Logique
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LOGIQUE
Exemple :
La proposition sa valeur
1<0 0
3 est une solution de l’équation x2 − 5x + 6 = 0 1
Définition 1.2
On appelle fonction propositionnelle P (.) (ou P (., ., ..., .)) tout texte mathématique qui contient une
variable (ou plusieurs variables) d’un ensemble non vide donné E tel qu’il devient une proposition
dès qu’on remaplace cette variable par une valeur précise appartenant à E.
Exemples :
(1) P (x) : ” x2 − 5x + 6 = 0 , x ∈ R ” est une fonction proportionnelle.
P (3) et P (2) sont des propositions vraies.
P (0) est une proposition fausse.
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1.2. QUANTIFICATEURS - PROPOSITIONS QUANTIFIÉES CHAPITRE 1. LOGIQUE
Exemples :
(1) "(∃x ∈ R) : x2 − 5x + 6 = 0" est une proposition vraie.
(2) "(∃!x ∈ [1, +∞[) : x2 − 5x + 6 = 0" est une proposition fausse.
(3) "(∀x ∈ R) : x2 − 5x + 6 = 0" est une proposition fausse.
Remarque :la disjonction est une opération commutative ( (P ou Q) a le même sens que (Q ou P )) et
associative ([(P ou Q) ou R] et [P ou (Q ou R)] ont le même sens).
Définition 1.6 (conjonction de deux propositions)
La conjonction de deux propositions P et Q est la proposition qu’est vraie sauf si les deux proposi-
tions P et Q sont vraies. On la note par (P et Q) ou P ∧ Q.
Proposition 1.8
les opérations suivantes sont vraies :
Remarque :la proposition P ⇔ Q est vraie si les deux propositions P et Q ont la même valeur de
vérité, car :
P Q P ⇒Q Q⇒P P ⇔Q
1 1 1 1 1
1 0 0 1 0
0 1 1 0 0
0 0 1 1 1
De plus cette opération est commutative, associative et transitive ([P ⇔ Q et Q ⇔ R] ⇒ [P ⇔ R]).
Proposition 1.10
Soient P (x) et Q(x) deux fonctions proportionnelles telles que x est une variable appartenant à un
ensemble non vide E. On a les équivalences suivantes :
(P ou Q) ⇔ ( P et Q) et (P et Q) ⇔ ( P ou Q).
(P ⇒ Q) ⇔ ( Q ⇒ P )
Pour montrer que P ⇒ Q est vraie, on suppose que P est vraie et on montre que Q est aussi vraie.
Dans certaines situations ce raisonnement est difficile. Alors selon la loi de la contraposition, il suffit de
montrer que Q ⇒ P est vraie au lieu de montrer que P ⇒ Q est vraie . Ce type de raisonnement
s’appelle le raisonnement par contraposition.
Proposition 1.14 (loi d’absurde)
Soient P et Q deux propositions. La proposition suivante :
[( P ⇒ Q) et ( P ⇒ Q)] ⇒ P
Pour montrer que P est un proposition vraie, on suppose que P est fausse et on cherche une proposition
Q telle qu’on aura : [( P ⇒ Q) et ( P ⇒ Q)] est vraie. Ceci aboutit à une contradiction car P est vraie
et l’un des propositions Q et Q est fausse (donc ( P ⇒ Q) ou ( P ⇒ Q) est fausse).
Ce type de raisonnement est appelé le raisonnement par absurde.
Proposition 1.15 (distinction des cas)
Soient P , Q et R trois propositions. La proposition suivante