TFE Jonathan Kisenga OK
TFE Jonathan Kisenga OK
TFE Jonathan Kisenga OK
EPIGRAPHE
Hegel
DEDICACE
A KISENGA LUMBWE Gilbert et à SHIMENDA WAPAO Micheline mes chers parents, pour
tout leur abnégation et amour en ma faveur dès ma venue au monde jusqu’ à ce jour, vous avez
produit un fruit devenu aujourd’hui INGENIEUR INDUSTRIEL DES MINES.
REMERCIEMENTS
Certes, un Homme sage a dit, je cite : « Deux valent mieux qu’un » ainsi je présente toute ma
gratitude avant tout au Seul Souverain Seigneur de l’univers JEHOVAH DIEU pour sa force
qu’il m’a infusé afin de finir ce dit travail.
La rédaction de ce travail de fin d’études a constitué une opportunité de mesurer la part prise
par toutes les personnes que nous avons côtoyées durant notre formation. Ces personnes , par
l’excellence des relations établies, ont facilité et contribuée à la réalisation de ce travail , qu’il
nous soit permis par le biais de ce travail de les remercier vivement.
Le Pr Dr Ir NGOY BIYUKALEZA BILEZ ; notre directeur, pour avoir accepté d’être directeur
de ce travail ; pour tous les conseils très utiles et fermes ; les explications et ses orientations
bienveillantes, concises, claires et précises et surtout pour sa disponibilité et ses remarques
pertinentes qui m’ont été trop bénéfiques.
RESUME
Dans une exploitation à ciel ouvert, le transport consiste à déplacer les stériles de
recouvrement et les minerais depuis le fond d’extraction jusqu’aux aires de stockage (terrils)
ou au concentrateur. L’organisation de transport est un problème très important à ne jamais
oublier, il conditionne en partie les possibilités de production de l’entreprise.
Nous avons déterminé le nombre d’engins optimal pour des trajets de la phase B qui
sont en cours d’exploitation.
En dernier lieu, les résultats de notre étude ont révélé que l’opération chargement-
transport effectué pour la phase B d’exploitation à Kamfundwa selon le programme fixé
d’une production de 4 380 000 m 3 / an ; exigent une prévision d’un budget de
𝟏𝟔 𝟐𝟏𝟎 𝟒𝟐𝟏, 𝟗𝟔𝟕 USD pour l’extraction des matériaux. Ce qui occasionne un coût
minier de 𝟑, 𝟕𝟎 USD/m3.
INTRODUCTION GENERALE
Les opérations technologiques d’exploitation des mines à ciel ouvert étant : l’abattage,
le chargement des produits abattus, le transport et la constitution de terrils ; nécessitent des
engins, ces derniers peuvent appartenir à l’entreprise ou peuvent être sous-traités. En ce qui
concerne le chargement et le transport des matériaux à la mine de Kamfundwa ; Ils sont
effectués par l’entreprise RULCO.
L’objectif de ce travail est dévaluer rationnellement les unités de transport par une
simulation automatique, leurs performances et les coûts de transport afin de créer un climat de
paix entre les 2 partenaires.
Cu : Cuivre
KFa : Kamfundwa
KVE : Kambove
MCO : Mine à Ciel Ouvert
Pa : Production annuelle
PE : Permis d’exploitation
PU : Prix Unitaire
Ts : Tonne sèche
Largeur piste 20 m
Pente des pistes 8% ou 10%
Hauteur des gradins 10m
Largeur de la banquette 5m
Angle de talus de gradin 45°
L’angle de Talus de liquidation 43%
I.3.1.1 Lithostratigraphie
KATANGUIEN
NEOPROTEROZOIQUE Groupe de Kundelungu
Groupe de Nguba
Groupe de Roan
KIBARIEN
MESOPROTEROZOIQUE Kibarien supérieur
Kibarien moyen
Kibarien inférieur
PALEOPROTEROZOIQUE UBEDIEN
ARCHÉEN
Ces sédiments ont une très grande extension, car ils couvrent une grande partie de la
Zambie et le Katanga méridional. La subdivision actuellement admise pour le système
Katanguien inclut trois Super-groupes : le Roan à la base, le Nguba et le Kundelungu au sommet
(Tableau I.2). Cette subdivision est basée essentiellement sur la lithologie et les niveaux repères
stratigraphiques représentés par deux conglomérats ou diamectites (KAMPUZU et al, 2001).
Au sud du Katanga, le katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la
concavité est tournée vers le Sud.
Le Roan est rencontré dans la profondeur et a été extrudé sur le Kundelungu. Il a été
plissé, chevauché, voir charrié, puis disloqué en plusieurs mégafragments de dimensions
variables : « ECAILLES » des anciens géologues.
• Le secteur SE : la tectonique est simple et est caractérisée par des anticlinaux complets
• Le secteur centre : la tectonique est extrusive et les plis déversés vers le sud. Il s’agit
des régions de Likasi, Shinkolobwe, Kambove et Fungurume ;
• Le secteur ouest : la tectonique est extrusive, chevauchante et se termine par un
charriage. C’est le secteur de Kolwezi qui présente une structure très complexe et faillée.
I.3.1.3 Minéralisation
est liée à l’orogenèse kibarienne affectant les couches inférieures du système des Kibara. Elle
se trouve surtout là où les couches kibariennes ont une grande épaisseur. Pour la minéralisation
cuprifère, il y a lieu d’en distinguer deux sortes (AUDEOUD, 1982) : la minéralisation
cuprozincifère d’origine filonienne (post-lufilienne : type Kipushi) et la minéralisation cupro-
cobaltifère, stratiforme et diagénétique, liée au Super groupe de Roan (type Groupe des Mines).
Les deux brèches minéralisées et non minéralisées se trouvent dans des zones de
failles transversales. La zone de faille hautement fracturée est liée au cœur du fragment
plissé et est riche en malachite, chrysocole et en oxydes noirs.
Les directions des plans de stratification mesurées dans la brèche stratifiée varient
de NNE-SSW à ENE-WSW. Les roches de KUNDELUNGU moins inclinées entourant le
gisement sont affectées par des failles sub-verticales.
I.3.2.1 Stratigraphie
Formation Abréviation
N°
2 Shales Dolomitiques, SD
I.3.2.2 Minéralisation
Le minerai est en effet d’abord lié à l’agencement des écailles dans la brèche et ensuite est
distribué de manière assez variable au sein des écailles.
On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un
autre et même au sein de chaque entité.
Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur plusieurs fronts en même
temps, proche de la valeur souhaitable.
Les minéraux utiles contenus dans les minerais sont les suivants :
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse.
La proportion des oxydes dolomitiques est faible (5%) ﴾Rapport mission KVE/MCO.
2012﴿.
I.3.2.3 Hydrogéologie
En profondeur, les deux lèvres tendent à se refermer et la faille garde sans doute
alors l’allure générale de la lèvre Sud. La figure I.2 ci-dessous montre la localisation de la
mine de Kamfundwa sur la ceinture cuprifère.
Les opérations de traitement de l’usine de Kamfundwa ont été conçu par la société sud-
Africaine CONSOLMET pour la G.C.M S.P.R.L. donne en détail la conduite des
opérations nécessaire pour la bonne marche de l’usine, dont les différentes sections sont
les suivantes :
Front End
D.M.S
Spirales
La provenance des alimentations se fait à partir des remblais existant aux alentours
qui consistent en des minerais issus de la mine.
Nous avons aussi parlé des généralités sur H.M.S, après extraction des minerais
dans la mine de Kamfundwa, une partie est acheminée au H.M.S, qui est une unité de
concentration en milieu dense situé à environ 3 Km de la mine de Kamfundwa.
II.1 Introduction
Dans une exploitation à ciel ouvert, le transport consiste à déplacer les stériles de
recouvrement et les minerais depuis les fronts d’extraction jusqu’aux aires de stockage ou aux
terrils. En général, le transport dans une mine à ciel ouvert est caractérisé, par les particularités
ci-après :
Transport très intensif (avec des produits à transporter allant à des dizaines de millions
de tonnes par an) ;
Itinéraire de transport constant avec une distance relativement stable pour une période
déterminée ;
Charges dynamiques au chargement et déchargement ;
Forte dépendance du transport avec les autres opérations technologiques s’effectuant au
niveau de l’exploitation à ciel ouvert ;
Les mines à ciel ouvert posent généralement le problème de transport très particulier et cela
pour plusieurs raisons :
Les fonds des carrières et les points de déchargement des produits se déplacent de
manière continue dans les limites de la carrière. Ce qui demande les ripages
(déplacements latéraux et périodiques) des voies ferrées ainsi que la reconstruction et
l’entretien des routes ;
Les pentes considérables qu’il faut gravir en passant d’un gradin à l’autre dans un espace
assez limité ;
Un grand tonnage à déplacer.
L’organisation de transport est un problème très important à ne jamais négliger, qui
conditionne en partie les possibilités de production de l’entreprise. Les frais de transport dans
les mines à ciel ouvert atteignent 30 à 40 % des dépenses totales d’exploitation (KAMULETE,
2012).
Les bouteurs sont les matériels privilégiés lors de refoulement de matériaux sur des
courtes distances. En effet, ils sont bien adaptes à tous les matériaux, à toutes les conditions
de roulage, leur lame de refoulement ce charge rapidement, mais leur distance de transport
est limitée à 80 à 100 m au maximum sauf cas particuliers.
Le bouteur se charge rapidement en roches meubles. Il est utilisé pour refouler les
matériaux sur des distances courtes de l’ordre de 40 à 100 m maximums pour les
équipements sur chenilles. Dans cette fonction, il faut porter attention aux points suivants :
L’utilisation des chargeuses sur pneumatiques peut être un moyen pour transporter les
matériaux à moins de 200 m.
En effet, les chargeuses sur pneus sont très mobiles, leur vitesse de déplacement
pratique pouvant être de 25 à 30 Km/h.
c) Autres matériels
1. Draglines
Dans les grandes mines, les draglines sont utilisés pour faire de déplacements des
matériaux sur des distances qui peuvent aller jusqu’à 150 m environ en fonction de :
la zone d’extraction ;
l’angle de rotation ;
La zone de vidage ;
Ce matériel peu utilisé en Europe, mais peut présenter un avantage dans les cas suivants :
Ce matériel très peu utilisé en Europe, ont une application dans les cas suivants :
Les pentes admises varient entre 8% à 10% avec un maximum de 12% sur de très
courtes distances. Les performances dépendent de la qualité des pistes, pente, largeur état
d’entretien et de l’aménagement des points de déversement.
Ils sont particulièrement recommandés :
En mines ou carrières ;
En transport des matériaux rocheux ou abrasif ;
Sur les chantiers de terrassement important qui justifient la création des bonnes
pistes ;
Les seules limitations à leur usage sont :
Ouverture de chantiers lorsque les pistes ne sont pas faites ;
Roulage sur des pistes avec des fortes résistances, supérieures à 5000 m.
Les tombereaux rigides sont très polyvalents et s’adaptent bien à tous les types de
matériaux. Ces bennes, qui peuvent être renforcées facilement, sont particulièrement bien
adaptes au transport des matériaux rocheux et abrasifs.
Ainsi, la plupart des constructeurs offrent sur cette taille des tombereaux deux types de
bennes :
Les bennes à fond plat : qui sont particulièrement bien adaptées aux carrières de
roches dures et abrasives. Le vidage est plus régulier et l’usure de la partie arrière
de la benne est moindre.
Les bennes à double déclives : qui sont bien adaptées aux travaux de terrassement.
La charge est mieux centrée et la queue arrière est plus relevée pour retenir les
matériaux dans les pentes. Par contre, le vidage est moins régulier avec une usure
importante de la partie arrière de la benne dans les matériaux abrasifs.
Ils ont généralement un châssis articulé oscillant, ce qui leur confère une excellente
maniabilité et une meilleure adhérence au sol. Comme ils ont en général 4 ou 6 roues
motrices, ils peuvent évoluer en mauvais terrain sans trop de difficulté en particulier pour
les montés en charge.
En tenant compte du mode de propulsion, nous distinguons deux types de camions dans
les mines à ciel ouvert contemporaines :
Ces camions ont une transmission, qui est un ensemble d’organes qui transmettent le
couple du vilebrequin du moteur aux roues motrices.
Ces machines réalisent à la fois l’extraction par couche de 2O à 25 cm sur des distances
de 200 à 300 m et le déversement.
Les convoyeurs sont utilisés pour de roches tendres ou produits bien fragmentés.
Leur pente admissible est de 18° à 20°, la largeur de la bande varie entre 800 à 3000 mm
avec une vitesse de
Facilite d’entretien
Transport continu
Possibilité d’automatisation
Réduction des travaux en tranchées
Le débit à transporter ;
La distance comprise entre le front de travail et le point de déchargement ;
La matière à transportée.
Le choix des moyens de transport dépend des facteurs principaux suivants :
La production de la mine ;
La distance de transport ;
Du type d’engins de chargement ;
Des caractéristiques de la masse minière à transporter ;
Des conditions géologiques du gisement ;
fonction chargement-transport, nous allons décrire à titre d’exemple, les plus courantes et
a) Travaux d’exploitation
Une première configuration consiste à limiter le transport par des tombereaux à des
distances raisonnables, 0,8 km. Par exemple, pour cela on va rapprocher régulièrement le
concasseur primaire du front d’abattage. Les matériaux sont ensuite transportés par bandes
jusqu’à leurs points d’utilisation ou de traitement. En général, en bout de bande, un stock
tampon avec reprise automatique par tunnel.
En général, le coût opératoire direct pour une mine à ciel ouvert se repartie comme suit :
La mise terril constitue une part importante dans les activités d’une mine à ciel
ouvert de sorte qu’il existe une classification des méthodes d’exploitation basée sur les
particularités technologiques de constitution des remblais dans les conditions différentes.
KISENGA LUMBWE Jonathan Jonathankisenga22@gmail.com TFE/MAI 2021
P a g e | 30
Ainsi, le mode d’évacuation des matériaux extraits a une influence évidente sur le dessin de
la fosse ultime. Dans notre cas, nous utilisons des camions-bennes.
Bien qu’il existe de nombreuses combinaisons qui permettent d’optimiser le Transport,
nous avons décrit à titre d’exemple, les plus courantes et notamment celles qui font appel
à des matériels les plus fréquemment rencontrés.
III.1.Introduction
Dans ce chapitre, nous allons devoir déterminer la flotte d’engins miniers. Il s’agit
des unités de transport assurant l’acheminement des matériaux du fond de la mine aux
différents remblais.
Elle est composée de la force horizontale nécessaire pour entretenir le mouvement d’un
véhicule sur une surface horizontale, plane, unie et indéformable, et des efforts compensant le
frottement de roulement des roues ou de leur axe, les inégalités de la piste, la compression ou
le déplacement de la matière sur laquelle se meut le véhicule, et, s’il s’agit d’un véhicule à
pneus, la déformation des parois de ceux-ci (TSHIBANGU, 2006).
𝑅𝑟 = 𝐾. 𝑃
Avec :
𝑃, le poids du véhicule.
Le Tableau III.1 donne la valeur du coefficient de roulement pour différentes routes et différents
types de roues.
les inégalités du terrain : l’effort pour franchir les obstacles est d’autant plus faible
que les roues sont grandes ;
Tableau III.1 Coefficient de roulement pour différentes routes et différents types de roues
(TSHIBANGU, 2006)
Les chiffres indiqués par les différents constructeurs pour la résistance au roulement
des pneus géants, basse pression, varient dans une très grande mesure et sont donnés sous
réserve. (Ces grands écarts proviennent en partie des différences dans la sculpture des
bandages de différentes marques).
𝑅𝑝 = 𝑃 × 𝑠𝑖𝑛 𝛼
𝑅𝑝 = 1000 × 𝑃 × 𝑠𝑖𝑛 𝛼
Pour des pentes d’angle faibles correspondant aux pentes usuelles on peut admettre que :
𝑆𝑖𝑛 𝛼 ≅ 𝑡𝑔 𝛼
𝑝 = 100 × 𝑡𝑔 𝛼 (%)
D’où :
𝑅𝑝 = 𝑃 × 10 𝑝
𝑝, la pente (%).
Cette formule montre que la résistance additionnelle est presque de 10 𝑘𝑔/𝑡 par pourcent de
Pente.
Un des facteurs les plus importants dans le dessin d’une piste (rampe ou incliné) est sa
largeur, elle est déterminée par le camion-benne ayant la plus grande largeur, et il existe deux
règles générales pour la détermination de cette largeur :
pour une route de deux bandes, ridelles et drains compris, la largeur minimum de la
route doit être quatre fois la largeur du camion-benne ;
il faut laisser à gauche et à droite du camion-benne la moitié de sa largeur.
1 1
𝐿𝑝 = 2 𝐿𝑏 + 𝐿𝑏 + 2 𝐿𝑏 = 2 × 𝐿𝑏
𝐿𝑝 = 4 × 𝐿𝑏
𝐿𝑝 = 4 × 3 = 𝟏2 𝒎
En voici les nombres des pistes opérationnelles durant notre stage à la mine de Kamfundwa
pour la phase B.
En considérant que le temps de cycle des bennes est une modalité variante, la
première façon d’apprécier la répartition de la variable (tcy) est de construire un tableau
représentatif.
De ce fait, nous avons tenu compte de l’un des indicateurs de tendance centrale qu’est
la moyenne arithmétique et pondérée pour la détermination du temps de cycle et de la
distance standard.
A Kamfundwa, les engins qui assurent le transport sont du type VOLVO 480. Nous
commencerons par calculer la flotte d’engins théoriquement puis automatiquement avec
l’outil informatique de la phase A et celle de la phase B vue quelles sont en cours
exploitation.
A. La durée du trajet
Cette durée est déterminée en faisant le rapport entre la longueur du segment sur la
vitesse optimale et est exprimée de la manière ci-après :
𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑠𝑒𝑔𝑚𝑒𝑛𝑡
𝐷𝑢𝑟é𝑒 = (sec)
𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑜𝑝𝑡𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒
1. Roulement total
3600
(𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒/ℎ𝑜𝑢𝑟) =
𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒 𝑡𝑖𝑚𝑒
La théorie de la mise en file d'attente est basée sur la supposition selon laquelle la production
réelle est égale à la production effective du chargeur Q (avec l'utilisation de toutes les heures
raisonnables multipliée par la probabilité (Pt) qu'un plus de camions soient disponibles pour
être charger au site du chargement.
𝐿
𝑅=
𝐻𝐷𝑅
5. Probabilité qu'un camion-benne soit disponible pour être chargé sur le lieu de
chargement (BOROWITSH, 2013).
Les termes suivants et symboles seront utilisés dans l’application de la théorie de file
d’attente au problème de chargement et de transport.
Alors 𝑃𝑡 = (n, r)
𝑃𝑡 = Probabilité qu'un camion-benne ou plus sont disponibles pour être chargés sur le lieu de
chargement
Pt augmente avec n
Pt augmente avec r
Pt augmente avec HDR
𝐿
Si 𝑟 = 𝐻𝐷𝑅
Alors :
Pt augmente avec n
Pt augmente avec r
6. Production planifiée
Selon la planification, cette production établie à la mine à ciel ouvert de Kamfundwa est
fixée de 12 000 m3/ jour selon leurs besoins, mais dans notre cas, pour la détermination d’unités
de transport, nous passerons à la détermination de celle-ci.
7. La variation de la production
Cette variation, nous permet de faire une différence entre la production planifiée et la
production atteinte selon le nombre d’unité de transport pour qu’enfin que l’on puisse voir si il
y eu déficit ou un excès selon le cubage réalisé par ces engins de transport.
Avec :
Les figures III.4 ; III.5 et III.6 montrent les trajets des remblais de la phase B dans le pit design.
Les engins devant assurer l’excavation telle que prévue par le planning, sont
essentiellement les pelles, les camions-bennes et les sondeuses. A ces engins "principaux
(primaire)" s’ajoutent des engins "auxiliaires", mais non moins importants et indispensables :
les Bulldozers, les niveleuses (graders) etc. Nous ne déterminerons que quelques engins
«principaux ou primaires" (les engins de chargement et les engins de transport) et ainsi que
quelques engins "auxiliaires" (les bulldozers et les niveleuses).
D’une manière générale, sans tenir compte des déplacements de l’engin en cours
d’excavation, le débit horaire théorique en place est exprimé par la formule suivante
(RAMBININTSOATIANIAVO, 2004):
(𝐶 × 𝑛 × 𝑘𝑟)
𝑃𝑝′ =
𝑘𝑓
Avec :
3600
𝑛=
𝑇
Avec :
𝑡r : Temps de rotation
Le débit horaire effectif (Pp) en place est calculé par l’expression suivante :
50
𝑃𝑝 = 𝑃𝑝′ × × 𝑝𝑐ℎ
60
Avec :
50
: Le rendement horaire de l’excavateur
60
.
Ainsi, le débit horaire effectif (Pp) en place s’exprime par :
𝑃𝑝 = (𝑐 × 𝑛 × 𝑘𝑟 × 𝑘𝑚)/𝑘𝑓
Avec :
: Taux de marche
3600×𝐶𝑔×𝐶𝑈𝐴×𝐾𝑟
𝑅𝑑𝑡 𝑟é𝑒𝑙 =
𝑇𝑐𝑦×𝑓
Où :
Or, le projet prévoit une extraction de 12 000 m3 de matériaux, ce qui nous demande de calculer
le nombre de pelles de la manière suivante :
𝑉𝑝𝑙𝑎𝑛𝑖𝑓𝑖é
𝑁𝑟𝑏 𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 =
𝑉𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒
12 000
𝑁𝑟𝑏 𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 = 2 280,96 = 5 𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠
Nous suggérons à l’entreprise de se doter d’une pelle frontale qui peut être affecté au front pour
la reconstitution de tas et même de fois au chargement des matériaux.
Brièvement, nous trouvons pour les unités de terrassement (niveleuse, bulldozer) les
résultats suivants :
En considérant les résultats obtenus sur chantier pour un bon travail de reprofilage
(Rapport semestriel des excavations à KAMFUNDWA, EMI(2013) nous avons :
10×4
𝐻𝑚 = 0.76×0.75×0.75 = 93.57 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
𝐻𝑚 93.57
𝑁𝑟𝑏 𝑛𝑖𝑣 = = 202.5 = 𝟏 𝒏𝒊𝒗𝒆𝒍𝒆𝒖𝒔𝒆
𝐻𝑀
B. Bulldozer
Le rendement peut aller jusqu’à 200 m3/h avec la distance favorable au transport variant
de 25 à 50 m.
C. Arroseuse
Pour définir la capacité de camion benne ayant le tonnage cité ci-haut, nous allons
procéder de la manière suivante :
Il est évident que la charge utile d’un camion-benne soit définie par l’expression suivante :
Avec :
Donc pour la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, nous optons pour des camions bennes ayant
une capacité de 40 t.
Avec:
Avec :
60×0.8×21.7×0.9
𝑅𝑑𝑡 ℎ = = 47.731 𝑚3/h
19.64
𝑃𝑎 4 380 000
𝑁𝑟𝑏 𝑏𝑒𝑛𝑛𝑒 = = = 𝟐𝟏 𝒄𝒂𝒎𝒊𝒐𝒏 − 𝒃𝒆𝒏𝒏𝒆𝒔
𝑅𝑑𝑡 𝑎 209 061.78
Avec :
III.2.4.1 Généralités
TALPAC, simule une flotte des camions et chargeuses, circulant sur différentes pistes.
L’utilisation du logiciel TALPAC nous permet d'étudier les facteurs mesurables qui
affectent la productivité mesurables.
la différence de la densité pour bien traiter avec TALPAC. La distance à parcourir varie entre
le fond de la mine et le remblai à minerai et stériles suivant leur positionnement.
Le calcul d’une opération quelconque exige que l’on connaisse les différentes dépenses
qui entrent en ligne de compte pour la réalisation de cette opération.
Nos calculs du m3 transporté sont tablés sur des camions-bennes VOLVO A40D 6×6 de 40
tonnes.
Les figures suivantes donnent les résultats obtenus après simulation faite avec le logiciel
Talpac pour les remblais minerai et stériles.
1° Circuit fond de la Mine au Remblai à teneur faible et moyenne (R231, R431 et R633) :
2970 m.
Pour ce circuit, après optimisation ; nous avons obtenu 8 camions-bennes avec une production
annuelle de 1 303 919 m3.
Pour ce circuit, après optimisation ; nous avons obtenu 12 camions-bennes avec une production
annuelle de 1 308 055 m3.
Pour ce circuit, après optimisation ; nous avons obtenu 8 camions-bennes avec une production
annuelle de 1 331 015 m3.
Pour mesurer l’écart entre les processus d’aboutissement de bons résultats pour une
entreprise modèle, il faut procéder à une analyse à la fois quantitative et qualitative. Ainsi, nous
devons suivre les conditions suivantes :
Etablir un ordre de priorité d’analyse comparative, d’après des critères stratégiques qui
soutiennent les objectifs de l’entreprise.
Normaliser les données internes et externes sur le rendement afin de repérer les écarts
et les raisons qui expliquent les écarts.
Etablir des projections quant aux objectifs des analyses comparatives futures et
réévaluer périodiquement les progrès.
La mine à ciel ouvert de Kamfundwa a une production annuelle (Pa) de 4 380 000
m /an. La flotte d’engins de transport devant couvrir cette planification a été calculée
3
Ainsi, l’attelage permet de calculer le nombre des camion-bennes qu’il faut affecter à
une pelle.
A. Résultats analytiques
La production annuelle est couverte par une flotte d’engins de 21 camion-bennes, pour
5 pelles que nous avons trouvées. Ce qui donne 4.2 camion-bennes par pelle, occasionne un
déséquilibre au niveau de l’attelage, allonge le temps d’attente de l’opérateur pelle.
Tandis que la flotte d’engins après simulation avec le logiciel TALPAC est de 28
camion-bennes et 3 pelles.
L’avantage de ce parc d’engins est qu’il détermine un attelage équilibré suivant le
nombre des trajets, le cubage transporté et la distance de parcours du point de chargement ou
point du déchargement.
Ainsi, la figure III.10 montre graphiquement le résultat d’un attelage pour 28 camion-
bennes associés à trois points de chargement reparti suivant 3 trajets.
Après une détermination analytique du parc d’engins, nous avons simulé avec le logiciel
TALPAC en vue d’évaluer le nombre optimal des engins de transport devant couvrir la
production planifiée à la mine à ciel ouvert de Kamfundwa.
Pelle 5 Pelle 3
Benne 21 Benne 28
Bulldozer 1 Bulldozer 1
Niveleuse 1 Niveleuse 1
Ainsi, une simulation a été faite des camion-bennes nécessaires au transport des
minerais et des stériles sur le site minier de Kamfundwa tout en tenant compte des entretiens et
pannes des camion-bennes dans les conditions réelles de leur exploitation à travers le coefficient
de disponibilité.
En tenant compte de la production planifiée qui est de 4 380 000 m3/an; nous avons opté
pour le résultat TALPAC vu leur bonne projection sur le rendement. Ainsi, ce résultat fera objet
du chapitre IV pour l’étude des coûts.
IV.0 Introduction
Le coût horaire d’une unité de transport donnée peut varier en raison des plusieurs
facteurs :
Ainsi nous avons à utiliser la relation ci-après (Kamulete 2003) pour mesurer la rentabilité
d’un engin :
Avec :
Un coût représente une accumulation des charges nécessaires pour réaliser une opération
ou groupes d’opérations à un produit ou à un groupes de produit prévus. Un coût
d’exploitation de transport est l’ensemble des dépenses ramenées à l’unité de production.
Nous citons ainsi :
1. Coûts fixes
Sont les frais qui se répartissent sur la durée de l’engin considéré (amortissement,
intérêt, assurance et impôts). Ce sont les frais qui restent les mêmes lorsque l’engin est en
service ou pas.
4. Les imprévus
Le budget étant un acte de prévision des dépenses et recettes, il reste un cadre de
référence financière pour une entreprise. A ce budget on doit ajouter un pourcentage des
dépenses imprévues (inattendues) qui seront de 10% des dépenses totales.
Ils servent au calcul des coûts fixes (amortissement, intérêts, impôts,…). Ils
comportent en général :
Le tableau IV.1 nous présente les différents coûts d’acquisition des engins devant nous
donner la grande portée de notre investissement en capital fixe (servant à l’achat des
engins).
Tableau IV. 1 Coût d'investissement pour l'acquisition des engins (coût obtenu sur le net sans FOB)
1. Amortissement
Pour notre travail, nous avons utilisé l’amortissement linéaire qui consiste a attribué
une même datation d’amortissement à chaque exercice sur toute la durée de vie prévue de
l’engin en question. Car les éléments des actifs (bâtiments, véhicules, matériels
informatiques, etc.) peuvent se déprécier soit de façon prévisible et normale en raison
d’éléments techniques ou économiques particuliers.
Avec :
2. Période de dépréciation
Avec :
A. Intérêt
L’intérêt c’est l’élément du prix de revient qui représente l’intérêt que l’argent
investi dans un engin qu’aurait rapporté s il avait été investis dans un compte en banque
payant 1 taux d’intérêt fixe.
B. Assurance
C. Impôts
Il faut considérer les différentes contributions qui peuvent être perçues sur les
engins en question. L’accroissement comptable est considéré comme un placement
d’argent destiné à remplacer l’engin quand celui-ci sera théoriquement hors usage à la fin
de la période d’amortissement.
Avec :
Assurance : 20%
Impôt : 3%
Le calcul du coût horaire approximatif pour ces trois valeurs est donné par la relation
suivante :
Avec :
1. Combustibles
𝐶ℎ𝑜 = 𝑁𝑒𝑓𝑓 × 𝑄 × 𝐾𝑒
Avec :
Avec :
3. Pneus
3.1 Introduction
Le coût des pneus est un élément important du coût horaire d’exploitation des engins
qui les utilisent. On peut déterminer la valeur de ce facteur en utilisant les chiffres de durée
de vie des pneus obtenus en se basant sur l’expérience et les prix effectivement payés par
l’utilisateur.
Les conditions de travail font que la durée de vie réelle des pneus dans les mines à
ciel ouvert soit inférieure à celle par le constructeur.
Les coefficients respectifs correspondant aux conditions de travail pour notre cas,
à multiplier par la durée de vie des pneus sont dans le tableau IV.3 ci-dessous :
N° Condition Coefficient
1 Entretien
2 Excellent 1,09
3 Moyen 0.981
4 Mauvais 0,763
5 Vitesse max
6 16 Km/h-10mi/h 1,09
7 32 Km/h- 20mi/h 0,872
8 48 Km/h-30mi/h 0,763
9 Etat du sol
10 Terre- sans pierres 1,09
11 Bien entretenu, pistes en gravier 0,981
12 Mal entretenu, piste en gravier 0,763
13 Pierres coupantes 0,654
14 Roues
15 Libres 1,09
16 Av 0,981
17 Motrices (vidage arrière) 0,872
18 (vidage parle fond) 0,763
19 (décapeuses) 0,645
20 Charge (voir No. VIII, remarque)
21 Recom charge 1,09
22 Surcharge de 20% 0,981
23 Surcharge de 40% 0,545
24 Virage
25 Néant 1,09
26 Moyen 0,981
27 Nombreux 0,763
28 Pente
29 Néant 1,09
30 Max 5% 0,981
31 Max 15% 0,73
32 Autres combinaisons
33 Néant 1,09
34 Moyen 0,981
35 Nombreuses 0,872
Les types de pneus et leur durée de vie nominale sont présentés dans le tableau ci-dessous:
Dans le cadre de notre travail, nous utiliserons les pneus dont la durée de vie est de
3500 heures soit de 29.5R29.5. Ainsi, la durée de vie probable du pneu sera obtenue en
faisant un produit des coefficients du tableau IV.3 par la durée de vie théorique de la
manière suivante :
Où :
Ces frais font partie des frais variables pour un engin. Ainsi, la nature du travail et
la qualité d’entretien déterminent les coûts de réparation.
Pour les pelles et les engins de transport amortis après 10 000 heures de
fonctionnement, on préfère calculer ces coûts par la relation (Kamulete, 2013)
𝐹𝑟𝑒 = 70% 𝐴ℎ
Avec :
Ainsi, il y a dans ces frais 20% pour la main d’œuvre et 50% pour les pièces de rechange.
KISENGA LUMBWE Jonathan Jonathankisenga22@gmail.com TFE/MAI 2021
P a g e | 66
Nous avons :
Les différentes formules élaborées précédemment seront d’usage dans les lignes
qui suivent.
Frais lubrifiant, filtre et graisse (voir tableau ci-dessous) donnée par le service
de maintenance.
Coût de remplacement des pneus : Il est nul vu que la pelle travail sur chenille.
Synthèse des coûts pour les pelles
Investissement moyen
(𝑛 + 1) × 𝐼 (9 + 1) × 90 000
𝐼𝑚 = = = 𝟓𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑼𝑺𝑫
2×𝑛 2×9
𝐼𝑚 × 𝐷𝑎 × 𝑇𝑎 50 000 × 9 × 15
𝐶ℎ = = = 𝟑, 𝟑𝟔 𝑼𝑺𝑫/ 𝒉
100 × 𝐻 100 × 20 104,2
Pour une consommation de 28 litres/h avec un taux standard de 1,33 USD/litres ; nous
avons :
Afin, le tableau ci-dessous représente un aperçu des coûts horaires (unitaires et totaux pour
les 47 bennes) fixes et variables.
Investissement moyen
(𝑛 + 1) × 𝐼 (9 + 1) × 300 000
𝐼𝑚 = = = 𝟏𝟔𝟔 𝟔𝟔𝟔, 𝟕 𝑼𝑺𝑫
2×𝑛 2×9
𝐼𝑚 × 𝐷𝑎 × 𝑇𝑎 166 666,7 × 9 × 15
𝐶ℎ = = = 𝟏𝟏, 𝟏𝟗 𝑼𝑺𝑫/ 𝒉
100 × 𝐻 100 × 20 104,2
Pour une consommation de 40 litres/h avec un taux standard de 1,33 USD/litres ; nous
avons :
Comme le bulldozer est sur chaine et non sur pneus, le coût de remplacement de pneus est nul.
Nous présentons dans le tableau ci-dessous, un aperçu des frais fixes et variables pour les le
bulldozer :
Investissement moyen
(𝑛 + 1) × 𝐼 (8 + 1) × 150 000
𝐼𝑚 = = = 𝟖𝟒 𝟑𝟕𝟓 𝑼𝑺𝑫
2×𝑛 2×8
𝐼𝑚 × 𝐷𝑎 × 𝑇𝑎 84 375 × 8 × 15
𝐶ℎ = = = 𝟑, 𝟖 𝑼𝑺𝑫/ 𝒉
100 × 𝐻 100 × 26 805,6
Pour une consommation de 19 litres/h avec un taux standard de 1,33 USD/litres ; nous
avons :
Le coût horaire de salaire en fonction du taux standard fixé par la Gécamines est donné dans le
tableau ci-dessous :
Sachant que la niveleuse est munie des six pneus, donnent ce qui suit :
𝐶𝑜û𝑡 ℎ𝑜𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑛𝑒𝑢𝑠 = (𝐶𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙. 𝑑𝑒 𝑝𝑛𝑒𝑢 + 𝑃𝑈) × 𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠
Données de base :
Tableau IV. 18 Tableau montrant les frais concourant à l’évaluation du coût minier
16 210 421,967
𝐶𝑜û𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑒𝑟 = = 𝟑, 𝟕𝟎 𝑼𝑺𝑫/𝒎3
4 380 000
De ce qui précède, nous trouvons qu’en connaissant le nombre des engins miniers,
la valeur de l’investissement a été calculée. Et en plus, nous sommes parvenus à trouver le
coût minier des matériaux en exploitation. Ce qui permet de calculer le coût
d’investissement par matériaux transportés sur chaque trajet.
Phase B
1. Pour le circuit ci-dessous, après simulation, nous avons obtenu 8 camions-bennes avec
une production annuelle de 1 303 919 m3.
𝐶𝑜û𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑒𝑟 = 𝟏 𝟑𝟎𝟑 𝟗𝟏𝟗 × 𝟑, 𝟕𝟎 = 𝟒 𝟖𝟐𝟒 𝟓𝟎𝟎, 𝟑 𝑼𝑺𝑫
Figure IV.1 Représentation du trajet de transport établi sur une distance de 2970 m du
loading au Dump R231, R431 et R633
2. Pour ce circuit, après simulation ; nous avons obtenu 12 camions-bennes avec une
production annuelle de 1 308 055 m3.
𝐶𝑜û𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑒𝑟 = 𝟏 𝟑𝟎𝟖 𝟎𝟓𝟓 × 𝟑, 𝟕𝟎 = 𝟒 𝟖𝟑𝟗 𝟖𝟎𝟑, 𝟓 𝑼𝑺𝑫
Figure IV.2 Représentation du trajet de transport établi sur une distance de 3310 m du
loading au Dump stérile
3. Pour ce circuit, après simulation ; nous avons obtenu 8 camions-bennes avec une
production annuelle de 1 331 015 m3.
𝐶𝑜û𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑒𝑟 = 𝟏 𝟑𝟑𝟏 𝟎𝟏𝟓 × 𝟑, 𝟕𝟎 = 𝟒 𝟗𝟐𝟒 𝟕𝟓𝟓, 𝟓 𝑼𝑺𝑫
Figure IV.3 Représentation du trajet de transport établi sur une distance de 2920 m du
loading au Dump minerai riche (R635)
Après avoir parcouru ce dernier, les résultats de notre étude ont révélé que l’opération
chargement-transport effectué pour les phases A et B d’exploitation à Kamfundwa selon
le programme fixé d’une production de 4 380 000 m 3 / an ; exigent une prévision d’un
budget de 𝟏𝟔 𝟐𝟏𝟎 𝟒𝟐𝟏, 𝟗𝟔𝟕 USD pour l’extraction des matériaux. Ce qui occasionne un
coût minier de 3,70 USD/m3.
Ainsi, nous avons évalué le coût des matériaux transportés pour chaque nombre d’unités de
transport maintenu sur chaque trajet en tenant compte de leurs productivités horaires. Ces coûts
sont présentés dans le tableau ci-après :
Les coûts de transport dans les mines à ciel ouvert atteignent généralement 30% à
40% des coûts totaux d’exploitation.
Pour résoudre cette problématique faite à Kamfundwa, nous nous sommes fixés
des objectifs suivant :
Donc, en se basant sur la demande annuaire de 4 380 000 m 3 /an, nous avons calculé
les résultats sur le parc d’engins analytiquement et automatiquement avec le logiciel
TALPAC. Mais notre choix s’est porté sur le résultat TALPAC vue, la bonne suivie de la
gestion du rendement sur la production planifiée.
Après avoir parcouru ce travail, les résultats de notre étude ont révélé que l’opération
chargement-transport effectué pour la phase B d’exploitation à Kamfundwa selon le
programme fixé d’une production de 4 380 000 m 3 / an ; exigent une prévision d’un budget
de 𝟏𝟔 𝟐𝟏𝟎 𝟒𝟐𝟏, 𝟗𝟔𝟕 USD pour l’extraction des matériaux. Ce qui occasionne un coût
minier de 3,70 USD/m3.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGE ET ARTICLES
B. RAPPORT
1. Gécamines, DRP, EMI (Mai 2012), Exploitation mécanisée de la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa par sous-traitance.
C. COURS
B. THESES ET MEMOIRES
E. SITES INTERNETS
1. http://www.bing
2. http : //www.Goggle.schoolard
3. http : //www.Goggle.com
F.ENCYCLOPEDIE
1. Wikipédia
G. ANNEXES
Productivity estimates allow for insufficient time at the end of the shift to complete another cycle.
Time for the first bucket pass coincides with the truck queuing and maneuvering times.
This simulation is based on data provided by the equipment manufacturer.
Equipment data should be checked to ensure it is valid for this site.
Productivity estimates allow for insufficient time at the end of the shift to complete another cycle.
Time for the first bucket pass coincides with the truck queuing and maneuvering times.
This simulation is based on data provided by the equipment manufacturer.
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Time for the first bucket pass coincides with the truck queuing and maneuvering times.
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Productivity estimates allow for insufficient time at the end of the shift to complete another cycle.
Time for the first bucket pass coincides with the truck queuing and maneuvering times.
This simulation is based on data provided by the equipment manufacturer.
Equipment data should be checked to ensure it is valid for this site.
III.1.Introduction ............................................................................................................................... 32
III.2.1 Etude des paramètres liés à la simulation pour la gestion de transport ................................ 32
III.2.2 Détermination de la flotte d’engins prévisionnels .................................................................. 43
III.2.3 Simulation du parc d’engins avec le logiciel TALPAC™ ........................................................... 50
III.3 Présentation de la simulation du parc d’engins pour la gestion du transport dans la mine à ciel
ouvert de KAMFUNDWA ................................................................................................................... 52
III.4 Etude comparative des résultats analytiques et TALPAC .......................................................... 54
A. Résultats analytiques .................................................................................................................... 55
B. Résultats avec le logiciel TALPAC .................................................................................................. 55
III.4 Conclusion du chapitre............................................................................................................... 56
CHAPITRE IV CONSIDERATION ECONOMIQUE DU TRANSPORT A LA MINE A CIEL OUVERT DE
KAMFUNDWA ....................................................................................................................................... 57
IV.0 Introduction ............................................................................................................................... 57
IV.1 Types des coûts (frais) de transport .......................................................................................... 58
IV.2 Frais d’acquisition des engins .................................................................................................... 58
IV.3 Etablissement des coûts fixes .................................................................................................... 59
IV.4 Calcul des frais variables ............................................................................................................ 62
IV.5 Calcul total des coûts d’exploitation du transport à KAMFUNDWA .......................................... 66
IV.5.3 Evaluation du coût d’exploitation du Bulldozer...................................................................... 71
IV.6.4. Evaluation du coût d’exploitation de la niveleuse ................................................................. 73
IV.6 Evaluation de la main-d’œuvre et des effectifs généraux ......................................................... 75
IV.7 Evaluation du coût minier (coût du m3 excavé) ........................................................................ 75
IV.8 Evaluation du coût minier par trajet .......................................................................................... 77
IV.9 Conclusion du chapitre .............................................................................................................. 78
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS .......................................................................................... 79
BIBLIOGRAPHIE ..................................................................................................................................... 81
A. OUVRAGE ET ARTICLES ................................................................................................................ 81
B. RAPPORT ....................................................................................................................................... 81
C. COURS ........................................................................................................................................... 81
B.THESES ET MEMOIRES ................................................................................................................... 81
E. SITES INTERNETS ........................................................................................................................... 82
F.ENCYCLOPEDIE ............................................................................................................................... 82
G. ANNEXES ....................................................................................................................................... 82