John Surtees
lors du Grand Prix de Grande-Bretagne 1964 couru sur le circuit de Brands Hatch.
Surnom |
Big John Il figlio del vento |
---|---|
Date de naissance | |
Lieu de naissance |
Tatsfield (Surrey, Angleterre) |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Tooting (Londres) |
Nationalité | Britannique |
Années d'activité |
1952-1960 en MotoGP 1960-1973 en Formule 1 |
---|---|
Qualité |
Pilote moto Pilote automobile |
Années | Écurie | C. (V.) |
---|---|---|
moto 500 cm³ | ||
1952/1954-1955 | Norton | 3 (0) |
1956-1960 | MV Agusta | 25 (22) |
moto 350 cm³ | ||
1954-1955 | Norton | 4 (0) |
1956-1960 | MV Agusta | 19 (15) |
moto 250 cm³ | ||
1955 | NSU Motorenwerke AG | 1 (1) |
Formule 1 | ||
1960 | Lotus | 4 (0) |
1961-1962 | Yeoman Credit | 17 (0) |
1963-1964 | Ferrari | 18 (3) |
1964 | NART | 2 (0) |
1965-1966 | Ferrari | 10 (1) |
1966 | Cooper | 7 (1) |
1967-1968 | Honda | 21 (1) |
1969 | Owen Racing | 9 (0) |
1970-1972 | Team Surtees | 23 (0) |
Nombre de courses |
Moto : 52 Formule 1 : 122 (111 départs) |
---|---|
Pole positions | Formule 1 : 8 |
Meilleurs tours en course | Formule 1 : 11 |
Podiums |
Moto : 45 Formule 1 : 24 CanAm : 6 |
Victoires |
Moto : 38 Formule 1 : 6 CanAm : 4 |
Champion du monde |
Moto : 7 1956 en 500 cm3 1958 en 350 cm3 et 500 cm3 1959 en 350 cm3 et 500 cm3 1960 en 350 cm3 et 500 cm3 Formule 1 : 1 (1964) |
Champion | CanAm : 1 (1966) |
Temple international de la renommée du sport automobile 1996
John Norman Surtees est un ancien pilote motocycliste et automobile britannique, né le à Tatsfield dans le comté de Surrey en Angleterre et mort le à Londres à l'âge de 83 ans.
Après avoir remporté sept titres de champion du monde de vitesse moto, il passe en Formule 1 et gagne le titre mondial en 1964. John Surtees reste le seul pilote champion du monde de moto et de Formule 1.
Biographie
[modifier | modifier le code]John Surtees naît le [1],[2] à Tatsfield[2] dans le comté de Surrey, en Angleterre. John (Jr) est le fils de John Surtees (Sr) dit Jack et de Dorothy[2]. Il est l'aîné[2] d'une fratrie dont le cadet est son frère Norman et la benjamine leur sœur Dorothy[2]. Les trois enfants et leurs parents vivent à Shirley, près de Croydon[2] où Jack, le père, tient un magasin de vente de motos[2] et de side-cars établi sur Tamworth Road[2]. Jack participe à des compétitions en pilotant ses propres motos et sidecars.
1951-1957 : débuts à moto
[modifier | modifier le code]C'est en 1951 que John Surtees fait ses débuts à moto. Il commence par courir sur Norton et marque son premier point, celui de la sixième place en 1952 en 500 cm3 au Grand Prix d'Ulster. Après une saison terne en 1953 où il ne marque aucun point en 350 cm3 comme en 500 cm3, il aborde la saison 1955. Cette année-là, il signe ses premiers podiums sur une Norton en 350 cm3 en Allemagne et à Ulster dont il remporte également la manche en 250 cm3 tout en signant le meilleur tour en course pour sa seule apparition au guidon d'une NSU.
En 1956, à seulement 22 ans, il quitte Norton pour MV Agusta ; en 350 cm3 il termine second du Grand Prix des Pays-Bas et remporte le Grand Prix de Belgique terminant l'année avec 14 points et quatrième du championnat. Mieux en 500 cm3, en trois apparitions, il signe trois victoires au Tourist Trophy 1956, au Grand Prix des Pays-Bas et au Grand Prix de Belgique tout en signant le meilleur tour en course lors de ces deux premières épreuves. Il remporte ainsi son premier titre mondial dans la catégorie 500 cm3 au guidon d'une MV Agusta.
En 1957 il ne parvient pas à concrétiser. Il termine au pied du podium au Tourist Trophy de l'Île de Man en 350 cm3, mais, se classe second de cette même course en 500 cm3 avant de s'imposer aux Pays-Bas en 500 cm3. Surtees termine tout de même troisième du championnat en 500 cm3 avec 17 points.
1958-1960 : domination à moto
[modifier | modifier le code]De 1958 à 1960, sa domination est totale. Il ne quitte la première place du podium qu'à trois reprises : au Grand Prix de France 1960 en 350 cm3 où il termine troisième, au Tourist Trophy de l'Île de Man 1960 où il termine second en 350 cm3 et au Grand Prix d'Ulster 1960 en 500 cm3 où il termine second. Au cours de ses 35 participations entre 1958 et 1960, Surtees s'adjuge 32 victoires, 35 podiums (soit 100 % de réussite) et 32 meilleurs tours en course. Il remporte donc six autres titres de champion du monde, en 350 cm3 et en 500 cm3.
1960-1962 : lancement en Formule 1
[modifier | modifier le code]N'ayant plus rien à prouver sur deux roues, John Surtees se laisse tenter par le sport automobile. En 1960, parallèlement à sa dernière saison en MotoGP et après un très bref apprentissage en Formule 2, il fait ainsi ses débuts en Formule 1, en tant que pilote officiel Lotus. Dès sa deuxième course, sur Lotus 18 au Grand Prix de Grande-Bretagne, il décroche la seconde place derrière Jack Brabham. Puis Surtees ne passe pas loin de l'exploit lors de son troisième Grand Prix, au Portugal, puisqu'il décroche la pole position et domine la course avant de partir à la faute.
Même si sa prestation au Portugal fait de lui l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération, Surtees préfère néanmoins disputer la saison suivante à l'abri de toute pression au volant d'une Cooper T53 de l'écurie privée Yeoman Credit Racing Team. Il se classe à deux reprises cinquième en Championnat du monde (Belgique et Allemagne) mais remporte sa première victoire (hors-championnat) lors du Glover Trophy.
Puis, en 1962, toujours avec Yeoman Credit, il se lance dans le nouveau et ambitieux projet Lola-Climax qui engage la nouvelle Mk4. Si la nouvelle écurie implose au bout d'une seule saison, Surtees a su se mettre en évidence à plus d'une reprise (en décrochant notamment la pole position aux Pays-Bas lors de la première course de la monoplace puis en terminant cinq fois consécutivement dans les points, dont deux fois sur le podium), ce qui lui ouvre les portes de la Scuderia Ferrari pour la saison 1963.
1963-1966 : champion du monde chez Ferrari
[modifier | modifier le code]En 1963, chez Ferrari, au volant de la 156, Surtees ne peut dans un premier temps rien faire pour contrer l'invincible Lotus 25 de Jim Clark. Mais il met à profit la première défaillance du futur champion du monde pour s'imposer avec classe lors du Grand Prix d'Allemagne disputé sur le très sélectif tracé du Nürburgring. Surtees manque à deux reprises de récidiver (lors des Grand Prix d'Italie et des États-Unis) mais son moteur rend l'âme alors qu'il est en tête.
En 1964, avec une Ferrari 158 enfin à la hauteur des Lotus et BRM, John Surtees décroche deux pole positions, deux victoires et six podiums et remporte le championnat du monde. Il devient ainsi le premier pilote, et le seul à ce jour, champion du monde à la fois sur deux et quatre roues (Joe Leonard s'étant de son côté imposé dans des championnats américains d'importance moto et auto).
L'année suivante, au volant de la Ferrari 158 puis de la 1512, Surtees est impuissant pour contrer la nouvelle domination de Clark et Lotus. Il termine à quatre reprises seulement dans les points malgré de très belles qualifications car sa Ferrari était très peu fiable.
En 1966, le changement de réglementation fait à nouveau de lui le favori pour le titre mondial. Loin d'être l'année d'un deuxième sacre, 1966 sera au contraire celle de la rupture entre Surtees et Ferrari. Exaspéré par les pratiques d'Eugenio Dragoni (directeur sportif de la Scuderia) qui ne cache pas sa préférence pour son coéquipier italien Lorenzo Bandini et par les manœuvres dans l'ombre de Mike Parkes qui souhaitait une place de titulaire chez Ferrari, Surtees claque la porte de la Scuderia en pleine saison, malgré la pole position et la victoire en Belgique sur la 312. Il termine l'année chez Cooper où il décroche deux podiums avant de remporter sa deuxième course de la saison lors du Grand Prix du Mexique sur la T81-Maserati. Surtees termine vice-champion du monde derrière l'impressionnant Brabham qui a remporté quatre courses consécutivement.
En 1966, Surtees fonde son écurie, la Surtees Racing Organisation.
1967-1968 : l'aventure Honda
[modifier | modifier le code]En 1967, Surtees se laisse tenter par le projet Honda. La RA273 est assez lourde et Surtees doit abandonner trois fois à son volant, tout en inscrivant des points à trois autres reprises. La nouvelle RA300, dessinée par Surtees et par Eric Broadley le patron de Lola fait ses débuts en Italie où Surtees remporte la victoire (pour seulement 2/10 de seconde, au terme d'un sprint final resté fameux face à Brabham). Au sein d'une écurie dans laquelle il est bien plus qu'un simple pilote et possède également de lourdes responsabilités techniques, il termine quatrième du championnat du monde, mais plus jamais il ne connaîtra le succès sur Honda, qui quitte la Formule 1 fin 1968. Lors de cette saison 1968, la RA301 permet toutefois à Surtees de décrocher deux podiums et une pole position mais casse trop souvent pour espérer le titre.
1969-1973 : passage chez BRM et émancipation
[modifier | modifier le code]Après un passage sans gloire chez BRM (alias Owen Racing Organisation) en 1969, sur P138 puis P139 (troisième au Grand Prix des États-Unis pour meilleur résultat) en 1969, il décide de monter sa propre écurie de F1. Pour Surtees, qui était très impliqué dans les projets Lola et Honda, il s'agit d'un prolongement logique à sa carrière de pilote (qu'il poursuivra sur ses propres voitures jusqu'en 1972 à Monza). En 1970, après quatre courses remarquées sur une ancienne McLaren MC7, la Surtees TS7 conçue par Surtees et Peter Connew fait ses débuts en course. John Surtees marquera des points en deux seules occasions durant la saison, tout en étant assez rapide. Les résultats de l'écurie Surtees, satisfaisants dans un premier temps, stagneront par la suite faute d'argent, et l'équipe quitte la Formule 1 à l'issue de la saison 1978.
1970-1978 : directeur de son écurie
[modifier | modifier le code]John Surtees fonde Surtees Racing Organisation en 1966. Il décide de participer en parallèle de la F1, au challenge CanAm, un nouveau championnat organisé en Amérique du Nord et qui met aux prises de puissants prototypes. La première saison de Surtees et de son équipe dans la discipline est un succès puisqu'il remporte le championnat au volant d'une Lola-Chevrolet.
En 1969, l'équipe Surtees acquiert le statut de constructeur en concevant une monoplace de Formule 5000. Inspiré par cette expérience, John Surtees dont la carrière de pilote touche à sa fin, décide d'engager son écurie dans le championnat du monde de Formule 1 de 1970 à 1978, en tant que constructeur.
Mort
[modifier | modifier le code]Hospitalisé depuis plusieurs semaines au St George's Hospital de Londres, John Surtees y est mort le à l'âge de 83 ans[3]. Il est inhumé dans l'église saint Pierre et saint Paul (monument classé de Grade I) à Lingfield, en compagnie de son fils Henry, tué au volant d'une Formule 2 en 2009.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Marié à Jane, John Surtees a deux filles, Leonora et Edwina et un fils, Henry, qui avait lui aussi commencé une carrière de pilote et qui décède le à 18 ans : alors qu'il participait au nouveau championnat de Formule 2 et avait signé son premier podium la veille, il est tué par une roue qui percute son casque en pleine ligne droite à Brands Hatch. John Surtees crée ensuite la fondation Henry Surtees.
John Surtees est devenu, le , le premier conducteur à traverser le tunnel sous la Manche en conduisant un véhicule automobile dans le cadre d'une opération caritative. Il a traversé le tunnel, en empruntant le tunnel de service exceptionnellement ouvert pour marquer les quinze ans de l'ouvrage, au volant d'une voiture de sport, la Ginetta G50 EV électrique[4],[5],[6],[7].
Palmarès
[modifier | modifier le code]- Vitesse Moto
- Champion du monde 500 cm3 en 1956, 1958, 1959 et 1960.
- Champion du monde 350 cm3 en 1958, 1959 et 1960.
- Formule 1
- Champion du monde en 1964
- 6 victoires en Grand Prix
- CanAm
- Vainqueur du championnat CanAm en 1966
Résultats à moto
[modifier | modifier le code]Saison | Catégorie | Écurie | GP disputés | Victoires | Podiums | Meilleurs tours | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1952 | 500 cm3 | Norton | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | Nc |
1954 | 350 cm3 | Norton | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | Nc |
500 cm3 | Norton | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | Nc | |
1955 | 250 cm3 | NSU | 1 | 1 | 1 | 1 | 8 | 7e |
350 cm3 | Norton | 3 | 0 | 2 | 0 | 11 | 6e | |
500 cm3 | Norton | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | Nc | |
1956 | 350 cm3 | MV Agusta | 2 | 1 | 2 | 0 | 14 | 4e |
500 cm3 | MV Agusta | 3 | 3 | 3 | 2 | 24 | Champion | |
1957 | 350 cm3 | MV Agusta | 1 | 0 | 0 | 0 | 3 | 10e |
500 cm3 | MV Agusta | 3 | 1 | 2 | 0 | 17 | 3e | |
1958 | 350 cm3 | MV Agusta | 6 | 6 | 6 | 6 | 48 | Champion |
500 cm3 | MV Agusta | 6 | 6 | 6 | 6 | 48 | Champion | |
1959 | 350 cm3 | MV Agusta | 6 | 6 | 6 | 5 | 48 | Champion |
500 cm3 | MV Agusta | 7 | 7 | 7 | 7 | 56 | Champion | |
1960 | 350 cm3 | MV Agusta | 4 | 2 | 4 | 1 | 26 | Champion |
500 cm3 | MV Agusta | 6 | 5 | 6 | 5 | 46 | Champion | |
Total | 52 | 38 | 45 | 33 | 349 |
En italique : meilleur tour.
Saison | Catégorie | Écurie | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Points inscrits | Classement | Victoires |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1952 | SUI |
IOM |
NED |
BEL |
GER |
ULS |
ITA |
ESP |
||||||
500 cm3 | Norton | — | — | — | — | — | 6 | — | — | 1 | 18e | 0 | ||
1954 | FRA |
IOM |
ULS |
BEL |
NED |
GER |
SUI |
ITA |
ESP |
|||||
350 cm3 | Norton | — | 11 | — | — | — | — | — | — | — | 0 | Nc | 0 | |
500 cm3 | Norton | — | 15 | — | — | — | — | — | — | — | 0 | Nc | 0 | |
1955 | ESP |
FRA |
IOM |
GER |
BEL |
NED |
ULS |
ITA |
||||||
250 cm3 | NSU | — | — | — | — | 1 | — | 8 | 7e | 1 | ||||
350 cm3 | Norton | 4 | 3 | — | — | 3 | — | 11 | 6e | 0 | ||||
500 cm3 | Norton | — | — | 29 | — | — | — | — | — | 0 | Nc | 0 | ||
1956 | IOM |
NED |
BEL |
GER |
ULS |
ITA |
||||||||
350 cm3 | MV Agusta | — | 2 | 1 | — | — | — | 14 | 4e | 1 | ||||
500 cm3 | MV Agusta | 1 | 1 | 1 | — | — | — | 24 | Champion | 3 | ||||
1957 | GER |
IOM |
NED |
BEL |
ULS |
ITA |
||||||||
350 cm3 | MV Agusta | — | 4 | — | — | — | — | 3 | 10e | 0 | ||||
500 cm3 | MV Agusta | — | 2 | 1 | — | — | 4 | 17 | 3e | 1 | ||||
1958 | IOM |
NED |
BEL |
GER |
SWE |
ULS |
ITA |
|||||||
350 cm3 | MV Agusta | 1 | 1 | 1 | 1 | — | 1 | 1 | 48 | Champion | 6 | |||
500 cm3 | MV Agusta | 1 | 1 | 1 | 1 | — | 1 | 1 | 48 | Champion | 6 | |||
1959 | FRA |
IOM |
GER |
NED |
BEL |
SWE |
ULS |
ITA |
||||||
350 cm3 | MV Agusta | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 48 | Champion | 6 | ||||
500 cm3 | MV Agusta | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 1 | 56 | Champion | 7 | |||
1960 | FRA |
IOM |
NED |
BEL |
GER |
ULS |
ITA |
|||||||
350 cm3 | MV Agusta | 3 | 2 | 1 | 1 | — | 26 | Champion | 2 | |||||
500 cm3 | MV Agusta | 1 | 1 | — | 1 | 1 | 2 | 1 | 46 | Champion | 5 |
Résultats en championnat du monde de Formule 1
[modifier | modifier le code](Légende) En gras : pole position, en italique : meilleur tour.
Résultats aux 24 Heures du Mans
[modifier | modifier le code]Année | Équipe | no | Voiture | Cat. | Équipiers | Tours | En course | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Moteur | ||||||||
1963 | SpA Ferrari SEFAC | 23 | Ferrari 250 P | P 3.0 | Willy Mairesse | 252 | Tour le plus rapide en 3 min 53 s 2 |
Abandon |
Ferrari 3,0 L V12 | ||||||||
1964 | SpA Ferrari SEFAC | 19 | Ferrari 330 P | P 5.0 | Lorenzo Bandini | 337 | Pole position en 3 min 42 s 0 |
3e |
Ferrari 4,0 L V12 | ||||||||
1965 | SpA Ferrari SEFAC | 19 | Ferrari 330 P2 Spyder | P 5.0 | Ludovico Scarfiotti | 225 | — | Abandon |
Ferrari 4,0 L V12 | ||||||||
1967 | Lola Cars Ltd. / Team Surtees | 11 | Lola T70 Mk.III | P +5.0 | David Hobbs | 3 | — | |
Aston Martin 5,0 L V8 |
Victoires en course
[modifier | modifier le code]Victoires en Grand Prix Moto
[modifier | modifier le code]Victoires en Championnat du monde de Formule 1
[modifier | modifier le code]Année | Manche | Grand Prix | Circuit | Grille | Écurie | Voiture | Résumé | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 1963 | 06/10 | Allemagne | Nürburgring | 2e | Scuderia Ferrari | Ferrari 156 | Résumé |
2 | 1964 | 06/10 | Allemagne | Nürburgring | 1er | Scuderia Ferrari | Ferrari 158 | Résumé |
3 | 1964 | 08/10 | Italie | Monza | 1er | Scuderia Ferrari | Ferrari 158 | Résumé |
4 | 1966 | 02/09 | Belgique | Spa-Francorchamps | 1er | Scuderia Ferrari | Ferrari 312 | Résumé |
5 | 1966 | 09/09 | Mexique | Mexico City | 1er | Cooper Car Company | Cooper T81 | Résumé |
6 | 1967 | 09/11 | Italie | Monza | 9e | Honda Racing | Honda RA300 | Résumé |
Honneurs et distinctions
[modifier | modifier le code]En , John Surtees est intronisé au Temple international de la renommée du sport automobile[8] avec[9] Donald Healey, Ferdinand Porsche, Richie Evans (en), Johnny Rutherford et Bobby Isaac.
En [10], la Fédération internationale de motocyclisme l'honore du titre de légende[11].
En , il est nommé officier de l'ordre de l'Empire britannique[12].
En , il est le lauréat du Segrave Trophy (en).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Lagrue, « Surtees, John (1934-) », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
- (en) Ted Quelch, « John Surtees (OBE) » [PDF], sur rh7.org, The RH7 History Group, (consulté le ).
- « John Surtees, le doyen des champions du monde, est décédé à 83 ans », L'Équipe, (lire en ligne).
- AFP, « Un ancien champion de Formule 1 traverse le tunnel sous la Manche en voiture » [html], sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, publié et mis à jour le (consulté le ).
- Laurent Mercier, « Beaujolais Run : John Surtees traverse la Manche par la route »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [html], sur endurance-info.com, Endurance-Info, publié le (consulté le ).
- (en) « John Surtees becomes first person to drive through Channel Tunnel », sur The Daily Telegraph, (consulté le ).
- « John Surtees traverse le tunnel sous la Manche en voiture »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur autonews.fr (consulté le ).
- (en) « John Surtees (1934-) », sur motorsportshalloffame.com (consulté le ).
- (en) « 1996 », sur motorsportshalloffame.com (consulté le ).
- (en) « John Surtees reflects on his career ahead of MotoGP Legends ceremony », sur motogp.com, (consulté le ).
- « MotoGP Legends »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur motogp.com (consulté le ).
- (en) The London Gazette, supplément no 1, , p. 813 [fac-simile [PDF] (consulté le )].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Classement du championnat du monde des pilotes de Formule 1 par année
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives au sport :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- (fr) La fiche de John Surtees sur Stats F1
- (en) La fiche de John Surtees sur Racing Sports Cars
- (en) Le site officiel de John Surtees
- Pilote automobile anglais
- Pilote des 24 Heures du Mans
- Directeur d'écurie de Formule 1
- Dirigeant anglais du sport automobile
- Pilote Cooper
- Pilote Lotus
- Pilote Ferrari
- Pilote McLaren
- Pilote Honda
- Pilote BRM
- Pilote Coventry Climax (moteur)
- Champion du monde de Formule 1
- Champion du monde de vitesse moto
- Pilote britannique de moto
- Officier de l'ordre de l'Empire britannique
- Naissance en février 1934
- Naissance dans le Surrey
- Décès en mars 2017
- Décès à Tooting
- Décès à 83 ans
- MotoGP Legend