II-Exemples de Parties Denses Dans Des Espaces de Dimension Quelconque

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202 - Exemples de parties denses et applications.

Déf 1. [4](p.10) Partie dense II - Exemples de parties denses dans des espaces
Prop 2. [4](p.10) Une partie A de R est dense dans R si et seulement si, de dimension quelconque
pour tout a, b ∈ R2 , a < b, ]a, b[∩A 6= ∅.
1- Prolongement de fonctions
Déf 3. [4](p.10) Espace topologique séparé
Théo 17. [7](p.60) Soit (E, d) et (F, d0 ) deux espaces métriques, F étant
complet, A une partie dense de E et f : A → F une application uniformé-
I- Exemples de parties denses dans les espaces
ment continue. Alors il existe une unique application continue g : E → F
de dimension finie qui prolonge f . De plus, g est uniformément continue.

1- Dans R App 18 (Intégrale de Riemann des fonctions réglées). [7](p.49) On définit


par E([a, b], R) l’espace vectoriel des fonctions en escalier et R([a, b], R)
Ex 4. [4](p.10) Q et R\Q sont denses dans R. l’espace des fonctions réglées. Soit
Ex 5. [4](p.197) Sous-groupes additifs de R
φ : E([a, b], R) −→ R
App 6. [4](p.197) Soit a, b ∈ R∗ . aZ + bZ est dense dans R si et seulement n−1
si ab ∈
X
/ Q. f 7−→ (xi+1 − xi )λi
i=0
Déf 7. [3](p.46) Suite équirépartie
où (x0 , ..., xn ) est une subdivision adaptée à f et f]xi ,xi+1 [ = λi . Comme
Théo 8. [3](p.48) Critère de Weyl Rb
a f ≤ (b − a)||f ||∞ , la fonction φ est uniformément continue et on
2- Dans Mn (K) avec K = R ou C applique le théorème pour généraliser l’intégrale de Riemann aux fonctions
réglées.
Prop 9. [5](p.185) L’ensemble des matrices diagonalisables de Mn (C) est
dense dans Mn (C). 2 - Densité dans les espaces Lp
Prop 10. [5](p.183) L’ensemble GLn (K) est un ouvert dense dans Mn (K).
Déf 19. [10](p.80) Espaces Lp .
App 11. [5](p.187) Soit A, B ∈ Mn (K), alors χAB = χBA .
Théo 20. [10](p.83) Soit S l’ensemble des fonctions étagées, mesurables,
App 12. [9](p.83) Soit X, H ∈ Mn (R), alors on a étagées, mesurables, à valeurs complexes, définies sur X telles que
DX det(H) = Tr(t Com(X)H). µ({x, s(x) 6= 0}) < ∞
Déf 13. [1](p.179) Dn (K), Tn (K) et Cn (K) Alors pour 1 ≤ p < ∞, S est dense dans Lp (µ).
NB 14. [1](p.179)
Notation 21. [10](p.47) Cc (X)
Cn (K) ⊂ Dn (K) ⊂ Tn (K) ⊂ Mn (K).
Théo 22. [10](p.84) Pour 1 ≤ p < ∞, Cc (X) est dense dans Lp (µ).
Prop 15. [1](p.179) Cn (K) et donc Dn (K) sont denses dans Tn (K).
Théo 23. [2](p.71) Cc∞ (X) est dense dans Lp (µ).
App 16. [1](p.180) Soit φ l’application de Mn (C) dans lui-même qui à M
Déf 24. [10](p.132) Coefficients de Fourier
associe D la partie diagonalisable de la décomposition de Dunford. Alors
si n ≥ 2, l’application φ n’est pas continue. App 25. [10](p.132) Lemme de Riemann-Lebesgue

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202 - Exemples de parties denses et applications.

3- Stone Weierstrass et applications Théo 35. [1](p.109) Soit (H, < ., . >) un espace de Hilbert séparable et
(en )n∈N une famille orthonormée de H. Les propriétés suivantes sont équi-
Déf 26. [6](p.28) Une partie H de C(X) telle que pour tout (x, y) ∈ X
valentes :
avec x 6= y, il existe h ∈ H pour lequel h(x) 6= h(y) est dite séparante.
(i) La famille orthonormée (en )n est une base hilbertienne.
Déf 27. [6](p.28) Une partie H de C(X, R) est dite réticulée si pour tout (ii) Pour tout x ∈ H, x = P+∞ n=0 < x, en > en , ce qui signifie
couple (f, g) ∈ H, sup(f, g) ∈ H et inf(f, g) ∈ H. limN →+∞ x −
PN
< x, en > en = 0.
n=0
P+∞
Théo 28 (Stone-Weierstrass réel). [6](p.29)(Développement 2) Toute sous- (iii) Pour tout x ∈ H, ||x||2 = n=0 | < x, en > |2 .
algèbre de C(X, R) séparante et contenant les fonctions constantes est dense (iv) On a (en , n ∈ N)⊥ = {0}.
dans C(X, R).
De plus l’application
Cor 29 (Théorème de Weierstrass). [4](p.224) Toute fonction continue ∆ : H −→ l2 (N)
f : [a, b] ⊂ R → C est limite uniforme sur [a, b] d’une suite de fonctions de
x 7−→ (< x, en >)n∈N
polynômes.
est bien définie et réalise une isométrie surjective de H sur l2 (N).
Déf 30. [6](p.30) On dit que H de C(X, C) est auto-conjuguée si pour
tout h ∈ H, la fonction h définie par h(x) = h(x) est un élément de H.
2- Polynômes orthogonaux
Théo 31 (Stone-Weierstrass complexe). [6](p.30) Toute sous-algèbre H de Déf 36. [1](p.110) Soit I un intervalle de R. On appelle fonction poids
C(X, C) séparante, auto-conjuguée et qui contient les fonctions constantes une fonction ρ : I −→ R mesurable, strictement positive et telle que
est dense dans C(X, C). Z
∀n ∈ N, |x|n ρ(x)dx < +∞.
Théo 32. [4](p.224) Toute fonction continue et 2π-périodique de R dans I
C est limite uniforme sur R d’une suite de polynômes trigonométrique.
On note L2 (I, ρ) l’espace des fonctions de carré intégrable pour la mesure
de densité ρ par rapport à la mesure de Lebesgue c’est-à-dire muni du
III - Bases hilbertiennes produit scalaire : Z
< f, g >ρ = f (x)g(x)ρ(x)dx.
1- Espaces de Hilbert I
L’espace L2 (I, ρ) est un espace de Hilbert.
Prop 33. [1](p.100) Soit F un sous-espace vectoriel de H. Alors F est
dense dans H si et seulement si F ⊥ = {0}. Déf 37. [1](p.110) Il existe une unique famille (Pn )n∈N de polynômes uni-
taires orthogonaux deux à deux tels que deg(Pn ) = n. Cette famille s’ap-
Déf 34. [1](p.107) Soit (H, < ., . >) un espace de Hilbert. On dit qu’une pelle la famille des polynômes orthogonaux associés à la fonction ρ.
famille (ei )i∈I est une base hilbertienne de H si elle est :
Théo 38. [1](p.112)[Développement 1] Soit I un intervalle de R et ρ
(i) orthogonale : < ei , ej >= 0, pour tout i, j ∈ I tels que i 6= j,
une fonction poids. S’il existe α > 0 tel que :
(ii) normée : < ei , ei >= 1 pour tout i ∈ I, Z
(iii) totale : H = V ect(ei , i ∈ I). eα|x| ρ(x)dx < +∞
I

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202 - Exemples de parties denses et applications.

alors la famille des polynômes ( ||PPnn||ρ )n∈N forme une base hilbertienne de Références
L2 (I, ρ) pour la norme ||.||ρ .
[1] Vincent Beck, Jérôme Malick, and Gabriel Peyré. Objectif Agrégation.
HK, 2005.
IV - Théorème de Baire [2] Haïm Brezis. Analyse fonctionnelle - Théorie et applications. Masson,
1987.
Rappel 39 (Théorème de Baire). [8](p.193) Soit (E, d) un espace métrique
complet. Alors [3] Serge Francinou, Hervé Gianella, and Hervé Nicolas. Oraux X-ENS
T∞ Analyse 2. Cassini, 2004.
(i) Si (On )n∈N∗ est une suite d’ouverts denses de E, n=1 On est encore
dense dans E. [4] Xavier Gourdon. Les maths en tête Analyse. Ellipses, 2008.
S∞ [5] Xavier Gourdon. Les maths en tête Algèbre. Ellipses, 2009.
(ii) Si (Fn )n∈N∗ est une suite de fermés d’intérieur vide de E, n=1 Fn est
encore d’intérieur vide dans E. [6] Francis Hirsch and Gilles Lacombe. Eléments d’analyse fonctionnelle.
Dunod, 2009.
App 40. [4](p.404) Théorème de Banach-Steinhauss
[7] Alain Pommelet. Cours d’analyse. Ellipses, 1994.
App 41. [4](p.405) Existence de fonctions continues différentes de leur [8] Hervé Queffélec and Claude Zuily. Analyse pour l’agrégation. Dunod,
série de Fourier 2007.
Prop 42. [8](p.263) L’ensemble A des fonctions continues sur [0, 1] qui [9] François Rouvière. Petit guide du calcul différentiel. Cassini, 2003.
ne sont dérivables en aucun point contient une intersection dénombrable [10] Walter Rudin. Analyse réelle et complexe. Dunod, 2009.
d’ouverts denses.

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