Moteur Synchrone

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‫الجمــــــهوريـــــة الجـــــزائريـــــة الديــــمقراطيـــــة الشعبيـــــــة‬

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE


‫وزارة التـعـــلــيـــــــم العـالــــــــي و البـــــحـث العلـــــــــــــمي‬
MINISTÈREDE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEURET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
‫جــــــامعــةعمـــــــــارثليـــجيباألغـــــواط‬
UNIVERSITÉAMARTELIDJILAGHOUAT

‫كـــلـيــــــــــةالتكنولوجيا‬
FACULTÉ DETECHNOLOGIE

Option : ÉlectrotechniqueIndustrielle
Module : Machines électriques approfondies
Anne : 1er année master

Réalisé par :
Ahmed guermit
tayebi maamar

TP n°2
Moteur synchrone triphasé

ANNÉEUNIVERSITAIRE2022-2023
DESCRIPTION

On dispose de deux machines synchrones distinctes et solidaires mécaniquement, l'une


destinée à un fonctionnement moteur, l'autre à un
fonctionnement alternateur. Pour le démarrage du moteur, on utilise éventuellement un
commutateur étoile-triangle. Deux rhéostats d'excitation indépendants servent au réglage
d'excitation des deux machines. Un rhéostat de charge, branché aux bornes de
l'alternateur, assure la transformation de l'énergie électrique générée par l'alternateur en
énergie calorifique. Une self variable pourra servir, dans cette manipulation, à réaliser une
charge dont le facteur de puissance est égal à 0. Enfin, un commutateur triphasé est utilisé
pour le démarrage du moteur.

BUT

Dans cette manipulation, on effectue la double conversion de l'énergie, électrique-


mécanique et mécanique-calorifique. On procède à l'identification des paramètres du
moteur synchrone par des essais de
marche en compensateur synchrone. Pour l'alternateur, on effectue des essais classiques
à vide et en court-circuit. Enfin, un essai en charge permet d'élaborer un bilan de
puissances, l'alternateur étant relié à une charge passive

ESSAIS DU MOTEUR SYNCHRONE


a.Essai d’excitation nulle: Inducteur non excité, procéder au démarrage en règle du moteur
synchrone. Noter la valeur de la tension aux bornes d'un enroulement statorique ainsi
que la valeur du courant absorbé.
b.Essai de puissance réactive nulle: Ensuite, régler la valeur d'excitation de manière à
obtenir un courant statorique minimum. Relever l'excitation correspondante.
Maintenir dorénavant la valeur correspondante du rhéostat d'excitation. C'est le
fonctionnement normal du moteur.

ESSAIS DE L’ALTERNATEUR

a. Essai en court-circuit: Valeur de rhéostat d'excitation maximale (courant inducteur


minimal) et circuit d'induit mis en court-circuit, alimenter l'inducteur de
l'alternateur. Régler le courant d'excitation de manière à obtenir un courant statorique
nominal. Noter la valeur correspondante du courant d’excitation.
b. Essai à vide: Ensuite, valeur de rhéostat d'excitation maximale (courant inducteur
minimal) et circuit d'induit ouvert, alimenter l'inducteur de l'alternateur. Pour des
valeurs croissantes du courant d'excitation, relever la f.e.m. à vide de la machine.Fixer la
valeur d'excitation de manière à avoir une f.e.m. à vide égale à la tension nominale. Maintenir
dorénavant la valeur correspondante du rhéostat d'excitation. Dans ces conditions,
l'alternateur fonctionne normalement.

ESSAIS EN CHARGE

a. Chargepurementrésistive: Pour un courant débité par l'alternateur immédiatement


inférieur à l'intensité nominale, relever les valeurs de la tension aux bornes et de la
puissance active générée.De même, pour le moteur, mesurer la tension aux bornes, le
courant et la puissance absorbés.
b. Charge purement selfique: Régler la valeur de la self pour avoir le même courant que
précédemment puis refaire la même procédure.

MESURES DE RESISTANCES

A l'aide d'un ohmmètre, mesurer les résistances entre bagues statoriques principales des deux
machines synchrones ainsi que les résistances d’inducteurs.

I. Objectifs

1 - Connaitre la machine synchrone triphasée

2 - Déterminer des caractéristiques de démarrage du moteur.

3 - Déterminer des caractéristiques de fonctionnement en charge du moteur synchrone.

4 –Examiner le fonctionnement du moteur synchrone en compensateur d’énergie réactive.

5- Tracer les courbes en V de Mordey du moteur synchrone.

II. Principe 

Les machines synchrones sont des machines a courant alternatif, elles sont
caractérisées par leurs vitesses de rotations n qui liées à la fréquence du réseau f par la
relation : f = p.n .

Ces machines sont réversibles :

*soit de recevoir de l’énergie électrique et fonctionne en moteur synchrone.

*soit de fournir de l’énergie électrique et fonctionne en alternateur.

Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de


rotation de l’arbre de sortie est égale à la vitesse de rotation du champ tournant.

Pour obtenir un tel fonctionnement, le champ magnétique rotorique est généré soit
par des aimants, soit par un circuit d’excitation.

La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au rotor, ce qui
impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique entre le rotor et le champ
tournant statorique.

Cette famille de machine regroupe en est fait plusieurs sous familles, qui vont de
l’alternateur de plusieurs centaines de mégawatts au moteur de quelques watts, en passant par
les moteurs pas à pas. Néanmoins, la structure de toutes ces machines est relativement proche.

Le stator est généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis,


Tel que les forces électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient
sinusoïdales où trapézoïdales.

Les stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine
asynchrone .

Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de générer le champ
d’induction rotorique : Les rotors bobinés à pôles lisses, les rotors bobinés à pôles saillants
ainsi que les rotors à aimants :

Figure 1 - Rotor à pôles lisses. Figure 2 - Rotor à pôles saillants.

Figure 3 - Rotor à aimants.

III. Machine synchrone


Constitution :

a)Rotor = inducteur :

Il est constitué d’un enroulement parcouru par un courant d’excitation Ie

Continu créant un champ magnétique 2p polaire. Il possède donc p pair de pôles.

Remarques :

• Il faut apporter le courant à l’inducteur par l’intermédiaire de bagues et de balais.

• Le rotor peut être constitué par un aimant permanent

b)Stator = induit :

Les enroulements du stator sont le siège de courants alternatifs monophasés ou


triphasés.

Il possède le même nombre de paires p de pôles.

c)Champ tournant :

Les courants alternatifs dans le stator créent un champ magnétique tournant à la pulsation

d) Synchronisme :

Le champ tournant du stator accroche le champ inducteur solidaire du rotor.

Le rotor ne peut donc tourner qu’à la vitesse de synchronisme.

Fonctionnement en moteur:

a) Introduction :

Si la machine au lieu d’être entraînée est freinée, on veut que la puissance synchronisant
l’oblige à tourner à la vitesse synchrone ω.

Le moteur synchrone absorbe de la puissance électrique P et le couple


électromagnétique (Pe/ω) est inversé.

Le point de fonctionnement doit donner sur les axes de lecteur de P et Pe des projections
négatives.

Les équations utiles :

E=V+ZI
P = 3V I Cos φ

Q = 3V I Sin φ Cos φ = P/S

Pe = 3E I Cos ψ

IV. Matériels nécessaires :

Moteur synchrone triphasés (Lucas Nulle; SE 2662-5Q) a pole lisse ,

0.8 KVA , 0.8 KW, 1500 tr/mn , 380 / 220 V, 1.5 /2.6 A, Iexmax=1,6 A, 50Hz .

Figure 4 – Moteur Synchrone triphasé (Lucas Nulle; SE 2662-5Q)

Frein a poudre magnétique :

(Lucas Nulle ; SE2662-5R) et son unité de commande (Lucas Nulle ; SO 3213-7S)

Figure 5 – Frein a poudre magnétique (Lucas Nulle; SE 2662-5R)

Accessoires :
Alimentation triphasée, Alimentation courant continu, Ampèremètres, Voltmètres,
Wattmètres, Cosphimetre,

Tachymètre digital, fils de connections.

V. La plaque signalétique

 Les trois enroulements séparés du stator sont raccordés aux bornes :


U1 et U2 ; V1etV2 ; W1 etW2
 L’enroulement du rotor est relie aux bornes :
P1 et P2
 La résistance de démarrage entre :
F1 et F2
 La tension nominale des enroulements du stator :
Υ / Δ 380 / 220 V
 Courant nominale des enroulements du stator :
Υ :: 1.5 A /Δ :: 2.6 A
 Courant excitation maximale  :
Iexmax=1,6 A
 La vitesse du moteur :
Nn = 1500 tr/min
 Puissance nominale du moteur :
Pn = 0.8 KW
U1 V1 W1
U1 V1 W1

U2 V2 W2

U2 V2 W2
F2

F1

P1 P2
P1 P2

Figure -6- Plaque à bornes du moteur synchrone

VI. Manipulation :

* 1 * Calibrage des appareils de mesure et de commande :

a. On réalise le montage de la figure -7-

b. On a régler l’unité de commande du frein sur le mode suivant :

calibre des couples x10, calibre de vitesse x1 ; type de commande M : ajuster le couple
résistant a zéro au moyen du potentiomètre (start/set) ;

c. Pour la mesure du courant du stator (courant de charge), on a mettez l’ampèremètre sur le


calibre 3A ;

d. On mettre le voltmètre de mesure de la tension d’alimentation sur le calibre 380V ;


e. On mettre le wattmètre sur les calibre 480V et 5A ;

Figeur -7- Schéma de montage : essai en charge

* 2 * Essais en charge :

 On réalise le montage de la figurer -7-


 On mettre la source d’alimentation en marche,
 On fixe le courant d’excitation à 700mA et on appuyer sur le bouton blanc pour
insérer la résistance de démarrage dans le circuit du rotor.
 On ferme l’interrupteur d’alimentation du moteur et on lâche le bouton de
démarrage qu’après que le moteur aurait atteint sa vitesse synchronisme.
 Par le potentiomètre de la commande du frein augmenter le couple résistant
comme c’est indiquer dans le tableau 1 suivant jusqu’à la limite de stabilité du
moteur pour laquelle il ya la risque de décrochage du moteur.
 prendre le méme essai pour un courant d’excitation de 1,4 A tableau 2

Iex (A) 0,7


C (Nm) 0,4 0,8 1 1,4 1,8 Essayer C= 2
n tr/min 1500 1500 1500 1500 1500
Décrochage
I (A) 0,3 0,45 0,55 0,65 0,8

Tableau -1-

Iex (A) 1,4


C (Nm) 0,4 0,8 1 1,4 1,8 2 2,5 3 3,5 3,8 Essayer
C= 4
n
1449 1449 1449 1449 1449 1449 1449 1449 1449 1449 Décrocha
tr/min
ge
I (A) 1,1 1,1 1,15 1,2 1,25 1,25 1,3 1,3 1,4 1,45

Tableau -2-

Traçage des courbes C=f(I)


c(Nm)
Iex = 1.4

Iex = 0.7
I(A)

VII. Conclusion 

 Les machines synchrones sont des machines réversibles c-à-d elles


peuvent fonctionnées comme des moteurs et comme des
générateurs.

 La machine tourne à la vitesse de synchronisme quel que soit le mode


de fonctionnement.
 Pour régler la tension en agissant sur le courant d’excitation du circuit
inducteur

 Pour régler la fréquence en agissant sur la vitesse.

 Le moteur synchrone ne possède pas de couple de démarrage


(démarrage par un moteur auxiliaire ) .

 Le moteur synchrone est généralement on l’utilise lorsque on a


besoin d’un moteur de grande puissance qui fonctionne sous une
tension élevée.

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