Ennakl Ifrs Efi300620
Ennakl Ifrs Efi300620
Ennakl Ifrs Efi300620
Total des capitaux propres C1 134 197 603 143 815 251
Passifs
Total des capitaux propres et passifs 294 636 998 328 861 102
ENNAKL Automobiles
Etat de résultat net
(Montants exprimés en dinars)
30/06/2020 31/12/2019
La société « ENNAKL AUTOMOBILES »est une société anonyme créée le 06 Février 1965 par un
groupement d’entreprises publiques avec un capital de 100 000 Dinars. Elle a été privatisée au
courant de l’année 2007. En 2010 elle a été introduite en bourse pour une portion de 40 % de
son capital. Elle est cotée sur deux bourses différentes à savoir la Bourse des Valeurs Mobilières
de Tunis à hauteur de 30 % du capital et la Bourse de Casablanca à hauteur de 10 % du capital.
La société est détenue principalement par les groupes PGI et PGH. Le groupe PGI représente le
bloc d’actionnaires majoritaire dans la société.
Le chiffre d'affaires au 30/06/2020 a atteint 139 413 101 DT contre 187 242 226 DT au
30/06/2019, soit une régression de 26%.
Cette baisse est justifiée par la répercussion de la période de confinement général imposé par
les autorités tunisiennes durant la crise sanitaire. Toutefois, une reprise de l’activité a été
constatée durant les mois de mai et de juin, grâce à un plan de relance efficace, qui a permis à la
société d’atténuer cette baisse et de retrouver un niveau d’activité normal.
La baisse des produits des placements de 37% est justifiée par la non‐constatation des
dividendes en 2020 après la décision de la banque centrale Tunisienne de suspendre la
distribution des dividendes pour les banques et les établissements financiers.
En conformité avec la loi 2019‐47 du 29 mai 2019, exigeant des sociétés cotées en bourse de
séparer les fonctions de Directeur Général et de Président du Conseil d’administration, le
Conseil d’administration du 24 juin 2020, a nommé M. Abdellatif HAMAM Président du Conseil
d’administration et il a confirmé M. Ibrahim DEBACHE en qualité de Directeur Général de la
société.
2. Présentation des principes et méthodes comptables
Les états financiers de la société sont élaborés conformément aux conventions, principes et
méthodes comptables prévus par le cadre conceptuel de l’information financière ainsi que par
les normes internationales d’information financière « IFRS » et les interprétations IFRIC «
International Financial Reporting Interpretation Committee»
La société a adopté les mêmes principes comptables appliqués pour l’exercice clôturé le 31
décembre 2019.
Les états financiers couvrent la période allant du 1er janvier au 30Juin 2020.
En préparant les états financiers conformément aux normes IFRS, le management a fait recours au
jugement professionnel et a effectué des estimations ayant un impact sur l’application des
méthodes comptables de la société et sur les montants des actifs, des passifs, des produits et des
charges. Les valeurs réelles peuvent parfois être différents des valeurs estimées.
Les estimations et les hypothèses sous‐jacentes sont réexaminées de façon continue. L’impact des
changements d’estimation est comptabilisé d’une manière prospective.
Les estimations pouvant avoir un impact significatif sur les états financiers sont exposées au
niveau de la note 2.16.
2.1. Bases de mesure
Les éléments inscrits en comptabilité sont évalués par référence à la convention du coût
historique, à l’exception des instruments financiers et des dérivés évalués à la juste valeur
comme exposé ci‐dessous.
Il s'agit d'un résumé (a) des principaux nouvelles normes et amendements qui entrent en
vigueur pour la première fois pour les périodes ouvertes à compter du 1erjanvier 2020 (c'est‐à‐
dire les exercices se terminant le 30juin 2020) et (b) des principaux futures normes et
amendements qui entreront en vigueur le 1erjanvier 2021 ou ultérieurement.
Le 28 mai 2020, l'IASB a publié l’amendement à la norme IFRS 16 Contrats de location sur les
allègements de loyers liés au Covid‐19, suite à l’exposé‐sondage « Concessions de loyers ‐
amendement à IFRS 16 » publié le 24 avril 2020, afin de faciliter la prise en compte par les
locataires des concessions de loyers liées au Covid‐19, telles que les locations de vacances ou
les réductions temporaires de loyer.
La modification entre en vigueur le 1er juin 2020 mais les locataires peuvent appliquer la
modification immédiatement dans tous les états financiers ‐ intermédiaires ou annuels ‐ non
encore autorisés pour publication.
(b) Normes et interprétations appliquées par l’entité au cours des périodes précédentes :
La norme IFRS 16 a été publiée en janvier 2016. Il en résultera que la quasi‐totalité des
contrats de location sera comptabilisée au bilan, la distinction entre contrats de location
simple et contrats de location‐financement ayant été supprimée. Selon la nouvelle norme, un
actif (le droit d'utiliser l'élément loué) et un passif financier au titre des loyers sont
comptabilisés. Les seules exceptions sont les baux à court terme et les baux de faible valeur.
Letraitement comptable chez les bailleurs ne changera pas de manière significative.
L'application est obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.
L'adoption anticipée n'est permise que si l'IFRS 15 est adoptée en même temps.
L'IASB publie l’amendement final à la norme IFRS 16 sur les allègements de loyers liés au
Covid‐19
L’interprétation applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019 explique
comment reconnaitre et évaluer les actifs et les passifs d’impôts différés et courants lorsqu’il y
a un doute quant aux traitements fiscaux à utiliser. En particulier, Il discute :
Les directives figurant dans IFRIC 23 ont été déjà tenues en compte par la société dans
l'évaluation des actifs et des passifs d'impôts différés et dans l'estimation de la situation fiscale
incertaine. D’où, cette interprétation n’a aucune incidence sur les états financiers de la société.
Afin de pouvoir bénéficier de la mesure du coût amorti, la compensation négative doit être
une "indemnité raisonnable en cas de résiliation anticipée du contrat" et l'actif doit être
détenu dans un modèle de business appelé "détenu pour recouvrer".
Cette modification ne devrait avoir aucune incidence sur les états financiers de la société.
Intérêts à long terme dans une entreprise associée ou une coentreprise ‐ Amendements à IAS
28 (applicable à compter du 1er janvier 2019)
Les modifications clarifient la comptabilisation des intérêts à long terme dans une entreprise
associée ou une coentreprise, qui font en substance partie de l'investissement net dans
l'entreprise associée ou la coentreprise, mais auxquels la comptabilisation à la valeur de
consolidation n'est pas appliquée. Les entités doivent comptabiliser ces intérêts en vertu de la
norme IFRS 9 Instruments financiers avant d’appliquer les exigences en matière de répartition
des pertes et de dépréciation de la norme IAS 28 Participations dans des entreprises associées
et des coentreprises.
Cette modification ne devrait avoir aucune incidence sur les états financiers de la société.
Améliorations annuelles du cycle 2015‐2017 des normes IFRS (applicable à compter du 1er
janvier 2019)
Ces modifications ne devraient avoir aucune incidence sur les états financiers de la société.
Amendement de la norme IAS 19 (applicable à compter du 1 janvier 2019)
- Calculer le coût du service actuel et les intérêts nets pour le reste de la période de
reporting après une modification, une réduction ou un règlement du plan en utilisant les
hypothèses mises à jour à partir de la date du changement
- Toute réduction d’un excédent doit être immédiatement comptabilisée en résultat, soit
dans le coût des services passés, soit en tant que gain ou perte de règlement. En d'autres
termes, une réduction d'un excédent doit être comptabilisée en résultat même si cet
excédent n'avait pas été comptabilisé auparavant en raison de l'impact du plafond de
l'actif.
- Comptabiliser séparément toute variation du plafond de l'actif dans les autres éléments du
résultat global.
Ces modifications ne devraient avoir aucune incidence sur les états financiers de la société.
En juillet 2014, l'IASB a publié la version finale de l'IFRS 9 Instruments financiers qui reflète
toutes les phases du projet d'instruments financiers et remplace l'IAS 39 Instruments
financiers : Comptabilisation et évaluation et toutes les versions antérieures de l'IFRS 9. La
norme introduit de nouvelles exigences en matière de classement et d'évaluation, de
dépréciation et de comptabilité de couverture. L'IFRS 9 est applicable aux exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2018. Une application rétrospective est requise, mais l'information
comparative n'est pas obligatoire.
L'application anticipée des versions antérieures de l'IFRS 9 (2009, 2010 et 2013) est autorisée
si la date de la première application est antérieure au 1er février 2015. Après le 1er février
2015, les nouvelles règles devront être adoptées dans leur intégralité.
L'adoption de l'IFRS 9 a eu une incidence sur le classement des actifs financiers de la société.
Toutefois, il n’y a pas eu d’incidence significative sur les règles de mesure des instruments
financiers.
L’impact de la norme IFRS sur les règles de classification des instruments financiers se résume
comme suit :
- Les actifs financiers constitués par les créances clients, les débiteurs divers et les liquidités
et équivalents de liquidité qui étaient classés parmi les catégoriesde prêts et avances sous
IAS 39 ont été reclassés parmi la catégorie Actifs financiers au coût amorti sans impact sur
les règles d’évaluation.
- Les prêts au personnel et les prêts obligataires qui étaient classés parmi la catégorie actifs
financiers détenus jusqu’à leur échéance sous IAS 39 ont été reclassés parmi la catégorie
Actifs financiers au coût amorti sans impact sur les règles d’évaluation
- Les placements qui étaient classés parmi la catégorie d’actifs financiers disponibles à la
vente sous IAS 39 ont été reclassés parmi la catégorie Actifs financiers à la Juste Valeur en
contrepartie des Autres Eléments du Résultat Global«AERG» sans impact sur les règles
d’évaluation.
IFRS 15 Produits des activités ordinaires provenant de contrats avec des clients et
amendements connexes à diverses autres normes
L'IFRS 15, publiée en mai 2014, établit un nouveau modèle en cinq étapes qui s'appliquera aux
produits tirés des contrats avec les clients. Selon IFRS 15, les produits des activités ordinaires
sont comptabilisés à un montant qui reflète la contrepartie à laquelle une entité s'attend à
avoir droit en échange du transfert de biens ou de services à un client. Les principes de l'IFRS
15 fournissent une approche plus structurée de l'évaluation et de la comptabilisation des
produits. La nouvelle norme sur les produits s'applique à toutes les entités et remplacera
toutes les exigences actuelles en matière de constatation des produits en vertu des IFRS. Une
application rétrospective ou prospective complète est requise pour les périodes annuelles
ouvertes à compter du 1er janvier 2018, l'adoption anticipée étant autorisée.
La norme IFRS 15 a eu un impact limité sur la société. Les travaux en cours relatifs aux ordres
de réparation qui étaient présentés parmi les stocks ont été reclassés en revenus en
application de la nouvelle norme IFRS 15. Le revenu en découlant est mesuré selon le degré
d’avancement à la clôture de l’exercice.
Classification et mesure des transactions dont le paiement est basé sur des actions – des
modifications au niveau de l’IFRS 2 :
Les modifications apportées à l’IFRS 2 en juin 2016 clarifient la base d'évaluation des
paiements fondés sur des actions réglées en trésorerie et la comptabilisation des
modifications qui font passer une attribution d'un règlement en trésorerie à un règlement en
instruments de capitaux propres.
Cette modification n'a aucun impact sur les états financiers de la société.
Les changements suivants sont applicables aux exercices à partir du 1erjanvier 2018 :
- IFRS 1 : Suppression des exemptions à court terme couvrant les dispositions transitoires
d'IFRS 7, IAS 19 et IFRS 10 qui ne sont plus pertinentes.
- IAS 28 : précise que le choix effectué par les sociétés de capital ‐ risque, les fonds de
placement, les unités de fiducie et les entités similaires pour évaluer les participations
dans des entreprises ou des coentreprises à la juste valeur à partir du résultat net, doit
être effectué séparément pour chaque entreprise associée ou coentreprise lors de la
comptabilisation initiale.
Cette modification n'a aucun impact sur les états financiers de la société.
Les modifications précisent que les transferts en provenance d'un immeuble de placement ne
peuvent être effectués que si un changement d'utilisation est justifié.
La liste des changements d'utilisation dans la norme a été reformulée en une liste non
exhaustive d'exemples pour aider à illustrer le principe.
Cette modification n'a aucun impact sur les états financiers de la société.
Pour qu’un paiement existe qu’une seule fois, la date de transaction doit être la date à laquelle
l'entité comptabilise initialement l'actif ou le passif non monétaire découlant de la
contrepartie anticipée.
S'il existe plusieurs paiements ou reçus pour un même article, la date de transaction doit être
déterminée comme ci‐dessus pour chaque paiement ou reçu.
Les entités peuvent choisir d'appliquer l'interprétation:
Certaines nouvelles normes comptables et interprétations ont été publiées, qui ne sont
pasobligatoires pour les périodes de reporting du 30 juin 2020 et n'ont pas été adoptées
paranticipation par l’entité. L’évaluation de l’impact potentiel de ces nouvelles normes
etinterprétations par l’entité est présentée ci‐après :
La norme IFRS 17 doit être appliquée pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023.
Cette norme n’aura aucune incidence sur les états financiers de l’entité.
Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition hors taxes
récupérables et compte tenu des frais se rapportant à leur acquisition et à leur mise en utilisation.
Les immobilisations avec une valeur d’acquisition inférieure à 500 Dinars sont amorties en
totalité dès le premier exercice de leur acquisition.
Les coûts ultérieurs ne sont pas comptabilisés en actifs sauf s’il est probable que des avantages
économiques futurs associés à ces derniers iront à la société et que ces coûts peuvent être évalués
de façon fiable. Les coûts courants d’entretien sont constatés dans le résultat au cours de la
période où ils sont encourus.
Par la suite les immobilisations corporelles et incorporelles sont comptabilisées à leur coût
diminué du cumul des amortissements, et le cas échéant des pertes de valeur, sauf pour les
terrains comptabilisés au coût d’acquisition.
33,33%
‐ Logiciels
‐ Constructions 3,75%
‐ Showroom 5 %
L'amortissement relatif aux immobilisations acquises au cours de l'exercice est calculé compte
tenu de la règle du prorata‐temporis.
La méthode d’amortissement la durée de vie restante et la valeur résiduelle sont revues par le
management à l’occasion de chaque arrêté des états financiers.
Les immeubles de placement sont évalués initialement au coût. Les coûts de transaction sont
inclus dans l'évaluation initiale.
Après la comptabilisation initiale, les immeubles de placement sont évalués selon le modèle du
coût diminué du cumul des amortissements, et le cas échéant des pertes de valeur, sauf pour les
terrains comptabilisés au coût d’acquisition.
Les constructions classées en immeubles de placement sont amorties selon le mode linéaire au
taux de 3,75%.
La société classe ses actifs financiers dans l’une des catégories suivantes :
La classification des actifs financiers dépend du modèle économique de l’entité pour la gestion des
actifs financiers ainsi que des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif
financier.
Les actifs financiers sont classés dans la catégorie d’actifs financiers au coût amorti lorsque les
deux conditions suivantes sont réunies :
a) la détention de l'actif financier s'inscrit dans un modèle économique dont l'objectif est de
détenir des actifs financiers afin d'en percevoir les flux de trésorerie contractuels;
b) les conditions contractuelles de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux
de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des
versements d'intérêts sur le principal restant dû («SPPI»).
Cette catégorie contiendra également d’autres instruments de dette, lesquels sont classés à titre
de prêts et créances aux termes de l’IAS 39, s’ils remplissent les critères des flux de trésorerie
contractuels correspondant à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts
et du modèle économique.
Un instrument d’emprunt à taux d’intérêt variable peut répondre aux critères d’un actif financier
au coût amorti.
Les instruments de capitaux propres ne peuvent être classés dans cette catégorie soit parce qu’ils
ont une durée de vie indéfinie et ne comportent donc pas d’échéance, soit parce que les montants
que leur détenteur peut recevoir peuvent varier d’une manière qui les rend non déterminés ou
déterminables d’avance.
Le business modèle de détention afin d'en percevoir les flux de trésorerie contractuels n’exclut
pas les cessions qui ont le caractère non significatifs ou non récurrents par exemple pour
répondre à des besoins de trésorerie imprévus suite à une augmentation du risque de crédit de
la contrepartie.
Cette catégorie comprend principalement les créances clients et comptes rattachés, les
débiteurs divers, les liquidités et équivalents de liquidités, les prêts au personnel, les prêts
obligataires (que la société compte détenir jusqu’à leur échéance) et les dépôts et
cautionnements.
Les actifs financiers au coût amorti sont évaluésinitialement à leur coût d’acquisition majoré des
coûts de transaction occasionnés par leur acquisition ou émission ou à leur juste valeur si elle
est différente du coût d’acquisition. Ils sont subséquemment évalués au coût amorti en utilisant
la méthode du taux d’intérêt effectif.
Par ailleurs, les actifs financiers au coût amorti sont soumis à un test de dépréciation selon le
nouveau modèle des pertes de crédit attendus introduit par la norme IFRS 9. La société a opté
pour la simplification prévue par la norme IFRS 9 pour les créances clients en optant pour une
estimation des pertes de valeur sur la durée de vie totale de l’actif financier en question.
La société considère que le risque de crédit a augmenté de façon significative si les paiements
sont en souffrance depuis plus de 30 jours.
- Il est peu probable que le client paye la totalité de ses montants dus à la société dans les
délais convenus ; Ou
- L’actif financier est échu depuis plus de 90 jours.
Par ailleurs, pour l’estimation de la probabilité de défaut la société a eu recours à des notations
de la contrepartie lorsque cette notation est disponible.
Les pertes de crédit attendues sont une estimation, établies par pondération probabiliste, des
pertes de crédit. Les corrections de valeur pour perte de crédit sont déduites de la valeur
comptable de l’actif financier (sous forme de provision pour dépréciation).
(b)les actifs financiers à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global.
Les actifs financiers sont classés dans la catégorie d’actifs financiers à la juste valeur par le biais
des autres éléments du résultat global lorsque les deux conditions suivantes sont réunies:
a) La détention de l'actif financier s'inscrit dans un modèle économique dont l'objectif est
atteint à la fois par la perception de flux de trésorerie contractuels et par la vente d'actifs
financiers;
b) Les conditions contractuelles de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des
flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à
des versements d'intérêts sur le principal restant dû.
Par ailleurs, pour les instruments de capitaux propres, autre que ceux détenus à des fins de
trading, l’entité à une option irrévocable de les classer dans cette catégorie d’actifs financiers à
la JVAERG.
Les actifs financiers à la JVAERG sont comptabilisés initialement à leur coût d’acquisition
majorée des coûts de transaction occasionnés par leur acquisition ou émission ou à leur juste
valeur si elle est différente du coût d’acquisition. C’est ainsi que les prêts accordés au personnel à
un taux inférieur au taux de marché sont ramenés à leur juste valeur par référence au taux
d’intérêt de marché applicable pour des prêts similaires.
A la clôture de l’exercice, les actifs financiers à la JVAERG sont évalués à leur juste valeur et la
variation de la juste valeur est comptabilisée directement dans les autres éléments du résultat
global.
Les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la JVAERG sont soumis
à un test d’impairment selon la méthode des pertes de crédit attendues (telle qu’exposée ci‐
dessus) et toute dépréciation éventuelle est reclassée des autres éléments du résultat global
vers le résultat de l’exercice (en tant que perte de valeur).
Par ailleurs, les montants accumulés dans les autres éléments du résultat global doivent être
reclassés en résultat net lors de la cession ou la sortie des actifs financiers.
Pour les instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la
JVAERG, les montants accumulés dans les autres éléments du résultat global ne seront plus
reclassés en résultat (même en cas d’impairment ou de cession). Ils peuvent toutefois être
reclassés parmi les autres réserves (au sein des capitaux propres).
Les instruments de capitaux propres et les instruments de dettes n’ayant pas pu être classés dans
la catégorie des actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la JVAERG (parce qu’ils ne
satisfont pas les critères de classement ci‐dessus) sont classés dans la catégorie des actifs
financiers à la juste valeur par le résultat.
Les instruments dérivés sont aussi classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur
par le résultat à moins qu’elles ne fassent pas partie d’une relation de couverture qui satisfait les
conditions de la comptabilité de couverture.
Les instruments financiers à la juste valeur par le résultat net comprennent pour la société les
placements liquides (notamment les titres SICAV) ainsi que les instruments dérivé (contrat de
change à terme) étant donné que la société n’a pas opté pour la comptabilité de couverture.
Pour les titres de participation dans les filiales, la société a opté pour la méthode du coût
conformément à la norme IAS 27, Etats financiers individuels.
Les passifs financiers de la société sont classés parmi la catégorie des passifs financiers au coût
amorti à l’exception des instruments dérivés de couverture passifs classés parmi la catégorie des
passifs financiers à la juste valeur par le résultat net.
Les actifs financiers ne sont pas reclassés à la suite de leur comptabilisation initiale que si la
société change de modèle économique de gestion des actifs financiers. Le cas échéant, l’ensemble
des actifs financiers concerné est reclassé le premier jour de la première période de reporting
suivant le changement du modèle économique.
La société décomptabilise un actif financier lorsque les droits contractuels aux flux de trésorerie
générés par l’actif financier expirent ou lorsqu’elle transfère les droits à recevoir les flux de
trésorerie contractuels dans une transaction dans laquelle la quasi‐totalité des risques et
avantages inhérents à la propriété de l’actif financier sont transférés ou lorsqu’elle ne transfère ni
ne conserve la quasi‐totalité des risques et avantages et ne conserve pas le contrôle de l’actif
financier.
La société conclut des transactions dans lesquelles elle transfère des actifs financiers
comptabilisés (créances clients) dans son état de situation financière mais conserve la quasi‐
totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif financier et de ce fait les actifs
financiers en question ne sont pas décomptabilisés.
La société décomptabilise un passif financier lorsque ses obligations contractuelles sont éteintes,
annulées ou arrivent à expiration.
Un passif financier est également décomptabilisé lorsque ses conditions financières sont
modifiées et que les flux de trésorerie du nouveau passif financier sont substantiellement
différents du passif financier original, auquel cas un nouveau passif financier est comptabilisé à sa
juste valeur selon les conditions modifiées.
Les actifs et passifs financiers sont compensés et présentés pour leur solde net dans l’état de
situation nette si et seulement si la société dispose actuellement d’un droit juridiquement
exécutoire de compenser les montants et a l’intention soit de les régler pour un montant net soit
de réaliser l’actif et régler le passif simultanément.
Les produits financiers et charges financières provenant des intérêts sont comptabilisés selon la
méthode du taux d’intérêt effectif. Les dividendes sont comptabilisés en résultat net dès que la
société acquiert le droit de percevoir les dividendes (qui correspond à la date de l’assemblée
générale ayant approuvé la distribution des dividendes).
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise les sorties et entrées de trésorerie futures
estimées sur la durée de vie attendue de l’instrument financier de manière à obtenir :
Lors du calcul du produit financier et charge d’intérêt, le taux d’intérêt effectif est appliqué à la
valeur comptable brute de l’actif s’il n’est pas déprécié ou au coût amorti du passif.
2.5. Stocks
Les flux d'entrée et de sortie des stocks de la société « ENNAKL AUTOMOBILES » sont comptabilisés
selon la méthode de l'inventaire intermittent.
Les stocks VN sont valorisés à leur prix d’achat unitaires par VIN (numéro de châssis) majorés des
droits de douane à l’importation et taxes non récupérables ainsi que les frais de transport,
d’assurances liés au transport et autres coûts directement liés à l’acquisition de ces éléments.
Les stocks de pièces de rechange sont évalués initialement à leur coût d’acquisition en application
de la méthode du coût moyen pondéré calculé à la fin de la période.
Le stock de carburant et de lubrifiants est valorisé selon la méthode du dernier coût d’achat.
Les stocks à rotation lente sont ramenés à leur valeur de réalisation nette. La valeur de réalisation
nette est le prix de vente estimé dans le cours normal d’activité diminué des coûts estimés pour
l’achèvement et des coûts estimés pour réaliser la vente.
Les clients et comptes rattachés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur et sont
subséquemment évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif,
diminué de toute provision pour dépréciation.
Les liquidités et équivalents de liquidités sont constitués par les liquidités immédiatement
disponibles et par les actifs financiers (placements) à court terme très liquides qui sont facilement
convertibles en un montant connu de trésorerie et qui sont soumis à un risque négligeable de
changement de valeur.
a) Avantages à long terme
Les avantages à long terme du personnel sont constitués des indemnités de départ à la retraite.
L’entité utilise la méthode actuarielle «Projected unit credit» préconisée par la norme IAS 19
révisée pour estimer de façon fiable le coût qu’assumera au final l’entité pour les prestations
accumulées par les membres de son personnel en contrepartie des services rendus pendant la
période considérée et les périodes antérieures.
Selon cette méthode, le montant des engagements appelé «Defined Benefit Obligation » (« DBO »),
est déterminé en calculant premièrement le montant des prestations dues à la date du départ à la
retraite en tenant compte d’une projection des salaires et de l’ancienneté à cette date. La
projection prend en compte les facteurs d’actualisation et de probabilité de présence et de survie
jusqu’à la date de départ à la retraite. Pour les actifs participant au régime, le ratio de l’ancienneté
à la date d’évaluation sur l’ancienneté à la date de départ à la retraite est appliqué pour
déterminer les engagements à la date d’évaluation.
Le but de cette méthode actuarielle est de reconnaitre dans les calculs des engagements relatifs
aux services passés une partie des augmentations futures de salaire. La différence entre les
engagements (DBO) et le montant des actifs de couverture correspond au niveau des provisions
du régime (surplus ou déficit) à la date d’évaluation.
Le coût des services rendus de l’exercice appelé « Service Cost » correspond à l’accroissement
probable des engagements du fait de l’année de service supplémentaire qu’aura effectuée le
participant à la fin de cet exercice.
Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entité des variables qui
détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Elles comprennent :
‐ des hypothèses financières qui portent notamment sur des éléments tels que le taux
d’actualisation et celles relatives aux salaires futurs.
L’impact des changements des hypothèses actuarielles sur le montant de la provision est constaté
dans les autres éléments du résultat global sous la rubrique « Ecarts actuariels »
La société contribue aussi au régime de sécurité sociale obligatoire qui est considéré comme un
régime à cotisation défini. Les cotisations payées au cours de l’exercice sont comptabilisées en
charges.
Les avantages à court terme sont les avantages du personnel (autres que les indemnités de
cessation d’emploi) dont le règlement intégral est attendu dans les douze mois qui suivent la
clôture de l’exercice où les membres du personnel ont rendu les services correspondants. Ils sont
constitués par :
Ils sont comptabilisés parmi les charges de l’exercice lorsqu’ils sont encourus.
La société comptabilise à la clôture de l’exercice une provision pour les congés payés
correspondant aux droits à absences rémunérées reportables, lorsque les membres du personnel
rendent les services qui leur donnent droit à de nouvelles absences rémunérées futures.
Etant des passifs financiers qui ne sont pas à leur juste valeur par le biais du compte de résultat,
les fournisseurs et comptes rattachés sont initialement comptabilisés à leur juste valeur et sont
subséquemment évalués à leur coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt.
2.10 Emprunts
Les emprunts à long terme figurent au bilan pour la valeur non amortie sous la rubrique des
passifs non courants. La partie à échoir dans un délai inférieur à une année, est reclassée parmi
les passifs courants.
Les charges financières courues (qui incluent les intérêts ainsi que les frais d’émission des
emprunts) relatives aux emprunts sont comptabilisées en résultat de l’exercice.
2.11 Provisions pour risques et charges
Les réclamations contentieuses impliquant la société sont évaluées par la direction juridique. La
direction juridique peut dans certains cas faire appel à l’assistance d’avocats spécialisés.
L’estimation faite au titre du risque financier encouru fait appel au jugement. Les provisions
dont l’échéance est supérieure à un an ou dont l’échéance n’est pas fixe de façon précise sont
classés en passifs non courants.
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font l’objet d’une information au niveau
des notes aux états financiers sauf si la probabilité de sortie des ressources est probable.
2.12. L’impôt courant et différé
a) Impôt exigible
La société est assujettie à l’impôt sur les sociétés au taux de 35%. L’impôt exigible est
comptabilisé en tant que passif dans la mesure où il n’est pas payé. Si le montant déjà payé au
titre de la période et des périodes précédentes excède le montant dû pour ces périodes,
l’excédent comptabilisé en tant qu’actif.
Les actifs et passifs d’impôt exigible sont évalués en utilisant les taux d’impôt (et les lois
fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période de présentation de
l’information financière.
L’impôt exigible est comptabilisé en charges et compris dans le résultat net de la période sauf
dans la mesure où l’impôt est généré par une transaction ou un événement comptabilisé hors
résultat net, soit dans les autres éléments du résultat global soit directement en capitaux
propres, dans la même période ou une période différente ou par un regroupement d’entreprises
b) Impôt différé
L’impôt différé est comptabilisé sur la base des différences temporelles entre la valeur comptable
des actifs et passifs et leurs bases fiscales
Un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporaires imposables,
sauf dans la mesure où le passif d’impôt différé est généré par :
a. La comptabilisation initiale du goodwill ; ou
b. La comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :
i) N’est pas un regroupement d’entreprises, et
ii) Au moment de la transaction, n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable
(perte fiscale).
Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporaires déductibles dans
la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, auquel ces différences temporaires
déductibles pourront être imputées, sera disponible, à moins que l’actif d’impôt différé ne soit
généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction qui :
Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour les reports déficitaires où il est probable que l’on
disposera de bénéfices imposables futurs auxquels ces pertes fiscales et crédits d’impôt non
utilisés pourront être imputés.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue
sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt
(et des lois fiscales) qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la fin de la période de présentation de
l’information financière. Les taux d’impôt appliqués sont revus à chaque date de clôture.
Le changement des actifs et passifs d’impôts différés sont traités en tant que changements
d’estimations comptables.
L’impôt différé est comptabilisé en produits ou en charges et compris dans le résultat net de la
période sauf dans la mesure où l’impôt est généré :
a. Par une transaction ou un événement comptabilisé hors résultat net, soit dans les autres
éléments du résultat global soit directement en capitaux propres, dans la même période ou
une période différente ; ou
b. Par un regroupement d’entreprises (autre que l’acquisition, par une entité d’investissement,
au sens d’IFRS 10 États financiers consolidés, d’une filiale qui doit être évaluée à la juste
valeur par le biais du résultat net).
En vertu de la norme IFRS 15, les revenus sont constatés selon le modèle général de
reconnaissance des revenus basés sur les cinq étapes suivantes :
Les revenus provenant de la vente des véhicules sont comptabilisés à la survenance du fait
générateur matérialisant le transfert des principaux risques et avantages inhérents à la propriété
qui coïncide généralement avec la facturation.
Les revenus provenant des prestations de services sont constatés au fur et à mesure que le service
est rendu aux clients selon le pourcentage d’avancement estimé.
Les revenus sont mesurés à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Les revenus
sont nets de remises et réductions commerciales consenties par la société.
Les états financiers sont présentés en dinars tunisien qui constitue la monnaie fonctionnelle et
la monnaie de présentation des états financiers
Les transactions en monnaies étrangères sont converties en DT selon le cours de change de la
date d’opération. A la clôture de l’exercice, les éléments monétaires libellés en monnaies
étrangères sont convertis au cours de change de clôture et les différences de change en
résultantes sont constatées en résultat de l’exercice.
La société a mis en place un dispositif pour contrôler les évaluations de juste valeur. La société
fait appel aux spécialistes pour l’évaluation de la juste valeur des instruments financiers.
Dans la mesure du possible, lors de l’évaluation de la juste valeur d’un actif ou d’un passif, la
société s’appuie sur des données de marché observables. Les évaluations de juste valeur sont
classées selon une hiérarchie comptant trois niveaux, en fonction des données utilisées dans la
technique d’évaluation.
- Niveau 1 : juste valeur évaluée sur la base de cours (non ajustés) observés sur des
marchés actifs pour des actifs ou passifs identiques.
- Niveau 2 : juste valeur évaluée à l’aide de données, autres que les prix cotés inclus dans
le niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif, soit directement (sous forme de
prix) ou indirectement (déterminées à partir de prix) ...
- Niveau 3 : juste valeur pour l’actif ou le passif évaluée à l’aide de données qui ne sont pas
fondées sur des données de marché observables (données non observables).
Si les données utilisées dans l’évaluation de la juste valeur d’un actif ou d’un passif
correspondent à différents niveaux dans la hiérarchie de la juste valeur, la juste valeur obtenue
est alors classée globalement au même niveau de hiérarchie que la donnée d’entrée du plus bas
niveau qui est significative pour la juste valeur prise dans son ensemble.
Le tableau suivant récapitule les actifs et passifs financiers évalués en juste valeur avec un
classement du niveau d’évaluation de la juste valeur :
- L’évaluation de certains titres (fonds gérés SICAR) pour lesquels il n’y a pas de données de
marchés disponibles. La méthode utilisée consiste en la méthode de la valeur mathématique
des titres qui constitue la seule information disponible qui pourrait refléter la juste valeur de
ces titres ; et
- L’évaluation de la juste valeur des contrats à terme de change. En l’absence des données
observables sur le marché, la société utilise une technique d’évaluation en utilisant des
hypothèses financières relatives à l’évolution des cours de change à terme. L’impact de
l’actualisation est jugé non significatif du fait que ces contrats sont à court terme.
Les principales estimations significatives ayant un impact sur les états financiers sont les
suivantes :
Ainsi, la juste valeur de ces titres est déterminée par référence au marché (niveau 1) ou
selon des techniques d’évaluation basées sur des hypothèses de marché (niveau 2).
- Afin de se couvrir contre le risque de change, la société conclut des contrats à terme d’achat
de devise. La société n’a pas opté pour la comptabilité de couverture et en conséquence les
dérives sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat. Pour l’estimation de la
juste valeur des dérivés, la société a utilisé des hypothèses financières notamment relatives
à l’estimation des courts à terme à chaque date de clôture et un taux d’actualisation (voir
note 2.15).
Politique d’amortissement
Les durées de vie économiques utilisées pour les immobilisations corporelles et les immeubles
de placement font appel au jugement de la part du management. L’estimation de ces durées de
vie économique est faite en fonction de l’estimation de consommation des avantages
économiques futurs représentatifs d’un actif. Pour l’estimation de cette durée de vie l’entité
tient compte des facteurs suivants
Les durées d’amortissement sont revues à chaque date de clôture en fonction de l’expérience de
l’entité et en cas de changement, il est comptabilisé comme un changement d’estimation
conformément à la norme IAS 8.
La société est considérée comme mono activité et intervient sur une seule zone
géographique. La direction suit notamment les ventes des voitures par marque.
Voici les principales mesures prises par la direction pour mesurer l'exposition et gérer
le risque financier
a. Risque de change
Le risque de change découle des taux de change qui influent sur les paiements et les
rentrées de fonds en devises étrangères, ainsi que sur l'évaluation des actifs et des
passifs en devises étrangères. Compte tenu de la nature des activités de l’entité, cette
dernière effectue des transactions significatives libellées en devises étrangères
notamment les achats de voitures effectuées en devise (principalement en Euro et USD).
En conséquence, l’entité est exposée au risque de change.
Pour faire face à ce risque, l’entité a opté pour la conclusion des contrats d’achat à terme
de devise (Achats Forward).
Par un test de sensitivité, nous avons estimé les risques de change que l’entité risque
d’encourir si elle n’opte pas pour la couverture de ses achats en monnaies étrangères.
L’impact d’une variation du cours de change EUR/TND sur le coût des ventes se présente
ainsi :
Ces deux empruntsont été négociésà des taux variables. Ces emprunts exposent l’entité
aux risques de flux de trésorerie. Au 30 Juin 2020, si le taux d’intérêt
augmentait/baissait de 0,5%, toutes les autres variables restant constantes, le résultat
net de la période aurait été inférieur/supérieur de 48 968 DT.
3.1.2. Risque de crédit
Le risque de crédit découle des liquidités et équivalent de liquidité ainsi que des créances clients
de l’entité. Le suivi de la gestion des risques pour l'ensemble de l’entité est assuré par la
direction générale et la direction financière de l’entité.
L’entité traite avec des banques ayant une notation de crédit et une solvabilité élevée et
qui sont soumises au contrôle de la Banque centrale de Tunisie.
Pour les clients, l’entité analyse les risques de crédit de chaque nouveau client potentiel
avant d'être approuvé en tant que client, conformément aux politiques établies par
l’entité.
La direction financière assure le suivi du respect des conditions de crédit et examine les
cas de défaut et le suivi de vieillissement de la créance afin de prendre les décisions
nécessaires ou pour transférer le dossier du client défaillant au service juridique pour
prendre les actions nécessaires.
L'exposition maximale au risque de crédit est égale au montant des créances ainsi que
les avoirs auprès des banques.
Créances clients
Afin de maintenir ou d'ajuster la structure du capital, l'entité peut ajuster le montant des
dividendes versés aux actionnaires, rembourser le capital aux actionnaires, émettre de
nouvelles actions ou vendre des actifs pour réduire la dette.
L'entité surveille les fonds propres sur la base du ratio d'endettement. Ce ratio est
calculé en divisant la dette nette sur le capital. La dette nette représente tous les
emprunts et découverts et les effets à payer à long terme moins la trésorerie et les
équivalents de trésorerie. Le capital est la somme des capitaux propres, majorés des
dettes nettes.
Les ratios d'endettement aux 31 décembre 2019 et au 30 juin 2020 sont les suivants :
Le tableau des variations des immobilisations incorporelles et corporelles se détaille comme suit :
Matériel et
Licences & Matériel Matériel de Matériel et Agencements
(En dinar tunisien) Terrains Constructions mobilier de En cours Total
Logiciels informatique transport outillages et installations
bureau
VALEUR BRUTE
01/01/2020 2 583 222 9 648 736 33 621 068 1 843 825 3 083 137 2 099 805 7 387 282 17 832 520 11 849 860 89 949 455
Acquisitions 6 611 1 961 24 990 947 488 21 055 305 384 99 515 693 847 2 100 851
-
(655
Cessions - - (353 944) (301 732)
- - - - - 676)
(11 380
Reclassifications - 11 380 068 - - 3 335 (3 335)
- - 068) -
30/06/2020 2 589 833 9 648 736 45 003 097 1 868 815 3 676 681 2 124 195 7 689 333 17 630 303 1 163 639 91 394 632
AMORTISSEMENTS CUMULES
01/01/2020 (2 478 242) - (8 940 091) (1 404 766) (1 353 698) (1 258 513) (4 355 161) (8 160 181) (27 950 652)
-
Dotation de l'exercice (46 253) (851 981) (99 182) (218 453) (86 291) (299 358) (772 780) (2 374 298)
- -
Provision pour
- - -
dépréciation - - - - - - -
Cession - - 223 770 150 728 374 498
- - - - -
Autres mouvements - 40 229 - - 40 229
- - - - -
30/06/2020 (2 524 495) - (9 751 843) (1 503 948) (1 348 381) (1 344 804) (4 654 519) (8 782 233) (29 910 223)
-
VALEURS NETTES COMPTABLES
31/12/2019 104 980 9 648 736 24 680 977 439 060 1 729 440 841 291 3 032 124 9 672 339 11 849 860 61 998 803
30/06/2020 65 338 9 648 736 35 251 255 364 868 2 328 300 779 390 3 034 815 8 848 070 1 163 639 61 484 410
Les immeubles de placement s'élèvent au 30juin 2020 à 7 517 250DT contre 7 098 215 DT au 31
décembre 2019 et se détaillent comme suit :
Les actifs financiers à la juste valeur par le biais des AERG s'élèvent au 30juin 2020 à68 937 212
DT contre 82 735 319DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les actifs financiers au coût amorti s'élèvent au 30juin 2020 à 2 543 988 DT contre 2 163 405
DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les titres de participation dans les filiales s'élèvent au 30juin 2020à 7 914 510 DT contre 8 119
064 DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
A.6. Stocks
Les stocks s'élèvent au 30juin 2020 à 71 557 131DT contre 61 096 995DT au 31 décembre 2019
et se détaillent comme suit:
Les créances clients s'élèvent au 30juin 2020 à 44 340 145 DT contre 84 055 939DT au 31
décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les actifs financiers au coût amorti à court terme s'élèvent au 30juin 2020 à 385 733 DT contre
1 340 821DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les autres actifs courants s'élèvent au 30 juin 2020 à 11 680803 DT contre 9 439 619DT au 31
décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les Actifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net présente un solde nul au 30juin
2020 contre 468 699 DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les liquidités et équivalents de liquidités s'élèvent au 30juin 2020 à 15 455 636DT contre
En DT 2020
Solde au 31 décembre 2019 11 559 743
Gain actuariel : Ecart d'expérience 79 498
Réévaluation des instruments financiers par le biais des AERG (10 297 499)
Impôts différés sur les AERG * 595867
Solde au 30 juin 2020 1 937 609
(*) y compris l'impact du changement du taux d'IS sur les autres éléments du résultat global
constatés au cours des périodes précédentes.
B –PASSIFS :
P.1 Emprunts
Les emprunts s'élèvent au 30 juin 2020 à37 059 452DT contre 46 256 453DT au 31 décembre
2019 et se détaillent comme suit:
Nouveaux
31/12/2019 Remboursements Reclassements crédits 30/06/2020
Emprunt Attijari Bank
Non-courant 10 635 072 (2 520 971) 8 114 101
Courant 4 773 553 (2 346 734) 2 520 971 4 947 789
Emprunt Amen Bank
Non-courant - (655 613) 6 000 000 5 344 387
Courant - - 655 613 - 655 613
Billets à ordre
Courant 5 851 226 (9 959 745) 11 084 193 6 975 674
Effets escomptés et non
échus
Courant 24 996 603 (24 996 603) - 11 021 887 11 021 887
Total courant 35 621 382 (37 303 082) 3 176 584 22 106 080 23 600 964
Total Non-courant 10 635 072 (3 176 584) 6 000 000 13 458 488
Les Provisions pour indemnité de départ à la retraite s'élèvent au 30juin 2020 à 606 934 DT
contre 578 151DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
2020
Les provisions pour risques et charges s'élèvent au 30juin 2020 à 9 574 414 DT contre
9 282 122DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les impôts différés s’élèvent au 30 juin 2020 à 2 820 180 DT et se détaillent comme suit :
En DT 2020
Impôt exigible 3 533 976
Impôt différé (704 610)
Charge d'impôt comptabilisée en résultat de la période 2 829 367
En DT 2020
Résultat avant impôt 10 333 851
Taux d'IS applicable à la société 37%
Charge d'impôt théorique 3 823 525
Charge d'impôt exigible 3 533 976
Impôt différé (704 610)
Charge d'impôt comptabilisée 2 829 367
Différence (994 158)
Différence expliquée par:
Provisions non déductibles (579 613)
Produits non imposables 2 263 050
Autres charges et pertes non déductibles (689 280)
Total 994 158
Désignation Montant
Passif d'impôt courant au 31 décembre 2019 (3 050 874)
Charge d'impôt exigible de 2019 (3 533 976)
Paiements d'impôts en 2019 7 312 304
Passif d'impôt courant au 30 juin 2020 727 454
Le tableau des mouvements des impôts différés au 30 juin 2020 se détaille comme suit :
Les dettes fournisseurs s'élèvent au 30juin 2020 à 95 246 437 DT contre 116 830 954 DT au 31
décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les autres passifs courants s'élèvent au 30juin 2020 à 14 938 940DT contre 6 724 789DT au 31
décembre 2019 et se détaillent comme suit:
Les passifs financiers à la juste valeur par le biais du résultat net s'élèvent au 30juin 2020 à
1 829 512 DT contre 2 322 507 DT au 31 décembre 2019 et se détaillent comme suit:
R – L’ETAT DE RESULTAT :
Les produits issus des contrats avec les clients s'élèvent au 30juin 2020 à 139 673 370 DT contre
187 234 902DT au 30juin 2019 et se détaillent comme suit:
Les coûts des ventes s'élèvent au 30juin 2020 à 119 011 366DT contre 155 803 924DT au 30juin
2019 et se détaillent comme suit:
Les autres gains s'élèvent au 30juin 2020à 920 231DT contre 1 554 205DT au 30juin 2019 et se
détaillent comme suit:
Les frais de commercialisation et de distribution s'élèvent au 30juin 2020 à 3 561 295DT contre
5 319 664DT au 30juin 2019 et se détaillent comme suit:
Les charges administratives s'élèvent au 30juin 2020 à 9 745 194DT contre 10 158 596DT au
30juin 2019 et se détaillent comme suit:
Les autres pertes s'élèvent au 30juin 2020 à 1 080 679 DT contre 3 442 113DT au 30juin 2019
et se détaillent comme suit:
Les produits financiers s’élèvent au 30juin 2020 à 5 836 271DT contre 9 102 669au 30juin 2019
et se détaillent comme suit:
Les charges financières s'élèvent au 30juin 2020 à 2 697 487 DT contre 7 276535DT au30juin
2019 et se détaillent comme suit:
BIAT
AMEN BANK
UBCI
ZITOUNA
La société TPA « Tout Pour Auto » a introduit une requête d’arbitrage à l’encontre de la
société Ennakl Automobiles en vue de revendiquer des indemnités au titre de la rupture du
contrat de sous‐concession conclu entre les deux parties. Cette procédure arbitrale fait suite
à un litige précédent qui s’est soldé par les tribunaux compétents en faveur de la société
Ennakl Automobiles et de sa filiale Car Gros. La direction de la société estime, sur la base de
l’avis de son avocat, que le risque d’un dédommagement à verser par la société Ennakl
Automobiles dans le cadre de la procédure d’arbitrage est minime. En outre, la société
Ennakl Automobiles a introduit une requête reconventionnelle pour la condamnation de
TPA à verser des dommages et intérêts au titre des préjudices matériel et moral. L’avocat de
la société estime que les chances de condamnation de la partie adverse sont sérieuses et
fondées.
La société Ennakl Automobiles a reçu, en date du 23 avril 2019, une notification pour un
contrôle fiscal approfondi couvrant les exercices 2015, 2016, 2017 et 2018 portant sur les
différents impôts et taxes auxquels la société est soumise. En date du 20 décembre 2019, la
société a reçu une notification des résultats de la vérification fiscale faisant ressortir un
redressement total de 9 316 KDT en principal et pénalités, un ajustement du report d’impôt
sur les sociétés de l’exercice 2014 et un ajustement du report d’impôt sur les sociétés au 31
décembre 2018 à la hausse de 229 KDT le ramenant à 906 KDT.
Cette notification a fait l’objet d’une réponse motivée par la société rejetant la quasi‐totalité
des chefs de redressement. A la date d'arrêté des états financiers, aucune réponse de
l'administration fiscale n'a encore été communiquée à la société. Les procédures sont
toujours en cours et le sort final de ce contrôle ne peut être estimé de façon précise.
Face à cette situation, la société, après analyse assez prudente de la probabilité de risque de
chaque chef de redressement, a constaté les provisions correspondantes.
Les produits issus des contrats avec les clients de la société Ennakl Automobiles s'élèvent au 30
Juin 2020 à 139 673 370 DT contre 187 234 902 DT pour la même période de 2019, soit une
diminution de 47 561 532 DT qui correspond à une baisse de 25%.
Cette baisse est essentiellement due au confinement qui a été décrété à partir du 22 mars 2020 à
cause de la pandémie du Covid‐19 et la fermeture temporaire des locaux de la société à partir du
23 mars 2020 jusqu'au 4 avril 2020. Toutefois, une reprise de l'activité a été constatée durant les
mois de mai et de juin, grâce à un plan de relance efficace, qui a permis à la société d’atténuer
cette baisse et de retrouver un niveau d'activité normal.
La société a adopté à l’occasion de la reprise de ses activités, un plan de protection pour ses
clients et ses employés à travers :
‐ Le strict respect de toutes les mesures officielles d'hygiène et de sécurité recommandées par le
ministère de la santé ;
‐ Le maintien d'une distance de sécurité minimale d'un mètre entre ses employés et les clients.
A ce jour, mis à part ce qui précède, la direction estime qu'il n'y a pas d’éléments à signaler de
par leur nature, taille ou incidence pouvant affecter les actifs, les passifs, les capitaux propres, le
résultat net ou le flux de trésorerie durant le premier semestre 2020 en rapport avec la
pandémie et que celle‐ci n’a pas entraîné des changements dans les hypothèses et les jugements
retenus pour l'établissement des états financiers intermédiaires.
Les informations sur les parties liées au 30/06/2020 se présentent comme suit :
La société « Ennakl Automobiles » a loué à la société « Car Gros » un local sis à la Charguia II
d’une superficie de 1 250 m² affecté à hauteur de 1 200 m² en tant que magasin de pièces de
rechange et à hauteur de 50 m² en tant que showroom. Le loyer au 30/06/2020 suivant
l’avenant du 01/01/2009 s’élève à 72 900 DT HT.
Au 30/06/2020, les fonds gérés déposés auprès de « l’Amen SICAR » sont d’un montant de 11
000 000 dinars. Les fonds gérés étaient à l’ordre de 14 000 00 dinars au 31/12/2019.
Un remboursement à hauteur de 3 000 000 dinars a été effectué courant le semestre. Il a été
accompagné d’un encaissement de dividende à hauteur de 606 530 DT.
La société « Ennakl Automobiles » a inscrit aux produits à recevoir au 30/06/2020 titre des
revenus des fonds gérés déposés auprès de « l’Amen SICAR » un montant de 10 660 DT.
Les rémunérations servies aux dirigeants de la société au 30/06/2020 peuvent être synthétisées
comme suit :
Les membres du conseil d’administration sont rémunérés par des jetons de présence approuvés
par l’Assemblée Générale Ordinaire du 24 juin 2020. Au titre du premier semestre 2020, la
charge s’élève à 25 000 DT et est non encore réglée au 30/06/2020.
En outre, les jetons de présence approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 14 mai 2019,
et qui s’élèvent à 50 000 DT, figurent encore au niveau des charges à payer.
La société « Ennakl automobiles » a comptabilisé aux charges à payer pour le compte de la « PGI
Holding » le montant de 80 000 DT HTC à titre de participation aux frais de siège de cette
dernière suivant la convention conclue à cet effet.
En 2020, ces obligations ont été remboursées à raison de 1/5 de leur montant nominal soit au
total 660 000 DT.
Date : 17/04/2020
Principal : 6 000 000 dinars
Mode de paiement : 84 mois
Taux d’intérêt : 9,35%
14) Opérations d’achats et de ventes réalisées avec les parties liées (Groupe Amen Bank et
Groupe PGH) au 30/06/2020 :
La société « Tunisie Leasing » a financé des opérations de vente réalisées par la société « Ennakl
Automobiles » durant le premier semestre 2020 pour un montant total de 14 593 716 DT TTC.
16) Opérations de vente par leasing réalisées jusqu’au 30/06/2020 et financées par la société
ATL :
La société « ATL » a financé des opérations de vente réalisées par la société « Ennakl
Automobiles » durant le premier semestre 2020 pour un montant total de 9 523 476 DT TTC.
Au cours de l’exercice 2020, Ennakl Automobiles a souscrit et encaissé des billets à ordre
▪ Echéance: 90 jours
Au 30 juin 2020, les billets à ordre non échus présentent un solde de 6.975.674 DT.
Messieurs,
En exécution de la mission que vous avez bien voulu nous confier, nous avons procédé à une
revue limitée des états financiers individuels intermédiaires, ci-joints, de la société «
ENNAKL automobiles », arrêtés conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union
Européenne, comprenant l’état de la situation financière au 30 juin 2020, l’état de résultat
net, les autres éléments du résultat global, le tableau de variations des capitaux propres et
l’état des flux de trésorerie pour la période de six mois se terminant à cette date et des notes
contenant un résumé des principales méthodes comptables et d’autres notes explicatives.
Ces états financiers individuels font apparaître un total net bilan de 294 636 998 TND, un
total des capitaux propres de 134 197 603 TND y compris le résultat bénéficiaire s’élevant à
7 504 484 TND.
Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d'exprimer notre conclusion sur ces
états financiers individuels intermédiaires.
Nous avons effectué cet examen selon la norme internationale d’examen limité ISRE 2410,
"Examen de l’information financière intermédiaire accompli par l’auditeur indépendant de
l’entité". Un examen limité de l’information financière intermédiaire consiste à prendre des
renseignements, principalement auprès des personnes responsables des questions
financières et comptables, ainsi qu’à appliquer des procédures analytiques et autres
procédures d’examen limité. L'étendue d'un examen limité est considérablement moindre
que celle d'un audit effectué conformément aux normes internationales d’audit et par
conséquent, il ne nous permet pas d’obtenir une assurance que nous nous rendions compte
d’éléments significatifs qui pourraient être relevés par un audit. En conséquence, nous
n’exprimons pas une opinion d’audit.
Conclusion
Sur la base de notre examen limité, nous n'avons pas relevé de faits qui nous laissent à penser
que les états financiers individuels intermédiaires ci-joints de la société ENNAKL
AUTOMOBILES S.A. arrêtés au 30 juin 2020, ne présentent pas sincèrement dans tous
leurs aspects significatifs, la situation financière de la société, ainsi que le résultat de ses
opérations et les mouvements de trésorerie pour la période de six mois close à cette date,
conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne.
Observation
Nous attirons votre attention sur les situations décrites au niveau des notes E et F aux états
financiers se rapportant respectivement aux affaires et litiges en cours et aux conséquences
financières et économiques de l’épidémie du Covid-19.