Memoire Fin D'étude
Memoire Fin D'étude
Memoire Fin D'étude
DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
Présenté par :
Bendahman Mokhtaria
Bougueroudjs Samira
Thème
(Wilaya de Relizane)
Année : 2020/2021
Remerciements
Louange à Dieu, le Miséricordieux, le Compatissant. Paix et Salut sur notre
Prophète Mohammed.
Ces quelques lignes vont nous permettre de remercier toutes les personnes qui
nous ont beaucoup apporté du point de vue scientifique mais aussi personnel et sans
qui, notre travail n’aurait pu aboutir, les initiateurs de ce thème de mémoire, les
responsables du département de biologie.
En fin, nous remercions tous ceux qui ont participé à distance notre formation et
tous ceux qui nous ont fourni soutien et encouragement durant la réalisation de ce
travail.
Dédicace
Tous d’abord, je remercie Allah qui m’a donné la force et la volonté pour accomplir
ce modeste travail.
Je dédie ce travail à:
Mes très chairs parents et ma tante pour leur soutien moral et leurs sacrifices qu’ils
ont éprouvé à mon égard durant ma période estudiantine.
Tous mes amis spécialement : Iman, Fatima, Hanane, Hayat, Noureddine, Abdelkader
, Ibrahim.
Je remercie tous ceux qui m’ont aidé de loin ou de près à réaliser ce mémoire.
Mokhtaria
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à
Ma fiançailles qui m’a soutenu, aidé et qui a été toujours présente dans les momen
ts difficiles.
Samira
Sommaire
Remerciement
Dédicace
Sommaire
Liste de figures
Résumé
-Introduction ............................................................................................................................. 01
Étude bibliographique
2. Classification .......................................................................................................................... 03
Egouttage ......................................................................................................... 05
Salage ............................................................................................................... 05
Affinage............................................................................................................ 05
2. La souillure ......................................................................................................................... 10
4.2.2 Modalité.......................................................................................................................... 22
Étude expérimentale
3.8. Égouttage............................................................................................................................ 33
3.9. Salage ................................................................................................................................. 33
1.1. Analyses microbiologiques des différentes eaux de rinçage (Nettoyage NEP) de la réc
eption du lait cru. ................................................................................................................. 42
1.9. Analyse microbiologiques des différentes surfaces des matériels de démoulage. .... 48
1.15. Analyses microbiologiques des différentes surfaces des cyclaires et gaines. .......... 52
- Conclusion. ........................................................................................................................... 54
- Références bibliographiques.
- Annexes.
Liste des Tableau
Tableaun°1 : Valeur nutritionnel pour 100gramme de fromage ............................................. 07
Tableau n°6 : Protocole de nettoyage et désinfection adopté par la laiterie Sidi Saada ......... 36
Tableau n°7 : Niveaux de prélèvement des échantillons à controller. ................................... 41
Tableau n°8 : Analyses microbiologiques des differentness eaux de rinçage (Nettoyage NEP)
de la réception du lait cru (Germes/ml) .................................................................................. 42
Tableau n°12 : Analyses microbiologiques de sol et mur de brassage (UFC /Unité de Surface
) ................................................................................................................................................ 45
Tableau n°15 : Analyses microbiologiques de sol et mur de l’égouttage (UFC /Unité de Surfa
ce) ............................................................................................................................................ 47
Tableau n°16 : Analyse microbiologique des différentes surfaces des matériels de démoulage
(UFC /Unité de Surface) ........................................................................................................ 48
Tableau n°17 : Analyses microbiologique des différentes surfaces de
Tableau n°18 : Analyses microbiologique du sol et mur de ressuyage (UFC /Unité de Sur
face) ......................................................................................................................................... 49
Tableau n°22 : Analyse microbiologique des différents surphaces des cyclaires(UFC /Unité d
e Surface) ................................................................................................................................. 52
Figure n°4: Dènombrement des Coliforme totaux sur milieu dèsoxycholat Lactose (DCL)
...................................................................................................................................... annexe 01
Figure n°5: Dènombrement des Coliforme fècaux sur milieu sur milieu dèsoxycolate lactose
(DCL) ......................................................................................................................... annexe 01
Figure n°6: Dènombrement des germes aèrobies mèsophiles sur plate count agar ( PCA) .....
annexe 01
Figure n°7: Dènombrement des levures et des moisissure sur milieu sabouraud ...... annexe 01
Figure n°8: Dènombrement des Clostridium sulfo-reducteurs sur la gèlose viand foie (VF) ...
annexe 01
Figure n°9: Dènombrement des Staphylococcus aureus sur milieu gèlosè sèlectife Giolitti
Gantonii de tellurite de potassium (GC+) ................................................................... annexe 01
FIgure n°10: Dènombrement des Salmonella sur milieu gèlose sèlectif un bouillon SBF au
sèlènite de sodium ....................................................................................................... annexe 01
Liste des abréviations
Le fromage fût depuis longtemps la seule forme de conservation du lait. Il est très
apprécié pour ces valeurs nutritives (riches en protéines, lipides, glucides, éléments
minéraux et vitamines) et organoleptiques.
Cependant, le fromage est une denrée hautement périssable surtout lorsqu'il est
préparé dans de mauvaise condition d’hygiène. En effet, la contamination dans les
vecteurs sont très variés (l’infrastructure, le matériel, le personnel, les matières
premières ainsi que l’eau utilisée), constitue la principale source d'apports de
microorganismes responsables d'altérations de la qualité nutritionnelle et marchande
du produit mais aussi de maladies pour le consommateur. La transformation du lait en
fromage, doit dans ce cas prendre en compte l'hygiène de ces différents vecteurs qui
regroupe l'ensemble des mesures et précautions qui visent, à prévenir les risques de
contamination où d’altération du produit.
1
Étude
bibliographiqu
e
Chapitre I
Technologie
Fromagère
CHAPITRE I Technologie fromagère
1-Définition
Un fromage est un aliment obtenu à partir de lait coagulé ou de produits laitiers comme
la crème puis d’un égouttage et éventuellement d’affinage (fromages affinés).IL est fabriqué
à partir de lait de vache principalement mais aussi de brebis, de chèvre ou de bufflonne. Le
lait est acidifie généralement à l’aide d’une culture bactérienne. Une enzyme appelé la
présure, ou un substitut comme l’acide acétique est ensuite adjointe afin de provoquer la
coagulation et former le lait caillé et le petit- lait (Majdi, 2009).
Le camembert est un fromage à caillé non devisé à pâte molle non malaxée, légèrement
salé, à moisissures superficielles et à égouttage spontané, qui renferme au moins 40 g de
matière grasse pour100 g de fromage sec et dont le poids total de matière sèche ne doit pas
être inférieur à 110 g (Scriban, 1999).
2
CHAPITRE I Technologie fromagère
2-Classification
La diversité des fabrications fromagères s’explique par les variétés dans les techniques
de coagulation, d’égouttage et d’affinage.
Coagulation de
Égouttage par
filtration ou par filtra Égouttage lent Égouttage accéléré par
Pression Pression +
Pression cuisson
+broyage
Fromage
Fort Blanc
Camembert Roquefort Cantalla Comté Beau
petit suisse Munster S’Nectaire S’-Paulin
brie bleus quoile Emmental Fort
3
CHAPITRE I Technologie fromagère
La coagulation résulte d’un changement irréversible du lait qui passe de l’état liquide à l’état
semi-solide, il correspond à une déstabilisation de l’état micellaire original de la caséine du
lait.Dans la pratique, cette déstabilisation est réalisée de trois manières :
- Coagulation enzymatique
Diverses enzymes protéolytiques ont la propriété de coaguler le lait. Elles sont soit
d’origine animale soit d’origine végétale (ficine, broméline), soit d’origine microbienne
(enzymes de certaines moisissures ou bactéries).Les enzymes utilisées en fromagerie sont la
présure, la pepsine et celle d’origine fongique.
Coagulation mixte : Dans le cas des fromages à pâtes molles, les deux modes de coagulation
interviennent simultanément (Tremoliere, 1984).
4
CHAPITRE I Technologie fromagère
3.2.Égouttage
C’est l’opération qui complète la coagulation et qui a pour but la séparation de la
phase solide (caillé) de la phase aqueuse (Bertrand, 1988). Le rôle de l’égouttage ne se
limite pas à amener le coagulum à une teneur définie en eau, il permet aussi de régler sa
minéralisation et son délactosage (Weber, 1987).
-La seconde est réalisée par les opérations d’évacuation physiques y compris l’égouttage
complémentaire lors du moulage, salage et ressuyage jusqu’au moment de l’affinage (Eck,
1990).
3.3. Salage
Il consiste à enrichir la pâte en chlorure de sodium au taux moyen de 2%. Le sel
incorporé dans le fromage joue un triple rôle :
- Il agit soit directement, soit par l’activité de l’eau sur le développement des micro-
organismes et l’activité des enzymes et, de ce fait, agit sur la phase d’affinage dans son
ensemble.
- Il apporte son goût caractéristique et il à la propriété d’exalter ou de masquer la sapidité de
certaines substances apparaissant au cours de la maturation du fromage (Eck, 1987).
3.4. Affinage
Il est défini comme étant une étape finale consistant à la maturation du fromage par
voie enzymatique dans des hâloirs où se fait le développement de la croûte fleurie de
Penicillium pendant10 à 12 jours à une température de 12 à 13°C et à 85 – 90% d’humidité
relative.
5
CHAPITRE I Technologie fromagère
composants du lait n'est totalement retenu dans le fromage, mais de nouvelles substances
peuvent être ajoutées, notamment le sel (WALSTRA et al., 2006).
Les glucides du lait, plus particulièrement le lactose, diminuent dans tous les produits
fermentés. Ils diminuent presque de 100 % dans les fromages affinés (ALM, 1984).
Tous les types de fromage sont exempts de lactose, à l'exception des fromages frais et, dans
quelques cas, des fromages à pâtes molles (WALTHER et al., 2008)
Le fromage est une source importante de protéines et d'acides aminés. Il fournit tous
les acides aminés essentiels (l’histidine, la lysine, la leucine, la méthionine, l’isoleucine,
laphénylalanine, la thréonine, la valine et le tryptophane) à l'exception de la méthionine, en
quantité et en qualité recommandées pour les enfants et les adultes (WALTHER et al.,
2008).,soit de 10 à 15 % de l’Apport Énergétique
Une portion de 50g de fromage à pâte dure contient également plus de 15 % de l'Apport
Nutritionnel Conseillé en vitamine A (ANC environ 700μg/jour en moyenne pour les
adultes) près de 30 % de vitamine B2 (ANC environ 1,55mg/jour) et plus de 40 % de la
valeur conseillée en vitamine B12 (ANC environ 2,9μg / jour) (SHLIENGER, 2014).
6
CHAPITRE I Technologie fromagère
5.1. L’aspect
La couleur des produits laitiers tels que le beurre et le fromage est due à des pigments
liposolubles, en particulier des caroténoïdes, lesquels ne sont pas synthétisés par l'animal
mais proviennent de sources végétales (herbes vertes) dans l’alimentation (FOX et Mc
SWEENEY, 1998).
7
CHAPITRE I Technologie fromagère
En raison de la richesse de l‟herbe verte en caroténoïdes, les laits issus de vaches laitières
aupâturage sont souvent associés aux produits laitiers les plus jaunes et aux laits les plus
riches en carotène (MARTIN et al., 2009)
5.2. La flaveur
Les traitements thermiques ont un impact majeur positif ou négatif sur la saveur et
l'arôme des produits laitiers (FOX et Mc SWEENEY, 1998).
La fermentation lactique est responsable du goût acide caractéristique de presque toutes les
variétés de fromage. Dans les fromages de type frais, les composés aromatiques à l’exemple
du diacétyle, formés par les bactéries peuvent jouer un rôle important dans le développement
de l’arôme (WALSTRA et al., 2006).
Selon AFNOR, la qualité d’un aliment est l’aptitude de celui-ci à satisfaire les
besoins des consommateurs. Il s’agit également de l’ensemble des propriétés et des
caractéristiques d'un produit qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés de
tous les utilisateurs. L'acceptation ultime des aliments dépend d'un certain nombre de
critères, en particulier 'impact sensoriel, c'est-à-dire l'arôme, la couleur, le goût et la
sensation en bouche (kinestétique). Ces qualités perçues reflètent à la fois les propriétés
chimiques et physiques. L’impact sensoriel, c'est-à-dire l'arôme, la couleur, le gout et la
sensation en bouche (kinestétique). Ces qualités perçues reflètent à la fois les propriétés
chimiques et physiques des composants de l’aliment et la manière dont ils interagissent
pendant le traitement, la préparation et la consommation (KINSELLA, 1987)
vitamines et l’eau ; dans l’organisme, ils jouent un rôle de construction et/ou de protection.
La qualité nutritionnelle est reliée, d'une part, à la présence d'éléments nutritifs essentiels
acides aminés, acides gras insaturés, fibres alimentaires et micronutriments tels que les
vitamines, les antioxydants, les minéraux, les substances bioactives) et d’autre part, à leur
biodisponibilité (COLONNA, 2017). Les macronutriments contribuent à l'équilibre
nutritionnel dont :10 à 15 % de l’apport énergétique (ou AE) sont sous forme de protéines,
avec un rapport-idéal des protéines animales/protéines végétales de 1.à 40 % de l’AE sous
forme de lipides -35plus de 50 % de l’AE sous forme de glucides, avec un rapport
souhaitable des glucides-complexes (amidon)/glucides simples (sucres) égale à 2. ,un apport
optimal de fibres supérieur à 25g /jour (GEM-RCN, 2015).
Elle traduit la quantité d'énergie apportée par 100g d'aliments. Plus un aliment n’est
«sec» (exemple : les biscottes par rapport au pain) ou riche en lipides de constitution, plus il
est dense en énergie (SCHLIENGER, 2014).
Elle traduit la teneur en micronutriments d’un aliment pour 1000Kcal. Les aliments
sucrés et ceux riches en acides gras saturés ont une faible densité nutritionnelle. Mais
disposent d’une haute densité énergétique (SCHLIENGER, 2014)
La qualité organoleptique d’un aliment est son aptitude à satisfaire les organes des
sens. L’analyse sensorielle représente l’ensemble des méthodes, des outils et des instruments
permettant d’évaluer les qualités organoleptiques d’un produit, faisant intervenir les organes
des sens de l’être humain : le goût, l'odorat, la vue, le toucher et l’ouïe. Elle permet de décrire
et de quantifier de manière systématique l’ensemble des perceptions humaines
(LEFEBVRE et BASSEREAU, 2003).
9
Chapitre II
L’hygiene dans
L’industrie Agro-
Alimentaire
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
31. Généralités
L'hygiène est un ensemble de mesures et de précautions prises par l'homme pour préserver,
voire améliorer sa santé.
Ce concept très vaste peut être divisé, en trois sous-ensembles :
Et bien sûr respecter les normes des opérations de transformation et de conservation des
aliments.
2- La souillure
Ce sont toutes les matières non désirées y compris les résidus de produit contenant ou
non des micro-organismes. L'étude initiale de la nature des surfaces, des souillures et des
contaminations s'impose. C'est la base indispensable pour comprendre les opérations de
nettoyage et de désinfection afin de les pratiquer convenablement. Un second groupe de
souillure peut apparaitre sans aucune relation avec l'aliment traité (précipitation des sels de
dureté de l'eau, colles et matières collantes, restes d'étiquettes, résidus métalliques,….etc).
L'état de la souillure a une grande influence sur la vitesse de nettoyage. Il est très difficile
d'évaluer mathématiquement cette incidence. Nous savons qu'une souillure desséchée
10
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
s'élimine plus difficilement qu'une souillure hydratée. Il existe des souillures vivantes et inertes
d'après (CARLIER, 1986 cité par SENE, 1996).
- Les souillures minérales :ce sont essentiellement des dépôts de matière minérale
souvent issus de l’eau utilisée dans les processus de fabrication ou des produits eux-mêmes
(Bourillon, 1998).
- Les souillures organiques :ce sont des fragments « macroscopiques » de produits. Hormis
le cas particulier de produits stériles, les souillures organiques renferment fréquemment des
micro-organismes qui peuvent s’y multiplier.
Les souillures non microbiologiques, en fonction de leur solubilité, de leur faciliter
denettoyage et de leur comportement à la chaleur sont représentées dans le tableau II
(Vignola,2002)
Nature
Origine des Facilite de Efficacité de Efficacité Efficacité des
des
résidus nettoyage l’eau des alcalins acides
résidus
- Légèrement
- Précipitation par soluble.
Soluble avec
surconcentration - peut amener une
la formation
- Coagulation coagulation.
Très de sels
Protéines acide et présure Peu soluble - peut aider au
difficile facilement
- Chaleur : décollement dans le
dispensables
dénaturation cas des protéines
dans l’eau
- Desséchement coagulées par
l’acide
Insoluble, mais Soluble,
- Chaleur :
l’eau chaude mais
polymérisation.
Graisses Difficile favorisera le formation Action très faible
- Oxydation.
ramollissement possible de
- Froid
etl’entraînement savons.
11
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Solubles ou
Chaleur : Aucun effet
Sucres Facile faiblement Aucun effet notable
caramélisation notable
dispensable
Solubilité
variable.
Chaleur : Solubles (Bonne
Facile à -monovalents :
Minéraux accélération de Peuefficace dissolution des
difficile Solubles
l’entartrage minéraux)
-polyvalents :
insoluble
2.2.Souilluresvivantes:
Cecicomprend les réservoirs de stockage du lait, les canalisations et autour des joints
. De même, les surfaces de contact du produitdans les appareils de traitementtellesque les
pasteurisateurset des évaporateurs, sontconsidérécommeune source importante de
contamination du produitdans la ligne de transformation du lait. La croissance des biofilms
laitiers conduit à l'augmentation des possibilités de contamination microbienne des
produitslaitierstransformés. Ces biofilms peuventcontenir des micro-
organismespathogèneset de détérioration (Parkaret al., 2004).
12
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
3. Factures de la détergence
l'actionmécanique,
la température,
Le temps.
La présence de ces quatre facteurs est indispensable et leur combinaison est variable. Quelle
que soit la méthode mise en œuvre et l'organisation choisie, ils sont toujours présents et la
diminution de l'un est toujours compensée par l'augmentation d'un ou de plusieurs des autres.
Le nettoyage alcalin
Il est de loin le plus utilisé. Il représente environ 80% des nettoyages pratiqués. Les produits
alcalins permettent de combiner le nettoyage et la désinfection (alcalin chloré).
Le nettoyage neutre
Le nettoyage acide
Ce sont des produits à base d'acides et de tensio-actifs. Ils sont utilisés lorsqu'on fait des
nettoyages en double phase (alcalin-acide) ou en phase unique lorsque la souillure contient
une partie importante de sels minéraux. Le nettoyage acide peut également être oxydant avec
des produits combinés à base d'eau oxygénée ou de iodophores.
13
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Comme toutes les réactions chimiques, la détergence et la désinfection sont soumises aux
lois de la stoéchiométrie: pour avoir un bon nettoyage ou une bonne désinfection, il faudra
utiliser suffisamment de produit. Une augmentation de la concentration en détergent apporte
généralement une amélioration mais on passe rapidement par un maximum et, au-dessus de
ce maximum, le résultat ne continue plus à augmenter et chute parfois très rapidement.
Le problème le plus important dans les industries alimentaires se situe plus au niveau du
respect de la concentration pendant le processus de lavage qu'au niveau de sa détermination.
En résumé, on peut dire qu'une concentration trop élevée provoque :
C'est un facteur très important car il est tout aussi illusoire de vouloir nettoyer sans action
mécanique que sans détergent. Elle intervient à tous les stades du nettoyage pour mettre la
surface à nettoyer constamment en contact avec de la solution fraîche et pour créer les forces
nécessaires à l'arrachage des souillures.
L'action mécanique est de la plus haute importance pour la dispersion des souillures dans le
sein du produit.
14
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
3.3. La température
a. Permet d'abaisser la tension superficielle, si bien que l'on a pu dire que l'eau chaude était
déjà un détergent.
e. Facilite la désinfection.
Les acides iodés par exemple ne peuvent pas être utilisés à plus de 43 °C sinon on
observe une sublimation de l'iode. Les alcalins chlorés seront utilisés à des
températures inférieures à 72 °C.
15
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
3.4. Le temps
4.1. Le nettoyage
Le nettoyage est une opération visant à éliminer d’un support les souillures organiques et
minérales visibles ou microscopiques. Cette opération est réalisée à l’aide de produits
détergents choisis en fonction du type de souillures et des supports, cela permet d’obtenir
une propreté visible des surfaces (Bimbenet et Duequenoy, 2002).
-Le nettoyage manuel : est une opération simple où l’intervention humaine est très
importante. Elle est utilisée pour le nettoyage des locaux (sols et murs), des installations
démontées et autre matériaux comme les cuves de lait.
Ces techniques sont utilisées pour le nettoyage des surfaces (Commeau, 1997).
Nettoyage par immersion : Cette technique est surtout utilisée pour le nettoyage du petit
matériel. Les éléments sont introduits successivement dans un bain détergent, une eau de
rinçage, un bain désinfectant et une nouvelle eau de rinçage. (Quittet et Nelis, 1999).
16
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Les appareils Cleaning-in-Place (CIP) sont principalement employés pour le nettoyage des
canalisations, les cuves, les échangeurs de chaleur et les homogénéisateurs. Le système CIP
peut varier dans le degré d'automatisation selon les conditions de nettoyage (Demeziere,
1998).
Nettoyage alcalin : les détergents alcalins dissolvent les graisses et les protéine-nettoient les
dépôts qui sont difficiles à enlever.
-Deuxième rinçage intermédiaire à l'eau : l'eau froide enlève les résidus acides
-Désinfection qui à pour but l'élimination des micro-organismes et/ou l'inactivation des virus
indésirables portés par des milieux inertes.
-Un rinçage final pour éliminer toute trace de désinfectant (Duchesne, 1998)
17
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Quel que soit le NEP utilisé, la centrale de nettoyage en place automatique comprend
toujours :
Ils sont des corps capables de modifier fortement les propriétés de la surface ou
l’interface de la solution.
-les alcoylarylsulfonates.
18
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Bactéricide
Composé Dissolution Dispersion Comple
Type Mouillant Rinçage suivant
detergent organique suspension Xation
temps
Soude
caustique
Carbonate de 5 0 0 1 0 2-6
sodium 2 0 1 1 0 1-4
Alcalin
Métasili-cate 3 0 4 3 0 1-4
de sodium 2 0 4 3 0 1-4
Phosphate
trisodique
Acide nitrique
Acide
2 1 0 2 / 2-6
phosphorique
2 1 2 2 / 1-4
Acide
Acide 1 0 0 2 / 1-4
sulfonique
0 0 0 2 / 1-3
Acide
0 0 0 2 / 1-3
gluconique
Acide citrique
EDTA
Agents Tripolypho 0 0 2 5 5 1
Sequest sphate de Na 2 0 3 2 3 0-1
rants gluconate de 1 0 1 2 3 0-1
Na
19
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Agent
de anionique 0 5 5 5 0 1
surface
L’efficacité d’un produit de nettoyage dépend de ses propriétés chimiques mais aussi d’un
ensemble de phénomènes physicochimiques qui interviennent comme suites :
La séparation souillure-substrat
Elle est favorisée par les agents de surface contenus dans les solutions détergentes. Ces
agents de surface sont adsorbés sur la souillure, ce qui a pour effet de diminuer les tensions
superficielles et d’améliorer la pénétration de la solution dans la souillure (Ducoulombier
et Bousser, 1986).
Cette phase consiste à dégager la surface à nettoyer des souillures qui seront évacuées par la
solution détergente. Elle nécessite un apport d’énergie qui pourra être réduit si on utilise des
agents de surface convenables (Ducoulombier et Bousser, 1986).
La stabilisation de la dispersion
Pour un nettoyage d’une efficacité optimale, il faut prendre en considération des différents
facteurs qui ont une influence sur le nettoyage, voir figures 5 et 6 :
Température
20
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Il faut respecter les températures d’utilisation recommandées par le fabricant d’un produit
afin de tirer profit de sa formulation. Certains produits seront plus efficace à l’eau chaude et
d’autre à des températures plus basses. Une température trop froide fera solidifier les gras
sur les surfaces, mais une température trop chaude pourra dénaturer les protéines ce qui
rendras leur élimination plus difficile (Vignola, 2002).
Action mécanique
C'est l'action apportée par l'utilisation de matériel qui engendre un frottement et une
pression. Le brossage est le mode de nettoyage le plus ancien et le plus efficace autant qu’on
ait accès à tous les recoins et qu’on dispose du temps nécessaire. L’utilisation de brosse en
bois ou en métal et de tampons métalliques est strictement interdite. On peut produire une
action mécanique par une agitation ou une circulation sous pression de la solution de lavage.
Dans les opérations de nettoyage, l'action mécanique doit être modulée afin d'éviter les
altérations du support (Vignola, 2002).
Concentration
Temps de contact
Pendant les opérations de nettoyage, le temps d'action est combiné à l'action chimique.
C'est le fait de laisser agir le produit sur le support qui accroît son pouvoir nettoyant. Il faut
respecter le temps de contact spécifié par le fournisseur, afin d’avoir une meilleure action
détergente pour une meilleure désinfection (Vignola, 2002). Si l'un des facteurs de nettoyage
est diminué, on doit obligatoirement compenser cette perte en augmentant un ou plusieurs
des autres facteurs.
4.2. Désinfection
21
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
matériel. La désinfection est en effet une étape nécessaire pour réduire drastiquement les
populations bactériennes (Guyader et al., 1996).
4.2.1. Définitions
4.2.2. Modalités
La désinfection physique ;
La désinfection chimique.
La chaleur est très utilisée dans l’industrie alimentaire. C’est un des agents les plus sûrs pour
la destruction des micro-organismes, sous réserve de l’application stricte des barèmes
température-temps. Les deux techniques les plus répondues pour la production de chaleur
sont la vapeur et l’eau chaude.
La désinfection chimique
La concentration ;
Le temps de contact (le plus important) ;
La température (Quittet et Nelis, 1999).
22
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
Pour assurer une bonne désinfection, le produit doit répondre aux exigences suivantes :
L’acide peracétique
Chlore et dérivés, l’iode et dérives. Ces composés conduisent à des désinfectants très
utilisés pour leur efficacité, à des concentrations faibles en chlore actif, de l’ordre de
quelques mg/l. Le mélange d’iode avec un agent tensio-actif, désigné sous le nom
d’iodophore à une action bactéricide énergique à des concentrations faibles (Bimbenet et
Duequenoy, 2002).
Les aldéhydes
Le formaldéhyde en solution à 30% (formol) est utilisé sous forme gazeuse. Il possède un
large spectre d’action et il est actif sur une grande plage de pH (Quittet et Nelis, 1999).
Ces composés ont à la fois un pouvoir détergent et une activité microbicide, leur efficacité
diminue en présence notamment des souillures protéiques, d’où la nécessité de les utiliser
sur des surfaces soigneusement nettoyées au préalable.
23
CHAPITRE II l’hygiène dans l’industrie agro-alimentaire
D’autres produits de désinfection peuvent être utilisés : l’ozone, l’eau oxygénée, l’alcool,les
cétones et les acides et bases fortes.
Acide
acétique
Désinfectant Eau
+ C.A.Q Chlore Iode Formol
PropriétésBactéries Oxygénée
Eau
Oxygénée
Gram + + + + + + +
Gram – + + (+) (-) + +
Spores
Levures + (-) - (+) (+) (+)
moisissures + (-) + (+) + +
Virus + (+) (+) + + (+)
Bactériophages + (-) - + + +
Action à base + (-) (+) + + (-)
Température
pH d’utilisation
Influence 7 7 11 13 5 10
Mat.org (-) (-) (-) - (-) (+)
Corrosion + + + (+) (+) (+)
Mousse + + - + (-) +
Résidus + + (-) + (+) (-)
Toxiques + + (-) + (+) (+)
Rinçabilité
24
Chapitre III
Surveillance ou
validation
CHAPITRE III Surveillance ou validation
1. Surveillance ou validation.
La validation est une opération plus lourde visant à tester l'efficacité de telle ou telle
opération en fonction de paramètres préétablis. Elle peut faire appel à des techniques de
laboratoire plus lourdes. La rapidité de résultats n'est pas forcément recherchée. Cette
validation intervient lors du démarrage des opérations de nettoyage et de désinfection et
ponctuellement à une fréquence définie. Pour conclure, la vérification permet de s'assurer du
bon déroulement d'une opération et la validation assure que le bon déroulement des
opérations permet d'atteindre les objectifs souhaites de l'ensemble des opérations (Bariller,
1998).
2. Surveillance des opérations de nettoyage et de désinfection
L'objectif de la vérification est de s'assurer du respect des procédures de nettoyage et de
désinfection et de leur bon déroulement. La surveillance est essentiellement visuelle et
effectuée par les opérateurs du nettoya5ge eux-mêmes (Bariller, 1998).
2.1. Surveillance de l'efficacité des opérations de nettoyage et de désinfection
La surveillance de l'efficacité des opérations de nettoyage et de désinfection est dépendante
des objectifs demandés. Pour une propreté physique des lieux, la surveillance est uniquement
visuelle. Pour une propreté chimique et microbiologique la surveillance visuelle doit
s'accompagner respectivement d'une vérification de l'absence de résidus chimiques et de la
destruction microbiologique (Bariller, 1998)
2.2. Surveillance visuelle
Peu de moyens sont nécessaires pour ce niveau de surveillance : seulement de bons yeux et
surtout un sens de l'observation. En effet, la surveillance visuelle est la plus simple mais
néanmoins nécessaire à la vérification de la propreté physique du nettoyage, De cette
manière, l'absence de résidu organique, l'absence de trace des minéraux,degré de rangement,
la présence d'élément inutile, etc., peuvent être mis en évidence. L'observation visuelle ne
donne qu'une indication plus ou moins subjective sur la propreté des surfaces. Elle ne révèle
en aucun cas des renseignements sur la propreté microbiologique (Bariller, 1998)
2.3. Surveillance chimique La surveillance chimique peut s'effectuer en effectuant le
dosage chimique du ou desprincipes actifs des composés chimiques utilises. En ce sens, elle
peut être très lourde.Afin de s'assurer de l'absence de résidus chimiques sur les surfaces, on
utilise couramment : La mesure du pH des eaux de rinçage ou directement sur la surface (si
elle est-humide-Des bandelettes réactives ou des kits commercialises pour rechercher les
résidus des principes actifs de désinfectants : chlore, ammonium, peroxyde, etc. (Bariller,
1998).
25
CHAPITRE III Surveillance ou validation
26
CHAPITRE III Surveillance ou validation
Le choix des analyses est dépendant de l'efficacité attendue des opérations de nettoyage et
de désinfection (Bariller, 1998)
27
CHAPITRE III Surveillance ou validation
Des actions correctives doivent être préalablement définis et connues des analystes
en de dépassement des niveaux cibles (Bariller, 1998).
Nature et
Objectifs Fréquence Commentaires
Référence
Permet la prévention d’éventuels
accidents de fabrication si on s’adapte aux
Connaissance des nouveautés
nouvelles contraintes en prenant en
Vielle en matière de nettoyage et
compte les connaissances apanages
scientifique ou désinfection. Permanente
Peut se faire paire l’intermédiaire des
bibliographique Prise en compte de nouveaux
interprofessions, des fournisseurs de
procédés.
produits de nettoyage des centre
techniques, etc.
Au plus, Établissement de cartes de contrôle
Connaissance des germes
après pouvant mettre en évidence d’éventuel
Analyses revivifiables résiduelles en
chaque dérivé lié à l’opération de nettoyage, au
Microbiologiques fonction de niveau cibles
nettoyage et vieillissement de l’équipement et/ou à
préétablis.
désinfection l’encaissement des surfaces.
Évaluation de la conception hygiénique
des équipements fermés.
Connaissance terrain du
Essais sur Essais sur l’aptitude au nettoyage en
nettoyage des équipements
l’équipement place.
formés et/ou de l’efficacité des Une fois
fermés ouverts et Essais d’optimisation des NEP ou des
protocoles de nettoyage et
sur les matériaux protocoles de nettoyage et désinfection
désinfection
des surfaces ouvertes.
Chalenges tests.
28
CHAPITRE III Surveillance ou validation
Les entreprises ont alors le choix de mettre en œuvre des systèmes d'assurance de laqualité
bases sur de référentiels -
Interne a l'entreprise ou au groupe industriel dont elle dépend (surveillance ou validation)
-Norme nationale, mais surtout internationale d'assurance de la Qualité (normes de lasérie
ISO 9000) (Leitao, 1998).
La différence entre les nonnes ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003 tient simplement au domaine
d'application
1. ISO 9001 établit les exigences relatives à une organisation dont les activités vont de
laconception et du développement à la production, à l'installation et aux prestations associée.
2. ISO 9002 est la norme appropriée pour une organisation qui ne s'occupe pas de la
conception et du développement ; elle ne contient pas les exigences relatives à la maitrise de
la conception d'ISO 9001, les autres exigences étant identiques
3. ISO 9003 est la norme qui correspond aux besoins d'une organisation dont les processus
d'activité ne portent pas sur la maîtrise de la conception, la maîtrise des processus, les achats
29
CHAPITRE III Surveillance ou validation
ou les prestations associées, et qui a fondamentalement recours aux contrôles et aux essais
pour assurer que les produits et les services finals satisfont aux exigences spécifiées.
Aussi, c'est à l'organisation de choisir ISO 9001, ISO 9002 ou ISO 9003 pour faire certifier
son système qualité, en fonction des processus d'activité couverts par son système qualité. Il
n'y a pas de différence de nature hiérarchique entre les trois normes (Ridoret et Gaudmet,
2004).
30
Étude
Expériment
ale
Chapitre I
Matériel et
Méthodes
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
1. Objectif
Cette étude a été menée dans le but de contrôler l’efficacité du système de nettoyage et de
désinfection adopté par la laiterie au niveau de la fromagerie
2-Présentation de l’unité
En vue d’avoir des produits homogènes répondants aux normes de qualité, les laits de
fromagerie doivent subir un certain nombre de traitements.
3.2. Standardisation
Cette étape est destinée à donner au lait la composition correspondante à celle du fromage à
élaborer. Elle consiste en une standardisation de la composition qui passe par un ajustement
de la teneur en matière grasse (40%) et parfois celle de la matière sèche non grasse (33 à 40
g/l au maximum) (Bertrand, 1988), et un rééquilibrage en calcium par ajout de chlorure de
calcium anhydre à une dose de 0.2 g/l pour donner au lait pasteurisé un comportement normal
à la cour de la coagulation (Tinguely et Pernodet, 1990)
3.3. Homogénéisation
C’est une action mécanique qui se réalise à une température supérieure à 60°C dans un
3.4. La pasteurisation
C’est un traitement thermique qui, par l’emploi convenable de la chaleur, permet de détruire
la presque totalité de la flore banale existante dans le lait, la totalité de la flore pathogène, en
s’efforçant de ne toucher qu’un minimum à la structure physique du lait, à sa constitution, à
ces équilibres chimiques et à ses éléments biologiques.
31
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
Elle est réalisée dans un pasteurisateur à plaques où le lait est chauffé à une température de
72 à 75°C pendant 10 à 15 secondes ou bien à 80 - 85°C pendant 5 secondes ou
instantanément à 95°C et refroidie par la suite à 34 – 36°C (Tremoliere, 1984).
Pour créer les conditions favorables à la maturation, le lait est ensemencé avec de faibles
quantités de levains lactiques de l’ordre de 0.1%. Le lait est laissé au repos pendant 12 – 16
heures à une température de 10°C
Cette phase constitue la prématuration à laquelle succède la phase de maturation qui consiste
à ensemencer le lait avec des ferments lactiques à un taux de 2%, le chlorure de calcium est
ajouté à raison de 0.025 – 0.075 g/l. Des ferments fongiques sont également ajoutés et vont
jouer un rôle important pour l’affinage de la pâte fromagère. La maturation dure environ 1
heure à une température de 30 à 35°C (Lenoin et al., 1983
La coagulation résulte d’un changement irréversible du lait qui passe de l’état liquide à l’état
semi-solide, il correspond à une déstabilisation de l’état micellaire original de la caséine du
lait (Luquet, 1990).
3.7. Moulage
Le moulage est une opération qui consiste à donner à une masse de caillé une forme
déterminée sous laquelle apparaitra le fromage après égouttage. Il permet au sérum de
s’échapper sous la pression des moules lors des retournements.
3.8. Égouttage
C’est l’opération qui complète la coagulation et qui a pour but la séparation entre la phase
solide (caillé) et la phase aqueuse (Bertrand, 1988). Le rôle de l’égouttage ne se limite pas à
amener le coagulum à une teneur définie en eau, il permet aussi de régler sa minéralisation
et son délactosage (Weber, 1987).
3.9. Salage
Il consiste à enrichir la pâte en chlorure de sodium au taux moyen de 2%. Le sel incorporé
dans le fromage joue un triple rôle :
32
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
3.10. Ressuyage
C’est une opération qui s’effectue avant l’entrée en salle d’affinage, elle consiste en un
séchage en surface (élimination des molécules d’eau), ce qui permet d’éviter toute
contamination du produit. Cette étape est réalisée durant 12 heures à 15°C et à une humidité
de 95% (Tremoliere, 1984) .
3.11. Affinage
Il est défini comme étant une étape finale consistant à la maturation du fromage par voie
enzymatique dans des hâloirs où se fait le développement de la croûte fleurie de Penicillium
pendant 10 à 12 jours à une température de 12 à 13°C et à 85 – 90% d’humidité relative.
Les différentes étapes de la fabrication du fromage à pâte molle type camembert sont
présentées dans la figure 2
Préparation du lait
Standardisation en MG et
protéine
Pasteurisation : 72°C / 15 à 20 s
Adjonction de La maturation
Levains lactiques
Ajout de la présure
Coagulation
Tranchage
Brassage
Moulage
Egouttage
Démoulage
33
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
Salage
Ressuyage
Pulvérisation de
Pénicillium Affinage
Conditionnement
La démarche de nettoyage NEP se fait par une installation automatique dans un circuit fermé,
les produits utilisés sont l’acide nitrique (1%), la soude caustique (2%) et le Divosan QS,
utilisé comme désinfectant.
4.2. Murs
Le nettoyage des murs se fait manuellement par canons à mousse, le produit utilisé est le
Divosan QC ou Divosan Multiply.
Le Divosan QC doit être utilisé en alternance avec Divosan Multiply pour éviter la résistance
bactérienne.
4.3. Sols
34
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
L’application de la méthode de nettoyage se fait par un raclage suivi par un brossage des
souillures collées sur les sols, puis on procède une désinfection par Oxofoam et Divosan
Multiply. Enfin, cette désinfection est suivie par un rinçage final au jet d’eau.
4.4. Laveuses
Les moules, pieds de bas, claies, bassines, sont nettoyées au niveau des laveuses par
ALUWASH VA3L.
Fréquence de
Local, matériel ou Programme de nettoyage et
nettoyage et
personnel désinfection
désinfection
Canalisations, les Nettoyer à grande eaux (10mn) Deux fois par
échangeurs de Nettoyage par la soude (15mn) jour.
chaleur et les Rinçage à l’eau (10mn) Parfois trois fois
homogénéisateurs Nettoyage à l’acide (15mn) par jour.
Rinçage à l’eau (10mn)
Les cuves Rinçage à l'eau Après chaque fin
Brossage manuel de fabrication
Nettoyage à la soude caustique
Rinçage à l'eau
Matériel Rinçage à l'eau Après chaque fin
Nettoyage à l’acide (contact de de fabrication
35
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
7. Techniques d’analyses.
-Principe
Le dénombrement de la flore aérobie mésophile est généralement réalisé en milieu solide
PCA (Plate Count Agar).Il est nécessaire que le milieu soit à une température inférieure à
45°C. Il faut prendre soin de ne pas trop remplir les boites, de manière à ne pas créer des
conditions d’anaérobiose stricte : le volume optimum de milieu à rajouter est de 15ml.
-Technique
36
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
1 ml de dilution (10-1) est introduit aseptiquement à l’aide d’une pipettePasteur dans des
boites de Pétries, puis recouvertes de la gélose PCA préalablement fondue et refroidie à
45±1°C. Les boites seront incubées à 30°C pendant 72h.
Les colonies se présentent sous forme lenticulaire en masse. Leurs dénombrement consiste
à compter toutes les colonies ayant poussées sur les boites contenant uniquement entre
15et300 colonies.
Les coliformes sont dénombrés par la technique du NPP (nombre le plus probable)à l’aide
de vert bouillon de VRBL(Bouillon Lactose Libbie au vert brillant)répartie à raison de 10ml
par type dans des tubes munis d’une poche d’une cloche de DURHAM.
La technique fait appel à de tests consécutifs à savoir :
1. Test de présomption
On prépare dans un portoir une série de tubes contenant le milieu sélectif (VRBL) à raison
de 02 tubes par dilution. À partir des dilutions décimales 10°-2et 10°-3 on porte
aseptiquement 01 ml dans chacun des tubes correspondants à une dilution donnée.
On chasse le gaz présent éventuellement dans les cloches de DURHAM et on mélange bien
le milieu et l’inoculum.
37
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
Les tubes de VBL trouvés positifs lors du dénombrent des coliformes totaux ferons
l’objectifs d’un repiquage d’une once bouclées à la fois :
Chassez le gaz présent éventuellement dans les cloches de DURHAM et bien mélangé le
milieu et l’inoculum.
Ce sont des germes anaérobies et sporulant gram +, sont des hôtes normaux de l’intestin,
mais ils peuvent se rencontrer également dans le sol. Ils sont des témoins d’une
contamination fécale ancienne (Bourgeois et Leveau, 1991).
-Principe
-Technique
A partir des dilutions 10-1 et 10-2, prélever 1ml de chaque puis introduit dans des tubes
stériles, qui sont chauffées à 80°C au bain-marie pendant 8 à 10 minutes pour tuer les formes
végétatives.
38
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
Après refroidissement rapide des tubes, ajouter de la gélose viande foie préalablement
fondue, refroidie, additionnée d’une ampoule d’alun de fer et une autre de sulfite de sodium.
Les tubes sont homogénéisés puis incubés à 37°C pendant 24 à 48 heures.
-Lecture
Les tubes qui contiennent des colonies noires sont considérés positif
7.5. Dénombrement des Salmonelles
Les Salmonelles sont des entérobactéries, bacilles Gram-, anaérobies facultatifs, ne
fermentant ni le lactose, ni le saccharose mais fermentant le glucose avec production de gaz.
Ils sont mobiles, produisent de l’hydrogène sulfuré (H2S) (GLEDEL, 1996).
-Principe
La recherche et l’isolement des Salmonelles nécessitent un pré-enrichissement sur l’eau
peptonée, suivie d’un enrichissement dans un bouillon SBF au sélénite de sodium agent
inhibiteur de la croissance des coliformes et entérocoques.
Pour confirmer leur présence, un isolement est pratiqué sur milieu SS (Salmonella Shigella).
-Technique
A partir de la solution d’enrichissement, ensemencer sous forme de stries dans une boite de
pétri contenant le milieu SS.
Les boites sont incubées à 37°C pendant 24 à 48 heures.
-Lecture
Présence de colonies pâles, translucides ou totalement incolores dans ce cas on déduit la
présence des salmonelles.
Les levures et les moisissures sont des champignons microscopiques dont la présence
dans les produits alimentaires n’est pas souhaitable, car ils détruisent la qualité
organoleptique (altération du goût, gonflement et mauvaise texture) (Moreau et Belin, 1996).
Le milieu utilisé pour le dénombrement des levures et moisissures est le milieu sabouraud.
-Technique
Après incubation, les colonies de levures se présentent sous formes arrondies, lisses à
contours réguliers et parfois pigmentées(couleur jaune, orange ou blanche) alors que les
moisissures se présentent sous forme de colonies plus ou moins grandes comparativement
aux colonies de levures.
-Lecture
Les levures se présentent sous forme arrondie, lisse à contour régulier et parfois pigmenté,
jaune, orange ou blanc. Les moisissures se présentent sous forme de colonies plus au moins
grandes et de couleur différentes. La lecture se fait sur des boites contenant de 30 à
300coloniesnt incubées à 37°C pendant 24 à 48 heures.
Niveaux
de prélèvement Méthode de
Matériel Sol, Mur
Étape de prélèvement
Production
Pour la chaine de fabrication de fromage à pâte molle type camembert
Réception du lait Tank de réception de lait. - L’eau de rinçage
cru Tank de stockage.
Refroidisseur.
Pasteurisateur.
Écrémeuse.
Maturation Tank de maturation. - Écouvillonnage
Réchauffeur.
Ligne B8
Coagulation Bassines de coagulation + Écouvillonnage
Tranchage Tranche caille - Écouvillonnage
Brassage + Écouvillonnage
Soutirage Filtre de soutirage - Écouvillonnage
Lactosérum
Égouttage - + Écouvillonnage
Moulage de caille Moule. - Écouvillonnage
Rehausse.
Store
Moulage Claie. - Écouvillonnage
Pie de bas
Table de démoulage
Charriot
40
CHAPITRE 01 Matériel et Méthodes
Saumurage - + Écouvillonnage
Ressuyage - + Écouvillonnage
Couloir d’affinage Cycler. + Écouvillonnage
Hâloir d’affinage - + Écouvillonnage
Séchage - + Écouvillonnage
Personnelle Les mains - Écouvillonnage
41
Chapitre I
Résultats et
discussion
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
On a accentué notre travail sur prises d’analyse avant et après le rinçage pour prouver
l’efficacité du système du nettoyage en place et l’action et l’efficacité des désinfections
utilisés.
Flore a
Staphyl Clostri
érobies Colifor Colifor Salm
Prélèvem ococcu dium su Levur Moisi
Matériels mésoph me tota me féca onelle
ent s aureu lfitoréd e ssure
iles à 3 ux ux
s ucteurs
7°C
Avant le nettoyage, les analyses microbiologiques effectuées sur les échantillons des eaux
de rinçage, ont révélé la présence de la flore aérobie mésophile, des Coliformes totaux et fé
caux, levures et moisissures.
Par ailleurs, on a remarqué l'absence, des bactéries responsables des toxiinfections. Après
nettoyage et désinfection des tanks des matériels, on a remarqué l'absence totale des
bactéries, levures et moisissures. (Tableau n°8). Les
résultats après le nettoyage et la désinfection des matériels traduisent l'activité bactéricide
et fongicide du désinfectant utilisé au cours du nettoyage, NEP : DIVOSAN QC, ce qui
signifie que les paramètres de nettoyage et de désinfection(T.A.C.T) sont respectés.
42
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
Les travailleurs utilisent de l'eau chaude au lieu de l'eau froide pour le nettoyage final de
CIP pour d'éviter la contamination par des micro-organismes de l’eau.
Flore
aérobies Colifor Colifor Clostridium Salmone
Prélèvem Staphyloco Levu Moisiss
Matériels mésophi me me sulfitoréduct lle
ent ccus aureus re ure
les à totaux fécaux eurs
37°C
Tank de Avant 65 Abs Abs Abs Abs Abs 1 8
maturati
on de
lait E1 Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Réchauff Avant 56 Abs Abs Abs Abs Abs 8 3
eur
Ligne B8 Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Nous avons procédé de la même manière que précédemment, les résultats d'analyse
s microbiologiques de l'eau de rinçage obtenues avant le nettoyage, cela montrent qu'il y a
toujours présence d'une flore aérobie mésophile, des levures et des moisissures, et une nett
e absence des Coliformes totaux, des Coliformes fécaux, des Staphylocoques, des Clostridi
um Sulfito-réducteur, des Salmonelle. Après le nettoyage et la désinfection des matériels, a
ucune contamination n'a été déclaré, sauf au niveau de réchauffeur et ligneB8 ou ont obser
vé une diminution de la charge des moisissures. (Tableaun9).
La phase de maturation est plus délicate parc qu'il y a le facteur qui favorise l'accroi
ssement de ces germes, qui est la température de maturation37°C,car on voit liage de l'effic
acité de nettoyage, mais la présence des moisissures au niveau des tanks de maturation du l
ait due sans doute à un mauvais entretien hygiénique de la boule du NEP qui fait une mau
vais dispersion du désinfectant pour nettoyer toute la surface des tanks.
43
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
Cette propriété des bassines est due à l'opération de nettoyage, effectuée avant chaq
ue démarrage de l'étape de coagulation (environ chaque1h).
Nous avons constaté la présence de la flore aérobie mésophile, des Coliformes totau
x et fécaux au sein du sol et la présence sauf des Coliformes totaux et moisissures sur le mu
r, avant le nettoyage et la désinfection. Après, nous avons remarqué une absence totale dan
s le mur et du sol. (Tableaun10).
Selon Amgar et Hermon (1998), les murs et les sols sont composes de matériaux ét
anches, non toxiques, antiglisse et non absorbants. Ils doivent résister aux produits de netto
yage dans les conditions normales d'utilisation. Malgré cette présence non important de ces
bactéries, après le nettoyage, on peut dire que les opérations du nettoyage et de la désinfect
ion sont efficaces. Cette efficacité et due à une bonne application des produits utilisées :
44
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
Flore aé
Colifo Colifo Staphyloc Clostridiu
Prélève robies m Salmonelle Moisissu
Matériels rme to rme fé occus aur m sulfitoré Levure
ment ésophile re
taux caux eus ducteurs
s à 37°C
Tranche Avant Ind 10 8 Abs Abs Abs Abs 2
caillé Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
45
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
D'après ces résultats obtenus, on conclut qu'il y a un mauvais nettoyage ce qui nous
semble que le personnel d'hygiène n'a pas respecté les paramètres de nettoyage(T.A.C.T) p
uisque le nettoyage se fait manuel.
Colif
Flore aérob Colifor Staphylo
Prélève orme Clostridium su Salmonel Levur Moisiss
Matériels ies mésoph me féca coccus a
ment totau lfitoréducteurs le e ure
iles à 37°C ux ureus
x
Filtre de Avant Ind Ind Abs Abs Abs Abs 91 Abs
soutirage Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Dans cette étape, avant le nettoyage et la désinfection, nous avant remarqué une net
te contamination par la flore aérobie mésophile, levures. Après le nettoyage et la désinfecti
on, il y a une nette absence au niveau de filtre de soutirage. (Tableaun13).OXOFOAM. Qui
indique également le respect du temps de contacte et de la dose de désinfectant en plus de l
a bonne méthode utilise.
Amgar et Hermon(1998), rapportent que toutes les surfaces en contact avec les ali
ments doivent être Inerte, lisses, non poreuses, visibles ou démontables facilement, pour un
e inspection, ou bien il est nécessaire de démontrer que le nettoyage et la désinfection en pl
ace(NEP), donnent un bon résultat, l'équipement doit être conçu pour protégerleproduitd'un
econtaminationextérieur.L'extérieuroulessurfaces non en contacts avec le produit doivent é
viter l'accumulation de souillures, de bactéries ou d'insectes dans, sous et sur la machine ai
nsi qu'entre cette machine et les murs, plafonds, sols ou autres équipements. Ces résultats
46
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
montrent que l'opération de nettoyage et désinfection est une efficace malgré le nettoyage s
e fait manuel (par brossage), mais le nettoient avec un désinfectant Divosan QC à l'aide d'u
n Cano à mousse.
Moules Avant Ind Ind Abs Abs Abs Abs Ind Ind
Rehausse Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant Ind 15 Abs Abs Abs Abs 3 4
Store
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
47
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
Les germes aérobies mésophiles, des Coliformes totaux et fécaux et les levures sont
déclarés par les analyses microbiologique de mur et sol de l'égouttage avant le nettoyage et
la désinfection, après il a été enregistré une absence de toutes les bactéries ce qui indique q
ue le nettoyage et la désinfection sont efficace. (Tableaun15).
Plusqu elle et Leveau (1991),rapportent que les sols et les murs doivent être les plus
possible carrelés, ce qui assure un nettoyage très efficace et empêche toute incrustation des
germes notamment sporulés aux parois.
Flore aéro
Colifor Colifor Staphylo Clostridium
Prélèvem bies mésop Salmonel Moisiss
Matériels me tota me féca coccus a sulfitoréduct Levure
ent hiles à 37° le ure
ux ux ureus eurs
C
Avant 23 3 1 Abs Abs Abs IND Abs
Claies
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Pied de b Avant 90 15 5 Abs Abs Abs IND IND
ase Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Table de
Avant 17 1 Abs Abs Abs Abs 2 4
démoula
ge Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant IND IND IND Abs Abs Abs IND IND
Charriote
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
48
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
pression d'eau pour éliminer le déchet, Puis il nettoie par Divosan QC à l'aide d'un Cano à
mousse.
Flore aé
Colifor Colifor Staphylo Clostridiu
Prélèvem robies m Salmonel Moisissu
Matériels me tota me féca coccus a m sulfitoré Levure
ent ésophile le re
ux ux ureus ducteurs
s à 37°C
Avant 156 71 6 Abs Abs Abs 34 4
Sol
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant 17 Abs Abs Abs Abs Abs 2 Abs
Mur
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Les analyses avant le nettoyage et la désinfection, montrent une présence des germe
s aérobies mésophiles, des levures et des moisissures, avec des Coliformes totaux et fécaux
au niveau du sol, les analyses montrent une présence des germes aérobies mésophiles et de
s levures au niveau du mur. Après le nettoyage et la désinfection, il y a une nette absence d
e toutes les bactéries et les champignons. . (Tableaun17). Résultat qui indique de l'efficacit
é du produit et de la bonne manière de l'utiliser.
Staphyl
Flore aérob Colifor Colifor Clostridiu
Prélèvem ococcu Salmonel Moisiss
Matériels ies mésoph me totau me féc m sulfitoré Levure
ent s aureu le ure
iles à 37°C x aux ducteurs
s
Avant Ind Ind Ind Abs Abs Abs 45 2
Sol
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant 2 1 Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Mur
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
49
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
Rosier et al (1985), proposent d'adapter dans les usines un sol en pente suffisante po
ur l'écoulement des eaux vers un siphon grillage antiodeur et anti-ravageur. Ce qui facilite l
'opération de nettoyage des pertes des produits laitiers au cours de la fabrication. À cause
des résultats obtenus on peut juger que le nettoyage et la désinfection est suffisante au nive
au de mur et sol.Divosan QC. Qui indique également le respect du temps de contacte et de
la dose de désinfectant en plus de la bonne méthode utilise.
Cheftel (1977),affirme que pour faciliter le nettoyage et l'entretien d'une usine dans
un bon état de propreté, divers mesures doivent être prises au moment de sa conception, sol
suffisamment incline, non glissant, ayant une bonne résistance mécanique et chimique, drai
ns suffisants, parois lisses pouvant être lavées au jet d'eau et ventilation adéquate, empêche
la contamination de vapeur.
Flore aé
Colifor Colifor Staphylo Clostridiu
Prélèvem robies m Salmonel Moisissu
Matériels me tota me féca coccus a m sulfitoré Levure
ent ésophile le re
ux ux ureus ducteurs
s à 37°C
Avant Ind Ind Ind Abs Abs Abs Abs Abs
Sol
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant 2 1 Abs Abs Abs Abs Abs 2
Mur
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
50
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
hylococcus aureus, des Clostridium sulfito-réducteur, des Salmonelle, des levures et des m
oisissures au niveau des sol ,on a noté une présence à un faible charge des germes aérobie
s mésophiles, des Coliformes totaux, des levures au niveau de mur. La présence de grandes
charge des germes aérobies mésophiles, des Coliformes totaux et fécaux au sol en raison du
mouvement des travailleurs. Après le nettoyage et la désinfection, on a observé une absenc
e totale de ces bactéries et des champignons. (Tableaun19)
Donc l'absence de ces germes après le nettoyage est due sans doute à un bon nettoy
age à la cause de la sensibilité de cette étape de fabrication (Affinage).
Selon Amgar et Hermon(1998), les sols doivent répondre d'une part à des critères d
e sécurité et d'hygiène et d'autre part à des critères de durabilité. Critères de sécurité et d'h
ygiène caractéristiques antiglisse, nettoyabilité, évacuation avec une pente de 1à3 %,étanc
héité, chimique, aux chocs thermiques et mécanique, au feu et à l'abrasion, à l'écaillage.
Tableau n°20 : Analyses microbiologiques des différentes surfaces des hâloirs d’ d’aff
inage (UFC/Unité de Surface)
Staphyl
Flore aérob Colifor Colifor Clostridiu
Prélève ococcu Salmonel Moisissu
Matériels ies mésoph me tota me féca m sulfitoré Levure
ment s aureu le re
iles à 37°C ux ux ducteurs
s
Avant Abs 1 Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Sol
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant Abs 2 Abs Abs Abs Abs Abs 3
Mur
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
51
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
Flore aé
Colifor Colifor Staphylo Clostridium
Prélèvem robies m Salmonel Levur Moisissu
Matériels me tota me féca coccus a sulfitoréduct
ent ésophile le e re
ux ux ureus eurs
s à 37°C
Avant 3 Abs Abs Abs Abs Abs 1 106
Sol
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Avant 3 Abs Abs Abs Abs Abs 7 75
Mur
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Tableau n°22 : Analyses microbiologiques des différentes surfaces des cyclaires (UFC
/Unité de surface)
Flore aé
Colifor Colifor Staphylo Clostridiu
Prélèvem robies m Salmonel Levur Moisissu
Matériels me tota me féca coccus a m sulfitoré
ent ésophile le e re
ux ux ureus ducteurs
s à 37°C
Avant 1 Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
Cyclaires
Après Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs Abs
52
CHAPITRE 02 Résultats et discussion
des cyclaires. Après le nettoyage, on remarque l’absence totale des germes détaille sur le
tableau. (Tableaun22). Ces résultats montrent une suffisance de nettoyage et de désinfection
à cause de l'efficacité de désinfectant utilisé : OXOFOAM. Qui indique également le respect
du temps de contacte et de la dose de détergent désinfectant en plus de la bonne méthode
utilise.
Flore
aérobies Colifor Colifor Staphyloco Clostridium
Matéri Prélève Salmon Levu Moisiss
mésophil me me ccus sulfitoréduct
els ment elle re ure
es à totaux fécaux aureus eurs
37°C
Perso Avant 147 Ind 20 Abs Abs Abs 20 6
nnel Après 50 26 4 Abs Abs Abs 9
53
CONCLUSION
-Une contamination par les coliformes totaux répétée des blocs moules et des cuves.
54
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bibliographiques
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Annexes
Annexes I
Resultat
Figure N°1 : Dénombrement des Coliformes totaux sur milieu Desoxycholate Lactose «DCL
»
Figure N° 2 : Dénombrement des Germes aérobie mésophile sur Plate Count Agar (PCA)
Figure N° 3 : Dénombrement des levures et des moisissures sur milieu Sabouraud
Figure N° 4 : Dénombrement des Clostridium sulfito-reducteurs sur la gélose viande foie (VF)
Figure N° 6 : Dénombrement des Staphylococcus aureus sur milieu gélosé sélectif Giolitti Cantonii
de tellurite de potassium (GC+)
Figure N°7 : Dénombrement des Salmonelle sur milieu gélosé sélectif un bouillon SBF au sélénite
de sodium
Annexes I
Produits de
nettoyage et de
désinfection
Divosan QC
Désinfectant terminal à base d’ammonium quaternaire, pour application sur les surfaces
ouvertes.
Description
Divosan QS est un désinfectant terminal spécialement formulé pour une application en
surface ouvertes et CIP en industries agroalimentaire.
Propriétés principales
Divosan QS est désinfectant polyvalent à base d’ammonium quaternaire.il est
particulièrement efficace sur la plupart des microorganismes, notamment les bactéries Gram+
et Gram-
Divosan QS s’utilise dans les process de nettoyage des surfaces déjà nettoyées et rincées.il
peut être utilisé pour la désinfection des sols, murs, ustensiles et autre équipement en contacte
de denrées alimentaire.il est compatible pour des applications dans les industries
agroalimentaires.
Avantages
Puissant désinfectant polyvalent
Spécialement formulé pour une application en industries agroalimentaire.
Non corrosif.
Non coloré,s’utilise sur les surfaces en contacte avec les aliments.
Efficace quel que soit la durté d’eau.
Mode díemploi
Pour un effet bactéricide, utiliser Divosan QS à 0.5% minimum, en 5 minutes de temps de
contact, à 20°C.
Divosan QS doit être rincé complètement à l’eau potable après utilisation afin d’éliminer tout
résidu des surfaces, au contact des denrées alimentaires.
Données techniques
À cet effet, des analyses microbiologiques sont réalisés sur les eaux de rinçage final, Les
analyses microbiologiques consistent en la recherche de FMTA et des coliformes totaux et
fécaux. L’hygiène de personnel et les matériels de la chaine de fabrication du camembert ont
été contrôlés. Ces analyses ont montré une efficacité du nettoyage NEP avec un quasi absence
de microorganisme dans l’eau de rinçage final et le respect des concentrations de soude et
acide recommandées. Les analyses faite sur le matériel ont montré une contamination par les
coliforme totaux surtout en niveau des blocs moule. Pour l’hygiène du personnel et de
l’ambiance les analyses ont montrées que des progrès sont à faire à ce niveau, puisque nous
avons constaté la présence de coliforme totaux même après nettoyage des mains. Pour
l’ambiance un fort développement de mucor et de levures. Les analyses faites sur le produit
fini adjugent de sa bonne qualité microbiologique.
Mots clé : Hygiène. NEP. Nettoyage. Désinfection.
Abstract
This study was carried out with the aim of monitoring the cleaning and disinfection system
adopted by the Sidi Saada dairy at the level of the camembert production unit.
To this end, microbiological analyzes are carried out on the waters of final rinse, The
microbiological analyzes consist in the search for FMTA and total and faecal coliforms. The
hygiene of personnel and the materials of the Camembert production line were checked. These
analyzes showed effective CIP cleaning with a virtual absence of microorganisms in the final
rinsing water and compliance with the recommended sodium and acid concentrations. The
analyzes carried out on the equipment showed contamination by total coliforms, especially at
the level of the mold blocks. For personal and environmental hygiene, analyzes have shown
that progress needs to be made at this level, since we observed the presence of total coliforms
even after cleaning the hands. For the environment, a strong development of mucor and yeast.
The analyzes carried out on the finished product confirm its good microbiological quality.