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Rudolf Carnap

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Rudolf Carnap
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Naissance
Décès
Nationalités
américaine (à partir de )
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
Unité de la science, Construction logique du monde, Logique inductiviste
Influencé par
A influencé
Distinction

Rudolf Carnap (en allemand : [ˈkaʁnaːp]), né le à Ronsdorf et mort le à Santa Monica, est un philosophe allemand naturalisé américain en 1941. Il est membre du Cercle de Vienne et le plus célèbre représentant du positivisme logique. Il apporte d'importantes contributions à la syntaxe logique du langage, à la théorie des probabilités et à la philosophie des sciences.

Maison d'enfance de Carnap à Wuppertal

Le père de Carnap est passé du statut de pauvre tisseur de rubans à celui de propriétaire d'une usine de fabrication de rubans. Sa mère est issue du milieu universitaire. À l'âge de dix ans, Carnap accompagne Wilhelm Dörpfeld dans une expédition en Grèce[1]. Carnap a été élevé dans une famille profondément protestante, mais est devenu athée par la suite[2],[3].

Il débute aux lycées de Barmen et de Iéna. De 1910 à 1914, il fréquente l'université d'Iéna[4], avec l'intention de rédiger une thèse en physique. Mais il étudie parallèlement attentivement la Critique de la raison pure d'Emmanuel Kant dans le cadre d'un cours donné par Bruno Bauch, et est l'un des rares étudiants à suivre les cours de logique mathématique de Gottlob Frege.

Pendant ses années d'université, il se passionne pour le Jugendbewegung (mouvement de jeunesse allemande)[5].

Bien que Carnap soit moralement et politiquement opposé à la Première Guerre mondiale, il se sent obligé de servir dans l'armée allemande. Après trois ans de service, il obtient la permission d'étudier la physique à l'université de Berlin, en 1917-18, où Albert Einstein vient d'être nommé professeur. Carnap fréquente ensuite l'université d'Iéna, où il rédige une thèse définissant une théorie axiomatique de l'espace et du temps. Le département de physique juge que cette thèse est trop philosophique, tandis que Bruno Bauch, du département de philosophie, estime qu'il s'agit de physique pure. Carnap rédige alors une autre thèse en 1921, sous la supervision de Bauch, sur la théorie de l'espace dans un style kantien plus orthodoxe, et la publie sous le titre Der Raum (l'Espace) dans un numéro supplémentaire de Kant-Studien (1922).

Le cours de Frege lui permet de découvrir les travaux de Bertrand Russell sur la logique et la philosophie. Il écrit une lettre à Russell, qui lui répond en copiant à la main de longs passages de ses Principia Mathematica pour le bénéfice de Carnap, car ni ce dernier ni son université ne peuvent s'offrir une copie de cet ouvrage d'époque. En 1924 et 1925, il assiste à des séminaires dirigés par Edmund Husserl[6], le fondateur de la phénoménologie, et continue à écrire sur la physique dans une perspective positiviste.

Enseignements et engagements

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Carnap rencontre Hans Reichenbach lors d'une conférence en 1923 et les deux hommes commencent à échanger. Reichenbach présente ensuite Carnap à Moritz Schlick, professeur à l'université de Vienne, qui lui offre un poste dans son département, que Carnap accepte en 1926. Carnap rejoint alors un groupe informel d'intellectuels viennois, connu sous le nom de Cercle de Vienne, dirigé en grande partie par Schlick et comprenant Hans Hahn, Friedrich Waismann, Otto Neurath et Herbert Feigl, avec des visites occasionnelles de Kurt Gödel, alors étudiant de Hahn. Lorsque Wittgenstein se rendait à Vienne, Carnap le rencontrait. Il rédigea (avec Hahn et Neurath) le manifeste du Cercle de 1929 et fut à l'origine (avec Hans Reichenbach) du journal philosophique Erkenntnis.

En février 1930, Alfred Tarski donne une conférence à Vienne, et en novembre 1930, Carnap se rend à Varsovie. À ces occasions, il apprend beaucoup sur la méthode sémantique de la théorie des modèles de Tarski. Rose Rand (en), autre philosophe du Cercle de Vienne, note : « La conception de la sémantique de Carnap part de la base jetée par les travaux de Tarski, mais une distinction est faite entre les constantes logiques et non logiques et entre la vérité logique et factuelle... En même temps, il travaille avec les concepts d'intension et d'extension et prend ces deux concepts comme base d'une nouvelle méthode de sémantique. »[7]

En 1931, Carnap est nommé professeur à l'université de Prague. En 1933, W. V. Quine rencontre Carnap à Prague et discute longuement de ses travaux. C'est le début d'un respect mutuel qui durera toute la vie entre les deux hommes et qui survivra aux désaccords de Quine avec un certain nombre de conclusions philosophiques de Carnap.

Carnap, dont les convictions socialistes et pacifistes lui faisaient courir des risques dans l'Allemagne nazie, a émigré aux États-Unis en 1935 et a été naturalisé en 1941. Pendant ce temps, Schlick est assassiné à Vienne en 1936. De 1936 à 1952, Carnap est professeur de philosophie à l'université de Chicago. À la fin des années 1930, Carnap offre un poste d'assistant en philosophie à Carl Gustav Hempel, qui accepte et devient l'un de ses plus importants collaborateurs intellectuels. Grâce en partie à l'aide de Quine, Carnap passe les années 1939-41 à Harvard, où il retrouve Tarski[8]. Il écrivit en cette période des livres sur la sémantique (1942, 1943, 1956), la logique modale, et sur les fondements philosophiques de la probabilité et de la logique inductive (1950, 1952).

Après un passage à l'Institute for Advanced Study de Princeton (1952-1954), il rejoint le département de philosophie de l'UCLA en 1954, Hans Reichenbach étant décédé l'année précédente. Il avait auparavant refusé une offre d'emploi similaire à l'université de Californie, à Berkeley, parce qu'il devait pour accepter ce poste signer un serment de loyauté, pratique à laquelle il était opposé par principe. À l'UCLA, il écrit sur la connaissance scientifique, la distinction analytique-synthétique et le principe de vérification. Ses écrits sur la thermodynamique et sur les fondements de la probabilité et de la logique inductive ont été publiés à titre posthume (1971, 1977, 1980).

Vie personnelle

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Carnap a appris l'espéranto en autodidacte à l'âge de 14 ans et y est resté attaché (Carnap 1963). Il a ensuite participé au congrès mondial d'espéranto en 1908 (Dresde), 1922 (Helsinki), 1924 (Vienne) et 1925 (Genève)[9][1] ; il a été délégué de l’Association Universelle d’Espéranto[10] et a utilisé la langue lors de ses voyages, recevant dans plusieurs pays l’hospitalité d’espérantistes[11][2].

Carnap a eu quatre enfants de son premier mariage avec Elizabeth Schöndube, ils divorcent en 1929. Il a épousé sa seconde femme, Elizabeth Ina Stöger, en 1933. Ina s'est suicidée en 1964.

En 1928, Carnap publie Der logische Aufbau der Welt, en français « La construction logique du monde », où, selon l'une des interprétations possibles, il continuait le projet de Bertrand Russell de fonder toutes les connaissances sur la logique et un langage phénoméniste (la base des vécus élémentaires). Selon une autre interprétation, ce livre doit être compris comme appartenant à une tradition néokantienne et son ambition est de théoriser la constitution de l'objectivité. Il contient un certain nombre d'éléments qui restent dans l'œuvre ultérieure de Carnap : l'importance de la logique, l'idée que la philosophie est la construction de langages pour la science débarrassés de toute métaphysique, l'unité de la science, etc.

En 1929, Il participe en tant qu'auditeur au deuxième cours universitaire de Davos, avec de nombreux autres intellectuels français et allemands. Cette même année paraît un manuel de logique, Abriss der Logistik [abrégé de logique], auquel il avait travaillé depuis plusieurs années. Carnap écrit plusieurs articles et ouvrages. Deux textes méritent d'être cités, tant ils éclairent sur la période viennoise de ce penseur : « Le dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage » et La syntaxe logique du langage. Ces deux ouvrages, respectivement publiés en 1932 et 1934, optent pour une même conception : la philosophie est une activité linguistique, proposant une analyse syntaxique des langages, naturels ou formels, pouvant discriminer entre science et non-science. Une des idées de Carnap est alors que les problèmes métaphysiques ou philosophiques sont des erreurs syntaxiques à dissoudre, des énoncés ou des questions dénués de sens.

Il n'est pas risqué de dire que l'article de Carnap intitulé « Le dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage » (1932), cible la philosophie et le style d'auteurs comme Heidegger (voir le livre de Michael Friedman consacré à cette question[12]). Cela a induit une opposition entre les deux hommes : Heidegger parlera encore en 1964 de « deux positions d'antagonismes extrêmes » de la philosophie contemporaine[13]. En 1930, Carnap et Reichenbach fondent le journal Erkenntnis.

Carnap tempère sa position sur la signification et la vérification à partir de son article de 1936, « Testability and meaning ». Il écrit, par exemple, que : « Si par vérification, on entend une manière définitive et ultime de déterminer la vérité, alors aucun énoncé synthétique ne sera vérifiable, comme nous le verrons. Nous ne pouvons confirmer un énoncé que de manière croissante et progressive. Ainsi, nous parlerons plutôt du problème de la confirmation que de celui de la vérification. »[14].

Dans La syntaxe logique du langage, il propose une première formulation du principe de tolérance, dont une formulation célèbre se trouve au §17 :

En logique, il n'y a pas de morale. Chacun est libre de construire sa propre logique, c'est-à-dire sa propre forme de langage, comme il le souhaite. Tout ce qui est attendu de lui est que, s'il souhaite en discuter, il doit énoncer clairement sa méthode, et donner des règles syntaxiques au lieu d'arguments philosophiques[15].

À partir de 1941, Carnap s'engage dans un vaste projet de logique inductive et de fondement logique des probabilités, auquel il travaillera jusqu'à la fin de sa vie. Le volumineux ouvrage qui paraît en 1950 (Logical Foundations of Probability) ne représente qu'une étape intermédiaire de ses recherches sur ce projet.

Rencontre avec Quine

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C'est dans la première moitié des années 1930 que Carnap rencontra Willard Van Orman Quine qui lui offrit le moyen de s'exiler aux États-Unis. Commença alors avec Quine un débat riche et divers sur leurs positions respectives sur la distinction entre analytique et synthétique. Un des points d'achoppement reste l'acceptation d'une division des énoncés scientifiques entre énoncés analytiques a priori et énoncés synthétiques a posteriori[16] (voir bayésianisme). Carnap souscrit à cette vue, dans le cadre de la construction d'un langage formel pour la science physique[17], ou dans le cadre de sa théorie logique[15]. Quine la rejette car il pense qu'on ne peut pas discerner énoncés analytiques et synthétiques pour diverses raisons : synonymie, contenu empirique des énoncés, etc.[18]

Pour un article ayant un contenu beaucoup plus détaillé, voir l'entrée « Carnap » sur le site encyclo-philo.fr[19]. Il est conseillé aux personnes désireuses d'approfondir davantage la pensée de Carnap.

Bibliographie sélective

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  • 1922. Der Raum. Ein Beitrag zur Wissenschaftslehre, Berlin: Reuthner & Reichard, Kant-Studien, Ergänzungshefte, vol. 56. Trad. fr. Pierre Wagner, L'Espace. Une contribution à la théorie de la science, Paris, Gallimard, 2017. Reproduit avec une trad. angl. dans The Collected Works of Rudolf Carnap, vol. 1, Early Writings, éd. A. W. Carus et. al., Oxford University Press, 2019.
  • 1928. Scheinprobleme in der Philosophie : Das Fremdpsychische und der Realismusstreit, Berlin, Weltkreis ; Hambourg: Felix Meiner, 2004. Les pseudo-problèmes en philosophie, pas encore traduit en français.
  • 1928. Der logische Aufbau der Welt, Berlin: Weltkreis ; réédition (avec une nouvelle préface) 1961, Hambourg, Felix Meiner. Trad. fr. Thierry Rivain, La Construction logique du monde, Paris : Vrin, 2002. (ISBN 2-7116-1584-7). Traduction anglaise de Rolf A. George, The Logical Structure of the World, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1967.
  • 1929. (avec Hans Hahn et Otto Neurath - publié anonymement) « Wissenschaftliche Weltauffassung: Der Wiener Kreis », Vienne, Artur Wolf. Trad. Barbara Cassin et al.: « La conception scientifique du monde: le Cercle de Vienne », in Antonia Soulez, éd., Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits, Paris: Vrin, 2010.
  • 1930. « Bericht über Untersuchungen zur allgemeinen Axiomatik », Erkenntnis, 1, p. 303-307. Trad. fr. à paraître.
  • 1932. « Überwindung der Metaphysik durch logische Analyse der Sprache », Erkenntnis, 2, p. 219-241. Trad. Barbara Cassin et al., « Le dépassement de la métaphysique par l'analyse logique du langage », in Soulez, éd., Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits, Paris: PUF, 1985 ; Paris: Vrin, 2010, p. 149-171.
  • 1932b [1934], « Die physikalische Sprache als Universalsprache der Wissenschaft », Erkenntnis, 2: 432–465. Trad. fr., « La langue de la physique comme langue universelle de la science » dans P. Wagner et C. Bonnet (éd.), L’Âge d’or de l’empirisme logique, Paris, Gallimard, 2006, p. 330.
  • 1934. Logische Syntax der Sprache, Vienne: Julius Springer. La syntaxe logique du langage, pas encore traduite en français.
  • 1942. Introduction to semantics, Cambridge, Mass.: Harvard University Press.
  • 1943. Formalization of Logic, Cambridge, Mass.: Harvard University Press.
  • 1945. « On Inductive Logic », Philosophy of Science, 12, p. 72-97. Trad. fr. Henri Galinon, « Sur la logique inductive », in Rudolf Carnap, Logique inductive et probabilité. 1945-1970, Paris, Vrin, 2015, p. 71-104.
  • 1945. « The Two Concepts of Probability », Philosophy and Phenomenological Research, 5, p. 513-532. Trad. fr. Julien Boyer, « Les deux concepts de probabilité », in Rudolf Carnap, Logique inductive et probabilité. 1945-1970, Paris, Vrin, 2015, p. 47-69.
  • 1947. Meaning and Necessity: A Study in Semantics and Modal Logic, Chicago: University of Chicago Press. 2e éd. 1956. Trad. fr. Philippe de Rouilhan et François Rivenc: Signification et nécessité, Paris: Gallimard, coll. Bibliothèque de philosophie, 1997.
  • 1950. Logical Foundations of Probability, Chicago: University of Chicago Press. 2e éd. revue et corrigée, 1962.
  • 1951. The Nature and Application of Inductive Logic, Chicago, University of Chicago Press. Trad. fr. Alexis Bienvenu, Denis Bonnay, Cédric Paternotte, Eric Raidl et Pierre Wagner, « La nature et l'application de la logique inductive », in Rudolf Carnap, Logique inductive et probabilité. 1945-1970, Paris, Vrin, 2015, p. 125-221.
  • 1950. « Empiricism, Semantics, and Ontology », Revue internationale de philosophie, 4, p. 20-40. Version révisée in Carnap, Meaning and Necessity, 2e éd., 1956. Trad. fr. Philippe de Rouilhan et François Rivenc: « Empirisme, sémantique et ontologie », in Carnap, Signification et nécessité, Paris: Gallimard, 1997.
  • 1963. « Carnap's Intellectual Autobiography », in Schilpp, éd., The Philosophy of Rudolf Carnap, LaSalle: Open Court, p. 3-84.
  • 1971. « Inductive Logic and Rational Decisions », in Carnap et Jeffrey, éd., Studies in Inductive Logic and Probability, vol. I, Berkeley, University of California Press, p. 7-31. Trad. fr. Cédric Paternotte, « Logique inductive et décisions rationnelles », in Rudolf Carnap, Logique inductive et probabilité. 1945-1970, Paris, Vrin, 2015, p. 303-325.
  • The Collected Works of Rudolf Carnap, éd. Richard Creath. Oxford University press, 2019-...
  • Early Writings, éd. A. W. Carus et. al., The collected Works of Rudolf Carnap, vol. 1, Oxford University Press, 2019.

Une bibliographie complète des travaux de Carnap est disponible sur le site de la Stanford Encyclopedia of Philosophy.

Traductions

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  • Signification et nécessité : une recherche en sémantique et en logique modale, traduction française de François Rivenc et Philippe de Rouilhan. Gallimard, bibliothèque de philosophie, 1997. (ISBN 9782070740192).
  • La Construction logique du monde, traduction française de Thierry Rivain, introduction d'Elisabeth Schwarz, Vrin, 2001.
  • Logique inductive et probabilité. 1945-1970, sous la direction de Pierre Wagner, Paris, Vrin, 2015.
  • L'Espace. Une contribution à la théorie de la science, traduction française de Pierre Wagner, Paris, Gallimard, 2017. (ISBN 9782070128082)

Références

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  1. Quine, W.V. and Rudolf Carnap, Dear Carnap, Dear Van: The Quine-Carnap Correspondence and Related Work, Berkeley, CA, University of California Press, (lire en ligne Accès limité), 23
  2. Biography – UW Departments Web Server
  3. "Carnap had a modest but deeply religious family background, which might explain why, although he later became an atheist, he maintained a respectful and tolerant attitude in matters of faith throughout his life." Buldt, Bernd: "Carnap, Paul Rudolf", Complete Dictionary of Scientific Biography Vol. 20 p. 43. Detroit: Charles Scribner's Sons, 2008.
  4. Mormann 2000, p. 14.
  5. (en) « Rudolf Carnap », sur Stanford Encyclopedia of Philosophy
  6. Smith, D. W., and Thomasson, Amie L. (eds.), 2005, Phenomenology and Philosophy of Mind. Oxford and New York: Oxford University Press, p. 8 n. 18.
  7. Rose Rand, « Reading Notes and Summaries on Works by Rudolph Carnap, 1932 and Undated », Rose Rand Papers, Special Collections Department, University of Pittsburgh (consulté le )
  8. Greg Frost-Arnold, Carnap, Tarski, and Quine at Harvard: Conversations on Logic, Mathematics, and Science, Chicago, Open Court, (ISBN 9780812698374), p. 27
  9. Ulrich Lins, "4. Sprache transnational : Rudolf Carnap und die Esperantobewegung", Veröffentlichungen des Instituts Wiener Kreis, 2022, p. 62-64.
  10. Voir sa "karto de delegito" pour la région de Iéna 1910/11 (University of Pittsburgh, "Carnap Papers", RC 028-18-02).
  11. Rudolf Carnap, Mein Weg in die Philosophie, édité par W. Hochkeppel, Stuttgart : Philipp Reclam, 1993, p. 108 ; et Ulrich Lins, "4. Sprache transnational : Rudolf Carnap und die Esperantobewegung", Veröffentlichungen des Instituts Wiener Kreis, 2022, p. 61.
  12. (en) Michael Friedman, A parting of the ways : Carnap, Cassirer, Heidegger, Open Court Publishing, (ISBN 0812694252)
  13. Jean-François Courtine, L'introduction à la métaphysique de Heidegger, Études et commentaires, Éditeur Vrin, 2007, (ISBN 2711619346 et 9782711619344), pages 133 à 135 (en ligne)
  14. « Testability and meaning », Philosophy of science, vol. 3, 1936, pp. 420
  15. a et b (en + de) Rudof Carnap, The Logical Syntax of Language, Londres, Routledge & Kedge Paul LTD, , 352 p. (ISBN 0-415-22553-1, lire en ligne), p. 51-52
  16. “Meaning postulates”, Appendix B of Meaning and Necessity, 2nd. ed, Chicago: University of Chicago Press, pp. 222–29 ; “Meaning and Synonymy in Natural Languages”, Ibid., Appendix D, pp. 233–47.
  17. Rudolf Carnap, « La langue de la physique comme langue universelle de la science », P. Wagner et C. Bonnet (éd.), L’Age d’or de l’empirisme logique,‎
  18. Willard van Orman Quine, « Deux dogmes de l'empirisme », Du point de vue logique. Neuf essais logico-philosophiques, Vrin,‎ 2003 [1951] (lire en ligne)
  19. « Carnap (A) - L'encylopédie philosophique », sur encyclo-philo.fr (consulté le )

Bibliographie

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  • Steve Awodey et Carsten Klein (dir.), Carnap Brought Home: The View from Jena, LaSalle: Open Court, 2004
  • Christian Bonnet et Pierre Wagner (dir.), L'Âge d'or de l'empirisme logique. Vienne-Berlin-Prague, 1929-1936, Paris, Gallimard, coll. Bibliothèque de philosophie, 2006.
  • Jacques Bouveresse, Essais VI. Les lumières des positivistes, Agone, 2011 (ISBN 978-2-7489-0066-8) (contient notamment « Rudolf Carnap et l'héritage de l'Aufklärung »).
  • Cahiers philosophiques, n° 161, 2e trimestre, 2020, numéro spécial sur Rudolf Carnap.
  • André W. Carus, Carnap and Twentieth-Century Thought. Explication as Enlightenment, Cambridge, Cambridge University Press, 2007.
  • Delphine Chapuis-Schmitz, Le sens à l’épreuve de l’expérience : vérificationnisme et signification cognitive, Paris, Vrin, 2010.
  • Christian Damböck, éd., Influences on the Aufbau, Vienna Circle Institute Yearbook, Springer, 2016.
  • Michael Friedman, Reconsidering Logical Positivism, Cambridge, Cambridge University Press, 1999.
  • Michael Friedman et Richard Creath (dir.), The Cambridge Companion to Carnap, Cambridge, Cambridge University Press, 2007.
  • Greg Frost-Arnold, Carnap, Tarski, and Quine at Harvard. Conversations on Logic, Mathematics, and Science, Chicago, Ill., Open Court, 2013.
  • Jaakko Hintikka (dir.), Rudolf Carnap Logical Empiricist, Dordrecht, Reidel, 1975.
  • Pierre Jacob (dir.), De Vienne à Cambridge : L’héritage du positivisme logique de 1950 à nos jours. Paris, Gallimard, « Bibliothèque des sciences humaines », 1980.
  • Pierre Jacob, L’Empirisme logique : ses antécédents, ses critiques, Paris, Éditions de Minuit, 1980 (ISBN 2-7073-0303-8)
  • B. H. Kazemier et D. Vuysje, éd., Logic and Language. Studies dedicated to Professor Rudolf Carnap on the Occasion of his seventieth birthday, Dordrecht, D. Reidel, 1962.
  • Sandra Laugier (dir.), Carnap et la construction logique du monde, Paris, Vrin, 2001.
  • François Lepage, Michel Paquette et François Rivenc, éd., Carnap aujourd'hui, Paris, Vrin, 2006.
  • Thomas Mormann, Rudolf Carnap, C.H. Beck, 2000.
  • Elisabeth Nemeth et Nicolas Roudet (dir.), Paris-Wien. Enzyklopädien im Vergleich, Wien, Berlin, New York, Springer, « Veröffentlichungen des Instituts Wiener Kreis ; 13 », 2005 (ISBN 3-211-21538-7).
  • Alan Richardson, Carnap's Construction of the World: The Aufbau and the Emergence of Logical Empiricism, Cambridge, Cambridge University Press, 1998.
  • Edmund Rungaldier, Carnap's Early Conventionalism: an Inquiry into the Background of the Vienna Circle, Amsterdam, Rodipi, 1984.
  • Georg Schiemer, éd., Synthese, Special volume on Carnap on logic. 194, 1, 2017.
  • Paul Arthur Schilpp, The Philosophy of Rudolf Carnap, LaSalle, Open Court, 1963.
  • François Schmitz, Le Cercle de Vienne, Paris, Vrin, 2009.
  • Jan Sebestik et Antonia Soulez (dir.), Le Cercle de Vienne : Doctrines et Controverses, Paris, L’Harmattan, 2001 (ISBN 2-7475-1645-8)
  • Antonia Soulez (dir.), Manifeste du Cercle de Vienne et autres écrits, Paris, PUF, coll. « Philosophie d’aujourd’hui », 1985. Nouvelle édition enrichie, Paris, Vrin, 2010.
  • Synthese, 25, 3/4, 1973, numéro spécial en l’honneur de Rudolf Carnap.
  • Thomas Uebel, Empiricism at the Crossroads. The Vienna Circle's Protocol-Sentence Debate, Chicago et La Salle, Ill., Open Court, 2007.
  • Xavier Verley, Carnap, le symbolique et la philosophie, Paris, L'Harmattan, « Collection Ouverture Philosophique », 2003.
  • Pierre Wagner (dir.), Carnap's Logical Syntax of Language, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2009.
  • Pierre Wagner (dir.), Carnap's Ideal of Explication and Naturalism, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2012.

Liens externes

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