Semiologie
Semiologie
Semiologie
Troubles anxieux :
Outil qui permet de distinguer 5 troubles anxieux : SCARED (pour les enfants)
Troubles de l’humeur :
Troubles du comportement :
Les psychoses :
Schizophrénie
L’autisme infantile
Le syndrome d’asperger
Syndrome de rett
Trouble alimentaire (anorexie mentale et boulimie)
Trouble et syndrome sphinctérien (énurésie, encoprésie)
Approche catégorielle pour faire du diagnostic psychiatrique : étudier les éléments psychiques.
Absence ou présence d’élément diagnostic. CIM 10 et DSM IV sont des approches cat.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Approche dimensionnelle : Etude des phénomènes psychique mais comme des grandeurs non
directement mesurable, mesure la grandeur en fonction de certains indicateurs (NEOPIR inventaire
de personnalité Costa et Mc Cray).
Les frontières entre les différents troubles psychiques sont floues. Approche cat, est limitée car elle
se bute à l’importance de ce qu’on appelle la comorbidité (= plusieurs pathologie chez un individu).
Dans le DSM il y a une certaine approche dimensionnelle à certains endroits. On a aujourd’hui des
niveaux de sévérité.
Quand on a une approche catégorielle. Présente des inconvénients (quand on a 4 critères sur 5 le
patient est sain, or le patient a une souffrance psychique).
Définition :
Trouble panique : Attaque récurrente et inattendue d’anxiété sévère avec des symptômes tel que
des sensations de souffle coupé, des douleurs ou gêne thoracique…
Agoraphobie : peur d’avoir une attaque de panique sans pouvoir avoir aucun secours, c’est l’anxiété
lié au fait de se trouver dans des endroit ou des situations d’où il pourrait être difficile de s’échapper
ou de ne pas pouvoir se réfugier dans un lieu sûr.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
4% de la population générale chez les adultes, 80% sont des femmes, 20% d’homme, 6 pour 1000
chez l’enfant (rare ou pas diagnostiquer).
Théorie étiologique :
Model cognitif des attaques de panique : psy TCC disent schéma cognitif de danger qui sont situé
dans la mémoire à long terme. Schéma de pensée qui visera à chercher systématiquement le danger
dans l’environnement. On finit par avoir une pensée qui ne va faire que ça (distorsion cognitive qui
tend à une information erronée). Les paniqueurs augmentent la potentialité du danger et minimise la
notion de sécurité. Le seuil de déclanchement de l’alarme est fixé trop bas. L’attention sélective est
donc un des éléments important des mécanismes de perception et d’interprétation qui sous-tendent
les troubles paniques. L’illusion de contrôle que possède le patient demeure un élément
psychologique fondamental à provocation chimique de panique égale (SANDERSON : étude sur
l’inhalation de CO2. Les attaquent de paniques sont plus fréquentes dans le groupe où il ne contrôle
pas le débit de CO2). Sorte d’hypocondrie aigue faite d’interprétations erronées des sensations
physiques qui auto-entretiennent le phénomène de panique.
(Magnésium : anxiolytique naturel) Les anxiolytiques et antidépresseurs pour les troubles paniques.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Anxiété de séparation
Définition :
L’anxiété de séparation se caractérise par une crainte excessive d’être séparé d’avec la personne à
laquelle on est attaché. Atteint les enfants, les adultes, les vieillards ;
Critères diagnostics :
Epidémiologie :
Chez les enfants on est à peu près autour des 4% de la population générale. Chez les 12-16ans autour
de 1%. Nous n’avons pas des taux pour l’adulte, on ne le voit plus aussi flagrant.
En 2001 une étude dit qu’il y aurait 5% chez les enfants âgés de 5-20 ans. En ce qui concerne la
répartition selon les sexes la majorité des anxieux de séparation sont des filles.
Etiologie :
Selon les théoriciens de l’attachement, il semblerait que le trouble anxiété de séparation ait à
l’origine un lien d’attachement qui n’est pas bon (anomalie de l’attachement). L’attachement sécure
c’est le fait qu’un enfant perçoivent dans sa figure d’attachement une certaines concordances,
répond de manière cohérente a l’enfant. Insécure ambivalent : perçoit les mauvais signaux, l’enfant
va chercher une proximité du contact physique.
Le trouble est plus fréquent dans certaines familles que dans d’autres (l’agrégation familiale d’un
trouble). 63% des enfants qui présentent ce trouble ont un parent qui présente ce trouble.
Il n’y a pas de liens entre les troubles anxieux et l’anxiété de séparation chez les parents. L’anxiété de
séparation est une maladie transmissible.
Ce futur enfant devenu parent va transmettre ce trouble à son enfant 7 fois sur 10.
Différents outils :
La SCARED
CBCL
Définition :
C’est l’attente anxieuse. Cette tendance se manifeste par la fréquence et l’intensité extraordinaire de
l’anxiété, des soucis, et de l’inquiétude. Les événements les plus anodins servent de prétextes à
l’angoisse.
Critères diagnostics :
Épidémiologie :
Les pourcentages varient selon les études. 3% chez les moins de 11ans et 1% chez les adolescents.
La répartition entre les sexes : 2 garçons pour 1 fille chez les enfants. Pour les ados c’est l’inverse.
Dans la population générale c’est 2 filles pour 1 garçon.
La quasi-totalité des enfants présentent soit un autre trouble anxieux, soit une dépression.
Une étude de Last dit que 96% des enfants qui ont un TAG présentent un autre trouble anxieux qui
est la phobie sociale.
anxiété de séparation
Phobie spécifique
TOC
La dépression
Etiologie :
Pour les cognitivistes : la tendance à se faire répétitivement du souci est expliquée par l’existence de
déformation spécifique dans la perception et l’interprétation des menaces et des dangers. (Pour le
reste de l’explication est presque identique au trouble panique).
L’abstraction sélective
L’inférence arbitraire
La sur-généralisation
La personnalisation
Aspects familiaux : 20% de la descendance est Tagué dans le cas ou si un des deux parents est Tagué.
Quand on étudie les enfants, le taux augmente (42% des mères souffraient de TAG pendant
l’enfance). Quand on est tagué on a plus de risque d’avoir des enfants tagué.
Evolution :
Parfois il y a des rémissions mais les épisodes de TAG durent plusieurs années.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Une étude de Kaplow sur le lien entre le TAG le TAS et le début de consommation de boisson
alcoolisé : sur 936 enfants évalué à 9-11-13ans. Le risque de consommation d’alcool est augmenté si
l’enfant souffrait d’un TAG étant enfant.
Différents outils :
La phobie spécifique
Définition :
Une phobie c’est une crainte irrationnelle, incontrôlable et répétitive. Ce qui nous fait peur est un
objet phobogène (peut être un être vivant ou inanimé, une situation, une activité) la phobie
provoque des manifestations somatique gênante (tachycardie, tremblement, nausée,
étouffement…). C’est l’expression somatique de l’anxiété. La peur peut être augmentée par la peur
de s’évanouir, de la peur, de mourir, de perdre le contrôle de soi, de devenir fou.
On voit que cette peur diminue en présence d’un tiers, cette objet qui va rassurer le phobique on
l’appelle l’objet contre-phobique. Il n’y a pas de peur liste exhaustive des phobies. On trouve aussi
des phobies sur plusieurs tableaux cliniques, par contre certaines phobies constituent des troubles
particuliers qui se différencie par leur caractère envahissant et handicapant (agoraphobie, phobie
sociale).
Les phobies les plus fréquentes sont : les animaux (variés), les phobies de situation particulières
(acrophobie, peur du vide, les voyages en avion, obscurité, les espace clos, les phénomènes naturels,
aqua-phobie), en rapport avec la maladie (sang, plaie, piqure, hôpitaux, médecin…).
Epidémiologie :
Face à l’objet phobogène cela peut aller de la manifestation d’angoisse à l’attaque de panique. La
mise en place de l’attaque de panique évite la situation d’évitement.
2,4% de la population générale pour les enfants. Les garçons sont plus atteints que les filles (2garçon
pour 1 fille). Chez les ados 3,6% (3 filles pour 1 garçon)
Sémiologie :
DSM et CIM :
La CIM va ranger la phobie chez les enfants dans une section spéciale trouble apparaissant durant
l’enfant et l’adolescence, dans cette section il y a une section spéciale trouble anxieuse phobique de
l’enfance.
Troubles associés :
70% de comorbidité
Hypothèses étiologique :
Freud (1926) : la phobie est un moyen que le moi utilise pour canaliser, limiter, contrôler et lier
l’angoisse.
Mélanie Klein (1932) : peur des objets persécuteurs imaginaire que la personne et en générale
l’enfant va déplacer sur un objet extérieur.
Chez les comportementalistes /cognitivistes : principe du conditionnement pavlovien, mais aussi des
instructions verbales de l’adulte (l’adulte va rendre l’enfant plus peureux que s’il n’avait pas été
averti)
Biologistes : génétiquement programmé pour avoir peur (mécanisme de défense de l’espèce). Valeur
adaptative
Ce qui entretien la phobie c’est l’évitement et ce qui fait qu’elle s’éteint c’est l’exposition.
Evolution :
PTSD
Définition :
Pathologie du traumatisme est une chose sur laquelle on se penche depuis le début du 19 ème siècle.
Les gens n’ont pas le souvenir de ce qu’ils avaient vécu au moment du choc (état de choc)
Phénomène connue d’au moins 1889 pour les adulte, mais pour les enfants on s’y penche depuis 20
seulement. Les symptômes sont quasi identique que les adultes, cela peut durer plusieurs moins
voire plusieurs années.
Le trouble psychosomatique est déclenché par un événement inattendu et effrayant qui désorganise
brusquement le fonctionnement psychologique de l’individu.
Chez l’adulte la réaction la plus immédiate est la crise d’angoisse paroxisistique (attaque de panique
à ou sidération (stupeur, immobilité), parfois un état second (déambulation), amnésie mais surtout
de la période qui suit immédiatement après.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Plusieurs jours, semaines ou mois après l’évènement, les gens présentait des manifestations
anxieuses, accompagné de réminiscence involontaire mais également d’évitement phobique de tout
ce qui se rapporte à l’événement.
D’autres causes de PTSD sont plus difficile à débusquer (agressions, viols, sévices sexuels)
Forte anxiété avec hyper-vigilance aux signaux de dangers, exagération de la notion de sursaut, vont
être irritable, vont avoir des troubles du sommeil, agitation motrice, et des problèmes de
concentration.
On constate dans des cas extrême des enfants qui se tape la tête contre le mur, qui hurle, qui se
morde jusqu’au sang, qui déchire leur vêtement et peuvent être extrêmement agressif.
Dans le DSM le PTSD classé dans les troubles anxieux, dans la CIM dans une section qui s’appelle
troubles névrotiques et troubles liés au stress et les troubles somatoformes (dans cette section on
trouve le trouble de l’adaptation). Les critères sont semblables sauf que dans le DSM on dit que les
troubles ne sont pas pareils chez l’enfant/ados et chez l’adulte.
La CIM les symptômes neurovégétatifs ne sont pas obligatoires. Les syndromes doivent se manifesté
dans les 6 mois dans le DSM si ça survient au-dessus de 6 mois on dit PTSD à survenue différée.
L’exposition à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient
présents :
o Notion de mort ou de grave blessure ou une atteinte à l’intégrité physique que ce
soit pour lui ou ses proches (dans le DSM on dit ou autrui)
o Le sujet a réagit par une peur intense ou un sentiment d’impuissance ou d’horreur.
chez l’enfant ce critère se manifeste par un comportement agité ou désorganisé.
Il y a des réminiscences, l’événement est revécu selon différentes façon :
o le souvenir répétitif vécu avec douleur/détresse (chez les enfants : répétition dans les
jeux)
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
o les rêves répétitifs (chez enfant cauchemar à répétition sans forcément référence
avec le traumatisme)
o l’impression ou des agissements soudain comme si ça allait se reproduire (illusion,
hallucination. Chez l’enfant il va reconstituer l’événement)
o réactivité physiologique, quand l’individu est exposer à quelque chose qui
« ressemble à ».
l’évitement (de tout ce qui se rapporte au traumatisme) sous différentes manières (il en faut
3 sur 7) :
o effort pour éviter de penser à ça, ou d’en parler
o éviter les activités, les endroits ou les gens qui éveillent le souvenir
o impossible de se rappeler d’un point important du traumatisme
o perte d’intérêt réel pour les activités importantes (travail, école, faire la cuisine, voir
ses amis…)
o sentiment de devenir détaché ou étranger par rapport aux autres
o émoussement affectif et la restriction émotionnelle (DSM : l’individu ne peut plus
éprouver des sentiments tendre)
o sentiment d’avenir bouché (un individu qui a eu ce traumatisme dira qu’il ne pourra
pas avoir un travail, une famille…)
présence de symptôme somatique (neuro-végétatif) qui persiste (2 sur 5) :
o trouble du sommeil
o irritabilité
o difficulté de concentration
o hypervigilence
o réaction de sursaut exagéré
la perturbation dure plus d’un mois
souffrance intense ou une altération du fonctionnement social, professionnel…
Il va falloir vérifier chez le patient si le PTSD est venu en différé : à survenue différée (au moins 6 mois
après).
Epidémiologie :
3 filles pour 1 garçon chez l’enfant. 1,5 femme pour 1 homme chez l’adulte
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Comorbidité :
On la trouve à distance parce que l’individu à finit par s’épuiser, à travers 3 troubles :
Etiologie :
Freud : manifestation de type hystérique, mais il n’était pas assez convaincant pour convaincre ces
collègues qu’il existe une hystérie masculine. Hystérie à l’origine d’un traumatisme, le problème c’est
que ces patient ne rapporte pas d’événement traumatique. Il va alors dire qu’il y a un traumatisme
mais il est précoce, sexuel et il est frappé d’amnésie. Problème : principe de réalité. Naissance de la
psychanalyse (1897).
La névrose traumatique (1907) Freud : la névrose serait le bénéfice secondaire, développer une
pathologie qui va nous occuper. Elle est adaptative, l’individu ne retourne plus sur le lieu du
traumatisme.
Les enfants qui ont peu de soutient sociale et familial sont beaucoup plus candidat au PTSD. Les
enfants qui bénéficient d’un soutien social et familial ne développe pas le PTSD.
Evolution :
Les effets du traumatisme peuvent être durable voire chronique, par épuisement dû à l’anxiété on a
vu des patients déclaré des psychoses par décompensation.
Outils :
Définition :
Alors que les PO sont des représentations ou des impulsions faisant intrusion dans la conscience du
sujet de façon répété et stéréotypé les CCR sont des activités stéréotypé répétitive. Les PO sont
souvent à l’origine d’un sentiment de détresse surtout si c’est PO sont des pensée de violence, ou
des pensée obscène ou jugé absurde par le sujet lui-même, il ne peut pas les mettre à distance
malgré sa volonté et/ou la répugnance de aux-ci. On trouve chez certains sujets que ces PO ont une
connotation magique (si j’y pense ils vont se réaliser).
Si on regarde les comportements, eux, ne procurent aucun plaisir. Ils sont inutiles. Le but selon les
sujets, est d’empêcher la survenue d’un événement (événement qui est peu probable). Mais en
réalité ils ont pour but de calmer l’angoisse de façon efficace. On constate d’ailleurs que la lutte des
comportements est très molle pour freiner les compulsions. Ce TOC est un des rares troubles qui fait
l’unanimité depuis longtemps selon les époques et les écoles.
Un enfant qui a un TOC, les obsessions ont un caractère particulier : c’est un acte dangereux ou
criminel que l’enfant a peur de commettre lui-même de façon impulsive. On va d’abord se retrouver
avec une phobie spécifique, mais en approfondissant on voit que c’est un TOC.
Le passage à l’acte est rarissime chez l’enfant et l’adulte. Notion de toute puissance par son coté
néfaste mais aussi l’acte compulsif est tout puissante par ce qu’il calme l’angoisse.
Chez l’adulte conscient du caractère absurde des actes répétitifs, mais chez l’enfant ils ne trouvent
pas ça absurde, il ne va pas critiquer son comportement ou ses pensées.
L’âge de début de la maladie est de 6 ans, mais l’écart type est de 3ans.
Freud : en parlant de normativité, les actes obsessionnels sont adaptative et positive (ex : favorise les
apprentissages scolaire, écrire, relire) ne sont ni inutile ni handicapante ni gênante.
Critères diagnostics :
DSM inclus les TOC dans les troubles anxieux, alors que la CIM le met dans une section consacrer au
troubles névrotiques, trouble lié à des facteurs de stress et troubles somato-forme. Le DSM demande
plus d’1h par jour alors que la CIM considérer que ça arrive tous les jours (pas de durée définit).
o Pour les compulsions (2 points) : comportement répétitif que le sujet se sent poussé
à accomplir en réponse à une obsession ou pour répondre à des règles qu’il s’est
imposé de manière inflexible
o Ils doivent neutraliser ou diminuer le sentiment de détresse ou empêcher un
événement ou une situation redoutée
Le sujet reconnait que c’est excessif et irraisonné (ne s’applique pas aux enfants)
Détresse importante, perte de temps considérable ou interférence significative avec les
activités habituelles du sujet
Si un autre trouble de l’axe 1 est aussi présent, le thème des obsessions ou des compulsions
n’est pas limité à ce dernier (ex DSM : préoccupation lié à la nourriture – anorexie,
boulimie…)
Perturbation ne résulte pas des effets physiologiques directe d’une substance ni d’une
affection médicale générale. (Spécifié la prise conscience du sujet)
Epidémiologie :
Les troubles associés sont importants : troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles de la conduite,
trouble oppositionnel, hyperactivité, abus de substances (drogues alcool), trouble de l’alimentation,
maladie de gilles de la tourette. (Qu’on retrouve chez 25% des enfants et 5% des adultes).
Etiologie :
Mélanie Klein : pas possible par ce qu’on peut trouver des enfants avec un TOC à moins de 3ans
Très forte agrégation familiale surtout si le trouble apparait dans l’enfance. Dans les années 2000 on
parle de déterminisme génétique très fort. On travaille actuellement sur une origine neurologique du
trouble. Les enfants TOC ont plus de parents gille de la tourette que les enfants témoins.
Pour les TCCistes : soulagement de l’angoisse par rituels et actes. Les agir faisant chuter les
angoisses, si elles font chuter les angoisses renforcement négatif. C’est quelque chose de chronique.
Phobie sociale
Définition :
Trouble difficile à soigner car souvent comorbide avec le trouble de la personnalité évitante, lourd
pour l’individu. On voit cette phobie de plus en plus, niveau de contrôle très important, ils sont très
passif, très égocentré, ils sont conscient de leur trouble mais ils ont appris à faire avec mais pourtant
il y a beaucoup de souffrance.
Se caractérise par une peur extrême et durable lorsque l’individu se trouve dans des situations de
groupes ou de rencontre interpersonnel. Le premier type de situation assez courant c’est la
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
rencontre d’inconnue, le deuxième c’est la peur de faire quelque chose devant les autres (angoisse
de performance).
70% des gens Performance public (parler devant les autres, chanter…)
60% performances sportives et artistiques
59% se joindre à une conversation déjà commencé par d’autres
59% des enfants : parler à des adultes
Pour les enfants c’est aussi Ecrire au tableau
45% ne peuvent pas répondre à des questions qu’on leur pose. Pour les enfants quasiment
impossible de répondre au maitre qui pose une question
Certains ont aussi la peur de rougir, trembler, de pleurer, d’avoir la voix qui s’éteint…
Critères diagnostics :
Peur persistante et intense de situations (sociale, performance…) durant lesquels le sujet est
en contact avec des gens non familiers ou être exposer à l’observation attentive des autres,
le sujet craint d’agir ou de montrer des symptômes anxieux de façon embarrassante ou
humiliante. En ce qui concerne les enfants : on doit retrouver des éléments qui montrent la
capacité d’avoir des relations sociale avec des gens familiers en rapport avec son âge et
l’anxiété doit survenir en présence d’autres enfants et pas uniquement avec les adultes.
L’exposition à la situation social redouter provoque de façon quasi systématique une anxiété
voire une attaque de panique. Chez l’enfant ce critère peut se montrer par des pleurs, des
accès de colère, des réactions de figement ou de retrait
Le sujet reconnait le caractère excessif ou irraisonné de la peur. Chez l’enfant ce critère n’est
pas obligatoire
Evitement ou quand ce n’est pas possible, est vécu avec anxiété et détresse intense
Perturbation importante des habitudes, des activités professionnelles, scolaire, sociale, des
relations avec les autres ou alors sentiment de souffrance important.
Chez les personnes de moins de 18 ans, la durée des troubles est d’au moins 6 mois
N’est pas lié à une substance ni par une affection médical général, on ne l’explique pas mieux
non plus par un autre trouble mental comme le trouble panique, l’anxiété de séparation ou
un trouble de la personnalité schizoïde.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Il faut toujours spécifié si le type de phobie sociale et de type généralisé (les peurs concernent la
plupart des situations sociales). C’est une maladie comorbide avec un trouble de la personnalité.
Epidémiologie :
1% des enfants (mais parce qu’on peut classer le phobique sociale dans la phobie scolaire par
exemple)
2-3 % chez les adultes mais on se rend compte qu’actuellement ça dépasse les 8% de la population
Chez les enfants la répartition selon le sexe est de 5 filles pour 1 garçon
Chez les adultes la répartition semble être égale. On trouve parfois 5 garçons pour 1 fille
Troubles associés :
Comorbidité chez l’enfant : beaucoup de troubles anxieux, des phobies spécifique, trouble anxiété de
séparation, trouble anxiété généralisé. Il y a 6% des enfants qui présenteraient une dépression.
10% d’entre eux aurait un trouble de l’hyperactivité, puisque l’anxiété chez l’enfant se traduit
souvent par de l’agitation.
Etiologie :
Une étude de 2000 de Kagan montre l’existence d’un lien entre une dimension du tempérament
qu’on appelle l’inhibition du comportement. Se caractérise par une timidité extrême, une tendance à
être plus craintif dans certaines situations, tendance à se retirer sur le plan émotionnel et
comportemental lorsqu’on est placé dans des situations nouvelles, ou avec de nouvelles personnes.
L’inhibition du comportement se caractérise aussi sur le plan physiologique (rythme cardiaque élevé,
accélération du rythme cardiaque face à des situations nouvelles), mais aussi sur le plan du cortisol
(concentration plus élevé que chez les normaux).
On attrape l’inhibition chez les enfants dont l’un des deux parents souffre d’un trouble panique ou de
dépression majeure ou des deux en même temps, c’est une origine démontré dans plusieurs études.
Evolution :
L’évolution se fait souvent sur un mode continue, elle dure fréquemment toute la vie bien qu’il y ait
de possible amélioration voire des rémissions mais rares.
Dépression : Ensemble de syndromes qui ont en commun la présence simultané de la plupart des
manifestations suivantes :
La tristesse est remplacée par l’irritabilité chez l’enfant, c’est un enfant triste anxieux
Le syndrome somatique peut être inversé chez l’ado et l’enfant, grande appétit alors que
chez l’adulte c’est une perte d’appétit
Cauchemar assez franc sur le thème de la catastrophe, accident, mort, séparation qu’on ne
voit pas forcément chez l’adulte
L’enfant va dire qu’il se sent seul, rejeté, qu’il ne se sent pas aimé s’il arrive à le dire sinon il
va pleurer (on remarque les pleurs souvent dans la fatigabilité et aussi dans l’irritabilité,
substitutive de l’humeur triste) et parfois il sera inconsolable. Quand il ne pleure pas il va
être morose, il ne va plus sourire ou il ne va plus avoir d’expression émotionnel au niveau du
visage.
Dans la plupart des dépressions de l’enfant et de l’adulte c’est la chute vertigineuse de l’estime de
soi. Pour les enfants on le remarque avec des tests de niveaux.
La culpabilité et l’autoaccusation sont moins fréquente chez l’enfant que chez l’adulte mais on va les
voir quand même dans certaines situations : divorce, maladie, accident, où l’enfant dira « c’est de
ma faute »
Ce qu’on va redouter par-dessus tout c’est le suicide, ce qui va nous faire craindre clairement le
suicide c’est ces 3 points :
Tristesse extrême
Le pessimisme anxieux
L’auto-dévalorisation
L’enfant ne se suicide pas, mais de nombreuse TS chez l’enfant sont déguisé, elle ressemble à un
accident : une enfant qui se jette de son balcon, qui se noie dans une rivière, se faire écraser par une
voiture…. On va dire que c’est de l’inattention de la part de l’enfant, car c’est impensable pour
l’adulte de croire qu’un enfant se suicide à 8ans. Parfois quand l’enfant s’en sort il va parler. Le
premier devoir du psychologue est de détecter la dépression chez l’enfant et l’idée de suicide quel
que soit le motif de consultation.
19 mars
La nosographie :
Premier trouble à avoir été décrit par la médecine, dans l’antiquité on l’appelait la mélancolie. Terme
repris par une nosographie psychanalytique. Distingue la mélancolie et l’EMD. Dans la classification
internationale il y a plusieurs dépressions.
Il y a certaines dépressions récurrentes comme des épisodes successifs d’une même maladie, et
d’autre qui sont unique et isolés. Le terme utilisé par le DSM est Episode Dépressif Majeur auquel on
va rajouter une notion d’intensité. Le mot dépression n’est plus utilisé
La durée d’un EDM est en général brève, il se termine spontanément environ 6 mois après le début
sans traitement. Par contre lorsque les EDM se répète avec une certaine périodicité, on va considérer
ce phénomène comme un processus morbide qu’on appelle le trouble unipolaire (EMD récurent) ;
Chez certains patients il y a un EDM incomplet, on a un tableau clinique mais incomplet et modéré. A
ces états dépressifs là on donne le nom de dysthymie (état dépressif chronique qui peut se compter
en plusieurs années).
On constate qu’il y a des EDM qui sont consécutif à un facteur déclenchant ou événement grave, ce
n’est pas très franc au niveau des critères des EDM. La durée est brève (pas plus de 6 mois), cet état
dépressif va s’appelé le trouble de l’adaptation avec humeur dépressive.
Critères :
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Epidémiologie :
Chez l’enfant 4% de la population s’ils s’autoévaluent. On tombe à 1% si c’est évaluer par le parent
Troubles associés :
La dépression pour le psy c’est comme la fièvre chez le médecin. La plus grande des comorbidités va
jusqu’à 75% des patients qui ont une comorbidité avec l’anxiété. L’anxiété provoque la dépression
dans 8 cas sur 10.
Chez les enfants on trouve l’anxiété de séparation en première position, l’anxiété généralisé et en
troisième le TOC.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Pour 20% : Troubles de la conduite comorbide, troubles oppositionnel avec provocation (TOP),
l’hyperactivité avec déficit de l’attention, drogue et alcool.
Etiologie :
Mélanie Klein (1945) : frustration de l’enfant qui va face au sevrage, le placé dans un espace
fantasmatique de vengeance ou il viderait sa mère de tous ces contenue et contenant, le problème
c’est qu’il y a une confusion réalité fantasme et l’enfant va finalement croire qu’il a réellement
dévoré sa mère, et il va être en dépression par ce qu’il a peur de la rébellion, qu’elle lui rende
l’appareil. Il va culpabiliser d’avoir fait cela : le noyau de l’angoisse dépressive. Finalement dès lors
que cet individu-là va utiliser des mécanismes de défenses primaires, ce sont des gens qu’on
retrouve sur le terrain quand on est face à des individus en situation de séparation (anxiété de
séparation).
Spitz (1965) : c’est l’absence de la mère, il a observé de réelle dépression chez le nourrisson lorsqu’il
était éloigné de la mère : dépression anaclitique (dépression de la dépendance). Il a regardé l’enfant
dépressif, dit que l’enfant au début pleure progressivement, puis il va se mettre en retrait, puis va
venir le manque d’appétit, plus tard on constate que l’insomnie s’installe, arrive le moment où on
trouve une rigidité faciale chez l’enfant (pareil aux gens souffrant d’état dépressif grave) il va y avoir
une régréssion du dvpt (déjà a 3 mois d’absence). Apres 3 mois c’est la vie organique qui se ralenti.
Syndrome plus connue sous le nom d’hospitalisme. Il va constater que c’est un mécanisme innée et
spontannée face a la carence de soi et d’amour. Si lenfant s’en sort, il gardera des trace depressif, et
sera plus exposé que d’autre à la dépression. Et face à un evenement d’abandon, de deuil… il tombe
en dépression
Lewinsohn (1974) : considère que l’humeur normale (ni dépressif, ni euphorique) normothymie, n’est
pas spontané, ca dépend de certaines conditions et en particulier d’un apport suffisant de plaisir, de
satisfation qui ont un renforcement positif sur l’individu et donc qui lui apporte une bonne estime de
lui-même. Quand la dose de plaisir et de satisfaction baisse l’individu manque de motivation,
d’activités. Selon lui c’est le phénomène centrale ce par quoi tout arrive dès lors qu’on est moins
motiver ce qui ouvre la voix à la fatigabilité du dépressif, a la perte de l’élan vital au dégout de la vie,
et a la détérioration de l’estime de soi. Il a mis tous les dépressifs au sport, et il a fait des échelles en
recensant toutes les activités qui procurent de plaisir.
Beck (1976) : déformation de la perception et de l’interprétation des choses de façon non objective.
On considère que pour 10-20% des cas l’origine est biologique mais si c’est biologique, ma mère a
une dépression donc moi aussi ? Si je suis élevé par une dépressive, est-ce que je ne vais pas avoir
une humeur plus basse que la normale ?
Evolution :
En moyenne un EDM dure entre 2 semaines et 14 mois. La dysthymie a une durée de vie de 3 4 ans.
C’est une pathologie qu’on arrive a soigné mais elle est récidivante, et plus elle est précoce plus elle
va récidiver.
C’est une maladie à suicide. Des éléments nous font redouter un suicide s’il y a eu des EDM dans
l’enfance.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Troubles bipolaires
Définition :
Stade 1 ou encore appelé hypomanie : on trouve un état maniaque mais incomplet, débit
verbale qui s’accélère, accélération de l’activité intellectuelle et motrice
Stade 2 ou stade maniaque : à peu près comme le stade 1 mais en plus fort, comportement
loghorique et on va avoir des comportements ludiques
Stade 3 : manie colérique avec de l’agitation : avec beaucoup de colère auquel va s’ajouter
une insomnie quasi-total et on va déjà voir le délire au stade 3
Stade 4 ou fureur maniaque : avec le délire aigu et ou le pronostic vital est engagé (plus de
signaux vitaux)
Les manies délirantes avec des délires qui sont en fonction de l’humeur (peuvent être
mégalomaniaque, persécution), des états mixtes…
La manie ou l’hypomanie traduit un phénomène d’hyperactivité, ils sont identique sauf que
l’hypomanie est plus faible que la manie.
une augmentation de l’activité orientée vers un but : sociale, professionnel, scolaire, sexuel
augmentation de l’estime de soi (l’hypertrophie du moi)
la grande communicabilité
réduction de besoin de dormir
Lors d’un épisode d’hypomanie ce sont ces symptômes qui sont observé par les autres. La durée d’un
épisode hypomaniaque est de 2 à 4 jours. C’est un événement récurent. Il fait partie du trouble
bipolaire 2 (= alternance avec des EDM caractérisé et des accès d’hypomanie) et est associé à des
EDM.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Schéma :
Au fur et à mesure de l’évolution, plus il y a de facteur génétique et plus on considère que le trouble
bipolaire II est une forme bien distincte du trouble bipolaire I. des fois TBII est plus grave que TBI.
manie
o état d’euphorie, d’exaltation
o le sentiment d’irritabilité ou d’irascibilité
o excès d’activité
o trop de projet (parfois irréaliste)
o engagement excessif dans des activités agréable (achat inconsidéré, conduite
sexuelle inconséquente, projet imprudent)
o peu de sommeil avec le sentiment d’être en forme
o facilité de contact avec les autres
o la levée des inhibitions, manque de pudeur
o estime de soi amplifiée, des idées de grandeurs
o discours rapide sur un ton assez fort
o pensée accélérée
o fuite des idées
Pour qualifier un épisode maniaque il nous faut au moins 3 à 4 points de cette liste qui dure au moins
une semaine.
Dépressif
o Etat de tristesse, de pleurs et d’émoussement
o Irritabilité
o Perte d’intérêt pour activités agréables
o Réduction de l’activité
o Trouble du sommeil (mauvais sommeil qui ne répare pas)
o Fatigue matinale importante
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
o Appétit perturbé
o Changement de poids
o Incapacité à se mettre dans l’action
o Le discours est ralenti
o L’estime de soi est négative
o Sentiment d’être sans aide ou sans espoir
o Idée de mort ou de suicide
Il existe des cas où les épisodes se superposent : les épisodes mixtes, combiné. On a répertorié 6
états possibles. Les variations vers le haut ou vers le bas vont s’opérer dans trois domaines :
Dépression pensée + - -
abondantes
EDM - - -
6 états mixtes
Toutes les formes de manie ont en commun quelque chose qu’on appelle le syndrome principal de la
manie. Toute personne ayant un épisode maniaque ou hypomaniaque :
Selon la dominance émotionnelle la manie peut être : euphorique ou classique. On retrouve cette
manie dans 30% des cas de patients bipolaires. La sévérité est moindre par rapport à d’autre.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Pour ceux chez qui la manie est dépressive ou mixte : 30% des cas, concerne surtout les femmes, les
TS sont fréquent, le pole dépressif est dominant.
Chez certains on retrouve des manies psychotique ou délirante : 23% des cas
On pense que les épisodes manique sont déterminés par des facteurs multiples et différents. Le sexe
joue en partie dans les troubles bipolaires.
L’âge de début va entrer en ligne de compte, le tempérament va jouer dans l’épisode maniaque, les
gènes, l’abus de substances aussi mais encore le stress que l’individu a avant le virage, et le stress
avant le déclenchement de la pathologie.
Nosographie :
Pour saisir l’ensemble des troubles bipolaire, deux auteurs ont définitivement mis une empreinte sur
le spectre bipolaire sont Klerman (81) & Akiskal (1999).
T. bipolaire de type 1 : caractérisé par un ou plusieurs épisode dépressif alterné par épisode
maniaque ou mixte
Epidémiologie :
- 1% de la population
- 7% de la population
Les personnes consultantes : 60% des diagnostics des EDM était des troubles bipolaires.
Etude sur 80000 personnes tout venantes : 3,4% de la population était bipolaire. 20% était
diagnostiquer bipolaire c’est-à-dire que 80% sont mal diagnostiquer.
Troubles associés :
Trouble qui peut être handicapant, peut être masqué par d’autres troubles : la dépression (60% des
cas), troubles anxieux (26% : trouble panique, TOC, phobie sociale), l’abus de substances
particulières, l’alcool, trouble des conduites alimentaire (les boulimiques dans 90% des cas sont
bipolaire).
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Chez l’enfant très peu diagnostiquer car on ne le recherche pas. Mais l’hyperactivité diagnostiqué
chez l’enfant on retrouve des bipolaires adultes.
Etiologie :
Génétique : dans la plupart des cas pour expliquer les origines de la bipolarité
Vulnérabilité neurobiologique
Evolution :
Accès maniaque : évolution spontané, il va s’arrêter tout seul, peut durer quelques semaine mais on
peut trouver des cas où ça s’arrête au bout de 12 mois (alternance entre phase aigüe et phase de
rémission)
Evaluation :
Critères diagnostics :
Ne peut pas prêter attention aux détails ou bien fait des fautes d’inattention dans différents
domaines (pathologie qu’on diagnostic chez l’enfant mais aussi chez l’adulte)
N’arrive pas à soutenir son attention dans les taches ou les activités de jeu
Semble souvent ne pas écouter ce qu’on lui dit
N’arrive pas a se conformer aux directives venant des autres ou a finir les choses
A du mal a s’organiser dans son travail ou ses activités
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
L’hyperactif
Impulsivité
Se précipite pour répondre aux questions sans attendre qu’on ait fini de les posé
N’arrive pas à attendre son tour dans les jeux ou autres
Interrompt ou impose sa présence
1. Inattention prédominante
2. Déficit de l’attention / hyperactivité (TDA/H Type hyperactivité, impulsivité prédominante)
3. Type mixte
Trouble très handicapant, très difficile a soigner, certains auteur s’accordent sur le fait que ça ne se
soigne pas. On propose a l’hyperkinéthique d’améliorer son trouble attentionnel, on va pouvoir
limité l’impulsivité avec des traitement comme la ritaline mais il s’avère que quand on arrêtait le
traitement les patients était dépressif.
Epidémiologie :
Ils avaient en moyenne 3 troubles associés. Trouble extrêmement divers : Trouble des conduites,
trouble oppositionnel avec provocation, dépendance à la drogue et à l’alcool, on va aussi trouver des
tics.
On peut confondre l’hypomanie ou la manie avec l’hyperactivité mais il n’y a pas de manie chez
l’enfant. Evolution vers des troubles bipolaire après. Sont en échec scolaire par pour autant qu’il sont
déficient.
Biederman : l’héritabilité est comprise entre 88 et 100% mais on ne connait pas encore aujourd’hui le
mode de transmission.
Hypothèse étiologique :
Ménéchal (2001) / HYPOTH7SE PSYCHANALYTIQUE. Il dit que les enfants sont insupportables pour les
adultes et les autres enfants. Mais c’est une pathologie lien avec l’autre, parce qu’il ne fait attention
a rien, cet enfant oblige les adultes a une surveillance attentive et constante. L’enfant impose donc a
ses parents un rôle sécure et omniprésent. Pour assouvir son besoin de proximité. A l’origine de
l’hyperactivité, on a le trouble anxiété de séparation. 9 fois sur 10 la mère est dépressive ou qui ont
connu dans leur vie de mère un passage dépressif important. Par son hyperactivité l’enfant va
stimuler une mère dépressive.
Si on regarde des adultes bipolaire 20% était hyperactif. 50-60 % d’entre eux deviennent des adultes
impulsif avec labilité émotionnel importante 10-15% sombreront dans une dépression très grave,
avec un risque suicidaire important souvent comorbide avec les addictions toxicologiques
Psychose
Pour le psychanalyste, la psychose corresponde à une structure mentale. Selon les théories
psychanalytique il y a plusieurs structure possible, névrose, psychose, perversion ou états limite.
Pour les scientifiques, la psychose signifie que les traits d’un symptôme appartiennent à la psychose.
Schizofrénie infantile
Syndrome infantile schizophrénique comportant des phénomènes délirants, des hallucinations, des
troubles du cours de la pensée, et des cmportement désorganiser.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Le TCP (trouble du cours de la pensée) est présent a travers différents symptomes : incohérence de la
pensée, affaiblissement ou relâchement des liens associatifs entre les idées qui se succède de façon
désordonné ou incompréhensible. On a aussi le discours difficile a suivre. C’est-à-dire les phrases
sont incomplètes, dépourvu de lien logique (on va passer du coq-à l’âne).
Sur le plan comportemental comportement désorganisé, mouvement répétitif et désorganisé (il peut
s’agir aussi de mot ou de phrase) parfois sur un ton bizarre ou des immobilisations prolongées dans
des attitudes peu naturelles.
L’âge de début n’est pas définit, c’est une installation insidieuse. Le niveau d’adaptation n’était déjà
pas bonne avant la maladie, on voyait des trouble de l’hyperactivité, de la conduite.
Nosographie : la CIM et le DSM sont d’accord pour dire qu’il n’ya pas de différence entre l’enfant et
l’adulte, il ne parle meme pas de la forme infantile.
Sémiologie :
Epidémiologie : nous n’avons pas de donnée pour les enfants mais certaines études parle de 0,08%
QUI PARLE DE PSYCHOSE INFANTILE MAIS ON PARLE PA DE SCHIZOPHR7NIE ;
Quand on regarde la famille on trouve chez les enfants schizophrène on trouve le spectre de la
schizophrène chez le parent (trouble de la personnalité schizotypique, trouble schizo-affectif)
Mais aussi d’autres parents entre en compte ceux qui ont un trouble de la personnalité évidente, les
troubles paranoïde ou borderline.
Trouble schizo-affectif :
Forme périodique associant des éléments schizophrénique à des éléments thymique de type manie
ou dépression. Les périodes inter critique sont marqué par la persistance d’une dissociation parfois
discrète. D’un point de vue scientifique dissociation c’est TCP, trouble du langage, trouble de
l’affectivité (discordance) et le syndrome catatonique.
Les parents de schizophrène : 74% de ses enfants ont un trouble de l’axe 1. Ils ne transmettent pas
forcément une schizophrénie.
Outils :
Autisme a été& décrit des 1943 par Léo Kanner. En 1944 Asperger va enlever le mot autisme et va le
remplacer par psychopathie autistique de l’enfance.
Kanner décrit l’autisme comme : l’enfant a une incapacité a développé des relations avec autrui.
Deuxième constat, les enfants auraient un retard dans l’acquisition du langage, ces enfant refuse
d’utiliser le langage pour communiquer avec les autres quand ces enfant ont acquis le langage.
Echolalie retardé. Inversion pronominale (« tu » au lieu de « je ») activité de jeu répétitive et
stéréotypé. Désir obsessionnelle d’immutabilité (rien ne change), manque d’imagination et constate
que ces enfant ont une bonne mémoire mécanique.
Les études qui ont suivi après Kanner d’un point de vue épidémiologie, 2 autistes sur 3 présente une
déficience mentale (ce quipose un problème de diagnostic quand on voit des déficient mentaux sans
trouble autistique) sévère or que Kanner avait décrit des enfant d’intelligence normal voire
supérieur. D’un point de vue plus sémiologique, chaque enfant autiste se caractérise par l’association
de 3 groupes de symptômes présents chez presque tous les enfants
Groupe 1 : trouble de la communication verbale et non verbale (très souvent corrélé au niveau de
l’intelligence de l’enfant autiste). Lorsqu’il n’y a pas de déficience dans ce groupe les enfants ont une
utilisation très particulière du langage, que le langage soit produit ou reçu (on va trouver de
l’écholalie parfois immédiate ou retardé, inversion pronominale, néologisme, des métaphores
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
particulières. Langage idiosyncrasique (il n’y a que lui qui comprend), qu’il soit ou pas déficient il
parle très peu, mal a communiqué, à engager une conversation, a raconté un événement, à donner
une explication. Concernant le non verbale, ce sont des enfants qui ont une expression monotone
sans émotions, sans gestuelle, lorsqu’ils utilisent quand même la gestuelle il n’utilise pas comme les
autres (ne correspond pas aux règles universelle), absence de contact visuelle avec l’autre, s’il nous
regarde il lance des regards vide sans expression.
Groupe 2 : relation interpersonnelle. Quelque chose qu’on remarque dès le début de la vie. Relation
interpersonnelle déviante et retardée. Ils vont éviter et ne développe pas des comportements
d’attachement. Ils peuvent rester très froids à la mère et aux autres. Quand on porte ses bébés
certains se mettent en colère, d’autres se laisse abattre comme des poupées de chiffon. Ils ne vont
pas suivre ou suivre du regard des parents dans la maison. Quand les parents s’absente et reviennent
il ne trouve aucune émotion dans l’attitude de leur bébé. Ils vont être difficilement scolarisable tant
leur rapport aux étranger est difficile. Ils vont manquer d’empathie parce qu’ils ne perçoivent pas les
émotions de l’autre ce qui va provoquer le rejet des autres enfants.
On trouve les troubles autistiques dans la catégorie des troubles envahissant du développement
(TED) du DSM.
Critère d’âge : on ne va pas pouvoir porter le diagnostic si le trouble apparait après l’âge de 3ans
Syndrome d’asperger : ce qui le distingue de l’autisme, c’est que trouble se limite a la perturbation
des interactions sociale et la présence de comportement routinier et de stéréotypie qui signe le désir
profond d’immutabilité. Chez asperger ce qui va être très remarquée dans les relations sociale c’est
l’absence ou caractère inadapté des signaux non verbaux. Syndrome plus rare que l’autisme qui va
affecter plus de garçon que de filles (8 garçon pour 2 filles). Ils ont des talents spécifiques mais pour
autant ils n’ont pas d’intelligence supérieure à la moyenne.
Syndrome de rett : plus présent chez les filles autisme tel qu’on l’a développé auquel on ajoute un
handicap intellectuel extrêmement avancé. Il y a d’autres distinction : l’autisme apparait avant l’âge
de 3 ans or le rett est un trouble secondaire il va s’installé entre le 7eme et 24eme mois (AVANT
TOUT EST NORLMAL), problème organique (le développement du crane va se ralentir et s’arrêter) et
déficitaire au niveau de l’intelligence le langage va régresser jusqu’à disparaitre, disparition quasi-
totale du contrôle volontaire des mains.
Evolution : Détérioration progressive des fonctions psychique et motrice (l’ataxie : incoordination des
mouvements volontaire le mouvement stéréotypé des mains jusqu’à la perte de la mastication).
Trouble desintégratif de l’enfance ou psychose désintégrative : il faut que les premières années de
vie soient normales. Se développe surtout vers 3-4ans. Perte cliniquement significatif avant l’âge de
10ans des acquisitions préalables dans les domaines suivants (2domaines doivent être touché sur 5) :
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Pour pouvoir porté le trouble désintégratif de l’enfance on va rajouter des anomalies dans le
fonctionnement sociale (de très mauvaise qualité ou ont disparu) , il ne va plus pouvoir engagé ou
soutenir une conversation, il ne va plus pouvoir jouer de faon adapté. Caractérisé par une régression
des acquis.
Ce diagnostic sert surtout à designer des tableaux cliniques pas considéré comme autistique de par
leur arrivée tardive, secondaire… pour parler de schizophrénie infantile.
L’épidémiologie :
Quand il y a autisme ou TED chez les filles, la déficience intellectuelle est associée.
En France il y a 5 TED pour 10 000 naissances, même nombre en Europe et en Amérique du nord
Automutilation chez ses enfants qui vont se mordre, se frappé la tête contre les murs. Si on associe la
déficience mentale c’est très fréquent. Relève des crises de colère, des crises d’hyperactivité, des
phobies diverses, des troubles du sommeil et de l’alimentation, affection médicale (épilepsie,
syndrome du X fragile, maladie, sclérose tubéreuse de Bourneville : grave alteration de la peau,
neurophibromatose) anorexie néonatale, ted lié parfois a des rubéoles congénitales.
Evolution : peut être adapté a minima mais s’il y a un lien avec de la déficience ça sera très dur.
Trouble de l’impulsion alimentaire qu’on classifie dans les TOC mais qui va ressembler au tableau
suivant :
Gens qui vont être dans l’hyperphagie, qui vont avoir des pulsions alimentaires, traduit par une prise
de poids des lors qu’ils sont repérer ils vont se cacher pour palier a la pulsion. Certainement apprise
dans l’enfance, ils ne savent plus ce qu’est la faim ou la satiété. Ce sont des névrosés, bien intégrer
socialement, qui ont une forte habileté émotionnelle.
Anorexie mentale
Sémiologie – Véronique Uzan 2012
Critère diagnostique :
Refus de maintenir le poids normal par rapport à la stature et l’âge / de l’IMC (entre 19 et 25)
Moins de 85% du poids attendue)
Alors que le poids est inférieur à la normale, il y a une peur intense de devenir gros ou de
grossir
Altération de la perception du poids ou de la forme de son corps avec un impact sur l’estime
de soi, ou déni de la gravité de la maigreur
Pour les femmes qui ont déjà été réglé il y a absence de règle pendant au moins 3 cycles
(aménorrhée)