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DM 4

Équivalents de Stirling
Simon Dauguet
simon.dauguet@gmail.com

Pour le Mardi 28 Novembre 2023

Le but de ce problème est de déterminer l’équivalent de Stirling


√  n
n
n! ∼ 2πn
n→+∞ e
Partie I : Un équivalent à une constante près

On introduit la suite (un )n∈N∗ définie par


n!en
∀n ∈ N∗ , un = √ n .
nn
1. Montrer que ∀n ∈ N∗ , un > 0.
2. Montrer que
un+1 1 1
∀n ∈ N∗ , = e1−( 2 +n) ln(1+ n ) .
un
3. On introduit la fonction φ définie par
1 1
 
∀t > 0, φ(t) = 1 − + ln(1 + t).
2 t

(a) On pose ψ(t) = 2t − (t + 2) ln(1 + t). Par une double dérivation, déterminer le signe de ψ sur R+ .
(b) En déduire le signe de φ sur R∗+ .
(c) En déduire la décroissance de la suite (un )n∈N∗ .
4. En déduire que la suite (un ) converge. On appelle C la limite de la suite (un ).
5. Justifier que C ≥ 0.
6. Supposons que C = 0. On considère la suite (vn )n∈N∗ définie par

∀n ∈ N∗ , vn = ln(un ).

(a) Que peut-on dire sur la convergence de (vn ) ?


 
1
(b) Montrer que ∀n ≥ 2, vn+1 − vn = 1 − 2 + n ln(1 + 1/n).
x2 x2 x3
(c) Montrer que ∀x > 0, x − 2 ≤ ln(1 + x) ≤ x − 2 + 3 .
(d) En déduire un encadrement de vn+1 − vn pour tout n ≥ 2.
(e) En déduire
n n n
1 X 1 1X 1 1X 1
∀n ≥ 2, − 2
− 3
≤ v n+1 − v 2 ≤ .
12 k=2 k 6 k=2 k 4 k=2 k 2

1
P  P 
n 1 n 1
(f) En admettant (encore pour quelques semaines) que k=1 k2 n∈N∗ et k=1 k3 n∈N∗ sont convergentes
et en notant n n
X 1 X 1
−−−−−→ ζ(2) ∈ R
2 n→+∞
et −−−−−→ ζ(3) ∈ R,
k=1
k k=1
k3 n→+∞

aboutir à une contradiction et conclure que C > 0.


7. En déduire finalement  n
√ n
n! ∼ C n
n→+∞ e

Partie II : Détermination de la constante C

On définit une suite (In )n∈N des intégrales de Wallis par


ˆ π/2
∀n ∈ N, In = sin(t)n dt
0

En faisant alors un changement de variable et en utilisant la positivité de l’intégrale et la croissance de l’intégrale,


on peut montrer que
∀n ∈ N, In > 0 et (In )n∈N est décroissante.

Il est facile aussi de calculer les premiers termes, et une double intégration par partie nous permet d’avoir :

π
I0 = 2


I =1
1

∀n ∈ N, I
 n+1
n+2 = n+2 In

8. Calculer I2 , I3 , I4 , I5 .
9. On pose, ∀n ∈ N, Jn = (n + 1)In+1 In . Montrer que la suite (Jn )n∈N est une suite constante et donner sa valeur.
10. Établir que ∀n ∈ N,
π (2n)! (2n n!)2
I2n = et I2n+1 =
2 (2n n!)2 (2n + 1)!
11. En utilisant la monotonie de (In )n∈N , montrer que In ∼ In+1 .
n→+∞

12. En déduire un équivalent de Jn faisant intervenir In , puis en déduire


r
π
In ∼ .
n→+∞ 2n

13. À l’aide de la partie I et de la suite (I2n )n∈N , donner la valeur de la constante C.


14. Applications : Donner un équivalent simple et la limite des suites dont le terme général est

n! (n!)2
αn = et βn =
nn nn

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