TOIJOURS
TOIJOURS
TOIJOURS
Je ne présenterai pas ce rapport, élaboré sur base des observations faites au cours de stage de
professionnalisation, en revendiquant seul sa réalisation finale pour une raison, qu’il est le fruit
d’une ferme volonté dans l’acquisition du savoir-faire et du savoir être de plusieurs personnes.
Ce présent rapport, relate toutes les activités que nous avons pu faire et observer
durant notre séjour de stage dans l’entreprise générale des carrières et des mines(Gécamines) en
sigle, précisément dans la mine à ciel de Kamfundwa pour une bonne formation d’ingénieur
technicien. Cette dernière permet aux étudiants finalistes de mettre en pratique leurs
connaissances théoriques et surtout se familiariser avec les différentes réalités de l’entreprise.
A travers la rédaction de ce rapport, nous tenons à remercier le comité de gestion,
tout particulièrement les autorités académiques de l’institut supérieur des techniques
appliquées de Kolwezi(ISTA/ kzi) en sigle, le directeur générale Le Pr Dr Ir KISEYA
TSHIKALA FLory et son sécréteur académique Le Pr Dr Ir ZEKA MUJINGA, le sécréteur
administratif Mr KAZULE, le sécréteur du budget Charles KENGELEZA ainsi que le chef
de la section de Géologie et mines Ir civil des mines KAYEYE MAHAMBA Jean-Paul et son
collaborateur chargé des visites et stages Mr KASHIKI MANDAZAZI Albert, votre soucis et
amour de bien disponibilité le temps afin que les étudiants parviennent à effectuer leur stage
dans des entreprises de qualité pour leurs savoir et connaissances dont nous sommes vraiment
reconnaissant, nous vous disons grand merci et que le bon Dieu vous comble de sa grâce.
nos sentiments de gratitude s’adresse au Directeur de siège de Kambove, a la personne
de monsieur MWANZA WA LUMBWE de nous avoir permis d’accéder dans les installations
de la dit société.
Nos remerciements s’adressent plus précisément au directeur de division de mine
Monsieur, Chef de service d’exploitation MWANSHI MULUMBA Arsène, au Chef de
service de géologie KILENDA NGOIE , au chef des travaux d’exploitation monsieur NUMBI
KABANGE Maxim, au chef charge de maintenance et dispatch monsieur ERIC et au chargé
de minage monsieur MUTEBA MUMPE. Par la même occasion, j’exprime ma profonde
gratitude à l’ensemble des personnels techniques et administratif pour leurs efforts fournis, en
nous donnant un acquis suffisant et une connaissance vraiment importante.
J’adresse une mention particulière à tous ceux dont leurs noms ne sont pas cités ci-
haut, que mon silence apprécie la valeur de toute aide et conseil que j’ai pu obtenir de vous.
Il est de coutume, à chaque fin de cycle de graduat que l’étudiant finaliste effectue un stage de
professionnalisation, dans le but de nouer la théorie à la pratique pour une bonne formation
d’ingénieur technicien. C’est ainsi que l’institut supérieur des techniques appliquées de Kolwezi
(ISTA/KZI) à instaurer un système de stage d’une durée de deux mois soit du 01/07/2021 au
01/09/2021.
Ceci étant dit, nous voici à travers ce rapport de stage pour mesurer le long parcourt
réalisé durant notre séjour, dans la localité de KAMBOVE au sein de l’entreprise générale des
carrières et des mines(GECAMINES) en sigle précisément dans la mine à ciel de
KAMFUNDWA aux départements de :
Fragmenta
Géologie
Exploitation
Alimentions et dispatch
Pour ce faire, nous avons jugés bon de subdiviser notre rapport en deux chapitres hormis
l’introduction générale et la conclusion.
Chapitre I : généralités sur la mine à ciel ouvert de kamfundwa ; dans ce chapitre nous allons
donner l’historique des travaux d’exploitation menés dans cette mine, la situation géographique,
la description géologique, la tectonique, la minéralisation, l’hydrogéologie et le mode et
méthode d’exploitation :
Chapitre II : activités effectués pendant le stage ; dans ce chapitre, nous allons toucher les
différents points des activités mener sur terrain talque :
-Point 1. La fragmentation (forage et minage), l’exploitation (chargement, transport
mise en terrils, terrassement et l’exhaure) etc.
-Point 2. -La géologie du gisement de kamfundwa ; présentera le gisement du site de
Kamfundwa en passant par le service de topographie et géologie.
-Point 3. Dispatch et alimentation ; ce chapitre fera l’objet du type de dispatch utilisé,
affectation des engins, performances des engins ainsi que de l’alimentation.
Une production de cuivre qui s’élevait à 376000 tonnes en 1990 décroit jusqu’à 279800 tonnes
en 1991 et en 1994 la production officielle n’est plus que de 32412 tonnes.
La première prospection du site de Kamfundwa a débuté en 1901 et s’est poursuivie jusqu’en
1905. Cette façon de procéder a été justifiée par l’importance et la variété de minéralisations
aussi bien que par les difficultés d’interprétation rencontrées par les levés géologiques.
Alors l’histoire des mines et carrières du groupe centre se résume en quelques dates importantes
à savoir :
De 1962 à 1988 : Mise en chantier de la mine souterraine de Kambove, celle de
Shinkolobwe, puis celle à ciel ouvert de Kabolela et Kasibisi, qui donnaient des minerais
sulfurés.
De 1984 à 1987 : Démarrage de l’exploitation du gisement de KAMFUNDWA par la
GÉCAMINES du niveau 1410 jusqu’à 1350.
De 1989 à 1992 : L’exploitation de la mine à ciel ouvert de Kamoya pour la recherche
du Cobalt.
À partir de 1992 : L’année à laquelle fut ré-ouverte la mine à ciel ouvert de KAMFUNDWA
pour la promotion du Cuivre.
Le Complexe de base ;
Le Kibarien ;
Le Katanguien.
Le gisement de Kamfundwa appartient au système Katanguien.
Le Katanguien consiste en une succession de sédiments déposés durant la période ou une partie
de la période qui a séparé l’orogenèse Kibarienne de l’orogenèse Lufilienne.
Ces sédiments katanguiens se sont déposés entre 880 et 500 Ma. Ce sont des sédiments à très
grande extension, car ils couvrent une grande partie de la Zambie et le Katanga méridional. Le
Katanguien est subdivisé en trois super-groupes qui sont :
Le Kundelungu (Ku), anciennement Kundelungu Supérieur (Ks)
Le Nguba (Ng), anciennement Kundelungu inférieur (Ki)
Le Roan (R)
Le gisement de Kamfundwa appartient au super-groupe du Roan et ce super-groupe est aussi
subdivisé en quatre groupes à savoir :
Groupe de Mindola (R1) ;
Groupe de la série des Mines (R2) ;
Groupe de la Dipeta (R3) ;
Groupe de Mwashya (R4).
Ce gisement se trouve essentiellement dans la série des Mines(R2). Selon la stratigraphie, les
sédiments riches en cuivre et en cobalt de la RDC et la Zambie sont localisés dans le super-
groupe de Roan et surtout dans la série des Mines. Ce dernier étant constitué essentiellement de
dolomies, Shales et Grès résultant de l’érosion continentale du socle.
S.D 3a
22 Supérieur 3b
R2 Bomz et
S.D de base
213 R.S.C
21 212 R.S.F
211 D.str
RAT.grise
CMN Sup
Calcaires à Minerais CMN Inf 3
Noirs (R2-3) CMN Inf 2
CMN Inf 1
SD 3b
SD 3a
Shales Dolomitiques
SD 2d OBS
(R2-2)
SD 2b+c
SD 2a
RSC
RSF
OBI
D-Strat
Dolomies Inférieures
(R2-1) RAT Grises
RAT Lilas
Brèche
I.4. TECTONIQUE
Le katanguien a largement subi les effets de l’orogenèse Lufilienne. Cette orogenèse
s’est déroulée en plusieurs épisodes échelonnés (885,680 et 620Ma) que François (1974)
appelle phase Kolwezienne, phase Kundelunguienne et phase Monwezienne.
La forme arquée de la ceinture cuprifère Zambio-Katangaise daterait de cette orogenèse
Lufilienne qui a donné naissance aux successions d’anticlinaux et des synclinaux orientés SE-
NW dans la région du dôme granitique de la Luena et NE-SW vers le NW de Lubumbashi. Le
katanguien se trouve en deux régions bien distinctes : le Nord du Katanga qui a échappé à cette
orogenèse est resté tabulaire, le Sud du Katanga a par contre été le siège de la tectonique très
intense.
Au Sud du Katanga, le Katanguien s’est plissé sous forme d’un grand arc dont la concavité est
tournée vers le Sud.
Dans le Sud du Katanga aussi tectonisé, selon DEMESMAEKER (1962) ainsi que
FRANCOIS (1973 et 1987), on distingue deux secteurs aux effets tectoniques inégaux :
I.5. MINERALISATION
L’ensemble d’écailles minéralisées s’étend sur une surface de 1,5km de longueur et
de 0,9 km de largeur mais actuellement on y ajoute à ces deux valeurs 160m et 90m pour la
zone en découverture. Il comprend un grand nombre de blocs, répartis de façon hétéroclite. La
minéralisation est en effet, d’abord liée à l’agencement des écailles dans la brèche et ensuite est
distribuée de manière assez variable au sein des écailles.
On observe en outre une grande variabilité des teneurs d’un bloc minéralisé à un
autre et même au sein de chaque entité. Il est dès lors nécessaire de conduire l’exploitation sur
plusieurs fronts en même temps, en vue d’avoir une teneur moyenne proche de la valeur
souhaitable. La minéralisation est composée principalement des oxydes siliceux contenant le
cuivre et le cobalt. Les minéraux utiles contenus dans les minerais sont les suivants :
Pour le cuivre : malachite (principalement) Cu2CO3(OH) 2, cuprite Cu2O et une très
faible quantité de chrysocolle CuOSiO3(H2O) 2 ;
Pour le cobalt : l’hétérogénéité COO(OH).
Notons qu’actuellement, seul le cuivre est exploité.
Cette minéralisation est essentiellement oxydée (95%) avec une gangue siliceuse. La
proportion des oxydes dolomitiques est faible (5%).
I.6. HYDROLOGIE
Dans la mine à ciel ouvert de kamfundwa les sondages hydrologiques n’avaient
pas été faits. Alors que les niveaux hydrostatiques de cette mine sont les suivants :
Phase A : le niveau hydrostatique est à 1260 mètres ; cela à cause du réseau
hydrographique de la Mulungwishi. Actuellement cette phase est au niveau 1240 et
demande beaucoup de manœuvres pour son exploitation parce que cette phase se
trouve sous un niveau aquifère.
Phases C et D se trouvent au niveau 1265 sous un milieu aquifère.
Paramètres Valeurs
Pente piste 8 %
Hauteur de gradin 10 m
Largeur Banquette 5 m
Largeur piste 20 m
MGC / DIR
II.A. INDUCTION
Pour bien se comporté et mener les activités sur terrain, nous avons eu a passé une
induction a la direction de la Gécamines Kambove dont pour ce faire nous avons eu a
traité sur différents points tel que:
Le travail, accident, incident, risque, danger, prévention et l’anatomie de prévention.
Le législateur congolais définit la notion de travail comme une activité professionnelle qui
constitue un droit et le devoir pour chacun. En d’autre terme, le travail est appréhendé comme
une activité essentielle de l’homme grâce à laquelle il est en contact avec l’extérieur, les
autres.
Le travail dans l’entreprise est un business ou l’employé vient vendre sa force physique à
l’entreprise, ses capacités, ses aptitudes.
En effet selon la législation, on doit être sur le lieu du travail et a l’heure convenue.
L’incapacité de travaillé, c’est lorsqu’un agent contracte une maladie professionnelle
ou un accident de travail.
Un accident, est un évènement inattendu qui survient par hasard est causant les dégâts
corporel ou mortel. L’accident peut rendre un agent incapable de travailler.
Un incident, c’est lorsqu’il y a perte des matériaux.
Un danger, est toute condition d’insécurité lors d’exécution d’un travail.
Un risque, est une exposition à un accident ou la probabilité de subvenir à un accident
est très très élevée.
La sécurité du travail a pour but de répertorier toutes les situations dangereuses à risque et de
voir comme prévenir ces risques.
Pour prévenir un risque on doit d’abord l’évalué, nous avons deux types de prévention de
risque qui sont :
La prévention collective qui est préféré car elle couvre une grande partie, elle est
efficace, durable dans le temps et sa mise a œuvre est moins couté.
La prévention individuelle, elle est de plus bas niveau de la prévention et elle entre en
exercices quand la prévention collective atteint ces limites.
II.1.2. LE FORAGE
Le forage consiste à forer des trous dans la masse rocheuse vierge afin d’y mettre
par la suite des explosifs, ou les trous servant à l’échantillonnage.
Dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa elle se réalise grâce à trois sondeuses
SUNWARD, SANDVIK et FURUKAWA roto-percutant a marteau fond trou qui
fonctionne avec l’énergie hydraulique, munie d’un taillant de 5,5pouces (140 mm) et forant
les trous de dix mètres de profondeurs. L’évacuation des cuttings se fait par injection d’air
sous-pression fourni par un compresseur.
La nature du terrain ;
La profondeur ;
a. Maille
La maille est un facteur nécessaire car elle intervient dans tous les calculs du volume. En
principe la maille de forage est prise en fonction de la nature de la roche, mais dans la mine de
kamfundwa cela est prise en fonction des terrains. La GCM à attribuer une maille carrée de
(4×4) dans toutes les catégories des terrains.
b. Le diamètre
Le diamètre est fonction ou dépend de l’outil utilisée dans une société ou entreprise, pour le cas
de la GCM le diamètre utilisé pour forer les trous de mines est de 5,5pouces donc (140 mm).
C. La nature du terrain
La nature du terrain est subdivisée en trois selon la GCM : terrain tendre (T2) : terrain
moyennement dur (T3) et terrain dur (T3D)
d .La profondeur
Sachant qu’il y a plusieurs catégories de terrains et chaque catégorie a des propriétés bien
déterminée, c’est ainsi qu’on doit tenir compte d’un sur-forage afin d’éliminer toute sortes des
pieds si on est fait pas usage des tilipes. L’expérience à la GCM montre que, pour chaque type
des terrains on peut forer 9m+1m de sur-forage d’où nous avons 10m de profondeur de
chaque trou.
II.1.3. LE MINAGE
Le minage est une opération qui consiste à placer les charge explosifs préalablement
calculées dans des trous des mines forés, dans l’objectif de briser la roche ou ébranler le terrain
pour permettre aux engins de chargements de prendre sans beaucoup de peines.
Vu la dureté de la roche dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, le minage se fait dans les
stériles tout comme dans les minerais avec moins de charge explosif. Le schéma de tir est
choisi de sorte à minimiser la dilution et évité les projectiles des blocs.
Caractéristiques Emulsion
Aspect Liquide
Densité 1,15
Excellente
Résistance à l’eau
Tableau II-4 : Les accessoires de mise à feu utilisés à la mine à ciel ouvert de
Kamfundwa
NB : Ces accessoires sont stocke dans un dépôt reconnue et agréé par les services des mines
:
Les dynamites sont stockes dans le dynamitier entoure par des merlons en
raison de sécurité
Les détonateurs sont conserves appart pour éviter tout amorçage dû aux
courants vagabonds
Notons que, la notion de gestion de stockage des articles de mise à feu et des explosifs doit se
conformer aux lois et règlements du pays en la matière.
II.2.1. INTRODUCTION
Tout gisement a été l’objet d’une campagne de prospection afin d’être soumis à la
disposition de l’exploitation pour sa mise en valeur.
Le gisement de Kamfundwa se situe dans le Katanguien, qui est un complexe sédimentaire de
650 millions d’années, précisément dans le super groupe de Roan qui est subdivisé en quatre
sous-groupes du haut vers le bas : le groupe des RAT (R1), le groupe de série de mines(R2),
le groupe de Dipeta (R3) ainsi que le groupe de Mwashya (R4). Cette minéralisation est en
forme des poches ou écailles.
II.2.2.1. La prospection
Elle a pour but de chercher de nouveau gisement riche en Cu, Co, Pb, Zn, etc. afin
de les exploiter à moindre coût. La mise en évidence d’un gisement est le résultat d’une
prospection systématique :
Dans les petits puits et les tranchées, le prospecteur prélève des échantillons pour analyse au
Laboratoire. Les échantillons sont prélevés sur les parois de 0 à 1 m, 1 à 2 m, 2 à 3 m. Les
sondages permettent au Géologue-prospecteur de déterminer le bloc minier, d’estimer la
teneur moyenne et d’évaluer le réserve. Une étude de faisabilité sera menée par la suite pour
déterminer si l’exploitation du gisement découvert est rentable ou pas.
Il s’occupe en même temps de la sélectivité des minerais en mine à ciel ouvert. Chaque jour, le
service envoi ces agents travailler en collaboration avec ceux de l’exploitation de la mine.
II.2.3. La sélectivité
Est une opération qui consiste à trier (séparer) les minerais utile de meilleure qualité
pour assurer l’alimentation, dans le cas présent il s’agit de HMS et qui est une alimentation que
RULCO alimente par les minerais de Kamfundwa selon la coupure demandée.
Dans la mine de Kamfundwa, c’est opération manuel est effectué par la pelle œuvrent
pendant l’exploitation afin de répartir les différents remblais.
II.2.4. L’échantillonnage
L’échantillonnage est une technique utilisée pour l’obtention d’un échantillon, il
couvre l’ensemble des opérations permettant à un minerai d’aboutir à un échantillon. C’est la
succession des opérations de prélèvements et des quartages.
II.2.4.1. Types d’échantillonnage
a. Le broyage
Consiste à réduire par écrasement des gros échantillons afin d’avoir un échantillon a l’état
fine farine. Ainsi nous avons mis en évidences deux machines à broyer qui sont :
Figure II.2 : broyeur à mâchoire, N°1 figure II.2 : broyeur a cylindre, N°2
d. Le pulvérisateur
C’est une machine qui permet de rendre l’échantillon a l’éta.t fine farine après la mise à l’étuve
FigureII.5 : pulvérisateur
Notez bien, lorsque l’échantillon n’a pas était dilué on élimine la dilution est la formule
devient ;
t=AFF / 50 en(%)
POINT 3. EXPLOITATION
Toute exploitation à ciel ouvert consiste à mettre à nu le gisement en enlevant les
terrains de couverture afin de passer ensuite à l’extraction du minerai.
3
Figure II.8 : Pelle XT 18 de 4,5 m Capacité godet entrain de charger
Il est à noter que, dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, les trois pelles travaillent au
même moment. Notons en outre que, toutes les trois travaillent en fouille, elles excavent et
chargent les unités de transport comme signalé ci-haut. Le cubage déclaré par jour depuis
l’expédition est fonction du chargement effectué, il conviendrait alors dans ce cas d’établir :
Le temps de cycle de la pelle ;
Le temps de cycle de la benne ;
Le nombre de godets dont une benne a besoin pour être remplie.
Dans une mine à ciel ouvert le transport est le facteur le plus important pour avoir un très bon
rendement et pour bien atteindre le Target.
Dans l’exploitation minière nous trouvons plusieurs types des transports permettant de
transporter les produits : il s’agit notamment de ;
Le transport par benne
Le transport par train
Le transport par bande transporteuse
Mais de tous les types de transport, seul le transport par camion benne donne un bon
rendement car il offre une grande souplesse et s’adapte mieux et facilement :
Ces remblais sont constitués principalement des minerais appartenant à la série des mines,
malgré que celle-ci n’est pas respecté parce qu’elle a subit les effets de la tectonique des
plaques.
II.3.4. TERRASSEMENT
Le terrassement est l’ensemble des travaux destinés à modifier la topographie d’un
site conformément aux indications d’exploitation prescrites. C’est une opération qui englobe
les travaux ci-dessous :
Le traçage des accès ;
La préparation des futurs champs miniers ;
Le maintien en bon état des remblais et des pistes ;
Le soulagement du travail de la pelle ;
Le drainage des eaux de pluies ;
La lutte contre les érosions pendant la saison de pluies...
A la mine de Kamfundwa nous avons les engins de terrassement suivants :
La chargeuse ;
Les bulldozers ;
Les arroseuses ;
Les compacteurs ;
a. Le plan géo
Est celle qui aide à l’ingénieur de savoir les réserves que l’on a dans la mine ; savoir la
qualité des minerais c’est à dire connaitre la teneur pour faire les études de faisabilités et il
permet aussi à l’ingénieur de connaitre la profondeur et la puissance du gisement.
b. Le plan topo
Ce plan a une importance capitale car il aide l’ingénieur de planning de bien faire les
différents accès de la mine.
II.3.6. EXHAURE
Le niveau d’équilibre naturel de la nappe phréatique étant dépassé, l’exploitation
devient totalement conditionnée par l’exhaure.
L’exhaure des eaux d’une mine à ciel ouvert est l’action de collecter et refouler
vers la surface les eaux d’infiltration et souterraines retenues dans les roches et mises en
évidence au cours d’exécution des travaux d’exploitation. Ainsi que la totalité des mesures
préventives et passives de protection contre les noyades de la mine ou d’une carrière.
Le système d’exhaure de Kamfundwa est constitué de deux puisards : l’un dans la phase A et
l’autre dans la phase CD, qui sont déplacés au fur et à mesure de l’évolution d’exploitation.
Le refoulement se fait dans le lac artificiel qui se trouve à quelques mètres de la mine.
II.4.1. DISPATCH
II.4.1.1. DEFINITION
Les anomalies (identifier les panes), les chômages, les pertes, les arrêts pluies
et l’embourbement, (taux d’utilisation effectif TUE, début horaire).
Déterminer les paramètres de gestions des engins (mise à disposition MAD),
Dans la mine de Kamfundwa c’est le dispatch non informatisé qui est appliqué ici les
informations se transmet manuellement (radios, papiers etc.) et les informations récoltées dans
la mine sont les suivantes :
- Volume excavée
- Tonnage et qualité des minerais extrait
- Affectation des engins miniers
- La performance des engins miniers
- L’état des engins miniers
- L’évolution des alimentations (connaitre la qualité et la quantité a alimenté)
Exemples :
a) Les rendements
Par définition le rendement est la quantité de travail que l’engin fournit par une unité de temps.
Par définition: C’est une distance fictive qu’aurait effectué une benne à une vitesse moyenne
hors carrière sur un plan horizontal pendant un temps égal à la moitié du cycle sur un circuit
réel.
Dans l’exploitation des mines, le cuivre ou le cobalt se retrouve dans des teneurs
élevée ou faibles que le minerai ne peut être directement envoyé dans une usine de traitement
métallurgique. Il est donc nécessaire d’éliminer le plus possible de stériles afin d’obtenir un
produit dont la teneur répond aux exigences du traitement ultérieur ; c’est l’enrichissement.
Néanmoins, cette opération de concentration du minerai provenant des mines à ciel
ouvert doit se faire de façon économiquement rentable. Des techniques qui mettent en jeu les
propriétés physico-chimiques des matériaux à séparer au sein d’un minerai sont utilisées
différemment ou simultanément pour extraire le plus de minerai possible et rejeter les gangues
appauvries. C’est le rôle d’un concentrateur.
HMS est un concentrateur du sou traitant RULCO qui est alimentée par les
minerais du cuivre extraites dans la mine à ciel ouvert de Kamfundwa, misent sous différents
remblais repartis selon le type de roche et la différence de teneur.
Il est alimente par la reprise du minerai aux différents remblais selon la teneur fixée par le
métallurgiste.
La teneur de coupure fixé par la GCM est de 2%
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
Sur les points relevés ci-haut, nous suggérons à l’exploitant minier ce qui suit :
Le service du dispatch doit améliorer leur moyen de communication pour bien faire la
suivi de la production ;
L’ajout de deux, voire même trois arroseuses pour pallier aux problèmes liés à la
poussière ;
La présence d’un topographe dans la mine pour faire les suivis lors du traçage des
inclines ;
Que la GCM paye les équipements des protections pour les travailleurs ;
Le respect des paramètres de fragmentation pour éviter les gros blocs après minage ;
Que société paye les équipements adéquats et ces propres engins pour maximiser la production.
Etc.
CONCLUSION
Nous pensons que cette expérience que l’entreprise nous a offerte est une bonne
préparation à notre insertion professionnelle, car elle fut pour nous une expérience enrichissante
et complète qui conforte notre désir d’exercer le métier d’ingénieur des mines et géologue
Enfin, nous tenons à exprimer notre gratitude aux dirigeants et encadreurs pour
leurs franches collaborations.
REMERCIEMENT................................................................................................................................................. 1
POINT 3. EXPLOITATION………………………………………………………………………………………………………………………24
II.3.1 CHARGEMENT……………………………………………………………………………………………………………………..24
II.3.1.1 Description des pelles……………………………………………………………………………………………………….25
II.3.1.2 Cycle de chargement ………………………………………………………………………………………………………..25
II.3.1.3 Champ d’action d’une pelle ……………………………………………………………………………………………..26
II.3.2. LES TRANSPORT ................................................................................................................ 26
II.3.2.1. Temps de cycle de la benne ............................................................................................ 26
II.3.3. MISE EN TERRIL ................................................................................................................. 27
II.3.4. TERRASSEMENT ................................................................................................................ 28
II.3.4.1 Tenue de chantier ............................................................................................................ 28
II.3.5. Projet dans une mine à ciel ouvert .....................................................................................29
II.3.5.1. Types des plans pour élaborer un projet .........................................................................29
II.3.6. EXHAURE ......................................................................................................................... 30