La Phrase Française: Types Et Prototypes
La Phrase Française: Types Et Prototypes
La Phrase Française: Types Et Prototypes
Types et prototypes
Docteur d'État
Ès
Lettres et Sciences Humaines
Avant-propos
Paul Claudel, dans sa pièce de théâtre Le Soulier de satin, se moque de la
grammaire. Il a tort. Non seulement la connaissance de la grammaire est
indispensable, mais encore c’est un plaisir que de l’apprendre. Et surtout c’est
une joie que de se mouvoir avec aisance dans une langue étrangère qu’on a
patiemment et passionnément apprise.
Mais pourquoi cette «Phrase française» ? Il y a belle lurette que l’auteur
de ce petit ouvrage enseigne la langue française et la traduction aux étudiants de
la Faculté des langues et de traduction de l’Université Roi Saoud. Une longue
expérience qui remonte à plus d’un quart de siècle nous a permis de cerner les
difficultés éprouvées par les étudiants arabophones lors du passage à l’écrit. En
effet, ces derniers, grâce aux méthodes modernes d’apprentissage du français
langue étrangère lesquelles insistent plus particulièrement sur la compétence
communicative, arrivent, à l’oral, à s’exprimer tant bien que mal. Mais lorsqu’il
s’agit de prendre la plume, ils achoppent sur des obstacles quasi insurmontables.
Aussi, avons-nous jugé utile de proposer cette «Phrase française» qui
contribuerait, du moins nous l’espérons, à aplanir ces difficultés, en détaillant,
exemples et exercices à l’appui, les différents types et formes de la phrase
française.
Ces pages s’adressent à des apprenants d’un niveau avancé qui pourront
les utiliser en fonction de leur connaissance de la langue, ainsi qu’à tous ceux
qui souhaiteraient perfectionner leurs connaissances pratiques du français. Ils y
trouveront la réponse à des questions précises : quelle forme de pronom relatif
utiliser ? Pourquoi depuis + durée est-il associé au présent dans certains cas et
au passé composé dans d’autres ? Qu’est-ce qui distingue parce que de
puisque ? Etc. Ils pourront s’en servir également comme un outil leur
permettant, s’ils lisent chapitre par chapitre :
De comprendre les mécanismes qui expliquent les formes utilisées dans
l’expression (l’emploi concurrent du subjonctif et de l’indicatif, les cas
d’inversion du sujet et du verbe, l’emploi de la construction infinitive,
etc.)
D’enrichir ou affiner leur compétence linguistique (les différents moyens
d’exprimer la cause, la condition, le temps, etc., les substituts du pronom
relatif qui, etc.)
D’acquérir une grande variété de moyens linguistiques établissant des
relations notionnelles entre deux informations : relation de temps, but,
cause/conséquence, condition/hypothèse, etc.
A ces éléments de relation, il faut ajouter un large éventail de marques qui
permettent une expression précise et variée, entre autres :
Marques de la quantité et de la comparaison.
Je gagne plus de 5000 rials par mois.
Mon salaire est supérieur à 5000 rials par mois.
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Marques de la durée.
Je l’ai vu il y a trois ou quatre jours.
Je ne l’ai pas vu depuis trois ou quatre jours.
Les moyens grammaticaux font partie du contenu de l’expression au
même titre que les éléments lexicaux. Cette grammaire est donc aussi un outil
linguistique qui fournit à l’apprenant l’occasion d’enrichir considérablement sa
compétence communicative.
Les exercices proposés, tout en assurant une révision rapide des
principaux mécanismes grammaticaux de la phrase, mettent l’accent sur
l’enchaînement des idées et les procédés de liaison. Pour aider l’étudiant
soucieux d’acquérir la maîtrise de la phrase complexe, une importance a été
accordée à l’emploi des temps et des modes ainsi qu’aux exercices de
substitution, de transformation et de rédaction. Le niveau de langue choisi est
celui de la langue standard, écrite ou orale. La terminologie grammaticale se
veut la plus simple possible afin de rendre l’ouvrage accessible à tous. La variété
des exercices, la richesse du lexique et la qualité de la langue enseignée dans ce
manuel doivent, à notre sens, favoriser la créativité. Et si nous avons multiplié
les exercices c’est surtout pour permettre aux apprenants de choisir ceux qui
seraient les mieux adaptés à leur niveau.
Les apprenants trouveront à la fin du livre les corrigés des exercices
proposés afin qu'ils puissent s'y référer pour vérifier l'exactitude de leur
réponses. Dans la plupart des cas, nous ne sommes pas contenté de donner la
bonne réponse qui consiste très souvent en un simple mot, mais nous avons
repris l'ensemble de la phrase afin que les apprenants reprennent la lecture de
l'ensemble de la phrase, ce qui pourrait contribuer à fixer les énoncés dans leur
mémoire.
Il va de soi que ce petit livre ne prétend pas à l’exhaustivité. Il a pour
objet d’essayer de combler des lacunes constatées chez les apprenants
arabophones du Français, et de remédier aux maladresses les plus fréquentes
qu’une longue expérience a permis à son auteur de relever chez eux.
Nous espérons avoir atteint l’objectif que nous nous sommes fixé et
souhaitons que ce livre soit un instrument de réussite pour tous.
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I. La phrase simple
Le sujet est lié à un adjectif ou à un groupe nominal par un verbe comme être,
sembler, paraître, avoir l’air, devenir, rester, vivre, mourir :
- Rami a l’air heureux.- il restera jeune très longtemps.
Les autres types de phrases sont le résultat de transformations.
1.2 La phrase interrogative
Elle est de deux types :
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Premier type : l’interrogation porte sur toute la phrase (= interrogation totale)
et la réponse est oui, si ou non; On l’obtient :
a. En transformant l’intonation descendante en intonation montante :
- Ils sont arrivés. Ils sont arrivés ?
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- Est-ce qu’elles ne sont pas arrivées ? Si, elles sont là.
- Vos amis ne viendront-ils pas ? Si, ils viendront.
Deuxième type : l’interrogation porte sur un groupe dans la phrase, sur une
partie de la phrase (= interrogation partielle)
- Les enfants arrivent de l’école.
- D’où arrivent les enfants ?
La transformation interrogative se fait en 3 temps :
1- Substitution. Le groupe est remplacé par un mot (ou un groupe de mots)
interrogatif : D’où.
On entend souvent dans la conversation :
Les enfants arrivent d’où ? Tu es arrivé quand ?
2- Passage en tête de phrase de l’élément interrogatif :
- D’où arrivent les enfants ?
3- Addition d’un signal interrogatif
Selon le cas, on a le choix entre :
D’où est-ce que les enfants arrivent ? D’où les enfants arrivent-ils ? D’où
arrivent les enfants ?
Le pronom personnel n’est ajouté que si le sujet est un nom. Si le sujet est un
pronom, on fait l’inversion :
D’où arrivent-ils ?
L’intonation est du type descendant.
Les différents types d’interrogation partielle
1- L’interrogation porte sur un sujet nom de personne :
- Nasser est venu. Qui est venu ? Ou Qui est-ce qui est venu ?
2- L’interrogation porte sur un sujet nom de chose :
- L’avion décolle. - Qu’est-ce qui décolle ?
3- L’interrogation porte sur le verbe :
- L’enfant bavarde. - Qu’est-ce que l’enfant fait ? ou Que fait l’enfant ?
4- L’interrogation porte sur l’attribut :
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a. - Ce garçon est sage (qualité) Comment est ce garçon ? ou Comment ce
garçon est-il ? Ou Comment est-ce que ce garçon est?
b.- Ces étudiants sont nombreux (quantité) Combien sont ces étudiants ?
c.- Cette voiture est rouge (couleur) De quelle couleur est cette voiture ?
d.- Il est cinq heures (heure) Quelle heure est-il ?
e.- Il est médecin (profession) Qu’est-ce qu’il est ?
5- L’interrogation porte sur le complément d’objet direct :
- Ils terminent leur repas. Qu’est-ce qu’ils terminent ? Ou Que terminent-
ils?
- Vous avez vu Rémi. Qui avez-vous vu ? Ou Qui est-ce que vous avez vu ?
Qu’est-ce que ? Choses.
Qui est-ce que ? Personnes.
6- L’interrogation porte sur le complément d’objet indirect :
- Cette voiture appartient à mon frère. A qui est-ce que cette voiture
appartient ? Ou A qui cette voiture appartient-elle ? Ou A qui appartient cette
voiture ?
- Ils jouent au football. A quoi est-ce qu’ils jouent ? Ou A quoi jouent-ils ?
Remarque: le verbe est à l’infinitif ou au participe présent :
- Pour faire quoi ? En faisant quoi ? Pour aller où ?
7- L’interrogation porte sur un complément circonstanciel de temps, de lieu, de
manière, de cause :
Temps : Mes parents sont partis. Ils sont partis quand ?
Ou - quand est-ce qu’ils sont partis ?
Ou - quand vos parents sont-ils partis ?
Lieu : Ils vivaient en Arabie Saoudite. Ils vivaient où ?
Ou - Où est-ce qu’ils vivaient ? Ou - Où vivaient-ils ?
Ou - Où vos parents vivaient-ils ?
Manière : Ils sont partis en avion. Ils sont partis comment ?
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Ou - Comment est-ce qu’ils sont partis ?
Ou - Comment sont-ils partis ?
Ou - Comment vos parents sont-ils partis ?
Cause : Ils sont partis parce qu’ils voulaient voir mon frère. Ils sont partis
pourquoi ? Ou - Pourquoi est-ce qu’ils sont partis ?
Ou - Pourquoi sont-ils partis ?
Ou - Pourquoi vos parents sont-ils partis ?
Les phrases réponses :
A. Réponse à l’interrogation totale : Oui, Si ou Non peuvent suffire.
B. Réponses négatives courtes :
- Je vous dérange ? Non, pas du tout.
- Je vous ai fait mal ? Non, ce n’est rien.
- Il y a encore du thé ? Non, plus du tout.
- Voulez-vous encore de la soupe ? Merci, plus de soupe.
- Voulez-vous une glace ? Non, merci.
- Tu veux du dessert ? Non, merci pas de dessert.
- Je ne fume pas, et vous ? Moi non plus.
C. Réponse à l’interrogation partielle : Elle se réduit au groupe sur lequel porte
l’interrogation.
- A quelle vitesse roulait-il avant l’accident ? A 120 kilomètres à l’heure.
- De quelle couleur est votre voiture ? Blanche.
- Combien coûte la viande ? Cher.
1.3 La phrase impérative (ou injonctive)
On l’obtient par suppression du sujet. A la 2ème personne du singulier et du
pluriel et à la 1ère personne du pluriel, on supprime le sujet de la phrase
déclarative au présent de l’indicatif :
- Tu révises les leçons de français. Révise les leçons de français !
- Vous travaillez bien. Travaillez bien !
- Nous allons à l’université. Allons à l’université !
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L’intonation est du type descendant.
Remarques : - Le s, marque de la 2ème personne du singulier du présent de
l’indicatif disparaît dans les verbes en (-er ) :
- Tu ne m’écoutes pas bien. - Ecoute-moi bien !
Aux autres personnes et avec les verbes être et avoir : on supprime le sujet de la
phrase déclarative du présent du subjonctif :
- Je veux que tu aies plus de courage. Aie plus de courage !
- Je veux que tu sois gentil. Sois gentil !
1.4 La phrase exclamative
A. Toutes les phrases déclaratives ou interrogatives peuvent être transformées en
phrases exclamatives par une montée ou une descente très marquée de
l’intonation.
-Déclarative : - Tu dois être mort de fatigue !
-Interrogative : - Est-ce que tu te rends compte !
B. La surprise, l’admiration, l’étonnement, l’indignation, la colère,
l’impatience... peuvent porter sur un des éléments de la phrase ou sur la phrase
entière. On fait souvent précéder la phrase d’un mot exclamatif :
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- Félicitations ! (= Je vous fais mes félicitations.)
L’exclamation peut se réduire à un mot : Quoi ! Comment ! Non ! Excellent !
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Exercices sur La phrase simple :
/II/ Identifiez, pour chacune des phrases qui suivent, le type auquel elle
appartient :
1. Consolez-moi, et ne me grondez-pas !
2. Que mon bonheur est menacé ! Que la vie est courte ! Qu’il est triste de
vivre dans la solitude !
3. Entrez, Monsieur le Maire, vous êtes le bienvenu.
4. Il faudrait que toute la ville fête cette victoire !
5. Qu’il aille à l’université sans tarder !
6. Le stade Roi Fahd peut accueillir 100 000 spectateurs.
7. Attendez un instant, que vous êtes impatient !
8. Qu’il soit malade après avoir couché à la belle étoile, cela ne m’étonne
pas.
9. Avez-vous visité le Louvre ?
10. Quelle est belle la victoire que notre équipe a remportée en
championnat d’Asie !
/III/ Classez les phrases suivantes selon les deux types de l’interrogation (totale
ou partielle) :
1. Tu pratiques un sport ?
2. Que faites-vous en ce moment ?
3. À quoi est-ce qu’il s’intéresse ?
4. Est-ce que tu as bien fermé les portes et les fenêtres ?
5. Connaissez-vous l’Arabie Saoudite ?
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/V/ Récrivez les phrases suivantes en utilisant deux autres tournures
interrogatives :
1. Dans le réfrigérateur.
2. Demain matin.
3. La nuit du 27 Ramadan.
4. À Riyad.
5. À cause du froid.
/VIII/ Relevez, dans les phrases suivantes, les interrogations totales et les
interrogations partielles :
1. Tu as trouvé le coupable ?
2. A-t-il avoué ?
3. Pourquoi a-t-il commis son crime ?
4. Où était-il en ce moment ?
5. À quelle heure le crime a eu lieu ?
6. Est-ce qu’il y avait des témoins ?
7. Qu’est-ce qu’ils ont vu ?
8. Est-il prêt à tout avouer ?
9. Qu’avez-vous fait hier soir ?
10. Qui as-tu rencontré ?
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/IX/ Compléter les phrases suivantes en employant les adjectifs interrogatifs :
Quel – Quelle – Quels – Quelles.
1. … chapitre allons-nous étudier maintenant ?
2. … romans de Balzac avez-vous déjà lus ?
3. Dans … grammaire avez-vous trouvé ces explications ?
4. … questions vous a-t-on posées à l’examen ?
5. … auteurs français préférez-vous.
1. … cherchez-vous ?
2. … fais-tu ce soir.
3. En … puis-je vous être utile ?
4. … t’a-t-il répondu ?
5. … a cassé cette vitre ?
6. Comment les aider ? … pourrait-on faire ?
7. À… sert cet objet bizarre ?
8. Eh bien ! … se passe-t-il ? Pourquoi vous disputez-vous ?
9. Je veux bien te prêter ma voiture, mais pourquoi faire ?
10.Chez… habitez-vous ?
/XI/ Poser les questions suivantes en employant : Qui est-ce qui ? – Qui est-ce
que ? – Qu’est-ce qui ? – Qu'est-ce que? – Qu’est-ce que c’est que ?
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5. Jusqu’à quand abuserez-vous de notre patience ?
6. La course aux armements trouvera-t-elle une issue pacifique ? Les
grandes puissances finiront-elle par s’entendre ? Réussirons-nous à
préserver le monde d’une guerre exterminatrice ? Ou bien est-ce un
massacre universel qui se prépare ?
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3. … ! Il n’en est pas question !
4. … ! Vous avez trouvé la bonne réponse !
5. … ! Vous me rendez là un grand service !
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II. La négation
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- Dépêchons-nous avant qu’il ne soit trop tard.
- Je crains que l’orage n’éclate avant notre départ.
c. « ne » est omis dans une phrase négative sans verbe :
- Pas possible ! Vous avez terminé, moi, pas.
Il est également omis en français populaire :
- C'est pas vrai !
- C’est pas lui que j’ai vu hier.
- C’est pas moi qui dirai le contraire.
/II/ La négation absolue à valeur temporelle : ne... plus, ne... jamais.
Ne... plus : l’action a cessé d’exister :
- Je ne prends plus de taxi depuis que j’ai une voiture.
Ne... jamais : l’action n’existe, n’a existé ou n’existera à aucun moment :
- Fouad n’a jamais fumé.
- Il n’achète jamais de cigarettes.
/III/ La négation partielle : ne... guère, ne... pas beaucoup.
La phrase indique dans ce cas que l’action n’est pas totalement réalisée, existe
seulement à un faible degré ou de temps en temps :
- Je ne voyage guère en ce moment.
- Elle ne mange pas beaucoup de pain de peur de grossi.
/IV/ La négation restrictive : ne... que
Elle indique que l’action existe seulement pour certains objets ou dans certaines
conditions :
- On ne peut bien étudier que dans le silence.
Remarque : ne faire que, ne faire que de :
- Il ne fait que jouer (= il joue sans arrêt)
- Il ne fait que de partir (= il vient de partir, il est parti à l’instant)
/V/ La construction de la phrase négative :
ne... pas, ne... plus, ne jamais, ne... guère encadrent le verbe aux temps
simples, sauf pour l’infinitif :
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- Ne traversez pas la rue sans regarder à gauche et à droite.
- Ne pas traverser la rue sans regarder à gauche et à droite.
Ces mêmes locutions (ne... pas, ne... plus, ne jamais, ne... guère)
encadrent l’auxiliaire aux temps composés :
- Vous n’avez jamais voulu m’écouter.
- Il n’est pas arrivé à l’heure.
« ne... que » encadre le verbe aux temps composés comme aux temps
simples :
- Au repas, je ne bois que de l’eau.
- Nous ne sommes allés qu’une fois dans ce magasin.
Avec un pronom indéfini négatif (aucun, nul, personne, rien), et avec
les adjectifs indéfinis (aucun, nul), l’emploi de « pas, guère, que » est
exclu :
- Personne n’est venu nous voir cette semaine.
- Aucun joueur n’a réussi à marquer.
Mais plus et jamais sont possibles :
- Jamais personne ne m’avait parlé sur ce ton.
- Il n’y a plus personne ici.
Pour une réponse négative, non, qui est un mot phrase, suffit :
- Etes-vous satisfait ?
- Non !
On peut dire aussi en réponse à cette même question : Pas du tout ! Absolument
pas ! Jamais de la vie ! Non pas ! (Tournures plus expressives que non)
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Exercices sur la phrase négative
/III/ Dans les phrases suivantes remplacez seulement par ne… que ou
inversement :
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5. Ton action est légale.
6. Ce garçon est poli.
1. Je n’ai rencontré…
2. Nous n’avons… le temps de vous écouter.
3. Je n’ai… idée de ce que je ferai demain.
4. Je n’ai… compris de son discours.
5. … de ma vie je n’ai vu un film aussi drôle.
6. Aucune solution… est apparue.
7. Depuis qu’il est majeur, il ne veut… rester chez ses parents.
8. … sportif n’est à l’abri d’une défaillance.
9. Il n’y a… espoir de les sauver.
10.Je n’ai… vu un garçon aussi mal élevé.
/VIII/ Donnez le sens des adjectifs suivants, en utilisant une tournure à la fois
passive et négative. Exemple : ineffable = « qui ne peut pas être dit »
1. Indéfinissable 8. Intouchable
2. Inclassable 9. Inadmissible
3. Imprévisible 10. Indescriptible
4. Inaudible 11. Indéniable
5. Inéligible 12. Indésirable
6. Inacceptable
7. Inexprimable
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/IX/ Après chacune des phrases suivantes, inscrivez entre parenthèses le chiffre
1 si la particule « ne » a sa pleine valeur négative, et le chiffre 0 s’il s’agit d’un
« ne » dit explétif (sans valeur négative)
La mise en relief est aussi appelée emphase : mettre en relief un élément d’une
phrase ou mettre l’emphase sur un élément d’une phrase consiste à le présenter
d’une façon particulière et inattendue, et l’on parle dans ce cas de phrase
segmentée.
- Le père de Mohamed, lui, est directeur de société.
- Heureux, ça oui, il l’était : il a passé tous les examens.
- Mon oncle l’a réparée lui-même, sa petite voiture.
On peut mettre en relief dans une phrase : un mot lexical, un groupe de mots,
une proposition, quelle que soit la fonction qu’ils occupent.
La mise en relief d’un élément d’une phrase sera toujours effectuée de façon à
ce que l’indication de sa fonction apparaisse clairement. Mettre en relief un
élément, c’est donc indiquer l’intérêt particulier qu’on lui porte tant du point de
vue de son sens que celui de la fonction qu’il occupe dans la phrase.
La mise en relief ou emphase peut être obtenue :
* par l’apparition d’un élément dans une position inhabituelle,
* en utilisant des outils particuliers de mise en relief,
* en reprenant l’élément mis en relief par un pronom.
/I/ Mise en relief par déplacement d’un élément de la phrase
A. Déplacement sans remplacement par un pronom
Un des procédés de mise en relief consiste à présenter un élément de la phrase à
une place où on ne l’attend pas; ce déplacement est bien sûr limité, car il ne doit
pas effacer l’indication de la fonction de l’élément déplacé.
A1 Déplacement du sujet
- Je me promenais tranquille, cette voiture folle est arrivée juste devant moi.
Je me promenais tranquille, est arrivée juste devant moi cette voiture folle.
Le sujet du verbe « est arrivée », cette voiture folle, est déplacé après le verbe en
fin de phrase. Ce déplacement a pour effet de présenter l’action avant l’agent
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(celui qui fait l’action) et donc de créer un effet, d’interrogation sur l’identité de
ce qui arrive ou de celui qui arrive.
A2 Déplacement de l’attribut
- Les étudiants qui veulent apprendre le français sont nombreux.
Nombreux sont les étudiants qui veulent apprendre le français.
L’adjectif nombreux, en fonction d’attribut du sujet les gens, est placé avant
l’élément verbal sont et le sujet. Cette position en tête de la phrase souligne
l’importance que celui qui parle ou écrit accorde à ce qualificatif.
A3 Le complément circonstanciel
- Vous y êtes déjà allé au Festival de Janadriyah ?
Au Festival de Janadriyeh, vous y êtes déjà allé ?
Le complément circonstanciel, au Festival de Janadriyeh, peut être déplacé dans
la phrase sans que sa fonction change. Sa position en tête de la phrase permet
d’insister sur le lieu où se passe l’action.
A 4 Les propositions circonstancielles
- Mohamed a quitté la salle de classe parce qu’il était malade.
Parce qu’il était malade, Mohamed a quitté la salle de classe.
La proposition circonstancielle de cause parce qu’il était malade vient
habituellement après la principale : sa position en tête la met en relief. On insiste
sur la raison pour laquelle Mohamed a quitté la salle de classe.
- Si j’avais su, je serais venu. Je serais venu, si j’avais su.
La subordonnée de condition si j’avais su est normalement placée avant la
principale : son placement en fin de phrase la met en relief.
Remarque : La mise en relief d’un élément de la phrase par simple déplacement
est un procédé utilisé souvent dans la langue littéraire. La mise en valeur de
l’élément déplacé s’accompagne presque toujours d’une augmentation de la
force de la voix, parfois aussi d’un détachement des syllabes. Ainsi, dans un
style purement littéraire, on peut inverser la position du complément du nom :
- Il chérit la mémoire de son père. De son père, il chérit la mémoire.
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- Il faut défendre la cause de la justice. De la justice, il faut défendre la cause.
B. Déplacement avec remplacement par un pronom
Ce procédé est très utilisé notamment dans le langage oral. Il consiste à détacher
un élément de la phrase que l’on place en tête ou en fin de phrase, suivi ou
précédé d’une pause, et à le remplacer par un pronom de même fonction.
- Ta nouvelle voiture, je ne l’ai pas vue.
Le complément d’objet direct est placé en tête, détaché de la phrase par une
pause et remplacé par le pronom personnel « l’ » complément d’objet direct du
verbe ai vu.
- Je n’y ai pas touché, à tes lunettes.
A tes lunettes est remplacé par le pronom personnel « y » dans la fonction de
complément d’objet indirect, placé en fin de phrase, il est précédé d’une pause.
- Elle est bien, ta voiture.
Ta voiture, placé en fin de phrase, est remplacé en fonction de sujet par le
pronom personnel « elle »
- Dans cette rue; je n’y ai jamais mis les pieds.
Dans cette rue, est remplacé par « y » pronom personnel complément
circonstanciel de lieu du verbe mettre les pieds, présenté en tête de phrase,
détaché par une pause, il est aussi mis en évidence.
- Que vous ne vouliez pas le voir, je le comprends bien.
La proposition complétive « que vous ne vouliez pas le voir » est remplacée par
le pronom personnel le : elle est présentée en tête de phrase et suivie d’une
pause.
/II/ Utilisation de « c’est... qui », « c’est... que » encadrant l’élément mis en
relief
L’utilisation d’une expression telle que c’est... qui, c’est... que (présentatif)
permet de mettre en valeur, en tête de phrase, n’importe quel élément (sauf le
verbe) sans remplacer cet élément par un pronom personnel et en lui conservant
sa fonction.
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A. Mise en relief d’un élément en fonction de sujet
- Rami a pris mon livre. C’est Rami qui a pris mon livre.
Lorsque l’élément mis en relief est en fonction de sujet, le présentatif est c’est...
qui.
B. Mise en relief d’un élément en fonction de complément d’objet direct
- C’est la miséricorde d’Allah qu’ils espèrent (Le saint Coran)
- C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est Toi [Seul] dont nous implorons
secours. (Le saint Coran)
- Je préfère le cours de Stylistique C’est le cours de Stylistique que je préfère.
Lorsque l’élément sur lequel porte l’emphase est en fonction de c.o.d., le
présentatif qui l’encadre est c’est... que.
C. Mise en relief d’un élément en fonction de complément d’objet indirect ou
second.
- J’ai parlé à Sami. C’est à Sami que j’ai parlé.
- Bader a remis le livre à son copain. C’est à son copain que Bandar a remis
le livre.
D. Mise en relief des compléments circonstanciels
- J’ai toujours vécu à Riad (c. c de lieu) c’est à Riad que j’ai toujours vécu.
- Il m’a téléphoné au milieu de la nuit (c. c de temps) c’est au milieu de la
nuit qu’il m’a téléphoné.
- J’ai écrit avec ce stylo (c. c de moyen) c’est avec ce stylo que j’ai écrit.
- J’apprends le français pour devenir traducteur (c. c de but) c’est pour
devenir traducteur que j’apprends le français.
/III/ Comment utiliser la mise en relief ?
Le présentatif c’est... qui ou c’est... que peut porter des indications temporelles :
c’était... qui ou c’était... que, ce sera... qui ou ce sera... que, etc.
- J’achèterai cette voiture. Ce sera cette voiture que j’achèterai ou c’est
cette voiture que j’achèterai.
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Le présentatif peut varier en nombre selon que l’élément mis en relief est
singulier ou pluriel.
- J’ai vu ces acteurs à la télévision. ce sont ces acteurs que j’ai vus à la
télévision.
On peut dire aussi : c’est ces acteurs que j’ai vus à la télévision.
La mise en relief d’un élément de la phrase par c’est... qui ou c’est... que peut
avoir deux valeurs différentes :
- C’est Omar qui a répondu le premier.
Dans cette phrase, l’utilisation de c’est... qui veut dire : c’est Omar, pas Ali ni
Ahmed, qui a répondu. On insiste donc sur l’identité de celui qui fait l’action.
- C’est l’étudiant qui a eu la note la plus élevée.
Dans ce cas, on veut désigner l’étudiant qui a obtenu la meilleure note (= voilà
l’étudiant qui a eu la note la plus élevée.)
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Exercices sur la phrase segmentée et la mise en relief
/I/ Transformez les phrases qui suivent sur le modèle que voici :
J’ai beaucoup aimé ce roman – ce roman, je l’ai beaucoup aimé.
1. le sujet
2. le complément d’objet direct
3. le complément circonstanciel
/III/ Indiquez la fonction du groupe de mots mis en relief dans les phrases
segmentées suivantes :
/IV/ Transformez les phrases suivantes à l’aide des tournures c’est … qui, c’est
que (pronoms relatifs) :
/V/ On place dans certains cas l’adjectif attribut du sujet en tête de phrase. Le
sujet est alors inversé. Exemple : Heureux sont les étudiants qui ont une
moyenne élevée.
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Composez une phrase ainsi construite avec chacun des adjectifs ou participes
suivants : calme – grand – merveilleux – tranquille – bienheureux – malheureux.
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IV. La phrase passive
A. La transformation passive
Pour qu’une phrase active (celle qui contient un verbe à un temps simple ou à
un temps composé) puisse se mettre à la forme passive, il faut que le verbe soit
transitif, c’est-à-dire qu’il ait un complément d’objet direct.
C’est le cas dans la phrase suivante :
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ne peut être transformée à la forme passive.
B3. Le groupe verbal est constitué du verbe être ou d’un verbe d’état et d’un
attribut :
- Salim est un brave homme.
- Le professeur semble énervé.
Ces deux phrases ne peuvent être mises au passif
B4. Le verbe de la phrase est avoir :
- Mon ami a une voiture superbe, ne peut être mise au passif.
C. Cas particuliers
C1. Le sujet de la phrase est un mot indéfini : on, quelqu’un, des gens, etc.
- Quelqu’un a perdu un stylo Un stylo a été perdu.
Le complément d’agent par quelqu’un est supprimé : il n’apporterait aucune
indication utile.
C2. Si le sujet de la phrase active est un pronom, le passif n’est pas possible.
- Tu manges des dattes
En principe, rien ne s’oppose à la transformation passive; cependant, on ne dira
pas :
(X) Des dattes sont mangées par toi (X)
C3. Lorsque le complément d’objet direct de la phrase active est indéfini, la
transformation passive est difficile.
- Mon père a acheté un cheval.
On ne dira pas :
(X) Un cheval a été acheté par mon père (X)
Mais, si l’on précise de quel cheval il s’agit, la transformation passive devient
possible :
- Le cheval qui a gagné la course a été acheté par mon père.
C4. De nombreuses constructions passives ne comportent pas de complément
d’agent. Ceci arrive chaque fois que celui qui parle (ou écrit ) pense qu’il n’est
pas important de préciser qui fait l’action :
30
- L’Université Roi Saoud a été fondée en 1957.
Lorsque la phrase passive ne comporte pas de complément d’agent, on peut lui
substituer une phrase active avec pour sujet on :
- On a fondé l’Université Roi Saoud en 1957.
31
Exercices sur La phrase passive
/II/ Mettez au passif les phrases qui peuvent subir cette transformation.
32
/IV/ Compléter les phrases suivantes en employant PAR ou DE.
33
V. L’infinitif : la proposition infinitive
34
notamment celle d’avoir des compléments : j’ai l’habitude de travailler 12
heures par jour
3.1. L’infinitif sujet du verbe à mode personnel.
Se lever de bonne heure lui est très pénible.
Remarque. L’infinitif est sujet « réel » dans de nombreuses phrases
construites à l’aide d’une tournure impersonnelle : Il est impossible de
traverser cette rivière à la nage. Dans ce cas, l’infinitif est précédé de la
préposition de.
3.2. L’infinitif attribut du sujet.
Accomplir le pèlerinage est une obligation.
3.3. L’infinitif complément d’objet direct du verbe conjugué.
Sait-tu jouer aux échecs
3.4. L’infinitif complément d’objet indirect du verbe conjugué.
Il se plaint d’avoir trop de travail.
De nombreux verbes peuvent avoir un infinitif pour complément d’objet,
direct (sans préposition) ou indirect (préposition à ou de ) Dans ce cas,
l’action exprimée par le verbe-support et l’action exprimée par l’infinitif ont
le même agent.
J’aime faire du sport. – Nous avons accepté de les recevoir. – Il persiste à
nier les faits.
Sans préposition À + infinitif De + infinitif
Affirmer, aimer, aller, Aboutir, s’acharner, Accepter, attendre, brûler,
avoir beau, compter, s’amuser, s’appliquer, cesser, se changer, choisir,
croire, daigner, devoir, s’apprêter, arriver, convenir, craindre, décider, se
espérer, faillir, oser, s’attendre, chercher, dépêcher, désespérer, douter,
partir, préférer, consentir, contribuer se essayer, s’étonner, s’excuser,
prétendre, reconnaître, décider s’engager, s’exposer, feindre, finir, se hâter, imaginer,
souhaiter, supposer, s’habituer, hésiter, s’indigner, menacer, mériter,
vouloir, etc. s’ingénier, se mettre, négliger, obtenir, se permettre,
parvenir, persister, renoncer, se plaindre, redouter, se réjouir,
se résigner, réussir, se repentir, risquer, se souvenir,
travailler, veiller, etc. se vanter, etc.
3.5. L’infinitif complément circonstanciel du verbe.
On travaille pour vivre (but) – il s’excuse ne n’être pas (cause)
35
Le verbe-support et l’infinitif ont le même agent. L’infinitif complément
circonstanciel est introduit par une préposition ou une locution prépositive.
Selon les cas, il exprime la cause (de, pour), le but (à, pour, afin de), le temps
(avant de, après, en attendant de), la condition (à condition de, à moins de),
l’opposition (au lieu de, loin de)
4. L’infinitif, deuxième complément d’objet direct : la « proposition
infinitive »
4.1. Analyse.
Il ne faut pas confondre deux tournures différentes :
A. L’infinitif, unique complément d’objet :
Il aime vivre seul.
B. L’infinitif, deuxième complément d’objet d’un verbe qui a
également un complément d’objet nominal ou pronominal :
1. J’ai entendu sa voiture arriver.
c.o.d.1 c.o.d.2
2. Je le regardais travailler
c.o.d.1 c.o.d.2
On appelle parfois la tournure B « proposition infinitive », parce que le c.o.d.1
(nom ou pronom) désigne en même temps l’agent de l’action exprimée par
l’infinitif. Dans l’exemple 1, c’est sa voiture qui arrive.
La phrase peut être considérée comme le résultat de la transformation de deux
propositions indépendantes en une phrase unique : Il travaillait. Je le regardais.
→ Je le regardais travailler.
4.2. Les verbes-supports.
Ce sont soit des verbes de perception (voir, regarder, entendre, écouter,
sentir), soit des verbes de mouvement (conduire, mener, emmener), soit des
verbes exprimant la contrainte, l’influence, la permission ou l’empêchement
(contraindre à, forcer à, disposer à, conseiller de, faire, permettre de, laisser,
interdire de, etc.)
4.3. La construction.
36
A. L’infinitif peut être construit sans préposition : Le professeur les a
emmenés visiter le Louvre ; ou avec préposition : Il les a invités à regarder
attentivement les Antiquités égyptiennes.
B. Le premier complément d’objet (nom ou pronom) peut être également
direct (exemples précédents) ou indirect : Il a conseillé les étudiants d’aller
passer un mois en France.
4.4. La place du complément nominal ou pronominal.
A. Si l’infinitif n’a pas lui-même un complément d’objet, le nom complément
des verbes-supports (écouter, entendre, voir, regarder, sentir, laisser) peut se
placer avant ou après l’infinitif :
Je regarde courir les nuages, ou Je regarde les nuages courir.
B. Si l’infinitif a lui-même un complément d’objet, le nom complément des
verbes supports se place nécessairement avant l’infinitif :
J’écoutais Mohamed lire des versets du saint Coran.
C. Le pronom complément du verbe support est toujours placé avant celui-
ci :
Je l’ai vu arriver, je l’ai entendu jouer du piano.
37
L’infinitif : la proposition infinitive
Exercices
/I/ Indiquer la forme de l’infinitif dans les phrases suivantes (forme simple ou
forme composée) :
1. Défense de parler au conducteur.
2. Après avoir longtemps hésité, il prit la parole.
3. Il commença d’abord par refuser.
4. Ne prenons pas la route sans avoir fait le plein d’essence.
5. Alain a eu une contravention pour ne s’être pas arrêté à un feu rouge.
/II/ Indiquer si l’infinitif, dans les phrases suivantes, désigne une action
antérieure ou une action postérieure.
1. Combien de temps pensez-vous rester parmi nous ?
2. Je ne crois pas m’être trompé.
3. Vous souvenez-vous d’avoir écrit ces mots ?
4. J’ai formé le rêve de me rendre un jour en France.
5. Il faisait semblant de protester.
/III/ Quelle est la valeur de l’infinitif dans les phrases suivantes (valeur
impérative, exclamative, interrogative) ?
1. S’adresser au bureau d’accueil.
2. Entre tant d’opinions divergentes, laquelle choisir ?
3. Toi, passer toutes tes vacances à la maison! Ça m’étonnerait!
4. Dans la place, tourner à droite après la mosquée, puis prendre la
première rue à gauche.
5. Pourquoi nous avoir obligé à faire ce travail inutile ?
38
/VI/ Compléter les phrases suivantes avec l’infinitif qui convient :
A. Avoir – faire – ménager – pouvoir – rire.
1. J’aime …
2. Je crois … vous renseigner.
3. Il est parti … une petite promenade.
4. Vous devriez vous … un peu.
5. On pense … raison et que les autres ont tort.
39
2. Elle est sûre qu’elle aura du succès.
3. Ils prétendaient qu’ils connaissaient la région.
4. À la douane, les voyageurs affirmèrent qu’ils n’avaient rien à déclarer.
5. Ils avaient décidé qu’ils feraient leur voyage au printemps.
C.
1. Je suis certain que j’ai déjà lu ça quelque part.
2. Je pense que j’aurai fini ce travail demain.
3. Il jurait qu’il avait vu une lumière étrange dans le ciel.
4. Il a promis qu’il serait rentré à temps pour le dîner.
5. Dans certains pays, on est citoyen à la seule condition qu’on soit né sur le
territoire national.
D.
1. Après qu’ils se sont disputés un moment, ils se réconcilient.
2. Il croit qu’il s’est trompé.
3. Ils avaient l’impression qu’ils s’étaient déjà vus quelque part.
4. À moins que nous ne trouvions un passage praticable, nous devons
rebrousser chemin.
5. Après que vous aurez pris connaissance de ce rapport, veuillez me le
transmettre avec vos commentaires.
40
VI. Le discours direct, indirect et indirect libre
Les paroles rapportées
Dans un récit, il arrive que l’on ait à rapporter les paroles ou les pensées d’un ou
plusieurs personnages. Cela peut se faire de trois manières principales : le
discours direct, le discours indirect et le discours indirect libre.
1. Le discours direct reproduit telles quelles les paroles des personnages.
Soit le dialogue suivant :
Ahmed dit à Samer : «Où pourrons-nous aller demain ? »
Samer a répondu «Si nous allions à Abha ? »
On remarque que les paroles d’Ahmed et de Samer sont rapportées
textuellement. Ces paroles, qui se trouvent entre guillemets, sont appelées
discours direct. Le discours direct constitue une interruption dans la narration,
marquée en langue orale par une pause et, en langue écrite, par la ponctuation
(les deux points) Les guillemets certifient l’objectivité ou l’authenticité des
propos rapportés. Ce procédé est très utilisé dans le roman pour faire parler un
personnage.
2. Le discours indirect reproduit les paroles non pas telles quelles, mais à l’aide
d’une proposition subordonnée complétive ou d’un infinitif complément.
Reprenons le même exemple en discours indirect :
Ahmed a demandé à Samer où ils pourraient aller le lendemain. Samer a
répondu qu’ils pourraient aller à Abha.
2.1 Les transformations dans le discours indirect
a. Transformation des personnes :
Lorsque le verbe introducteur est à la troisième personne (il dit, elle dit), la
première personne du discours direct se change en troisième personne dans le
discours indirect :
Discours direct : « Je veux jeter un simple coup d’œil », dit Ahmed.
Discours indirect : Ahmed dit qu’il voulait jeter un simple coup d’œil.
b. Transformations des temps :
41
Dans un récit au passé, les temps du discours direct subissent les
transformations en passant au discours indirect :
42
3. Le discours indirect libre s’emploie surtout dans les récits littéraires. Il
s’apparente à la fois au discours direct et au discours indirect. Il fait entendre les
paroles du personnage sans les citer textuellement, comme en écho dans le récit.
Il conserve la forme des subordonnées du discours indirect et la vivacité du
discours direct.
a. Comme le discours direct, le discours indirect libre rapporte les paroles ou les
pensées dans des énoncés indépendants (sans conjonction, ni mot de relation)
b. Comme le discours direct, il reproduit les questions, les exclamations, les
interjections, les mots-réponses, les intonations.
c. Mais comme le discours indirect, il transforme les personnes, les temps des
verbes, et les adverbes de temps.
43
Interrogation directe Interrogation indirecte
- Ont-ils déjeuné ? Je voudrais savoir s’ils ont déjeuné.
- Est-ce que tu viendras ? Il veut savoir si tu viendras.
- Etes-vous malade ? Elle demande si vous êtes malade.
4.2 L’interrogation indirecte partielle : Elle exclut la réponse oui ou non. Elle
porte sur l’identité ou la nature des personnes, objets ou phénomènes désignés
par le sujet ou les compléments du verbe. Elle se construit avec un pronom
interrogatif (qui, à quoi, avec qui, etc.), un adjectif interrogatif (quel), ou un
adverbe interrogatif autre que si (comment, pourquoi, où, d’où, quand, etc.) :
44
Le discours direct, indirect et indirect libre
Exercices
/III/ Mettez ces phrases au discours indirect en variant les situations et les
verbes introducteurs (ces verbes seront au passé):
Modèle :
Prenez plutôt l’autobus !
Le Parisien a conseillé au touriste de prendre plutôt l’autobus.
45
4. Les résultats de l’analyse seront disponibles, demain soir.
5. Oui, c’est bien moi qui vous ai convoqué.
6. Le temps sera maussade sur la majeure partie de la France.
/VI/ Les phrases suivantes sont écrites au discours indirect libre. Transposez-les
au discours indirect en ajoutant un verbe introducteur (DIRE - CRIER-
DEMANDER- SE DEMANDER - EXPLIQUER - AJOUTER)
1. Quand on lui annonça qu’il allait passer ses vacances au bord de la mer,
l’enfant bondit de joie : il allait voir la mer !
2. Les journées passaient, vides et monotones, sans la moindre distraction;
allait-il vivre ainsi, sans but et sans espoir ?
3. Il s’excusa de ne pas accompagner ses amis au restaurant : il était au
régime et ne pouvait se permettre aucun excès.
4. Il refusait de partir : on avait bien le temps, il n’était que dix heures.
5. Il n’avait pas envie de sortir : quel besoin avait-il de passer les nuits
dehors? Avec un bon livre, on était bien chez soi !
46
Hier, il est allé au musée national.
Le programme prévoit une excursion pour après demain.
Les vacances se terminent ; nous rentrons la semaine prochaine.
Il doit arriver mardi prochain.
Le mois prochain, je vais passer mes examens.
L’année dernière ; j’ai beaucoup voyagé.
Le village est isolé : ici, je trouve le silence dont j’ai besoin.
Un jour, pendant les vacances, ma mère se mit en grève. Elle nous l’avait déjà
dit plusieurs fois : «Un jour, je ferai la grève ! », mais ce jour-là elle nous
déclara «je ne touche plus un torchon, plus une casserole !» Et elle nous
expliqua : « puisque vous ne savez pas ce que signifie la division du travail,
vous vous débrouillerez tout seuls : vous irez faire les courses, organiserez les
menus, préparerez les repas, ferez le ménage, etc.»; elle nous annonça en même
temps : « cet après midi, je sors avec une amie, je rentrerai sans doute après
dîner »
« Elle va vraiment le faire ? » Nous demanda mon père, inquiet de ses nouvelles
responsabilités.
47
VII. La phrase complexe et les éléments de relation
Chaque verbe constitue une proposition. La phrase simple se compose d'un seul
verbe et par conséquent d'une seule proposition. En revanche, la phrase
complexe se compose de deux ou plusieurs parties, appelées propositions.
Chaque partie contient normalement un sujet et un verbe et peut avoir des
compléments. Les différentes propositions d’une phrase complexe sont reliées
par juxtaposition, coordination ou par subordination.
A. La juxtaposition
Deux propositions sont placées côte à côte. Le lien logique est donné par le
contexte et il est marqué dans l’intonation :
- Il est malade, il a trop mangé (cause)
- Il a trop mangé, il est malade (conséquence)
- Il serait souffrant, il viendrait (hypothèse)
- Il est là, je ne le vois pas (opposition)
B. La coordination
Elle est possible entre deux propositions indépendantes l’une de l’autre :
- Il est gentil mais il n’est pas très intelligent.
- Mohamed n’a pas salué Ali car il ne l’avait pas vu.
- Je travaille et j’écoute de la musique.
- On comptait beaucoup sur lui ; or il a eu un empêchement au dernier moment.
- N’espérez pas que je vous félicite ni que je vous récompense pour un pareil
travail.
Les conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car.
La place normale de la conjonction de coordination est entre les deux
propositions, mais elle peut se mettre, dans certains cas, après le verbe de la
deuxième proposition (sauf : et, ou, or, car, mais)
- Je suis très fatigué; j’aimerais donc me reposer.
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Aucun texte ne peut se réduire à une simple juxtaposition d’idées. Pour se faire
comprendre, il est obligatoire d’introduire des rapports sémantiques, en somme
des connexions logiques, entre les mots, les propositions, les phrases. Ces
rapports sont directement exprimés ou bien découlent implicitement du contexte.
C. La subordination
Les propositions peuvent être reliées par une conjonction de subordination (que,
après que, parce que, de sorte que, pour que, si, quand, lorsque, dès que, etc.)
La proposition ainsi introduite est dite subordonnée à une proposition principale
dans la même phrase :
- Je suis sûr de cela : il va venir. Je suis sûr qu’il va venir.
Je suis sûr est la proposition principale, qu’il va venir est la proposition
subordonnée.
La proposition principale n’a pas de sens par elle-même. Elle n’a pas de sens
que complétée par la proposition subordonnée qui est liée à elle par la
conjonction de subordination que.
Les propositions subordonnées ont, par rapport à la proposition principale, les
fonctions que pourrait avoir un groupe nominal dans la phrase simple :
- Je sortirai dès que la conférence sera finie. = Je sortirai dès la fin de la
conférence.
La subordonnée introduite par la conjonction dès que a la même valeur de
complément circonstanciel de temps que le groupe nominal introduit par la
préposition dès.
Les propositions subordonnées peuvent compléter soit un nom, soit le verbe de
la principale. Lorsqu’elles complètent un nom, ce sont des subordonnées
relatives; lorsqu’elles complètent le verbe de la principale, ce sont des
subordonnées conjonctives.
Les subordonnées conjonctives peuvent jouer, par rapport à la principale :
Soit le rôle d’un complément essentiel (sujet, COD, COI) ; dans ce cas,
on les nommera subordonnées relatives.
49
- C’est ce joueur qui a marqué le premier but de la rencontre.
Soit le rôle d’un complément non essentiel; dans ce cas, on les
appellera subordonnées circonstancielles.
- Je regarde les matchs de football à la télévision quand il fait trop chaud
dehors.
La phrase complexe
La subordination
Difficilement
Déterminatives
Effaçable
Au nom de
Relatives
La principale
Effaçables Explicatives
ou Appositives
Subordonnées
Complément
Complétives
Essentiel
Au verbe de
Conjonctives
La principale
Complément Circonstancielles
Non essentiel
50
I. Les subordonnés relatives
La subordonnée relative complète un nom ou un groupe nominal appartenant à
la proposition principale :
- Est-ce que tu as lu le livre que tu avais acheté la semaine dernière ?
La proposition relative que tu avais acheté la semaine dernière détermine le
groupe nominal le livre. Ce groupe nominal est le complément d’objet direct du
verbe as lu, noyau de la proposition principale.
On pourrait remplacer la proposition relative :
1- par un groupe du nom
- est-ce que tu as lu le livre à la couverture bleue ?
2- par un adjectif qualificatif épithète
- est-ce que tu as lu le petit livre ?
La proposition relative apporte au GN (groupe nominal) la plus forte
information, qui le détermine de la façon la plus précise. Il est plus facile de
savoir de quel livre il s’agit à partir de :
le livre que tu avais acheté la semaine dernière qu’à partir de : Le livre à la
couverture bleue et encore moins à partir de : Le petit livre.
Relatives déterminatives et relatives explicatives
1. La relative déterminative
- Le professeur est content des étudiants qui travaillent.
La relative déterminative qui travaillent permet de savoir de quels étudiants on
veut parler. Elle complète de façon souvent indispensable un nom ou un groupe
nominal de la principale.
2. La relative explicative (ou appositive)
- Le joueur, qui commençait à se fatiguer, courait avec difficulté.
La relative explicative qui commençait à se fatiguer apporte une information à
propos du GN le joueur. Mais cette information n’est pas indispensable à la
phrase. Si l’on supprime la relative explicative, la phrase reste acceptable :
- Le joueur courait avec difficulté.
51
Remarques :
1- La relative explicative est généralement encadrée par deux virgules (ou
pauses à l’oral); elle se rapproche de l’apposition, c’est pourquoi elle est aussi
appelée appositive.
2- La relative explicative ou appositive informe souvent sur la cause de
l’événement exprimé par la principale :
- L’enfant, qui a faim, commence à pleurer.
3. Mécanisme de la subordination relative
Il m’a rendu la somme d’argent qu’il me devait.
GV GN P.R GV
COD
Le GN la somme d’argent est le complément d’objet direct du verbe a rendu
qui est le noyau de la proposition principale : il m’a rendu la somme d’argent.
Le GN la somme d’argent est suivi du pronom relatif que : celui-ci représente la
somme d’argent et occupe la fonction de COD du verbe devait : noyau de la
proposition subordonnée. On dira que la somme d’argent est l’antécédent du
pronom relatif que.
En fait, la construction relative est un moyen permettant à un nom, qui a déjà
une fonction dans une proposition, d’assurer une autre fonction à l’intérieur
d’une proposition différente. Pour atteindre ce résultat, on fait suivre ce nom
d’un pronom appelé pronom relatif, qui va jouer un nouveau rôle dans la
subordonnée :
A partir de 2 phrases :
- Il m’a présenté son frère. - Son frère est ingénieur.
COD Sujet
- Il m’a présenté son frère qui est ingénieur.
On obtient une seule phrase grâce au pronom relatif.
4. Les pronoms relatifs
Les pronoms relatifs simples
52
*Qui est sujet
- Les clés qui sont sur la table sont à moi.
- Elle a un frère qui est aviateur.
- Voilà quelqu’un qui parle bien français.
- Je t’apporte un cadeau qui te fera plaisir.
- J’ai peur, j’ai le cœur qui bat.
*Que est COD
- J’ai un cousin que je n’ai jamais vu.
- C’est la voiture que mon père vient d’acheter.
- Vous avez une prononciation que je ne comprends pas bien.
- Quels sont les livres que tu as lus l’été dernier ?
- La semaine que nous avons passée à Taef a été merveilleuse.
*Où est complément circonstanciel de lieu (parfois de temps)
- Il y a beaucoup de pays où j’ai envie d’aller (lieu)
- Il fait très chaud dans la pièce où nous avons travaillé (lieu)
- L’Université Roi Saoud où je fais mes études a un campus très agréable (lieu)
- C’est surtout l’hiver où on fait du ski (temps)
- Je n’oublierai jamais le moment où je suis arrivé ici (temps)
- Le jour où nous sommes arrivés à paris, il neigeait (temps)
*Dont peut remplir plusieurs fonctions :
a. complément du nom :
- J’ai un voisin dont le fils est insupportable (le fils du voisin)
- C’est une histoire dont la fin est triste (la fin de l’histoire)
b. complément d’un adjectif :
- Il m’a montré sa voiture dont il est fier (fier de sa voiture)
- Nous avons trouvé un appartement dont nous sommes contents (contents de
l’appartement)
c. complément d’objet indirect :
- C’est de ce problème dont il m’a parlé.(parler de ce problème)
53
- Les documents dont vous avez besoin sont dans ce tiroir. (Avoir besoin de ces
documents)
Remarque : Chaque fois que l’on utilise le relatif dont, la relation exprimée
comporte la préposition de.
*Quoi ne s’applique qu’à des choses. Il s’emploie uniquement comme
complément et est presque toujours précédé d’une préposition; il se rapporte
généralement à un antécédent de sens vague (ce, rien, chose, etc.)
- Ce n’était pas ce à quoi je m’attendais.
- Il n’a rien de quoi se plaindre.
- J’ai quelque chose de quoi vous surprendre.
les pronoms relatifs composés
genre et pronoms
nombre relatifs +à + de + avec
composés
Mas. Sing. lequel auquel duquel avec lequel
Fém. Sing. laquelle à laquelle de laquelle avec laquelle
Mas. Pl. lesquels auxquels desquels avec lesquels
Fém. Pl. lesquelles auxquelles desquelles avec lesquelles
54
Qui ne peut remplacer lequel après une proposition que si l’antécédent est une
personne. On ne dit pas : (X) - C’est la voiture avec qui il a gagné (X) mais on
doit dire : C’est la voiture avec laquelle il a gagné.
5. Le subjonctif dans les propositions relatives
Le verbe de la proposition subordonnée relative se met souvent à l’indicatif
(présent, passé composé, futur...)
- Nous saisirons la première occasion qui se présentera.
Cependant, on mettra la proposition relative au subjonctif :
0. Quand elle se trouve après un superlatif relatif, tel que le premier, le
seul, le plus, l’unique... (Idée de rareté et d’exception) :
- C’est le type le plus amusant que j’aie jamais rencontré.
- Salmane est le seul étudiant qui ait eu une note au-dessus de la moyenne.
1. Quand la relative exprime un désir, une intention...
- Louons une maison qui soit plus confortable.
- Je cherche un médecin qui puisse me guérir.
2. Quand la proposition relative se trouve après rien, personne,
aucun(e), ne... que... (idée de restriction)
- Je ne connais qu’une personne qui soit capable de vous aider.
- On n’a pas encore trouvé de médicament qui puisse guérir cette maladie.
- Il n’y a que le titulaire qui connaisse le code de sa carte de crédit.
55
Exercices sur la subordonnée relative
/I/ Complétez la phrase par une proposition relative introduite par qui avec les
éléments indiqués :
/II/Complétez la phrase par une proposition relative introduite par que avec les
éléments indiqués :
56
10. Le numéro n’est pas en service actuellement. Vous le demandez.
/V/ Complétez la phrase par une proposition relative introduite par dont avec
les éléments indiqués :
57
/VII/ Complétez la phrase par une proposition relative introduite par où avec les
éléments indiqués :
1. Il fait trop chaud dans la pièce....... (Nous travaillons dans cette pièce)
2. Rendez-vous dans le café...... (Nous nous retrouvons d’habitude dans ce
café)
3. Je vais à Jeddah...... (Ma sœur vit à Jeddah avec sa famille)
4. Ils ne veulent pas habiter Dammam...... (Ils ne connaissent personne à
Dammam)
5. Dans la rue...... (J’y ai garé ma voiture), le stationnement est interdit.
6. Je n’oublierai jamais le moment...... (Je suis arrivé ici à ce moment-là)
7. Pourquoi arrivez-vous à l’heure...... (Tout le monde part à cette heure- là)
8. Le jour...... (J’ai atterri à Orly ce jour-là), il pleuvait.
9. L’année...... (Mon frère est né cette année-là), il y a eu un tremblement
de terre.
10. Te rappelles-tu l’hiver...... (Il a fait si froid cet hiver-là)
58
2. J’habite un immeuble à côté de...... il y a un marché célèbre.
3. Les questions à...... tu dois répondre sont très faciles.
4. Les montagnes en face de...... nous sommes sont superbes.
5. Ma mère a perdu des bijoux à...... elle tenait beaucoup.
6. C’est une place autour de...... il y a de très jolies maisons.
59
/XIV/ Mettez ce qui, ce que ou ce dont selon le sens :
/XV/ Remplacez l’adjectif souligné par une proposition relative de même sens :
60
II. Les subordonnées conjonctives
Les propositions subordonnées conjonctives sont des propositions comportant
un noyau verbal; elles sont complément du verbe de la proposition principale.
Elles sont introduites par une conjonction de subordination
(que, parce que, de sorte que, quand, lorsque, à condition que, comme, si,
quand, lorsque, dès que...)
Parmi les propositions conjonctives, on distingue les complétives et les
circonstancielles.
II. a. Les subordonnées complétives
1- Elles sont introduites par la conjonction de subordination que.
- Je pense que vous n’avez pas raison.
- Il m’annonce qu’il se marie bientôt.
- Le professeur dit que l’examen sera difficile.
- Je vois que tu as fini ton travail.
- Il veut que son équipe favorite gagne le championnat du Royaume.
2- Le verbe de la proposition complétive se met à l’indicatif ou au subjonctif,
selon le sens de la principale.
a. à l’indicatif
Le verbe de la proposition complétive se met à l’indicatif lorsque le verbe de la
principale exprime une déclaration, une affirmation, un jugement, une
connaissance, une certitude... (Dire, écrire, raconter, expliquer, savoir, croire,
penser, annoncer, estimer...)
- Je pense qu’il fera chaud cet été.
- Je suis sûr que tu seras de mon avis.
- Il a l’impression que tout le monde le regarde.
b. au subjonctif
Le verbe de la proposition complétive se met au subjonctif lorsque celui de la
principale exprime la volonté, le désir, le refus, la crainte, l’obligation...
61
(Vouloir, désirer, souhaiter, refuser, craindre, demander, défendre...)
- Je souhaite qu’il aille voir un médecin.
- Le professeur désire que les étudiants n’arrivent pas en retard.
- Je veux que tu finisses ton travail.
- Mon fils est très en retard. Je crains qu’il(n’)ait fait un accident.
II. b Les subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées circonstancielles peuvent remplir les fonctions
circonstancielles du groupe nominal : cause, conséquence, but, opposition,
temps, condition, comparaison.
62
Exercices sur la proposition complétive
A/
1. La population du centre de Paris a diminué ces dernières années ; c’est exact.
2. Tu n’as pas trouvé ce livre à la bibliothèque ; cela m’étonne.
3. A Paris les voitures stationnent souvent n’importe où, c’est vrai.
4. J’ai fait une erreur ; c’est bien possible.
5. Fermez vos volets avant de partir en vacances ! Cela vaut mieux.
B/
Exemple :
J’ai rangé la clé dans le tiroir ; j’en suis sûr =Je suis sûr que j’ai rangé la clé
dans le tiroir.
1. Il va pleuvoir cet après-midi ; j’en ai peur.
2. Vous ne connaissez pas mon pays ; je le regrette.
3. La nature doit être protégée ; tout le monde en est conscient.
4. La télévision est la distraction privilégiée ; les sondages l’indiquent.
5. Donnez votre réponse au plus tard le 15 décembre ; l’Administration l’exige.
63
4. Je pensais qu’il (être) un peu tard pour téléphoner à ton grand-père.
5. Nous trouvons tous que cette chemise te (aller) très bien.
6. Je vous assure que ce plat (résister) à la chaleur.
7. Nous regrettons que vous ne (pouvoir) venir au festival avec nous ce soir.
8. Nous regrettons que vous ne (pouvoir) venir au festival avec nous hier soir.
9. Je crains que le mauvais temps (ne) nous (empêcher) de faire cette
promenade.
10.Je crains que le mauvais temps (ne) les (empêcher) de faire cette promenade
hier.
11.Tous les parents souhaitent que leurs enfants (réussir) dans la vie.
12.J’aimerais que tu me (rendre) ma voiture ; j’en aurai besoin ce vendredi.
13.J’ai écrit à Saïd il y a quinze jours ; je m’étonne qu’il ne me (répondre) pas
encore.
14.Mon père voulait que je (faire) de l’anglais, mais moi, je préférais le français.
15.Le professeur doute que cet étudiant (faire) tout seul ses devoirs.
16.J’ai très mal aux dents. Il faut absolument que je (aller) chez le dentiste.
17.Il est préférable que vous ne (écrire) pas avec un crayon à l’examen.
18.Par un temps pareil, il vaut mieux que tu (mettre) des bottes.
19.Il est possible que nous (prendre) quelques jours de congé le mois prochain et
que nous (aller) à Jeddah.
20. Il arrive que cette plante (fleurir) deux fois l’année.
64
A. proposition subordonnée conjonctive.
1. Je suis malade / je le sens.
2. Ils n’ont pas toujours été riches / tu le sais bien.
3. A-t-il choisi la bonne méthode / j’en doute.
4. Expliquez-nous cette règle / il le faudrait.
5. Viens passer les vacances / je le voudrais bien.
B. Groupe infinitif.
1. Je suis prêt / je le crois.
2. Il a fait tout ce qu’il pouvait / il le pense.
3. Nous arrivons à l'heure / nous l’espérons.
4. Dans le train, je voyage dans le sens de la marche / j’y tiens.
5. Au restaurant il ne fume pas / il s’en abstient.
65
La proposition circonstancielle
1. L’expression de la cause
/I/ Subordonnées de cause
Les principales conjonctions ou locutions conjonctives introduisant les
propositions subordonnées compléments circonstanciels de cause sont :
attendu que, comme, étant donné que, parce que, puisque, sous prétexte que,
vu que .
a. Verbes à l’indicatif
*parce que (répond à la question « pourquoi ? »)
- je suis en retard parce que mon réveil n’a pas sonné.
- je fais mes courses aujourd’hui parce que demain il y aura trop de monde
dans les magasins.
*puisque (présente la relation entre la cause et la conséquence comme évidente)
- Puisque tu connais bien Riad, dis - moi ce qu’il faut visiter.
-Je vais offrir ce dictionnaire à Saleh puisqu’il étudie la traduction.
*Comme (insiste moins que « puisque » sur la relation entre la cause et la
conséquence)
- comme mon fils est malade, je vais appeler le médecin.
- comme ma voiture était en panne, j’ai pris un taxi.
*Etant donné que, du fait que, vu que (introduisent un fait dont la réalité est
indiscutable.)
- Etant donné le nombre d’enfants qu’il a, il doit surveiller ses dépenses.
- Le problème n’est toujours pas réglé du fait que les deux parties n’acceptent
pas de faire des concessions.
- Vu qu’il fait froid, j’ai mis un pull de laine.
*Sous prétexte que (la cause est incontestée par le locuteur.)
- Il n’a pas assisté aux cours d’hier sous prétexte que sa mère était malade.
- Il n’allait pas souvent voir ses parents sous prétexte qu’ils habitaient loin.
66
*Du moment que = puisque
- Je veux bien vous prêter la somme que vous m’avez demandée, du moment
que vous me la rendrez à la fin du mois.
- Du moment que le professeur est là, le cours doit commencer
*D’autant que, d’autant plus que
- Finalement, je n’ai pas acheté de table, d’autant que je n’en avais pas
vraiment besoin.
- La mort de ce poète est regrettable, d’autant plus qu’il était encore jeune.
Remarque générale sur les propositions subordonnées à l’indicatif :
On peut employer le conditionnel à la place de l’indicatif lorsqu’on veut
exprimer une hypothèse et non pas une certitude. Comparez :
- Ne dis pas ça parce qu’on se moquera de toi.
- Ne dis pas ça parce qu’on se moquerait de toi.
b. Verbes au subjonctif
*soit que ... soit que (deux causes sont possibles.)
- Il n’est pas venu à l’entraînement quotidien, soit qu’il est malade, soit qu’il est
en voyage.
* Ce n’est pas que , non que ou non pas que (une cause possible est écartée et
elle est suivie de la vraie raison)
- N’achetez pas cette voiture, ce n’est pas qu’elle soit mauvaise, mais son prix
est trop élevé.
- Cet étudiant n’est pas aimé, non que l’on lui reproche quelque chose, mais il
est différent des autres.
Remarque générale sur les propositions subordonnées à l’indicatif et au
subjonctif :
Quand il y a deux subordonnées, on ne répète pas la conjonction, on la remplace
par que :
- Comme il était fatigué et que sa voiture était en panne, il n’est pas allé à
l’université.
67
/II/ Autres moyens d’exprimer la cause
1 - Mots de liaison
*Car, en effet (surtout à l’écrit. Ils introduisent l’explication d’un fait déjà
mentionné.)
- Faites vos réservations sans tarder, car le nombre de places est limité.
- On cultive le palmier en Arabie Saoudite ; en effet, la température y est douce
en hiver.
*Tellement, tant (moins fréquents)
- On ne pouvait pas entrer au Stade Roi Fahd, tellement il y avait de monde!
- Le gouvernement du Serviteur des Deux Saintes Mosquées a décidé de lutter
contre la drogue, tant ce problème est devenu grave.
2 - Préposition + nom
*A cause de / en raison de / par suite de (surtout à l’écrit)
- La route Roi Fahd est coupée en raison des inondations.
- La circulation est ralentie par suite d’un accident.
- La promenade est annulée à cause du mauvais temps.
*Grâce à + nom (ou pronom)
- Grâce à Dieu, il n’y a pas eu de victimes à la suite des inondations.
- Merci beaucoup ! Grâce à toi, j’ai eu ce poste.
* Faute de + nom (=par manque de)
- Il ne pourra pas acheter l’appartement faute d’argent.
*A force de (idée d’intensité.)
1- A force de + nom
- A force de patience, il a pu terminer son grand ouvrage.
2- A force de + infinitif (il a le même sujet que le verbe principal)
- A force de lire ce poème, je le connais par cœur.
*Etant donné /Vu / du fait de / compte tenu de + nom
- Etant donné son âge, on lui a refusé le permis de conduire.
- Vu le mauvais temps, il ne faut pas sortir aujourd’hui.
68
- Du fait de sa maladie, il a bénéficié d’un report d’examen.
- Compte tenu des conditions météorologiques, le match de football est annulé.
* Sous prétexte de + infinitif
- Il ne m’a rendu que la moitié de la somme qu’il me devait sous prétexte d’être
dans une situation financière difficile. (mais ce n’est pas la vraie raison)
* Pour
Pour + nom : - Cet écrivain est surtout connu pour ses romans.
Pour + infinitif passé : - Il a eu une amende pour avoir brûlé un feu rouge.
- Khaled est exclu trois jours du lycée pour avoir insulté le professeur.
* par + nom
- Il nous a étonnés par son sang - froid.
- Il fait cela par amour de la charité.
3 - Emploi du participe
*Gérondif (même sujet que le verbe principal)
- Il a eu mal à la tête en lisant sans lunettes.
* Participe présent ou passé (surtout à l’écrit, relié à un nom ou à un pronom)
- Travaillant sans cesse, elle est tombée malade
- Ayant eu une mauvaise not, ma sœur s’est mise à pleurer.
* Proposition participe (surtout à l’écrit. le participe a son propre sujet)-
Les enfants criant sans arrêt, mon père n’a pas pu s’endormir.
- Un fou rire s’étant entendu dans la classe, le professeur a décidé d’arrêter le
cours.
69
Exercices l’expression de la cause
70
/III/ Complétez les phrases suivantes :
/V/ Complétez les phrases suivantes par les prépositions employées dans
l’exercice précédent :
71
2. En raison d’un accident, la circulation a été détournée.
3. Etant donné la longueur du trajet, nous ferons le voyage en deux
étapes.
4. La promenade a été très réussie grâce au beau temps.
5. Je n’ai pas terminé mon devoir faute de temps.
6. Faute de clients, ce magasin a fermé ses portes.
7. A force de patience, il finira par réussir.
72
La proposition circonstancielle
2. L’expression de la conséquence
/I/ Subordonnées de conséquence
Les propositions subordonnées compléments circonstanciels de conséquence
sont introduites par : si... que, tant...que, tel...que, tellement...que, au point que,
de façon que, de manière que, en sorte que, de sorte que, si bien que,
assez...pour que, trop...pour que, trop peu...pour que, suffisamment...pour que.
a. Verbes à l’indicatif
*Verbe + tant que / tellement que
- Il dépense tant qu’il ne lui reste plus d’argent
- Il a tellement insisté que j'ai fini par céder.
*Si / tellement + adjectif ou adverbe + que
- Abdallah joue si bien au foot qu’il a été élu champion de l’année.
- Ce roman est tellement long que j’ai mis trois jours à le lire.
*Tellement de / tant de + nom + que (idée de quantité)
- Il a tellement de livres qu’il n’y a plus de place dans sa bibliothèque.
- J’ai tant de travail que je ne sais plus où donner de la tête.
*Un tel , une telle / De tels , de telles + nom + que
- J’étais dans une telle inquiétude que je n’ai pas pu m’empêcher de réveiller
tout le monde.
- Sami a fait de tels progrès en français qu’il a été le premier de sa classe.
*Si bien que / de sorte que.
- Cette voiture est mal garée de sorte qu’elle gêne la circulation.
- Je n’avais pas vu Hassan depuis longtemps si bien que je ne l’ai pas reconnu.
* De (telle) manière que / de (telle) façon que
- Les activités sportives sont très variées de telle manière que chaque étudiant
peut pratiquer le sport qu’il aime.
- Il conduisait de telle façon qu’il a failli faire un accident.
73
* Au point que / A tel point que
- Il a beaucoup travaillé au point qu’il est tombé malade.
- Elle gâte trop ses enfants à tel point qu’elle est prête à satisfaire tous leurs
désirs
Remarque générale sur les propositions subordonnées à l’indicatif.
On peut, selon le cas, employer le conditionnel à la place de l’indicatif;
comparez :
- Il est tellement avare qu’il ne donne pas un sou à son fils.
- Il est si généreux qu’il donnerait toute sa fortune à son fils.
b. Verbes au subjonctif
*Assez... pour que / trop... pour que + adjectif ou adverbe
- La route est trop étroite pour que je puisse dépasser cette vieille voiture.
- Il travaille assez bien pour qu’il passe l’examen.
* Assez de / trop de + nom
- Le professeur a dit qu’il n’y avait pas assez d’étudiants pour que l’épreuve
ait lieu.
- Quelle queue devant cette boulangerie ! Il y a trop de monde pour que
j’attende.
* Au point que / si... que / tellement... que / tant... que / tel (le) s... que
(Ces conjonctions sont suivies du subjonctif lorsque la principale est
interrogative ou négative. Langue soutenue)
- Est - il malade au point qu’on doive l’hospitaliser ?
- Il ne fait pas une telle chaleur qu’il soit nécessaire d’allumer le climatiseur.
- Mohamed n’est pas tellement occupé pour qu’il ne puisse être à l’heure
Remarque générale sur les subordonnées à l’indicatif et au subjonctif.
Quand il y a 2 subordonnées, on ne répète pas la conjonction, on la remplace par
que :
- Tout le monde parlait dans le salon si bien que je ne pouvais pas écouter le
journal télévisé et que je suis sorti.
74
/II/ Autres moyens d’exprimer la conséquence
1 - Préposition + infinitif (l’infinitif a le même sujet que le verbe principal)
*Assez / trop... pour
- Cet ordinateur est assez puissant pour contenir une grande encyclopédie.
- Fadi était trop distrait pour pouvoir répondre à la question du professeur.
*Au point de
- La mère est très inquiète pour sa fille, au point de ne plus dormir.
2 - Mots de liaison
*Donc
- Je le connais depuis longtemps, je peux donc témoigner de son honnêteté.
*Alors
- Walid n’a pas de bons rapports avec son professeur de mathématiques, alors il
ne travaille pas.
*C’est pourquoi / c’est pour cette raison que / c’est la raison pour laquelle
C’est pour ça que (à l’oral)
- J’ai oublié mon livre à l’école, c’est pour ça que je n’ai pas fait mon devoir.
- La Côte d’Ivoire est une ancienne colonie française ; c’est pourquoi on y parle
français.
- Le pneu arrière-droit de ma voiture a crevé ; c’est la raison pour laquelle je
suis en retard.
*Par conséquent / en conséquence (langue administrative)
- Votre dossier n’est pas arrivé à temps. Par conséquent, il ne sera pas examiné
par la commission.
- Le bâtiment nécessite des travaux importants. En conséquence, il sera fermé
pendant tout le mois de mai.
*Ainsi / comme ça (à l’oral)
- Prends la clé de l’appartement ; comme ça, tu pourras entrer même si je ne
suis pas là.
- C’est une rue piétonne. Les enfants peuvent ainsi jouer en toute sécurité.
75
*D’où
- Mon fils n’est pas brillant à l’école ; d’où mon étonnement lorsqu’il a une
bonne note.
*Du coup (surtout à l’oral)
- le match de foot a été prolongé à cause de l’égalisation ; du coup, j’ai décidé
de ne plus aller avec mes parents chez mes grands-parents.
*Aussi (fréquent à l’écrit avec inversion du sujet)
- Je suis surmené ; aussi ai- je décidé de prendre un congé de deux jours pour
me reposer.
*Sous peine de + nom ou infinitif.
- Il est interdit de fumer sous peine d’amende.
- Les étudiants doivent assister aux cours sous peine d’être éliminés des
examens.
*Ce qui explique
- C’est un élève qui vit dans un milieu familial instable, ce qui explique en
grande partie ses mauvais résultats à l’école.
*En déduire que
- Il n’a pas répondu ; j’en déduis que notre proposition ne l’intéresse pas
*Etre le résultat de + nom / il en résulte + nom
- Les ventes ont largement progressé au cours de cette année ; C’est le résultat
d’une politique commerciale mieux adaptée à la situation actuelle du marché.
- On a créé un comité d’accueil des étudiants étrangers. Il en résulte une
meilleure répartition de ceux-ci dans les universités de Paris et de Province.
3- Juxtaposition (deux propositions simples séparées par un point-virgule ou par
deux points)
- Salah ne voyait pas très bien : il est allé voir un ophtalmologue.
- Cet appareil avait un défaut de fabrication; on l’a retiré de la vente.
76
L’expression de la conséquence
Exercices
/I/
A. Faites une proposition subordonnée de conséquence avec si… que ou
tellement...... que :
Exemple :
Il est très gentil. Tout le monde l’adore.
= Il est si gentil que tout le monde l’adore.
= Il est tellement gentil que tout le monde l’adore
1. Nous étions très fatigués. Nous sommes allés nous coucher.
2. Le bus va très vite. Nous serons bientôt arrivés.
3. L’avocat parle très bien. Il a gagné le procès.
4. Cette histoire est très triste. Je vais pleurer.
5. Il crie très fort. J’ai mal aux oreilles.
77
= Il a tellement marché qu’il est épuisé.
78
7. La petite fille avait perdu sa mère, aussi......
8. J’ai enfermé le petit dans sa chambre, ainsi......
9. Personne n’était au rendez-vous ; donc......
10.Il m’a souvent trompé ; c’est pourquoi......
1. Cet enfant n’est pas assez raisonnable ; ses parents ne le laissent pas aller seul
à l’école.
2. Il y a trop de bruit ; je ne peux pas t’entendre.
3. Cette robe coûte trop cher ; je ne l’achèterai pas.
4. Il n’a pas assez d’expérience ; on ne lui confiera pas ce poste.
5. Cette piscine est assez grande ; on y organise des compétitions
internationales.
6. Il y a assez d’étudiants ; on peut ouvrir toutes les salles d’examen.
79
1. Les voyageurs sont...... pressés...... ils vous bousculent en entrant dans la gare.
2. Le guide marche à une...... cadence...... il m’est impossible de le suivre.
3. Cet ami dispose de...... peu de temps...... nous ne nous voyons que très
rarement.
4. J’avais ...... rêvé de ce pays...... j’avais peur d’être déçu en y arrivant.
5. Nous avons...... courrier à écrire...... nous avons dû engager un secrétaire.
6. Ils ont fait de...... économie...... ils vont s’offrir une belle voiture.
7. Il a...... dossiers à classer...... il ne sait par où commencer.
8. Nous avons reçu...... fleurs...... nous ne savons plus où les mettre.
9. J’ai ......besoin de silence..... je voudrais passer mes vacances dans un coin
perdu.
10. Ce dessert est...... bon...... je vais en reprendre.
1. Le temps s’est radouci...... on ne trouve plus une seule place de libre aux
terrasses des cafés.
2. Je suis sûr qu’il progressera...... d’ici deux mois, son accent sera parfait.
3. C’est une mauvaise langue...... personne ne veut plus la fréquenter.
4. J’avais attrapé une mauvaise bronchite...... je toussais sans arrêt.
5. Sa bonne humeur est contagieuse...... on recherche sa compagnie.
80
5. Mal gérer une entreprise - faire faillite.
6. Avoir très envie de dormir- se coucher à 9 heures.
7. Avoir couru très vite - être tout essoufflé.
8. Avoir beaucoup de bagages - prendre un taxi.
9. Avoir cueilli beaucoup de fleurs - faire plusieurs bouquets.
10.Etre resté longtemps sous la pluie - attraper un rhume.
B.
1. Ce bijou est trop voyant- elle ne voudra pas le porter.
2. L’ordinateur n’est pas assez puissant-nous n’arriverons pas à traiter ces
données.
3. Cette étoile est très éloignée - on ne peut pas l’observer à l’œil nu.
4. Ce sac en plastique n’est pas assez solide - on n’y met pas de bouteilles.
5. Elle a attendu son mari longtemps - elle a fini par s’endormir.
81
La proposition circonstancielle
3. L’expression du but
/I/ subordonnées de but:
Les propositions subordonnées de but expriment un résultat que l’on désire
atteindre; c’est pourquoi elles sont au subjonctif. Elles suivent généralement la
proposition principale.
Les locutions conjonctives servant à introduire une subordonnée complément
circonstanciel de but sont : afin que, pour que, de crainte que, de peur que.
*pour que, afin que (moins fréquent)
- Il y a toujours un agent de police devant l’école pour que les enfants puissent
traverser en toute sécurité
- Il portait des lunettes noires afin qu’on ne le reconnaisse pas.
*De peur que (ne) / de crainte que (ne) (moins fréquent)
- Ils parlent tout bas de peur qu’on (ne) les entende.
- Elle a porté ses bijoux à la banque de crainte qu’on (ne) les lui vole
*Que = pour que, après un verbe à l’impératif (à l’oral)
- Ouvrez la bouche que je voie votre gorge.
- Mets la radio moins fort que le bébé puisse dormir.
*De sorte que, de façon (à ce) que, de manière (à ce) que
- Dites - nous à quelle heure vous arriverez, de manière que nous puissions
réserver des chambres à l’hôtel.
- Le secrétaire range les dossiers de façon qu’il puisse les retrouver facilement.
Remarque générale: quand il y a 2 propositions, on ne répète pas la
conjonction. On la remplace par que :
- J’ai laissé ma voiture chez le garagiste pour qu’il vérifie les freins et qu’il
change les pneus.
Remarque importante.
Comparez ces deux phrases :
82
1- Le conférencier parlait dans un micro, de sorte que chacun l’entende
clairement. (Résultat souhaité but, verbe au subjonctif.)
2- Le conférencier parlait dans un micro, de sorte que chacun l’entendait
clairement. (Résultat obtenu conséquence, verbe à l’indicatif.)
De manière que + subjonctif expriment le but.
De façon que
De sorte que + indicatif expriment la conséquence.
83
*De peur de / de crainte de
- il roulait lentement de peur d’un accident.
*de manière à
- Elle a décidé de travailler à mi-temps de manière à pouvoir s’occuper mieux
de ses enfants.
*De façon à :
- Je me suis arrangé de façon à ne pas travailler le jeudi matin.
*Dans le but de :
- Nous avons loué ce nouvel appartement dans le but d’être mieux logés.
*être destiné à :
- Ce cours est destiné aux étudiants désireux de préparer un diplôme de
traduction.
84
L’expression du but
Exercices
/V/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
85
/VI/ Construire des phrases complexes à partir des éléments donnés. Employez :
pour que – afin que – que – de peur que – de crainte que :
/VII/ À partir des éléments donnés, construire des phrases dont le verbe sera à
l’infinitif ou au subjonctif.
/IX/ Complétez les phrases en employant : (le) dessein – (le) but – (l’) intention
– (la) fin – (la) crainte.
86
5. Il ne sortait jamais de chez lui et restait enfermé dans la … des microbes
et des virus.
6. C’est votre dernier examen, vous touchez au …
87
La proposition circonstancielle
4. L’expression de l’opposition
/I/ Subordonnées d’opposition
Les principales conjonctions ou locutions conjonctives servant à introduire les
propositions subordonnées d’opposition sont : bien que, encore que, loin que,
malgré que, pour... que, quoique, où que, quel que, quelque... que, quelque...
qui, qui que, quoi que, si... que, tout... que.
a. Verbes au subjonctif
* Bien que / Quoique
- Bien que Zohra et Fatima soient jumelles, elles ne se ressemblent pas.
- Ce film connaît un grand succès, quoiqu’il ait reçu de mauvaises critiques.
Remarque: lorsque le sujet est le même dans la principale et la subordonnée,
« bien que » et « quoique » peuvent être suivis:
a- d’un adjectif:
- Bien que très jeune, Ahmed a appris le Coran par cœur.
b- d’un participe présent:
- Bien que connaissant les dangers de la vitesse, Sultan roule à 120 à l’heure.
*Sans que: (introduit un fait négatif)
- Je t’ai croisé en voiture sans que tu me voies.
- Il a fait le travail sans qu’on le lui demande.
- Il parle sans que personne ose l’interrompre.
Remarque : le sujet n’est pas le même dans la principale et la subordonnée
*A moins que (ne) Restriction et hypothèse
- Le débat est terminé, à moins que quelqu’un (ne) veuille intervenir.
*Encore que (restriction après une affirmation. La subordonnée suit toujours la
principale)
- La météo prévoit un très beau week-end, encore qu’on puisse craindre
quelques pluies, vendredi en fin de journée.
88
- Votre devoir est excellent, encore que l’introduction soit un peu longue.
Constructions avec un adjectif
* Si + adjectif + que (idée d’intensité et d’appréciation)
- Si agréable que soit le soleil, il peut aussi être dangereux..
- Le soleil, si agréable qu’il soit, peut aussi être dangereux..
- Si curieux que cela paraisse pour un parisien, je ne suis jamais monté en haut
de la tour Eiffel.
On rencontre également « aussi » à la place de « si »:
- Aussi brutal qu’ait été le choc, aucun passager n’a été blessé.
*Quelque + adjectif + que / Pour + adjectif + que (langue soutenue)
- Cet enfant a une excellente mémoire; il se rappelle tous les mots qu’il entend,
quelque compliqués qu’ils soient.
- Cette décision, pour raisonnable qu’elle soit, a été vivement critiquée.
Constructions avec un nom
*Quel (le)s + que + être + sujet
- Quelle que soit l’heure, le médecin répondra à votre appel.
- Votre cadeau, quel qu’il soit, sera très apprécié.
-Quelles que soient les difficultés, il ne faut jamais désespérer.
*Quelque(s) + nom +que(langue soutenue)
- Quelques efforts qu’il fasse, il n’arrive pas à prononcer correctement ce mot.
- Cette opération est très délicate, quelques précautions qu’on prenne, elle ne
réussit pas toujours.
Relatifs indéfinis
*Qui que :
- Qui que vous soyez, vous devez respecter la loi.
*Quoi que :
- Quoi que je dise, quoi que je fasse, tu me critiques !
- Il garde son sang-froid, quoi qu’il arrive.
*Où que :
89
- Nayef est très sympathique; où qu’il aille, il se fait des amis.
- Dans cette salle de classe, où qu’on soit assis, on voit très bien le tableau.
b.Verbes à l’indicatif et au conditionnel
*Alors que (opposition)
- Ahmad est arrivé dimanche, alors qu’il devait rentrer lundi de Rome.
- Il n’est pas venu, alors qu’il nous avait promis de venir.
* Tandis que (différence)
- Mon fils aîné est trop sportif, tandis que l’autre est toujours plongé dans ses
livres.
-Ces fleurs-ci fleurissent dès le mois de mars, tandis que celles-là fleurissent
plutôt en fin de saison.
*Même si (opposition et hypothèse)
- Même si vous êtes en retard, n’hésitez pas à entrer.
- N’hésitez pas à entrer, même si vous êtes en retard.
(Hypothèse : vous serez peut-être en retard; opposition: entrez quand même.)
-Cette maison ne nous plaisait pas vraiment; nous ne l’aurions pas achetée
même si elle avait été moins chère.
(Hypothèse : si elle avait été moins chère; opposition: nous ne l’aurions pas
achetée.)
*Sauf que / Si ce n’est que (restriction)
- Mes vacances se sont bien passées, sauf qu’il a plu deux ou trois jours.
- On ne sait rien de la vie privée de cet écrivain, si ce n’est qu’il a deux enfants.
*Si (opposition. Langue soutenue. La subordonnée précède toujours la
principale)
- Si Béchir s’exprime très bien à l’oral, il fait encore beaucoup de fautes à
l’écrit. (Bien que Béchir s’exprime...)
- Si certaines phrases doivent être reprises, l’ensemble du texte est acceptable.
(Bien que certaines phrases doivent être reprises...)
*Tout + nom ou adjectif + que
90
-Toute jeune qu’elle est, Salwa a beaucoup d’autorité sur les enfants. (= bien
qu’elle soit très jeune...)
-Tout musicien qu’il est, il a confondu Mozart et Vivaldi.(= bien qu’il soit
musicien...)
Remarque: on peut également employer le subjonctif au lieu de l’indicatif:
- Toute jeune qu’elle soit, Fatima a beaucoup d’autorité sur les enfants.
- Tout musicien qu’il soit, il a confondu Mozart et Vivaldi.
*Quand bien même + conditionnel (opposition et hypothèse - langue
soutenue)
- Quand bien même cette entreprise recevrait une aide de l’Etat, elle serait dans
l’obligation d’augmenter ses prix. (= même si cette entreprise recevait...)
- Quand bien même on le repeindrait, cet appartement resterait triste. (= même
si on le repeignait, cet appartement resterait triste.)
Remarque générale: quand il y a 2 subordonnées, on ne répète pas la
conjonction, on la remplace par « que »
- Bien qu’il soit tard et que je prenne l’avion à 7 heures, je vous accompagnerai
au restaurant.
/II/ Autres moyens d’exprimer l’opposition
1. Préposition + nom
*Malgré / En dépit de
- L’avion a pu atterrir malgré le brouillard. (= Bien qu’il y ait du brouillard,
l’avion a pu atterrir)
- J’ai poussé un cri malgré moi.
- En dépit les difficultés qu’il a rencontrées au début de son apprentissage du
français, Youssef a réussi à obtenir de très bonnes notes à l’examen.
(= Bien qu’il ait rencontré des difficultés, Youssef a réussi à avoir de très bonnes
notes…)
*Contrairement à
- Contrairement à vous, je n’ai pas apprécié cette émission télévisée.
91
- Les orages n’ont pas éclaté, contrairement aux prévisions.
2- Préposition + infinitif (l’infinitif a le même sujet que le verbe principal)
*Sans : - Il a pris cette décision sans me demander conseil.
- J’ai relu trois fois le texte sans y trouver la moindre faute.
*Au lieu de :
- Tu ferais mieux d’étudier au lieu de passer l’après-midi devant la télévision.
- Nous irons en vacances en Espagne au lieu d’aller en Italie comme prévu.
*Loin de (langue écrite)
- Quand je lui ai dit la vérité, loin de se fâcher, il a ri.
- La santé du malade, loin de s’améliorer, s’est plutôt aggravée.
*Quitte à
- Il ne changera pas d’avis, quitte à se faire critiquer.(= même s’il risque de se
faire critiquer.)
- Je dis toujours ce que je pense, quitte à choquer les gens. (= même si je risque
de choquer les gens.)
3- Avoir beau + infinitif (toujours en tête de phrase)
- Salma a beau suivre un régime alimentaire, elle n’arrive pas à maigrir (= bien
qu’elle suive un régime alimentaire, elle ne maigrit pas.)
- Il a eu beau protester, il a été obligé d’obéir (= bien qu’il ait protesté...)
4- Mots de liaison
*Mais : - Ali a douze ans mais Sami en a quatorze.
*Quand même / Tout de même
- Je n’ai plus faim. - Prends quand même un peu de gâteau, il est délicieux.
- J’ai beaucoup de travail mais je regarderai ce match tout de même.
*Pourtant / Cependant (à l’écrit)
- Ma voiture est de nouveau en panne, pourtant je viens de la faire réparer.
(= alors que je viens de la faire réparer)
- La médecine a fait beaucoup de progrès, il y a cependant des maladies qu’on
ne peut pas guérir. (= bien que la médecine ait fait beaucoup de progrès...)
92
*Néanmoins / Toutefois (restriction)
- La situation économique de ce pays reste difficile, néanmoins les experts
prévoient une reprise de la croissance dans les mois à venir. (= encore que les
experts prévoient...)
- Les sismographes enregistrent de légères secousses dans cette région;
toutefois, il n’y aurait aucun risque de tremblement de terre important.
(= encore qu’il n’y ait aucun risque...)
*En revanche / Par contre
- Cette banque est fermée le jeudi, en revanche, elle est ouverte le samedi.
- Mon fils n’aime pas le lait; par contre, il aime beaucoup le yaourt.
*Seulement (à l’oral)
- Vous pouvez entrer dans la chambre du malade, seulement n’y restez pas
longtemps. (Mais ne restez pas...)
*Pour autant
- Il a une fortune considérable, il n’en est pas plus heureux pour autant.
*Or (introduit un élément nouveau qui modifie le résultat attendu)
- Ils voulaient sortir; or il s’est mis à pleuvoir, donc ils ont renoncé à leur
promenade.
5- Gérondif (précédé de tout)
- Tout en comprenant les raisons de ton choix, je ne l’approuve pas totalement.
(= bien que je comprenne...)
- Il a décidé de faire ce voyage tout en sachant que ce serait long et coûteux.
6- Propositions juxtaposées au conditionnel
- Il ne gagnerait pas ce match, il resterait un grand joueur. (= même s’il ne
gagnait pas ce match, il resterait...)
- Je lui aurais donné la preuve de son erreur, il ne m’aurait pas cru (= même si
je lui avais donné la preuve...)
93
L’expression de l’opposition
Exercices
94
9. Je n’ai pas pu me retenir : … moi, il a fallu que je dise ce que je pensais.
10. Il a tenu bon … du sinistre.
/V/ Compléter les phrases en employant : bien que – quoique – encore que –
tandis que – alors que.
95
5. … on en dise, l’Arabie Saoudite est un beau pays.
A.
1. Bien qu’il (se soigner), il persiste à se fatiguer de toutes les façons.
2. Quand bien même on (élargir) le pont, la traversée du village resterait
dangereuse.
3. Je veux bien le recevoir, encore que je n' (avoir) pas grand-chose à lui
dire.
4. Quelque bien organisé que (être) ce musée, on finit toujours par se perdre
dans ses galeries.
5. Notre voyage s’est fort bien passé, sauf que nous (tomber) en panne sur
l'autoroute.
6. Ali s’intéressait beaucoup à la lecture de romans policiers tandis que son
frère aîné, lui, ne (lire) que des livres scientifiques.
7. Bien qu’on (faire) signe, l’autobus est passé sans s’arrêter.
8. Ce petit garage est parvenu à réparer ma voiture, alors que le
concessionnaire me (dire) que c’était impossible.
9. Il reste toujours de bonne humeur quoiqu’il (subir) en ce moment de
lourdes épreuves.
10.On a construit l’autoroute sans que des murs spéciaux (être prévu) pour
protéger les riverains du bruit.
96
B.
1. J’aimerais bien toucher mon chèque, encore que je (pouvoir) patienter
quelques jours.
2. Nous ne sommes pas encore au printemps, même si certains arbres
(fleurir)
3. Nous pourrions visiter Versailles, à moins que ne (préférer)
Fontainebleau.
4. Même si, un moment, notre équipe (paraître) faiblir, sa victoire n’a jamais
fait aucun doute.
5. Si cet hôtel (être) longtemps un palace, il ne l’est vraiment plus !
6. Nos cerises vont être mangées par les oiseaux, sauf si nous les (cueillir)
tout de suite.
7. Il est très gentil d’être intervenu en ma faveur, sauf qu’il (falloir) le faire
plus tôt !
8. Qui que (être) ce monsieur, il attendra comme tout le monde.
9. Quel que (être) le prix de cette voiture, ce sera toujours trop cher pour
moi.
10.Quoi qu’en (dire) les envieux, je suis un homme intègre.
97
La proposition circonstancielle
5. L’expression de la condition et de l’hypothèse
Les principales conjonctions ou locutions conjonctives servant à introduire les
propositions subordonnées de condition et d’hypothèse sont :
Si, à (la) condition que, à moins que, au cas où, dans le cas où, dans l’hypothèse
où, en admettant que, pour peu que, pourvu que, soit que... soit que, soit que...
ou que, supposé que, à supposer que.
/I/ Subordonnées à l’indicatif introduites par si
1- Les combinaisons de temps les plus courantes :
*Si + présent / futur dans la principale (l’hypothèse concerne le futur, la
condition peut se réaliser)
- Si vous êtes à Paris en octobre prochain, on pourrait se rencontrer.
(Condition) (Hypothèse)
- Si tu ne te dépêches pas, tu vas être en retard.
- Nous irons nous promener, s’il fait beau demain.
*Si + imparfait / conditionnel dans la principale
- (l’hypothèse concerne le futur, la condition a peu de chance de se réaliser)
- S’il y avait du soleil demain, nous irions nous promener.
(Condition) (Hypothèse)
(L’hypothèse concerne le présent, la condition ne peut pas se réaliser)
- Si j’avais de l’argent, j’achèterais une voiture. (Mais je n’ai pas d’argent)
- Je ferais du sport si je n’avais pas mal au dos. (Mais j’ai mal au dos)
* Si + plus-que-parfait / conditionnel passé dans la principale
(L’hypothèse concerne le passé, la condition ne s’est pas réalisée.)
- Vendredi dernier, s’il y avait eu moins de monde, nous serions allés visiter
cette exposition. (Mais il y avait beaucoup de monde)
- Je vous aurais prêté ma voiture si vous me l’aviez demandée. (Mais vous ne
me l’avez pas demandée.)
2- Combinaison de temps lorsque la subordonnée exprime l’antériorité
98
*Si + passé composé / présent dans la principale
- Si vous avez déjà eu cette maladie, vous êtes maintenant immunisé.
- Tu peux regarder la télévision, si tu as fini tes devoirs.
*Si + passé composé / futur dans la principale
- S’il a obtenu son visa avant le 15 juin, Il pourra partir pour la France le
premier juillet.
- Si la fièvre n’a pas baissé demain, je rappellerai le médecin.
*Si + plus-que parfait / conditionnel présent dans la principale
- Ta plaisanterie m’amuserait si je ne l’avais pas entendue déjà vingt fois.
- Si je n’avais pas acheté ce costume en solde, le magasin accepterait de
l’échanger.
3- Si = quand / chaque fois que
*Si + présent / présent dans la principale
- En vacances, s’il pleut, nous jouons aux cartes (habitude dans le présent)
*Si + imparfait / imparfait dans la principale
- En vacances, s’il pleuvait, nous jouions aux cartes.(habitude dans le passé)
4- Si... et si / Si... et que (langue soutenue)
Quand il y a deux subordonnées, on peut répéter si…. ou employer que +
subjonctif.
- Si vous annulez un voyage au dernier moment, et si vous ne présentez pas de
justificatif, l’agence ne vous rembourse pas.
- Si le brouillard persistait, et que l’avion ne puisse pas décoller, les passagers
devraient passer la nuit à l’hôtel.
5- Conjonctions formées avec si
*Même si (exprime l’opposition et l’hypothèse)
- Il refuserait ta proposition même si tu insistais
*Sauf si / excepté si (expriment la restriction et l’hypothèse)
- Il reprendrait son travail demain, sauf s’il avait encore de la fièvre.
- Je rentrerai vers 7 heures, excepté si la réunion se prolonge.
99
*Comme si (exprime la comparaison et l’hypothèse)
- C’est un égoïste; il agit toujours comme s’il était seul au monde.
Remarque générale sur les subordonnées introduites par si : On n’emploie
jamais le futur ni le conditionnel après la conjonction si.
6. Subordonnées introduites par d’autres conjonctions
*Dans la mesure où (exprime la restriction)
- J’achèterai cette voiture dans la mesure où son prix ne dépassera pas 50 000
Rials saoudiens.
- Dans la mesure où on roule lentement, les risques d’accident diminuent.
/II/ Les subordonnées au subjonctif et au conditionnel
*A condition que (condition indispensable)
- On vous acceptera à l’université à condition que vous ayez le baccalauréat.
- J’achèterai des mangues à condition qu’elles viennent des Indes.
* Pourvu que (moins fréquent)
- Pourvu qu’il ait son biberon, mon fils s’endort facilement.
- Il comprend bien pourvu qu’on lui parle lentement.
*A moins que (restriction et hypothèse)
- Le malade sortira de l’hôpital dans 2 jours à moins qu’il (n’) y ait des
complications (sauf s’il y a des complications)
- Je vous retrouverai au restaurant à moins que je ne puisse pas quitter mon
bureau assez tôt (sauf si je ne peux pas...)
*Pour peu que (condition minimale suffisante)
- Pour peu que j’aie 5 minutes de retard, ma mère s’inquiète. (5 minutes
suffisent pour que ma mère s’inquiète.)
- On peut arriver à l’heure, pour peu que l’on se lève un peu plus tôt. (il suffit
que l’on se lève un peu plus tôt pour arriver à l’heure.)
Soit que... soit que / Que… ou que (Deux hypothèses envisagées)
- Soit qu’il vienne en voiture, soit qu’il prenne le métro, il est toujours en retard.
- Qu’il pleuve ou qu’il fasse beau, je fais 2 heures de marche le vendredi.
100
*En admettant que / En supposant que (hypothèse peu probable mais admise)
- En admettant que j’obtienne un prêt bancaire, j’achèterai cette maison.
- Nous serons 20 à table, en supposant que tous nos invités viennent.
*Au cas où + conditionnel (exprime l’éventualité)
- Au cas où il pleuvrait, le match n’aurait pas lieu. (si par hasard il avait plu)
- Au cas où il aurait plu, le match n’aurait pas eu lieu. (si par hasard il avait
plu)
Remarque générale sur les subordonnées au subjonctif:
Quand il y a 2 subordonnées, on ne répète pas la conjonction, on la remplace par
que.
- Le professeur acceptera mon devoir à condition que je modifie quelques
phrases et que je change le titre.
/III/ Autres moyens d’exprimer la condition et l’hypothèse
1- Préposition + infinitif (l’infinitif a le même sujet que le verbe principal)
A condition de :
- Vous aurez votre diplôme à condition de travailler.
*A moins de :
- Je ne peux pas aller à l’université à moins d’avoir une voiture.
2- Préposition + nom
*En cas de :
- En cas de maladie, vous devez consulter un médecin.
*Avec :
- Avec du citron, ce gâteau sera meilleur (si on ajoute du citron)
*Sans :
- Sans amis, la vie sera triste.(si on n’avait pas d’amis...)
A moins de :
- A moins d’une difficulté de dernière minute, les travaux seront finis en temps
prévu.
3- Le gérondif
101
- Il aurait pu réussir en travaillant davantage.(s’il avait travaillé davantage)
-En lisant beaucoup, vous ferez des progrès en français (si vous lisez
beaucoup...)
4- Un participe ou un adjectif
- Repeinte, La chambre serait plus agréable (si elle était repeinte)
- Seul, il ne pourra pas régler ce problème (s’il est seul)
5- La juxtaposition
a. Les deux propositions sont au conditionnel
- Si tu serais sage, je t’emmènerais avec moi au marché (si tu étais sage...)
- Vous seriez arrivés plus tôt, vous auriez vu Samir, mais il vient de partir (si
vous étiez arrivé...)
b. La première proposition à la forme interrogative, en tête de phrase
- Voulez-vous changer de voiture ? Demandez-nous une documentation ! (si
vous voulez changer de voiture...)
102
L’expression de la condition et de l’hypothèse
Exercices
/I/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
103
/V/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
104
La proposition circonstancielle
6. L’expression de la comparaison
/I/ Le comparatif de supériorité, d’égalité, d’infériorité
*Plus / aussi / moins + adjectif ou adverbe + que
- Ahmed a habité à Taef plus longtemps que moi.
- Vendredi, il a fait moins beau qu’on(ne)l’espérait.
- Il n’est pas aussi compétent qu’il le dit.
Comparatifs irréguliers
*Bon meilleur / Bien mieux
- Ce pain est meilleur que celui que j’ai acheté hier.
- Il joue au foot mieux que moi.
(Attention! On ne dit pas beaucoup meilleur, mais bien meilleur.)
*Petit, mauvais ont deux comparatifs de supériorité:
Petit plus petit (indique la taille et la mesure)
Petit moindre (indique la valeur, l’importance)
- Ma chambre est plus petite que la tienne.
- Ce roman a eu un succès moindre que prévu.
*Mauvais plus mauvais / pire (forme d’insistance)
- Attention! Votre devoir est plus mauvais que le précédent.
- Tout va mal! Ma situation financière est pire que l’an dernier.
*Plus de / autant de / moins de / + nom + que
- Aujourd’hui, il y a plus de vent qu’hier.
- Pour aller à l’aéroport, j’ai mis moins de temps que je ne le pensais.
- En France, il y a autant de fromages que de jours dans l’année.
Avec un nombre, on emploie : ...de plus que... /... de moins que.
- J’ai deux ans de plus que ma sœur et trois ans de moins que mon frère aîné.
*Verbe + plus / autant / moins + que
- Ce quartier a beaucoup changé; je l’aime moins qu’avant.
- Il ne travaille pas autant qu’il le faut pour passer l’examen.
105
*De plus en plus / de moins en moins (idée de progression)
+ verbe : - Sa profession l’oblige à voyager de plus en plus.
+ nom : - De plus en plus d’étudiants veulent apprendre le français.
+ adverbe : - Cet appareil fonctionne de moins en moins bien.
+ adjectif : - Khaled apprend le français depuis deux ans, son vocabulaire
devient de plus en plus riche.
/II/ Le Superlatif
Le / la / les / + plus /moins + adjectif
- Riad est la plus grande ville d’Arabie Saoudite.
- Le Louvre est le plus grand musée de France.
- Voici le restaurant le moins cher du quartier.
- Victor Hugo a écrit beaucoup de romans; Les Misérables est un des plus
connus.
*Le plus / le moins + adverbe
- Prenez ces fleurs Madame; ce sont celles qui durent le plus longtemps.
- Parmi ces coureurs, c’est Hamed qui court le moins vite.
*Verbe + le plus / le moins
- C’est ce journal qui se vend le plus.
- Ce sont les émissions sportives que j’aime regarder le plus.
*Le plus de / le moins de + nom
- C’est à 8 heures qu’il y a le plus de voitures dans les rues de la capitale.
- C’est Farid qui a le moins d’argent parmi ses camarades.
Superlatifs irréguliers
*Bon le meilleur / la meilleure / les meilleur(e)s
*Bien le mieux
- On a récompensé le meilleur étudiant.
- Pour aller à Dammam, le mieux c’est de prendre le train.
*Petit : 2 superlatifs le plus petit / le moindre
- C’est le téléviseur le plus petit qui existe. (= par la taille)
106
- Il fait attention aux moindres détails. (= détails sans importance)
- Je ne dors pas bien; le moindre bruit me réveille. (= le plus léger)
- Où partez-vous en vacances cette année ? - Je n’ai pas encore la moindre idée.
(= je n’ai aucune idée)
/III/ Subordonnées de Comparaison
Les propositions subordonnées compléments circonstanciels de comparaison
s’introduisent par :
Comme, ainsi que, à mesure que, aussi bien que, de même que, selon que,
suivant que.
(Le verbe de la subordonnée est à l’indicatif ou au conditionnel, mais il est
fréquemment sous-entendu.)
*Comme
- Il a une voiture comme j’aimerais en avoir une (souhait)
- Je serai médecin comme mon père (Sous-entendu : comme mon père est
médecin
*Comme si (Comparaison et hypothèse, toujours suivi de l’imparfait ou du plus-
que-parfait pour exprimer l’antériorité)
- Il traite son enfant comme si c’était un jeune homme.
- Nous nous sommes croisés dans la rue mais il a fait comme s’il ne m’avait pas
vu.
*Ainsi que (moins fréquent)
- Je me lève à 7 heures du matin, ainsi que je l’avais toujours fait. (comme je
l’avais toujours fait)
*De même
- Le musée du Louvre ferme le mardi, de même que tous les musées de France.
- Je vous souhaite une bonne journée. - A vous de même.
*Aussi bien que
- Après cet attentat, l’indignation a été générale, en France aussi bien qu’à
l’étranger. (Comme à l’étranger)
107
*Plutôt que (indique une préférence ou une appréciation)
- Je n’aime pas du tout ce chanteur, il crie plutôt qu’il (ne) chante.
- Par ce beau temps, vous devriez aller vous promener plutôt que de rester à la
maison. (au lieu de...)
/IV/Comparaison et proportion
*Plus... plus / moins... moins
- plus il pleut, plus la route est glissante.
- Moins on roule vite, moins on consomme d’essence.
*Plus... moins / Moins... plus
- Plus il y a de films à la télé, moins les gens sortent de chez eux.
*Autant... autant
- Autant j’ai aimé ce roman, autant j’ai été déçu par son dénouement.
- Autant il faisait beau hier, autant il fait froid et humide aujourd’hui.
*D’autant plus... que... plus
- Tu guériras d’autant plus vite que tu suivras plus strictement les conseils du
médecin. (plus tu suivras... plus vite tu guériras)
- Il se porte d’autant mieux qu’il fait plus de sport. (plus il fait de sport, mieux il
se porte)
*Dans la mesure où
- Je resterai à Paris dans la mesure où mon emploi du temps me le permettra.
(Autant que je le pourrai)
/V/Identité et différence
*Le, la même... / les mêmes... (que)
- Chateaubriand a vécu à la même époque que Lamartine.
- Mon ami habite le même immeuble que moi.
- Mon frère et moi, nous avons les mêmes amis.
*Un(e)autre / d’autres... que
- Il est d’un autre avis que moi.
- Avez-vous d’autres modèles de costumes que ceux-là ?
108
*Tel(le) que / tel... tel
- Un écrivain tel qu’Emile Zola nous donne un précieux témoignage sur la
société de son époque. (Comme E. Zola)
- N’attendons pas Ibrahim ! Tel que je le connais, il arrivera certainement en
retard.
- Que faire dans de telles circonstances ?
- Que faire dans une telle situation ?
- Il est pharmacien comme son père. Tel père, tel fils !
109
L’expression de la comparaison
Exercices
/I/ Complétez les phrases en utilisant : aussi… que, plus… que, moins… que.
/IV/ Remplacer les points par : plus – plus de – moins – moins de – autant –
autant de.
110
1. Le sport m’attire… que la lecture.
2. Nous avons planté… tulipes que l’année dernière, mais la plupart ont
dépérit.
3. Au cours de mon voyage à Jeddah, j’ai souffert de l’humidité… que de la
chaleur.
4. Le temps est couvert et l’on annonce encore… nuages pour demain.
5. Il a déjà une telle quantité de disques que, maintenant, il en achète
beaucoup…
6. J’aimerais avoir… chance que vous ; Je ne gagne jamais, moi.
7. Je suis content d’avoir déménagé car maintenant, je mets… temps pour
me rendre au bureau.
8. Depuis qu’il est à la retraite, ses revenus ont diminué, de sorte qu’il
voyage beaucoup….
9. Cette affaire risque de t’apporter… ennuis que d’argent.
10. Ces deux solutions me déplaisent… l’une que l’autre.
1. Les enfants ont trop de travail le soir ; il faudrait leur en donner un peu…
2. Voilà une heure que je patiente ! Je n’attendrai pas… !
3. Il ne veut plus te parler ? Eh bien, tu n’as qu’à faire…
4. Tu n’as eu qu’un petit morceau de tarte. En veux-tu un peu… ?
5. Pierre est coupable, mais Jacques ne l’est pas… ; en effet, c’est lui qui a
eu l’idée de cette sottise.
6. Il a gagné la course en trente minutes ? Ce n’est pas un record, je suis
capable d’en faire…
7. Nous ne t’aimons ni plus ni moins que ton petit frère ; nous t’aimons
juste…
8. Je manque d’éléments pour juger ; il m’en faudrait un peu…
9. Tu n’as que deux erreurs ? J’en ai fait beaucoup…
10.Il a été ravi d’avoir été choisi à ma place ; moi, je le suis…
/VI/ Compléter les phrases par (aussi – plus – moins) ou (meilleur – moindre
– pire)
1. Hassan s’est tellement développé depuis six mois qu’il est presque…
grand que son frère aîné.
2. Dans les aéroports les articles cadeaux sont… marché qu’en ville.
3. Il n’avait qu’un léger rhume, mais il s’est rendu malade en prenant des
médicaments au hasard : le remède a été… que le mal.
4. Permettez-moi de vous rendre ce service, c’est… des choses !
5. Il n’a pas compris qu’il commettait une maladresse, mais sa femme l’a
senti ; elle est…fine que lui.
111
6. Je m’attendais à trouver une situation difficile, mais les choses sont… que
je ne le craignais.
7. Ma maison vaut maintenant trois fois… qu’elle ne valait, il y a dix ans.
8. Maintenant que les enfants sont partis, nous ferions bien de chercher un
appartement…petit.
9. J’ai nettement… de travail que la semaine dernière, si bien que je rentrerai
un peu… tôt ce soir.
10.J’achète toujours mes fruits au marché : ils sont… chers que dans les
boutiques et bien…
/VII/ Compléter les phrases par (le plus – le moins suivis d’un adjectif) ou (le
meilleur – le moindre – le pire)
112
3. Je me suis entraîné à faire des traductions ; j’y arrive mieux chaque fois.
4. Je regarde souvent cette émission culturelle ; je l’apprécie toujours
davantage.
5. À mesure que le commerçant vieillissait, les affaires allaient en se
dégradant.
113
La proposition circonstancielle
7. L’expression du temps ou la détermination temporelle
/I/ Rapport de simultanéité, d’antériorité et de postérité :
Les subordonnées de temps
Les principales conjonctions ou locutions conjonctives introduisant les
propositions subordonnées compléments circonstanciels de temps sont :
114
- Ma voiture est tombée en panne alors que j’étais à deux kilomètres de
l’université (durée dans la subordonnée, fait ponctuel dans la principale)
Antériorité
- Il tousse moins depuis qu’il a arrêté de fumer.
- Le professeur m’a appelé juste au moment où j’allais sortir.
- Dès qu’il avait fini ses devoirs, il sortait jouer avec ses camarades.
- Je posterai cette lettre lorsque je l’aurai terminée.
Postériorité
- Dépêchez-vous de vous inscrire à la Faculté des Langues et de Traduction
avant qu’il ne soit trop tard.
- En attendant que sa voiture soit réparée, il allait au bureau en taxi.
a. Subordonnées à l’indicatif
*Quand / Lorsque (surtout à l’écrit)
- Quand on parle du loup, on en voit la queue (simultanéité)
- Quand vous avez consulté ce dictionnaire, remettez-le à sa place (antériorité)
- Lorsque j’étais enfant, j’aimais beaucoup regarder les dessins animés à la
télévision.(simultanéité)
- Lorsque vous aurez bien compris la leçon, vous serez capables de faire ces
exercices.(antériorité)
*Dès que / Aussitôt que
-Dès que le téléphone sonne, mes deux enfants se précipitent pour répondre
(antériorité immédiate)
-Impossible de m’absenter une minute ! Je dois être en classe aussitôt que le
professeur commence à faire l’appel (simultanéité)
*Une fois que (= dès que)
-Une fois que je serai à Paris, je visiterai tous les monuments
historiques.(simultanéité)
- Une fois qu’on a goûté la Kabsa, on la trouve délicieuse (antériorité)
115
- Une fois qu’il s’est mis quelque chose en tête, il ne veut plus rien entendre
(antériorité)
*Après que (antériorité proche ou lointaine)
- Après que tu auras fait ce voyage, tu m’en parleras, n’est-ce pas ?
- Il faut tout ranger après que les invités sont partis.
*Au moment où (indique le temps précis où un événement s’est produit)
- Maman mettait la table au moment où mon père est arrivé.
- Il est arrivé au moment où je sortais.
*Comme (= au moment où) employé seulement dans un récit au passé.
- Comme nous passions devant un magasin de jouets, mon petit frère s’est mis à
pleurer : il voulait un ours en peluche.
*Pendant que (insiste sur la durée)
- Mets la table pendant que je termine le repas.
- Pendant que nous survolions la Mecque, nous avons aperçu la Ka’ba et les
minarets de la Sainte Mosquée.
*Alors que / Tandis que (surtout à l’écrit)
- La police l’a attrapé alors qu’il volait une voiture.
- Tandis que le professeur expliquait la leçon, on a entendu un rire dans la
classe. (= pendant que...)
*Tant que (Les deux actions ont la même durée et sont liées par un rapport de
cause)
- Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.
- Tes résultats sont mauvais tant que tu t’absentes.
- Tant que tu fumes, tu es malade.
- Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse.
* Depuis que / Maintenant que (indiquent le point de départ d’une situation
qui se prolonge (la subordonnée exprime l’antériorité ou la simultanéité)
- Depuis que cet écrivain a obtenu le Prix Roi Faïçal, le nombre de ses lecteurs
a doublé. (+ Idée de conséquence)
116
- Maintenant que vous avez eu votre diplôme, vous pouvez travailler.
(+idée de cause)
*A peine... que
- Le directeur est à peine entré dans son bureau que le téléphone commence à
sonner. (= tout de suite après qu’il est entré...)
Remarque: Dans la langue soutenue, à peine, placé en tête de phrase entraîne
l’inversion du sujet (à peine est-il entré dans son bureau que le téléphone
commence à sonner.)
*Chaque fois que / Toutes les fois que(= habitude, répétition)
- Chaque fois qu’il va en mission à l’étranger, mon père nous rapporte des
cadeaux.
- Mon ami Bassam dîne chez moi toutes les fois qu’il vient à Riad.
- Chaque fois qu’il avait un examen à passer, il ne dormait que trois heures par
jour.
Récapitulation
1. L’action de la proposition subordonnée a lieu pendant l’action de la principale
(Simultanéité) :
Pendant que, tandis que, alors que, quand, lorsque, au moment où, comme,
chaque fois que, toutes les fois que + verbe à l’indicatif.
Lorsqu’il prend sa douche, il chante.
Chaque fois que je lisais un roman policier, je ne pouvais pas dormir.
2. L’action de la proposition subordonnée se passe avant l’action de la
principale
(Antériorité) :
Dès que, après que, une fois que, aussitôt que, sitôt que, quand, lorsque + verbe
à l’indicatif (généralement des temps composés expriment l’antériorité : Passé
composé, futur antérieur, plus-que parfait)
Sitôt qu’il a lu un livre, il en lit un autre.
Depuis qu’il est tombé, il a mal à la jambe.
117
Dès que j’aurai pris ma décision, je serai plus calme.
Aussitôt que leurs parents seront sortis, les enfants inviteront leurs
copains.
Quand il avait bu son lait, le chat se mettait toujours à ronronner.
Aussitôt que mes parents s’étaient disputés, ils se réconciliaient.
Plus-que-parfait Imparfait
b. Subordonnées au subjonctif
*Avant que (ne) (sujets différents)
- Elle prépare le repas avant que son mari (n’) arrive.
- Je voudrais bien vous voir avant que vous (ne) partiez.
*Jusqu’à ce que
- L’enfant pleure jusqu’à ce que sa mère le prenne dans ses bras.
- La sonnette marche mal ; insistez jusqu’à ce qu’on vienne vous ouvrir.
* En attendant que (sujets différents)
- Je lis des versets du Saint-Coran en attendant que le soleil se lève.
- Dans la salle de classe, les étudiants bavardent en attendant que le professeur
arrive.
118
*Le temps que (sujets différents)
- La route est interdite à la circulation le temps que les voitures accidentées
soient dégagées.
- Gardez-moi le petit le temps que j’aille lui acheter de quoi manger.
Remarque générale sur les subordonnées à l’indicatif et au subjonctif :
Quand il y a deux subordonnées, on ne répète pas la conjonction; on la remplace
par que :
- Il faut se méfier des malfaiteurs quand il fait nuit et que les rues sont désertes.
/II/Autres moyens d’exprimer le temps
1- Préposition + nom ou infinitif
*A + nom / Lors de + nom (surtout à l’écrit)
- Les passagers ont eu très peur à l’atterrissage de l’avion.
- Ce grand joueur s’est blessé lors du dernier match de football.
*Avant + nom / Avant de + infinitif
- Je vous donnerai une réponse avant la fin de la semaine.
- N’oubliez pas de prendre les clés avant de sortir.
*Après + nom / Après + infinitif passé
- Prenez un comprimé trois fois par jour après le repas.
- Après avoir mangé toutes ces dattes, vous allez être malades.
*Dès + nom
- Les problèmes ont commencé dès son arrivée.
*Jusqu’à + nom
- Vous devez garder le silence jusqu’à la fin du cours.
*Pendant + nom / Au cours de + nom (surtout à l’écrit) / Durant + nom
- l’accident a eu lieu pendant la nuit.
- Les étudiants doivent passer six épreuves durant l’année scolaire.
- On ne doit pas élever sa voix au cours d’une discussion.
*Au moment de + nom ou infinitif (simultanéité, coïncidence )
119
- Il faut boucler la ceinture de sécurité au moment du décollage et de
l’atterrissage de l’avion.
- Au moment de l’accident, il regardait justement par la fenêtre.
- Au moment de partir, je me suis aperçu que j’avais oublié mon portefeuille.
*A tout moment (continuellement, sans cesse)
- Cet étudiant tourne la tête à tout moment.
*Depuis + nom
- Omar n’a pas bien compris la leçon parce qu’il n’était pas là depuis le début
du cours.
*Le temps de + infinitif
- Je ne vais rester dans cette station-service que le temps de faire le plein.
*En même temps / En même temps que
- Tu ne peux pas étudier et regarder la télévision en même temps.
- Je suis arrivé à la maison en même temps que mon père.
*D’ici(à) + nom / D’ici là
- Nous avons de quoi manger d’ici(à) la fin du mois.
- Nous devons libérer cet appartement dans trois mois. D’ici là, nous en aurons
trouvé un autre.
2- Emploi du participe
*Le gérondif (il a le même sujet que le verbe de la principale. Il marque la
simultanéité)
- J’ai rencontré mon ami Saïd en sortant du supermarché.
Remarque : Lorsqu’il est précédé de tout, le gérondif insiste sur l’idée de durée.
- Tout en faisant ses devoirs, mon frère écoute la radio.
*Le participe (surtout à l’écrit)
- Arrivés en haut de la tour Eiffel, les touristes passent de longs moments à
admirer le paysage. (Quand ils arrivent...)
- Etant enfant, j’allais souvent à la chasse avec mon père (quand j’étais
enfant...)
120
/III/ L’indication du moment
a. Introduite par un article
- Le 19 septembre, le 15 du mois, les années 80, le vendredi 2 octobre...
- Le soir, le matin, l’après-midi, le jour, la nuit, le lundi...
- Un jour, une année, un mardi...
Remarques: ces marques de temps peuvent être accompagnées du pronom où :
- Le jour où, la semaine où, le mois où, l’année où, le samedi où, l’été où...
- Le moment où, au moment où...
L’article peut indiquer la période ou la répétition :
- Je n’aime pas travailler la nuit
- Le jeudi, je fais une partie de tennis.
b. Introduite par une préposition
*à, au : à midi, au printemps, au mois de mars, le 10 janvier au matin...
*de, du : le mois de mais, 11 heures du soir, le cours de samedi, l’après-midi du
4 novembre...
*en : en décembre, en été, en hiver, en automne, en 1995...
*dans :dans la matinée, dans la soirée, dans l’après-midi, dans les années 60...
après :après le repas, après-minuit, après le match...
c. Introduite par une locution prépositionnelle
À la fin de, au début de, au commencement de, à l’issue de ...
/IV/ Mesures du temps
*Pendant : J’ai travaillé pendant tout l’après-midi.
*Pour (durée prévue)
- Mon père vient d’arriver de Dammam; il est là pour 2 jours.
- Je pars pour une semaine environ.
*En (durée nécessaire pour accomplir une action)
- Il a fait le trajet en deux heures.(il a mis deux heures pour...)
- Vous obtiendrez votre passeport en quelques jours. (Il faut quelques jours pour
obtenir votre passeport)
121
*Dans (exprime le futur)
- L’avion va décoller dans un quart d’heure.
- Nous serons de retour dans une semaine.
*Il y a (ne s’emploie qu’avec un temps passé)
- Je suis rentré de Jeddah il y a trois jours.(trois jours avant aujourd’hui)
- Il était à Tabouk il y a une semaine (une semaine avant aujourd’hui)
*Depuis (indique le point de départ d’une action qui dure encore)
- Je t’attends depuis une heure ! Où étais-tu ?
- Il pleut depuis trois jours; toutes les routes sont bloquées.
*Il y a... que / ça fait... que = depuis (ces constructions sont très fréquentes)
- Il y a dix minutes que je suis là.
- ça fait trois jours qu’il fait très chaud
*De...à
- Je serai absent de mon bureau de huit heures à midi.
- Ce cabinet médical sera fermé du 15 mars au 1er avril.
/V/ Indication du point de départ dans le temps
*A partir de (marque le point de départ d’une durée à venir)
- A partir de demain, la circulation est interdite dans cette rue.
*Dès
- Vous devez travailler dès maintenant.
*D’ors et déjà
- Les résultats sont d’ors et déjà connus. (= déjà, dès maintenant connus)
* Désormais / Dorénavant (= à partir du moment présent, à l’avenir)
- Vous n’avez plus le droit désormais d’utiliser un dictionnaire bilingue à
l’épreuve de traduction.
- J’ai décidé de ne plus permettre dorénavant aux étudiants retardataires
d’entrer en classe.
/VI/ Indication du point d’arrivée dans le temps
*Au bout de
122
- Au bout de deux jours, j’en avais assez : j’ai changé d’hôtel.
-Il a démissionné au bout de deux jours.
*Jusqu’à
- Il me prête sa voiture jusqu’à vendredi.
- Elle dépensait sans compter jusqu’au jour où elle s’est trouvée sans sou.
*D’ici là / d’ici demain / d’ici...
- J’ai rendez-vous avec mon médecin la semaine prochaine. D’ici là, je dois
faire des tas d’analyses.
- D’ici demain, la température du malade doit baisser.
- D’ici Ramadan, les heures de cours resteront les mêmes.
/VII/ Indication de la continuité
*Peu à peu / Petit à petit
- On s’habitue peu à peu à cette nouvelle vie.
- Petit à petit, l’oiseau fait son nid.
*A mesure que / Au fur et à mesure que
- Les espoirs de retrouver des vivants diminuent à mesure que les heures
passent.
- Au fur et à mesure qu’on avance dans l’apprentissage du français, on
s’aperçoit des difficultés.
Continuer à + infinitif
- Est-ce que vous continuez à apprendre le français?
*Sans arrêt / Sans cesse
- Il se plaint sans arrêt.
- Ces deux étudiants sont très bavards; ils parlent sans cesse.
*Constant(e) / Constamment
- Youssef manifeste un intérêt constant pour le français.
- Cet enfant est constamment malade.
*En permanence / Permanent(e)
- Il y a quelqu’un en permanence au service des Urgences.
123
- La veille des vacances, la circulation est permanente sur les routes.
/VIII/ Indication de la périodicité, de la répétition, de l’habitude
*Tous / Toutes les... / Chaque jour / Chaque semaine... / Chaque fois que
- J’achète le journal tous les jours. (chaque jour)
- La femme de ménage vient tous les deux jours (= un jour oui, un jour non)
- Nous allons toutes les semaines à la campagne.
- Son père le punit chaque fois qu’il obtient une mauvaise note.
*Sur - Ce médecin travaille la nuit, un jour sur deux.
*Par - Prenez ce médicament trois fois par jour.
/IX/ L’indication temporelle imprécise par les adverbes
* Adverbes et expressions diverses :
Ils sont nombreux et expriment la localisation, la durée, la répétition, la
succession, l’habitude :
Hier, demain, à ce moment là, tout à l’heure, d’abord, longtemps, tout le temps,
encore, déjà, toujours, ensuite, enfin, souvent, soudain, quelquefois, maintenant,
tout à coup, etc.
De jour, de nuit, de nos jours, de mon temps, etc.
Par temps de pluie, par mauvais temps, par un temps pareil, etc.
- En ce moment, mes enfants sont à l’école.(= localisation dans le temps)
- Il me parlait tout le temps de ses aventures en Afrique (= habitude)
- D’abord, nous prendrons des hors-d’œuvre, puis du gigot, enfin une salade de
fruits. (= succession)
- Je suis resté longtemps à contempler la mer (= durée)
- Mon père n’aime pas conduire la nuit. (= pendant la nuit)
- Elle n’a pas vu ses parents de toute la semaine (= pendant...)
- Par mauvais temps, il faut rouler lentement (= quand il fait...)
Remarques sur l’emploi de certaines expressions:
*Toujours
- Nous habitons toujours rue Olaya (= encore)
124
- Je vais toujours à la mosquée pour la prière de vendredi. (= invariablement)
*Tout à l’heure
- Le médecin interne passera tout à l’heure visiter les malades dans leurs
chambres (= futur proche)
- Abdallah t’a appelé tout à l’heure; je lui ai dit de te rappeler plus tard.(=
passé récent)
*Tout de suite
- Tu as les mains sales, il faut les laver tout de suite (immédiatement)
- Attendez-moi ! Je reviens tout de suite (dans quelques minutes)
*En ce moment / à ce moment là
- En ce moment, on parle beaucoup de défense de la nature et de
l’environnement (= maintenant, de nos jours)
- Dans les années 50, j’étais étudiant ; à ce moment là, il n’y avait qu’une
université à Paris. Aujourd’hui, il y en a 13.
*An / Année, Soir / Soirée, Matin / Matinée, Jour / Journée
Le suffixe «ée» exprime la durée.
- J’ai passé la matinée à faire des courses.
- Il fait de la gymnastique deux soirs par semaines
- Ce soir, il n’y a rien d’intéressant à la télé.
- Nous passerons la soirée de jeudi chez nos amis.
- J’ai croisé François dans les escaliers ; je lui ai souhaité une bonne journée.
125
L’expression du temps ou la détermination temporelle
Exercices
/I/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
A.
1. Quand on le (empêcher) de sortir dans la rue, mon petit frère pleurait.
2. Chaque fois que je (découvrir) la ville, je découvre quelque chose de
nouveau.
3. J’irai à la poste pendant que les enfants (dormir)
4. Quand, tard dans la nuit, je (recevoir) un appel téléphonique, je suis
toujours inquiet.
5. Lorsqu’il (marquer) un but, ses amis ont crié de joie.
6. Je te téléphonerai dès que je (être) à Paris.
7. Lorsqu’il avait le temps, il (aimer) jouer aux échecs.
8. Pendant que les enfants (courir) dans le parc, leur mère les surveille en
tricotant.
B.
1. Toutes les fois qu’on lui (demander) de faire quelque chose, il trouve une
bonne raison pour ne pas le faire.
2. Chaque fois que je (traverser) ce jardin, le même souvenir me revenait :
l’enfant que j’avais été, l’enfant qui avait joué là si souvent.
3. Pendant qu’il (parler), observez son expression : vous verrez bien s’il dit
la vérité.
4. Au fur et à mesure que le réseau routier (se développer), la circulation
s’intensifie et tout est à recommencer.
5. Dès que le joueur (être rétabli) de sa chute, il reprendra l’entraînement
avec son équipe.
6. Tandis que notre avion (atterrir), trois autres avions s’apprêtaient à
décoller
7. Pendant que sa mère préparait à manger, Hélène (mettre) le couvert.
8. Toutes les fois que nous allons chez ma grand-mère, elle nous (faire) une
magnifique tarte aux fraises.
/II/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
1. Maintenant que nous (aller) aussi loin, nous ne pouvons plus reculer.
2. Nous inviterons tous nos amis une fois nous (aménager) notre nouvel
appartement.
3. Lorsque nous (marcher) deux heures, nous prenions un moment de repos.
4. Aussitôt que les visiteurs (sortir) du musée, les gardiens ferment les portes
et mettent le dispositif de sécurité.
5. Maintenant que les enfants (s’endormir), la maison est plus tranquille.
126
6. Dès que les enfants (voir) le marchand de glace, ils se précipitaient vers
lui.
7. Aussitôt que l’oiseau (apercevoir) le chat, il s’envola à tire d’aile.
8. Maintenant que nous (s’installer) à la campagne, nous devons apprendre à
cultiver notre jardin.
9. Après que divers ennuis (l’empêcher) de suivre ses cours, cet étudiant
revient enfin à l’université.
10.Une fois que vous (arriver) au bout de cette rue, prenez à droite.
/III/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
/IV/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
1. J’ai raté mon train de peu : je (arriver) sur le quai au moment où il partait.
2. Toutes les fois que j’essayais de dire un mot, il me (couper) la parole.
3. Maintenant que j’ai des lentilles de contact, je (ne porter plus) mes
lunettes.
4. Une fois que vous aurez compris le texte, vous le (résumer) en quinze
lignes.
5. Il était affamé : aussitôt qu’il arriva chez lui, il (se précipiter) sur le
réfrigérateur.
6. Après que vous aurez essayé ce café, vous (n’en plus vouloir) d’autre.
7. Tant qu’il ne m’aura pas présenté ses excuses, je ne le (revoir) plus.
8. Comme les acrobates terminaient leur numéro, l’un d’eux (perdre)
l’équilibre et (tomber) dans le filet.
9. Depuis que cette nouvelle voiture (être) en vente, tout le monde veut
l’essayer.
127
10.Tant que vous (ne pas atteindre) le niveau requis, vous ne pourrez pas
faire partie de notre équipe.
/V/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
128
4. Change-toi et coiffe-toi avant que nos invités n’arrivent.
5. Mon petit-fils pesait trois kilos deux cents au moment où il est né.
/X/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
1. Chaque fois qu’il (venir) à une réunion, c’était pour se plaindre : rien ne
lui convenait jamais.
2. Personne ne le crut quand il (affirmer) qu’il avait fait ce travail tout seul.
3. Je l’ai rencontré alors que je (se promener) aux Champs-Élysées.
4. Hier soir, comme il (descendre) l’escalier en courant, il a manqué une
marche et s’est foulé la cheville.
5. Depuis qu’il (arriver) ici, il n’a pas pris une minute de repos.
6. Depuis qu’il (être) ici, il ne cesse de courir les expositions et les musées.
7. Nous prendrons une décision après que vous nous (donner) votre avis.
8. Quand il (prononcer) son discours, le directeur visitera les stands de
l’exposition.
129
Corrigés des exercices
130
La phrase simple
/I/
- Réussirez-vous à l'examen?
- Réussissez à l'examen
- Vous réussirez à l'examen!
/II/
1. Phrase impérative ou injonctive.
2. Phrases exclamatives.
3. Phrase injonctive.
4. Phrase déclarative.
5. Phrase injonctive.
6. Phrase déclarative.
7. Phrase injonctive et phrase exclamative.
8. Phrase déclarative.
9. Phrase interrogative.
10 Phrase exclamative.
/III/
1. Interrogation totale.
2. Interrogation partielle.
3. Interrogation totale.
4. Interrogation totale.
5. Interrogation partielle.
/IV/
1. Intonation montante + point d'interrogation.
2. Inversion sujet verbe + point d'interrogation.
3. Usage de "est-ce que" + point d'interrogation.
4. Usage de "est-ce que" + point d'interrogation.
5. Inversion sujet verbe + point d'interrogation.
/V/
1. Est-ce que tu vois cette lumière dans les arbres?
Vois-tu cette lumière dans les arbres?
2. Comment vous vous appelez?
Vous vous appelez comment?
3. D’où viens-tu ?
D'où est-ce que tu viens?
4. Vous cherchez quoi?
Qu'est-ce que vous cherchez?
5. À heure est-ce que la séance commence?
À quelle heure la séance commence-t-elle?
/VI/
1. Où est le beurre?
2. Quand est-ce que tu pars?
3. Quand est-ce qu'on célèbre la nuit du Destin (= Alkadr)?
4. Où habites-tu?
131
5. Pourquoi as-tu mis ton manteau?
/VII/
1. La Police a-t-elle rétabli l’ordre?
Est-ce que la Police a rétabli l'ordre?
La Police a rétabli l'ordre?
2. Est-ce que mon langage lui a paru difficile?
Mon langage lui a-t-il paru difficile?
Mon langage lui a paru difficile?
3. Est-ce que vous vous souvenez de notre voyage en France?
Vous souvenez-vous de notre voyage en France?
Vous vous souvenez de notre voyage en France?
4. Est-ce que l’avion décollera à l’heure prévue?
L’avion décollera-t-il à l’heure prévue?
L’avion décollera à l’heure prévue?
5. Les prix augmenteront-ils peu cette année?
Est-ce que les prix augmenteront-ils peu cette année?
Les prix augmenteront peu cette année?
/VIII/
1. Interrogation totale.
2. Interrogation totale.
3. Interrogation partielle.
4. Interrogation partielle.
5. Interrogation partielle.
6. Interrogation totale.
7. Interrogation partielle.
8. Interrogation totale.
9. Interrogation partielle.
10. Interrogation totale.
/IX/
1. Quel chapitre allons-nous étudier maintenant ?
2. Quels romans de Balzac avez-vous déjà lus ?
3. Dans quelle grammaire avez-vous trouvé ces explications ?
4. Quelles questions vous a-t-on posées à l’examen ?
5. quels auteurs français préférez-vous.
/X/
1. Que cherchez-vous ?
2. Que fais-tu ce soir.
3. En Quoi puis-je vous être utile ?
4. Que t’a-t-il répondu ?
5. Qui a cassé cette vitre ?
6. Comment les aider ? Que pourrait-on faire ?
7. À Quoi sert cet objet bizarre ?
8. Eh bien ! Que se passe-t-il ? Pourquoi vous disputez-vous ?
9. Je veux bien te prêter ma voiture, mais pourquoi faire ?
10. Chez qui habitez-vous ?
132
/XI/
1. Qui est-ce qui t’a offert ce livre ?
2. Qui est-ce que vous avez rencontré chez eux ?
3. Qu'est-ce qui te ferait plaisir ?
4. Qu'est-ce que nous allons faire ce soir ?
5. Quel drôle d’objet ! Qu’est-ce que c’est que çà ?
6. Écoute ! Qu’est-ce que c’est que ce drôle de bruit ?
7. Qui est-ce qui vous adonné mon adresse ?
8. Qu' est-ce que peut valoir cet objet ? Je n’en ai aucune idée !
9. Et toi, Qui est-ce que tu préfères ? Rester à la maison ou aller faire un tour ?
10. Qui est-ce que nous allons inviter pour la fête ?
/XII/
1. Politesse
2. Impatience
3. Politesse
4. Insistance
5. Impatience
6. Anxiété
/XIII/
1. Admiration
2. Surprise
3. Admiration
4. Indignation
5. Admiration
6. Surprise
7. Impatience
8. Indignation
9. Impatience
10. Surprise
/XIV/
1. Quelle bonne nouvelle!
2. Quel beau pays!
3. Quelles jolies roses!
4. Quelle peine Il s’est donné!
5. Quels grands risques ils ont pris!
/XV/
1. Il se sentait perdu dans la grande ville. Comme il regrettait son village!
2. Oh ! Que de paroles et de discours ! Voilà une heure qu’il parle sans rien dire.
3. Le soleil couchait sur la mer, que c’est beau!
4. Depuis son opération, ce n’est plus le même homme. Mon Dieu ! Combien il a
changé !
5. Ah ! Que de temps j’ai perdu depuis le début des cours.
/XVI/
1. Quoi! Tu le savais et tu ne nous as pas prévenus !
133
2. Hélas! Je suis arrivé trop tard !
3. Ah non alors ! Il n’en est pas question !
4. Bravo! Vous avez trouvé la bonne réponse !
5. Merci! Vous me rendez là un grand service !
/XVII/
1. Bon ! Quelles sont vos conclusions ?
2. Eh bien ! Qu’est-ce que c’est que ces manières ! Tiens-toi correctement !
3. Chut ! Pas de bruit ! les enfants dorment.
4. Ouf ! J’ai fini mes devoirs.
5. Alors ! Dans ce cas, je préfère me retirer.
/XVIII/
1. Tant pis !
2. Voyons !
3. Pardon !
4. Tiens !
5. Oh !
134
La phrase négative
/I/
1. La construction du nouveau pont n'est pas encore terminée.
2. Chez lui, on ne voit jamais de nouveaux venus.
3. Vous n'avez rien à craindre de lui.
4. Je ne vous garantis pas que cette lettre sera remise en mains propres.
5. Je compte peu sur votre assistance.
/II/
1. J’n' en ai manqué aucun.
2. Tous les étudiants sont attentifs.
3. Sur les cinq malfaiteurs, aucun été arrêtés.
4. Je ne me plaisais pas du tout dans ce village.
5. Je n'ai fait réparer ma voiture pour la laisser à mon fils.
/III/
1. On n'entendait que le bruit des voitures.
2. Je n'en ai vu aucun.
3. Vous balaierez seulement la salle à manger.
4. La cérémonie a commencé seulement à 22 heures.
5. Nous ne nous sommes arrêtés que deux heures à Berlin.
/IV/
1. Nous ne pourrons pas vous accompagner que dans ce long voyage, nous
n'irons avec vous qu'à Paris.
2. Ils auraient aimé acheter une voiture puissante, mais ils n'ont eu qu'une petite
cylindrée.
3. L’accident a été spectaculaire, mais il n'y avait que des dégâts matériels.
4. Impossible d’aller au supermarché ce soir; nous n'avons qu'une demi heure
avant la fermeture.
5. Les Coréens ont dû s’incliner devant l’équipe nationale d’Arabie Saoudite,
mais il n'y a eu qu'un seul but de marqué.
/V/
1. Cet automobiliste n'est pas prudent.
Cet automobiliste est imprudent.
2. Les plats n'étaient pas mangeables.
Les plats n'étaient pas immangeables.
3. La rivière n'est pas franchissable.
La rivière est infranchissable.
4. Sa maladie n'est pas guérissable.
Sa maladie est inguérissable.
5. Ton action n'est pas légale.
Ton action est illégale.
6. Ce garçon n'est pas poli.
Ce garçon est impoli.
135
/VI
1. Je n’ai rencontré personne.
2. Nous n’avons pas le temps de vous écouter.
3. Je n’ai aucune idée de ce que je ferai demain.
4. Je n’ai rien compris de son discours.
5. Jamais de ma vie je n’ai vu un film aussi drôle.
6. Aucune solution n'est apparue.
7. Depuis qu’il est majeur, il ne veut plus rester chez ses parents.
8. Nul sportif n’est à l’abri d’une défaillance.
9. Il n’y a aucun espoir de les sauver.
10. Je n’ai jamais vu un garçon aussi mal élevé.
/VII/
1. Aucune feuille n'est tombée.
2. Je ne vous reverrai peut-être plus.
3. Personne n'est venu nous voir hier soir.
4. Non, je n'ai jamais le vertige au sommet d’une échelle.
5. Aucun voyageur ne fumait dans le couloir.
6. Le guide n’a guère eu le temps de me répondre.
7. Je n'ai rien entendu.
8. Rien ne m’inquiète et rien ne me rassure à la fois.
9. Aucun élève de ma classe n'a été reçu.
10. Nul n'ignorait ce point de règlement.
/VIII/
1. Qui ne peut pas être défini.
2. Qui ne peut pas être classé.
3. Qui ne peut pas être prévu.
4. Qui ne peut pas être entendu
5. Qui ne peut pas être élu.
6. Qui ne peut pas être accepté
7. Qui ne peut pas être exprimé.
8. Qui ne peut pas être touché.
9. Qui ne peut pas être admis.
10. Qui ne peut pas être décrit.
11. Qui ne peut pas être nié.
12. Qui ne peut pas être désiré.
/IX/
11. Il n’est pire eau que l’eau qui dort. (1)
12. Heureux celui qui n’a ni chagrins ni soucis. (1)
13. Qui n’aimerait au moins pour un jour être riche ? (1)
14. Paris était alors moins dangereux qu’il n’est aujourd’hui. (0)
15. Nous serons loin avant qu’on ne s’aperçoive de notre présence. (0)
16. Roger agit autrement qu’il ne parle. (0)
17. Les policiers ont tiré sur le malfaiteur avant qu’il n’ait tourné le coin de la rue. (0)
18. Régis a fait ce travail mieux que je ne l’aurais fait moi-même. (0)
19. J’ai peur que les enfants n’attrapent froid. (0)
20. Je crains que l’orage n’éclate avant notre départ. (0)
136
La phrase segmentée et la mise en relief
/I/
1. Notre professeur, l'avez-vous vu ?
2. Le Malade imaginaire de Molière, l'as-tu lu ?
3. Son régime alimentaire, le suit-elle bien ?
4. Leur appartement, l'ont-ils enfin fait repeindre ?
5. Sa nouvelle cuisinière électrique, votre mère l'apprécie-t-elle ?
/II/
1. C'est mon père qui a choisi notre voiture au dernier Salon de l'Auto.
2. Notre voiture, mon père l'a choisie au dernier Salon de l'Auto.
3. C'est au dernier Salon de l'Auto que notre père a choisi notre voiture.
/III/
1. Attribut.
2. Complément d'objet direct.
3. Complément d'objet indirect.
4. Complément d'objet direct.
5. Complément d'objet indirect.
6. Complément d'objet direct.
7. Attribut.
8. Sujet.
/IV/
1. C'est mon frère aîné qui préfère la lecture.
2. C'est la France que j'ai visitée l’été dernier.
3. C'est Youssef qui est le premier de la classe.
4. C'est Fatima qui parle couramment français.
5. C'est à la télévision que j'ai vu ces acteurs.
/V/
/VI/
1. Me lever de bonne heure, j’ai toujours détesté.
2. Ce travail, Daniel ne m’a pas regardé le faire.
3. On dit dans la ville que, quand on le rencontre, l’Émir est bien aimable.
4. À René, le douanier a demandé son passeport.
5. Ces visages, je les ai vus peu d’heures auparavant.
137
La phrase passive
/I/
1. Voix active.
2. Voix active.
3. Voix passive.
4. Voix passive.
5. Voix active.
6. Voix active.
7. Voix passive.
8. Voix passive.
9. Voix passive.
10. Voix passive.
/II/
1. Les étudiants faibles sont encouragés par le professeur.
2. Un très beau cadeau me sera offert par mon père si je passe au niveau quatre.
3. J’ai eu une très bonne note en Expression écrite.
4. Cette voiture est en bon état.
5. Cet immeuble a été construit en 1950.
6. plusieurs exercices sur l’actif et le passif nous ont été préparés par le professeur.
7. De grandes quantités de pétrole sont produites par l'Arabie Saoudite.
8. Chez Jarir, je suis tombé par hasard sur un intéressant livre de français.
9. L’électricité a été coupée pendant une demi-heure.
10. Ce livre va être traduit par un de mes amis.
/III/
1. Ils sont passés par la rue Olaya.
2. Un chien l'a mordu.
3. Des centaines de milliers de pèlerins monteront cet escalier.
4. On a informé mes parents de mes mauvais résultas.
5. Les nuages cachent le soleil.
6. Des amis français m'ont invité.
7. le résultat du match d’hier nous a déçus.
8. Un célèbre architecte réalisera ce grand projet.
9. Le voleur de la voiture a été arrêté.
10. Avant le départ de l’avion, on contrôle tous les bagages.
/IV/
1. J’ai été très pris par ce travail.
2. Il a été pris d'un malaise et a dû quitter la séance.
3. Son visage était mouillé de larmes.
4. La moquette était mouillée de l’eau venant de la salle de bain.
5. Il a été touché d'un éclat de grenade mais sa blessure est sans gravité.
6. J’ai été touché par sa bonté à mon égard.
7. En évoquant l’horrible souvenir, il fut saisi de tristesse ?
8. Il m’a saisi par les épaules et m’a secoué en criant des mots que je n’ai pas
compris.
9. L’ancien Maire était respecté … tous les habitants de la ville.
10. Le problème était d’obtenir que le règlement soit respecté par tous les usagers.
138
/V/
1. On a fracturé la serrure.
2. On va frapper de nouvelles pièces de 1 rial.
3. On doit arroser ces plantes une fois par semaine.
4. On affichera cet avis devra dans toutes les salles.
5. On nettoie cette voiture tous les jours.
6. Ces voyages incessants l'épuisent.
7. On doit tenir une promesse qui a été faite.
8. On a licencié cet ouvrier.
/VI/
1. Oui, c'est lui qui m'a mis au courant.
2. Oui, je veux être remboursé rapidement.
3. Oui, c'est l'argent qui l'attire.
4. Oui, c’est son propre frère qui l'a trahi.
5. Oui, je souhaite que mes amis m'accompagnent.
6. Oui, la cruauté du héros m'a choqué.
7. Oui, j'aimerais que le professeur me récompense.
8. Oui, les larmes de l’orphelin m'ont ému.
9. Oui, il désire qu'on l'invite à la cérémonie.
10. Oui, l’entraîneur m'a sélectionné pour le match final.
139
La proposition infinitive
/I/
1. Forme simple.
2. Forme composée.
3. Forme simple.
4. Forme composée.
5. Forme composée.
/II/
1. Action postérieure.
2. Action antérieure.
3. Action antérieure.
4. Action postérieure.
5. Action postérieure.
/III/
1. Valeur impérative.
2. Valeur interrogative.
3. Valeur exclamative.
4. Valeur impérative.
5. Valeur interrogative.
/IV/
6. Sonnez avant d’entrer.
7. Ne fumez pas.
8. Attendez, pour passer, le signal vert.
9. Marchez sur le trottoir.
10. Ne stationnez pas à cet endroit.
/V/
6. Traverser la rue au feu rouge.
7. Emprunter le passage souterrain.
8. Garder le plat au four pendant une demi-heure.
9. Prendre un comprimé d’Aspirine toutes les six heures.
10. Ne rien jeter par la portière.
/VI/
1. rire
2. pouvoir
3. faire
4. ménager
5. avoir
B.
1. monter
2. changer
3. accompagner
4. être
5. faire
140
C.
1. participer
2. prévenir
3. signaler
4. remettre
5. fonder
/VII/
1. Il préfère ne pas se coucher tard.
2. Le gouvernement envisage d'augmenter le prix de l’essence.
3. Je ne pense pas le revoir de si tôt.
4. Ils se sont difficilement accoutumés à dormir au milieu de ce bruit.
5. On nous a suggéré de faire une déclaration.
6. Mes parents s’apprêtent à déménager.
7. L’enfant a été forcé à rentrer plus tôt.
8. Il s’efforce de faire de la natation chaque semaine.
/VIII/
A.
1. J’espère vous revoir bientôt.
2. Après avoir joué au tennis, il prend une douche.
3. Il ne faut pas arriver en retard.
4. Nous ne savons pas où aller ce soir.
5. Dites-leur de ne pas nous attendre.
B.
1. Il pense être compétent.
2. Elle est sûre d'avoir du succès.
3. Ils prétendaient connaître la région.
4. À la douane, les voyageurs affirmèrent ne rien avoir à déclarer.
5. Ils avaient décidé de faire leur voyage au printemps.
C.
1. Je suis certain que d'avoir lu ça quelque part.
2. Je pense que finir ce travail demain.
3. Il jurait avoir vu une lumière étrange dans le ciel.
4. Il a promis de rentrer à temps pour le dîner.
5. Dans certains pays on est citoyen à la seule condition d'être né sur le territoire
national.
D.
1. Après qu’ils se sont disputés un moment, ils se réconcilient.
2. Il croit qu’il s’est trompé.
3. Ils avaient l’impression qu’ils s’étaient déjà vus quelque part.
4. À moins que nous ne trouvions un passage praticable, nous devons rebrousser
chemin.
5. Après que vous aurez pris connaissance de ce rapport, veuillez me le
transmettre avec vos commentaires.
/IX/
1. Mon fils est trop jeune pour conduire la voiture.
2. Son père lui a promis de l'emmener à la mosquée.
141
3. Nous espérons trouver rapidement une solution à notre problème.
4. Ce serait plus prudent de réserver vos places à l'avance.
5. Je crois qu’il songe à se marier.
6. Pour passer, il suffit d'obtenir 60 sur 100.
7. Je vais téléphoner à ma mère pour rassurer à mon sujet.
8. Il s’imagine être aimé de tout le monde.
9. Je sens devenir vieux.
10. J’ai pris des sandwichs de peur d'avoir faim.
142
Le discours direct, indirect et indirect libre
/I/ :
1. Le professeur dit aux étudiants que l'examen aura lieu le 25 mai.
2. L’employé répond au voyageur qu'il peut lui réserver une place sur le vol de
samedi.
3. Les deux touristes expliquent à l’agent de police qu'ils se sont trompés de
direction et qu'ils ne savent pas comment rentrer à l’hôtel.
4. L’enfant répétait qu'il ne voulait pas aller à l’école.
5. Je me suis trompé de numéro. Une voix enregistrée disait qu'il il n’y avait pas
d’abonné au numéro que je demandais.
6. Les Dumas nous ont répondu qu'ils nous remerciaient de notre invitation et
qu'ils acceptaient avec plaisir de venir dîner samedi soir.
7. Mon frère m’a dit au téléphone qu'il viendrait me chercher à l’aéroport.
8. L’expert déclara que ce tableau était un faux.
/II/
1. Le vendeur a dit au client de lire les instructions avant de se servir de
l’instrument.
2. L’agent de police a ordonné à l’automobiliste de ne pas garer sa voiture là-bas.
3. Mon père m’a bien recommandé de ne pas conduire trop vite et de lui
téléphoner dès mon arrivée.
4. Le gardien du parc a dit aux enfants de ne pas jouer au ballon sur la pelouse.
5. Le bibliothécaire a demandé à l’étudiant de ne pas oublier de rapporter les
livres mercredi suivant.
/III/
1. L'agent de tourisme m'a demandé si j'avais réservé ma place.
2. Il a dit qu'il était venu aussi vite qu'il l’avait pu.
3. Il m'a demandé si je me souvenais de ma promesse.
4. Il m'a affirmé que les résultats de l’analyse seraient disponibles le lendemain
soir.
5. Je lui ai confirmé que c’était bien moi qui l'avais convoqué.
6. Le présentateur du bulletin météo a prévu que le temps serait maussade sur la
majeure partie de la France.
/IV/
1. Allons voir ce qui se passe!
2. Je voulais savoir qui avait cassé le vase.
3. Je ne savais pas qui pouvait me donner ce renseignement.
4. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait
5. Dis moi ce qui te fait de la peine!
/V/
1. Je n’ai pas entendu ce qu'il disait.
2. Nous nous demandions ce qui était vrai dans tout cela.
3. Nous ne savions pas ce que nous allions devenir.
4. J’aurais bien voulu savoir ce qui le poussait à agir de cette manière.
5. Lui avez-vous dit ce que vous pensiez faire ?
143
/VI/
1. Quand on lui annonça qu’il allait passer ses vacances au bord de la mer,
l’enfant bondit de joie et cria qu'il allait voir la mer !
2. Les journées passaient, vides et monotones, sans la moindre distraction; il se
demanda s'il allait-il vivre ainsi, sans but et sans espoir ?
3. Il s’excusa de ne pas accompagner ses amis au restaurant. Il ajouta qu'il était
au régime et ne pouvait se permettre aucun excès.
4. Il refusait de partir. Il dit qu'on avait bien le temps et qu'il n’était que dix
heures.
5. Il n’avait pas envie de sortir. Il se demanda quel besoin avait-il de passer les
nuits dehors et ajouta qu'avec un bon livre, on était bien chez soi !
/VII/
1. Ce jour-là, il travaillait toute la journée.
2. Ce soir-là, nous allions chez des amis.
3. Le lendemain, je partais pour Dammam.
4. La veille, il était allé au musée national.
5. Le programme prévoyait une excursion pour le surlendemain.
6. Les vacances se terminaient ; nous rentrions la semaine suivante.
7. Il devait arriver mardi suivant.
8. Le mois suivant, j'allais passer mes examens.
9. L’année précédente ; j’avais beaucoup voyagé.
10. Le village était isolé : là, je trouvais le silence dont j’avais besoin.
/VIII/
Mohammed qui suit un cours de français à Paris a téléphoné la semaine dernière à ses parents.
Il leur a dit qu'il avait trois heures de cours par jour le matin et que l’après-midi, il était libre
pour travailler ou faire du sport. Il leur a raconté également que Le week-end précédent, il
était allé à Versailles avec ses camarades de classe et qu'ils y retourneraient le week-end
suivant.
/IX/
Un jour, pendant les vacances, ma mère se mit en grève. Elle nous avait déjà dit plusieurs fois
qu'un jour, elle ferait la grève. Mais ce jour-là, elle nous déclara qu'elle ne toucherait plus un
torchon, plus une casserole. Et elle nous expliqua que puisque nous ne savions pas ce que
signifiait la division du travail, nous nous débrouillerions tout seuls, nous irions faire les
courses, organiserions les menus, préparerions les repas, ferions le ménage, etc.»; elle nous
annonça en même temps que cet après midi là, elle sortait avec une amie et qu'elle rentrerait
sans doute après dîner »
Mon père, inquiet de ses nouvelles responsabilités, nous demanda si elle allait vraiment le
faire.
144
La subordonnée relative
/I/
1. Ahmed a un frère qui est médecin.
2. C’est le téléphone qui sonne.
3. Il y a des gens qui ne dorment que trois heures par nuit.
4. Saïd a une chambre qui donne sur une jolie place.
5. Enfin, voilà quelqu’un parle bien français.
6. Walid, qui est infirmier, travaille à l’hôpital.
7. Les clés qui sont sur la table sont à moi.
8. Le vieux monsieur qui habite au-dessus de chez nous ne sort jamais.
9. Les bruits qui viennent de la rue sont insupportables.
10. La voiture qui est garée là-bas est à moi.
/II/
1. Regarde ce livre que j’ai acheté ce livre.
2. Où est le parapluie que je t’ai prêté.
3. Abdallah ne suit jamais les conseils qu'on lui donne.
4. Il y a des gens que je ne comprendrai jamais.
5. Il a un cousin qu'il n’a jamais vu.
6. Le médecin que j'ai vu est le meilleur spécialiste.
7. Les lunettes que vous portez sont-elles incassables?
8. L’avion que vous devez prendre a du retard.
9. Le bouquet de fleurs que vous portez sent bon.
10. Le jus que nous buvons est délicieux.
/III/
1. Je t’apporte un cadeau qui te fera plaisir.
2. Connais-tu ce journal qui vient de sortir.
3. Nous avons acheté une caméra que nous avons emportée en France.
4. Qui veut bien fermer cette porte qui grince.
5. Vous allez écouter une musique qui est un chef- d’œuvre.
6. L’autobus que je prends tous les matins est toujours plein.
7. Tous les vêtements que j’ai lavés hier ne sont pas secs.
8. Le modèle 2008 que vous demandez n’est pas encore arrivé.
9. Je ne connais pas la route que je dois prendre.
10. Le numéro vous demandez n’est pas en service actuellement.
/IV/
1. J’ai un fils qui fait ses études supérieures en France.
2. Voilà quelqu’un que j’ai déjà rencontré.
3. Il y a à Riyad des supermarchés qui sont ouverts 24 heures sur 24.
4. Le boulanger n’a jamais vu un client qui n’aime pas son pain.
5. Mahmoud porte un costume qui lui va très bien.
6. Donnez-moi un couteau qui coupe.
7. J’ai bien aimé la promenade que nous avons faite.
8. Certains étudiants n’ont pas bien compris la subordination que le professeur a pourtant
bien expliquée.
145
/V/
1. C’est une histoire dont la fin de est triste.
2. Je lis un roman dont le début son début est très drôle.
3. C’est un livre dont l'action se passe en 2031.
4. J’ai vu quelqu’un dont les yeux étaient de deux couleurs différentes.
5. C’est un jeune homme très gai dont le rire est contagieux.
6. Je n’ai pas vu ce film dont tout le monde en parle.
7. J’ai offert à mon fils la montre dont il avait envie.
8. Il y a eu hier un accident de voiture dont tous les journaux en parlent ce matin.
9. Je ne connais pas ces amis dont vous parlez.
10. Mohamed m’a appris une nouvelle incroyable dont il est absolument sûr de cette
nouvelle.
/VI/
1. Voici l’ami dont je vous ai parlé.
2. C’est un voyage dont tout le monde a été content.
3. Le menu qu'on nous a servi dans ce restaurant était excellent.
4. La voiture que vous voyez là est de 1960.
5. Tous les documents dont vous avez besoin sont dans ce tiroir.
6. Regardez toutes ces fleurs que nous avons ramassées.
7. C’est l’étudiant dont le père travaille à l’université.
8. Le coup de téléphone que j’ai reçu tout à l’heure m’intrigue.
9. Voilà une histoire dont je n’ai jamais entendu parler.
/VII/
1. Il fait trop chaud dans la pièce où nous travaillons.
2. Rendez-vous dans le café où nous nous retrouvons d’habitude.
3. Je vais à Jeddah où ma sœur vit avec sa famille.
4. Ils ne veulent pas habiter Dammam où ils ne connaissent personnes.
5. Dans la rue où j’ai garé ma voiture le stationnement est interdit.
6. Je n’oublierai jamais le moment où je suis arrivé ici.
7. Pourquoi arrivez-vous à l’heure où tout le monde part.
8. Le jour où j’ai atterri à Orly il pleuvait.
9. L’année où mon frère est né, il y a eu un tremblement de terre.
10. Te rappelles-tu l’hiver où il a fait si froid.
/VIII/
1. Je ne connais pas la ville d'où il vient.
2. Allez à la tour Eiffel d'où on voit tout Paris.
3. Dans le pays d'où je viens, il fait toujours chaud.
4. Ils ont une maison d'où on a une vue magnifique sur la mer de cette maison)
5. La bibliothèque d'où nous sortons est très calme.
/IX/
1. La pièce dans laquelle je travaille est trop bruyante.
2. Connaissez-vous les raisons pour lesquelles il n’y a plus d’eau ?
3. Les dattiers sous lesquels nous sommes assis sont centenaires.
4. Reconnaissez-vous la route par laquelle nous sommes venus ?
5. C’est une maladie contre laquelle il a lutté pendant des années.
6. Nous avons admiré les vitrines devant lesquelles nous sommes restés longtemps.
146
7. Nayef a perdu le cahier sur lequel il écrit ses les devoirs de français.
8. N’oublie pas la carte de crédit sans laquelle on ne peut pas retirer de l’argent.
9. Ce sont des vacances pendant lesquelles il ne s’est rien passé.
10. Les passagers avec lesquels nous avons fait le voyage étaient très aimables.
/X/
1. Voici le guichet auquel vous devez vous présenter.
2. J’habite un immeuble à côté duquel il y a un marché célèbre.
3. Les questions auxquelles tu dois répondre sont très faciles.
4. Les montagnes en face desquelles nous sommes sont superbes.
5. Ma mère a perdu des bijoux auxquels elle tenait beaucoup.
6. C’est une place autour de laquelle il y a de très jolies maisons.
/XI/
1. La jeune fille avec qui (=laquelle) il va se marier est institutrice.
2. La caissière parle avec les clients à qui (=auxquels) elle rend la monnaie.
3. Tous les amis à qui (=auxquels) j’ai envoyé des cartes de vœux à l’occasion de la
Fête du Sacrifice m’ont répondu.
4. Le médecin chez qui (=lequel) j’ai pris rendez-vous s’appelle Abdallah.
5. La propriétaire chez qui (=laquelle) je suis logé est très économe.
6. La mosquée devant laquelle nous sommes est la plus grande de la ville.
7. C’est quelqu’un devant qui (=lequel) je suis toujours intimidé.
8. Il y a des gens pour qui (=lesquelles) l’environnement ne compte pas.
9. Il ne peut pas se passer de sa voiture sans laquelle il ne fait rien.
10. Son fils, à qui (=auquel) elle téléphone tous les jours, lui manque beaucoup.
/XII/
1. C’est un film que j’ai vu trois fois.
2. Allez visiter le Festival de Janadryah qui vient d'être inauguré.
3. C’est un ami avec qui je suis allé en France.
4. Le quartier où nous vivons est très calme.
5. Peux-tu me prêter le stylo dont tu ne te sers pas.
6. Il y a eu un accident de voiture le jour où nous sommes allé à Baha.
7. Je connais beaucoup de gens pour qui la vie n’est pas facile.
8. Les photos que tu regardes me rappellent de bons souvenirs.
9. Rachid a une passion pour les romans policiers dont la fin est inattendue.
10. Ali qui était chômeur, vient de trouver du travail.
/XIII/
1. C'est Mohamed Abdo qui chante.
2. C'est le foot qui m'intéresse le plus.
3. C'est un roman policier que je lis.
4. Ce sont nos parents qui nous ont accompagnés à l'aéroport.
5. C'est mon professeur de français que j'attends.
6. C'est un taxi que j'attends.
7. Ce n'est pas moi qui ai obtenu la meilleure note à l'examen.
/XIV/
1. Est-ce que vous savez ce qui se passe ?
2. Personne n’entend ce qu'il dit.
147
3. Devine ce dont j’ai envie.
4. Je fais ce qui me plaît.
5. Le professeur n’arrive jamais à lire ce que cet étudiant écrit.
6. Il dit tout ce qui lui passe par la tête.
7. Emportez juste ce dont vous aurez besoin.
8. Il n’achète jamais ce qui est très cher.
9. Il ne pourra jamais obtenir ce qu'il veut.
10. Que pensez-vous de ce que vous venez de voir ?
/XV/
1. Fatima a un mari qui mange beaucoup.
2. C’est un écrivain qui est très connu.
3. Il mange un plat qui ouvre l'appétit.
4. C’est une revue qui parait tous les mois.
5. C’est un journal qui parait tous les jours.
6. Je n’aime pas ceux qui mentent.
7. Les gens qui parlent beaucoup n’écoutent pas les autres.
8. Il y a une émission qui m'intéresse à la télévision.
9. C’est un garçon qui fait du sport.
10. C’est un enfant qui pleure beaucoup.
148
La proposition complétive
/I/
A/
6. C'est exact que la population du centre de Paris a diminué ces dernières années.
7. Cela m'étonne que tu n’aies pas trouvé ce livre à la bibliothèque.
8. c'est vrai qu'à Paris les voitures stationnent souvent n’importe où.
9. C'est bien possible que j’aie fait une erreur.
10.Cela vaut mieux que vous fermiez vos volets avant de partir en vacances.
B/
6. J’ai peur qu'il pleuve cet après-midi.
7. Je regrette que vous ne connaissiez pas mon pays.
8. Tout le monde est conscient que la nature doit être protégée.
9. Les sondages indiquent que la télévision est la distraction privilégiée.
10.L’administration exige que vous donniez votre réponse au plus tard le 15 décembre.
/II/
1. Il faut que tu saches conduire.
2. Il est nécessaire que je parte de bonne heure.
3. Il vaut mieux que vous fassiez ce travail tout de suite.
4. Il semble que l’orage s’éloigne.
5. Il est possible que nous ayons du retard.
6. Il est important que vous ne perdiez pas le temps.
7. Il est douteux que tu obtiennes ce que tu veux.
8. Il est dommage que vous n'alliez pas en France avec vos parents.
9. Il est regrettable que tu doives nous quitter.
10. Il est souhaitable que nous voyions le responsable.
/III/
1. Je crois qu’il a raison.
2. Je croyais qu’il avait raison.
3. Je pense qu’il est un peu tard pour téléphoner à ton grand-père.
4. Je pensais qu’il était un peu tard pour téléphoner à ton grand-père.
5. Nous trouvons tous que cette chemise te va très bien.
6. Je vous assure que ce plat résiste à la chaleur.
7. Nous regrettons que vous ne puissiez venir au festival avec nous ce soir.
8. Nous regrettons que vous n'ayez pas pu venir au festival avec nous hier soir.
9. Je crains que le mauvais temps (ne) nous empêche de faire cette promenade.
10.Je crains que le mauvais temps (ne) les ait empêchés de faire cette promenade hier.
11.Tous les parents souhaitent que leurs enfants réussissent dans la vie.
12.J’aimerais que tu me rendes ma voiture ; j’en aurai besoin ce vendredi.
13.J’ai écrit à Saïd il y a quinze jours ; je m’étonne qu’il ne m'ait pas encore répondu.
14.Mon père voulait que je fasse de l’anglais, mais moi, je préférais le français.
15.Le professeur doute que cet étudiant fasse tout seul ses devoirs.
16.J’ai très mal aux dents. Il faut absolument que j'aille chez le dentiste.
17.Il est préférable que vous n'écriviez pas avec un crayon à l’examen.
18.Par un temps pareil, il vaut mieux que tu mettes des bottes.
19.Il est possible que nous prenions quelques jours de congé le mois prochain et que nous
allions à Jeddah.
149
20.Il arrive que cette plante fleurisse deux fois l’année.
/IV/
1. Je constate qu’il fait bien son travail.
2. Je pense que tu es malade.
3. Je doute que tu aies arrêté de fumer.
4. Il souhaite qu’on fasse moins de bruit autour de lui.
5. Il faut que vous choisissiez un métier.
6. Il considère que cette exposition est magnifique.
7. Je vous préviens que vous n’avez pas le droit d’entrer sans payer.
8. Je regrette que tu n’aies pas pu assister au match d’hier.
9. Il est probable que je vienne avec vous.
10.Il faut que vous m’aidiez.
11.Nous souhaitons que tout le monde soit content.
12.Il est souhaitable que vous rentriez avant minuit.
13.Le professeur craint que tous les étudiants aient fait la même erreur.
14.Il faut que le feu devienne vert pour démarrer.
15.Le médecin est persuadé que ces médicaments n’ont aucun effet.
/V/
A.
1. Je sens que je suis malade.
2. Tu sais bien qu'ils n’ont pas toujours été riches.
3. Je doute qu'il ait choisi la bonne méthode.
4. Il faudrait que vous nous expliquiez-nous cette règle.
5. Je voudrais bien que tu viennes passer les vacances.
B.
1. Je crois être prêt.
2. Il pense avoir fait tout ce qu’il pouvait.
3. Nous espérons arriver à l'heure.
4. Dans le train, je tiens à voyager dans le sens de la marche.
5. Au restaurant, il s'abstient de fumer.
C.
6. Je n'ai pas entendu le réveil sonner.
7. Nous écoutons avec admiration les acteurs déclamer ce beau texte.
8. Verrons-nous la paix régner un jour sur le monde?
9. Du balcon de son hôtel, il regardait les manifestants hurler dans la rue.
10. Je sentais l’impatience me gagner.
150
L’expression de la cause
/I/
1. Béchir va certainement revenir parce qu’il a oublié ses clefs.
2. Béchir a été obligé de revenir parce qu’il avait oublié ses clefs.
3. Nous ne pouvons plus garer la voiture dans notre rue parce qu’il y a des travaux.
4. Sami n’a pas voulu jouer au tennis avec moi ce matin parce qu’il n'était pas en
forme.
5. Le match de football n’a pas eu lieu parce que le capitaine de l’une des deux
équipes s'était cassé la jambe quelques jours avant.
6. Mon père ne pourra pas assister à la réunion des copropriétaires de l’immeuble
parce qu’il sera en voyage d’affaires à ce moment-là.
7. Mon père ne pourra pas assister à la réunion des copropriétaires de l’immeuble
parce qu’il ne sera pas rentré encore à cette date-là.
8. Ne m’appelle pas ce soir parce que je serai à une réunion et que je rentrerai tard !
9. Comme il avait très soif, il a bu trois grands verres d’eau.
10. Comme mon frère a le foie fragile, il ne mange ni oeufs ni chocolat.
11. Etant donné que Sami n'est pas majeur, il ne peut pas aller à l’étranger sans
l’autorisation de ses parents.
12. Etant donné que mon père n'avait pas payé la dernière facture de téléphone, les PTT
ont coupé la ligne.
13. Puisque tu parles bien français, aide-moi à traduire ce texte !
14. Puisque vous avez déjà vu ce film, dites-nous ce que vous en pensez !
15. Moustafa n’a pas voulu aller chez son cousin sous prétexte qu’il ne s’entendait pas
avec lui.
/II/
1. Puisque cette émission ne te plaît pas, ne la regarde plus!
2. Puisqu'il va pleuvoir, prenez votre parapluie!
3. Puisqu'il est déjà midi, préparons à manger!
4. Puisque certaines rues sont interdites à la circulation, laissons la voiture dans le
garage!
5. Puisque le test aura lieu la semaine prochaine, nous aurons le temps de réviser.
6. Puisqu’il a passé six mois en France, il doit parler français.
7. Puisqu'il n’arrive pas à lire les sous-titres, il doit voir un ophtalmologue.
8. Puisque vous êtes d’accord, signons le contrat!
/III/
1. Les étudiants ne prennent pas souvent de taxis parce qu'ils préfèrent marcher.
2. Puisque le résultat est faux tu dois recommencer ce calcul.
3. Sultane parle couramment français parce qu'il a passé deux ans en France.
4. Vous pouvez quitter la salle d’examen puisque vous avez remis votre copie.
5. Comme il est très timide, Rami rougit quand on l’interroge.
6. Comme ma machine à laver est tombée en panne, j'ai téléphoné au réparateur.
7. Comme j’étais malade, je n'ai pas pu faire mon devoir.
8. Il était très heureux parce qu'il avait eu une très bonne note.
151
/IV/
1. En ce moment, il faut beaucoup arroser les plantes à cause de la chaleur.
2. Grâce à un passant, l’aveugle a pu traverser la rue.
3. Faute de pain, nous avons mangé des biscottes.
4. À force de lire toujours de trop près, tu vas t’abîmer les yeux.
5. À force de travail, il a obtenu un poste important dans son entreprise.
6. Certaines rues de la capitale sont fermées à la circulation en raison de la pluie.
/V/
1. Les voitures roulent très lentement à cause de la pluie.
2. Il a dû renoncer à ce voyage faute d'argent.
3. Grâce à ce nouveau médicament, le malade a pu être sauvé.
4. En raison de l’heure tardive, il vaut mieux que nous rentrions.
5. L’excursion n’a pas eu lieu à cause du mauvais temps.
6. À force de jouer avec des allumettes, tu vas mettre le feu à la maison.
/VI/
1. Ferme la porte parce qu'il y a des courants d'air!
2. Comme il y avait un accident, la circulation a été détournée.
3. Etant donné que le trajet est long, nous ferons le voyage en deux étapes.
4. La promenade a été très réussie parce qu'il faisait beau.
5. Je n’ai pas terminé mon devoir parce que je n'avais pas le temps.
6. Comme il n'avait pas de clients, ce magasin a fermé ses portes.
7. Il finira par réussir parce qu'il est très patient.
/VII/
1. pour travaux.
2. pour avoir commis un meurtre.
3. pour vol
4. pour excès de vitesse.
5. Il conduisait comme un fou, j’étais vert de peur.
6. de sommeil
7. de faim
8. par erreur
9. par gourmandise
10. par simple curiosité
/VIII/
1. Je n'ai pas acheté de cerises parce que c’était trop cher.
2. Il a été embauché parce qu’il avait de la chance.
3. J'ai fermé la porte parce que je ne voulais pas qu’on me dérange.
4. Il faut tout acheter aujourd'hui parce que tout sera fermé ce jour là.
5. Puisqu’il reste encore quelques jours de vacances, allons visiter la normandie.
6. Puisque vous insistez, j'accepte votre invitation.
7. Puisqu’il fait un temps agréable, nous pouvons faire une petite promenade.
8. Puisque tout le monde est là, on peut commencer.
9. Comme il n’avait rien compris, j'ai dû reprendre mes explications.
10. Comme il est jeune, il ne peut pas avoir un permis de conduire.
152
/IX/
1. Puisque tu n'es pas d'accord, n’en parlons plus !
2. Nous marchions assez lentement parce que rien ne pressait.
3. Comme j’étais très enrhumé, Je ne suis pas allé à l’université.
4. Il est très furieux parce qu'on ne lui a pas dit la vérité.
5. Vu qu'il a fait de mauvaises affaires, L’usine a fermé.
153
L’expression de la conséquence
/I/
A.
1. Nous étions tellement fatigués que nous sommes allés nous coucher.
2. Le bus va si vite nous serons bientôt arrivés.
3. L’avocat parle tellement bien qu'il a gagné le procès.
4. Cette histoire si triste que je vais pleurer.
5. Il crie tellement fort que j’ai mal aux oreilles.
B.
1. Nous avons tant de travail que nous ne pouvons pas sortir ce soir.
2. Il y a tellement de nuages qu'on ne voit pas le soleil.
3. J’ai tellement d’amis que je ne peux pas les inviter tous.
4. Tu as tant de chance que tu gagnes toujours.
5. Il y a tellement de bruit dehors que je n’entends pas la radio.
C.
1. Il pleut tellement que nous sommes tout mouillés.
2. Tu manges tellement que tu vas être gros.
3. Ils s’aiment tellement qu'ils ne se quittent jamais.
4. Il rit tant qu'il ne peut plus s’arrêter.
5. Le soleil brille tant que j’ai trop chaud.
D.
6. J’ai tellement mangé que j’ai mal au ventre.
7. Nous avons tellement bavardé que nous n’avons plus rien à dire.
8. Il a tellement plu que les rues sont remplies de flaques d’eau.
9. Elle a tellement pleuré qu'elle a les yeux tout rouges.
10.Ils ont tellement couru que ils ne peuvent plus respirer.
/II/
1. Ces 30 kilomètres à pied m’ont tellement fatigué que je vais me coucher.
2. Il a tant de livres qu’il ne sait plus ou les ranger.
3. Il a tellement insisté qu’il a fini par obtenir ce qu’il voulait.
4. La fenêtre a claqué si violemment qu’un carreau s’est cassé.
5. Les enfants font un tel bruit que je n’arrive pas à travailler.
6. Jean a passé une nuit blanche ; il est tellement fatigué qu’il dort debout.
7. Ce thé était si chaud que je me suis brûlé en le buvant.
8. En France, il y a tellement de fromages qu’on ne peut pas tous les connaître.
9. Cet endroit est si agréable qu’on aimerait y passer des vacances.
10. Ce garagiste a tant de travail qu’il devrait engager un deuxième mécanicien.
/III/
1. Les Français aiment tellement la mer qu'ils y vont chaque été.
2. Ali est si grand qu'il ne peut pas entrer par cette porte.
3. Nous avions oublié de fermer les fenêtres, si bien que l'appartement est plein de
poussière.
4. Ces deux étudiants bavardent tant que le professeur les a punis.
154
5. Le mois dernier, j’ai eu un tel travail que je déjeunais sur place et que mes
camarades avaient pitié de moi.
6. Il y avait tant de monde à la banque que j'ai mis une heure à déposer un chèque.
7. L’enfant a eu si peur qu'il est devenu si pâle.
8. Il fait tellement chaud que je commence à transpirer.
/IV/.
1. Il n’y avait plus de places à l’intérieur de la mosquée, alors j'ai prié dans la cour.
2. Je n’ai plus d’argent, donc je ne peux pas acheter ce dictionnaire.
3. J’ai eu la grippe, c’est pour cela que je ne suis pas allé à l'université.
4. La voiture faisait un bruit anormal, c’est pourquoi je l'ai confiée au mécanicien.
5. Il y a des travaux sur l’autoroute de Dammam, par conséquent la circulation est
ralentie.
6. Mohamed n’était pas chez lui quand j’y suis passé, alors il m'a téléphoné le
lendemain.
7. La petite fille avait perdu sa mère, aussi avait-elle l'air inquiète.
8. J’ai enfermé le petit dans sa chambre, ainsi je peux travailler tranquillement.
9. Personne n’était au rendez-vous ; j'ai donc décidé de partir seul.
10. Il m’a souvent trompé ; c’est pourquoi, je n'ai plus confiance en lui.
/V/
1. j'ai lu ce livre en une nuit, tellement il était passionnant.
2. J’ai renoncé à voir le Louvre, tellement il y avait du monde.
3. Je ne pourrai pas prendre de vacances, tellement j'ai du travail.
4. On prenait Mohamed pour un maître-nageur, tellement il nageait bien.
5. Je ne l’ai pas reconnu, tellement il a vieilli.
/VI/
A.
1. L’enfant est trop petit pour atteindre le bouton de la sonnette.
2. Je n’ai pas assez d’argent pour pouvoir t’en prêter.
3. Il fait trop chaud pour jouer au tennis.
4. Mon frère ne travaille pas assez pour réussir son baccalauréat.
5. Ma grand-mère est trop âgée pour pouvoir rester seule dans son appartement.
6. Cet enfant est assez raisonnable pour aller tout seul à l’école.
B.
1. Cet enfant n’est pas assez raisonnable pour que ses parents le laissent aller seul à
l’école.
2. Il y a trop de bruit pour que je puisse t’entendre.
3. Cette robe coûte trop cher pour que je l'achète.
4. Il n’a pas assez d’expérience pour qu'on lui confie ce poste.
5. Cette piscine est assez grande pour qu'on y organise des compétitions
internationales.
6. Il y a assez d’étudiants pour qu'on puisse ouvrir toutes les salles d’examen.
/VII/
Si...... que - tant.....que- tant de....... que - tel...... que - tellement...... que.
155
1. Les voyageurs sont si pressés qu'ils vous bousculent en entrant dans la gare.
2. Le guide marche à une telle cadence qu'il m’est impossible de le suivre.
3. Cet ami dispose de tant peu de temps que nous ne nous voyons que très rarement.
4. J’avais tant rêvé de ce pays que j’avais peur d’être déçu en y arrivant.
5. Nous avons tant de courrier à écrire que nous avons dû engager un secrétaire.
6. Ils ont fait de tellement d'économie qu'ils vont s’offrir une belle voiture.
7. Il a tant de dossiers à classer qu'il ne sait par où commencer.
8. Nous avons reçu tant de fleurs que nous ne savons plus où les mettre.
9. J’ai tellement besoin de silence que je voudrais passer mes vacances dans un coin
perdu.
10. Ce dessert est si bon que je vais en reprendre.
/VIII/
1. Le temps s’est radouci au point qu'on ne trouve plus une seule place de libre aux
terrasses des cafés.
2. Je suis sûr qu’il progressera si bien d’ici deux mois que son accent sera parfait.
3. C’est une mauvaise langue de sorte que personne ne veut plus la fréquenter.
4. J’avais attrapé une mauvaise bronchite au point que je toussais sans arrêt.
5. Sa bonne humeur est contagieuse si bien qu'on recherche sa compagnie.
/IX/
1. Nous avons marché si vite que les plus âgés n'ont pas pu nous suivre.
2. Il avait perdu son carnet d’adresses si bien qu'il n'a pu contacter personne.
3. Il est arrivé si tard que tout le monde dormait.
4. Mon frère a gaspillé tellement d’argent que mon père s'est mis en colère.
5. Il a tant parlé que personne n'écoutait plus.
6. Ce produit est si dangereux qu'il est retiré du commerce.
/X/
A.
1. Il est tellement sympathique qu'il a beaucoup d’amis.
2. Ma petite sœur a tant pleuré qu'elle a les yeux rouges.
3. J'ai beaucoup de temps libre, alors je fais beaucoup de sport.
4. Il avait très faim de sorte qu'il a mangé une énorme assiette de spaghetti.
5. On a si mal géré cette entreprise qu'elle a fait faillite.
6. J'avais très envie de dormir, aussi me suis-je couché à 9 heures.
7. Nous avons couru très vite au point que nous sommes tout essoufflés.
8. Il n'a beaucoup de bagages pour prendre un taxi.
9. Elle a cueilli beaucoup de fleurs, c'est pourquoi elle a fait plusieurs bouquets.
10. Mon fils est resté longtemps sous la pluie, c'est la raison pour laquelle il est tombé
malade.
B.
6. Ce bijou est si voyant qu'elle ne voudra pas le porter.
7. L’ordinateur n’est pas assez puissant pour traiter ces données.
8. Cette étoile est trop éloignée pour pouvoir l’observer à l’œil nu.
9. Ce sac en plastique n’est pas assez solide pour y mettre des bouteilles.
10.Elle a attendu son mari si longtemps qu'elle a fini par s’endormir.
156
L’expression du but
/I/
1. Pourquoi veux-tu enregistrer ce cours de français?
2. Dans quel but il nous invite à dîner?
3. Dans quelle intention il t'envoie ce cadeau qui coûte une fortune?
4. À quelle fin aménage-t-il son appartement de cette façon?
/III/
Les trois phrases expriment le but : La première exprime le but par la préposition
"pour" + l'infinitif "développer". La seconde par la subordonnée conjonctive introduite par
"pour que". La troisième par la préposition "pour" + le nom "le développement".
/IV/ Mettre les verbes entre parenthèses au mode et au temps qui conviennent.
/V/
1. L’instituteur emmène les enfants au zoo pour qu'ils observeront les animaux.
2. Il prend beaucoup de médicaments de craint que son état ne s’aggrave.
3. Je vous donne ces précisions afin que vous comprendrez mieux ce qui se passe.
4. Laisse cette lettre sur le bureau que je la relise.
5. Ne raconte pas cette histoire à Vincent de peur qu'elle le choque.
6. Parlez plus fort pour que tout le monde vous entendent.
157
7. Mon banquier refuse de m’accorder ce prêt de peur que je ne puisse pas le
rembourser.
8. Il se taisait de crainte qu'on se moque de lui.
/VI/
1. Je me suis inscrit à un club pour faire de la gymnastique.
2. J’ai inscrit mon fils à ce club pour qu'il fasse de la gym.
3. Hassan m’a téléphoné pour m’a annoncer la naissance de son premier enfant.
4. J’ai confié ma robe au teinturier afin qu'il la nettoie.
5. J’ai écrit une lettre à mon ami pour l’ai inviter à passer quelques jours à Riad.
/VII/
6. Pour faire une déclaration de vol, allez au commissariat de police.
7. Quelles sont les formalités requises pour l'obtention d'une carte de séjour.
8. Après son divorce, elle ne veut plus se remarier : elle craint une nouvelle déception.
9. Il est en train de faire des démarches en vue du départ prochain pour l’étranger.
10. Pour le lancement de ce nouveau produit, une importante campagne publicitaire a été
organisée.
/VIII/
7. Le but de cette émission est de vous distraire.
8. Ce n’est pas par hasard que j’ai employé ce mot, c’est à dessein
9. Il aura recours à n’importe quel moyen pour parvenir à sa fin.
10. J’ai l'intention de m’absenter quelques jours.
11. Il ne sortait jamais de chez lui et restait enfermé dans la crainte des microbes et des
virus.
12. C’est votre dernier examen, vous touchez au but.
158
L’expression de l’opposition
/I/
1. J’avais invité nos voisins à dîner mais ils n’étaient pas libres.
2. Il ne travaille pas, et pourtant il arrive à gagner sa vie.
3. Vous ne comprenez pas le sens de cette phrase ? Toutefois je vous l’ai déjà
expliqué.
4. Cette foulure n’a pas été bien grave, cependant j’ai évité de marcher pendant
deux jours.
5. Nous avons établi le plan de l’ouvrage, néanmoins il n’est pas définitif.
6. Je n’ai pas été convoqué à cette réunion, j’irai quand même.
7. Il est interdit de faire usage du téléphone mobile en conduisant,
mais certains le font tout de même.
8. Tout lui réussi, et pourtant il est mécontent.
/II/
1. Votre prononciation n’est pas encore parfaite, mais il y a quand même de nets progrès.
2. Ce feuilleton n’a pas eu le succès escompté, mais il a tout de même couvert les frais de
production.
3. Mon frère est économe, mais il n’est pas avare ; au contraire, il est souvent très
généreux.
4. Cet enfant est infernal ! Je lui ai défendu d’aller patauger dans la boue, et il y est allé
quand même !
5. Ce n’est pas une remarque inutile ; c’est, au contraire, une très bonne idée.
/III/
1. On m’a fait des reproches au lieu des félicitations auxquelles je m’attendais.
2. Je ferai tout ce qui me plaît malgré toutes les critiques.
3. Au supermarché, j’ai trouvé tout ce que je voulais excepté de la farine.
4. Je comprends tout, sauf ce mot-là.
5. Au lieu de vous décourager, vous feriez mieux d’essayer encore une fois.
6. Nous sommes décidés à entreprendre ce projet malgré les risques qu’il
présente.
7. Tous mes amis pourront venir chez moi, Sami excepté.
8. Malgré les pressions de ses amis, il a refusé de vendre l’entreprise.
9. Je n’ai pas pu me retenir : malgré moi, il a fallu que je dise ce que je pensais.
10. Il a tenu bon en dépit du sinistre.
/IV/
1. Contrairement à toi, je fais confiance à cet avocat.
2. La télévision n’est pas indispensable. Au contraire, on peut très bien s’en
passer.
3. Contrairement à toutes les prévisions météorologiques, il a plu aujourd’hui.
4. Tu ne veux apprendre que l’anglais ! Moi, Au contraire je préfère le français.
5. C’est bien la France qui a gagné, contrairement à ce que je pensais.
/V/
1. Le président refuse de démissionner quoiqu'on ait essayé de l’y contraindre.
159
2. Il reste à Paris pour des raisons professionnelles tandis que sa femme et ses
enfants sont en vacances.
3. Vous pouvez toujours porter plainte encore que, à mon avis, cela ne serve pas
à grand-chose.
4. bien qu'il vive déjà depuis longtemps en Finlande, il se familiarise
difficilement avec la langue de ce pays.
5. Mon oncle a une préférence pour son fils aîné alors que ma tante favorise
toujours le cadet.
/VI/
1. Viens vendredi, à moins qu'un autre jour te convienne mieux.
2. Ce plat de Kabsa est excellent, sauf qu'il y manque un peu de sel.
3. Il a toujours vécu dans une maison, sauf quand il était à Paris.
4. Voulez-vous un jus d’orange ? À moins que vous ne préfériez un thé ?
5. J’ai peut-être tort, mais, même si j’avais de l’argent, je ne le placerais pas à la
bourse en ce moment.
6. Nous allons rentrer à pied sauf si vous ne puissiez nous emmener en voiture.
7. Je vous aurais bien tous emmenés, sauf que ma voiture n’a que quatre places.
/VII/
1. Quoi que vous décidiez, faites le savoir au plus tôt.
2. Quoique le jour ait baissé, on peut encore lire.
3. Quoique les inconvénients de cette solution soient réels, aucune autre n’est
meilleure.
4. Quoi que on fasse, cette région va connaître des moments difficiles.
5. Quoi que on en dise, l’Arabie Saoudite est un beau pays.
/VIII/
1. Avec tant de travail et tant d’efforts, il n’a jamais pu réussir.
2. Je ne demande plus rien, sinon que vous me laissiez seul.
3. Voyons ! Pour être un homme d’affaires, on n’est pas nécessairement un
escroc.
4. Je voulais parler au directeur lui-même, or il était absent.
5. Ses offres de service ont rencontré sinon un refus, du moins beaucoup de
réticences.
6. Cet acteur, pour être célèbre et adulé, n’en était pas plus heureux.
7. Avec toute sa puissance industrielle, cette région conserve une vocation
essentiellement agricole.
8. Vous avancez une thèse que vous croyez brillante, or elle est fausse !
9. Mon appartement est ensoleillé, en revanche il est un peu petit.
10. Il est vrai qu’il n’est pas beau ; par contre il a beaucoup d’esprit et un caractère
charmant.
/XI/
A.
1. Bien qu’il se soigne, il persiste à se fatiguer de toutes les façons.
2. Quand bien même on élargit le pont, la traversée du village resterait
dangereuse.
3. Je veux bien le recevoir, encore que je n’aie pas grand-chose à lui dire.
160
4. Quelque bien organisé que soit ce musée, on finit toujours par se perdre
dans ses galeries.
5. Notre voyage s’est fort bien passé, sauf que nous sommes tombés en panne
à sur l'autoroute.
6. Ali s’intéressait beaucoup à la lecture de romans policiers tandis que son
frère aîné, lui, ne lisait que des livres scientifiques.
7. Bien qu’on ait fait signe, l’autobus est passé sans s’arrêter.
8. Ce petit garage est parvenu à réparer ma voiture, alors que le
concessionnaire m'avait dit que c’était impossible.
9. Il reste toujours de bonne humeur quoiqu’il subisse en ce moment de
lourdes épreuves.
10. On a construit l’autoroute sans que des murs spéciaux soient prévus pour
protéger les riverains du bruit.
B.
1. J’aimerais bien toucher mon chèque, encore que je puisse patienter
quelques jours.
2. Nous ne sommes pas encore au printemps, même si certains arbres
fleurissent.
3. Nous pourrions visiter Versailles, à moins que ne préfériez Fontainebleau.
4. Même si, un moment, notre équipe paraissait faiblir, sa victoire n’a jamais
fait aucun doute.
5. Si cet hôtel était longtemps un palace, il ne l’est vraiment plus !
6. Nos cerises vont être mangées par les oiseaux, sauf si nous les cueillons
tout de suite.
7. Il est très gentil d’être intervenu en ma faveur, sauf qu’il a fallu le faire
plus tôt !
8. Qui que soit ce monsieur, il attendra comme tout le monde.
9. Quel que soit le prix de cette voiture, ce sera toujours trop cher pour moi.
10. Quoi qu’en dise les envieux, je suis un homme intègre.
161
L’expression de la condition et de l’hypothèse
/II/
1. Si vous parlez plusieurs langues, vous trouverez du travail.
2. Si vous parliez plusieurs langues, vous trouveriez du travail.
3. Si vous aviez parlé plusieurs langues, vous auriez trouvé du travail.
4. Si on parle plusieurs langues, on trouve plus facilement du travail.
5. Si le candidat obtient plus de cinquante pour cent des voix, il sera élu au
premier tour.
6. Si vous voulez bien me rendre ce service, j'apprécierai beaucoup votre aide.
7. Si nous nous assoyons, nous serions plus à l’aise pour bavarder.
8. Si j’étais sûr que tu sois à la maison demain, je t'appellerais
9. Si tu mangeais trop de pain, tu prendrais du poids.
10. Si vous aviez économisé plus longtemps, vous auriez pu aujourd’hui acquérir
un appartement.
/III/
1. Même si tu me promettais d’être fidèle, je ne te croirais pas.
2. Il ne réussira pas l’examen sauf s'il fournit un sérieux effort.
3. Ce chien est bien dressé : il n’attaquera pas, sauf si son maître lui en donne
l’ordre.
4. Il dépensait sans compter comme s'il disposait d’une fortune considérable.
5. Il a continué son chemin comme s'il ne m’a pas vu.
6. Un commerçant doit garder le sourire excepté si le client est désagréable.
7. Il faut venir au cours sauf si l’on n’en a guère envie.
8. Quand je lui ai demandé ce renseignement, l’employé a eu un petit sourire
comme s'il se moquait de moi.
9. Ne laissez entrer aucune personne extérieure au service sauf si elle est munie
d’une autorisation.
10. Même si tu obtenais le permis, je ne te prêterais pas ma voiture.
/IV/
6. Je ferais du tourisme.
7. Je serais allé à Lyon.
8. J'aimerais enseigner la grammaire.
9. J'aurais désiré vivre au premier siècle de l'Hégire.
10. J'aimerais exercer le métier de menuisier.
/V/
6. Cette tâche est faisable pourvu que chacun s’y consacre.
7. Je te prête mon livre à condition que tu me le rendes à la fin de la semaine.
8. Le paiement s’effectue à la commande. Au cas où vous contesteriez la qualité de nos
produits, vous seriez remboursé.
9. Pour peu que vous fassiez bien attention, vous comprendrez cette leçon.
10. Il n’acceptera pas ce travail supplémentaire à moins que nous lui offrions une
indemnité.
162
/VI/
6. Si elle était bien administrée, cette entreprise serait prospère.
7. Si on n'a pas d'argent, pas question de partir en vacances.
8. Si vous passez par Tabouk, vous gagnerez du temps.
9. Si vous aviez travaillé davantage, vous auriez pu passer l’examen.
10. Si tu travailles jour et nuit comme tu fais actuellement, tu vas tomber malade.
163
L’expression de la comparaison
/I/
1. Une nouvelle est une œuvre plus courte qu'un roman.
2. Le prêt à porter est plus abordable que la haute couture.
3. Un voyage en première classe est plus confortable qu'un voyage en classe touriste.
4. Le mot « miroir » est moins usité que le mot « glace »
5. En Arabie Saoudite, parler anglais est moins courant que parler arabe.
6. Je prends l’autobus : c’est moins fatigant que le métro.
7. Dépenser est plus facile qu'économiser.
8. En Arabie Saoudite, l’hiver il fait moins froid qu'en France.
9. Une tempête est moins violente qu'un ouragan.
10. Le fer est plus dense que le plomb.
/II/
1. Il est plus facile de critiquer que d'agir.
2. Rester calme est plus efficace que s'énerver.
3. Prendre le métro est plus pratique que conduire une voiture dans Paris.
4. Entretenir ce que l’on sait est aussi important qu’acquérir de nouvelles connaissances.
5. Marcher à grand pas est moins fatigant que courir.
/III/
1. Le train est plus rapide que la voiture.
2. Un bois est moins grand qu'une forêt.
3. Un dictionnaire est moins documenté qu'une encyclopédie.
4. Hugo est plus célèbre que Balzac.
5. Une villa est plus prestigieuse qu'un appartement.
6. Un tabouret est moins confortable qu'un fauteuil.
7. Faire rire est plus facile que faire pleurer.
8. La télévision est plus coûteuse que la radio.
/IV/
1. Le sport m’attire moins que la lecture.
2. Nous avons planté plus tulipes que l’année dernière, mais la plupart ont dépérit.
3. Au cours de mon voyage à Jeddah, j’ai souffert de l’humidité autant que de la chaleur.
4. Le temps est couvert et l’on annonce encore plus nuages pour demain.
5. Il a déjà une telle quantité de disques que, maintenant, il en achète beaucoup moins.
6. J’aimerais avoir… chance que vous ; Je ne gagne jamais, moi.
7. Je suis content d’avoir déménagé car maintenant, je mets moins de temps pour me
rendre au bureau.
8. Depuis qu’il est à la retraite, ses revenus ont diminué, de sorte qu’il voyage beaucoup
moins.
9. Cette affaire risque de t’apporter plus d'ennuis que d’argent.
10. Ces deux solutions me déplaisent autant l’une que l’autre.
/V/
1. Les enfants ont trop de travail le soir ; il faudrait leur en donner un peu moins.
2. Voilà une heure que je patiente ! Je n’attendrai pas davantage!
3. Il ne veut plus te parler ? Eh bien, tu n’as qu’à faire autant.
164
4. Tu n’as eu qu’un petit morceau de tarte. En veux-tu un peu plus ?
5. Pierre est coupable, mais Jacques ne l’est pas moins; en effet, c’est lui qui a eu
l’idée de cette sottise.
6. Il a gagné la course en trente minutes ? Ce n’est pas un record, je suis capable
d’en faire autant
7. Nous ne t’aimons ni plus ni moins que ton petit frère ; nous t’aimons juste
autant.
8. Je manque d’éléments pour juger ; il m’en faudrait un peu plus
9. Tu n’as que deux erreurs ? J’en ai fait beaucoup plus.
10. Il a été ravi d’avoir été choisi à ma place ; moi, je le suis moins.
/VI/
1. Hassan s’est tellement développé depuis six mois qu’il est presque aussi grand que son
frère aîné.
2. Dans les aéroports les articles cadeaux sont meilleurs marchés qu’en ville.
3. Il n’avait qu’un léger rhume, mais il s’est rendu malade en prenant des médicaments
au hasard : le remède a été pire que le mal.
4. Permettez-moi de vous rendre ce service, c’est la moindre des choses !
5. Il n’a pas compris qu’il commettait une maladresse, mais sa femme l’a senti ; elle est
plus fine que lui.
6. Je m’attendais à trouver une situation difficile, mais les choses sont meilleures que je
ne le craignais.
7. Ma maison vaut maintenant trois fois plus qu’elle ne valait, il y a dix ans.
8. Maintenant que les enfants sont partis, nous ferions bien de chercher un appartement
plus petit.
9. J’ai nettement moins de travail que la semaine dernière, si bien que je rentrerai un
peu… tôt ce soir.
10. J’achète toujours mes fruits au marché : ils sont moins chers que dans les boutiques et
bien meilleurs.
/VII/
1. Je t’assure que ce film est excellent ; c’est, à mon avis, le meilleur de ce
réalisateur.
2. Nous n’avons pas trouvé la moindre erreur dans le relevé du compteur
d’électricité.
3. Malgré son nom, le Pont-neuf est le plus vieux des ponts de Paris.
4. Je me suis endormi à ce spectacle. C’est assurément le pire que j’aie vu depuis
longtemps.
5. J’ai l’intention d’encadrer la meilleure de ces photos.
6. Le diamant le plus petit n’est pas forcément le moins cher.
/VIII/
1. Cette chambre n’est guère confortable, et pourtant c’est la meilleure de l’hôtel.
2. Regardez la robe que j’ai achetée ; c’est ce que j’ai trouvé de mieux.
3. Dans le meilleur des cas il nous rejoindra au plus tôt lundi.
4. J’ai toute confiance en vous. Faites pour le mieux.
5. Pour arriver à Zahrane avant la tombée de la nuit, le mieux c’est de prendre la
route très tôt le matin.
165
/IX/
6. Mes enfants ont un nouvel ordinateur ; Ils l'utilisent de plus en plus chaque jour
davantage.
7. Il avait beaucoup aimé les films comiques, mais à mesure que le temps passait, il les
appréciait de moins en moins.
8. Je me suis entraîné à faire des traductions ; j’y arrive de mieux en mieux.
9. Je regarde souvent cette émission culturelle ; je l’apprécie de plus en plus.
10. À mesure que le commerçant vieillissait, les affaires allaient de mal en pis.
166
L’expression du temps ou la détermination temporelle
/I/
A.
1. Quand on l'empêchait de sortir dans la rue, mon petit frère pleurait.
2. Chaque fois que je découvre la ville, je découvre quelque chose de nouveau.
3. J’irai à la poste pendant que les enfants dorment.
4. Quand, tard dans la nuit, je reçois un appel téléphonique, je suis toujours
inquiet.
5. Lorsqu’il a marqué un but, ses amis ont crié de joie.
6. Je te téléphonerai dès que je serai à Paris.
7. Lorsqu’il avait le temps, il aimait jouer aux échecs.
8. Pendant que les enfants courent dans le parc, leur mère les surveille en
tricotant.
B.
1. Toutes les fois qu’on lui demande de faire quelque chose, il trouve une bonne
raison pour ne pas le faire.
2. Chaque fois que je traversais ce jardin, le même souvenir me revenait : l’enfant
que j’avais été, l’enfant qui avait joué là si souvent.
3. Pendant qu’il parle, observez son expression : vous verrez bien s’il dit la
vérité.
4. Au fur et à mesure que le réseau routier se développe, la circulation s’intensifie
et tout est à recommencer.
5. Dès que le joueur sera rétabli de sa chute, il reprendra l’entraînement avec son
équipe.
6. Tandis que notre avion atterrissait, trois autres avions s’apprêtaient à décoller
7. Pendant que sa mère préparait à manger, Hélène mettait le couvert.
8. Toutes les fois que nous allons chez ma grand-mère, elle nous fait une
magnifique tarte aux fraises.
/II/
11. Maintenant que nous sommes allés aussi loin, nous ne pouvons plus reculer.
12. Nous inviterons tous nos amis une fois nous aurons aménagé notre nouvel
appartement.
13. Lorsque nous avions marché deux heures, nous prenions un moment de repos.
14. Aussitôt que les visiteurs sortent du musée, les gardiens ferment les portes et mettent
le dispositif de sécurité.
15. Maintenant que les enfants se sont endormis, la maison est plus tranquille.
16. Dès que les enfants avaient vu le marchand de glace, ils se précipitaient vers lui.
17. Aussitôt que l’oiseau eut aperçu le chat, il s’envola à tire d’aile.
18. Maintenant que nous sommes installés à la campagne, nous devons apprendre à
cultiver notre jardin.
19. Après que divers ennuis l'ont empêché de suivre ses cours, cet étudiant revient enfin à
l’université.
20. Une fois que vous arrivez au bout de cette rue, prenez à droite.
/III/
1. Au moment où j'ai commencé à m’impatienter, mon tour est arrivé.
2. Vous m’avez appelé juste comme je partais : une minute plus tard, vous m’auriez
manqué !
167
3. Au moment où je suis arrivé devant la porte de l’immeuble, j’ai été bousculé par un
homme qui sortait en courant.
4. Alors que je dormais tranquillement, je fus réveillé par un bruit étrange.
5. Tandis que le père travaille à l’extérieur, la mère reste à la maison et s’occupe des
enfants.
6. À mesure que nous nous rapprochions de la mer, le brouillard s’épaississait.
7. Alors que nous longions le lac, nous nous sommes aperçus que le ciel se couvrait.
8. Comme je me dirigeais vers ma chambre, on m’a appelé pour le dîner.
9. Pendant que les uns travaillaient, les autres regardaient la télé.
10. Dès que le professeur arrive, le silence se fait dans la salle.
/IV/
1. J’ai raté mon train de peu : je suis arrivé sur le quai au moment où il partait.
2. Toutes les fois que j’essayais de dire un mot, il me coupait la parole.
3. Maintenant que j’ai des lentilles de contact, je ne porte plus mes lunettes.
4. Une fois que vous aurez compris le texte, vous le résumerez en quinze lignes.
5. Il était affamé : aussitôt qu’il arriva chez lui, il se précipita sur le réfrigérateur.
6. Après que vous aurez essayé ce café, vous n’en plus voudrez d’autre.
7. Tant qu’il ne m’aura pas présenté ses excuses, je ne le recevrais plus.
8. Comme les acrobates terminaient leur numéro, l’un d’eux a perdu l’équilibre et est
tombé dans le filet.
9. Depuis que cette nouvelle voiture est en vente, tout le monde veut l’essayer.
10. Tant que vous n'aurez pas atteint le niveau requis, vous ne pourrez pas faire partie de
notre équipe.
/V/
1. Ils se sont éclipsés avant que les journalistes ne soient arrivés
2. L’employé pianote sur le clavier de l’ordinateur jusqu'à ce que la réservation
apparaisse sur l’écran.
3. Le contrôle des passeports a lieu juste avant que le train ne franchisse la frontière.
4. En attendant que les premières neiges fassent leur apparition, les skieurs se
promènent dans la montagne.
5. D’ici à ce que la peinture soit parfaitement sèche, il faudra un bon moment.
6. Entraîne-toi jusqu’à ce que ton jeu devienne meilleur.
7. Il m’a offert une seconde tranche de rôti et me l’a servie sans attendre que je lui
réponde
8. Je recommencerai ce portrait jusqu’à ce que je rende l’expression exacte du visage.
9. Chaque fois qu’ils discutaient, leur conversation dégénérait en dispute.
10. J’ai dû attendre jusqu’à ce qu’il veuille bien s’occuper de moi.
/VI/
1. Dès que le ministre est arrivé, les journalistes l’ont assailli de questions.
2. Lorsque le colonel fut entré, les soldats se mirent au garde à vous.
3. Dès que les portes s'ouvrent, les clients s’engouffrent dans le magasin.
4. En attendant papa retourne, préparons-nous à sortir.
5. Nous avons parlé de cette affaire lorsque nous nous sommes rencontrés la
dernière fois.
/VII/
1. Dès la fin de la prière, les fidèles sortirent de la mosquée.
168
2. Lors de sa traversée de l’Atlantique, ce navigateur a été retardé par une avarie.
3. À chaque visite, il nous apporte un petit cadeau.
4. Change-toi et coiffe-toi avant l'arrivée de nos invités.
5. Mon petit-fils pesait trois kilos deux cents à sa naissance.
/VIII/
1. J'écrirai après mon retour dans mon pays.
2. Au moment du départ, l’enfant s’est mis à pleurer.
3. Avant la conclusion, je voudrais souligner un dernier point.
4. Au moment de la signature du contrat, il a demandé une dernière précision.
5. Après sa blessure à la jambe, ce soldat a été réformé.
/IX/
1. En débarrassant le grenier, j’ai retrouvé un jouet de mon enfance.
2. Le dernier client parti, les employés remettent tout en place dans le magasin.
3. En flânant dans la rue, je ne cessais de penser à ce qui venait de se produire.
4. En traversant cette province, j’ai eu l’occasion de visiter des grottes préhistoriques.
5. Une fois cette horloge remontée, elle marche une semaine.
/X/
1. Chaque fois qu’il venait à une réunion, c’était pour se plaindre : rien ne lui convenait
jamais.
2. Personne ne le crut quand il a affirmait qu’il avait fait ce travail tout seul.
3. Je l’ai rencontré alors que je me promenais aux Champs-Élysées.
4. Hier soir, comme il descendait l’escalier en courant, il a manqué une marche et s’est
foulé la cheville.
5. Depuis qu’il est arrivé ici, il n’a pas pris une minute de repos.
6. Depuis qu’il est ici, il ne cesse de courir les expositions et les musées.
7. Nous prendrons une décision après que vous nous aurez donné votre avis.
8. Quand il aura prononcé son discours, le directeur visitera les stands de l’exposition.
169
Bibliographie
170
Table des matières
Avant-propos 2
1. La phrase simple 4
1.1 La phrase déclarative 4
1.2 La phrase interrogative 5
Premier type : l'interrogation totale 5
Deuxième type : l'interrogation partielle 6
Les phrases réponses 8
1.3 La phrase impérative ou injonctive 9
1.4 La phrase exclamative 9
Exercices sur la phrase simple
2. La négation 16
I. La négation absolue 16
II. La négation absolue à valeur temporelle 17
III. La négation partielle 17
IV. La négation restrictive 17
V. La construction de la phrase négative 17
Exercices sur la phrase négative 19
3. La phrase segmentée et la mise en relief 22
I. Mise en relief par déplacement d'un élément de la phrase 22
II. Utilisation de "c'est…qui", "c'est…que" 24
III. Comment utiliser la mise en relief ? 25
Exercices sur la phrase segmentée et la mise en relief 27
4. La phrase passive 29
A. La transformation passive 29
B. Les verbes qui acceptent la transformation passive 29
C. Cas particulier 30
Exercices sur la phrase passive 32
171
1. Les formes de l'infinitif 34
2. L'infinitif, noyau verbal d'une phrase simple 34
3. L'infinitif employé comme nom 34
4. L'infinitif, deuxième complément d'objet direct 36
Exercices sur l'infinitif et la proposition infinitive 38
172
L’expression de la conséquence 73
I. Subordonnée de conséquence 73
a. Verbe à l'indicatif 73
b. Verbe au subjonctif 74
II. Autres moyens d'exprimer la conséquence 75
Exercice sur l'expression de la conséquence 77
L’expression du but 82
I. Subordonnée de but 82
II. Autres moyens d'exprimer le but 83
Exercices sur l'expression du but 85
L’expression de l’opposition 88
I. Subordonnée d'opposition 88
a. Verbe au subjonctif 88
b. Verbe à l'indicatif et au conditionnel 90
II. Autres moyens d'exprimer l'opposition 91
Exercices sur l'expression de l'opposition 94
L’expression de la condition et de l’hypothèse 98
I. Subordonnée à l'indicatif introduite par "si" 98
II. Subordonnée à l'indicatif et au conditionnel 100
III. Autres moyens d'exprimer la condition et l'hypothèse 101
Exercices sur l'expression de l’hypothèse 103
L’expression de la comparaison 105
I. Comparatif de supériorité, d'égalité, d'infériorité 105
II. Le superlatif 106
III. Subordonnée de comparaison 107
IV. Comparaison et proportion 108
V. Identité et différence 108
Exercices sur l'expression de la comparaison 110
L’expression du temps ou la détermination temporelle 114
I. Rapport de simultanéité, d'antériorité, de postérité 114
a. Subordonnées à l'indicatif 115
b. Subordonnées au subjonctif 118
II. Autres moyens d'exprimer le temps 119
III. L'indication du moment 121
173
IV. Mesure du temps 121
V. Indication du point de départ dans le temps 122
VI. Indication du point d'arrivée dans le temps 122
VII. Indication de la continuité 123
VIII. Indication de la périodicité, de la répétition, de l'habitude 124
IX. L'indication temporelle imprécise par les adverbes 124
Exercices sur l'expression du temps 126
Corrigés des exercices 130
Bibliographie 170
Table des Matières 171
174
الجملة في اللغة الفرنسية
أنماطها وأنواعها
175
176