TFC Gustave-1
TFC Gustave-1
TFC Gustave-1
SOMMAIRE
SOMMAIRE ............................................................................................................................... i
EPIGRAPHE .............................................................................................................................. v
DEDICACE ............................................................................................................................... vi
LISTE DE TABLEAU .............................................................................................................. iii
LISTE DE FIGURE .................................................................................................................. iv
INTRODUCTION ..................................................................................................................- 1 -
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA MINE A CIEL OUVERT DE KANFUNDWA .- 3 -
I.1. INTRODUCTION ...................................................................................................... - 3 -
I.2. BREF HISTORIQUE .................................................................................................. - 3 -
I.3. CADRE GEOGRAPHIQUE ....................................................................................... - 3 -
I.4. CADRE GEOLOGIQUE ............................................................................................ - 4 -
I.4.1 Géologie locale ..................................................................................................... - 4 -
I.4.2 Stratigraphie .......................................................................................................... - 5 -
I.4.3. Tectonique............................................................................................................ - 5 -
I.4.4 Morphologie .......................................................................................................... - 6 -
I.4.7 Minéralisation ....................................................................................................... - 6 -
I.5. HYDROGEOLOGIE .................................................................................................. - 7 -
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LE CHARGEMENT ET LE TRANSPORT ...........- 9 -
II.1. INTRODUCTION ..................................................................................................... - 9 -
II.2. CHARGEMENT DANS UNE MINE A CIEL OUVERT ........................................ - 9 -
II.2.1. Types d’engins de chargement utilisés dans la mine de Kanfundwa ............... - 10 -
II.2.2. Temps de cycle d’une pelle............................................................................... - 11 -
II.2.3. Notions sur les paramètres statistiques ............................................................. - 11 -
II.2.4. Le choix d’un type de pelle .............................................................................. - 14 -
II.2.5. Rendement réel d’une pelle .............................................................................. - 15 -
II.2.6. Les Nombres des pelles .................................................................................... - 15 -
II.3. PARAMETRES TECHNOLOGIQUES DES DEMI-TRANCHEES ..................... - 16 -
II.3.1 Largeur des fonds de la demi-tranchée d’accès ................................................. - 16 -
II.3.2 Les piste ............................................................................................................. - 17 -
II.3.3 La largeur de la chaussée ................................................................................... - 17 -
II.3.4 Angle de bord de la demi-tranchée d’accès ....................................................... - 17 -
II.3.5 Pente longitudinale de la demi-tranchée d’accès ............................................... - 18 -
LISTE DE TABLEAU
LISTE DE FIGURE
EPIGRAPHE
Guysha
« Ne pensez jamais à qui fait mieux ou pire que vous. Tout ce qui
Sadhguru
DEDICACE
Gustave KISHATU
AVANT-PROPOS
Nul n’ignore que la réussite d’une œuvre scientifique est la résultante des efforts
consentis d’une part par l’auteur lui-même et d’une autre part par ses collaborateurs, ses
encadreurs, ses formateurs, son directeur etc. Ayant aussi la croyance que tout être humain a
un besoin inné de s’exprimer au travers d’un art, de quelques espèces littéraires, poétiques,
techniques…comme tout étudiant finaliste, nous nous sommes sentis dans l’obligation de
laisser aussi nos traces au travers cette œuvre.
C’est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas passer outre sans remercier
tous les professeurs de la faculté polytechnique en général et ceux du département des mines
en particulier.
Nous serons ingrats sans remercier les collègues de lutte et amis nous citons :
Paul TSHUTA, Nathan KAHOZI, Clovis MUSANS, Caleb TSHANI, Espoir MBUYA, Grace
DIKENI, Caleb MUMBA, Ardent NYUNDO, Idriss YAV, Ange MUTOMBO, Philipe MPUNGA,
Franck ILUNGA, Alfred KIZENGA, Joachim YABILI, Patrick DIANDA, Elise MUPANGA,
Carmel TAMBO, Cédric KITOBO, Raphaël MULENDA, Jack MWAMBA, Saraphine
MUKUMBI, Bernadette UMBA.
Enfin que tous ceux que nous ne pouvons pas citer tellement mais qui nous
tiennent à cœur trouvent ici l’expression de nos profondes gratitudes.
INTRODUCTION
Pour exécuter toutes ces opérations, nous faisons recourt à l’usage des engins
miniers et de toutes ces opérations, le chargement et le transport occupe la majeure partie du
coût total de l’exploitation environ 30 à 40%.
Lors de l’exploitation, une étude doit être faite. C’est la raison pour laquelle les
ingénieurs des mines doivent mettre un accent particulier sur le transport pour une gestion
rationnelle de ce dernier afin d’améliorer la productivité d’une exploitation à ciel ouvert. En
but d’optimiser le transport pour concilier la production à la demande de l’unité de traitement
tout en mettant en avant les trois critères d’un projet, sécurité, technologie, économie.
Notre travail vise à faire une analyse comparative du coût de transport par la
sous-traitance et le coût en propre dans la mine à ciel ouvert de Kanfundwa phases C et D
tranche 1250-1220 ?
I.1. INTRODUCTION
La phase A ;
La phase B ;
La phase C ;
La phase D ;
Ces fragments sont généralement disposés avec un grand axe vertical. Cette
brèche est enrichie en cristaux de malachite massive, de chrysocole et d’oxydes noirs.
Contrairement au premier type de brèche, le second est divisé en plusieurs parties, qui
conservent leur stratification originale et celles, qui sont hautement fracturées avec
pratiquement aucune stratification et donc pas des dépôts minéraux.
Les deux brèches minéralisées et non minéralisées se trouvent dans des zones de
failles transversales. La zone de faille hautement fracturée est liée au cœur du fragment en plis
et est riche en malachite, chrysocole et en oxydes noirs.
I.4.2 Stratigraphie
L’échelle stratigraphique de la mine à ciel ouvert de Kanfundwa se présente dans
le tableau I.3 du sommet à la base de la manière que voici ;
FORMATIONS
TERMES DEFINITIONS
BRECHES
C.M.N calcaire à minerai noir
S.D Shales Dolomitiques ;
R.S.C Roches siliceuses cellulaires
R.S.F Roches siliceuses feuilletées
S.D.B Shales dolomitiques de base
DSTR Dolomies stratifiées
R.A.T Roches argilo-talqueuses
S.D.S Shales dolomitiques supérieures
CALCSCH calcaires schisteux
DOL DIP dolomie de la dipeta
R.A.T GRISE Roches argilo-talqueuses grise
KS Formation du kundelungu supérieur
I.4.3. Tectonique
Le katanguien se trouve en deux régions bien distinctes : dans l’ancien Nord
Katanga qui a échappé à cette orogenèse est resté tabulaire, le Haut Katanga a par contre été le
siège de la tectonique très intense.
Dans le Haut Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont
la concavité est tournée vers le Sud. Au Sud de la province il est tectonisé (A. François ,1973)
distinguent trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :
I.4.7 Minéralisation
La mine à ciel ouvert de Kanfundwa, contient des réserves estimées à plus de
310 000 Tonnes cuivre. La minéralisation cupro–cobaltifère de la mine est localisée dans les
deux ore –bodies mais ayant une série de mine non normalisée et nous trouvons souvent les
C.M.N, les rat grises, les brèches de RAT, les brèches etc. (Géologie/KVE/GCM, 2010).
Le cuivre et le cobalt sont disséminés dans les différentes écailles sous forme de
malachite, cuprite et chrysocole en faible teneur. Le gisement de Kanfundwa est beaucoup plus
oxydé à 95% pour la gamme siliceuse et 5% pour la gamme dolomitique que l’on classe en trois
catégories essentielles de minéralisation dans les deux ore – bodies.
Les minéraux essentiels utiles contenus dans les minerais sont les suivants :
I.5. HYDROGEOLOGIE
La gestion de l’eau souterraine repose sur l’identification des aquifères par leur
structure, leur configuration et leur comportement. De ce fait, la gestion des aquifères en ce qui
concerne le rabattement, le drainage des eaux dans la mine de Kanfundwa est indispensable
d’autant plus que la mine a déjà atteint le niveau hydrostatique dans ces deux phases
d’exploitation et que la mine devra évoluer sur deux phases se trouvant en dessous de la phase
B, d’où nous avons différents niveaux hydrostatiques qui sont :
Étant donné que les autres phases dont C et D sont en dessous de la phase B,
l’implantation des installations d’exhaure est indispensable pour garantir l’exploitation de cette
mine actuellement la mine fonctionne avec deux phase en activité les phases C et D et une phase
en recarrage d’où la phase F (Géologie/KVE/GCM, 2014).
CONCLUSION PARTIELLE
II.1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre nous analyserons les différents paramètres pour le choix des
engins de chargement et de transport dans la mine à ciel ouvert de Kanfundwa.
La production d’une mine à ciel ouvert est conditionnellement basée sur les
engins de chargement. On retiendra de même, ce sont les paramètres techniques des engins qui
sont choisis à partir de la hauteur du gradin et la hauteur du gradin est fonction des
caractéristiques géo mécanique des roches, le chargement se révèle comme la principale étape
de la chaine technologique de l’exploitation minière à ciel ouvert.
La série ZAXIS est une nouvelle génération de pelles, conçue pour optimaliser
la puissance, offrir du rendement et davantage de l’opérateur. Ce derniers présentes les
avantages suivants (Hitachi construction machinery ; www.hcme.com) :
PERFORMANCES
Une production accrue de 8%, une force de traction plus de 10 % ;
CONFORT
Une excellente visibilité, une meilleure maniabilité, un niveau sonore plus
faible ;
NOUVEAUX EQUIPEMENTS :
Cavage
Giration Giration
retour aller
Deversement
Avec :
Tc : Temps de Cavage (ou arrachement de la roche) ;
Tga : Temps de Giration aller de la pelle hydraulique (rotation du bâti tournant) ;
Td : Temps de Déversement de la roche contenue dans le godet ;
Tgr : Temps de Giration retour à la position de début de creusement.
1. Nombre de classes
Une classe est un ensemble d’éléments d’une série d’observation définie par une
loi de distribution statistique. Le nombre de classe (K) est défini mathématiquement par
l’expression suivante :
𝟏𝟎
𝑲= 𝟏+ 𝐥𝐨𝐠
𝟑
2. Etendue(D)
𝐃 = 𝐗𝐦𝐚𝐱 − 𝐗𝐦𝐢𝐧
3. Amplitude(a)
Elle représente la longueur d’une classe, elle est donnée par l’expression
suivante :
𝐝
𝒂=
𝑲−𝟏
C’est une valeur moyenne de toute les valeurs observables de la série on peut
avoir :
∑𝒏𝒊=𝟏 𝑿𝒊
𝑿𝒊 =
𝑵
Pelle HITACHI Cavage Giration Déversement Giration retour Temps de cycle (s)
allé à la position (s)
1er Godet 10 3,13 2 3,12 18,25
2e Godet 9 3,6 3 2,59 18,19
3e Godet 10 3,17 3 2,51 18,68
4e Godet 8,45 4,02 4 3,17 19,64
5e Godet 11,32 3,23 3 3,02 20,57
6e Godet 7,38 3,4 3 2,58 16,36
7e Godet 9,37 3,61 2 2,13 17,11
8e Godet 10,03 3,27 3 2,5 18,8
9e Godet 10,03 3,1 3 3,59 19,72
10e Godet 10,3 3,8 4 2,48 20,58
11e Godet 9,54 4 2,59 2,59 18,72
12e Godet 9 3,59 3,1 3 18,69
13e Godet 10,2 4,1 4 2,18 20,48
14e Godet 8,59 3,3 3 3,19 18,08
15e Godet 7,48 3 3 3,2 16,68
16e Godet 9,1 4,18 4 3,18 20,46
17e Godet 10 3 3 2,59 18,59
18e Godet 9 4 3 2,49 18,49
19e Godet 8,3 3,12 4 3,07 18,49
20e Godet 9 4 3 3 19
21e Godet 10 3 4 4 21
22e Godet 8 4 4 3,5 19,5
23e Godet 9,5 4,5 3 3 20
24e Godet 8 3 4 4 19
25e Godet 10,5 4 3 2,5 20
26e Godet 7,59 3 4 3,5 18,09
27e Godet 10 4 4 4 22
28e Godet 10 3 3 2,15 18,15
29e Godet 9 4 3 4 20
30e Godet 10 3 4 4 21
CLASSE XI FI XIFI
15,8-16,93 16,37 0,07 1,15
16,93-18,06 17,49 0,03 0,52
18,06-19,19 18,63 0,47 8,76
19,19-20,32 19,76 0,2 3,95
20,32- 21,45 20,89 0,2 4,18
21,45 -22,58 22,02 0,33 7,27
MOYENNE PONDERER 25,83
Après plusieurs calculs des temps moyennes Nous avons conclu que, le temps
de cycle de la pelle HITACHI ZAXIS EX18 est 25,83 secondes
La production envisagée.
La nature des matériaux.
La granulométrie.
La hauteur du front de taille.
𝟑𝟔𝟎𝟎×𝐂𝐠×𝐊
𝑫′ = (En 𝑚3 /h)
𝐭𝐜×𝐟
3600×3,5×0,99
𝐷′ = = 402 𝑚3/h
25,83×1,2
D’où 𝑲 = 𝑲𝒓 ∗ 𝑲𝒈 ∗ 𝑲𝒍
II.2.5. Rendement réel d’une pelle
Le rendement réel d’une pelle est obtenu par la relation suivante :
𝑽𝒑
𝑵𝒑 =
𝐕𝐩𝐞𝐥𝐥𝐞
Avec :
V p : volume planifié de la mine ;
Vpelle : volume pelle ;
Np : les nombres des pelles.
Les paramètres les plus importants qui influent sur les travaux de chargement sont :
La granulométrie des roches ;
Les grands blocs des hors gabarits demandent un temps de chargement important ;
Les caractéristiques des engins de chargement et de transport.
L’efficacité du travail de transport par tombereaux dans les mines à ciel ouvert
se détermine par l’état des pistes et selon les conditions d’exploitation.
La route provisoire est construite sur le gradin n’est pas revêtue, elle est disposée
directement sur la mine ; elle se déplace au fur et à mesure qu’on descend avec le niveau
d’exploitation.
Dans les alignements, la largeur de la piste à double voie est donnée par
(document Gécamines la tenue de chantier dans une MCO) :
𝑳𝒃 = 𝟐 (𝒍𝒃 + 𝒂 + 𝒄) + 𝒔 [m]
Avec :
Lp= Largeur de la piste
Lb= Largeur d’une benne lb = 3,7m
a= Accotement de la route (souvent 1m) on prend : 1m ;
c= Réserve de circulation (c=0,5.s) ;
s= intervalle de sécurité entre 2 bennes s =1,5m.
Dans les tronçons courbes, pour maintenir l’intervalle de sécurité entre les
camions, un élargissement (e) de la piste sera requis à 20m.
𝐃𝐯
𝑷𝒆𝒏𝒕𝒆 = × 𝟏𝟎𝟎
𝐋𝐩
2,5
𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 = × 100 = 10%
25
Avec :
Dv : Dénivellation : 2,5m ;
Lp : Longueur de la piste à l’horizontale : 25m.
Nous avons constaté dans la mine de Kanfundwa qu’avec cette pente, les engins
de transport fournissent beaucoup plus d’énergie pour la franchir.
II.4. TRANSPORT
En outre le transport est le déplacement des produits miniers, depuis les fronts
de travail vers l’usine de traitement par deux étapes : le transport par matériels mobiles
(discontinu) et le transport par matériels fixes (continu).
Roues motrices
Embrayage à
friction
Moteur Différentielle
Boîte de
vitesses Arbre à cardan Renvoi d’angle
Pont arrière
(Transmission principale)
Avec :
G : Capacité de charge nominale du camion G=20 m 3
f : Coefficient de foisonnement des roches f = 1,2
Avec :
Vr : Volume réelle de la benne : 16,5 𝑚3 ;
Vn : Volume nominale de la benne : 20 𝑚3
16,5
𝐾𝑟 = = 0,83
20
Attente aux
Chargement
chargement
Aller en
Retour a
charge
vide
Deversement
Avec :
Tc : Temps de cycle d’une benne ;
Tch : Temps de chargement d’une benne ;
Tmch : Temps de marche d’une benne (aller avec charge +retour à vide) ;
Tatt : Temps d’attente d’une benne ;
Tdech : Temps de déchargement d’une benne.
Dans notre cas nous avons combiné le temps de manœuvre avec le temps de
déchargement de tombereau ; et les résultats sont présentés dans le tableau II.5.
Partant des essaie (Chronométrage sur le site) on peut faire l’étude statistique de
temps de cycle de la benne.
N=30
K=6
Xmax=21,77
Xmin=18,92
D=2,85
a =0,57
Li=18,64
Ls=19,21
CLASSE XI FI XIFI
18,64-19,21 18,93 0,1 0,89
19,21- 19,78 19,5 0,17 3,32
19,78- 20, 35 20,07 0,13 2,61
20,35-20,92 20,64 0,23 4,75
20,92- 21,49 21,21 0,27 5,73
21,49-22,06 21,78 0,1 2,18
MOYENNE PONDERER 19,68
Nous avons trouvé le temps de cycle de la benne ADT (tombereau rigide articulé)
qui est de 19,68 minutes, il est à noter que la distance standard influe plus sur le temps de cycle
des engins de transports et la présence de forte pente.
Avec :
N : le nombre d’unités de transport ;
Dch : le débit horaire effectif de l’excavateur ;
Dtr : le débit horaire effectif de l’unité de transport.
En remplaçant dans la formule de N les termes Dch et Dtr par leurs expressions,
la formule pour calculer le nombre d’unités de transport devient :
𝐂𝐔𝐄 × 𝐭𝐜𝐲
𝑵=
𝐂𝐔𝐁 × 𝐭𝐜
Avec :
N= le nombre d’engins à maintenir en circuit,
CUE = le coefficient d’utilisation effective de la pelle ;
CUB = le coefficient d’utilisation effective de la benne ;
Tcy = le temps de cycle de la benne ;
Tc = le temps de chargement de la benne ;
En supposant que CMD pour l’excavateur égale à celui des unités de transport.
Elle représente une distance fictive qu’aurait effectuée une benne à une vitesse
moyenne hors carrière sur un plan horizontal pendant un temps égal à la moitié du temps de
cycle sur un circuit réel.
𝐃𝐇 + 𝟏𝟎 𝐃𝐯 + 𝐤
𝐃𝐬𝐭 = En km (II. 13)
𝟏𝟎𝟎𝟎
Avec :
DH : distance mesurée sur terrain le long du circuit et donnée par :
𝑫𝑯 = 𝑫𝒉 + 𝑫𝒊 + 𝑫𝒇 + 𝑫𝒓
La distance sur incliné est calculée sur base de la hauteur de gradin et de la pente
de la piste. Pour les gradins de 10 m de hauteur et 8% de pente de piste, la valeur de Di croit
avec la profondeur.
Dans toute opération de ce genre, nous devons maintenir l’équilibre entre le débit
de l’excavateur et celui des unités de transport, c’est-à-dire qu’au fur et à mesure que le parcours
s’allonge, il faudra mettre en service le nombre nécessaire d’unités de transport pour que l’engin
de chargement puisse fonctionner avec un coefficient d’utilisation absolu supérieur à 90 %.
Posons :
t2= ta + tr
tv= tvc + tvd
La relation de tc devient :
Ce qui signifie que la durée d’un aller-retour de l’unité de transport ne doit pas
dépasser la différence entre le temps nécessaire au chargement et celui nécessitant les virages,
les manœuvres au point de déchargement et de chargement y compris l’opération de
déversement de l’unité de transport.
Connaissant la formule de la vitesse moyenne donnée par :
n n
Vm n (m) ;
1 1 1 1
V1 V2
...
Vn
i 1 Vi
Avec :
Ln= la distance critique en m ;
Vm= la vitesse moyenne en m/s ;
N= le nombre d’unités en circuit ;
An= L 3 – L 2 = Vm x Tc
Avec :
Si nous avons le trajet aller en charge égale au trajet retour à vide Lr,
l’augmentation de la distance entre les points de chargement pour laquelle il y a lieu d’introduire
une nouvelle unité de transport est donné par :
𝐭𝐜
𝛁𝑳 = 𝐕𝐦
𝟐
Avec :
L = l’augmentation de distance en m ;
Vm=la vitesse en moyenne en m/s est de 13m/s ;
Tc= le temps de chargement en s.
Remarque :
La maison Caterpillar recommande la mise en service des unités de transport
avant d’avoir atteint l’allongement à cause surtout des prix de revient à l’heure de remise du
fait de l’amortissement de la main d’œuvre.
Le tableau ci-dessous donne les coefficients d’avance économique à affecter lors
de l’introduction de nouvelles unités de transport.
Rhb = N × Cb × Kr
Avec :
N=le nombre de cycles par heure ;
Cb=la capacité nominale du camion Cb=40tonnes ;
Kr=le coefficient de remplissage du camion Kr=0,83.
Pour déterminer le nombre de cycles par heure, nous le calculons par la formule :
CUA
𝑁 = 60
tcy
Avec :
CUA=le coefficient d’utilisation absolu de la benne est de 0,80 selon RULCO.
Tcy =le temps de cycle en minutes tcy=19,68minutes.
Avec :
Pro=la productivité horaire de la benne en m 3 km.st/h ;
Rhb=le rendement horaire de la benne en m3/h ;
Dst=la distance standard de la mine en km.st.
CUA
Nous savons que Rhb=N x Cb x Kr et que N 60 ,
tcy
CUA CUA
Ce qui donne Rhb 60 Cb.Kr Cb.Kr .
tcy tcy
Avec tcy :(en heure)
Le temps de cycle tcy= tf+tv ; avec tf= le temps fixe en heure et tv=le temps
Dst
variable en heure également. tv 2 Avec Dst : la distance standard en km.st et
Vm
Vm : la vitesse moyenne en km/h. sachant que la vitesse aller Va=40 km et la vitesse retour de
la benne vide Vr=60km nous aurons :
2Va × Vr
𝑉𝑚 = = 48km/h
Va + Vr
D’où :
CUA
N
Dst
tf 2
Vm
Cb.Kr.CUA.Vm
Pr o (En m3 km st/h).
2
CONCLUSION PARTIELLE
Après avoir étudié les paramètres de chargement et transport dans la mine à ciel
ouvert de Kanfundwa, il faut également combiner les différentes techniques de chargement et
transport pour obtenir les meilleurs coûts d’exploitation.
III.1.1. Définitions
La distance standard représente une distance fictive qu’aurait effectuée une
benne à une vitesse moyenne hors mine à ciel ouvert sur un plan horizontal pendant un temps
égal à la moitié du temps de cycle sur un circuit réel.
La distance standard peut aussi être définie comme une mesure commune en
mine à ciel ouvert des distances parcourues par la benne en contrôlant le rendement aussi bien
de transport minier que l’excavation des chantiers.
Elle peut encore être définie comme la distance qui est parcourue pendant le
temps (la moitie) qui est juste nécessaire pour effectuer un acte élémentaire de production en
transport minier (chargement et déchargement).
Les hypothèses suivantes ont été prises en compte pour son établissement :
Les bennes roulent de la même manière ; ceci est vérifié en comparant deux cycles de
deux bennes différentes, la différence du temps aller et retour est infiniment petite,
ceci implique même habiliter des opérateurs ;
Le positionnement de la benne par rapport à l’excavateur est bon grâce à un signaleur ;
Les pistes et les chantiers ont une bonne tenue grâce à un camion arroseuse et à une
niveleuse affectée au service d’exploitation ;
Le profil du tronçon a la même configuration tant du côté remblais minerais que du
côté remblais stérile.
𝑫𝑯 + 𝑯𝒈 × 𝑫𝒗 + 𝟓𝟎𝟎
𝑫𝒔𝒕 =
𝟏𝟎𝟎𝟎
Tranches Volume des quantité des Teneur cuivre Teneur Volume Tpt
3
minerais (m ) minerais (t) (%Cu) cobalt (%Co) global (m3) (m3/t)
Connaissant le volume globale (minerai+ stérile) ainsi que les distances standard
du côté minerai et stérile l’on peut calcul la distance standard pondérer dans la tranche 1250-
1220 par la formule suivante :
𝑹𝒉𝒃 = 𝑵 × 𝑪𝒃 × 𝑲𝒓
Avec :
N=le nombre de cycles par heure ;
Cb=la capacité nominale du camion ;
Kr=le coefficient de remplissage du camion
Pour déterminer le nombre de cycles par heure, nous le calculons par la formule :
𝐶𝑈𝐴
𝑁 = 60 𝑇𝑐𝑦 et le 𝐶𝑈𝐴 = CMD × CUE = 0,80
Avec :
CUA=le coefficient d’utilisation absolu de la benne ;
Tcy =le temps de cycle en minutes.
Avec :
Pro=la productivité horaire de la benne en m3km.st/h ;
Rhb=le rendement horaire de la benne en m3 /h ;
Dst=la distance standard de la mine en km.st.
Conclusion Partielle
Un coût représente une accumulation des charges nécessaires pour réaliser une
opération ou groupe d’opérations liées à un ou plusieurs produits donnés.
Dans ce présent travail nous allons beaucoup plus nous focaliser sur le coût du
mètre cube transporté par km standard.
Les coûts fixes représentent les dépenses nominales totales qui doivent être couvertes
même si la production est nulle.
Les coûts variables sont inhérents au fonctionnement. Ils augmentent en fonction de
l’accroissement de la production. C’est le cas notamment des matières premières, des
consommables, de la main d’œuvre etc.
Le calcul d’une opération quelconque exige que l’on connaisse les différentes
dépenses qui entre en compte pour sa réalisation.
Nous avons effectué nos calculs du m3 transporté sur une benne CATERPILLAR
de 40T considérée à un rendement théorique moyenne de 33,42m 3 kmst/heure de marche.
𝑽𝑨
𝐻𝐴 =
𝑫𝑨
Avec :
VA (valeur d’acquisition) ;
DA (durée d’amortissement en heure) = 365x24x3x0, 85=59568heures ;
365 jours ;
24 heures ;
08,5 TU effective,
8 ans correspondant à la durée de vie de la benne.
VA=174000 USD
𝟏𝟕𝟒𝟎𝟎𝟎
𝐻𝐴 = = 𝟐, 𝟗 𝑼𝑺𝑫/𝒉
𝟓𝟗𝟓𝟔𝟖
Avec :
n : nombre d’année pour l’amortissement ;
(8 + 1). 174000
𝐼𝑚 = = 97875𝑈𝑆𝐷
8.2
𝑰𝒎. 𝑫𝒂. 𝑻𝒂
CH =
𝟏𝟎𝟎. 𝑯
Avec :
CH : coût horaire approximatif qui se rapporte à l’investissement moyen ;
Im : investissement moyen ;
Da : période de dépréciation (amortissement) = 8ans ;
Ta : le taux des frais pour l’intérêt, assurance et impôt en % par an ;
H : le nombre total d’heures de fonctionnement de la benne pendant toute la période
d’amortissement comptable=59568 heures.
𝟏𝟏𝟔𝟎𝟎𝟎𝑿 𝟖𝑿 𝟏𝟓
𝑪𝑯 = = 𝟏, 𝟗𝟕𝑼𝑺𝑫
𝟏𝟎𝟎𝑿𝟓𝟗𝟓𝟔𝟖
Avec :
CHP : couts horaire des pièces de rechange ;
VA : valeur d’acquisition ;
DA : durée d’amortissement en heure.
𝟓𝟎𝑿𝟏𝟕𝟒𝟎𝟎𝟎
𝐶𝐻𝑃 = = 𝟏, 𝟒𝟔𝑼𝑺𝑫/𝒉
𝟏𝟎𝟎𝑿𝟓𝟗𝟓𝟔𝟖
Les couts horaires de réparation (CHR) : Ces couts représentent 20% du coût
horaire d’amortissement.
𝟐𝟎𝑿𝑽𝑨 𝟐𝟎𝑿𝟏𝟕𝟒𝟎𝟎𝟎
𝑪𝑯𝑹 = = = 𝟎, 𝟓𝟖𝑼𝑺𝑫/𝒉
𝟏𝟎𝟎𝑿𝑫𝑨 𝟏𝟎𝟎𝑿𝟓𝟗𝟓𝟔𝟖
En faisant la sommation de tous les coûts des consommables nous trouvons que
Avec nos moyens on dépense moins d’où : 0,01 USD/m3kmst de différence par rapport à celui
de la sous-traitance.
Conclusion partielle
Loin d’être une étude exhaustive et surtout parfaite, mais nous nous réjouissons
d’avoir fixé quelques résultats importants et significatifs sur le transport des minerais et des
stériles dans les phases C et D de la mine à ciel ouvert de Kanfundwa.
Dans cette étude nous avons eu à décrire et à évaluer les réserves minérales des
phases C et D dans la tranche 1250-1220 sur base des données topographique. Sachant que Le
volume globale minerais et stérile dans la tranche 1250-1220 est de 14102500 m3 avec nos
moyen on transporte 1 m3 à 0,32USD.
CONCLUSION GENERALE
Loin d’être une étude exhaustive et surtout parfaite, mais nous nous réjouissons
d’avoir fixé quelques résultats importants et significatifs sur le transport des minerais et des
stériles dans les phases C et D de la mine à ciel ouvert de KANFUNDWA partant du niveau
1250 au niveau 1220 avec un rendement de 33, 42 m3 des bennes et une productivité moyenne
de 119,98 m3Km.st.
Notre étude fixe le coût d’un m3 transporté à 0,32 USD/m3 dont la distance
critique est de 3,59 kmst, la sous-traitance fixe le un m3 transporté à 0,33 USD/m3
Loin d’être une étude exhaustive comme l’avons dit ci-avant, nous osons quand
même croire apporter une pierre à la construction de ce grand édifice qui est le projet
d’exploitation des phases C et D du gisement de la mine à ciel ouvert de KANFUNDWA.
Notons par ailleurs que nous nous sommes réservé à faire une étude de sensibilité
étant donné que nous n’avions pas eu accès à d’autres données économiques qui paraissaient
stratégiques pour l’exploitant. Nous espérons que ceux qui viendrons après nous et qui
voudrions bien poursuivre cette étude pourront la faire.
Pour clore, nous disons à ceux qui vont nous lire que leurs critiques et
suggestions nous seront très bénéfiques pour la performance de ce travail ; car toute œuvre
humaine est toujours entachée d’erreurs.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1) BEUGNIES, A., tectonique kundeluguienne, Bruxelles ; Palais des académies 1952.
2) HANS ADIER, planification des transports ; 1965.
3) B. BOCKY, exploitation des mines, édition MIR ; Moscou 1968.
4) COLASSE, B., la rentabilité de l’entreprise, édition Dunoce, Paris 1977.
5) MINING ENGINNERING HANBOOK 2006, volume1. Colorado : SME, second
Edition.
II. DOCUMENTS
1) GCM/KANFUNDWA, la tenue de chantier en mine à ciel ouvert Theodore
KAYEMBE KABWE.
2) Canadian Institute of Mining, 2004.CIM definition standards on mineral resources and
mineral deserves, standing committee on reserve definition (November 1.2004), 10p.
3) Guide du visiteur de Kanfundwa/Gécamines 2010
III. THESE
1) FREDDY BOKWALA, Contribution à l’analyse des effondrements dans les gisements
en plateure, Université de Mons, 2009.