Piéce N°3 CCTP
Piéce N°3 CCTP
Piéce N°3 CCTP
Pièce n° 3 - CCTP
1.1 GENERALITES
Le présent CCTP fixe les conditions particulières d'exécution de la réfection du parking des résidences
Palmiers 1&2 à Auteuil - Dumbéa, Kaméré 6 et Kaméré Presqu’île à Kaméré et Lacabanne au Receiving
- Nouméa.
1.5 SIGNALISATION
L'entreprise a à sa charge la signalisation réglementaire du chantier et des déviations éventuelles, le
personnel chargé d'assurer le guidage de la circulation ; la signalisation doit être maintenue de jour
comme de nuit.
1.7 DECHARGE
Les zones de décharge devront être proposées par l'entrepreneur sous réserve de l'agrément du
Maître d’ouvrage.
L'entrepreneur a à charge la réalisation et l'entretien des accès et le nettoyage du site.
Une fois exploitées, les zones de décharge sont nivelées et ne doivent pas constituer des zones
s'opposant à l'écoulement des eaux, ni à une dévalorisation du site.
Les provenances des matériaux et des fournitures diverses sont soumises à l'agrément du Maître
d'ouvrage en temps utile pour respecter le délai d'exécution contractuel et au maximum dans un délai
de 15 jours avant tout commencement d'utilisation.
Aucun matériau ne peut être mis en œuvre avant d'avoir été vérifié par le Maître d'ouvrage.
2.1.2.1 Généralités
Les granulats pour couche de roulement utilisant des liants hydrocarbonés, sont définis à l'article 8 de
la norme XP P 18 540.
Les caractéristiques des composants des bétons bitumineux semi-grenus (BBSG) sont définies à l'article
5 de la norme NF P 98 130
2.1.2.2 Granulats
Les classes granulaires utilisées pour le BBSG 0/10 et 0/14 sont, un sable filerie 0/4 (friabilité <40), des
gravillons concassés 4/6.3, 6.3/10, 10/14.
D'autres coupures pourront être utilisées sous réserve de l'agrément du Maître d'ouvrage.
- Les caractéristiques minimales des granulats pour les couches de roulement sont : Résistance
mécanique des gravillons : C
- Caractéristique de fabrication des gravillons : III
- Caractéristique de fabrication des sables : a
- Angularité des gravillons : RC2
Essai au bleu (quantité de bleu absorbée, en grammes pour 1000 g de fines) : MBF <= 10
En cas d'utilisation de chaux vive, la teneur de la masse totale du BBSG doit être inférieure à 1 %.
2.1.3.1 Agrégats
Un rapport d'essai conforme aux résultats nécessaires aux articles 2-6-2-1 et 2-6-2-2 sera à fournir
avant commencement des travaux.
Un rapport d'essai prouvant la nature des liants utilisés (bitume pur 35/50, émulsion cationique,
bitume fluidifié).
- le chargement, le transport, la mise en œuvre des granulats pour revêtement depuis le centre
de fabrication. Il pourra être éventuellement prévu des stockages intermédiaires.
- Le transport, le stockage, le chauffage et l'épandage du liant.
- Le compactage et le balayage.
3.1.2 FORMULATION
Toutefois ces formulations pourront être adaptées à la nature, à l'état de la chaussée et du trafic, sur
ordre du maître d'ouvrage ou proposition de l'entreprise, le but à atteindre étant que la surface de la
chaussée constitue une mosaïque régulière telle que le granulat couvre la surface sans manque et sans
apparition du liant en surface.
3.1.4.1 Liants
L'entrepreneur a la charge de constituer à partir de ses stocks les approvisionnements en temps utile
pour permettre l'exécution des travaux dans les délais prescrits.
Les stocks de granulats doivent être constitués à l'avance en des points facilement accessibles sur le
chantier. Les sols des aires doivent être dressés, drainés et résistants. Ils doivent pouvoir résister aux
efforts d'arrachement des chargeurs frontaux. Les stocks doivent être protégés de toute forme de
pollution.
3.1.5 MATERIELS
3.1.5.1 Généralités
Les matériels doivent être en bon état d'entretien et de fonctionnement. Avant tout commencement
des travaux les matériels sont soumis à l'agrément du maître d'oeuvre, il pourra prescrire l'exécution
de sections d'essais pour étalonner le matériel et en vérifier la régularité de fonctionnement.
Les citernes de stockage doivent être calorifugées et équipées d'un système de réchauffage. Les
circuits de pompage ne doivent conduire à aucune mise en pression ou dépression des citernes.
3.1.5.3 Répandage
3.1.5.5 Compacteur
Le compactage est assuré par des compacteurs à pneumatiques lisses ayant une charge par roue au
moins égale à 1.5 T, la pression de gonflage des pneumatiques est inférieure à 5 bars.
3.1.6.1 Personnel
L'entrepreneur fournit une équipe de personnel spécialisé placée sous la direction d'un chef d'équipe
compétent.
Le réchauffage du liant est effectué dans une citerne de stockage mobile. Dans la répandeuse le
réchauffage lorsqu'il est nécessaire, ne doit pas apporter une élévation de température de plus de 30°
C et doit s'effectuer avec circulation du liant pour éviter toute localisation de chaleur.
Le répandage du liant ne peut être effectué si la chaussée est insuffisamment sèche ou en cas d'averse
imminente.
Le répandage est conduit de sorte à ne laisser aucun manque ou excès de produit au raccordement
entre deux bandes voisines contigües ou successives.
Lors d'une reprise après un arrêt de chantier et afin d'assurer l'homogénéité longitudinale du dosage, il
faut que la répandeuse roule à vitesse normale au moment de l'ouverture de la rampe.
Le répandage des granulats suit immédiatement le répandage du liant. La distance maximale entre le
camion gravillonneur et la répandeuse est de 50 m.
La vitesse d'avancement du camion gravillonneur est constante est égale à celle de la répandeuse.
Le plus grand soin est apporté à la jonction des bandes et aux reprises d'enduisage. Les granulats de
rejet du bord de la bande précédente doivent être éliminés avant enduisage de la bande suivante.
3.1.6.5 Compactage
Le nombre de passage est au minimum de cinq en chaque point de la surface couverte, le chantier doit
impérativement être arrêté en cas de panne du compacteur.
Dans le cas d'un enduit bicouche, le nombre de passage peut être réduit à trois pour la première
couche, la deuxième étant compacté normalement.
- essais Duriez à 18 ° C
Le rapport de résistance à la compression après immersion r (MPa) sur la résistance à la compression à
sec R (MPa) = (r) / (R) >= 0.75.
Une tolérance de 10 % pourra être accordée si R >= 7 MPa
- essais d'orniérage
La profondeur d'ornière en pourcentage de l'épaisseur de la dalle de 10 cm d'épaisseur à 30 000 cycles
et à 60° C avec un pourcentage de vides compris entre 5 et 8 % doit être <= à IO % (classe 1)
Les épreuves de formulation de niveau 2 (PCG, Duriez 18° C, orniérage) dont les résultats respectent
les performances demandées à l'article précédent doivent être présentés au moins 15 jours avant le
démarrage de la fabrication des bétons bitumineux pour acceptation.
3.2.2 APPROVISIONNEMENT
Toutes les manutentions doivent être effectuées avec les précautions nécessaires pour éviter la
contamination et réduire la ségrégation des matériaux.
Pour le sable, afin de disposer d'un écoulement régulier dans les trémies, il est nécessaire de préserver
les stocks des intempéries en procédant à leur couverture (par bâches ou hangars) en vue de limiter la
teneur en eau.
3.2.3.1 Généralités
Les BBSG sont fabriqués conformément à la norme NFP 98-150 soit à l'aide d'une centrale à malaxage
continu, à réglage asservi, soit à l'aide d'une centrale automatique à malaxage discontinue et opérant
par pesée.
La prescription et le réglage de tous les appareils de dosage doit être contrôlés à tout moment, très
facilement, par pesées de prélèvement de granulats ou de liant.
La température du liant au moment de l'enrobage doit être comprise entre 150 et 1600. Le liant ne
doit être chauffé à aucun moment à une température supérieure à 180° C. Le granulat est chauffé à
une température comprise entre 135 et 150 °C.
A la suite du malaxeur, il est obligatoirement prévu une trémie tampon pour éviter la ségrégation du
BBSG au chargement.
3.2.3.5 Transport
Le transport du BBSG de la centrale au chantier de répandage est effectué dans des véhicules à benne
métallique qui doivent être nettoyés de tous corps étrangers avant chargement.
Avant le chargement, on pourra graisser légèrement mais sans excès, à l'huile ou au savon, l'intérieur
des bennes, l'utilisation des produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel,
mazout, etc...) est formellement interdite.
Le camion doit obligatoirement être équipé en permanence d'une bâche appropriée, capable de
protéger les enrobés et d'éviter leur refroidissement.
- le numéro de bon
- le nom du producteur
- le nom du chantier
- le numéro du véhicule la désignation du BBSG
- la date de livraison et l'heure de départ de la centrale de fabrication
- la masse totale du camion en charge,
- la masse du camion à vide, la masse de BBSG livré.
Le bon d'identification doit être remis au maître d'ouvrage, si possible avant le déchargement sur site.
3.2.4.1 Répandeuse
La température du répandage est de 50° au maximum. Le dosage est fixé au BPU. Le répandage du
liant ne peut être effectué :
- si la chaussée est insuffisamment sèche ; - en cas d'averse imminente.
Le répandage est conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de produit au raccordement
entre deux bandes voisines contiguës ou successives.
Lors d'une reprise après un arrêt de chantier et afin d'assurer l'homogénéité longitudinale du dosage,
la répandeuse doit rouler à la vitesse normale au moment de l'ouverture de la rampe.
Elle est faite immédiatement avant la mise en œuvre de l'enrobé sous réserve de la rupture de
l'émulsion et après balayage et nettoyage des surfaces à traiter.
Elle est faite dès réception du support et gravillonnée au 4/6 avant mise en circulation.
La mise en place des BBSG doit être effectuée au moyen d'un finisseur capable de les répartir sans
produire de ségrégation, en respectant l'alignement, les profils et les épaisseurs fixées. Il doit être
équipé d'une table de réglage flottante qui assure par vibration et damage un premier compactage des
BBSG et doit pouvoir être chauffée. Le répandage sur une surface humide est toléré, le répandage sur
une surface comportant des flaques d'eau n'est pas autorisé.
Les BBSG sont répandus à une température comprise entre 130 et 150°C avec un bitume pur 35/50.
Tout BBSG dont la température sera inférieure à 130°C au moment du répandage sera rejeté.
Les chemins de roulement du finisseur sont débarrassés de tous obstacles et notamment des chutes
de matériaux. Les inclusions visibles de corps étranger dans la couche répandue sont éliminées à la
main avant compactage.
Les irrégularités flagrantes de la couche répandue (manque de matériau) sont corrigées par apport à la
pelle BBSG frais avant tout compactage.
La couche de BBSG est répandue en passe suivant l'épaisseur prescrite en limitant le linéaire totale des
joints (longitudinaux et transversaux). Le répandage et le réglage doivent être simultanés.
3.2.5.2 Joints
Le bord de la bande est coupé sur toute son épaisseur en éliminant une longueur de bande d'environ
50 cm. La surface fraîche créée pour cette recoupe est badigeonnée à l'émulsion cationique, juste
avant la mise en place de la nouvelle bande.
Les joints transversaux des différentes couches sont décalés d'au moins un mètre.
Ils sont exécutés avec le plus grand soin (aucune dénivellation ne doit exister entre deux bandes après
compactage). Au répandage de la deuxième bande, l'excès d'enrobé ayant débordé sur la première
bande sur I à 2 cm doit être repoussé suivant une ligne régulière, à la raclette. Le ramassage à la pelle
avec jet à la volée sur le BBSG chaud est rigoureusement interdit. Les matériaux en excès sont évacués
du chantier.
Le joint longitudinal en enrobé sera décalé d'au moins 20 cm par rapport au joint longitudinal réalisé
sur la couche inférieure en GB ou BBSG.
Pour l'établissement des joints au bord des trottoirs et des caniveaux, les vides subsistant après le
passage du finisseur sont comblés à la pelle avec des enrobés de façon à ce qu'il ne reste aucune
dénivellation après compactage.
La marche des engins de compactages doit être aussi continue que possible et les vitesses régulières et
compatibles avec un bon uni de la couche de roulement.
Dans les phases d'inversion de marche, le freinage des engins doit être compatible avec le respect de
l'uni de la couche de roulement et dans le cas de compacteurs vibrants, il doit s'accompagner d'un
arrêt progressif et automatique de la vibration.
- chaque décalage des engins est réalisé pour obtenir une répartition homogène de l'action de
compactage sur la couche à compacter et la réalisation du compactage du bord de bande. Le décalage
est réalisé au plus loin du finisseur.
- Le compactage d'une bande de répandage posé à côté d'une bande déjà en place est
commencé par le joint.
Pour les zones difficiles d'accès ou de dimension réduite, le compactage sera réalisé à l'aide de dames,
plaques vibrantes ou petits rouleaux de largeur adaptée.
Tout autre type peut être présenté à l'agrément du Maître d'ouvrage.
Les essais de contrôles sont à la charge du maître d'ouvrage, cependant si les résultats ne sont
satisfaisant, l'entreprise prendra à sa charge ces derniers, jusqu'à l'obtention des résultats souhaités.
Au début du chantier et plusieurs fois au cours du chantier de bicouche il est contrôlé le bon état et le
bon fonctionnement des dispositifs suivants :
- système de réchauffage des citernes
- thermomètres
- tachymètres, manomètre, compte tours
- jauge
- système d'alimentation de la rampe
- rouleau distributeur et bavette du camion gravillonneur
- pression des pneumatiques
- poids du compacteur
- étanchéité des carters d'huile et des réservoirs de gasoil des engins
- régularité transversale des débits de la répandeuse
La mesure de la quantité de liant répandue au mètre carré est obtenue en faisant la moyenne de dix
prélèvements obtenus en laissant un récipient de 0.25 m2 d'ouverture sur la chassée lors du passage
de la répandeuse.
La mesure de la quantité de granulat répandue au mètre carré est obtenue en faisant la moyenne de
dix prélèvements obtenus en laissant un récipient de 0.25 m2 d'ouverture sur la chassée lors du
passage du camion gravillonneur.
Les contrôles sont occasionnellement faits à la demande du maître d’ouvrage. On mesurera la quantité
de granulat répandue en faisant la moyenne de cinq mesures effectuées dans les conditions
précédemment explicitées.
L'écart entre la valeur obtenue et la valeur prescrite (ou obtenue par planche d'essai) ne doit pas
dépasser dix % (avec un minimum de 1 11m2). Dans le cas contraire l'entrepreneur doit arrêter son
atelier et procéder aux nouveaux réglages.
A la fin de chaque journée de chantier, le maître d’ouvrage contrôle les quantités totales de liant et
granulats utilisées et compare le rapport de ces quantités à la surface traitée et aux dosages prescrits.
Dans le cas où ce contrôle ferait apparaître des écarts de dosage en liant ou en granulats supérieur aux
tolérances précédentes, l'entrepreneur doit arrêter le chantier et procéder au nouveau réglage des
appareils. Il sera en outre fait application de pénalités.
En aucun cas l'entrepreneur ne peut apporter de modification aux réglages sans en aviser le maître
d’ouvrage. En cas d'écart constaté supérieur de plus de 20 % par rapport aux dosages prescrits (liant
ou granulat), la production de la journée ne sera pas réceptionnée et l'entreprise procède de nouveau
à sa confection après s'être assurée du bon fonctionnement de ses matériels.
- les proportions des différents composants (granulats, fines, liant) et la courbe granulométrique,
- les caractéristiques des différents composants,
- l'homogénéité du mélange fabriqué,
- la température des enrobés.
L'entreprise fournira au maître d’ouvrage des autocontrôles comprenant les caractéristiques ci-dessus
pour chaque journée de fabrication pour le chantier et par tranche de 200 Tonnes de BBSG fabriqués.
La première gâchée à la mise en service de la centrale ne sera pas utilisée sur chantier.
Les thermomètres indiquant la température du liant doivent être étalonnés en début de chantier, en
présence d'un représentant du Maître d'Œuvre.
L'entrepreneur doit surveiller en permanence la température du liant et régler en conséquence le
fonctionnement du poste.
4.2.2.1 Généralités
Les contrôles de réception sont à la charge du Maître de l'ouvrage. Ils sont effectués à l'initiative du
Maître d'Œuvre selon les normes en vigueur.
Contrôler les limites fixées au chapitre 3. Aucune tolérance ne s'applique à ces valeurs limites.
L'entreprise est tenue de fournir un thermomètre sur le chantier.
Les échantillons sont prélevés directement derrière le finisseur au niveau de la vis sans fin.
Il est établi des moyennes journalières des résultats de contrôles. Les tolérances admissibles sur les
moyennes journalières sont :
- teneur fiant : + 5% en valeur relative
- teneur en fines d'apport : + 1% en valeur absolue
Si l'écart constaté est supérieur aux limites de tolérances indiquées ci-dessus, le Maître &Œuvre pourra
prescrire l'arrêt de la fabrication et demander à l'entrepreneur de procéder à la vérification du réglage
de la centrale.
Le pourcentage de vides moyen sur 20 mesures minimum obtenu doit être compris entre 4% et 8%
selon les normes NF P 98-150 et XP P 98-151.
Le contrôle des flashes sera effectué suivant l'ancienne norme NF-P 98-218-1
- les contrôles longitudinaux sont effectués, dans l'axe de chaque bande de répandage,
- les contrôles transversaux sont effectués dans tous les profils en travers.
La dénivellation entre 2 bandes jointives doit rester inférieure aux mêmes valeurs que celles fixés pour
la flache sous la règle.
La flache maximale par rapport à la règle de 3m mesurée sur la couche de roulement doit être
inférieure à 0.7 cm pour les contrôles transversaux et 0.5 cm pour les contrôles longitudinaux.
Des sondages sont effectués après compactage par section de cent mètres (100 m). L'épaisseur
retenue pour chaque section est la moyenne des sondages effectués. La tolérance par rapport à
l'épaisseur prescrite est de 10% en sous épaisseur.
La tolérance pour les écarts constitués par rapport aux pentes prescrites pour la couche de roulement
est de +- 0.5cm/m pour 100% des mesures.
Les contrôles sont à la charge du Maître d'Ouvrage et à l'initiative du Maître d'Œuvre. Ils sont effectués
selon les normes en vigueur.
Le contrôle porte sur la nature du liant ainsi que sur sondage (norme NFP-98-275-1).
La mesure de la quantité de liant répandue au mètre carré est calculée en faisant la moyenne de 5
prélèvements obtenus en laissant un récipient de 0,25m2 d'ouverture sur la chaussée lors du passage
de la répandeuse.
La tolérance sur le dosage prescrit est de + 50g/m2 de bitume résiduel.
Les opérations de revêtement sont définies au m2 sur la base des dimensions et des dosages prescrits.
Les quantités excédentaires mises en œuvre, qu'elles soient ou non hors tolérance, ne sont pas payées.
5.1.2 PENALITES
Pour les écarts de dosages moyens (liant et granulats) supérieurs aux tolérances admissibles et
inférieurs de 20 % des dosages prescrits il est appliqué pour :
- surdosage une pénalité de 10 % du prix d'exécution de la couche concernée
- sous-dosage une réfaction sur le prix d'exécution de la couche concernée de 15 % pour sous-
dosage en liant et 30 % pour sous-dosage en granulats.
5.2.2.1 Définition
Des lots auxquels s'appliquent les pénalités relatives aux teneurs en liants et fines :
Pour l'application des pénalités, ci-dessous, on considère les lots successifs de BBSG correspondant à la
production d'une semaine. Les teneurs en liant et en fines représentatives de ces lots sont les
moyennes de mesures effectuées sur tous les prélèvements correspondants à la même période, les
tolérances admissibles sur ces moyennes sont celles fixées au chapitre 4, pour les moyennes
journalières.
La pénalité applicable pour non-respect de la tolérance admissible pour la teneur en fines fixée au
chapitre 4 est de 1% du prix par tranche de 1% en valeur absolue d'écart du dosage en fines au-delà de
la tolérance.
La pénalité applicable pour non-respect de la charge admissible est forfaitairement de 50% du prix
unitaire de la tonne par tonne de surcharge et par engin de surcharge. Le poids limite étant de
13T/essieu.
Si 90% des mesures des pourcentages de vides réalisés sont comprise dans l'intervalle fixé au chapitre
4, le lot sera considéré conforme.
Sinon, une pénalité de 30% sera appliquée sur les journées de fabrication correspondant aux mesures
de pourcentages des vides.
Les surfaces de BBSG dont les tolérances d'épaisseur ne sont pas respectées seront refusées. *
La pénalité appliquée pour non-respect des tolérances concernant les flaches est égal au prix de
fourniture et mise en œuvre du BBSG/m2.
Cette réfaction s'applique au produit de la largeur de la voie par un minimum de 20m1 (à chaque
flache constaté).
Les surfaces de BBSG impliquant une rétention des eaux pluviales dues à des flashes seront refusées.