Onto 23

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 10

International Journal of Semantic Computing

 World Scientific Publishing Company

LES OUTILE DU EVALUATION D'UN ONTOLOGIE *

Mebarki Assia†
Université Mathématiques et informatique, TAHRI MOUHAMED
Bechar, 08000, Algérie
mebarki.assia9@gmail.com

Résumé : L‟ontologie est caractérisée par son évolution constante qui nécessite souvent des mises à jour
appropriées. Son caractère évolutif exige la prise en compte des changements liés à plusieurs facteurs, à
savoir : le domaine, la conceptualisation et encore la réutilisation. Dans cet article, nous présentons une
ontologie d‟évolution qui décrit le domaine d‟évolution, son utilisation pour représenter l‟évolution et
garder ses traces. Celles-ci peuvent être exploitées dans d‟autres fonctionnalités comme la détection des
relations entre les différentes versions de l‟ontologie.

Mots Clés : Web sémantique, ontologie, évolution d‟ontologie, ontologie d‟évolution, opérations de
changement.

1.INTRODUCTION

Les ontologies sont utilisées dans différents domaines comme des spécifications
partagées de connaissances dans le web sémantique, des référentiels sémantiques dans les
systèmes d‟apprentissage [Rogozan, 2004], une représentation conceptuelle du domaine
ou une spécification du modèle de raisonnement utilisé dans les systèmes à base des
connaissances [Fürst, 2004a], une dimension sémantique dans les systèmes
d‟information, etc.
La dynamique des systèmes nécessite l‟évolution de l‟ontologie pour rendre compte des
changements du domaine. Dans [Rogozan, 2004], l‟auteur présente d‟autres motifs
d‟évolution comme la réutilisation de l‟ontologie et encore sa conceptualisation.
Dans ce travail, nous nous intéressons au domaine d‟évolution d‟ontologie et nous
proposons une ontologie qui décrit ce domaine et contribue à l‟opération d‟évolution elle-
même, car à notre sens, l‟évolution d‟ontologie est une suite d‟instances d‟ontologie
d‟évolution. Cette séquence d‟instances va être mémorisée dans un journal d‟évolution.
Cet article est organisé comme suit : la section 2 présente la notion d‟évolution
d‟ontologie et les approches d‟évolution existantes dans la littérature. La section 3 décrit
l‟ontologie d‟évolution proposée et les notions de base comme les constituants de
l‟ontologie, les opérations de changement, etc. La section 4 est consacrée au journal
d‟évolution. Enfin, nous concluons en donnant quelques perspectives pour des travaux
futurs.

1
2

2. Evolution d’ontologie

L‟évolution d‟une ontologie est l‟adaptation aux changements et la propagation


de ces changements au niveau des artefacts dépendants, c‟est-à-dire les objets
référencés par l‟ontologie ainsi que les ontologies et les applications qui lui sont
liées (Sure et al, 2004). Les changements sont classés selon trois niveaux (Haase
et al, 2004) : des changements du domaine modélisé, des changements de
conceptualisation et des changements de spécification. Le domaine est une partie
du monde réel, il est donc dynamique et évolue dans le temps. La
conceptualisation peut changer en raison d‟une nouvelle observation ou d‟une
restructuration des connaissances. Les changements de spécification se rapportent
à la description formelle de l‟ontologie (le langage de représentation). Les
changements sont aussi classés en deux catégories (Xuan et al, 2006): évolution
normale et révolution. La première permet d‟enrichir l‟ontologie par de nouvelles
connaissances sans remettre en cause celles qui existent déjà, c‟est le principe de
« continuité ontologique ». La révolution par contre, permet d‟infirmer des
axiomes vrais.

Plusieurs approches d‟évolution ont été proposées dans la littérature. (Xuan et


al, 2006) proposent un modèle de gestion de versions pour les entrepôts
basésontologies, à travers un processus d‟évolution asynchrone basé sur le
principe de « continuité ontologique » et contraint par la permanence des classes,
des propriétés et des subsomptions et par la description des instances

(Flouris et al, 2005) adaptent les principes de changements de croyance (Belief


Changes) à l‟évolution d‟ontologies. Ils identifient quatre opérations de
changements : Révision et contraction pour les changements liés à la
conceptualisation (c‟est la perception du domaine qui change et non le domaine
luimême) et mise à jour et suppression pour les changements du domaine
(nouvelles réalités). Les ontologies sont représentées sous forme d‟axiomes. Les
changements sont déclenchés par de nouveaux faits (opérandes de changement)
introduits au système et sont appliqués à travers une séquence de modifications
générées automatiquement. Les changements sont exprimés sous forme d‟un
ensemble de propositions d‟axiomes conformément au modèle de logique de
description dans lequel les axiomes de l‟ontologie sont exprimés.
La méthodologie Boemie (Castano et al, 2006) exploite les résultats d‟extraction
d‟information pour assurer le peuplement, l‟enrichissement et la coordination
d‟ontologies multimédia. L‟ontologie évoluée est ensuite utilisée pour améliorer le
module d‟extraction à travers un processus cyclique. Boemie se caractérise par
l‟utilisation de multiple modules ontologiques, chacun assurant un objectif
indépendant de structuration de l‟espace de connaissances; par un processus dirigé
par des patterns, chaque pattern correspond à une combinaison typique de
connaissances de l‟ontologie et d‟objets multimédia produits par le processus
d‟extraction ; par une approche ouverte aux sources externes pour l‟identification de
nouvelles connaissances ; et par la minimisation de la participation humaine à travers
des services de support.

(Stojanovic et al, 2002) organisent le processus d‟évolution en six phases : détection


du changement, représentation du changement, sémantique du changement,
implémentation du changement, propagation du changement et validation du
changement. Certaines de ces phases sont aussi retrouvées dans d‟autres approches
d‟évolution.
3.ONTOLOGIE D’EVOLUTION

Pour développer l‟ontologie d‟évolution et l‟utiliser pour représenter et garder les traces
d‟évolution de l‟ontologie, nous devons d‟abord étudier le domaine de l‟ontologie, sa
définition, ses constituants, etc.

Les outile du évaluation d'un ontologie

L'évaluation d'une ontologie est un processus important pour évaluer sa qualité, sa


pertinence et sa fiabilité. Les outils pour évaluer une ontologie peuvent varier en fonction
de l'objectif et de la complexité de l'ontologie, mais voici quelques outils couramment
utilisés :

1.1. Protégé : Protégé est un environnement open-source pour le développement et la


gestion des ontologies. Il propose des fonctionnalités d'édition, de validation, de
vérification de la cohérence et de la consistance de l'ontologie.
1.2. OOPS! : OOPS! (OntOlogy Pitfall Scanner!) est un outil qui analyse les
ontologies OWL (Web Ontology Language) pour détecter les erreurs et les problèmes
courants dans la structure de l'ontologie.
1.3. OntoQA : OntoQA est un outil d'évaluation d'ontologie qui mesure la qualité de
l'ontologie en fonction de critères tels que la cohérence, l'exhaustivité et la concision.
1.4. OAEI : L'initiative OAEI (Ontology Alignment Evaluation Initiative) évalue les
systèmes d'alignement d'ontologies en utilisant des mesures de précision et de rappel pour
comparer les correspondances entre les ontologies.
4

1.5. OWL-S : OWL-S (Web Ontology Language for Services) est un langage pour
décrire les services web en termes d'ontologies. OWL-S peut être utilisé pour évaluer la
qualité et la précision des services web basés sur des ontologies.
1.6. DOLCE : DOLCE (Descriptive Ontology for Linguistic and Cognitive
Engineering) est une ontologie de haut niveau qui fournit un cadre pour l'évaluation et
l'analyse des ontologies en fonction de critères tels que la formalité, la modularité et la
capacité à capturer les concepts et les relations sémantiques.
1.7. LogMap : LogMap est un outil d'alignement d'ontologies qui utilise des
techniques de correspondance basées sur la logique pour aligner des ontologies. LogMap
utilise des mesures de précision et de rappel pour évaluer la qualité de l'alignement.
Ces outils ne sont que quelques exemples d'outils couramment utilisés pour l'évaluation
d'une ontologie. Il est important de choisir les outils en fonction de l'objectif spécifique
de l'évaluation et de la complexité de l'ontologie.

4.Différence des outiles du évaluation d'un ontologie

L'évaluation d'une ontologie est une tâche importante pour assurer sa qualité et son
utilité dans un contexte donné. Les outils d'évaluation d'une ontologie peuvent être
classés en deux catégories principales: les outils d'évaluation automatique et les outils
d'évaluation manuelle.

Les outils d'évaluation automatique sont des outils informatiques qui mesurent des
propriétés spécifiques de l'ontologie de manière automatique. Ils sont utiles pour
obtenir des données quantitatives sur l'ontologie, telles que sa cohérence logique, sa
complétude ou sa précision. Ces outils incluent des techniques telles que la
vérification de la cohérence logique, la mesure de la similarité sémantique, l'analyse
de la redondance, et la mesure de la couverture.

Les outils d'évaluation manuelle, en revanche, sont utilisés pour évaluer l'ontologie en
utilisant une approche humaine, généralement à travers l'utilisation de tâches
d'évaluation spécifiques. Ces outils sont utiles pour évaluer des aspects de l'ontologie
qui ne peuvent pas être mesurés automatiquement, tels que l'adéquation de l'ontologie
pour un domaine spécifique ou son utilité pour les utilisateurs finaux. Les outils
d'évaluation manuelle incluent des techniques telles que l'analyse d'utilisabilité,
l'évaluation de l'adéquation pour le domaine, et l'analyse d'expressivité.

En somme, les outils d'évaluation automatique permettent d'obtenir des mesures


quantitatives de l'ontologie, tandis que les outils d'évaluation manuelle sont utiles
pour évaluer l'ontologie d'un point de vue plus qualitatif en utilisant une approche
humaine. Les deux types d'outils sont importants pour assurer la qualité et
l'adéquation d'une ontologie dans un contexte donné.
5.Constituants d’une ontologie

Une ontologie définit les termes et les concepts (significations) utilisés pour décrire
et représenter un domaine de connaissance, ainsi que les relations entre eux [Pierre,
2005].
Elle contient :
- Les concepts du domaine concerné, appelés aussi termes ou classes d’ontologie,
correspondent aux abstractions pertinentes d’un segment de la réalité. Selon
[Lortal, 2002], un concept représente un type d’objet dans l’univers. Il peut être,
tout ce qui peut être évoqué et, partant de là, peut consister en une description d’une
tâche, d’une fonction, d’une action, d’une stratégie ou d’un processus de
raisonnement, etc.
- Les propriétés des concepts. [Stojanovic, 2004] distingue deux genres de propriétés,
qui sont les attributs (attribute properties), assignés aux concepts et les relations
(relational properties) entre les concepts. Les valeurs des attributs caractérisant un
concept, sont de différents types: nombres, booléens, intervalles, mots, etc. Les
relations représentent un type d’interaction entre les notions d’un domaine [Lortal,
2002].
Nous distinguons deux types de relation, relation interconcepts et relation inter-
relations. Les relations interconcepts sont l’abstraction, la subsomption,
l’équivalence, la disjonction et bien d’autres relations définies par le concepteur de
l’ontologie. Les relations inter-relations concernent la subsomption, l’inverse,
l’exclusivité, et l’incompatibilité. [Fürst, 2004b] définit les propriétés intrinsèques
d’une relation :
• Les propriétés algébriques : symétrie, réflexivité, transitivité, antisymétrie,
antiréflexivité.
• Les cardinalités : précisent le nombre d’instances que la relation lie.
- Les instances (Objets) des concepts correspondent aux individus concrets dans le
domaine [Stojanovic, 2004]. [Fürst, 2004b] considère l’ensemble d’objets comme
l’extension du concept, qui regroupe les objets manipulés à travers le concept.
- Les axiomes, constituent des assertions, acceptées comme vraies, à propos des
abstractions du domaine traduites par l’ontologie. Ils spécifient la façon dont les
primitives terminologiques du domaine (i.e. les concepts et relations) peuvent être
utilisées [Driouche, 2007]. L’utilisation des axiomes sert à définir le sens des entités,
mettre des restrictions sur la valeur des attributs, examiner la conformité des
informations spécifiées ou en déduire de nouvelles. La figure 1 montre une partie du
méta-modèle de l’ontologie que nous avons développée pour décrire ses constituants
essentiels.
6

6. Ontologie d’évolution proposée

[Stojanovic, 2004] et [Klein, 2003a], considèrent qu‟une pratique commune consiste à


définir une taxonomie ou une ontologie de changements (ou d‟évolution) pour le modèle
d‟ontologie.
Dans la proposition de notre ontologie, nous nous sommes appuyés essentiellement sur le
méta-modèle de l‟ontologie.
La figure 2, présente une partie de l‟ontologie développée. Cette dernière est basée sur le
concept „Changement‟ qui peut supporter plusieurs opérations de changement.
Les propriétés du concept „Changement‟ permettent de caractériser l‟évolution par des
informations importantes voire nécessaires comme la référence, la date, et l‟auteur qui se
charge de l‟évolution.
Le changement peut être représenté à différents niveaux de granularité. [Giorgos, 2005]
définit deux types de changements : les changements élémentaires (primitifs et non
décomposables) et les changements composés qui expriment un enchaînement de
plusieurs changements élémentaires formant ensemble une seule entité logique.
Nous identifions deux types d‟opérations de changement, les opérations simples et les
opérations complexes.
Les opérations de changement simples sont celles qui s‟appliquent sur l‟un des
constituants de l‟ontologie (concept, attribut, instance, etc.).
Les opérations de changement complexes sont celles qui s‟appliquent sur plus d‟un seul
constituant de l‟ontologie.
Les opérations de changement (souvent complexes) présentent les besoins élémentaires
de changement du développeur de l‟ontologie, tandis que l‟ensemble d‟opérations
appliquées (simples ou complexes) correspond au besoin global d‟évolution.
A partir de cette vision, nous avons développé l‟ontologie d‟évolution (voir figure 2).
Le concept important „opération de changement‟ est divisé en deux types de changement,
„changement simple‟ et „changement complexe‟. Ces types de changement vont être
détaillés dans les sous-sections qui suivent

7. Evaluation de la qualité de l’ontologie

Une fois la consistance de l‟ontologie assurée, la phase d‟évaluation permet de mesurer


l‟impact du changement sur la qualité de l‟ontologie. Si le changement mène vers une
ontologie de meilleure qualité ou préserve la qualité de l‟ontologie alors, il sera
directement validé. Dans le cas contraire, l‟expert interviendra pour décider du
changement.
L‟évaluation prend en considération plusieurs aspects de l‟ontologie. Le résultat de
l‟évaluation est comparé à la valeur de l‟ancienne évaluation contenue dans l‟annotation
de l‟ontologie (la qualité avant le changement). Si le résultat de la nouvelle évaluation est
une note supérieure (ou égale) à celle de l‟ancienne évaluation, le changement permettra
d‟améliorer la qualité de l‟ontologie (ou la préserver) et sera donc validé. Dans le cas
contraire, le changement influence négativement la qualité de l‟ontologie et ne sera pas
validé directement mais laissé à la charge de l‟expert. Ainsi, l‟évaluation intervient
comme un moyen permettant de faciliter et guider la validation des changements en
prenant en considération la qualité de l‟ontologie.
La norme ISO/CEI 9126 décrit les exigences en termes de qualité des produits logiciels.
Cette norme permet de mesurer la qualité d‟un produit logiciel en prenant en
considération plusieurs caractéristiques. (Bansiya et al, 2002) ont adapté cette norme pour
établir un modèle hiérarchique pour l‟évaluation de la qualité d‟une conception orientée-
objet. Ce modèle comprend une arborescence d‟évaluation contenant des caractéristiques,
des sous-caractéristiques, des critères et des métriques d‟évaluation. Infauditor (Akoka, et
al, 1996) est une méthodologie pour l‟audit de l‟ensemble du système d‟information
8

d‟une entreprise. Elle comprend une arborescence d‟évaluation basée sur des domaines,
des sous-domaines et des critères d‟évaluation. Le même principe d‟une arborescence
d‟évaluation, peut être appliqué pour évaluer la qualité d‟une ontologie en prenant en
considération plusieurs aspects d‟évaluation. Pour chaque aspect, plusieurs critères
peuvent être utilisés pour lesquels, différentes métriques d‟évaluation peuvent être
définies.
Lors de l‟évaluation de l‟ontologie, deux aspects doivent être principalement pris en
considération : l‟aspect structurel et l‟usage. Pour chaque aspect, plusieurs critères
doivent être évalués. Pour la structure, nous avons identifié les critères suivants : la
complexité, la cohésion, la modularité, la taxonomie et l‟abstraction. Pour l‟usage, trois
critères ont été évalués : la complétude, la modularité et la compréhension. Il se trouve
que certains de ces critères sont parfois opposés les uns aux autres : un changement qui
rend l‟ontologie plus complexe par exemple, peut améliorer la cohésion. Pour faire face à
ce problème, nous avons prévu une étape de paramétrage au début du cycle d‟évolution,
permettant à l‟expert d‟accorder un poids à chaque critère d‟évaluation. Ce poids reflète
l‟intérêt du critère relativement au domaine modélisé et à l‟application utilisant
l‟ontologie.
Dans l‟arborescence d‟évaluation, la racine correspond au résultat final d‟évaluation, les
nœuds au-dessous de la racine correspondent aux aspects pris en considération lors de
l‟évaluation (structure, usage), les nœuds du niveau suivant correspondent aux critères
d‟évaluation et les feuilles aux mesures d‟évaluation (nombre moyen de relations par
concept, profondeur d‟une hiérarchie,…etc.).
La première étape de l‟évaluation consiste à calculer les métriques de chaque critère. Le
résultat de l‟évaluation de l‟ontologie après l‟application du changement, sera comparé à
l‟ancien résultat d‟évaluation (avant l‟application du changement). Si la qualité est
améliorée (ou préservée), le changement sera directement validé. Dans le cas contraire,
c‟est-à-dire lorsque le changement a un impact négatif sur la qualité, l‟expert sera
sollicité pour valider ou non le changement.
8. Une approche d’évolution d’ontologie basée sur l’évaluation

9. CONCLUSION

Notre travail s‟articule autour de l‟évolution d‟ontologie. Notre contribution consiste en


la proposition d‟une ontologie d‟évolution qui permet de décrire le domaine d‟évolution
d‟ontologie et d‟utiliser ses instances dans le journal d‟évolution afin de garder les traces
d‟évolution.
Nous avons tenté de définir les différents types d‟opérations de changement, de garder la
trace de ses applications et de la représenter en format RDF/XML dans le journal
d‟évolution.
L‟exploitation de ce journal d‟évolution pour la détection des relations entre les
différentes versions de l‟ontologie évoluée d‟une manière certaine, constitue une
perspective pour les travaux futurs.

10.References

Klein M., Noy N.F., Ontology Evolution: Not the Same as Schema Evolution,
Knowledge and Information Systems, 2003.
Haase P., Sure Y., D3.1.1.b State of the Art on Ontology Evolution, SEKT Deliverable,
2004.
Haase P., Sure Y., Incremental Ontology Evolution – Evaluation, Institut AIFB,
University of Karlsruhe, 2005.
10

Sure Y., Tempich C., State of the art in ontology engineering methodologies, SEKT
informal deliverable 7.1.2, Institut AIFB, University of Karlsruhe, 2004.
Stojanovic L., Maedche A., Motik B., Stojanovic N., User-driven ontology evolution
management, In European Conference on Knowledge Engineering. and Management, p.
285-300, 2002.
Stojanovic L., Methods and Tools for Ontology Evolution, PhD thesis, University of
Karlsruhe, 2004.
Xuan D. N., Bellatreche L. Pierra G., A versionning management model for ontology-
based data warehouses, Proceedings of DaWak‟06, 2006.
Castano S., Dalakleidi K., Dasiopoulou S., Espinosa S., Ferrara A., Hess G.N.,
Karkaletsis V., Kaya A., Melzer S., Moller R., Montanelli S., Petasis G., Delivrable D4.1
Methodology and Architecture for Multimedia Ontology Evolution, 2006.
Flouris G., Plexousakis D., Handling Ontology Change: Survey and Proposal for a Future
Research Direction, Technical Report FORTH-ICS/TR-362, 2005.
Akoka J., Comyn-Wattiau I., A Knowledge-Based System for Auditing Computer and
Management Information Systems. Expert Systems with Applications, vol. 11, p. 361-
375, 1996.
Bansiya J., Davis C.G., A Hierarchical Model for Object-Oriented Design Quality
Assessment, IEEE Transactions on Software Engineering, vol. 28, n° 1, January 2002.
[Driouche, 2007] Driouche, R. : “Une architecture d‟intégration des applications
d‟entreprise basée sur l‟interopérabilité sémantique de l‟EbXML et la mobilité des
agents”, Thèse doctorat, Université Mentouri, Constantine, (2007).
[Giorgos, 2005] Giorgos F., Plexousakis D.: “Handling Ontology Change: Survey and
Proposal for a Future Research Direction”, Rapport technique FORTHICS/TR-362,
(2005).
[Fürst, 2004a] Fürst, F. : “Opérationnalisation des ontologies : une méthode et un outil”.
In Actes des 15e Journées francophones d‟Ingénierie des Connaissances, Presses
Universitaires de Grenoble, p. 199–210(2004).
[Fürst, 2004b] Fürst, F. :“Contribution à l‟ingénierie des ontologies : une méthode et un
outil d‟opérationalisation”, Thèse doctorat, École Polytechnique de l‟Université de
Nantes, (2004).
[Pierre, 2005] Pierre, P. : “MDA et Ontologie: une bibliographie”, (2005).
[Rogozan, 2004] Rogozan, D. C. : “Gestion de l‟évolution d‟une ontologie : méthodes et
outils pour un référencement sémantique évolutif fondé sur une analyse des changements
entre versions de l‟ontologie”, TéléUniversité du Québec, (2004)

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy