Responsable Du CM DR ASSANE, Maitre de Conférences
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UE ALgebre 1
6 credits, 36h CM, 36h TD.
OBJECTIFS
-devélopper la capacité de raisonnement, d’abstaction de l’étudiant,
-devélopper son intuition, son attention
- Approfondir les notions mathématiques acquises au lycée
- présenter les outils de bases, nécessaires à l’édi…cation de théories plus
élaborées.
Contenu du cours :
ECUE1 : Groupe Relations binaires
I- Ensembles et Applications
II- Relation d’équivalence, Relation d’ordre
III-groupes, Anneaux, Corps
I-Arithmétique dans Z
II- Polynômes sur IR et sur C
III- Décomposition en éléments simples sur IR et sur C
1
ECUE 1 :
CHAPITRE 1 ENSEMBLES ET APPLICATIONS
I) ENSEMBLES
1.1. Dé…nition
un ensemble= collection d’objets (satisfaisant un certain nombre de pro-
priétés)
un objet =élément
Exemples : E=f ; ; 0; 1g ; F = fALG; ANA, GEO,PROBA- STAT, g ;
G=f1; ff1; 2g ; f ; ; 0; 1ggg
exemples :
1.L’ensemble des entiers naturels noté N est celui des nombres obtenus
(générés) par addition à partir de 0 et 1.
2
n o
Q = pq ; p 2 Z; q 2 Z
nombres dont l’écriture est une suite décimale illimitée périodique
4. Nombres réel : R
Ensemble des nombres dont l’écriture, en notation décimale, est une suite
décimale illimitée, périodique ou non.
Exemples
l’expression « 8x 2 N : (x + 4) 2 N » se lit : « quel que soit le nombre
naturel x, (x + 4) est un nombre naturel.
3
Négation des quanti…cateurs
non ( 8x 2 E, P(x) ) est 9x 2 E,non( P(x))
non ( 9x 2 E, P(x) ) est 8x 2 E,non( P(x))
i)L’inclusion.
On dit qu’un ensemble A st inclu dans B si tout élément de A est aussi
un élément de B.
On dit alors que A est un sous-ensemble de B ou une partie de
B.
A B () 8 x (x 2 A ) x 2 B)
Exemples
- L’ensemble vide est inclu dans tout ensemble.
; E pourt tout ensemble E.
preuve : par l’absurde
On suppose que l’assertion ”; E 00 est fausse
dons son contraire : non (; E) est vraie
qui signi…e 9x 2 ; et x 2
= E:
ce qui est absurde car ; contient aucun élément.
par conséquent l’assertion ”; E 00 est vraie.
-inclusions classiques
N Z Q R C
ii) L’égalité.
E = F si et seulement si E F et F E.
Exercices
Soit E = fa, b, c g. Quelle écriture est correcte ?
1) fag 2 E 2) a E 3) a2E
Par exemple
si E = f1; 2; 3g :
P(E)=f;; f1g ; f2g ; f3g ; f1; 2g ; f1; 3g ; f2; 3g ; f1; 2; 3gg
On a : card(P (E))=2card(E)
4
dans l’exemple précédent
card(E)=3 et card(P (E)=8=23
Si E=;; card(P(;))=20 = 1 et P(;)=f;g
Remarque
A\A = A, A B () A \ B = A
Exemple
Si A= f1; 2; a; bg et B= f1; a; c; 3g
Alors A\B = f1; ag
5
Exemple
Si A=f1; 2; a; bg et B= f1; a; c; 3g
Alors A B= f2; b; c; 3g
Exercice
Soient A =] 1; 3], B =] 2; 7] et C =] 5; +1[ trois parties de R.
Déterminer
1. A \B
A : -1 3
B: -2 7
A \B=
2. B [ C
3. B \ C
4. Rn A
5. A nB
6. (Rn A) \ (Rn B)
7. (Rn(A[ B),
2)A\B A et A\B B
Preuve :
supposons : A[B =A , montrons que B A
8x 2 B, x 2 A[B =A donc x 2 A d’où B A
Si x 2 A[B, alors
soit x 2 A et c’est …ni
6
ou x 2 B A , alors x 2 A donc A[B A
d’où A[B =A
7) A \ (B \ C) = (A \B) \ C et A [ (B [ C) = (A [ B) [ C (associa-
tivité)
9) A [ (B \ C) = (A [ B) \ (A [ C) (distributivité de [ sur \)
Propriétés du complémentaire
1) {E ({E A) = A ou A = A
2) A B =) {E B {E A
3) {E (A [ B) = {E A \ {E B, ou A [ B = A \ B
preuve
8x 2 {E (A [ B) () x 2 = A[B
() non(x2 A [ B)
() non(x2 A ou x2 B)
() non(x2 A) et non(x2 B)
() x 2 = A et x2=B
() x 2 {E A et x2 {E B
() x 2 {E A \ {E B
donc {E (A [ B) = {E A \ {E B …n de la preuve
4) {E (A \ B) = {E A [ {E B ou A \ B = A [ B
preuve (exercice)
Exemple
Soit A = fa; b; cg et B = f1; 2g
A B=f(a; 1) ; (a; 2) ; (b; 1) ; :::::g
7
On a : card(E F)=cardE cardF
exercice
1.Soit A = fa; b; cg et B = f1; 2g.
Cochez la bonne réponse :
3) (a, 1) 2 A B 4)fa; 1g A B
2. Cochez la bonne réponse
i. a) ; P (;) =; b) ; P (;) =f(;; ;)g
ii. a) P (;) P (;) = ; b) P (;) P (;) = f(;; ;)g
on a card(P (;) P (;)) = 20 20 = 1 don bonne réponse b).
1.6 Partition
On appelle partition d’un ensemble E, toute famille F P(E) telle que
;2= F et :
1. Les éléments de la famille F sont disjoints deux à deux,
c’est à dire 8 A, B 2 F, A \ B = ; si A6=B
2. La famille F recouvre l’ensemble E ou que F est un recouvrement de
E, c’est à dire
E= U A
A2F
Exemple
E=f1; 2; 3g, F=ff1; 2g ; f3gg est une partition de E
2.APPLICATIONS
2.1.Dé…nition:
On appelle application d’un ensemble E dans un ensemble F, toute cor-
respondance
f entre les éléments de E et ceux de F qui à tout élément x 2 E fait
correspondre un unique élément y 2 F noté f(x).
y = f(x) est appelé image de x et x est un antécédent de y.
On représente l’application f de E dans F par f : E! F.
E est appelé ensemble de départ et F l’ensemble d’arrivée de l’application
f.
8
9
Exercice
f(x)= x1 ;
f est une application de R dans R a) VRAI b) FAUX
f est une application de R dans R a) VRAI b) FAUX
f est une application de R dans R+ a) VRAI b) FAUX
?
f est une application de R dans R a) VRAI b) FAUX
10
l’ensemble :
f(A) = fy 2 F; 9x 2 A; f (x) = yg = ff (x); x 2 Ag F
exemple
f(x)=jxj de R vers R
on a : f(R) = R+ ; f([ 4; 2]) = [0; 4]
preuve
y2f([ 4; 2]) () 9x 2 [ 4; 2] ; f (x) = y
() jxj = y; 9x 2 [ 4; 2]
or jxj = x si x 0; jxj = x; si x 0
() 4 x 2; jxj = y
() 4 x < 0 ou 0 x 2; jxj = y
() 0 < x 4 ou 0 x 2; jxj = y
() 0 < jxj 4 ou 0 jxj 2; jxj = y
() 0 < y 4 ou 0 y 2
() y 2 [0; 4] ou y2 [0; 2]
() y 2 [0; 4]
donc f([ 4; 2]) = [0; 4]
ii-Si B est une partie de F on appelle image réciproque de B par f et on
note f-1 (B)
l’ensemble : f 1 (B) = fx 2 E; f (x) 2 Bg
11
par conséquent f 1 (R ) = f0g
preuve de : f 1 ([ 4; 2]) = [ 2; 2]
x2f 1 ([ 4; 2]) () f(x)2 [ 4; 2]
() jxj 2 [ 4; 2] comme jxj 0 alors
() jxj 2 [0; 2]
() x 2 [0; 2] ou -x2 [0; 2]
() x 2 [0; 2] ou x2 [ 2; 0]
() x 2 [0; 2] [ [ 2; 0]
() x 2 [ 2; 2]
par conséquent f 1 ([ 4; 2]) = [ 2; 2]
2.6.Propriétés:
Soit f : E ! F une application, on a les formules suivantes
Pour toutes parties A,B de E
i) f(A [ B) =f(A) [ f(B)
preuve
pour tout y, on a :
y f( A B) () 9x 2 A [ B, y =f(x)
() 9x 2 A, y=f(x) ou 9x 2 B, y=f(x)
() y f(A) ou y 2 f(B)
() y f( A )[f( B)
Par conséquent f( A[ B) =f(A) [ f(B)
12
preuve
soit x 2 f 1 (A[B) () f(x) 2 A[B
() f(x) 2 A ou f(x) 2 B
() x 2 f 1 (A) ou x 2 f 1 (B)
() x 2 f 1 (A) [ f 1 (B),
Donc f 1 (A[B) = f 1 (A) [ f 1 (B)
1
f (A\B) =f 1 (A) \ f 1 (B) ,
2.7.Dé…nition (injection):
13
donc f est non injective
=) x (1 + x02 ) = x0 (1 + x2 )
=) x + xx02 x0 x0 x2 = 0
=) (x x0 ) + (xx02 x0 x2 ) = 0
=) (x x0 ) (1 xx0 ) = 0
=) x = x0 ou x= x10
donc sur R f n’est pas injective
1
2 2 1 1 4
en e¤et f(2)= 1+2 2 = 5 ; f( 2 ) = 1+ 1 = 2
2
5
= 25
4
on a : f(2)=f( 12 ) mais 26= 21
par contre sur [1; +1[ ; f sera injective car sur si x 2 [1; +1[ ;
alors x1 2
= [1; +1[
2.8.Dé…nition (surjection):
Une application f : X ! Y est surjective si,
8 y 2 Y, 9 x 2 X, y = f(x).
négation : f n’est pas surjective :
non( 8 y 2 Y, 9 x 2 X, y = f(x))
9y 2Y,8x2X, non(y=f(x))
9y 2Y,8x2X, y6=f(x)
x
exemple f(x)= 1+x 2 : R !R
etude de la surjection
8 y 2 R, 9 ?x 2 R , y = f(x)
x
y= 1+x 2
=) y(1 + x2 ) = x
=) yx2 x + y = 0
on une équation du second degré en x
de discriminant = 1 4y 2
14
si = 1 4y 2 < 0; pas de solution
() y < 12 ou y > 12
par conséquent sur R la fonction n’est pas surjective.
1 1
par contre sur ; f est surjective
2 2
2.9.Dé…nition (bijection):
Une application f : X ! Y est bijective si elle est à la fois injective et
surjective.
En d’autres termes tout élément de Y a exactement un antécédent.
Exercice
15
Soit f:I!J une fonction.
on suppose que f véri…e les propriétés suivantes :
P1 : 8y 2J f 1 (fyg)6= ; =)f 1 (fyg)=fx 2 I; f(x) = yg = 6 ;
donc y admet au moins un antécédant car l’ensemble est non
vide.
d’où f est surjective.
P2 8y 2J, f 1 (fyg) contient au plus un élément;
P3 8y 2f(I) f 1 (fyg)6= ;
P4 8y 2f(I), f 1 (fyg) contient au plus un élément;
Déterminer si, à partir des 4 propriétés , on peut déduire que :
1.f est injective (mais pas forcément surjective);
2. f est surjective (mais pas forcément injective);
3. f est bijective
4. on ne peut rien dire sur f
I) RELATION D’ORDRE
1.1Dé…nitions
On appelle relation binaire sur un ensemble E, toute assertion entre deux
objets de E,
pouvant être véri…ée ou non.
On note xRy et on lit “x est en relation avec y”.
Exemple
1.sur Z;on dé…nit une relation R par : xRy () x divise y
2. 8x; y 2 R;xRy () x y
3.8A; B 2 P (E) ; ARB () A B
4. le parallélisme, la perpendicularité
On appelle graghe d’une relation binaire R sur un ensemble E l’ensemble
noté G/R = f(x; y) 2 E E; xRy:g
réciproquement tout sous ensemble deP(E), dé…nit une relation binaire
sur E.
exemple
sur E=f 2; 1; 3; 2g
16
soit R la relation sur E dé…nie par xRy () x2 = y 2
determiner son graphe
G/R = f( 2; 2) ; (1; 1) ; (3; 3) ; ( 2; 2) ; (2; 2) ; (2; 2)g
exemple
soit E=fa, b, cg et R la relation binaire sur E dont le graphe est :
G=f(a,b) ; (b,c) ; (a,c) ; (a,a) ; (b,b)g
(b) Transitive si
8 x,y,z 2 E :( x R y et y R z) =) x R z
négation R n’est pas transitive () non(8 x,y,z 2 E :( x R y et y R z)
=) x R z)
() 9x,y,z 2 E, ( x R y et y R z) et
non (x R z)
Exemples
i.l’égalité (=) est transitive sur tout ensemble E
ii. les inégalités ( ; ; <; >) sont transitives sur R puisse que :
Si x y et y z ) x z
(c) symétrique Si
8 x,y 2 E : x R y =) y R x
négation R n’est pas symétrique () non(8 x,y 2 E : x R y =) y R
x)
() 9x,y 2 E, x R y et non (y R x)
17
Exemples
i.l’égalité (=) est symétrique sur tout ensemble E
(d) Antisymétrique Si
8x,y 2 E : (x R y et y R x) =) x = y
négation R n’est pas antisymétrique () non(8x,y 2 E : (x R y et y R
x) =) x = y)
() 9x,y 2 E, (x R y et y R
x) et x6=y
Exemples
i.l’égalité (=) est antisymétrique sur tout ensemble E
ii. les inégalités ( ; ; <; >) sont antisymétriques sur R puisse que :
Si x y et y x ) x = y
1.3. Dé…nition
Une relation d’ordre sur un ensemble E est une relation R qui est :
ré‡exive, transitive et antisymétrique
Exemples :
(R; =), (R; ), (R, ), (P(E), ) sont des relations d’ordre
(R; <), n’est pas une relation d’ordre.
1.4.Dé…nition :
Soit R une relation d’ordre sur un ensemble E.
1. On dit que deux éléments x et y de E sont comparables par R si :
xR y ou yR x
2. On dit que R est une relation d’ordre total, ou que E est totalement
ordonné par R, si
tous les éléments de E sont deux à deux comparables. Si non, on dit que
la relation est
une relation d’ordre partiel ou que E est partiellement ordonné par R .
18
Exemple
(R; ), (R; ) sont des relations d’ordre total
(E, =),( P(E), ) sont des relations d’ordre partiel si E n’est pas un
singleton
exemple E=f1; 2g ; on a : f1g et f2g sont deux éléments de P(E)
qui ne sont pas comparables par
Sur R2 ; (x; y) R (x0 ; y 0 ) () x x0 et y y 0 dé…nit une relation d’ordre
(exercice) partiel
car (2,3) n’est pas comparable à (1,4) par R
(2,3)R(1,4) () 2 1 et 3 4 absurde car 2 1 est faux
non ((2,3)R(1,4)) vraie
de même non ((1,4)R(2,3)) vraie
Exemples :
1. Le plus petit élément de (N; ) est 0
mais N n’a pas de plus grand élément pour la relation
2. ) sur (P(E), )
il a un plus petit élément : ; ;
et un plus grand élément : E.
Exercice
Soit A=f1; 2; 3; 6; 12g (A,R) admet-il un plus petit élément? un plus
grand élément?
où 8x; y 2 N? ; yRx () x divise y.(exercice montrer R est une relation
d’ordre sur N? )
on a : 1divise 1, 1R1
1divise2 2R1, 3R1....12R1
19
donc 1 est plus grand que tous les éléments de A
12R1,12R2, 12R3, 12R6, 12R12
donc 12 est pus petit que tous les éléments de A
Propriété
Soit (E, R) un ensemble ordonné et A 2 P(E) alors si A possède un plus
petit
ou un plus grand élément, il est unique.
Preuve
supposons que m et m’sont tous les deux plus petit élément de E
alors on a : mRm’car m est plus petit élément et m’2A
et m’Rm
par antisymétrie on déduit que m=m’d’où l’unicité
1.6. minorant, majorant
1.6.1 Dé…nition
Soit (E,R ) un ensemble ordonné, A une partie de E.
–On appelle minorant de l’ensemble A,
tout élément m 2 E tel que
8 x 2 A, m Rx.
–On appelle majorant de l’ensemble A,
tout élément M 2 E tel que
8 x 2 A, x RM.
Exemples :
1)Soit N R , tout nombre réel négatif est un minorant de N
Mais N n’admet pas de majorant dans (R; ),
–Le plus petit des majorants, s’il existe, est appelé Borne supérieure de
A et noté supA.
20
l’ensemble des minorants de A est : ] 1; 0] et 0 est le plus grand élément
de ] 1; 0]
par conséquent infA =0
l’ensemble des majorants de A est : [1; +1[ et 1 est le plus petit élément
de [1; +1[ par suite
supA =1
1.6.2 Remarque
1. Le plus petit (respectivement le plus grand) élément de A, s’il existe,
est un minorant (respectivement un majorant) de A. Par contre, un minorant
(respectivement un majorant) de A peut ne pas être le plus petit (respec-
tivement le plus grand) élément de A, car il n’est pas nécessairement dans
A.
Exercice
Soient F = f1; a; b; 2; 5; g, l’ensemble P(F) ordonné par la relation et
une partie A = ffa; 2g; f2; 5; g; f1; 2; g; fa; 2; 5gg,
Déterminer s’ils existent :
les minorants de A
les majorants de A
InfA
SupA
minA (le plus petit élément de A)
MaxA.(le plus grand élément de A)
dans (P(F), )
les minorants de A : ;; f2g et comme ; f2g donc f2gest le plus grand
des
minorants de A par conséquent InfA=f2g
1.6.3 Proposition
Soient (E, ) un ensemble totalement ordonné et A et B deux sous en-
sembles
21
de E dont les bornes inférieures et supérieures existent, alors :
1. sup(A [ B) = maxfsupA; supBg
on a sup A m et sup B m
donc m
22
minfsupA; supBg est un majorant de A\B
Exemple
Soient A=[ 4; 5] [ f6; 7g, B=f3; 8; 6g
véri…er les formules de la proposition (1.6.3) pour sur R:
2.Relation d’équivalence.
2.1.Dé…nition :
Une relation d’équivalence sur un ensemble E est une relation binaire R
sur E qui est :
ré‡exive , symétrique et transitive.
exemple
2.2.Dé…nition:
i) La classe d’équivalence d’un élément x est l’ensemble des éléments qui
lui sont reliés par R :
:
cl(x) = fy 2 E; xRyg=x ou x
ii) L’ensemble des classes d’équivalence de E pour la relation R s’appelle
l’ensemble quotient de E par R et se note E=R=fx; x 2 Eg
exemple
x, y 2 R, xRy () x2 -x=y2 -y est une relation d’équivalence sur R
Déterminons la classe de 0 , 1 de 2.
0 =fx 2 R; x 0g=fx 2 R; x2 x = 0g=f0; 1g
23
x=fy 2 R; y xg=fx 2 R; x2 x = y 2 yg
on a : x2 x = y 2 y () x2 y 2 = x y
() (x y) (x + y 1) = 0
() y = x ou y= 1 x
L’ensemble quotient est donc
x=fy 2 R; y xg=fx 2 R; x2 x = y 2 yg=f1 x; xg
et R= =ff1 x; xg; x 2 Rg
2.3.Théorème.
Soit E un ensemble non vide.
Si R est une relation d’´equivalence sur E, alors les di¤érentes classes
d’équivalence forment une partition de E :
E= [ cl(x) et cl(x)\cl(y)=? si (x,y)2G=R
=
x2E
2.(+) et ( ) sont des lois de compositions internes dans N mais pas (-)
et ( )
1.2 Dé…nition
2. ? est associative si : 8 a, b, c 2 E,
24
(a ? b) ? c = a ? (b ? c),
Exemple
Soit F un ensemble et E = P(F). On considère sur E les lois de compo-
sition
internes \ et [, alors :
–\ et [ sont associatives
–\ et [ sont commutatives
–; est l’élément neutre de [
–F est l’élément neutre de \
\ est distributive par rapport à [ et [ est distributive par rapport à \
1.3 Propriété
Si une loi de composition interne ? possède un élément neutre à droite e’
et un
élément neutre à gauche e”,
alors e’= e”et c’est un élément neutre de ?.
en e¤et e”?e’=e”car e’est element neutre à droite
Remarque
D’après cette dernière propriété, si ? possède un élément neutre, alors il
est unique.
1.4 Dé…nition
Soit ? une loi de composition interne sur un ensemble E admettant un
élément
25
neutre e.
On dit qu’un élément a 2 E est symetrisable
sil existe a’2 E tel que a’? a = a ? a’= e,
a’est appelé symétrique de a et se note a 1
1.5 Propriété
Soit ? une loi de composition interne dans un ensemble E, associative et
admettant
un élément neutre e, alors si a et b sont deux éléments symétrisables il en
sera de même de (a ? b) et
on a : (a ? b) 1 = b 1 ? a 1
2) Structure de Groupe
On appelle groupe, tout couple (G,?); G est un ensemble non vide, muni
d’une loi de composition interne ? tel que
1. ? est associative ;
Exemples
1)Les ensembles Z,Q,R et C, munis de l’addition sont des groupes com-
mutatifs
(noter que (N, +) ne véri…e pas (3)).
26
3.1 Dé…nition
Un élément s de Sn est une permutation de l’ensemble f1; 2; 3; :::; ng et
est donc dé…ni par la suite: s(1), s(2), s(3), . . . , s(n). L’élément neutre
sera noté id. On notera en général une permutation par un tableau
1 2 ... n 1 2 3 4 5
s= exemple n = 5; = 2
s(1) s(2) ... s(n) 3 5 1 4 2
S5
1 2
S2 = id; 212 =
8 2 1 9
>
> 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 >
< id; s1 = ; s2 = ; s3 = ; s4 = ; >
=
2 1 3 3 2 1 1 3 2 2 3 1
S3 =
>
> 1 2 3 >
>
: s5 = ;
3 1 2
la loi de composition des application ( ) est une loi interne sur Sn
determinons s1 s2 : il s’git de calculer les images de 1, 2, 3 par s1 s2
s1 s2 (1) = s1 (s2 (1)) = s1 (3) = 3
s1 s2 (2) = s1 (s2 (2)) = s1 (2) = 1;
1 2 3
s1 s2 (3) = s1 (s2 (3)) = s1 (1) = 2 donc s1 s2 = =s5
3 1 2
Le tableau de la loi de groupe de S3 est (à complèter) :
o id s1 s2 s3 s4 s5
id
s1
s2
s3
s4
s5
3.2 Dé…nition :
3.2.1 Transposition
soient i, j2 f1; :::; ng
une transposition ij de Sn est une permutation qui permutte i et j
et …xe les autres éléments :
ij (i) = j; ij (j) = i et ij (i) = j
1 2 3 4 5
exemple =
3 2 1 4 5
3.1..2 cycle
27
soit m n in entier
Un m-cycle ou cycle de longueur m dans Sn est une permutation s
de l’ensemble E := f1; :::; ng qui laisse …xes n - m éléments et permute
circulairement
les autres. Plus précisément, il existe un sous-ensemble à m éléments I =
fi1 , . . . , im g
de E
tel que : si i 2= I alors s(i) = i
mais s(ik ) = ik+1 (pour k = 1, . . . ,m - 1) et s(im ) = i1 .
L’ensemble I = fi1 , . . . , im gs’appelle le support du cycle s .
Nous noterons s = (i1 , . . . , im ) le cycle décrit dans la dé…nition.
1 2 3 4 5
exmple = 1 !4 !5 !1
4 2 3 5 1
est un cycle de longeur 3 dans S5 de support
(1; 4; 5) =
remarque : Une transposition est un cycle de longueur 2.
Une transposition ayant pour support fi; jg sera aussi notée ij
3.3 THEOREME:
Toute permutation se décompose de manière unique (à l’ordre près) en
produit (composition) de cycles dont les supports sont deux à deux dis-
joints.
On prend alors un autre élment qui n’est pas dans le suppport de s’,
par exemple 2 et on recommence :
(2) = 6,
28
2
(2) = (6) = 2.
s2 = (2; 6)
on obtient ainsi la décomposition = s1 s2
on note = s1 s2
1 2 3 4 5 6 7
Exemple 2 s=
4 6 7 5 1 2 3
on a s1 = (145) s2 = (26) s3 = (37)
ona : s = s1 s2 s3
2.4 PROPOSITION :
Tout cycle peut s’écrire comme produit de transpositions et donc toute
permutation
peut s’écrire comme produit de transpositions.
si s=(i1 , . . . , im ) alors s se decompose en produit de transposition de la
manière suivante
s=(i1 i2 ) (i2 i3 ) (i3 i4 ) ::::: (im 1 im )
1 2 3 4 5 6 7
Exemple s =
4 6 7 5 1 2 3
soit s1 = (145) s2 = (26) s3 = (37)
ona : s = s1 s2 s3
2.5 PROPOSITION:
Tout cycle peut s’écrire comme produit de transpositions et donc
toute permutation peut s’écrire comme produit de transpositions.
1 2 3 4 5 6 7
Exemple soit =
3 6 7 5 1 2 4
soit s = (13745) alors s = (13) (37) (74) (45) on obtient un produit de
quatre transpositions.
Remarque :
la décomposition en produit de transpositions n’est pas unique
mais la parité du nombre de transposition ne change pas.
29
Il est aisé de véri…er que sg (s) 2 f+1; 1g et que la signature d’une
transposition est -1 ;
la principale propriété est la suivante :
Soient s, 2 Sn alors sg (s ) = sg(s)sg ( )
Remarque :
on voit donc (s) = +1 si est le produit d’un nombre pair de transposi-
tions
et (s) = -1 si est le produit d’un nombre impair de transpositions.
Plus généralement
un cycle de longueur m aura donc un signe (-1)m+1 , ce qui donne une
méthode de
calcul du signe d’une permutation connaissant sa décomposition en cycles.
1 2 3 4 5 6 7
Exemple soit =
3 6 7 5 1 2 4
On a : = (13745) (26)
30
(i) (A, +) est un groupe commutatif (dont on note l’élément neutre par
0 ou 0A ).
4.2 Dé…nition:
Un corps est un anneau unitaire (A, +,?) tel que :
(v) Tout élément x 2 A n f0A g possède un symétrique (inverse) pour la
loi ?(noté x 1 )
Exemples :
(Q,+; ), (R,+; ), (C,+; ) sont des corps.
ECUE2
CHAPITRE I ARITHMETIQUE
I- Divisibilité dans Z
1.1 Dé…nition
Soient a et b deux entiers relatifs quelconques. On dit que a divise b et
on écrit
ajb s’il existe un entier k 2 Z tel que b = k a.
Exemple 1.
i. 7j21 ; 6j48 ;
a est pair si et seulement si 2ja.
ii. Pour tout a 2 Z on a : aj0 et aussi 1 ja.
1.2 Propriétés
Pour tous a, b, c éléments non nuls de Z,
31
(i) aja
Exemple
1.Si a = 67 et b = 17
alors a = 17 3+16 q=3, r=16
2. Si a = -67 et b = 17
si a=-67 =-(17 3 + 16)
=17( 3) 16
=17( 3) 16 17 + 17
=17( 4) + 1 q=-4 r=1
Exemple
–pgcd(21,14) = 7,
pgcd(12,32) = 4,
pgcd(21,26) = 1.
–pgcd(a,ka) = a, pour tout k 2 Z et a 6= 0.
–Cas particuliers.
Pour tout a 6= 0 : pgcd(a,0) = a
pgcd(a,1) = 1.
32
2.2. Algorithme d’Euclide
Lemme 1.
Soient a, b 2 N
Écrivons la division euclidienne a = bq + r. Alors
pgcd(a, b) = pgcd(b, r)
e
Exemple
Considérons les entiers 79 et 12. Alors,
79 = 12 6 + 7,
12 = 7 1 + 5
7 =5 1 + 2
5 =2 2+1
2 =2 1 + 0
donc pgcd(79,12)=1 (le dernier reste non nul)
Exemple
33
commun à a et à a+1. Alors d divise aussi a+1-a. Donc d divise 1 mais
alors d = -1 ou d = +1. Le plus grand diviseur de a et a+1 est donc 1.
Et donc pgcd(a,a+1) = 1.
1= 12 33 79 5
véri…cation 12 33 =
34
*
79 5=
1=12 3 (79 12 6) 5
*
1=1=(12-7) 3 7 2 = 12 3 7 5
79 = 12 6 + 7, *
12 = 7 1 + 5 1=5-(7-5 1) 2=5 3 7 2
7 =5 1 + 2 *
5 =2 2+1 =) 1=5 2 2
exercice
a=1876 et b= 365 calculer u et v tel que au+bv=pgcd(a,b)
Exercice
Montrer que
1) Si a 2 N et p est un nombre premier, alors pja ou p ^ a = 1.
2) Si p et q sont deux entiers naturels premiers et distincts, alors p ^ q
= 1.
4. Congruences
4.1 Dé…nition
Si a, b sont deux entiers relatifs,
on dit que a est congru à b modulo m et on note
a b[m] si et seulement si m divise a - b.
On note aussi a =b (mod m)
35
Remarquez que n divise a si et seulement si a = 0 (mod n).
5.2 Proposition 6
1. La relation «congru modulo n» est une relation d’équivalence :
–a a (mod n), (ré‡èxivité)
–si a b (mod n) alors b a (mod n), (symétrie)
–si a b (mod n) et b c (mod n) alors a c (mod n). (transitivité)
Si a b (mod n) et c d (mod n) alors a+ c b+d (mod n). (aditive)
Si a b (mod n) et c d (mod n) alors a c b d (mod n). (multi-
plicative)
application
si a = bn+r alors a r (mod n)
trouver le reste de la division euclidienne de 22020 par 7.
Corollaire 4.
Si p ne divise pas a alors
ap 1 1 (mod p)
exemple
donner le reste de la division euclidienne de 10100 par 23.
I) polynômes
1.1 Dé…nition:
Soit K = R ou C. On appelle polynôme à coe¢ cients dans K, une somme
…nie de monômes ai X i où X est une indéterminée et ai 2K.
36
Un polynôme P (X) s’écrit :
X
n
P (X) = ai X i = a0 + a1 X + a2 X 2 + + an X n :
i=0
37
Exemple :
cette écriture est appelée division euclidienne de A(X) par B(X) suivant
les puissances décroissantes
Q(X) est appelé le quotient et R(X) le reste de la division euclidienne de
P par
Q (suivant les puissances décroissantes).
X 3 5X 2 + X 3 X2 X +2
[ X 3 + X 2 2X]
= 0 6X 2 + 3X 3 X 6
[ 6X 2 + 6X 12]
= 0 3X + 9
38
trouver le reste de la division euclidienne de (X 1)n + 1
par (X 1) (X 2)
on a (X 1)n + 1 = [(X 1) (X 2)] Q(X) + R(X) avec
d0 R<d0 [(X 1) (X 2)] = 2 =)d0 R 1
donc R(X)=aX+b
(X 1)n + 1 = [(X 1) (X 2)] Q(X)+aX+b
pour X=1 on a 1=a+b
pour X=2 on a 2=2a+b d’où le système
1=a+b
on déduit a=1 b=0 et R(X)=X
2 = 2a + b
Exercice
trouver le quotient et le reste de la division euclidienne (puissance décrois-
sante)
de
A=X4 3X 3 + X + 1 par B=X2 + 2
puis de B par A.
Dé…nition
on dit qu’un polynôme A divise un polynôme B si le reste de la division
euclidienne
de A par B est nul : A=BQ
B) Suivant les puissances croissantes à l’ordre n :
39
P (X) = 2 X + 2X 3 ; Q(X) = 1 X + X2
2 X + 2X 3 1 X + X2
1 (2 2X + 2X 2 )
= X 2X 2 + 2X 3 2 X 3X 2 = D(X)
( X + X 2 X 3)
= 3X 2 + 3 X 4
( 3X 2 + 3X 3 3X 4 )
= 3X 3 + 6X 4 = R(X) =
X 3 ( 3 + 6X) = X 4 S (X)
Division euclidienne suivant les puissances croissantes de P (X) par Q(X)
à l’ordre :
P (X) = 1 X + 2X 3 ; Q(X) = 1 X + X2
1 X + 2X 3 1 X + X2
2
1 (1 X + X )
= X 2 + 2X 3 1 X 2 + X 3 + 2X 4 = Q
( X 2 + X 3 X 4)
= X3 + X4
(X 3 X 4 + X 5 )
= 2X 4 X 5
(2X 4 2X 5 + 2X 6 )
= X 5 2X 6 = R(X) =
X 5 (1 2X) = X 5 S (X)
2x3 x+1
Application : Le développement limité de à l’ordre 4 au
x2 x+1
voisinage de 0 s’écrit:
2x3 x+1
=1 x2 + x4 + O(x4 )
x2 x+1
1 x + 2x3 x5 x6
En e¤et, (1 x2 + x4 ) =
1 x + x2 1 x + x2
40
x x2
= x4 = x4 "(x) où lim "(x) = 0:
1 x + x2 x!0
1.3.3) Proposition
P( ) = 0 () (X ) divise P qui signi…e que P=(X ) Q(X)
1.3.4 Proposition :
a est un zéro d’ordre n de P (X) si et seulement si P (a) = 0; P 0 (a) = 0;
P 00 (a) = 0; ; P (n 1) (a) = 0 et P (n) (a) 6= 0:
1.3.5) Dé…nition
Soit k 2 N. On dit que est une racine de multiplicité k de P si (X - )k
divise P alors que
(X - )k 1 ne divise pas P.
Lorsque k = 1 on parle d’une racine simple, lorsque k = 2 d’une
racine double, etc.
On dit aussi que est une racine d’ordre k.
1.3.6 Proposition :
a est un zéro d’ordre n de P (X) si et seulement si P (a) = 0; P 0 (a) = 0;
P 00 (a) = 0; ; P (n 1) (a) = 0 et P (n) (a) 6= 0:
1.3.6 Proposition
Tout polynôme non constant P (X) à coe¢ cients dans R s’écrit comme pro-
duit de polynômes de degrés 1 ou 2 :
P (X) = [(X a1 ) 1
(X a2 ) 2
(X an ) n ] (X 2 + b1 X + c1 ) 1 (X 2 bm X
1.3.2 Proposition
41
Tout polynôme non constant P (X) de C[X], de degré m, s’écrit comme
produit de m polynômes de degré 1 :
P (X) = (X a1 ) 1
(X a2 ) 2
(X an ) n
Pn
où ai 2 C, ai 6= aj 8 i 6= j et 2C ; i=1 i = do P = m.
Exemple
factoriser dans R [X] et dans C [X] le polynome X 4 + 1
Conséquence:
Un polynôme non nul de C [X] de degré n 6= 0 admet n zéros (distincts ou
non): on dit que C est algébriquement clos.
1.3.3 Exemple
P (X) = X 5 4X 4 + 6X 3 6X 2 + 5X 2; P est de degré 5:
Dans R [X] : Les zéros de P sont : 1 et 2.
P (X) = (X 1)2 (X 2)(X 2 + 1) ; 1 est un zéro d’ordre 2 et 2 est un
zéro d’ordre 1.
Dans C [X] : Les zéros de P sont : 1; 2; i et i.
P (X) = (X 1)2 (X 2)(X + i)(X i)
i; i et 2 sont des zéros d’ordre 1 ; et 1 est un zéro d’ordre 2 dit racine
double.
Exemple :
42
X3 3X 2 + 2X X 2 3X + 2 (X 1) (X 2) X 2
5 3
= 4 2
= 3 2
= 3 :
X X X X (X 1) (X + X ) X + X2
Exemple:
2X 2 + X 2X + 1
3 2
= 2
X + X + 3X X +X +3
La deuxième écriture est irréductible, la 1ère ne l’est pas.
43
1.2 Dé…nitions :
P (X)
Soit F (X) = une fraction rationnelle
Q(X)
Si Q(X) = [(X a1 ) 1 (X a2 ) 2 (X an ) n ] (X 2 b1 X + c1 ) 1 (X 2 bm X + c m ) m
2
avec ai 6= ak 8i 6= k et bj 4cj < 0 8j, on dit que ai est un pôle d’ordre i
de la fraction rationnelle F (X).
On appelle décomposition en éléments simples de la fraction F (X) l’écriture
de F (X) sous la forme
Xn
A i A i 1 A2 A1
F (X) = E(X) + + + + + +
| {z } (X ai ) i (X ai ) i 1
(X ai ) 2
X ai
i=1 | {z }
partie entiere partie polaire du pole ai :
Xm
B jX + C j B j 1X + C j 1 B1 X + C1
+ + + +
(X 2 + bj X + cj ) j
j=1 |
(X 2 + bj X + cj ) j 1 (X 2 + bj X + cj )
{z }
partie polaire de 2eme espèce
Exemple
3 2
soit F(X)= (X+1)X2 (X
+4X +3
2)3 (X+5)
la décomposition en éléments simples de F est de la forme
a1 a2 b1 b2 b3 c
F(X)=E(X)+ + 2 + + 2 + 3 + (X+5)
(X + 1) (X + 1) (X 2) (X 2) (X 2)
| {z } | {z }
partie polaire du pole -1. partie polaire du pole 2
44
X 4 + 3X 3 + X + 2
Exemple 1: F (X) =
2X 3 + 14X 2 + 30X + 18
Exemple
2 2
F(X)= X X+2X
2 1
4
= (XX +2X 4
1)(X+1)
= A
X+1
+ B
X 1
5
A= lim (X + 1)F (X) = 2
X! 1
45
iii) lim X(F (X) E(X))
X!+1
Exemple
3 +1
F(X)= (X X1)(X 2)3
F(X)= X 2 + (XA 22)2 + (XA 32)3 + XB 1 la partie entière est nulle car
A1
Alors :
B= lim (X 1)F (X) = 2
X! 1
A3 = lim (X 2)3 F (X) = 9
X! 2
lim XF (X) = 1 = A1 + B =) A1 = 8
X!+1
en calculant par exemple F(0) on deduit A2
dans l’équation correspondante :
1
8
= 2A1 + 4A2 + 8A3 B
EXEMPLES
Factorisons Q (X) : Q (X) = 2X 3 + 14X 2 + 30X + 18
Q ( 1) = 0
2X 3 +14X 2 +30X+18 = (X + 1) (2X 2 + 12X + 18) = 2 (X + 1) (X 2 + 6X + 9)
Q (X) = 2 (X + 1) (X + 3)2
EXEMPLE 1
X 4 + 3X 3 + X + 2
F (X) = est écrite sous forme irréductible car
2X 3 + 14X 2 + 30X + 18
3 et 1 ne sont pas racines de P (X) = X 4 + 3X 3 + X + 2:
On dit que 3 est un pôle d’ordre 2 de la fraction rationnelle F (X) et
1 est un pôle d’ordre 1 de F (X).
46
A2 A1 B
2
+ 1
+
(X + 3) (X + 3) |X {z
+ 1}
| {z }
partie polaire partie polaire
relative au relative au
pôle 3 pôle 1
1
X 2 2X 3 +14X 2 +30X+18 +13X 2 +52X+38
2
1 13X 2 +52X+38
F (X) = X 2+ 3
2 2X +14X 2 +30X+18
= E (X) +F1 (X)
47
13X 2 +52X+38
F1 (X) =
2 (X+1) (X+3)2
A2 A1 B
= 2
+ +
(X+3) (X+3) X+1
1 1
38 19 A2 A1 B A 1 7
= 2 + + = 4 + + 8 = A1
1
F1 (0) = = )
18 9 3 3 1 9 3 1 3 72
19 7 53
A1 = + =
3 24 8
1 53 1
F1 (X) = 4 + 8 + 8
(X+3)2 (X+3) X+1
48
F (X) = E (X) + F1 (X)
1 53 1
1
F (X) = X 2+ 4 2 + 8 + 8
2 (X+3) (X+3) X+1
La décomposition d’une fraction rationnelle est unique.
X 4 +3X 3 +X+2
Exemple 2 : F (X) =
2X 4 12X 3 +22X 2 24X+36
Q (X) = 2X 4 12X 3 +22X 2 24X+36 = 2 (X 4 6X 3 +11X 2 12X+18)
Q (3) = 0
X4 6X 3 +11X 2 12X+18 = (X 3) (X 3 3X 2 +2X 6)
X3 3X 2 +2X 6 = (X 3) (X 2 +2)
1
Q (X) = 2 (X 3)2 (X 2 +2) :
F (X) est écrite sous forme irréductible car la seule racine de Q est 3 qui
n’est pas racine de P .
3 est un pôle d’ordre 2 de la fraction rationnelle F (X) et X 2 +2 est un
polynôme qui ne se décompose pas dans R [X].
49
avec = 8<0:
A2 A1 BX+C
F (X) = E (X) + + +
(X 3)2 (X 3)1 (X 2 +2)1
Exemple 3:
X 4 +3X 3 +X+2
F (X) =
2X 5 11X 4 +28X 3 40X 2 +32X 12
X 4 +3X 3 +X+2 P (X)
F (X) = 2 =
(2X 3) (X 2 2X+2) Q(X)
elle est écrite sous forme irréductible car 3=2 n’est pas racine de P (X) et
2
X 2X+2 n’a pas de racine dans R.
3=2 est un pôle d’ordre 1 de la fraction rationnelle F (X) et X 2 2X+2
est un polynôme qui ne se décompose pas dans R [X].
2X 4 3X 2 X+2
Exemple 4 : F (X) = .
4X 3 +X+5
Soit P (X) = 2X 4 3X 2 X+2 et Q(X) = 4X 3 +X+5
do P do Q = 1 d’où E(X) est de do 1 qui sera déterminé par la division
euclidienne
50
de P (X) par Q(X) :
2X 4 3X 2 X+2 4X 3 +X+5
1 5 1
(2X 4 + X 2 + X) X
2 2 2
7 2 7
= X X+2
2 2
1
P (X) = X Q (X) +R (X)
2
1 7 2 7
P (X) = X (4X 3 +X+5)+ X X+2
2 2 2
7 2 7
P (X) 1 X X+2
= X+ 2 3 2
Q (X) 2 4X +X+5
1
E (X) = X:
2
7 2 7
X X+2
Faisons la décomposition en éléments simples de G(X) = 2 2
4X 3 +X+5
(dont la partie entière est nulle) .
Q (X) = 4X 3 +X+5 = (X+1) (4X 2 4X+5)
4X 2 4X+5 a pour discriminant:
= 16 4 20 = 64<0
A BX+C
1 est un pôle d’ordre 1 de G (X) dit simple. G(X) = + 2 :
X+1 4X 4X+5
a) Détermination de A :
Multiplions par X+1et faisons tendre X vers 1:
51
(BX+C) (X+1)
(X+1) G(X) = A+
4X 2 4X+5
7 2 7
(X+1) X X+2
2 2
(X+1) G(X) =
(X+1) (4X 2 4X+5)
7 2 7
X X+2
= 2 2
4X 2 4X+5
7 2 7
(X+1) (BX+C) X X+2
A+ = 2 2
4X 2 4X+5 4X 2 4X+5
7 2 7
X X+2 2
lim (X+1) G(X) = A = lim 2 2 = :
X ! 1 X ! 1 4X 2 4X+5 13
7 2 7
X X X+2
AX X (BX+C) 2 2
XG(X) = + 2 =
X+1 4X 4X+5 4X 3 +X+5
7 3
BX 2 X
lim XG(X) = A+ lim = lim 2
X !1 X !1 4X 2 X !1 4X 3
B 7
= A+ =
4 8
7 8 7 107
4A+B = )B= = :
2 13 2 26
Il reste C:
c) Donnons à X une valeur qui n’est pas un pôle :
0 par exemple
52
C 2 2 16
G(0) = A+ = )C=2 5A = 2 =5
5 5 13 13
2 107 16
X+
G(X) = 13 + 26 13
X+1 4X 2 4X+5
2 107 16
1 X+
F (X) = X+ 13 + 26
2
13
2 X+1 4X 4X+5
2X 4 3X 2 X +2 4X 3 + X + 5
1 5 1
(2X 4 + X 2 + X) X
2 2 2
7 2 7
= X X +2
2 2
1 7 2 7
P (X) = X(4X 3 + X + 5) + X X +2
2 2 2
53
7 2 7
1 X X +2
F (X) = X + 2 3 2
2 4X + X + 5
7 2 7
X X +2
On fait la décomposition pour G(X) = 2 2 (qui n’a pas de
4X 3 + X + 5
partie entière) .
Dans C(X) :
0
4X 3 + X + 5 admet 1 comme racine; (4x3 + x + 5) = 12x2 + 1 qui ne
n’annule pas en 1 donc 1 est un zéro d’ordre 1 dit simple de 4x3 + x + 5.
On a :
4x3 + x + 5 = (x + 1)(4x2 4x + 5)
4X 3 + X + 5
= 4X 2 4X + 5 : n’admet pas de racine dans R.
X +1
7 2 7
1 X X +2
F (X) = X + 2 2
2 (X + 1)(4X 2 4X + 5)
= ( 4)2 4 4 5 = 64 = (8i)2
4 + 8i 1 4 8i 1
x1 = = + i; x2 = = i.
8 2 8 2
1 1
4X 2 4X + 5 = 4(X x1 )(X x2 ) = 4 X i X +i :
2 2
La décomposition dans C(X) est de la forme :
1 A B C 1
F (X) = X + + + = X + G(X)
2 X +1 1 1 2
X i X +i
2 2
1 1
a= 1; + i et i sont des pôles simples. On multiplie par (X a),
2 2
on simpli…e et on fait tendre X vers a (ou bien on le remplace par a).
P (X)
F (X) =
(X + 1)(4X 2 4X + 5)
54
1 B(X + 1) C(X + 1)
(X + 1)F (X) = X(X + 1) + A + + donc
2 1 1
X i X +i
2 2
2X 4 3X 2 X + 2 1 B(X + 1) C(X + 1)
= X(X + 1) + A + + :
4X 2 4X + 5 2 1 1
X i X +i
2 2
2X 4 3X 2 x + 2 2
lim 2
= A d’où A = :
x! 1 4X 4X + 5 13
On pouvait écrire :
2 3
6 A B C 7
(X + 1)G(X) = (X + 1) 4 + + 5
X +1 1 1
X i X +i
2 2
7 2 7
X X +2 B(X + 1) C(X + 1)
(X + 1) 2 2 =A+ +
(X + 1) (4X 2 4X + 5) 1 1
X i X +i
2 2
7 2 7
X X +2 B(X + 1) C(X + 1)
2 2 =A+ +
4X 2 4X + 5 1 1
X i X +i
2 2
7 7
+ +2 2
En remplaçant X par 1 on a : 2 2 = A d’où A =
4+4+5 13
2
13 + B C
G(X) = + :
X +1 1 1
X i X +i
2 2
De même
55
1 1
X i C X i
1 2 2 2
X i G(X) = +B+
2 13 X + 1 1
X +i
2
1 7 2 7
X i X X +2
2 2 2 1
= X i G(X)
1 1 2
4 (X + 1) X i X +i
2 2
1 1
X i C X i
2 2 2
= +B+
13 X + 1 1
X +i
2
7 2 7 1 1
X X +2 X i C X i
2 2 2 2 2
= +B+
1 13 X + 1 1
4 (X + 1) X +i X +i
2 2
1
En remplaçant X par + i on a :
2
2
7 1 7 1
+i +i +2
2 2 2 2
=B
1 1 1
4 +i +1 +i +i
2 2 2
23 23
7i 7i
d’où B = 8 = 8
3 8 + 12i
8i +i
2
107 43
B= + i
208 416
Calcul de C :
56
On peut procéder de la même manière que pour B ou considérer que G(X)
est une fraction de R(X) donc en prenant les conjugués,
2
B C
G(X) = G(X) = 13 + +
X +1 1 1
X +i X i
2 2
or,
2
B C
G(X) = 13 + + ;
X +1 1 1
X i X +i
2 2
la décomposition d’une fraction rationnelle étant unique on a : C = B
(et B = C )
107 43
C= i
208 416
La décomposition de G(X) dans C(X) s’écrit :
2 107 43 107 43
+ i i
G(X) = 13 + 208 416 + 208 416
X +1 1 1
X i X +i
2 2
2 107 43 107 43
1 1 + i i
F (X) = X + G(X) = X + 13 + 208 416 + 208 416 :
2 2 X +1 1 1
X i X +i
2 2
En regroupant les parties principales relatives aux pôles complexes non
réels on a :
d’où
57
2 107 4
X+
G(X) = 13 + 104 13
X +1 5
X2 X +
4
et
2 107 4
1 X +
F (X) = X + 13 + 104 13
2 X +1 5
X2 X +
4
#
Décomposition de F (X) dans R(X)
Pour décomposer F (X) dans R(X) on peut procéder comme suit :
1
On extrait la partie entière X et on écrit:
2
5
4X 3 + X + 5 = 4(X + 1) X 2 X +
4
1 A E 0X + E " 1
F (X) = X + + = X + G(X)
2 X +1 5 2
X2 X +
4
E et E 0 étant des réels à déterminer.
2
A = lim (X + 1)F (X) =
X! 1 13
Pour déterminer E et E 0 on peut:
58
1) procéder par soustraction
1 2 5
1 A 2X 4 3X 2 X + 2 2X 4 + X X
F (X) X = + 2 2
2 X +1 4X 3 + X + 5 4X 3 + X + 5
2 5
4(X 2 X+
+ 13 4
4X 3 + X + 5
107 2 75 16
1 A X X+
F (X) X = 26 26 13
2 X +1 4X 3 + X + 5
2
1 E 0X + E "
F (X) = X + 13 +
2 X +1 5
X2 X +
4
1 2
X(4X 3 + X + 5) + (4X 2 4X + 5) (4E 0 X + 4E " )(X + 1)
= 2 13 +
5 5
4(X + 1) X 2 X+ 4(X + 1) X 2 X +
4 4
59
1 8 5 8 10
2X 4 + + + 4E 0 X 2 + + 4E 0 + 4E " X + + 4E "
2 13 2 13 13
F (X) =
4X 3 + X + 5
2X 4 3X 2 X + 2
F (X) =
4X 3 + X + 5
D’où , par identi…cation on a :
8
> 1 8
>
> + + 4E 0 = 3 8
>
> 2 13 107
>
> >
> 0
>
< < E = 104
>
5 8
+ 4E 0 + 4E " = 1 =)
>
> 2 13 >
> 4
>
> >
: E"=
>
>
>
> 10 13
: et + 4E " = 2
13
3) procéder par remplacements de X par des valeurs 0, 1, 1, 2, et
par résolutions.
Par 0 on a :
2 2 E"
= F (0) = +
5 13 5
4
d’où
5 2 2 5 26 10 4
E"= = =
4 5 13 4 5 13 13
4) procéder par multiplication de G(X) par X et faire tendre X vers
l’in…ni :
on a
7
2
+ E 0 = lim XG(X) = 2
13 X!1 4
7 2 107
E0 = =
8 13 104
60
C) Techniques de décomposition en éléments simples
1) Recherche de la partie entière E(X) :
si do P do Q alors do E = do P do Q et on peut déterminer E(X)
par division euclidienne de P par Q.
2) S’il existe un pôle simple on multiplie par X , on simpli…e et on
fait tendre X vers ; alors on trouve le coe¢ cient A tel que la partie polaire
A
relative à s’écrit .
X
P (X)
3) Si est un pôle multiple d’ordre k 2, la fraction s’écrit
(X )k Q1 (X)
(avec Q1 ( ) 6= 0), on détermine un coe¢ cient en multipliant par (X )k et
en faisant tendre X vers après simpli…cations.
4) On peut parfois simpli…er les calculs par des conditions de parité.
X2 2
Exemple: F (X) =
(X 2 4)2
X2 2 X2 2
F (X) = =
[(X 2) (X+2)]2 (X 2)2 (X+2)2
La partie entière est nulle car do P < do Q:
A2 A1 B2 B1
F (X) = 2
+ + 2
+
(X 2) X 2 (X+2) X+2
car les pôles sont 2 et 2 et ils sont
d’ordre 2;
F est paire: F ( X) = F (X) d’où
A2 A1 B2 B1
F ( X) = 2
+ + 2
+
( X 2) X 2 ( X+2) X+2
= F (X)
d’où
A2 A1 B2 B1
F ( X) = + + + = F (X)
(X+2)2 X+2 (X 2)2 X 2
B2 B1 A2 A1
F (X) = 2
+ + 2
+
(X+2) X+2 (X 2) X 2
61
or, la décomposition d’une fraction rationnelle est unique, on a alors (par
identi…cation):
B2 = A2
B1 = A1
Détermination de A1 et A2 :
X2 2 A2 A1 A2 A1
F (X)= 2 2
= 2
+ + 2
+
(X 4) (X 2) X 2 (X+2) X+2
a) Multiplions par (X 2)2 et faisons tendre X vers 2 :
!
2 2
A2 (X 2) A1 (X 2)
lim (X 2)2 F (X) = lim A2 +A1 (X 2) + 2
+
X!2 X!2 (X+2) X+2
(X 2)2 (X 2 2) X2 2
= lim = lim
X!2 (X 2)2 (X+2)2 X!2 (X+2)2
d’où
2 1
A2 = = :
16 8
1=8 A1 1=8 A1
F (X) = 2
+ + 2
+ :
(X 2) X 2 (X+2) X+2
On peut remplacer X par 0 :
2 1=8 A1 1=8 A1
F (0) = = + + +
16 4 2 4 2
3
A1 = :
16
3 3
1=8 1=8
F (X) = + 16 + + 16
(X 2)2 X 2 (X+2)2 X+2
62
5) Pour la détermination des éléments de 2eme espèce dans R(X) on peut
faire tendre X vers l’in…ni après avoir multiplié par des X n ou remplacer X
par 0, 1, 1; 2; 2; s’ils ne sont pas pôles de la fraction rationnelle et par
résolution.
FICHE n 1
Ensembles et Applications
EX1
1.Déterminer le complémentaire dans R des parties suivantes :
A=] 1; 0]; B=] 1; 0[; C=]0; +1[; D= [0; +1[; E=]1; 2[; F= [1; 2[.
2. Soient G =] 1; 1[[]2; +1[, H =] 1; 1[ et I = [2; +1[.
Comparer les ensembles suivants :
{R G et {R H\{R I
EX2
Soient E=fa; b; c; d; e; f; g; h; mg; A=fa; b; d; e; f g ; B = fd; c; g; eg ; C =
ff; e; g; hg
On note A=E A (le complémentaire de A dans E.
Question 1 Indiquer tout énoncé juste
a) g 2 A \ B b) g 2 A \ B c) g 2 A [ B [ C
Question 2
a) f 2 CnA b) e 2 A \ B \ C c) m 2 A \ B \ C
EX3
Soient A=] 1; 3]; B =] 2; 7[et C =] 5; +1[ trois parties de R.
Déterminer A \ B; A [ B; B \ C; B [ C,A,AnB,A \ B,
(A [ B), (A \ B) [ (A\C) et A \ (B [ C)
EX4
Soit f : [ 1; 3] ! [0; 4] ; x 7 ! x2
Question 1
Indiquer la bonne réponse :
a) f est injective mais pas surjective. b) f est surjective mais pas injective
c) f n’est ni injective ni surjective d) f est injective et surjective.
63
Ex 5
Soit f : X ! Y . Montrer que
1. 8B Y, f(f 1 (B)) = B \ f(X).
2. f est surjective ssi 8B Y, f(f 1 (B)) = B.
3. f est injective ssi 8A X, f 1 (f(A)) = A.
4. f est bijective ssi 8A X, f({X A) = {Y f(A):
Ex 6
Soient E un ensemble, P(E) l’ensemble de ses parties, et A et B deux
parties de E. On dé…nit f:P(E)7!P(A) P(B), X 7 !(X\A,X\B).
1. Montrer que f est injective si et seulement si A[B=E
2. Montrer que f est surjective si et seulement si A\B = ;
3. Donner une condition nécessaire et su¢ sante sur A
et B pour que f soit bijective. Donner dans ce cas la bijection réciproque.
Ex 7
1.Soit f : X !Y . Montrer que les trois propositions suivantes sont
équivalentes :
i. f est injective.
ii. 8A;B X, f(A \ B) = f(A) \ f(B).
iii. 8A;B X, A \ B =; =) f(A) \ f(B) = ;;
EX8.
Soit E un ensemble. Pour A2P(E) une partie de E, on note A son com-
plémentaire.
La fonction :P(E)!P(E), A7! A est-elle injective? surjective?
Ex9
.Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives, bijectives?
f: N ! N, n7!n+1 g:Z ! Z, n7!n+1 h:R2 ! R2 , (x,y)7!(x+y,x-y)
FICHE n0 2
64
Relations binaires
EX 1
1Soit E un ensemble et A E.
On dé…nit sur P(E) une relation R par : XRY()X[A=Y[A
Question 1
R est ré‡èxive : a) VRAI b) FAUX
Question 2
R est symétrique : a) VRAI b) FAUX
Question 3
R est anti-symétrique : a) VRAI b) FAUX
Question 4
R est transitive :
a) VRAI b) FAUX
Question 5
Indiquer la bonne réponse
la classe d’équivalence de l’ensemble vide par rapport à R est :
a) cl(;)=f;g b) cl(;)=P(E) c) cl(;)=P(A) d) cl(;) n’existe pas
EX 2
On dé…nit sur R une relation R par : XRY() jXj jY j
Question 1
R est ré‡èxive : a) VRAI b) FAUX
Question 2
R est symétrique : a) VRAI b) FAUX
Question 3
R est anti-symétrique : a) VRAI b) FAUX
Question 4
R est transitive :
a) VRAI b) FAUX
Exercice 3
Pour tout x2 R et tout y 2 R , on pose
xRy () x2 y 2 = x y.
1. Montrer que R est une relation d’´equivalence.
2. Donner la classe d’´equivalence de x 2 R quelconque
Exercice 4
65
On dé…nit sur R une relation R par : xRy () xey = yex :
1. Montrer que R est une relation d’équivalence.
Exercice 5
Exercice 6
Soit E un ensemble. Soit R une relation ré‡exive et transitive de E vers
E et S la relation de
E vers E dé…nie par
x S y () (x R y) et (y R x).
Montrer que S est une relation d’équivalence.
Exercice 7
Pour tout p 2 N et tout q 2 N, on pose
pRq () 2j p q.(divisibilité)
1. La relation R est-elle ré‡exive ? symétrique ? antisymétrique ? tran-
sitive ?
2. La relation R est-elle une relation d’ordre ou relation d’´equivalence
FICHE no 3 Groupes-Anneaux-Corps
Exercice 1
1) Les lois suivantes, dé…nies sur R, sont-elles des lois de groupes?
i. (x; y) 7 ! x + y
ii: (x; y) 7 ! x y
iii. (x; y) 7 ! jx + yj
iv: (x; y) 7 ! x + y + xy
66
p
v. (x; y) 7 ! 3 x3 + y 3
vi (x; y) 7 ! sup(x; y)
2) Montrer que si l’on restreint la loi iv à Rnf 1g, elle devient une loi de
groupe.
3) Pour celles qui sont des lois de groupe (en incluant la troisi‘eme re-
streinte ‘a Rn{-1}), trouver
l’inverse de 2.
4) Pour ces lois de groupes, l’application x7 ! 4x est-elle un morphisme
de groupe?
EX2
p On munit R de la loi de composition interne ? dé…nie par : x ? y =
x2 + y 2
Question 1
? est commutative : a) VRAI b) FAUX
Question 2
? est associative : a) VRAI b) FAUX
Question 3 : ? admet un élément neutre
a) VRAI b) FAUX
Question 4 (R; ?) est un groupe
a) VRAI b) FAUX
EX3
On considère les lois suivantes dé…nies sur R:
i. (x; y) 7 ! x y ii: (x; y) 7 ! yx iii. (x; y) 7 ! x + y xy
Question 1
Indiquer lesquelles pami ces lois ci-dessus, celles qui admettent un élé-
ment neutre
a) i b) ii: c) iii
Question 2
Indiquer lesquelles pami ces lois ci-dessus, celles qui sont associatives
a) i b) ii: c) iii
EX4
On considère les applications suivantes :
i) f: (Z; +) ! (Z; +) ii) g: (R; +) ! (R? ; )
x7 !x 1 x7 !e x
67
iii) h: (C ; ) ! (C ; )
7 ! ji j ( j:j désigne le module )
Question 1
Indiquer lesquelles pami ces applications, celles qui sont des morphismes
de groupes.
a) f b) g c) h
Ex5
Dire si les applications suivantes sont des morphismes de groupe (les lois
de groupe sont
précisées avec les ensembles):
i.) (Z; +) ! (Z; +)
x 7 ! x+2
?
ii.) (R; +) ! (R+ ; )
x
x7 !e
iii.) (R; +) ! (C+? ; )
7 ! ei
?
iv.) (R+ ; ) ! (R; +)
x 7 ! ln(x)
3) Calculer le noyau des applications pr´ec´edentes quand elles sont des
morphismes
Exercice 6
On dé…nit sur R les deux lois T et par xTy=x+y-1 et x y=x+y-xy.
Montrer que (R, T, ) est un corps.
EX 7
Calculer dans S7 le produit des permutations : (2467)(147523) et (1423)(23)(134).
Décomposer la permutation de (S10 , o) en produit de transpositions.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
=
4 6 3 5 10 2 1 7 8 9
1.décomposer en produit de cycles à supports disjoints, puis en produits
de transpositions.
2. Déterminer la signature de .
3. Déterminer 1
68
FICHE 4 Arithmétique
QCM
Question 2
indiquer l’assertion juste
Si un nombre est divisible par 4, alors il est divisible par 8.
c) VRAI d) FAUX
Question 3
indiquer l’assertion juste
Si un nombre est divisible par 2 et par 3, alors il est divisible par 6.
c) VRAI d) FAUX
Question 4
indiquer l’assertion juste
Si un nombre est divisible par 4 et par 6, alors il est divisible par 24.
c) VRAI d) FAUX
Question 5
soit S l’ensemble des entiers relatifs x tels que 3x 1 mod(7)
indiquer l’assertion juste
c) S=f7k + 1; k 2 Zg d) S=f7k + 3; k 2 Zg a) S=f7k + 5; k 2 Zg b)
S=f7k; k 2 Zg
si n=3p, p2 N
c) 0 d) 2 a) 4
si n=3p+1, p2 N
c) 5 d) 3 d) 1
69
a) 8 b) 1 c) 4 d) 2
Question 9 le reste de la division euclidienne par 11 de 3121 est :
a) 1 b) 4 c) 5 d) 3
Question 10 Le nombre 2123 + 3121 est divisible par 11
b) VRAI a) FAUX
Question 11
1.Déterminer les entiers relatifs n tels que n- 4 divise 6.
3. Déterminer les entiers relatifs n tels que n- 4 divise n+ 2.
4. Déterminer les entiers relatifs n tels que n+ 1 divise 3n- 4.
Question 12
Soit pun entier premier. Montrer que si p 5 alors 24 divise p2 1
Question 12
X2
décomposer en éléments simples sur R de F(X) =
(X 2 1)2
Question 13
Le polynôme nX n+1 (n + 1)X n + 1 est divisible par : (X 1)2 pour
tout n2 N
a) VRAI b) FAUX
Question 14
Le polynôme nX n+1 + (n + 1)X n + 1 est divisible par : X + 1 si :
a) n est pair b) n est impair
Question 15 Soit n2 N, le pgcd de 75n et 57n est :
5 7
a) 7 b) 5 c) 1
Question 16 le reste de la division euclidienne par 8 du carré de tout
nombre impair est .
a) 2 b) 1 c) 3
70
Question 17
Soit un entier n 2:
indiquer les assertions vraies :
a) n divise 0 b) 1 divise n c) 0 divise n d) n divise 1.
Question 18
Parmi les nombres suivants lesquels sont premiers?
b) 67 c) 77 d) 57 a) 47
Question 19
indiquer quel couple d’entiers relatifs (u,v) véri…e l’équation : 27u+47v=1
d) (u,v)=(-4,7) a) (u,v)=(7,4) b) (u,v)=(-4,-7) c) (u,v)=(7,-4)
Question 20
le reste de la division euclidienne suivant les puissances décroissantes de
P(X)=(X 1)n par Q(X)=X 2 3X + 2
est c) R(X)= X 1 d) R(X)= X + 1 a) X + 1 b) X 1
Question 21
le reste de la division euclidienne suivant les puissances décroissantes de
P(X)=(X-1)n par Q(X)=(X 2)2
est c) R(X)=(2n 1)X+n d) R(X)=nX+ 1-2n a) R(X)= -nX+ 2n-1
Question 22
Décomposer en éléments simples sur R de F(X) = (X 1)X3 (X 2) est :
Question 23
3X 4 X 3 + 5X 2 X + 2
la décomposition en éléments simples sur R de F(X) =
X2 + 1
est :
1 1
c) 3X2 X + 2 + 2 d) 3X2 + X + 2 + 2 a) 3X2 X + 2
X +1 X +1
b) 3X2 + X + 2
Exercice
Trouver tous les entiers relatifs n tels que n2 + n + 7 soit divisible par 3.
resoudre dans Z :
1) 19x 2 mod(40) 2) 57y 87 mod [105]
71
Exercice
Montrer que 8n 2 N :
i) n(n+1)(n+2)(n+3) est divisible par 24;
ii) n(n+1)(n+2)(n+3)(n+4) est divisible par 120:
72