Saga 273 Catastrophes
Saga 273 Catastrophes
Saga 273 Catastrophes
Patrice Le Douarec, docteur en géologie appliquée et géologie historique, paléontologie, etc., et faire appel
professeur de géologie, est venu donner cette confé- aux mathématiques, à la physique, à la chimie, à la
rence à la SAGA en mars 2007. Nous le remercions biologie… et à bien d'autres sciences encore, comme
bien sincèrement de nous avoir permis de publier ce l'écologie.
texte dans notre bulletin, apportant ainsi à nos col- Ainsi, la mécanique des sols, qui est l'une des disci-
lègues de précieuses informations pratiques sur les plines de la géotechnique et donc de la géologie appli-
risques naturels. quée, fait appel à de solides notions de mécanique
phy-sique et de mathématiques.
La géologie appliquée est un domaine rarement Le géologue appliqué intervient non seulement dans
abordé dans le cadre de la géologie pratiquée par des les études de reconnaissances préalables, mais aussi
non-professionnels ; aussi, je remercie particulière- dans le suivi des chantiers pour éviter les incidents
ment les instances de la SAGA qui me donnent qui retardent l'achèvement des ouvrages, voire com-
l'occasion de vous exposer ce sujet d'actualité qui promettent parfois leur exécution.
concerne l’aspect géologique des risques naturels et Comme le disent très justement Jean Letourneur et
des catastrophes naturelles dont les conséquences Robert Michel dans leur célèbre traité de géologie du
humaines et économiques très graves ne sont plus à génie civil : « Une étude géologique et quelques tra-
démontrer. vaux de reconnaissance reviennent toujours moins
Dans un premier temps, je vous propose de rappeler chers que la réparation de désordres imprévus ou
brièvement ce qu'est la géologie appliquée et ses l'immobilisation d'un chantier ».
champs d'application. Dans ce domaine, les USA sont très en avance sur
Puis nous aborderons ce vaste domaine qu'est celui l’Europe et, si un minimum d'études préalables de
des risques et des catastrophes naturels. Là encore, sols avait été rendu obligatoire pour adapter les
sans rentrer dans les détails, nous verrons le cadre fondations à la nature du sol, les effets des
législatif français qui constitue une exception sécheresses sur les constructions auraient été large-
culturelle dans le monde et nous limiterons cet exposé ment limités. Il en est de même pour les crues et les
à la France et aux DOM-TOM. séismes.
Bien que cela soit d'actualité, je ne traiterai pas les Le géologue appliqué a trois préoccupations essentiel-
risques cycloniques qui ne relèvent pas de la géologie, les : un rôle de technicien, un rôle de conseil et un
même s'il s'agit de catastrophes naturelles à part rôle d'expert.
entière. • Il apporte tous les éléments de terrain à l'ingénieur
Enfin, j’évoquerai rapidement le risque minier, dans du génie civil en charge du projet pour sécuriser les
la mesure où ce type d'évènement n'est pas aléatoire et assises des ouvrages d'art ou estimer au mieux les
dépend des catastrophes technologiques. ressources exploitables. Il fixera notamment l'exten-
sion et la nature des relevés géologiques et géotech-
La Géologie appliquée niques, la disposition et le nombre de sondages, les
essais géotechniques en place et en laboratoire, les
Cette spécialité de la géologie est plutôt du domaine études hydrogéologiques et hydrologiques indispensa-
de l'ingénieur, même si quelques universités s'y inté- bles.
ressent, avec un certificat et un troisième cycle qui lui • Il conseille l'ingénieur du génie civil quant aux
sont parfois consacrés. compléments d'études à mettre en place en cours
Elle concerne le domaine minier, qui n'est prati- d'exécution des travaux quand cela s'avère utile.
quement plus d'actualité en France, l'exploitation des • Il donne un avis d'expert en cas de sinistre sur les
carrières, la géotechnique appliquée au génie civil, causes ayant entraîné des désordres.
l'hydrogéologie et la prospection des hydrocarbures Contrairement à l'universitaire et au chercheur dont
fossiles, et plus récemment les catastrophes naturelles. l'objet principal des travaux touche à la connaissance
Pour être géologue appliqué (ou géotechnicien, bien des phénomènes, les priorités du géologue appliqué
que ce terme soit trop restrictif), il faut d'abord bien sont axées vers la sécurité des personnes, des biens,
maîtriser les grands domaines des sciences de la Ter- des ouvrages et les considérations économiques.
re : pétrographie, pétrologie, minéralogie, tectonique, Les exemples ne manquent pas :
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Saga Information – n° 273 – Janvier 2008
- l'exploitation minière, d'une carrière de matériaux, prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur surve-
d'un gisement pétrolier, d'un pompage se traduisent nance ou n'ont pu être prises.
par de gros investissements en matériel et en travaux, Dans ce cas, les communes touchées font une de-
ce qui implique des réserves de gisement à long mande auprès des préfectures et ce sont les ministres
terme ; qui constatent l'état de catastrophe naturelle par un
- les ouvrages d'art comme une autoroute, un pont, un arrêté ministériel publié au Journal Officiel dans un
tunnel, un barrage, un bâtiment, ou une habitation délai de trois mois. Il détermine les zones et les pé-
individuelle, doivent perdurer dans la sécurité sans ré- riodes où s'est située la catastrophe, ainsi que la nature
parations excessives, ce qui implique la notion de des dommages en résultant.
prévention des risques. Le remboursement des biens prend en compte les étu-
Cet aspect préventif est essentiel dans les études géo- des géotechniques rendues nécessaires pour la remise
techniques et les normes de construction en zone sis- en état des biens.
mique, inondable ou volcanique, et dans les couloirs Le régime français des catastrophes naturelles est une
d'avalanche. exception culturelle, puisqu'il dépend du bon vouloir
des pouvoirs publics et ne concerne que les évène-
Les catastrophes naturelles ments non assurés par un contrat d'assurance : les re-
traits-gonflements des argiles, les séismes, les crues,
Cette notion a été mise en exergue par les médias à les avalanches, les coulées de boues, le volcanisme,
l'occasion de grands évènements récents comme la etc.
grande tempête de 1999, le raz-de-marée de 2005 en En revanche, la tempête de 1999, qui était une catas-
Indonésie, les tremblements de terre en Turquie, etc. trophe naturelle aux yeux du public à juste titre, ne
l'est théoriquement pas dans le cadre de cette loi,
Définition d'une catastrophe naturelle puisqu'elle peut être indemnisée dans les contrats
multirisques habitation ou automobile, dans le cadre
Pour l'opinion publique et les médias, une catastrophe d'une garantie Tempête Grêle Neige (TGN). Compte
naturelle est un évènement naturel qui atteint les tenu de l'ampleur du phénomène, les pouvoirs publics
populations et les biens de manière soudaine et impré- ont décrété l'évènement Catastrophes Naturelles, ce
visible. La notion de catastrophe n'a pas le même sens qui a contraint les assureurs à rembourser.
selon l'impact sur la population et la nature des biens Aux États-Unis et dans les pays de culture anglo-
touchés. Ainsi on voit, dans la perception de cette saxonne, tous ces risques sont couverts par des garan-
notion de catastrophe naturelle, une dimension émo- ties de contrats classiques.
tionnelle et subjective selon qu'il y a des victimes ou Ces dernières années ont vu une succession d’évène-
non, et leur nombre. ments naturels hors du commun qui ont touché la po-
L'exemple du raz-de-marée de 2005 est typique d'au- pulation française dans son ensemble. C’est pourquoi
tant que l'évènement et ses drames sont quasiment les compagnies d'assurance, regroupées en France au
vécus en direct. De même, les effets de la tempête de sein de deux grandes fédérations qui sont interdépen-
1999, qui furent heureusement plus matériels qu'hu- dantes : la FFSA (Fédération Française des Sociétés
mains, illustrent parfaitement l'insuffisance et la d'Assurance) et le GEMA (Groupement d'entreprises
réalité subjective de cette définition. à caractère mutuel), ont créé la Mission des risques
Le géologue appliqué s'appuie sur la définition naturels (MRN), une association dont la mission con-
donnée par la loi du 13 juillet 1982, qui fut complétée siste à collecter tous les éléments scientifiques, les si-
par celle du 2 août 1985. Sans rentrer dans les nistres et les retours d'expériences pour les mettre à
considérations juridiques et d’assurance, elle permet disposition des assureurs et des experts dans un ob-
l'indemnisation des victimes par le biais des com- jectif de prévention.
pagnies d'assurance, ce qui n’était pas le cas aupara-
vant. Le vocabulaire relatif à la catastrophe naturelle
La loi s'applique non seulement pour les évènements
naturels mais également aux cavités souterraines et Sans rentrer dans le détail, trois notions sont essentiel-
aux marnières. Le risque d'affaissement minier dé- les dans le cadre de cet exposé :
pend quant à lui de la loi sur les catastrophes techno- - l'aléa : c’est la manifestation d'un phénomène na-
logiques récemment votée. turel d'occurrence et d'intensité données. Exemple :
Sont considérés comme les effets des catastrophes na- l’aléa sécheresse, l’aléa sismique... ;
turelles, les dommages matériels directs, non assura- - l'enjeu : c’est l'ensemble des personnes et des biens
bles par un contrat d'assurance, ayant eu pour cause susceptibles d'être affectés par un phénomène naturel.
déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, Exemple : une ville, un quartier… ;
lorsque les mesures habituelles à prendre pour
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- le risque majeur : c’est la conséquence d'un aléa sures sans gravité, surtout si les fondations ont été
d'origine naturelle ou humaine dont les effets peuvent réalisées dans les règles de l’art. La garantie décen-
mettre en jeu un grand nombre de personnes, nale couvre ce type de dégâts mineurs.
occasionner des dégâts importants et dépasser les ca- En cas de sécheresse prolongée, le niveau des nappes
pacités de réaction des instances concernées. Exem- phréatiques s’abaisse, la teneur en eau diminue et les
ple : risque majeur sismique, risque majeur sécheres- argiles se rétractent fortement de quelques centimètres
se… à plusieurs décimètres selon la nature des argiles et
Ces éléments étant définis, nous allons aborder les ca- l’épaisseur de la formation. Le problème vient des
tastrophes naturelles les plus fréquentes en France et constructions dont les fondations sont trop superficiel-
dans les DOM-TOM. les (semelles à moins de 0,70 m de profondeur) ou si
elles ne sont pas adaptées aux terrains argileux. Il en
L’aléa sécheresse résulte qu’en cas de désordres dans le sous-sol,
apparaissent des fentes dans les murs et dans les
Les géotechniciens évoquent ce phénomène sous le chaînages, avec parfois l’obligation de travaux très
nom de : Dessiccation-Retrait et Hydratation-Gon- importants, voire la destruction pure et simple de
flement des argiles. l’édifice. A contrario, lorsque le sous-sol se réhydrate,
Tous les géologues savent que la plupart des argiles et les argiles gonflent et la construction bouge en sens
des sols argileux gonflent en présence d’eau et se inverse, avec les conséquences que cela peut avoir.
rétractent en période de sécheresse. Pour vous en
convaincre facilement, je vous suggère d’observer le
comportement d’une flaque d’eau boueuse. L’été, en
séchant, la boue d’argile montre des fentes de des-
siccation qui délimitent des polygones d’argile. Dès
les premières pluies, ou si vous arrosez, les fentes et
les polygones disparaissent par gonflement des
argiles.
Ce phénomène physique est lié à la capacité qu’ont
les argiles de pouvoir emprisonner ou libérer de l’eau
libre. On observe des polygones fossilisés dans les
formations anciennes, comme celles du Permien de la
vallée de la Laize.
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La prévention :
- approfondir les fonda-
tions ;
- réaliser un trottoir étan-
che autour des maisons
pour conserver l’humidité
et limiter l’évaporation ;
- maîtriser les eaux plu-
viales et les eaux de ruis-
sellement pour éviter les
infiltrations au pied des
murs ;
- ne pas planter d’arbres
près des maisons ;
- éviter les pompages trop
importants.
Glissement de terrain,
avalanche, coulée de
boue
Le glissement de terrain
C’est le déplacement de
terrains meubles ou
rocheux le long d’une
surface de rupture. Les
facteurs qui favorisent les
glissements de terrains
sont l’eau, la liquéfaction
des sols et les vibrations
du sol (séismes, passages
de véhicule, de train, etc.).
Les glissements de
terrains peuvent être très
lents (de 1mm à 1cm/an),
lents (de 1mm à 5
cm/mois), moyens (de
1mm à 10 cm/jour),
rapides (de 5 mm à 10
m/heure) et très rapides
(de 2 à 10 m/seconde).
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La gravité des glissements de terrain est très variable Les vibrations occasionnées par le passage d’un train
selon l’exposition des populations, la brutalité du ou d’un véhicule, ou par un séisme, favorisent la
phénomène et l’intensité du volume déplacé. liquéfaction des sols.
Un bon repère des prémices d’un glissement peut
s’observer aux ruptures de pentes, où l’on observe Les avalanches
parfois des fissures dans le sol. Par ailleurs, un arbre Provoquées par la rupture du manteau neigeux de
sur une pente dont le tronc est fortement recourbé ou structure variable, les avalanches correspondent à un
une ligne de poteaux déformée dans le sens de la déplacement rapide d’une masse de neige sur une
pente constituent de bons indices de mouvements de pente, à une vitesse supérieure à un mètre par se-
terrain. conde. Cette masse varie de quelques dizaines de mè-
tres cubes à quelques centaines de milliers de mètres
Les éboulements cubes.
Ils appartiennent aux mouvements de terrains. Ce sont Les avalanches, qui pourraient s’apparenter aux ébou-
en général des phénomènes rapides qui mobilisent des lements, ne sont pas du domaine de la géologie.
blocs rocheux de dimensions hétérogènes. L’eau est
un facteur très aggravant dans la mesure où elle mine L’aléa inondation
la roche d’autant mieux que le cycle gel-dégel
intervient dans les fissures. Il est celui en France qui coûte le plus cher à la com-
Un éboulement ou une avalanche peuvent être loca- munauté. En dépit des barrages régulateurs, des bas-
lisés, mais on assiste aussi à de véritables catastrophes sins de rétention, des aménagements des cours d’eau,
surtout dans les pays à falaises, à aplombs rocheux, des systèmes de surveillance et d’alertes, il semble
ou montagneux. Les cartes de risques naturels que les modifications climatiques de ces dernières an-
mentionnent les couloirs d’avalanches connus. nées contribuent à intensifier les crues, en particulier
Il ne faut jamais s’approcher à la base d’une falaise dans le sud de la France (2003).
même si la roche vous semble compacte. Il existe différents types d’inondations.
Les falaises de la Manche et de la Méditerranée sont à
ce titre particulièrement dangereuses et instables. Les inondations de plaine
Elles sont provoquées par une lente montée des eaux
Les coulées de boues (quelques cm/heure) et se produisent en général après
Elles constituent l’un des accidents de terrains les une longue période de pluviosité lorsque les sols
plus redoutables par leurs déclenchements brutaux. sont saturés d’eau. Le cours d’eau quitte son lit
Elles interviennent souvent à la suite de
pluies torrentielles qui saturent les sols et en
parti-culier les sols argileux. Les années
2000 furent très riches en coulées de boues
dans le sud de la France.
En fonction de la teneur en eau, les argiles et
les roches argileuses présentent successive-
ment trois états physiques :
État solide WP État plastique WL État liquide mineur et envahit son lit majeur. Ce sont
---------------------I---------------------------I------------------------ plutôt des crues d’hiver qui sont rarement
Teneur en eau dangereuses sur le plan humain, sauf impru-
croissante dence, mais avec une durée assez longue
(plusieurs semaines) et des dégâts considé-
rables. La crue de la Seine en 1910 (photo ci-
Plus cet indice est petit, et plus les risques de catas- dessus) et celle de la Somme en 2001 appartiennent à
trophes sont grands, car il suffit d’une faible augmen- cette catégorie.
tation de la teneur en eau du sol pour qu’il se liquéfie.
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L’aléa volcanique
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L’aléa sismique
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tructions. L’écartement des courbes obtenues permet échelle basée sur le logarithme de l'amplitude des vi-
de localiser le foyer et sa profondeur. Cette échelle brations enregistrées par un sismographe étalonné en
reste très subjective et ne tient pas compte des cons- fonction de la distance à l'épicentre. Un séisme d’am-
tructions antisismiques ; plitude 8 est dix fois plus important qu’un séisme
d’amplitude 7. Par ailleurs, l’échelle n’est pas fer-
mée ;
Échelle de Richter
Magnitude Description Effets constatés Fréquence
Micro tremblement
< 2,0 Micro de terre, non 8 000 / j.
ressenti
Généralement non
ressenti, mais
2,0 à 2,9 Très mineur 1 000 / j.
détecté par les
sismographes
Souvent ressenti,
3,0 à 3,9 Mineur mais causant très 50 000 /an
peu de dommages
Objets secoués à
l'intérieur des
4,0 à 4,9 Léger maisons, bruits de 6 000 /an
chocs, dommages
importants
Dommages majeurs
à des édifices mal
conçus dans des
5,0 à 5,9 Modéré zones meubles. 800 / an
Légers dommages
aux édifices bien
construits
Destructeur dans
des zones jusqu'à
6,0 à 6,9 Fort 120 / an
180 kilomètres de
l'épicentre
Dommages sévères
7,0 à 7,9 Majeur dans des zones plus 18 / an
vastes
Dommages sérieux
dans des zones à des
8,0 à 8,9 Important centaines de 1 / an
kilomètres de
l'épicentre
- la magnitude :
elle reflète l'énergie libérée indépendamment de la Dommages très
sérieux dans des
profondeur du séisme et de la distance au foyer et des zones à des
dégâts subis. À l’inverse de l’échelle MKS qui varie 9,0 et plus Exceptionnel 2 / siècle
centaines de
avec la distance à la source, c’est une donnée objec- kilomètres de
tive qui permet de classer les séismes. En 1935, s'ap- l'épicentre
puyant sur cette notion, Richter a mis au point une
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actuellement, mais dans le passé la région a subi de L'activité sismique est importante et assez homogène
fortes secousses, comme le séisme de Bâle en 1356 le long de l'axe. Elle est surtout concentrée dans
(intensité X). Près de Clermont-Ferrand, deux séismes certaines zones comme Arette, Arudy et Saint-Paul
d'intensité VIII se sont produits en 1477 et 1490. de Fenouillet qui a connu, le 18 février 1996, le plus
Depuis quelques années, le Livradois (région mon- fort séisme français depuis 40 ans (MS = 5,6).
tagneuse d'Auvergne) connaît une certaine activité La faille d'Oléron est source de petits séismes fré-
sismique. quents qui démontrent une activité tectonique dans le
sud de la Bretagne, la dernière secousse notable
datant de 1972.
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Conclusions
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