Les Machines Synchrones
Les Machines Synchrones
Les Machines Synchrones
Ce chapitre est consacré à une présentation générale d'une machine synchrone fonctionnent
comme alternateur et on donne quelques notion de base sur les applications, constitution et les
principes de fonctionnement, les calcifications de ce machine. Par ailleurs nous présentèrent
.les caractéristiques de ce dernier et finalement étude préliminaire des pertes dans l'alternateur
Ι.2 Définition
L'alternateur est une machine tournante destinée à produire une tension alternative. Il utilise
pour cela l'énergie cinétique que lui procure la courroie, elle-même mise en mouvement par
l'avancée de la voiture. Ainsi, l'alternateur est une machine qui transforme une énergie
cinétique en électricité. [1]
Les f.é.m alternatives sont produites par induction, c'est-à-dire par déplacement relatif d'un
circuit induit par rapport à un circuit inducteur. Un courant continu passe dans les bobines de
l'inducteur et aimante les pôles. Les lignes d'induction sortent par chaque pôle nord, traversent
l'entrefer entre les pièces polaires et le stator, puis bifurquent à gauche et à droite pour passer
dans les deux pôles sud voisins après avoir traversé une seconde fois l'entrefer. Actuellement,
pour les alternateurs de grande puissance l'induit est fixe et l'inducteur mobile. Deux formes
.sont adoptées
Les alternateurs à pôles inducteurs saillants, dont la vitesse est relativement lente sont
entrainés par des turbines hydraulique, des moteurs à gaz ou diesel ; les turbo-alternateurs à
inducteurs lisses, sont accouplés à des turbines à vapeur ou hydrauliques tournant à grande
vitesse. [2]
L'alternateur doit être refroidi à cause des différentes pertes induites. Il existe deux modes de
refroidissement : le refroidissement par air force, assure par deux ventilateurs places aux deux
extrémités du rotor (figure 1.4), et le refroidissement par un liquide qui circule autour de la
.carcasse de la machine (figure 1.7). La majorité des alternateurs Valeo sont refroidis par air
.]3[
: Dans ce qui suit, nous présenterons les différentes parties de l'alternateur qui sont
Le rotor
Le stator
Le pont de diodes
Le régulateur
Les paliers
Ι.4.4 Le régulateur
Le régulateur est un régulateur de tension, son rôle est d'ajuster la tension imposée aux bornes
de l'enroulement rétorque en fonction de la vitesse de rotation et de la charge aux bornes de
l'alternateur. Il est place dans un boitier métallique qui sert aussi de porte balais (figure 1.6).
[3]
Fig.Ι.6: le régulateur de l'alternateur
Rq nº1 : Le synchronisme des champs magnétique induit et inducteur impose une procédure
spécifique de démarrage (de couplage au réseau en mode alternateur).
Pour les moteurs brushless, la solution consiste à utiliser un onduleur (système électronique
recréant un système de tension triphasé de fréquence et d'amplitude voulu). Autrefois, le
rotor devait être lancé à la vitesse de synchronisme par un dispositif tierce et la variation de
vitesse était impossible à réaliser.
→ La chute de tension est d'autant plus grande que la charge est inductive.
La courbe C nº3 = charge résistive et capacitive
→ La chute de tension est d'autre plus petite que la charge est capacitive même si i et
cos (φ) peuvent être choisis arbitrairement, la fréquence de rotation est imposée
puisqu'elle conditionne la fréquence f des grandeurs électriques.
Cette proportionnalité entre Jcc et i est toujours valable dans un alternateur synchrone. [5]
Fig.Ι.12: Caractéristique en court-circuit
Les pôles saillants conviennent pour les alternateurs lents (centrales hydrauliques, par
exemple centrales pompage) car ils permettent une construction avec un grand nombre de
pôles. [6]
La charge appliquée.
Le type de roulement (rigides à billes pour les alternateurs).
La taille du roulement.
Les propriétés du lubrifiant.
La quantité de lubrifiant.
Le glissement des joints d'étanchéité. [3]
A ces pertes, calculées avec centaines hypothèses, viennent s'ajouter des pertes
supplémentaires d'origines diverses :
Les pertes fer supplémentaires à vide produites par des variations locales d'induction,
généralement en surface des pôles rotoriques.
Les pertes fer supplémentaires en charge qui sont engendrées par les champs
harmoniques créés par le courant du bobinage statique. [3].
Conclusion
L'alternateur est une machine électrique qui transforme l'énergie mécanique donné par un
dispositif d'entrainement (turbine d'une centrale de production…etc.).
La machine synchrone peut fonctionner dans les quatre quadrants, il faut cependant s'assurer
que la partie modulation d'énergie est également réversible. La machine synchrone est
utilisée comme alternateur et les alternateurs modernes utilisant pour leur excitation un
system statique à diode tournante. Le développement de l'électronique de puissance et la
généralisation des aimants comme inducteur permettent aujourd'hui d'employer les machines
synchrones en tant que moteurs dans une large gamme de puissance.
Non linéarité des équations des machines électriques dues essentiellement aux inductances et
coefficients des équations dynamiques dépend de la position rotorique et du temps.
Pour supprimer non linéarité du système des équations différentielles, et afin de travailler au
niveau des algorithmes de commande avec des grandeurs électriques constantes en régime
permanent, on introduit une transformation de variable dans le système d'équation de la
machine.
Leur induction rémanent et leurs champs coercitifs plus élevés que celui des aimants a alliage
métallique (Ferrites, Alnicos), permettent la réalisation des machines très performantes. En
effet la puissance électrique d'une MSAP est directement proportionnelle à la densité
d'énergie emmagasinée dans l'aimant.
Certaines des caractéristiques des aimants les aimants les plus utilisés sont rassemblées dans
le tableau (Ι-1). [5]
Ι.1 Structures des machines synchrone à aimant permanent
Les structures rotorique d'une machine à aimants permanents peuvent être classées en
fonction de deux critères:
Nous distinguons deux classes de de machine a aimants périphériques que soit équipées de
pièces polaires, soit n'en possèdent pas.
Le rotor possède des pièces polaires, ces derniers servent à la concentration du flux
d'induction magnétique dans l'entrefer.
La principale différence avec la structure précédente port sur les caractéristiques de l'induit.
En effet, l'inductance de l'induit n'est plus constante mais en fonction de position du rotor. On
peut distinguer une inductance suivant l'axe transversal notée Lq et une inductance clans l'axe
longitudinal notée Ld .
Les structures avec pièces polaires entrainent l'existence d'un couple de reluctance qui se
superpose au couple électromagnétique résultant du couplage rotor stator, ceci affecte la
qualité du couple dont les ondulations seront plus importantes.
- Critère mécanique :
Ι.3.1 introduction
Ι.3.2.a) Description
La MSAP est composé comme toute les machines d'une partie fixe appelée stator et une partie
mobile appelée rotor (inducteur).
Ι.3.2.b) Définitions
Stator :
Le stator est identique à celui d'un alternateur triphasé appelé également induit. C'est au
champ tournant qu'il développe, que sont dus les courants induits du rotor, celui-ci se
comportant un peu comme le secondaire d'un transformateur. Il est constitué de trois
enroulements (bobines) parcourus par des courants alternatifs triphasés et possède ˂<p˃˃
paires de pôles.
Rotor :
Le rotor des MSAP peut être classes en deux catégories selon la structure du rotor :
La définition du modèle de connaissance de la MSAP tel qu'il sera retenu par la suite admet
les hypothèses suivantes:
*L'entrefer est constant (on ne prendra pas en compte la variation de réluctance due à la
présence des encoches du stator).
*Les conducteurs statoriques sont parallèles à l'axe de la machine.
1. Equation électrique :
Par application de la loi de faraday à la MSAP, la loi des mailles s'exprime par la relation:
dφ
v = Ri+
dt
[] [] [ ]
va ia φa
d
v b = R S ib + φ
dt b
vc ic φc
Et rotorique :
[ ] [] [ ]
vf if φf
d
v d = R s id + φ
dt d
vᵩ iᵩ φᵩ
Avec :
R s : Résistance statorique
Rr : Résistance rotorique
φ f : Flue de l'inducteur
R f : Résistance d'inducteur
2. Equation mécanique :
Le fonctionnement d'une charge mécanique en relation est régi par l'équation fondamentale
suivante :
dΩ
J. = C e - C r -C f
dt
Ou :
C r : Couple résistant.
C f : fΩ : couples de frottement.
f : coefficient de frottement.
La transformation de Park consiste à applique aux courant, aux tensions et aux flux un
changement de variable faisant intervenir l'angle entre les axes magnétiques des enroulements
et axe d et q voir figure (1.2)
La matrice de transformation de Park est définie par :
[ ]
cosθ cos (θ−2 π / 3) cos (θ+2 π /3)
2
[ p(θ)] = 3 sinθ sin ( θ−2 π /3) sin (θ+2 π /3)
1/ √2 1/ √ 2 1/ √ 2
[ ]
cosθ sinθ 1
−1
[ p(θ)] = cos (θ−2 π /3) sin ( θ−2 π /3) 1
cos (θ+2 π /3) sin (θ+2 π /3) 1
Pour un système triphasé équilibré on : i as + i bs+ i cs = 0, cela implique que les composantes
d'indice (o) composantes homopolaires sont nulles.
d φabc
v abc = R I abc +
dt
d [ φabc ]
[ p ] [ v abc ] = R [ p ] [ I abc ] + [ p ]
dt
dt
(
[ I dqo ] = R [ I dqo ] +[ p ] [ p ]−1 [ dqo ] + [ φdqo ] d [ p ] )
−1
d φ
dt dt
d φ dqo d p−1 φ
v dqo = R I dqo + pp−1 +p dqo
dt dt
[ ]
−1 0 1 0
[ p] d [ p] = w −1 0 0
dt 0 0 0
[ ]
d φdqo 0 1 0
v dqo =R I dqo + +w −1 0 0 φ dqo
dt 0 0 0
Donc :
d φd
v d =R I d+ -wφ q
dt
dφ
v q = R I q+ q +wφ d
dt
On a :
{
φd =L I d + φ f
φ q=Lq I q
Le système devient :
d I d d φf
v d = R I d + Ld + -wφ q
dt dt
dI
v q=R I q+ Lq +wφ d
dt
d φf
=0 donc :
dt
d Id
v d=R I d+ Ld -wφ q
dt
dI
v q=R I q+ Ld q +w Ld I d +wφ f
dt
Le couple électromagnétique
C em = p(φ q I d -φ q I d )
C em = p (φ f I q+( Ld −Lq) I d I q )
dΩ
J =p (φ f I q+( Ld −Lq) I d I q ) -C r –f Ω
dt
Pour une MSAP triphasé, les tensions statiques ( v ds , v qs ) sont considérées comme variables de
commande et nous pouvons choisir (i ds ,i qs , wr ) comme variable d'état et C r comme
perturbation.
Le modèle de la machine synchrone à aimants permanents pris dans le repère de Park, est
multi-variable et non linéaire. Ce modèle est donne par : [2]
d i ds −Rs L 1
= i ds + q w ri i qs + v ds
dt Ld Ld Ld
d i qs −Rs L 1 φ
= i qs - d w ri i ds + v qs - f w r
dt Lq Lq Lq Lq
d wr p 2
p pf
= (φ f I q +( Ld −Lq) I d I q ) - C r - w
dt J J J r
Le modèle est traduit par le schéma bloc représente par figure (1.3).
Le système peut être regroupé par un schéma fonctionnel ou les entrées sont v ds, v qs et les
sorties C em , Ω et i qs .
[] [ ]
v as cos (wt )
v bs =√ 2 v eff cos (wt −2 π /3)
v cs cos (wt + 2 π /3)
Appliquons la transformation de Park normalisée nous obtenons les deux tensions statoriques
( v ds , v qs ) avec : θ = wt
[ ] [√ ]
v ds
v qs
=
0
2 v eff