CHAPITRE 5 : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX EN B.A
SELON L’EC 2

5.1. Introduction
Comme précédemment, l’étude portera sur la dalle pleine et la poutre continue file B du
plancher H-RDC mais en utilisant la norme Eurocode 2.

5.2. Evaluation des charges et transmission des efforts


5.2.1. Planchers de dalles pleines
5.2.1.1. Evaluation des charges
a) Poids volumiques des matériaux
Les poids volumiques sont définies par l’Eurocode 1 Partie 1-1 ou EN 1991-1-1.
Tableau 5. 1 : Poids volumiques des matériaux selon l’EC 1
Natures des matériaux Poids volumiques
(𝐤𝐍/𝐦𝟑 )
Béton 25,00
Enduit mortier de ciment 0,22
Chape 0,22
Carrelage céramique -
Cloisons légères et Faux -
plafonds
Enduit de plâtre 0,12
Etanchéité multicouche 2cm -
Gravillon par cm d'épaisseur -
Forme de pente 0,18
Parpaings creux de remplissage 11,50

NB : Nous avons considéré les poids volumiques de la NF P 06-004 pour pallier aux poids
manquant de l’EC 1 vue que ces deux normes sont très proches.
b) Charges d’exploitation des planchers
Tableau 5. 2 : Charges d'exploitation des planchers selon l’EC 1
Catégorie de planchers Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Habitation 1,50
Bureaux 2,50
Commerce (Reserve et dépôts) 7,50
Balcon 3,50
Terrasse non accessible 1,00

c) Charges surfaciques des planchers du bâtiment

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55
Tableau 5. 3 : Evaluation des charges des planchers courants selon l’EC 1
Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )

Dalle pleine (e=18 cm) 4,50


Cloisons légères et faux plafonds 1,00
Chape 4cm 0,88
Carrelage en céramique 1cm 0,22
Charges permanentes G 6,60
Charges d’exploitation Q 2,50

Tableau 5. 4 : Evaluation des charges de la toiture terrasse selon l’EC 1


Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Dalle pleine (e=18 cm) 4,50
Gravillons sur 4cm 0,80
Forme de pente de 10cm 1,80
Enduit plâtre 2 cm 0,20
Etanchéité multicouche 2cm 0,12
Charges permanentes G 7,42
Charges d’exploitation Q 1,00

Tableau 5. 5 : Evaluation des charges de la mezzanine selon l’EC 1


Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )
Dalle pleine (e=16 cm) 4,00
Enduit mortier de ciment 2cm 0,44
Chape en mortier de ciment 4cm 0,88
Carrelage en céramique 1cm 0,22
Charges permanentes G 5,54
Charges d’exploitation Q 7,50

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56
Tableau 5. 6 : Evaluation des charges du balcon selon l’EC 1
Descriptions Poids surfaciques
(𝐤𝐍/𝐦𝟐 )

Dalle pleine (e=18 cm) 4,50


Enduit mortier de ciment 2cm 0,44
Chape en mortier de ciment 4cm 0,88
Carrelage en céramique 1cm 0,22
Charges permanentes G 6,04
Charges d’exploitation Q 3,50

5.2.2.2. Calcul des efforts internes du panneau de dalle pleine


a) Panneau de dalle à étudier
On considère le panneau de dalle le plus sollicité c’est-à-dire le panneau encadré en rouge (voir
ANNEXE 1) dans le plan de coffrage du plancher H-RDC.
 Portées utiles à prendre en compte dans les calculs :
ln,x = 5,49
0,3 0,5
 leff,x = ln,x + 𝑎1 + 𝑎2 : a1 = min ( 2 ; 2
) = 0,15 ⟹ leff,x = 5,79m
0,3 0,5
{a2 = min ( 2 ; 2 ) = 0,15
ln,y = 5,78
0,6 0,5
 leff,y = ln,y + 𝑎1 + 𝑎2 : a1 = min ( 2 ; ) = 0,25 ⟹ leff,y = 6,26m
2
0,6 0,45
{a2 = min ( 2 ; 2
) = 0,225

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57
Figure 5. 1 : Panneau de dalle du plancher H-RDC à étudier à l’EC 2

NB : On considère notre panneau de dalle en classe d’exposition XC1, de classe structurale


S4 et d’enrobage Cnom = 3cm

 Détermination du sens de portée :


l 5,79
 α = leff,x α = 6,26 = 0,92
eff,y
 Comme α = 0,92 > 0,50 ⟹ le panneau de dalle porte dans les deux sens

b) Combinaisons d’action :
G = 6,60kN/m2
Plancher H-RDC on a les charges surfaciques suivante: {

Q = 2,50kN/m2
Donc à l’E.L.U. : pu = 1,35Gk,sup + 1,5Q k,1 ⟹ pu = 12,66kN/m2

c) Moment de flexion maximal


 Coefficients de réduction 𝛍𝐱 𝐞𝐭 𝛍𝐲 :
1 1
 μx = 8(1+2,4.α3 ) μx = 8(1+2,4.0,923 ) = 0,0436

 μy = α3 (1,9 − 0,9. α) μy = 0,923 (1,9 − 0,9 × 0,92) = 0,835

 Moments au centre du panneau isostatique associé pour les bandes de largeur 1ml :
 Mox,u = μx . pu l2eff,x Mox,u = 0,0436 × 12,66 × 5,792 = 18,50kN. m/ml

 Moy,u = μy. Mox Moy,u = 0,835 × 18,5 = 15,45kN. m/ml

Mox,u
 Vérification : < Moy,u
4
Mox,u Mox,u m
Moy,u >< ⟹ = 4,63kN. m/ml < Moy,u = 15,45kN. ml OK
𝟒 4

d) Effort tranchant
 Dans le sens x :
Pu leff,x 12,66×5,79
V′xmax = V′xmax = = 25,02kN/m
2+α 2+0,93
 Dans le sens y :
Pu leff,x 12,66×5,79
V′ymax = V′ymax = = 24,43kN/m
3 3
On a bien : V′ymax = 24,43kN/m < V′xmax = 25kN/m

e) Moments en travées
 Bande de largeur 1,00 m parallèle à 𝐥𝐱 :
Mtx,u = 0,85. Mox,u Mtx,u = 0,85 × 18,50 = 15,73kN. m/ml
 Bande de largeur 1,00 m parallèle à 𝐥𝐲 :

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58
Mty,u = 0,75. Moy Mty,u = 0,75 × 15,45 = 11,59kN. m/m
 Valeur minimal à respecter en travée (q repartie seul) :
Mtx m Mtx
Mty,u >< ⟹ Mty,u = 11,59kN. ml > = 3,93kN. m/ml OK
4 4

f) Moments sur appuis


Max = May = −0,5. Mox,u ⟹ Max = May = −9,25kN. m/ml

5.2.2. Poutre continue file B


5.2.2.1. Evaluation des charges supportées par la poutre
a) Poids propre de la poutre : cf. Poutre BAEL

b) Transmissions des charges surfaciques de la dalle à la poutre

Figure 5. 2 : Répartitions des charges le long de la poutre continue

 Transmissions des charges trapézoïdales

Tableau 5. 7 : Charges trapézoïdales de calcul des moments à l’EC 2


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝛂𝐢 = 𝐥𝐱𝐢 /𝐥𝐢 𝐏𝐠/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

3,48 0,56
Travée 1 23,96 9,08
5,79 0,92

Travée 2 3,48 0,71 9,54 3,61

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59
g×lxi αi 2 q×lxi αi 2
Avec : Pg/M = (1 − ) et Pq/M = (1 − )
2 3 2 3

Tableau 5. 8 : Charges trapézoïdales de calcul des efforts tranchants à l’EC 2


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝜶𝐢 = 𝐥𝐱𝐢 /𝐥𝐢 𝐏𝐠/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

3,48 0,56
Travée 1 18,64 7,06
5,79 0,92

Travée 2 3,48 0,71 7,39 2,80


g×lxi α q×lxi α
Avec : Pg/V = (1 − 2i ) et Pq/V = (1 − 2i )
2 2

 Transmissions des charges triangulaires

Tableau 5. 9 : Charges triangulaire de calcul des moments à l’EC 2


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝐏𝐠/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐌 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

Console 1 1,43 6,29 3,34

Travée 2 4,88 10,74 4,07

Travée 3 2,16 9,46 3,58

Console 2 1,65 3,63 1,93

g×lxi q×lxi
Avec : Pg/M = et Pq/M =
3 3

Tableau 5. 10 : Charges triangulaires de calcul des efforts tranchants à l’EC 2


Travées 𝐥𝐱𝐢 (𝐦) 𝐏𝐠/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥) 𝐏𝐪/𝐕 (𝐤𝐍/𝐦𝐥)

Console 1 1,43 5,94 3,15

Travée 2 4,88 8,05 3,05

Travée 3 2,16 7,08 2,69

Console 2 1,65 2,72 1,44

g×lxi q×lxi
Avec : Pg/V = e Pq/V =
4 4

c) Récapitulatifs des charges supportées par la poutre


 Charges de calcul des moments

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60
Tableau 5. 11 : Charges de calcul des moments à l’EC 2
Travées Pnerv Pmur Pg/M PG/M PQ/M
(kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m)
Console 1 2,39 6,67 6,29 15,35 3,34
Travée 1 2,39 6,67 23,93 33,02 9,08
Travée 2 2,39 6,67 20,27 29,33 7,68
Travée 3 2,39 6,67 9,46 18,52 3,58
Console 2 0,00 0,00 3,63 3,63 1,93

Figure 5. 3 : Charges de calcul des moments à l’EC 2

 Charges de calcul des efforts tranchants

Tableau 5. 12 : Charges de calcul des efforts tranchants à l’EC 2


Travées Pnerv Pmur Pg/M PG/M PQ/M
(kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m) (kN/m)
Console 1 2,39 6,67 5,94 16,13 3,15

Travée 1 2,39 6,67 18,64 28,82 7,06

Travée 2 2,39 6,67 15,44 25,63 5,85

Travée 3 2,39 6,67 7,10 17,28 2,69

Console 2 0,00 0,00 2,72 2,72 1,44

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61
Figure 5. 4 : Charges de calcul des efforts tranchants à l’EC 2

5.2.2.2. Calcul des efforts internes de la poutre


a) Choix de la méthode de calcul des efforts internes

 Portées utiles (𝐥𝐞𝐟𝐟 ) de la poutre (ROUX, Maitrise de l’Eurocode 2, 2009)

Tableau 5. 13 : Portées utiles ou de calcul de la poutre selon l’EC 2


Portées de calcul Console 1 Travée 1 Travée 2 Travée 3 Console 2
(gauche) (droite)
ln,i (m) 1,18 5,78 4,43 1,78 1,50
𝐥𝐞𝐟𝐟,𝐢 (𝐦) 1,43 6,26 4,88 2,16 1,65
Avec : ln,i =Portées aux nus des appuis

 Choix de la méthode :
2,5kN 2. G
- On vérifie : Q B = >< {
m2 5kN/m²

2. G 2 × 6,6 = 13,2kN/m² 2,5kN


{ ={ 5kN ⟹ 2. G > Q B = m2 Condition ok
5kN/m² 2 m
On peut considérer notre plancher comme un plancher à charge d’exploitation modérée
- La fissuration étant non requise alors elle ne compromet pas la tenue des
revêtements ni celle des cloisons.

- Vérification des inerties :


On a I1 = I2 = I3 = Cste Condition ok
Avec Ii : Moment d’inertie sur la travée i
𝑙 6,26
0,8 ≤ 𝑙1 = 4,88 = 1,28 ≮ 1,25
2
- On vérifie :{ 𝑙2 4,88 condition non vérifiée
0,8 ≤ 𝑙 = 2,16 = 2,26 ≮ 1,25
3

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


62
La dernière condition n’étant pas vérifiée alors nous utiliserons la méthode de CAQUOT
minoré en appliquant un coefficient de 2/3 sur les moments d’appuis des charges permanentes.

b) Moments:
Comme précédemment au BAEL, on limitera notre étude à un seul cas de chargement :

Figure 5. 5 : Chargement de la poutre pour le calcul à l’EC 2

 Moments :
 Moment sur appuis
- Moment sur appui 1 et 4 ;
𝟐
qg l2g (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟏𝟓,𝟑𝟓)×𝟏,𝟒𝟑𝟐
𝟑
o 𝐌𝟏 = − 𝐌𝟏 = − = −𝟏𝟒, 𝟏𝟑𝐤𝐍. 𝐦
2 𝟐
𝟐
qd l2d (𝟏,𝟑𝟓× ×𝟑,𝟔𝟑)×𝟏,𝟔𝟓𝟐
𝟑
o 𝐌𝟒 = − 𝐌𝟒 = − = −𝟒, 𝟒𝟓𝐤𝐍. 𝐦
2 𝟐

Avec :
qg (qd ): Charges de la console à gauche (à droite) à l’E.L.U.
lg (ld ): Longueur respective de la console à gauche (à droite) et mesurée au nu de l’appui 1.
- Moment sur appui 2 et 3 ;
𝟏 𝐥𝟏
o 𝐌𝟐 = 𝐌𝟐𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 +𝟎,𝟖.𝐥 𝐌𝐰𝟏
𝟏 𝟐

2
pw2 = 1,35 × × 33,02 + 1,5 × 9,08 = 43,33kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 29,33 = 26,40kN/ml
3
43,33 × 6,26 + 26,40 × (0,8.4,88)3
3
M2c =− = −141,22kN. m
8,5(6,26 + 0,8.4,88)
𝟏 𝟔,𝟐𝟔
Alors 𝐌𝟐 = −𝟏𝟒𝟏, 𝟐𝟐 − × (−𝟏𝟒, 𝟏𝟑) = −𝟏𝟑𝟕, 𝟏𝟎𝐤𝐍. 𝐦
𝟐,𝟏𝟐𝟓 𝟔,𝟐𝟔+𝟎,𝟖.𝟒,𝟖𝟖

𝟏 𝐥𝟑
o 𝐌𝟑 = 𝐌𝟑𝐜 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 . 𝐥 𝐌𝟒
𝟑 +𝟎,𝟖.𝐥𝟐

pw3 = pe2 = 26,40kN/ml


2
pe3 = 1,35 × × 18,52 + 1,5 × 3,58 = 22,04kN/ml
3

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63
26,404 × (0,8.4,88)3 + 20,62 × (2,16)3
M3c = − = −34,79kN. m
8,5(0,8.4,88 + 2,16)
𝟏 𝟐,𝟏𝟔
Donc 𝐌𝟑 = −𝟑𝟒, 𝟕𝟗 − 𝟐,𝟏𝟐𝟓 × 𝟐,𝟏𝟔+𝟎,𝟖.𝟒,𝟖𝟖 (−𝟒, 𝟒𝟓) = −𝟑𝟒, 𝟏𝟐𝐤𝐍. 𝐦

 Moment en travées :
- Moment en travée 1
𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱
𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) = 𝐌𝐢𝐬𝐨𝐬𝐭 (𝐱 𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 ) + 𝐌𝐞 ( ) + 𝐌𝐰 (𝟏 − )
𝐥𝟏 𝐥𝟏
Avec :
1 l1
M1 = Mw et M2 = Me = M2c − 2,125 . l M1 : Moment respectifs sur appui 1 et 2
1 +0,8.l2
calculés précédemment.
l1 M1 −M2
xt1max = − ,avec p1 = 1,35 × 33,02 + 1,5 × 9,08 = 58,19kN/m
2 p1 .l1
6,26 −14,13+137,10
⟹ xt1max = − = 2,79m
2 58,19×6,26

p1 .xt1max
Misost (xt1max ) = (l − xt1max )
2
58,19×2,79
⟹ Misost (xt1max ) = × (6,26 − 2,79) = 281,68kN. m
2

𝟐,𝟕𝟗 𝟐,𝟕𝟗
Alors 𝐌𝐭𝟏𝐦𝐚𝐱 = 𝟐𝟖𝟏, 𝟔𝟖 − 𝟏𝟑𝟕, 𝟏𝟎 × (𝟔,𝟐𝟔) − 𝟏𝟒, 𝟏𝟑 × (𝟏 − 𝟔,𝟐𝟔) = 𝟐𝟏𝟐, 𝟕𝟒𝐤𝐍. 𝐦
En suivant le même procédé on fait de même pour les travées 2/3 et on résume l’ensemble des
moments dans le Tableau ci-dessous.

Tableau 5. 14 : Moments fléchissant à l’E.L.U. selon l’EC 2


Travées Moments sur xtmax (m) Moments en
appuis(𝐤𝐍. 𝐦) travée(𝐤𝐍. 𝐦)
Console 1 𝐌𝟏 −𝟏𝟒, 𝟏𝟑 - -
Travée 1
2,79 𝟐𝟏𝟐, 𝟕𝟒
𝐌𝟐 −𝟏𝟑𝟕, 𝟏𝟎

Travée 2
2,85 70,92
𝐌𝟑 −𝟑𝟒, 𝟏𝟐

Travée 3
1,53 𝟏, 𝟓𝟒
𝐌𝟒 −𝟒, 𝟒𝟓

Console 2 - -

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64
Tableau 5. 15 : Moments fléchissant à l’E.L.S. selon l’EC 2
Travées Moments sur xtmax (m) Moments en
appuis(𝐤𝐍. 𝐦) travée(𝐤𝐍. 𝐦)
Console 1 𝐌𝟏 −𝟏𝟎, 𝟒𝟔 - -
Travée 1 2,80 𝟏𝟓𝟒, 𝟎𝟎

𝐌𝟐 −𝟗𝟖, 𝟔𝟕

Travée 2
2,85 51,30
𝐌𝟑 −𝟐𝟓, 𝟏𝟗

Travée 3
1,54 𝟎, 𝟗𝟕
𝐌𝟒 −𝟑, 𝟐𝟗

Console 2 - -

b) Efforts tranchants
On considère le cas de chargement précédent mais en utilisant le Tableau 5.10 pour le calcul
des efforts tranchants. D’après Caquot, on a l’expression de l’effort tranchant :
Me −Mw l
V(x) = Visost (x) + avec Visost (x) = P(2 − x)
l
 Moments sur appuis :
 Moments sur appui 1 et 4
2
qg l2g (1,35× ×16,13)×1,432
3
- M1 = − =− = −14,84kN. m
2 2
2
qd l2d (1,35× ×2,72)×1,652
3
- M4 = − =− = −3,34kN. m
2 2

 Moments sur appuis 2 et 3 :


1 l1
- M2 = M2c − 2,125 . l M1 ;
1 +0,8.l2

2
pw2 = 1,35 × × 28,82 + 1,5 × 7,06 = 36,53kN/ml
3
2
pe2 = 1,35 × × 25,63 = 23,07kN/ml
3
36,53 × 6,26 + 23,07 × (0,8.4,88)3
3
M2c =− = −119,62kN. m
8,5(6,26 + 0,8.4,88)
1 6,26
Alors M2 = −119,62 − × (−14,84) = −115,29kN. m
2,125 6,26+0,8.4,88
1 l3
M3 = M3c − 2,125 . l M4 :
3 +0,8.l2

pw3 = pe2 = 23,07kN/ml


2
pe3 = 1,35 × × 17,28 + 1,5 × 2,69 = 19,59kN/ml
3

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65
23,07 × (0,8.4,88)3 + 19,59 × (2,16)3
M3c = − = −30,45kN. m
8,5(0,8.4,88 + 2,16)
1 2,16
Donc M3 = −30,45 − 2,125 × 2,16+0,8.4,88 (−3,34) = −29,95kN. m

 Efforts tranchants
 Appui 1 :
- Vw1 = −pg lg 𝐕𝐰𝟏 = −(𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟔, 𝟏𝟑) × 𝟏, 𝟒𝟑 = −𝟑𝟏, 𝟏𝟑𝐤𝐍

l M2 −M1
- Ve1 = p1 ( 21 − x) + l1
𝟔,𝟐𝟔 −𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗+𝟏𝟒,𝟖𝟒
⟹ 𝐕𝐞𝟏 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟖, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟕, 𝟎𝟔). ( − 𝟎) + = 𝟏𝟑𝟖, 𝟗𝟎𝐤𝐍
𝟐 𝟔,𝟐𝟔

 Appui 2 :
l M2 −M1
- Vw2 = p1 ( 21 − x) + l1
𝟔,𝟐𝟔 −𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗+𝟏𝟒,𝟖𝟒
⟹ 𝐕𝐰𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟖, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟕, 𝟎𝟔). ( − 𝟔, 𝟐𝟔) + = −𝟏𝟕𝟎, 𝟗𝟎𝐤𝐍
𝟐 𝟔,𝟐𝟔
l M3 −M2
- Ve2 = p2 ( 22 − x) + l2
𝟒,𝟖𝟖 −𝟐𝟗,𝟗𝟓+𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟓, 𝟔𝟑). ( − 𝟎) + = 𝟏𝟎𝟏, 𝟗𝟎𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟖𝟖

 Appui 3 :
l M3 −M2
- Vw3 = p2 ( 22 − x) + l2
𝟒,𝟖𝟖 −𝟐𝟗,𝟗𝟓+𝟏𝟏𝟓,𝟐𝟗
⟹ 𝐕𝐰𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟓, 𝟔𝟑). ( − 𝟒, 𝟖𝟖) + = −𝟔𝟔, 𝟗𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟒,𝟖𝟖
l M4 −M3
- Ve3 = p3 ( 23 − x) +
l3
𝟐,𝟏𝟔 −𝟑,𝟑𝟒+𝟐𝟗,𝟗𝟓
⟹ 𝐕𝐞𝟑 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟕, 𝟐𝟖 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟔𝟗). ( − 𝟎) + = 𝟒𝟏, 𝟕𝟗𝐤𝐍
𝟐 𝟐,𝟏𝟔

 Appui 4 :
l M4 −M3
- Vw4 = p3 ( 23 − x) + l3
𝟐,𝟏𝟔 −𝟑,𝟑𝟒+𝟐𝟗,𝟗𝟓
⟹ 𝐕𝐞𝟐 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟏𝟕, 𝟐𝟖 + 𝟏, 𝟓 × 𝟐, 𝟔𝟗). ( − 𝟐, 𝟏𝟔) + = −𝟏𝟕, 𝟎𝟑𝐤𝐍
𝟐 𝟐,𝟏𝟔

- Ve4 = pd ld 𝐕𝐞𝟒 = (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐, 𝟕𝟐) × 𝟏, 𝟔𝟓 = 𝟔, 𝟎𝟔𝐤𝐍

On résume l’ensemble des résultats dans le tableau ci-dessous :


Tableau 5. 16 : Efforts tranchants en appuis à l’EC 2
Travées Moments sur appuis(kN. m) Effort tranchant(𝐤𝐍)
Console 1 M1 −14,83 𝐕𝐰𝟏 −𝟑𝟏, 𝟏𝟑

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66
Travée 1 𝐕𝐞𝟏 𝟏𝟑𝟖, 𝟗𝟎
M2 −115,29 𝐕𝐰𝟐 −𝟏𝟕𝟎, 𝟗𝟗
Travée 2 𝐕𝐞𝟐 101,90
M3 −29,95 𝐕𝐰𝟑 −𝟔𝟔, 𝟗𝟑
Travée 3 𝐕𝐞𝟑 𝟒𝟏, 𝟕𝟗
M4 −3,34 𝐕𝐰𝟒 −𝟏𝟕, 𝟎𝟑
Console 2 𝐕𝐞𝟒 𝟔, 𝟎𝟔

5.3. Dimensionnement des armatures


5.3.1. Caractéristiques des matériaux

Tableau 5. 17 : Caractéristiques des matériaux à l’EC 2


Matériaux Caractéristiques
C25/30
- fck = 25MPa
Béton - fcd = 16,67MPa
- fcu = 16,67MPa
- fctm = 2,56MPa

S 500B
- fyk = 500MPa
Acier - fyd = 435MPa

5.3.2. Dalle pleine (ROUX, Pratique de l’Eurocode 2 2009)


a) Sections d’acier en travées dans le sens x :
Mtx
 Moment réduit ultime : μcu,x = 2
bw .dx .fcu
Φmin 1
Avec : dx = d − Cnom − dx = 18 − 3 − 2 = 14,50cm
2
15,73.10−3
⟹ μcu,x = 1×0,1452 ×16,67 = 0,0443

Comme μcu,x = 0,0443 < μlu = 0,3717 ⟹ 𝐀𝐬𝟐 = 𝟎(Pas d’acier comprimés)

 Bras de levier : zc = d(1 − 0,6μcu,x )


On a : μcu,x = 0,0443 < 0,225 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zc
Donc zb = 0,145(1 − 0,6 × 0,0443) = 0,141m

 Section d’acier : 𝐀𝐬𝟏,𝐱


𝐌𝐭𝐱 (𝟏𝟓,𝟕𝟑.𝟏𝟎 −𝟑).𝟏𝟎𝟒
𝐀𝐬𝟏,𝐱 = 𝐳 𝐀𝐬𝟏,𝐱 = = 𝟐, 𝟓𝟔𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
𝐜 .𝐟𝐲𝐝 𝟎,𝟏𝟒𝟏×𝟒𝟑𝟓

b) Sections d’acier en travées dans le sens y :

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67
Mty
 Moment réduit ultime : μcu,y = b 2
w .dy .fcu
Φx +Φy 1+1
On a : dy = dx − dy = 14,5 − = 13,50cm
2 2
11,59.10−3
⟹ μcu,y = 1×0,1352 ×16,67 = 0,0365
μcu,y = 0,0365 < μlu = 0,3717 ⟹ Pas besoin d’aciers comprimés (𝐀𝐬𝟐 = 𝟎)

 Bras de levier : zc
Comme μcu,y = 0,0365 < 0,225 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zc
Donc zc = d(1 − 0,6μcu,x ) zc = 0,135(1 − 0,6 × 0,0365) = 0,132m

 Section d’acier : 𝐀𝐬𝟏,𝐲


𝐌𝐭𝐱 (𝟏𝟏,𝟓𝟗.𝟏𝟎−𝟑 ).𝟏𝟎𝟒
𝐀𝐬𝟏,𝐲 = 𝐳 𝐀𝐬𝟏,𝐲 = = 𝟐, 𝟎𝟐𝐜𝐦𝟐 /𝐦
𝐜 .𝐟𝐲𝐝 𝟎,𝟏𝟑𝟐×𝟒𝟑𝟓

c) Sections d’acier en appuis :


 Moment réduit ultime 𝛍𝐜𝐮,𝐚
|Ma,x | 9,25.10−3
μcu,a = b 2 μcu,a = 1×0,1452 ×16,67 = 0,0260
w .dx .fcu

μcu,a = 0,0260 < μlu = 0,3717 ⟹ 𝐀𝐬𝟐 = 𝟎

 Bras de levier 𝐳𝐜
Comme μcu,x = 0,0260 < 0,225 ⟹ Formule simplifiée pour le calcul de zc
Donc zc = d(1 − 0,6μcu,x ) zc = 0,145(1 − 0,6 × 0,0260) = 0,143m
 Section d’acier : 𝐀𝐬,𝐚
|𝐌𝐚,𝐱 | (𝟗,𝟐𝟓.𝟏𝟎−𝟑 ).𝟏𝟎𝟒
𝐀𝐬,𝐚 = 𝐳 𝐀𝐬,𝐚 = = 𝟏, 𝟒𝟗𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥
𝐜 .𝐟𝐲𝐝 𝟎,𝟏𝟒𝟑×𝟒𝟑𝟓

d) Sections minimales d’acier


fct,eff h
0,26 bt . d (1,6 − 1000) fctm
As,min = Max { fyk , avec fct,eff = max {
0,0013bt . d fctm
180
(1,6 − ) × 2,56 = 3,64MPa
fct,eff = 3,64MPa = max { 1000
fctm = 2,56MPa
 Section minimale selon x/appuis :
3,64
2 0,26 500 1.0,145. 104 = 2,76cm²
Asx,min = Asa,min = 2,76cm /ml = Max {
0,0013.1.0,145. 104 = 1,90cm²
 Section minimale selon y :
3,64
0,26 500 1.0,135. 104 = 2,61cm²
Asy,min = 2,61cm2 /ml = Max {
0,0013.1.0,135. 104 = 1,80cm²

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68
e) Choix des sections d’aciers :
 Dans le sens x, on a : As,x = 2,56cm2 /ml < Asx,min = 2,76cm²/ml
Donc As,x = Asx,min = 2,76cm2 /ml ⟹ 𝟒𝚽𝟏𝟎𝐇𝐀: 𝐀𝐬,𝐱 = 𝟑, 𝟏𝟒𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥

 Dans le sens y, on a : As,y = 2,02cm2 /ml < As,ymin = 2,61cm2 /ml


Donc As,y = As,ymin = 2,61cm2 /ml ⟹ 𝟒𝚽𝟏𝟎𝐇𝐀: 𝐀𝐬,𝐲 = 𝟑, 𝟏𝟒𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥

 Sur appuis, on a : As,a = 1,49cm2 /ml < As,xmin = 2,76cm2 /ml


Donc As,a = As,xmin = 2,76cm2 /ml ⟹ 𝟒𝚽𝟏𝟎𝐇𝐀: 𝐀𝐬,𝐲 = 𝟑, 𝟏𝟒𝐜𝐦𝟐 /𝐦𝐥

f) Espacements
100 3h = 54cm
 Suivant x : sslabx = = 25cm ≤ 40cm = min { OK
4 40cm
100 3,5h = 63cm
 Suivant y : sslaby = = 25cm ≤ 45cm = min { OK
4 45cm
N.B : D’après l’EC 2 l’article 2.3.2, h = 18cm < 20cm ⟹ Aucune nécessité d’armatures
d’âme.

5.3.3. Poutre continue file B


On considère notre poutre en classe d’exposition XC1, de classe structurale S4 et d’enrobage
Cnom = 3cm(Voir ANNEXE 4).

a) Calcul des armatures longitudinales (ROUX, Pratique de l’Eurocode 2 2009)


M = 212,74kN. m
 Travée 1 : { Ed
Mser = 153,98kN. m

 Coefficient 𝜸
M 212,74
𝛾 = M Ed 𝛾 = 153,98 = 1,38
ser

 Largeur de la table à prendre en compte : beff

Figure 5. 6 : Largeur participante d’une table de compression à l’EC 2

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69
0,2. bi + 0,10. l0
∑b + bw
beff = min { eff,i et beff,i = min { 0,2. l0 où l0 = leff = 16,46m
b bi

0,2 × 1,59 + 0,10 × 16,46 = 1,96m


beff,1 = 1,59m = min { 0,2 × 16,46 = 3,29m
1,59m

0,2 × 2,75 + 0,10 × 16,46 = 2,20m
beff,2 = 2,20m = min { 0,2 × 16,46 = 3,29m
{ 2,75m

2,20 + 1,59 + 0,25 = 4,04m


Alors beff = 4,04m = min {
2,75 + 1,59 + 0,25 = 4,59m
h
 Moment de référence : MTu = beff . hf . fcu (d − 2f )
Avec : beff = 4,04m, hf = 0,18m, fcu = 16,67MPa et d = 50 − 5 = 45cm
0,18
⟹ MTu = 4,04 × 0,18 × 16,67 × (0,45 − ) = 4,36MN. m
2

 Type de section à considérer


MEd >< MTu MEd = 212,74. 10−3 MN. m < MTu = 4,36MN. m
Par conséquent :
⟹ La zone comprimée a une forme rectangulaire de largeur beff
⟹ Le béton tendu étant négligé, calcul en section rectangulaire de largeur beff

 Nécessité d’aciers comprimés


MEd 212,74.10−3
μcu = b 2 μcu = 4,04×0,452 ×16,67 = 0,0156
eff .d .fcu

fck =25MPa
S 500 B } ⟹ μlu (αe = 15) d’où μlu = μls = 0,3717 ∀ αe
γ=1,38
̅σ̅̅c̅ non limitée (XC1)

μcu >< μls μcu = 0,0156 < μls = 0,3717 ⟹ 𝐀𝐬𝟐 = 𝟎


Section d’aciers tendus : 𝐀𝐬𝟏,𝐮
- Bras de levier zc
Diagramme σ−ε à palier horizontal ⟹ μAB = 0
μcu = 0,0156 < 0,225 ⟹ Formule approchée de zc
zc = d(1 − 0,6. μcu ) zc = 0,45 × (1 − 0,6.0,0156) = 0,446m
- Section d’acier tendue : As1,u
𝐌𝐄𝐝 𝟐𝟏𝟐,𝟕𝟒.𝟏𝟎−𝟑
𝐀𝐬𝟏,𝐮 = 𝐳 𝐀𝐬𝟏,𝐮 = 𝟏𝟎𝟒 = 𝟏𝟎, 𝟗𝟕𝐜𝐦𝟐
𝐜 .𝐟𝐲𝐝 𝟎,𝟒𝟒𝟔×𝟒𝟑𝟓
fct,eff
0,26 bt . d
 Pourcentage minimal d’armatures : As,min = Max { fyk
0,0013bt . d

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70
h
Maitrise de la (1,6 − 1000)fctm 2
fissuration } ⟹ fct,eff = fctm,fl = Max { et fctm = 0,3. fck 3
non
requise
fctm
500
(1,6 − 1000 ) 2,56 = 2,82MPa
Donc fct,eff = 2,82MPa = Max {
fctm = 2,56MPa
2,82
0,26 500 25.45 = 1,65cm²
D’où As,min = 1,65cm2 = Max {
0,0013.25.45 = 1,46cm²
Et on a : 𝐀𝐬𝟏 = 𝟏𝟎, 𝟗𝟕𝐜𝐦𝟐 > 𝐀𝐬,𝐦𝐢𝐧 = 𝟏, 𝟔𝟓𝐜𝐦² OK

 Choix de la section d’acier :

On prend trois lits verticaux, on obtient alors :

Lit 1 :3∅14 HA ⟹ 3.1,54 = 4,62cm²


Lit 2 :3∅14 HA ⟹ 3.1,54 = 4,62cm²
Lit 3 :2∅12 HA ⟹ 2.1,13 = 2,26cm²
A=11,50cm²

En faisant un calcul analogue, on détermine les sections d’armatures en travées 2 et 3 et aux


appuis.

Tableau 5. 18 : Sections d’aciers longitudinaux de la poutre à l’EC 2


𝐛𝐞𝐟𝐟 (𝐦) 𝛍𝐜𝐮 𝐳𝐜 (𝐦) 𝐀𝐬𝟐 (cm²) 𝐀𝐬𝟏 (cm²) 𝐀 (cm²)

1 4,04 0,0156 0,446 0 𝟏𝟎, 𝟗𝟕 𝟏𝟏, 𝟓𝟎

Travées 2 4,04 0,0052 0,449 0 𝟑, 𝟔𝟒 𝟒, 𝟔𝟐

3 4,04 0,0001 0,450 0 0,079 𝟐, 𝟐𝟔

1 4,04 0,0123 0,450 0 0,72 𝟐, 𝟐𝟔

2 4,04 0,1580 0,447 0 7,05 8,01


Appuis
3 4,04 0,2532 0,450 0 1,75 2,26

4 4,04 0,2512 0,450 0 0,23 2,26

Avec :

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71
beff : Largeur de la table de compression
μcu : Moment réduit ultime à l’E.L.U
zc : Bras de levier
As1 et As2 : Sections d’acier respectives de calcul en compression et en traction ;
A : Section d’acier retenue en traction

b) Armatures transversales
 Effort tranchant réduit : VEd,0 = VEdmax − pu . (a + d)
Avec : VEdmax = |Vw2 | = 171kN, pu = 1,35. VG + 1,50. VQ( Voir Tableau 5.12)
t 0,45
= = 0,225m
Et a = 0,225m = min {2h 2
0,50
= = 0,25m
2 2

⟹ 𝐕𝐄𝐝,𝟎 = 𝟏𝟕𝟏 − (𝟏, 𝟑𝟓 × 𝟐𝟖, 𝟖𝟐 + 𝟏, 𝟓 × 𝟕, 𝟎𝟔). (𝟎, 𝟐𝟐𝟓 + 𝟎, 𝟒𝟓) = 𝟏𝟑𝟕, 𝟓𝟗𝐤𝐍

 Vérification de la nécessité des armatures d’effort tranchant : 𝐕𝐄𝐝,𝟎 > 𝐕𝐑𝐝,𝐜


 Effort tranchant résistant sans armatures d’âme : VRd,c = max(VRd,c1 ; VRd,c2 )
VRd,c1 = (CRd,c . k. 3√100. ρ1 . fck + k1 . σcp ). bw . d
Avec :{
VRd,c2 = (vmin + k1 . σcp ). bw . d
- Calcul des coefficients :
0,18 0,18
CRd,c = CRd,c = = 0,12
γC 1,5

200 200
k = min {1 + √ d k = 1,67 = min {1 + √0,9×50 = 1,67
2 2
Asl 3Φ14 3×1,54
ρ1 = b = ρ1 = 25×0,9×50 × 100 = 0,41% < 2%
w .d bw.d

vmin = 0,035. k 3/2 . √fck vmin = 0,035 × 1,673/2 × √25 = 0,38


k1 = 0,5 (A.N.F)
NEd
σcp = , NEd = 0(Flexion simple) ⟹ σcp = 0
Ac

Alors, on a :
3
VRd,c1 = (0,12 × 1,67 × √100 × 0,0041 × 25 + 0) × 0,25 × 0,45 × 103 = 48,97kN
VRd,c2 = (0,38 + 0) × 0,25 × 0,45 × 103 = 42,75kN
Par conséquent : VRd,c = 48,97kN = max(48,97kN; 42,75kN)
Comme VEd,0 = 137,59kN > VRd,c = 48,97kN ⟹ Nécessité d’armature d’effort tranchant

 Armatures d’effort tranchant : Méthode standard-Bielle inclinée à 45°


 Vérification de la compression des bielles : VRd,max ≥ VEd,max
cotg(θ)+cotg(α)
VRd,max = v1 . fcd . bw . z.
1+cotg²(θ)

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72
f
ck 25
Avec : v1 = 0,6(1 − 250 ) v1 = 0,6 × (1 − 250 ) = 0,54
1+0
Donc VRd,max = 0,54 × 16,67 × 0,25 × 0,9 × 0,45 × 1+1² × 103 = 455,72kN
On obtient alors VRd,max = 455,72kN > VEd = 171kN Ok
 Calcul des armatures d’âmes
A VEd,0
- Armature d’âme : sw ≥ z.f , avec fywd = 435MPa
s ywd .(cotg(θ)+cotg(α)).sin α

𝐀𝐬𝐰 𝟏𝟑𝟕, 𝟓𝟗. 𝟏𝟎−𝟑 𝟐


𝟎, 𝟎𝟕𝟖𝐜𝐦𝟐 𝟏
≥ × 𝟏𝟎 = = 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦
𝐬 𝟎, 𝟗 × 𝟎, 𝟒𝟓 × 𝟒𝟑𝟓 × (𝟏 + 𝟎). 𝐬𝐢𝐧 𝟗𝟎° 𝐜𝐦 𝟏𝟐, 𝟖𝟐
1
Asw,max v1 .fcd .sin 𝛼bw
- Armature d’effort tranchant maximal : ≤ f2
s ywd .(1−cos(𝛼))

1
Asw,max 2 × 0,54 × 16,67 × 1 × 0,25 2
0,26cm2 1
≤ × 10 = = cm2 /cm
s 435 × (1 − 0) cm 3,85
𝐀 𝐬𝐰 𝟏 Asw,max 𝟏
= 𝟏𝟐,𝟖𝟐 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 < = 𝟑,𝟖𝟓 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 Ok
𝐬 s
Asw,min sin α.bw .√fck
- Pourcentage minimal : ≥ 0,08.
s fyk

Asw,min sin 90° × 0,25 × √25 0,02cm2 1


≥ 0,08. × 102 = = cm2 /cm
s 435 cm 50
𝐀 𝐬𝐰,𝐦𝐢𝐧 𝟏 𝐀 𝐬𝐰 𝟏
= 𝟓𝟎 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 < = 𝟏𝟐,𝟖𝟐 𝐜𝐦𝟐 /𝐜𝐦 Ok
𝐬 𝐬

 Espacements ;
- Espacement longitudinal : s0
Φl
Choix de Φw : Comme = 4,67mm ≤ Φw ≤ 12 avec Φl = 14mm, on prend 𝚽𝐰 = 𝟖𝐦𝐦
3

Donc Asw = 4 × 0,5 = 2,00cm²


D’où s0 = 12,66. Asw = 12,82 × 2,00cm2
⟹ s0 = 25,64cm
On retient : 1 cadre + 1 étrier 𝐬𝟎 = 𝟐𝟔𝐜𝐦

0,75. d(1 + Cotg(α)


- Espacement longitudinal maximal : sl,max = min {
15. Φ Si As2 ≠ 0

Donc sl,max = 0,75 × 0,45(1 + Cotg(90)) = 33,75cm


⟹ 𝐬𝐥,𝐦𝐚𝐱 = 𝟑𝟑, 𝟕𝟓𝐜𝐦 > 𝐬𝟎 = 𝟐𝟔𝐜𝐦 OK

c) Répartitions des armatures transversales : Méthode de Caquot

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73
Espacement initial s1 : s0 = 26cm ⟹ s1 = 20cm pris dans la suite des espacements de
Caquot
Nombre de répétitions : n1 /ni
ln 5,78
l0 = l0 = = 2,89m
2 2
l′0 = l0 − d l′0 = 2,89 − 0,45 = 2,44m
d 0,45
n1 = l′0 + s n1 = 2,44 + 0,26 = 4,17m
0

ni = l′0 pour les suivant ni = 2,44m pour i>1

Tableau 5. 19 : Répartitions des espacements (travée 1) selon Caquot à l’EC 2


S 𝑠0 𝑠 = 20 𝑠2 = 25
1
2
Nombre théorique - 4,17 2,44
Nombre cumulé - 4,17 6,68
Nombre arrondi - 4 7
Nombre de - 4 3
répétition 5 289 − 93
7,84 ≈
25
Abscisses (cm) 13 93 168 288

Retenons en mettant un cours d’armatures d’âme à mi- portée et en reclassant les espacements
par ordre croissant : 13+5×20+7×25

Pour le reste des appuis, on résume les résultats dans les tableaux ci-dessous :

Tableau 5. 20 : Sections des aciers transversaux selon l’EC 2


VEd,0 𝐀𝐬𝐰 Asw,max Asw,min
VEd,max VEd,0 VRd,c > VRd,c 𝐬 s s 𝚽𝐭 𝐀𝐬𝐰
(kN) (kN) (kN) 𝐜𝐦𝟐 cm2 cm2 (𝐦𝐦) (cm²)
/𝐜𝐦 /cm /cm
VEd,w1 = 31,13 VEd,0w1 = 15,89 42,75 NON - - - - -
VEd,e1 = 138,90 VEd,0e1 = 104,25 44,20 OUI 0,059 0,259 0,023 8 2
VEd,w2 = 171 VEd,0w2 = 137,59 49 OUI 0,078 0,259 0,023 8 2

VEd,e2 = 101,9 VEd,0e2 = 78,54 49 OUI 𝟎, 𝟎𝟒𝟓 0,259 0,023 8 2


VEd,w3 = 66,93 VEd,0w3 = 43,57 49 NON - - - - -
VEd,e3 = 41,79 VEd,0e3 = 23,32 42,75 NON - - - - -
VEd,w4 = 17,03 VEd,0w4 = 2,66 42,75 NON - - - - -
VEd,e4 = 6,06 VEd,0e4 = 2,12 42,75 NON - - - - -

On obtient alors les répartitions des espacements dont les aciers transversaux sont nécessaires
dans le tableau ci-dessous :

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74
Tableau 5. 21 : Répartitions des espacements de la poutre selon Caquot à l’EC 2

𝑠0 sl,max 𝑠t0 Répartitions


VEd,0 (kN) (cm) (cm) (cm) des espacements

43,5 34 34
VEd,0w1 0
33,8 34 33,8
VEd,0e1 16,5+4×20+7×25
25,61 34 25,61
VEd,0w2 13+5×20+7×25
44,86 34 34
VEd,0e2 17+3×20+5×25
80,86 34 34
VEd,0w3 0
43,50 34 34
VEd,0e3 0
43,50 34 34
VEd,0w4 0
43,50 34 34
VEd,0e4 0
5.4. Schéma de ferraillage
5.4.1. Dalle pleine

Figure 5. 7 : Schéma de ferraillage du panneau de dalle selon l’EC 2

5.4.2. Poutre continue


a) Arrêts des barres longitudinales
Les arrêts des barres sont obtenus par un tracé de l’épure d’arrêt des barres.

α1 . α2 . α3 . α4 . α5 . lb,rqd
 Longueurs d’ancrage de calcul : lbd = Max { ≥ lb,min
0,7. α1 . α4 . lb,rqd
0,3. lb,rqd
Avec : lb,min = Max { 10. Φ
100mm

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75
Tous calculs faits, on obtient : α1 = α3 = α4 = α5 = 1 et α2 = 0,87
∅ σ
 Longueur d’ancrage de référence : lb,rqd = 4 . f sd
bd

Avec :
fbd = 2,25η1 η2 fctd où η1 = 0,7(en appuis), η1 = 1(en travées) et η2 = 1 car Φ < 32mm
σsd = fyd = 435MPA
 Longueurs d’ancrage de calcul :
L’ensemble des longueurs d’ancrage sont résumée dans le tableau ci-dessous :
Tableau 5. 22 : Longueurs des ancrages 𝐥𝐛𝐝
Φ(mm) fbd (MPa) lb,rqd (cm) 𝐥𝐛𝐝 (𝐜𝐦)
Travée 14 2,68 57 49
12 2,68 49 42
14 1,87 81 71
Appui 12 1,87 70 61

 Calcul des moments résistants : 𝐌𝐮𝐢 = 𝐀𝐬𝐢 . 𝐟𝐲𝐝 . 𝐳𝟎 + 𝐌𝐮𝐢−𝟏

Tableau 5. 23 : Moments de résistances des aciers à l’EC 2


Z(m) Moments résistants(KN.m)
𝐌𝐮𝟏 (𝟑𝚽𝟏𝟒) 89,63262
Travée 1 0,446
𝐌𝐮𝟐 (𝟑𝚽𝟏𝟒 + 𝟑𝚽𝟏𝟒) 179,26524
𝐌𝐮𝟑 (3Φ14+3Φ14+3Φ12) 223,1115
Appui 2 0,450 𝐌′𝐮𝟏 (𝟑𝚽𝟏𝟒) -136,8293
𝐌′𝐮𝟐 (𝚽𝟏𝟒 + 𝚽𝟏𝟎) -90,4365
Appui 1 0,446 𝐌′𝐮𝟏 (𝟑𝚽𝟏𝟐) -43,94457

 Epure d’arrêt des barres


L’épure d’arrêt des barres est obtenue à partir de la courbe des moments. Alors on décale cette
cot(θ)−cot(α)
derniere de la quantité : al = 0,20m = z. , avec z=0,9.d , θ = 45° et α = 90°
2

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76
Figure 5. 8 : Epure d’arrêt des barres selon l’EC 2

b) Plans de ferraillage

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77
Figure 5. 9 : Schéma de ferraillage de travée 1 à l’EC 2

5.5. Conclusion
Apres l’étude de la dalle pleine et la poutre continue à l’EC 2, nous confronterons les résultats
obtenus de cette dernière avec ceux obtenus selon les Règles BAEL 91 modifiées 99 dans la
troisième partie de notre travail.

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78
TROIXIEME PARTIE :
ETUDE COMPARATIVE DES RESULTATS

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79
CHAPITRE 6 : ETUDE COMPARATIVE DU DIMENSIONNEMENT DE
LA DALLE PLEINE H-RDC

6.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous ferons un récapitulatif de tous ce qui a été abordé précédemment dans
l’étude de la dalle pleine H-RDC, une comparaison des résultats selon les deux normes et une
discussion de ces résultats. Notre étude sera résumée dans les tableaux suivants.

6.2. Caractéristiques des matériaux

Matériaux BAEL 91 EC 2 Comparaisons, Discussions


Les résistances
fc28 = 25MPa fck = 25MPa caractéristiques à la
compression sur cylindre et à
fbu fcd 28 jours sont les mêmes.
Béton = 14,17MPa = 16,67MPa Contrairement aux résistances
de calcul où celles trouvées au
ft28 fctm BAEL 91 demeurent
= 2,10MPa = 2,56MPa inferieure. En effet, le BAEL
considère que la résistance
décroit avec le temps.
Fe E500 S 500 B Les nuances d’acier et leur
Acier fed = 435MPa fyd = 435MPa limite d’élasticité sont
identiques mais juste leur
nomenclature qui diffère.

6.3. Paramètres géométriques du panneau de dalle pleine

Paramètres BAEL 91 EC 2 Comparaisons, Discutions


géométriques
Portées de ln,x = 5,54 leff,x = 5,79 Les paramètres géométriques du panneau de
Calcul dalle à l’EC 2 sont supérieurs à ceux du
(m) ln,y = 6,05 leff,y = 6,26 BAEL 91. En effet, à l’EC 2, les portées de
calcul dépendent de la portée aux nus des
0,92 0,92 appuis, la hauteur de la poutre ainsi que la
α = lx /ly
largeur des appuis contrairement aux règles
BAEL 91 où elles sont justes considérées aux
Sens de ln,x et ln,y leff,x et leff,y nus des appuis.
portées Le rapport et les sens de portées sont les
mêmes.

6.5. Efforts internes

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80
6.5.1. Moments
Moments BAEL 91 EC 2 Comparaisons, Discussions
Moments Mox = 16,94 Mox,u = 18,50 Les moments (en travée, appuis et
isostatiques :Mo M0y = 14,15 M0y,u = 15,45 minimaux) trouvés à l’EC 2 sont
(kN.m/ml) supérieurs aux moments trouvés
Moments en Mtx = 14,40 Mtx,u = 15,73 selon les Règles BAEL 91. Cela
travées : Mt Mty = 10,61 Mty,u = 11,59 s’explique par la portée principale
(kN.m/ml) (leff,x ) à l’EC 2 qui est supérieur à
Mtx OUI OUI celle utilisée selon les Règles
Mty ≥
4 BAEL 91(ln,x ).
Moments sur Les valeurs minimales des
appuis : Ma −8,47 −9,25 moments Mty en travée sont aussi
(kN.m/ml) vérifiées selon les deux normes.

6.5.2. Efforts tranchants

Efforts tranchants BAEL 91 EC 2 Comparaisons, Discussions


Effort tranchant : Vux = 24,02 Vux = 25,02 Comme pour les moments, les
Vu (kN/ml) efforts tranchants à l’EC 2 sont
Vuy = 23,38 Vuy = 24,43 supérieurs aux efforts tranchants
τu trouvés au BAEL.
Vérifications de la = 0,17MPa h = 18cm Certes, les méthodes de
nécessité d’armature fc28 < 20cm vérification sont très différentes
d’âme < 0,07 mais les armatures d’âme ne sont
γb
pas nécessaires selon les deux
normes.

6.6. Sections d’armature longitudinales

Sections d’armature BAEL 91 EC 2 Comparaisons, Discussions


longitudinales
Sections d’acier Atx = 2,35 As1,x = 2,56
Les moments trouvés (ou
calculées en travée calculés) à l’EC 2 étant grands,
(cm²/ml) Aty = 1,85 As1,y = 2,02 alors nous obtenons aussi des
Sections d’acier sections d’aciers théoriques (en
calculées en Aa,x = 1,36 As,a = 1,49 travée/appuis, minimales)
appuis (cm²/ml) supérieures à celles trouvées
Sections d’acier Axmin = 1,12 Asx,min = 2,76 selon les Règles BAEL 91.
minimales (cm²/ml) Quant aux choix des sections : les
Aymin = 1,08 Asy,min = 2,61 sections d’acier minimales
suffisent à l’EC 2 mais elles
Choix des sections Ax = 3,14 As1,x = 3,14 demeurent toujours supérieures à
d’armatures en travée celles du BAEL 91, en dehors de
(cm²/ml) Ay = 2,36 As1,y = 3,14 la section suivant x où elles sont
Choix des sections identiques.
d’armatures en appuis Aa = 2,36 As,a = 3,14
(cm²/ml)

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81
6.7. Plans ou schémas de ferraillage

Aciers BAEL 91 Eurocode 2

Aciers
inferieurs

Aciers
supérieurs

On constate que les aciers inferieurs ou les armatures en travées sont


prolongées jusqu’aux appuis selon les deux normes et dans les deux
directions. Quant aux aciers supérieurs (ou armatures sur appuis), les
Comparaisons longueurs d’armature déterminées selon le BAEL 91 sont supérieurs à
Discussions celles trouvées à l’EC 2 dans les deux directions. Cela va des
considérations des deux règlements. L’EC 2 exige une longueur de 0,20
fois la travée adjacentes alors qu’au BAEL 91 ces longueurs sont de 0,25
ou 0,20 fois le maximum des travées encadrant l’appui considéré.

6.8. Conclusion
Cette étude montre que les portées de calcul obtenues selon l’EC 2 étant supérieures alors cela
entraine aussi une supériorité des efforts internes par rapport à ceux obtenus au BAEL 91. De
ce fait, on obtient des moments fléchissant moins pénalisant au BAEL 91 avec une différence
d’environ 8,46% par rapport à l’EC 2. Par conséquent, les Règles BAEL 91 semblent être plus
économique que l’EC 2 en termes d’acier théoriques avec des gains respectifs de 8,31% et
8,72% en travées et en appuis par rapport à cette dernière. Néanmoins, en faisant le choix des
armatures, on pourrait certainement obtenir les mêmes résultats.
En termes de longueurs des barres, l’EC 2 semble être plus économique que le BAEL 91.
Selon chacune des deux normes, l’utilisation des armatures d’âme ni celle des aciers comprimés
n’est pas nécessaire.

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82
CHAPITRE 7 : ETUDE COMPARATIVE DU DIMENSIONNEMENT DE
LA POUTRE CONTINUE

7.1. Introduction
Ce chapitre consistera aussi à faire un récapitulatifs des résultats obtenus dans l’étude de la
poutre continue file B puis de les comparés et les interprétés tout en les résumant dans les
tableaux.

7.2. Portées de calcul de la poutre

Portées de Console 1 Travée 1 Travée 2 Travée 3 Console 2


calcul (gauche) (droite)
BAEL 91 1,18 5,78 4,43 1,78 1,50
𝐥𝐧,𝐢 (𝐦)
EC 2 1,43 6,26 4,88 2,16 1,65
𝐥𝐞𝐟𝐟,𝐢 (𝐦)
Les portées des consoles et celles des travées à l’EC 2 (leff,i ) sont grandes
Comparaisons, par rapport à celles du BAEL(ln,i ). Comme pour les dalles, au BAEL 91,
Discussions les portées des consoles et celles des travées sont considérés aux nus des
appuis, tandis que celles de l’EC 2 dépendent de la portée aux nus des
appuis, de la largeur des appuis (t) ainsi que des hauteurs des poutres (h).

7.3. Efforts internes


7.3.1. Moments

Moments Règles BAEL EC 2 Comparaison,


91 Discussion
Malgré la même
Moment Mt1 176,03 212,74 méthode RDM utilisée
en (Caquot minoré), on
travées : Mt2 46,80 70,92 constate que les
Mti moments en travées et
(kN.m) Mt3 0,45 1,54 sur appuis en valeurs
absolues à l’EC 2 sont
grands par rapport à ceux
Moment M1 −8,93 −14,13 trouvés au BAEL 91.
sur Cela résulte
appuis M2 −113,32 −137,10 essentiellement des
Mi portées de calcul
(kN.m) M3 −27,29 −34,12 trouvées à l’EC 2 qui
sont supérieurs
M4 −1,67 −4,45 à celles du BAEL 91.

7.3.2. Efforts tranchants

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83
Efforts tranchants(kN) Règles BAEL EC 2 Comparaison,
sur appuis 91 Discussion
Gauche(w)/Droite (𝐞)
V1 Vw1 −18,38 −31,13 Comme précédemment
Ve1 118,90 138,90 pour le cas des moments, on
V2 Vw2 −148,66 −170,99 constate aussi que les efforts
Ve2 86,62 101,90 tranchants à droite et à
gauche en valeurs absolus
V3 Vw3 −54,88 −66,93
trouvés à l’EC 2 sont
Ve3 33,94 41,79 supérieurs à ceux trouvés au
V4 Vw4 −9,58 −17,03 BAEL 91. Cela s’explique
Ve4 2,51 6,06 par les portées de calcul
considérées à l’EC 2.

7.4. Sections d’armature


7.4.1. Armatures longitudinales

Aciers BAEL 91 EC 2 Comparaison, Discussion

ACal : 𝟏𝟎, 𝟓𝟒 𝟏𝟎, 𝟗𝟕 Les principes de


1 détermination des sections
Areel : 𝟏𝟏, 𝟓𝟎 𝟏𝟏, 𝟓𝟎 d’armature en travées et en
appuis sont très proches
ACal : 𝟐, 𝟒𝟗 𝟑, 𝟔𝟒 selon les deux normes mais
Aciers en 2 nous obtenons des sections
travées (cm²) Areel : 𝟑, 𝟖𝟕 4,62 d’aciers qui sont certes du
même ordre de grandeur
ACal : 𝟎, 𝟎𝟐𝟑 0,079 mais différentes. En effet,
3 celles obtenues selon l’EC
Areel : 𝟐, 𝟐𝟔 𝟐, 𝟐𝟔 2 sont supérieures à celles
obtenues avec les Règles
ACal : 𝟎, 𝟒𝟔 0,75 BAEL 91. Ce constat
1 s’explique par les moments
Areel : 𝟐, 𝟐𝟔 𝟐, 𝟐𝟔 en travées et en appuis (en
valeurs absolues) à l’EC 2
ACal : 𝟔, 𝟒𝟎 7,05 qui sont supérieurs à ceux
2 obtenus selon les Règles
Acier sur Areel : 𝟔, 𝟗𝟖 8,01 BAEL 91.
appuis (cm²) Les choix des sections
𝟏, 𝟒𝟑 1,73 d’armature pourraient nous
ACal :
3 conduire aux mêmes
𝟐, 𝟐𝟔 2,26 valeurs dans certains cas.
Areel :

ACal : 𝟎, 𝟎𝟖𝟗 0,23


4
Areel : 𝟐, 𝟐𝟔 2,26

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84
Avec : ACal et Areel =respectivement les aciers calculés (ou théoriques) et les aciers retenus.

7.4.2. Armatures transversales

Appui Normes 𝚽𝐭 𝐀𝐭 𝐬𝐦𝐚𝐱 Répartitions des Comparaison,


s (mm) (cm²) (cm) espacements Discussion
Vw1 BAEL 91 8 1 40 20+20+3×25 Sur certains appuis, on
EC 2 - - - - constate que les aciers
BAEL 91 8 2 40 20+2×20+3×35+3×40 transversaux ne sont pas
EC 2 nécessaires à l’EC 2.
Ve1 8 2 34 16,5+4×20+7×25
Les diamètres
BAEL 91 8 2 40 20+2×20+1×25+2×35+3
d’armature et leurs
Vw2 ×40
sections respectives
EC 2 8 2 34 13+5×20+7×25 étant les mêmes mais
Ve2 BAEL 91 8 2 40 20+10×20 nous observons aussi
EC 2 8 2 34 17+3×20+5×25 une grande différence
Vw3 BAEL 91 8 2 40 20+10×20 dans les répartitions des
EC 2 - - - - espacements.
Ve3 BAEL 91 8 1 40 20+3×20 En effet, à l’EC 2, les
EC 2 - - - - espacements sont plus
Vw4 BAEL 91 8 1 40 20+3×20 resserrés qu’au BAEL.
EC 2 - - - - Ce qui est normal car les
Ve4 BAEL 91 8 1 40 20+5×25 espacements maximaux
EC 2 - - - - à l’EC 2 sont inferieurs
par rapport à ceux
trouvés au BAEL.

7.5. Plans ou schémas de ferraillage


Dans cette partie, nous nous sommes limités au ferraillage de la travée 1 et ses appuis
correspondants (1 et 2).
Normes Schémas de ferraillage

BAEL 91

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85
EC 2

Certes, les deux règlements adoptent le même principe de


dispositions des armatures mais leurs longueurs diffèrent. On
Comparaison, constate que les longueurs de barre obtenues avec la courbe
Discussion enveloppe du BAEL 91 dépassent celles obtenue avec l’EC 2. Cela
peut s’expliquer par le décalage de la courbe enveloppement qui est
important au BAEL (40cm) qu’à l’EC 2 (20cm) et aussi des portées
de calcul.

7.6. Conclusion
Les portées de calcul à l’EC 2 étant grandes par rapport à celles obtenues au BAEL 91 alors
nous obtenons aussi des efforts internes qui sont grands malgré que la méthode RDM soi la
même (Caquot minoré). En effet, avec des différences de moments allant de 17% à 71% en
travées et 17% à 62% en appuis par rapport à l’EC 2, on constate qu’au BAEL 91, on a un gain
en aciers par rapport à l’EC 2 d’environ 4% à 70,89% en travées et 9,22% à 61,30% en appuis.
En ce qui concerne les longueurs de barres, le BAEL 91 utilise plus de longueurs de barres que
l’EC 2.
Quant aux aciers transversaux, le BAEL 91 est moins économique que l’EC 2 (59 cadres/étriers
obtenus au BAEL contre 34 pour l’EC 2).

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


86
CONCLUSION GENERALE

La démarche adoptée afin d’atteindre notre objectif a consisté à effectuer un dimensionnement


détaillé de certains éléments structuraux en Béton armé tels que la poutre et la dalle pleine du
plancher haut-RDC inhérent à chaque code de calcul et à ses principes afin de pouvoir obtenir
des résultats qui ont été par la suite analysés et interprétés.

Tout d’abord, l’étude non-exhaustive des éléments structuraux en B.A tels que les poutres et
les dalles pleines nous a permis de constater que les principes de bases de calcul de l’EC 2 ainsi
que les dispositions constructives ne diffèrent pas tant de ceux connus des Règles BAEL 91
malgré l’apparition de nouveaux concepts tels que la maitrises de la fissuration, les résistances
caractéristiques mesurées sur cube etc. Elle présente comme tous les codes, de nombreux
avantages et des points qui peuvent sembler pénalisants notamment au niveau des classes
d’environnement, des résistances caractéristiques des bétons, en termes de qualité, des aciers
notamment dans nos pays où les exigences de qualité, et d’application des règles de construction
sont des points sensibles qui sont dans une commune mesure, difficilement respectées.

Par ailleurs, après l’application pratique des normes BAEL 91 et EC 2, l’étude comparative sur
des éléments tels que la poutre continue et la dalle pleine dans le cas de la construction d’un
bâtiment R+4 montre que malgré les mêmes méthodes de RDM utilisées, on constate une
économie des sections d’aciers théoriques avec les Règles BAEL 91 modifiées 99. Mais en
faisant le choix des sections d’armatures, on pourrait certainement obtenir les mêmes résultats.
Cependant, en termes de longueurs des barres et des armatures transversales, l’EC 2 est plus
économique que le BAEL 91.

Vu les résultats obtenus, cela ne laisserait pas dire ou prétendre que les Règles BAEL 91 sont
moins sécurisantes ou encore plus économiques que l’EC 2 car l’étude n’étant que partielle.
Néanmoins, une étude technique plus poussée munie d’une étude financière sur l’ensemble de
ce projet de construction pourra nous donner des éléments de réponse suffisants pour prétendre
à un passage définitif des Règles BAEL 91 modifiées 99 à l’Eurocode 2. D’un autre point de
vu, l’évolution de la construction en béton armé étant en phase avec les progrès de la
normalisation alors il serait judiciable pour certains bureaux tels que ARCHIPRO-BTP de s’y
conformer aux nouvelles réglementations en vigueur afin d’être plus compétitifs sur le plan
national et éventuellement à l’internationale.

Mémoire de Fin de Cycle Ingénieur de conception Génie Civil-Par BASSENDJE POUGHIDI


87
BIBLIOGRAPHIE

 REGLES BAEL 91 MODIFIEES 99

Husson, Jean-Marie. ETUDES DES STRUCTURES EN BETON.Editions CASTEILLA, 2002

Mougin, Jean-Pierre.Béton armé-BAEL 91 modifié 99 et DTU associés.EYROLLES, 2006

PERCHAT, Jean. Pratique du BAEL 91. EYROLLES, 2006.

RENAUD, H et al. Précis de calcul de béton armé. Paris: BORDAS, 1989.

DIBANGANGA, Clermin Geoffroy. Dimensionnement des éléments de structure : cas de la


construction du marché central de Franceville sis à Potos R+1.USTM-EPM, 2018.

 EUROCODE 2

ROUX, Jean. Maitrise de l’Eurocode 2. Paris: Edition Eyrolles et Afnor, 2009.

PAILLE, Jean-Marie. Calcul des structures en béton. Paris: Edition Eyrolles et Afnor, 2009.

«Arche Hybride POTEAU EC2-PDF.» Avril 2017. www.graitec.info (accès le Avril 30, 2020).

PERCHAT, Jean. Traité du béton armé. Paris : Edition Le Moniteur, 2010.

Thonier, Henry. Conception et calcul des structures de batiment Tome 1. Paris: PRESSES

de l'école nationale des Ponts et Chaussées, 1996.

GUILLEMONT, Pierre. Aide-mémoire des Ouvrages en Béton Armé. Edition Le Moniteur,


2013.

HOUNKPATIN VIGNIKO, Robert. Dimensionnement des éléments de structure selon


l’Eurocode 2 : cas de la construction d’un immeuble R+4 à Port-Gentil. USTM-EPM, 2021

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88
ANNEXES

ANNEXE 1 : PLANS ET COUPES DU BATIMENT…………………………

ANNEXE 2 : TABLEAUX………………………… …………………………...

ANNEXE 3 : METHODES DE CALCUL DES PLANCHERS ……………...

ANNEXE 4 : DETAILS DES CALCUL ……………………………………….

ANNEXE 5 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ………………………

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89
ANNEXE 1 : PLANS ET COUPES DU BATIMENT
ANNEXE 2 : TABLEAUX

Tableau 6. 1 : Classe d’exposition


Désignation Description Exemples informatifs illustrant le
de la classe de l’environnement choix
des classes d’exposition
1. Aucun risque de corrosion ni d’attaque
Béton non armé et sans pièces
métalliques noyées :
toutes expositions sauf en cas
X0 de gel/dégel, d’abrasion et Béton à l’intérieur de bâtiments où le
d’attaque chimique. taux d’humidité de l’air ambiant est très
Béton armé ou avec des pièces faible.
métalliques noyées : très
sec.
2. Corrosion induite par carbonatation
Béton à l’intérieur de bâtiments où le
XC1 Sec ou humide taux d’humidité de l’air ambiant est
en permanence. faible.
Béton submergé en permanence dans de
l’eau.
Surfaces de béton soumises au contact à
XC2 Humide, rarement sec. long terme de l’eau.
Un grand nombre de fondations.
Béton à l’intérieur de bâtiments où le
taux d’humidité de l’air ambiant est
XC3 Humidité modérée. moyen ou élevé.
Béton extérieur abrité de la pluie.
Surfaces de béton protégées par une
étanchéité (ponts).
Surfaces de béton soumises au contact
XC4 Alternativement humide et sec. de l’eau, mais n’entrant pas dans la
classe d’exposition XC2.
3. Corrosion induite par les chlorures
Humidité modérée. Surfaces de béton exposées à des
XD1 chlorures transportés par voie aérienne.

Humide, rarement sec. Piscines.


XD2 Éléments en béton exposés à des eaux
industrielles
contenant des chlorures.
Alternativement humide Éléments de ponts exposés à des
et sec. projections contenant des chlorures.
XD3 Chaussées.
Dalles de parcs de stationnement de
véhicules.
4. Corrosion induite par les chlorures présents dans l’eau de mer
Exposé à l’air véhiculant du sel Structures sur ou à proximité d’une
marin mais pas en contact direct côte
XS1 avec l’eau de mer.

XS2 Immergé en permanence. Éléments de structures marines.


Zones de marnage, zones Éléments de structures marines.
soumises à des projections ou
XS3 à des embruns.

5 Attaque gel/dégel
Saturation modérée en eau, sans Surfaces verticales de béton exposées à
XF1 agent de déverglaçage. la pluie et au gel

Saturation modérée en eau, Surfaces verticales de béton des


XF2 avec agents de déverglaçage. ouvrages routiers exposés au gel et à
l’air véhiculant des agents de
déverglaçage.
Forte saturation en eau, sans Surfaces horizontales de béton exposées
XF3 agents de déverglaçage. à la pluie et au gel.

Forte saturation en eau, avec Routes et tabliers de pont exposés aux


agents de déverglaçage ou eau de agents de déverglaçage.
mer. Surfaces de béton verticales directement
XF4 exposées aux projections d’agents de
déverglaçage et au gel.
Zones des structures marines soumises
aux projections et exposées au gel.
6. Attaques chimiques
Environnement à faible agressivité Sols naturels et eau dans le sol.
chimique selon l’EN206-1, tableau
XA1 2.

Environnement d’agressivité Sols naturels et eau dans le sol.


chimique modérée selon l’EN206-
XA2 1, tableau 2.

Environnement à forte agressivité Sols naturels et eau dans le sol.


XA3 chimique selon l’EN206-1, tableau
2.
Tableau 6. 2 : Valeurs des enrobages minimales ( 𝐂𝐦𝐢𝐧,𝐝𝐮𝐫 )

Tableau 6. 3 : Classes structurales


ANNEXE 3 : METHODES DE CALCUL DES PLANCHERS

1. Méthode forfaitaire
La méthode forfaitaire est appliquée pour les éléments tels que les poutres de planchers et les
dalles portant dans un seul sens.
 Conditions d’application :
La méthode forfaitaire est utilisée si les conditions ci-dessous sont satisfaites :
2. G
- les charges d'exploitation sont modérées c'est-à-dire où : Q B ≤ { ;
5KN/m²
Avec : Q B=Somme des charges variables et G=Somme des charges permanentes

- La fissuration ne compromet pas la tenue des revêtements ni celle des cloisons ;

- les éléments de plancher ont une même inertie dans les différentes travées ;

- les portées vérifient :

𝑙𝑖
0,8 ≤ 𝑙 ≤ 1,25
𝑖+1
{ 𝑙𝑖
0,8 ≤ 𝑙 ≤ 1,25
𝑖−1

 Application de la méthode
La méthode consiste à déterminer des moments sur appuis (Mw , Me ) et des moments en travée
(Mt ) grâce à des fractions, fixées forfaitairement, de la valeur maximale du moment fléchissant
Mo dans la « travée de comparaison ».
Soit :
Mo : moment maximal dans la travée de référence ;
Mw et Me : valeurs absolues des moments respectivement sur l'appui de gauche et sur l'appui de
droite de la travée continue ;

Mt : moment maximal dans la travée considérée


Q
α = G+QB , avec Q B et G charges respectives d’exploitation et permanentes
B

 Vérifications des conditions sur 𝐌𝐰 , 𝐌𝐞 :


La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire n'est pas inférieure à :
- 0,60. Mo dans le cas d'une poutre à deux travées ;
- 0,50. Mo dans le cas des appuis voisins des appuis de rive d'une poutre à plus de
deux travées ;
- 0,40. Mo dans le cas des autres appuis intermédiaires d'une poutre à plus de trois
travées.
De part et d'autre de chaque appui intermédiaire, on retient pour la vérification des sections la
plus grande des valeurs absolues des moments évalués à gauche et à droite de l'appui considéré.
 Vérification des conditions sur 𝐌𝐭 :
La valeur du moment en travée doit satisfaire les inégalités suivantes :
𝐌𝐰 +𝐌𝐞
- 𝐌𝐭 + ≥ 𝐌𝐚𝐱[(𝟏 + 𝟎, 𝟑𝛂). 𝐌𝟎 ; 𝟏, 𝟎𝟓. 𝐌𝟎 ] ;
𝟐
(𝟏+𝟎,𝟑.𝛂)
- 𝐌𝐭 ≥ 𝐌𝐨 : dans le cas d’une travée intermédiaire ;
𝟐
(𝟏,𝟐+𝟎,𝟑.𝛂)
- 𝐌𝐭 ≥ 𝐌𝐨 : dans le cas d’une travée de rive.
𝟐

 Effort tranchant
Sauf sur l'appui voisin de rive où :
𝐌 −𝐌
- soit on tient compte des moments de continuité évalués : 𝐕(𝐱) = 𝐕𝟎 (𝐱) + 𝐞 𝐋 𝐰
- soit on majore forfaitairement les efforts tranchants de la poutre de référence :
o de 15 % pour les poutres à deux travées ;
o de 10 % pour les poutres à plus de deux travées.

 Détermination forfaitaire de la longueur des chapeaux et arrêt des barres


inferieurs de second lit
La determination forfaitaire est appliquée si on a :
- 𝐐𝐁 ≤ 𝐆 ;
- les charges appliquées peuvent être considérées comme uniformément réparties.
2. Méthode de A. Caquot
La Méthode de CAQUOT est une méthode applicable aux planchers à charge d’exploitation
élevée. Elle découle de la méthode théorique de continuité des trois moments.
 Conditions d’application :
Cette méthode s’applique aux planchers tels que on a :
2G
- QB > { ;
5000N/m²
Avec : Q B=Somme des charges variables et G=Somme des charges permanentes
- dans le cas des planchers à charge d’exploitation modérée :
Dans la mesure où l’une au moins des conditions n’est pas vérifiée. Dans ce cas, on applique
un coefficient pris entre 1 et 2/3 pour le calcul des moments sur appuis des charges permanentes.

 Application de la méthode :
La méthode de CAQUOT consiste à calculer le moment sur chaque appui d’une poutre
continue en considérant uniquement les travées qui encadre l’appui.
NB : on se limitera au cas de chargement uniformément repartie (Voir les Règles BAEL 91
en annexe E.2 ).

 Moments
- Moment d’appuis :
Les moments aux nus des appuis sont calculés en ne tenant compte que des charges des travées
voisines de gauches (w) et de droite(e).On détache de chaque côté des appuis des travées fictives
de longueur:
Symbole Travée fictive Simplement posée Continu au-delà
sur l’autre appui de l’autre appui
l′w Travée de gauche l′w = li l′w = 0,8. li
l′e Travée de droite l′e = li+1 l′e = 0,8. li+1

Avec: l′w : Travée fictive de gauche et l′e : Travée fictive de droie


L ou l : La portée réelle
Voir les exemples ci-dessous les différents cas de portées fictives :
𝐩𝐰 𝐥′𝟑 ′𝟑
𝐰 +𝐩𝐞 𝐥𝐞
Moment en appui i et en valeur absolue : 𝐌𝐢 = 𝟖,𝟓(𝐥′𝐰 +𝐥′𝐞 )

Avec : pw et pe les charges respectivement à gauche et à droite de la travée considérée.


- Moments en travées
On a le moment de flexion en travée :

𝐱 𝐱
𝐌𝐭 (𝐱) = 𝐌𝟎 (𝐱) + 𝐌𝐞 ( ) + 𝐌𝐰 (𝟏 − )
𝐥 𝐥
qlx qx²
Avec : M0 (x) = −
2 2

 Efforts tranchants
- Effort tranchant aux appuis :
L’effort tranchant est maximal en général sur appui, si les seules travées chargées sont celle qui
encadre l’appui considéré :
𝐌𝐞 −𝐌𝐰 𝐌𝐞 −𝐌𝐰
𝐕𝐮 (𝐰) = 𝐕𝟎𝐰 + et 𝐕𝐮 (𝐞) = 𝐕𝟎𝐞 +
𝐥 𝐥
ql ql
Avec : V0w = et V0e = − 2
2
𝐌𝐞 −𝐌𝐰
- Effort tranchant en travée : 𝐕𝐮 (𝐱) = 𝐕𝟎𝐱 + 𝐥
ql
Avec : V0x = − qx
2
ANNEXE 4 : DETAILS DES CALCULS

1. Caractéristiques des matériaux


a) Règles BAEL 91 modifiées 99
 Béton : fc28 = 25MPa
fc28 25
 En compression : fbu = 0,85 θγ ⟹ fbu = 0,85 1,5 = 14,17MPa
b

Avec : θ = 1 et γb = 1,50
 En traction : ft28 = 0,6 + 0,06fc28 ⟹ ft28 = 0,6 + 0,06.25 = 2,10MPa

 Acier : Fe E500
f 500
 fed = γe ⟹ fed = 1,15 = 435MPa
s

b) Eurocode 2

 Béton : fck = 25MPa


 En compression :
fck 25
fcd = avec γ𝑐 = 1,50 ⟹ fcd = 1,5 = 16,67MPa
γ𝑐

λ λ=1
fck >< 50MPa ⟹ { fcd = 25 < 50MPa ⟹{
η η=1
f 25
fcu = η. αcc γck avec αcc = 1 ⟹ fcu = 1.1 1,5 = 16,67MPa
b

 En traction :
fck ≤ 50MPa ⟹ fctm = 0,3[fck ]2/3 fctm = 0,3[25]2/3 = 2,56MPa

 Acier : fyk = 500MPa


f 500
fyd = γk avec γ𝑠 = 1,15 ⟹ fyd = 1,15 = 435MPa
s

2. Calcul de l’enrobage Cnom :


Cmin,b
 Enrobage minimal : Cmin = Max {Cmin,dur + ∆Cdur,γ − ∆Cdur,st − ∆Cdur,add ;
10mm.
 Cmin,b = 14mm ;
 Classe d’exposition XC1 et classe structurale S4 → Cmin,dur = 15mm et
∆Cdur,γ = 0
{ ∆Cdur,st = 0 (Valeurs recommandées par l’A.N.F)
∆Cdur,add = 0
Cmin,b 14mm
 Cmin = Max {Cmin,dur Cmin = Max { 15mm =15mm
10mm. 10mm.

 ∆Cdev = 10mm(A.N.F.)
 Cnom = Cmin + ∆Cdev Cnom = 15 + 10 = 25mm

On prend 𝐂𝐧𝐨𝐦 = 𝟑𝐜𝐦


ANNEXE 5 : PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

1. Historique
La société ARCHI. PROJECT BTP est une SARL créée en juin 2010, sous le registre de
commerce n° RCCM. Elle est située à Libreville, dans la zone industrielle d’Oloumi, immeuble
XANADOU CENTER, au 2eme étage.

2. Organigramme

3. Secteurs d’activités
ARCHI. PROJECT BTP est un bureau d’architecture et d’ingénierie, dont les secteurs
d’activités sont :
 Architecture et conception des projets ;
 Réalisation des travaux de BTP, tout corps d’état ;
 Construction métallique ;
 Etudes topographiques.

4. Organisation
La société ARCHI. PROJECT BTP comprend trois services repartis comme suite :
 Le Service de gestion administrative :
Il a pour mission principale d’organiser et coordonner les informations internes et externes,
parfois confidentielles, liées au fonctionnement de la structure. Ses activités sont :
 Organiser les rendez-vous, le planning d'un responsable, d'un collaborateur et filtrer les
appels et les accueils physiques ;
 Concevoir et rédiger des courriers, rapports, notes, ... ;
 Traiter et transmettre les décisions, les notes de service, les contrats en interne et en
externe ;
 Organiser les déplacements du responsable ou des membres de l'équipe ;
 Préparer et organiser les réunions (convocations, préparation des dossiers, réservation de
salles, ...) ;
 Effectuer la frappe de documents, le traitement du courrier et la gestion des messages
électroniques ;

 La cellule technique
Elle a pour mission principale le management de l’ensemble de l’activité technique de
l’entreprise. Ses activités sont les suivantes :
 Management, organisation, planification et contrôle des activités d'une équipe de
consultants techniques ;
 Organisation et animation des réunions liées à l'évolution technique ;
 Supervision des projets techniques ;
 Contrôle des procédures et des documents de synthèse ;
 Garantie du respect des procédures et des méthodes d'assurance qualité ;
 Supervision du suivi et de la mise en œuvre des procédures d'achat ;
 Encadrement et animation d’une équipe de consultants techniques ;
 Garantie de l'intégration et de l'encadrement technique des projets ;
 Conseiller les équipes projets.

 L’atelier de CAO / DAO :


Il a pour mission principale la conception des projets de construction et l’établissement des
budgets correspondants. Ses activités sont :
 Réunir les données techniques, photos, éléments juridiques, ... pour la réalisation de
plans ;
 Effectuer les relevés de terrain ou identifier les dénivelés, les reliefs, ... à partir de
documents, relevés topographiques, ... ;
 Déterminer et calculer les contraintes fonctionnelles, physiques, dimensionnelles,
structurelles ou géométriques de pièces produites, ... ;
 Déterminer les solutions de constructions, d'installations ou d'aménagements à partir du
cahier des charges ;
 Réaliser ou modifier les schémas, les épures, les plans des ouvrages, des installations,
des aménagements selon les normes et les évolutions de contraintes ;
 Déterminer ou faire évoluer les nomenclatures, les spécifications et les cotations des
plans ;
 Conseiller et apporter un appui technique au maître d’ouvrage (mode constructif, type
d'assemblage, ...) ;
 Evaluer et quantifier le coût des opérations du projet.

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