Quelques définitions, cours de SVT, 2BSP, 2BSVT

Chapitre 1 : Consommation de la matière organique et flux de

l’énergie
Métabolite : nutriment riche en énergie exemple le glucose.
Métabolisme : désigne l’ensemble des réactions chimiques se déroulant dans la cellule
et indispensables à la vie. Il comprend :
- L’anabolisme : ensemble des réactions de synthèse (synthèse des protéines à partir
d’acides aminées par exemple).
- Le catabolisme : ensemble des réactions de dégradation des nutriments (glucose
essentiellement).
La respiration cellulaire : est une voie métabolique aérobie de production d’énergie,
elle aboutit à la dégradation complète de la matière organique (le glucose) et la
formation d’une grande quantité d’énergie stockée dans les molécules d’ATP (36 à 38
ATP), en libérant des déchets minéraux (CO2 et H2O). Les réactions de la respiration
cellulaire débutent dans l’hyaloplasme et prennent fin dans la mitochondrie. On peut
écrire l'équation globale de cette réaction comme suit :
C6H12O6 + 6O2 + 38ADP + 38 Pi  6H2O + 6CO2 + 38ATP
Glucose
La fermentation lactique : est une voie métabolique anaérobie de production d’énergie,
elle aboutit à la dégradation incomplète de la matière organique (du glucose) et la
formation d’une faible quantité d’énergie stockée dans les molécules d’ATP (2ATP), en
libérant des déchets organiques (acide lactique : CH3CHOHCOOH). Toutes les réactions
de la fermentation lactique se déroulent dans l’hyaloplasme. On peut écrire l'équation
globale de cette réaction comme suit :
C6H12O6 + 2ADP + 2Pi  2CH3 CHOH COOH 2ATP
Glucose acide lactique
La fermentation lactique peut être réalisée par la cellule musculaire et par quelques
bactéries par exemple les bactéries du lait (lactobacilles). La production d'acide lactique
provoque une acidification du milieu.
Acide lactique : est une molécule organique qui résulte de la dégradation partielle du
glucose par la fermentation lactique cellulaire, notamment le muscle. L’accumulation
de l’acide lactique provoque une diminution du pH, ce qui inhibe le métabolisme
cellulaire, il peut causer la fatigue et les crampes musculaires.
La fermentation alcoolique : est une voie métabolique anaérobie de production
d’énergie, elle aboutit à la dégradation incomplète de la matière organique (du
glucose) et la formation d’une faible quantité d’énergie stockée dans les molécules
d’ATP (2ATP), en libérant des déchets organiques (Ethanol : C2H5OH ) et des déchets
minéraux (CO2). Toutes les réactions de la fermentation alcoolique se déroulent dans
l’hyaloplasme. On peut écrire l'équation globale de cette réaction comme suit :

C6H12O6 + 2ADP + 2Pi  2C2H5 OH + 2CO2 + 2ATP

Glucose éthanol
Hyaloplasme = cytosol : substance fondamentale du cytoplasme dans laquelle sont
noyés les organites.
Mitochondrie : organite cellulaire clos de forme ovoïde, délimitée par deux
membranes: la membrane externe et la membrane interne. La membrane interne
délimite un espace dit matrice. Au niveau de la mitochondrie s’achèvent les réactions
de l’oxydation complète du glucose et la phosphorylation oxydative.
Glycolyse : est une série de réactions d’oxydo-réduction catalysée par des enzymes
spécifiques au cours desquelles une molécule de glucose en 6 carbones (C6H12O6) est
progressivement oxydée en deux molécules d’acides pyruvique en 3 carbones
(CH3COCOOH) avec libération de deux molécules d’ATP et la réduction de deux
molécules de NAD+ en NADH,H+ (transporteur d’é et de protons H+). Ces réactions
s’effectuent dans l’hyaloplasme en absence d’O2 (réactions anaérobiques), la glycolyse
est la 1ère étape de la dégradation du glucose et elle est commune entre la respiration
cellulaire et la fermentation. Le bilan chimique et énergétique de la glycolyse :
C6H12O6 + 2NAD+ + 2ADP +2Pi  2CH3COCOOH + 2NADH, H+ + 2ATP
Glucose Acide pyruvique
NAD : Nicotinamide adénine dinucléotide est une coenzyme qui provient de la vitamine
B3. Elle est présente dans toutes les cellules vivantes : NAD+ (forme oxydée) et NADH,
H+ (forme réduite) forment un couple redox (NAD+/NADH, H+) dont le potentiel redox
vaut -0.32V.
1 Oxydation (perte d'é)

NADH, H+ NAD+ + 2H+ + 2é

réducteur
2 Réduction oxydant
(gain d'é)

FAD : La Flavine adénine dinucléotide (FAD) dérive de la vitamine B2, est un coenzyme
d'oxydo-réduction semblable à NAD.
FAD + 2H+ 2é  FADH2
ATP : L’adénosine triphosphate, est un nucléotide formé à partir d'un nucléoside à un
triphosphate. Dans la biochimie de tous les êtres vivants connus, l'ATP fournit l'énergie
nécessaire aux réactions chimiques du métabolisme, à la locomotion, à la division
cellulaire, ou encore au transport actif d'espèces chimiques à travers les membranes
biologiques. Afin de libérer cette énergie, la molécule d'ATP est clivée, par hydrolyse,
en adénosine diphosphate (ADP) et en phosphate, réaction qui s'accompagne d'une
énergie de 30,5 kJ . Les cellules régénèrent ensuite l'ATP à partir de l'ADP
essentiellement de trois manières différentes : par phosphorylation oxydative dans le
cadre de la respiration cellulaire, par photophosphorylation dans le cadre de la
photosynthèse, et par phosphorylation au niveau du substrat au cours de certaines
réactions chimiques (hydrolyse de la phosphocréatine ….)
oxydo-.réduction: réaction au cours de laquelle s’effectue un transfert d’électrons entre
un donneur d’é (réducteur) et un accepteur d’é (oxydant)
déshydrogénation est une réaction de perte d'atomes d'hydrogène (H). L’hydrogène,
ainsi arraché, est fixé sur un transporteur d’hydrogène NAD+ qui passe de sa forme

1 Proposé par prof Khadija Zekrite

oxydée NAD+ à sa forme réduite : NADH, H+
Réaction de réduction accompagnée d’une déshydrogénation :
NAD+ + 2H+ + 2é  NADH, H+

phosphorylation est une réaction de fixation d’un groupent phosphate sur une
molécule d’ADP (ou d’AMP) qui se converti en une molécules d’ATP (ou d’ADP)

Réactions de phosphorylation :
ADP + Pi  ATP
AMP + Pi  ADP
ATP synthase : protéine enzymatique qui catalyse la synthèse de l’ATP selon la réaction
suivante ADP + Pi → ATP
Décarboxylase : une enzyme qui catalyse la décarboxylation d’un substrat, c a d qui
provoque la perte d'un groupe carboxyle (COOH).
Déshydrogénase : Une enzyme qui oxyde un substrat par le transfert d'un ou plusieurs
protons (H+) à un accepteur, généralement un coenzyme type NAD+ ou FAD.
Cycle de Krebs : est une succession de réactions cycliques d’oxydoréduction catalysées
par des enzymes spécifiques (décarboxylases et déshydrogénases …) qui s’effectuent
dans la matrice mitochondriale, au cours de ces réactions chaque radical d’acétyl
(CH3CO-) subit une dégradation totale et se convertit en CO2 (déchet minéral de la
respiration). La réaction globale du cycle de KREBS est

CH3CO-COA + 3NAD+ + FAD + ADP + Pi  2CO2 + 3(NADH, H+) + ATP + COA

Acétyl COA
Chaîne respiratoire ou chaîne de transport d'électrons, elle correspond à un ensemble
de complexes protéiques se localisant au niveau de la membrane interne
mitochondriale. Elle permet le transport d’électrons provenant de coenzymes réduits:
NADH,H+ et FADH2. Ces électrons transitent le long de la chaîne par étape jusqu’à un
accepteur final, le dioxygène. Les complexes protéiques de la chaîne utilisent l’énergie
fournie lors du transfert des électrons pour pomper des protons (H+) à travers la
membrane, créant ainsi un gradient électrochimique de part et d’autre la membrane
interne des mitochondries. Chaque mitochondrie contient des milliers d'exemplaires de
la chaîne de transport d'électrons.
Potentiel redox : chaque couple redox est Caractérisé par son potentiel redox qui
mesure de façon relative son pouvoir réducteur ou oxydant. C’est une tension
électrique.
gradient de concentration : C’est la différence de concentration d'un composé chimique
ou d'un ion d'un côté à l'autre d'une membrane. Le gradient de concentration est
indispensable à la cellule. La cellule utilise beaucoup d'énergie afin de maintenir ce
gradient de concentration et ne parvient jamais à atteindre l'équilibre. C'est le passage
des ions H+ dans les mitochondries qui va permettre la synthèse d'ATP.

2 Proposé par prof Khadija Zekrite

Phosphorylation oxydative = oxydation phophorylante : C’est une série de réactions
chimiques qui nécessite l’oxygène comme accepteur final des é et qui s’effectuent au
niveau de la membrane interne mitochondriale par l’intervention de la chaine respiratoire
et des sphères pédonculées. Cette série de réaction débute par l’oxydation des
transporteurs (NADH, H+ et FADH2) et se termine par la phosphorylation de l’ADP
(synthèse d’ATP)
ADP + Pi + énergie (flux de H+)------ ATP
L’oxydation d'une mole de NADH, H+ donne l'énergie nécessaire à la synthèse de 3 moles
d’ATP. L’oxydation d'une mole de FADH2 donne l'énergie nécessaire à la synthèse de 2
moles d’ATP.
Sphères pédonculées mitochondriales: sont des structures qui contiennent l'ATP
synthétase qui est une enzyme permettant la synthèse de l'ATP (la phosphorylation de
l'ADP en ATP ) Elles se situent au niveau des crêtes mitochondriales plus précisément au
niveau de la membrane mitochondriale interne.
Rendement énergétique : représente le rapport entre l’énergie récupérée et l’énergie
qu’il a fallu pour la produire
Rendement énergétique R
R = énergie produite x100
énergie utilisée
Muscles squelettiques striés représentent une des deux sortes de muscle strié (l'autre
étant le muscle cardiaque). Ils ont pour fonction d'assurer la motricité du corps dans
son environnement, en permettant de faire bouger le squelette de manière volontaire
ou involontaire. Ils sont caractérisés par la présence de stries en microscopie.
Contraction musculaire : Mouvement relatif des filaments d'actine et de myosine. La
contraction musculaire correspond à un raccourcissement des sarcomères dû au
glissement relatif des filaments d'actine et de myosine : les deux disques Z délimitant
un sarcomère se rapprochent l'un de l'autre.
Contraction musculaire isométrique (longueur constante) : le muscle se contracte :
durcit, sa tension augmente sans que sa longueur diminue. Ex muscles qui
maintiennent la posture.
Contraction musculaire isotonique (tension constante) : le muscle se raccourcit, durcit
sans que sa tension augmente. Ex les muscles qui font un mouvement.
Animal décérébré et démedulé : animal à qui on a détruit l’encéphale et la moelle
épinière, suite à cette expérience, l’ensemble des organes autres que l’encéphale
demeurent en vie, le cœur bas, le sang circule. Cependant l’animal est mort.
Myographe : Appareil qui sert à enregistrer le phénomène mécanique de la contraction
musculaire.
Myogramme = secousse musculaire : Réponse mécanique d'un muscle après une
excitation efficace. Suite à une seule excitation efficace, on enregistre une secousse
musculaire isolée composée de trois étapes :une phase de latence, qui correspond à la
durée entre le moment de l’excitation et le moment du début de la réponse, c’est le

3 Proposé par prof Khadija Zekrite

temps nécessaire à l’arrivée de l’influx nerveux au muscle, La phase de contraction,
c’est l’intervalle de temps entre le début du raccourcissement (ou de l’augmentation de
la tension) et le maximum de raccourcissement et la phase de relâchement, au cours de
laquelle le muscle reprend ses dimensions initiales, sa durée est légèrement supérieure
à celle de la contraction.
Seuil d’excitation = rhéobase: est l'intensité minimale de courant excitant qui permet
de déclencher une réponse, en appliquant la définition aux cellules musculaires striées,
on peut considérer que la rhéobase est le courant électrique minimal requis pour faire
contracter artificiellement un muscle.
Recrutement : phénomène musculaire qui se traduit par l’augmentation de l’amplitude
de la secousse musculaire en fonction de l’intensité de l’excitation. Il s’explique par
l’augmentation du nombre des fibres musculaires intervenant lorsqu’on augmente
l’intensité des excitations.
Fusion incomplète: C’est une sommation partielle de deux secousses musculaires, on
obtient cette réponse lorsqu’on soumet le muscle à deux excitations efficaces
successives de façon que la deuxième excitation atteint le muscle pendant la phase de
relâchement, le relâchement ne se termine pas, le muscle se contracte de nouveau,
l’amplitude de la deuxième secousse est généralement plus élevée, même si l’intensité
de la deuxième excitation est égale à celle de la première.
Fusion complète: C’est une sommation totale de deux secousses musculaires, on
obtient cette réponse lorsqu’on soumet le muscle à deux excitations efficaces
successives de façon que la deuxième excitation atteint le muscle pendant la phase de
contraction, on obtient une seule secousse avec une amplitude généralement plus forte
que celle d’une secousse isolée même si l’intensité de la deuxième excitation est égale
à celle de la première.
Tétanos imparfait : C’est une sommation partielle de plusieurs secousses musculaires,
on obtient cette réponse lorsqu’on soumet le muscle à des excitations répétées de
manière à ce que chacune atteigne le muscle pendant la phase de relâchement, le tracé
enregistré s’élève en ligne sinueuse, décrit un plateau et retombe quand on arrête les
excitations ou quand le muscle est fatigué. Il se produit une sommation des secousses
musculaire avec fusion incomplète des secousses élémentaires
Tétanos parfait : C’est une sommation totale de plusieurs secousses musculaires, on
obtient cette réponse lorsqu’on soumet le muscle à des excitations répétées plus
rapprochées de manière à ce que chacune atteigne le muscle pendant la phase de
contraction, le muscle reste contracté durant toute la durée des excitations, le
relâchement est requis lorsqu’on arrête les excitations.
Fatigue musculaire : C’est un état de fatigue qui surgit quand un muscle subit un grand
nombre d’excitations successives, l’amplitude de la réponse diminue, la durée des
différentes phases de la secousse augmente. Ce sont les signes de la fatigue musculaire.

4 Proposé par prof Khadija Zekrite

Thermographie : c’est une technique d’enregistrement de la chaleur émise par le corps
lors d’un effort musculaire. Cette chaleur se propage sous forme de rayons infrarouges
qui peuvent être enregistrés par des appareils appropriés. La couleur rouge indique les
zones qui dégagent la plus grande quantité de chaleur.
Chaleur initiale : C’est une émission de chaleur libérée par le muscle au cours de la
secousse musculaire, elle se caractérise par une courte durée mais une grande
quantité, une partie est libérée au cours de la phase de contraction et l’autre partie au
cours de la phase de relâchement. Elle résulte des réactions chimiques anaérobies
(Hydrolyse d’ATP au cours de la contraction, réactions anaérobiques de régénération
d’ATP dans la fibre musculaire par la réaction d’hydrolyse de la phosphocréatine, la
réaction entre deux molécule d’ADP et la fermentation lactique).
Chaleur retardée : C’est une émission de chaleur libérée par le muscle après la secousse
musculaire, elle se caractérise par une faible intensité, mais elle dure plus longtemps.
Elle résulte des réactions chimiques aérobies (réactions aérobiques de régénération
d’ATP : la respiration cellulaire)
Fibre musculaire : est une cellule musculaire géante qui possède plusieurs noyaux
disposés en périphérie. Le cytoplasme de la fibre appelé sarcoplasme est occupé
presque totalement par des myofibrilles (fibrilles musculaires) s’étendant sur toute la
longueur de la fibre, ce qui donne à la fibre une striation longitudinale. La fibre
musculaire présente une striation transversale très caractéristique qui est à l’origine du
nom « muscle strié squelettique » que l’on donne aux muscles rattachés au os et
responsables des mouvements.
Myofibrilles sont les fibres contractiles localisées à l'intérieur de la cellule musculaire
(la fibre musculaire), elles sont composés de deux sortes de myofilaments protéiques:
des myofilament fins d’actine et des myofilaments plus épais de myosine. Une
myofibrille fait apparaitre une alternance de zones plus claires constituée de
myofilaments d’actine uniquement et des zones plus sombres constituées de
myofilaments d’actine et de myosine.
Myofilament d'actine, ou microfilament d'actine, est une sorte de filament de la
myofibrille qui s’insèrent au niveau des stries Z, il est constitué par trois principales
protéines différentes : l'actine globulaire formant une double hélice, la tropomyosine
et la troponine. lorsque le muscle est au repos, la tropomyosine (liée à la troponine)
cache le site de fixation de la tête de myosine sur l’actine. Lors d’une excitation
efficace, les ions Ca++ se libèrent du réticulum endoplasmique de la fibre musculaire.
Une fois libres dans le sarcoplasme musculaire, ces ions Ca++, se fixent sur la troponine
celle-ci change de conformation et déplace la tropomyosine, ce qui libère le site de
fixation des têtes de myosine, un complexe acto-myosine (pont) se forme alors.
Sous l’effet de la rotation des têtes de myosines fixées sur les filament d’actine, ces
derniers glissent vers le centre du sarcomère créant un raccourcissement du sarcomère,
ce qui induit la contraction musculaire.

5 Proposé par prof Khadija Zekrite

Myofilament épais de myosine : ce sont des faisceaux d’environ 200 molécules de
myosines. Chaque molécule de myosine a la forme d’un bâtonnet (tige) terminé par
deux têtes. Les tiges se collent les unes aux autres pour former le myofilament épais,
tandis que les têtes font saillie latéralement tout autour du myofilament. La tête de
myosine comporte deux site spécifique, l’un pour l’ATP et l’autre pour l’actine.
Sarcomère : représente l’unité structurale et fonctionnelle de la fibre musculaire et
correspond à la zone séparant deux stries Z successives. Une myofibrille est donc
constituée d’une suite de sarcomères dont la sommation des raccourcissements
provoque la contraction du muscle.
Sarcoplasme : c’est le cytoplasme d'une fibre musculaire striée. Son contenu est
comparable au cytoplasme d'autres cellules eucaryotes, avec une grande quantité de
granules de glycogène et d'importantes quantités de myoglobine et une grande
richesse en mitochondries. La concentration de Calcium dans le réticulum
endoplasmique du sarcoplasme est également un élément spécial de la fibre
musculaire au moyen duquel les contractions sont produites et régulées.
Sarcolème : est la membrane de la cellule musculaire qui entoure le sarcoplasme.
La théorie des filaments glissants : selon cette théorie, la contraction musculaire est dû
à un glissement des myofilaments fins d’actine par rapport aux myofilaments de
myosine, ce glissement provoque le raccourcissement des sarcomères et par
conséquent le raccourcissement des fibres musculaire. Cette théorie trouve ses
justifications dans les manifestations de la contraction au niveau de la fibre
musculaire : un raccourcissement des sarcomères, une réduction de la longueur des
bandes claires et de la zone H avec une constance de la longueur des bandes sombres.

6 Proposé par prof Khadija Zekrite

 Unité 3 : Utilisation des substances organiques et
inorganiques
Substances organiques ‫ﻣﻮاد ﻋﻀ ﺔ‬: Substances combustibles dont les molécules
sont des chaînes carbonées. On en distingue deux types : le pétrole et ses dérivés
et les substances organiques d'origine animale ou végétale (glucides lipides
protides…).
Déchets organiques ou fermentescibles ‫ ﻧﻔﺎ ﺎت ﻋﻀ ﺔ ﻗﺎ ﻠﺔ ﻟﻠﺘﺨﻤﺮ‬Résidus d’origine
végétale ou animale qui peuvent être dégradés par les micro-organismes pour
lesquels ils représentent une source d'alimentation. Ils incluent : les végétaux, les
déchets putrescibles de la cuisine et ceux collectés auprès des cantines et
restaurants d’entreprises, les papiers et cartons souillés sous certaines
conditions. Ces déchets sont utilisés pour la fabrication du compost.
Substances inorganiques ‫ ﻣﻮاد ﻏ ﻋﻀ ﺔ‬: (minérales), Substances non combustibles
: Sable, verre, métaux, sels minéraux, CO2, H2O ….
Ordures ménagères = déchets domestiques ‫ﻧﻔﺎ ﺎت ﻣ ﻟ ﺔ‬: ce sont les déchets issus de
l’activité domestique, par les établissements de services : restaurants, hôtels,
écoles et qui sont destinés à l'abondons.
Tri des déchets ménagers ‫ اﻻﻧﺘﻘﺎء‬est une sélection des déchets ménagers selon
leur nature et leur catégorie pour la réutilisation et le recyclage
Compostage ‫ اﻟﺴﻤﺎد اﻟﻌﻀﻮي‬: traitement biologique des déchets organiques dans
des conditions aérobies par intervention d’êtres vivants du sol (vers de terre,
collemboles, bactéries, champignons), ces organismes oxydent la matière
organique et la convertissent en engrais organique : le compost, très utilisé pour
fertiliser les terres agricoles.
Méthanisation ‫ إﻧﺘﺎج ﻏﺎز اﻟﻤﻴﺘﺎن‬traitement biologique des déchets organiques dans
des conditions anaérobies par intervention de metanobacterium, ces bactéries
oxydent la matière organique (fermentation) et la transforment en biogaz : gaz
inflammable contenant du méthane, du CO2 et l’hydroxyde de souffre.
Incinération ‫ اﻟ ﻣ ﺪ‬est une combustion aérobie des ordures ménagères dans des
fours spécifiques sous une haute température (800 à 1000 °C), en présence d’O2.
La chaleur issue de la combustion chauffe l'eau qui se transforme en vapeur. La
vapeur fait actionner des alternateurs qui génèrent de l'électricité. L’incinération
permet de réduire le volume des déchets d'un pourcentage qui peut atteindre
90%. Les résidus peuvent être utilisés dans les travaux publics (pour préparer la
construction des routes).
Recyclage ‫ إﻋﺎدة اﻟﺘﺪو ﺮ‬est le procédé de traitement des déchets (métaux, plastiques,
papier, verre …) pour produire de nouveaux produits sous une autre forme.
Décharge ‫ ﻣﻄ ح اﻟﻨﻔﺎ ﺎت‬Une décharge (sous-entendu de déchets) parfois appelé

7 Proposé par prof Khadija Zekrite

dépotoir, décharge publique, terrain de décharge est un lieu dans lequel on
stocke des déchets par dépôts généralement sur le sol.
Décharge contrôlée ‫ ﻣﻄ ح ﻧﻔﺎ ﺎت ﻣﺮاﻗﺐ‬Une décharge est dite « contrôlée »
lorsque les mesures d’aménagement et d’exploitation sont mises en place afin
de réduire l’impact sur l’environnement potentiels issus des effluents du
stockage et dégradation des déchets. La première condition à laquelle doit
satisfaire une telle décharge est la protection des nappes aquifères, la décharge
doit être constituée par une fosse creusée dans le sol, construite sur un tapis
imperméable aux liquides. Les déchets solides déposés chaque jour sont
compactés et recouverts d’une couche de terre assurant la protection sanitaire.
Lixiviat = jus des déchets, ‫ اﻟﻠ ﻜﺴ ﻔ ﺎ = ﻋﺼ اﻟﻨﻔﺎ ﺎت‬est le liquide résiduel engendré
par l’infiltration de l’eau et des liquides à travers une zone de stockage des
déchets Le lixiviat contient des substances à forte toxicité : microbes
pathogènes ‫ ﺟﺮاﺛ ﻢ ﻣﻤﺮﺿﺔ‬et minéraux lourds (Pb, As, Cd, Hg …) qui polluent le sol
et à la nappe phréatique ‫اﻟﻔﺮﺷﺔ اﻟﻤﺎﺋ ﺔ‬.
Une nappe phréatique ‫ ﻓﺮﺷﺔ ﻣﺎﺋ ﺔ‬ce terme d'hydrologie désigne une réserve
d'eau souterraine peu profonde et alimentant sources et puits. Se nomme
également nappe aquifère.
Pollution ‫ ﺗﻠﻮث‬est la dégradation d'un écosystème par l'introduction, généralement
humaine, de substances ou de radiations altérant de manière plus ou moins
importante le fonctionnement de cet écosystème et portant préjudice (‫ )ﺗ ر‬à la
santé humaine et à l’environnement
Effet de serre, ‫ اﺣﺘ ﺎس ﺣﺮاري‬phénomène naturel qui entraine le réchauffement de la
terre par la réfraction d’une partie des rayons infrarouges émis par la terre sous
l’action de gaz atmosphériques à effet de serre (CO2, vapeur d’eau, méthane CH4,
CFC, NO, O3).
Couche d’ozone ‫ ﻃ ﻘﺔ اﻷوزون‬est la partie de l’atmosphère située entre 20 Km et 45
Km d'altitude, contenant les plus fortes concentrations en gaz ozone (O3). Cette
couche protège la terre, et surtout les êtres vivants, contre les effets des rayons
ultraviolets UV. La production d’ozone se fait par photodissociation du dioxygène
(surtout autour de l’équateur) grâce à l’action des UV selon les réactions suivantes :
Photodissociation du dioxygène : O2  O + O O + O 2  O3
Pluies acides ‫ أﻣﻄﺎر ﺣﻤﻀ ﺔ‬des pluies à pH acide (7<pH4), elles sont chargées
d’acides tels que : l’acide nitrique (HNO3), l’acide sulfurique (H2SO4) et l’acide
carbonique (H2CO3). Les pluies acides résultent de réactions chimiques, entre l’eau
de l’atmosphère et les oxydes gazeux libérés dans l’atmosphère (NO 2), (SO2), et
(CO2).
Smog de l’anglais « smoke » pour fumée et « fog » pour brouillard, c’est un

8 Proposé par prof Khadija Zekrite

brouillard épais qui couvre les grandes villes et qui résulte d’un mélange de
polluants atmosphériques : ozone (O3), SO2, NOx, SO2, CO2 et des particules en
suspension dans l'air (PES) ainsi que des composés organiques volatiles (COV) .
Marée noire Une marée noire est une catastrophe industrielle et écologique se
traduisant par l'écoulement en zone côtière d'une couche noire gluante
d'hydrocarbures. Elle résulte du déversement volontaire ou accidentel d'une
quantité importante de pétrole brut ou de produits pétroliers lourds à la mer,
est ensuite ramenée vers la côte par l'effet des marées, des vents ou de
courants. Les marées noires sont dangereuses pour l'environnement marin,
elles perturbent fortement la faune et la flore marines.
Eutrophisation, ‫ ﺗﺨﺎﺻﺐ‬L’eutrophisation des milieux aquatiques est un déséquilibre
du milieu provoqué par l'augmentation de la concentration d’azote et de
phosphore dans le milieu. Elle est caractérisée par une croissance excessive des
plantes et des algues, due à la forte disponibilité des nutriments, une couche verte
s’installe sur la surface du milieu aquatique (soupe verte). Cette couche
superficielle de plantes en surface diminue la transparence de l’eau, ce qui
empêche la photosynthèse en profondeur. Lorsque ces algues meurent, elles se
décomposent par des bactéries aérobies ce qui entraine l'appauvrissement de l’eau
en dioxygène. L’abondance de la matière organique favorise aussi le
développement des bactéries anaérobies qui dégageant des substances toxiques :
méthane, ammoniac, hydrogène sulfuré (H2S), toxines, etc. Il découle de cet état
une mort de l'écosystème aquatique par asphyxie.
Eaux usées ‫ ﻣ ﺎە ﻋﺎدﻣﺔ‬eaux généralement formées du sous-produit d'une
utilisation humaine (usage domestique, industriel, agricole ou autre). Elles ont
au passage été altérées et sont considérées comme polluées et doivent être
traitées avant le rejet dans le milieu naturel.
Energie solaire ‫ اﻟﻄﺎﻗﺔ ﺷﻤﺴ ﺔ‬est une source d'énergie qui dépend du soleil. Elle
permet de fabriquer de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques ou des
centrales solaires thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux
solaires.
Energie éolienne ‫ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟ ﺤ ﺔ‬est l'énergie du vent, dont la force motrice (énergie
cinétique) est utilisée dans le déplacement de voiliers et autres véhicules ou
transformée au moyen d'un dispositif aérogénérateur, comme une éolienne ou un
moulin à vent, en une énergie diversement utilisable. L'énergie éolienne est une
énergie renouvelable.
Energie hydraulique ‫ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻤﺎﺋ ﺔ‬est l'énergie de l’eau, dont la force permet de
fabriquer de l'électricité, dans les centrales hydroélectriques. Cette force dépend
soit de la hauteur de la chute d'eau (centrales de haute ou moyenne chute), soit
du débit des fleuves et des rivières (centrales au fil de l'eau).

9 Proposé par prof Khadija Zekrite

Energie géothermique ‫ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﺠﻴﻮﺣﺮارﺔ‬Elle utilise la chaleur du sous-sol pour
chauffer directement de l'eau ou bien pour fournir de l'électricité.
Energie nucléaire : ‫ اﻟﻄﺎﻗﺔ اﻟﻨﻮو ﺔ‬L'énergie nucléaire dépend d'un combustible
fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la terre. Elle
permet de produire de l'électricité, dans les centrales nucléaires, grâce à la
chaleur dégagée par la fission d'atomes d'uranium. Les centrales nucléaires
utilisent l'énergie nucléaire issue de la fission atomique des isotopes radioactif.
Energies renouvelables ‫ اﻟﻄﺎﻗﺎت اﻟﻤﺘﺠﺪدة‬sont des sources d'énergie dont le
renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées
comme inépuisables à l'échelle du temps humain. À l'origine de toutes les
énergies renouvelables que l'humanité exploite aujourd'hui, il n'y a que deux
grandes sources : le soleil et la terre. ... Ainsi il existe cinq grands types d'énergies
renouvelables : l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'énergie hydraulique, la
biomasse et la géothermie.
Biocarburant ‫ اﻟﻮﻗﻮد اﻟﻌﻀﻮي‬est un carburant liquide ou gazeux créé à partir de la
fermentation de matériaux organiques non fossiles issus de la biomasse, par
exemple, on peut produire des biocarburants (bioéthanol, biométhane) à partir
des matières végétales produites par l’agriculture (betterave, blé, maïs, colza,
tournesol, pomme de terre, etc.).. Ce biocarburant est utilisé comme carburant
pour produire de l'énergie mécanique, thermique ou électrique (voitures,
moteurs..). Les biocarburants dégagent moins de CO2 que les hydrocarbures
fossiles habituels et constituent une source d’énergie renouvelable.
Atome ‫ ذرة‬un atome est un minuscule morceau de matière, une sorte de
« brique » qui la constitue. L’atome est constitué d’un noyau (appelé nucléide)
autour duquel tourne un nuage électronique en suivant certaines orbites.
Atome Noyau Symbol de l'atome
Nombre de masse =
Neutron (0) Symbol
nombre de nucléons A
X
de
Proton (+) Numéro atomique = l'élément
Noyau nombre de protons = Z
nombre de charges positives
Electron (-)
Nombre de neutrons: N = A - Z
Doc 1: organisation de l'atome

Le noyau de l'atome est constitué de neutrons et de protons. Ces particules

s'appellent nucléons. Le nombre de nucléons d’un atome est noté A, il
représente le nombre total de nucléons présents dans le noyau et correspond
donc à la somme du nombre de protons et de neutrons, il est aussi appelé
nombre de masse. Le nombre de protons présents dans le noyau d’un atome est
noté Z et correspond au numéro atomique. Le nombre atomique Z est
caractéristique de l’élément chimique. Des atomes ayant le même numéro
atomique (correspondant donc au même élément) peuvent posséder des
10 Proposé par prof Khadija Zekrite
nombres différents de neutrons : on dit alors qu’ils sont isotopes. Le nombre de
neutrons est noté N, il peut être déduit du nombre de nucléons (A) et du nombre
de proton (Z): N = A – Z
Isotopes ‫ ﻧﻈ‬sont des atomes qui possèdent le même nombre d'électrons – et donc
de protons, pour rester neutre -, mais un nombre différent de neutrons. On connaît
actuellement environ 325 isotopes naturels et 1200 isotopes créés artificiellement.
Les isotopes d’un même élément ont des propriétés chimiques identiques mais des
propriétés physiques différentes (stables ou radioactifs notamment).
Par exemple, l’hydrogène a trois isotopes :

Un radionucléide, ou radioisotope ‫ ﻧﻈ ﻣﺸﻊ‬est un isotope radioactif d'un

élément, autrement dit, c’est une atome instable, pour acquérir une meilleure
stabilité, ces atomes expulsent de manière spontanée, une quantité d'énergie,
sous forme de rayonnement et/ou de particules (, , ) tout en se désintégrant
en d’autres éléments. Ce phénomène de fission spontané naturel est appelé «
radioactivité » et ces atomes instables sont dit radioactifs. Exemple : le carbone
14 (14C) est un radioisotope de l'élément carbone, dont l'isotope stable le plus
commun est (12C).
Désintégration Transformation du noyau d'un atome, par émission ou capture
d'énergie, en un autre noyau de caractéristiques différentes. (Spontanée pour les
radioéléments, la désintégration peut être provoquée, pour un noyau stable, par
bombardement corpusculaire). Il existe trois grands types de désintégrations :
- La désintégration alpha (α) entraîne l'émission d’un rayonnement α. L'atome
perd des protons et des neutrons. Il y a émission d'un noyau d'hélium.
- La désintégration bêta (β) entraîne l'émission d'un rayonnement β. Un
neutron se transforme en proton ou vice versa. Il y a, le plus souvent,
émission d'un électron et d'un antineutrino ou, parfois, émission d'un
positron et d'un neutrino.
- Le rayonnement gamma (γ) correspond à l'émission de photons énergétiques.
Radioactivité ‫ إﺷﻌﺎع‬est le phénomène physique par lequel des noyaux atomiques
instables (dits radionucléides ou radioisotopes) se transforment spontanément en
d'autres atomes (désintégration) en émettant simultanément des particules de
matière (électrons, noyaux d'hélium, neutrons, etc.) et de l'énergie (photons et
énergie cinétique).
11 Proposé par prof Khadija Zekrite
Un rayonnement est une émission d'énergie et/ou un faisceau de particules.
Certains rayonnements (X et gamma) sont dit ionisants car ils émettent des
«rayons» d'énergies suffisantes pour transformer les atomes qu’ils traversent
en ions (un atome qui a perdu ou gagné un ou plusieurs électrons). Cela peut
rendre la matière instable.
Fission nucléaire ‫ اﻟﺘﻔﺘﺖ اﻟﻨﻮوي‬La fission consiste à projeter un neutron sur un
atome lourd instable (uranium 235 ou plutonium 239). Ce dernier éclate alors en 2
atomes plus légers. Cela produit de l’énergie, des rayonnements radioactifs et 2 ou
3 neutrons capables à leur tour de provoquer une fission. Et ainsi de suite. C’est le
mécanisme de la réaction en chaîne. Aujourd’hui, c'est la fission qui est utilisée
dans
les centrales nucléaires de production d'électricité.
Fusion nucléaire, la fusion consiste à rapprocher deux atomes d’hydrogène
(deutérium et tritium) à des températures de plusieurs millions de degrés, comme
au cœur des étoiles. Lorsque ces noyaux légers fusionnent, le noyau créé se
retrouve dans un état instable. Il tente de retrouver un état stable en éjectant un
atome d’hélium et un neutron et crée alors de l’énergie.
Décroissance radioactive est la réduction du nombre de noyaux radioactifs
(instables) dans un échantillon. La décroissance radioactive se produit jusqu'à ce
que tous les noyaux de l'échantillon soient stables.
Demie vie, ‫ ﻧﺼﻒ اﻟﻌﻤﺮ‬En physique, la demi-vie (ou période T) d'un isotope radioactif
est le temps au bout duquel la moitié des noyaux de cet isotope initialement
présents se sont désintégrés, c'est aussi le temps au bout duquel le nombre de
noyaux de l'isotope considéré a été divisé par deux.
Famille (filiation) radioactive, c’est l’ensemble des nucléides qui sont issus d'un
même nucléide originel (par exemple la filiation radioactive de l'uranium).
Sievert (Sv), unité de mesure de la radioactivité, elle exprime l’impact biologique des
rayonnements sur l’organisme.
Déchets nucléaires ‫ ﻧﻔﺎ ﺎت ﻧﻮو ﺔ‬correspondent aux matières radioactives non
utilisables et non recyclables, destinés au stockage, produit par les activités utilisant
les éléments radioactifs (centrales nucléaire, technologies, radiologie médicale …)
DBO5 : la demande biologique en oxygène pendant 5 jours : C'est la quantité
d'oxygène nécessaire pour oxyder les substances organiques biodégradables qui
se trouvent dans l'eau, par les bactéries aérobies, pendant 5 jours. La DBO5 se
mesure en obscurité à une température de 20 °C, elle est exprimée en mg/L. La
DBO5 exprime indirectement le taux des substances organiques biodégradables
dans l'eau. Plus la valeur de DBO5 est élevée, plus la qualité d’eau est mauvaise.

12 Proposé par prof Khadija Zekrite

DCO : La demande chimique en oxygène : C'est la quantité d'oxygène nécessaire
à l'oxydation chimique de toutes les substances organiques. Elle est mesurée
dans les mêmes conditions de mesure de la DBO5. La DCO traduit indirectement
le taux de toutes les substances organiques (débris végétaux, pesticides ….). Plus
la valeur de DCO est élevée, plus la qualité d’eau est mauvaise.
Matières oxydables (MO) : Matière organique carbonée ou azotée (substance
d'origine biologique). Les matières oxydables constituent l'essentiel de la partie
biodégradable de la pollution organique rejetée. Pour les éliminer, les bactéries
présentes dans le milieu utilisent l'oxygène dissous dans l'eau. Des déversements
importants de matière organique peuvent entraîner des déficits notables en
oxygène dissous, perturbant ainsi l'équilibre biologique d'un cours d'eau. Raison
pour laquelle la quantité de matière organique est un indicateur du degré de
pollution des milieux aquatiques. C’un critère synthétique qui tient compte à la
fois de la DBO5 et la DCO. Plus la valeur de MO 2DBO5 + DCO
est élevée, plus la qualité de l’eau est mauvaise. MO =
3
Indice biotique (IB), est un indicateur de pollution, c’est une expression évaluant
les effets de polluants organiques sur les macro-invertébrés aquatique.
Indice biotique de qualité des sols (IBQS), est un indicateur (standardisé) d'état
biologique du sol. l’indice biotique de qualité du sol fournit à l'instant de la
mesure, une valeur mesurant l'état de la qualité du sol, sur la base de la
présence/absence d'espèces jugées être de bons bio-indicateurs (espèces
vulnérables aux polluants ou à certains polluants ou au contraire typiquement
polluo-résistantes). Il peut éventuellement contribuer à un indice de naturalité
du sol et de l'écosystème 1.
IBQS =  Ln (Di + 1).Si
Di = abondance moyenne des groupes faunistiques indicateurs dans 10 relevés du sol.
Si = capacité de distinction de ces groupes.
Lorsque la valeur de (IBQS) est faible, le sol est de mauvaise qualité, alors que si
la valeur de (IBQS) est élevé, le sol est de bonne qualité

13 Proposé par prof Khadija Zekrite