Axe Transport
Axe Transport
Axe Transport
L a l o g i s ti q u e c ’e s t :
= l ’e n s e m b l e d e s a c ti v i t é s d ’a p p r o v i s i o n n e m e n t
transport), de p r o d u c ti o n et de d i s t r i b u ti o n
sources de m a ti è r e s premières et le
c o n s o m m a t e u r fi n a l .
Les Axes :
• Le droit de transport ;
• La création d’entreprise.
Axe 1: Droit de Transport
internationale
Le droit du transport est le droit qui s’applique aux transports, aux clients
et utilisateurs des moyens de transport et aux intermédiaires;
Les transporteurs peuvent être des transporteurs routiers, des
transporteurs ferroviaires, des transporteurs maritimes ou des transporteurs
aériens;
L’histoire de l’humanité souligne l’attachement à un mode de transport à
chaque grande période historique :
-Activités maritimes et puis routières = grecs, phéniciens et romains;
-Activités ferroviaires = 19ème siècle /la Grande Bretagne, USA;
-Aviation et aéronautique = 20ème siècle/ USA, EU.
Le transport est devenu l’expression la plus fréquente de l’activité
commerciale puisqu’il repose sur l’échange et la répartition des richesses.
Introductions (suite)
Te x t e s s p é c i fi q u e s :
Transport routier : Dahir 12 novembre 1963 + Loi n° 16/99
Transport maritime : Code de commerce maritime 31 mars 1919
Transport aérien : Réglementation de l’aéronautique civile Décret 10 juillet
1962
Transport ferroviaire : la loi 52-03 Réforme de l'organisation et la gestion et
l'exploitation du réseau ferroviaire
L e s C o n t r a t - t y p e s : ( arrêté du ministère et du transport n° 1744-03 du 23
sept 2003), il s’agit d’un guide pour le transport de marchandise pour compte
d’autrui (19 articles au total) et pour la location de véhicules automobiles de
transport de marchandise avec conducteur (14 articles au total).
Principales Conventions
en matière de transport
En matière Ferroviaire :
Convention relative aux transports internationaux ferroviaires (COTIF)
signée à Berne le 9 mai 1980.
En matière Maritime :
Convention de Bruxelles du 25 août 1924 Pour l'unification de certaines
règles en matière de connaissement, modifiée par les Protocoles du 23
février 1968 et du 21 décembre 1979 (les Règles de La Haye-Visby);
Convention des nations unies sur le transport des marchandises par mer,
conclue à Hambourg le 31 mars 1978 (les Règles de Hambourg);
Convention des Nations Unies sur le contrat de transport international de
marchandises effectué entièrement ou partiellement par mer (
Règles de Rotterdam).
Principales Conventions
en matière de transport (suite)
1. Champs d'application
Récepti
Définition du contrat de transport, sa conclusion et ses effets
Définition :
Le code de commerce défini le contrat de transport dans son article 443 alinéa premier
comme la convention par laquelle le transporteur s’engage moyennant un prix à faire
lui-même parvenir une personne ou une chose en un lieu déterminé.
2 éléments à retenir :
Déplacement d’une chose ou une personne d’un point à un autre ;
En contrepartie d’un prix (contrat onéreux).
Preuve du contrat :
On prouve le contrat de transport par :
Pour le transport des personnes : billet ticket (indications);
Pour le transport de marchandises : lettre de voiture; feuille de route,
simple récépissé des marchandises.
L’article 447 c.com fixe les mentions que la lettre de voyage doit contenir :
1.Identité de l’expéditeur et du destinataire ;
2.Consistance des marchandises ;
3.Le prix ;
4.Le délai d’exécution;
5.Autres clauses que les parties voudraient y ajouter
Le contrat type : arrêté du ministère et du transport n° 1744-03 du 23 sept
2003 (19 règles qui régissent le contenu de contrat type)
Définition du contrat de transport, sa conclusion
et ses effets (suite)
Effets du contrat :
Effets vis-à-vis du transporteur : Acheminement de l’envoi :
1. L’envoi couvre tout objet corporel, toute marchandise ou tout animal ou homme vivant ou
mort peut faire l’objet d’un contrat de transport;
2. Toutefois, la règle n’est pas absolue/ certaines conditions doivent être respectées
(explosifs, matières dangereuses).
Effets vis-à-vis de l’expéditeur : Payement du prix du transport:
3. Le prix du transport; condition de validité du contrat commercial (tarification, liberté des
prix, offre et demande). Le prix du transport comprend en principe les frais de la
manipulation et la conservation de la marchandise, le péage, les taxes et toute dépense
exigée et déboursée par le transporteur;
4. En principe, il est libre (liberté des prix et de la concurrence);
5. Le prix couvrent le coût réel du service rendu dans les conditions normales d’organisation et
de productivité;
6. Lorsque les parties signent le contrat, elles savent quels éléments sont pris en compte pour
le calcul du prix (le coût du carburants). En conséquence, une entreprise n’est donc pas
autorisée à réclamer une rallonge sous prétexte d’une hausse de carburant. Seule une
augmentation par l’expéditeur de la quantité de marchandise prévues.
Les contrats voisins
qui ne sont pas des contrats de transport
FL3E-DgANYUbMps4b3a_c0_Q&t=9s
h tt p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v = 3 H 1 6 S I H I P H 0
h tt p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v = Y 5 z - j u n B u k g & t = 2 6 5 s
h tt p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v = 7 Te N c h C w S l 0 & t = 5 s
S o u s a xe n ° 4 : les intermédiaires du transport
D é fi n i ti o n f o n c ti o n n e l l e :
Ils sont aussi parfois appelés auxiliaires du transport. Il s’agit de prestataires de
service qui servent « d’interface » entre une entreprise et un transporteur.
Les prestations fournis sont extrêmement variées et concernent surtout des
tâches peu ou mal remplies par les transporteurs eux-mêmes.
En fait, les auxiliaires du transport vendent aux entreprises de l’information
Ils représentent pour le transport de marchandises la même utilité que
l’agence de voyage pour le tourisme.
N’est responsable que de ses fautes Est responsable de toutes fautes, les
propres, et non de celles de ses sous- siennes comme celles de ses sous-
traitants traitants
La confusion résulte du fait que ces 2 conventions (contrats) ont pour objet
le déplacement d’une marchandise d’un lieu à un autre;
Sa responsabilité vis-à-vis du donneur d’ordre est automatique dès que ce dernier prouve que le
Le commissionnaire ne peut pas être plus responsable que ne l’est pas son substitué, il peut ainsi
« faire remonter » les règles légales applicables au contrat qu’il a passé avec son substitué (les
bénéficier d’un recours contre le substitué mis en cause, on parle d’action récursoire du
Exercice :
Expliquez quel est l’intérêt pratique de la distinction entre le contrat
de transport et le contrat de commission.
VI- Existence de la responsabilité
du transporteur
L’objectif pédagogique :
L a D é fi n i ti o n :
Le contrat d’assurance est une convention entre un assureur et un assuré qui
détermine les droits et obligations de chacun et dont l’objet est l’engagement de
l’assureur à fournir une prestation déterminée si le risque que l’on a voulu couvrir
apparaît (indemnisation). Le preneur d’assurance (l’assuré), quant à lui, s’engage à
déclarer correctement le risque qu’il veut couvrir et à payer à l’assureur une prime
déterminée.
P r o j e c ti o n s
h tt p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v = m
Hl0_6jj_sU
h tt p s : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? v = S 6
ob2q9hvF8
Le contrat d’assurance est composé :
DES CONDITIONS GÉNÉRALES : elles reprennent les conditions, droits et obligations
communes à tous les assurés pour un même produit d’assurance (Habitation, Auto,
Familiale,…) ;
L’assuré peut demander, soit une garantie « tous risques », qui couvre tous les
dommages, y compris les disparitions et les vols, soit une garantie plus restrictive, qui
d’assurance de l’entreprise.
une police à alimenter, une police d’abonnement ou une police tiers chargeur.
Le contrat d’assurance est régi par les mêmes dispositions que les autres
assurances de transport de marchandises, mais la garantie cesse à l’expiration
d’un délai de quinze jours à compter de la date d’arrivée de l’avion à l’aéroport
de destination.
Ce délai peut être prolongé, moyennant convention et surprime spéciales,
jusqu’à l’entrée des marchandises dans les magasins du destinataire.
C A S P R AT I Q U E S :
RESPONSABILITÉ EN MATIÈRE DE TRANSPORT
Cas n° 3 : Une société a confié à une société procédant a des livraisons rapides,
un plis renfermant une réponse à un appel d’offres, à déposer au siège d’une
société d’autoroutes. La livraison était garantie pour le lendemain avant 9 h. Mais
le préposé s’est trompé de destinataire, de sorte que la société d’autoroutes n’a
réceptionné le plis que le lendemain à 12h. Soit postérieurement à la clôture de
l’appel d’offres.
Cas n° 4 : Une société avait été chargée de transporter des colis du Maroc en
Italie. Six lettres de voiture CMR avaient été établies. Les colis avaient été
transportés à Milan puis ils ont été confiés à un autre transporteur. C’est au cours
de ce voyage que les colis ont été dérobés avec l’ensemble routier (véhicule).
C a s p r a ti q u e : l a r e s p o n s a b i l i t é
Un industriel doit expédier une machine de 4 tonnes depuis son usine de
Tanger vers un des ses clients à Casablanca. Il demande à un transporteur
routier de déplacer la marchandise. Comme il ne dispose pas des
compétences et moyens nécessaires, il confie la manutention nécessaire au
chargement du véhicule à un prestataire spécialisé. Il sait que son client ne
dispose pas, non plus, des moyens de manutention nécessaires : il
demande expressément au transporteur de s’occuper du déchargement. Le
destinataire, lors de la livraison signale une avarie : la caisse contenant la
machine est défoncée, cette dernière étant abimée, probablement par un
engin de manutention. Par contre, il est impossible de déterminer si cela
est survenu lors du chargement ou du déchargement.
La question : quels sont les différents contrats utilisés dans cette situation ?
Quelles sont les responsabilités des différentes intervenants et quel est leur
fondement ?