DM4 Suites
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Équivalents de Stirling
Simon Dauguet
simon.dauguet@gmail.com
(a) On pose ψ(t) = 2t − (t + 2) ln(1 + t). Par une double dérivation, déterminer le signe de ψ sur R+ .
(b) En déduire le signe de φ sur R∗+ .
(c) En déduire la décroissance de la suite (un )n∈N∗ .
4. En déduire que la suite (un ) converge. On appelle C la limite de la suite (un ).
5. Justifier que C ≥ 0.
6. Supposons que C = 0. On considère la suite (vn )n∈N∗ définie par
∀n ∈ N∗ , vn = ln(un ).
1
P P
n 1 n 1
(f) En admettant (encore pour quelques semaines) que k=1 k2 n∈N∗ et k=1 k3 n∈N∗ sont convergentes
et en notant n n
X 1 X 1
−−−−−→ ζ(2) ∈ R
2 n→+∞
et −−−−−→ ζ(3) ∈ R,
k=1
k k=1
k3 n→+∞
Il est facile aussi de calculer les premiers termes, et une double intégration par partie nous permet d’avoir :
π
I0 = 2
I =1
1
∀n ∈ N, I
n+1
n+2 = n+2 In
8. Calculer I2 , I3 , I4 , I5 .
9. On pose, ∀n ∈ N, Jn = (n + 1)In+1 In . Montrer que la suite (Jn )n∈N est une suite constante et donner sa valeur.
10. Établir que ∀n ∈ N,
π (2n)! (2n n!)2
I2n = et I2n+1 =
2 (2n n!)2 (2n + 1)!
11. En utilisant la monotonie de (In )n∈N , montrer que In ∼ In+1 .
n→+∞
n! (n!)2
αn = et βn =
nn nn