Memoire Ok Bou5848
Memoire Ok Bou5848
Memoire Ok Bou5848
MI
NISTEREDEL’
ENSEI
GNEMENTSUPERI
EURETDELARECHERCHESCI
ENTI
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UNIVERSITE MANTOURI DE CONSTANTINE
FACULTEDESSCI
ENCESDEL’
INGENI
EUR
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
MEMOIRE
Présenté e
nvued
el’
obt
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ion du grade de Magistère en Génie Civil
Option : Matériaux
CARACTERISATION
Soutenue le
DES
2010de
va
MATERIAUX
ntl
acommi
ssi
ond’
e
DE
xamen:
CONSTRUCTION PAR LES METHODES
ELECTRIQUES
CAS DES INCLUSIONS DANS LES PATES PURES
Président :
Dr: HOUARI HACENE Professeur Université Mentouri Constantine.
Rapporteur :
Dr: AHMED BEROUAL M.C.A Université Mentouri Constantine.
Examinateurs :
Dr: MED NACER GUETTECHE M.C.A Université Mentouri Constantine.
of
Je remercie Monsieur le Pr e
sse
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u’i
lmaa
ppor
téet
outa
ulongdec
etr
ava
il.
Je remercie également toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce travail.
Tables des matières
Introduction Générale p5
Bibliographie p7
1
I.3.3.5 Intensité du champ alternatif p20
I.4 Pe
rmi
tt
ivi
tée
ffe
cti
vee
tcha
mpd’
exc
ita
tion p21
I.5 Théories des milieux effectifs p23
I.6 Influence de la géométrie des inclusions sur la permittivité p26
I.7 Conclusion p27
Bibliographie p28
Bibliographie p36
DE LA RESISTIVITE ELECTRIQUE
2
III.4 Méthode de la double résonnance p42
III.5 Mesures par lignes de transmission p42
III.6 Mesure dans le domaine des ondes micrométriques p43
III.7 Conclusion p43
Bibliographie p44
3
INTRODUCTION GENERALE
4
Introduction :
L’
ins
pec
tione
ffi
cac
ede
sst
ruc
tur
ese
xis
tant
ese
stde
venueunt
rèsgr
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uàc
aus
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des aspects environnementaux, économiques et sociopolitiques. Pratiquement toutes les
s
truc
tur
ese
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L’
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ior
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ons
ti
tuépe
nda
ntl
ong
tempsunpr
obl
ème
.El
lenese
faisait que par un processus destructif à savoir le prélèvement direct d’
écha
nti
ll
onsdel
a
structure (carottage) ; ce qui laisse des dommages à divers degré et par conséquent affaiblit
cette dernière (la structure) et affecte souvent sa performance et sa durabilité. De ce fait,
l
’i
nté
gri
tés
truc
tur
aledoi
têt
reg
ara
nti
eendé
vel
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sst
rat
égi
esopt
ima
lesd’
ent
ret
ien.
Pour cela, de nouvelles techniques permettant de détecter la détérioration (défauts) interne
d’
unes
truc
tur
esa
nsl
’endomma
gerontc
onnul
ejourà savoir les techniques non destructives
(TND).
Actuellement, ces techniques sont largement utilisées pourl
’éva
lua
tioni
n-s
it
udel
’ét
at
des structures en béton tels que les ponts, les bâtiments et particulièrement les centrales
nucléaires. Leur importance résulte de leur nature non envahissante, de la vitesse des mesures,
del
anonpe
rtur
bat
iondus
ervi
cedur
antl
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lec
tededonné
ese
tdel
’éva
lua
tionqua
nti
tat
ive
.
Il existe plusieurs TND ; c
hac
uned’
ell
ees
tba
sées
urun principe physique donnée
permettant de fournir différentes informations relatives aux propriétés physiques du matériau.
Ces paramètres, telsquel
avi
tes
sed’
ondeé
lec
troma
gné
tiquee
tul
tr
asoni
que
,lar
ési
st
ivi
té
électrique etc. sont interprétées en termes de caractéristiques du matériau.
Parmi ces techniques, nous pouvons citer: la méthode thermique [1], les méthodes
nucléaires [2], la méthode basée sur la mesure de la résistivité appelée « méthode électrique »
[3 - 5] et les méthodes basées sur la mesure de la permittivité diélectriques appelées
« méthodes diélectriques » [6 - 8]. Ces dernières ont connu un développement remarquable
ces dernières années. Ainsi, plusieurs techniques basées sur la détermination de la permittivité
diélectrique relative (ou constante diélectrique) ont vu le jour : la méthode capacitive [1,6] :
l
amé
thodeder
éfl
ect
omé
tri
econnues
ousl
’appe
lla
tionT.
D.R(Tim Domain Reflectometry)
[7,8] et les méthodes radars [9,10].
Les TND ont généralement des applications potentielles selon deux axes essentiels :
- détection des inclusions
- caractérisation et quantification de ces inclusions.
5
Le
sexi
genc
espourc
haquea
ppl
ica
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ff
ère
ntd’
uneTNDàunea
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ter
mina
tion de l
a na
tur
eetl
’ampl
eurde c
esi
ncl
usi
ons a
vec une
approximation suffisante pour permettre une évaluation technique.
6
Bibliographie
[1] B. Pincent, D. Méline and J. Auriol, Measurement of the moisture content variation in non
satured, compacted clays, Geoconfine 93, Arnould, Barrès and Côme (eds), 1993.
[2] J.P. Baron, La mesure de la teneur en eau par les méthodes nucléaires, Journées de
Physique. L.C.P.C., 1987, pp.151-156.
[3] P.J. Tumidajski, A.S. Schumacher, S. Perron, P. Gu and J.J. Beaudoin, On the relationship
between porosity and electrical resistivity in cementitious systems, Cement and Concrete
Research, Vol. 26, No. 4, 1996, pp. 539-544.
[4] P.J. Tumidajski, Electrical conductivity of Portland cement mortars, Cement and Concrete
Research, Vol. 26, No. 4, 1996, pp. 529-534.
[5] Zhongzi Xu, Ping Gu, Ping Xie and J.J. Beaudoin, Application of A.C. impedance
techniques in studies of porous cementituous materials, Cement and Concrete Research, Vol.
23, 1993, pp. 1007-1015.
[6] Davis J.L., Chudobiak W.J., In situ method for measuring relative permittivity of soils,
Geological Survey of Canada, Ottawa, 1975, paper 75-1, A, pp.75-79.
[7] G.C. Topp, J.L. Davis, A.P. Annan, Electromagnetic determination of soil water content
using T.D.R. Evaluation of installation and configuration of parallel transmission lines, Soil
Science Society of America. Journal, Vol. 46, 1982.
[8] G.C. Topp, J.L. Davis, Measurement of soil water content using T.D.R. : a field
evaluation, Soil Science Society of America. Journal, Vol. 49, 1985.
[9] O. Buyukozturk, H.C. Rhim, Radar Imaging of concrete specimens for nondestructive
testing, Construction and Building Materials, Vol. 11, N° 3, 1997, pp. 195-198.
[10] H.C. Rhim, O. Buyukozturk, Electromagnetic properties of concrete at microwave
frequency range, ACI Materials Journal, Vol. 95, N° 3, 1998, pp. 262-271.
7
CHAPITRE I
MATERIAUX - PERMITTIVITE ET
RESISTIVITE ELECTRIQUE
8
I.1. Introduction
La c
ara
cté
ris
ati
on d’
un ma
tér
iau pr
ése
nte f
réque
mme
nt un c
ara
ctè
re de
pluridisciplinarité. Selon leur application, on peut diviser les matériaux en : conducteurs et
semi-conducteurs, diélectriques (ou électro- isolants) et magnétiques. Tout matériau est en
général caractérisé par plusieurs constantes. En pratique, on ne considère que les
caractéristiques qui semblent les plus importantes pour une application donnée.
Une technique ( méthode ) de caractérisation non destructive (TND) est un examen, un
e
ssa
i,ouu
neé
val
uat
ione
xéc
uté
esurn’
impor
teque
lty
ped’
obj
ett
ests
ansc
hange
rou
apporter des modifications à cet objet de quelque façon que ce soit, afin de déterminer
l
’abs
enc
eoul
apr
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ité
squipe
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il
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ati
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e
nd’
aut
rest
erme
s,l
’exa
mend’
uno
bjet qui ne doit pas affecter sa fonctionnalité. Dans le
domaine du Génie Civil, cet objet est généralement le matériau béton.
Il existe plusieurs méthodes de caractérisation des matériaux [1, 2] : les méthodes
nuc
léa
ire
s,l
esmé
thode
sthe
rmi
que
s,l
esmé
thode
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ri
que
s,l
esmé
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Cha
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ppl
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péc
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que
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rta
ine
ss’
int
ére
sse
ntàl
a
détermination de la teneur en eau dans un sol,d’
aut
resàl
apr
ése
ncedef
iss
ures ou de cavités
dans un métal ….
Dans ce chapitre, nous présentons les différentes classifications des matériaux ainsi
qu’
unc
ert
ainnombr
edemé
thode
sse
rva
ntàl
eurc
ara
cté
ris
ati
on.
9
domaines de la structure cristalline régulière et dont le degré de perturbation est faible. Pour
l
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sphé
nomè
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uff
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vea
ufonda
ment
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éne
rgi
e),l
aba
ndei
nte
rdi
tee
tlaba
ndec
onduc
tion.
La largeur de la bande interdite Ew influe de manière décisive sur la valeur de la conductivité
électronique et sa dépendance de la température :
Ew = 0 : matériau conducteur
Ew = 0,5 à 2,0 eV : matériau semi-conducteur
Ew ~di
zai
nesd’
eV: matériau diélectrique (nombr
ed’
éle
ctr
onsda
nsl
aba
ndede
conduction très faible : faible).
Cemodè
le,ba
sés
url
esni
vea
uxd’
éne
rgi
e,e
xpl
iqueuni
que
mentl
ephé
nomè
nede
conduction électronique. Par contre, il ne décrit pas les autres phénomènes comme la
conduction ionique dans l
esdi
éle
ctr
ique
s,l
ephé
nomè
nedepol
ari
sat
ion…
10
des impulsions), peuvent être considérés comme diélectriques. Ceci peut jouer un rôle
e
sse
nti
ell
ors
qu’
ils
’agi
t de di
st
ri
but
ion de pot
ent
iel da
ns l
es systèmes complexes
(composites).
Les valeurs de
’pourl
esma
tér
iauxs
emi
-conducteurs et diélectriques varient dans
une large gamme ; elles sont toujours supérieures à 1. Les diélectriques de permittivité
relative statique
r > 3 sont considérés en pratiques comme polaires alors que les diélectriques
dont
r’<3s
ontdi
tsnonpol
air
esoup
eupol
air
es.
11
permittivités effectives des systèmes à deux composants sans se préoccuper des détails de
leurs comportement (Looyenga [6], McLachlan [7 - 9]) ont été également développées.
Dans ce qui va suivre nous présentons les différents types de polarisation, la
pe
rmi
tt
ivi
téc
ompl
exed
esma
tér
iauxa
ins
iquel
’i
nfl
uenc
edec
espa
ramè
tre
ssurl
espe
rte
s
diélectriques.
Selon leurs caractères, ces types de polarisation peuvent être classés en deux groupes :
la polarisation élastique (ou de résonance) et la polarisation de relaxation. La polarisation
totale P est la somme des différents types de polarisation [10-12] :
P N k k
EL
k
(I.1)
k
12
k est la polarisabilité, Nk le nombre de dipôles k par unité de volume et EL le champ
inducteur qui polarise le dipôle.
Elle caractérise tous les diélectriques sans exception et résulte des déplacements
d’
orbi
tesé
lec
troni
que
sext
erne
spa
rra
ppor
taunoy
aud'
una
tome
.Cede
rni
er(
atome
)es
t
formé d'un noyau ponctuel, portant une charge Ze et entouré d'électrons confinés dans une
sphère de rayon R, à l'intérieur de laquelle ils constituent une densité de charge uniforme.
En l'absence de champ, le noyau se trouve au centre de la sphère. Un champ local EL crée des
forces Fr tendant à extraire le noyau de la sphère chargée. Mais un déplacement du noyau
par rapport au centre de la sphère, crée à son tour des forces d'attraction coulombienne Fa
tendant à ramener le noyau au centre de cette sphère (Tableau I.1).
Lapol
ari
sat
ioné
lec
troni
ques
’ét
abl
ite
nque
l s10-15s; elle est donc indépendante de la
que
f
réque
ncej
usqu’
àl'
ul
tr
avi
ole
t.
Elle résulte du déplacement des atomes liés par des liaisons ioniques. Ces liaisons sont
rencontrées dans la plupart des diélectriques solides non-organiques avec une structure
cristalline (exemple: un monocristal ionique de structure cubique simple). Dans une structure
donnée, le déplacement des ions sous l'action d'un champ local d'une quantité x par rapport à
leurs positions de repos, donne naissance à une polarisation dite ionique (ou atomique). x
correspond à l'équilibre entre les forces de rappel et la force due au champ local. Pour les
petits déplacements, les forces de rappel peuvent être supposées proportionnelles à x
(tableau I.1).
Vu l'inertie des ions relativement lourds, ce type de polarisation s'établit en environ 10-13s,
donc pl
usl
ent
eme
ntq
ue l
a pol
ari
sat
ion é
lec
troni
que
.El
lee
xis
tej
usqu’
aux f
réque
nce
s
correspondant à l'infrarouge; elle est propre à la plupart des matériaux céramiques.
13
I.3.1.4 Polarisation dipolaire (ou d'orientation)
Le
smol
écul
espr
ése
nta
ntunmome
ntdi
pol
air
eso
ntor
ient
éess
ousl
’ac
tionduc
hamp
électrique. La structure de ces molécules est asymétrique: le centre de gravité résultant de
toutes les chargesné
gat
ive
sd’
unet
ell
emol
écul
enec
oïnc
idepa
save
cce
luidet
out
ess
es
charges positives –la molécule est un dipôle électrique. Dans une molécule comprenant plus
de deux atomes, plusieurs liens peuvent présenter un moment dipolaire spontané. Le moment
dipolaire de la molécule est alors la somme vectorielle de ceux-ci. Le caractère dipolaire est
généralement propre aux molécules des composés chimiques ayant des liaisons ioniques, mais
également aux composés ayant des liaisons covalentes qui ont une structure asymétrique (par
exemple H2O). La figure I.1.a correspond à la molécule CO2 qui, parfaitement symétrique, ne
présente pas de moment dipolaire spontané. La figure I.1.b correspond à celle de H2O qui
présente un moment dipolaire Pm (Tableau I.1).
O C O O
H H
Pm1 Pm2
Pm1 Pm1
Pm=Pm1+Pm2=0
(a) (b) Pm
14
I.3.1.6 Polarisation interfaciale
qu’
Elle peut apparaître lors ilya association de deux diélectriques non homogènes
’
dont les permittivités (1 et
’2) et les conductivités (1 et 2) des matériaux constituants 1 et
Elle résulte d’
unea
ccumul
ati
ondec
har
gesdue
sàl
’ens
embl
ede
sphé
nomè
nesdemi
gra
tionà
la frontière des deux milieux à. En effet, les porteurs de charges, jamais totalement absents
dans un diélectrique, migrent sous l'effet du champ et tendent à se concentrer autour de
défauts tels que les impuretés, les lacunes et les joints de grains. Cette polarisation est
caractérisée par le temps d'établissement le plus long de tous, qui peut atteindre plusieurs
minutes et même davantage (Tableau I.1).
Type de E=0 E
polarisation
Electronique
Ionique
Par
orientation
Interfaciale
anion molécule
atome
grain
cation polaire
noyau
Tableau I.1
15
I.3.2 Permittivité
Da
nsl
eca
sd’
undi
éle
ctr
iquepa
rfa
it,
r est le quotient de la capacité Cx entre deux électrodes,
du vide
0 (
0 = 8,85. 10
-12
F/m) :
=
r0. (I.3)
Lape
rmi
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téa
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uedé
fini
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it
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lec
tri
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l
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hampé
lec
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.Ce
cir
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tededi
ver
sesc
ont
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but
ionsdedé
pla
ceme
ntsde
s
charges : déplacement des électrons, déplacements des atomes et des ions, orientation des
di
pôl
esé
lec
tri
que
setdé
pla
ceme
ntde
scha
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ce.Ene
ffe
t,l
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edi
éle
ctr
iquee
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ése
nced’
unc
hampé
lec
tri
ques
inus
oïda
les
t[13,
14]:
D(t )
J (t ) E (t ) (I.4)
t
En passant par la transformé de Fourrier, on aura :
’e
t”sont les composantes réelle et imaginaire de la susceptibilité électrique du milieu.
’et”s
ontl
esc
ompos
ant
esr
éel
lee
tima
gina
iredel
ape
rmi
tt
ivi
téé
lec
tri
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ompl
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16
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eu.Ce
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rmi
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ompt
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ssi
pat
iond’
éne
rgi
e,de
spe
rte
spa
r
absorption et par diffusion.
où
’r j
ouel
erôl
equ’
ava
it
r dans le cas des isolants parfaits. La permittivité complexe
absolue est, de la même manière, égale au produit de la permittivité complexe relative par
0.
Lac
ompos
ant
eenpha
sequepr
ése
nteJa
vecEe
stàl
’or
igi
nede
spe
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sdi
éle
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edi
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spe
rtes sont dues au travail
né
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abl
is
seme
ntdel
apol
ari
sat
ione
tàl
aconduc
tionohmi
quer
ési
due
llec du
diélectrique [15, 16].
17
I.3.3.1 Fréquence
En général, les propriétés diélectriques des matériaux varient considérablement avec la
f
réque
nceduc
hampé
lec
tri
quea
ppl
iqué
e.L’
appa
rit
ionde
spe
rte
sdi
éle
ctr
ique
spe
utê
tre
expliquée comme suit: aux très basses fréquences, la polarisation suit le champ alternatif, ce
qui fait que sa contribution à la constante diélectrique est maximale et les pertes
n’
appa
rai
sse
ntpa
s.Auxf
réque
nce
str
èsé
levé
es,l
echa
mpa
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ln’
yaa
ucunec
ont
ri
but
ionàl
acons
tant
edi
éle
ctr
iqu
e–
aucune énergie n'est perdue dans le milieu [11]. Mais quelque part entre ces deux extrêmes, la
polarisation commence à prendre du retard par rapport au champ électrique d'où dissipation
de l'énergie. Le facteur de pertes atteint une valeur maximale à une fréquence fm , liée au
temps de relaxation caractéristique par la relation:
1 1
. (I.11)
2f m m
L’
équa
tion de De
bye pe
utê
treé
cri
tes
ous di
ff
ére
nte
sfor
mess
elon l
aca
rac
tér
ist
ique
expérimentale cherchée.
Plusieurs types de polarisation peuvent être décrits qualitativement de la même
manière etc
’es
tpour
quoi
,da
nsl
apl
upa
rtde
sca
s,onpe
uta
ppl
ique
rl’
équa
tiondeDe
bye
.Il
faut cependant rappeler que cette équation a été établie spécifiquement pour le cas de la
relaxation dipolaire.
L'
i
nconvé
nie
ntdec
emodè
lee
stqu’
ilnec
ons
idè
requ’
uns
eul temps de relaxation et
omet les interactions moléculaires alors que les diélectriques dipolaires réels correspondent
rarement à ce modèle. De ce fait, on ne peut pas toujours décrire le phénomène de relaxation à
l
’ai
dedec
ett
eéqua
tions
impl
edeDe
bye
, car bien souvent les diélectriques se caractérisent
18
pa
rpl
usi
eur
ste
mps d
ere
laxa
tion,c
omme c
’es
tlec
as pa
rexe
mpl
e de
ssubs
tan
ces
macromoléculaires, et des composites. Cole-Cole, Davidson-Col
eai
nsi que d’
aut
res
chercheurs ont proposé des modificationsdel
’équa
tiondeDe
byee
n yi
ntr
odui
santde
s
exposants empiriques menant à une augmentation du nombre de temps de relaxation pris en
considération.
Néanmoins, toutes ces tentatives de description des phénomènes de dispersion et de
relaxation diélectriquen’
expl
ique
ntpa
slac
ompl
exi
téde
sphé
nomè
nese
tre
lat
ionsobs
ervé
s
pour un grand nombre de corps solides, surtout dans le spectre des basses fréquences. Il
semble que les processus résultant des interactions entre plusieurs molécules chargées et
responsables de la polarisation du diélectrique, jouent un rôle fondamental. Par conséquent, la
description des mécanismes physiques (à l'échelle microscopique) impliqués dans les
propriétés diélectriques des matériaux demeure toujours ouverte. Et la dépendance
exponentielle du courant i(t) ou de la polarisation du temps, ne sont pas les seules descriptions
possibles de ce problème. Déjà au début du siècle dernier, une loi exponentielle, connue sous
le nom de loi de Curie - von Schweidler, avait été proposée:
i (t ) ~ t n , (I.13)
Certains auteurs, en particulier R.M. Hill, A.K. Jonscher et L.A. Dissado , ont remarqué que
cette loi possède un caractère universel. Ces auteurs ont présenté un modèle universel
d’
int
era
cti
onsde pl
usi
eur
scor
ps,e
n pa
ssant du domaine du temps au domaine de la
fréquence, pour obtenir des équations légèrement différentes pour des intervalles de basses et
hautes fréquences [12].
I.3.3.2 Température
L’
apt
it
ude d’
un ma
tér
iau di
éle
ctr
ique à ê
tre pol
ari
sé dé
pend é
gal
eme
ntde la
température. Par conséquent, les fréquences correspondant aux ma
ximu
mdel
’i
ndi
cedepe
rte
s
(et ainsi à ceux du facteur de dissipation diélectrique)va
rie
nta
vecl
ate
mpé
rat
ure
.Ils
’ens
uit
quel
ecoe
ffi
cie
ntdet
empé
rat
uredel
’i
ndi
cedepe
rte
spe
utêtre positif ou négatif selon la
pos
it
ionduma
ximumdel
’i
ndi
cedepe
rte
spa
rra
ppor
tàl
ate
mpé
rat
uredeme
sur
e.
19
I.3.3.3 Humidité et autres impuretés
Lede
grédepol
ari
sat
ione
sta
ugme
ntépa
rl’
abs
orpt
iond’
eauoul
afor
mat
iond’
une
pe
lli
cul
ed’
eauà la surface du diélectrique, ce qui affecte la permittivité, le facteur de
dissipation et la conductivité en courant continu. Le conditionnement des éprouvettes est, de
c
efa
it,d’
unei
mpor
tanc
eca
pit
alee
tlar
égul
ati
ondude
gréd’
humi
dit
é,t
anta
vantque pendant
l
’es
sai
,es
tindi
spe
nsa
blepourl
’i
nte
rpr
éta
tionc
orr
ect
ede
sré
sul
tat
sd’
ess
ai.
Le degré de polarisation dépend aussi des impuretés introduites par contamination
physique ou par des ingrédients chimiques, par exemple solvants ou plastifiants. Par
c
ons
éque
nt,ondoi
ts’
ass
ure
rquel
ema
tér
iauàe
ssa
yern’
estpa
saf
fec
téounel
’es
tqued
e
f
açonc
onn
uepa
rle
sopé
rat
iondepr
élè
veme
ntd’
épr
ouve
tte
soubi
enpa
rde
str
ait
eme
nts
appliqués ensuite, par exemple à des températures élevées.
20
I.4 Permittivité effective et champ d'excitation
La permittivité effective, ou la permittivité macroscopique,
eff , est définie comme le
D eff E (I.14)
P N k k ( El ) k (I.16)
k
oùl
asomma
tions
’ef
fec
tues
url
esdifférents types de dipôles; Nk est le nombre de dipôles k
par unité de volume et El est le champ inducteur qui polarise le dipôle. Cette équation permet
de relier les caractéristiques microscopiques et macroscopiques du milieu [7]. En substituant
(I.15) dans (I.16), il vient :
eff 0
E N k k ( El ) k . (I.17)
k
Par conséquent, si on peut établir une relation entre le champ macroscopique appliqué
E et le champ local El, on peut alors obtenir une relation entre
eff, grandeur macroscopique
caractéristique du milieu et k c
ara
cté
ris
ants
esc
ons
ti
tua
ntsé
léme
nta
ire
s.L’
éta
bli
sse
mentde
relations entre les grandeurs macroscopiques et les grandeurs microscopiques de la matière est
unpr
obl
èmephy
siqued’
uneg
randec
omplexité et nécessite de nombreuses approximations
quis
ontl
oind’
êtr
esa
tis
fai
sant
es.Ene
ffe
t,ons
uppos
equel
’équa
tion(
I.
17)quir
eli
ela
21
fonction diélectrique
eff à la polarisabilité s
’appl
iquea
uss
ibi
ena
uca
sde
sat
ome
setde
s
mol
écul
esqu’
àce
luid’
unei
ncl
usi
ondepl
usi
eur
sce
nta
ine
sd’
Ang
str
öm d’
unma
tér
iauk
caractérisé lui même par une fonction diélectrique
k. Il faut pour cela que la relation linéaire
donnée par :
eff 0
E N k k ( E m ) k (I.18)
k
où Nk e
stl
enombr
ed’
inc
lus
ionsk par unité de volume, k leurs polarisabilité et (Em)k le
c
hampi
nduc
teurs
url
’i
ncl
usonk, k est relié à la fonction diélectrique du matériau k par
i
l'équation:
k 0
E Na k k ( El ) k (I.19)
où Nak e
stl
enombr
ed’
atome
sk par unité de volume du matériau k, et (El)k le champ local
da
nsl
ema
tér
iaupur
.L’
équa
tion(
I.
18)de
vie
nta
lor
s
Na (E )
(eff 0 ) k (k 0) ) m k . (I.20)
k Nk ( El )k
Nak/Nk est égal à la fraction volumique occupée par le matériau k dans le composite. Il faut
maintenant déterminer la relation entre le champ inducteur mésoscopique (Em)k polarisant
l
’i
ncl
usi
one
tlec
hampl
oca
lmi
cros
copi
que(El)k pol
ari
sants
esa
tome
s.C’
estt
rèsprécisément
le problème, à une échelle intermédiaire, traité à trois dimensions par Lorentz et qui conduit à
l
’équa
tiondeCl
aus
sius
-Mos
sot
ti
,quenousdé
cri
ronsda
nsl
epa
rag
raphes
uiva
nt.D’
aut
res
approches plus simples sont cependant envisageables; elles conduisent à des théories dont le
c
hampd’
appl
ica
tione
str
édui
tma
isquic
ons
ti
tue
ntpa
rfoi
sdet
rèsbonne
sappr
oxi
mat
ions
.
22
I.5 Théories des milieux effectifs
Lac
ara
cté
ris
ati
ond’
unmi
li
eunonhomog
ènepa
rce
sfonc
tionsdi
éle
ctr
ique
sn'
estpas
si évidente, puisqu'on doit connaître l'arrangement géométrique exact des constituants du
matériau. Cependant, si la longueur d'onde du rayonnement électromagnétique est beaucoup
plus grande que la dimension de la particule, les théories classiques des milieux non
homogènes présument que le matériau peut être traité comme une substance homogène avec
une fonction diélectrique effective. Cette quantité dépend des propriétés des constituants,
aussi bien que de leurs fractions de volume et que de leurs tailles.
Les lois de mélange les plus célèbres sont celle du milieu effectif (EMT), connue sous
le nom de théorie de Maxwell-Ga
rne
tt(
MGT)
,etc
ell
edumodè
ledel
’appr
oxi
mat
iond
u
milieu effectif (EMA), connue sous le nom de théorie de Bruggman.
La théorie de Maxwell-Garnett est dérivée de la relation de Claussius-Mossotti ; elle
est basée sur la polarisation induite par un champ uniforme externe sur des inclusions
sphériques isolées, placées dans le matériau hôte. La formule célèbre établie par Maxwell-
Garnett en 1904 [17] a pour expression:
inclusions
k (ou
i s
’ils
’ag
itd’
uns
eult
yped’
inc
lus
ions
),
eff étant la permittivité effective du
23
Figure I.3. La cellule unité représentative du milieu modélisé par la théorie
de Maxwell-Garnett. Toutes les inclusions (modélisées par des sphères)
sont ramenées à une inclusion unique: elles sont sans interactions.
Pour traiter ce problème, une autre théorie a été proposée par Bruggman en 1935 [21].
Dans le modèle de Bruggeman (ou modèle du milieu effectif approximatif), l'hypothèse de
l
’exi
st
enc
eduma
tér
iauhôt
eexpl
ici
ten’
estpl
usc
ons
idé
rée[
6,18,
21]
.Aul
ieudec
ela
,le
s
pa
rti
cul
esd'
unc
ompos
antque
lconqu
ed’
unma
tér
iaus
impl
esonts
uppos
éesencastrées dans
un milieu effectif de permittivité égale à la permittivité du mélange
eff quel
’one
ssa
yede
trouver (Figure I.4). Ainsi
eff doit être déterminé à partir de la relation:
m eff eff
(1 f ) f 0 . (I.22)
m 2eff 2eff
Figure I.4. Cellule unité de la théorie de Bruggeman. Elle est complexe et les deux inclusions
types baignent dans le milieu moyen: elles sont donc en interaction.
Pour les faibles fractions volumiques, les deux théories MGT et EMA donnent des
résultats très proches pour les constantes diélectriques effectives. Cependant, le modèle EMA
24
assure la validité aux fractions volumiques plus élevées puisqu'il traite les deux constituants
de manière symétrique [21]. La deuxième hypothèse dans la théorie EMA porte sur la
géométrie de la particule, puisque il est nécessaire de relier entre eux les champs interne et
externe associés à la particule. Habituellement on suppose que les particules sont sphériques.
Les théories ci-de
ssus
,ba
sée
ssurl
espr
inc
ipe
sdel
’él
ect
ros
tat
ique
,onté
témodi
fi
ées
pa
rd’
aut
resa
ute
ursdur
antl
eXX s
ièc
le,pourpr
endr
eenc
ompt
eenpa
rti
cul
ierl
epa
ramè
tre
taille des inclusions, ignoré jusque là dans la théorie des mélanges. En 1924, Fricke [22,23] a
été le premier à inclure le facteur de forme pour prendre en compte la forme des particules. Le
t
erme d’
exc
ent
ri
cit
é qu’
ili
ntr
odui
si
tes
tba
sés
url
’as
pec
tgé
omé
tri
que de
sinc
lus
ions
sphéroïdales allongées ou aplaties aux pôles.
Böttcher [21] a proposé une formule permettant de retrouver la permittivité effective
des milieux où la concentration des particules est si élevée que chaque particule est entourée
par le mélange plutôt que par un composant. Cette relation a pour expression:
où
1 est propre à la matrice et
2 est propre aux inclusions; est la fraction volumique du
composant dispersé.
Une autre équation intéressante a été développée par Looyenga [6] qui a supposé
qu’
enmé
lang
eantde
uxc
ons
ti
tua
ntsdontl
espe
rmi
tt
ivi
téss
ontt
ell
esque
1
eff eff et
forme suivante:
eff
21/ 3
21/ 3
.
1/ 3 3
1 (I.24)
L’
équa
tionc
i-dessus a été également obtenue indépendamment par Landau et Lifschitz [28],
comme indiqué dans la référence [26].
Ce
sfor
mul
ese
tbe
auc
oupd’
aut
resonté
tépr
opos
ée uXXème siècle pour le calcul de
sa
la permittivité effective. Toutefois, les résultats obtenus par les différentes formules, pour le
même milieu modèle, ne sont pas toujours en parfait accord. Ils diffèrent selon les équations
utilisées. Néanmoins, toutes les prédictions obtenues à partir des différentes approches,
25
peuvent être englobées par une région sous forme de lentille. Celle-ci a été proposée par
Bergman et Stroud [27] et Milton [28].
l
efl
uxdel
’i
nduc
tioné
lec
tri
que
:
où x
’0 dépend du rapport
1 /
2. Cependant, les résultats obtenus à partir de la formule de
Fr
icke dé
vie
ntd’
une ma
niè
res
igni
fi
cat
ive de
sré
sul
tat
sexpé
rime
nta
ux.Ki
sdna
samy e
t
Neelakantaswamy [29] ont inclus l'aspect statistique dans la formule de Fricke sur les bases
de la loi logarithmique, pour obtenir le facteur de forme modifié x0:
x0 M
12(1) (1)
2 12
)
2 2 1 1 2
(1
(1)
(I.26)
où M est une fonction du rapport de deux demi axes des inclusions a/b.
Indépendamment de la forme, de la taille, de l'état physique, de la concentration
volumique, ou de l'orientation de différentes phases, la réponse diélectrique effective du
mélange se trouve toujours entre deux limites connues sous le nom de frontières de Wienner,
26
s
ugg
éré
esp
arl
’aut
eure
n1912[
30]
.Lape
rmi
tt
ivi
téde
ssy
stè
meshé
tér
ogè
nese
sté
troi
teme
nt
l
iéeàl
’ag
enc
eme
ntde
spa
rti
cul
esda
nsl
esystème par rapport à la direction du champ
a
ppl
iqué
,comme on pe
utl
e voi
rsurl
'
exe
mpl
esi
mpl
e d’
un s
yst
ème s
tra
tif
ié à de
ux
constituants (Figure I.5). Quand les directions du champ et des stratifications coïncident
(combinaison parallèle, Figure I.5a), la permittivité effective est donnée par la relation:
1
eff . (I.28)
(1 )
1 2
I.7 Conclusion
I
lre
ssor
tde c
echa
pit
re,que l
aca
rac
tér
isa
tion d’
un mi
li
eu hé
tér
ogè
ne,e
tpa
r
conséquent la détermination de sa permittivité effective, nécessite la connaissance des
propriétés de
sse
scons
ti
tua
nts(
per
mit
ti
vit
ésc
ompl
exe
s,g
éomé
tri
e,…)e
tle
spa
ramè
tre
squi
les influencent. Il en est de même de la résistivité électrique.
27
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29
CHAPITRE II
METHODES NON DESTRUCTIVES DE
CARACTERISATION DES
HETEROSTRUCTURES
30
II.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous décrivons les principales techniques non destructives de
caractérisation des matériaux.
II.2 Méthodes de caractérisation :
31
II.2.3Méthode électrique –résistivité
Cette méthode est basée sur la mesure de la résistivité (ou la conductivité électrique
= 1/)dumi
li
eu[
3,4]
.Ene
ffe
t,l
aconduc
tibi
li
téé
lec
tri
qued’
unmi
li
eudé
penddes
a
teneur en eau et des ions en présence. De ce fait, la conductibilité électrique globale du milieu
est directement liée à sa teneur en eau. En mesurant la conductibilité du milieu, on peut
déterminer indirectement sa teneur en eau. Malheureusement, cette méthode est sensible aux
fluctuations thermiques et demeure imprécise pour la mesure des fortes teneurs en eau.
32
L’
uti
li
sat
iond’
uns
yst
èmeàdoubl
efr
éque
nce
s,i
sol
antpr
ovi
soi
reme
nt les électrodes, permet
d’
amé
lior
erl
apr
éci
si
ondeme
sur
e.L’
éta
lonna
gef
réque
nce
-te
neure
nea
u,c
orr
igédel
’ef
fet
de température, permet de mesurer en continu la teneur en eau du sol. La forme des électrodes
des sondes capacitives est très variée. Pour les mesures de surface, le système pointe-anneau
(30 mm de longueur) est bien adapté.
Pour optimiser ce capteur et limiter les effets (capacités en particulier) parasites,
l
’él
ect
roni
quea
ssoc
iéee
stpl
acé
elepl
uspr
èspos
sibl
ede
sél
ect
rode
s.D’
aut
repa
rt,c
es
circuits doivent résister aux différentes contraintes environnementales auxquelles elles sont
exposées sur site : pluie, température, foudre ... Si cette protection est envisageable lorsque le
capteur est en surface, une fois enterrée, donci
nac
ces
sibl
e,l
amoi
ndr
epa
nnedel
’él
ect
roni
que
le rend inutilisable.
D’
aut
resmé
thode
sba
sée
ssurl
epr
inc
ipedel
’émi
ssi
ond’
uneondeé
lec
troma
gné
tique
da
nsl
’hé
tér
ost
ruc
tur
eetdel
’ana
lys
edes
onc
ompor
teme
nt(
abs
orpt
ion,r
éfl
exi
on,r
éfr
act
ion)
ont été également développées ces dernières années. Parmi celles-ci, les méthodes utilisant
des radars à ultra large bandes [8 - 18] et plus particulièrement la méthode de la coupe radar
verticale (Vertical Radar Profiling –VRP) qui connaît un intérêt croissant [12 - 18]. Les
mé
thode
sra
dar
spe
rme
tte
ntd’
eff
ect
uerdel
’i
mag
eri
eàha
uter
ésol
uti
on pour visualiser les
33
variations de fissures et de cavités dans les hétérostructures, de déterminer la permittivité
di
éle
ctr
iquedel
’hé
tér
ost
ruc
tue
,sat
ene
ure
aue
tsapor
osi
tée
tde localiser les inclusions. Ces
méthodes permettent, à travers la mesure de
s pr
opr
iét
és di
éle
ctr
ique
s,d’
éva
lue
rle
s
performances des hétérostructures ou de nouveaux matériaux de construction.
34
II.2.7 Méthode des rayons X
La micro-radiographie à rayons X est une autre méthode non destructive utilisée pour
la détection des inclusions dans les métaux. On peut avoir facilement une image agrandie avec
uné
qui
peme
nts
tanda
rd.L’
ass
oci
ati
ond’
unmi
cro-objectif avec des tubes à rayons X permet
d’
obt
eni
runa
gra
ndi
sse
mentdel
’i
magede5à10[
30,31
].Pouré
vit
erl
’ut
il
is
ati
ondef
il
ms
radiographiques, on peut faire appel à la fluoroscopie ; cette technique permet
l
’agr
andi
sse
mentdel
’i
magee
nte
mpsr
éel
.
L’
unde
sinc
onvé
nie
ntsdec
ett
emé
thode
,c’
ests
adi
ff
icul
téàs
épa
rerl
est
rousde
s
inclusions. En effet, comme les trous ont un coefficient de transmission plus élevé que celui
des inclusions, ils apparaissent plus foncés sur les radios, que les inclusions de mêmes
dimensions. Cette méthode est une option intéressante pour la détection des inclusions.
L’
inve
sti
sse
mente
sti
mpor
tante
tle
scoût
sopé
rat
ionnels sont élevés.
II.8 Conclusion
35
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evi
ew
i
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hes
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essi
n Materials Science 48, 2003, pp.
457-520.
37
[20] M.G. Silk, International Metal Review 23, 1982, pp. 28-50.
[22] H.T. Ploegaert, J.V. Steel, Revue de métallurgie –CIT, 93, 1996, pp. 111-7
[23] G. Auclair, R. Meilland, F. Meyer, Revue de Métallurgie –CIT 93, 1996, pp. 119-29
[27] H. Tanabe, Y. Matsufuji, J. Yosuji, S. Ando, J. Iron Steel Inst. Jpn, 1991, 4, pp. 63-9
[28] Y. Matsuoka, Y. Nakamura, Y. Naganuma, Nippon Steel Rechnical Report 1991, 14, pp.
63-9
June 1986, edited and published by the institute of Metals, London, 1987, pp.99-102
[30] J. Diji, D. Manneveld, J.M. Rabennerg, Ironmaking and Steelmaking, 1993, 20, pp. 75-
80
38
CHAPITRE III
METHODES DE MESURE DE LA
PERMITTIVITE ET DE LA RESISTIVITE
ELECTRIQUE
39
III.1 Introduction
Dans ce qui suit, nous décrivons et discuterons brièvement sur les méthodes
adaptables à chaque bande de fréquence et de leurs applications.
Ce type de système est utilisé pour des fréquences allant de 102 à 107 Hz et même pour
des fréquences un peu plus grandes (100 MHz). La figure III.1 donne le schéma de principe
d’
unpont de mesure de la permittivité et de la résistivité.
40
Z1 Zx
Z2 Z3
~
Figure III.1.Sc
hémadepr
inc
iped’
unpont
Z
Z X 1 Z3 (III.1)
Z2
Les systèmes utilisés actuellement sont des systèmes auto-compensés (c'est-à-dire auto
r
égl
abl
es)qu’
ona
ppe
llei
mpé
danc
e-mètre. Il suffit de connecter dans la branche inconnue
l
’hé
tér
ost
ruc
tur
eàc
ara
cté
ris
ere
tdec
hoi
si
rda
nsl
eme
nul
esé
léme
ntsdé
sir
és(Rp, Cp, Rs, Cs,
….
tgδ .)
.Ce
rta
insi
mpédance-mètres fournissent les spectres de variations des différents
é
léme
ntse
nfonc
tiondel
afr
éque
nced
’uns
igna
l
41
amené à la résona
ncei
nit
ial
eaumoy
end’
unec
apa
cit
éd’
acc
orde
npa
ral
lèl
eave
clac
ell
ule
deme
sur
eeta
prè
savoi
renl
evél
’éc
hant
il
lon; le circuit est ramené à la résonance par
a
jus
teme
ntdel
’él
ect
rode
.Ce
cipe
rme
tdes mesures relativement faciles et précises de la partie
réelle de la permittivité. La mesure du facteur de perte est réalisée plus facilement en repérant
la largeur de la courbe de résonance aux points où la tension aux bornes du condensateur est
1
tombée à de sa valeur à la résonance. Les pertes doivent dans ce type de mesure être
2
faibles :t
gδ0 ,05.
42
III.6 Mesure dans le domaine des ondes micrométriques : Méthode des
gui
desd’
ondes et des cavités résonnantes [4]
Lorsque les fréquences dépassent les 100 MHz, on a recours à la technique des
g
uide
sd’
onde
soudec
avi
tésr
ésonna
nte
s.Lana
tur
eetl
aqua
nti
téduma
tér
iauàme
sur
er
dé
fini
sse
ntl
amé
thodedeme
sur
epa
rti
cul
ièr
eempl
oyé
e.Da
nsl
eca
sd’
uneg
rosse quantité de
ma
tér
iau,l
amé
thodeut
il
is
éee
stc
ell
ede
sgui
desd’
onde
sal
orsquel
amé
thodede
sca
vit
és
résonnantes est utilisée quant on a affaire à de petites quantités de matériau [3]. Dans le
pr
emi
erc
asl
egui
ded’
ondee
str
empl
icompl
ète
mentpa ’
r le matériau (léc
hant
il
lon).Pourun
échantillon de longueur donnée, si la fréquence croit graduellement, la puissance transmise
passera par une succession de maximums. Il est montré que la permittivité (partie réelle) est
en relation avec la longueur del
’éc
hant
il
lon,l
’i
nte
rva
lledef
réque
ncee
ntr
ele
sma
ximumse
t
la vitesse de la lumière ; de là tg et par conséquent la partie imaginaire de la permittivité
peut être calculée [3] Dans le second cas, si une cavité résonnante est perturbée par
l
’i
ntr
oduc
tio
nd’
unpe
tité
cha
nti
ll
on,s
afr
éque
nceder
ésonna
ncee
sta
bai
ssé
e.Ledé
pla
ceme
nt
de fréquence est directement lié à la partie réelle de la permittivité du matériau tandis que la
variation du facteur Q de cavité est liée à sa partie imaginaire.
III.7 Conclusion
Le choix de la méthode de mesure est important. Il dépend de divers
facteurs dont le plus marquant est la fréquence. La méthode la plus simple et que
nous utiliserons pour nos applications est la méthode de compensation, c'est-à-
dire celle des ponts ou impédance- mètres.
43
Bibliographie
[1] J.C. Anderson, Diélectriques, Dunod 1966.
44
CHAPITRE IV
CARACTERISATION EXPERIMENTALE DES
MATERIAUX AVEC INCLUSIONS
45
IV.1 Introduction
Ce chapitre constituel
’es
sent
ie
ldenot
re travail. Il est consacré à la caractérisation
d’
écha
nti
ll
onsc
ons
ti
tué
sd’
unema
tri
ce(
mat
éri
auhôt
e) en ciment CPA (Hamma Bouziane),
Ressort Electrodes
Echantillon
46
Il est à noter que ce système dont le principe est connu, a été réalisé au laboratoire
« Matériaux et durabilité des constructions ».
La mesure de la capacité C P et de la résistance RP sont effectuées avec un impédance-
mètre du type : HEWLETT PACKARD - 4284A - 20 Hz à 1MHz du département
d’
éle
ctr
oni
que
.
La permittivité effective e et la résistivité effective e sont déduites par la suite à
partir des formules suivantes :
C .S
e p et C0 0
C0 h
R .S
e p
h
i
IV.2.1. Influence de la concentratond’
eaus
url
acons
tant
edi
éle
ctr
iquee
t
la résistivité
Les essais effectués sur différents échantillons de pâte de ciment (P1, P2, P3, P4 :
Annexe)c
ont
ena
ntde
sinc
lus
ionsc
yli
ndr
ique
sre
mpl
iesd’
eaumont
rentunea
ugme
nta
tion
a
significative de la constnt
edi
éle
ctr
iquee
ffe
cti
vedel
’hé
tér
ost
ruc
tur
e(Figures 1 à 6) lorsque
la concentration en eau augmente, et ce quelle que soit la fréquence; la constante diélectrique
del
’ea
uét
antpl
usi
mpor
tant
equec
ell
edel
apâ
tedec
ime
nt.Cer
ésul
tatc
onf
ir
mel
es
pr
édi
cti
onsde
sloi
sdemé
lang
es.Aus
si,l
aré
sis
ti
vit
édel
’ea
uét
antpl
usf
aibl
equec
ell
edel
a
pâ
tedec
ime
nt,l
aré
sis
ti
vit
éef
fec
tivedel
’hé
tér
ost
ruc
tur
edi
minuea
vecl
’aug
ment
ati
ondel
a
c
onc
ent
rat
iond’
eauda
nsl
apâ
tedec
ime
nt.
47
Ces résultats s
ontd’
une i
mpor
tanc
efonda
ment
ale pour l
aca
rac
tér
isa
tion de
s
matériaux composites. Les caractéristiques donnant la constante diélectrique et la résistivité
e
ffe
cti
vec
ons
ti
tue
ntunout
ilpe
rme
tta
ntdes
uivr
elet
auxd’
humi
dit
édel
apâ
tedec
ime
nt.On
peuta
ins
isui
vrel
’humi
dif
ica
tiondel
apâ
tel
ors
quel
ape
rmi
tt
ivi
tée
ffe
cti
vea
ugme
ntee
tla
résistivité diminue ou encore le séchage lorsque la constante diélectrique diminue ou que la
resistivité augmente. On peut se servir de cette technique pour suivre l
egonf
leme
ntd’
uns
ol
pa
rexe
mpl
eoul
’i
nfi
lt
rat
iond’
eauda
nsde
sst
ruc
tur
es.A l
’i
nve
rse
,ce
ttemé
thodepe
uta
uss
i
ê
treut
il
epourl
esui
vededé
pôt
sdes
abl
e(voi
red’
aff
lue
nts
)da
nsl
esl
it
sder
ivi
èreout
out
a
utr
epl
and
’ea
u.Lame
sur
edel
aré
sis
tivité constitue une information complémentaire venant
confirmer le diagnostic avancé sur la base de la mesure de la constante diélectrique.
70,00 permittivité
Résistivité
p erm ittivité/R ésistivité
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( EAU)
48
permittivité
60,00
Résistivité
50,00
p e rm it t iv it é /R é s is t iv it é
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( EAU)
Permittivité
50,00
Résistivité
45,00
perm ittivité/Résistivité
40,00
35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( EAU)
49
Permittivité
40,00 Résistivité
35,00
p e r m ittiv ité /R é s is tiv ité
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( EAU)
70,00 Permittivité
Résistivité
60,00
perm ittivité/Résistivité
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( EAU)
50
Permittivité
35,00
Résitivité
p e rm it t iv it é /R é s is t iv it é 30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
60,00
50,00
40,00 P4
permittivité
P1
P2
30,00
P3
20,00
10,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fréquence en Khz
51
14,00
12,00
10,00 P4
P1
Résistivité
8,00 P2
P3
6,00
4,00
2,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fré que nce s en Khz
52
IV.2.2.I nfl
ue nc e de sc a
vit
ésd’
airs
ur l
acons
tant
e di
él
ect
rique e
tla
résistivité de la pâte de ciment
La mise en évidence de cavités et de leur volume apparent (total) peut se faire à travers
la mesure de la constante diélectrique et de la résistivité effective. Contrairement au cas
pr
écé
dentoùl
esi
ncl
usi
onsé
tai
entc
ons
ti
tué
esd’
eau,l
aconstante diélectrique effective de la
pâ
te de c
ime
ntc
ont
ena
ntde
sca
vit
és(
inc
lus
ions r
empl
ies d’
air
),di
minue l
ors
que l
a
c
onc
ent
rat
ion(
vol
ume
)d’
aira
ugme
ntevuquel
acons
tant
edi
éle
ctr
iquedel
’ai
res
tbe
auc
oup
plus faible que celle de la pâte de ciment, quelle que soit la fréquence (Figures 9 à 14).
D’
aut
repa
rt,l
’ai
rét
antunt
rèsboni
sol
ant
,sar
ési
st
ivi
tée
stt
rèsé
levé
epa
rra
ppor
tàc
ell
ede
l
apâ
tedec
ime
nt.Lar
ési
st
ivi
tédel
’hé
tér
ost
ruc
tur
eaug
ment
eave
clac
onc
ent
rat
iond
’ai
r
comme le montre les figures 9 et 14.
Permittivité
120,00 Résistivité
100,00
perm ittivité/Résistivité
80,00
60,00
40,00
20,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( AIR)
53
Permittivité
70,00 Résistivité
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( AIR)
permittivité
45,00
Résistivité
40,00
perm ittivité/Résistivité
35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( AIR)
54
Permittivité
35,00
Résistivité
30,00
perm ittivité/R ésistivité
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( AIR)
permittivité
30,00 résistivité
25,00
perm ittivité/Résistivité
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( AIR)
55
Permittivité
25,00 Résistivité
15,00
10,00
5,00
0,00
4,91 19,63 30,66 44,16
(concentration) C%( AIR)
25,00
20,00
15,00
permittivité
P1
P4
P2
P3
10,00
5,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fréquence en Khz
Figure 15: Variation de la permittivité effective en fonction de la fréquence (fr) avec des
inc lusionsr e mpl iesd’air
56
120,00
100,00
80,00
P1
Résistivité
P4
60,00
P2
P3
40,00
20,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fréquences en Khz
Figure 16: Variation de la permittivité en fonction de la fréquence (fr) avec des inclusions
rempl i
esd’ air
Commeda
nsl
eca
sde
sinc
lus
ionsd’
eau,l
acons
tant
edi
éle
ctr
iquee
tlar
ési
st
anc
e
e
ffe
cti
veduc
ompos
it
e(ma
tri
cec
ons
ti
tué
edel
apâ
tedec
ime
nta
vecde
sca
vit
ésd’
airc
omme
i
ncl
usi
ons
)di
minue
ntl
ors
quel
afr
éque
ncea
ugme
nte
.L’
eff
ete
sta
uss
itr
èspr
ononc
éàba
sse
fréquence.
57
IV.2.3. Echantillons en pâte de ciment avec des inclusions en verres
é
La variation de la constante diélectrique de la pâte de ciment en prse
nced’
inc
lus
ions
de verre (échantillons V1, V2, V3 et V4: Annexe) montre une diminution de la constante
diélectrique effective et une augmentation de la résistivité effective lorsque la concentration
en verre augmente (Figure 17 à 19). Cependant, la variation de la constante diélectrique est
moi
nsi
mpor
tant
equeda
nsl
esde
uxc
aspr
écé
dent
s(i
ncl
usi
onsd’
eauouc
avi
tésd’
air
).Ce
ci
est dû au fait que la constante diélectrique du verre est légèrement inférieure à celle de la pâte
de ciment. La variation de la résistivité est par contre très significative du fait que la résistivité
du verre est beaucoup plus importante que celle de la pâte de ciment.
f=100khz
11,80
11,60
11,40
permittivité
11,20
11,00 Permittivité
10,80
10,60
10,40
10,20
18,75 37,50 56,25 75,00
(concentration en Verre)C%
f=100khz
250,00
m)
200,00
é(kΩ,
150,00
vit
Résistivité
sti
100,00
Rési
50,00
0,00
18,75 37,50 56,25 75,00
(concentration en Verre)C%
58
f=200khz
Permittivité
11,20
11,00
perm ittivité
10,80
10,60
10,40
10,20
10,00
18,75 37,50 56,25 75,00
(concentration en Verre)C%
f=200khz
Résistivité
140,00
120,00
m)
100,00
é(kΩ,
80,00
stvi
i t
60,00
Rési
40,00
20,00
0,00
18,75 37,5 56,25 75
(concentration en Verre)C%
59
f=800khz
10,10
10,00
9,90
permittivité
9,80
Permittivité
9,70
9,60
9,50
9,40
18,75 37,50 56,25 75,00
(concentration en Verre)C%
f=800khz
50,00
m)
kΩ,
40,00
é(
30,00
vit
Résistivité
sti
20,00
Rési
10,00
0,00
18,75 37,5 56,25 75
(concentration en Verre)C%
L’
eff
etdel
afr
éque
ncee
stbe
auc
oupp
lusma
rquéàba
ssef
réque
nce(
Fig
ure20)
.Lava
ria
tion
est beaucoup plus importante sur la caractéristique de la résistivité effective (Figure 21).
60
12,00
p e r m it t iv it é 11,00 V1
V2
V3
10,00 V4
9,00
100 200 400 600 800 1000
fréquence en Khz
Figure 20: Variation de la permittivité effective en fonction de la fréquence (fr) pour des
inclusions en verre
V1
300,00 V2
250,00 V3
V4
R ésistivité
200,00
150,00
100,00
50,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fréquences en Khz
Figure 21: Variation de la résistivité effective en fonction de la fréquence (fr) pour des
inclusions en verre
61
IV.2.4. Echantillons en pâte de ciment avec des inclusions en acier
f=100khz
p e r m ittiv ité /R é s is tiv ité
Permittivité
80,00
Résistivité
70,00
60,00
50,00
40,00
30,00
20,00
10,00
0,00
0 4,91 19,63 44,16
concentration%(Acier)
62
f=200khz
50,00
permittivité
45,00
résistivité
40,00
permittivité/Résistivité
35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0 4,91 19,63 44,16
concentration%( Acier)
f=400khz Permittivité
40,00 Résistivité
35,00
permittivité/Résistivité
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0 4,91 19,63 44,16
concentration-C% ( Acier)
63
f=600khz
Permittivité
Résistivité
40,00
permittivité/Résistivité 35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0 4,91 19,63 44,16
concentration-C% ( Acier)
f=800khz
Permittivité
40,00 Résistivité
35,00
Permittivité/Résistivité
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0 4,91 19,63 44,16
concentration-C% ( Acier)
64
f=1000khz Permittivité
Résistivité
40,00
35,00
30,00
perm ittivité
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
0 4,91 19,63 44,16
concentration-C%( Acier)
M11
M22
50,00 M3
45,00
40,00
35,00
permittivité
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fréque nce e n Khz
Figure 28: Variation de la permittivité effective en fonction de la fréquence (fr) pour des
inclusions en acier
65
40,00
35,00
30,00
éρ
25,00
stvi
i t
20,00
Rési
M11
15,00 M22
M3
10,00
5,00
0,00
100 200 400 600 800 1000
fréquences en Khz
Figure 29: Variation de la résistivité effective en fonction de la fréquence (fr) pour des
inclusions en acier
66
IV.3. Conclusion
Il ressort de cette étude expérimentale sur une pâte de ciment avec différents types
d’
inc
lus
ion(
eau,a
ir,ve
rree
tac
ier
)quel
esc
ara
cté
ris
ti
que
sdonna
ntl
acons
tant
edi
éle
ctr
ique
et la résistivité diélectrique effectives des hétérostructures constituent des outils de grande
i
mpor
tanc
epourdi
ff
ére
nci
erl
ety
ped
’inc
lus
ionsc
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ama
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cemè
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tpos
sibl
e,
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râc
eàc
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ara
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que
s,des
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humi
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ica
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esé
cha
gedel
apâte de ciment. Ce
r
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tatpe
utê
trea
ppl
iquéàt
outa
utr
ety
pedema
tér
iaux(
arg
ile…)
.Ile
sté
gal
eme
ntpos
sibl
e
de distinguer entre les différents types d’inclusions ( eau , acier…)
.
Notons également que pour toutes les structures étudiées, il existe une corrélation
entre la constante diélectrique et la résistivité effective : quand la constante diélectrique
augmente, la résistivité diminue et vis versa.
67
CONCLUSION GENERALE
68
Dans cette étude, nous avons montré que la permittivité diélectrique (ou constante
di
éle
ctr
ique
)etl
aré
sis
ti
vit
éél
ect
ri
quee
ffe
cti
vesd’
unma
tér
iauc
ompos
it
edé
pende
ntde
s
volumiques. Pour cela, nous avons réalisé des échantillons de matériaux composites modèles
à deux phases en prenant comme matériau hôte la pâte de ciment, matériau largement utilisé
en génie civil. Les inclusions que nous avons utilisées sont des cavités de forme cylindrique
r
empl
iesd’
eauoud’
air
,etde
sinc
lus
ionss
oli
desé
gal
eme
ntdef
ormec
yli
ndr
iquedeve
rreou
d’
aci
er.Laf
ormedel
amatrice considérée est de forme cubique.
Nous avons montré à travers cette étude expérimentale que les deux caractéristiques :
c
ons
ti
tue
ntde
sout
il
sdeg
randei
mpo
rta
ncepourdi
ff
ére
nci
erl
ety
ped’
inc
lus
ionsc
onna
iss
ant
ê
trea
ppl
iquéàt
outa
utr
ety
pedema
tér
iaux(
arg
ile…)
.Pourt
out
esl
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truc
tur
esé
tudi
ées
,il
Ce
ttemé
thodedec
ara
cté
ris
ati
onpe
utê
treé
tendueàd’
aut
resa
ppl
ica
tionsc
ommel
esui
vide
s
a
dépôts ou des variations des épaisseurs de dépôts dans les lits de rivière ou autres plnsd’
eau,
l
apr
ése
ncedepoc
hesd’
airoudega
zda
nsuns
ol,l
apr
ospe
cti
onpé
trol
if
èreoug
azi
ère.
..
69
Même si ces méthodes macroscopiques ne permettent pas de déterminer la forme et les
dimensions des inclusions contenues dans une matrice mère, elles permettent de prédire le
t
ypee
tlevo
lumet
ota
lappa
rentde
sinc
lus
ions
,cequie
std’
unei
mpor
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pit
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e
En pe
rspe
cti
ve,nousc
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sui
vrec
ett
eét
udepourl
’ét
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eàd’
aut
res
matériauxe
tenc
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idé
rantde
sma
tér
iauxc
ompos
it
esa
vecunnombr
ed’
inc
lus
ionsi
mpor
tant
.
70
ANNEXES
71
P1,P2,P3,P4: échantillons testés. (en pâte de ciment)
72
Variation de la permittivité/résistivité en fonction de la concentration C%
(différentes fréquences) [Cas de la concentration en eau]
valeurs des permittivités εc
alc
ulées pour une fréquence =100Khz
f=100 R S H C
khz (
kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ,m) %
P1 188,43 16 2,9 10,40 4,91
P4 160,79 16 2,6 9,89 19,63
P2 139,51 16 2,7 8,27 30,66
P3 121,00 16 2,8 6,91 44,16
0
f=200khz Cp(pF) S(cm²) h(cm) C0 (pF) C%
P1 17,05 8,85 16,00 2,90 48,83 34,92 4,91
P4 20,42 8,85 16,00 2,60 54,46 37,49 19,63
P2 24,78 8,85 16,00 2,70 52,44 47,25 30,66
P3 26,55 8,85 16,00 2,80 50,57 52,50 44,16
73
valeurs des résistivités ρc
alc
ulées pour une fréquence =200Khz
F=200 R S H C
khz (
kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ,m) %
P1 120,36 16 2,9 6,64 4,91
P4 107,03 16 2,6 6,59 19,63
P2 89,25 16 2,7 5,29 30,66
P3 75,04 16 2,8 4,29 44,16
f=400 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩm) %
P1 78,02 16 2,9 4,30 4,91
P4 65,11 16 2,6 4,01 19,63
P2 57,52 16 2,7 3,41 30,66
P3 44,47 16 2,8 2,54 44,16
74
Valeurs des résistivités ρc
alc
ulées pour une fréquence =600Khz
R S H C
f=600khz (
kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ,m) %
P1 64,92 16 2,9 3,58 4,91
P4 50,88 16 2,6 3,13 19,63
P2 45,81 16 2,7 2,71 30,66
P3 34,16 16 2,8 1,95 44,16
F=800 R S H (kΩ, C
Khz (kΩ) (cm²) (cm) m) %
P1 58,29 16 2,9 3,22 4,91
P4 45,39 16 2,6 2,79 19,63
P2 41,59 16 2,7 2,46 30,66
P3 31,09 16 2,8 1,78 44,16
75
Valeurs des résistivités ρc
alc
ulées pour une fréquence =1000Khz
f=1000 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ, m) %
P1 54,24 16 2,9 2,99 4,91
P4 43,92 16 2,6 2,70 19,63
P2 39,45 16 2,7 2,34 30,66
P3 29,45 16 2,8 1,68 44,16
f=100 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (kΩ, m) %
P1 396,66 16 2,9 21,88 4,91
P4 527,03 16 2,6 32,43 19,63
P2 1081,00 16 2,7 64,06 30,66
P3 1830,40 16 2,8 104,59 44,16
76
Valeurs des résistivités ρc
alculées pour une fréquence =200Khz
f=200 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ, m) %
P1 259,77 16 2,9 14,33 4,91
P4 349,79 16 2,6 21,53 19,63
P2 684,55 16 2,7 40,57 30,66
P3 1127,50 16 2,8 64,43 44,16
0
f=400khz Cp(pF) S(cm²) h(cm) C0 (pF) C%
P1 8,66 8,85 16,00 2,90 48,83 17,74 4,91
P4 8,31 8,85 16,00 2,60 54,46 15,26 19,63
P2 6,18 8,85 16,00 2,70 52,44 11,78 30,66
P3 5,20 8,85 16,00 2,80 50,57 10,28 44,16
f=400 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ, m) %
P1 170,14 16 2,9 9,39 4,91
P4 223,74 16 2,6 13,77 19,63
P2 431,11 16 2,7 25,55 30,66
P3 691,42 16 2,8 39,51 44,16
77
Valeurs des résistivités ρc
alc
ulées pour une fréquence =600Khz
F=1000 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ, m) %
P1 99,90 16 2,9 5,51 4,91
P4 127,56 16 2,6 7,85 19,63
P2 249,43 16 2,7 14,78 30,66
P3 400,52 16 2,8 22,89 44,16
78
Variation de la permittivité en fonction de la fréquence (fr) -inclusion=Air-
Cp 0 S h C0 f
5,79 8,85 16,00 3,00 47,20 12,27 100
5,48 8,85 16,00 3,00 47,20 11,61 200
5,20 8,85 16,00 3,00 47,20 11,02 400
5,07 8,85 16,00 3,00 47,20 10,74 600
4,97 8,85 16,00 3,00 47,20 10,53 800
4,93 8,85 16,00 3,00 47,20 10,44 1000
79
Variation de la permittivité en fonction de la fréquence (fr) -inclusion=Eau-
80
Variation de la résistivité ρe
nfonc
tiondela fréquence -inclusion=eau-
81
Variation de la résistivité ρe
nfonc
tiondela fréquence -inclusion=Air-
82
Valeurs mesurées de Cp, et Rp des échantillons pleins et avec inclusion -
acier et verres-
83
Valeurs des résistivités ρc
alc
ulées pour une fréquence =100Khz
84
Variation de la permittivité/résistivité en fonction de la concentration C% (différentes
fréquences)[Cas de la concentration en ACIER]
0
f=100khz Cp(pF) S(cm²) H(cm) C0 (pF) C%
T3 6,40 8,85 16,00 3,00 47,20 13,56 0
M11 9,01 8,85 16,00 2,90 48,83 18,45 4,91
M22 16,27 8,85 16,00 2,60 54,46 29,87 19,63
M3 21,04 8,85 16,00 2,70 52,44 40,12 44,16
f=100 R S H C
khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ, m) %
T3 1366,21 16 3 72,86 0
M11 445,85 16 3 23,78 4,91
M22 468,22 16 3 24,97 19,63
M3 585,00 16 3 31,20 44,16
R S H C
f=200khz (kΩ) (cm²) (cm) (
kΩ, m) %
T3 883,83 16 3 47,14 0
M11 289,99 16 3 15,47 4,91
M22 300,24 16 3 16,01 19,63
M3 354,77 16 3 18,92 44,16
85
Valeurs des permittivités εc
alc
ulées pour une fréquence =400Khz
86
Valeurs des permittivités εc
alc
ulées pour une fréquence =800Khz
f=800khz R(
kΩ) S(cm²) H (cm) (
kΩ,
m) C%
T3 374,83 16 3 19,99 0
M11 119,91 16 3 6,40 4,91
M22 123,39 16 3 6,58 19,63
M3 136,08 16 3 7,26 44,16
87
Variation de la permittivité en fonction de la fréquence (fr) -
inclusion=VERRE-
88
V4-Concentration C=75% verre
Cp 0 S H C0 f
5,06 8,85 16,00 3,00 47,20 10,72 100
4,89 8,85 16,00 3,00 47,20 10,36 200
4,72 8,85 16,00 3,00 47,20 10,00 400
4,63 8,85 16,00 3,00 47,20 9,81 600
4,57 8,85 16,00 3,00 47,20 9,68 800
4,49 8,85 16,00 3,00 47,20 9,51 1000
89
M3-Concentration C=30,66% Acier
Cp 0 S H C0 f
21,04 8,85 16,00 3,00 47,20 44,58 100
20,03 8,85 16,00 3,00 47,20 42,44 200
19,18 8,85 16,00 3,00 47,20 40,64 400
18,72 8,85 16,00 3,00 47,20 39,66 600
18,43 8,85 16,00 3,00 47,20 39,05 800
18,21 8,85 16,00 3,00 47,20 38,58 1000
90
V3-Concentration C=56,25% verre
R(kΩ) S(cm²) H (cm) ( kΩ, m) f(en Khz)
3430,00 16 2,6 211,08 100
1860,00 16 2,6 114,46 200
1030,00 16 2,6 63,38 400
755,12 16 2,6 46,47 600
618,25 16 2,6 38,05 800
530,43 16 2,6 32,64 1000
91
Abstract
Most of building materials nowadays are composite materials. These materials knew a
big success which results from their capacity to be conceived "à la carte". Indeed, one can
modify their behaviour by acting on the nature and properties of the constituent materials, the
geometry of inclusions (shape and dimensions), their concentration, orientation and position
within the host material (matrix). However, some problems that can affect their performances
can occur during their exploitation leading to the appearance of cracks, cavities, water within
these cavities and to the deterioration of reinforcements resulting of various stresses (chemical
attack,he a t
ing ,e ar t
hqua ke ,non a de qua t
e pr oporti
oni ng …) .Thus i t’si mpor tantt o
characterise these composite materials at their conception and to follow the evolution of their
properties during their exploitation.
This work is aimed at the characterisation of building materials consisting of three
dimensions homogeneous matrices (host matrix) and dielectric/conducting inclusions using a
non destructive method. This method combines two methods: dielectric and electric. These
both methods enable to evaluate the presence of inclusions, their concentration and their
nature in a given heterostructure. The samples we considered are of cubic shape; they consist
of cement paste containing air cavities, cavities filled with water, steel and glass inclusions.
The obtained results are very encouraging and makes the method we developed an interesting
tool for building engineering applications.
Résumé
De nos jours la majorité des matériaux de construction sont des matériaux composites.
Ces matériaux ont connu un grand succès qui provient de leur aptitude à être conçus « à la
carte ». En effet, le concepteur peut en modifier à volonté les comportements en jouant sur la
nature des matériaux constituants et leurs propriétés, la géométrie des inclusions (forme et
taille), leur concentration et leur disposition dans la matrice. Cependant, des problèmes
affectant la performance de ces matériaux peuvent surgir au cours de leur exploitation et de ce
fait menacer la sûreté de fonctionnement des structures dont ils f ontpa r
tie.I ls ’agite n
pa rticulierdel ’apparition de fissures, de cavités, d’ eaudans ces cavités et de détérioration de
renforts résultants de différentes contraintes (agression chimique, échauffement, séisme,
ma uva isdo sage,…) .Ile stparc ons éq uenti mpor ta ntdecaractéri
se rcesma t
ériaux lors de leur
conception et de s uivrel ’
é volut
ionde leurs propriétés durant leur exploitation.
L’obje ct
ifdec et ravailestdec ara ct
ériserde smatéria
uxdec ons tr
uc ti
onc onstituésde
matrices homogènes à trois dimensions (matrice hôte)e td’ incl
us ionsdi électri
que sou
conductrices en utilisant une méthode non destructive.
Cette méthode rallie deux méthodes :l ’unedi él
ect
riquee tl’ a
utreé lectri
que .
Ils’ag i
tpa rti
culièreme ntd’ év al
ue rl apr é senc
ed’ incl
us ions,l eursc onc entrationse t
leur nature dans une structure donnée.
Les échantillons considérés sont constitués de pâte de ciment en forme de cubes
ca rrés,c ontenantde sinc l
us i
onsd’ air,d’ eau,d’ac ieroudeve r
re.
Les résultats obtenus sont très intéressants.
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