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AFFECTION DU SYSTEME CARDIO VASCULAIRE

PARTI II

PAR M KUATE YVES DONATIEN

Rappel d’anatomie/physiologie du SCV

2) objectif du cours
Objectif général
Fournir à l’étudiant les informations sur les différentes
pathologies pouvant affecter le SCV afin de lui
permettre à donner les soins appropriés selon les cas.
Objectifs spécifiques
• Il nous faudra :
• Donner la sémiologie générale des affections cardiaques.
• Décrire l’ensemble des pathologies pouvant toucher le
SCV c.-à-d. pathologie du myocarde péricarde,
endocarde, infarctus du myocarde l’angine de poitrine,
l’artériosclérose, l’HTA,IC d’origine infectieuse, génétique
ou dégénérative, les malformation congénitales, lés
varices, les artérites, les arthrites, les phlébites.
• Soins infirmier à administrer chez un malade présentant
une pathologie cardiovasculaire en cas de douleur ou
d’urgence
• Le rôle de l’infirmier dans la participation aux examens
de laboratoires et aux explorations fonctionnelles (radio,
écho, ECG)
• Rôle de l’infirmier dans l’application des T 3 et
surveillance spécifiques
• IEC sur l’hygiène de vie, dans la prévention des
malades CV
• Donner des notions sur la pharmacologie en ce qui
concerne les cardiotoniques, les vasoconstricteurs,
les hypotenseurs, les anticoagulants, les
antihémorragiques les antis arythmiques, les
ganglioplégiques, les antis anémiques. Ceci en
insistant sur les modes d’actions, l’aide à l’observance
du t3 et les contres indications ? les effets
secondaires, l’efficacité.
• I) SEMIOLOGIE GENERALE DES AFFECTIONS
CARDIOVASCULAIRES

• Essoufflement ou dyspnée
• douleur
• les palpitations
• les œdèmes
• la cyanose
• hémoptysie
• perte de connaissance
• syncope
• la dyspnée :
C’est la difficulté à respirer.il vari d’une
personne à une autre. Peut être masqué par une
respiration rapide et superficielle, une insuffisance
cardiaque car le débit cardiaque est réduit.
• *Les différents types de dyspnée qu’on peut
rencontrer sont :
• la dyspnée d’effort : survient lorsque la personne
est en activité est corrigé par le repos. On l’observe
en cas d’IC ou cas d’affection respiratoire
chronique
• la dyspnée posturale : se rencontre quand le
malade est en décubitus, est encore appelé
orthopnée. Elle est corrigée en position demi
assise ou debout.
• La dyspnée paroxysmale ou nocturne : ce sont des
successions de dyspnée qui surviennent dans la
nuit de façon brusque ; réveille le malade dans son
sommeil.
• La dyspnée psychogénique : elle est due à une
peur ou à une émotion.

• Les observations à faire :
• noter la cause et l’intensité de la dyspnée
• noter le geste qui corrige
• observer la coloration du malade (pâleur ;
transpiration)

• la douleur (thoracique)
• Elle est surtout thoracique liée à l’angine de
poitrine, infarctus du myocarde, tamponnade
(collection liquidienne sur le péricarde qui empêche
le mouvement du cœur) ; anévrisme aortique
(dilatation de l’artère aorte
• *Les observations à faire :
• observer la localisation de la douleur ainsi que son intensité.
• Voir s’il y a éradication
• Noter le début de la douleur
• Noter les facteurs qui entrainent la douleur

• Les œdèmes
• Il en existe différent types :
• L’hydrothorax : collection du liquide dans les plèvres
• Ascite collection du liquide dans l’abdomen
• Anasarque : œdèmes généralisés (restriction liquidienne,
utilisation des diurétiques, mettre le malade en position de
pieds surélevé que la tête.
• La fatigue
• Le malade éprouve de la fatigue au
moindre effort. Elle est due au ralentissement du
rythme cardiaque
• La syncope : c’est la sensation de la perte
d’équilibre, de faiblesse due à une mauvaise
irrigation des tissus
• La cyanose
• C’est la coloration bleutée des
téguments témoignant une baisse du taux
d’oxygène dans le sang. Cette cyanose peut être
centrale ou périphérique. Elle est centrale
lorsqu’elle est due à la communication entre les
ventricules gauches et droits et la mauvaise
oxygénation pour la cyanose périphérique.
• L’anémie
• C’est la baisse de la quantité de sang,
circulation accompagnée d’une baisse de l’Hb
(hémoglobine)
• Les signes d’affection vasculaire
• Les ulcères des jambes
• les varices
• les prurits ou démangeaisons
• l’anxiété
• la tendance au saignement due à la fragilité
• désordre dans le système de coagulation
• l’ischémie (baisse de l’irrigation des tissus) survient après une
thrombose, blocus obstruction de la veine par une bulle d’air
(embolie)
• la froideur des extrémités
• pâleur
• des anévrismes
• phlébites
• artérites
• les palpitations
• l’HTA associée à une bradycardie
• perspiration
• douleur épigastrique ou thoracique
• modification de la température (hypothermie)
• pâleur
• les vertiges
• l’anxiété
• céphalées
• vision trouble
• les dyspnées
• Convulsion.
• Rôle de l’infirmier dans l’exploration d’une
pathologie cardiovasculaire :
• Il s’agit d’une exploration d’un examen
médicale ou para médication.
• Examen médical
• Inspection
• Palpation
• Occultation
• Examen paramédical
• Les signes para cliniques sont donnés par les
examens biologiques, cardiologique, électrique et
l’exploration du cœur lui-même.
Les examens biologiques
• Etude de la circulation
• Etude de la coagulation
• Recherche de la nécrose tissulaire (du myocarde)
• L’étude de la coagulation comprend 3 éléments :
la recherche de temps vasculaire, plaquettaire et
plasmatique.
• Pour étudier le temps vasculaire il faudra passer
par le test de fragilité capillaire et le TS (temps
de saignement).TS normal vers 2 à 4min
• Le test de fragilité capillaire est déterminé en
utilisant le signe de lacet et le signe de ventouse.
• CARDIOPATHIE CONGENITALES
• Objectif général
• A la fin de l’enseignement, l’élève IDE doit posséder
les connaissances suffisantes et les différentes
malformations congénitales afin de dégager
l’impact vital pour chacune d’elles et disposer des
soins infirmiers optimums à tous malades souffrant
de cette affection.

• Objectif spécifiques
• Définir les cardiopathies congénitales en indiquant
leurs différentes localisations cardiaques
• Donner les classifications des cardiopathies
congénitales
• Décrire les différentes manifestations cliniques
propres à chacune des manifestations congénitales
en spécifiant leur pronostic vital ainsi que les
éventualités thérapeutiques.
• Définition
• Les cardiopathies congénitales sont des
malformations cardiaques d’origine embryonnaire
due à l’arrêt ou a défaut de développement d’une
• Ces malformations peuvent porter sur
• Les cloisons entre cœur droit et cœur gauche
• - les valves
• Les gros trônes artériels ou veineux émergent du cœur
• De ces malformations, vont résulter des
lésions ou anomalies anatomiques telles :
• Des obstacles au niveau ou au voisinage de l’un des
orifices du cœur (aortique, pulmonaire, mitral, ou
tricuspidienne
• Une communication anormale entre cœur droit et
cœur gauche à l’un des 3étages auriculaires
ventriculaire créant ainsi des déviations et des courts
circuits appelés shunt.
• Shunt droit et gauche -il y a un déficit de
l’hématose ; le sang échappant à la traversée
des capillaires pulmonaires (où il est
normalement oxygéné), passe directement
dans le sang artériel saturé en oxygène. Si la
quantité de sang veineux dé saturée en
dioxygène est suffisamment importante, il
apparait une cyanose. Une cardiopathie
congénitale évanogène cyanogène appelé
autre fois maladie bleue(le sang capillaire
moyen contient moins de 50g d’hémoglobine
réduite pour 1litre)
• Shunt gauche droit du sang des cavités gauche passe
vers les cavités droites. Du sang non oxygéné chassé vers
les poumons. Il en résulte une augmentation du débit
pulmonaire, une hyper vascularisation pulmonaire.
Certaines de ces anomalies ou mal formation
congénitales sont si marquées, qu’elles sont incompatible
avec la vie. L’enfant est mort né ou ne survit que
quelques jours. D’autre sont relativement bénigne.
Comme celles qui consiste en une petite imperfection au
niveau de la paroi qui sépare les ventricules ou les
oreillettes gauches et droite l’un de l’autre. Ces mal
formations peuvent être asymptomatiques et ne sont
misent en évidence qu’au cours d’un examen attentif ou
parfois uniquement lors d’une autopsie.

• Classification
• Les cardiopathies congénitales sont classées en
2 grands groupes
• Les cardiopathies congénitales non cyanogènes
• Les cardiopathies congénitales cyanogènes
• Les cardiopathies non cyanogènes comprennent
• Les obstacles isolés sans shunt donc : rétrécissement
aortique valvulaire ; rétrécissement pulmonaire
valvulaire ; sténose ischémique de l’aorte
• Avec shunt gauche-droite isolé donc :
communication inter ventriculaire (maladie de
Roger) ; communication inter auriculaire ; canal
artériel persistant.
• Les cardiopathies cyanogènes
Avec shunt droit- gauche, isolé donc :
• La tétralogie de Fallot
• La triade
• Atrésie tricuspidienne ou maladie
d’EISENMENGER
• Avec shunt croisé :
• Transposition des deux vaisseaux
• Ventricule unique ;
• Retour veineux pulmonaire anormal total.

• Manifestation clinique selon les malformations
• Les cardiopathies congénitales non cyanogènes.

• Les obstacles isolés sans shunt

– Rétrécissement aortique valvulaire
• Cette affection est marqué par : un souffle
systolique rude et frémissant perçu au 2ième espace
intercostal droit irradiation vers les vaisseaux du
cou. ; Diminution ou abolition du 2ième bruit
aortique ; pas de cyanose ; la radiographie montre
une masse ventriculaire gauche surchargé, d’autant
plus accentues que la sténose est plus sévère.
– Rétrécissement pulmonaire valvulaire
• Pas de cyanose ; souffle systolique rude avec
frémissement au 2ième espace intercostal gauche,
irradiant dans le dos ; le 2ième bruit diminué ou absent ; la
radiographie montre un cœur gros ; hypertrophie
ventriculaire droit ; arc moyen saillant (connexe) artère
pulmonaire grêles ; poumon clairs ; l’ECG montre une
surcharge ventriculaire droite.

• Evolution et pronostic
• L’évolution se fait vers l’insuffisance ventriculaire
droite. La duré de vie est très variable
• Traitement
– Sténose ischémique coarctation de l’aorte
• Pas de cyanose ; souffle systolique doux,
prédominant dans le dos
• Artère mal ou non perçu aux membres inférieurs
contrastant avec battement simple aux membres
supérieurs, d’où abolition. Les pouls fémoraux.
• Signe fondamental
• La radiographie montre une circulation
collatérale artérielle thoracique (encoches costales
vasculaires). Le catharisme montre un aspect de la
sténose à l’aortographie
• Evolution et pronostic
• Possibilité d’insuffisance cardiaque dans les
premiers mois de la vie souvent longtemps bien
tolérée, mais risque d’accident d’hypertension
d’endocardites maligne, etc.
• Traitement chirurgical -résection de la sténose sous
CEC (opération de CRAWFORD).
• Cardiopathie avec shunt gauche-droit
• 2-1) communication inter auriculaire(CIA)
• Pas de cyanose
• Souffle systolique doux avec dédoublement du 2ième
bruit au foyer pulmonaire, perçu au 3ième espace
intercostal gauche
• La cardiographie montre une dilatation et expansion de
l’arc moyen et des branches de l’artère pulmonaire
• L’ECG montre un bloc incomplet de (l’Aspect RSR en V1)
constant
• La cathérisme révèle une teneur en dioxygène plus
élevé dans le sang de l’oreillette droite que dans celui de
la veine cave supérieure. Passage fréquent de l’oreillette
droite à la gauche.
• ) communication inter ventriculaire (CIV) ou
maladie de Roger
• Elle est plus grave par son
retentissement pulmonaire et par
l’insuffisance cardiaque qu’elle engendre
• Pas de cyanose ; souffle systolique intense
rude frémissant. Perçu maximum au 4ième
espace intercostal gauche irradiant ou toute
direction
• La cardiographie et l’ECG peuvent être
normaux ou modifié selon l’importance du
shunt hyper vascularisation et cardiomégalie.
• Evolution et pronostic
• Longtemps bien toléré mais peut
s’accompagner précocement d’hypertension
pulmonaire (évolution sévère même des les
premiers mois).

• Traitement
• Opération à cœur ouvert fermeture de la
communication sous CEC
• B) cardiopathie congénitale cyanogène
• 1) cardiopathie avec shunt droit-gauche
• La circulation pulmonaire est diminuée
• 1-1) tétralogie de Fallot ou maladie bleue
• Elle est de loin la plus fréquente des
cardiopathies congénitales cyanogènes. Elle associe
comme son nom l’indique :
 Une communication inter ventriculaire (CIV)
 Un rétrécissement des artères pulmonaires
(rétrécissement infundibulaire et ou valvulaire de la
voie pulmonaire
 Une aorte « à cheval » sur les 2 ventricules
Signes cliniques
• Cyanose constante de degré variable si très intense
elle peut entrainer Hippocratisme digital convexité
en « verre de montre » des ongles des doigts et des
orteils avec
• Déformation de l’extrémité des doigts en « baguette
de tambour ».
• Polyglobulie avec globules rouges pouvant atteindre
8à10million/mm3.
• Accroupissement, signe volontiers de l’enfant qui
reste volontiers assis sur les talons. S’il doit faire un
effort (marche ou jeu) il reprend le plus vite possible
qui procure un soulagement
• Position recroquevillée »en chien de fusil « genoux
ou menton est l’équivalent de l’accroupissement
chez le nourrisson
• Dyspnée d’effort variable d’un cas à l’autre
• Retentissement sur l’aspect général et sur la
croissance (mauvaise santé, retard saturo
pondérale)
• Souffle systolique due au passage du sang à travers
• Diagnostique
• La radiographie montre la concavité de l’arc moyen,
la pointe relevé, le poumon claire.
• L’ECG révèle une surcharge auriculaire et
ventriculaire avec des signes d’hypertrophies.
• Le cathétérisme montre une pression élevé dans le
ventricule droit égale à celle des artères
périphérique. Passage possible de la sonde du
ventricule droit à l’aorte.
• Angiocardiographie
• Evolution et pronostic
• Le pronostique est sombre, surtout quand
il y’a atrésie de l’artère pulmonaire. Avant l’ère de la
chirurgie cardiaque, l’évolution (spontanée) de la
tétralogie de Fallot était sévère. La majorité des
sujets mourait dans l’enfance, certains pouvaient
atteindre un certains âges plus avancés (30à40ans).
• Des menaces d’accidents neurologiques
brutaux doivent être dépistées à temps. Des signes
de gravité sont des malaises anoxiques.
• Complications
• Ces malaises doivent faire crainte à tout
moment un AVC et une mort subite liée à
l’hyperdensité sanguine et au ralentissement
cérébrale
• Hémiplégie, monoplégie cécité.
• Les autres complications sont infectieuses abcès
du cerveau, endocardites d’OSLER.
Traitement médicale
• Lutte contre la déshydratation, facteur essentielle
d’hémoconcentration, de thrombose d’accident
neurologie.
• Les enfants atteints de tétralogie de Fallot ont soif,
il faut donc les pousser à boire surtout en cas d
fièvre ou d’augmentation de la température
ambiante
• Traiter rapidement et énergiquement toute
infection même la plus bénigne en apparences par
les ATB
• Traitement chirurgicale
• Avant 8 ans, palliative d’anastomose de l’artère
pulmonaire sous-clavier (opération de BLALOCK
TAUSSING) elle vise à augmenter la quantité de sang
traversant les capillaire pulmonaires pour être
oxygéné.
• Après 8ans, préparation complexe de la malformation
à cœur ouvert sous CEC ou prise d’un risque
opératoire plus lourd infundibulectomie pulmonaire
(aves si besoin Pache d’agrandissement de la voie
pulmonaire et fermeture de la CIV.


• TRILOGIE OU TRIADE DE FALLOT

• Elle associe
• Rétrécissement de l’artère valvulaire, de l’artère
pulmonaire.
• Communication inter auriculaire
• Hypertrophie du ventricule droit
• Traitement
• Valvulotomie pulmonaire et fermeture de la CIA
sous CEC
ATRESIE TRICUSPIDIENNE
• C’est une hypo plate de la valvule
tricuspide avec un ventricule droit très petit.
Pour que le suivi soit possible, il faut une
association de la CIA ou CIV.
Signes cliniques
• Cyanose d’apparition précoce
• Polyglobulie
• Dyspnée
• Diagnostic
• La radiographie montre une hypoplasie ventriculaire
droite, et un gros ventricule gauche.
• Les poumons sont clairs.
• L’ECG révèle un arc électrique dévié à gauche
(élément important du diagnostique
• Le cathétérisme révèle une difficulté ou
impossibilité de passage de la sonde dans le
ventricule droit.
• Angiographie
TRANSPOSITION DES GROS VAISSEAUX
• La circulation pulmonaire est
augmentée : il peut s’agir
• D’un acte naissant du ventricule droit
• D’une artère pulmonaire naissant du ventricule
gauche
• Pour que la vie soit possible, il faut une association
obligatoire d’autres mal formations (CIA, CIV canal.)
Signe cliniques
• Cyanose dès la naissance
• Polyglobulie.

Diagnostic
• La radiographie montre des poumons très vascularisés et
un gros cœur
• La gazométrie révèle une hypoxie isolée rebelle à
l’oxygène
Evolution et pronostic
• Le pronostic est extrêmement sombre dans la plus part
des cas, le suivit ne dépasse pas deux ans.
Traitements
• Chez les tout petit, traitement palliatif (agrandissement
de la CIA) ensuite correction sous C EC.
• PATHOLOGIES VASCULAIRES
• Il s’agit des affections qui touchent les
veines et ou les artères.
• Affection des veines

• Phlébites/ Thrombophlébite
• Phlébites : inflammation des veines
accompagnée parfois d’un caillot qui entraine son
oblitération (fermeture).
• Thrombophlébite : inflammation d’une veine
formée par un caillot. Une thrombophlébite pourra
causer une embolie pulmonaire.
• Thrombose veineuse profonde(TVP)

• Définition
• C’est l’occlusion d’une veine profonde par un thrombus.la TVP
est appelé dans le terme impropre phlébite. Les thromboses VP
touchent essentiellement le membre inferieur, leur présence sur le MS
est rare.

• b) Les facteurs favorisants


• L’hypercoagubilité
• Ralentissement du flux sanguin local
• Le post partum
• La période post opératoire
• Le sang voyage avec les jambes pliées en position assise
• ICD
• Le tabagisme
Causes
• Elles peuvent être chirurgicales (fracture
septique) obstétricale (chirurgie pelvienne), médicale
(cardiomyopathie décompensée, cardiopathie dont les
signes et les symptômes sont marqués ou aggravées.
Hémopathies (affection touchant les éléments solides du
sang)
La hernie hiatale (prolongement d’une partie de
l’estomac dans la cavité abdominale à partir du cardia)
Diabète, goutte, complication des contraceptifs oraux.
On classe les phlébites en 2 groupes : signes locaux et
signes généraux.
• Les signes généraux
• Hypothermie
• Accélération du pouls
• Anxiété

• *Signes cliniques
• Douleur dans les jambes avec difficulté à la marche
• Augmentation du volume de la jambe atteinte
• Diminution du ballonnement du mollet et parfois un
cordon dur et douloureux représentant le trajet de
la veine thrombosée.

Evolution
• Le traitement anticoagulant favorise la
guérison mais sang traitement, les complications
peuvent s’installer comme
• Lourdeur des jambes
• Gène à la station debout
• Extension de la thrombose vers les veines de la
région pelvienne (veine iliaque, veine cave inférieur)
• Ulcération.
• Varices et surtout l’embolie
• Traitement :
• Il est préventif et curatif
• Le traitement préventif
• Mobilisation
• Kinésithérapie au lit le plus tôt possible
• Levé précoce (verticalisation d’un mal après une
intervention chirurgicale)
• Utilisation préventif des anticoagulants chez les
opérés et les fracturés.
• NB : le levé précoce se fait entre 24 et 72H
• Le traitement curatif
• Administrer les anticoagulants par voie
veineuse ou en sous cutanée.
• Les anticoagulants (héparine à bas
poids moléculaire (HRPM) 2fois par jours et
puis les antis vitamines (AVK).
• Exemple :
• Héparine IV
• Calciprarine en SC (lovenox)
• Si les phlébites sont superficielles,
donner les antis inflammatoires par voie orale.

• Rôle de l’infirmière :
• Réinstaurer une bonne circulation sanguine des
membres inferieurs (massage douce, exercice des
membrés etc.…)
• Eduquer le patient d’éviter toute activité
nécessitant un moindre effort n’est pas
recommandé. Eg : poussée des selles, toux,
dyspnée.
• Surveillance des signes vitaux (T, TA, P, R)
• Administrer l’anticoagulant (héparine) comme
prescrit immédiatement que la thrombose est
détectée.
• Administrer un analgésique pour réduire la douleur
• Reporter au médecin touts signes, douleurs, dyspnée
toux excessive, émopsie, pouls rapide et faible, pâleur
• Appliquer une bande élastique ou un anticoagulant
avant que le patient ne s’en aille au lit
• Eduquer le patient à élever la jambe affecté au niveau
du cœur plusieurs fois par jour
• Observer les extrémités pour détecter des œdèmes et
des décolorations
• Faire régulièrement des massages afin de faciliter une
bonne circulation
• Eduquer le patient âgé à faire des exercices de la jambe
même étant couché.

• Prévention/IEC.
– Eduquer le patient à ne pas s’assoir avec les jambes
croisées mais d’étendre les jambes et roter les pieds au
niveau de la cheville.
– Régulièrement changer la position des patients
hospitalisés (les faire assoir, marché)
– Eviter le port des vêtements sérés
– Eviter de fumer (car la fumé cause une constriction des
vaisseaux sanguins).
• L’embolie pulmonaire
• Définition
• L’embolie pulmonaire est la migration
d’un ou de plusieurs thrombus veineux dans le
cœur droit puis dans les artères pulmonaires.
• Clinique
• Le début est brutal et on note une douleur
thoraciques (pointée côté basic-thoracique)
• Dyspnée marqué beaucoup plus par la polypnée.
• L’angoisse
• Examen Dg
• ECG
• Radio du thorax
• Scanner
• Angiographie pulmonaire
• Etude des gaz du sang artériel
• Traitement
• Thrombolyse par usage des anticoagulants si échec,
embolectomie.
• Complications
• Récidives
• Arrêt cardiocirculatoire ou cardiovasculaire
• Etat de choc
• Séquelles (paralysie).
• LES VARICES
• Elles sont les dilatations
permanentes des parois des veines.
S’accompagnant parfois des lésions de ces
parois. On les rencontre sur les jambes (la
veine saphène interne), le scrotum
(varicocèle) ; la région anale (hémorroïde),
l’œsophage (varice eosophagène).font suite à
la mauvaise circulation de la veine porte.
• Varice des membres inférieurs
• Causes
• Insuffisance valvulaire entrainant une stase
veineuse et une monté de la pression
• Travail débout
• La sédentarité
• Les vêtements sérés
• La compression des veines par une tumeur ou par la
grossesse
• Obstacle dans les veines
• Chaleur
• Hérédité.
Clinique
• Gène esthétique des cordons variqueux (une vue
désagréable de la veine circulant au niveau des
mollets
• Douleurs
• Lourdeur des jambes
• Fatigabilité
Evolution
• Les varices sont sans danger mais peuvent se
rompre entrainant une hémorragie catachysmique
(cet-à-dire hémorragie grave)
• Complication
• Phlébite aggravant une thrombose ou une stagnation
du sang
• Rupture à cette varice consécutive à un traumatisme
• œdème en fin de journée
• Lésion dermatologiques
• Ulcères variqueux
• Thrombose variqueuse qui n’est pas souvent
emboligène.



• Traitement
• Fait appel à :
• Conseil hygiéno-diététique
• Pratiquer la marche
• Eviter les stations debout prolongées
• Soulever les pieds du lit en dormant
• Eviter l’exposition au soleil : consommer les
aliments riches en vit c
• Le port des bars ou des collants élastiques
pendant la journée
• Les varices sont une contre indication des
contraceptifs oraux car pouvant favoriser la
• LES HEMOROIDES
• C’est une tumeur variqueuse formée par
la dilatation des veines de la région ano- rectale
• Causes
• HTA portal (veine porte) qui est consécutif à une cirrhose
de foie à une tumeur ou encore à une grossesse (mais
passagère)
• Atonie du sphincter anale
• Hernie de la muqueuse anale
• Phénomène inflammatoire locale
• Sédentarité
• Constipation
• Alcoolisme
• Clinique
• Présence de petite tumeur molle, visible au
niveau de l’anus (hémorroïde interne).
• Douleur lors de la défécation peut être modéré
ou sévère en cas de crise hémorroïdaire
• Rectorragie
• Prolapsus
• Dg
• Il est fait par le TR, anuscopie ou rectoscopie
• Complication
• Anémie consécutive au saignement
• Hygiène et mesure diététique
• Régime sans épice et sans alcool
• Eviter la constipation en consommant beaucoup de
fruit et légumes ; en buvant beaucoup d’eau
• Pratiquer une bonne hygiène locale
• Pratiquer le sport
• Utiliser les AINS et antalgiques pour calmer la
douleur et les toniques veineux.
• Utiliser les antis hémorroïdaires en suppo ou en
pommade
• Traitement chirurgicale
• Incision de thromboses

• LES AFFECTIONS DES ARTERES
• L’anévrisme de l’aorte
• L’anévrisme désigne toute dilatation anormale d’un
vaisseau ou du cœur.
• L’anévrisme de l’aorte est donc la dilatation localisée sur
l’aorte avec perte de parallélisme des bords.
• Causes
• Athérome et artériosclérose sont les causes les plus
fréquents à 85.
• Survient chez les hommes entre 40 et 70 ans
• Infection syphilitique
• Blessure pariétale
• Infection pyogène
• Défaut congénital de la paroi
• Localisation des anévrismes aortiques(AA)
• Aorte thoracique (rare)
• Aorte abdominale
• Aorte poplitée

• Classification des A.A
• Anévrismes mitotiques : causé par une infection
locale.
• Anévrisme sacciforme
• Anévrisme fusiforme
• Anévrisme vraie
• Anévrisme dissèquent
• Manifestation climiques :
• L’anévrisme de l’aorte thoracique se manifeste par :
• Douleur qui est le symptôme le plus constant
• Une dyspnée à l’effort
• Altération de la voix
• Pupille inégale ceci à causée de la pression sur la
chaine cervicale sympathique (nerf sympa)
• Le pouls régulier
• Signe de compression thoracique œdème la paroi
thoracique avec circulation collatéral diminution
• Dilatation de la veine superficielle du cou, …..et du bras
• Cyanose
• Anévrisme aortique abdominale présente :
• Sensation de battement cardiaque dans l’abdomen
en position couchée
• Douleur Abdo persistante
• Pouls intermittente
• Douleur lombaires
• Sensation de masse abdominale
• HTA, c’est le signe le plus important.
• Il existe la présence d’une tumeur pulsatile au
niveau de l’abdomen.
• Examen complémentaire
• Aortographique visualisation de l’artère aortique
angiographie (radio des vaisseaux)
• Réaction sérologique positive au test de syphililis
• Echographie abdominale.
• Radio du thorax et de l’abdomen
• Signe de compression mediastinale
• Palpation abdominale qui révèle une masse
battante
• Echo, angiographie, scanner
• L’artérite
• Lésion inflammatoire de l’artère ou lésion
d’origine inflammatoire ou dégénération.
• Les artères peuvent être diffuses dans
l’organisme localisées dans un territoire vasculaire
limité à des territoires des vaisseaux intéresser un
seul vaisseau.
• Artérites des membres inférieurs
• Est responsable de l’oblitération progressive
de la lumière artérielle. Ce qui cause un débit
périphérique réduit provoquant des douleurs à la
marche.

• Anatomie pathologie
• Les artères amènent du dioxygène aux tissus,
différent phénomènes peuvent causer la lésion des
artères provoquant une artérite aigue ou chronique.
• Dans un premier temps, l’artère s’indure, ses parois
perdent leurs souplexes mais la douleur des
vaisseaux, reste intacte pour assurer un bon de vit
• Dans un second temps le débit artériel diminue,
devient insuffisant pour assurer les besoins des
tissus en dioxygène (spécialement les muscle)
pendant l’effort.
• C’est l’ischémie qui entraine une douleur lors
d’un exercice. On l’appelle claudication
intermittente
• Dans un 3ième temps même au repos, l’artère ne
parvient plus à assurer les besoins en dioxygène des
tissus. Ces tissus insuffisamment nourris vont se
mortifier, se nécroser, c’est la gangrène.
• Facteurs pouvant contribuer à diminuer la lumière des
artères
• Modification anatomique permanente de la paroi des
artères dues au dépôt de cholestérol
• Contraction de la tunique musculaire des vaisseaux
• Spasme des artères.
• Etiologie
• Athérome ou artériosclérose cause principale à 90% due au
vieillissement et au trouble du métabolisme des graisses
• Le diabète. L’artérite et la complication fréquente du
diabète aboutissant le plus souvent à la gangrène
• Certaine maladie infectieuse comme la fièvre typhoïde, les
endocardites infectieuses, la syphilis
• Cause locales comme le traumatisme, la phlébite de
• Clinique
• Douleur d’effort à type de crampe siégeant au
mollet très vive obligeant la personne à
s’arrêter ; c’est la claudication intermittente
• Douleur de décubitus
• Les troubles tropiques
• Amyotrophie discrète
• Complication
• Gangrène situé aux orteils ou au pied
• Traitement
• Supprimer le tabac
• Réduire les graisses dans l’alimentation
• Favoriser la circulation sanguine à travers les
exercices physiques à l’exemple de la marche
• Appliquer la chaleur :port des chaussettes, port des
chaussures adaptées, bain de pied à de l’eau tiède
• Utilisé les vasodilatations
• Réduire le poids
• Bien contrôler son diabète
• Utiliser les anticoagulants requis.

• Artérite temporale (artérite gigantofolliculaire ou
maladie d’HORTON)
• C’est une maladie affectant les personnes
âgées. Toutes les parois des temporales sont
enflammé, et on note la présence des …géants au
niveau de la tunique moyenne
• On note les céphalées intenses avec
hyperesthésie, douleur de la palpation des artères
tempo rate dont les parois épaissies.
• Thrombose ou embolie de l’artère rétinienne voir la
cécité. Pour éviter cette complication, mettre le
patient sous corticothérapie le plus tôt possible.
• LES ANTICOAGULANTS
• Il existe 3 groupes
• Les hépariniques
• Les antis vit K
• Les thrombolitiques ou fibrinolytique
• ROLE DE L’INFIRMIER DANS LA SURVEILLANCE
AVANT LE TRAITEMENT
• Interroger le patient pour mettre en évidence
les antécédents pouvant contre indiquer le
traitement : hémophilie ; ulcère gastrique ; trouble
de facteurs de coagulation.
• Pendant le traitement
• Respect des doses (surdosage hémorragie
grave)
• Respect d’asepsie (pour éviter la propagation des
germes
• Surveiller le point d’injection (hématome)
• Eviter les injections IM car risque d’hématome
• Utiliser la voie SC ou la voie IV en perfusion ou en
infection discontinue
• Rechercher le signe d’innocuité : absence d’hémorragie
(gingivale lors des brossages des dents, mélaena, hématurie,
ecchymose) absence des troubles digestifs.
• Rechercher les signes d’efficacité : allègrement des jambes
lourdes, régression des varices.

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