Exercice 1: Math ECG 2
Exercice 1: Math ECG 2
Exercice 1: Math ECG 2
2023-2024
Dans tout le sujet, on suppose déjà importées sous leur alias habituels les bibliothèques Python usuelles.
import numpy as np
import numpy . random as rd
import numpy . linalg as al
import matplotlib . pyplot as plt
Exercice 1
Pour n ∈ N∗ , on considère la fonction polynomiale
2n
x2 x3 x2n X (−x)k
Pn (x) = −x + − + .... + = .
2 3 2n k=1
k
(1) Justifier que Pn est dérivable sur R. Montrer que, pour tout x différent de −1, on a
x2n − 1
Pn0 (x) = .
x+1
(2) En déduire les variations de Pn sur [0; +∞[ et que Pn (1) < 0.
(3) Montrer que
2n+1 x 1
Pn+1 (x) = Pn (x) + x − .
2n + 2 2n + 1
(4) En déduire, par récurrence, que Pn (2) ≥ 0 pour tout n ∈ N∗ .
(5) Montrer que l’équation Pn (x) = 0 admet une unique solution strictement positive xn et qu’on a
1 < xn ≤ 2.
(6) (a) Écrire une fonction Python d’en-tête def P(n,x): qui calcule et renvoie la valeur de Pn (x).
(b) Écrire ensuite, une fonction d’en-tête def va_x(n): qui renvoie une valeur approchée de
xn à 10−4 près obtenue par la méthode de dichotomie.
Exercice 2
Partie I : Réductions simultanées
Dans tout l’exercice, on notera B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 .
2 1 −2
(1) Soit A la matrice de M3 (R) donnée par : A = 0 3 0 .
1 −1 5
(a) Calculer A2 − 7A.
(b) La matrice A est-elle inversible ? Quelles sont les valeurs propres possibles de A?
(c) On note f l’endomorphisme de R3 dont A est la matrice dans la base canonique. Justifier
que f est un automorphisme.
(d) On note u1 = (1, 1, 0). Calculer f (u1 ). En déduire que u1 ∈ Ker(f − 3Id).
(e) Déterminer un vecteur u2 de R3 de sorte que (u1 , u2 ) forme une base de Ker(f − 3Id).
(f) Déterminer un vecteur u3 de R3 de sorte que (u3 ) forme une base de Ker(f − 4Id). Que
vaut, sans calcul supplémentaire f (u3 )?
(2) Soit g l’endomorphisme de R3 défini par son action sur la base canonique
g(e1 ) = e1 − 3e2 − e3 , g(e2 ) = −g(e1 ), g(e3 ) = −e1 − 3e2 + e3 .
(a) Expliciter la matrice B de g dans la base canonique B.
(b) Quel est le rang de g?
(c) Calculer g(u1 ). En déduire sans calcul supplémentaire une base du noyau de g.
(d) On note v = e1 − e2 − e3 . Calculer g(v) en fonction de v.
(5) Déterminer deux matrices diagonales D1 et D2 et une matrice P inversible telles que A = P D1 P −1
et B = P D2 P −1 .
1 1
∀n ∈ N Yn+2 = D1 Yn+1 + D2 Yn .
6 6
an
(7) Pour tout entier naturel n, on note Yn = bn .
cn
Déduire de la question précédente que :
1 1
a n+2 = a n+1 + an
2 2
1
∀n ∈ N bn+2 = bn+1
2
cn+2 = 2 cn+1 + 1 cn
3 3
n−1 n
1 2 1 4
βn = − − −
2 3 2 3
(11) (a) Compléter la fonction ci-dessous qui prend en argument un entier n supérieur ou égal à 2
et qui renvoie la matrice Xn :
def X ( n ) :
Xold = np . array ( [ [ 3 ] ,[ 0 ] ,[ -1 ] ] )
Xnew = np . array ( [ [ 3 ] ,[ 0 ] ,[ -2 ] ] )
A = np . array ( [ [ 2 , 1 , -2 ] , [ 0 , 3 , 0 ] , [ 1 , -1 , 5 ] ] )
B = np . array ( [ [ 1 ,-1 ,-1 ] , [ -3 , 3 , -3 ] , [ -1 , 1 , 1 ] ] )
f o r i in range ( 2 , n + 1 ) :
Aux = ................
Xold =................
Xnew =..............
return .................
(b) La fonction précédente a été utilisée dans un script permettant d’obtenir graphiquement
(voir ci-dessous) les valeurs de αn , βn et γn en fonction de n.
Associer chacune des trois représentations graphiques à chacune des suites (αn )n∈N , (βn )n∈N ,
(γn )n∈N en justifiant votre réponse.
4 14 Octobre
Affichage Python
Exercice 3
Partie I : Un développement en série
1
Soit f la fonction définie sur [0; 1[ par f (x) = √ .
1−x
(1) Justifier que f est de classe C ∞ sur [0; 1[.
(2) (a) Soit x ∈]0; 1[. Montrer, par récurrence, que, pour tout n ∈ N,
n Z x
X
(k) xk (x − t)n
f (x) = f (0) + f (n+1) (t) dt,
k=0
k! 0 n!
(a) Écrire une fonction d’en-tête def Rademacher(p): qui renvoie une simulation de la loi de
Rademacher de paramètre p.
(b) Écrire alors une fonction d’en-tête def simul_traj_X(n,p): qui renvoie la liste de toutes
les valeurs (aléatoires) successives [X0 , X1 , ...Xn ].
Yn + 1
(7) On note, pour n ∈ N, Zn = .
2
(a) Reconnaître la loi de Zn . On précisera son (ou ses) paramètre(s).
n−1
X
(b) Soit n ∈ N∗ . Quelle est la loi de Zk ?
k=0
n−1
X
∗
(c) Montrer que, pour tout n ∈ N , Xn = 2 Zk − n.
k=0
La fin du problème s’adresse aux étudiant.e.s qui préparent les épreuves les plus ambitieuses.
Lemme de Borel-Cantelli
Soit (An ) une
P suite d’évènements.
Si la série P (An ) converge, alors la probabilité qu’une infinité d’entre eux se réalisent simul-
tanément est nulle.
(12) Le but de cette question est de démontrer le lemme de Borel-Cantelli admis-ci dessus.
On considère
P donc une suite d’évènements (An ) d’un espace probabilisé (Ω, A, P ) telle que la
série P (An ) converge.
+∞
[
∗
On pose ensuite, pour n ∈ N , Bn = Ak .
k=n
+∞
\
(a) Montrer que, pour tout n ≥ 1, Bn+1 ⊂ Bn . On pose B = Bn .
n=1
(b) Soit ω ∈ Ω. Montrer l’équivalence des deux assertions suivantes:
(∗) ω ∈ B ⇐⇒ (∗∗) ω ∈ Ak pour une infinité de valeurs de k
+∞
X
(c) Montrer que P (Bn ) ≤ P (Ak ).
k=n
(d) Justifier que P (B) = lim P (Bn ). Conclure que P (B) = 0.
n→+∞