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Pentamerone

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Pentamerone
Le Conte des contes
Image illustrative de l’article Pentamerone
Illustration du Pentamerone par Franz von Bayros en 1909

Auteur Giambattista Basile
Pays Royaume de Naples
Genre Contes
Date de parution 1634-1636 (5 vol.)

Le Pentamerone (du grec ancien πέντε / pénte (« cinq ») et ἡμέρα / hêméra (« jour »)) ou Le Conte des contes (en napolitain : Lo Cunto de li cunti, appelé ensuite Il Pentamerone) est un recueil de quarante-neuf contes populaires de Giambattista Basile, écrit en napolitain et publié de manière posthume à Naples en cinq volumes, de 1634 à 1636, sous le pseudonyme anagrammatique de Gian Alesio Abbattutis[1],[2].

Précédant d'au moins un demi-siècle Charles Perrault, et deux siècles avant les frères Grimm, l'œuvre constitue le premier recueil littéraire européen entièrement composé de contes.

Le recueil aujourd'hui connu sous le titre Il Pentamerone est publié pour la première fois à Naples entre 1634 et 1636 sous le titre Lo cunto de li cunti overo lo Trattenemiento de peccerille (« Le Conte des contes ou le divertissement des petits enfants »). Il est écrit en napolitain, ce qui explique en grande partie qu'il restera quasiment ignoré en Europe du Nord pendant quelque deux cents ans. Les contes recueillis par Giambattista Basile, comte de Torrone (v.1570-1632), l'auraient été principalement en Crète et à Venise. Publié après la mort de Basile, le recueil sera ultérieurement désigné Il Pentamerone, vers 1674, en référence au Décaméron de Boccace (1349-1353), dont il reprend le schéma général. Quarante-neuf des cinquante contes du livre sont introduits par un premier conte qui leur sert de cadre, et dans lequel un groupe de personnes, durant cinq journées, sont amenés à raconter des histoires. D'autres recueils européens d'histoires postérieurs au Décameron lui avaient déjà emprunté le principe, comme Les Contes de Canterbury de Chaucer (XIVe siècle également)[3].

Beaucoup de contes figurant dans le Pentamerone en constituent les versions les plus anciennes existantes[4].

Alors que, déjà auparavant, d'autres recueils d'histoires avaient inclus des récits pouvant être qualifiés de contes de fées, comme Les Nuits facétieuses de Straparola, le Pentamerone est le premier dans lequel toutes les histoires entrent dans cette catégorie[5]. Quoique Basile n'ait pas transcrit ses contes de la tradition orale comme le ferait un collecteur moderne, il les a écrits en dialecte et, à de nombreux égards, il est le premier écrivain à préserver les intonations orales[6].

Si l'œuvre, principalement en raison du fait qu'elle est composée en dialecte, est longtemps restée méconnue, les frères Grimm, dans la troisième édition de Contes de l'enfance et du foyer (1837), la placent en haute estime en tant que première collection « nationale » de contes populaires, s'accordant avec leurs vues nationalistes romantiques et capturant la voix napolitaine. Le recueil, par la suite, commencera à susciter un large intérêt[7]. Les Grimm furent à l'initiative de la traduction allemande par Felix Liebrecht de 1846.

« Ce recueil [le Pentamerone de Basile] fut pendant longtemps le meilleur et le plus riche trouvé par une nation. Non seulement les traditions à cette époque étaient-elles en elles-mêmes plus complètes, mais l'auteur avait un talent spécial pour les collecter et, de plus, une connaissance intime du dialecte. Les histoires sont racontées quasiment sans rupture, et le ton, du moins dans les contes napolitains, est capturé à la perfection [...] Nous pouvons dès lors regarder ce recueil de cinquante contes comme la base de beaucoup d'autres car, quoique ce ne fût pas le cas en réalité et si, en effet, il ne fut pas connu en dehors du pays où il est apparu et ne fut jamais traduit en français, il a malgré cela l'importance d'une base, redevable à la cohérence de ses traditions. Parmi ces contes, deux tiers, pour ce qui est des épisodes principaux, peuvent être trouvés en Allemagne, et sont courants dans ce pays aujourd'hui même. Basile ne s'est permis aucune altération et à peine, même, aucun ajout important, et c'est cela qui donne une valeur particulière à son œuvre. »

— Wilhelm Grimm

Géographie des histoires

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Les contes de Giambattista Basile sont ancrés dans la Basilicate et dans les paysages de la Campanie, où il a passé la plus grande partie de sa vie parmi les nobles locaux. Parmi les lieux liés à l'histoire, on trouve la ville de Acerenza et le château de Lagopesole, lié au conte de fée Raiponce. Un musée des contes de fées s'est d'ailleurs ouvert à Acerenza[8].

Composition et liste des contes

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Le Pentamerone est structuré autour d'un récit-cadre dans lequel sont racontées quarante-neuf histoires sur une période de cinq jours (au lieu de dix jours dans le Décaméron).

Récit-cadre

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Le récit-cadre, qui constitue un conte à part entière – conte de type AT 425 : version d'Amour et Psyché ; cf. La Fauvette-qui-saute-et-qui-chante et Le Fourneau (Grimm, KHM 88 et KHM 127) –, est celui d'une princesse dénommée Zoza[9], unique fille du roi de Vallée Velue. Quoi que son père fasse pour la divertir, elle ne rit jamais. Aussi le roi fait-il installer une fontaine d'huile près de leur porte, dans l'espoir que voir des gens essayer d'échapper aux jets d'huile et glisser réussira à la dérider.

Une vieille femme essaye de prendre de l'huile, mais un page brise sa cruche en jetant un caillou. Alors, la vieille hurle et se met tellement en colère qu'elle sautille sur place, découvrant son entre-jambes. Zoza, qui assiste à la scène, finit par exploser d'un grand éclat de rire, mais cela irrite plus encore la vieille femme. Elle jette un sort à la jeune fille : la princesse ne pourra épouser que le prince de Ronde Prairie, Tadeo, qu'une fée a endormi au moyen d'un maléfice et dont le corps a été déposé dans une tombe. Zoza apprend qu'elle ne peut le réveiller qu'en remplissant une cruche de larmes en seulement trois jours. Zoza, alors, se met en quête de son promis et, au cours de son voyage, visite successivement quatre fées, qui lui donnent une noix, une châtaigne et une noisette. Au bout de sept ans, Zoza trouve enfin la sépulture du prince et, à côté, la cruche. Elle a presque fini de la remplir de larmes, quand le sommeil la gagne et elle s'endort. Une esclave mauresque vole alors le récipient, finit de le remplir, et réclame de devenir l'épouse du prince.

Zoza, par la suite, retrouve le prince et Lucia, l'esclave, qui est désormais son épouse. Zoza ouvre les trois fruits que les fées lui ont donnés : de la noix sort un nain chanteur, de la châtaigne une poule et des poussins d'or, et de la noisette une poupée qui file de l'or. La reine-esclave, tombée enceinte entre-temps, menace d'écraser Giorgio, l'enfant qu'elle porte, si elle n'obtient pas ces objets. Zoza les lui cède l'un après l'autre et, à cause d'eux, l'esclave éprouve soudain l'irrésistible envie d'écouter des histoires. Poussé par sa femme, qui lui fait toujours la même menace, Tadeo engage alors dix conteuses, parmi lesquelles se glisse Zoza déguisée. Chacune des femmes racontera cinq histoires. La supercherie de la Maure est dévoilée dans la toute dernière histoire (comme il convient, c'est Zoza qui la raconte) : l'usurpatrice est condamnée à mort et, sans avoir accouché, est enterrée dans le sol jusqu'au cou. Zoza et le prince peuvent alors vivre heureux jusqu'à la fin de leurs jours.

Ce récit-cadre est en lui-même un conte de fée, combinant des motifs qui apparaîtront dans d'autres histoires : la princesse qui ne peut pas rire apparaît dans Le Cygne magique (conte allemand), L'Oie d'or (Grimm, KHM 64), et La Princesse qui ne riait jamais (conte russe) ; le sort jeté qui condamne à n'épouser qu'une seule personne bien précise, difficile à trouver, figure dans Blanche-comme-neige-rouge-comme-feu (conte italien[10]) et Anthousa, Xanthousa, Chrisomalousa (conte grec) ; l'héroïne qui tombe endormie au moment où elle est en train de sauver le héros et le laisse ainsi livré à la ruse se trouve dans Le Prince endormi (conte grec) et Nourie Hadig (conte arménien).

Les contes racontés au fil des cinq journées sont :

Peruonto (I-3). Illustration de Franz von Bayros (1909).

Journée I (Giornata prima)

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Journée II (Giornata seconda)

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Journée III (Giornata terza)

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Journée IV (Giornata quarta)

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  • 1. La Pierre du coq (La preta de lo gallo) – AT 560 : cf. Les Animaux fidèles (Grimm, KHM 104a)
  • 2. Les Deux Frères (Li dui fratielle) – AT 613 (éléments) : cf. Les Deux Compagnons de route (Grimm, KHM 107)
  • 3. Les Trois Animaux rois (Li tre ri animale) – AT 552 : cf. Les Trois Sœurs (Grimm, KHM 82a)
  • 4. Les Sept Petites Couennes (Le sette catenelle) – AT 501 : cf. Les Trois Fileuses (Grimm, KHM 14)
  • 5. Le Dragon (Lo dragone)
  • 6. Les Trois Couronnes (Le tre corone)
  • 7. Les Deux Petites Pizzas ou Les Deux Galettes (Le doie pizzelle) – AT 403 : cf. Les Trois Petits Hommes de la forêt et La Noire et la Blanche Épousée (Grimm, KHM 13 et KHM 135). – AT 480 : cf. Les Fées (Perrault) ; Dame Holle (Grimm, KHM 24)
  • 8. Les Sept Colombes (Li sette palommielle) – AT 451 : cf. Les Douze Frères, Les Six Frères Cygnes et Les Sept Corbeaux (Grimm, KHM 9, KHM 49 et KHM 25). – AT 461 : cf. Les Trois Cheveux d'or du Diable (Grimm, KHM 29)
  • 9. Le Corbeau (Lo cuorvo) – AT 516 : cf. Le Fidèle Jean (Grimm, KHM 6)
  • 10. L'Orgueil châtié (La soperbia casticata)
  • Églogue : Le Grappin

Journée V (Giornata quinta)

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  • 1. L'Oie (La papara) – AT 571C : version de Straparola, V-2
  • 2. Les Mois (Li mise) – AT 564
  • 3. La Merveille (Pinto Smalto) – AT 425 : version d'Amour et Psyché ; cf. La Fauvette-qui-saute-et-qui-chante et Le Fourneau (Grimm, KHM 88 et KHM 127)
  • 4. L'Arbre d'or (Lo turzo d'oro) – AT 425, voir ci-dessus
  • 5. Soleil, Lune et Thalie ou Le Soleil, la Lune et Thalie (Sole, Luna e Talia) – AT 410 : cf. La Belle au bois dormant (Perrault ; Grimm, KHM 50)
  • 6. Sage (La Sapia)
  • 7. Les Cinq Fils (Li cinco figlie) – AT 653 : version de Straparola VII-5 ; cf. Les Quatre Frères habiles (Grimm, KHM 129)
  • 8. Nennillo et Nennella ou Poucet et Poucette (Nennillo e Nennella) – AT 450 : cf. Frérot et Sœurette (Grimm, KHM 11) ; cf. aussi Le Petit Poucet (Perrault) et Hansel et Gretel (Grimm, KHM 15)
  • 9. Les Trois Cédrats (Le tre cetra) – AT 408 : cf. L'Amour des trois oranges (Gozzi)
  • Conclusion

« Alors la vieille, qui n'avait pas la langue dans sa poche et n'aimait pas qu'on lui chatouille la croupe, se tournant vers le page, l'entreprit ainsi : « Ah, chenapan, fripon pisseux merdeux, culeron sans cervelle, saltimbanque à grelots, graine de potence, âne bâté ! Voyez-vous cela ! Les poussins aussi ont des prétentions ! Que la peste t'étouffe et que ta mère l'apprenne ! Puisses-tu ne pas passer le printemps ! Puisses-tu crever d'un coup de lance catalane, ou mieux, étranglé par une corde pour que ton sang ne coule pas ! Maux de la terre, sus au morveux, toutes voiles dehors ! Et qu'on en disperse la semence ! Vaurien, traîne misère, fils de pute, malandrin ! »

— Giambattista Basile, Le Conte des contes ou le Pentamerone (trad. Françoise Decroisette)

Traductions

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Le texte a été traduit en allemand par Felix Liebrecht en 1846.

La collection est traduite pour la première fois en anglais (partiellement) par John Edward Taylor en 1848. Les histoires non-traduites par Taylor, donc non-disponibles en anglais avant la fin du XIXe siècle, sont:

I, 1 (Le Conte de l’ogre, Lo cunto de l'uerco), I, 10 (La Vieille écorchée, La vecchia scorticata)

II, 8 (La Petite Esclave, La schiavottella),II, 9 (Le Verrou, Lo catenaccio), II, 10 (Le Compère, Lo compare)

III, 2 (Penta-la-manchote, La Penta mano-mozza), III, 3 (Blanc Visage, Lo viso), III, 4 (Liccarda-la-sage, Sapia Leccarda), III, 5 (Le Scarabée, le Rat et le Grillon, Lo scarafone, lo sorece e lo grillo), III, 6 (Le Bois des aulx, La serva d'aglie), III, 9 (Rosella, id.), III, 10 (Les Trois Fées, Le tre fate)

IV, 2 (Les Deux Frères, Li dui fratielle), IV, 4 (Les Sept Petites Couennes, Le sette catenelle), IV, 6 (Les Trois Couronnes, Le tre corone),IV, 10 (L'Orgueil châtié, La soperbia casticata)

V, 1 (L'Oie, La papara), V, 6 (Sage, La Sapia), V, 7 (Les Cinq Fils, Li cinco figlie).

La préface de l'édition rend compte de la genèse et des principes de cette traduction. Le recueil est de plus illustré de planches gravées de l'illustrateur George Cruikshank, qui ne suit pas l'ordre des contes dans le recueil, mais regroupe généralement des vignettes concernant plusieurs histoires différentes sur la même page. Ces images à caractère humoristique concernent les contes suivants:

  • "The Stone in the Cock’s Head" (IV, 1) [= La Pierre du coq / La preta de lo Gallo] (frontispice)
  • "Peruonto" (I, 3), "Vardiello" (I, 4)
  • "The Flea: Porziella and the Ogre" (I, 5) [= La Puce / Lo polene)]
  • "Parsley" (II, 1) [= Fleur-de-persil / Petrosinella]
  • "The Three Sisters" (II, 2) [= Le Souterrain de cristal / Verde Prato]
  • "The She-Bear" (II, 6) [= L'Ourse / L'orza]
  • "The Booby" (III, 8) [= L'Ignorant / Lo 'ngnorante]
  • "The Two Cakes" (IV, 7) [= Les Deux Petites Pizzas ou Les Deux Galettes / Le doie pizzelle]
  • "The Golden Root" (V, 4) [= L'Arbre d'or (Lo turzo d'oro)]
  • "Nennillo and Nennella" (V, 8) [= Poucet et Poucette / Nennillo e Nennella]

Dans Les Contes de ma mère l'Oye avant Perrault de Charles Deulin, recueil publié en 1878, figure la traduction en français de six histoires extraites du Pentamerone. Une autre traduction en anglais par Sir Richard Francis Burton est éditée 1893, et une traduction en italien par Benedetto Croce en 1925. Une nouvelle traduction en anglais, fondée sur celle de Croce et réalisée par Norman N. Penzer, paraît en 1934.

En France, ce sont les éditions de L'Alphée (collection italienne dirigée par Michel Orcel) qui donnent en 1986 la première traduction en français de dix contes par Myriam Tanant, sous le titre Le Conte des contes ; cette traduction est aujourd'hui disponible en version numérique, sous le titre La Chatte Cendrillonne et autres contes chez ARCADES AMBO éd. Une autre, intégrale cette fois, par Françoise Decroisette, en 1995.

En anglais, une traduction moderne par Nancy L. Canepa est sortie en 2007 chez Wayne State University Press.

Adaptations

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Le réalisateur Matteo Garrone a adapté trois des contes du Pentamerone sous le titre Tale of tales en 2015.

Notes et références

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  1. Françoise Decroisette, « Le Conte des contes, livre de Giambattista Basile » [html], sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  2. Lo Cunto de li cunti (BNF 12236108) (consulté le 24 mai 2016).
  3. Le procédé est en fait beaucoup plus ancien, puisqu'on le trouve dans Les Mille et Une Nuits, avec l'histoire de Shéhérazade et, bien plus tôt encore, quelques siècles avant l'ère chrétienne, dans les épopées sanskrites du Mahabharata et du Râmâyana.
  4. Swann Jones (1995), p. 38.
  5. Croce (2000), p. 879.
  6. Croce (2000), p. 880-881.
  7. Croce (2000), p. 888-889.
  8. (it) Ouverture du Museo della Fiaba à Acerenza
  9. Zoza signifie « boue » ou « vase » en napolitain, mais peut être aussi un terme d'affection
  10. a et b En sicilien : Bianca-comu-nivi-russa-comu-focu, en anglais : Snow-white-fire-red.

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Crédits de traduction

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Bibliographie

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  • (en) Benedetto Croce, « The Fantastic Accomplishment of Giambattista Basile and His '"Tale of Tales" », dans Jack Zipes (dir.), The Great Fairy Tale Tradition : From Straparola and Basile to the Brothers Grimm, W. W. Norton, New York, 2000 (ISBN 0-393-97636-X), 1008 p. – Édition annotée.
  • (en) Steven Swann Jones, The Fairy Tale : The Magic Mirror of Imagination, Twayne Publishers, New York, 1995 (ISBN 0-8057-0950-9).
  • (fr) Charles Deulin, "Les Contes de ma mère l'Oye" avant Perrault, E. Dentu, Paris, 1878. – Choix de six contes.
  • (fr) Giambattista Basile (trad. de l'italien par Françoise Decroisette), Le Conte des contes ou Le Divertissement des petits enfants [« Lo cunto de li cunti overo Lo trattenimiento de peccerille »], Strasbourg, Circé, , 478 p. (ISBN 2-908024-88-8). – Traduction intégrale.
  • (fr) Giambattista Basile (trad. de l'italien par Myriam Tanant), Le Conte des contes, Paris, Éditions de l'Alphée, coll. « Collection italienne », , 157 p. (ISBN 2-906447-00-5). – Choix de dix contes.
  • (fr) Patricia Eichel-Lojkine, Contes en réseaux. L'émergence des contes sur la scène littéraire européenne, Genève, Droz, 2013.

Articles connexes

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