Module 4 de Sophrologie
Module 4 de Sophrologie
Module 4 de Sophrologie
MODULE N°4
Madame, Monsieur,
AVANT PROPOS :
La cognition :
Une cognition est une représentation mentale, en général une image mentale ou un
dialogue intérieur. Dans notre exemple, la jeune femme imagine des deux hommes
qui vont l'aborder ou l'agresser. Elle peut aussi se dire "je n'aurai pas du passer par
là" etc.
Ainsi notre jeune femme va exprimer sa peur par un plissement du front, une
contraction de la mâchoire, un haussement des sourcils par exemple. Elle portera à
ce moment le "masque de la peur".
Une évaluation/décision :
Nous l'avons vu, l'émotion est à la fois un signal (en l'occurrence signal d'un danger)
et une mise à disposition par l'organisme d'une énergie supplémentaire (modification
physiologique).
Par exemple : "ils n'ont pas l'air si méchant que cela, ils ont plutôt l'air de s'amuser"
et le rythme cardiaque ralenti un peu.
Prenons un exemple :
Je me promène sur le bord d'un étang avec ma femme et mon fils. Je parle avec ma
femme et nos consciences associent des séquences au fil de notre conversation.
Soudain, mon fils glisse et va tomber dans l'eau. J'interromps toute discussion et
d'un geste rapide je le rattrape par la main. Mon cœur bat plus fort. Je cris "fais
attention chéri ! Qu’est-ce que tu m’as fait peur !
Des informations inconscientes sous forme de sons, d'images dans mon champ
visuel périphérique alerte mon système émotionnel. Le système émotionnel mobilise
le corps (poussé d'adrénaline, augmentation du rythme cardiaque, modification de la
circulation sanguine et de la respiration), oriente toute ma conscience vers cet
événement.
Dans de telle situation, notre système émotionnel est notre ange gardien.
Mais sans que nous en ayons conscience notre système émotionnel fait ce travail en
permanence. Il choisit d'ouvrir la fenêtre de notre conscience sur tel ou tel
événement, sur telle ou telle pensée.
Prenons un exemple :
J'avais sept ans, nos fêtions mon anniversaire et j'avais décidé de réciter un poème.
Il y avait mon père, ma mère, mon frère et mes sœurs, mon oncle Germain et ma
tante Marie Louise. Au deuxième vers, je m'embrouillais un peu et inversait les mots.
Mon oncle se mit à rire et à commenter bruyamment mes erreurs. Je m'étranglais et
il se moquait de plus en plus de moi. Ma mère était gênée. Mes frère et sœurs se
désintéressaient de ma tentative. Mon père me regardait d'un regard absent.
Cette émotion enregistra dans ma mémoire émotionnelle : "cette situation n'est pas
bonne pour toi. Voilà le type de situation que tu ne veux pas voir se renouveler et
que tu veux éviter"
Vous l'avouerai-je. J'ai passé des années à détester les anniversaires, des années à
fuir toute prise de parole en public et surtout en famille. J'ai crains longtemps de me
mettre en avant. J'ai fuis toute situation qui aurait pu me mettre dans un tel état
émotionnel.
Ainsi s'établit notre système de valeur : ce qui est bon, ce qui est mauvais, ce qui est
important et ce qui ne l'ai pas, ce qui m'attire et ce qui me repousse. La plupart des
choix de notre vie se font sur ce système de valeur de façon inconsciente. Pour le
meilleur et pour le pire car notre système ainsi structurer nous apporte des
ressources et des limites.
Pourquoi une pyramide ? Parce qu'ils sont progressifs. Il faut que chaque besoin
soit satisfait pour qu'apparaisse le suivant.
Les besoins physiologiques sont, par exemple, la faim, la soif, le sommeil, le besoin
de ne pas souffrir, d'avoir chaud etc... Beaucoup de ces besoins passent, dans notre
société, par l'argent.
Les
Besoins
de
Réalisation
de Soi
Les Besoins
de
Reconnaissance
L es B es o i n s d e S é c ur i t é
Tant qu'un besoin n'est pas satisfait, il reste une obsession consciente ou
inconsciente et ne permet pas au besoin suivant d'être aborder sainement.
Besoins et Emotions :
Quand un besoin n'est pas satisfait, notre organisme nous le fait savoir par une
émotion : tristesse, motivation, désir de conquérir, d'être aimer, de séduire, colère,
peur….
Tant que nous ne prenons pas cette émotion en considération, tant que nous
n'agissons pas pour satisfaire ce besoin, tant que nous ne satisfaisons pas ce
besoin, la tension émotionnelle durera. Elle s'amplifiera jusqu'à nous en rendre
malade.
Derrière un mal être, il y a un besoin non satisfait. Et la plupart de nos mal être,
il y a la répression d'une émotion, une incapacité à satisfaire un besoin.
La répression des émotions
Un malentendu :
Culturellement, la répression des émotions repose sur un malentendu. Pour sortir
l'homme de l'animalité, pour construire des sociétés, (interdire l'endogamie, vivre et
travailler ensemble…) nous avons eu besoin que chaque homme ait des
comportements adaptés au groupe, ce qui bien sûr est sain et indispensable. Mais
au lieu d'apprendre aux hommes à adapter leur comportement, on leur demandé de
réprimer leurs émotions. C'est là un malentendu.
Quand un criminel tue, ce n'est pas son émotion qui est responsable, c'est son
comportement. Son émotion, il ne peut rien y faire, elle vient spontanément. C'est
son incapacité à la transformer en un bon comportement qui pose problème.
• Exemple: l'image d’un être cher mort confrontée à celle de cet être cher
vivant engendre ma tristesse. A son tour, cet état de tristesse produit, d'une
manière involontaire, mes pleurs et plus généralement les troubles
organiques caractérisés par la douleur.
λFREUD remet en cause le caractère conscient des émotions. Pour lui, les origines
des émotions sont inconscientes.
λLes émotions s'inscrivent dans nos propos, nos rêves, nos expressions.
λPour DARWIN (1874), l'émotion n'est pas un état psychique particulier mais une
réponse d'un organisme à une situation.
•Selon JANET et WALON, la réaction émotive peut être considérée comme une
forme d'adaptation à la situation:
Exemple: un candidat peut chercher à agir sur l'examinateur en éveillant sa pitié,
faute d'avoir pu lui offrir des réponses intellectuelles satisfaisantes.
•De même, lorsqu'on éprouve un sentiment de culpabilité, on peut exprimer de la
colère pour l'atténuer.
λCette socialisation des perturbations se produit selon 2 lignes qu'il faut distinguer:
• L’utilisation du désordre organique pour influencer autrui: pleurs qui apitoient,
manifestations de peur qui constituent un appel à l'aide.
• L’émotion peut être utilisée comme mécanisme de défense afin de se protéger
de ce qui est redouté.
EXEMPLE D'EMOTIONS
λ LE STRESS
λ LA FRUSTRATION
λ LA COLERE
λ L' INSECURITE
λ LA SOLITUDE
λ L'ENNUI
λ LA DETRESSE
λ LE BONHEUR
λ LE SOULAGEMENT
λ L'AMOUR
λ L'EXCITATION
λ LA JOIE
LES SENTIMENTS QUI DECLENCHENT DES EMOTIONS:
λ · Insécurité
λ · Infériorité
λ · Rejet
λ · Échec
λ · Inutilité
λ · Dépendance
λ · Hostilité
λ · Agressivité
λ · Exclusion
λ · Abandon
LES FACTEURS QUI ACTIVENT LES EMOTIONS
λ · Protestations
λ · Fuites
λ · Revanche
λ · Justification de l'échec
λ · Jalousie
λ · Autres
L'INSUFFISANCE D'ADAPTATION
L'émotion se produit souvent parce que le sujet ne sait pas élaborer une réponse
adéquate à la situation. Nous pouvons citer une variété de situations possibles:
•La nouveauté
•L’insolite
•Le soudain
L'EXCES DE MOTIVATION
On distingue:
•L'excès de motivation avant l'action: le trac qui cesse lorsque le sujet se met à agir.
L'excès de motivation après l'action: un accidenté de voiture qui sort indemne de
l'accident et qui s'évanouit dès qu'il sort du véhicule.
L'excès de motivation engendre souvent la frustration. Cette frustration crée une
nouvelle motivation engendrée par l'obstacle rencontré.
Mais ces processus engendrent des réactions émotives. Les principales sont:
•L'agressivité:
exemple: les tests de recrutement sont souvent critiqués lorsque l'épreuve semble
difficile. Ils sont approuvés lorsque l'épreuve n'engendre aucune frustration.
L’agressivité est une attitude d'attaque: au lieu de s'affirmer calmement et
fermement, l'agressif préfère obliger les autres à se soumettre à ses préférences et
ne tient aucun compte de leurs droits. Il communique clairement et distinctement ses
propres besoins.
Le retrait:
•il arrive que le sujet réagisse à la frustration par le retrait ou la fuite.
Exemple: claquer la porte violemment plutôt que de trouver un compromis lors d'un
conflit avec l'un de ses collaborateurs.
La régression
La fuite :
Est un comportement de retrait qui se caractérise par le fait que l'individu ne respecte
pas ses propres besoins, droits et sentiments. Cela permet à l'autre de choisir à sa
place. il accepte tout des autres sans rien demander pour lui-même.
λLES DIFFERENTES ATTITUDES DE FUITE:
»Le geignard cherche à se faire plaindre et passe pour une vicime.
»Le bloqué se sent paralysé dès qu'il a quelque chose à formuler.
»L'irresponsable n'est jamais responsable de la situation: ce n'est pas de sa faute.
»Le surmené, très agité, toujours surmené, n'a jamais le temps.
»Le craintif remet toujours à plus tard, ne décide rien.
»Le coupable a peur de déranger.
»La bonne poire veut tellement être gentil qu'il se fait avoir
»Le conformiste se fait tout petit dans le groupe par peur des autres...
Certaines situations de panique qui se retrouvent dans les foules en émeute laissent
entrevoir des émotions contagieuses.
L'exemple de la coupe du monde de football relève d'une joie collective issue de la
fierté d'être français lorsque notre équipe gagne.
Les problèmes engendrés par la vache folle, le coca cola, le poulet à la Dioxine, le
sang contaminé sont d'autres exemples de contagion comportementale.
L'éclipse du 11 août 1999 a déclenché l'idée d'une fin du monde imminente véhiculée
par les gourous des sectes. (Paco RABANE)
LES 3 REACTIONS EMOTIVES SPECIFIQUES
•Les réactions subjectives: elles s'expriment par le corps et relèvent des arcanes
de la communication non-verbale.
L'EMOTIVITE
L'émotivité peut être considérée comme un trait de personnalité. Elle se caractérise
par une sensibilité aux situations émouvantes.
LES POSTURES
APPRENTISSAGES NECESSAIRES
λ Accepter le débat
λ Apprendre
λ Découvrir
λ Être autonome
CONCLUSION:
Souvent, nous considérons nos émotions comme une faiblesse, un handicap qui
restreint nos facultés.
Or, si nous les comprenons, si nous apprenons à les utiliser et à en utiliser l'énergie,
les émotions constituent un formidable moyen au service de notre réussite
professionnelle et personnelle.
Analyse comportementale:
Quand William vient en consultation, cela fait 2 semaines qu’il refuse l’école. Il est
inhibé, bloqué, puis il s’adapte bien au thérapeute. William aborde son problème, fait
allusion aux moqueries. Il avoue qu’il craint le ridicule et l’échec, d’où une certaine
difficulté à prendre la parole. Son niveau intellectuel est bon, sa personnalité n’est
pas psychopathologique malgré des traits dépressifs Au questionnaire de WOLPE,
les items qui portent la plus grande note sur l’échelle du stress sont surtout les items
à connotation de jugement.
Facteurs familiaux:
La mère est très dépressive et assez dépendante de ses parents. Elle semble mal
adaptée à ses nouvelles conditions de vie en France. Elle ne travaille pas et est
hyper-protectrice vis à vis de William. Ce phénomène renforce le comportement
d’évitement scolaire. Le père est sociable et courtois. Il est souvent absent. A la
maison, il est exigeant à l’égard de son fils. Le frère s’est bien intégré à l’école, mais
présente des réactions de jalousie lorsque William reste à la maison.
Le diagnostic:
L’examen laisse apparaître une « phobie scolaire » avec angoisse de séparation. Il
semblerait que l’angoisse de séparation soit à l’origine des troubles phobiques.
Hypothèses:
William est atteint d’une « phobie scolaire » avec participation primaire de
l’angoisse de séparation.
Méthodologie proposée:
Thérapie cognitive et comportementale.
ANALYSE SYNCHRONIQUE
- école
SITUATION - tout endroit où il faut se débrouiller
seul sans les parents.
- douleur thoracique
- transpiration
- palpitations
EMOTION - tête vide
- agitations
- douleurs gastriques.
TRAITEMENT COMPORTEMENTAL:
L’objectif est nettement posé: « le retour à l’école ». Cet objectif est posé sur la base
d’un contrat entre l’enfant, les parents, le thérapeute.
Le traitement se déroule de la façon suivante:
1) CHIMIOTHERAPIE et SOPHROLOGIE:
L’enfant doit prendre de l’Anafranyl en pratiquant des séances de sophrologie (SAP,
SCS).
-le père ne doit plus être coléreux lorsque William ne veut pas aller à l’école,
-la mère doit contrôler ses manifestations d’angoisse renforçatrices lors de la
séparation d’avec son fils. Elle apprend par jeu de rôle à se contrôler lorsque son fils
se sépare d’elle.
- le thérapeute informe les enseignants quant à la façon dont il faut se conduire avec
l’enfant,
-Les enseignants préparent les camarades de William pour qu’il soit accueilli
chaleureusement dès son retour à l’école.
4) AFFIRMATION DE SOI:
L’enfant apprend à s’affirmer sous forme de jeu de rôle, et à l’aide de séances de
sophrologie (SP, Affirmation + ...)
5) EVALUATION:
Elle est double car l’enfant l’effectue en cotant son angoisse et la mère doit noter les
évocations positives que William fait par rapport à l’école.
DISCUSSION:
Suite à cette démarche thérapeutique, la réinsertion de William est bonne dans les
quatre mois qui suivent le traitement comportemental à base de sophrologie. On
observe pendant quelque temps une légère anxiété qui se maintient entre 1 et 2 sur
l’échelle d’anxiété. Ensuite il y a disparition totale des tentatives d’évitement. La
sociabilité est en hausse. Les progrès scolaires sont satisfaisants.
1. DEFINITION:
La T.C. est une technique sophrologique comportementale dérivée du « signe-
signal ». Elle s’apparente à la S.A.P. en utilisant le réflexe conditionné tel qu’il a été
mis en évidence par les premiers Béhavioristes.
2. CARACTERISTIQUE DE LA METHODE:
Le champ d’application de la T.C. est vaste et trouve son terrain d’application
privilégié dans le traitement de la crise d’asthme. Le patient apprend à visualiser ses
bronches, à les dilater en réalisant un « geste signal ». Il peut par exemple faire une
jonction du pouce avec les quatre doigts de la main gauche.
Il s’agit en fait d’un « signe signal » anticipé auquel le patient aura recours en état de
veille normale chaque fois que cela sera nécessaire.
Ce procédé peut être utilisé d’une façon efficace contre les angoisses qui précèdent
les phobies: agoraphobie, claustrophobie.
En état sophronique, le patient réalise une S.A.P. qui l’amène à affronter la situation
qu’il redoute. Dès l’apparition de l’anxiété le sophrologue l’invite à faire son « signe
signal » en lui informant qu’il peut constater un évanouissement immédiat de
l’angoisse. Peu à peu le conditionnement s’établit. Le patient armé de son « signe
signal » va pouvoir affronter les situations dans la réalité.
3. METHODOLOGIE:
• Sophronisation de base
• Évocation de la situation douloureuse
• Gestion de cette situation à l’aide d’une S.A.P.
• Lorsque la détente s’installe dans le corps le patient fait son « signe signal »
(serrer le pouce dans la main)
• Répétition de la conjonction Geste/Détente en cabinet et à l’aide d’un
enregistrement.
• Désophronisation
• Affrontement de la situation réelle en utilisant le réflexe conditionné.
CONCLUSION:
La Technique conditionnée est une approche recouvrante élaboré selon les données
Pavloviennes. C’est une technique symptomatique qui consiste à substituer un geste
à un symptôme.
C’est une méthode palliative qui peut être appliquée en cas d’urgence.
Bien qu’efficace, le sophrologue doit étudier les causes profondes des symptômes à
l’aide d’une psychothérapie approfondie une fois l’urgence dépassée.
Vous fermez les yeux et vous ressentez les points d’appui de votre corps sur la surface sur
laquelle il repose. Ressentez votre tête bien soutenue, votre dos bien encastré au niveau de
la colonne vertébrale, des omoplates, des reins, des fessiers. Ressentez les points d’appui de
vos cuisses, de vos mollets, de vos talons. Les points d’appui de vos bras au niveau des
coudes, des avant bras, des poignets, des mains. Et vous vous laissez envahir par cette
musique de relaxation en laissant de côté toutes les distractions extérieures. Et lentement,
progressivement à chaque expiration, vous laissez votre corps devenir lourd, s’abandonner
lourdement.
Vous êtes à l’écoute de votre corps, des sensations, des messages qu’il vous adresse, de
toutes les perceptions.
Nous allons maintenant faire un exercice respiratoire pour accroître votre bien-être. Cet
exercice va consister à inspirer pendant 6 secondes, à retenir l’air pendant 15 secondes, pour
expirer ensuite sur 12 secondes. On va commercer :
I nspirez : « 1.2.3.4.5.6. » .
R etenez l’air pendant 15 secondes : « 1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.13.14.15. »
Ex pirez sur 12 secondes : « 1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12. »
Observez les sensations.
Vous laissez votre respiration reprendre son rythme normal. Vous respirez doucement d’une
façon douce et uniforme. Vous essayez de vous isoler davantage du monde extérieur en
vous concentrant exclusivement sur vous-même. Remarquez que le silence mental s’installe
progressivement. Essayez de suspendre le temps et l’espace d’une façon tout à fait intuitive.
Vous essayez de ne plus penser.
Vous allez maintenant faire votre sophronisation en favorisant le relâchement de votre corps
du front jusqu’aux orteils.
Vous portez votre attention sur votre front. Relâchez votre front. Faites en sorte qu’il
devienne lisse en supprimant les rides d’expression. Laissez aller les sourcils, les yeux, les
globes oculaires, les muscles derrière les yeux. Maintenant vous relâchez les joues. La face
externe de vos joues en rapport avec votre visage. La face interne en rapport avec votre
bouche. Relâchez également l’espace à l’intérieur de votre bouche. Vous desserrez les dents.
Votre langue est souple. Vous relâchez votre palais, votre gorge, votre larynx. Appréciez
surtout cet agréable aplanissement de tout ce qui peut être plis au niveau de votre visage,
du front au menton.
Vous portez votre attention sur vos épaules que vous relâchez le plus profondément
possible. Puis par la pensée, à partir de vos épaules, vous descendez progressivement le
long de vos bras en visualisant tous les muscles de vos bras. Vous laissez aller les bras, les
coudes que vous voyez souples et déliés, les avant bras. Les poignets que vous visualisez
souple et déliés. Les mains jusqu’au bout des ongles. Ressentez toutes les énergies usées en
train de s’évacuer au travers de la pulpe des doigts.
Vous remarquez que le relâchement de vos bras accentue le relâchement de votre nuque et
de la partie supérieure de votre corps. Relâchez profondément cet endroit de votre corps.
Vous relâchez votre thorax et votre ventre, ceci en harmonie avec votre respiration.
Observez votre respiration; Elle se fait toute seule. Observez ce flux et ce reflux au niveau de
votre ventre et de votre poitrine. L’air entre et sort sans aucune contrainte. Remarquez qu’à
chaque expiration votre détente s’accentue, agréablement, profondément, comme cela se
produit généralement après un long soupir.
En même temps que vous relâchez votre ventre, vous relâchez votre dos, vertèbres par
vertèbre en descendant le long de votre colonne vertébrale par la pensée. Vous sentez votre
dos devenir lourd. Vous avez l’impression qu’il s’enfonce lourdement sur la surface sur
laquelle il repose, qu’il devient encore plus lourd. Vous avez l’impression que si vous deviez
vous relever, vous devriez faire un effort considérable tellement votre corps est devenu
lourd. Le relâchement de votre corps se fait en relation avec votre respiration. Il s’agit d’une
respiration calme et agréable.
Toute la partie supérieure de votre corps est au repos complet. Je vous propose de relâcher
la partie inférieure, c’est à dire les jambes.
Ressentez vos fessiers qui appuient lourdement aux endroits où ils reposent. Puis descendez
par la pensée le long de vos jambes en relâchant d’abord vos cuisses. Les muscles profonds,
les muscles superficiels. Relâchez les genoux, les ligaments de vos genoux que vous
visualisez souples et déliés. Relâchez bien vos mollets, vos chevilles, les ligaments de vos
chevilles, vos pieds jusqu’aux orteils.
Tout en vous est détendu. Cette détente s’empare de votre cerveau qui se relâche comme
un muscle. Votre cerveau se détend, il se décontracte.
Vivez cette harmonie intérieure, cet équilibre entre votre corps et votre mental. Vivez
positivement votre équilibre psychosomatique. Sentez combien ces deux éléments sont
imbriqués l’un dans l’autre.
Et puis vous vous mettez en harmonie avec le monde extérieur. Réalisez qui vous êtes.
Réalisez que vous êtes un être unique et que personne ne vous ressemble. Vivez ce
sentiment d’être unique et total à la fois.
Maintenant, vous allez vous représenter mentalement le sentiment de calme. Vous pouvez
par exemple, imaginer un paysage dans lequel vous vous sentez bien. Cela peut être au bord
de la mer, où ailleurs. Comme vous voulez.
Prenez bien conscience de la pesanteur qui s’est installée en vous. Je vous propose de
prononcer en vous-même la suggestion suivante, en percevant les sensations :
« Mon bras droit devient lourd. Tous mes membres deviennent lourds, pesants, attirés
vers le centre de la terre. Mes membres sont lourds, fortement attirés vers le centre de la
terre. Je perçois cette sensation de pesanteur dans tout mon corps. »
Je remarque que mon corps irradie une chaleur agréable. Je formule mentalement :
« Mon bras droit devient chaud… Et l’autre avec lui… Mes bras et mes jambes deviennent
chauds… Tous mes membres deviennent chauds comme s’ils étaient exposés au soleil. »
« M on plex us solaire devient agréablem ent chaud. Je sens qu’il irradie une
chaleur très agréable. »
« Désorm ais, je suis capable de rester calm e et détendu devant n’im porte quelle
situation. Je suis capable de résoudre m es difficultés dans le calm e et la détente.
Je prends confiance en m oi-m êm e et confiance en m es possibilités. »
Vous vous accordez encore quelques minutes de relaxation, de relâchement, de détente. Et
vivez votre corps dans sa totalité. Votre corps est un lieu confortable, dans lequel vous vous
sentez bien, très à l’aise, très présent.
Vous êtes bien, parfaitement à l’aise. Et vous vous rendez compte que vous pourriez
prolonger encore pendant un certain temps votre degré de relaxation. Mais vous allez vous
faire à l’idée de reprise, à cette idée qu’il va falloir sortir progressivement de ce niveau de
conscience particulier entre veille et sommeil. Reprendre conscience du niveau de vigilance
nécessaire à l’actualité et du tonus musculaire nécessaire à l’activité.
Vous inspirez profondément une première fois, une deuxième fois, une troisième fois. Vous
ouvrez les yeux. Vous reprenez conscience de tout le positif qui vous entoure. Et vous vous
étirez profondément. Quand vous avez l’impression d’avoir suffisamment récupéré, vous
vous levez doucement.
(Cette séance est disponible sur le CD « Apprenez à gérer votre stress grâce à la sophrologie » de William BONNET)
LA MUSICOTHÉRAPIE :Quelques notions.
A travers les différents courants qui existent en France, la musicothérapie sert aussi bien
l’expression, la thérapie et l’occupationnel. Selon la formation du thérapeute, elle est
réceptive ou active.
WILLMS (psychiatre Allemand) fut l’un des premiers à tenter d’expliquer le concept de
musicothérapie. Il est parti sur l’étude de l’audition qui montrait des réactions physiologiques
différentes chez l’auditeur suivant les stimuli musicaux proposés.
L’écoute régressive narcissique qui se retrouve dans les musiques rythmées. Dans ce
cas, la composante rythmique de la musique mobilise l’énergie libidinale.
L’écoute rationnelle. Elle se retrouve dans des structures connues classiques. Elles ont
des effets de redondance. Exemple : musique classique connue.
La thérapie musicale sera donc une recherche et une mise en jeu de ces deux aspects en
interaction.
Pour WILLIMS, l’importance de la musicothérapie réside dans le fait qu’elle est accès au
malade qui lui permettra par la suite d’utiliser d’autres thérapies et en particulier des
thérapies verbales.
La musicothérapie est pour lui une technique d’insertion dans un projet thérapeutique global.
Le pouvoir curatif de la musique remonte les siècles (la Bible), comme si devant
l’impuissance à guérir, la musique venait remplir par sa présence soignants et soignés.
Un fait est certain, c’est que depuis l’Antiquité la musique a trouvé sa place en thérapie mais
contrairement aux autres thérapies qui se sont développées en essayant de définir leurs
objets, la musicothérapie est restée toujours présente. Exemple : les incantations sont les
premières prières mais aussi les premiers remèdes ; il s’agissait d’une forme de
communication dans les rapports entre les êtres humains.
Les rites de guérison sont une recherche pour rendre à l’homme sa pureté acoustique
originelle qui le remplacera dans l’harmonie universelle du cosmos.
Le nom grec de thérapeute désigne le maître médecin, celui qui soigne mais qui est aussi
donné dans les sectes des esséniens aux moines juifs et aux danseurs.
A travers l’histoire, la musique et la médecine ont toujours été liées : la musique est l’art de
panser avec les sons, en ce sens la musique vient s’inscrire dans l’imaginaire ; imaginaire
qui se construit sur des messages qui se développent sur le temps musical ; messages qui
résonnent en nous par le pouvoir affectif que nous attribuons à la musique ; étant bien
entendu que ce message n’a pas de valeur que pour soi-même, même s’il se trouve que des
individus différents rencontrent ce même message.
Le moment musical permet à l’individu que ce soit dans l’agit (faire de la musique) ou dans le
reçu (écouter de la musique), d’accéder à une position d’individu désirant.
Et ce désir qu’il soit dans l’imaginaire par l’écoute ou dans le faire par le désir d’apprendre à
jouer est un des moteurs de ce qui, dans la musicothérapie, fait qu’il y a trace de
progression, de mieux-être.
Certains auteurs pensent que la musique peut avoir une influence sur les plantes et les
animaux. D’ailleurs au 17ème siècle, certains auteurs s’efforçaient de démontrer que les
vibrations musicales fluidifiaient les matières épaisses des humeurs.
Au 20ème siècle, deux écoles se développent qui annoncent des recherches divergentes :
La médecine qui s’attache à l’anatomie, qui explique les effets de la musique par des lois
physiques.
L’école du monde musical qui observe les effets subjectifs de la musique sur les individus
et qui s’appuie sur l’expérience vécue du phénomène musical.
WINNICOTT écrit : ”Pour contrôler ce qui est au dehors, on doit faire des choses et non
simplement penser et désirer”. La musique va mobiliser chez le sujet une énergie qui va lui
permettre de se lancer dans l’action.
En règle générale, les auteurs considèrent que la musique est une technique d’expression
privilégiée car :
On peut cerner deux façons d’appréhender la musique, soit d’une façon active lorsque l’on
joue d’un instrument, soit d’une façon réceptive lorsqu’on préfère l’écouter.
Dans la musicothérapie réceptive, le désir d’écouter témoigne de l’intérêt porté aux sons. La
musique qui vient de l’extérieur va faire résonance avec notre monde intérieur et donner un
vécu corporel particulier. Chez le malade, le fait d’écouter de la musique renforce son
attention qui devient plus soutenue.
Chacun écoute avec sa personnalité, on peut donc se poser la question de savoir quel rôle
joue le message musical ? Comment est-il reçu par l’individu ?
de rechercher du plaisir
de se libérer de l’angoisse
de faire baisser les tensions
d’évacuer les décharges pulsionnelles
de s’accepter et d’accepter la réalité
détente
stimulation du sujet
recueil des verbalisations
étude du comportement
avoir des compositions musicales prêtes à répondre à l’état d’esprit du sujet qui se
présente
cette thérapie peut être pratiquée en groupe ou en individuel
CONCLUSION
Les buts de la musicothérapie peuvent se résumer en quatre points :
La musicothérapie active et déclenche des processus émotionnels dans le souci de faire
apparaître les facteurs pathogènes et ainsi de mieux les comprendre.
La musicothérapie active et déclenche des processus sociaux communicatifs avec pour
souci de faire resurgir des expériences concernant le comportement interrelationnel troublé.
La musicothérapie propose des attitudes et des modèles de comportements stabilisateurs
pour régulariser le fonctionnement vital (mécanismes de resocialisation).
La musicothérapie permet de proposer au sujet la satisfaction d’un besoin esthétique.
Laissez-vous aller passivement à cette musique qui vous pénètre et vous berce. Votre être se
vide de l’inessentiel. Vous respirez lentement, calmement. Votre esprit est pleinement
disponible.
Cette attitude est indispensable pour favoriser la prise de conscience des conditionnements
physiques et psychologiques auxquels vous allez participer.
Vous êtes installé confortablement. Vos yeux sont fermés sans crispation et vous pensez :
« Mon esprit et mon corps sont calmes, détendus, parfaitement détendus. Mon esprit est en
paix, dans la détente et le repos. Mon esprit est en paix dans la détente et le repos de mon
corps. »
Cette musique que vous écoutez transmet son influence bénéfique à votre système nerveux
et à votre sensibilité. Concentrez-vous sur vous-même. Concentrez-vous fortement sur vous-
même et notamment sur votre respiration.
Vous pouvez amplifier légèrement ce mouvement tout à fait naturel au niveau de votre
ventre, en respirant un peu plus profondément, mais sans forcer. Respirez plusieurs fois un
peu plus profondément en laissant le ventre et la poitrine s’amplifier à l’inspiration. A
l’expiration, vous laissez redescendre la poitrine et le ventre. Sentez cette vie qui est en
vous.
Ce mouvement vous permet de vous laisser bercer. Vous respirez calmement, de plus en
plus calmement.
« M on bras droit est pesant, lourd, très lourd, de plus en plus lourd. »
Vous concentrez votre esprit sur votre bras gauche et vous pensez :
« M on bras gauche est pesant, lourd, très lourd, de plus en plus lourd. »
Puis vous concentrez votre attention sur vos deux jambes et vous pensez :
« M a jam be gauche est lourde, très lourde, ex trêm em ent lourde. » Puis
Vous concentrez à nouveau tout votre esprit sur tout votre corps qui est lourd, de plus en
plus lourd. Peut-être, le sentez-vous plus léger, plus libre. Cela n’a pas d’importance, car
l’essentiel c’est que vous vous sentiez bien, de mieux en mieux, de plus en plus reposé, de
plus en plus détendu.
A nouveau, vous fixez votre pensée sur votre bras droit. Et vous pensez :
« M on bras droit est chaud, très chaud, agréablem ent chaud. » Et vous sentez cette
chaleur douce et agréable.
Puis vous concentrez votre attention sur votre bras gauche et vous pensez :
« M on bras gauche est chaud, très chaud, agréablem ent chaud. »
C’est ce flux de sang qui circule dans votre corps qui vous donne cette sensation de chaleur
agréable. Cette vasodilatation vous procure un intense bien-être. Laissez cette sensation de
chaleur descendre tout au long de votre corps pour envahir vos jambes, jusqu’à vos pieds et
vos orteils.
Vous sentez cette vague de chaleur descendre le long de votre corps tandis que vos
paupières s’alourdissent. Vos paupières sont lourdes, très lourdes. Vous respirez doucement,
calmement. Et vous ressentez votre équilibre intérieur.
Vous éprouvez une harmonie profonde qui vous procure une immense détente et un grand
apaisement. Cette détente totale que vous éprouvez en ce moment, cet apaisement profond,
cet épanouissement de votre personnalité, de vous-même, vont fusionner dans une
harmonieuse unité avec ce flux musical qui va encore approfondir cette heureuse détente.
Laissez-vous aller au bord du sommeil en écoutant ce flux musical qui fait naître en vous une
paix et une joie profonde.
Je vous laisse écouter cette musique pendant quelques instants. Laissez venir sur votre
écran mental des images positives et vivez pleinement les sensations évoquées par ces
images.
Vous êtes merveilleusement bien. Et ce calme est grand, tellement grand, de plus en plus
calme, de plus en plus grand. Vous êtes de plus en plus détendu. Vous éprouvez un équilibre
physiologique, psychologique et biologique parfait.
Vous vous sentez de mieux en mieux. Et vous sentez cette sensation de pesanteur, cette
lourdeur. Ou bien le contraire, cette légèreté, cette flottaison.
Vous éprouvez un relâchement musculaire profond. Vous vous laissez aller à ce relâchement
absolu.
Ressentez également cette onde de vitalité qui circule dans votre corps. Notamment par le
biais de votre respiration.
Vous êtes bien, très à l’aise et vous vous rendez compte que vous pourriez prolonger
pendant encore un certain temps votre degré de relaxation. Mais vous allez vous faire à
l’idée de reprise. Pour cela, vous portez votre attention sur votre respiration. Notamment sur
vos inspirations. A chaque inspiration vous retrouvez votre niveau de vigilance nécessaire à
l’actualité et votre tonus musculaire nécessaire à l’activité.
Quand vous avez l’impression d’avoir suffisamment récupéré, vous ouvrez les yeux et vous
vous étirez profondément. Vous reprenez contact avec tout le positif qui vous entoure.
L’ARTHERAPIE
1 - HISTOIRE
Pour parler d’arthérapie, c’est avant tout replacer la renaissance des arts en
thérapie. Cette renaissance est périodique.
Les toutes premières traces remontent aux Egyptiens, aux Grecs et aux Hébreux.
Terre
Air
Feu
Eau
Le sang
L’atrabile
La bile jaune
La bile noire
Le sanguin
Le flegmatique
Le colérique
Le mélancolique
Les basses
Les ténors
L’alto
Les sopranes
2 - CARACTÉRISTIQUES DE L’ARTHERAPIE
L’arthérapie prend en compte le problème du patient ; elle se donne des buts à
atteindre.
Ce sont surtout les personnes peu sensibles à la cure verbale qui vont profiter au
mieux des arthérapies, c’est-à-dire d’une approche non verbale. Exemple : la
danse-thérapie. Par son impact sur le corps, elle permet aux patients très
angoissés de communiquer gestuellement et de s’adresser à l’autre.
L’arthérapie est à l’origine d’une pratique de soin avec une médiation artistique ; il
s’agit d’une conjonction des approches artistiques et des approches
thérapeutiques. Elle s’utilise avec les personnes malades, handicapés et
marginales. Plus qu’une nouvelle technique, l’arthérapie pose la question de l’art
comme transformation de la personne et de la thérapie comme art de création.
L’art soigne t-il ? La production artistique d’un malade mental révèle-t-elle des
problématiques profondes ? Un soignant peut-il utiliser un support artistique dans
son approche du malade ou est-ce un domaine réservé à un intervenant artiste
véritable ?
Toutes ces questions qui mettent en relation l’art et la thérapie semblent renvoyer
à priori à des registres différents voire incompatibles.
L’arthérapie a une visée thérapeutique car elle favorise le développement et la
transformation de la personne qui créée.
Toutefois, la plupart des traitements sont combinés avec une approche verbale.
En dessinant une scène joyeuse, on retrouve en soi une potentialité de joie qui a
existé ; le thérapeute aide le patient à exprimer les conflits car l’art est un
instrument de la personnalité.
On peut postuler que l’art qui survient en thérapie porte une valeur de méta-
communication car il questionne les partenaires de la thérapie sur leurs identités
actuelles, ceci grâce au mécanisme de transfert et de contre-transfert.
Dans un premier temps, l’art peut se passer de mots mais dans un deuxième
temps, il est nécessaire d’utiliser le langage ; en ce sens, l’objet artistique
possède une fonction de leurre.
Le travail artistique peut ainsi apparaître comme une tentative d’instauration d’un
nouveau cadre où vont pouvoir être contrôlés des traumatismes plus ou moins
archaïques.
Dans ce cadre nouveau qu’est l’art dans la thérapie, ce qui est en question pour
le sujet dans un premier temps. C’est bien l’instauration d’une référence ou d’un
statut existentiel. La production artistique permet au sujet d’exister. L’art peut être
interprété comme l’expression d’un besoin actuel de s’affirmer comme existant.
6 - LE DESSIN
Le dessin est le foyer d’une rencontre traduisant la dynamique d’une personnalité.
C’est une rencontre entre l’individu et ce qu’il a à dire par un langage figuré.
Le corps n’est plus représenté que par des os disjoints, des membres éclatés,
c’est l’angoisse du morcellement, de désintégration du vécu corporel propre ; on
observe également dans le dessin une orientation agressive, menaçante.
Exemple : mains, griffures.
BIBLIOGRAPHIE :
Claude STEINER « L’ABC des émotions » aux Editions Inter Editions
Jean Yves ARRIVE « Savoir vivre ses émotions » aux Editions Retz
Daniel GOLEMAN « L’intelligence émotionnelle » Tome 1 et 2 aux
Editions J’ai lu