Système Immunitaire
Système Immunitaire
Système Immunitaire
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2 0 1 8 / 2 4
4 8 2 P /
Introduction Générale
INTRODUCTION GENERALE
1. Cadre légal
2. Aspects novateurs
Ces aspects novateurs résident tant dans les référentiels que dans ce programme lui‐même dont il
décline le « comment enseigner ».
Orientation
Afin de répondre au découpage du référentiel mais également dans un souci d’aide à la
planification des apprentissages, le programme en tant qu’entité couvre un ou plusieurs
degré(s), dans sa forme (un seul document) comme dans son contenu.
Une fois découpés en degrés, les apprentissages doivent s’insérer dans le continuum plus vaste
que constitue l’ensemble des Humanités. Ainsi, ce programme organise les contenus de sorte
qu’ils s’arriment à ce que l’élève est censé maîtriser tant en amont qu’en aval – lorsqu’aval il y
a. De même, il respecte une gradation dans la difficulté des types d’activités proposés.
Par‐delà la dichotomie obligatoire‐facultatif, ce programme cible certains contenus comme
prioritaires ou incontournables. Cette différenciation peut s’opérer selon la forme
d’enseignement où ces contenus sont enseignés ou encore selon la manière dont ils sont
abordés.
Ce programme envisage un redécoupage de l’année scolaire avec l’aménagement de périodes
« tampon ». Contrairement aux pratiques habituelles en termes de remédiation et dans un
souci d’excellence, ces périodes seront réservées à TOUS les élèves afin qu’ils améliorent leurs
performances quelles qu’elles soient. Ces périodes poursuivent un triple but : remédier aux
lacunes, consolider les acquis et offrir des activités de dépassement (RCD). Le programme fait
donc apparaître clairement que les évaluations sommatives se pratiquent idéalement en deux
temps suivant le schéma : SOMMATIVE 1 – RCD – SOMMATIVE 2.
Conformément aux référentiels qui préconisent d’évaluer chacun des trois processus à mettre
en œuvre (connaître, appliquer et transférer), le présent programme propose une pondération
minimale entre ces trois processus qui réservera, au fil des degrés, une part croissante au
processus de transfert.
Les référentiels interréseaux fixant clairement des attendus identiques à l’issue des Humanités
professionnelles et techniques, il est apparu cohérent de rédiger un même programme pour
l’ensemble de l’enseignement qualifiant. Cette option n’empêche cependant pas à l’intérieur
du programme une certaine différenciation selon la forme d’enseignement, les chemins
empruntés pour atteindre l’attendu ou via un recalibrage des proportions d’essentiel et
d’accessoire.
Le présent programme met en exergue l’importance du respect de la norme linguistique dans
les productions attendues.
Structure
Dans la perspective de donner sens aux apprentissages mais également pour assurer leur
pérennité, il apparaît incontournable de leur donner une dimension métacognitive. Celle‐ci
propose à l’élève un retour sur la démarche qu’il a adoptée mais va plus loin que la simple
explicitation de cette dernière. Il s’agit plutôt pour l’élève d’analyser le pourquoi et le
comment des choix opérés dans la résolution d’un problème et d’ainsi installer une relation
réellement pérenne au savoir. C’est pourquoi ce programme prévoit des phases visant à faire
émerger une dimension métacognitive dans les apprentissages.
Plutôt que des exemples de grilles critériées d’évaluation, ce programme contient des
indications méthodologiques permettant aux enseignants d’élaborer leurs propres grilles.
Forme
Le présent programme se présente sous la forme évolutive de classeurs contenant plusieurs
cahiers parmi lesquels la présente introduction générale et le référentiel interréseaux.
De même, au‐delà de la charte graphique en vigueur pour toutes les publications de l’AGE, une
présentation commune aux programmes est d’application.
Corpus
Corpus
Avertissement
Le présent programme est d‘application dans l’enseignement secondaire
général et de transition selon le schéma suivant :
1. Les référentiels
Les référentiels se basent sur le décret « Missions » du 21 juillet 1997 adopté par
la Communauté française qui définit la notion de compétence en ces
termes :
SAVOIRS SAVOIR-FAIRE
COMPETENCE
ATTITUDES
2. Programme
3
2 AA : désigne « ce qu’un élève sait, comprend, est capable de réaliser au terme d’un processus
d’apprentissage ».
G/TT - Sciences générales - 3e degré – 482P/2018/240
Les lignes
ü L’ordre des lignes du tableau est indicatif. Il s’agit d’une proposition de
planification des processus.
ü Les dernières lignes du tableau indiquent la nécessité de planification
de moments d’évaluation durant l’unité.
ü Dans certaines unités, la dernière ligne donne un cadre limite afin de
ne pas outrepasser les exigences du référentiel.
Les colonnes
ü La première colonne intitulée « processus explicités » reprend les
processus du référentiel (en italique) ainsi que des processus destinés à
être développés par les enseignants ou par les élèves. Les exemples
sont donnés à titre indicatif.
Les savoir-faire du référentiel sont mentionnés dans cette colonne
quand il viennent en articulation de différents processus.
ü La deuxième colonne reprend des savoirs qui viennent en appui des
processus à maîtriser par les élèves ; elle constitue le cadre théorique
de l’unité. Les exemples sont donnés à titre indicatif.
ü La colonne des mots-clés indique le vocabulaire relatif au contenu. Il
ne s’agit pas d’une liste de mots dont les définitions sont à restituer
textuellement par l’élève.
ü La colonne outils-liens suggérés propose des documents, des outils, du
matériel et des références à actualiser.
ü Dans la dernière colonne, le timing suggéré propose une planification
des activités de l’unité en considérant vingt-cinq semaines « utiles » (y
compris les évaluations intermédiaires) par année scolaire, ce qui laisse
une place à des périodes « tampon »3.
4
3
Voir introduction générale
G/TT - Sciences générales - 3e degré – 482P/2018/240
3. Considération méthodologique : démarche scientifique
Remarque
La démarche scientifique permet :
Ø à l’élève de :
ü se tromper,
ü recommencer,
ü modifier ses hypothèses,
Ø au groupe classe, d’effectuer des allers-retours entre les différentes
étapes de la démarche.
Les manipulations décrites dans ce programme sont à réaliser par tous les
élèves puisqu’elles sont prévues pour satisfaire aux processus exigés par le
référentiel.
Ces manipulations font partie intégrante du cours.
L’expérimentation faisant partie intégrante des référentiels, l’évaluation des
processus mis en œuvre est évidemment requise.
L’évaluation doit aussi être envisagée pour les travaux de groupe lors de
tâches expérimentales.
CIRCULAIRES
I. Circulaire générale relative à l’Organisation de l’enseignement secondaire ordinaire et à la
Sanction des études
Les normes régissant la taille des classes applicables au 2e et 3e degré sont données au
chapitre 7 de cette circulaire qui est mise à jour à chaque rentrée scolaire.
Pour consulter les circulaires émises pour le réseau W-BE :
http://www.enseignement.be/index.php?page=26822
http://environnement.wallonie.be/legis/dechets/degen019.htm
V. Mémento « Gérer les déchets dangereux et les risques en milieu scolaire » à télécharger
https://www.globalcube.net/clients/corenv2/content/medias/images/activites/ED
DE/MEMENTODECHETSDANGEREUXWEB.pdf
Comment expliques-tu ce qui arrive aux cheveux de l’expérimentateur sachant qu’il est monté sur un tabouret isolé du sol ?
Boule de cuivre reliée au générateur éteint Boule de cuivre reliée au générateur en fonctionnement
GLOSSAIRE
Abréger : Convention :
rendre plus court, réduire accord réciproque, règle acceptée
Analyser : Correct :
décomposer en ses éléments qui respecte les règles, exact
Appliquer : Critère :
mettre en pratique point commun observable chez tous les éléments à trier
Argumenter : Décomposer :
sélectionner et organiser des éléments pour étayer une thèse séparer, diviser en éléments
Calculer : Décrire :
déterminer par le calcul (opération numérique) représenter dans son ensemble, par écrit ou oralement, énumérer les caractères
Caractéristique : Déduire :
marque essentielle qui distingue une chose d’une autre conclure en partant des propositions prises pour des faits d’où découle une
Caractéristique scientifique : aspect particulier présent chez certains éléments d’un conséquence
ensemble
Cause : Définir :
événement antécédent, action qui produit un effet (= facteur) ; déterminer le sens en énumérant les qualités propres
ce par quoi un événement, une action … arrive
Clarifier : Déterminer :
faire une opération ou donner des informations susceptibles de rendre indiquer, délimiter avec précision
quelque chose plus compréhensible
Classer : Distinguer :
regrouper de façon scientifique en fonction d’un critère commun permettre de reconnaître une personne ou une chose d’une autre, en parlant d’une
différence, d’un trait caractéristique
Comparer : Élaborer :
envisager les rapports de ressemblance et de différence combiner, construire, faire, former
Concevoir : Émettre :
créer un nouveau concept, créer par imagination exprimer
Conclure : Énoncer :
tirer une conséquence de prémisses données exprimer en termes clairs et simples ce qu’on a à dire
Conséquence : Estimer :
suite qu’une action, un fait entraîne déterminer approximativement
Constater : Établir :
se rendre compte, remarquer fonder sur des arguments solides, sur des preuves
biologie
Biologie
Sciences générales
3e degré
UAA5
Compétences à développer
• Modéliser une réponse immunitaire globale de l’organisme suite à des agressions du milieu extérieur.
• Comparer quelques moyens préventifs et curatifs mis au point par l’Homme face au risque infectieux.
Processus Ressources
1 Décrire de manière simple peut se traduire à l’aide d’outils spécifiques tels que carte conceptuelle, schéma heuristique, topogramme, schéma fonctionnel.
Remarque préalable : les contenus de la colonne « essentiel » sont donnés dans un certain ordre à titre d’exemple. Dans la construction
de sa propre séquence d’apprentissage, chaque enseignant conserve la liberté pédagogique de leur articulation au sein de chaque unité.
2
Un micro-organisme est un organisme microscopique (invisible à l'œil nu).
3 Vecteur : être vivant, le plus souvent un arthropode (moustique, tique..), qui acquiert l'agent infectieux auprès du réservoir (homme, animal ou milieu où l'agent pathogène peut survivre
http://www.m
axisciences.co
m/bacterie/une
-scientifique-
realise-l-039-
empreinte-
bacterienne-
de-la-main-de-
son-
fils_art35074.ht
5
A part les virus qui s’attaquent aux bactéries, les bactériophages, qui ont une structure plus complexe.
6 Chaque ARN viral est associé à une enzyme (transcriptase inverse) permettant de synthétiser de l’ADN viral à partir d’une matrice ARN.
Antibiotique et antiviral
La distinction entre une infection virale et une
infection bactérienne est importante, car les
médicaments sont spécifiques au type https://www.y
d'assaillant. Ainsi, on traite les infections Antibiotique outube.com/w
bactériennes avec des antibiotiques. Ce sont des atch?v=PKWS
substances qui peuvent tuer les bactéries ou bS0clOY
ralentir leur croissance. (Documentaire
« l’aventure
Mais les antibiotiques ne sont pas efficaces contre Antiviral antibiotique »
les infections d’origine virale.
8
CD4 et CD8 sont des protéines membranaires qui permettent, aux lymphocytes T, la reconnaissance de molécules du soi (CMH) présentes à la surface de certaines cellules. Le CMH est
défini dans les pages suivantes.
9
Dans le cas des cellules cancéreuses, il s’agit d’une modification des structures moléculaires du soi = soi modifié (non-soi).
10 La kératinisation est la transformation de couches cellulaires s'enrichissant progressivement de kératine, protéine caractérisée par sa résistance.
11 Ces termes devront être expliqués par le professeur
12 Même remarque qu’en 11
Barrière chimique
2. Barrière chimique
13
Le lysozyme est une enzyme (voir UAA1)
14
Ce terme sera à préciser par le professeur.
15 Les bactériocines sont des substances protéiques antimicrobiennes qui ont un large spectre d’inhibition incluant des micro-organismes pathogènes. Ceci a conduit les chercheurs à
s’intéresser à ces molécules et à leur éventuelle application dans le domaine de l’agro-alimentaire comme bio-conservateurs et en médecine humaine et vétérinaire comme de
nouveaux agents antimicrobiens (ceci pourrait constituer une bonne mise en situation).
16
Citer à titre d’information quelques médiateurs chimiques (par exemple : histamine, cytokines pro-inflammatoires, prostaglandines, interféron,…). Eviter de faire étudier une liste de
médiateurs chimiques aux élèves !)
17
Un des médiateurs chimiques, l’interleukine-1(IL-1) qui est transportée par le sang dans le cerveau, agit directement sur les centres de l’hypothalamus qui contrôlent la température corporelle.
18 Les médecins palpent certains ganglions lymphatiques lors de la consultation. Le gonflement des ganglions lymphatiques est un signe d’infection. Il indique la présence d’un grand
nombre de leucocytes.
Cellule dendritique
2P
Professeur V. Immunité acquise/ adaptative Delvigne, M.,
Donner des expériences à interpréter aux Immunité acquise (2008)
élèves pour déduire la spécificité de la Les vertébrés possèdent, en plus de l’immunité , p. 85,86.
réaction immunitaire (voir outil-lien). innée, une immunité adaptative qui se met en (Expériences
place plus lentement que l’immunité innée, montrant la
nécessite une reconnaissance spécifique de spécificité du
l’antigène et apporte une protection accrue lors de système
la réinfection par un même antigène. immunitaire)
http://acces.en
s-
lyon.fr/acces/r
essources/imm
Les anticorps portés par un LB sont tous unite-et-
identiques entre eux, capables de reconnaître vaccination/en
Professeur un seul type d’antigène, mais ils peuvent être seigner/ressou
Utiliser l’expérience de Mitchell et Miller différents d’un LB à l’autre. Il existe dans rces-
pour montrer les cellules productrices l’organisme des millions de LB différant par logicielles/nou
d’anticorps (voir outil- lien). leurs anticorps, pouvant reconnaître chacun veau-
un antigène donné. programme-
3. immunologie-
Montrer un LB et un plasmocyte4. 3. Déroulement de la réponse adaptative 2012/limmunit
observés au MET. Demander aux élèves humorale e-adaptative
http://www.sn
v.jussieu.fr/bm
edia/ATP/imm
On peut utiliser le test d’Ouchterlony u2.htm
pour mettre en évidence le complexe La fixation de l’antigène sur les anticorps des (test
immun (voir outil-lien). lymphocytes B active ces derniers. Les LB d’Ouchterlony
sélectionnés subissent alors des divisions )
mitotiques successives (amplification clonale)
aboutissant à une multitude de LB pouvant
tous reconnaître le même antigène. Ces
lymphocytes B produits se différencient : Lymphocytes B
- soit en plasmocytes qui vont produire
des anticorps de haute affinité pour l’antigène
inducteur. Un plasmocyte actif peut sécréter
plusieurs milliers de molécules d’anticorps,
toutes identiques, par seconde. Ces anticorps
peuvent neutraliser les antigènes circulant
dans le milieu intérieur. L’inconvénient de ce
Annexe 7
https://www.y
outube.com/w
atch?v=hqv8w
Cette reconnaissance entraîne leur activation : 4Tc-Xo
les LT4 sélectionnés se multiplient par (Vidéo en
divisions mitotiques successives et se anglais sur la
transforment en LT auxiliaires sécréteurs de stimulation
cytokines (messagers chimiques), notamment des LB par les
d’interleukine. Cette molécule est LT4 -Visionner
déterminante : jusqu’à 0,32s)
Cornet.M.,(200 2P
Si l’organisme est victime d’une infection, il 8), p. 182,183.
est possible de la détecter grâce aux anticorps
Élève présents dans le sang. Delvigne, M.,
Expliquer le principe de la vaccination et la La vaccination et la sérothérapie (2009), p.120.
nécessité des rappels, à partir de l’analyse de On peut utiliser la technique de vaccination
différents documents, notamment pour déclencher la mémorisation d’un Cornet.M.,(200
historiques. antigène. 8), p 184,185.
Le principe de la vaccination consiste à
introduire dans l'organisme un produit
biologique fabriqué à partir de bactéries ou de
19
Le nombre et le moment des évaluations restent du domaine de la liberté pédagogique du professeur et sont indiqués ici à titre indicatif.
Annexe 2
Cellule dendritique
Annexe 4
Annexe 6
1) Ton petit frère s’est blessé lors d’une chute en roller. Quelques jours plus tard, il a mal, sa
plaie est gonflée, rouge et purulente (du pus s’en écoule) : tes parents vont consulter un
médecin. Celui-ci nettoie correctement la plaie et lui donne un médicament anti-
inflammatoire. Ton frère ne comprend pas la prescription du médecin : « Pourquoi dois-je
prendre un médicament puisque je ne suis pas malade ?».
2) La maman de Martin est enceinte. Or, Martin vient d’étudier les allogreffes en biologie. Il se demande pourquoi, la
plupart du temps, une mère ne rejette pas son fœtus.
Aide Martin à trouver une réponse en exploitant les ressources suivantes et en argumentant scientifiquement.
http://campus.cerimes.fr/maieutique/UE-obstetrique/placenta/site/html/2_22_225_1.html
http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/4-pourquoi-mere-ne-rejette-pas-foetus-01-10-2012-91710
Campbell, N., Reece, J., Urry, L.A, Cain, M., Wasserman, S., Minorsky, P., Jackson, R., (2012),
Biologie 4e edition, Erpin.
Ouvrages pédagogiques
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. (2008) Bio 3
Cahier d’activités Officiel. Louvain-la Neuve : Van In.
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. (2009) Bio 4
Référentiel Officiel. Louvain-la Neuve : Van In.
Sitographie
Historique de la vaccination
http://www.vacciweb.be/fr-BE/content/vaccins-pour-adolescents-et-adultes/la-vaccination-en-
general/histoire/151/509/, [en ligne], consulté le 25/09/15.
La flore intestinale
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-flore-intestinale-une-collection-de-bacteries_776.html,
[en ligne], consulté le 25/09/15.
La phagocytose
http://www.youtube.com/watch?v=7VQU28itVVw,[en ligne] consulté le 30/10/14.
http://www.youtube.com/watch?v=fqi0fhBHId8, [en ligne] consulté le 30/10/14.
http://www.youtube.com/watch?v=7VQU28itVVw, [en ligne], consulté le 31/10/14.
La réaction inflammatoire
http://www.youtube.com/watch?v=suCKm97yvyk, [en ligne] consulté le 30/10/14.
http://www.youtube.com/watch?v=ujT4-s51uV0,,[en ligne] consulté le 30/10/14.
Le système lymphatique
http://www.youtube.com/watch?v=eECPIxZxnuw, [en ligne], consulté le 31/10/14.
Multiplication virale
http://www.youtube.com/watch?v=D1A7dH1BRKA,[en ligne] consulté le 30/10/14.
Réaliser un antibiogramme
http://www.editions-breal.fr/svt_college/3eme/antibiogramme/main.htm, [en ligne], consulté le
18/11/14.
Stimulation des LB par les LT4 (en anglais) -Visionner jusqu’à 0,32s
https://www.youtube.com/watch?v=hqv8w4Tc-Xo, [en ligne], consulté le 18/11/14.
SIDA
http://www.jeminforme.be/sante-drogues/sida/sida-comment-se-proteger, [en ligne], consulté le
16/12/15.
Test d’Ouchterlony
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/ATP/immu2.htm, [en ligne], consulté le 31/10/14.
Sciences générales
3e degré
UAA6
«La communication nerveuse »
Durée prévue pour l’UAA (20 périodes) : de janvier à mars de la cinquième année
« La communication nerveuse »
Compétences à développer
• Expliquer de manière simple certains de nos comportements (réflexes, activité motrice volontaire).
• Expliquer l’influence que des substances ou des habitudes de vie peuvent avoir sur le fonctionnement du système nerveux.
Processus Ressources
Pré-requis
Appliquer Transférer
Tension électrique (UAA 1, physique)
• L’influx nerveux
Remarque préalable : les contenus de la colonne « essentiel » sont donnés dans un certain ordre à titre d’exemple. Chaque enseignant
conserve la liberté pédagogique de leur articulation au sein de chaque unité dans la construction de sa propre séquence d’apprentissage.
2
L'homéostasie est un processus physiologique, permettant de maintenir certaines constantes du milieu intérieur de l'organisme (ensemble des liquides de l'organisme), nécessaires à
son bon fonctionnement entre les limites des valeurs normales.
1
L’encéphale de mouton (ou de bovins) est classée en catégorie 1 pour des animaux de certaines catégorie d’âge. Une notification préalable est nécessaire auprès du SPF Santé
publique mais on peut trouver dans les boucheries, des cervelles provenant d’animaux plus jeunes, utilisables pour la consommation humaine (catégorie 3) et donc qui peuvent être
disséquées (extrait de la circulaire 5078 du 2/12/14)
3
Contrairement au tissu épithélial, les cellules d’un tissu conjonctif ne sont pas jointives mais séparées par une matrice extracellulaire (sorte de « gel ») contenant de nombreuses fibres.
4
Ces structures sont mentionnées car leur rôle important sera souligné dans la partie consacrée à la reproduction
d. D. Le diencéphale
D. La moelle épinière
5
Faire un rappel de la localisation de cette vertèbre.
Nerf Fonction
Olfactif Olfaction
(sensitif)
Optique Vision
(sensitif)
Fonction Cornet, M.,
Facial (mixte) motrice: (2009),
sécrétions p.14, 15.
lacrymale et
salivaire,
expression
faciale.
Fonction
sensitive :
sensibilité
musculaire,
goût.
6
Tomographie par émission de positrons
7
Le détail de cette expérience est bien documenté dans de multiples références ce qui explique le simple résumé dans le programme.
8 Les expériences de Magendie sont également très bien documentées.
9 Ce film a été réalisé in vivo. Il s’agira au professeur de juger du bien-fondé de l’utilisation.
10
Le nombre et le moment des évaluations restent du domaine de la liberté pédagogique du professeur et sont indiqués ici à titre indicatif.
Il est possible de déterminer le nombre de dendrites actives au niveau du cortex lors de l’activation de l’auriculaire gauche chez
différents musiciens ayant appris plus ou moins tôt à jouer du violon. Ces valeurs sont comparées à celles obtenues chez des sujets
non musiciens.
On constate qu’après une utilisation préférentielle d’un doigt, la représentation corticale de la zone du doigt stimulé augmente de sur
face, ainsi que l’activité des neurones des zones concernées, mettant en évidence la plasticité cérébrale
« Mathieu a joué trop longtemps hier soir en ligne sur son ordinateur. Il a un cours de mathématiques pour commencer la journée ; il
a du mal à rester concentré mais les mathématiques c’est facile pour lui. A 11h en français, il a du mal à garder les yeux ouverts… !
Sur le chemin du retour, il manque de vigilance sur son nouveau scooter et frôle l’accident. »
Question
Aide Mathieu à comprendre les raisons de ses ressentis et comportements de la journée en t’aidant des documents suivants :
Doc 1
Par exemple : Utiliser le graphique n° 1 : Nombre cumulé de lapses (temps intermédiaire entre chaque réaction) au cours du temps et
lors de sessions de tests auprès de 10 jeunes (J) et 10 quinquagénaires (Q) reposés (- R) et privés de sommeil (- PS)
Doc 2
Doc 4
De récentes études ont montré que le cerveau fait fonctionner certains réseaux de neurones durant la journée. Durant le sommeil
nocturne, ces réseaux sont réactivés et les communications établies sont mémorisées. Tous les perturbateurs du sommeil (comme le
bruit, la lumière, etc.) entraînent une diminution de la mémorisation et de la capacité d’apprentissage
Ressource :
http://sante.lefigaro.fr/dossier/se-reconcilier-avec-sommeil/bienfaits/limportance-sommeil-dans-lapprentissage-memoire
Références scientifiques
Campbell, N. & Reece, J. (2007). Biologie 7e édition, Paris : France, Pearson Education.
Ouvrages pédagogiques
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. (2009), Bio 4 Référentiel Officiel, Louvain la
Neuve : Van In.
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, Verhaeghe, P. & Walravens E. (2010) Bio 5 Référentiel Libre. Louvain la Neuve : Van In.
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. (2012) Bio 4 Cahier d’activités Officiel 5P .
Louvain la Neuve : Van In.
Sitographie
Ben Brahim, M., L’influx nerveux, https://www.youtube.com/watch?v=cHA5aQH-oJc#t=69, [en ligne], consulté le 31/10/14.
Bourbonnais,G., http://www.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/biotlm/laboratoires/mouton5.htm
(dissection encéphale de mouton), [en ligne], consulté le 19/11/14.
Piron, A., Etude de l'action réflexe et intégrative de la moelle épinière sur la grenouille spinale,
http://www.canalu.tv/video/universite_bordeaux_segalen_dcam/etude_de_l_action_reflexe_et_integrative_de_la_moelle_epiniere_su
r_la_grenouille_spinale.3458, [en ligne], consulté le 31/10/14.
Sciences générales
3e degré
UAA7
«La procréation humaine »
« La procréation humaine »
Compétences à développer
• Décrire les mécanismes principaux qui permettent la transmission de la vie chez l’être humain.
• Expliquer les principaux moyens qui permettent de maîtriser la procréation.
Processus Ressources
Pré-requis
Transférer
Appliquer • Reproduction sexuée
• Lors d’un débat éthique ou à partir d’un
• Organes reproducteurs masculin et féminin
• A partir de documents, comparer le mécanisme document sur un sujet lié à l’usage des méthodes
• Cellules reproductrices
d’action de quelques méthodes contraceptives de procréation médicalement assistée (exemples
Savoirs disciplinaires
(pilule, pilule du lendemain, préservatif,…). de sujet : statut de l’embryon, clonage
• Sur base d’un calendrier pluri mensuel et des reproductif, recherche sur les embryons
congelés,…), distinguer les considérations • Ovogenèse et spermatogenèse
connaissances sur la régulation hormonale,
établir les périodes de fécondité d’une femme. scientifiques des autres. • Etapes d’une grossesse :
• A partir de données hormonales, décrire l’état Ø fécondation
• A partir des connaissances sur la régulation des
physiologique d’une femme (par exemple : Ø nidation
hormones sexuelles chez l’homme et la femme,
enceinte, sous contraceptifs hormonaux, Ø passage de l’état d’embryon à celui de fœtus
et de documents, schématiser les méthodes de
ménopausée,…). Ø accouchement
procréation assistée (Fivete, ICSI,…).
• Puberté (caractères sexuels secondaires)
• Sur base de documents, expliquer les facteurs
déclenchant la parturition. • Cycles sexuels chez la femme
• Ménopause
• Hormones et régulation hormonale
• Contraception, contragestion
• IVG
• PMA
Connaître
Remarque préalable : les contenus de la colonne « essentiel » sont donnés dans un certain ordre à titre d’exemple. Dans la construction de
sa propre séquence d’apprentissage, chaque enseignant conserve la liberté pédagogique de leur articulation au sein de chaque unité.
2 En toute logique, le terme ovocytation serait plus approprié mais ce terme n’est pas encore entré dans l’usage
4 La vitesse d’épuisement du stock est variable selon les femmes et peut aboutir pour diverse raisons à une ménopause précoce.
7 La zone pellucide est une membrane composée de glycoprotéines (assemblage de protéines et de corps glucidiques) qui entoure l'ovocyte.
8 Les cellules du bouton embryonnaire isolées peuvent produire in vitro toutes sortes de types tissulaires en fonction des conditions de culture. Elles sont de ce fait appelées cellules souches
embryonnaires.
9 La gestation est la période de temps qui s'écoule entre la nidation et l’accouchement (propre à la femelle de vivipare qui porte son ou ses petits dans son utérus).
La nidation.
10 Le placenta est un organe embryonnaire/fœtal et non un organe maternel. Sa durée de vie est limitée à environ 9 mois.
11 Le taux de HCG double tous les 2-3 jours au début de la grossesse pour atteindre un sommet, entre la 8e et la 10e semaine.
Delvigne, M.,
D. Accouchement Accouchement (2011), p. 120, 121.
14 L'amnios est la membrane délimitant la cavité contenant le liquide amniotique (cavité amniotique) de l'embryon.
15 En embryologie, le chorion est la membrane externe de l’œuf puis du fœtus. C’est à partir du chorion que se développent les villosités du placenta.
12 Il s'agit d'une phase très délicate avec un enjeu vital pour la mère. Si l'utérus ne se contracte pas correctement, il peut se déclencher une hémorragie de la délivrance, qui peut s'avérer
très grave.
13 Les cellules fœtales sont mises en culture et traitées pour interrompre la mitose en métaphase pour en extraire les chromosomes.
http://www.yout
ube.com/watch?v
=aQITPOmI9RM
(Choriocentèse)
16 Le nombre et le moment des évaluations restent du domaine de la liberté pédagogique du professeur et sont indiqués ici à titre indicatif.
Annexe 2
Dans la salle d’attente d’un gynécologue, plusieurs patientes d’âge différent attendent. Elles
viennent toutes se faire prescrire un mode de contraception.
Dans chaque cas, le gynécologue devra réaliser un choix adapté.
Etape 1 :
Présentation du profil des différentes patientes (âge, situation affective, maternité ou pas,…)
Etape 2 :
Faire classer par les élèves, grâce à l’utilisation de supports documentaires, les différentes
méthodes contraceptives, leurs caractéristiques, avantages, inconvénients, conseils d’utilisation…
Etape 3 :
Références scientifiques
Barret, F., Bringer,F., Busti,D., & al., ( 2001 )SVT 1ère S, Paris , Belin
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. ( 2009 ) Bio
4 cahier d’activités officiel , Louvain la Neuve : Van In.
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. (2011) Bio 5
Louvain la Neuve : Van In.
Delvigne, M., Faway, M., Marchesini, RC.,Simon, X., Verhaeghe, P. & Walravens E. (2011) Bio 5
libre , Louvain la Neuve : Van In.
Sitographie
Animation accouchement
http://www.youtube.com/watch?v=0Y09lRW0424
Animation spermatogènèse
http://www.youtube.com/watch?v=6EG6u-am-h0,[en ligne], consulté le 5/11/14.
Expérience de Berthold
http://svt220.free.fr/IMG/pdf/A2_eleve.pdf [en ligne], consulté le 4/11/14.
Expériences sur l’hypophyse de mammifères
http://svtlagny.free.fr/IMG/pdf/Correction_DS1-2.pdf, [en ligne], consulté le 4/11/14.
http://lewebpedagogique.com/arnaud/files/2009/06/quelles-sont-les-transformations-%C3%A0-
la-pubert%C3%A911.doc, [en ligne], consulté le 9/11/14.
FIVETE
http://www.youtube.com/watch?v=y0VsuHM7Xas, [en ligne], consulté le 9/11/14.
http://cvirtuel.cochin.univ-
paris5.fr/embryologie/Embry/embrycours/EmbryCh01/EmbryCh01A210.htm
(Schéma comparatif ovogenèse/ spermatogenèse), [en ligne], consulté le 9/11/14.
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=3216
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=577
(Schémas illustrant les rétrocontrôles), [en ligne], consulté le 9/03/16.
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=1970
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=1188
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=576
(Schémas pour la régulation hormonale), [en ligne], consulté le 9/03/16.
La choriocentèse
http://www.youtube.com/watch?v=aQITPOmI9RM, [en ligne], consulté le 9/11/14.
La nidation
http://cvirtuel.cochin.univ-
paris5.fr/embryologie/Embry/embrycours/EmbryCh03/EmbryCh03B10.htm, [en ligne], consulté
le 9/11/14.
L’accouchement
http://www.youtube.com/watch?v=0Y09lRW0424, [en ligne], consulté le 9/11/14.
L’amniocentèse
http://www.youtube.com/watch?v=vXyrqCFfWoY, [en ligne], consulté le 9/11/14.
http://www.youtube.com/watch?v=AdVyte6RQOY, [en ligne], consulté le 9/11/14.
L’échographie
http://www.youtube.com/watch?v=8z7_CyV0hyU, [en ligne], consulté le 9/11/14.
Spermiogénèse
http://www.svtauclairjj.fr/spermiogenese/debut.htm , [en ligne], consulté le 26/06/15.
Stérilité
http://didac.free.fr/bac/ts0509metropole/doc3.htm, [en ligne], consulté le 9/11/14.
Test de grossesse positif
http://www.youtube.com/watch?v=EzJOTfnDBzw, [en ligne], consulté le 9/11/14.
Sciences générales
3e degré
UAA8
«De la génétique à l’évolution »
Durée prévue pour l’UAA (40 périodes) : de septembre à mars de la sixième année
G/TT–biologie-3edegré-Sciences générales–UAA 2
Evolution
Savoirs disciplinaires
• Espèce
• Spéciation
Savoir-faire disciplinaires
G/TT–biologie-3edegré-Sciences générales–UAA 3
Développé de l’hypertexte Connaître
Développé de l’hypertexte Transférer
Génétique
Génétique
• A l’aide d’une approche historique, retracer les grandes étapes qui ont
• Mettre en œuvre une démarche d’investigation pour découvrir
conduit de la génétique de Mendel à la génétique moléculaire.
l’implication de quelques gènes et l’influence de
l’environnement lors du développement de certaines maladies. • Expliquer la relation entre ADN (gènes) et structure primaire d’une
protéine.
• A partir de la lecture de différents documents, participer à un
débat contradictoire argumenté scientifiquement (ou faire • Décrire le processus de synthèse des protéines (transcription et
réaliser par les élèves un argumentaire scientifique) sur le traduction).
développement des biotechnologies (avantages, inconvénients • A partir de documents, montrer que plusieurs gènes peuvent intervenir
et problèmes éthiques liés par exemple à l’utilisation des OGM, dans la réalisation d’un même phénotype.
au diagnostic prénatal des maladies héréditaires, à la thérapie • Identifier, à partir de documents, les principales causes des mutations
génique chez l’Homme …). et leurs possibles conséquences (au niveau des cellules germinales et
des cellules somatiques).
• A partir de documents, montrer l’influence de l’environnement sur le
Evolution
phénotype.
• Distinguer une maladie chromosomique d’une maladie génétique.
• A partir de l’analyse de documents décrivant un cas concret • A partir d’un document, décrire de manière simple une application
d’apparition d’une nouvelle espèce (par exemple : les pinsons de concrète des biotechnologies (par exemple : production d’OGM,
Darwin, les moustiques du métro de Londres, les souris de thérapie génique,…).
Madère, le lézard des ruines,…), mettre en évidence les
mécanismes particuliers qui permettent d’expliquer l’apparition Evolution
de ces nouvelles espèces.
• Expliquer à l’aide d’un arbre phylogénétique (par exemple :
celui des vertébrés) que la classification scientifique actuelle des • A partir de documents montrer que la biodiversité au niveau des
êtres vivants se fonde sur la théorie de l’évolution. écosystèmes et au niveau des espèces se modifie au cours des
• A la lumière de la théorie néodarwinienne, critiquer les principales ères géologiques.
arguments développés dans des théories (par exemple : le • Identifier les conditions probables qui ont permis l’apparition de la vie
fixisme, le créationnisme, le lamarckisme,…). qui tentent sur Terre.
d’expliquer l’origine et l’évolution de la vie à la surface de la • Expliquer, à l’aide d’une approche historique comment la théorie de
Terre. Darwin est étayée par des faits (notamment les apports de la
génétique) depuis 1859.
• A partir de l’analyse d’un document, ou d’une visite au musée, décrire
et interpréter un arbre phylogénétique montrant la place de l’Homme
au sein des vertébrés et parmi les primates.
• Identifier (à partir de documents, de visites de musées,…) des critères
anatomiques d’appartenance à la lignée humaine.
Remarque préalable : les contenus de la colonne « essentiel » sont donnés dans un certain ordre à titre d’exemple. Chaque enseignant
conserve la liberté pédagogique de leur articulation au sein de chaque unité dans la construction de sa propre séquence
d’apprentissage.
1 Voir UAA4
http://www.ho
minides.com/ht
ml/actualites/lo
up-origine-
chien-
Fortin,C., (2009)
,p. 354 à 355.
http://www.ho
minides.com/ht
ml/theories/pre
2 Ce rappel est indispensable car la matière a été envisagée dans l’UAA4 de quatrième
3Un gène autosomal est un gène dont le locus se situe sur un autosome.
4Des gènes indépendants sont des gènes dont les locus sont situés sur des chromosomes non homologues.
Chaque paire de chromosomes (appelés chromosomes homologues) possède les allèles d’un même gène en un même endroit précis appelé locus (pluriel : loci).
Femelle Mâle
Utiliser, par exemple, la situation Morgan réalisa des croisements et, pour plusieurs
d’apprentissage 1 pour aborder la caractères, il arriva aux mêmes conclusions que
matière Mendel tant pour la transmission d’un seul
caractère que de deux.
Fréquence de recombinaison :
X 100
5 Certains gènes liés sont tellement éloignés qu’ils se comportent comme des gènes non liés
7Le centimorgan a été nommé en l'honneur du généticien Thomas Hunt Morgan par un de ses étudiants Alfred Sturtevant. On estime que 1 cM correspond à environ 1000 kilobases
sur la molécule d’ADN (un million de nucléotides).
8 Dérive génétique : processus par lequel les fréquences alléliques changent dans les petites populations à cause de biais aléatoires d’échantillonnage dans la transmission des allèles
http://www.ma
xicours.com/se/f
iche/1/4/395841.
html/ts
(2 types de
spéciations)
http://svt.ac-
dijon.fr/schema
ssvt/article.php
3?id_article=296
0
(schémas
10Les molécules et les organites impliqués dans la synthèse des protéines peuvent être vus en même temps que le processus
11La découverte de Watson et Crick est principalement due à l’interprétation des clichés de diffraction aux rayons X d'ADN cristallisé de Rosalind Franklin et Maurice Wilkins du
King's College. Ces clichés montrent une figure en croix, caractéristique des structures en hélice.
Annexe 1
Ultrastructure de
l’ADN
9 Lien : http://acces.inrp.fr/acces/logiciels/externes/rastop
12La petite sous-unité renferme plus de 20 protéines et un brin d'ARN et la grande sous-unité contient plus de 30 protéines et deux brins d'ARN.
13 La réaction qui consiste à lier de façon covalente un acide aminé à « son » ARNt est catalysée par une famille d’enzymes apparentées appelée aminoacyl-ARNt-synthétase. Il existe une
L’initiation
Au niveau de l’ADN, des séquences particulières
de nucléotides marquent le début et la fin de la
transcription du gène.
La transcription débute par l'union d’un
complexe enzymatique dont l’enzyme principale
est une ARN polymérase14, à un site précis de
l'ADN appelé promoteur15. Un promoteur est une
courte séquence qui n'est pas elle-même transcrite
par l'ARN polymérase, mais s'y unit.
14 Les eucaryotes possèdent en fait trois enzymes différentes pour effectuer toutes les transcriptions de leurs ARN dans le noyau: l'ARN polymérase I est spécialisée dans la transcription de
l'ARNr et reconnaît les promoteurs propres à cette enzyme, l'ARN polymérase II est spécialisée dans la transcription de tous les ARNm et l’ARN polymérase III transcrit l'ARNt. La
structure de son promoteur est aussi spécifique.
15 Un promoteur des cellules eucaryotes comprend souvent une séquence nucléotidique appelée « boîte TATA » qui contient des bases T et A à répétition.
Annexe 3
Elongation
L’élongation
L’ARN polymérase se déplace le long de l’ADN
et place des ribonucléotides (libres dans le noyau)
en face des désoxyribonucléotides du brin http://www.inte
Professeur transcrit de l'ADN, par complémentarité des llego.fr/soutien-
Donner la séquence double brin bases. L’ARNm en cours de formation, s'allonge scolaire--/aide-
d’une portion de gène (par dans le sens 5'® 3'. scolaire-
La terminaison
À l'extrémité du gène se trouve un site de
terminaison (séquence « signal de fin de
transcription »). À la fin du message, l'ARN
polymérase se détache de l'ADN ainsi que
l'ARNm et les deux brins de l'ADN se referment.
Un même gène peut être transcrit simultanément
par plusieurs ARN polymérases d’où partent des
filaments d’ARNm en cours de formation : leur
longueur reflète la distance parcourue par
Faire observer, par exemple, une l’enzyme depuis le site promoteur. Ce mécanisme http://raymond.
16 Cela concerne également les ARN qui ne sont pas traduit en protéine (ARNr, ARNt).
http://svt.ac-
dijon.fr/schema
ssvt/article.php
3?id_article=298
4
(expérience de
Niremberg et
Décrire et interpréter l’expérience Matthaei
de Niremberg et Matthaei (1961,
voir outil-lien proposé) pour faire
déduire aux élèves qu’une
combinaison de 3 nucléotides code
pour un acide aminé. Cette Le morcellement des gènes d'eucaryotes a conduit
expérience ouvre la voie au à réviser le dogme « un gène/une protéine » car
déchiffrage du code génétique. les exons d'un ARN pré-messager ne sont pas
toujours épissés de la même façon : cela donne
naissance à des ARN messagers matures https://www.yo
composés d'exons différents et donc à plusieurs utube.com/watc
protéines. C'est ce qu'on appelle l'épissage h?v=Ikq9AcBco
alternatif*. hA
Les modifications post-transcriptionnelles (vidéo -
produisent une molécule d’ARNm prête pour la traduction)
deuxième étape de la synthèse protéique.
Ø L'initiation
L’initiation débute toujours au niveau d’un codon
AUG appelé codon initiateur18 qui détermine
l’assemblage d’un ribosome (grosse + petite sous-
unité) sur l’ARNm.
17 Dans les génomes mitochondriaux, UAG, qui aurait dû être un codon « stop », code le tryptophane, AUA code la méthionine au lieu de l'isoleucine, AGA et AGG ne codent pas
l’arginine, mais sont des « stop ». Il y a également de petites différences par rapport au code universel dans les génomes des chloroplastes et des ciliés (groupe de protistes).
18 Le codon initiateur représente le signal «départ» marquant le début de la traduction dans le message de l'ARNm.
https://www.yo
utube.com/watc
h?v=YjsxooFWq
FY
(synthèse
protéique)
Ø
Ø
Ø L'élongation
Une nouvelle molécule d'ARNt possédant
l'anticodon approprié se fixe au codon de l'ARNm
au site A. Quand le deuxième ARNt s'unit au
Annexe 9 – La terminaison
Élève 4P
Identifier, à partir de documents, les Certaines mutations ont pour cible les gènes.
19
Élève 2P
A partir de documents, montrer que Certains caractères sont sous la dépendance d’un http://www.cstf
plusieurs gènes peuvent intervenir seul gène (ex : cas de la drépanocytose…). elicien.qc.ca/Sci
dans la réalisation d’un même Lorsqu’un caractère subit l’influence de plusieurs nat/101nya/labo
phénotype. gènes différents on parle de polygénisme. Ces Polygénisme s/lignage/caract
gènes peuvent agir avec des effets additifs, ereconnus.htm#
Professeur comme par exemple dans la détermination de la Peau. Couleur
Parler de la couleur de la peau couleur de la peau chez l’Homme. Des allèles de de la peau.
(plusieurs gènes et environnement) certains gènes peuvent également masquer
l’expression d’un allèle d’un autre gène (on parle
d’épistasie), c’est le cas notamment pour
l’expression des gènes de la couleur du pelage de
la souris.
En fonction de l’environnement, plusieurs
phénotypes peuvent correspondre à un même
Elève génotype. Par exemple, on peut observer des
A partir de documents, montrer variations de couleur à différents endroits du
20 Une molécule prébiotique qualifie une molécule organique formée sans l'intervention d’êtres vivants
21 L’endosymbiose est la coopération mutuellement bénéfique entre deux organismes vivants, donc une forme de symbiose, où l'un est contenu par l'autre
22 Le nombre et le moment des évaluations restent du domaine de la liberté pédagogique du professeur et sont indiqués ici à titre indicatif.
*
Les formules des différentes bases azotées sont représentées à l’aide du logiciel ACD /Chemsketch (logiciel gratuit de chimie à télécharger).
G/TT–biologie-3edegré-Sciences générales–UAA 65
Annexe 7 – L’initiation de la traduction
G/TT–biologie-3edegré-Sciences générales–UAA 67
Annexe 9 – La terminaison de la traduction
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 68
Annexe 10
P:
F1 :
F1 ´ F1
F2 :
LJ Lj lJ lj
LJ
Lj
lJ
lj
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 69
Annexe 11
G/TT-3edegré-Sciencesgénérales–UAA8
72
Exemple de mise en situation
La mucoviscidose
Lisa est atteinte de la mucoviscidose alors que ses parents et son frère n’en sont pas atteint.
Document 1 :
La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies génétiques graves, elle touche environ un
nouveau-né sur 2500 en Belgique. Le mot dérive de "mucus " et de "visqueux". Le corps de chacun
d’entre nous produit du mucus, substance fluide qui tapisse et humidifie les canaux de certains
organes de notre corps (poumons, pancréas etc.). Chez une personne atteinte de la mucoviscidose,
le mucus des sécrétions bronchiques et pancréatiques est anormalement épais ce qui obstrue les
voies respiratoires supérieures, prédisposant le sujet aux infections répétées. Peu à peu les
poumons se détruisent, l'insuffisance respiratoire s'aggrave.
Document 2:
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 71
Cellule productrice de mucus Cellule productrice de mucus d’un
d’un individu sain individu atteint de mucoviscidose.
Document 3 : comparaison des séquences d’ADN du gène CFTR chez un individu sain et un
individu malade.
ADN (1 brin) sujet sain : …TTT CTT TTA TAG TAG AAA CCA CAA…
ADN (1brin) sujet malade: …TTT CTT TTA TAG TAA CCA CAA…
http://www.ladissertation.com/Sante-et-Culture/Exercice-1--MUCOVISCIDOSE-/111023.html
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 72
Situation d’apprentissage 1
Morgan a croisé 2 races pures de drosophiles différant par la coloration de l'œil. Une première
race (sauvage) possède des yeux rouges, une deuxième race (mutée) possède des yeux blancs.
Ø 1er croisement :
Croisons une femelle à yeux rouges avec un mâle à yeux blancs. En F 1 nous observons 100 %
d'individus à yeux rouges dont statistiquement 50 % de femelles et 50 % de mâles.
×
♀ à yeux rouges ♂ à yeux blancs
50% de ♀
100% de mouches à yeux rouges
50% de ♂
Quel est l’allèle dominant ? .................................................................................................................
Interprétation :
.................................................................................................................................................................................
♂
♀
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 73
Ø 2e croisement :
Effectuons le même croisement mais en prenant une femelle à yeux blancs et un mâle à yeux
rouges (croisement réciproque). En F1, nous observons deux phénotypes : 50 % d'individus à
yeux rouges (tous femelles), 50 % d'individus à yeux blancs (tous mâles)
×
♀ à yeux blancs ♂ à yeux rouges
.................................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................................
♂
♀
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 74
Situation d’apprentissage 3
Morgan croise des drosophiles de lignée pure de type sauvage avec des drosophiles aux ailes
vestigiales et au corps noir.
On admet que la différence phénotypique entre les parents est due à un seul gène pour chaque
caractère (longueur des ailes et couleur du corps). Pour écrire les génotypes des mouches, on
utilise le symbolisme suivant pour les allèles :
1er croisement :
P:
´
À ce stade (1er croisement), on ne peut écrire les génotypes car on ne sait pas si les
gènes concernés sont liés ou non.
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 75
2e croisement :
Le deuxième croisement est un test-cross.
♀ F1 ´ ♂ double récessif :
F2 :
965 corps gris - 944 corps noir 206 corps gris 185 corps
ailes normales - ailes - ailes noir - ailes
(type sauvage) vestigiales vestigiales normales
Puisque les mâles présentent les deux phénotypes récessifs, ils sont obligatoirement
homozygotes et ne produisent que des gamètes b,vg. En conséquence, les phénotypes de la
descendance traduisent les génotypes et les proportions des gamètes produits par les mouches
F1, soit :
b vg = 944 = …………. %
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 76
Les femelles hybrides F1 ont donc produit beaucoup plus de gamètes parentaux (83 %) que de
gamètes recombinés (17 %). Cela signifie que les allèles des deux gènes fournis par chaque
parent de l’hybride F1 tendent à rester associés lors des méioses de l’hybride. Cela ne
s’explique que si les deux gènes sont situés sur le même chromosome.
P:
F1 :
Interprétation du 2e croisement :
F1 :
F2 :
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 77
♂
♀
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 78
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Campbell, N. & Reece, J. (2007). Biologie 7e édition, Paris : France, Pearson Education.
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 79
Sitographie
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 80
Epissage alternatif
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linformation-genetique/epissage-alternatif/index_html, [ en ligne] consulté le 9/10/15.
Expérience de Brachet
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http://www.cstfelicien.qc.ca/Scinat/101nya/labos/lignage/caractereconnus.htm#Peau. Couleur de
la peau. , [en ligne], consulté le 04/05/15.
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http://acces.ens-lyon.fr/acces/ressources/dyna/adn-du-genotype-au-phenotype/le-phenotype-
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G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 81
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dvd/article/les-pattes-des-baleines.html
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GENETIQUE%20ET%20EVOLUTION/chapitre4/chapitre%204%20-
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Ibarrondo,F., http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/therapie_genique/therapie_genique.htm
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.
Langlois,C., http://www.normalesup.org/~clanglois/Sciences_Vie/Evolution/Fossile-
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Logiciel « anagène 2 »
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 82
http://www.intellego.fr/soutien-scolaire--/aide-scolaire-svt/telechargement-logiciel-anagene-2-
pour-analyser-les-sequences-nucleotidiques-du-gene-et-d-acides-amines-de-la-proteine-/53304,
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Types de spéciations
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Structure de l’ADN
http://www.nature.com/nature/dna50/watsoncrick.pdf,[ en ligne] consulté le 31/10/14.
http://modelisationsvt.free.fr/activites/adn_epistemologie/adn_epistemologie.html,[ en ligne]
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Schémas cichlidés
http://svt.ac-dijon.fr/schemassvt/article.php3?id_article=2960, [ en ligne] consulté le 20/03/15.
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 83
Structure d’un ARNt
http://cours.francocite.ca/courslaf/SBI3U_web/SBI3U_web_unite1/arnt.jpg, [ en ligne] consulté le
20/03/15.
Synthèse protéique
https://www.youtube.com/watch?v=YjsxooFWqFY
Transgénèse-souris verte
https://www.youtube.com/watch?v=jAo-iZXV2VM
Vidéo -traduction
https://www.youtube.com/watch?v=Ikq9AcBcohA, [ en ligne] consulté le 20/03/15.
G/TT-3edegré-Sciences générales–UAA8 84
Biologie
Sciences générales
3e degré
UAA 9
Durée prévue pour l’UAA : (10) périodes : de mars à décembre de la sixième année
Compétences à développer
Pré-requis
Appliquer Transférer
• A partir d’une recherche documentaire, • Expliquer comment certaines activités
comparer les caractéristiques de la « 6e humaines favorisent le développement, le • Ecosystème (réseaux trophiques, transferts de
extinction de masse » vécue actuellement par maintien ou la restauration de la matière et d’énergie)
rapport aux 5 grandes extinctions du passé. biodiversité (par exemple : maillages vert et
• Par l’observation d’écosystèmes, montrer la bleu, transhumance du mouton sur les
pelouses calcaires, protection de sites et Savoirs disciplinaires
nécessité de les préserver en mettant en
évidence les services qu’ils rendent. d’espèces (hotspots et projets « life »),
• Expliquer que certaines activités humaines sylviculture diversifiée …).
peuvent modifier le fonctionnement d’un • Participer à un débat scientifiquement • Les 5 causes principales de la diminution de la
écosystème :(par exemple : le déversement de argumenté pour proposer, en tant que biodiversité (La surexploitation des ressources,
lisier, l’introduction d’une espèce invasive, la citoyen responsable, des pistes de la fragmentation des habitats, la pollution, les
surpêche…). solutions, afin de protéger les écosystèmes invasions biologiques, les changements
• Calculer son empreinte écologique (en fonction (par exemple : changement des habitudes climatiques)
de son alimentation, de ses déplacements, de sa de consommation, lutte contre la
surconsommation d’eau douce, choix • Empreinte écologique et dette écologique
consommation, …).
énergétique, valorisation des déchets,…). • Services rendus par les écosystèmes (au niveau
production, régulation et bien-être)
Connaître
• A partir de documents, identifier quelques causes pouvant être à l’origine
d’une diminution de la biodiversité dans un écosystème.
• Décrire à partir d’un exemple (tétras-lyre, cigognes noires,…), les
caractéristiques biologiques qui font qu’une espèce est menacée.
• Décrire à partir d’un exemple (balsamine de l’Himalaya, berce du Caucase,
coccinelle asiatique, Caulerpa taxifolia, …), les caractéristiques biologiques
d’une espèce invasive.
• Expliquer les notions d’empreinte écologique et de dette écologique.
Remarque préalable : les contenus de la colonne « essentiel » sont donnés dans un certain ordre à titre d’exemple. Chaque enseignant
conserve la liberté pédagogique de leur articulation au sein de chaque unité dans la construction de sa propre séquence
d’apprentissage. Il faut noter que la présentation de cette UAA de sciences générales est identique à l’UAA6 de sciences de base. Le
nombre de périodes à y consacrer étant différent, il offre donc la possibilité de mettre en place des pratiques de terrain différentes en
fonction du temps disponible.
1 Les exemples du processus ont été tous développés pour information. Le professeur garde la possibilité d’en choisir d’autres.
2 Il s’agit encore une fois d’exemples, le professeur choisira en fonction de sa région, de ses connaissances ou affinités avec l’un ou l’autre cas.
Elève 1P
Par l’observation d’écosystèmes, montrer la Services écosystémiques, services
3 Le nombre et le moment des évaluations restent du domaine de la liberté pédagogique du professeur et sont indiqués ici à titre indicatif.
http://www.lesoir.be/666962/article/demain-terre/2014-09-29/belgique-est-cinquieme-plus-gros-
pollueur-du-monde, [en ligne], consulté le 1/11/14.
Pour te permettre d’aller plus loin, ton professeur te guide vers le lien du rapport WWF dont il
est fait mention et dans lequel tu peux lire :
Lien concerné :
http://www.wwf.be/fr/que-faisons-nous/reduire-notre-impact/rapport-planete-vivante-
2014/1043?gclid=CP-j4-vw2cECFSsTwwod_hkAzA#en-belgique, [en ligne], consulté le 1/11/14.
Références scientifiques
Campbell, N. & Reece, J. (2007). Biologie 7e édition, Paris : France, Pearson Education.
Ouvrages pédagogiques
AlterIAS, des alternatives aux invasives, Cahier pédagogique, Coordonné par l’Unité
Biodiversité et Paysage de l’Université de Liège Gembloux Agro-Bio Tech.
Carbonnelle S. & Goffinet J-E (2016) - Les espèces exotiques envahissantes. Les carnets du
naturaliste. Cercles des Naturalistes de Belgique ASBL. 36p.
Colmant,L., Decocq,O., Delescaille, L-M., Dewitte, T., Duvigneaud, J., Henry,A., Hofmans,K.,
Saintenoy-Simon, J.
(2004). Les pelouses calcicoles de la Région wallonne, Vierves-sur-Virouin : Léon Woué- Entente
Nationale pour la Protection de la Nature.
Sitographie
http://www.francetvinfo.fr/sciences/la-sixieme-extinction-massive-serait-en-cours-a-cause-de-l-
homme_658539.html, [en ligne], consulté le 26/11/14.
http://www.notre-planete.info/environnement/biodiversite/extinctions_massives.php,[en ligne],
consulté le 26/11/14.
Pelouses calcaires
http://popups.ulg.ac.be/1780-4507/index.php?id=1524
chimie
Chimie
Sciences générales
3e degré
UAA5
Transférer
Représenter la configuration spatiale Savoirs disciplinaires
Appliquer d’espèces chimiques dont H2O, CH4, NaCl, Modèle de Lewis
Construire une représentation CO2, O2, au moins, et prévoir leur Electron de valence
d’une molécule à partir du modèle comportement dans l’eau. Liaison ionique
de Lewis des atomes constitutifs sur Expliquer le comportement de la matière à Liaison covalente pure et liaison
base des informations extraites du partir de sa modélisation covalente polarisée
tableau périodique des éléments. atomique/ionique/moléculaire pour les Solvatation
Caractériser une liaison à partir de situations suivantes : Liaison hydrogène
l’électronégativité des atomes o dureté et conductivité électrique du Liaison métallique
constitutifs. diamant contrairement au graphite ;
Ecrire l’équation de dissociation o ductilité et conductivité électrique
des métaux contrairement aux cristaux de Savoir-faire
d’un sel. Extraire les informations (valence, état
sels ioniques ;
o solubilité des sels ioniques ; d’oxydation, électronégativité) du
et montrer comment l’homme en tire tableau périodique des éléments.
profit. Représenter une molécule en 3D.
Représenter la structure de Lewis d’un
atome à l’aide du tableau périodique
Connaître
des éléments.
Décrire la structure électronique externe d’un atome à partir de sa position dans le tableau
périodique des éléments et en déduire la valence.
Expliquer que les éléments absorbent et émettent des énergies lumineuses correspondant
à des couleurs spécifiques. Décrire les impacts de ce constat dans plusieurs domaines (par
exemple : les couleurs des lampes et des feux d’artifice, l’application à l’analyse spectrale,
la composition des étoiles, …).
Montrer les limites du modèle de Lewis (par exemple pour le sulfate d’hydrogène, le nitrate
d’hydrogène, les chlorites, chlorates et perchlorates).
Décrire l’action des molécules d’eau sur la solvatation de sels.
Décrire le rôle des liaisons hydrogène dans l’eau pure.
Stratégies transversales
.
Visualiser une forme dans l’espace.
Estimer la valeur d’un angle dans un polygone.
1 Tous les ions des métaux des familles a n’ont pas la structure électronique d’un gaz noble (Ex. : Ga3+).
substances moléculaires
Professeur
Réaliser, par exemple, un test de Capsule vidéo du sel de
1. Conductibilité électrique cuisine en fusion
conductibilité électrique sur l’eau
La présence d’ions dans un liquide lui https://www.youtube.
déminéralisée et présenter une capsule vidéo
confère les qualités de conducteur de courant com/watch?v=NfNIn4
montrant l’électrolyse du sel de cuisine
électrique. R8tg41
fondu, dans le but de montrer l’existence de
Les substances moléculaires sont Substance
substances ioniques et de substances
constituées de molécules tandis que les moléculaire
moléculaires.
substances ioniques sont constituées d’ions Substance
Élève
de signe contraire. ionique
Expliquer le comportement de la matière à partir
À l’état liquide, une substance ionique
de sa modélisation ionique/moléculaire.
conduit le courant électrique alors qu’une
Interpréter les expériences pour déduire la
substance moléculaire ne le conduit pas.
nature des espèces chimiques présentes dans
les deux liquides. Déduire la nature des
espèces chimiques dans le sel de cuisine à
l’état solide.
Classer l’eau et le sel de sodium en substance
moléculaire et en substance ionique.
2. Structure microscopique
Professeur
La structure microscopique est la Structure
Montrer le modèle de la structure
disposition des éléments chimiques d’un microscopique
microscopique de la glace et celui de la
corps à l’échelle microscopique.
structure microscopique du sel de cuisine.
Un solide à structure microscopique
Élève
ordonnnée est un solide cristallin.
Comparer les deux modèles et distinguer à
À l’état solide, la structure microscopique
l’échelle microscopique une substance
d’une substance moléculaire est différente de
ionique d’une substance moléculaire.
celle d’une substance ionique (deux espèces
chimiques pour les substances ioniques, une
seule pour les substances moléculaires).
2 Tableau à quatre colonnes : les deux premières (formule chimique de substances binaires ioniques et moléculaires & type de chaque substance (ionique ou moléculaire)) sont
complétées par le professeur et les deux dernières (formule générique & différence d’électronégativité) sont à compléter par l’élève.
3 En référence à la valeur de la charge partielle = 0,5 qui correspond à une différence d’électronégativité entre les deux éléments égale à 1,7
4Cependant, des substances telles que BeCl 2 et AlCl 3 sont classées dans les substances moléculaires (<1,7). En effet, les éléments métalliques situés à la frontière entre les métaux
et les non-métaux ainsi que les métaux situés en haut d’une colonne (Ex. : Be) présentent un comportement métallique moins marqué.
Les hydrures métalliques ne sont pas au programme de ce cursus.
5 Des exceptions existent (Ex. : SiF 4 et HF sont des substances moléculaires (>1,7)).
6
6 colonnes : formule chimique (composés binaires, ternaires et quaternaires, sels d’ammonium et substances simples) – type de substance (ionique ou moléculaire) – température de
fusion – température d’ébullition – état physique à 20 °C à la pression atmosphérique – formule chimique des espèces chimiques. Les deux dernières colonnes sont à compléter par les
élèves.
7 Cependant, il existe des substances ternaires et quaternaires comportant plusieurs éléments métalliques (Ex. : KMnO 4 )
8 http://www.sciences-wbe.be
1. Liaison covalente 4
Professeur 4
Le modèle de Lewis est le premier modèle Modèle de
Interroger les élèves sur la manière dont, par
de la liaison chimique. Selon ce modèle, deux Lewis
exemple, deux atomes d’hydrogène se lient
atomes peuvent mettre des électrons en
pour former la molécule H 2 et comment
commun pour acquérir la structure
deux atomes de chlore se lient pour former la UAA5 F215
électronique du gaz noble le plus proche et
molécule Cl 2 (en utilisant le modèle de Expérience proposée
donc se stabiliser. Une liaison entre deux
Lewis). atomes est assurée par un doublet lors de la journée "Foire
Élève d’électrons partagés. aux idées" (ULG 1995)
Expliquer le comportement de la matière à partir Dans le modèle de Lewis, la formation de par Roger FRANCOIS,
Liaison Professeur de chimie
de sa modélisation moléculaire. molécules par liaison covalente permet à des covalente p.85 Doc Pierre Collette
atomes dont la différence d’électronégativité
4e
est, par convention, inférieure à 1,7 et dont le
nombre d’électron(s) sur la dernière couche
n’est pas égal à 8, d’atteindre l’octet
électronique et donc de se stabiliser en
acquérant la structure électronique du gaz
noble le plus proche.
C’est généralement le cas lorsque la liaison
implique des non-métaux et/ou l’hydrogène.
L’atome d’hydrogène se stabilise par liaison
covalente pour atteindre la structure
15 http://www.sciences-wbe.be
12 Les qualificatifs polaire et apolaire se rapportent aux noms « substance » et « molécule », tandis que l’adjectif polarisé précise l’expression « liaison covalente ».
13 Plusieurs définitions de la valence : « nombre de liaisons que peut contracter un élément (covalence) - Charge de l’ion libre (électrovalence) » (de Menten, 2013, p.305) …
9 Dans la molécule BF 3 l’atome de bore ne réalise pas l’octet électronique.
14On considère un ensemble de charges électriques globalement neutre constitué de n charges positives et de p charges négatives.
Le barycentre (N) des n charges positives est un point de l’espace où une charge égale à la somme des n charges aurait le même effet à elle seule que les n charges qu’elle remplace.
Le barycentre (P) des p charges négatives est un point de l’espace où une charge égale à la somme des p charges aurait le même effet à elle seule que les p charges qu’elle remplace.
Lorsque les points N et P ne coïncident pas, on modélise le système par deux charges ponctuelles –q et +q séparée par une distance NP.
Dans le cas d’une molécule, cette situation est celle d’une molécule polaire.
Lorsque les points N et P coïncident, la molécule est apolaire.
Élève
Mettre en relation la forme hexagonale des
cristaux avec la maille cristalline hexagonale.
16 http://www.sciences-wbe.be
17 http://www.sciences-wbe.be
18 C’est aussi le cas dans N 2 O 5 par exemple.
Évaluation formative ½P
RCD
Évaluation sommative ½P
RCD
19 http://www.sciences-wbe.be
Prendre un morceau de tuyau en PVC, le frotter à l'aide d'un morceau de laine puis l'approcher d'un filet d'eau.
Observer et interpréter le phénomène.
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Atkins, P.W., Jones, L., Laverman, L. (2017). Principes de chimie. Louvain-La-Neuve : De Boeck
Gallogly, E.B., McQuarrie, D.A., Rock, P.A., (2012), Chimie générale, Bruxelles : De Boeck
Hill, J., Petrucci, R.H., Dion, M., Lamoureux. M., (2011). Chimie générale. Paris : Pearson Education.
Menten, P. (2013). .Dictionnaire de chimie. Une approche étymologique et historique. Bruxelles : De Boeck.
Collette, P. & al. (1997). Chimie 2e - fiches professeur & Chimie 4e. Frameries : CTP.
Sciences générales
3e degré
UAA6
Calorimétrie
Montrer que le réarrangement des éléments impliqués dans toute réaction chimique n’est
pas énergétiquement neutre.
Sur base de critères observables, distinguer une transformation chimique endothermique,
exothermique ou athermique.
Distinguer chaleur et température.
Vitesse de réaction
Classer des phénomènes de la vie courante, des applications industrielles, des
phénomènes biochimiques ou écologiques selon leur vitesse de réaction.
Comparer la cinétique de différentes réactions de combustion (de lente à explosive).
Expliquer le rôle d’un catalyseur au travers de phénomènes de la vie courante (exemples :
pot catalytique – enzyme).
Décrire les facteurs influençant la vitesse d’une réaction.
1 http://www.sciences-wbe.be
2
L’énergie interne est la somme de différentes energies : énergie des noyaux, énergie des électrons, énergie de translation, énergie de rotation, énergie de vibration…
3
V : volume de la substance et p : la pression extérieure
4
Capacité calorifique massique ou chaleur massique
La capacité calorifique d’un corps pur est la quantité de chaleur à fournir pour élever sa température de 1°C (ou 1 K). Elle est donc égale au produit c.m (m : masse du corps et c :
capacité calorifique massique du corps).
5 Il faut introduire la relation entre la température en Kelvin et la température en degrés Celsius (De Boeck, À la découverte de la chimie. p.34).
6 http://www.sciences-wbe.be
7 http://www.sciences-wbe.be
8 Cette dissolution est le résultat d’une transformation chimique entre les composés du cachet.
9 Vérifier la compréhension par les élèves du terme « effervescent ».
10 http://www.sciences-wbe.be
1. Tu es ingénieur chimiste et on te demande de choisir la réaction chimique qui permettra à l’airbag de se gonfler au moment
du choc.
Quels sont les facteurs de la réaction dont il faut tenir compte pour que l’airbag soit efficace à la fois au niveau de la
protection et de la sécurité des passagers ?
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Atkins, P.W., Jones, L., Laverman, L. (2017). Principes de chimie. Louvain-La-Neuve : De Boeck
Gallogly, E.B., McQuarrie, D.A., Rock, P.A., (2012), Chimie générale, Bruxelles : De Boeck
Hill, J., Petrucci, R.H., Dion, M., Lamoureux. M., (2011). Chimie générale. Paris : Pearson Education.
Sciences générales
3e degré
UAA7
Compétences à développer
Prévoir le sens d’évolution d’une réaction réversible.
Résoudre des problèmes d’équilibre chimique.
Processus Ressources
Appliquer Transférer
Utiliser une table des constantes d’équilibre Prérequis
Expliquer l’évolution d’une situation
pour distinguer une réaction complète d’une concrète sur base du principe de Le
réaction limitée à un équilibre. Châtelier (par exemple : caisson
Expliquer pourquoi certaines réactions hyperbare, stages en altitude, synthèse UAA 5 et 6 de chimie
chimiques sont réversibles et d’autres pas. industrielle de l’ammoniac, …).
Prévoir le sens spontané d’évolution suite à
une perturbation (incluant des variations de
Savoirs disciplinaires
pression, de concentration et de température)
d’une réaction initialement en équilibre. Désordre (ne pas parler d’entropie ni d’énergie
Calculer la constante d’équilibre Kc ou Kp libre)
associée à une transformation chimique. Loi de Guldberg et Waage
Prévoir la concentration d’une espèce Loi de Le Châtelier
chimique présente dans un milieu réactionnel Réactions complète et limitée à un équilibre
en équilibre en utilisant la valeur de la Ca et [A]
constante d’équilibre Kc ou Kp associée. Kc, Kp, (ne pas démontrer la relation entre Kc et
Kp)
Savoir-faire disciplinaires
3 http://www.sciences-wbe.be
Professeur Équilibre en
On distingue les équilibres en phase
Donner une série d’équations chimiques de phase
homogène (en solution aqueuse, en phase
réactions réversibles et demander aux élèves homogène
gazeuse) où toutes les substances sont sous le
selon quel(s) critère(s) ils pourraient les Équilibre en
même état physique et les équilibres en
classer. phase
1
Surtout vérifié à basse température
2 Surtout vérifié à haute température
chimique.
4 Les lettres minuscules représentent les coefficients stœchiométriques et les lettres majuscules les formules chimiques des réactifs et produits.
aA + bB cC + dD (6)
PCc .PDc
Kp =
PAa .PBb
9 D’après Hill (2011), il est difficile de préciser ce que veut dire « très grande » mais les valeurs de K > 1.1010 sont considérées comme telles (à ce stade, K désigne Kc, Kp).
10 L’équilibre entre un solide très peu soluble dans l’eau et sa solution aqueuse saturée sera abordé dans cette partie.
11 http://www.sciences-wbe.be
12 http://www.sciences-wbe.be
13 http://www.sciences-wbe.be
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Atkins, P.W., Jones, L., Laverman, L. (2017). Principes de chimie. Louvain-La-Neuve : De Boeck
Gallogly, E.B., McQuarrie, D.A., Rock, P.A., (2012), Chimie générale, Bruxelles : De Boeck
Hill, J., Petrucci, R.H., Dion, M., Lamoureux. M., (2011). Chimie générale. Paris : Pearson Education.
Sciences générales
3e degré
UAA8
Prérequis
Appliquer Transférer
Combustion Combustion UAA 5 à 7 de chimie
A l’aide des pouvoirs calorifiques, comparer Calculer l’énergie libérée par la Savoirs disciplinaires
l’énergie libérée par une masse identique de combustion d’un alcane
différents combustibles (en se référant à une o à partir de tables d’enthalpie de Composé organique
unité commune comme la TEP). formation, Alcane,
Comparer les quantités de dioxyde de carbone o à partir des énergies de liaison, Isomère de position
produites par différents combustibles pour une et comparer les résultats obtenus. Combustible, comburant, combustion
même quantité d’énergie libérée. Pouvoir calorifique
Mener une recherche documentaire pour Enthalpies de formation, énergies de liaison
Propriétés physiques des alcools identifier des arguments scientifiques Alcool
permettant de gérer sa consommation
A partir de tables (solubilité et températures Acide carboxylique
énergétique domestique. Ester
d’ébullition), expliquer le comportement des
alcools sur base de la polarité de la molécule et Mener une recherche documentaire afin Caractères hydrophile et hydrophobe.
des liaisons hydrogène. d’évaluer les impacts sur la santé de la Micelle
présence d’un conservateur (acides
Estérification
carboxyliques).
Saponification
Estérification et saponification
Combustion
Estérification et saponification
1 Le dioxyde de carbone, les (hydrogéno)carbonates … sont étudiés plus spécifiquement en chimie minérale.
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 2
Élève - les plastiques, les caoutchoucs ;
Évaluer l’importance des substances organiques - de nombreux médicaments ;
dans l’environnement quotidien du - les pesticides ;
consommateur responsable. - les colles, les peintures ;
Sur base de documents, mettre en évidence - …
l’impact positif des substances organiques
dans notre vie quotidienne.
Le pétrole
Professeur
1. Origine du pétrole
Présenter, par exemple sous forme d’une Pétrole
Le pétrole est issu de la transformation de
vidéo, l’origine du pétrole, sa composition et
substances organiques provenant
son raffinage.
principalement du plancton sédimenté, grâce
Présenter l’utilisation actuelle du pétrole
à l’action combinée de bactéries anaérobies,
essentiellement axée sur la production
de la pression et de la température.
d’énergie.
Insister sur les défis à relever en matière
2. Composition du pétrole
d’énergie pour réserver le pétrole à la
pétrochimie. http://old.iupac.org/dida
Le pétrole est un mélange composé
Hydrocarbure c/Didac%20Fr/Didac02/f
principalement d’hydrocarbures, substances
rame%20Didac02.htm
dont les molécules sont constituées
uniquement des éléments carbone et
hydrogène.
Professeur
1. Types de chaînes carbonées
Présenter des modèles moléculaires
Un alcane est un hydrocarbure comportant Alcane
d’hydrocarbures de type alcane, à chaîne
uniquement des liaisons simples carbone-
linéaire, à chaîne ramifiée (certaines
carbone. Chaîne carbonée
molécules seront des isomères) et à chaîne
Les chaînes carbonées des alcanes peuvent Linéaire –
cyclique.
être linéaires, ramifiées ou cycliques. ramifiée –
Élève
Dans ces chaînes, le carbone se lie à lui- cyclique
Décrire des spécificités de la chimie du carbone.
même un très grand nombre de fois. C’est
Classer les hydrocarbures en fonction du
3 Le terme « formule brute » désigne la formule exprimant les rapports relatifs entre les divers éléments (Ex. : (CH 3 ) n ) alors que le terme « formule moléculaire » désigne de manière
univoque une molécule et ses isomères éventuels (Ex. : C 2 H 6 ). Le passage de la formule brute à la formule moléculaire s’effectue en utilisant la valeur de la masse molaire. De façon
abusive, le terme formule brute est souvent utilisé en chimie organique au lieu de formule moléculaire.
4
http://www.sciences-wbe.be
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 6
limitant aux alcanes à chaîne linéaire et à ane (Ex. : pentane C 5 H 12 ).
chaîne ramifiée. - alcanes à chaîne ramifiée
Faire déduire la formule générale d’un 1. La chaîne principale est la chaîne Chaîne
alcane à chaîne linéaire et à chaîne ramifiée. carbonée la plus longue. Elle reçoit le principale
Élève nom de l’alcane à chaîne linéaire
Décrire et nommer une molécule d’alcane. comportant le même nombre d’atomes
Représenter les isomères d’un alcane présent dans C.
un carburant automobile. 2. Le nom des groupements alkyles
Déduire les règles de nomenclature. (chaînes latérales) s’écrit devant le nom Groupement
À partir de la formule moléculaire d’un de la chaîne principale. Leur nom se alkyle
alcane, écrire les formules développées et compose d’un préfixe dépendant du
semi-développées des différents isomères et nombre d’atomes de carbone (méth-, éth-
nommer les molécules. , prop- …) et du suffixe yl (Ex. : méthyl-,
À partir du nom d’un alcane, écrire les éthyl- …).
formules développée et semi-développée. Les groupements alkyles différents sont
cités par ordre alphabétique.
S’il y a plusieurs fois le même
groupement alkyle, son nom est
précédé du préfixe di-, tri-, tétra-… dont
on ne tient pas compte dans
l’énumération par ordre alphabétique.
3. La numérotation de la chaîne
principale se fait dans le sens qui
aboutit à la plus petite somme des
indices de position des
groupements alkyles.
Les indices de position précèdent les
noms des groupements alkyles auxquels
ils se rapportent.
Les indices de position sont séparés du
nom du groupement alkyle par un
tiret et entre eux par une virgule.
Triangle du feu
- source d’énergie
- combustible
- comburant
CH 4( g) + O 2( g) C ( s ) + 2 H 2 O (g)
6
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G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 9
Discuter du risque d’intoxication au Formation du tueur silencieux
monoxyde de carbone produit par la 2 C 25 H 52 (s) + 51 O 2(g) 50 CO (g ) + 52 H 2 O (g )
combustion incomplète due notamment au
mauvais réglage de certains appareils de 2 CH 4( g) + 3 O 2( g) 2 CO (g) + 4 H 2 O (g)
chauffage.
Écrire l’équation de la réaction de
combustion incomplète produisant le tueur 2. Pouvoir calorifique et TEP
silencieux. Pour un même combustible, une combustion
complète libère plus d’énergie qu’une
Professeur combustion incomplète.
Placer une fine tige de fer (Ex. : manche de
cuillère à combustion) dans la flamme bleue
et dans la flamme jaune d’un bec Bunsen. Le TEP (Tonne d’Équivalent Pétrole) est une
Élève unité d’énergie. TEP (Tonne
Sur base de cette expérience, comparer la Elle est utilisée notamment dans l'industrie d’Équivalent
quantité d’énergie dégagée par chacune des et l'économie. Pétrole)
flammes.
Mener une recherche documentaire pour Selon l'Agence internationale de l'énergie,
identifier des arguments scientifiques permettant 1 TEP équivaut à 41,87 109 J
de gérer sa consommation énergétique ce qui correspond au pouvoir calorifique
domestique. d’une tonne de pétrole de composition
Professeur moyenne.
Présenter un tableau des pouvoirs Elle ne fait pas partie du système
calorifiques de différents combustibles et de international d'unités où l'énergie s'exprime
leur émission de dioxyde de carbone. en joule5.
Élève
À l’aide des pouvoirs calorifiques, comparer
l’énergie libérée par une masse identique de
différents combustibles (en se référant à une unité
commune comme la TEP).
Comparer les quantités de dioxyde de carbone
Professeur
chimiques
Introduire la loi de Hess à partir d’une
situation problème. 1. Loi de Hess
La variation d’enthalpie d’une réaction ne
Élève dépend que de l’état initial et de l’état final et
Calculer la variation d’enthalpie d’une non pas de la manière dont la réaction est
réaction lorsqu’elle n’est pas accessible par effectuée.
calorimétrie en utilisant la loi de Hess7.
2. État standard et calcul d’une variation
d’enthalpie standard de réaction à partir
des enthalpies standards8 molaires de
formation des substances
Professeur L'état standard d'une substance est l’état État standard
Présenter une table des enthalpies standards physique le plus stable de cette substance à
molaires de formation des corps purs et la pression de 1 bar (1 bar = 105 Pa).
attirer l’attention des élèves sur la valeur L’enthalpie standard molaire de formation
égale à zéro pour les substances pures d’une substance pure à une température
simples et différentes de zéro pour les donnée est la variation d’enthalpie de la
substances composées ainsi que sur la valeur réaction de formation d’une mole de cette
de la température égale à 298,15 K. substance pure à l’état standard à partir des
Introduire la notion d’état standard. substances pures simples correspondantes,
Introduire la notion d’enthalpie standard également choisies à l’état standard, à la
molaire de formation d’une substance notée température considérée.
H 0f . Elle est notée H of et s’exprime en kJ/mol. H of
Donner une réaction chimique, par exemple Les valeurs sont habituellement données à
la combustion du méthane, et demander à une température de 298,15 K.
7 À ce stade, les enthalpies standards molaires de formation ne sont pas encore abordées.
8 L’adjectif « standard » peut être considéré comme invariable ou non.
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 11
l’élève de calculer la variation d’enthalpie
standard (notée H°) en utilisant les H 0f des
substances impliquées dans la réaction. a. Substances pures composées
Élève Ex. : Table d’enthalpies
Calculer l’énergie libérée par la combustion d’un C ( s ) + O 2 ( g ) CO 2 ( g ) standards molaires de
formation :
alcane à partir de tables d’enthalpie de formation. H° = H of (CO 2 ( g ) )
Donner l’équation des différentes réactions Les valeurs de H o sont données à 298,15 K. UAA8 F310
f
auxquelles se rapportent les H 0f utilisés.
b. Substances pures simples
Déduire la relation entre le H° d’une Ex. :
réaction et les H 0f des substances impliquées O O
2(g ) 2(g )
dans la réaction. H° = H of (O 2 ( g ) ) = 0 à 298,15 K
Calculer le H° de la réaction, par exemple
de la combustion du méthane.
Les H° d’autres réactions à 298,15 K,
Calculer le H° d’autres réactions.
Ex. : aA + bB cC + dD
sont calculées en utilisant les H of des
substances pures par la relation : Table des énergies de
H°= [cH of (C)+dH of (D)] - [(aH of (A)-bH of (B)] liaison :
qui peut également s’écrire sous la forme UAA8 F410
H o o
H f (produits) - H o
f (réactifs)
10
http://www.sciences-wbe.be
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 12
Calculer l’énergie libérée, par exemple, par la
L’énergie de liaison est l’énergie à fournir à Énergie de
combustion du méthane, à partir des une mole de molécules à l’état gazeux, à liaison
énergies de liaison. l’état standard, pour les dissocier en leurs
Dans l’exemple choisi, utiliser les énergies de
atomes constitutifs à l’état gazeux à l’état
liaison et la loi de Hess, pour trouver la standard.
relation entre la variation d’enthalpie L’énergie de liaison est symbolisée par D et D
standard d’une réaction et les énergies de son unité est le kJ/mol. (kJ/mol)
liaison des réactifs et des produits. Les valeurs des énergies de liaison sont
Comparer le résultat obtenu par les énergies
habituellement données à une température
de liaison à celui obtenu par la méthode des
de 298,15 K.
H of . Les énergies de liaison permettent de
Appliquer la relation entre la variation calculer le H° de réactions chimiques à
d’enthalpie standard d’une réaction et les 298,15 K, en utilisant la relation :
énergies de liaison, à d’autres réactions. H o D (réactifs) -
D (produits) 9
Hydrocarbures au quotidien
Professeur
Interroger les élèves sur la présence et Les hydrocarbures sont utilisés comme Transparent chez Didac
l’utilisation des hydrocarbures au quotidien. sources d’énergie thermique et mécanique.
Élève Ils constituent aussi des matières premières
http://old.iupac.org/dida
Évaluer l’importance des substances organiques pour la pétrochimie. Par exemple, les c/Didac%20Fr/Didac02/f
dans l’environnement quotidien du hydrocarbures sont exploités pour des rame%20Didac02.htm
consommateur responsable. applications telles que la conservation des
aliments (emballages plastiques,
paraffine…).
Les hydrocarbures font parfois la une des
journaux notamment lors des marées noires.
Les principes de dépollution des zones
polluées par les hydrocarbures exploitent les
propriétés de ceux-ci (densité,
inflammabilité, insolubilité dans l’eau …).
9 Cette relation ne s’applique que si les produits et les réactifs sont des gaz.
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 13
Quelques fonctions organiques
Professeur
Présenter des formules, par exemple semi-
développées, de molécules organiques (Ex. :
acide formique, acide acétique, méthanol,
éthanol, acide citrique, propanoate d’éthyle
(odeur d’ananas), méthanoate de propyle
(odeur de pomme), l’acide acétylsalicylique
(aspirine)…).
Présenter, s’il échet, les modèles moléculaires
correspondants.
Élève
Écrire les formules développées
correspondantes.
Dans chaque molécule, repérer les
groupements d’atomes qui les différencient Une fonction est caractérisée par un
des hydrocarbures. groupement d’atomes déterminé appelé
Classer ces molécules selon leurs fonctions groupement fonctionnel.
chimiques.
Une molécule peut comporter un ou
Professeur
plusieurs groupements fonctionnels
Nommer les fonctions chimiques 11 en
identiques ou différents.
relation avec le groupement d’atomes
correspondant.
Alcools 2P
Professeur
Présenter des produits de la vie quotidienne 1. Fonction alcool Fonction alcool
contenant des alcools (Ex. : parfum, alcool Les alcools possèdent un groupement
dénaturé, alcool à brûler…). hydroxyle –OH. Formule
Élève Formule générale des alcools : R-OH générale des
Repérer la présence et le rôle d’alcools dans avec R = radical ou groupement alkyle. alcools : R-OH
l’environnement quotidien.
11 Toutes les fonctions peuvent être citées à ce stade mais seuls les acides, les alcools et les esters seront développés dans cette UAA.
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 14
Professeur
Introduire la fonction alcool sur base de
modèles moléculaires, par exemple, du
méthane et du méthanol d’une part et de
l’éthane et de l’éthanol d’autre part.
Élève
Représenter une molécule d’alcool.
Identifier le groupement d’atomes
caractéristique de la fonction alcool.
Écrire la formule moléculaire, la formule
développée, la formule semi-développée et
la formule topologique des alcools
correspondant à des modèles moléculaires
montrés.
À partie d’un type de formule, trouver les
autres types de formule.
Professeur 2. Nomenclature
Donner la formule semi-développée et le Le nom des alcools à chaîne linéaire se
nom de quelques alcools. construit à partir du nom de l’alcane
Élève correspondant duquel le « e » terminal est
Déduire les règles de nomenclature. élidé et remplacé par le suffixe « ol » (Ex. :
À partir du nom d’un alcool, trouver les méthanol, éthanol …) précédé de l’indice de
différents types de formule. position du groupement -OH qui doit être le
À partir d’un type de formule, trouver le plus petit possible et placé entre tirets.
nom.
3. Propriétés physiques des alcools
Professeur Le groupement hydroxyle -OH des alcools
Présenter un tableau des températures rend les molécules polaires et permet à ces
d’ébullition et de la solubilité des alcools et dernières d’établir des liens12 H entre elles et
des alcanes correspondants. avec les molécules d’eau.
4. Alcools au quotidien
Professeur Le méthanol, appelé également alcool à Méthanol
Évoquer les dangers du méthanol. brûler, est utilisé comme combustible dans (alcool à brûler)
les chauffe-plats. Il est, à tort, régulièrement
utilisé pour réactiver les feux des barbecues.
Il est aussi utilisé comme solvant pour le
nettoyage de certaines taches.
Dangers du méthanol :
- très inflammable
- toxique par ingestion (létal)
L’éthanol est un solvant, utilisé par exemple Éthanol
en parfumerie.
Il est aussi utilisé comme désinfectant (Ex. :
alcool chirurgical).
L’éthanol est l’alcool présent dans les
boissons alcoolisées. Celles-ci sont souvent
Professeur fabriquées par fermentation.
Évoquer les inconvénients de l’excès de La fonction alcool est aussi présente dans des
l’éthanol. molécules telles que le glycérol, les glucides
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 16
(Ex. : glucose, saccharose, cellulose, amidon
…) ...
Structure du glucose :
Professeur 2. Nomenclature
Donner la formule semi-développée et le Le nom des acides carboxyliques à chaîne
nom de quelques acides carboxyliques. linéaire se compose du mot « acide » suivi du
Élève nom de l’alcane correspondant dont le « e »
Déduire les règles de nomenclature. terminal est remplacé par le suffixe « oïque »
À partir du nom d’un acide carboxylique, (Ex. : acide méthanoïque, acide éthanoïque
trouver les différents types de formule. (ou acide acétique), acide propanoïque…).
À partir d’un type de formule, trouver les
autres types de formule et le nom. 3. Propriétés physiques des acides
carboxyliques
Le groupement carboxyle –COOH des acides
Professeur carboxyliques rend les molécules polaires et
Présenter un tableau des températures de leur permet de faire des liens H entre elles et
fusion et d’ébullition des alcools et des avec les molécules d’eau. Les molécules
acides carboxyliques correspondants. d’acide carboxylique sont souvent associées
Élève sous forme de dimère. Cela leur confère une
Comparer les températures et tirer une température de fusion plus élevée que celle
conclusion. de l’alcool correspondant.
13 Le groupement OH de l’acide carboxylique se combine avec l’hydrogène de la fonction alcool pour former une molécule d’eau.
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 19
Constater la différence d’odeur entre les 1. Fonction ester
réactifs et les produits. Les esters possèdent un groupement Ester
Professeur fonctionnel : –COOR’.
https://jameskennedy
Écrire l’équation de la réaction observée.
monash.wordpress.co
Introduire la fonction ester sur base de
m/2013/12/13/infogra
modèles moléculaires en les comparant aux
phic-table-of-esters-
modèles moléculaires de l’acide carboxylique
and-their-smells/
et de l’alcool correspondant.
Élève 2. Nomenclature
Identifier la fonction ester. Le nom de l’ester est formé du qualificatif du
Représenter une molécule d’ester. nom de l’acide dans lequel le suffixe
Professeur « oïque » est remplacé par « oate », suivi de
Donner le nom de l’ester ainsi formé et le la préposition « de » ou « d’ » et du radical
placer dans le tableau des arômes de fruits. correspondant au nombre d’atomes de
Élève carbone de l’alcool (Ex. : éthanoate de
Déduire les règles de nomenclature des méthyle).
esters et compléter le tableau des arômes de UAA8 F514
fruits.
Donner la formule semi-développée, la
formule topologique et le nom de quelques
esters du tableau des arômes des fruits.
Donner le nom, la formule semi-développée
et la formule topologique de l’alcool et de
l’acide correspondant à un ester.
3. Les esters au quotidien
Professeur Les esters confèrent leurs arômes à de UAA8 F615
Présenter des étiquettes de margarines nombreux fruits, fleurs …
mentionnant les quantités de lipides et de Ils entrent dans la composition de parfums,
triglycérides et les résultats d’analyses produits cosmétiques et produits
sanguines les mentionnant aussi. alimentaires.
14 http://www.sciences-wbe.be/
15 http://www.sciences-wbe.be/
G/TT – Chimie – 3e degré – Sciences générales – UAA8 20
Faire le lien entre ces substances et leur Les lipides sont des molécules complexes.
structure d’ester. Certains d’entre eux (Ex. : triglycérides,
Élève phospholipides…) comportent une ou
Repérer la présence d’esters dans plusieurs fonctions ester d’acides gras.
l’environnement quotidien.
Formule générale d’un triglycéride : Triglycéride
UAA1 F1e15
2
4. Saponification
La saponification est une transformation
chimique permettant d’obtenir un savon (sel
d’acide gras) à partir d’un ester d’acide gras
Élève et d’une base hydroxyde.
Fabriquer un savon à base d’huile végétale
Équation ionique de saponification :
(Ex. : huile d’olive).
Professeur
Amener les élèves à écrire l’équation de la OH
réaction de saponification.
Professeur
Amener l’élève à identifier la tête hydrophile
et la queue hydrophobe d’un savon.
Questionner l’élève sur les interactions entre
l’eau et les matières grasses.
Élève
Mettre en relation les éléments mis en
évidence.
Expliquer le mode d’action d’un savon. gouttelette micelle
d’huile
Évaluation formative 1P
RCD
Évaluation sommative 1P
RCD
Présenter une bougie allumée sous cloche, en présence d’eau de chaux et d’une solution basique additionnée d’un indicateur coloré
()
Observer et interpréter l’expérience présentée.
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Schore, N.E. Vollhardt, K.P.C. , (2015), Traité de chimie organique, Louvain-la-Neuve : De Boeck
Atkins, P.W., Jones, L., Laverman, L. (2017). Principes de chimie. Louvain-La-Neuve : De Boeck
Gallogly, E.B., McQuarrie, D.A., Rock, P.A., (2012), Chimie générale, Bruxelles : De Boeck
Hill, J., Petrucci, R.H., Dion, M., Lamoureux. M., (2011). Chimie générale. Paris : Pearson Education.
Arnould,P & Furnémont,J. (1996). Chimie organique, Frameries : Centre technique. Réf : C05,99
Sciences générales
3e degré
UAA9
Transférer
Prérequis
Mener une recherche permettant UAA 5 à 8 de chimie
de classer les polymères selon
leurs propriétés physiques (par
exemple : thermoplastique,
thermodurcissable, élastomère, Savoirs disciplinaires
…).
Alcène
Mettre en évidence l’impact
Monomère, polymère
positif des polymères synthétiques
Amine, amide
sur notre société.
Acide aminé
Expliquer un processus de
Liaison peptidique
recyclage des matières plastiques.
Protéine
Pictogrammes d’identification de
polymères
Connaître
1 Notation : pas de tiret entre le nom du groupement alkyle et le nom de la chaîne principale
2 Se limiter aux alcènes comportant une seule double liaison.
3 Se limiter aux alcanes et aux alcènes à chaîne linéaire ou à chaîne ramifiée.
4 L’objectif n’est pas de faire de la nomenclature exhaustive (éviter cas particuliers, pièges …).
Professeur
Induire un regard critique sur la composition
des différentes huiles et sur les informations
publicitaires concernant la richesse des
huiles en oméga 3-6-…
5
http://www.sciences-wbe.be
Polypropylène
PVC
Polymère de
4. Polymères de condensation
condensation
Professeur a. Biopolymères
Donner les formules de, par exemple, six Fonction amine – Acides aminés
acides aminés. Un acide aminé est une molécule comportant
Repérer les différentes fonctions et entourer à la fois une fonction acide carboxylique et
dans une même couleur les fonctions une fonction amine.
identiques.
Introduire la fonction amine.
Faire déduire la formule générale d’un acide
aminé.
Site didac
(onglet « Pétrochimie »)
Liaison
La liaison peptidique n’est rien d’autre peptidique http://old.iupac.org/dida
qu’une fonction amide. c/Didac%20Fr/Didac02/f
rame%20Didac02.htm
6 La fonction amine représentée ici correspond uniquement aux amines primaires, amines constitutives de tous les acides aminés naturels à l’exception de la proline.
7 http://www.sciences-wbe.be/
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Schore, N.E. Vollhardt, K.P.C. , (2015), Traité de chimie organique, Louvain-la-Neuve : De Boeck
Atkins, P.W., Jones, L., Laverman, L. (2017). Principes de chimie. Louvain-La-Neuve : De Boeck
Gallogly, E.B., McQuarrie, D.A., Rock, P.A., (2012), Chimie générale, Bruxelles : De Boeck
Hill, J., Petrucci, R.H., Dion, M., Lamoureux. M., (2011). Chimie générale. Paris : Pearson Education.
Arnould,P & Furnémont,J. (1996). Chimie organique, Frameries : Centre technique. Réf : C05,99
Sciences générales
3e degré
UAA10
1 UAA2
2 UAA4
H 2 O ( l)
5 Une ionisation est une réaction au cours de laquelle il y a production d’ions alors qu’une dissociation ionique est une réaction au cours de laquelle il y a séparation des ions préexistants
dans le corps pur composé. Donc, on parlera de dissociation ionique pour les corps composés ioniques et d’ionisation pour les corps composés covalents (moléculaires).
6 Dans les conditions de température et de pression du laboratoire, les acides binaires HM’ sont des gaz. Comme l’état physique de tous les HM’O n’est pas le même, il ne sera pas
Professeur
2. Interprétation de la réaction de
Réaliser la réaction, par exemple, entre HCl
neutralisation/salification selon
et NaOH en mélangeant des solutions
Arrhenius
aqueuses de même concentration (Ex. : 0,1
Arrhenius proposa une première
mol/L) dans lesquelles on a ajouté du bleu de
interprétation de la réaction entre un acide et
bromothymol3.
une base.
Élève
En solution aqueuse, la réaction entre NaOH
Identifier les espèces chimiques dans les
et HCl produit NaCl (sel de cuisine) et de
solutions aqueuses de départ.
l’eau.
Observer l’évolution de la couleur de
La réaction entre un acide et une base est
l’indicateur coloré au fur et à mesure de
appelée réaction de salification8.
3 Une des deux solutions est introduite dans un erlenmeyer et l’autre dans une burette graduée. La solution présente dans la burette est introduite mL par mL puis goutte à goutte dans
l’erlenmeyer jusqu’au changement de couleur de l’indicateur coloré.
7 L’état solide (s) des bases hydroxyde sera introduit en montrant la substance avant la mise en solution.
8 Le terme salification (formation d'un sel à partir d’un acide et d’une base), bien que moins utilisé, est préférable à « neutralisation » qui risque d’évoquer la notion incorrecte de
Équations génériques de
neutralisation/salification
HM’ ( aq ) + MOH ( aq ) MM’ ( aq ) + H 2 O ( l )
Appliquer le principe de neutralisation à HM’O ( aq ) + MOH ( aq ) MM’O ( aq ) + H 2 O
(l)
d’autres réactions acide-base.
La formule générique d’un sel binaire est
MM’ (avec M’ différent de O).
La formule générique d’un sel ternaire
est MM’O.
4 L’expression « équation chimique » a été préférée à l’expression « équation moléculaire » parce que l’appellation « molécule » ne s’applique pas aux composés ioniques.
Professeur
Réaliser la réaction entre, par exemple,
NH 3 gazeux et HCl gazeux pour montrer :
Équation ionique
que la réaction entre un acide et une base
NH 3(g) + HCl ( g ) NH 4 Cl (s)
ne produit pas toujours de l’eau ;
que deux gaz, l’un acide l’autre basique,
peuvent réagir ensemble. Équation chimique pondérée (ou équation
Élève bilan) de la réaction
Écrire l’équation ionique et l’équation NH 3(g) + HCl ( g ) NH 4 Cl (s)
chimique de la réaction.
Professeur
Équation ionique
Réaliser la réaction, par exemple, entre
NH 4 (aq ) + OH (aq ) NH 3( g ,aq) + H 2 O ( l)
NH 4 Cl en solution aqueuse (c = 1mol/L) et
NaOH en solution aqueuse (c = 1mol/L).
Élève Équation chimique pondérée (ou équation
Écrire l’équation ionique et l’équation bilan) de la réaction
chimique de la réaction. NH 4 Cl (aq ) + NaOH (aq )
NH 3( g ,aq) + H 2 O ( l) + NaCl (aq )
Professeur
Reprendre les équations ioniques des Un acide de Brönsted est une molécule ou Acide de
réactions en phase gazeuse, en phase solide un ion capable de libérer un proton Brönsted
et en solution aqueuse pour définir un acide (ion H ).
de Brönsted, une base de Brönsted et mettre Une base de Brönsted est une molécule ou Base de Brönsted
en évidence le transfert de proton lors de la un ion capable de recevoir un proton
réaction entre un acide de Brönsted et une
(ion H ).
base de Brönsted.
Une réaction entre un acide de Brönsted et
Élève une base de Brönsted est un transfert d’un
Décrire une réaction acide-base comme un proton de l’acide vers la base.
transfert de protons.
Modéliser une réaction acide-base selon Un acide et une base de Brönsted peuvent
Brönsted. réagir même s’ils ne sont pas en solution
Repérer, dans une liste d’équations aqueuse.
Professeur
Rappeler le caractère basique (lié à la Les ions hydroxyde OH responsables du Ion hydroxyde
présence d’ions OH mis en évidence au caractère basique d’une solution aqueuse OH
moyen des indicateurs colorés) d’une proviennent :
solution aqueuse de NaOH et de soit du soluté lui-même dans le cas des
l’ammoniaque. bases hydroxyde ;
soit de la réaction entre l’eau et la base
de Brönsted dissoute dans l’eau, dans le
cas des bases non hydroxyde.
9 Le professeur précise le couple dans lequel figure l’acide de départ et le couple dans lequel figure la base de départ.
10 Ammoniac, gaz de formule chimique NH 3 et ammoniaque, solution aqueuse d’ammoniac. Il n’y a donc pas de formule chimique pour l’ammoniaque.
Dès lors, il faut écrire NH 3( aq ) et non pas NH 4 OH.
Élève
Décrire, expliquer et prévoir un phénomène
chimique relevant d’une réaction de transfert à
l’aide de modèles scientifiques.
11 L’interprétation de ces réactions n’a pas été faite par Arrhenius puisque NH 3 est une base de Brönsted.
12 L’eau déminéralisée doit être bouillie pour enlever les gaz dissous, refroidie et conservée dans un flacon fermé.
Professeur
Mesurer le pH de l’eau pure.
Élève
Calculer la concentration molaire en ions 2. Autoprotolyse de l’eau
H 3 O dans l’eau pure. À 25 °C, le pH de l’eau pure est égal à 7.
La concentration en ions H 3 O de l’eau pure
Interpréter la présence des ions H 3 O et en
est égale à 1. 10-7 mol/L.
déduire la présence d’ions OH en
L’eau pure contient des ions H 3 O et OH
concentration molaire égale à celle en ions
provenant de l’autoprotolyse de l’eau.
H3O . Autoprotolyse
L’équation chimique de l’autoprotolyse de
Écrire l’équation de la réaction
l’eau est :
D’où
K w = [H 3 O ].[OH ]
Produit ionique
Professeur Kw est appelé produit ionique de l’eau
de l’eau
Mesurer le pH de solutions aqueuses de À 25 °C, K w = 10 14 (mol/L) 2
NaOH de concentrations molaires différentes
(Ex. : 1.10 1 mol/L, 1.10 2 mol/L, 1.10 3 mol/L).
Élève
Décrire et illustrer les caractéristiques de l’échelle
de pH.
Mettre en évidence l’effet de la concentration
de la base sur le pH.
Écrire l’équation de dissociation ionique de
13 W : water
Élève
À partir du pH d’une solution aqueuse,
calculer les concentrations en ions H 3 O
et/ou OH .
À partir d’une solution de concentration
donnée en ions H 3 O et/ou OH , calculer le
pH de la solution.
Comparer la concentration en ions H 3 O de
solutions de pH différent.
Professeur
Présenter le pH de solutions aqueuses de Un acide faible est un acide dont la réaction Acide faible
deux acides faibles de même concentration, avec l’eau est incomplète.
par exemple, l’acide acétique et l’acide Équation générique de la réaction entre l’eau
formique. et un acide faible
Élève HA ( aq ) 16 + H 2 O ( l ) H 3 O (aq) + A (aq)
Déduire que ces deux acides ne sont pas des Dans une solution aqueuse d’acide faible, il y
acides forts mais des acides faibles.
a deux acides : HA et H 3 O .
Déduire que les acides faibles n’ont pas tous
la même force dans l’eau.
Classer l’acide fort et les deux acides faibles
envisagés selon leur force.
Professeur
Présenter un tableau de classement des
À la réaction entre un acide de Brönsted et
couples acide/base de Brönsted.
l’eau, on associe une constante d’équilibre K a ,
Introduire la constante d’acidité K a et le Ka
donnée par la relation :
p Ka .
[H 3 O ].[ A - ]
Élève Ka =
[HA]
Mettre en évidence l’influence de la force de
l’acide faible, donc de la valeur de K a , sur la avec K a constante d’acidité de l’acide HA
valeur du pH. Unité de K a : mol/L (mol/L)
15 Cette relation ne s’applique que dans un domaine de concentration donné (1 > C a ≥10-6 mol/L). En effet, si C a = 1.10-8 mol/L, on trouve pH = 8 ce qui est incohérent avec une solution acide.
16 L’usage de la formule générique HA pour l’acide faible ne doit pas faire perdre de vue que des acides faibles peuvent être des ions (NH 4 , HSO 4 …).
avec :
C a : concentration initiale de l’acide
HA
pK a = - log K a
Plus l’acide est fort, plus la valeur de pK a est
petite.
L’ion hydronium H 3 O est l’acide le plus
fort présent dans une solution aqueuse.
L’ion hydronium ne réagit pas avec sa base
conjuguée H 2 O.
Professeur 4. Force des bases
Comparer le pH de solutions aqueuses d’au Les bases hydroxydes (MOH) sont des bases
Base forte
moins deux bases fortes (Ex. : NaOH et fortes car elles produisent des ions OH par
NaNH 2 ) de même concentration. dissociation totale dans l’eau.
Introduire la notion de base forte. Équation générique de la dissociation
Élève ionique
Déterminer les espèces chimiques présentes
dans une solution aqueuse à partir des H 2 O ( l)
À 25 °C, pK a + pK b = 14
24 Se limiter au calcul du pH des solutions aqueuses des hydrogénosels mais ne pas envisager la courbe de pH impliquant un acide polyprotique dans l’UAA.
25NaOH et HCl n’étant pas des substances étalons, les concentrations seront de l’ordre de 0,1 mol/L et donc, à l’équivalence, les volumes d’acide et de base ne seront pas strictement
identiques.
Professeur
Présenter la courbe montrant l’évolution du
pH lors de l’addition, par exemple, d’une À l’équivalence, le pH de la solution est
solution aqueuse de HCl dans une solution également égal à 7 car la solution aqueuse
aqueuse de NaOH. contient aussi un sel neutre.
Autour du point d’équivalence (point
Élève
Construire la courbe de pH correspondant à
l’addition d’une solution aqueuse d’une base
faible, par exemple l’ammoniaque, dans une
solution aqueuse de monoacide fort, par
exemple HCl.
G. Les indicateurs colorés
Professeur
Introduire, par exemple du bleu de Un indicateur coloré est un corps pur qui, en
UAA10 F126
bromothymol, dans des solutions aqueuses solution aqueuse, donne lieu à l’équilibre
de pH différents pour mettre en évidence la chimique :
zone de virage d’un indicateur coloré. HIn ( aq ) + H 2 O ( l ) H 3 O (aq) + In (aq)
Élève caractérisé par une constante d’équilibre
Déduire que la couleur de l’indicateur coloré Ka =
H O . In
3
26 http://www.sciences-wbe.be/
27NaOH n’étant pas une substance étalon, la concentration de la solution de NaOH peut être déterminée expérimentalement par un titrage acide-base en utilisant une solution d’acide
oxalique qui, lui, est une substance étalon.
28 Les sels de cuivre sont proposés pour la couleur bleue de l’ion hydraté Cu2+.
29 Clou en fer et non en acier galvanisé !
30 Dans l’étude des réactions d’oxydo-réduction, les acides seront traités selon le modèle d’Arrhenius. On parlera en termes d’ions H et non pas H 3 O pour faciliter l’écriture des
équations chimiques.
31 La notion de forme oxydée et de forme réduite d’un élément impliqué dans un ion polyatomique (ex. : Mn dans MnO 4 ) ou dans une molécule non ionisée (ex. : O dans H 2O2) est
abordé plus loin dans l’UAA.
41 http://www.sciences-wbe.be
37 L’anode est toujours l’électrode où a lieu l’oxydation. Elle est positive dans le cas d’électrolyse (branchée sur la borne positive du générateur) tandis qu’elle est négative dans le cas
des piles.
38 Les métaux et le graphite sont des conducteurs électroniques c’est-à-dire des corps laissant passer les électrons mais pas les ions.
42 http://www.sciences-wbe.be
39L’anode est toujours l’électrode où a lieu l’oxydation. Elle est positive dans le cas d’électrolyse (branchée sur la borne positive du générateur) tandis qu’elle est négative dans le cas
des piles.
44 http://www.sciences-wbe.be
Professeur 8. La corrosion
Présenter des expériences de corrosion du fer La corrosion s’explique à l’échelle Corrosion
et d’autres métaux (Cu, Zn…). microscopique par une réaction
Élève d’oxydoréduction.
Dégager les conditions expérimentales de la Le fer en contact avec un métal plus
corrosion du fer. réducteur (Ex. : zinc) est protégé de la
Comparer la corrosion du fer à celle d’autres corrosion (Ex. d’application : électrode UAA10 F845
métaux (Cu, Zn…). sacrificielle).
45 http://www.sciences-wbe.be
Professeur
Présenter le schéma d’un haut-fourneau et 9. Les rédox par voie sèche
les équations non pondérées des réactions se Ce sont des réactions rédox qui sont à la base
produisant dans les différentes parties. de la métallurgie et de la sidérurgie.
Élève La chimie est à la base de la révolution
Pondérer les réactions rédox en utilisant les industrielle du XIXe siècle.
variations du nombre d’oxydation de
l’oxydant et du réducteur.
Évaluation formative 2P
RCD
Évaluation sommative 2P
RCD
La grande distribution interdit la vente des boites de conserve pliées ou déformées. Pourquoi ?
Ressources bibliographiques
Références scientifiques
Atkins, P.W., Jones, L., Laverman, L. (2017). Principes de chimie. Louvain-La-Neuve : De Boeck
Gallogly, E.B., McQuarrie, D.A., Rock, P.A., (2012), Chimie générale, Bruxelles : De Boeck
Hill, J., Petrucci, R.H., Dion, M., Lamoureux. M., (2011). Chimie générale. Paris : Pearson Education.
Cachau-Herreillat, D. (2009). Des expériences de la famille acide-base- Réussir, exploiter et commenter 50 manipulations
de chimie. Louvain-la-Neuve : de boeck Université.
physique
Physique
Sciences générales
3e degré
UAA 5
« Forces et mouvements »
Pré-requis
Appliquer Transférer
Mesurer la vitesse, l’accélération ou la vitesse angulaire d’un En utilisant les lois de Newton,
phénomène courant. expliquer un élément de
Notion de vecteur
Calculer une vitesse à partir d’une situation concrète (par sécurité routière (par exemple :
exemple : film, suite de photos, chronophotographie, Pente d’une droite
position debout dans un bus,
capteurs, tableau de mesures, graphique). ceinture de sécurité, éléments Résolution d’une équation des premier et
A partir de caractéristiques d’un ou de deux mouvements, d'amortissement des chocs, deuxième degrés
déterminer une mesure ou un événement qui y soit lié (par limitation de vitesse dans les Vitesse
exemple : distance d’arrêt, rencontre, portée, hauteur). virages, distance de Force
Construire les graphiques horaires de position et freinage,…). Forces de frottement
d’accélération correspondant à un graphique horaire de Du point de vue des forces et Principe des actions réciproques
vitesse donné. Réaliser les conversions inverses. du mouvement, décrire Energie cinétique
Mener une recherche expérimentale pour identifier et l’exécution d’une performance Résultante de forces concourantes
quantifier les paramètres qui déterminent l'accélération d'un sportive (par exemple : lancer Calcul du poids
mobile en mouvement rectiligne (loi fondamentale de la du poids, saut en hauteur ou en Savoirs disciplinaires
dynamique). longueur, saut à la perche, tir à
Utiliser les lois de Newton l’arc,…) et son optimalisation. Mouvements rectilignes
o soit pour justifier le mouvement d’un objet connaissant Déterminer la masse d’une
Repérage de la position d’un mobile (notion de
les forces agissantes, planète (ou d’une étoile) à
référentiel)
o soit pour retrouver la résultante des forces à partir du partir des caractéristiques
Vitesse moyenne et vitesse instantanée (unité
mouvement. orbitales de ses satellites.
SI)
Dans le cas de la chute d’un objet dans un fluide et dans le
Accélération moyenne et accélération
vide, décrire les forces agissantes et le mouvement
instantanée (unité SI)
correspondant.
Mouvement rectiligne uniforme et mouvement
rectiligne uniformément varié. Graphiques
horaires
Tangente à une courbe
Equations horaires du mouvement
Chute libre et chute dans un fluide
Vecteur vitesse
Vitesse angulaire
Accélération et force centripètes
Mouvements composés
Vecteur vitesse
Vecteur accélération
Tir balistique
Lois de la dynamique
Lois de Newton
Vitesse limite de chute dans un fluide
Loi de gravitation universelle
Connaître
Savoir-faire disciplinaires
Mettre en évidence la relativité du mouvement et de la trajectoire dans Identifier une vitesse dans un graphique
deux référentiels différents. (position-temps).
Établir les lois du MRUV à partir d’un graphique v(t). Identifier une accélération dans un graphique
Décrire un mouvement à 2 dimensions comme composition de 2 (vitesse-temps).
mouvements indépendants. Calculer une vitesse moyenne.
A partir d’une situation de mouvement présentée sous forme de Calculer une accélération moyenne.
chronophotographie, série de photos ou film, déterminer l’orientation des
Déterminer la position d’un mobile dans un
vecteurs vitesse et accélération (y compris dans le cas du MCU).
référentiel.
Identifier les paramètres qui déterminent la force de gravitation universelle.
Indiquer les forces agissant sur un objet en lien
Utiliser la 2e loi de Newton pour définir la masse d’inertie. avec son mouvement.
Déterminer la variation de g avec l’altitude. Appliquer les lois du mouvement (MRU – MRUA
– tir balistique – MCU).
Appliquer la loi de gravitation.
Utiliser les unités SI des grandeurs (masse,
durée, vitesse, accélération, force,…).
Vérifier la cohérence des unités et le cas
échéant, les transformer (masse, durée, vitesse,
accélération, force,…).
Attitudes
Attitude responsable par rapport à la sécurité
routière
Professeur 8P
11. Pont roulant. Composition de
Montrer une expérience illustrant Tout mouvement dans un plan
deux MRU, l’un horizontal,
l’indépendance de mouvements le peut être vu comme la composition l’autre vertical. Code :
long de directions de deux mouvements rectilignes ME035012543 au CTP de
perpendiculaires (Ex : pont indépendants, le long des axes de Frameries.
roulant, tir horizontal et chute libre coordonnées. 12. Différents dispositifs
permettent de montrer qu’une
simultanée, saut vertical à partir
bille lancée en tir horizontal et
d’un skate en mouvement …). une autre tombant en même
temps touchent le sol ensemble.
3
La cinématique rectiligne n’utilise qu’une seule composante des vecteurs position, vitesse et accélération.
Professeur 6P
20. Voir Outil-Lien n°1.
En partant de situations concrètes, Rappel : Résultante de forces Résultante de
faire une recherche des forces forces 21. Pour expérimenter la chute
appliquées à un objet et de leur Dans un référentiel galiléen (ou dans un fluide, on peut laisser
résultante. Établir une relation référentiel d’inertie), les lois tomber des gouttelettes d’eau
suivantes, dites lois de Newton, colorées dans de l’huile de
qualitative entre cette résultante et paraffine par exemple.
le mouvement de l’objet. s’appliquent :
Principe 22. Voir Outil-Lien n°8.
Principe d’inertie (1 loi de
4 re d’inertie
À partir de différents dispositifs 23. Documents publiés par VIAS
Newton) : si la résultante des
expérimentaux et de différents sur la sécurité routière et les
forces qui agissent sur un objet
essais, faire mettre en évidence distances de freinage :
est nulle, cet objet reste au http://webshop.ibsr.be/fronten
l’incidence de la masse de l’objet
repos ou en MRU. d/files/products/pdf/2943db77
et de la force résultante qui lui est
Loi c414a40ef0806886fbc20b7c/f95
appliquée sur son accélération.
Loi fondamentale de la fondamentale 4_snelheid_2012_web.pdf
et
dynamique (2 loi de Newton) :
e de la
Dans des situations de la vie http://webshop.ibsr.be/fronten
l’accélération d’un objet est dynamique d/files/products/pdf/5900a5b8
courante, justifier qualitativement
inversement proportionnelle à e69e1def73dae0bcee4a722f/fic
les caractéristiques du hesciencesvitesse.pdf
sa masse (m) et proportionnelle
mouvement d’un objet en fonction
à la force résultante (FR) qui lui
des forces qui lui sont appliquées 24. Mouvement en microgravité :
est appliquée. https://www.youtube.com/wa
et inversement.
tch?v=OvXKTOjaVQ4
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑅
𝑎⃗ = 25. Vol parabolique :
𝑚
Utiliser la 2 loi de Newton pour
e https://fr.wikipedia.org/wiki/
définir la masse d’inertie (ou Vol_parabolique
inertie).
4
La 1re loi de Newton définit les référentiels (galiléens) dans lesquels le principe d’inertie est vérifié.
5
Pour la Terre supposée sphérique et homogène, on prendra la distance jusqu’au centre.
Prérequis
Vitesse moyenne et vitesse instantanée
Poids d’un corps et forces de frottement
Scénario de contextualisation
De quelle hauteur faut-il tomber pour atteindre la vitesse du son ?
Les tâches
À partir d’une situation concrète (par exemple : chronophotographie, série de photos, film), décrire succinctement l’évolution de la vitesse ou de
l’accélération d’un objet en mouvement rectiligne.
Mettre en évidence la relativité du mouvement dans deux référentiels différents.
Estimer l'ordre de grandeur de quelques vitesses et accélérations.
Estimer l’ordre de grandeur d’une vitesse à partir d’une situation concrète (par exemple : film, suite de photos, chronophotographie, capteurs,
expérience).
À partir d’une situation donnée et d’un référentiel (choisi par l’élève), relever des positions successives d’un objet en mouvement.
Formative - Sommative
Fiche UAA5-F1
Courty, J-M, Kierlik, E., Pour la science, n°423 janvier 2013, Physique : Un saut en hauteur... de 39 kilomètres.
Conditions matérielles
Accroche (0,5 P)
Le record de chute de Félix Baumgartner. Voir Pour la Science n° 423, janvier 2013. On peut avantageusement montrer la vidéo
correspondante.
Présenter les graphiques de vitesse instantanée de Baumgartner et celui de la vitesse limite. À la lecture des graphiques, les questions
suivantes guident une discussion :
- Comment augmente la vitesse pendant les 20 premières secondes et quelle explication peut-on en donner ?
- Comment expliquer que la vitesse augmente moins par la suite ?
- Que signifie le terme « freefall » utilisé dans les documents (à rapprocher du terme « vol libre » en français, ou encore de « saut
dans le vide ») ?
- Baumgartner atteint-il le record espéré ?
- À quel moment ouvre-t-il son parachute ?
- À quel moment accélère-t-il le plus fort ?
Outils : 1
Référentiel (0,5 P)
Montrer une vidéo d’un saut en parachute. Discuter les réponses à la question :
- Le parachutiste remonte-t-il quand il ouvre son parachute ?
Outils : 2, 4, 5, 15
Mouvements rectilignes (6 P)
1) Montrer un mouvement rectiligne complexe (une combinaison de MRU, MRUV accéléré et décéléré), discuter l’allure du
graphique x(t) correspondant et relier ce graphique à la description des différentes phases du mouvement (1 P).
En classe, faire établir un tableau de x(t) par chaque groupe. Faire construire le graphique correspondant à domicile.
Exploitation des graphiques x(t) : quelle est l’allure des graphiques (sont-ils linéaires ou pas ?) ?
Notion de vitesse : v = ∆x/∆t correspond à la pente de la tangente au graphique.
Faire tracer par chaque groupe le graphique de v(t) et le faire terminer à domicile.
3) Chaque type de mouvement est associé aux graphiques x(t) et v(t) correspondants : (1 P)
- Vitesse constante
- Vitesse croissante
- Vitesse décroissante
Notion d’accélération moyenne : a = Δv/Δt . L’accélération est dite instantanée si ∆t est très court.
Pour chaque type de mouvement, tracer le graphique de a(t).
Montrer que la surface sous le graphique de la vitesse est numériquement équivalente à la distance parcourue.
4) Montrer que la chute libre est un MRUV avec a=g (1 P)
Revenir sur la chute de Baumgartner et envisager le questionnement suivant.
- Quelle partie de son mouvement est uniformément accélérée ?
- Quelle est la distance parcourue pendant ce temps ?
- Que se passe-t-il au-delà de 25 secondes de chute ?
5) Faire réaliser des exercices d’interprétation de graphiques y compris des calculs de vitesses et d’accélérations (suivant le cas, la
pente de la droite ou la pente de la tangente). Rechercher les équations pour ces différents mouvements rectilignes. Résoudre des
exercices et des applications numériques (2P)
Outils : 3, 5, 6, 7, 8, 9, 10
Généralisation :
La valeur de la vitesse est v ( vx2 (t ) v 2y (t ) .
Le vecteur vitesse est toujours tangent à la trajectoire.
r
Vecteur vitesse v lim
t 0 t
Appliquer les notions précédentes à des activités sportives (lancer du poids, sauts en hauteur ou en longueur, basket, tir à l’arc).
Réaliser des exercices de recherche de la portée et de la hauteur maximales.
2) MCU (3 P)
À partir de l’enregistrement d’un mouvement circulaire uniforme (orbites de certains satellites, mobile sur une table à coussin d’air,
chronophotographies, analyse vidéo, …), définir, mesurer et calculer le rayon de la trajectoire de même que les vitesses linéaire et
angulaire.
Établir le lien entre vitesse linéaire et vitesse angulaire et le généraliser.
Introduire les notions de période et de fréquence.
Résoudre des applications numériques.
A partir de cette définition, construire graphiquement le vecteur accélération en différents points des trajectoires du tir balistique et
du MCU déjà traités précédemment. Dans le premier cas, on vérifie que le vecteur accélération est bien 𝑔⃗. Dans le second, le vecteur
accélération est dirigé vers le centre du cercle et sa valeur est constante.
Pour le tir balistique, la décomposition du vecteur accélération en une composante normale et une composante tangentielle peut être
interprétée aisément. L’accélération tangentielle indique le changement de la valeur de la vitesse alors que l’accélération normale
indique le changement de direction de la vitesse.
Sur base d’une construction graphique ou d’un calcul, préciser l’expression de la valeur de l’accélération centripète.
Lois de Newton (6 P)
Il convient de rappeler les méthodes de calcul de la résultante de forces concourantes.
Expériences possibles : les ouvrages du CTP proposent de nombreuses démarches expérimentales possibles autour des lois de Newton
(Physique 4e année - Tome 2 : Dynamique. Physique 5e année -Tome 1 : Mécanique. Mécanique - Rail à chariots et marqueur de temps).
L’analyse de la chute d’un solide dans un fluide ou la problématique du saut à l’élastique sont des situations concrètes très
intéressantes à étudier en détail.
On notera également que l’usage simultané de capteurs (de position et de force) permet une approche rapide et précise des lois de
Newton.
Résoudre des applications numériques y compris un retour sur le mouvement circulaire et sur la chute de Baumgartner.
Outil : 21, 23, 24, 25
La gravitation (4 P)
Expliquer la satellisation à partir du tir horizontal (voir Physique 4e. Cinématique. CTP. Pages 57 et 58).
Par un travail sur document, tel celui proposé dans la fiche UAA5-F6 (Outil n°26), les élèves peuvent reconstituer (ou vérifier) les lois
de Kepler appliquées au système solaire.
À partir de la comparaison entre la chute d’une pomme et le mouvement de la Lune, on peut, comme dans le calcul initial de Newton,
1
montrer que l’accélération gravitationnelle varie en 𝑑2 (Voir Physique 5e Sciences générales. Mécanique. CTP. Pages 87 et 88).
Énoncer l’expression de la force de gravitation et montrer que cette force explique la troisième loi de Kepler, dans le cas d’orbites
circulaires. En utilisant la seule notion de force centrale, on peut également démontrer géométriquement la loi des aires (Voir Physique
5e Sciences générales. Mécanique. CTP. Pages 91 et 92).
Toujours dans le cas d’orbites circulaires, appliquer la force de gravitation afin de calculer la vitesse orbitale des planètes ainsi que leur
période de révolution.
En assimilant la force de pesanteur (le poids) à la force de gravitation, on obtient l’expression de g en fonction des paramètres de la
planète ainsi que l’évolution de g avec l’altitude.
Résoudre des exercices.
Outils : 26 à 30
Évaluation sommative 3 (1 P)
RCD (2 P)
Outil
Ascenseur : 2 m/s²
Automobile : 2 m/s² en accélération, -5 à -10 m/s² en freinage
Accident de voiture : de 200 à 1000 m/s²
Chute libre : 10 m/s²
À l’ouverture d’un parachute : de 80 à 300 m/s²
Le seuil de tolérance du corps humain est 10g pendant 1 s ou 45 g pendant 0,1 s
Les 25 périodes d’activité complémentaire en physique permettent au professeur de proposer des séances de laboratoire additionnelles
(voir par exemple parmi les outils indiqués dans le programme ci-dessus), d’approfondir les expérimentations menées en classe et
également d’aborder des notions connexes mais absentes du programme (voir ci-dessous) ou encore de perfectionner les savoirs faire
au travers de la résolution d’exercices et de problèmes.
Les activités possibles présentées ci-dessus dans la liste de Remédiation-Consolidation-Dépassement sont autant de sujets qui peuvent
être également abordés dans ce cours complémentaire.
Décrypter des affirmations de la sécurité routière telles que « Dans une collision à 50 km/h, votre poids passe instantanément de sa
valeur normale à plus de trois tonnes ! » pour examiner les collisions sous l’angle des forces et des changements de quantité de
mouvement.
Réaliser des expériences de collision entre deux balles de dimensions comparables et de masses différentes (ping-pong et golf, par ex)
ou des chocs entre pièces de monnaie (voir Outil n°26, Fiche UAA5-F5).
L’observation d’un pendule de Newton (communément appelé tic-tac et vendu comme gadget) permet également d’initier la
conservation de la quantité de mouvement. En effet, pour ce pendule, la conservation de l’énergie cinétique (choc élastique) n’est pas
suffisante pour expliquer le résultat. L’introduction de la quantité de mouvement et de sa conservation est nécessaire à la résolution
du problème.
On peut aussi réaliser une expérience avec des chariots de mêmes masses lors d’un choc élastique ou d’un choc mou. Dans ce cas
également, on fait apparaître la conservation de mouvement.
Analyser des photos, des vidéos ou d’autres documents (par exemple : table à coussin d’air, enregistrement de chocs de particules
dans les accélérateurs).
Définir un système isolé. Enoncer la conservation de la quantité de mouvement dans un tel système en abordant également le caractère
vectoriel de la quantité de mouvement. Conclure sur le mouvement du centre de masse du système lorsqu’il est isolé (MRU) et la
possibilité de changer de système de référentiel.
⃗⃗⃗⃗⃗
À partir de la loi fondamentale de la dynamique, on peut définir l’impulsion : 𝐼⃗ = 𝐹⃗ ∆𝑡 = 𝑚∆𝑣
(avec 𝐹⃗ , la force moyenne pendant Δt et la masse m constante).
Références scientifiques
Courty, J-M, Kierlik, E., Pour la science, n°423 janvier 2013, Physique : Un saut en hauteur... de 39 kilomètres.
Séguin et Villeneuve (2002). Astronomie et astrophysique. Cinq grandes idées pour explorer et comprendre l’Univers. De Boeck
Université.
Bellemans, A. (2004). Introduction à la physique moderne. Frameries : Centre technique et pédagogique de l'enseignement de la
Communauté française
Hazelrigg, C., Waibel, B. and Baker, B. (2015). Modeling of Women's 100-m Dash World Record: Wind-Aided or Not? The Physics
Teacher 53, 458 (2015); doi: 10.1119/1.4933143.
Léonard P. (2015). Le saut dans le vide, article dans le bulletin 53-205 de l’ABPPC.
Sitographie
Sur le site éduscol, en France, on trouve, entre autres, des vidéos de saut en parachute : http://www.spc.ac-aix-
marseille.fr/phy_chi/menus/pc/video_diverses.htm
Une App permettant l’affichage des valeurs des accéléromètres d’un smartphone :
https://itunes.apple.com/fr/app/sparkvue/id361907181?mt=8
Sciences générales
3e degré
UAA6
« Électromagnétisme »
« Electromagnétisme »
Compétences à développer
Prérequis
Force gravitationnelle, variation de g
Appliquer Transférer avec l’altitude (UAA 5 de physique)
Comparer les valeurs des forces Réaliser une recherche pour identifier Savoirs disciplinaires
d’attraction gravitationnelle et de les éléments de montage et les Champ de forces
Coulomb dans une situation donnée. processus qui rendent possible la Champ gravifique
Ajuster l’intensité du courant dans une production d’énergie électrique à Champ électrique
bobine pour produire un effet partir du magnétisme (par exemple : Champ magnétique
magnétique donné (par exemple : dynamo, turbine, éolienne, …). Force de Coulomb
soulever une masse en fer, dévier une Réaliser une recherche pour Tension électrique
boussole, dévier un faisceau comprendre le fonctionnement d’une Aimants - Spectre
électronique…). application des courants de Foucault Champ magnétique produit par les
Construire un moteur électrique simple (par exemple : système de freinage, tri courants (se limiter à la proportionnalité
et expliquer son fonctionnement. des déchets métalliques non ferreux, de B avec l’intensité de courant)
Calculer la tension de sortie d’un monnayeur, …). Valeur du champ à l’intérieur d’une
transformateur. bobine
Force électromagnétique (avec
composante de Erreur !
perpendiculaire au courant)
Induction
Tension induite - Courant induit
Loi de Lenz
Courants de Foucault
Moteur électrique
Génératrice
Transformateur
2. Champ électrique1
Professeur L’influence d’une distribution de 7. Dispositif de 2P
visualisation d’un
A l’aide d’expériences, de photos, charges électriques sur son
champ électrique
de films ou de documents, montrer environnement est caractérisée par (huile de ricin et
un spectre électrique radial, un champ électrique 𝐸⃗ . Champ électrique semoule ou
dipolaire ou uniforme2. semences de gazon
Toute charge q plongée dans un dans un récipient à
Comparer la géométrie de ces
champ électrique 𝐸⃗ est soumise à fond plat ou encore
champs au champ de gravitation
une force ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞 𝐸⃗ . électrodes sur
de la Terre et au champ de feuille de papier
gravitation local. Unité SI de champ électrique : N/C conducteur).
(ou V/m).
Faire tracer le vecteur champ
Un spectre électrique est formé Spectre électrique Matériel : machine de
électrique en un point d’une ligne Wimshurst, électrodes
de champ. par l’ensemble des lignes de de formes différentes,
Calculer et représenter le champ champ électrique. Champ électrique papier conducteur,
électrique résultant en un point d’une charge huile, semences de
Le vecteur champ électrique en un
ponctuelle gazon, semoule fine).
proche d’un dipôle électrique. point de l’espace est toujours
3. Différence de potentiel
Professeur En électricité, la différence de Différence de Matériel : Un 2P
électroscope peut servir
potentiel U (la ddp en abrégé ou potentiel électrique
Expliciter la notion de tension en de voltmètre
encore la tension électrique) entre (ou ddp ou tension)
termes d’énergie. Exemple : un électrostatique,
deux points A et B est électromètre (coulomb-
générateur électrique qui
numériquement égale au travail mètre), cuve
développe une ddp de 9V entre ses rhéographique (tracé des
WAB nécessaire pour faire passer
bornes est capable de libérer une équipotentielles),
une charge électrique de 1 C de A à
énergie de 9 J au passage d’une voltmètre.
B par un chemin quelconque.
charge d’1 C d’une borne à l’autre.
𝑊𝐴𝐵
𝑈=
𝑞
Élève
Unité SI de ddp : V (volt)
Expliciter la tension en termes
d’énergie. Un déplacement d dans la direction
d’un champ électrique uniforme
nécessite un travail
𝑊 = 𝑞𝐸𝑑
6. Induction électromagnétique
Professeur On appelle inducteur, la source Inducteur Matériel : Aimant, 4P
bobines, noyau de fer,
Montrer qu’en faisant varier un d’un champ magnétique.
transformateur,
champ magnétique à proximité générateur de courant
L’induit est le circuit qui subit la Induit
d’un circuit (bobine), un courant alternatif, voltmètre,
variation de flux magnétique
induit apparaît dans celui-ci. bobine de Rhumkorff,
produit par l’inducteur. lampes
Evaluations sommatives 3P
RCD 2P
Accroche (0,5 P)
En guise de transition avec l’UAA5 : maintenir un objet léger (feuille plastique métallisée) en lévitation dans l’air par simple
répulsion électrique ou faire la démonstration de l’attraction d’une bulle de savon ou d’un ballon pour les maintenir en lévitation.
Expliquer le résultat de l’expérience à partir des lois de l’équilibre, de l’existence d’une force électrique et du phénomène de
polarisation de l’objet en lévitation (s’il est neutre au départ) ou de son électrisation par contact.
L’utilisation d’un détecteur de charge permet de clarifier les polarités présentées par les différents objets.
Rappels UAA1 de physique et de chimie : types de charges électriques, constitution de l’atome, électro-neutralité, charge élémentaire,
quantité d’électricité.
Électrisation et conservation de la charge électrique. Commentez l’énoncé de B. Franklin : « L’électricité est la manifestation
d’accumulation ou de raréfaction d’un fluide électrique unique ».
La force électrique est une force à distance comme la force de gravitation. Enoncer la loi de Coulomb en insistant sur les conditions de
sa validité (charges ponctuelles) et sur sa décroissance avec la distance qui sépare les charges (cf. gravitation et surface d’une sphère).
Notez les différences avec la gravitation : attraction/répulsion, la différence entre le barycentre des charges et le centre géométrique
suite à l’influence, la prépondérance au niveau microscopique/macroscopique.
Exercices : inclure une comparaison entre la force de gravitation et la force électrique entre deux protons, la force de liaison électron-
proton dans l’atome d’hydrogène et des exercices illustrant le caractère vectoriel des forces électriques. On peut aussi inclure un
exercice sur le nombre d’électrons impliqués dans une électrisation par rapport au nombre total d’électrons dans l’échantillon pour
montrer combien l’électrisation reste superficielle.
Outils : 1 à 6
La plupart des expériences relativement spectaculaires nécessitent un générateur électrostatique adapté. Une machine de Wimshurst
est vivement conseillée mais on peut également utiliser des piézoélectriques (allume-gaz démonté) ou des mini-Vander Graff qui sont
peu coûteux.
Sur base d’expériences montrées, cartographier le champ électrique autour d’une « charge unique », autour d’un dipôle et dans un
condensateur plan. Traditionnellement, cette expérience est faite avec de la semoule de blé dans l’huile de ricin ou, à sec, à l’aide de
semences de gazon disséminées dans un récipient à fond plat. Elle peut également être réalisée à l’aide d’électrodes posées sur du
papier conducteur ou avec des cristaux de KMnO4 saupoudrés sur du papier filtre humidifié d’eau salée.
Afin d’éviter que les étudiants n’utilisent que l’expression du champ coulombien, on peut donner et utiliser l’expression du champ
uniforme à l’intérieur d’un condensateur plan chargé.
Montrer l’effet de pointe et l’effet « cage de Faraday ». Le champ électrique est nul à l’intérieur d’un conducteur. Noter la répartition
des charges électriques uniquement à la surface d’un conducteur.
Exercices
Outil : 7
Évaluation 1 (1P)
Comme pour la gravitation, on peut utiliser les forces électriques pour stocker l’énergie sous forme potentielle. Le système est alors
mis « sous tension » ! L’énergie stockée correspond au travail réalisé contre les forces électriques.
Par déduction, s’il y a un courant électrique W = U I Δt et P = U I (ce qui confirme les relations obtenues dans l’UAA1).
Exercices et applications : calcul de vitesse atteinte dans un accélérateur de particules (linéaire), estimation de la ddp entre le nuage et
le sol à partir du champ disruptif lors d’un orage, estimation de l’autonomie d’une voiture électrique à partir de sa puissance
mécanique et des caractéristiques des batteries, énergie électrique disponible à partir d’un accumulateur (q en mA.h, U en V). Utiliser
l’expression du potentiel coulombien dans un exercice.
Évaluation 2 (1 P)
Accroche (0,5 P)
Dans le prolongement des notions vues au début de l’UAA, faire la démonstration de la déviation d’un faisceau cathodique par un
champ électrique transversal et ensuite par un aimant.
Expliquez le résultat de l’expérience à partir des lois de la dynamique : dans quelle direction agissent les forces ? Obtient-on une
déviation quelle que soit l’orientation de l’aimant ? Comment les deux forces dépendent-elles de la distance ?
On retient également de la démonstration l’existence d’une force électromagnétique qui naît de l’interaction entre un aimant et un
courant.
Rappels : UAA1 (électroaimant). Un courant électrique (charges en mouvement) se comporte comme un aimant. Il est donc logique
que la confrontation d’un aimant et d’un courant (qui est également un « aimant ») produise une force.
Pour la gravitation, nous avons : 𝐺 = 𝑚𝑔. En électrostatique, 𝐹𝑒 = 𝑞𝐸. La force électromagnétique sur une charge ponctuelle en
mouvement est : 𝐹𝑀 = (𝑞𝑣)𝐵 où B est appelé champ magnétique de l’aimant (et lorsque B et v sont perpendiculaires). Par contre,
l’expérience montre que lorsque le champ magnétique de l’aimant est aligné sur le mouvement des charges, la force est inexistante3.
Force entre un aimant et un courant (Expérience réalisée par le professeur) : une tige parcourue par un courant subit une force
lorsqu’elle est placée à proximité d’un aimant. Expression de la force de Laplace 𝐹 = 𝐵𝐼𝐿 (lorsque I et B sont perpendiculaires).
Comparaison de la topologie du champ électrique d’une charge ponctuelle, du champ gravitationnel de la Terre et du champ
magnétique d’un barreau aimanté.
On peut aisément mesurer la valeur et la direction de champs magnétiques en utilisant les capteurs inclus dans les smartphones. Des
applications dédiées sont disponibles gratuitement. On peut aussi utiliser un tesla-mètre ou une boussole des tangentes.
La notion de flux magnétique peut-être introduite comme indication de la concentration des lignes de champ. Le flux magnétique
est défini par = B S cos .
De façon générale, 𝐵 = 𝐾𝐼 avec K différent suivant la géométrie du problème (préciser la valeur de K pour la bobine longue).
Hypothèse d’Ampère.
Outils : 8 à 15
Moteur électrique (1 P)
Moment de force produit par un champ magnétique sur une spire parcourue par un courant.
Principe du moteur électrique à courant continu. Fabrication d’un moteur DC simple par les élèves : voir outil n°16.
Outil : 16
Induction électromagnétique (3 P)
À partir de l’idée de réciprocité et puisqu’un courant produit un champ magnétique, montrer qu’un champ magnétique peut
produire un courant. Le professeur propose plusieurs expériences mettant en évidence l’apparition de courants induits par variation
de flux magnétique (par exemple à l’aide d’un aimant et d’une bobine, à l’aide de deux bobines et avec une seule bobine en courant
variable - auto-induction).
𝑑𝛷
Synthèse (par le professeur) : la loi de Faraday : e = N. 𝑑𝑡
= B L v (quand le conducteur fauche les lignes de champ).
Expérimentation sur le transformateur électrique. Les élèves montent un transformateur (bobines et fer) et mesurent (en AC et DC)
les tensions d’entrée et de sortie de ce transformateur. Ils vérifient la règle de multiplication (ou de division) des tensions.
Courants de Foucault (expérience du pendule oscillant dans l’entrefer d’un électroaimant, chute d’un aimant dans un tube
métallique). Applications : freinage TGV/camions/trams, tri des métaux non ferreux.
La loi de Lenz est une loi de modération : le courant induit circule dans un sens tel qu’il s’oppose, par ses effets, aux causes qui lui ont
donné naissance. Ainsi lorsque c’est le mouvement des conducteurs qui produit l’induction, les forces électromagnétiques s’opposent
à ce mouvement (l’emprunt d’énergie électrique se fait aux dépens de l’énergie mécanique des conducteurs).
Exercices
Outils : 17, 18 et 19
Évaluation 3 (1 P)
RCD (2 P)
Géomagnétisme et orientation
Spectromètre de masse
Expérience de Millikan
Charge et décharge d’un condensateur ; énergie stockée.
Tension aux bornes d’une pile, tension électromotrice, résistance interne.
Distribution de l’énergie électrique à longue distance (alternatif/transfo/haute tension)
Temps de charge d’un condensateur.
Sonde à effet Hall.
Fonctionnement d’un haut-parleur et/ou d’un micro.
Action mutuelle de deux courants rectilignes (expérience). Calcul de la force entre deux courants parallèles (Définition de l’ampère).
Electrophorèse
Fonctionnement d’une lampe « écolo » cinétique
Fonctionnement d’un accéléromètre ou d’un écran tactile
Cristaux liquides (LCD) et champ électrique
Electrolocation (poissons électriques, requins)
Champ électrique atmosphérique, champ disruptif dans l’air
Chauffage par induction
Auto-induction
Magnétorésistance (GMR) et disques durs des ordinateurs
Tube de Thomson pour la mesure de e/m
Aurores boréales
Identification de particules élémentaires sur base d’images (LHC par ex)
Les 25 périodes d’activité complémentaire en physique permettent au professeur de proposer des séances de laboratoire
additionnelles (voir par exemple parmi les outils indiqués dans le programme ci-dessus), d’approfondir les expérimentations menées
en classe et également d’aborder des notions connexes mais absentes du programme (voir ci-dessous) ou encore de perfectionner les
savoirs faire au travers de la résolution d’exercices et de problèmes.
On peut, par exemple, énoncer l’expression de la force de Lorentz et celle de Laplace, dans le cas général de la vitesse (courant) et du
champ magnétique faisant un angle quelconque entre deux.
Les activités possibles présentées dans la liste de Remédiation-Consolidation-Dépassement sont autant de sujets qui peuvent être
également abordés dans ce cours complémentaire.
Pour un total de 12 périodes, les matières suivantes permettent d’étendre la compréhension des élèves de l’électromagnétisme.
1. Condensateur (optionnel)
Professeur La charge q portée par un Matériel : condensateurs 4P
et supercondensateurs,
conducteur soumis à une tension U
voltmètre, moteur
Indiquer que la capacité électrique par rapport à la Terre vaut miniature, LED,
d’un conducteur détermine la 𝑞 = 𝐶𝑈 résistances.
quantité de charges électriques 20. Laboratoire
qu’il peut accumuler lorsqu’on le où C est la capacité électrique du Capacité électrique « condenser »
soumet à une ddp donnée (par conducteur. Fiche UAA6.F2
rapport à la Terre, par exemple). Unité SI de capacité électrique : F
𝐶 21. Supercondensateur
(farad). 1𝐹 = 1 𝑉 s : voir Pour la
Montrer qu’un condensateur peut Science, n° 439, Mai
accumuler l’énergie électrique sous Condensateur plan : deux plaques Condensateur plan 2014, p 86-88, par
forme potentielle. conductrices parallèles séparées JM Courty et
par un isolant et portant des Edouard Kierlik.
charges opposées. 22. Liste de
Champ uniforme
permittivités
Le champ électrique dans un entre deux plaques
Air : 1,00059
La capacité C d’un condensateur
𝜀𝑆 Eau pure : 80
plan est 𝐶 = 𝑑
Mica : 7 à 8
ε est la permittivité absolue de
Caoutchouc : 3
l’isolant.
Porcelaine : 6 à 8
𝜀 = 𝜀0 𝜀𝑟 où εr est la permittivité
relative de l’isolant. Verre : 3 à 5
Énergie d’un
L’énergie électrique 𝐸𝑝𝑜𝑡
condensateur
accumulée dans un condensateur
chargé
plan chargé est
1
𝐸𝑝𝑜𝑡 = 𝐶 𝑈²
2
2. Circuits électriques (optionnel)
Professeur Rappel : En moyenne, l'intensité I Intensité du courant 23. Vitesse de 8P
dérive des électrons : voir
Estimer la vitesse de dérive des du courant électrique est la électrique
Physique 5e, Partie II :
électrons dans un métal traversé quantité de charge q qui traverse
Courant électrique Électrocinétique, pages
par un courant une section du conducteur par II.9-10 (CTPe)
unité de temps Modèle microscopique de
la résistance électrique :
𝑞
À l’aide d’un modèle 𝐼𝑚𝑜𝑦 = idem.
∆𝑡 24. Laboratoires
microscopique, obtenir
« résister » et
l’expression de la résistance d’un À un instant donné, l’intensité
« Recharger »
fil conducteur à partir de la densité instantanée est : Fiches UAA6.F3 et F4
de porteurs de charges et de la 𝑞 25. Notes, par A.
𝑖 = lim
force de « frottement » imposée par ∆𝑡→0 ∆𝑡 Bellemans. Fiche UAA6.
le réseau atomique. F5
Circuits électriques :
Loi d’Ohm Loi d’Ohm
Matériel : Multimètres,
Résistance d’un fil et
Faire construire et calculer des énergimètre (CTPe,
4 Loi des nœuds et loi des branches (mailles). Se limiter à quelques cas simples.
C. Ray et J-Cl Poizat (2007). La physique par les objets quotidiens. Ed. Belin – Pour la Science
Making a simple self-starting electric motor. S-I Hong and J-I Choi. The Physics teacher vol 47, April 2009, p 204-205.
The Electric fields experiment: a new way using conductive tape, Alan I. Benimoff. The Physics Teacher, vol 44, March 2006, p 140-
141.
Magnetic field sensor. Nicolas Silva. The Physics teacher, vol 50, september 2012, p 372.
Observation of the magnetic field using a smartphone. Y. Ogawara, S. Bhari et S. Mahrley. The Physics Teacher, vol 55, Mars 2017, p
184-185.
Collectif d’enseignants. Physique 5e Année. Tome 2. Électrostatique et électrocinétique. Frameries : CTP. P23,99
Sitographie
Courbure des trajectoires de particules sous l’effet des champs magnétiques : http://home.web.cern.ch/students-educators
Sciences générales
3e degré
UAA 7
« Oscillations et ondes »
« Oscillations et ondes »
Compétences à développer
Décrire et expliquer une application, un phénomène ou une expérience impliquant la transmission d’une information via une onde.
Déterminer la valeur de grandeurs physiques propres à un phénomène oscillant.
Processus Ressources
Pré-requis
Appliquer Transférer
UAA 6 de Physique (induction magnétique)
Comparer les plages d’audibilité de quelques A partir d’un ou de plusieurs documents, de Fonctions trigonométriques et dérivées
volontaires. mesures ou d’une réalisation expérimentale,
Déterminer expérimentalement la période et expliquer comment utiliser les propriétés des
Savoirs disciplinaires
la fréquence d’un mouvement harmonique ou ondes dans le cadre :
Oscillateur harmonique (ressort) : équation du
les caractéristiques d’un résonateur. En soit d’une application technologique (par
mouvement, période, énergie
comparant à la valeur calculée, vérifier les exemple : le « Doppler » médical,
Période, fréquence, longueur d’onde,
valeurs obtenues en fonction du dispositif l’échographie par ultrasons) ;
élongation, amplitude
employé. soit d’un instrument de musique ;
Résonance
Mettre en évidence une des propriétés des soit d’un phénomène naturel (par
ondes à l’aide d’une réalisation expérimentale exemple : l’écholocation, le tsunami, la Vitesse de propagation et milieu de propagation
ou d’un ou plusieurs documents (par exemple : propagation des ondes sismiques). Concordance de phase et opposition de phase
Ondes longitudinales et transversales
propagation rectiligne, réflexion, réfraction, Mener une recherche critique sur les effets d’un
diffraction, résonance, interférences, effet Principe de superposition de deux ondes
type d’onde particulier (par exemple : son,
Doppler, ondes stationnaires). Transmission d’énergie, réflexion, réfraction,
infrarouge, ultraviolet, micro-ondes, ondes GSM,
Estimer la valeur d’une grandeur physique diffraction
rayons X).
dans une situation impliquant un phénomène Interférences, effet Doppler/Fizeau
ondulatoire (par exemple: la longueur d'onde Ondes sonores (intensité sonore, niveau sonore,
au moyen d'une figure d'interférence, la taille plage d’audibilité, hauteur, timbre) -
d'un obstacle par un phénomène de Oscillogramme d’un son pur et timbre d’une
diffraction, ...). voix de fréquence voisine
A partir d’une expérience réalisée en classe Ondes électromagnétiques (spectre
faisant intervenir l’induction magnétique entre électromagnétique)
bobines, décrire comment produire et capter
une onde électromagnétique.
RCD 2P
Accroche (1 P)
Faire écouter un son pur de fréquence variable et le visualiser à l’oscilloscope (ou sur ordinateur avec Winoscillo, par exemple). On
peut également réaliser la manipulation « Micro à charbon » (Outil n° 2, fiche UAA7-F2) qui permet de faire la transition entre
l’unité d’électromagnétisme (UAA6) et celle des ondes.
Ou bien :
Montrer une vidéo d’un saut à l’élastique (Outil n°1). Exemple : http://www.sport-xtreme.fr/8eme-saut-a-l’élastique-le-plus-haut-du-
monde/ (période mesurée : 12 secondes). En observant la vidéo, on peut envisager les questions suivantes :
l’amplitude de l’oscillation est-elle constante ?
la période est-elle constante (même si l’amplitude varie) ?
quels paramètres déterminent la période d’oscillation ?
Pour répondre à ces questions et comprendre les réponses, on peut ensuite simuler le saut à l’élastique à l’aide de ressorts et de
masses. L’influence de g peut être vérifiée en laissant osciller le ressort le long d’un plan incliné.
Les conclusions de ces tests mènent à :
la période T ne dépend pas de l’amplitude.
la période T augmente avec la masse m et diminue avec la raideur du ressort.
Au cours de ces observations, on définira au passage les notions de période, de fréquence, d’élongation, d’amplitude et
d’amortissement.
Outil : 1, 2
Oscillations (4 P)
Observer et mesurer l’oscillation d’un ressort à l’aide d’un capteur de mouvement et retrouver le caractère sinusoïdal du
mouvement. Montrer l’indépendance de T à l’amplitude.
Définition du mouvement harmonique simple. Écrire l’équation canonique du mouvement harmonique : 𝑦 = 𝐴 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡 + 𝜑)
G/TT – Physique - 3e degré – Sciences générales – UAA7 17
Faire rechercher expérimentalement par les élèves la dépendance de la période à k et m pour un ressort et à L (et g) pour le
pendule simple.
𝑑𝑦 𝑑𝑣
A partir de l’équation de la position y(t), rechercher l’expression de la vitesse ( = 𝑣 ) et celle de l’accélération (𝑎 = ) et
𝑑𝑡 𝑑𝑡
en déduire a = -ω²y(t) => Force de rappel : 𝐹 = −𝑘𝑦 avec 𝑘 = 𝑚𝜔2 .
La condition nécessaire et suffisante pour qu’un mouvement rectiligne soit harmonique est que la force résultante soit une
𝑚
force de rappel du type : 𝐹 = −𝑘𝑦. Appliquer cette relation de façon spécifique au ressort, 𝑇 = 2𝜋√ , et au pendule simple,
𝑘
𝐿 1
𝑇 = 2𝜋√ . Développer l’aspect énergétique : 𝐸 = 2 𝑘𝐴2 . Montrer que l’oscillation de position est aussi une oscillation
𝑔
d’énergie (potentielle et cinétique).
a. de même fréquence : concordance, opposition, déphasage quelconque. (L’utilisation d’un tableur sur ordinateur permet
de tracer et de comparer aisément les oscillations).
b. de fréquences proches : réaliser une expérience de battements à l’aide de diapasons munis de cavaliers. On peut
également visualiser ces battements sur un oscilloscope ou un ordinateur (avec winoscillo, par exemple). On peut aussi
réaliser une simulation sur un tableur. Montrer que la fréquence des battements correspond à la différence des deux
fréquences.
c. fréquences multiples : montrer à l’aide d’un tableur que la fréquence résultante est égale à la fréquence du mouvement de
fréquence la plus faible et comparer avec des exemples sonores. Généraliser à l’analyse des sons complexes : observer le
spectre d’un tel son (outil n°11).
3. Phénomène de résonance
L’amortissement du mouvement d’un pendule mène tout naturellement à la notion de résonance. En effet, on peut se
demander comment il faut agir sur le pendule pour réussir à relancer son mouvement. L’expérience des pendules couplés de
longueurs différentes et/ou celle des diapasons permettent de fixer la condition de résonance. La vidéo de l’effondrement du
pont de Tacoma permet alors de conclure la leçon (par exemple : https://www.youtube.com/watch?v=uhWQ5zr5_xc).
Outils : 2, 3 et 4.
Le professeur propose des expériences et démonstrations avec une corde ou un ressort « Slinky » pour montrer la
propagation d’une perturbation, la constance de la vitesse de propagation sur une corde et sa dépendance à la force de
tension et à la masse linéique. En mesurant la durée de plusieurs allers-retours, on obtient aisément la vitesse de propagation.
A l’aide du « slinky », on différencie facilement les ondes transversales et longitudinales.
L’échelle de perroquet met en évidence les ondes de torsion. Voir tout particulièrement l’outil n°5 qui indique comment
fabriquer une telle échelle à moindre frais.
A la surface de l’eau, la vitesse de propagation des rides est modifiée par la profondeur d’eau : au plus la profondeur
augmente, plus cette vitesse augmente. Les ondes propagent l’énergie sans propagation de matière 1 : un petit bouchon
flottant sur l’eau oscille sur place au passage des rides.
Dans un milieu homogène, la vitesse de propagation des ondes est généralement constante2 mais elle varie notamment
suivant les matériaux.
Faire observer la réflexion de la perturbation sur une extrémité libre ou fixe et vérifier le principe de superposition. Le signal
se réfléchit sur l’extrémité (avec ou sans inversion selon que l’extrémité soit fixe ou libre).
1
Tant que le phénomène reste linéaire et sans grande dissipation d’énergie.
2
Pas dans les milieux dispersifs pour lesquels la vitesse d’une onde dépend de sa fréquence.
G/TT – Physique - 3e degré – Sciences générales – UAA7 19
2. Ondes progressives sinusoïdales rectilignes
a. L’onde est progressive et sinusoïdale si la source est en mouvement harmonique entretenu et qu’aucune réflexion ne vient
« brouiller » le signal. Le professeur peut utiliser des animations, simulations ou des vidéos.
L’observation du mouvement de bouées ou de flotteurs atteints par une onde qui se propage sur un plan d’eau permet de
montrer qu’il existe des différences de phase entre ces mouvements.
Définir la longueur d’onde : c’est la distance parcourue par l’onde en une période. λ = v T = v / f. La longueur d’onde est aussi
la distance séparant deux points successifs qui vibrent en concordance de phase.
2𝜋𝑥
Ecrire l’équation d’onde : 𝑦(𝑥, 𝑡) = 𝐴 sin(𝜔𝑡 − 𝜆
) à partir de l’oscillation de la source et du retard imposé par la distance x à
cette source. Insister sur la double périodicité du signal (spatiale et temporelle). Montrer que le mouvement d’un point
éloigné de la source raconte l’histoire de cette source après un temps t = x/v. On peut déjà parler du principe de Huygens à ce
stade : chaque point atteint par l’onde est une source secondaire déterminant le front d’onde suivant.
c. Ondes stationnaires
Réaliser des expériences avec une corde vibrante (corde de « Melde ») en utilisant un vibreur comme source ;une foreuse ou
même une brosse à dent électrique peuvent faire l’affaire ! Faire observer le nombre de fuseaux, les nœuds et les ventres de
vibration, le déphasage entre les vibrations de deux fuseaux adjacents. L’observation de ces fuseaux au stroboscope (l’onde
semble stationnaire) permet l’immobilisation apparente de l’onde.
Les ondes stationnaires résultent de la combinaison (interférence) des ondes incidentes et réfléchies. Pour certaines
fréquences d’excitation, il existe une résonance avec les fréquences naturelles de vibration de la corde. L’amplitude résultante
est alors beaucoup plus grande que celle de l’excitateur, en certains points (les ventres de vibration). Détermination des
𝜆 𝜆
conditions de résonance : 𝐿 = 𝑛 2 (extrémité fixe) et 𝐿 = (2𝑛 + 1) (extrémité libre). On détermine aisément la fréquence
4
𝑛𝑣
fondamentale et les harmoniques : 𝑓 = . Application aux instruments de musique à cordes.
2𝐿
d. Exercices
Ondes à 2 ou 3 dimensions (5 P)
Outils : 10
Acoustique (3P)
a. Caractéristiques d’un son. Visualisation d’un son à l’aide d’un microphone et d’un oscilloscope (ou oscilloscope sur PC).
Grâce aux logiciels gratuits « winoscillo » (outil n°11) ou « audacity », on peut réaliser aisément des oscillogrammes de voix
ou d’instruments de musique. On peut alors définir le timbre, la hauteur et l’intensité d’un son. En utilisant un générateur de
fréquences, on peut comparer les domaines de fréquences audibles par des élèves volontaires et le professeur
(particulièrement dans les aigus pour ce dernier). A l’aide d’un diapason dépourvu de caisse de résonance et d’un
stroboscope, on peut observer l’oscillation du diapason au ralenti. La flamme d’une bougie est également un excellent
détecteur de variation de pression acoustique. On peut aussi utiliser un diapason muni d’un stylet (ou d’une griffe) : en
déplaçant rapidement le diapason, la griffe laisse apparaître l’oscillation et la longueur d’onde sur une surface préalablement
saupoudrée de cacao, par exemple (voir l’outil n°14).
Outils : 11 à 19
Le professeur peut réaliser une des deux démonstrations suivantes pour illustrer les oscillations électriques et leur transmission.
L’utilisation d’un transformateur dépourvu de noyau de fer permet de montrer comment une oscillation électrique peut
être transmise d’un circuit à un autre à travers l’air (dans ce cas, d’une bobine à l’autre par induction électromagnétique).
Observer la décharge d’un condensateur dans une bobine à l’aide d’un capteur de tension. Le condensateur accumule de
l’énergie potentielle électrique (champ électrique). La bobine accumule de l’énergie magnétique qui est de type cinétique
puisque liée à la valeur de l’intensité du courant. Le circuit RLC est capable d’osciller en alternant les énergies
potentielles et cinétiques comme pendant l’oscillation d’un pendule. Un tel circuit est émetteur électromagnétique. Cette
expérience peut être poursuivie par l’addition d’un circuit récepteur. Utiliser alors le phénomène de résonance entre un
circuit émetteur comprenant une bobine alimentée par un générateur BF et un circuit récepteur comprenant une bobine
et un condensateur placés en parallèle. Les deux circuits sont reliés à un oscilloscope ou à un capteur de tension. La
résonance est obtenue en faisant varier la fréquence du générateur et en l’accordant à celle du récepteur.
a. Passer en revue la gamme des ondes électromagnétiques. Préciser la vitesse des ondes électromagnétiques3. Identifier la
gamme visible par l’œil humain (lumière) et associer les couleurs aux longueurs d’onde. Préciser la nature
électromagnétique de la lumière : oscillation d’un champ électrique et d’un champ magnétique couplés, onde transversale.
3Dans une certaine mesure, les ondes stationnaires dans un four à µ-ondes permettent d’estimer la valeur de c (la fréquence est 2,45 GHz et on estime la
valeur d’une demi-longueur d’onde).
Outil : 20 à 27
RCD (2P)
- Courants triphasés.
- Instrument Landing System (ILS).
- Radars et cinémomètres.
- Vitesse du sang dans les artères, débitmètre…
- Tsunamis.
- Écholocation / sonars.
- Échographie.
- Ondes stationnaires sonores dans les tubes (ouverts et fermés).
- Audition binauriculaire.
- Casques antibruit.
- Phénomènes d’irisation (iridescence) dans le cas des lames minces.
- Acoustique et musique : les gammes musicales et les intervalles musicaux.
- Interférences lumineuses en lumière blanche.
- Diffraction et découverte de la structure de l’ADN.
- Polarisation de la lumière et applications (écrans à cristaux liquides, angle de Brewster, lunettes polarisants, cinéma 3D, ...).
- Vagues scélérates.
- L’acoustique des salles.
Les 25 périodes d’activité complémentaire en physique permettent au professeur de proposer des séances de laboratoire
additionnelles (voir par exemple parmi les outils indiqués dans le programme ci-dessus), d’approfondir les expérimentations menées
en classe et également d’aborder des notions connexes mais absentes du programme (voir ci-dessous) ou encore de perfectionner les
savoirs faire au travers de la résolution d’exercices et de problèmes.
Les activités possibles présentées ci-dessus dans la liste de Remédiation-Consolidation-Dépassement sont autant de sujets qui
peuvent être également abordés dans ce cours complémentaire.
0 SNi
Nd ( ) N 2S
d l 0 N 2 S di di
Comme u L avec L 0 , l’inductance (en H = henry).
dt dt l dt dt l
1. Étude expérimentale du circuit oscillant. Voir outils 27 à 29.
2. On peut rapprocher le circuit oscillant des oscillateurs mécaniques en indiquant que le condensateur stocke l’énergie
potentielle électrique (sous forme d’un champ électrique) alors que la bobine y concentre de l’énergie « cinétique » (courant)
sous forme de champ magnétique. L’oscillation électrique révèle les échanges périodiques d’énergie entre le condensateur et
d2y
la bobine. Du point de vue mathématique, on a pour un ressort : ma ky , soit m 2
ky ce qui donne m 2 k .
dt
di d 2q q d 2q q 1
Dans un circuit oscillant, on a u L L 2 et u ce qui donne L 2 soit L 2
dt dt C dt C C
3. Circuit LC ouvert : antenne et ondes électromagnétiques
Lehoucq R., Courty J-M. et Kierlik E. (2003), Les lois du monde, Belin.
Lucas, A. (2013), Une fascination pour la double hélice, Bulletin de l’ABPPC n° 51-199.
Zimmermann, L. (2007), Mesure de la vitesse du son grâce aux échos, Bulletin de l’ABPPC n° 45-175.
Acoustique : http://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=11268
3e degré
UAA8
« Matière et énergie »
1 Ces fonctions sont étudiées en mathématique durant le premier trimestre de rhétorique. Cette UAA doit donc être travaillée après le premier trimestre.
Savoir-faire disciplinaires
Appliquer le premier principe de
thermodynamique.
Connaître Calculer le rendement d’une machine
(cas simple).
Décrire le fonctionnement d’une machine thermique et Réaliser un schéma intégrant les énergies
expliquer comment optimiser son rendement. entrantes et sortantes d’une machine.
A partir du diagramme d’énergie d’un atome, déterminer Estimer un ordre de grandeur (énergie,
quelques fréquences possibles des photons émis ou absorbés. rendement).
Décrire les forces à l’œuvre dans un noyau atomique et la Utiliser les unités SI des grandeurs
stabilité qui en découle. (énergie, température, durée, activité,
Expliquer le principe de fonctionnement d’un réacteur fréquence,…).
nucléaire et décrire la production d’énergie électrique qui y est Vérifier la cohérence des unités et le cas
associée. échéant, les transformer (énergie,
température, durée, activité,
fréquence,…).
2 Il s’agit de généraliser les bilans d’énergie mécanique et thermique vus dans l’UAA3.
Principe de Carnot
Une machine thermique ne peut pas
convertir intégralement toute la
chaleur reçue en travail. Le rendement
Quelles sont les ressources énergétiques que nous utilisons ? Quelles sont les problématiques liées à leur utilisation ?
Le professeur présente la répartition de l’utilisation de l’énergie et de l’énergie électrique, selon l’origine, en Belgique (sous forme de
graphiques, camemberts, histogrammes, etc. ). Voir par ex : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_en_Belgique
Machines. À partir de différents exemples, montrer qu’une machine est un convertisseur d’énergie. Dans chaque cas, faire énoncer les
énergies entrantes et sortantes et réaliser des schémas énergétiques de ces machines.
La généralisation de la conservation de l’énergie (vue pour l’énergie mécanique et la chaleur dans l’UAA3) à toutes les formes
d’énergie est introduite ici comme principe fondateur, sans plus de précaution.
Mesurer le rendement d’une machine particulière (par ex : bouilloire électrique, four à µ-ondes, plaque à induction...). Voir l’outil
n°1.
Outils : 1 à 4
1. Le Soleil (1 P)
À partir d’un état des lieux de la lumière du Soleil captée sur Terre, on peut rappeler et établir quelques concepts liés à l’énergie
lumineuse : la constante solaire, la loi de cosinus, l’absorption atmosphérique, l’intensité lumineuse moyenne annuelle en Belgique et
la réflexion atmosphérique. On peut comparer ces valeurs aux besoins énergétiques en Belgique et estimer les ressources possibles en
fonction du dispositif de transformation choisi (chauffe-eau solaire, panneau photovoltaïque).
Il est sans doute opportun de rappeler la notion d’équilibre thermique. Toute l’énergie lumineuse que la Terre reçoit du Soleil est
réémise sous forme de rayonnement principalement infrarouge. Comme l’énergie entrante = énergie sortante, la température de la
planète reste constante.
Le photon est ensuite présenté comme un quantum (petite quantité élémentaire) d’énergie électromagnétique. L’énergie d’un photon
étant 𝐸 = ℎ𝑓 où f est la fréquence de l’onde électromagnétique, la même puissance lumineuse transporte plus de photons « rouges »
que de photons « bleus ». L’énergie lumineuse transportée par un faisceau lumineux est simplement : 𝐸 = ∑ ℎ𝑓 .
L’expérience suivante utilisant des LEDs de couleurs différentes permet de mesurer et de vérifier qu’un photon bleu est plus
énergétique qu’un photon rouge. A partir de la tension seuil et de la longueur d’onde de plusieurs LEDs, on peut aisément en
déduire la valeur de la constante de Planck (voir outil n° 5).
3. Spectroscopie (1,5P)
Faire observer des spectres continus (thermiques). Sur base de documents et de démonstrations à l’aide de lampes spectrales,
examiner des spectres de raies. La série des raies de Balmer permet d’inférer le modèle d’atome en couches d’énergie. L’émission et
l’absorption d’un photon correspond à une transition entre deux états d’énergie différents.
4. Exercices (1 P)
Outils : 5 à 7
Énergie thermique (8 P)
1. Calorimétrie
Dans le prolongement du thème précédent (énergie lumineuse), on peut partir de la problématique du chauffe-eau solaire et estimer
la quantité d’eau qu’on peut espérer chauffer (de 20°C à 60°C) en une journée moyennement ensoleillée, en Belgique. Pour résoudre
Pour les changements de température : il s’agit d’un rappel de l’UAA6 de chimie (pouvoir calorifique, chaleur massique, 𝑄 = 𝑐𝑚∆𝑇).
Pour les changements d’état, il faut préciser le vocabulaire (les noms des types de changements de phase) et la constance de la
température pendant le changement d’état. Le professeur communique la règle : 𝑄 = 𝐿𝑚. La mesure de la chaleur latente de
vaporisation de l’eau peut être réalisée à domicile, par les élèves, avec du matériel de cuisine (outil n°14). Le même travail permet
d’obtenir la puissance thermique d’un bec de gaz de cuisinière.
En partant des déperditions thermiques des bâtiments, le professeur précise les modes de transmission de la chaleur : conduction,
convection et rayonnement. Des démonstrations expérimentales adaptées à démontrer chacun de ces mécanismes de transfert sont
aisément accessibles. On pourra également évoquer le Brevet énergétique (PEB) et les maisons passives. Application : comment
fabriquer une bouteille isotherme (« thermos ») ?
2. Machines thermiques
Dans l’UAA3, les élèves ont vu le rapport entre l’agitation thermique et la température. Peut-on espérer récupérer l’énergie associée
aux mouvements moléculaires ? Le professeur donne des exemples de machines thermiques : turbine, pompe à chaleur, réfrigérateur,
moteur thermique (à 4 temps). Le fonctionnement du moteur thermique est analogue à celui de la roue à aubes ou du pilon à eau du
Vietnam. Dans ces machines traditionnelles, on récupère du travail à partir de la différence d’un niveau d’eau ; il en est de même
d’un moteur thermique à partir d’une différence de température.
Réaliser des schémas énergétiques de différentes machines. Identifier les sources chaude et froide ainsi que les énergies absorbées et
produites.
Appliquer le principe de conservation de l’énergie aux machines thermiques. Définir l’énergie interne Eint. Sur un cycle, le 1er
principe de thermodynamique amène 𝑄𝑐 − 𝑄𝑓 = |𝑊| .
𝑊
Le rendement théorique (max) d’une machine thermique est 𝜂 = qui est < 1 puisqu’une partie de l’énergie thermique (Qf) est
𝑄𝑐
nécessairement cédée à la source froide. Examiner quelques valeurs de rendements théoriques et effectifs de quelques machines
thermiques.
Faire remarquer que le travail de compression ou de détente d’un gaz à pression constante est 𝑊 = 𝑝∆𝑉 . En général, W = aire sous
le graphique p(V).
3. Exercices
Outils : 8 à 16
Énergie nucléaire (6 P)
Accroche et transition sous forme de questions : d’où vient l’énergie du Soleil ? Quelle est l’origine de l’énergie géothermique
(+ 30 °C par km de profondeur) ? Quels sont les risques de black-out en Belgique ? Les réponses à ces questions amènent le
professeur à commenter les tenants et aboutissants de l’énergie nucléaire.
Origine de la stabilité des noyaux d’atomes : la force nucléaire dont on peut montrer par un simple calcul (loi de Coulomb) qu’elle est
bien supérieure à la force de répulsion électrique entre protons.
Comme l’usage des sources radioactives est interdit dans les écoles, on pourra se baser sur la mesure de la radioactivité naturelle. À
partir de documents ou de mesures (compteur Geiger ou comptage d’impacts dans les plastiques PADC : Tastrak, voir
http://www.tasl.co.uk/plastics.php), on développera la problématique du radon et de son incidence sur la santé. La radioactivité du
radon et de ses noyaux fils permet d’aborder les différents types de radioactivité et les dangers qui y sont liés. Les niveaux de
radioactivité naturelle en Belgique amènent alors naturellement les notions d’activité radioactive et de demi-vie (voir outil n°19).
Voir également les applications médicales dans la médecine nucléaire.
A partir de l’énergie liée aux phénomènes radioactifs, faire remarquer leur origine nucléaire et le lien avec la masse des particules.
Introduire, par la relation d’Einstein - E = mc² -, la notion de la conservation masse/énergie et celle du défaut de masse.
Fission et centrale nucléaire : calculer le rendement théorique de cette « machine thermique » à partir des températures des sources
chaude et froide. Décrire la structure de la centrale REP (PWR en anglais).
99
Équation de transmutation nucléaire liée à la fission : 235 1
92U + 0n → Zr + 134Te + 3 10n. Enoncer les règles de la conservation de la
charge et du nombre de nucléons pour « équilibrer » ce type d’équation.
Exercices
Outils : 17 à 22
RCD (2 P)
Rendement d’une chaîne énergétique (par exemple pour une centrale nucléaire)
Scintigraphie (par ex diagnostic et traitement des maladies thyroïdiennes) et marquage isotopique (par ex par le fluor 18 en
cancérologie)
Évolution climatique et isotopes de l’oxygène.
Gammagraphie
Méthodes de datation par la radioactivité
Curiethérapie (traitements anticancéreux)
Enrichissement de l’uranium
Déchets radioactifs
Réactions nucléaires dans les étoiles
Identification d’une substance par spectroscopie
Four à micro-ondes
Fonctionnement des tubes fluorescents
Vapeurs sèches, saturantes et gaz
Transformations isotherme, adiabatique, isobare
Bilan énergétique d’une transmutation alpha ou beta
Estimation de la durée de vie du soleil sur base de la constante solaire.
Isolation thermique des bâtiments (brevet énergétique et maison passive)
Découverte du neutrino et la conservation d’énergie.
Comment faire du froid ? Les machines frigorifiques.
Méthodes de stérilisation par l’irradiation radioactive.
Principe de fonctionnement d’un laser.
Voici d’autres thèmes qui peuvent être développés pour renforcer le développement de la matière de cette UAA.
1. Loi de Wien. Le rayonnement émis par un corps porté à une température absolue T se situe en majeure partie au voisinage
0,002898
d’une longueur d’onde λmax (en m) telle que λmax = T
Cette loi permet d’évaluer la température de surface du Soleil. L’application à l’effet de serre climatique est également très
intéressante.
2. La quantité de mouvement du photon. Si la quantité de mouvement a été vue au cours des activités complémentaires en 5e
ℎ
année (UAA5), on peut préciser la valeur de la quantité de mouvement du photon : 𝑝 = 𝜆
3. Énergie de liaison des nucléons (courbe d’Aston). À partir de la courbe d’Aston, faire déterminer quels types de
transmutations nucléaires sont susceptibles de libérer de l’énergie.
4. Etude des pertes thermiques. A propos des pertes thermiques, le professeur précise les modes de transmission de la chaleur
(conduction, convection et rayonnement). Pour les pertes thermiques des bâtiments, on utilise : 𝑃 = 𝐾𝑆∆𝑇 où K est le
coefficient de transmission thermique (en W/(m².°C)), S est la surface exposée vers l’extérieur (en m²) et ∆T est la différence de
température entre l’extérieur et l’intérieur (voir http://energie.wallonie.be/fr/la-reglementation-peb.html?IDC=6232 et
http://energie.wallonie.be/servlet/Repository/depliant-certificat-peb-en-une-partie_definitif.pdf?ID=17599).
5. Dilatations. Dilatation d’un solide : ∆𝐿 = 𝐿0 𝛼𝑇 en longueur (L0 est la longueur à 0°C) ou ∆𝑉 = 𝑉0 3𝛼𝑇 en volume (V0 est le
volume à 0°C) et α est le coefficient de dilatation linéique (en °C -1). L’ordre de grandeur de α est 10-5 /°C. Dilatation des
liquides : ∆𝑉 = 𝑉0 µ𝑇 où µ est le coefficient de dilatation volumique et V0 le volume à 0°C. Loi(s) des gaz parfaits : 𝑃𝑉 = 𝑛𝑅𝑇
(la loi de Boyle et Mariotte est abordée dans l’UAA2 et la loi de Charles dans l’UAA3).
Collectif (1982). Histoire de machine. Ed. Belin, coll. bibliothèque pour la Science.
Boyle, G. (2012). Renewable Energy: Power for a Sustainable Future. OUP Oxford.
Jacomy, B. (1990). Une histoire des techniques. Ed. Seuil, coll points sciences.
Bellemans, A. (2004). Introduction à la physique moderne. Frameries : Centre technique et pédagogique de l'enseignement de la
Communauté française.
Collectif (2012). Physique Chimie. Tle S. Collection E.S.P.A.C.E Lycée. Bordas.
Sitographie
http://ffc.constructiv.be/~/media/Files/Shared/FVB/Centrale%20verwarming/FR/MODULE%204_CC-
Vol1B_Calculdeperditionsthermiques_Pratique2013_for_web2.pdf
Référentiel
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MINISTERE DE LA COMMUNAUTE FRANÇAISE
Section XI. ‐ Dispositions modifiant le décret du 4 décembre 2014 portant confirmation des
compétences terminales et savoirs requis à l'issue de la section de transition des humanités
générales et technologiques en mathématiques, en sciences de base et en sciences générales et des
compétences terminales et savoirs communs à l'issue de la section de qualification des humanités
techniques et professionnelles en formation scientifique, en français, en formation économique et
sociale ainsi qu'en formation historique et géographique
Art. 51. Dans le décret du 4 décembre 2014 portant confirmation des compétences terminales et
savoirs requis à l'issue de la section de transition des humanités générales et technologiques en
mathématiques, en sciences de base et en sciences générales et des compétences terminales et
savoirs communs à l'issue de la section de qualification des humanités techniques et professionnelles
en formation scientifique, en français, en formation économique et sociale ainsi qu'en formation
historique et géographique, les modifications suivantes sont apportées à l'annexe II : Compétences
terminales et savoirs requis en sciences de base :
‐ à la page 15, les mots « Décrire la transformation chimique qui traduit la respiration cellulaire chez
les autotrophes et les hétérotrophes. » sont remplacés par les mots « Décrire la transformation
chimique qui traduit la photosynthèse chez les autotrophes. » ;
‐ à la page 16, les mots « Schématiser les transferts de matière et les transferts d'énergie dans un
réseau trophique simple. » sont remplacés par les mots « Schématiser les transferts de matière et les
flux d'énergie dans le réseau trophique simple. » ;
‐ à la page 21, les mots « Décrire le phénomène de dissociation d'ionisation (par exemple la
dissociation ionique d'un sel). » sont remplacés par les mots « Décrire le phénomène de dissociation
ionique sous forme d'une équation ». ;
‐ à la page 22, les mots « Nomenclature IUPAC des acides, des hydroxydes, des sels, des oxydes »
sont remplacés par les mots « Nomenclature des acides, des hydroxydes, des sels, des oxydes » ;
‐ à la page 23, les mots « Caractériser les réactions chimiques selon l'effet thermique associé, à partir
d'un graphique faisant appel à (énergie =f (temps)). » sont remplacés par les mots « Caractériser les
réactions chimiques selon l'effet thermique associé, à partir d'un diagramme faisant appel à l'énergie
des réactifs et à l'énergie des produits. » ;
‐ à la page 29, les mots « Appliquer la conservation du travail à une machine simple » sont remplacés
par les mots « Appliquer la "conservation" du travail à une machine simple. » ;
‐ à la page 37, les mots « Illustrer à partir d'un exemple que l'environnement peut modifier
l'expression de certaines gènes. » sont remplacés par les mots « Illustrer à partir d'un exemple que
l'environnement peut modifier certains phénotypes. » ;
‐ à la page 44, les mots « Détailler en termes de vitesse et de forces le mouvement d'une voiture qui
s'engage, sur une autoroute jusqu'à rouler à une vitesse constante. » sont remplacés par les mots «
Détailler en termes de vitesse et de forces le mouvement d'une voiture qui s'engage, par exemple,
sur une autoroute jusqu'à rouler à une vitesse constante. ».
Art. 52. Dans le même décret, les modifications suivantes sont apportées à l'annexe III : Compétences
terminales et savoirs requis en sciences générales :
‐ à la page 21, les mots « Schématiser un atome et un ion, selon un modèle atomique déterminé. »
sont remplacés par les mots « Schématiser un atome et un ion monoatomique, selon un modèle
atomique déterminé. » ;
‐ à la page 24, les mots « Décrire un phénomène de dissociation d'ionisation (par exemple la
dissociation ionique d'un sel). » sont remplacés par les mots « Décrire un phénomène de dissociation
ionique sous forme d'une équation » ; »
‐ à la page 25, les mots « Nomenclature IUPAC des acides, des hydroxydes, des sels, des oxydes,
groupements ioniques » sont remplacés par les mots « Nomenclature des acides, des hydroxydes,
des sels, des oxydes, groupements ioniques » ;
‐ à la page 33, les mots « Appliquer la conservation du travail à une machine simple. » sont remplacés
par les mots « Appliquer la « conservation » du travail à une machine simple. » ;
‐ à la page 48, les mots « Expliquer le comportement de la matière à partir de sa modélisation
atomique/ionique/moléculaire pour les situations suivante :
‐ dureté et conductivité du diamant contrairement au graphite ;
‐ ductilité et conductivité des métaux contrairement aux cristaux de sels ioniques ;
‐ solubilité des sels ioniques ;
et montrer comment l'homme en tire profit. »
sont remplacés par les mots :
« Expliquer le comportement de la matière à partir de sa modélisation
atomique/ionique/moléculaire pour les situations suivantes :
‐ dureté et conductivité électrique du diamant contrairement au graphite ;
‐ ductilité et conductivité électrique des métaux contrairement aux cristaux de sels ioniques ;
‐ solubilité des sels ioniques
et montrer comment l'homme en tire profit. ».
‐ à la page 50, les mots « Tracer un graphique delta h=f(t) représentant le delta H des réactifs et le
delta H des produits. » sont remplacés par les mots « Tracer un diagramme delta H représentant le
delta H des réactifs et le delta H des produits. » ;
‐ à la page 50, les mots « Représenter sous forme d'un graphique une réaction chimique
exothermique, endothermique ou athermique, les réactifs et les produits étant en solution, puis
interpréter ce graphisme. » sont remplacés par les mots « Représenter sous forme d'un diagramme
une transformation chimique exothermique, endothermique ou athermique, les réactifs et les
produits étant en solution, puis interpréter ce diagramme. » ;
‐ à la page 56, les mots « Utiliser une table de potentiels d'oxydoréduction et une échelle d'acido‐
basicité afin de prédire le sens d'évolution de réactions chimiques. » sont remplacés par les mots «
Utiliser une table de potentiels d'oxydoréduction et une échelle des KA afin de prédire le sens
d'évolution de réactions chimiques. » ;
‐ à la page 62, les mots « UAA6 de physique (induction magnétique limitée à la transmission
d'énergie d'une bobine à une autre) » sont remplacés par les mots « UAA6 de physique (induction
magnétique) ».
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