La Boite À Merveilles

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 22

1

L'étude des seuils


L'œuvre la Boîte à Merveilles

Informations sur L’auteur Son nom: Ahmed Sefrioui;


Date et lieu de sa naissance :1915,Fes;
Date et lieu de son décès: 2004,Rabat;
Son origine : Berbères ;
Ses œuvres: Le chapelet d’ambres, La maison de
servitude , Les mendiants

Date d'écriture 1952


Date de publication(parution) 1954

Genre littéraire roman autobiographique(car L'auteur≠ le narrateur=


le personnage principal

Type de texte narratif descriptif

Genre de la littérature La littérature Maghrébine d’expression


française(culture Maghrébine + la langue française)

Le narrateur de l'histoire le narrateur enfant Sidi Mohamed Et parfois le


narrateur adulte
Focalisation( point de vue) Focalisation interne( car le narrateur= le personnage
principal)

Le registre dominant registre lyrique(Sentiments de solitude de joie…)


Le temps de l'histoire pendant la colonisation Française le narrateur avait 6
ans

le temps de l'action 9 mois( l’hiver , Le printemps, l'été)

Les lieux de l’oeuvre

Derb La rue Jiaf Rue quartier quartier quartier


NOUALLA El Hajjama El Adoua Seffah Kalklyin
2

-Dar -maison du -maison de -maison de -maison de -maison de


chouaffa Fqih lalla Aicha Moulay Sidi El Allal le fournier
-Msid larbi avc sa Arafi
nouvelle
épouse

Le narrateur Sidi Mohamed

Adulte Enfant
Dans un discours(Le moment d'écriture) Sidi Mohamed Qui vit dans
le narrateur adulte fait des commentaires les événements de
ou bien des explications de sa situation de l’histoire avec sa
au présent famille.

-ex:”Je n'étais qu'un enfant


,-ex:”Moi je ne dors pas, je sange à seigneur”(L'emploi des temps
ma solitude “ (L'emploi du Présent de récit’L'imparfait’.)
de l'énonciation)
3

Les personnages de l'œuvre


Sidi Mohamed:Le narrateur, il a 6 ans, il étudie au Msid , sa santé fragile, et il est curieux et
écrasé par la solitude
Lalla Zoubida:La mère du narrateur, épouse de Sidi Abdeslem, âgée de 22 ans
Maàlam Abdeslem:Le père du narrateur, le mari de lalla Zoubida, il est d'origine montagnard,
âgé de 40 ans
La boîte à merveille : contient des boutons, des clous ,une chainette, bouchon en verre; ses
objets se transforment à l'imagination de Sidi Mohamed
Lalla kanza:Une voyante, principale locataire de Dar chouaffa
Rahma: La femme de Driss El Aouad, la mère de Zineb
Driss El Aouad: C'est un fabricant de charrures, le mari de Rahma, le père de Zineb, âgé de 40 ans
Zineb:La fille de Driss El Aouad et Rahma, âgée de 7 ans
Fatima Bziouya: Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari est Allal le
jardinier
Lalla Aicha:Ancienne voisine et amie de lalla zoubida, son mari est Moulay larbi
Moulay larbi:C'est un babouchier, le mari de Lalla Aicha
Driss le teigneux:L'apprenti de Maàlam Abdeslem, il fait des commissions de la famille du narrateur
Abdellah: épécier du quartier
Sidi El Arafi:Le voyant aveugle
Zhor:La voisine de Lalla Aicha,Sidi Mohamed La trouve très belle
Salama:Marieuse professionnelle
Lalla Fatouma:La caissière de bain maure
Hamoussa:Le camarade de Sidi Mohamed , son vrai nom est Azouze Beradda
Sidi Abederrahman:C'est un coiffeur, il maîtrise plusieurs métiers, le père a l'habitude de couper ses
cheveux chez lui Le narrateur ne l'aime pas car il est chargé de sa circoncire
Sidi Mohamed Ben Tahar:C'est un coiffeur qui habite à Derb Noualla et qui a décédé avant
l’Achoura
Oncle Othmane:Un vieillard il considère sa femme Lalla Khadija comme sa fille
Allal le Fournier: le mari de Lalla Khadija sœur de Rahma qui n'avait pas des enfants après plusieurs
consultés guérisseux elle a pu d’ avoir un enfant
Mbarka:Ancienne esclave de l'oncle Othmane
4

Schéma narratif
La situation initiale : Sidi Mohamed vit avec sa famille tranquillement dans
sa maison il évolue dans deux monde celui de la réalité et celui de
l'imagination
.
L'élément perturbateur: c'est la ruine du Père , il a perdu tout son argent
au souk des haiks

Les péripéties: le père est obligé de quitter sa famille pour travailler


comme un moissonneur afin d'ouvrir son nouveau atelier .
Sidi Mohamed ne va pas au Msid car il est malade .
Lalla Aicha ,Lalla Zoubida et Sidi Mohamed rendent visite Sidi El Arafi.
Un messager vient de la part de Sidi Abdselem Il apporte avec lui des
provisions de l'argent et de bonnes nouvelles à propos du père.

le dénouement: le retour du père après un mois de travail.

la situation finale: le calme revient à la famille ,Sidi Mohamed découvre sa


boîte .
5

Les chapitres de l'œuvre


Chapitre 1:
- Le narrateur adulte parle de sa solitude qui date depuis son enfance à l'âge
de 6 ans “Ma solitude ne date pas d'hier “
-Il parle à Kanza la voyante et ses rituel.

-Comparaison entre Sidi Mohamed et ses camarades son imagination


devient riche grâce aux récits d’Abdellah L'épicier .
-La scène du bain maure(L'enfer, lieu de commérage de potin et de rumeur )
-Description de sa boîte et de son contenu .
-Le lendemain Lalla Zoubida raconte tout ce qu'il passe au bain maure à ses
voisines et le narrateur n'aime pas cela.
-La dispute violente entre Lalla Zoubida et Rahma, car le lundi le jour de
lessive de Lalla Zoubida.
Chapitre 2
- Le mardi jour néfaste pour tous les élèves, le Mid est un espace étouffant,
le maître est un personnage autoritaire .
-Le narrateur, sa mère et Lalla Aicha visitent le sanctuaire Sidi Boughaleb, à
la fin de cette visite le narrateur se fait griffer par un chat.
-Son père demande à sa mère de ne pas l'envoyer au Msid,deux jours de
repos pour lui il parle des salutations et les souhaites d'usage entre les
voisins et de Driss le teigneux l'apprenti de son père qui vient pour faire les
commissions du ménage .
-Rahma donne au narrateur un gros cabochon.
Chapitre 3
- Après 12 jours de repos le narrateur va au CID l'après-midi de vendredi.
- Le retour à la maison le narrateur et sa mère sont éblouis par la lampe à
pétrole de Fatima .
-Conversation entre l'enfant et son père à propos de barbe et Sidi Abdeslem
montre une indifférence à sa femme sur la lampe .
-Driss le teigneux achète la lampe que lui dit le père et le narrateur et sa
mère sont très heureux .
-La disparition de Zineb réjouit le narrateur.
- Lalla Zoubida et Fatima trouvent Zineb dans un asile à Moulay Driss.
- Le narrateur imagine cette maison.
- Le jeudi suivant Rahma organise un repas pour les pauvres.
- La maison tombe dans le silence, le narrateur trouve que sa relation avec
sa boîte change.
6

Chapitre 4:
- Les premières jours du printemps le narrateur et sa mère visitent Lalla
Aicha , les deux femmes passent leurs temps parler de leurs voisins, le
narrateur joue avec Les voisins scènes de ménage et de mariage cela termine
par une dispute.
-Le retour de Moulay Larbi qui raconte à Lalla Aicha son problème avec son
associé Abdelkader qui l'escroque.
- Lalla Aicha raconte cela à Lalla Zoubida ,elles parlent d'un Pacha Lalla
Aïcha pleure et Lalla Zoubida la console.
-À la tombée de la nuit Le père vient chercher le narrateur et sa mère, le jour
suivant le vendredi la mère raconte à son mari ce qui passe à Lalla Aïcha.
-Le narrateur est fier à sa boîte qui permet de l'échappée au problème aussi
les récits de l’épicier Abdallah.
-Par une soirée d'hiver le père raconte à sa femme l'histoire d’Abdallah et de
ses récit(Un homme énigmatique).
-Le père raconte qu'il y a deux hommes, Abdenbi se disputent avec Lahbib,
car le premier calomnie l'épicier et le deuxième soutient qu'il est un saint.
Chapitre 5 :
-Ce mercredi le maître est heureux avec les écoliers car c'est l'événement
d'Achoura il reste 15 jours pour Achoura.Le narrateur est triste à cause de
l'absence de sa mère qui est partie avec lalla Aïcha.
-Le retour de la mère , elle dit aux voisines le problème de Moulay Larbi
ruiné par le procès rendu en faveur de son ennemis et que Lalla Aïcha a
vendu ses bijoux pour que son mari s'installe un nouveau atelier .
-Une vieille esclave informe les femmes que Sidi Mohamed Ben Tahar Le
coiffeur était mort .
-Le narrateur accompagne sa mère pour consoler la femme du défunt,
lorsqu'ils reviennent le narrateur songe à la mort, pour que son père le
console il lui raconte l'histoire du boutiquier .
-Le narrateur imagine son propre cortège funèbre .

-Le chat de Zineb lui vole sa chaînette


-Une violente dispute éclate entre Zineb et le narrateur .
Chapitre 6 :
-Huit jours avant la fête de l'Achoura, leMsid est nettoyé et enduit à la chaux
par les écoliers. Seuls les plus grands sont admis à cette tache; cela déçoit le
narrateur,Mais le jour suivant, il est nommé chef de l'équipe qui doit
nettoyer le sol. Le soir il revient à la maison fatigué mais se vante devant ses
parents de ses exploits .
7

-Le matin, sa mère le retient d'aller à l'école coranique : elle compte


l'emmener avec elle pour lui acheter des vêtements de fête. Il en saute de
joie et se met à jouer. Après une courte réprimande, sa mère l'emmène avec
elle. La chouafa demande à la mère de lui apporter de tissu ,Chemin faisant
la mère rencontre une voisine de Lalla Aicha Elle rapporte que Moulay Larbi
ruiné s'est remis sur ses pieds.
-Les éclats des tissus exposés dans les boutiques de kissariat ravissent le
narrateur. La mère achète une colonnade blanche ,un gilet pour le narrateur
; puis une satinette pour la Chouafa. En rentrant, le garçon fait des
grimaces à Zineb ; alors sa mère le bat, il éclate en sanglots. Abandonné
dans un coin, il rêve de devenir prince galant et puissant. Mais pour ne
pas déplaire davantage à sa mère, il mangea à contrecœur la viande aux
navets.
-Au cour de déjeuner, ils entendent chanter lalla Khadija, l'épouse du vieux
Sidi Othman. Rahma fait le récit du couple: Khadija, la jeune épouse avec
son vieux mari l'oncle Othman. (Sidi Othman est sorti de bonne heure pour
aller faire des commissions à la jouteya. Il y a une foule de clients devant la
boutique du boucher. A ce moment, Si Othman donne un coup de pieds à un
chien qui s'approche de lui; La bête s'empare de babouche, saute et s'enfuit.
L'homme poursuit le chien qui récupère son bien. De retour devant la
boutique, il trouve le boucher et les marchands de légume plongés dans le
sommeil. Il revient chez lui sans provisions(), et offre à sa femme une rose
pour la calmer. Cette dernière le maltraite ).
Chapitre7:
-Les préparatifs de l'Achoura commencent. Les femmes s'achètent des
tambourins et des bendirs, deux jours avant l'Achoura. Le père achète au
narrateur une trompette. Il ne tarde pas à faire résonner l'instrument
quand l'écolier Hammousa, envoyé par le fqih, vient le chercher : on a
besoin de lui pour l'équipement des lustres. Les écoliers s'activent à la
besogne comme des fourmis. Ils terminent le travail avant le coucher du
soleil et retournent
chez eux.
-L'enfant trouve sa mère ennuyée car le pétrole de la lampe s'est épuisé. Elle
prie Driss El Aouad de lui en apporter. Cette nuit, le garçon dort bercé
par son bonheur son père lui fait,part de son intention de l'emmener avec
lui demain au souk pour qu'il choisisse ses jouets.
-Le matin, après le repas, le père et son fils partent vers le souk. Ils achètent
des jouets, un cierge avant de se rendre chez le coiffeur Abderahman. Le
narrateur n'aime pas cette personne diabolique qui le circoncirait un
8

jour. Il y a des clients qui viennent demander au barbier des remèdes pour
leurs maladies. Après de longues discussions et la saignée d'un client, le
coiffeur rase la tête du narrateur et la lui blesse.
-De retour à la maison, le garçon mange vite afin de pouvoir jouer avec
Zineb et d'autres enfants jusqu'au coucher du soleil.
Après un bain douloureux, il mange et s'endort.
-A Trois heures du matin, sa mère le tire d'un sommeil doux, il s'habille des
vêtements neufs et se dirige vers le Msid et se,chausse de ses babouches
neuves.Dans la rue, le père lui donne cinq francs et un cierge pour le fqih.
Dans le Msid éclairé, les écoliers psalmodient du Coran avec ferveur
aujourd'hui, ils fêtent l'Achoura. A cette occasion, le fqih accorde à ses
disciples trois jours de
vacances.
-Après le déjeuner au cour duquel le narrateur s'est régalé de gâteaux, le
père l'emmène avec lui au sanctuaire Moulay Idriss pour accomplir des
prières. L'enfant passe l'après-midi à écouter les récits sans tête ni queue de
Lalla aicha qui rend visite à sa mère. Elle dit que les affaires de son mari
prospèrent. Au moment où la visiteuse veut lui confier un secret, la mère
envoie son fils jouer sur le terrasse. Le soir, la femme part.
Chapitre8:
-Les insectes envahissent la maison, à cause de la chaleur, les écoliers
quittent le Msid ; ils déménagent dans un petit sanctuaire. La bienveillance
inhabituelle du maître et le changement de décor ont un effet avantageux
sur le narrateur. Le père est fier de ces progrès. Mais l'enfant ne désire pas
devenir un savant; il apprend studieusement uniquement pour faire plaisir
à ses parents. Au cours de la récitation, son imagination erre ailleurs.
-Un lundi, le père annonce son intention de se convertir dans la fabrication
des haïks à la place des djallabas. Le déjeuner fini, l'enfant est préoccupé par
la comparaison des bijoux aux fleurs, comparaison qui fait rire ses parents.
Le narrateur s'est mis en colère contre ses parents qui ne l'ont pas compris.
-Après la prière de l'Aassr, le père emmène sa femme, Fatma Bziouya et son
fils au souk dans le but d'acheter des bijoux à sa femme. Le père se dispute
avec un courtier de bijoux. Ayant perdu les traces du père, le narrateur, sa
mère et la voisine rentrent à la maison. Lalla Zoubida et son fils pleurent en
attendant le retour de Si Abdeslam.
-A la tombée de la nuit, le père revient apportant les bracelets. La mère, les
considérant comme un signe de mauvais augure ( mauvais signe),
les reçoit à contrecœur. Cette nuit, le narrateur fait un cauchemar. Lorsqu'il
se réveille le matin, le père le dispense d'aller au Msid. Il garde le lit toute
la journée. Lalla Aicha vient leur rendre visite. Après que la mère a
abandonné la mésaventure du souk. La visiteuse l'informe que son mari l'a
9

abandonnée et épousé la fille du coiffeur Abderrahman.


Chapitre9:
-Le jour suivant le narrateur a encore mal Les parents en sont affligés .Après
un dîner triste, le mari informe sa femme qu'il est ruiné car il a perdu tout
son capital . Il fait part de son intention de travailler comme
moissonneur dans les environs de la ville. Le matin, le père part L'enfant
éprouve le vide autour de lui, même s'il se sent mieux.
-Fatma Bziouya lui apporte une boisson à la menthe sauvage, qu'il boit de
mauvais gré. Après le déjeuner, la mère sort pour aller rendre visite à son
amie Lalla Aicha; le narrateur reste dans son lit. Pour tromper l'ennui causé
par l'affreuse attente du retour de sa mère, le garçon vide sa Boite à
Merveilles; mais les objets qu'elle contient lui inspirent le chagrin. Le soir,
bercé par les bruits de l'orage le son d'une flûte mystérieuse, il dort avec
peine.
-La mère le réveille et lui promet une omelette qu'il aime beaucoup. Elle
l'emmène avec elle au sanctuaire Sidi Ahmed Tijani pour se recueillir.
Après, ils se dirigent vers la maison de Lalla Aicha. Les deux ont l'intention
d'aller consulter Sidi el Arafi, un voyant aveugle, pour qu'il leur donne
conseil à propos des malheurs qui les frappent.
Chapitre 10 :
-Un garçon conduit les deux femmes et le narrateur Dans un dédale sordide
Et sombre, arrivés Dans la chambre du voyant le narrateur Se met à épier
l'homme et le lieu Le panier du voyant rappelle au narrateur à sa boîte à
merveilles
-L'homme demande à l'enfant de plonger sa main dans le panierEt de saisir
Un objet sans le voir Ce dernier prend une boule de verre Après un court
rituel Le voyant conseil le narrateur de revenir toujours vers soi lorsque la
solitude et le malheur l’assiégent
-A son tour, Lalla aicha plonge la main dans le panier et en tire un
coquillage. L'homme la réconforte en disant que le beau temps succède
toujours à la pluie. La mère sort du panier une perle noire à dessins
multicolores. Et le voyant de lui conseiller de visiter les sanctuaires de la
ville qui lui accorderont leur protection.
-Après avoir glissé des pièces de monnaie dans la main du voyant, les
deux femmes s'en vont. Le narrateur rayonne de joie. Soudain, il s'agrippe
au haïk de sa mère, de crainte d'être vu par le fqih qui est passé dans la rue.
-Chemin faisant, la mère refuse de lui acheter une grenade qui n'est pas
encore mûre ; aussi se met-il à pleurnicher. Lorsqu'ils reviennent à la
maison, la mère cache aux voisines sa démarche auprès du voyant, de
peur d'éventer les secrets de la famille. Pendant l'absence du père ,le garçon
n'ira pas au Msid, il tiendra compagnie à sa mère.
10

-Chaque semaine, la mère l'emmène prier dans un sanctuaire. Un matin,


quelqu'un frappe à la porte ; il vient de la part du père absent.
Il remet à la mère un pot de beurre, une douzaine d'œufs, une bouteille de
l'huile et d'argent avant de s'en aller.
-Le narrateur et sa mère en sont très enchantés. La femme fait dond'une
part des œufs aux voisines. Arrive Lalla aicha qui partage avec la famille sa
joie et les six œufs restants.
Chapitre11:
-Le jour suivant, la mère et le narrateur se rendent chez Lalla aicha. Ils la
trouvent en train de mener une guerre acharnée contre les mouches.
L'hotesse a préparé les ustensiles de thé, les deux femmes entament une
longue conversation. Il ne se passe pas un long temps quand arriva Salama,
une marieuse professionnelle.
-Salama la marieuse commence par demander pardon à lalla aicha pour
avoir arrangé le mariage de Moulay Larbi avec la fille du coiffeur.
Puis elle annonce le divorce imminent de ce dernier couple. Elle raconte
comment l'homme l'a abordée dans un souk et lui a demandé de lui trouver
une autre épouse.
-Au milieu du récit, Sidi Mohamed descend au rez-de-chaussée afin d'aller
au toilette. Une voisine le remonte parce qu'il n'a pas fermé la porte des
toilettes ; et l'enfant s'éclate en sanglots. Une dispute est sur le point de
survenir sous l'intervention de Salama qui calme les femmes.
-La marieuse continue son récit, expliquant que les fantaisies et la jalousie
de la fille du coiffeur, gâtée par sa mère. Le récit est interrompu par l'arrivée
de Zhor, une voisine qui vient demander de la menthe ; elle reste pour
siroter un verre de thé.
-Zhor la voisine de Lalla Aicha confirme que le divorce en question ne
tardera pas à avoir lieu à cause des folies de l'épouse. Après les quatre
femmes partent en diatribes contre la famille du coiffeur.
Chapitre12:
-Le narrateur (Sidi Mohamed) admire les couplets entonnés par les femmes
habitant dans la maison de la voyante ; aussi rêve-t-il de composer une
chanson. Il choisit le nom Zhor pour le mettre dans sa chanson.Cette femme
hante les souvenirs du narrateur.
-Au milieu des chants, un garçon arrive. Le narrateur en éprouve une
grande appréhension. Il s'agit de Allal El Yacoubi, son condisciple au Msid.
Il est envoyé par le fqih afin qu'il s'informe de l'état de santé du narrateur.
La mère (Lalla Zoubida) lui dit que l'enfant ne peut aller présentement à
l'école coranique.
11

-Ce qui comble Sidi Mohamed c'est la nouvelle annoncée par Zineb : le
retour du Maalem Abdeslam. Le père rapporte avec lui deux poulets, des
œufs, un pot de beurre, une bouteille de l'huile, un paquet d'olives et un
morceau de galette paysanne en grosse semoule.
-Driss El Aouad monte saluer le père. Il l'informe que le divorce entre
Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé hier.
Au cours de la longue conversation entre les deux hommes, le narrateur
prend sa boite à Merveilles et se met à rêver.
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22

Vous aimerez peut-être aussi

pFad - Phonifier reborn

Pfad - The Proxy pFad of © 2024 Garber Painting. All rights reserved.

Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.


Alternative Proxies:

Alternative Proxy

pFad Proxy

pFad v3 Proxy

pFad v4 Proxy