Finance de Marche 3
Finance de Marche 3
Finance de Marche 3
FINANCE DE MARCHE
2023-2024
III/ Le marché obligataire
La durée des titres émis ( court terme pour le monétaire≤1 ou 2 ans/ Long terme
pour l’obligataire ≥ 7 ans). Les titres à moyen terme entre 1/2 ans à 7 ans sont classés
selon les conventions soit dans le marché monétaire, soit dans le marché obligataire.
Règle et pratique qui prévalent sur les deux marchés notamment en terme de cotation
et de négociation (taux de rendement sur le monétaire et prix sur l’obligataire)
1. DÉFINITIONS DES OBLIGATIONS ET DU MARCHÉ OBLIGATAIRE.
LES OBLIGATIONS
une obligation est un titre financier représentatif d’une créance sur un émetteur. Elle ne
représente donc pas une part de l’entreprise, comme les actions, et ne confère donc pas
les mêmes droits, ni les mêmes risques.
Acheter une obligation revient à prêter de l’argent à l’organisme qui a émis cette
obligation, pour financer sa dette ou pour investir (l’émetteur peut être une entreprise,
une collectivité publique, un Etat,…).En échange de votre prêt, l’émetteur vous reverse, le
plus souvent, un intérêt par le biais d’un coupon.
La détention d’une obligation présente 2 types de risque :
le risque de défaut : appelé encore risque de crédit ou risque de l’émetteur. Il représente la capacité de
l’émetteur à honorer ses engagements (paiement des intérêts et remboursement du capital) ;
le risque de taux : c’est le risque relié à une variation des taux d’intérêt sur le marché.
LA COTATION DES OBLIGATIONS
Les obligations peuvent être cotées ou non sur les marchés organisés :
Obligations Cotées ( Marché Organisé)
- Grand nombre de souscripteurs;
- Négociable;
- Contraintes d’information de l’appel public à l’épargne.
Compartiments du MO
Marché Primaire Marché secondaire
Bien que sur la plupart des grandes places financières, les obligations soient cotées
sur un marché organisé, la majorité des opérations se traite sur le marché de gré à
gré appelé aussi OTC « over the counter » ou hors cote.
La Une valeur
nominale/Taux
facial/Prix à taux fixe
d’émission
à coupon zéro
Le coupon rémunération versée à
l’échéance
(la rémunération)
à taux variable ou à taux
révisable
Le risque/Prime
Eléments composants de risque Indexée sur l’inflation par
exemple
une obligation
Prix et rendement
Modalité de
remboursement
LA VALEUR NOMINALE OU FACIALE
représente une fraction du montant de l'emprunt obligataire et est identique pour
tous les titres relevant d'une même émission. Par ailleurs, la valeur nominale sert de
base au calcul des intérêts.
TAUX NOMINAL (OU FACIAL)
Appliqué à la valeur nominale, permet le calcul du coupon (montant des intérêts
versés à chaque échéance).
LE PRIX D'ÉMISSION
est le prix payé par le souscripteur. On parle d'une émission « au pair » si les
obligations sont émises à la valeur nominale. Par ailleurs, les obligations peuvent
être émises en dessous du pair, la différence avec la valeur nominale constituant une
prime appelée « prime d’émission». Il arrive également que l'émission se fasse au-
dessus du pair.
REMBOURSEMENT
Montant que l’investisseur perçoit pour chaque obligation conservée jusqu’à sa
maturité. Il peut être prévu que ce remboursement soit supérieur à la valeur
nominale, et ce afin d’accroître l’intérêt pour les investisseurs. La différence entre
le prix de remboursement et le nominal est appelée « prime de remboursement».
LE COUPON
Donne droit à chaque échéance à un coupon qui est égal au produit du taux d’intérêt
facial (i) par la valeur nominale (V):
Coupon = i.V
Dans la plupart des pays, le coupon est versé une fois l’an. Dans d’autres pays
notamment les Etats Unis, le japon et l’Angleterre, les obligations distribuent deux
coupons par an, calculés comme suit:
Coupon semestriel=(i/2).V
Nous trouvons aussi des obligations qui ne distribuent qu’un seul flux à leur échéance
appelé obligation Zéro-coupon
LE COUPON COURU (ACCRUED INTEREST)
correspond à la quote-part des intérêts acquis depuis le dernier versement du coupon,
mais qui n’ont pas encore été payés.
Dans le marché secondaire, il peut toutefois arriver que l’obligation soit cédée avant la
date de versement du coupon. Comme le vendeur ne détiendra plus le titre au moment du
paiement de ce coupon (par exemple à la fin de l’année), c’est l’acquéreur du titre qui le
dédommage.
Pour calculer la valeur du coupon couru entre le jour du dernier détachement et une date
intercalaire, on utilise la formule suivante :
Coupon couru = (nombre de jours/365) x i x V.
EXEMPLE
Il existe des obligations à taux fixe émises par l’État. Le
versement des coupons intervient par exemple à une date
précise de chaque année. Si son coupon est fixé à 3 %,
l’investisseur perçoit chaque année 3 % de la somme qu’il a
investie dans ces titres (le nombre de titres multiplié par la
valeur du nominal de l’obligation). S’il a investi 1 000, il
reçoit chaque année 30 (1000 × 0,03).
OBLIGATION À COUPON ZÉRO
Contrairement aux obligations classiques, les obligations à coupon zéro ne
génèrent pas de coupons durant toute leur durée de vie. Ces derniers sont
capitalisés et versés à l’échéance. Pour qu’elles restent attractives aux
yeux des investisseurs, elles sont généralement émises en-dessous du pair,
c’est-à-dire en-dessous de leur valeur nominale.
EXEMPLE
Une obligation zéro coupon de valeur nominale 100 000 d’une
durée de vie de 10 ans sera émise pour une valeur de 90 000.
Ainsi, si l’investisseur décide de conserver cette obligation
jusqu’à son échéance, il réalisera un gain de 10 000 en plus du
versement des coupons à l’échéance.
LES OBLIGATIONS À TAUX VARIABLE/REVISABLE
Elles ont un coupon (Montant des intérêts) dont la valeur n’est pas connue au moment
de l’émission. L’entreprise qui émet l’obligation (Emetteur), fixe juste le mode de
calcul par rapport à un taux de référence.
Le taux peut être variable ou révisable. Les obligations à taux révisable ont un coupon
dont la valeur est connue au début de chaque période d’échéance (période précédent
la date de remboursement des intérêts), tandis que les obligations à taux variable ont
un coupon dont la valeur n’est déterminée que la veille de la date d’échéance.
Au Maroc, les obligations à taux flottant existantes et appelées, dans le jargon
financier, à taux variable sont en fait des obligations à taux révisable.
EXEMPLE
Comme illustré dans
Prenons l’exemple d’une obligation émise par une société X dont la l’exemple précédent,
valeur nominale s’élève à 100 000. Son taux d’intérêt nominal est l’investisseur ne peut à
égal à [TRBT(Taux de Référence des Bons de Trésor) +1 % (100 pdb)], l’avance déterminer le
c’est à dire au jour du paiement du coupon auquel s’ajoute un taux montant du coupon qu’il
fixe égal à 1 %. recevra dans la mesure où
Le paiement des coupons intervient par exemple le 15 octobre de ces obligations sont
chaque année. A supposer que le TRBT est de 2,5% au moment du indexées sur un taux de
référence qui varie tous
paiement du coupon, l’investisseur recevra donc 3 500 MAD =100 000
les jours.
× 0,035% (2,5%+1%) le 15 octobre 2022.
LES RISQUES LIES AUX OBLIGATION
1/ Le Risque Lié Aux Taux D'intérêt
Concerne les obligations, qui sont des instruments financiers influencés par les fluctuations
des taux d'intérêt.
Dans le cas des obligations à taux fixe, leur valeur varie en sens inverse des taux d'intérêt,
de la manière suivante :
En cas d'augmentation des taux, le prix des obligations à taux fixe diminue. Cela
s'explique par le fait que les obligations plus anciennes versent un rendement moins élevé
par rapport aux nouvelles obligations émises avec la même échéance. En conséquence, ces
anciennes obligations deviennent moins attrayantes et ne peuvent être vendues sur le
marché qu'à un prix réduit (décote).
En revanche, lorsque les taux d'intérêt diminuent, la valeur des obligations émises
précédemment augmente, car elles offrent un rendement plus attractif que les nouvelles
obligations. Par conséquent, ces obligations peuvent être revendues à un prix supérieur à
leur valeur nominale. La sensibilité de ces variations de taux est d'autant plus prononcée
lorsque la durée restante de l'obligation est plus longue.
2/ Le Risque De Liquidité
La valeur d’une obligation varie en fonction de l’offre et de la demande. Le marché
obligataire est un marché beaucoup moins liquide que le marché réglementé des actions,
c’est-à-dire qu’il y a moins d’échanges. L’investisseur qui souhaite revendre son obligation
avant l’échéance peut rencontrer des difficultés à trouver une contrepartie prête à racheter
son titre.
3/ Le Risque De Défaut De Remboursement De L’obligation
Dépend de la capacité de l’émetteur à faire face à ses engagements. Le risque de défaut
est le risque lié à la solvabilité de l’entité qui a émis les titres. Il est quasi nul dans le cas
des obligations émises par les principaux Etats. Le risque de défaut est suivi, notamment,
par des sociétés spécialisées appelées «agences de notation» qui évaluent la qualité
financière des sociétés ou de leurs produits et les classent selon leur niveau de risque (par
exemple, AAA ou Aaa représente la meilleure note, C ou D la moins bonne). Les obligations
émises par des entités susceptibles d’avoir plus de difficultés à rembourser leurs dettes sont
plus risquées et doivent, pour attirer les investisseurs, offrir en contrepartie un rendement
supérieur pour rémunérer ce risque.
LE SPREAD OU PRIME DE RISQUE
La prime de risque correspond à l’écart entre le taux de rendement d’une obligation et
celui d’un emprunt « sans risque » de même durée. Il représente la prime de risque que
l’émetteur doit offrir à l’investisseur pour rémunérer le risque qu’il prend en investissant
dans son titre. Plus l’investissement est risqué, plus la prime de risque offerte doit être
élevée. Elle est souvent mesurée en termes de points de base, où un point de base
équivaut à 0,01 %.
La formule générale pour calculer la prime de risque d'une obligation est la suivante :
Prime de risque = Taux de rendement de l'obligation - Taux sans risque
Taux de rendement de l'obligation = Prime de risque +Taux sans risque
Le rendement de l'obligation est le taux de rendement que l'investisseur peut attendre en
détenant cette obligation, tandis que le taux sans risque représente le rendement qu'un
investisseur obtiendrait en investissant dans un actif considéré comme sans risque, comme
les obligations d'État.
L’Etat
Obligations publiques
Emises par Sociétés publiques ou
collectivités
Obligations
convertibles en actions
Obligations
remboursables en
actions
OBLIGATIONS PUBLIQUES ÉMISES PAR L’ÉTAT
Les États émettent des obligations pour couvrir leur besoin de financement à
moyen et à long terme. Elles sont pour la plupart émises à taux fixes et
remboursables in fine, c’est-à-dire que le capital prêté n’est remboursé que
lorsque l’obligation arrive à échéance.
Dans les faits cependant, les États remboursent rarement le principal et émettent
de nouvelles obligations pour refinancer celles arrivant à échéance. En effet, un
État, contrairement à un particulier, a une durée de vie supposée illimitée et ne
fait donc pas face aux mêmes contraintes quant au remboursement de sa dette.
Théoriquement, les obligations souveraines sont considérées comme des
placements sûrs. En effet, la probabilité de défaut (de non paiement) d’un État
dont les finances sont stables est quasiment nulle. Néanmoins, certains présentent
des profils plus risqués que d’autres. C’est le cas des obligations émises par
certains pays émergents ou d’autres dont les difficultés économiques et
financières dégradent la qualité de signature de leur dette.
OBLIGATIONS PRIVEES EMISENT PAR LES ENTREPRISES
Comme les États, les entreprises disposent de la possibilité d’émettre des obligations
sur les marchés pour se financer à moyen terme ou à long terme. Pour les
entreprises, l’émission d’obligations constitue une alternative au financement par
actions.
Cependant les détenteurs d’obligations d’entreprises ne disposent pas des mêmes
droits que les détenteurs d’actions. Les premiers possèdent des titres de créance
contrairement aux seconds qui détiennent des titres de participation.
Néanmoins, en cas de faillite de l’entreprise émettrice, le détenteur d’obligations est
remboursé avant l’actionnaire.
Les obligations d’entreprises offrent des rendements plus élevés que les obligations
d’État ou de collectivités locales car elles présentent un risque plus élevé. Plus
l’entreprise est fragile, plus le rendement offert à l’investisseur est important selon
le principe du couple rendement-risque.
LES OBLIGATIONS SUBORDONNÉES :
Les obligations subordonnées sont un type particulier d'obligations émises par une
entreprise ou une entité. Ce sont des instruments financiers qui occupent un rang
inférieur dans l'ordre de remboursement en cas de liquidation ou de faillite de
l'émetteur par rapport aux obligations ordinaires et aux autres passifs de l'entreprise.
Voici quelques caractéristiques clés des obligations subordonnées :
Rang de Remboursement Inférieur : En cas de dissolution de l'entreprise émettrice, les
porteurs d'obligations subordonnées sont remboursés après ceux des obligations
ordinaires et d'autres créanciers prioritaires. Cela signifie qu'en cas de difficultés
financières, les porteurs d'obligations subordonnées assument un risque plus élevé de
perte.
Rendement Supérieur : En raison du risque accru, les obligations subordonnées offrent
généralement un rendement plus élevé que les obligations ordinaires. Les investisseurs
acceptent ce rendement plus élevé en échange de la prise de risque associée à un
rang de remboursement inférieur.
Émission par des Institutions Financières : Les obligations subordonnées sont souvent
émises par des institutions financières telles que les banques, mais elles peuvent
également être émises par d'autres types d'entreprises.
OBLIGATIONS CONVERTIBLES EN ACTIONS
Une obligation convertible donne le droit et non l’obligation à son détenteur
d’échanger son titre obligataire contre une ou plusieurs actions de l’entreprise
émettrice à tout moment, selon des modalités définies dans le contrat d’émission.
A l’émission d’obligations convertibles, l’émetteur fixe le cours ou le rapport de
conversion, c’est-à-dire le prix auquel s’échangent les obligations contre les
actions. Ce prix sera toujours plus élevé que la valeur de marché de l’action au
moment de l’émission.
Par la suite, si la valeur de marché de l’action se révèle supérieure au cours de
conversion, l’investisseur aura tout intérêt à convertir ses obligations. S’il revend
immédiatement ses actions converties, il réalisera une plus-value égale à la
différence entre la valeur de marché de l’action et son cours de conversion.
EXEMPLE
Supposons une obligation d’une valeur nominale de 100000 pouvant être convertie en 100
actions. Le cours de conversion est alors égal à :
Cours de conversion = valeur nominale /rapport de conversion = 100000/100 = 1000
L’investisseur pourra ici envisager une conversion dès que la valeur de marché de l’action
dépassera les 1000.
OBLIGATIONS REMBOURSABLES EN ACTIONS
EXEMPLE
Supposons une obligation d’une valeur nominale de 100000 convertible en 100 actions. Le
cours de conversion est alors égal à :
Cours de conversion = valeur nominale /rapport de conversion = 100000/100 = 1000
L’investisseur pourra ici envisager une conversion dès que la valeur de marché de l’action
dépassera les 100.
ALLOCATION DES TITRES C’est la manière d’attribuer les titres (actions dans le cas de
l’introduction en bourse) aux souscripteurs et que l’émetteur définit et publie au niveau du prospectus.
La méthode d’allocation de titres peut différer d’une catégorie de souscripteurs à l’autre, les
principales modalités d’allocation pouvant être appliquées dans le cadre d’une IPO sont :
L’ALLOCATION
L’ALLOCATION AU PRORATA
QUALITATIVE
consiste à attribuer les titres au prorata consiste en la prise en
suivant un ratio correspondant au compte de certains critères
dans la détermination du
nombre de tires offerts par rapport au montant alloué à chaque
nombre de titres demandés. demande de souscription
selon des règles
préétablies. Cette méthode
n’est utilisée que dans la
catégorie de souscripteurs
institutionnels, elle peut
L’ALLOCATION PAR ITERATION offrir la priorité à certains
consiste à attribuer respectivement une action investisseurs institutionnels
à chaque souscripteur d’une même catégorie par rapport à d’autres sous
de souscripteurs jusqu’à épuisement du certaines conditions.
Exemple : Un émetteur
nombre d’actions dédiées à cette catégorie, peut choisir de prioriser
sans dépasser la quantité demandée par l’allocation des titres aux
chaque souscripteur. OPCVM nationaux par
rapport aux autres OPCVM.
NÉGOCIATION DES OBLIGATIONS (MARCHÉ SECONDAIRE)
Pour une obligation à 10 ans, de nominal 100 000 DH, offrant un coupon de 5%, vous
percevrez chaque année 5000 DH pendant 10 ans.
Si vous achetez cette même obligation, non pas à 100% du prix, mais à 95%, soit 95 000
DH (En cas d'augmentation des taux d’intérêt, voir risque de taux d’intérêt diapo ci-
dessus).Bien sûr, vous recevez toujours le même coupon, soit 5000 DH, mais la base
d’investissement n’est pas de 100%.
Le rendement est alors d’environ 5,26% [(5000 DH/95000 DH)x100 ou
(5/95)x100] .
A l’inverse, si votre achat vous a coûté 105%, soit 105 000 DH (En cas de diminution des
taux d’intérêt).
Le rendement n’est plus que de (5/105)x100=4,76%.
Vous souhaitez acheter en bourse une obligation CDVM de 100000 DH. Cette obligation
cote sur le marché 103% du nominal avec un coupon couru à 3,05%. Pour acheter cette
obligation, vous devrez régler = 100000 MAD x (103% + 3,05%) = 100060,50 MAD hors frais.
LE TAUX DE RENDEMENT ACTUARIEL
Un investisseur achète une obligation un an avant son échéance. Son prix sur le marché
est de 96 et son prix de remboursement (valeur faciale le plus souvent) s’élève à 100. Il
s’agit d’une obligation zéro coupon. Elle ne verse donc pas de coupon. Dans ce cas, le
taux de rendement actuariel de l’obligation se calcule de la façon suivante :
Nous sommes toujours devant une opération d’investissement ou placement réalisée par l’agent A
(Préteur) et une opération de financement au profit de l’emprunteur.
L’échéancier des flux est le déroulement dans le temps de la liquidation d’une dette, matérialisée par
des remboursements pour l’emprunteur et des encaissements pour le préteur.
Il convient cependant de préciser l’unité dans laquelle le temps est composé, appelée aussi période de
référence et qui peut être l’année, le mois ou un nombre qui n’est pas nécessairement entier.
0 1 2 3 …………..n-1 n
Le plus souvent, la formule (1) s’applique avec un taux annuel (cad une période de référence
égale à l’année) et une durée T qui peut être inferieure à 1.
les deux conventions les plus utilisées pour le calcul de T sont:
- La convention dite « exact/exact » pour laquelle T= Nj/Na, Avec
Nj égale à la durée de l’opération exprimée en nombre de jours;
Na égale au nombre exact des jours de l’année (soit 365 ou 366)
- - la convention dite « exact/360 »pour laquelle T=Nj/360
- Exemple1
2/ les intérêts composés ( ou capitalisés)
Dans ce cas les intérêts sont calculés à la fin de chaque période puis ajoutés au capital (on dit
qu’ils sont « capitalisés ») et produisent à leur tour des intérêts au même taux r appliqué dans
les périodes ultérieurs.
F=+C(1+r) ⁿ
0 t1= C(1+r)
t2=[C(1+r)](1+r)=C(1+r)2……………………………t=n
-C
Les intérêts I sont égaux à : I= F-C=C(1+r)ⁿ-C soit C[(1+r)ⁿ -1]
Dans le cas général, le nombre de périodes n’est pas un entier. On appelle alors T la durée de
l’emprunt qui est égale à un nombre fractionné.
Une règle à retenir: Si r est un taux annuel, T est le nombre d’années, mais si r est un taux
mensuel, alors T et le nombre de mois (éventuellement fractionnaire)
Exemple 2
3/ Valeur acquise, valeur présente et taux de rendement.
Si les intérêts sont composés, on note ract taux de rendement, tel que :
F=C(1+ ract)ᵀ ract= (F/C)1/T -1
Fn=+C(1+r) ⁿ Fn/(1+r)ͭ
t=n t=n
-C -Fn
LA VALEUR ACTUELLE
Dans le cas de l’actualisation, au lieu de chercher la valeur future de l’investissement (F), nous
cherchons la valeur actuelle à un taux généralement équivalent au taux d’intérêt, qu’on appelle
dans ce cas taux d’actualisation.
La valeur actuelle présente ou valeur actualisée en t=0 du flux Fn est Fn/(1+r)T
LA VALEUR PRÉSENTE D’UNE SÉQUENCE DE FLUX
On appelle la valeur présente ou actuelle d’une séquence de flux F, actualisée au taux r, la somme:
Le taux de rentabilité actuariel r* (ou taux de rentabilité interne TRI) est le taux d’intérêt qui,
pour un capital placé égal à C, donne un flux terminal F en T, tel que F=C(1+ r*)t,
Le taux de rentabilité actuariel r* est donc le taux d’actualisation particulier qui annule la
valeur présente de l’échéancier à deux flux. Cette définition peut être généraliser au cas d’une
opération caractérisée par une séquence de flux quelconque,
ou encore
VPF(r*) = F0+ΣFt/(1+r*)t =0