Le document contient plusieurs paragraphes analysant les raisons de la proportion plus faible de femmes dirigeantes et de leur taux d'emploi inférieur au Maroc, notamment en raison d'une formation et d'un accès au financement plus limités, de responsabilités familiales plus importantes et de stéréotypes de genre.
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Le document contient plusieurs paragraphes analysant les raisons de la proportion plus faible de femmes dirigeantes et de leur taux d'emploi inférieur au Maroc, notamment en raison d'une formation et d'un accès au financement plus limités, de responsabilités familiales plus importantes et de stéréotypes de genre.
Le document contient plusieurs paragraphes analysant les raisons de la proportion plus faible de femmes dirigeantes et de leur taux d'emploi inférieur au Maroc, notamment en raison d'une formation et d'un accès au financement plus limités, de responsabilités familiales plus importantes et de stéréotypes de genre.
Le document contient plusieurs paragraphes analysant les raisons de la proportion plus faible de femmes dirigeantes et de leur taux d'emploi inférieur au Maroc, notamment en raison d'une formation et d'un accès au financement plus limités, de responsabilités familiales plus importantes et de stéréotypes de genre.
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La proportion des femmes dirigeantes reste inférieure à celle des hommes
1. Une formation professionnelle limitée. La formation professionnelle des
femmes est moins développée et plus orientée vers des secteurs traditionnellement féminins. Cela ne leur permet pas d'acquérir les compétences techniques et managériales nécessaires à la création d'une entreprise viable. 2. Un accès plus limité au financement. Faute de garanties, de collatéraux et de réseaux, les femmes éprouvent plus de difficultés à obtenir des prêts bancaires, des investissements et des fonds de capital-risque. Le plafond de verre financier est un frein majeur à leur entrepreneuriat. 3. Ségrégation professionnelle. La concentration des femmes dans des emplois et secteurs spécifiques (services, commerce, éducation...) circonscrit leurs milieux professionnels et leurs opportunités de contacts utiles à l'entrepreneuriat. Leurs réseaux restent peu diversifiés et moins à même de supporter des projets entrepreneuriaux. 4. Stéréotypes et représentations. Les stéréotypes de genre présentent l'entrepreneuriat comme une affaire d'hommes. Cela conduit à une dévalorisation des compétences féminines, un manque de confiance des femmes en elles et une discrimination à leur égard dans les milieux entrepreneuriaux. 5. Responsabilités familiales. La charge des tâches domestiques et de care incombe encore majoritairement aux femmes au Maroc. Cela représente une charge significative, incompatible avec le temps et l'énergie que requiert le développement d'une entreprise, en particulier dans les premières années Ce différentiel de raisons pénalise fortement leurs ambitions entrepreneuriales.
La hausse du taux d'emploi des femmes marocaines en milieu rural par
rapport au milieu urbain 1. Un emploi agricole. Elle pourrait principalement concerner des emplois dans le secteur agricole, où les femmes rurales sont surreprésentées. Leur taux d'emploi augmente dans des jobs mal rémunérés et peu valorisés socialement. 2. Un emploi par nécessité. Faute d'autres opportunités et par obligation économique, les femmes rurales seraient contraintes d'accepter n'importe quel emploi pour subvenir aux besoins du ménage, d'où cette hausse. Mais dans de mauvaises conditions. 3. Un manque d'opportunités adaptées. Le marché du travail urbain pourrait ne pas offrir suffisamment d'opportunités correspondant aux profils, compétences et aspirations des femmes, ce qui les amènerait à se détourner progressivement de l'emploi
La hausse du taux d'emploi et du taux d'activité des hommes marocains par
rapport aux femmes peut s'interpréter de plusieurs façons: 1. Responsabilités familiales plus lourdes pour les femmes. La charge des tâches domestiques et de care incombant encore majoritairement aux femmes au Maroc représente une charge significative, incompatible avec une activité professionnelle soutenue pour de nombreuses d'entre elles 2. Ségrégation professionnelle. La concentration des femmes dans des emplois moins rémunérés, moins qualifiés et plus précaires (textile, commerce, etc.) explique aussi leur moindre accès à l'emploi, d'où un taux d'activité inférieur. La mixité professionnelle reste à construire au Maroc. 3. Freins culturels. La culture patriarcale au Maroc accorde traditionnellement aux hommes le rôle de chef de famille et principal soutien économique du ménage. Ces stéréotypes de genre orientent largement les parcours et limitent l'accès des femmes au marché du travail. 4. Accès inégal à l'éducation. Le système éducatif marocain souffre d'inégalités de genre, avec un accès des filles à l'enseignement secondaire et supérieur plus limité. Or l'éducation est essentielle pour pouvoir prétendre à un emploi de qualité. Cela pénalise l'entrée des femmes sur le marché du travail.
Quel secteur emploie le plus de femmes ?
1. Spécialisation rurale-urbaine. Le milieu rural se caractérise par une économie primaire dominante (agriculture), alors que les villes concentrent les activités tertiaires (services). L'emploi féminin reflète cette spécialisation spatiale, avec une prépondérance de l'agriculture à la campagne et des services en ville. 2. Mobilité résidentielle limitée des femmes. Contrairement aux hommes, les femmes migrent moins du rural vers l'urbain au Maroc. Du coup, leur emploi demeure ancré dans l'économie de leur territoire de résidence, dominée par l'agriculture à la campagne et les services en ville. Stéréotypes et codes sociaux. Les stéréotypes de genre ont tendance à confiner les femmes à des rôles traditionnels, l'agriculture à la campagne et les services aux villes. Même si les mentalités évoluent, ces stéréotypes continuent d'influencer leurs choix et opportunités professionnelles Les femmes actives occupées travaillent essentiellement dans le secteur privé 1. Opportunités limitées dans le public. Le secteur public souffre d'une faible diversité de fonctions et de corps, dominés par les hommes. Les opportunités d'emploi pour les femmes y sont plus rares, les poussant vers le privé. 2. Discrimination. La discrimination à l'embauche et dans l'évolution professionnelle dont sont victimes les femmes dans le secteur public peut les contraindre à se tourner vers le privé pour exercer une activité professionnelle. 3. Ségrégation professionnelle. La concentration des femmes dans des emplois moins qualifiés, peu valorisés et précaires, aussi bien dans le public que le privé, les oriente en priorité vers les emplois disponibles dans le privé, rarement vers les postes à responsabilité du public. 4. Motivations. Certaines femmes peuvent être davantage motivées par les opportunités de carrière et de responsabilités offertes par le secteur privé, perçu comme plus dynamique et innovant, que par les emplois du secteur public, jugés plus statiques et sécurisaires.