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Classe: Sup’ MPSI 2 Année scolaire: 2024 – 2025
DEVOIR LIBRE 3
É NERGIE D ’ UN POINT MATÉRIEL
M OUVEMENT D ’ UNE PARTICULE DANS UNE CUVETTE

PARABOLIQUE
On désire étudier les mouvements possibles d’un point matériel M ,

de masse m, sous l’action du champ de pesanteur ˛g , à l’intérieur
d’une cavité fixe que l’on suppose solidaire d’un référentiel terrestre
Ÿ supposé galiléen lié au repère cartésien (O,˛ex , ˛ey , ˛ez ). La surface
extérieure de cette cavité est un paraboloïde de révolution P , d’axe
vertical ascendant Oz, dont l’équation en coordonnées cylindriques
(fl,Ï,z) est : fl2 ≠ az = 0 avec a > 0. Cette surface étant parfaite-
ment lisse, le point matériel M glisse sans frottement sur P .
Compte tenu de la symétrie du problème, on utilisera les coordon-
nées cylindriques de M , la base de projection étant celle des vecteurs
de la base cylindrique locale (˛efl, ˛eÏ, ˛ez ).
1. Vitesse et accélération de la particule:
(a) Exprimer la vitesse ˛v (M/R) du point M par rapport à Ÿ dans la base cylindrique.
(b) En déduire l’expression de l’accélération
A (M/R) sous la forme ˛a(M/R) = afl ˛efl + aÏ ˛eÏ + az ˛ez .
˛aB
2
1 d(fl Ï̇)
Justifier que aÏ s’écrit : aÏ =
fl dt
(c) La réaction R ˛ exercée par P sur M est contenue dans le plan OHP défini par les vecteurs de base ˛efl
et ˛ez . Montrer que : fl2 Ï̇ = cte, cette constante du mouvement étant notée C.
2. Énergie:
(a) Quelle est, en fonction des coordonnées et de leur dérivées, l’expression de l’énergie cinétique Ák de la
particule M dans Ÿ?
(b) Justifier l’existence d’une énergie potentielle Áp dont dérivent les forces extérieures agissant sur M .
Exprimer Áp en fonction de fl en supposant que Áp (0) = 0.
(c) Que peut-on dire de l’énergie mécanique de M ?
3. Discussion générale du mouvement:
(a) Déduire de ce qui précède une équation du premier ordre, à une seule inconnue, de la forme :
1
mfl̇2 G(fl) + E(p,ef ) (fl) = Em
2
où G(fl) est positif et sans dimension et où Áp,ef (fl) est une énergie potentielle dite effective.
(b) Expliciter G(fl) et Áp,ef (fl).
(c) Représenter l’allure du graphe Áp,ef (fl) en considérant les domaines fl faible et fl élevé. Montrer que
Áp,ef (fl) passe par un minimum pour une valeur flm de fl que l’on exprimera en fonction de C, a et g,
intensité du champ de pesanteur.
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(d) Discuter, à l’aide du graphe de Áp,ef (fl), la nature du mouvement de M . En déduire que la trajectoire
de M sur P est nécessairement tracée sur une région de P limitée par deux cercles définis à l’aide des
constantes du mouvement et des données du problème. On se contentera d’indiquer quelle équation il
conviendrait de résoudre pour déterminer ces deux cercles.
4. Étude d’un mouvement particulier:

Une petite perturbation écarte légèrement la coordonnées fl de la valeur flm pour laquelle Áp,ef (fl) est min-
imale. Montrer que ‘ = fl ≠ flm oscille avec une période que l’on calculera dans le cas où flm = 1m et
a = 2m. On rappelle que g = 9.81m.s≠1 .
S YSTÈME PENDULE ET RESSORTS

Un pendule simple de masse m, de longueur ` < L2 , est lié à deux ressorts maintenus horizontaux par des liaisons
coulissantes parfaites en A et B : Les deux points A et B peuvent coulisser sans frottement sur les deux barres
verticaux. La constante de chaque ressort vaut k et leur longueur à vide L2 . Le pendule est libre de tourner
entièrement, i.e. ◊ œ [0; 2fi].
2k
On pose : Êg2 = `g et Êk2 = . De plus, on considère que Êg2 ”= Êk2 .
m
1. Rappeler les expressions de l’énergie potentielle de pesanteur et celle du ressort.
2. Déterminer l’expression de l’énergie potentielle totale Ep (◊) des forces appliquées sur M en fonction de `,
m , Êg , Êk et ◊.
3. Déterminer les positions d’équilibre et étudier leurs stabilités. On discutera les deux cas Êg2 > Êk2 et Êg2 < Êk2 .
4. Dans le cas Êg2 > Êk2 , déterminer la période des petites oscillations autour de la position d’équilibre stable.
P UITS DE POTENTIEL
On étudie, dans un vide poussé, le mouvement unidimensionnel selon un axe Ox d’un atome de lithium 7 Li,
modélisé par un point matériel de masse m.
Un faisceau laser focalisé au point O d’abscisse x = 0 exerce sur
l’atome une force conservative à laquelle on peut associer l’énergie
U0
potentielle Epot (x) = ≠ , avec U0 et xR des constantes pos-
x2
1+ 2
xR
itives. La fonction Epot (x) est représentée sur la Figure ci-contre.
L’axe Ox sera horizontal, sauf mention explicite du contraire. Le
poids est alors compensé par une autre composante de la force exer-
cée par le laser dont on ne se préoccupera pas.

1. On considère un atome initialement immobile en x = 0 au fond du puits de potentiel. On lui communique à
l’instant t = 0 une vitesse v0 positive selon ˛ex .
(a) À quelle condition portant entre autres sur v0 et U0 l’atome demeure-t-il dans un état lié?
(b) S’il est mis dans un état de diffusion, déterminer l’expression de sa vitesse limite, notée v1 , quand x
tend vers l’infini.
2. On suppose que v02 π 2U0 /m. Montrer, à l’aide d’un développement limité de Epot (x) pour x/xR π 1,
que le mouvement de l’atome est quasi harmonique. On donnera l’expression de sa pulsation, notée Ê0 , dont
on calculera la valeur.
3. Dans cette question seulement, l’axe Ox est vertical ascendant et on tient compte du poids. On ne suppose
plus que x/xR π 1.
Õ . On utilisera
(a) Déterminer une nouvelle expression de l’énergie potentielle totale du système, notée Epot
la variable y = x/xR et le paramètre sans dimension – = U0 /(mgxR ).
Õ (y) peut présenter de nouveau un minimum local si
(b) Justifier brièvement, en traçant son allure, que Epot
– est supérieur à une valeur critique –c dont on ne cherchera pas à donner la valeur. Tracer l’allure de
Õ (y) pour – > – .
Epot c
(c) On donne –c = 1, 54. Calculer la valeur de U0 correspondante, les autres paramètres étant inchangés
et commenter.
(d) Expliquer, sans mener les calculs, comment on calculerait la profondeur du piège ainsi constitué ainsi
que sa position d’équilibre.
Données : masse d’un nucléon mn = 1, 67.10≠27 kg, longueur xR = 3, 0.10≠4 m. La profondeur U0 est donnée
en unité de température : U0 = kB T0 avec kB = 1, 38.10≠23 J.K≠1 la constante de Boltzmann et T0 = 200 µK.
BALLE REBONDISSANTE
Dans cet exercice, on s’intéresse au mouvement d’une balle rebondissante de masse m lâchée sans vitesse initiale
depuis une certaine hauteur initiale h0 . On néglige tout frottement. On note æ ≠g le champ de pesanteur uniforme.
On lâche la balle à t = 0, et on note t0 l’instant du premier impact avec le sol, et v0 la vitesse juste avant l’impact.
On choisit un axe z vertical, avec une orientation et une origine laissée au choix.
1. En étudiant la première
Ò phase du mouvement, où la balle est en chute libre vers le sol, montrer que l’instant
de l’impact est t0 = 2hg 0 .
Une fois au sol, la balle rebondit. Le rebond n’étant pas parfaitement élastique, la balle perd une partie de son
énergie cinétique. Notons Ecn l’énergie cinétique juste avant l’impact numéro n et EcnÕ celle juste après cet impact.
Ces deux énergies ne sont pas égales, car une partie de l’énergie est perdue lors du rebond. On a donc :
Õ
Ecn = –Ecn avec – < 1 le coefficient de restitution
2. Montrer par un raisonnement énergétique que pour le tout premier impact (n = 0), Ec0 = mgh0 , puis que
la hauteur maximale atteinte par la balle après ce premier rebond est h1 = – h0 .
3. En déduire l’expression de la hauteur maximale hn atteinte après l’impact numéro n en fonction de h0 et de
n.
On s’intéresse ensuite à la durée Tn qui s’écoule entre l’impact n et l’impact suivant. Il s’agit de la durée mise pour
monter à la hauteur hn et redescendre au sol, qui donc vaut deux fois la durée mise pour aller de hn au sol.
4. Montrer que Tn = 2 –n/2 t0 .
On décide enfin d’exploiter une série de mesure de 10 rebonds.
5. Que faut-il tracer en fonction de quoi afin d’en déduire le temps t0 et le coefficient de restitution – en
exploitant une régression linéaire ?
Comment en déduire une mesure de g ?

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M OUVEMENT D ’ UNE PARTICULE DANS UNE CUVETTE

On désire étudier les mouvements possibles d’un point matériel M ,

1. Vitesse et accélération de la particule:

3. Discussion générale du mouvement:

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4. Étude d’un mouvement particulier:

S YSTÈME PENDULE ET RESSORTS

1. Rappeler les expressions de l’énergie potentielle de pesanteur et celle du ressort.

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