DESCAF 2 2024-25
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DESCAF 2 2024-25
DESCAF 2 2024
COURS GESTION DE LA PRODUCTION
BOUMY GUEYE
boumy.gueye@gmail.com
Tél.: +221 77 150 13 70
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Formations:
DESS Gestion de Projets de L'Université des Sciences et Techniques de LILLE 1
Certifié APICS (Certified in Production & Inventory Management de l’Association Internationale pour le
Management des Opérations)
APICS Train The Trainer Programme :
Formation pour la formation de certification APICS et obtention du statut International Development
Partner (https://www.ascm.org)
Domaines de Compétences
25 années + d’expérience au sein de multinationales (Lafarge, Astrazeneca, Minakem, Coca Cola)
Développement d’une approche globale et stratégique du management des opérations : planification à long
terme, contrôle de l’exécution, Customer Relationship Management, Management des processus Achats et
de gestion de la production.
Connaissance approfondie et la pratique des normes cGMP, BPF et BPD dans l’industrie pharmaceutique.
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Expériences professionnelles:
Responsable logistique, Lafarge Peinture, Dunkerque
Supply Chain manager, Lafarge, Paris (management du Plan Industriel et Commercial et de la planification de la production de
trois unités industrielles en France et Italie)
Supply Chain Manager, Astrazeneca, Dunkerque (formulation, conditionnement de médicaments). Project manager dans
différentes activités liées au lancement de nouveaux médicaments : validation d’équipements, locaux et processus de production.
Project Manager dans les activités de mise en place des principes de Lean Manufacturing: amélioration continue et réduction des
coûts
Supply Chain Manager, Minakem Fine Chemical Synthesis, Dunkerque (Synthèse intermédiaires Pharmaceutiques, fabrications
de principes actifs de médicaments)
Directeur Supply Chain Equatorial Coca Cola Bottling Company, Conakry (République de Guinée) : management des opérations
Directeur Supply Chain SODECA – LA CASAMANCAISE (Dakar et Site de Production au Cap Skirring): End2End Supply Chain
Management
Directeur de la Distribution SOBOA (Dakar – Sénégal) : organisation et developpement du Sell Out. Ventes directes et Indirectes
(1/2 Gros et détail).
Directeur Supply Chain SOBOA (Dakar – Sénégal) : organisation et développement E2E de la chaine d’Approvisionnement:
contractualisation Fournisseurs; Planification stratégique; optimisation des stocks MP et PF. Renforcement de capacités.
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Gestion de la Production
Le but d’une entreprise est, avant tout, de fabriquer des biens ou fournir des services pour satisfaire les
besoins du marché. L’entreprise s’inscrit dans un contexte relationnel économique CLIENT/FOURNISSEUR
(l’entreprise jouant alternativement, dans ce contexte, l’un et l’autre rôle).
Produits Produits
Informations
Généralités sur l’Entreprise
Le système de production regroupe l’ensemble des ressources qui conduisent à la création de biens ou de
services. Afin de réaliser ses objectifs, l’entreprise possède trois types de ressources :
• des ressources physiques ;
• des ressources humaines ;
• des ressources financières.
Operations management (OM) est une suite d’activités qui crée de la valeur sous forme
de biens ou services en transformant des Matières Premières ou de la Matière Grise.
Elle consiste en des fonctions essentielles :
• Marketing – traite la demande du client
• Opérations/Production – crée le produit
• Finance/Comptabilité – suit le rendement de l'organisation, paie les factures et
recueille l'argent
La Gestion des Opérations
Comment gérer les opérations de production et de distribution ?
mine
Assemblage
fonderie Fournisseurs
Fournisseurs rang 1 Distribution
rang 2 et +
Client
La Gestion des Opérations
Sont concernées les opérations internes et externes.
Gestion de la chaîne
logistique (SCM).
Distributeurs
Fournisseurs
Assemblage
Gestion de
production.
Transfo. Transfo.
Stocks Stocks
Composants En-Cours Produits finis
Illustration: contribution de chaque Fonction
Option Option
Marketing Finance/ Option OM
Compta
Hausse Réduction des Réduction
Vtes Frais Fin des Coûts
Actuel de 50% de 50% de Prod 20%
A. HISTORIQUE
Les origines de la gestion de production remontent aux débuts de la révolution industrielle au XVIIIe
siècle.
Avant cette période, la production était souvent artisanale et basée sur des méthodes manuelles. Avec
l'avènement de la mécanisation, de nouvelles approches étaient nécessaires pour gérer efficacement la
production à grande échelle.
I. Introduction
1. Révolution Industrielle (fin du XVIIIe siècle - début du XIXe siècle) :
• La transition de la production artisanale à la production mécanisée a entraîné la nécessité de
coordonner et de gérer les opérations de fabrication de manière plus systématique.
• Des ingénieurs comme Frederick Winslow Taylor ont introduit des principes de gestion
scientifique du travail, mettant l'accent sur l'efficacité et la productivité.
Aujourd'hui, la gestion de production continue d'évoluer avec l'incorporation croissante de technologies telles que
l'internet des objets (IoT), l'intelligence artificielle et l'analyse de données pour améliorer l'efficacité, la flexibilité et
la durabilité des opérations industrielles
La gestion de production revêt une importance stratégique significative pour les organisations, car elle joue un rôle
essentiel dans leur capacité à atteindre leurs objectifs opérationnels, financiers et concurrentiels. Voici quelques
points clés soulignant l'importance stratégique de la gestion de production
I. Introduction
3. Gestion de la qualité :
• La qualité des produits est cruciale pour la satisfaction des clients et la réputation de
l'entreprise. Une gestion de production efficace intègre des contrôles de qualité tout au long
du processus de fabrication pour minimiser les défauts et garantir des normes élevées.
4. Innovation et Flexibilité :
• La gestion de production doit être capable de s'adapter aux évolutions technologiques et aux
nouvelles méthodes de fabrication. La flexibilité dans la production permet à l'entreprise
d'innover, de répondre rapidement aux tendances du marché et de rester compétitive.
I. Introduction
Le Supply Chain Management (SCM) englobe toutes les activités liées à la production et à la distribution
de biens et de services, de la conception à la livraison au client. Il s'agit d'une approche stratégique visant
à optimiser l'efficacité et à maximiser la valeur ajoutée à chaque étape du processus.
Qu'est-ce que la Supply Chain ? Définitions
Supply Chain
The global network used to deliver products and services from raw
materials to end customers through an engineered flow of information,
physical distribution, and cash
Supply Chain Management
The design, planning, execution, control, and monitoring of supply chain
activities with the objective of creating net value, building a
competitive infrastructure, leveraging worldwide logistics, synchronizing
supply with demand, and measuring performance globally
─ Dictionnaire APICS
Qu'est-ce que la Supply Chain ? Définitions
Supply Chain
Le réseau global utilisé pour fournir des produits et des services à
partir des matières premières aux clients finaux par le biais d’un flux
d’informations, d’une distribution physique et de flux financiers.
Supply Chain Management
La conception, la planification, l’exécution, le contrôle et le pilotage
des activités de la chaîne d’approvisionnement dans le but de créer de
la valeur nette, de construire une infrastructure compétitive, de tirer
parti de la logistique mondiale, de synchroniser l’offre et la demande
et de mesurer les performances à l’échelle globale
─ Dictionnaire APICS
La Supply Chain – Processus majeurs
Plan Source Make Deliver Buy
Coûts du Transport
Coûts du Transport
Coûts des matériaux Coûts du Transport
Couts de Production Oûts de Stocks
23
II. Le Supply Chain Management
9. Mesure de la Performance
• Mesure de la performance dans le SCM : L'utilisation d'indicateurs clés de performance
(KPI) permet d'évaluer la réussite des opérations et d'identifier les domaines nécessitant
des améliorations.
• Gestion des risques dans le SCM : Identifiez les risques potentiels tels que les perturbations
dans la chaîne d'approvisionnement, les retards dans la livraison et les pénuries de
matières premières. Mettez en évidence l'importance de développer des plans
d'atténuation pour minimiser l'impact de ces risques sur les opérations.
III. Le Supply Chain Management
10.Stratégies d'Optimisation
• Stratégies d'optimisation dans le SCM : Explorez des stratégies clés telles que la mise en œuvre
de technologies avancées, l'automatisation des processus, la collaboration étroite avec les
partenaires de la chaîne d'approvisionnement, et la recherche constante d'efficacité pour rester
compétitif sur le marché mondial.
11.Gestion de la Demande
Flux Financiers
III. Gestion de production et aspect financier
En règle générale, chaque société possède des fournisseurs, des clients et apporte une valeur ajoutée à
son produit. La valeur ajoutée est le moteur économique de la société, car elle permet :
• la fourniture de produits utiles aux clients ;
• la création de richesses économiques ;
• la distribution de ces richesses au personnel (salaires, intéressement aux résultats), aux
fournisseurs (achats), aux collectivités (locales, régionales ou État, sous forme d’impôts, de taxes)
et aux actionnaires (dividendes) ;
• le financement du futur de l’entreprise (investissements, recherches et développements...) et la
possibilité de faire face à des aléas conjoncturels extérieurs politiques ou économiques (comme un
krach boursier)
III. Gestion de production et aspect financier
Quels que soient le système politique et les opinions de chacun, la quête de la pérennité
condamne l’entreprise à rechercher un niveau de rentabilité suffisant, compte tenu à la
fois de la compétitivité internationale de plus en plus agressive et des exigences
croissantes du client.
Au lieu de considérer la relation classique :
Coût de revient + marge bénéficiaire = prix de vente
Il est préférable de s’appuyer sur la relation suivante :
Prix de vente – coût de revient = marge bénéficiaire
Voire :
Prix de vente – marge souhaitée = coût de revient cible
III. Gestion de production et aspect financier :
les coûts de revient
Les différentes méthodes d’appréciation des coûts
Il existe plusieurs méthodes de calcul des coûts de production, chacune adaptée à des contextes et des
besoins spécifiques de l'entreprise.
1. Coût de revient complet : Cette méthode prend en compte tous les coûts directs et indirects
associés à la production d'un bien ou d'un service. Les coûts directs comprennent la main-d'œuvre
directe, les matières premières et les frais généraux directs, tandis que les coûts indirects incluent
les frais généraux indirects de fabrication et les frais généraux administratifs.
2. Coût variable : Cette méthode ne prend en compte que les coûts variables directement liés à la
production, tels que les matières premières et la main-d'œuvre directe. Les coûts fixes tels que les
frais généraux ne sont pas inclus dans le coût variable.
III. Gestion de production et aspect financier :
les coûts de revient
Les différentes méthodes d’appréciation des coûts
Il existe plusieurs méthodes de calcul des coûts de production, chacune adaptée à des contextes et des
besoins spécifiques de l'entreprise.
3. Coût direct : Cette méthode ne prend en compte que les coûts directement attribuables à un
produit ou à un service, tels que la main-d'œuvre directe et les matières premières. Les coûts
indirects ne sont pas pris en compte dans ce calcul.
4. Méthode du coût marginal : Cette méthode se concentre sur le coût additionnel engendré par la
production d'une unité supplémentaire d'un bien ou d'un service. Elle prend en compte les coûts
variables associés à cette unité supplémentaire, mais pas les coûts fixes
III. Gestion de production et aspect financier :
les coûts de revient
Les différentes méthodes d’appréciation des coûts
Il existe plusieurs méthodes de calcul des coûts de production, chacune adaptée à des contextes et des
besoins spécifiques de l'entreprise.
5. Méthode du coût standard : Cette méthode utilise des normes prédéfinies pour évaluer les coûts de
production. Les coûts réels sont ensuite comparés aux normes pour évaluer les écarts et identifier
les zones où des améliorations peuvent être apportées.
6. Coût par activité (Activity Based Costing - ABC) : Cette méthode attribue les coûts aux activités
spécifiques nécessaires à la production d'un produit ou d'un service. Elle permet une meilleure
compréhension des coûts associés à chaque activité et peut aider à identifier les activités qui
ajoutent de la valeur et celles qui peuvent être optimisées ou éliminées.
III. Gestion de production et aspect financier :
les coûts de revient
Les différentes méthodes d’appréciation des coûts
Il existe plusieurs méthodes de calcul des coûts de production, chacune adaptée à des contextes et des
besoins spécifiques de l'entreprise.
7. Coût historique : Cette méthode utilise les données passées pour évaluer les coûts de production.
Les coûts réels supportés lors de la production précédente sont utilisés pour évaluer le coût de
production actuel.
Chaque méthode de calcul des coûts de production présente des avantages et des inconvénients, et le
choix de la méthode dépendra des besoins spécifiques de l'entreprise, de la complexité de ses
opérations et des informations dont elle dispose. En général, les entreprises peuvent utiliser une
combinaison de différentes méthodes pour obtenir une image complète et précise de leurs coûts de
production
V. L’implantation des moyens de production
Chaque entreprise est unique de par son organisation et la spécificité des produits
qu’elle fabrique. Cependant, on peut réaliser une classification des entreprises en
fonction des critères suivants :
quantités fabriquées et répétitivité ;
organisation des flux de production ;
relation avec les clients.
V. L’implantation des moyens de production
A. Classification en fonction de l’importance des séries et de la répétitivité
La première différence notable entre les entreprises a trait bien sûr à l’importance des
productions. Les quantités lancées peuvent être :
en production unitaire ;
en production par petites séries ;
en production par moyennes séries ;
en production par grandes séries.
Notons que les nombres liés aux notions de petit, moyen et grand sont sensiblement
différents selon le produit concerné. Pour fixer les idées, indiquons un ordre de
grandeur moyen : 100 pour les petites séries,1 000 pour les moyennes et 100 000 pour
les grandes.
V. L’implantation des moyens de production
Pour chacune de ces quantités, les lancements peuvent être répétitifs ou non, ce qui agira
également sur la typologie de l’entreprise.
Chacun de ces types de production nécessite un type de gestion particulier, mais aussi de procéder à
une implantation adaptée des moyens de production.
VI. Typologie de production
B. Classification selon l’organisation du flux de production
On distingue trois grands types de production, sachant que l’on pourrait trouver de nombreux types
intermédiaires :
a) production en continu ;
b) production en discontinu ;
c) production par projet.
VI. Typologie de production
a) production en continu (flow shop)
➢ quantités importantes d’un produit ou d’une famille de produits.
➢ implantation est réalisée en ligne de production
➢ machines ou installations dédiées,
• industries pétrochimiques,
• cimenteries,
• fabrication de roulements à billes
• fabrication conditionnement de
boissons
VI. Typologie de production
b) production en discontinu (job shop)
Une production en discontinu est retenue lorsque l’on traite des quantités relativement
faibles de nombreux produits variés, réalisés à partir d’un parc machine à vocation
générale (exemple : tours, fraiseuses...).
• implantation est réalisée par ateliers fonctionnels qui regroupent les machines en
fonction de la tâche qu’elles exécutent (tournage, fraisage...).
• flux des produits est fonction de l’enchaînement des tâches à réaliser.
VI. Typologie de production
c) production par projet.
Dans le cas de la production par projet, le produit est unique. Des exemples en sont
l’organisation des Jeux Olympiques ou la construction d’un barrage. Le processus de
production y est unique et ne se renouvelle pas.
VI. Typologie de production
C. Classification selon la relation avec le client
Dans la classification selon la relation avec le client, on distingue trois types de
production et de vente :
a) vente sur stock ;
b) production à la commande ;
c) assemblage à la commande.
VI. Typologie de production
a) vente sur stock (Make to Stock)
Le client achète des produits existant dans le stock créé par l’entreprise.
On retient ce type de production pour deux raisons principales :
• Lorsque le délai de fabrication est supérieur au délai de livraison réclamé ou accepté par
le client (poste de radio, vêtement de confection...). Il faut alors produire à
l’avance pour satisfaire le client en s’appuyant sur des prévisions.
• Pour produire en grande quantité et ainsi diminuer les coûts (tirage d’un livre en 5000
exemplaires).
VI. Typologie de production
b) Production à la commande (Make to Order)
Le client achète des produits existant dans le stock créé par l’entreprise.
La production à la commande n’est commencée que si l’on dispose d’un engagement
ferme du client. On évite alors (sauf cas d’annulation) le stock de produits finis.
Ce type de production est préférable au type « vente sur stock », car il conduit à une
diminution des stocks, donc des frais financiers. Ainsi, on aura tout intérêt à choisir ce
type de production lorsque cela sera possible, c’est-à-dire lorsque le délai de mise à
disposition correspondant au délai de production est accepté par le client.
Cette organisation est obligatoire pour les produits non standards.
VI. Typologie de production
c) Assemblage à la commande (Assemble to Order)
Ce type de production se situe entre les deux premiers. On fabrique sur stock des sous-
ensembles standards. Ces sous-ensembles sont assemblés en fonction des commandes
clients.
Cette organisation permet de réduire de façon importante le délai entre la commande
et la livraison d’un produit. En effet, le délai apparent est réduit à l’assemblage des
sous-ensembles.
Cette organisation réduit la valeur des stocks et permetde personnaliser les produits
finis en fonction des commandes clients.
VI. Typologie des systèmes de production
- 10 types de garnitures
2. Satisfaction du client : Un objectif majeur est de répondre aux demandes des clients en
fournissant les produits désirés dans les délais convenus et en maintenant des niveaux de
qualité élevés.
I. Objectifs de la planification
3. Minimisation des coûts : La planification de la production vise à réduire les coûts de production en
optimisant les processus, en réduisant les gaspillages et en minimisant les temps d'arrêt.
5. Gestion des stocks : L'objectif est de maintenir des niveaux de stocks appropriés pour éviter les
pénuries et les excédents, tout en minimisant les coûts liés au stockage et à la gestion des
stocks.
6. Flexibilité et réactivité : La planification de la production doit permettre une certaine flexibilité
pour s'adapter aux changements de demande, aux pannes d'équipement ou à d'autres
perturbations imprévues tout en maintenant des niveaux de production optimaux.
7. Amélioration continue : La planification de la production vise également à identifier et à mettre
en œuvre des améliorations continues dans les processus de production afin d'optimiser
l'efficacité et la qualité.
II. Les dfférentes étapes de la planification
Niveaux d’Emplois
Tactique
Programme Directeur de
Production
Opérationnelle
Planification
Calcul des
Programme d’Ateliers à CT et
Charges
très CT
Détaillées
Lancement / Suivi en
Fabrication
A. Les Principes de la planification industrielle
Lorsque plusieurs ordres, qui nécessitent les mêmes ressources sont lancés au même moment,
différentes règles de priorité peuvent être utilisées pour fixer les dates de début d’exécution.
Dans la fonction production, la planification est faite de façon séquentielle et en suivant une
hiérarchie à trois niveaux. Globalement, elle obéit à la démarche suivante :
• Estimation des besoins de consommation par famille de produits
• Décomposition des besoins de chaque famille de produit en références finales (produit fini)
• Calcul des besoins bruts sur la base de la nomenclature
• Evaluation des stocks, calcul des besoins nets et planification des ordres
• Planification des charges (main d’œuvre, machines, temps opératoires) sur la base des gammes
d’opération
• Exécution du plan de fabrication.
A. Les Principes de la planification industrielle
La planification industrielle comporte plusieurs étapes, que l’on rapporte aux différents horizons concernés. La
• Temporelles :
• L’horizon
• Niveau d’agrégation :
• Familles de produits
• Produits
• Articles et pièces
A. Les Principes de la planification industrielle
Dans le processus de planification industrielle, on a d’abord une vision à long terme, en considérant à la fois les
opportunités de ventes et les volumes à produire. Cette vision est typiquement celle du plan industriel et Commercial
(PIC).
On affine ensuite ce plan en détaillant de quoi sont constitués les volumes de ventes et production et en ayant une
vision à plus court terme.
On arrive alors au cours terme, où l’on sait très précisément ce qui doit être livré, ce que l’on a en stock et donc ce
qui peut être produit. De la même façon, se déduisent les besoins en matière, en temps, etc.
Le niveau le plus fin est celui qui consiste à déterminer dans quel ordre les différents produits sont fabriqués dans les
heures et jours qui viennent. Il y a par conséquent différents types de management :
• la direction générale (décisions stratégiques) : elle résonne à long terme, sur une ou plusieurs années.
• Le management intermédiaire (décisions tactiques) : elle résonne à moyen terme, elle est axé sur un horizon
mensuel.
• Les opérationnels : ils travaillent à court terme.
Evolution de Plan Stratégique Evolution du marché, de la
Planification
Stratégique
l’Entreprise Technologie
Niveaux d’Emplois
Tactique
Programme Directeur de
Production
Opérationnelle
Planification
Calcul des
Programme d’Ateliers à CT et
Charges
très CT
Détaillées
Lancement / Suivi en
Fabrication
B. Les différents niveaux de la planification industrielle
Plan Industriel et
Commercial
Plan Directeur de
Planification Production
Calcul des
Besoins Nets
1. Niveau 1: le PIC
Conçu au niveau stratégique de l’entreprise, le PIC est une représentation future des activités de production et vente
des produits fabriqués. Il permet de prévoir sur un horizon de deux à trois ans l’évolution du marché et donc de la
demande. De ce fait, le PIC aide à prendre des décisions à long termes sur la gestion de l’ensemble des ressources
(équipements de production, main d’œuvre, capacité de stockage, capacité de transport, activités sous traitées,
fiabilité des sources d’approvisionnement…) et aide à trouver l’adéquation entre ces ressources, les moyens financiers
et les objectifs de vente.
La grande particularité du PIC réside sur la nature des données qui le composent. Le plan industriel et commercial
utilise des grandes masses d’information, il traite les produits par familles et non pas individuellement ou par
références finales. Il sert à :
Effectuer les prévisions de vente par famille de produit ;
Intégrer les nouvelles opportunités commerciales décelées grâce aux études demarché (conquête d’un nouveau
marché, lancement de nouveaux produits) ;
Etudier l’évolution des ressources d’approvisionnement, de transport, de production, de stockage… et évaluer
les besoins matériels, humains et financiers;
Planifier les investissements futurs
1. Niveau 1: le PIC
Le plan industriel et commercial (ou en Anglais Sales & Operations Planning, S&OP) est élaboré par une équipe
pluridisciplinaire de l’entreprise composée des responsables commerciaux, logistiques, financiers, techniques,
administratifs, juridiques et des responsables de la production.
Essentiellement fondé sur une vision prévisionnelle et donc incertaine des activités futures, le PIC est mis à jour
périodiquement (tous les deux ou trois mois). Et chaque fois, l’horizon prévisionnel se décale à mesure que l’on avance
dans le temps.
Les informations chiffrées fournies par le PIC sont par la suite déversées dans les différents plans de chaque fonction
de l’entreprise : plan d’approvisionnement, plan financier, plan d’investissement, plan de recrutement et formations…
Le PIC est un processus, qui, définit et rigoureusement mis en exécution, constitue un puissant outil de management
stratégique,
1. Niveau 1: le PIC
2
Revue de la
Demande
4 5 6
1
Préparations des Mktg / Vtes / R&D Réunion d’équilibrage Revue Réunion
Données Pré S & O P Financière Exécutive
S&OP
3
Revue des Capacités Directeur Directeur
Supply Chain Supply Chain
Critiques Financier Général
Prod. / Tech. /
Supply Ch
1. Niveau 1: le PIC
1. Préparation des Données
• Ventes : historique des ventes. Périodes 18 mois
• Etats des Livraisons
• Etats des Stocks
Entrées • Etats des Commandes : MP, Packaging, PF, …
• Bilans Production, Maintenance, ….
• Données RH, ….
2. Revue de la Demande
• Historiques de ventes & prévision des marchés
• Analyse de l’environnement économique général
• Événement commerciaux (promotions, action sur les prix…) et plan média associé
Entrées • Actions des concurrents
• Plan des nouveaux produits
• Budget et objectifs
• Données clients (S&OP client) et données économiques
• Explications des ventes réalisées et des indicateurs de performance (OTIF, fiabilité des
prévisions)
• Hypothèses sur les tendances des marchés et sur l’impact des événements
commerciaux
Sorties • Plan mois par mois sur les 18 prochains mois de la demande des marchés (non
contraint par les capacités de l’activité) par grande famille commerciale (marché/client)
• Scénarios de la demande
Ventes
Prévisionnelles 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800 1800
Réelles 1690 1805 1980
Ecart 110 -5 -180
Production 1620 1420 1820 1700 1700 1700 1800 1800 1800
Réelle 1790 1305 1534
Ecart -170 115 286
- ….
Les données du PDP sont généralement plus réalistes que celle du PIC car elles ne sont plus uniquement
basées sur des prévisions. Au moment de son élaboration, de nombreuses commandes fermes sont déjà
enregistrées. Ce qui diminue les incertitudes dans le planning.
Les stocks sont utilisés comme élément régulateur de l’ensemble du processus de production. La production
en effet dans le contexte d’un PDP se fait par flux tendue. Bien que la fabrication d’une unité soit
déclenchée par une demande préalable (production par flux tiré), on garde un minimum de stocks et
d'en-cours le long de la chaîne de fabrication pour réguler et équilibrer l’utilisation des ressources de
production ; d’où la notion de flux tendue.
2. Niveau 2: le PDP
Compte tenu de différentes contraintes réelles de production (Capacité limité, ressources insuffisantes,
horaires de travail fixes, évènements aléatoires…) La gestion d’un Programme Directeur de Production se
résume à trouver des réponses aux questions qui suivent.
Avec un système de production à capacité finie (capacité limitée des ressources de production), la
gestion des stocks des composants et matières occupe une place importante dans le pilotage du PDP.
Les délais de livraison exigés par la clientèle étant généralement courts, on organise le processus de
manière à avoir toujours une certaine quantité de stock en début de chaque période. Les besoins nets
du PDP ont de ce fait deux principales fonctions :
Satisfaire toute les commandes fermes (soit par le stock disponible, soit en lançant un ordre de
fabrication si le stock est insuffisant) ;
Combler les stocks de manière les ramener au niveau prévue pour le début la période suivante (rôle
régulateur des stocks).
2. Niveau 2: le PDP
Pour la Direction générale, le PDP permet d’obtenir la demande prévisionnelle par ligne de produit, et de prévoir ainsi une meilleure
organisation des ressources de production ;
Pour la Direction financière, le PDP fournit diverses informations (évolution des stocks, évolution des coûts de mains d’œuvre, évolution des autres
éléments de coûts de production …). Elle peut par la suite établir un plan de financement, de trésorerie et d’investissement ;
Pour la Direction commerciale, l’évolution des stocks de produits finis par période est une information primordiale. Elle permet d’établir un plan
de distribution, de proposer de meilleurs délais de livraison aux clients, et aussi d’assoir une image fiable de l’entreprise auprès de ces derniers ;
Pour la Direction technique, le PDP permet de faire le calcul des besoins en composants. Des informations qui sont par la suite utilisées pour la
planification des approvisionnements, de la production et la l’équilibrage des ressources de production.
Pour la Direction des ressources humaines, le PDP aide à établir un planning des besoins en main d’œuvre, la nature des contrats à préparer,
suivi des recrutements et formations.
2. Niveau 2: le PDP
L’élaboration du PDP se fait suivant une démarche assez simple. D’abord, on sélectionne une famille de produit pour
laquelle le PDP sera effectué. On s’oriente ensuite vers le PIC auparavant élaboré pour ladite famille de produits. Les
données recueillies du PIC sont décomposées en références finales, sur un plan ayant des sous-périodes plus détaillées et un
horizon de planification plus court. Enfin on évalue les besoins nets (quantités à produire) en planifiant en même temps les
niveaux de stocks initiaux et finaux pour chaque période du plan.
Ci-après, un exemple d’élaboration du PDP dans une entreprise de fabrication de produits agroalimentaires.
2. Niveau 2: le PDP
Demande hebdomadaire Sem.1 Sem.2 Sem.3 Sem.4 Sem.5 Sem.6 Sem.7 Sem.8
NB : La somme des demandes prévisionnelles des sous-périodes (ex : sem. 1 à 4) n’est pas forcément égale à celle de la période correspondante du PIC (mois de Mars). Cependant, ces dernières
sont proches. La raison est la suivante.
Dans la pratique, les besoins bruts exprimés dans le PDP sont composés en grande majorité par les commandes fermes déjà enregistrées pour chaque période. La part des données prévisionnelle
à ce niveau est donc relativement faible. Elles viennent en fait lisser les variations cycliques, saisonnières ou conjoncturelles de la demande
2. Niveau 2: le PDP
Lait en poudre sucré Sem.1 Sem.2 Sem.3 Sem.4 Sem.5 Sem.6 Sem.7 Sem.8
Stock initial
Stock final
Considérant ces besoins nets du PDP, la tâche du planificateur consistera à lancer la production pour satisfaire les besoins nets de chaque période
(CBN).
2. Niveau 2: le PDP
Une nomenclature est une liste hiérarchisée et quantifiée des articles entrant dans la composition d’un article-
parent. L’article-parent est le composé, les autres étant les composants. On appelle lien de nomenclature, la
relation que l’on établit entre un composé et un composant. Chaque lien est caractérisé par un coefficient
indiquant la quantité de composant nécessaire pour la réalisation d’un composé. Ce coefficient peut être entier
ou non (× 1, × 1/100, × 0,12 m ou × 2,430 kg).
2. Niveau 2: le PDP
Remarque :
La durée globale d'une gamme est généralement supérieure à la somme des durées des opérations car il peut y avoir eu des
temps de transfert et d'attente.
On distingue généralement deux types de gamme :
- de fabrication (usinage)
- d'assemblage
2. Niveau 2: le PDP
Tourillons
Lattes
Meuble
2. Niveau 2: le PDP
Niveau 1
Niveau 2
2. Niveau 2: le PDP
001 Meuble 1 0
101 Montant 2 1
102 Rayonnage 5 1
103 Visserie 1 1
101 Montant 1 1
201 Lattes 1,8 m 3 2
202 Tourillon 3 2
102 Rayonnage 1 1
203 Lattes 0,9 m 3 2
204 Tourillons 2 2
2. Niveau 2: le PDP
N° Nom outils
PE Perceuse à forêt
PO Ponceuse
MA Marteaux
2. Niveau 2: le PDP
N° Nom outils
TV Tourne vis
2. Niveau 2: le PDP
D. Etudes de Cas
Le Breton:
2. Niveau 2: le PDP
3. Niveau 3: Ordonnancement dans les ateliers
105
Frais généraux 50 5%
Marge nette 20 2%
EXEMPLE : IMPACT DES ACHATS SUR LE RÉSULTAT DE
L’ENTREPRISE – COMPTE RÉVISÉ
Frais généraux 50 5%
L’acheteur a obtenu des baisses de prix conduisant à une réduction de 3% sur les coûts matières, soit un gain de 18 000 FCFA, la
marge sur coûts variables a progressé de 24%, gagner 1% sur les achats équivaut, en terme de marge, à +8% du CA
La Gestion des Stocks
Types de stocks
Sytème périodique
Comptage physique à des periods définis
Système d’inventaire continu
Système d'inventaire perpétuel (continu) qui assure le suivi
continu des mouvements de stocks, permettant ainsi de
déterminer les niveaux réels pour chaque article
Système de Classification
Tous les articles tenus en stock, n’auront pas la meme valeur
L’effort fourni pour le suivi ne sera pas le meme pour tous
Nécessité de les classer alors selon une approche basée sur leur
valorisation
C’est l’approche A-B-C
System de ClassificationABC
-
C
- +
Numbere d’articles
A-B-C classification approach
Exemple
Réf. Demande annuelle Cout unitaire Valeur classification
8 1000 4000 4,000,000 A
5 3900 700 2,730,000 A
3 1900 500 950,000 B
6 1000 915 915,000 B
1 2500 330 825,000 B
4 1500 100 150,000 C
12 400 300 120,000 C
1 500 200 100,000 C
9 8000 10 80,000 C
2 1000 70 70,000 C
7 200 210 42,000 C
10 9000 2 18,000 C
total 10,000,000
L’inventaire périodique
Une autre application de l'approche de classification A-B-C est un guide pour le comptage de cycles, qui est
un décompte physique des articles en stock. Le but de l'inventaire tournant est de réduire les écarts entre les
quantités indiquées par les enregistrements et les quantités réelles de stocks disponibles.
Questions:
Degré de precision?
Périodicité de l’inventaire?
Qui doit en etre responsable?
N.B.
L’ASCM recommande: ± 0.2% pour la catégorie A, ± 1% pour B, ± 5% pour les C.
Modèles de la Quantité Economique de Commande
Hypothèses de bas
1. Un seul article
2. La demande annuelle est connue
3. La demande est stable tout au long de l’année
4. Les délais sont constants
5. Chaque commande est réceptionnée totalement en une fois
6. Le prix est constant
Modele EOQ cycle du stock
Le cycle des stocks commencent avec la reception d’une commande
d’une quantité Q, qui sera consommé avec un rythme stable et
continue.
Si la Quantité disponible satisfait la demande Durant le lead Time,
une autre commande Q sera passée au fournisseur.
L’hypothèse étant que consummation et LT ne variant pas. La reception
de la nouvelle commande se fera au moment où le stock sera de 0.
Les commandes sont programmées pour éviter toute rupture ou excès..
Le Cycle du stock
Profil du stock
Q Taux de
Stock cons
initial
Point de
Cde
2 Q
Cout de
possession
Couts de Passation
QO Qté a Cder(Q)
Q0 D
TC = H+ S
2 Q0
Quantité Economique de Commande
Exemple
Un distributeur d’un fabricant de pneus prévoit de vendre 9600 pneus
radial.
Cout de possession annuel par unite = $16
Cout de passation de commande par pneu = $75.
Le distributeur travaille 288 jours par an.
Quelle est l’EOQ?
Combien de commandes par an?
Quel est l’intervalle de commande?
Quel est le cout annuel si l’EOQ est appliquée?
EOQ
Solution
D = 9600 pneus par an
H = $16 par unite par an
S = $75 per order
2 DS 2(9600)75
a) Q0 = = = 300
H 16
b) Nombre de commandes par an: D/Q0 = 9600/300 =
32
c) Intervalle de commande: Q0/ D = 300/9600 =1/32
d’une année = 1/32 (288 days a year) = 9 jours ouvrés
EOQ
Solution (cont.)
d) Tc = Cout de possession + Cout de passation
= (Q0/2) H + (D/Q0) S
= (300/2) 16 + (9600/300) 75
= 2400 + 2400
= $4800
Quantité Economique de Production (EPQ)
Un seul article
Demande annuelle connue
Rythme de consommation connue
Consommation en continue, production périodique
Rythme de production est constant
Délai constant
Pas de rabais
Taille de lot économique
2DS p
Q0 =
H p− u
P = rythme de production
U = rythme de consommation
Taille de lot économique
Le cout minimum:
I max D
TC min = cout de possession + setup cost =
2
H +
0
Q
S
Q0
I max = (P − u) = Max de Stock
P
Q0
cycle = = durée du cycle
u
Q0
Run = Durée du lot
P
Exemple
Un fabricant de jouets utilise 48 000 roues en caoutchouc par an pour sa
populaire série de camions à benne basculante. L'entreprise fabrique ses
propres roues, qu'elle peut produire à raison de 800 par jour. Les
camions jouets sont assemblés uniformément tout au long de l'année. Le
coût de transport est de 1 $ par roue par année. Le coût d'installation
pour une série de roues de production est de 45 $. l'entreprise
fonctionne 240 jours par an.
Déterminer
Taille de course optimale
Coût total de possession annuel et de set up
Durée
Solution
2 DS P 2(48000)45 800
a. Q0 = = = 2400
H P−u 1 800 − 200
I max D
a. TC min = cout de possession+ setup cost = H + S
2 Q0
Solution (Suite)
Q0 2400
I max = (P − u) = (800 − 200) = 1800
P 800
1800 48000
TC = $1 + $45 = $900 + $900 = $1800
2 2400
Q0 2400
cycle
Cycle = = = 12 days
u 200
Q0 2400
Run
Lot = = = 3days
P 800
EOQ et discount
Les remises sur quantités sont des réductions de prix pour les grosses
commandes offertes aux clients pour les inciter à acheter en grande
quantité. Dans ce cas, le prix unitaire diminue à mesure que la quantité
commandée augmente.
Si les remises sur quantité sont offertes, l'acheteur doit peser les avantages
potentiels d'un prix d'achat réduit et d'une diminution des commandes qui
résulteront de l'achat en grandes quantités par rapport à l'augmentation
du coût de possession causée par des stocks moyens plus élevés.
L'objectif de l'acheteur avec des remises sur quantité est de sélectionner la
quantité de commande qui minimisera le coût total, où le coût total est la
somme du coût de possession, du coût de commande et du coût d'achat
(c'est-à-dire du produit).
Cout total avec Prix unitaire
Cout de Cout de Cout de la
TC = possession + passation + Commande
annuel annuel
Q + D S + Pu
TC = H
2 Q
Pu = prix unitaire.
Rappel: dans le model EOQ, le prix unitaire n’entre pas dans le calcul de la
taille de commande.
L’hypothèse de base étant la stabilité du Prix unitaire, pas de variation.
Inclure le prix revient à multiplier la quantité par ce prix.
Coûts Totaux avec PA
Cost
Ajouter le Pu ne
change pas la
courbe EOQ TC avec Pu
TC sans Pu
Pu
0 EOQ Quantité
TC + Pu
Lorsque des remises sur quantité sont offertes, il existe une courbe de coût
total en forme de U distincte pour chaque prix unitaire.
Étant donné que les prix unitaires sont tous différents, chaque courbe est
augmentée d'un montant différent : un prix unitaire plus petit augmentera la
courbe de coût total moins qu'un prix unitaire plus élevé.
Aucune courbe ne s'applique à toute la gamme de quantités; chaque
courbe ne s'applique qu'à une partie de la courbe.
Chaque courbe de coût total a son propre minimum.
Il existe deux cas généraux du modèle de remise sur quantité :
1. le coût de possession est constant
2. le coût de possession est un pourcentage du prix d'achat.
Cout Total avec Cout de possession constant
TCa
Total Cost
TCb
Px décroissant
TCc
CC a,b,c
OC
EOQ Quantity
TC avec différents couts de possession
Si le cout de possession est exprimé en % du prix unitaire, on obtient un pt mini pour chaque courbe.
TCa TCb
Cost
TCc
CCa
OC
CCb
CCc
Quantity
EOQ: cout de possession est constant
Pour des charges de portage constantes, la procédure est la suivante :
le service de maintenance d'un grand hôpital utilise environ 816 caisses de nettoyant liquide par an.
Les frais de commande sont de 12 $, les frais de possession sont de 4 $ par caisse par année, et la
nouvelle grille tarifaire indique que
les commandes de moins de 50 caisses coûteront 20 $ par caisse,
50 à 79 caisses coûteront 18 $ par caisse,
80 à 99 caisses coûteront 17 $ par caisse.
Et les commandes plus importantes coûteront 16 $ par caisse.
2. Les 70 caisses peuvent être achetées à $18 par caisse parce que 70 dans la plage de 50 à 79 caisses.
Le cout d’achat de 816 caisses par an , avec des commandes de 70 caisses, sera:
TC70 = Cout de possession+ cout de passation + prix d’achat
= (Q0/2)H + (D/Q0) S + Pu
= (70/2)4 + (816/70) 12 + 18 (816) = $14,968
Solution (suite.)
Des prix plus bas sont offerts, nous allons confronter les coûts obtenus
avec ceux à 70 caisses au prix de $18 unite:
À $17 par caisse, la qté min sera de 80 caisses must be purchased. Le cout
total sera
TC80 = (80/2) 4 + (816/80)12 + 17(816) = $14,154
À $16 per case, on doit acheter 100 caisses par commande Le cout total à ce
niveau sera :
TC100 = (100/2)4 + (816/100) 12 + 16(816) = $13,354
Quantitrés PU H
1 à 499 $0.90 0.40(0.90) = 0.36
500 to 999 0.85 0.40(0.85) = 0.34
1000 and more 0.80 0.40(0.80) = 0.32
Calculer le point mini pour chaque prix, en commençant par le px le plus bas jusqu’à trouver le mini réalisable.
2 DS 2(4000)30
Point0.80 = = = 866 switches
H 0.32
Une cde de 866 interrupteurs coutera $0.85 pièce que nous avons $0.80, 866 n’est pas faisable avec $0.80 par interr..
Pour $0.85 par unit.
2( 4000)30
= 840 switches
Minimum point0.85 = 0.34
Quantité
Demande max
probable pdt le le LT
PC
SS
LT Time
SS réduit le risqué de rupture
Durant le délai
Stock de Sécurité
Étant donné que la tenue d'un stock de sécurité coûte de l'argent, un responsable
doit soigneusement peser le coût de la tenue d'un stock de sécurité par rapport à la
réduction du risque de rupture de stock qu'il procure.
Le niveau de service client augmente à mesure que le risque de rupture de stock
diminue. Le « niveau de service » du cycle de commande peut être défini comme la probabilité
que la demande ne dépasse pas l'offre pendant le délai de livraison.
Cela signifie qu'un niveau de service de 95 % implique une probabilité de 95 %
que la demande ne dépasse pas l'offre pendant le délai de livraison.
Le « risque de rupture de stock » est le complément du « niveau de service »
Le niveau du stock de sécurité dépend :
1. Le taux de demande moyen et le délai de livraison moyen
2. Variabilité de la demande et des délais
3. Le niveau de service souhaité
Les modèles de PC
Plusieurs modèles pour minimizer les effets de la variabilité
1. La demande prevue et son écart-type dans le délai de réappropeuvent étre
trouvés ainsi:
PC = Demande prévue dans le LT+ ZdLT
Où:
Z = nbre de sigma
dLT = écart-type de la demande Durant le délai= stock de sécurité
Taux de service
Risque de
Probabilité de Rupture
dispo max
PC Quantité
D prévue
Stock de
sécurité
0 z
Exemple
Supposons que le directeur d'une entreprise de fournitures de construction détermine à
partir de documents historiques que la demande de sable pendant le délai de livraison est en
moyenne de 50 tonnes. De plus, supposons que le responsable détermine que la demande
pendant le délai peut être décrite par une distribution normale ayant une moyenne de 50
tonnes et un écart type de 5 tonnes.
,En supposant que le responsable est prêt à accepter un risque de rupture de stock ne
dépassant pas 3 %.
Quelle valeur de Z est appropriée ?
Quel est le stock de sécurité à conserver ?
Quel point de commande doit être utilisé ?
solution
D prevue = 50 t
dLT= 5 T
Risque de Rupture = 3 %
Taux de Service= 1- risque = 0.97
a. D’après les tables des lois gaussiennes, une probabilité de 0.97, donne
une valeur de Z = + 1.88
b. SS = Z dLT= 1.88(5) = 9.4 t
c. PC = D Durant le délai + SS
= 50 + 9.4 = 59.4 t
ROP Models
2. Si SEULE la D est variable, alors dLT = LT d
et:
PC = d LT + z LT d
où:
d =demande moyenne journalière ou hebdo
d = écart type de D
LT = délai en jours ou semaines
3. Si SEUL le Délai est variable, alors dLT =dLT,
PC = d LT + zd LT
où:
d = demande moyenne journalière ou hebdo
LT = délai moyen
LT = écart type du délai moyen en j ou hebdo
Modèles de Points de Commande
Alors le : 2
ROP = d LT + z LT d2 + d LT
2
Example
Un restaurant utilise en moyenne 50 pots d'une sauce spéciale chaque semaine. L'utilisation
hebdomadaire de sauce a un écart type de 3 pots. Le gestionnaire est prêt à accepter un risque de
rupture de stock de 10 % maximum pendant le délai de livraison, soit deux semaines. Supposons
que la distribution de l'utilisation est normale. Laquelle des formules ci-dessus est appropriée pour
cette situation ?
Pourquoi?
Déterminer la valeur de z ?
Déterminer le ROP ?
Solution
d = 50 pots/sem, LT = 2 sem, d = 3 pots/sem.
Risque acceptable = 10%, donc tx de service 0.90
a. Seule la demande est variable ( i.e., écart-type mesuré) on appliquera le 2ème
Modele
b. Depuis les tables, nous avons pour une probabilité de 0.90, z = 1.28.
c. PC = d LT + z LT d
= 50(2) + 1.28 2 (3) = 100 + 5.43 = 105.43
Arrondi à 106
III. La prévision de la demande
« Produire ce qui est vendu », nouveau paradigme de toute entreprise qui veut garder
une compétitivité structurelle sur son marché.
C’est développer une stratégie à même de pousser un client à choisir notre produit plutôt
que celui du voisin.
Les contraintes sont nombreuses pour ce faire :
- disponibilité du produit,
- qualité du produit
- Quantité à produire
- …….
Il nous faut donc prendre des décisions à partir un système de prévisions fiables. Selon le
type de décisions à prendre, ce dernier devra être à long, moyen ou court terme.
1. Objectifs et contraintes de la prévision de la demande
D. Typologie de la demande
– Les caractéristiques de la demande
constante (A) si elle oscille statistiquement autour d’une valeur moyenne constante dans le
temps, la moyenne de D = f (t) est une droite horizontale
1. Objectifs et contraintes de la prévision de la demande
D. Typologie de la demande
– Les caractéristiques de la demande
demande à tendance (B) s’il y a oscillation autour d’une valeur croissante ou décroissante
dans le temps, D = f (t) est une droite à pente positive ou négative
1. Objectifs et contraintes de la prévision de la demande
D. Typologie de la demande
– Les caractéristiques de la demande
demande saisonnière (C) si elle présente des variations nettement plus importantes, en hausse
et en baisse, d’une manière périodique.
1. Objectifs et contraintes de la prévision de la demande
D. Typologie de la demande
– Les caractéristiques de la demande
demande saisonnière et à tendance (D) si les pics et les creux sont disposés autour d’une
droite non horizontale
2. Les méthodes de prévisions
Ces techniques sont dites intrinsèques si les données manipulées sont celles du produit
considéré.
Elles sont extrinsèques s’il s’agit de données appartenant à des événements relatifs à
l’article mais qui ne le concernent pas directement.
2. Les méthodes de prévisions
191
Modèles chronologiques: stationnaires
Demande
réelle
Vous êtes directeur d'un magasin de musée qui vend des répliques
historiques. Vous souhaitez prévoir les ventes de l'article (123) pour 2017
en utilisant une moyenne mobile sur trois périodes.
2012 4
2013 6
2014 5
2015 3
2016 7
Ventes
8 Réalisé
6
Prévision
4
2
95 96 97 98 99 00
Année
Moyenne Mobile Pondérée
204
20
15
10
Moyenne mobile
5
0
Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep Oct Nov Dec
Mois
Inconvenients dans les MM
206
◆ Choisi arnitrairement
Vous voulez organiser une soirée à theme dans une discothèque. Vous voulez
établir une prévision des entrées en 2018 utilisant un lissage exponential ( =
.10). Les prévisions de 2016 (faites en 2013) étaient de 175.
Données:
2013 180
2014 168
2015 159
2016 175
2017 190
© 1995 Corel Corp.
Solution
210
2015 159
2016 175
2017 190
2018 NA
Solution
211
Année Réalisé
Forecast, F t
(α = .10)
2013 180 175.00 (Given)
2014 168 175.00 + .10(180 - 175.00) = 175.50
2015 159 175.50 + .10(168 - 175.50) = 174.75
2016 175
2017 190
2018 NA
Solution
216
Année Réalisé
Forecast, F t
(α = .10)
2013 180 175.00 (Given)
2014 168 175.00 + .10(180 - 175.00) = 175.50
2015 159 175.50 + .10(168 - 175.50) = 174.75
2016 175 174.75 + .10(159 - 174.75) = 173.18
2017 190 173.18 + .10(175 - 173.18) = 173.36
2018 NA 173.36 + .10(190 - 173.36) = 175.02
219
Graphe
Ventes
190 Réalisé
180
170 Prévision
160
150
140
‘13 ‘14 ‘15 ‘16 17 ‘18
Années
Effets du coeff sur les Prév,
220
Weights
= Periode n-1 Periodes n-3
Période n-2
(1 - ) (1 - )2
= 0.10 10%
= 0.90
Effets du coeff sur les Prév,
221
Weights
= N-1 N-2 N-3
(1 - ) (1 - )2
= 0.10 10% 9%
= 0.90
Effets du coeff sur les Prév,
222
Poids
= N-1 N-2 N-3
(1 - ) (1 - )2
= 0.90
Effets du coeff sur les Prév,
223
Poiids
= N-1 N-2 N-3
(1 - ) (1 - )2
= 0.90 90%
Effets du coeff sur les Prév,
224
Weights
= Prior Period 2 periods ago 3 periods ago
(1 - ) (1 - )2
= 0.90 90% 9%
Effets du coeff sur les Prév,
225
Weights
= N-1 N-2 N-3
(1 - ) (1 - )2
◼ Pour obtenir:
◆ Plus petite erreur
n n
2
(A t - F t ) e 2t
MSE = t = 1 = t =1
n n
Lissage Exponentiel avec Tendance
229
ou
Ft = (At-1) + (1- )Ft-1 + Tt-1
ou
Tt = (Ft - Ft-1) + (1- )Tt-1
Lissage Exponentiel avec Tendance
231
Demande Réelle
40 Lissage exponential + Tendance
35
Demande de produits
30
25
20
15 Lissage exponentiel
10
5
0
Jan Feb Mar Apr May Jun Jul Aug Sep
Mois
Projection linéaire de la tendance
233
Yi = a + bX i
Y b>0
a
b<0
a
Temps, X
Interpretation des Constantes
235
◼ Pente (b)
◆ On estime que Y change de b for pour chaque incrémentation de X
n
xi yi − nx y
Pente: b= i =1
n
xi2 − nx 2
i =1
Ordonnée Y: a = y − bx
Mesure de la justesse des Prévisions
238
où: n n
| A
t =1
t - Ft | | e |
t =1
t
n n
2
(A t - F t ) e 2
t
MSE = t = 1 = t =1
n n
Description générale des series chronologiques:
240
Decomposition
Inclut des tendances saisonnières et cycliques
Par décomposition, une série chronologique est décrite en fonction de quatre
composantes :
Y = T*C*S*I modèle multiplicatif (couramment utilisé)
Y = T+C+S+I Modèle additionnel
où:
Y= valeur réelle des séries chronologiques
T= tendance
C = Cycle
S= Saisonnalité
I = composante irrégulière (aléatoire)
BIAS (Tracking Signal)
243
Mesure dans quelle mesure les prévisions prédisent les valeurs réelles
Ratio de la somme cumulée des erreurs de prévision (RSFE) à l'écart absolu
moyen (MAD)
Plus le chiffre est faible plus est la justesse des prévisions
Doit etre compris entre deux limites (haute et basse)
RSFE (y i − yˆ i )
forecast error
TS = = i =1
=
MAD MAD MAD
Déterminer le Tracking Signal
244
Tracking signal
limite haute
+
0
Intervalle de confiance
-
Limite basse
Time
Modèle d'erreur de prévision : identifié uniquement par
l'observation
245
0
0
Temps (années)
Temps (années)
Prédire les facteurs cycliques
246
Domaines d’utilité
Prévision ciblée
248 Amélioration Continue : méthodes LEAN
ÉLIMINER LE GASPILLAGE, CRÉER DE LA VALEUR
249
Introduction à la pensée
Lean
What is Lean?
250
• Le Lean est une philosophie de management basée sur laToyota Production System
(TPS)
OBJECTIF • Éliminer tout ce qui n’apporte pas de valeur ajoutée (gaspillage) aux yeux du client
Amélioration de la productivité
Réduction de la paperasse
Concepts clés de la
pensée Lean
Méthodes pour augmenter la productivité
260
Plus de personnel
Valeur ajoutée
Touteactivité qui augmente la forme ou la fonction du produit ou du service
Quelque chose pour lequel le client est prêt à payer
DÉFAUTS
ATTENTE Réparation ou
Retravailler. EXCÈS
Tout temps libre MOUVEMENT
l’attente d’outils, Tout mouvement inutile
fournitures, pièces, pour ramasser des pièces ou
etc. empiler les pièces. Aussi
Marche perdue.
TRAITEMENT
SUR-
Faire plus de travail que
est nécessaire.
PRODUCTION
Produire plus
qu’il n’en faut
Sous utilization du avant qu’on n’en ait besoin.
personnel
En attendant TRANSPORT
d’en savoir plus
Transport de pièces, ou
Travail à faire.
Stocks produits finis en ou
Maintenir l’excédent hors de l’entreposage, ou
stock des pièces en entre les processus.
processus, ou
produits finis.
Types de déchets
265
Surproduction
▪ Créer des rapports dont personne n’a besoin ou faire des copies
supplémentaires
▪ Dépassement des besoins ou des exigences des clients (« placage
d’or »)
▪ Dépassement de la portée de l’accord
▪ Acheter des articles avant qu’ils ne soient nécessaires (p. ex.,
articles en solde)
▪ Fournir plus d’informations que ce dont le client a besoin
Types de déchets
266
Attente
▪ En attente d’être servi
▪ En attente d’instructions, d’approbations, d’informations ou de
décisions
▪ Demander des éclaircissements (en raison de communications peu
claires)
▪ Temps d’arrêt de l’équipement/du système
▪ Attente entre les devoirs ou les projets
▪ Rupture de stock
Types de déchets
267
Stocks excédentaires
▪ E-mails en attente d’être lus
▪ Fichiers en attente d’être traités
▪ Trop de fournitures de bureau
▪ Enregistrements inutilisés dans la base de données
▪ Faibles ratios utilisation/équipement (p. ex., photocopieurs,
imprimantes, etc.)
▪ Construire/stocker des produits/services supplémentaires que le
client n’a pas demandés
Types de déchets
268
Transport
▪ Mauvaise disposition de l’usine et des bureaux et mauvaise
organisation du lieu de travail (5S)
▪ Utilisation insuffisante de la téléconférence et de la
vidéoconférence
▪ Double ou triple manutention
des signatures
Types de déchets
269
Mouvement inutile
▪ Tendre la main, se pencher ou bouger inutilement en raison
d’une mauvaise ergonomie et d’un mauvais aménagement du
bureau
▪ Marcher inutilement jusqu’à la buanderie
▪ Recherche d’informations sur Internet, intranet ou dans des
dossiers partagés
▪ Recherche d’outils, de fichiers et de fournitures
▪ Absence ou sous-optimisation des SOP
▪ Gestion de la paperasse
Types de déchets
270
Traitement excessif
▪ Saisie manuelle répétée des données
▪ Plusieurs formats pour les mêmes informations
▪ Documentation excessive
▪ Approbations redondantes (vérificateurs vérifiant d’autres
vérificateurs)
▪ Signalement excessif
▪ Fournir une qualité supérieure à celle nécessaire (par exemple,
impression couleur)
▪ Remplacement inutile de pièces/systèmes
Types de déchets
271
Défauts
▪ Erreurs de saisie, fautes ou retouches
enregistrements perdus
▪ Mauvais contrôles des processus
Intellect
▪ Ne pas mobiliser ou écouter les employés dans la
recherche de solutions
▪ Manque d’information ou de partage des meilleures
pratiques au sein de l’organisation
▪ Fonctions de travail inadaptées aux compétences
273
Philosophie de la pensée Lean
274
Identifier
les
déchets « Vrai Nord »
Délai de valeur ajoutée = délai
d’exécution
État
État futur
actuel
Éliminer
plein de déchets, le
Variation et rigidité gaspillag
e
Identifiez et éliminez toutes les activités qui constituent des déchets.
Concentrez-vous sur un flux optimal tout au long du processus.
Concentrez-vous sur la création de valeur pour les clients.
Principes Lean
275