Bac 2023 Polynésie STI2D Énergies Et Environnement
Bac 2023 Polynésie STI2D Énergies Et Environnement
Bac 2023 Polynésie STI2D Énergies Et Environnement
SESSION 2023
ÉNERGIES ET ENVIRONNEMENT
Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
Ce sujet comporte 33 pages numérotées de 1/33 à 33/33.
Constitution du sujet :
Le candidat traite les 2 parties en suivant les consignes contenues dans le sujet.
Ces 2 parties sont indépendantes et peuvent être traitées dans un ordre indifférent.
Ils se situent sur les communes de Lille, Mons-en-Barœul, Villeneuve d’Ascq, Roubaix,
Wattignies et Wattrelos. Les équipements sont alimentés à partir de plusieurs combustibles
comme la biomasse ou le gaz.
Les réseaux appartiennent à la MEL, mais ils sont gérés par des concessionnaires qui ont
en charge l’exploitation, l’entretien et le développement de ces infrastructures.
En 2015, le réseau de 82 km a distribué 575 GWh sur 450 points de livraison (45 % habitat,
55 % tertiaire), soit l’équivalent de 40 000 logements. La chaleur produite était d’origine
biomasse à 20 % ; l’objectif à atteindre pour 2023 est de dépasser 50 %.
Les investissements se poursuivent en février 2017 avec l’attribution par la MEL d’une
nouvelle concession. Ce contrat prévoit une extension du réseau de chaleur de
Lille / Roubaix vers Halluin. Ce projet permettra de valoriser l’énergie fatale (énergie non
utile aux procédés industriels, mais récupérable) issue du processus d’incinération du
centre de valorisation énergétique d’Halluin. Ce réseau de chaleur alimentera de nouveaux
édifices publics tels que les équipements sportifs ou encore les établissements scolaires.
C’est dans ce contexte que la ville de Mons-en-Barœul a entrepris des travaux de rénovation
de l’école maternelle Charles de Gaulle, située en centre-ville.
Dans cette partie commune, nous nous intéresserons à l’étude thermique de la salle de
classe n°1 et au projet de gestion d’éclairage de la salle de jeux (voir Figure 2 ci-dessous).
Partie 1 : l’isolation des bâtiments anciens par l’extérieur (ITE) constitue-t-elle un bon
investissement ?
Objectif : estimer les gains en énergie thermique pouvant être obtenus par isolation des
parois extérieures de l’école.
Question 1.3 À partir du document technique DT3, résumer les critères d’exigences
DT3, DT4 qui doivent être respectés pour satisfaire la réglementation RT2012, puis
à l’aide du DT4, justifier le scénario d’étude thermique qui devra être
retenu.
Afin de constater l’impact sur la régulation du chauffage, on souhaite estimer par une
modélisation les déperditions de chaleur d’une salle de classe avant et après rénovation.
Pour cela, il est nécessaire de déterminer la résistance thermique équivalente des parois.
Question 1.4 À partir du document réponse DR1, calculer les résistances thermiques
DR1 de chaque composant. Compléter le tableau en indiquant les valeurs
trouvées.
Question 1.5
DR1, DT5
En déduire la résistance globale Rtherm de la paroi verticale rénovée.
Compléter le DR1.
À l’aide du DT5, vérifier que la réglementation pour ce projet de
rénovation est respectée.
La paroi d’origine est composée d’un voile de béton plein et d’une fine épaisseur de
polystyrène expansé. L’isolation par l’extérieur va permettre de diminuer le flux de chaleur
s’échappant par les parois.
Question 1.8 En vous référant aux performances des matériaux du DT7 d’une part et
DT1, DT7 au diagramme des exigences en DT1 d’autre part, déterminer le
panneau sandwich le plus adapté au regard de la charge additionnelle
acceptée.
Confirmer ce choix au regard de l’impact environnemental lié au
changement climatique et au regard des performances thermiques
attendues.
Question 1.9 Conclure sur les choix constructifs retenus pour l’isolation thermique des
parois extérieures de l’école, au regard du cahier des charges et du
développement durable.
Question 1.11 Pour le modèle Philips CoreLine Downlight présenté dans le DT9, relever
DT9 les valeurs du flux lumineux initial en lumen ainsi que la valeur de l’angle
d’ouverture du faisceau de lumière.
Calculer l’éclairement (en Lux) d’un luminaire sur le plan utile d’activité.
Dans notre cas le sol est situé à 2,8 mètres du luminaire.
Question 1.12 Calculer la surface d’éclairement d’un luminaire sur le plan d’activité en
utilisant les données de la question précédente.
Question 1.13 Comparer cet éclairement en Lux à celui de l’exigence de confort visuel
DT1, DT10 exprimée dans le DT1. Conclure quant au choix de ce modèle de
luminaire.
On définit le facteur d’insuffisance comme étant le rapport entre
l’exigence de confort visuel et l’éclairement du luminaire sur le plan
d’activité, ces deux valeurs étant exprimées en lux.
Calculer le facteur d’insuffisance.
L’essentiel de l’activité se déroule au centre de la pièce.
À partir des résultats des simulations « Dialux » sur le DT10, choisir et
justifier l’implantation optimale des luminaires pour compenser cette
insuffisance et satisfaire le critère d’exigence de confort visuel.
Les anciens tubes fluorescents avaient une efficacité lumineuse d’environ 80 lm·W -1 (lumen
par watt).
Question 1.15 En vous référant au DT9, indiquer l’efficacité lumineuse des luminaires
DT9 Philips CoreLine Downlight et déterminer le gain (en %) obtenu grâce au
passage à la technologie DEL.
Dans les bâtiments, la consommation d’énergie liée à l’éclairage est conséquente. Son
impact environnemental n’est pas négligeable. Dans cette école, les luminaires fonctionnent
durant les périodes d’ouverture hebdomadaire à raison de 5 jours pendant 10 h, 36
semaines par an.
On estime qu’une gestion intelligente du bâtiment peut permettre une économie de 60 % de
la consommation d’énergie liée à l’éclairage. Cette gestion tient compte de lumière naturelle
ambiante, des horaires d’ouverture et de la présence des usagers.
Question 1.16 À partir du DT9, calculer pour 30 luminaires Philips CoreLine Downlight,
DT9 l’énergie consommée (en kWh) sur une période d’un an avec cette
gestion d’éclairage intelligente.
Question 1.17 À partir du DT1, conclure sur le respect des exigences quant aux choix
DT1 de la technologie retenue pour l’éclairage et pour sa gestion.
Des performances minimales (des garde-fous) sont également requises pour une série de
composants (isolation, ventilation, système de chauffage...).
Scénario n°2 : réfection de l’isolation des murs extérieurs et de la toiture, remplacement des menuiseries, installation d’une VMC double
flux et remplacement des systèmes d’éclairage.
Combles
R ≥ 6.0 R ≥ 4.0
aménagés
Les résultats ont été obtenus sur une période de 12 h. Le chauffage fonctionne en moyenne
305s par impulsion.
Simulation de la régulation de chauffage avant rénovation :
T° (°C)
Température intérieure
t (s)
Température extérieure
Fonctionnement du chauffage (Régulation)
Température intérieure
t (s)
Température extérieure
Fonctionnement du chauffage (Régulation)
Panneau sandwich de bardage avec une âme laine de roche et deux parements acier
Valeur sur
Impact environnemental Unité
UF
Consommation ressources MJ 1021,7
énergétiques primaires totales
Epuisement des ressources kg éq Sb 9,4.10-6
Consommation d’eau m3 5,5.10-1
Déchets kg
Dangereux 3,2.10-2
Non dangereux 26,3
Radioactifs 3,4.10-3
Changement climatique kg éq CO2 47,7
Acidification kg éq SO2 2,2.10-1
Pollution de l’air m3 5250
Conductivité thermique : Pollution de l’eau m3 5,7
λ de 0,043 W·m-1·K- 1 Appauvrissement de la couche kg éq CFC-11 4,8.10-6
d’ozone
Masse surfacique : Formation d’ozone kg éq C2H4 2,6.10-2
19,5 kg·m-² photochimique
Eutrophisation kg éq PO43- 2,4.10-2
Valeur sur
Impact environnemental Unité
UF
Consommation ressources MJ 149,17
énergétiques primaires totales
Epuisement des ressources kg éq Sb 9,48.10-5
Consommation d’eau m3 5,77.10-1
Déchets kg
Dangereux 7,43.10-1
Non dangereux 1,34
radioactifs 2,75.10-3
Changement climatique kg éq CO2 6,99
Conductivité thermique : Acidification kg éq SO2 8,75.10-3
λ de 0,022 W·m-1·K-1 Pollution de l’air m3 798
Pollution de l’eau m3 5,19
Appauvrissement de la couche kg éq CFC-11 4,33.10-6
Masse surfacique :
4,48 kg·m-² d’ozone
Formation d’ozone kg éq C2H4 2,12.10-3
photochimique
Eutrophisation kg éq PO43- 3,11.10-3
Implantation 1 Implantation 2
(19 luminaires) (29 luminaires)
Implantation 3 Implantation 4
(41 luminaires) (54 luminaires)
Résistance
Conductivité thermique thermique
Composants Épaisseur (m)
λ (W·m-1·K-1) composant
(m2·K·W-1)
Ri 0,13
Re 0,04
Rtherm paroi
Q1.5 ………………
(m2·K·W -1)
* La lame d’air et le parement brique ne contribuent pas à l’isolation thermique par l’extérieur
du fait de la non-étanchéité à l’air de l’ensemble.
Définition :
… …
ÉNERGIE ENVIRONNEMENT
L’eau chaude sanitaire qui sera produite grâce au système solaire servira exclusivement au
réfectoire. Les repas pour les 120 élèves fréquentant la cantine sont fournis par une centrale
de préparation. Le personnel de l’école se charge de réchauffer les plats servis. Un seul
service a lieu chaque journée d’ouverture.
Question A.1 À partir du DTS1, déterminer les besoins en eau chaude par repas servi
DTS2 puis calculer les besoins journaliers pour le restaurant scolaire.
À partir du DTS2 , choisir le réservoir de stockage d’eau chaude
approprié et le nombre de capteurs adéquats selon la technologie.
Pour la suite de l’étude, on prendra une consommation estimée à 360 litres d’eau chaude
sanitaire par jour. La consigne de température est fixée à 60°C.
On donne : 𝑄𝑄 = 𝜌𝜌 ∙ 𝑉𝑉 ∙ 𝐶𝐶 ∙ 𝛥𝛥𝛥𝛥
C = 4185 J·Kg-1·K-1 : Chaleur massique de l’eau,
V : Volume d’eau consommée en m3,
ΔT : Écart de température en ° C,
Q : Energie thermique en Joules (J).
Rappel : masse volumique de l’eau ρeau = 1000 kg·m-3.
Question A.2 L’eau du réseau est à une température de 10°C. Calculer l’énergie
thermique à fournir Q (en kJ) pour chauffer à 60°C, la quantité d’eau
nécessaire pour la consommation journalière.
Question A.3 Choisir le panneau solaire qui vous semble le plus performant à partir des
DTS4 courbes de rendement des trois produits présentés sur le DTS4. Justifier
votre réponse.
Question A.5 À partir des DTS3 et DTS5, compléter les valeurs de B et K (k2 étant
DTS3, DTS5 négligeable) pour le panneau choisi sur le DRS2.
DRS2
Dans la zone climatique de l’école, le rayonnement solaire est insuffisant pour assurer le
chauffage complet de l’eau chaude sanitaire. C'est pourquoi une installation solaire de ce
type nécessite l’association d’un autre générateur de chaleur. On parle d’installation bi-
énergie. Un synoptique de l’installation est présenté sur le DTS7.
Une telle installation nécessite une régulation de la température de l’eau du ballon avec une
gestion des apports d’énergie.
De 250 à 2 x SV1
300 L 1 x 3 m² 1 x 3 m²
300 L 2 x SH1
De 300 à 2 x SV1
400 L 2 x 2 m² 2 x 2 m²
350 L 2 x SH1
De 350 à 3 x SV1
500 L 1 x 2 m² et 1 x 3 m² 1 x 2 m² et 1 x 3 m²
400 L 3 x SH1
Pour un capteur à tube sous vide, à absorbeur sur cuivre, on peut espérer un rendement
de l’ordre de 75 à 85 %.
𝛥𝛥𝛥𝛥 𝛥𝛥𝛥𝛥 2
𝜂𝜂 = 𝜂𝜂0 − 𝑘𝑘1 × − 𝑘𝑘2 ×
𝐸𝐸0 𝐸𝐸0
Avec :
• E0 : 1 000 W·m-² ;
• ∆T = T°capt - T°amb.
0,8
0,6
VITOSOL 300
0,5
Rendement
0,4
0,3
VITOSOL 100 – type
SV1/SH1
0,2
0,1
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Différence de température
Les paramètres ci-dessous doivent être renseignés dans le logiciel pour dimensionner les
gains énergétiques et en émissions de CO2 :
W·m-²·°K-1
des capteurs B
C
Eau Chaude
Sanitaire
23-2D2IDEEPO1
DOCUMENT RÉPONSES DRS1
Différentiel de températures 0 10 20
Compléter les deux autres champs par une valeur de température ou d’un écart de
température.
ε> …
Énergie
Énergie
Énergie
Énergie