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EVALUATION DU NIVEAU D’APPLICATION DES NORMES D’UNE

MATERNITE DE BASE DANS LA ZONE DE SANTE DE KARISIMBI.


CAS DES MATERNITES AGREEES DU 05/O1 AU 05/06 2019.

SILVAIN BWIRA MUHOMBO *1


MARC BWIRA MUSANGANYA **2

Résumé
La thématique menée dans le cadre de ce travail porte sur l’évaluation du niveau d’application
des normes d’une maternité de base dans la Zone de Santé de KARISIMBI. La collecte des
données s’est faite à l’aide des méthodes descriptive, statistique, comparative et analytique.
L’objectif visé est d’évaluer le niveau d’application des normes d’une maternité de base. Pour
tenter de répondre à la question de recherche, 4 hypothèses ont été émises : le niveau
d’application des normes d’une maternité de base en rapport avec les ressources humaines
n’est pas satisfaisant. Il en est de même en rapport avec les infrastructures et les ressources
matérielles ainsi qu’avec le choix de la prise en charge médicamenteuse. Après nos recherches,
nous avons atteint les résultats suivants : 42,2% de structure n’ont recruté aucune sage-femme
dans le service de la maternité ; malgré un pourcentage élevé soit 94,7% des institutions
sanitaires avec bâtiment construit en matériaux durable ; ce n’est que 5,3% des structures où la
maternité obéit aux normes d’espace. (22m2 de surface) ; aucune structure ne possède pas la
totalité des matériels nécessaires pour le service de la maternité ; 95% des structures enquêtées
retiennent des parturientes de plus de 12 heures sans tenir compte des risques pouvant survenir.
Mais aussi 17,5% des structures sanitaires enquêtées ont confirmé qu’elles administrent de
l’ocytocine devant un utérus quatre fois cicatriciel.

Mots-clés : Evaluation, niveau, application, normes, maternité.

Abstract

The theme carried out within the framework of this work concerns the assessment of the level of
application of the standards of a basic maternity unit in the KARISIMBI Health Zone. Data
collection was done using descriptive, statistical, comparative and analytical methods. The
objective is to assess the level of application of the standards of a basic maternity hospital. In
attempting to answer the research question, four hypotheses were put forward: the level of
application of the standards of a basic maternity unit related to human resources is not
satisfactory; the level of application of basic maternity standards in relation to facilities is not
satisfactory; the level of application of the standards of a basic maternity unit in relation to
material resources is not satisfactory; ; the level of application of the standards of a basic
maternity unit in relation to the choice of drug management is not satisfactory. After our
research, we have achieved the following results: 42.2% of the health structures did not recruit

*1 Assistant1 à l’Institut Supérieur d’Etudes Agronomiques de MWESO.ISEA-MWESO. Tél.


+243 970323898, +243 811591944. E-mail : silvinbwira@gmail.com.
**2 Chef de Travaux à l’Institut Supérieur d’Etudes Agronomiques de MWESO.ISEA-MWESO. Tél.
+243 976028877 ; +243 853110872.E-mail : bwiramarc@gmail.com
146 (2020) An. Unigom, X, 1

any midwife in the maternity ward; despite a high percentage, i.e.94.7% of health institutions
with buildings constructed from sustainable materials; it is only 5.3% of the structures where
the maternity unit obeys the space standards. (22m2 of surface); no structure has all the
required equipment for the maternity service; 95% of our respondents retain parturients for
more than 12 hours without taking into account the risks that may arise. But also 17.5% of our
respondents confirmed that they administer oxytocin in front of a four-fold scarred uterus.

Keywords: Assessment, level, application, standards, maternities.

1. INTRODUCTION

D
ans le monde, la mortalité maternelle constitue un problème majeur de santé
publique. La plupart de pays se sont inscrits dans la dynamique de recherche
des réponses adéquates à ces problèmes. Selon l’Organisation Mondiale de la
Santé, à chaque minute qui passe dans le monde entier, une femme meurt pour cause de
procréation. (OMS 2019).

Les femmes sont maltraitées, dans de nombreux pays lorsqu’elles accouchent dans les
établissements de santé. En outre, le personnel de santé ne bénéficie pas de conseils ou
de supervisions facilitantes pour dispenser des soins de maternité respectueux. C’est
ainsi qu’au cours des dernières décennies, les efforts ont été déployés dans le monde
pour souligner l’importance de l’éthique professionnelle subjacente et des aspects
psycho sociaux et culturels de la prestation des soins de santé comme éléments
essentiels. (JH piège, 2016).

Ainsi, pour mettre l’accent sur les soins respectueux et compétents au service de la
maternité, les recherches effectuées au centre hospitalier du Cateau-Cambrésis à la
maternité Francis Hottier ont prouvé que pour une maternité où les femmes peuvent
bénéficier des soins de qualité doit avoir une équipe constituée de personnel qui suit : un
Chef de service, coordonnateur, gynécologue-obstétricien, un pédiatre, un réanimateur,
une gage-femme, un infirmier, un auxiliaire de puériculture, un aide-soignant, un
secrétaire médical et un agent de service hospitalier qualifié.

En effet, malgré le progrès accompli au niveau mondial, dans le but d’améliorer la santé
maternelle, les systèmes de santé sont sous équipés et les agents de santé sont accablés
en raison du salaire inadéquat, d’un manque d’infrastructure, d’un manque de personnel
qualifié et de fournitures (Francis, 2015). La mortalité maternelle est l’indicateur de
santé qui relève la plus grande inégalité entre les pays développés et ceux en
développement respectivement 7 et 18 fois de plus. (Anonyme, 2006).

L’inclusion de la réduction de la mortalité maternelle comme 5ème objectif du millénaire


pour le développement (OMD), atteste de l’engagement de la communauté
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 147

internationale sur cette question. On se demande ce qui est à la base de cette mortalité
maternelle.

En Afrique, on compte 250 000 décès maternels (enfants ayant moins de six ans) par an,
ce qui fait d’elle la première cause de décès chez les femmes en âge de procréation. A
l’Ouest du même contient, c’est une femme sur sept qui risque de mourir chaque année
de suite de la grossesse ou de l’accouchement (Boubacar Mortalité infantile : 2008).

Selon le plan de développement sanitaire (PDS) 1994 – 2000 et des plans de


développement sanitaire des districts (PDSD) sur la même période, de la plupart des
pays africains, le système sanitaire tient compte des normes de tous les niveaux (Niveau
central, niveau régional et niveau opérationnel) et cela dans le but de :

- assurer la santé de la mère et de l’enfant


- assurer le bon fonctionnement de l’existant en rendant plus efficace, et plus
efficientes les structures et services sanitaires existant ;
- assurer une gestion efficace de ressources humaines
- définir d’une manière explicite des dispositifs pouvant garantir la réussite de la
décentralisation afin de rapprocher les ressources humaines et financières de la
population.
- rendre aux acteurs de la santé leur rôle de mise en œuvre de la politique sanitaire
- avoir une meilleure coordination des partenaires et de tous les intervenants
(ONG, Secteur privé, …) dans le domaine de santé (MINISANTE, Niger 2006).

En République Démocratique du Congo, le programme national de la santé a opté pour


les stratégies de renforcement du Système de Santé en 2006 pour l’atteinte de son
objectif social qui est « la santé pour tous ». A part « le manuel de procédure
organisationnelle », « les instructions », la Politique Nationale de la Santé en RDC tient
aussi compte des « normes » qui, définissent les exigences à respecter ; pour une
meilleure opérationnalisation de la Stratégies de Renforcement du Système de Santé.
Ces exigences concernent les interventions intégrées de la santé de la mère, du nouveau
– né et de l’enfant dans le but du développement sanitaire. Le manque d’équipements,
de médicaments essentiels dans les formations médicales de la RDC et le manque de
qualification de la part du personnel de santé, sont des facteurs clés qui favorisent les
décès maternels. C’est pourquoi le taux de mortalité infantile s’élève à 57‰ contre
92‰ pour la RDC tandis que le taux de mortalité infanto-juvénile est estimé à 102‰
contre 148‰pour le pays (PNUD, 20019).

A noter qu’à Goma au Nord-Kivu, les multiples causes liées à la mortalité infantile sont
enregistrées notamment, la pneumonie, la diarrhée, la naissance prématurée, l’infection
néonatale, le manque d’oxygène à la naissance, la négligence du contrôle prénatale de
certaines femmes ainsi que l’imprudence des sages-femmes selon le rapport sur la
mortalité infantile dans la ville de Goma effectué par l’Hôpital Charité Maternelle en
mars 2019.
148 (2020) An. Unigom, X, 1

En Ville de Goma, précisément dans la Zone de Santé de Karisimbi en 2017, il y a eu


enregistrement de 10 décès maternels ; au cours de la même année, il y a eu aussi
enregistrement de 31,8°/00 de la mortalité infanto – juvénile et 22,6°/00 de la mortalité
néo – natale. La mortalité infanto – juvénale et néonatale est due à la non capacitation
des prestataires en PCIME. La mortalité est un phénomène restant un défi majeur
malgré les efforts consentis (BZS/Karisimbi, 2018).

A part l’application d’une consultation prénatale de qualité, l’assistance qualifiée de


l’accouchement, la consultation post-natale de qualité (soins obstétricaux essentiels),
soulignons aussi que l’application des normes et directives d’une maternité en moindre
risque serait également un moyen auquel nous pouvons nous fouiller pour la réduction
des incidents foeto – maternel, lesquels pouvant conduire à une mortalité (LOSAMBO W,
2017).

Ainsi, les structures de soins obstétricaux et néonataux d’urgence de base (SONUB)


doivent offrir en permanence un service de qualité (MINISANTE, Niger 2006) ; la
grande majorité des maternités (9 sur 10) doivent organiser des séances de préparation à
la naissance et à la parentalité animées principalement par les sages-femmes extérieures
(surtout dans de très grandes maternités) (MINISANTE, France 2016) un service de
maternité doit avoir 2 latrines, 2 douches, un office pour le personnel, une cuisine avec
magasin (18m2), une fosse à ordure (incinérateur) du minimum 7m2 de l’abri pour les
séances et accompagnants, le hangar ou paillote minimum (18m2), une clôture
(MINISANTE, Burkina, 2014).

Il est difficile de confirmer que les femmes bénéficient des soins compétents et
respectueux pendant l’accouchement (JH PIEGO, 2016). Les soins respectueux et
compétents au service de la maternité, des soins de qualité doivent avoir une équipe
constituée de personnel qui suit : un Chef de service, un coordonnateur, gynécologue-
obstétricien, un pédiatre, un réanimateur, une sage-femme, un infirmier, un auxiliaire de
puériculture, un aide-soignant, un secrétaire médical, un agent de service hospitalier
qualifié (FRANCIS, 2015). En effet, imposée à une sage-femme de rester dans un service
à une faible activité ne nécessite pas sa présence et peut s’avérer pénalisant pour les
services qui eux auraient besoin de plus de personnel.

2. LA DEFINITION ET L’OPERATIONNALISATION DES CONCEPTS

Outre l’introduction et la conclusion, cette étude se compose de :

- la définition des concepts,


- l’approche méthodologique,
- la présentation des résultats et
- la discussion des résultats.
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 149

2.1. Opérationnalisation des concepts

1) Normes d’une maternité de base en rapport avec les ressources humaines


- Sage – femme du niveau A1
- Infirmier du niveau A2 formés et recyclé en : SONU, PTME, PCIMEA, PCGIGA,
GATPA, SENN
2) Normes d’une maternité de base en rapport avec les infrastructures
Exemple : Service d’au moins 22m² comprenant :
- Une salle de travail
- Une salle d’accouchement
- Une salle de post – partum
- Un trou à placenta
- Un incinérateur sécurisé
3) Normes d’une maternité de base en rapport avec les matériels :
- Equipement : table d’examen, table d’accouchement avec étriers, source de
lumière, thermomètre murale, coin soufflant avec source de chaleur, pèse bébé,
aspirateur, stérilisateur
- Matériel : sphygnomanomètre avec stéthoscope, thermomètre médical, fœtoscopie,
paire démontable, ballon de ventilation, matériel de protection, champs stérile,
draps, au moins 2 boîtes d’accouchement avec ses contenues, pince intermédiaire ;
au moins une boîte à spéculum vaginal, le ventouse :
4) Normes d’une maternité de base en rapport avec les ressources
médicamenteuses

Par exemple : Médicaments pour les soins du nouveau-né, les ARV, les
anticonvulsivants, les antihypertenseurs, les utéro toniques, les anesthésiques, les
solutés, les anti – paludéens, les antipyrétiques et autres médicaments (féfol,).

3. APPROCHE METHODOLOGIQUE

3.1. Type d’étude


Cette étude est dite descriptive car elle permettra d’identifier les normes d’une
maternité de base dans le temps et dans l’espace (du 1erjanvier au 30 juin 2019 dans la
Zone de santé de Karisimbi).

3.2. Population d’étude

3.2.1. Population cible


La population cible de la présente recherche est constituée par le corps soignants affecté
dans l’aire de santé de la zone de Karisimbi. Etant donné que nous avons dix-neuf
150 (2020) An. Unigom, X, 1

centres de santé porteurs de nom des aires de santé, nous préférons enquêter un nombre
réduit qui correspond à un échantillon représentatif avec les caractéristiques sociales.

3.2.2. Critères d’inclusion et d’exclusion

- Critères d’inclusion

Pour répondre à notre questionnaire d’enquête et nous fournir des informations que
nous cherchons dans la commune de Karisimbi, quelques critères sont fixés : Être un
personnel soignant surtout de la maternité affectée au sein des centres de santé de
recherche et accepter de répondre à notre questionnaire.

- Critères d’exclusion

Seront exclus de cette étude : Toute personne néophyte dans les services des maternités
et absente lors de nos enquêtes. Bref, celui qui n’a pas la capacité de répondre à nos
questions.

3.3. Echantillonage d’étude

Dans l’objectif de l’estimation de la taille de l’échantillon, nous avons opté d’utiliser la


formule de lynch, qui se présente comme suit :

n= la taille de l’échantillon ; c’est-à-dire le nombre total des tous les soignants qui vont
répondre aux questionnaires d’enquêtes.

N= Population cible d’étude, c’est-à-dire le nombre des personnes concernées


directement au problème.

Q= inverse de la prévalence (1- P) c’est-à-dire l’ensemble des tous les personnels qui ne
seront pas concernés par le problème d’étude.

P= Prévalence du problème à étudier ; elle est estimée à 50% soit 0,5.

Z= Valeur de la variation standard à l’intervention à l’intervalle de confiance estimée à


95% d’où Z=1,96. d=0,05, N=40

N.𝑍 2 .𝑃𝑄
D’où nous avons la formule suivante : 𝑛 = N.𝑑2 +𝑍2 .𝑃𝑄 OU 𝑛=
N 𝑍 2 +𝑃(1−𝑝)
N 𝑑2 + 𝑍 2 .𝑃(1−𝑃)

40. (1,96)2 𝑥(0,5𝑥1 − 0,5)


𝑛=
40. (0,05)2 + (1,92)2 . (0,5. (1 − 0,5)
(40.3,8416) 𝑥0,5
𝑛=
40.0,0025) + (3,8416𝑥0,5)
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 151

153,664𝑥0,5
𝑛=
0,1 + 1,9208
76,832
𝑛=
2,0208
𝑛 = 38
Il est remarquable qu’à part les C.S de référence qui affectent plus de deux personnes
soignant à la maternité, nous avons eu des surplus pour d’autres institutions comme le
C.S Majengo. C’est pourquoi nous avons retenu un échantillon de quarante lors de la
descente sur terrain.

3.3.1 Répartition de l’échantillon


N étant la taille de l’échantillon et qui correspond à 40, nous avons fait la récolte des
données pendant 6mois, selon la répartition suivante ; trente-quatre personnels soignants
pour les dix-sept centres de santé et six personnels soignants pour les deux centres de
santé de référence.

3.3.2. Procédure de sélection des unités de l’échantillon

Juste au début de nos enquêtes, les infirmiers titulaires des dix-neuf centres de santés
nous présentaient les différents services et principalement le service de maternité avec le
personnel qui y est affecté.

3.4. Technique de collecte des données

- Méthodes : Dans cette étude, nous allons procéder par la considération des données
numériques ainsi que l’assemblage des données non chiffrées.

- Techniques et outils de collecte des données

La technique dont nous avions fait recours est celle d’interview face à face. Avec la
vérification des dossiers administratifs du personnel affecté au service de la maternité.
L'observation libre nous a permis d’avoir une idée concernant l’application des normes
d’une maternité de base.

Dans le cas de notre recherche, cette technique va nous permettre d’accéder à certaines
informations par les enquêtés qui sont les personnels soignants et surtout ceux affectés à
la maternité, grâce à la communication verbale afin de recueillir les informations
objectives.
- Questionnaire d’enquête
Elle consiste en une élaboration d’un questionnaire sur des bases variables dépendante
et leurs indicateurs liés aux hypothèses et aux objectifs de notre étude.

Elle comprend des questions ouvertes et fermées, directe qui permettent de recueillir
des informations susceptibles de vérifier les hypothèses formulées
152 (2020) An. Unigom, X, 1

- Technique documentaire

Elle nous a permis d’exploiter les documents, ouvrages, archives tant officiels que
privés, publiés en vue de comprendre aisément le bien-fondé des données fournies.

4. PRESENTATION DES RESULTATS

Après avoir fait la descente sur terrain, voici les résultats obtenus :

Tableau n° 1 Connaissance des normes d'une maternité


Avis Fréquence Pourcentage
Non 6 15,0
Oui 34 85,0
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Ce tableau montre que la majorité de personnel soignant soit 85% ont
déjà attendu parlé des normes d’une maternité contre 15% représentant les agents
n’ayant jamais attendu parlé des normes.

Tableau n° 2 : option que doit avoir suivi le corps soignant affecté à la maternité
Option suivie Fréquence Pourcentage
Hospitalière 3 7,5
Hospitalière ou Sage-Femme / Accoucheuse 7 17,5
Sage - femme / Accoucheuse 30 75,0
Total 40 100,0

Commentaire : Ce tableau nous montre que 75% de nos répondants savent que la
personne affectée au service de la maternité doit avoir suivi l’option sage-
femme/Accoucheuse.

Tableau n°3 : Condition d’affectation d’un infirmier à la maternité


Recyclé Fréquence Pourcentage
Non 5 12,5
Oui 35 87,5
Total 40 100,0

Commentaire : Le tableau ci-dessus nous montre que 87,5% de répondants savent que
les infirmiers recyclés remplissent la condition pour être affecté à la maternité et 12,5%
l’infirment.
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 153

Tableau n°4 : Stipulation d’une structure remplissant les normes


Nombre de sages-femmes par structure Fréquence Pourcentage
Deux sages-femmes 2 10,5
Trois et plus Sage-Femme 2 10,5
Une sage-femme 7 36,8
Zéro sage-femme 8 42,2
Total 19 100,0

Commentaire : Le tableau n°4 montre qu’il existe encore des structures qui n’ont
aucune sage-femme ; soit 42% des structures ne répondant pas aux normes par rapport
au personnel soignant. Soit 8 parmi les 19 structures qui n’ont aucune sage –femme.

Tableau n°5 : Construction du bâtiment de service de la maternité


Constitution Fréquence Pourcentage
Matériaux durables 18 94,7
Planche 1 5,3
Total 19 100,0

Commentaire : Le tableau n°5 montre qu’il existe encore des services de maternité
construit en planche soit 5,3%.

Tableau n°6 : Dimension du bâtiment de la maternité


Dimension Fréquence Pourcentage
10m² à 15m² 14 73,7
16m² à 21m² 4 21
22m² et plus 1 5,3
Total 19 100,0

Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Le tableau n°6 montre que 73,7% de Centre de santé ont des bâtiments
de maternité mesurant 10 à 15 m² ; 21% des bâtiments mesurant 16 à 21 m² ; 5,3% des
bâtiments mesurant 22m² et plus. Cela montre que seulement 5,3% soit un seul centre
de santé respecte la dimension que doit avoir le bâtiment du service de la maternité.

Tableau n° 7 : Gérance du placenta


Lieu d’acheminement Fréquence Pourcentage
Un central 1 5,3
un trou placentaire 18 94,7
Total 19 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Le tableau n° 7 montre que parmi les 19 centres de santé de la zone,


94,7% ont le trou placentaire et 5,3% des structures n’en ont pas.
154 (2020) An. Unigom, X, 1

Tableau n° 8 : Etat de l’incinérateur


Sécurisé Fréquence Pourcentage
Non 18 94,7
Oui 1 5,3
Total 19 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : le tableau n°8 montre que 94,7% des centres de santé ont les
incinérateurs non sécurisés et que seulement 5,3% soit une seule institution a
l’incinérateur sécurisé.

Tableau n° 09 : Connaissance des Matériels constitutifs d’un kit d'accouchement

Matériels constitutifs d’une boite d’accouchement Fréquence Pourcentage


Deux paires de ciseau, une pince porte aiguille, les 8 20,0
pinces hémostatiques, une pince autonomique avec
dent, une pince autonomique sans dent
Deux paires de ciseau, une pince porte aiguille, les 21 52,5
pinces hémostatiques, une pince autonomique avec
dent, une pince autonomique sans dent, une pince
porte tempo
Deux paires de ciseau, une pince porte aiguille, les 5 12,5
pinces hémostatiques, une pince autonomique sans
dent
Deux paires de ciseau, une pince porte aiguille, les 4 10,0
pinces hémostatiques, une pince autonomique sans
dent, une pince porte tempo
Deux paires de ciseau, une pince porte aiguille, les 1 2,5
pinces hémostatiques, une pince porte tempo
Une pince porte aiguille, les pinces hémostatiques, 1 2,5
une pince autonomique avec dent, une pince
autonomique sans dent, une pince porte tempo
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Le tableau n°9 montre que 52,2% optent pour la totalité des matériels
énumérés pour la constitution d’une boite d’accouchement ; 20% de personnel soignant
ne tient pas compte de la pince porte-tempo parmi les constituants d’une boite
d’accouchement ; 12,5% a omis la pince anatomique sans dent et la pince porte-tempo ;
10% ont omis la pince anatomique sans dent ; 2,5% n’ont pas tenu compte des pinces
anatomiques sans dent ni des pinces anatomiques avec dent et non plus de porte-
tempo ; 2,5% ont omis les 2 paires de ciseau.
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 155

Tableau n° 10 : Eléments qui existent au service de la maternité

Matériels existant au service de la maternité Fréquence Pourcentage


Table d'accouchement, pèse bébé, stérilisateur 2 5,0
Table d'accouchement, Une source de lumière, Le 3 7,5
pèse bébé, Le stérilisateur
Table d'accouchement, Une source de lumière, Le 1 2,5
pèse bébé, Le stérilisateur, L'aspirateur
Table d'accouchement, Une source de lumière, Le 1 2,5
stérilisateur, L'aspirateur
Table d'accouchement, une source de lumière, pèse 3 7,5
bébé, stérilisateur
Table d'accouchement, une source de lumière, pèse 6 15,0
bébé, stérilisateur, aspirateur
Table simple, Table d’accouchement, une source de 2 5,0
lumière, Le pèse bébé, Le stérilisateur
Table simple, Table d'accouchement, Le pèse bébé, 5 12,5
Le stérilisateur
Table simple, Table d'accouchement, Le pèse bébé, 5 12,5
Le stérilisateur, L'aspirateur
Table simple, Table d'accouchement, Une source de 12 30,0
lumière, Le pèse bébé, Le stérilisateur, L'aspirateur
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : le tableau n°10 montre qu’aucune structure ne possède les coins


chauffants et le thermomètre mural.

Tableau n°11 portant sur la possession du Kit d’AMIU au service maternité


Réponse Fréquence Pourcentage
Non 14 73,7
Oui 5 26,3
Total 19 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain
Commentaire : Ce tableau n°11 montre que 73,7% possèdent des Kit d’AMIU et
26,3% n’en possèdent pas.

Tableau n°12 : Ocytociques utilisés en service de maternité

Ocytociques utilisés Fréquence Pourcentage


Ocytocine 33 82,5
Ocytocine et Cytotèque 7 17,5
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain
156 (2020) An. Unigom, X, 1

Commentaire : Le tableau n°12 montre que 82,5% utilisent l’ocytocine, 17,5%


utilisent à la fois l’ocytocine et Cytotèque.

Tableau n°13 : Choix de la prise en charge d'une parturiente avec un utérus à haut
risque.

Prise en charge d'une parturiente avec un utérus à Fréquence Pourcentage


haut risque
G5%+10 UI d'ocytocine, 4 gouttes par minutes, puis 7 17,5
8 gouttes jusqu'à 16 par minutes ; Référé (Hôpital)
Misoprostol 1/4 co en intra cervical 2 5,0
Référence vers la structure SOC (Hôpital) 30 75,0
Sonde de Foley 1 2,5
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain

Commentaire : Le tableau n°13 montre qu’en cas de l’utérus à haut risque, les agents
prennent des mesures suivantes : 75% réfèrent vers la structure SOC (Hôpital) ; 17,5%
des personnes interrogées stimulent le travail par l’administration de l’ocytocine en
perfusion ; et s’il y a eu échec, 5% utilisent le misoprostol ¼ de comprimés en intra
cervical et 2,5% stimulent le travail avec la sonde de Folley.

Tableau n° 14 : Médicaments utilisés pour la prévention de l'anémie

Médicaments utilisés pour la prévention de l'anémie Fréquence Pourcentage


Autres (Transfert) 1 2,5
Féfol 37 92,5
La Vit K3 2 5,0
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain
Commentaire : Le tableau n°14 portant sur le choix des médicaments pour la
prévention de l’anémie chez une accouchée montre que 92,5% utilisent le fefol ; 5%
utilisent la vitamine K3 au lieu du fefol et 2,5% n’utilisent pas le fefol chez les
accouchées.

Tableau n°15 : Surveillance d’accouchement de plus de 12 heures à partir de


l’ouverture du Cervicogramme
Travail d’accouchement de plus de 12 heures Fréquence Pourcentage
Non 2 5,0
Oui 38 95,0
Total 40 100,0
Source : Nos enquêtes sur terrain
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 157

Commentaire : Au vu de ce tableau, nous constatons que 95% de nos enquêtés et


interviewés retiennent les parturientes au centre de santé en plus de 12 heures.

5. DISCUSSION DES RESULTATS

Sous ce point, nous confrontons les résultats des enquêtes aux études antérieures et
théoriques existantes en vue de voir ce qui correspond et ce qui contredit les autres
études auxquelles la recherche a fait allusion surtout cadrant avec notre thématique.

5.1. Discussion des résultats en rapport avec le personnel soignant

Selon le tableau n°1, la majorité des personnels soignant connaissent les normes contre
une minorité n’ayant pas une connaissance sur les normes d’une maternité. Ainsi, nous
constatons que les critères de la mise en accent sur les soins respectueux et compétents
au service de la maternité ne sont pas respectés au sein de nos institutions de base par le
fait que nous n’avons pas de gynécologues-obstétriciens ni d’auxiliaires de puériculture
et ni de réanimateurs.

Mais aussi, des mêmes études faites par Monsieur FRANCI en 2015 portant sur les
soins respectueux et compétents au service de la maternité mettent l’accent sur la
présence d’une sage-femme ou d’un infirmier recyclé en service dont fait l’objet de
notre étude. Ainsi nous avons obtenu que 42,2% des institutions sanitaires n’ont pas
recruté des sages-femmes au sein de leurs services de la maternité.

Après les enquêtes menées au Niger en octobre 2006, portant sur les normes sanitaires,
le ministre de solidarité et de la santé a démontré que 87% de femmes ayant accouché
par voie basse ont précisé qu’une sage-femme avait réalisé leur accouchement
(MINISANTE 2006). Chose contraire par rapport aux résultats de nos enquêtes où l’on
est loin de la moitié.

5.2. Discussion de résultat en rapport avec les infrastructures de la


maternité

Bedouma Alain en 2004 avait déterminé les salles constituant le service de la maternité
au niveau de centre de santé. Il énumère :

- la salle d’attente d’au moins 15m²


- la salle de consultation
- une salle de travail
- une salle d’accouchement avec paillasse et deux lits gynécologiques.

En comparant ces normes par rapport aux résultats obtenus, nous constatons que les
maternités du niveau de base n’ont ni la salle d’attente, ni la salle de consultation avec
paillasse ; la majorité des institutions enquêtées n’ont qu’une salle de travail confondue
158 (2020) An. Unigom, X, 1

à la salle de post partum immédiat et tardif, ainsi que la salle d’accouchement. Or il est
connu qu’avant un mois les décès sont principalement dus à des causes liées à la
grossesse, l’accouchement ou à des anomalies liées à la naissance. (Duboz Pierre,
1984)

5.3. Discussion des résultats en rapport avec les matériels de la maternité

Opertha (2012) dans le livre de soins obstétricaux essentiels propose que dans toutes les
maternités de base soit 100% de maternités, ont les équipements ci – après : la table ou
lit d’examen, la table d’accouchement avec étriers, une source de lumière (lampe
d’examen gynécologique), le thermomètre mural, l’horloge mural, les coins chauffants
ou table avec source de chaleur, le pose – bébé, l’aspirateur et le stérilisateur.

Mais à partir du résultat du tableau N°10, nous avons constaté que 100% de maternités
ne possèdent ni le thermomètre mural, ni horloge mural, ni coins chauffants, ni lampe
d’examen gynécologique. Ce n’est qu’une seule institution qui possède la lampe
d’examen gynécologique mais ne fonctionnant pas faute du courant électrique.

5.4. Discussion des résultats en rapport avec le choix de la prise en charge


médicamenteuse au service de la maternité

Les normes portant sur les médicaments nécessaires du service de la maternité sont les
suivantes :

- Les médicaments pour les soins du nouveau – né : un antimicrobien ophtalmique


(tétracycline pommade ophtalmique à 1%, nitrate d’argent à 1% ou l’argyrol à
0,5%), la vitamine K1 ampoule de 1mg/ml
- Les ARV : la névirapine (adulte, pédiatrique). Zidovudine, lamivudine
- Les anticonvulsivants : diazépam, sulfate de magnésium, gluconate calcique.
- Les antihypertenseurs : hydralazine
- Utéro toniques : Ocytocine, Ergométrie
- Les anesthésiques : Comme la lidocaïne
- Les solutés : G5%, Nacl 0,9%, RL
- Les antis paludéens : ACT, Quinine
- Le triméthoprime + sulfaméthoxazole
- Autres médicaments comme : le paracétamol, la Vit K1, le sel ferreux + acide
folique (Fefol).

En effet, par observation libre, nous avons constaté que les centres de la zone de santé
de Karisimbi ne réalisent pas 100% des médicaments nécessaires du service de la
maternité.
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 159

Ainsi, nous avons également constaté que seule l’ocytocine est le produit retrouvé au
sein de toutes les institutions. Malgré leur état de conservation (boite insothermique
avec le concentrateur du froid remplacé tardivement.

Dans un des journaux gynécologiques paru en 2012, d’ELSEVIE, l’on suggère le non
déclenchement du travail d’accouchement moyennant l’ocytocine devant un utérus
cicatriciel. Chose contraire au résultat obtenu selon le tableau N°13 qui montre que 25%
n’ont pas un bon choix dans la prise en charge de l’accouchement, de la grossesse à haut
risque ; un faible pourcentage opte pour l’administration du misoprostol en intra-
cervical, soit l’administration de l’ocytocine, conduite à éviter en obstétrique. Cela
justifiera que le personnel soignant affecté au service de la maternité a des difficultés
dans la prise en charge de l’accouchement.

4. CONCLUSION
Face aux multiples défis des normes d’une maternité de base en RD Congo, le contrôle
est souvent relégué au second plan. Dans ce travail, les auteurs présentent les résultats
obtenus après avoir fait des recherches sur la thématique intitulée « Evaluation du
niveau d’application des normes d’une maternité de base dans la zone de santé de
Karisimbi, ‘’cas des maternités agréées’’ du 1er Janvier au 30 Juin 2019 ».

Afin d’atteindre nos objectifs et vérifier nos hypothèses, nous avons fait recours aux
méthodes ainsi qu’aux techniques de collecte des données suivantes :
- l’enquête par observation directe,
- l’interview dirigée ;
- l’analyse documentaire qui s’est matérialisé par une bibliographie.

Dans la perspective de vouloir opérationnaliser l’objectif principal, nous l’avons éclaté


quatre objectifs spécifiques à savoir :

- apprécier le niveau d’application des normes d’une maternité de base en rapport


avec les ressources humaines.
- apprécier le niveau d’application des normes d’une maternité de base en rapport
avec les infrastructures sanitaires.
- évaluer le niveau d’application des normes d’une maternité de base en rapport
avec les ressources matérielles.
- évaluer le niveau d’application des normes d’une maternité de base en rapport
avec les produits médicamenteux.

En effet, un questionnaire (de type fermé et ouvert) nous a facilité la collecte des
données numériques auprès de 40 agents affectés au service de la maternité de différents
centres de santé de la zone ; spécifiquement par les centres de santé représentatifs des
160 (2020) An. Unigom, X, 1

aires de santé de la zone de Karisimbi. Ce qui donne les résultats suivants pour vérifier
la 1ère, 2ème, 3ème et 4ème hypothèses, nous avons :

- constaté que les infirmiers non recyclés représentent 70% et les personnels
affectés au service de la maternité et la sage – femme ne représentent que 10%.
C’est pourquoi la première hypothèse est confirmée parce qu’il y a des structures
ne disposant pas de sages-femmes.
- obtenu encore des services de maternité construits en planche et mesurant 10 à
15m² soit respectivement 5,3% et 73,7%. D’où la rétention de la 2ème hypothèse.
- l’application des normes d’une maternité de base en rapport avec les
matériels.52,2% n’en possèdent pas. Ainsi notre 3ème hypothèse est confirmée.
- Pour vérifier notre 4ème hypothèse traitant de l’application des normes d’une
maternité de base en rapport avec le choix de la prise en charge
médicamenteuse, nous avons constaté que 25% de personnes affectées à la
maternité ne sont pas en mesure de prendre une décision adéquate devant une
parturiente avec utérus 4 fois cicatriciel, 5% utilise la Vit K3, et 2,5% ont opté
pour la référence. Ainsi donc, l’on peut confirmer notre dernière hypothèse.

Donc nous recommandons ce qui suit :


1. Aux autorités politico-administratives et sanitaires
- faire le suivi de la gestion des maternités celles qui remplissent les
normes et innover celles qui ne remplissent pas les normes. Car elles sont
devenues une source de la mortalité.
- formuler une politique tenant compte de la santé de la reproduction,
- utiliser des stratégies appropriées pour promouvoir la santé de la mère et
de l’enfant.
- privilégier l’affectation des sages – femmes au service de la maternité.
2. Au personnel de santé et à la population
- avoir la conscience professionnelle.
- soutenir le projet de construction des maternités fiables et remplissant les
normes.
- orienter les parturientes dans les maternités remplissant les normes et disposant
un personnel qualifié.

5. BIBLIOGRAPHIE

- BEDOUMA A, YODA (2004), Normes et standards en infrastructures et équipement


du centre de santé, Burkina-Faso.
- BOUBACAR (2008), Mortalité maternelle, ville de Dakar. Edit.
- CC.ASS. (2014), Les maternités au Niger.
S. Bwira Muhombo et al., Evaluation du niveau d’application des normes ... 161

- KAHAVI M, (2018), Cours de sage-femme communautaire dispensé par en L2 SR,


pour l’an -2019.
- KASHONGWE (2006), Recueil des normes de la zone de santé, éditions Kinshasa,
- KASHONGWE, (2006), Recueil des normes de la zone de santé, Kinshasa.
- DUBOZ P. (1981) Mortalité et morbidité infantile et juvénile en République
Populaire du Congo
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populaire du Congo.
- E.C.C/M (2019), La mortalité infantile, rapport effectué par l’hôpital Charité
Maternelle de Goma
- ELSEVIER MASSON (2012), Journal de Gynécologie obstétrique et biologie de la
Reproduction.
- ELSEVIER MASSON (2012), Victoire, soins obstétricaux essentiels, RDC.
- FRANCIS (2015), Guide maternité, France.
- GUILLAUME, (2001), Etudes auprès des infrastructures de facteurs de base de la
mortalité à Kinshasa.
- KAHAVI MULUME (2019), Sage femme communautaire, cours dispensé en L2SR/
ISETM.
- KAVUNGA (2019), Rapportage à l’interview du 2 Mars, 2019 en RDC.
- Larousse www.Edition-Larousse.fr 2019Page 693. Consulté le 3 08 2019 à 14h.
- LOSAMBO WALO (2017), Master en santé et développement communautaire
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- MINISANTE (2006), Normes et standards des infrastructures, équipement et
personnel du système de santé, Niger.
- MINISANTE (2016), Les maternités en 2016, France 2017.
- MINISTANTE (2006) Normes et standards des infrastructures, équipements et
personnel du système de santé 1er draft, Oct Niger.
- OMS, (2018) Organisation Mondiale de la santé, Bulletin N°1 de la surveillance de
décès maternels et riposte (SNMR).
- OPERTHA O, and all (2012), Soins obstétricaux essentiels, RDC.
- PIEGO JH, (2016), les soins de maternité respectueux, France.
- PNUD (2009) Profil, résumé, pauvreté et conditions de vie des ménages ;
- Rapport (BZS/Goma 2018) de l’Equipe Cadre de la Zone de Santé de Karisimbi.
- UNFPA, (2004), Accoucher dans les bonnes mains, mis en jour à 2004 sur la
mortalité maternelle. Consulté le 20 mars 2018 à 20h.

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