Revue Des Études Juives. 1880. Volumes 74-75.
Revue Des Études Juives. 1880. Volumes 74-75.
Revue Des Études Juives. 1880. Volumes 74-75.
in
Ottawa
http://www.archive.org/details/revuedestudesj74soci
REVUE
DES
TUDES JUIVES
^r
REVUE
DES
TUDES JUIVES
PUBLICATION TRIMESTRIELLE
DE LA
TOME SOIXANTE-QUATORZIME
PARIS
A LA LIBRAIRIE DURLAGHER
142,
RUE DU FAUBOURG-SALNT-DENIS
1922
101
t.X-15
LA PARTICULE EMPHATIQUE LA
DANS LA BIBLE
La langue arabe possde, comme on sait, un adverbe d'affirmation consistant dans la particule la, qui peut se prfixer soit aux verbes, soit aux noms. Souvent elle ne se traduit pas, mais
I.
gnralement le sens de certes, certainement . Elle sert donc renforcer V affirmation. Devant un indicatif, au parfait ou l'imparfait, ce dernier alors nettement avec un sens de futur et
elle a
elle
la'alhaqtuhu, certes, je
l'ai
atteint;
;
la'adribannaka, certes,
je te battrai
la'ulzimannaka,
certes, je t'obligerai.
En commenant
elle
second membre d'une plirase conditionnelle, affirme plus nergiquement sa dpendance de \a protase, par
le
law kna hdka'dd taquina, s'il en tait ainsi, nous l'aurions bien dit; ou bien law 'akramtan la akramtuka, si tu m'avais honor, je t'aurais honor galement. En ce qui concerne les noms, cette particule est prfixe surtout aux prdicats de Hnna pour mieux les rattacher au sujet, 'inna Hnnahu lakarmun, certes, il est gnreux par ex. zaydan la'qilun, certes, Zeid est sage. Il est donc naturel que le mme la emphatique s'emploie aussi dans les serments, ceux-ci ne venant que pour rassurer, par ex. la'amruka, sur ta vie
ex.
:
'
T.
LXX1V, n
147.
2
II.
si
connue en arabe, a
1
t signale
pour
la
la
premire
fois
trouv dans
auxquels Casanowicz et Smith sont venus ajouter quelques autres. Pourtant une partie de ces exemples n'ont pas ncessairement la nuance de sens indique plus haut pour la particule arabe, ainsi Gen.,
d'exemples
,
ix, 10,
xxiii,
i,
3,
Ezr.,
11.
Eccl., ix,
I
4;
Chr.,
21;
Ps.,
lxxxix,
49; Ex.,
vin,
22;
Sam.,
III.
mon-
que la particule en question est plus frquente dans la Bible qu'il ne parat premire vue et de faire ressortir l'importance exgtique qu'elle pourrait avoir parfois pour dvoiler le sens de tel verset obscur qui attend encore une interprtation satisfaisante. Sans prtendre que tous les exemples que je vais citer ne laissent plus aucune place au doute, il me semble pourtant que presque tous ont pour eux une grande probabilit et que c'est par le la emphatique, ou lamed de renforcement , qu'ils peuvent recevoir leur interprtation la plus adquate et naturelle.
trer
S
IV.
En
effet,
ou pas le moins du monde la prposition .connue, infinitif construit ou la ngation, qui, grce l'apparence trompeuse, finissent pourtant bon gr mal gr par s'imposer l'esprit des exgtes aux abois. Or, nous allons voir que, dans beaucoup de cas au moins, ces textes s'expliquent trs naturellement par le lamed de renforcement, que les Massortes, en en mconnaissant avec le le vrai caractre, ont confondu cela va sans dire b de l'infinitif construit ou avec l'adverbe ngatif ab. Mais voyons
Bible, des h
nous nous heurtons, dans la des & dans des versets o l'on ne s'attendait
trs souvent,
la
Bible
mme
1.
Prov., xx, 16
ht
ni? -o maa
rijb.
Ce
trph est
bien dcon-
sans lamed.
t.
XXII,
la).
t.
X,
Journ. of Am. Orient. Soc, XVI, Journ. of Bibl. Liler., 24, 30.
p.
clxvi-clxxi.
L\ PARTICULE EMPHATIQUE
I)
LA
DANS LA BIBLE
13,
L<
i
mme
proverbe avec
la
donc srement pas radical; il quivaut simplement au la emphatique e\ sert a donner plus d'nergie ici l'impratif np_b=na_-i b.
:
Il
faut traduire
il
aura cau-
tionn un tranger
.
Prov.,
arj-tf^ttb
nnan
ana
;
n^ia
iujdd
ana ab
et
nsp.
Les
deux
dr
hmistiches tant
parallles
iidd
de sens
tt^ttb
de construction,
ma"833b correspond
ici
comme
infinitif.
cement et il Celui qui acquiert du sens ment anN. Nous traduisons donc aime son me, celui qui conserve la prudence trouve certainec
: 1
ment
3.
le
bien
11
en est de
mme
Prov., xvn,
21
"ib
rmnb
b^oa *fov
La Vulgate, induite en erreur par ce lamed 2 de rmnb qu'elle a pris pour la particule ordinaire signifiant , pour, Nalus est en, a traduit faussement tout le premier hmistiche
bas ^aa r\WSn bi.
:
pour son dshonneur). Cela n'est gure parallle au second hmistiche. En ralit, ib rmnb veut dire ici mot mot certes, affliction lui r= il aura certainement de l'affliction. Nous traduisons donc tout
(=
*iV0
stuttus in
ignominiam suam
(le
sot est n
le
verset
de
l'affliction, et le
4.
Prov.,
vi,
30
->a
-nasa
abttb
am
^a
naab
ma"< b,
a t compris gnralement
position principale serait
comme une seule phrase dont la proas^b inm ab, tout le reste constituant la
la
"a
qui signi-
car,
une proposition
s'il
On ne
tre
ignominieusement un larron,
ici
ne
1.
On pourrait
drant N732
2.
comme un
La suggestion de
la
qui
voudrait effacer
le
comme dittographie
mais dj
rmnb = Nnnnab.
drobe que pour se rassasier quand il a faim . Toutes ces traductions ne font videmment aucun cas du parallelismus membrorum. Sans compter la lourdeur exceptionnelle de cette proposition subordonne avec deux "3 Or, la chose changera bien, une
.
fois
Kbttb le
lamed de renforce-
ment
le
Nous
:
faudra
a
On ne mprisera pas
le
larron
rassasie
(=
il
ne
fait
que rassasier)
faim
Le second
certainement
hmistiche
qu'il aurait
au
s'imposait
ici
ncessairement
l'esprit
la
p*b *pKi tnnb d^, le lamed de DYrb et de p72?b a galement gn les exgtes. La plupart lui donnent le. sens de relativement 1 , et considrent ^ipn "pN comme prdicat commun aux trois sujets "ibn...'piNV.. n tttt:. Osterwald, rendant ce lamed par cause de, tourne cette phrase
5.
npn
ainsi
(leur)
Il
n'y a pas de
la
moyen de sonder
ni les cieux
cause de
hauteur, ni
.
cur
La Vulgate, sauf qu'elle traduit Tib en hauteur et p^yb vers en bas ou en profondeur , semble galement considrer *ipn "pa insondable comme prdicat 3 de chacun des trois sujets Clum sursum, et terra deorsum, et cor rgion inscrutabile. Toutes ces traductions, faisant de notre verset une seule proposition, mconnaissent galement la vraie structure des Proverbes qui, comme la posie biblique en gnral, a toujours plus ou moins de paralllisme, synonymique ou antithtique. En effet, reconnaissant ici le lamed de renforcement et corrigeant lgrement tmb en "ranb et ptt?b en npEtfb, nous obtenons trois propositions juxtaposes dont chacune a son sujet
des rois
:
1.
Il
et
ici
tf'273
comme
Die Spriiche,
p. 73, d. K. Marti.
le
le le
verbe
cbacun des
trois
sujets,
mme
sens que celui qui est donn par la Septante, notre verset tant alors compos de trois
propositions juxtaposes (voir plus loin).
LA PARTICULE
EMPHATIQUE
<
LA
DANS LA BIBLE
avec prdirai ou verbe-prdical et don les deux premires, plus petites, constituent le premier membre du paralllisme. Lisons
i
donc
npn
yntn
.Ittlb D"<, et
traduisons
el
le
cur des
rois est
insondable
:
En
ralit, c'est
fy\
ainsi
que Ta
a-j/JA-j.
opavb
^tjXcJ,
fiaOea,
SI
l le vrai
sens
de
la
Vulgate
'.
6.
12
y-ib
rvab
p^x
b"*3M.
Il
n'y
presque pas
mme deux exgtes ou traducteurs sens. La Septante dit: Le juste comprend les curs des mchants (Dvun rvnb) et il mprise (cpauiet) les mchants dans les mauvaises actions (ou dans le mal, lv xaxot). Or, nous ne trouvons
qui donnent ce verset le
nulle part r\\o dans
le
mme,
anb avec
lamed
misre
signifierait
.
da?is \e
mal
ou
ttas
la
La Vulgate,
ann ^xn
t|bob, attribue
ment la maison du mchant pour tirer du mal. Ni accord avec notre texte massortique,
Les
mmes
d'Osterwald
les
mchants sont renverss dans la misre . D'autres font exprimer au verset le succs qui couronnerait le juste, ou Dieu mme (Rachi, Wildeboer), dans sa lutte contre les mchants, peu Le juste V emporte sur la maison du mchant, il prs ainsi 2 renverse les mchants dans la misre. Et c'est ainsi qu'on a fini par considrer anb qbo comme une expression toute faite, un
:
de
renverser dans
la
misre
ou
culbuter dans
la
ruine
3
.
Or, toutes les traductions ci-dessus mentionnes de S|b, ainsi que la prtendue expression anb C|bo, sont de pures fictions. En
effet, le
sens propre de
r\\z>
dans
la Bible est
dtourner, pervertir,
avec
le
(Prov., xix, 3)
ou
rfc*an (Prov.,
comme
on a
la
remarque prcdente.
2.
Comp.
Voir
Targum
fiT*i"l
bcbcafil
et
R3WV1
Gesenius,
TVTOa KP'TO
bDPOM
3.
Ibn-Ezra,
Commentaire,
aussi
l, *s
Verderben slurzen.
coutume de
hatwatun).
vrit.
Dans un
mais bien la marche^ le pas (= ar. sens plus nettement figur, tpbo signifie
(
comme complment
->-n^,
les
paroles
Ew, xxm, 8; Deut., xvi, 19) ou bien un nom de personne. Dans ce dernier cas, S|bo peut avoir le sens de induire en erreur, faire pcher, comme dans notre proverbe. Car t]bo73
(Prov., xxn, 12;
:
simplement celui gui induit en erreur [ou au pch) les injustes, par antithse avec *izn mab VotDE celui qui instruit la maison de r injuste 2 (= les injustes). Quant jnb, ce n'est point autre chose que le prdicat de tranoi Cjbow avec lamed de renforcement (comp. plus haut la'qilun, le lakarmun) pour mieux faire ressortir l'antithse avec p^ii: du premier hmistiche. Notre proverbe (xxi, 12) signifie donc Le juste instruit la maison de l'injuste, celui qui induit en erreur les injustes est certainement an mchant. Le verset vient donc faire l'loge de celui qui tcherait d'indiquer aux D"jrn la bonne voie et blmer celui qui les pousserait au pch 3 Il
tTJtzn veut dire
: .
1.
On obtient
loin,
ainsi, Prov.,
xm,
6,
plus
avec Job,
;
xiv,
16.
Voir aussi
le
verbe ^Nt3^^l
,,
(Job, xli,
17],
passer,
dpasser, s'loigner
surtout forme
comp. avec
un pas, marcher,
le
et aussi i passif
!).
(hutiya
*anhu
'ss'u
Puisse
mal s'loigner
de
lui,
Voir Ibn-Ezra, Comment. Prov., xxi, 12 y&-\ rrsb bsil T72*?73. La traduction, notre avis errone, de y~ f|bo, renverser dans la misre, culbuter dans la ruine, suivie ici par la version syriaque et par le Targum, me semble bien due l'influence de la Septante, qui, dans un autre passage (Job, xn, 19),
2.
3.
:
rend J^bo*1
par xararpe^ev,
vulg.
mme
pour ce
dernier verset
tante
n'a
la
(SpO^ D'OrPNI
qui
bbltZJ
D^nb
'T'blTa),
effet,
l'interprtation de la Sep-
rien
s'impose ncessairement.
En
d'aprs
signifie
l'expression
tromper, induire en erreur, rendre fou; Saadia est le seul qui, comme la ici conduire comme prisonnier de guerre. Mais dj la Yulgate, qui dans ce dernier verset, a suivi la Septante, rend la mme expression dans Job, xn, 17 adducit in stultum finem . C'est, d'ailleurs, le sens donn par la
Septante, traduit
, :
Job.
Le paralllisme
mme
(bbin*
D^MDtai bbllB
le
'^"n
"pb-ITS), tablit
sans compter qu'il s'y agit de personnages qui doivent leur rang prcisment leur
intelligence (D^UDtf;, a^y-p). Or, le verset mentionn plus haut (Job, xn. 19) n'est videmment qu'une variante de ce dernier, avec bblffl *pbl73 comme expression commune et des synonymes comme noms de personnages (^rPN, d^Snb). tlbO"\ parallle ici bblU 'pblB, en est simplement le synonyme, de mme que
bblT
dtourner de la raison, faire commettre des erreurs, etc. justement compris des commentateurs juifs comme Gersonide 11 frappe d'insanit (a"ab"0 et nVT rmastt. Il faudra donc traduire Job, xn, 19 es prtres (ou les princes) et enlve la raison aux puissants.
plus haut;
il
signifie
C'est ainsi
que
l'ont
LA PARTICULE EMPHATIQUE
LA
DANS LA BIBLE
qui instruit
les
Celui
irjrn
un
mchant.
Le b de
i
mnb marque
lire
l'accusatif.
Pour
T
finir,
ajoutons
qu'il faudrait
peut-tre
(Ezch.,
yi _
|..
rrs au lieu de
yen
T
n^n,
ii,
6),
race rebelle
des rebelles.
7.
Job, xiv, 16
lement donn
corrections
lieu
maintes interprtations
d'aprs
diffrentes,
la
des
Septante, rem-
on
le
pour le sens mme de la phrase. La Vulgate change le ton du deuxime hmistiche en supplication, comme s'il y avait -iwian-bN, et traduit Parce peccatis meis. La
est inutile
:
Quant aux interprtations les plus rpandues de ce verset, citons en quelques exemples pour montrer comme elles sont diffrentes, parfois mme contraires. Ainsi la traduction franaise Zadoc Kahn Au lieu de compter comme prsent chacun de mes pas, tu dit
:
cesserais de surveiller
mes
fautes.
Mais
la
nouvelle traduction
But
now
liou numberest
my
steps,
for
my
sin.
au texte, met cependant trop de finesse dans l'interprtation de wiarrab. Ehrlich a cru se tirer de la difficult en considrant ici idop tox comme un acte d'amour de la part de Dieu, semblable
Cette dernire traduction, tout en tchant d'tre
trs fidle
1
apprennent
?i
marcher
les
pas de Job et
le
pie-
sens donn au
soule-
verset par
comme
:
particule emphatique,
"ifawab (pour nfanb) signifierait ici certes tu surveilles. D'ailleurs, il me semble bien certain qu'ici galement 3 comme dans Prov., xm, 6, naan a simplement le sens de hatwatun, pas, marche , comme synonyme de -y s.
,
1.
2.
3.
Randglossen zur hebr. Bibel, Band, Budde Bas Buch Hiob, p. 73-4.
:
II,
VI (Hiob), p. 238.
p. 24,
n. 1.
un paralllisme parlait, corrobor d'ailleurs par la comparaison avec Job, xxxi, 4, o ^rm correspond Nous devrions donc traduire notre verset notre inaan 2 certes tu surveilles ma Car maintenant tu comptes mes pas marche.
Nous obtenons
8.
Pour Job,
vin,
12
tw
1
Titn bs ^bVi
tp^
t*b
-nas vil,
presque tous
les traducteurs et
tfb
unanimes
tancielle
considrer tpp"
comme une
cueilli,
proposition circons 4
,
avec
le
c'est--dire
down
5.
ou bien de
contrairement ce qui se passe dans les versets prcdents et sui6 vants. Aussi Hoffmann propose-t-il de supprimer ab Or, ce qui semble vident de prime abord l'il non prvenu par des interprtations toutes faites, c'est que rj^p" ab doit corres.
1
un sens analogue. Si nous considrons ab comme particule emphatique, tpp serait ici un synonyme de im\ ce qu'il n'est pas d'ordinaire quand il a simplement le sens du mme verbe en arabe Qatafa, cueillir. Mais ici, on serait bien tent de voir un verbe de la
pondre
ici
an"
"
de l'hmistiche suivant
et avoir
mme
famille,
d'une plante, veut dire (surtout la forme IV) tre mince, faible cette racine conet chtif au point de ne pouvoir se tenir droit
;
nous dconcerte, il ne serait pas sans intrt de constater qu'en syriaque galement la racine vp-p avec ta, en dehors de la signification habituelle qui lui est commune avec l'hbreu et l'arabe (cueillir), partage dans une certaine mesure l'acception du verbe tptp avec tpp, en effet, contient aussi
s,
tpp
qsf,
l'ide
de
fatigue,
affliction,
misre,
accablement,
tourment,
Pour l'ide gnrale, comparer aussi Prov., v, 21. Quant savoir si notre verset dcrit la triste ralit ou bien un tat de choses idal, rv par Job, ce qui fixerait le temps (prsent, conditionnel ou futur) pour la traduction exacte des deux verbes, cette question exgtique reste ici ouverte, n'int1.
2.
le
le
prsent travail.
4.
La
Bible, trad.
Zadoc Kahn,
la
t.
II, p.
405.
5. M. Jastrow dans
nouvelle traduction
anglaise
de
la
Philadelphia, 1917.
6.
J.
Georg Hoffmann
Il
"QN3
dat. ethic.
LA PARTICULE
EMPHATIQUE
LA
DANS LA BIBLE
'
ennui, molestation,
etc. .
ci-dessus
men-
tionn tant tout voisin de celui des verbes hbreux bp, bb^, bas,
(jui
\'j:?^
servenl dcrire
d<>s
el
$e fanent^
t
ab
.
pour
B|B]^b) signifiera
certes,
il
se fltrit (ou
:
devient
chtif
Nous traduirons donc noire rersel Rpp'Mb ysu i:n:- -. A peine mont en tige, certes il se fltrit ou dj devient
il
et
il
(ievient sec
la
satisfaction laquelle
a droit.
Job,
xxin,
17
be nos "^DEl
^n
^B ^n^3 ab
*2
a
Ici
donn
lieu
des
interprtations
plus
divergentes encore.
t gn surtout parla particule soi-disant ngative, laquelle on ne s'attendait gure. Aussi des commentateurs minents, comme Bickel et Budde par exemple, croient-ils devoir
galement on a
supprimer ab comme interpolation tardive. Or, ils ont bien raison pour ce qui concerne le sens gnral de la proposition, qui n'est pas ngatif ; mais il n'est point ncessaire d'effacer ce ab qui
n'est
ici
fTittatrab
"TKpawb) de la particule
:
emphatique
*yor\ ^;d?:
certes
On
ys
,
Trostsab
car certes je
et les
tnbres couvrent
ici
ma
Pour Job,
xi, 11
*pi3m Kbi
les plus
^wwm
:
K"WDTa
m
au
KW^,
Valgate
rpandues
et
est celle de la
comme une
question. Elle
donc
le
deuxime hmistiche
n'osant
:
considrt?
D'autres,
3
toujours pas
Il
toucher
texte,
Il
sait
Il
dcouvre
crime o on ne
le
souponne pas
est le substantif,
5
.
1.
Une
hbreu
isol
dans
la Bible,
7"TDp
arbres
(Jol,
7),
dsignant
fruitiers
J.
(figuiers)
aprs
ravages
de
la
sauterelle.
Yahuda,
2.
3.
Q.
R..XV, 707.
xiv, 2
:
Comp.
Saadia
Trad. Zadoc
:
Kahn
comp. Budie.
u)
.
4.
o.
Idem
et voit les
10
exlrmement douteuse. Aussi Ehrlich et d'autres croient-ils devoir supprimer Nbi. Ajoutons, ce propos, que la version syriaque ne rend pas non plus la ngation ici
;
Malheureusement,
elle
traduit faiarr
m.
Il
remarque
l'iniquit, et certes,
y regarde de prs.
11.
b trrcm banrrp maa a n'a encore reu aucune explication satisfaisante. Non seulement les
Job,
xxxui, 14
nm^
loin
de s'accorder sur
le
sens de ce verset,
les versions
Simur ab, donnant un sens positif tout le verset. Elle aurait donc bien compris le sens gnral de tout ce passage, o Elihou tient persuader Job que Dieu avertit l'homme plus d'une fois (trois fois mme, vers 29) avant de le condamner dfitout
rendu du
nitivement.
La Vulgate donne un sens tout contraire, en traduisant DTizm i2"nu"> Nb et secundo id ipsum non repetit. D'aprs elle donc Dieu parle une fois et ne rpte pas une deuxime fois la mme chose . C'est ainsi, peu prs, que l'a entendu galement la Peshita en rendant -ftTWF ab par ejoto ab. Et justement, en se fondant sur ces deux versions, certains exgtes n'hsitent pas
:
1
lire nau:-
comme
particule
La plupart des modernes qui conservent ici le texte massortique croient y trouver le verbe bien connu ^yo, regarder, remarquer. Ils font ainsi de ffinii 1 Nb une petite proposition part qu'ils 2 traduisent on ne le remarque seulement pas (Ehrlich) ou bien mais on ne l'coute pas (Renan). Pour le reste, rn^a -o nrnum ba nnY ils se rattachent gnralement l'interprtation
:
1
de
la Septante.
Or, tout cela semble bien forc, en tous cas bien loin du paralllisme. Mais, une fois que nous aurons reconnu
ici le
caractre
emphatique,
et
non
la
ngatif, de la particule
isb,
plusieurs difficults
Au
drons maintenant
De mme Saadia Budde (ilem) lit
1.
2.
nm^n
tu ne
le
remarques pas
LA PARTICULE EMPHATIQUE
LA
DANS LA MULE
e
j
11
simplement donner
pronominal),
particule
la
Tonne nergique
(2
*vw> (sans
lment
comme galement en arabe aprs la emphatique la'adribanna, la'ulzimanna (voir plus haut). Au poinl de vue du sens, nous aurons seulement a lire rOTTp",
cola ost d'usage
du considrant ce verbe
a?ec
lieu
yod au
waw
la Bible),
,
en
comme
(=
Hif'il)
de -ma
regarder^
une l'ois, et il fait la remarque (= il avertit, il indique) mme deux ibis. D'ailleurs, le mme sens pourrait assez bien s'appliquer aussi plus loin, dans le mme chapitre, v. 27 ^ba =) b* -rar trti^N, il fera remarquer aux gens, etc.
:
ttn ib-nnsb, on peut avec certitude considrer n-ob comme un parfait, gal pour la nuance de temps aux verbes immdiatement suivants qui sont l'imparfait avec le
12.
Is.,
Dans
xliv, 14
...y^in. Cela sera, d'ailleurs, en accord complet avec la Septante Ixo^ev, et avec la Vulgate succidit. Vu le lamed de renforcement , il aurait donc fallu vocaliser nnsb, conversif, np*n
:
:
waw
en traduisant
13.
Certes,
il s'est
, etc.
DansHag., i, 9 nsnh rmn b ttbo, la LXX traduit ces deux derniers mots hbreux xat eyveTo oXi'ya, et c'est devenu peu. La Vulgate, tout en rendant nirn, s'inspire aussi de la Sep:
mm
tante
1.
et ecce
factum
mme
1
est
2
,
gns par
la
le
Nous pourrions
nous admettions
la
correspon-
mme
en
effet,
elle signifie
montrer
du
doigt,
signaler,
indiquer,
conseiller,
recommander.
.s-
Certes,
correspondance
bbreu par un
ia.
Mais
les
manquent
T'C
et
il
n'est
mme
fait
arabe.
En tous
il
n'ayant encore t
tique,
aucun rapprocbement tymologique plus ou moins satisfaisant de notre verbe "~W<D en question avec un correspondant smine me parait point inutile de faire ressortir la possibilit pour les deux
cas,
y
v
verbes
"1TU3
et
sdr {swr)
d'une
acception originelle
et
fondamentale
se serait
commune
dveloppe entre
;
deux
l'hbreu
l'arabe ayant
a un sens simplement actif regarder, observer soi-mme un sens causatif: faire observer (faire signe, montrer du doigt, indiquer,
:
conseiller, etc.).
me semble
(s)*r),
2.
Voir Nowack, Die klein. Proph., Gottingen, 1897; aussi Marti, Dodekaproph.,
Tiibin?en. 1904.
12
b de
se
de corriger, d'aprs
serait superflue
ici,
Septante,
rwn
en
mm.
punition de
coup
14.
peu de cbose.
Eccl., ni, 18
les
Dieu
prouva
'
-*
manbi D^nb onnb, pourrait signifier certes, pour montrer, etc. . onab, dans ce cas, cont t
:
ma) avec
prfix et,
comme
suffixe, le
Donc tnab na la. Le i initial de nifinbn pourrait bien n'tre o qu'une interpolation pour rattacher anab et manb, considrs par
le copiste
= + +
m&nb
comme deux
infinitifs
comme
texte
:
sujet logique,
devrait, d'aprs la
nix'irjb.
LXX,
la
Pesh. et la Vulg.,
V.
A ce
et
donn naissance
la
forme
talmndique de
manden 1
1.
Xaramen
Vulg.
En traduisant prouver , je ne fais ici que suivre provisoirement Y Sept., la et de nombreux modernes, comme Yastrow, Wildeboer, Zapletal, etc. D'autres,
Ibn-Ezra, Renan, Ehrlich,
("'"'O-])
comme
Racbi
etc.,
distinguer, privilgier
d'autres
explique
(aire
connatre
la
(=
rendre
clair),
traduisent
tamiser, trier
(trad. angl.
de
ici la
racine "lia.
me
de
ranger du ct de
la
DTlbN iab
D"ia
T T
par
que Dieu
s'il
(D3p D+mp, DN1T D+HMI, etc.). Ceci n'a rien d'extraordinaire, puisque, T *T T T T t T non seulement dans la Michna, o la chose est frquente, mais dans la Bible mme,
on confond parfois
n\s-)'p (Ps.
(Esth.,
i,
= =
D+tfna T T
Nia, comme
T T
:
s'agissait
verbe
ma
:
la
6),
xcix,
conjugaison des verbes "b avec celle des verbes Y'b ( i"b) maanrn (1 Sam., x, 6), (1 Sam., x, 13), mabtt
mnannn
(1
|*
(Is.,
(I
Sam.,
T
:
vi,
10)
qSKD,
TVDD']
(Gen., xxiii, 6)
bs*, *<3nb3 T
:
= i3Pb3,
etc.
*.
I*
Donc, en considrant
le
2 de
Dm?
comme emphatique,
en
supprimant
le
de
mN")DT comme interpolation pour les raisons ci-dessus indiques et en vocalisant rnKT (= nisina) avec toutes les anciennes versions, nous aurons traduire
nitflt D"\"f'bj*
v:
anab t
t
:
deux interprtations gnrales nonces ici que Iamed de renforcement semble toujours bien sa place.
p.
Nldeke,
Mand. Gramm.,
LA PARTICULE EMPHATIQUE
biblique*
LA
DANS LA BIBLE
autrefois non
13
comme
(et
Rpandu
seule-
me ni
uni,
lamed de renforcement aurait surtout on aramen talmudique, par perdre son sens emphaen hbreu),
Le
en arabe
tique primitif en
'.
Cela
rappellerait, d'ailleurs,
sort
{'article
des
noms
VI.
Mais,
la
notre assertion,
il
donner un aspect
en question,
Pourquoi se serait il produit prcisment la troisime pers. de lin) parfait? Pourquoi, affectant au pluriel les deux genres, ne se
au fminin singulier? S'il s'agit d'un simple accolement du b, et non comme suggre Barth d'un remplacement effectu entre deux particules dmonstratives (> et b) de mme valeur, comment expliquer la frquence dans le Talmud de la forme bbpb, sans trace de yod'l
produit-il pas
VH. Or.Ton
sait
au commencement
non yi ; cela pouvait donc facilement produire des confusions entre la premire et la troisime personne masculine de l'imparfait singulier. De l se serait naturellement ensuivi un fort besoin de diffrenciation.
des mots tait prononc*/,
VIII.
D'ailleurs,
en hbreu
mme
le
2
,
tait
()
frquemment
prononc
dans dans
la
comme
d'aprs Kimhi,
segol
la
prononciation
la
premire personne de
la
troisime de
sommes-nous
quand nous prenons, dans la Bible, pour une troisime crite avec a, par exemple
premire personne
'pria >
(Is., li, 19)
'panr
IX.
%,
=Tp&,
etc.
la
1.
comme
masculin
et le
Pour d'autres
hypothses, voyez
Barth,
A. J. S.
L,
vol.
XIII, p.
1-ti;
cf.
W. Wright, Comp. Grumm. bf the Sem.Lang., p. 183-4; C. Levias, Gramm. of the Aramaic idiom contained in the Babylon. Talmud, p. 63, Cincinnati, 1900. 2. Voir Gesenius-Kautzsch, Hebr. Gramm., % 24, e, 47 b.
14
deux par subir galement l'influenc analogique de la troisime personne du singulier bap^+b ,"pb-jpyr-b ^bap^+b. Mais cela ne pouvait masculin tre le cas pour la troisime personne du singulier fminin commenant par le solide prfixe n bppn
prfixe
cpbup?
accolement du b finit par expulser le * d'abord phontiquement, puis aussi graphiquement, grce un phnomne phontique de la plus grande importance morphologique,
Cet
consonnes
faibles
?,
i, tt
et
mme
le
c'est
recul vocal. Ce
phnomne
de ces lettres pour remplacer le sheiva de la consonne prctijw (Zach., n, 5), < ir:jwi ;i" as (Is., x, 13) dente, par ex. < T3K3, qi". daYia (Nh., vi, 8) < kt. n&nia, D^nNW < D^nKtt
ta
,
*$ (S., 111,24)
T-!
<
"HS,
o^na<Dvna, 'T T
rDi2<rpD2 terroia
T
1 ;
; : :
Le recul vocal, caractre propre surtout la lettre a, s'est tendu aussi celles qui peuvent s'affaiblir comme elle jusqu' une simple aspiration. C'est bien le cas du yod qui, non seulement interchange souvent avec le n (^2 niwxni:, abta < "ba traba), mais O
v
V T
compltement de
la
par exemple
rrnp<^ip, riipoaip,
nby<-w,
tpp*<pipy
XI.
etc.
bttp^+b
tt
= bapT3
recul vocal
dgnrer
ou tard dans la prononciation en btppf^b qui, le plus souvent, s'crit bap^b, mais parat aussi sous la forme bpb. Ce qui semblerait confirmer l'ide que le b de la troisime personne
au yod, c'est la persistance de cette dernire lettre aprs le lamed mme au causatif (= Aph'l), o la premire et la deuxime personne ont pourtant des prfixes toujours voca1 yvwb, mais Itnp^b, "wrpb, mr-i^b, Tarnb lises avec a
a d'abord t prfix
:
tt^yri,
b'mn,
naJF, p'rn,
Nous ne pouvons pas considrer ce i comme d un changement on ne voit point de voyelle 2 du b (= r?) 1 si ce b remplaait le pourquoi sa vocalisation au Aph'l serait identique ainsi celle
:
*,
i.
et
Gramm.
LA
PARTICULE KMPItATlOUE
LA
DANS LA BIBLE
i!i
frquemment sans
yotf,
le
est
unanimement
vocalis
d,
le
comme rnsb,
manden
suffire
tion.
D'ailleurs,
pour nous fixer aussi sur la vocalisation a du b en quesDes formes rares, comme TnMb, rmnb (TS., d. Harkavy,
335),
serait
la
mme
chose.
Le
du Aph'l
donc simplement le rudiment de l'ancien prfixe de la troisime personne, mort dans la prononciation et souvent omis depuis Taccolement du nouveau prfixe b.bapyt-b = bttp^b qui,
grce au recul vocal
ciation bapab), serait
(facilit
probablement par
bp(")b= -apb.
la faible
pronon-
devenu
\l.
Le
3,
souvent dans
le
certains l'admettent
lettre et aurait subi
qu'une
la
variation* phontique de
la
mme
mme
yod
primitif.
Pour en revenir la troisime personne avec b, ajoutons que maints exemples assez nets semblent bien s'en trouver aussi dans la Bible.
XIII
1.
Job, xxx, 6
la
emphatique pour mieux accentuer l'tat misrable de la peuplade vagabonde dcrite, cela ne peut tre que X imparfait (rsrb] auquel sont mis aussi les verbes du verset suivant, npnr, vibo**.
Vindicatif, babitabant. Si ce n'est pas la
particule
2.
la
Is.,
xxi,
awa
rnssios,
la
Vulgate
Nbyb?
et
Peshita traduisent
cpbnb
mDio,
^a
trs
amn).
B|ibnb
Mais
Cjibnb,
comme
bien s'appliquer
il
Yennemi dont
faudrait traduire
le
prophte a
Il
ici
la
vision.
= qibrr,
Hab.,
et
tels les
ouragans (traversant)
1,
Midi,
il
3.
17
bbm
besoin de corriger,
Comp.
ahnb Tvam, nous n'aurons gure avec Kittel, brr en bnm ou nnb en ahm,
b, D^"
p.
1.
DrivLM-,
302.
16
car
ahnb i-
...
el
que
toujours
4.
Prov.,
n,8
"litb,
mm
n t a b
il
semble
la
trs
vident que
quun imparfait
bien
Il
les voies
sur la route
XIV.
lamed de
renforcement
(Is.,
soit
par celui de
l'imparfait.
Ainsi
^jwmb *
xxxviii,
(corn p.
un impratif avec particule emphatique Sauve-moi donc, plus haut np_b = n]3 + b) et signifie
20)
est
:
Dieu!
TttJpb
323
(Is.,
x,
un imparfait
>\ comme
XV.
En rattachant ainsi
et
le
h de la 3 e personne de Y imparfait
emphatique dont le sens aurait compltement pli, nous pouvons invoquer l'appui un phnomne analogue en assyrien. L aussi, la particule emphatalmudique
la particule
manden
certes
finit
parfait des autres langues smitiques. Notons que cet accolement aussi ne se produit que devant une voyelle la troisime per:
sonne masc. sing. et plur., la troisime personne fm. plur. seulement et la premire personne du singulier, mais jamais la troisime personne fm. sing., par exemple, commenant par une consonne (n). Serait-ce un pur hasard que prcisment l'aramen du Talmud et le manden, hritiers d'une rgion o avait fleuri l'assyrobabylonien, prsentent un phnomne grammatical ressemblant si fortement ce qui vient d'tre signal dans ce dernier idiome ?
Jrusalem.
Isral Eitan.
1.
Driver,
l.
c,
p.
299-305.
LE COLLOQUE DE TORTOSE
ET DE SAN MATEO
(7
FVRIER
1413
13
NOVEMRRE
1414)
'
I.
BIBLIOGRAPHIE.
t.
Sources hbraques.
rm!T
le
ami:,
d. M.
Wiener,
xl, p. 67-78.
mw,
d.
Halberstam, dans
Jeschurim, Bamberg,
1868,
B.
IV, p. 45-55.
t.
414
sq.
2 Nicolaus
Rome, 1696
3
t.
Antonius (mort en 1684), Bibliotheca Hispana Vtus, d. F. Bayer, Madrid, 1788, t. II, fol. 200 sq.
I,
alla presenza
ecl
delV antipapa Benedetto XIII para Girolamo di Santa Fe alcuni rabbini dlia Espana, Venise, 1862. 5 Enrique Cl. Girbal, Los Judios en Gerona, Girone, 1870.
1.
L'article
fait
qu'on va
la
lire
ont
ajourner
publication.
retir
nous avait t envoy eu juin 1914. Les circoustances eo L'auteur, Adolf Posnanski, est mort en 1920,
aprs
avoir
Vienne,
11
il
s'tait
exerc
le
rabbinat
Pilsen
(Bohme).
Samuel Poznanski, dont on lira, dans le prochain fascicule de cette Revue, une biographie due au D r A. Marx, accompagne d'une complte bibliographie de ses crits dresse par le fils du dfunt Edouard Poznanski et par M. A. Marx.
frre cadet
T.
LXXIV,
n 147.
18
Amador de
y religiosa
II,
de
los Judios de
1875-6,
t.
423
sq.,
447 sq.
7 F.
Perez Aguado,
Madrid,
1894-6,
vol.
XXXIV-XXXIX.
8
t.
II, p.
VIII, note 3;
cf.
Isidore
II.
X.
Source hbraque.
tr-np^i
"isd,
manuscrit Abraham
loin les sujets
ici la
table
des matires
nom
de Geronimo.
y a altr le sens des paroles du almud et des Aggadoth en faisant dire aux tannam etamoram ce qu'il voulait lui-mme et, par ces erreurs,
il
mal tourn
I.
l .
Chap.
et
nous
et les Juifs
il
est
principe dont dpendent les discussions et les divergences est que nous
croyons que
O
fin
que l'poque de l'avnement du Messie du second Temple et peu de temps avant sa destruction.
il
est expliqu
se
Chap.
III.
il
est
expliqu que
le
Bethlem.
Chap.
IV. O
il
est expliqu
que
le
i. o^un dt w ^'p m\'\b y\pv -ipcn: ion mp^n an ib mavo n^iai '131-15 mns nnp DWna ctub m rom 2p-i-
t . .
nbb imnarn nrunb N-waNn in tonn pstc aranb > DMnrr^n .berne hy ibizn ,nn
.
mmnb
nrnnm mis^n
10
la
il
est
expliqu que
el
man
vue de
de
la
substance de Dieu
Messie
est
divinit et vrai
homme
au point de vue
(1e
L'humanit.
Ghap. VI.
O
la
il
est
expliqu
comment
et lui
venus de L'Orient
et
pour annoncer
ils
venue de Jsus
apporterons prsents
*'.
comment
d'Abraham
Ghap. VII. O il est expliqu qu'avant la venue du Messie toutes les mes descendaient en enfer et comment, par la passion et la mort qu'il a acceptes, il en a rdim et sauv ces mes et toutes celles qui ont suivi pour leur donner la vie ternelle, qui est le monde venir.
Ghap.
VIII.
il
est
expliqu que
le
Ghap. IX.
il
que
le
loi
sacrifices,
sauf celui du
les
et
aliments dfendus et
il
est
expliqu qu'aprs
la
venue du Sauveur
il
l'idlatrie
monde
doit le reconnatre,
fait
et
une
aller
il
principalement aux nations, dont prend des prtres pour servir Dieu.
et
il
est expliqu
et sa vie
au milieu des
de maladies
Chap. XII.
hommes
de plaies supportes.
il
est expliqu
que
sa
hraut clamant dans le dsert, que la captivit des Juifs est due
jalousie et la haine qu'ils ont nourrie contre lui et qui porte le
nom
3
de
haine gratuite
*,
et aussi que,
la prire
de tout
juif,
nonobstant quoi
de la pnitence
restent
toujours ouvertes.
B.
Sources latines.
1 Hieronimi
libri duo,
Le manuscrit
en
porte
ad
1.
Cliristianismum
[Traduit par
*p:Tb
converti,
et
peu prs.
*JttT72
1Nn^73
et
rPH
^N
le
il
TTC 72 H
Comme
"itf3*nD
,
on
le
dans
c'est--dire
comment
.]
d'Abraham
qu'il
2.
3.
Dan p^juj.
Ou
:
de
la
conversion
(rmWP).
20
XIII,
mme
Augusto,
in
Hispania.
la perfidie
des Juifs
la
beaucoup d'autres personnes notables, furent proposes et dmontres par respectable personne matre Jrme de Sainte-Foi, mdecin de Sa Saintet le Pape lui-mme, d'origine juive, contre les Juifs qui nient l'avnement du vrai Messie Jsus-Christ, lesquelles thses furent soutenues au mois d'aot de l'an du Seigneur HI2, la 18 e anne de son pontificat ..
Ces thses sont rsumes
suivants
:
et
dmontres
dans
les
douze articles
Le premier chapitre a pour objet de montrer quelles sont les choses dans lesquelles les Juifs sont d'accord avec nous, Chrtiens, et celles sur
lesquelles
ils
comment
le
venu ou non?
le temps assign pour la venue du du second Temple de Jrusalem et peu avant la destruction de ce Temple de Dieu.
le
mme
la
Le cinquime chapitre dmontre que ledit Messie devait tre fils de Dieu et non d'un autre pre selon la chair, pour cette raison qu'il tait Dieu conjointement avec le Pre dans une mme essence divine et qu'il
devait tre vrai Dieu selon la divinit et vrai
homme
le
selon l'humanit.
Abraham,
il
fut prophtis
le
que
les rois
Roi-Messie
et lui offrir
comme
prsents
l'or,
MATEO
21
les
Le septime chapitre dmontre qu'avant L'avnemenl du Messie toutes a m es du genre humain descendaient en enfer, cause, du pch de
comment,
la
par
la
passion
el
la
&mes des
et
retires de
et
l'enfer ladite
admises
la
vie
temelle
et la
la
gloire
spirituelle
les
que
passion et
cause que
la
sont sauves de
monter au
ciel et s'asseoir la
le Messie devait donner une loi et une doctrine nouvelles et abolir les sacrifices qui se faisaient autrefois dans le Temple, l'exception du sacrifice du pain et du vin, et qu'il
mosaque concernant
les
aliments
et autres
choses semblables.
tre
connu de tous
les Gentils,
que
d'abord tre
sauves par
lui, qu'il
le
traite
humble
et
et pauvre, c'est
sur un ne
du Messie au milieu de nous devait pourquoi il devait venir au Temple mont sous une apparence pauvre et endurer maintes blessures et
prouve que
souffrances.
Le douzime chapitre prouve que l'avnement du Messie devait pralablement tre annonc par un certain messager et sa prdication dans
le
qu'ils ont
tmoigne envers ce
gratuite,
odium
gratis ,
le ciel
et
mme Messie, ce qui a t nomm haine que, comme consquence, Dieu le Pre a
aux
dsormais ferm
dant
il
demeurent ouvertes.
le
b)
Talmud
Chapitre
loi
la charit,
l'humanit
et la
naturelle.
22
le
fection.
Chap.
III.
sont contre
la
loi
mosaque
et
les
Prophtes.
Ghap. IV.
et
immoralits contenues
dans
le
Talmud.
Des choses tout
la
foi
fait intolrables qui,
Chap. V.
sont contre
Christ.
catholique
et
le
Chap. VI.
prjudice et un
le Talmud, prsentent un trs grand grand intrt pour les chrtiens vivant et ayant des
de Jrme fut traduit en portugais, vers 1565, par l'voque Gaspar de Leo Goa (Indes Orientales) et accompagn
Ce
trait
Goa ao povo de Isral, seguidor aiuda da Ley de Moyses Talmud por engano e malicia dos seus Rabbis.
2
do
Le document le plus important sur le colloque de Tortose 2 est le procs-verbal en latin qui sest conserv l'Escurial et
la
Bibliothque Vaticane.
Le Codex Escortai S. I, 10 (cot autrefois V. E, 6) est l'ancien Codex 156 d'Antoine Augustin, archevque de Tarragone, conserv plus tard la Chartreuse Aula Dei de Saragosse. Ce manuscrit sur parchemin, du xv e sicle, comprend 409 pages, outre les tables qui occupent six pages. Il porte ce titre Hieroa)
:
XIII, Processus
rerum
et
quaestionum 401, qui in Conventu Hispaniae Rabinorum ex una parte ac Catholicorum ex alia ad convincendos
et
anno 1413.
Codex
origi-
La reliure
et
tait
l'exemplaire de luxe de
1.
2.
[Lire
drisions.]
D'aprs Amador,
op.
cit.,
II,
438,
il
existe la
Bibliothque provinciale de
Sgovie un manuscrit qui contient une traduction castillane des actes du colloque.
23
20:5 feuillets,
du
\v p sicle
Il
contient
An
:
au colloque, groups en
seize
points
((
Dans
le
il
numrotes
Primo.
comme
Il
suit
et les
en ce qui concerne
de celles o
ils
sont en
dsaccord et
il
dans
la
:]
de
quoi
3
fut disput
dans
les
sont
Qu'au temps de
la destruction
du Temple
le
Messie tait n
(4
et
5 e sances).
la
destruction
il
prdite
du Temple, non
et s'tait
seulement
(sances
6
tait
venu
manifest
Que
le
mme
la
Que
la restauration du Temple, du retour d'Isral l'unit et de la flicit de Jrusalem, doivent tre comprises spirituellement et non dans un sens
matriel (sances
8"
(il
1,
Des douze questions poses aux Juifs concernant les actes du Messie
en fut parl dans les sances 23, 24, 26, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35,
Que
la loi
mosaque
10
Du
saint
sacrement de l'Eucharistie
11
12
Comment et pourquoi
Que
le
Talmud 54 e sance).
v
1.
Comp.
Bartolocci, Bibliotheca
magna
et
rabbinica,
t.
III,
fol.
776.
Le Codex
Sirleto sur
n 84 de la bibliothque
du cardinal
,
de 425
ff.,
des
xvi e
xvn'
sicles,
sous
le titre
Vaticanus n 4069.
2.
Mmes
24
contenu dans le Talmud, que ce soient des explications de la Loi, jugements, crmonies, ou bien des sermons ou discours, gloses, addiet qu'il ne lui est pas tions ou inventions faites sur ledit Talmud
1
soit
mme
54 e sance).
Ce
(52
e
qu'il faut
n'est point
un article de
venu
14
sance).
c'est
Ce que
que
la foi,
Y criture
un
15
ordures
et
contenues dans
16
appel
Talmud
la
Que
les Juifs
ne sont dans
de haine gratuite
le signe
odium
gratis
il
contre le vrai
Messie Notre-
est trait
dans
la 13 e et la 35 dite,
sous
Sur
les feuillets
(13)
novembre 1414
:
Dans
la
adressa aux Juifs pour leur faire connatre l'intention de notre trs-saint
seigneur
le
Pape Benot
XIII
concernant
la
Dans
la
comme
six mille
la
ans
*.
Dans
ls
3
,
quatre-vingt-cinq jubi-
aux
Juifs
qui
Dans
la
quatrime sance,
la
est
pour
destruction du
Temple eut
lieu,
le
Messie tait
mme
leur rpondit son tour, de telle faon que l'un des principaux
le
cinquime sance, matre Jrme rappela les conclusions des dites prcdentes et alors les rabbins confirmrent ce qui avait t dit,
Dans
la
1.
[Il
lments du Talmud
et
de ses commentateurs
midrach,
dinim,
"1.
ou hiddoucliim.]
a.
Aboda Zara,
j.
9 a, et
b.
Sanhdrin, 97
3.
4.
Sanhdrin, 97
Berakhot, 5 a
(= Ekha rabba,
sur
i,
16).
MATEO
25
Messie
tait
n vers l'poque de
la
destruction du Temple,
mais
est
dit
qu'il
ne
le
s'tait
pas
s'tait
encore
manifest.
Bit
matre Jrme,
pour
il
prouver que
:
Messie
manifest, allgua
la
prophtie d'Isae o
elle
enfanta
1
,
el
Jrme
fut satisfaisante.
le
Dans
la
prophtie de Jacob
les
pas
et
Jrme rfuta
les
dit
rponses des
disputrent
la
Dans
la
septime
sance,
tre
Juifs
de nouveau sur
dite.
acquises dans
premire
On
s'ils
il
lui fut
pleinement rpondu.
dis-
Dans
l'ait
la
les jours
seigneur
le
Pape,
le
le Messie tait n.
neuvime sance, ledit matre Jrme soutint, sous forme de proposition, qu'il allait prouver l'avnement du Messie tant par l'autorit 7 du passage le sceptre ne sera pas t de Juda que par d'autres autorits auxquelles il ne semblait pas qu'on et suffisamment rpondu et il demanda aux Juifs s'ils avaient autre chose dire, car on les couterait volontiers. Et alors l'un des rabbins fit une nouvelle glose sur ladite prophtie et il lui fut incontinent rpondu par matre Jrme. Alors aussi, sur Tordre de notre seigneur le Pape, le procureur gnral de l'Ordre des Frres Prcheurs donna la rplique ces Juifs, et ce moment les
Dans
la
Juifs,
C'est
pourquoi
ladite
veau
recommence
et
que
toutes
les
thses
crit l'autorit du montrant par l que le Messie tait venu, rfutant ou rpondant par des raisons aux rponses que les Juifs pouvaient faire, et dans cette mme dite les Juifs opposrent un autre crit ce que matre Jrme avait avanc et y allguant des prophties par lesquelles, selon leur interprtation, il serait prouv que le Messie n'est
la
Dans
passage
six
onzime sance, matre Jrme divisa en six parties des Juifs et il rpondit successivement chacune d'elles.
la
Isae, lxvi, 7.
Dans
la
rponse
2.
Gense,
xi.ix, 10.
26
douzime sance, les Juifs rpondirent aux rfutations de matre Jrme, et dans cette mme dite furent baptiss dix juifs notables
avec leurs
femmes
et leurs familles.
treizime sance, matre Jrme rfuta les rponses des Juifs et leur rpondit en leur donnant point par point comprendre que leurs
Dans
la
quatorzime sance, une dclaration crite (cdule) fut prsente de la part des Juifs, dans laquelle il tait dit qu'il leur semblait bien avoir suffisamment rpondu et ne savoir autre chose et, tout en
Dans
la
reconnaissant que leur insuffisance ne leur permettait pas de rpondre davantage, nanmoins ils dclaraient vouloir demeurer dans leur opinion
et
femmes
et leurs
Dans
la
quinzime sance,
est
par matre Jrme d'aprs six rabbins anciens auteurs du Talmud, comme quoi le Messie tait dj venu, et de la rponse des Juifs que les autorits susdites
comme
le
ainsi
Pape
quel docteur
de
la
les prsentait.
Dans
seizime sance,
Il il
il
s'agit
de matre Jrme.
Messie soit venu.
dclare
qu'il
rponse d'un juif aux preuves n'est pas tenu d'accorder foi aux
qu'il
susdites autorits et
s'efforce de
prouver
de
le
Dans
Juifs en
la
dix-septime sance,
la
il
s'agit
la division
la
rponse des
douze parties, de
preuve
faite par
rponses des Juifs ne portent pas et de la cdule des Juifs dclarant qu'ils ne voulaient pas rpondre autre chose que ce qu'ils avaient dit prc-
demment
pas davantage.
Dans la dix-huitime sance, matre Jrme dmontra que le Messie a d venir exactement au temps o eut lieu la passion du Christ et, pour
en
faire la
preuve,
1
;
il
la
premire
car un petit
enfant est n
et la
3
.
on enseigne
dix miracles
avaient lieu
il
rponse des
la fin
Dans
la
vingtime sance,
il Il
s'agit de la rplique
la divise
Dans
la vingt et
unime sance,
il
s'agit
Isaie, ix, 5.
2. 3.
Yoma,
39 a- b.
LE COLLOQUE DE TOHTOSE ET
qu'ils
et
<(
1)1-
SAN MATEO
27
persvrent dans
la
les
rponses susdites
et
de
rplique
l'aile
ces
mmes
Jrme au
sujet des
prcdente questioD.
Dans
la
SU sujet de
et la
Dans
texte
:
la
Jrme
fit
Convertimini
revertentes. Convertissez-vous,
il
mes
tils
repen-
montra la duret de cur des Juifs et prouva par des raisons certaines que les vnements dont les Juifs
tants*.
Dans
la
cette
harangue,
attendent
d'<(
ralisation
selon l'criture,
comme
lorsqu'il est
et
question
difier le
Temple
,
,
de
rassembler
le
peuple d'Isral
de
faire
il
prosprer Jrusalem
for-
mula ensuite douze interrogations sur les actes du Messie. Dans la vingt-quatrime sance, il est question de la rponse prolixe
des Juifs, essayant de s'excuser de leur duret et s'efforant de prouver
que toutes les prophties qui ont trait au Messie doivent se prendre dans un sens matriel et temporel, ainsi que de leur rponse aux douze
interrogations.
Dans
dit
la
vingt-cinquime sance,
la
rponse des
Juifs,
quoique prolixe,
dans
la
premire partie.
vingt-sixime sance,
il
Dans
seconde
la
s'agit
de
la
la
et la troisime parties,
Juifs
Dans la vingt- septime sance, il est montr que les rponses des aux douze interrogations sont fausses et il est prouv, au sujet de la premire, par cinq auteurs, que le lieu de la naissance du Messie tait la ville appele Bethlem Ephrata.
Dans
la
vingt- huitime
sance,
il
est
notables et par des raisons que le Messie devait natre sans semence d'un
la part
mre, ce qui
est
contre
Dans la vingt-neuvime sance, il est prouv que le Messie doit tre vrai Dieu et vrai homme, contrairement leur rponse. Dans
le
la
trentime sance,
il
s'agit
sauver les
mes pour
toutes les
pch de notre premier pre fut remis mes allaient en enfer, qu'il (le
2.
m,
14.
28
passion et
mort pour
et
cependant eux-mmes
3, 4, 5 et 6.
Dans
ces
est
la trente
mmes
Juifs
preuve que le Messie unime sance, il est humain en gnral, contrairement ce que rpondent dans la septime interrogation. De mme il
fait la
prouv que le terme d' Isral dsigne tout le peuple qui viendrait la doctrine du Messie. Dans la trente-deuxime sance, il est dmontr que le Messie avait donner une loi et une nouvelle doctrine, contrairement ce que les Juifs eux-mmes rpondent dans la huitime interrogation, et pareille-
ment que
Dans
la loi
mosaque
la trente-troisime
sance,
il
tous les sacrifices d'animaux qui Temple de Jrusalem devaient prendre fin, ce qui est contraire ce que les Juifs rpondent dans la neuvime interrogation. De mme il est prouv que les sacrifices du pain et du vin seulement devaient tre accomplis de la manire actuellement pratique dans la sainte glise
de Dieu.
Dans
la
trente-quatrime sance,
il
est
prouv que
le
les
crmonies
tir
mosaques,
comme
la tribu
l'interdiction
du levain,
sacerdoce
exclusi-
vement de
il
est
clairement prouv
comment
mmes
vrai
Messie,
c'est--dire
le
Christ, ce qui
est contraire
la onzime interrogation. Dans la trente-sixime sance, il est prouv que les Juifs ne doivent dsormais ni acqurir, ni conqurir, ni possder la Terre-Sainte, contrairement ce qu'ils rpondirent dans la douzime interrogation. Pareillement il est dmontr que la Terre et la Jrusalem promises dans les prophties pour l'poque du Messie signifient la gloire spirituelle. Dans la trente-septime sance, il s'agit de ce que les Juifs opposent aux preuves qui leur ont t prsentes les vingt-quatrime et vingtsixime jours, et de quelle manire matre Jrme y rpondit en divisant
rpondirent dans
Dans Dans
ils
la
trente-huitime sance,
rfuta les
trente-neuvime sance,
comment
il
est
rpondu aux
Juifs,
comme
29
Dans
dire
la
les allgations
quarantime sance, comment les Juifs faites par matre Jrme dans
faisant
s'efforcent de contrela
deuxime
el
interro-
gation en
des gloses
fausses
sur les
prophties,
comment
matre Jrme les dtrnil parties raisons suffisantes. Dans la quarante ei unime sance, comment les Juifs essaient de contredire les allgations de matre Jrme dans sa troisime interrogation et
comment
la
il
et
a leurs doutes.
Dans
et
quarante-deuxime sance, comment les Juifs s'efforcent de de matre Jrme dans les quatrime, cinquime
suffisantes raisons.
Dans
la
quarante-troisime sance,
comment
les
Juifs
essaient
de
comment
il
Dans
la
comment
de contredire les allgations faites par matre Jrme dans les neuvime,
dixime,
onzime
et
douzio-me
interrogations
et
comment
la
ce
mme
Dans
la
quarante-cinquime sance,
Juifs, dclarant
il
s'agit
de
nrent les
Jrme dans
la
douzime interrogation,
comme
des
hommes
l-
qui
dessus.
Dans
la
quarante-sixime sance,
le
par ordre
tirant
de notre Seigneur
lesquelles
il
Dans
la
comment
mettre point par point lesdites conclusions, requrant les Juifs de donner
quelque raison, s'ils en avaient, ou de reconnatre qu'ils taient vaincus. Il requit galement qu'il fut fait un j)rocs-vcrbal (publica scriplura)
sans commentaire {nude).
Dans la quarante-huitime sance, comment notre seigneur le Pape ordonna de runir toute sa curie et tous les rabbins et leur dclara de quelle manire, dans les deux dernires dites, un compte rendu avait t tabli de tout ce qui s'tait pass, et, comme Sa Saintet demandait aux Juifs s'ils voulaient rpondre encore, que tous rpondirent ngativement, l'exception de llabbi Ferrer, Rabbi Mathatias et Rabbi Astruch, auxquels il avait fait donner une copie de ces actes pour leur permettre de sortir du doute et d'arriver la certitude, leffet de quoi il avait spcialement dput des prlats. De mme il dsigna certains professeurs en Saintes Ecritures pour instruire les Juifs qui avaient dclar ne pas
vouloir discuter davantage, car
ils
Dans
la
s'agit
30
Habbi Ferrer
le
Messie tait dj
venu
et
il
quatre-vingt-cinq
jubils
objections contre ce
mme
aux textes sur les six mille ans et les en se fondant sur certaines raisons et matre Jrme et en faisant surlesdits textes
Dans
la
cinquantime sance,
comment
pour anantir les raisons et objections faites par les deux susdits rabbins, tablit une supposition pralable et ensuite divisa tout ce qu'ils avaient dit en trois parties, et, dans cette sance, il rfuta la
les artifices et
trs suffisantes.
Dans la cinquante et unime sance, il est trait des raisons que matre Jrme prsenta contre la seconde partie susdite en rfutant les trois
objections faites par eux.
Dans
la
rationnellement
susdits.
savoir dans les gloses faites par ces deux rabbins sur les
deux textes
Dans la cinquante-troisime sance, comment Rabbi Astruch prsenta un cahier contenant huit points, mais commena parler et tablir devant notre seigneur le Pape et sa curie le troisime point, car les deux premiers ne touchaient pas la matire de la discussion papale, et comment matre Jrme rpondit audit, point. Dans la cinquante quatrime sance, comment ledit rabbin Astruch dveloppa le quatrime point de son cahier et comment matre Jrme
lui rpondit.
Dans la cinquante-cinquime sance, comment matre Jrme rpondit quelques raisons qui restaient du quatrime point. Dans la cinquante- sixime sance, comment ledit rabbin nona les cinquime, sixime, septime et huitime points de son cahier. Dans la cinquante-septime sance, comment matre Jrme rfuta les
quatre derniers points dudit rabbin, rduisant nant toutes ses paroles
dmontrant les artifices qu'elles contenaient et attaquant une fausse figure que le susdit rabbin avait employe dans son septime point. Dans la cinquante-huitime sance, comment ledit rabbin nona les deux premiers points qu'il avait mis de ct et matre Jrme rduisit nant toutes ses raisons et dmontra rationnellement qu'on avait bien conclu sur le sujet principal, qui est que le Messie est dj venu. Dans la cinquante-neuvime sance, comment le rabbin Ferrer, contre les raisons que matre Jrme avait tablies dans les dites prcdentes, prsenta un cahier dans lequel il posait dix conclusions et six arguments, et il se fondait principalement sur cette affirmation que le Messie n'est pas encore venu et que c'est l un article de la foi juive et, tant accord pour autant que les autorits allgues par matre Jrme dmontraient que le Messie tait dj venu, il n'en est pas moins vrai qu'elles ne
et
;
:<l
devaient pas tre ainsi comprises, mais an contraire que l'on doit 1rs
interprter de telle sorte qu'elles ne se trouvent
L'article susdit.
i>as
en opposition ave<
matre, Jrme, en rpondant premirement, en montrant une variation de ce rabbin et des autres dans tontes les controverses qu'ils soutinrent, en dnonant deux procds fallacieux on quivoques dont le susdit rabbin s'est servi dans son cahier en question. De mme il relve
Dans
la
soixantime sance,
lit
comment
:
deux choses
ledit
outre, matre
maintenus en captivit et y voir un article de la loi mosaque. En Jrme tablit huit raisons trs authentiques pour prouver que ladite conclusion du rabbin Ferrer, de la manire dont il la comprend ou la soutient, est fausse, mais que, namoins comprise de telle
la foi
allgue.
fit
Dans
la
soixante
et
certaines
et
criture
el
rpondit en
particulier chacune
mme
il
dmontra
six
mille annes
ds
quatre-vingt-
Dans
la
soixante-deuxime sance,
le
comment
de notre seigneur
avait t
dite
rsuma tout
la
du jour o
commence
Juifs, et
comment
la
alors
Juifs se convertit la
Dans
dans
le
soixante-troisime sance,
comment
taient
le faire,
Talmud
condamn;
et
ils
dt ainsi les
prendre la lettre comme il le soutenait, et alors notre seigneur le Pape ordonna d'apporter les volumes dudit Talmud devant lui, et matre Jrme montra aux Juifs dans les textes tout ce qu'il avait allgu. Dans la soixante-quatrime sance, comment, de la part de tous les
Juifs, l'exception
il
fut
donn
dans laquelle
il
tait dit
qu'en raison
ils ne savaient pas rpondre ni excuser d'aucune manire de telles abominations dudit Talmud. Dans la soixante-cinquime sance, comment notre seigneur le Pape fit une trs sainte et misricordieuse exhortation, aprs quoi matre
32
Jrme, ayant
ce
thme
Cherchez le Seigneur pendant qu'il peut tre trouv , fit aussi un compte rendu sommaire de toute la procdure passe, tant au sujet des preuves du Messie que des abominations du Talmud, et qu' ce moment-l
le
et le
et
(aljain Dertu-
Talmud.
Dans
la soixante-sixime sance,
comment
dans lequel
il
tait
dit
et
que
les
compilateurs du
et lui
hommes
de science
de bonne vie
mme
conils
comment
commettaient tous
les
mme
matre Jrme
remarquables contre
les affirmations
de matre
Salomon, concluant efficacement de ces raisons la mme chose. Dans la soixante- septime sance, il s'agit d'un certain colloque que fit matre Jrme, par ordre de notre seigneur le Pape, en forme de narration et de monition. Alors le rabbin Aslruch, au
nom
de tous les
il
Juifs,
et qu'ils
Et tous
les
Juifs
affirmrent qu'ils
taient
Dans
la
la
nom
membres de
la
seigneur le
Somme
coutume, et comment, en cette circonstance, notre Pape ordonna de publier, en prsence de tous les Juifs, une rdige pour eux contre le Talmud, et avec elle, en mme
de
la
temps, d'autres Constitutions tablies par Sa Saintet au sujet manire de vivre des Juifs et de leurs relations avec les chrtiens.
Dans
la
soixante-neuvime sance,
et
il
fut
question du
titre
et
de
la
de ladite
Somme.
le
soixante-neuf
vraisemblablement
par
Gardas
feuillets
si
doctoris gentium
le fruit
du
11
mai 1415,
dont
les
dcrets reprsentent
1
.
33
III.
Jrme de Sainte-Foi.
Josu ben Joseph ibn Vives ha-Lorqui, connu plus lard sous le nom de Gcroninio de Santa-Fe, mdecin attach la personne de
L'antipape Pedro de
Luna ou Benot
le
tant juif,
un ouvrage contre
christianisme, qu'il
adressa
Salomon ha-Lvi (Paul de Santa-Maria) de Burgos. Cet crit est suffisamment connu sons le titre de Lettre de Lorqui *. Dans cet ouvrage, Josu Lorqui exposait son matre Pablo huit 1 le Messie doit objections contre le baptme de ce dernier
:
il
3 Jru-
salem doit tre rebtie 4 la terre doit tre remplie de la connaissance de Dieu 5 le Temple et le sacerdoce doivent tre restaurs; 6 le don de prophtie doit se manifester; 7 la paix doit rgner
;
sur la terre
8 la
lieu.
Paul de Santa-Maria
son lve
lui
conseilla
et
de la
(1,24,
au commencement), donne
Anvers), sans
un
(=
p. 17, d.
nommer
Par contre, Joseph ben Chemtob (1450-1480) cite avec loge l'auteur et son uvre dans son commentaire de la fameuse lettre de Profiat ,4/ tehi ka-abotkha 3 Jrme reut le baptme des mains de Vincent Ferrer, la canonisation duquel un tmoin fit valoir comme mrite spcial la conversion de Lorqui Alcaniz. Ce fait est rapport par Fages
l'auteur.
.
c, II, 29). D'aprs le mme auteur, Vincent Ferrer arriva Tortose le 20 janvier 1414. A la confrence laquelle il assista,
(/.
1.
ipmbn
3?tim
'"1
ans.
de
lement au
2.
Jews'
Collge
Londres
le
ms.
Codex Warner,
64,
et
ms.
Codex
est piquante
mibb
Oar Nehmad, Vienne, 1857, II, 5-6. La signature 11 11 "pta&n bt iblDB D11D73 1HN \7\2 mrtN ON2
intunpa tipnm> ipii: mwn vrtbn Dffia mtbb pirw a^an mat ^a rsnsn *nb nwbto b jt b b-itD*a n^aob .pria bt um oianai idind any d*nbn nN. 3. Ms. Laurenziana Pluteo 88, Codex 14 ^piibN 3m *pi 1T *pi bl ma naTn maantt tt^ba rwra rra ^sb ntayt ma^na
w*
mnm
T.
LXXIV,
N 147.
34
Lorqui parla de
christianisme.
Il
dans un discours
'
:
comme
d'un champion du
s'exprima ainsi
c'est--dire
du Messie, Dieu devait donner de sa propre bouche une loi de grce, une loi de joie, une loi perptuelle, une loi qui, jusqu' .maintenant, serait de la part des nations la moins livre
Au temps
futur,
l'oubli.
pour affirmer cette conclusion si vraie, on a les preuves du Nouveau Testament et d'autres encore tires des paroles des docteurs catholiques les plus authentiques que vous entendez chaque jour et que, sous la conduite de Dieu, vous entendrez de la bouche du
Car
il
religieux dominicain,
ici
mon
trs distingu
prsent, et aussi de la
l'art
bouche
Quant
renomms dans
de
la
prdication et
science thologique.
moi,
voulu seulement vous fournir en cela des informaautorits de vos rabbins talmudistes, en mettant fin cette
j'ai
huitime interrogation.
Spher ha-Pikkourim, que Jrme crivit en 1412 pour la dfense du christianisme, toutes les aggadot susceptibles de recevoir une interprtation chrtienne sont empruntes au grand ouvrage Pugio Fidei, de Raymond Martini. Voici le contenu de ce trait divis en douze chapitres nous en avons dj traduit
Dans
le
le
manuscrit A. Epstein.
dans
la
croyance
b)
des Prophtes
ont
comme
article
de
foi la
croyance en
la
rdemption
messianique
c)
la descendance de David. Mais a) les juifs prennent des lois, d'aprs le Talmud, le ct extrieur, tandis que les chrtiens s'attachent au sens
l'enseignement de Jsus et de ses disciples l'avnement du Messie au temps d'Hrode, quarante ans b) les juifs nient avant la destruction du Temple. Les juifs prtendent a) d'aprs Isae,
intime,
conformment
que le Messie doit dlivrer Isral, b) d'aprs Isae, xl, 11 et lxvi, c) d'aprs Zach., vi, 12, qu'il 20, qu'il rassemblera Isral Jrusalem reconstruira le Temple; cl) d'aprs Deutr., v, 2 et Malachie, m, 22, qu'il ne changera rien la Loi. Cependant Mamonide ' prenait dj au sens 3 Jrusalem est la figur les descriptions dont il s'agit et, d'aprs Rachi
lix, 20,
; ,
t.
Ms. Vat.,
n<>
4069, 82 v.
4.
2.
3.
T,
1
cleste.
l,
D'aprs
esi
le
Isae,
il,
Sous
le
nom
d'Isral
18]
il
proslytes,
d'aprs
Mekhilta
c'est aussi
[Michpatim,
Si on,
Nathan
xliv, 5).
(chap.
ixxvi)
L'interprtation
de Rachi
(sur
Isae,
Jsus fut
prdil
;
le
Messie pour
iugt-quatrc raisons: 1
;
il
a paru au
;
temps
le iils
il
est n
il
Bethlem
il
est
;
n d'une vierge
"
il
tait
de Dieu;
l'adorer;
5
7
tait
Nlomme-Dicu
dans
sa
0 les rois
le
prcurseur,
prdication au dsert, a
annonce
Les
l'avance sa
venue; 8 depuis
en enfer; 9
il
Adam
mes
et
la
allaient
devait apporter la
non
a subi la passion
mort; 11
;
il
est ressuscit au
droite de Dieu
12
bout de trois jours et est mont a la peu de temps aprs son avnement le Temple a t
dtruit et Isral est parti en exil; 13 Isral, pour l'avoir reni fsn nNjtfJ,
Odium
loi; 15
;
tous
du vin
46 les
;
un peuple
nouveau 19 un nouveau sacerdoce s'est constitu; 20 Jsus a accompli de grands miracles; 21 il s'est prsent sous les apparences de l'humilit et
de
la
pauvret
tme du Saint-Esprit; 23
juifs
;
depuis lors, est sourd aux prires des 24 les portes de la conversion leur demeurent cependant ouvertes.
Les preuves tires des Prophtes sont donnes, dit l'auteur, d'aprs le Talmud et le Midrach, ainsi que d'aprs les interprtations d'Onkelos,
de Jonathan ben Ouziel, de Rachi, d'Ibn Ezra, de Mamonide manide, qui font autorit pour les juifs.
et
de Nah-
Chap.
II.
L'avnement du Messie a eu
lieu
la
destruction du
a)
Temple
d'aprs
2
Malach., m,
et
la
1
;
b)
c)
Isae,
lxi,
1,
voir
l-dessus R.
Mose
Hadarchan
4.700
Vulgate
ans,
tandis
3
que
d) Isae,
ix,
5,
d'aprs
Ekha
rabba,
le mem ferm dans le mot tmDb une allusion la naissance virginale, tandis que D, comme valeur numrique (600), indique l'poque de la venue du Messie. En effet, depuis la quatrime anne d'Achaz, o Isae prophtisa, jusqu' Sdcias, 180 annes se sont coules; l'exil Babylone dura 70 ans; la dure du
introduction
et
Sanhdrin, 94 a
est
4.
2.
p. 605.
3.
36
second Temple fut de 420 ans, ce qui fait au total 670 annes; or, Jsus est apparu 40 ans avant la destruction du Temple, soit 630 ans aprs l'oracle du prophte. Le Midrach Tehillim sur le Psaume x et R. Mose
Hadarchan sur Gense, xliv, 18 ', parlent de trois ans et demi pendant lesquels la Chekhina devait rsider sur le Mont des Oliviers, ce qui corpareillement respond la demi-semaine d'annes de Daniel (ix, 27) Jsus reut le baptme l'ge de 30 ans et son ministre en Galile et sur le Mont des Oliviers dura trois ans et demi. D'aprs Aboda Zara, 9a, et Sanhdrin, 91a, la dure du monde est de 6.000 ans (suivis de 1.000 ans de chaos), soit 2.000 ans pour le rgne du chaos, 2.000 ans pour le rgne de la Loi et 2.000 ans pour le rgne du Messie. D'aprs Sanh., 97 b, le monde compte 85 priodes jubilaires et, dans la dernire, le Messie apparat; le Christ a t mis mort vers l'an 4000, 250 ans plus tt par un effet de la misricorde divine (Isae, lx, 22). La captivit en Egypte devait aussi se prolonger pendant 430 ans (d'aprs Gense, xv, 2 Mme les 13; Exode, xn, 40), mais, en ralit, elle ne dura que 210 ans 70 ans de Jrmie, partant de l'exil Babylone (Jr., xxv, 11-12), ont t
;
(ix,
2,
24-27)
i,
3
.
D'aprs le
5 a) et
Ekha
r.
sur
16
le librateur
Menahem ben
Yoma, 21a
le
le
et 39 a
marques de
Ab. Z.,
8 b)
7
la
faveur
sa destruction.
a,
C'est cette
quitta la
ce qui correspond au
,
la disparition
comme
9
.
Messie (Sanhdr., 87 6;
Mamonide, Melakhim, xi, 3 10 parle de ce grand docteur de la Michna comme s'tant tromp au sujet du pseudo-Messie le roi Ben Koziba , qui fut mis mort. La vision des 70 semaines de Daniel (ix, 24) se rapporte, d'aprs Nahmanide, celui des descendants de David qui sera oint, ce que confirme R. Mose Hadarchan sur Gense, xiv, 18 n Le Sder Olam rabba, vers la fin *,
Taanith,
iv, 8,
p. 68 a";
Ekha
r., n, 4)
1.
Pugio,
p. 848.
2.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Pugio, 348
et 349.
8.
9.
10.
37
et Uni
Ezra
<jni
s'tendirent jusqu'
destruction du Temple. Nicolas de Lyre, dans sa Postille sur Daniel, donne de compltes explications l-dessus.
Chap.
III.
i,
Miche,
v,
Targoum de Jonathan
il
et
Rachi
3
,
ce que
Berchit
rabba [de R. Mose]* atteste comme un humaine, car, quant a sa nature divine,
fait.
Cela concerne sa
nature
Psaume,
Chap. IV.
xxxi, 20-21
;
b)
dune
c) Isae, ix, 5,
sous l'image
de
la
porte du sanctuaire
sein virginal de la
l'glise chrtienne
;
des croyants; le
sacerdoce chrtien
c'est
le
la
d'Isral franchit,
l'opration du Saint-Esprit;
Il
de cette dernire prophtie, les juifs ont formul trois objections, savoir a) que le signe donn au prophte ne pouvait pas
terprtation
:
vnement qui a eu lieu 500 ans plus tard b) qu'il est ici question d'une Hl2bv et non pas d'une nbinn, et enfin c) que Jsus ne s'appelait pas Emmanuel. Mais les mots !"n*3, lbrp et HEb* sont synonymes m3>2 dsigne une jeune personne jusqu' l'ge de quinze nbiha est une vierge, mme jusqu' ans, qu'elle soit femme ou vierge l'ge de 80 ans, tandis que nwby, qui drive de la race Db*3, tre
se rapporter un
;
:
cach
s'adres5,
est vrai
que
le
nom du
l'a
;
Christ
fut
Ychoua, mais
le
Jacob
appel
Jrmie David (Ps., lxxii, 17), Yinnon Adona Cidknou Isae (ix, 5) lui donne huit noms diffrents. Emmanuel dsigne sa double nature IDE* sa nature humaine, et b sa nature divine. Le signe s'tendait jusqu'au cheol (Isae, vu, 11), que saint Jrme a traduit exactement 6 Rachi voyait aussi dans ce passage la rsurrection de l'poque messianique. Si le signe miraculeux
Chilo (Gense, xlix, 10)
(xxiu, 7),
; : .
en question
Emounot,
vin.
ix, 2.
2. 3.
4. 5.
Sur Daniel,
Pugio. 526.
Ibid., 349.
Ibid.. 35 i et 755.
6. In
profumlum
inferni.
38
de semblables.
Comme Mamonide
(More,
observer,
si,
dans
la nature, on tudie un corps compos et mme un seul lment de celui-ci, on peut en dduire l'existence du second lment de la combinaison. Nous devons notre existence l'union de l'homme avec une
femme, mais
de ce genre
celle
et
d'Adam ne procdait d'aucune association pralable celle d'Eve procde de l'homme uniquement; on peut
la possibilit
celle
du Messie.
de Dieu
et
Le Messie tait
le Fils
en
mme
temps Dieu
fuit
homme, d'aprs sa double nature. Selon R. Mose Hadarchan sur Gense, xxxvif, 22*, le Messie devait tre sans pre, comme un orphelin. D'aprs
m, 2 2 rrabio dsigne la divinit, DN (m, 11), la communaut juive et la couronne dont la mre orna son enfant, le corps humain. Le Midrach Tehillim sur le Ps. iv, 2 3 parle de l'absolution du pch de
Chir.
r.,
,
David par
Le Midrach Ruth sur v, 19 4 s'occupe du nom tranger du Messie, et le Berchith rabba zoutta sur Gense, xix, 32 5 de la mme question dans la prophtie des filles de Loth. En effet, le Messie descendait de Ruth la Moabite et de Naama,
le
Salomon
futur, le
Messie.
mre de Roboam
Gense, xl, 9
6
(I
Midrach
trouve
le
la Loi (Exode,
22),
(Isae, lu,
et
graphes
(Ps., ex, 1-3, et Daniel, vu, 13), tous ces passages se rapportant
psaume
n, 12, c'est,
;
8 une explication analogue alors que le verset prcdent nomme Dieu se trouve dans le Midrach Tehillim sur n, 7. Gense rabba major sur Dieu comme CraGense, xlii, 6! parle de dix souverains universels teur, Nemrod, Joseph, Salomon, Nabuchodonosor, Darius le Mde, Cyrus,
:
Alexandre de Macdoine, Auguste, Csar de Rome enfin le Messie qui rend Dieu l'empire du monde; le premier et le dernier souverain, c'est ,0 le Messie devait Dieu. D'aprs Sanhdrin, 38 a, sur Isae, vm, 13-17 paratre aprs la cessation de l'exilarcat de Babylone et du patriarcat de
; ,
Palestine.
la
Pugio, 759.
Ibid., 698. Ibid., 699.
2.
3.
4.
Ibid., 354.
5.
6.
7. 8.
Ibid.
Ibid., 538.
Ibid., 527. Ibid., 887.
9.
Ibid., 397.
MATEO
Tefiillim
it,
39
Lui-mme,
10
*.
c'osl Le
ce qu'on
ni
dans
Le
Midrach
sur
et
Lui-
xxxvi,
Selon
Tanhouma [Ahar,
ne
12),
Deutr.,
\x\ni, 29",
Isral
Le
pouvait
rire rachet
L)
mme.
D'autre part,
Sifra (Behoukota, m,
L'poque du Messie, de
mme
dans
le
paradis.
CHAP. VI.
le
dj figur par
L'hommage rendu au Messie par les rois de l'Orient tait la visite des anges Abraham (Gen., xvui, 2). Quant aux
au
Messie,
voir
dons
xxxiii,
des
II
5
,
peuples
7
.
Moch Hadarchan
et
Isae,
xxm,
6,
lx,
2-:i
concordent tout
fait
avec Matthieu,
n, 1-8.
(A suivre.)
Ad. Posnanski.
1.
Pugio, 641.
Ibid., 732.
Ibid., 733.
2. Ibid., 643.
3.
4.
5. 6.
Ibid., 771.
Ibid.
Ibid.
(Ms. de
7.
Prague, 63
6).
GLOSES BABYLOABAMENNES
(suite et fin
1
N 30,
L. 3-5,
(!)
j73
l.
1, lire
:
de
2
.
lire
Ni73N^n "pc^a
pizpa
Bttsro 'an
(!)
Nrnyn an^in
173
wb
p
rras N'm
(5)
&w*
Nn^:-!CNn
^nm
(!)
NmsiwXT
NittN^n.
pour
^r^
a * (M.),
1
mais
signifie
ainsi Ket., 61 a,
,
^:a
comme
VB*p
dans Ber., 36a et passim, Rab Hay Gaon dans Teschoubot ha-Gueonim, d. Harkavy, n 405, p. 214 3 tta-6 mac au milieu du cur est pour aa^b n^aa, comme "pat ci-dessus, n 8, 1. 12. Cette graphie est frquente dans le no-aramen de iri (Lidzbarski, Z. f.'A., IX, p. 234). Tttfiftn secrtement est le persan duzdidah, furtim , Vul., I, 847. 'pnrrm est une erreur pour 'prmv wtown (ou fcnaon) est pour trmnn. an-oat est pour armai (ce mot est expliqu ainsi
qui a de grandes dents
.
par M.).
t*nfc}n
attb-n
est sr;
cf.
n 39,
1.
n^3NiTnai t^b^b
t*<7obna
den, et signifie
image, similitude
p. 109,
dguisements ; voir
3.
:
pan
73 -n
ntkh
le tout incertain.
Voir Revue,
t.
LXXIII, p. 27.
la
2.
NrnN
est
douteux;
seconde
lr\"\
lettre
ressemble
on
qui
,,
un 3 ou
n
est,
un a.
encore
Pour
niim
on peut aussi
lire
et
~nni
lettre,
-qm
est
,
et le
vraisemblable;
aprs la
quatrime
26, 1.4.
le
illisible,
on voit
lire
Pour vD73
1.
I.
2,
on peut
au moins aussi
n 35,
7.
Cf. J. N. Epstein,
p. 56.
GLOSES BABYLO-AflAMENNBS
41
Les r" 31 a 37 sont crits dans l'criture que l'on peul appeler
aramo-manichnne
n
(>
La yard,
p.
521,
voir plus
bas;
le
fac-simil ae
donne pas
une copie exacte .Le texte public par Montgomery dans./..! .O.S.,
1912,
p.
mme
6ay/o-aramenne dont s; sont servis tous les non-chrtiens, depuis les ramens payens (n 36-37) et Manichens (textes turco-manichens ') jusqu'aux Juifs de Babylonie. C'est ainsi que Mal) Hay Gaon (mort en 1038) mentionne ct de l'criture syro-nestorienne, qu'il dsigne comme une criture particulire des Chrtiens de Babylonie (imu ^o-no anai wio pwb basa D^nata "pa lias* dans Teschoubol, d. Harkavy, p. 230, n 437; Geonica de Ginzberg, p. 174), une criture spcialement
ture
babylo-chaldenne,
qu'il
appelle
2
:
Un
mn
{sic) 'piaba
in
anan in ^oid nnan ariaaiz ^a b* r^i n-WN "praba ma wb^am ini oh n^n piobi irana ap (hbreu carr) mna* Km wio 3 ^onc anaa a^na mn ( "W) ""na (1. ana) yro (1.
w
(
mm
ana
t^imo
-nos
z^
na
nsbffi
'baa
ana
in
r-panan
^aiiabw
p.
iriNb
I2 J).
mn
du morceau. Un Juif ment en hbreu carr (l'acte de divorce et la plupart de nos textes), mais aussi, comme nous lavons dit, dans l'criture babylo-aramenne (nabta mm sna corv). On n'a donc pas le droit de dclarer priori les textes magiques crits avec ces
caractres
comme
contenu proprement dit des incantations qui est le point capital, car la teneur de ces textes est syncrtique et mlange d'lments payens. On y trouve ensuite plus ou moins d'expressions communes, et mme certains textes provenant de groupes nationaux distincts (Juifs, Mandens et ceux qui sont dits Syriens ) concordent littralement d'un bout a l'autre, comme le texte manden Lidzbarski V, avec notre
la
numro
il,
notre
numro
18 et Ellis 1.
De mme
aussi
notre
1. Voir Sitzungsberichte der k. preussischen Akademie, 1904, p. 348 suiv.; Montgomery, p. 34, et /. A. 0. S., 1912, p. 437 suiv. 2. Voir J. N. Epstein, o. c, p. >6 suiv. 3. Blau, Die judische Ehescfieidung, II, p. 19, a raison de faire cette correction et qui m'avait chapp jadis. "a-)2 ana a dj t mentionn. Cf. encore Harkavy,
14
'chez
moi,
o.
c,
p.
et
57)
*>2iy
:
"
"*j*P
D"1D
"JTOba
aiDD'J
C33
33
ntaa
^o-na ^-in,
29
^in
ana.
42
numro
syrien
concorde presque mot pour mot avec le texte dit n 32-33. On ne doit donc pas en tirer de conclusion
concernant l'attribution des numros 9 et 32 (33) une mme nationalit. On doit aussi peu tirer une conclusion oppose de la
diffrence de langue et de style
(v.
ci-dessus n 9,
1.
6).
Il
est vrai
que les numros 32 et 33 sont plus puristiques et sont rdigs dans un aramen maill d'emprunts persans (tnrrnoT pour Ktra), tandis que le numro 9 prsente une interpolation hbraque 5-6 (1. D"3p5H ^pna 'idi mx Diras) et un langage mixte sur le ct extrieur ('idi Nn7:nn tan by 'isi *mra* n^ra^b ^). Mais nous avons de ce phnomne un exemple classique datant de l'poque des Amoram, dans une narration [Kidd., 10a) d'aprs
:
laquelle
Rab Nahman
chat persis) s'tait exprim dans un aramen puristique, ml de mots perses auxquels il conserve la forme perse (ornai* ', NrBip
NamnN,
gage
^ DDD
et
N5D3N),
tandis
l'hbreu
misnique ou de l'aramen
(ipjtt
narvitt,
lonie
nm-ipn et NpD2N ). Le almud de RabyNat^N, ynnN lui-mme en est un second exemple, puisqu'il runit les
crivain
deux procds.
Un
tique
puris-
Mais ce qui peut tre dcisif, ce sont les noms des clients pour qui ils sont
les
crits.
Car
si
les textes
syriens
mmes personnes
juifs sont
textes
syriens
matire de religion qui existait en ce temps-l, il n'y a pas penser que l'on donne crire un texte religieux un homme
d'une autre confession.
Or, cette identit des clients est
parallles
1.
un
fait
les
numros
31 et 33
le
du numro
9,
le
Nn*HTi:n
:
NmiD
mais
'T13W,
'En Ya^akob, d. pr., N'Hlai: les Cheltot, n 41 ms. Epstein et le Commentaire ms. Berlin, 333, f 76 Ncmsian le ms. de Francfort N"P"n:i:n VArouch N3r-n3i:n. Le mot se rattache N1"1ia (hbreu "lia et T73 arabe djoudr) Nl-m:*, d'o le diminutif ND"n*i3ia (NmiSIA). Pour jmi3,'le Babli
,
B.,2a
c,
NT}
ttatTItt.
est aussi
Voir
J.
1.
N. Epstein, o.
13.
p. 60.
Np2N
manden (N^plENIN
1 .
S- R.,
p. 106,
GLOSES BABYLOARAMENNES
WDT73ttD
"13.
\:\
personne que son crits les ]n2t:oK -a narr). Le n 'M, qui est le numros juifs 12 et l(> s omissions fauparallle littral avec tous les vulgarismes et
C'est
pour
la
lh
mmo
l<
du
11
33,
et le D
"PttTttDOiH
"13
*W1
32
(dans
le
n" 33 a
Doue,
ii"
si
le
= 33
pour TOKE nn ir^-nn nm, qui est sans doute identique avec nftft "in ^mn 3 dans le n 15 qui est juif. Les n 08 31 33 seraient donc juifs.
34 est
('crit
et suivants et
des n os 12 et suivants ne
clients n'ont pas
mmes,
et les
du
ils
chaque
fois
au
mme
scribe,
comme
du
12 et 16 a
pu
de
pour
les
os
31 et 33, et
mme
celui
du
n 15
:
pour
le n 34.
Voici ce tableau
/
44
En un
le
contenu
l'criture
(les
mmes dans
d'criture.
les
tous
les
Parmi
les
numros formant les diffrents groupes numros syriens, les n 08 31 et 33, comme
os
32
et 35,
ont les
mmes
clients et la
mme
criture,
mais
le
contenu
est le
mme
les
dans 32
et
33
31
'
L'opinion
que
numros
aucune trace de christianisme, car tok 9W^ dans le n 34, 1. 2, n'est pas un autre que le R. Josua (snu^ dans les n os 32 et 33) b. Parahya des numros 32 et 33, qui est aussi appel aroK dans le numro juif 17, 1. 12
favorise par le contenu.
n'y trouve
(erDN i-rrrriD *p JTDirmj
2
.
On
On
n31,
1.
8,
des
manuscrits
et
hbreux emploient n
n 33
le n
!)
X X X X XX X'
N'est-il
devant
le
:,32,34et3o:(|.
la figure
qui prcde
?
3
.
19 et 27
Que
l'on
compare inversement
lancz
(o.
c,
p.
Au
contraire,
numros
ils
31
numro crit en caractres hbreux tout d'abord, la Rab Yeschoua b. Parahya dans sa fonction d'exorciseur des
(n 31, 32). Cette fonction repose,
ou tel mention de
tel
esprits
en
effet,
sur
la
lgende judo-
babylonienne que Jsus s'enfuit Alexandrie avec R. Yeschoua b. Parahya (Sota, Via, Sanh., 107 6) et apporta de l des
charmes
moyen desquels
,
il
accomplit ses
Das jdische Leben Jesu, p. 192). Mais siav, aurait R. Y. b. P., d'aprs un babylo -avamen combattu ou fait combattre ces charmes par le nom divin
miracles (voir Krauss,
wi
5).
'
(cit
par Krauss,
ib.,
p.
147;
pas
cf.
p.
143, a,
1.
Une
telle
pertelle
sonnalit
ne
pourrait
tout
au moins
dans
une
1. Les scribes,
malgr
mmes? La diffrence peut mais aussi des divers dessinateurs de ces numros
Montgomery, p. 227. Une figure semblable
M., ibid.).
2. Gela parat avoir
3.
chapp
le
n 17.
se trouve
dans
le
numro
Le signe
\f
comme
le
anachronismes
(v.
TosafoO.
mn&o rmna
rr73u;
b^TN
rrrns
b-T
r-i73n
htoni
-din
mb
ywrr*
'ib
N353
rmrr
'n
-ien
n?aN.
GLOSES BABYLO-ARAMEENNfiS
fonction
45
tre
cas,
nomme honorablement
les
En
(oui
numros
31
>\>>
noms
'"D"i
l.
de
l)i<'ii
et
ceux des
(n
Gnies, et
1.
les
rminiscences bibliques
ut rw maa
12), -nia
b^fcn
31,
6),
'1^1
I.
rr
9),
rW
cf.
ditta (n 32,
1.
10; 33,
12;
17,
NEnnn
aussi
(n34,
15,
7)
;
comme dans
n 8,
I.
I.
12;
7,
I.
cf.
"3T7h
1.
may
Luc,
p.
bfimaai
i,
rbi-t*]
b^trem tdn
b
;
bwon
ia
(n 34,
el
"))
19
rapiTjX
:
5bw lan b"naa &ton bfiO*73 aussi dans le n 35, l. 9 (voir l) Mose (un) la mer des Joncs (n 34, I. Mose que des anges devaient garder contre les dmons 4) (n 35, 1.6), ce qui s'accorde avec le DWB bu: *w{Cheb., 156, j. Sabbat, VI, 86; Eroubhi, X, 26c), c'est--dire le Ps. xci, que Mose aurait compos contre les dnions, Nombr. /?., xn, 3; Tanhouma Nao, 27; Midr. Teh., xci, 1 Sder R. A., d. Frumkin, 1,
91 et 92
;
chez Gollancz,
p.
393
(cf.
1, p.
6,
amn, d. Gaster (p. i et suiv., et cf. ibid., p. 22); le sceau de Salomon (n 34, 1. 8), comme chez Ellis, 1,1.8; Hyvernat, Z. f. K., II, 116, galement dans le numro manden 39, 1. 11,
rpond au
et Lidzbarski, v.
rwm
En gnral, toute
1.
la suite
1.
5-6
et 32,
1.
6-7 (33,
6.
Mais les numros 36 37 sont payens (voir n 36, 1.3; 37, 1. 10), comme M. (p. 239 et 243) Ta remarqu La langue est ici plus
archaque, quoique souvent,
plus bas),
comme
(n
par endroits
le
n 34 (voir
1.
soit
mis pour n
36 plusieurs
fois,
n 37,
9,
p. 435, est,
par contre,
dessous) a
juif.
11
a...
m, comme
1
,
le
32,
1.
10 (voir
ci
NDNnoN farb* fcwmw ari ni872\d "pr^b^ a^nn KbafiWi Anathme sur vous soleil et lune! Verdict sur vous, Nord et
[i8
&r]-ni
(voir
J.
1.
N. Epstein,
y
J.A.O.S.,
et Sn
1913, 279), en
le
n 36,
3,
o Samis
dmons. "wnttiB est, comme je l'ai remarqu dans le J. A 0. S., mentionn aussi dans Nidda, 61 a, et Targ. Yer., Gen., vi, 4; le nom du client -n Ka^a est un nom juif usuel en Babylonie (J.A.O.S L c., p.280) 2
wn
(cf.
J.A.O.S.,
I.
c.
2.
faut lire
J.
N.
Epstein,
ibid.)
1*irVD
"lO*T
'iai
Sur
n:h3 -qq
Jtoow
bi
,
fiom
voir
"{
bn
'i^i
Oiiom bas-i*
Le
n
exterminer
plus
loin,
Lidzbarski.
NbfcWHJM
est,
en ralit, un
et
appartient 1[lPP]"D01.
46
6, lire
:
-nr rr
'idi
nnn -um
L. 7, lire
L. 8, lire
nm
mapu).
*pM*i(1).
1.
N32,
ktid est
1.
3 (33,
1)
*ttl
6BW
synonyme de kod et signifie comme celui-ci bowl , en assyrien paru de tnrnD, proprement (vase) de terre . Mais comme ici il y a avant NOfi ndh pT (n 32, 1. 4) et que ce vase
s'appelle aussi
ailleurs
(n 8,
1.
34, 1.1
35, 1.1
9),
37,
1.
1;
de
manden,
p.
ex.,
Morgan,
p. 257,
1.
cette opinion
mme en me parat
1
trs invraisemblable.
En babylo-aramen, ams
sort
comme
dans
2
le
biblique
" ine
le
Bal.
Guecl,
ertaai
(sic)
amea
:
rr>b
dans le Babli s^ms, Sabbat, 149 6, d. Ven.; f. 106c?, d. Berlin, p. 437 KrE b^pia en manden, 5. /?., I, p. 111,
,
:
1.
11
vrwBWttb
(sic
B. G.)
STOTO, et
&p; p. 269, 1. 23-24: b^iansn finis Wfitti TOttb ,WKlfi6* n^pan fiwnab wiznnb b* (B. nby) ^tfb* fimanfif m p. 259, 1. 14
Kntttfc
ybfiWfi
sns
lins
Wi
:
araofi
(sic
A.
CD.) ns,
bn.
118,
,
1.
sors
&
comme
,
Ps.
xxii,
19
/?.,
2 banquet (convivium)
2,
p. ex. S.
I,
110,
1.
6, et p.
paralllement au amroa,
comme
charme
1.
le
syrien
(
&nma
banquet
S.
ass.
I,
puhhr
121,
1.
runion
rbellion
?),
/?.,
p.
3,
SP-nsn
78,
1.
firimfitn
p. 74,
17;
?
1, etc.;
v.
p. 107, n. 5).
a-t-il
un rap3
mis
motion
(colre, haine)
comporter le sens de sort , car, d'une part, N^tt-i fima rpond au biblique *yib b^an et au talmudique Tffi b^tt (Sabbat, ibid.)\ d'autre part, (fiob^ptt) rp -no rpond au
Notre
finna parat
manden toaofiO
d'urne sorts.
finis.
Le vase
bowl
parat
avoir servi
Pour
L.
'isi
aw'i Nin
le lire
:
"O
h
p ar
ia
-j),
dans
1.
Babli (toujours
_ ibid.,
3,
8WB
arme
na avec
""O.
de
mme,
n 33,
De
on doit
lire
i.
mme
c.
430.
lire
1.
:
2.
Ed. Ven. a
trpaa,
:
d. B.
NPllsa,
p.
aman.
(cf.
3.
En manden
anifitS,
et
Joh
106,
10
Lidzbarski,
n.
2)
et
273,
1.
9.
Dans ce passage, B.
D. ont
Nmar.
GLOSKS BABYLO-ARAMBNNES
I,.
6, lire
NttJ
17^
mrs
mriM
ma
1.
p
:
'nai 'iDi
Mvb"\a
"U
K3T<b^j n 33;
6-7
a*na
rs Diva
r,\
sn/j
owa
ninM mns [ma j. Dans le n 32, on doit donc suppler pn. Mais, dans le n 32 aussi bien que (huis le n" 33, [nkhj ia "pa]. Le texte parallle juif n 9 a, aprs wm, manque -pn ms ica par contre, exactement rendu en hbreu, I. 5-6 '131 a^up^r; ^pntt 3p2i nwcn ^pn a vin nrmN ^pnw rvniNi m. nvm tw "pa, j. 5er., IV, f. 8 /; Sur nww, cf. Ber., 33 a
av[^a]
: : :
:
xw
rWDTi.
re
Le mot
a^73
gale iin
"jw
(cf.
le
syrien idt*).
ma
yn est
wrba
III,
(entre les
mois
et
les lettres),
comme
de
le
misnique (nso
bia) ivba,
bien
marge [Yad.,
ibid.),
(Men.,
mme
4; i/e?i., 30a, elc.) que espace que Vna [Men., 29a). L'hbreu a mis la
place aps.
L. 7, lire
le n 9.
:
tunav
:
Ibid., lire
1.
npmN ynsiai;
N-nttb
lire
De mme
n 33,
npfrra] ln[na]nai.
L. 8, lire
[]b^an ttba^p
p^ba Nn^i
et
"pa^ba
p">bDi
dans le n 33, 1. "papsb [psai] 'iai ba^p ["pa^b]? NmNi. La lecture est 9 le y est grand, comme dans le premier pa^ba*, mais n'est certaine pas un b. Aprs cela il n'y a pas un s, mais un b certain. Dans la lacune il y avait ensuite le a, dont le trait infrieur horizontal est conserv. Au-dessus, le n et le 1 sont assez srs; donc il n'y a pas mais jwba mai de mme dans le n 33, 1. 9, le ba B|bmNi
'pantpsNb] apsan
:
Nmbanb,
de
mme
on doit
aman (= vn&n)
barra
pa^ba
et il
n 9, 1.7:
(sic
pam pc^bi
:
(!)
pnm
abanb
^mmai
nt*zh
avec p-)
vin b nsanan
1.
L. 9-10, lire
et
wniy
:
dans
le n 33,
11-12
raip Niaaai
doit
la^nsb N-wp
ntttTb
avant tout envisage, puisqu'il n'y a pas de point sur Tavant-dernire lettre du mot en question (cf. ntib la ligne 8, crit exactement de la mme
"vjvjh.
La lecture
sm
tre
manire),
lu ainsi,
la
srement un
non un a;
quatrime est un
quoiqu'on ne
est
manque
parfois,
lamvb
une
mn
ab
ils
Babli
ra -nn, misnique ia
1.
Jl
im
de gauche.
48
(une
ci',
aussi
1.
n 11,
:
1.
8:
7
pmb* r^M^
Vn^by
(M.,
wa
paroi
n 18.
8-9
"p[aroi waa]
]mn
frn
ab
mm
prnoab
ca^a
"n^w. i)e
mme
:
Ellis,
1,
1.
p.
169);
en manden,
Lidzbarski,
wrv
ara^a.
firanfioi.
^a
'ma
naia
N-mnNb
au
mm
niaa p'WBaa'b
Au
lieu
de
.
ncanan
de l'altration
targoumique naa, qui quivaut no se dtourner ; cf. en talmudique onsio ivjv annulations des Soferim (Ned., 37 6); Ttaan TtMl libre et dbarrass (du service) (Gittin, 86 a); en manden iNaa dtourner , S. /?.,
I,
p. 175,
1.
16-17
II,
pmabwa n^aN
24,
1.
"paNEabua
-inldk
18,
prpwa
iobatt"!
1.
(an* =)
nin
pn^ujn
qu'il
1.
fa;
le
p.
11
tta
arbaan
et
carta d'elle
deuil et la plainte
l
:
II, p.
15
ne s'carte pas de
I,
1.
(du monde)
parallle
14;
134,
p.
214,
:
1.
-iNta^Nb
^pjic 1
^lini nmffl
Joli.,
ils
cartrent de
p.
8,
1.
moi
:
:
29 30
1.
ibid., 17,
1.
6-7)
aroTp
pfbia
prrwM
Houna
:
lin^Nn^i
3
,
j.
Nidda,
lui
II,
50 6.
R. Yisbak dit R.
adressa une
question
difficile
nwn
tw
5
je vois (c'est--dire
le n 33,
trouve
narra, dans
Tin.
quivaut
nan
pour
t tv
L. 10, lire
'idt
[faut]
Na>
mm
jt t
m
435
iiua
le
dernier
mv,
dans
et le
groupement
p.
quoiqu'il
semble
tre vis
dans
m, comme
,;
.
le texte
syriaque
, J.
A. O.S., 1912,
(*aiz))
1.
Voir Lidzbarski,
nuptiale
ad
,
loc.
D'ailleurs,
l"iNn
R.,
4).
I,
signifie
p.
en manden
1.
donner
la
bndiction
par exemple
p.
S.
147,
18,
19.
23
i^blb^n
mal
mTTPai
cotnpris
2.
le
nbma^D),
est-il
ici
148,
l.
4;
149,
L'crivain
manden
Joli.,
aurait-il
judo-aramen
nn?
On
ils
INlN
un Af'l?
?
doit
se
rattacher
aussi
p.
133,
,
1.
1.
4:
14
:
?j
"I
tournrent
ici,
et s'envolrent
de nous
N"1DT N"liaNT
seulement
L'emploi de
N"lC3N est
*J73
comme
penser
mod
3.
NID.
fait plutt
"my,
1.
tandis que
NI la
est
cons-
truit avec D.
fcWin
am
est exact
dans
l'd. pr.
Au
lieu
;
de Ttb,
T,b.
est
4.
5.
rprH 7a n
du commentaire, suivie par Lvy, est force; la rponse de Rab Houna "Hin l^ap ^niH V2 3 " ""28 1D s*adapte aussi mieux mon explication. 6. J'abandonne maintenant l'explication de n" que j'ai donne dans J. A 0. S., 279, subi. 4 913, p.
1
GLOSES BABYLO-ARAMENNB8
L. 11-12, lire
:
40
sm^si
D"pn
P?:n
t?)bn3[7p]
e^naibi
[N\p]nrn
1.
NErpn ian.
:
Peut-tre faut-il
lire
s?
La Lecture
^na
L.
L. 3, lire
4,. lire
rtnnfio.
-i[]n *pa.
:
L. 5-6, lire
'idi "prnTaab
)^m
1.
(!)
Nnna
la
irrna est
;
irw-nn nmtt pour Ttwti "CTO mamn dans le n 15; nnm, 1. 12 et 14, pour -nm. On trouve encore plus frquemment le n pour le il dans le n 36. Sur naam, voir ci-dessus (Gen., i, 28 prn est une rsusaai). graphie pleine pour pTi la manire mandenne (v pour \ Noldeke, p. 5-6) '. C'est le participe pluriel de nti dans le sens de tre soumis, subjugu, servir, obir , en hbreu rn soumettre, dominer ; en assyrien radi, rida diriger, gouverner ,
pour
fcnna,
1
comme
[S, 7,
11-
d'o (amel)
taire
magistrat mili-
aradn aradu
cf.
serviteur, esclave
(voir
M. A., 98 a
xxi,
956
b)
en syriaque ann
, litt.
partir,
voyager,
bi>a
etc. ,
roiztt
en talmudique
(Deut.,
4)
;
labourer
tirer le
joug
en
manden ararwiN,
I,
nwin
:
dominateur, conducteur
S. R.,
p.
121,
1.
14-15
"ptibia
"^NiN-iNi N^fcraro N^ubNiDM b^na Nmi d'autre part, N^an^n soumis, esclave Joli., p. 39, 1. 10 "pip io&ntfn "pma amoja ils m'ont mis
ban
N"3Nia3*a
"jin
N^N-nio
rvsft
pn
rrrfa
150,
1.
9,
le
m'ont appel soumis (esclave) . Dans Joli., pmrw in pcheur (d'mes) dit aux poissons
ils
! :
venus (antrieurement) soumis (Dti rna vm), sens qui a volu de partir, voyager
'iai
t^^anan
seriez
-vous
servir, obir .
Cette volution
1.
13-14,
et les
il
(Z.
K.,
II,
p.
116)
rP33
:
)72
J'W'Vl
173
:
et laissez
sa porte pour
2.
pD-pm,
l'hbreu
;
'1:3*1
^Nb^DIfiO.
rada), pitinent
Ou,
comme
m~l
le sol (avec
des sabots)
ainsi Lvy.
T.
LXXIV,
n 147.
50
crbnbm
^ba^riran
c<nc<
crco^ swinw
que
),
Lidzbarski, Job.,
II,
42,
o. 3)
Sur
le
fond on peut
pinn m ne* n"Dpn s-jatt nyica comparer G. IL, cl), xxv, 2 unnb ywi abnm ttmnb r-t3>?3iD3 -rmn r-ncn ^an ^y l^bun. prnfcK est pour yen, avec un a prosthtique, qui est trs frquent en manden. ii^Nti annu -noaa OTim i^ON li et scell avec lbid., lire la chane des hautes montagnes . N*wn tima est comme, par
exemple,
dans S.
c.
,
/?.,
:
I,
p.
367,
;
1.
16
Gen.
L.
/?.,
32, 19
ara-i
:
cr*n
.
crTitftt
en hbreu, Deut.,xn,
nmm
"W!-j;
4,
Onk.
lire
arma
p-T'O
nnbwm
il
abTtti
'nan
cr?aiD
jd
D^nm "ton
pmp
Ps.
syr.
"pjm
comme
(cf.
:
.
1.
Avec nnbtta^
c*:nco todib
rwip'iBai
o),
plus bas,
1.
1.
9
1.
con
1.
sanm
6-7 et
m l^nm;
,
6-7
6,
6; 9,
16, 6-7
L. 7
Ned., 39
croc* b^ara (Diizn, 1. 6; (sic)rmy bcrnarn cobTiTa crbT-ra est pour N^bai, N^bnTp, part, pal actif (non
Vwwn
(n 37, 1. 10)
pour ara-in
(Ellis, VI, v.
plus
1.
Il
fait
allusion
Gen.,
I,
8 et
16
(TTI
dans
nbTZJWwb
et
nb^bai
1.
sens de dominer
S.
et
tant pris dans le double 51257331), voyager, servir . Les plantes s'appellent aussi guides
Dm
:
cm
crb-bi
Cr-5^5"!
crON"i:ncnW ICP-im KailOb ^MTOTI b N?2ira T"icr-n nbfiH; cf. p. 45, 1.8-9: crac*bc*73b "paNiaTi c V n "I"! C* 72 1 'pTCTl en hbreu, dans le Sifr Z.,d. N72Ntt"IJ-'a "p"CO C*
R.,
I,
p.
13,
9-10
">
Horowicz,
entre
p.
263,
1.
27
yp"in
p. 281,
mil
l.
HTH DVH125
"^sb.
Le point de contact
et servir
1.
voyager
{S.R.,
dans'
les
I,
24
CWH
:
NmTlN72)
I,
apparat
particulirement
passages suivants
S.R-,
p.
40,
10-12
"pH5ia
o en cri KiabNa
1"i5D">a
p.
iiaa
rmiKM
1.
ampri p^ann* 1"tn-i bcr rcma* by ftwi fn-rai "j-nnctniD^; (i, p. ni, L 7-9 prp^aay
:
prn ^tnh
23
:
c*7obcn
263,
N"OSKn">m
p-
mm
1.
"piNn Nrm-|Ktt
snrtipbKD
ib. f
np^inmi; N73N73n^1 WT
t^Ta-iion
meua);
124,
20-21
(s^rrKra^uH) ^na-niob
-.
"pCCt 'prrCOVl
'iai
Ti
aainb
1
pmww
(btes
de
trait et
de somme)
d'une
NmT*lC<7b "pCTl
part,
pTNm
y^tti
yjaUJ
et
Nno^sab;
est,
ult.
fn-pa mn-iN
synonyme de "im*
et
crJD"l"")
.
b^^nHJ"
"pD*m.
Donc NI")
et,
servir et
obir
de
l'autre,
,
oppos
NnCPa2
dans
j.
qui
ne peut
signifier
que
bte de trait
et
;
rappelle B. B.,
92a (B
A'.,
46a), o
36 a
:
labourer
est
nn cmn
Schebiit, V,
CTT! rnb
GLOSES BABYLO-ARAMENNES
bas);
cf.
:,l
BWT
N?3-<
li>,
(n
I.
2,
1.
3),
NTTi
n^hdid
1.
TT1 (n
I.
11),
I.
M,
to-nco (n
11) et
mvToo
(n 12,
7).
Qolasta,
firo
le
p. i\
13
lu
tn:n
es le
les
mdecins
(il
releveur
166).
(Ndldeke,
Mand. Gramm.,
p.
p.
Le
passage de
p.
6)
: ;
Va Vu
se
de
mme
7 d'en
KoVinwi pour RDbrnn, part. Ethpa'al; voir J. N. Epstein, Zur Babylonisch-Aramischen Lexikographie, Festschrift Schwarz, p. 331 et suiv. n^t dans le sens de se
bas
fimina
rtablir,
relever quelqu'un
et
encore dans
,
le
S.
p. 52,
firbamn;
nn^cn
ibid
1.
1.
:
13
isn^n
un mb*^
1.
Qolasta, p. 13,
man Nnwa;
:
ffWftpbl O'nb&nbi &0"noab. Ibid., lire le second mai est une faute d'impression.
rima m.
)12
L. 8, dbut, lire
L.
'i
9-10,
lire
ifclp
mn
bubi
b*i
est
fiaa
tfapw
ibJa b
Nbypi
N3?3p
"p-iyaNb Nin
tomb par suite d'une faute d'impression, mais est expliqu dans le commentaire et rendu dans la traduction, il est vrai, inexactement which contend against him . pTjn est pour panTn, pyy-ma de yiT, comme
s'effrayent
Le mot Yiyrtn
dans n
haut).
jinya^b
7,
1.
12
w
1.
yi
^t\M2^
14,
"jei
1.
et
:
dans n
26,
1.
5-6
irnaip \n
Cf.
et aussi ty,
dans n
'-on
n 3,
pn^T
S^m
aattp
Nmp-n
et
= iTva
(le
;
mm
:
y
,
"rai.
8
:
b se rattache syr. ny
dtruire
hbreu nny.
1.
ex. Joh., p. 2,
N37ip
75,1.6
vote,
abian Na*np,etc,
,
signifie
pice,
chambre coucher
:
en
hbreu
(Nombres, xxv, 8; Pesitta ambp), talm. (nint arc) irmp; arabe koubbah, alcve aby^pi (le p est indubitable) est le
naj?
.
dans les ditions Nyb^p tente, syb^p, Ber., 22a, M. q., 246, Yeb., 48/5 et A. Z., 24 a, Ned., 22 6 ^yb->pb bn). Le mot est hbras dans Eroubin, na p*n in&n ta^wa t*yb^pa 'psvi. Mais la forme Nbyp 63 6 est aussi atteste dans nos textes Schitta mekoubcet (f 25tfi a, dans le passage de Nedarim, ^by^pb. Hbras celui d'Eroubin, ibid., nbiyp d'aprs FArouch, le Ritba, Mri et l'En Ya'kob, d. pr. (voir encore Rabbinovitch, Varia lectioties). Le pluriel
crit d'habitude
:
52
Aroukh
et
Yalkout,
771
(d. *bp);
:
cf.
mip,
le
Y. Sanhdrin, X, 28
;
a pour cela
170,
1.
"pbpap
nnb
m
:
(xiyxXC,
cancelli)
Sifr Horovicz, p.
21
(v.
en variantes)
le
en
syr.
et
Nr^p. On rattache
l'arabe
c
;
mot
'
l'hbreu ?bp
courtine,
voile
MVu,
C,
ce qui est
confirm par
la
tj^p
S.
'iDi
"pone 'pim
15
cf.
;
Dan.,
1.
II,
24, b* b*
:
Pap. G.,
1.
ba>
:
n 19,
19-20
pba^a ab
ma
^TR-lVi.
On
bon,
traduira
donc
et tre
non
dans
ait
peur de
33,
l'alcve ni la
1.
ni
;
n 32,
o, 7
1.
o, 9,
quivaut
^tab (n 9,
1.
7)
1912,
une mtathse de
abaa,
comme
M.,
ici,
p. 81 et /.
A. O. S., ibid., p. 436, mais est compos de tfb et ara. De mme en manden, S'assasb (S. R., I, p. 279, 1. 5) et K3N"jNb 2 Non bon dsigne les dmons encore aujour(ib., p. 280, 1. 3) d'hui dans le jargon judo-allemand.
.
lbid
1.
10
'idi
-noao nona
-ipn-N
Le
mot
13
npttl est
et
n. 2)
pour
np_y?p-i (cf.
32-33,
voir
ci-dessus, p.
. -ipa
sitif
1.
arracher, se dtacher
:
comme
en manden, Joh.,
p.
41,
11
s*rTia
s^p^T
"jv-iapNn
1.
et
des
temptes furieuses
;
se
t^-npa t^p^n
p. 132,
)
;
1.
b*ip*r
1.
et
temptes clatent
II,
[).
133,
11
iTWwbJ napa
(v.
Lidzbarski,
rvnriTa
p. 46, n. 8) et
en talmu119
b).
dique
^npa
clater
rmamb
m pan
sbu:
(Pes.,
(^nptt)
pourrait aussi
tre
ici
pna>
comme en manden, Joli., 136, 10, et 159, 12, S. i?., napa nap^ [Y. Lidzbarski, II, 133, n. 8). De mme 8 I, 271, Sam., -ipa (npn), comme Gen., xxvn, 43, xxxi, 20 et 21 et xxxv, 1, o de mme il ne s'agit pas d'une simple confusion, comme le prtend Kohn, Das Sam. Targnm (Abh. f. d. K. d. M., V),
s'enfuir ,
:
p. 108-109.
-nrc
On peut
nnnn
1.
14
vht
dfait
:
pn
p^sa
n?.
mwN p
rarn
taiio
ca^t
est le participe
de
errer
et ni le
donc
cf.
n 19,
1.
veut dire
i.
IV, 7
2.
du
mme
:
j.
Sabbat,
Pognon, n 28,
p. 81, ult.
-pDafitrON
N3NS3Nbl (= "paaaNrnaiN).
GLOSES BABYLO-ARAMENNES
K3
avec une
gratifis.
chane, etc.
nouveaux diables
L. 13, lire
'iai
Nous sommes ainsi dlivrs dos V V Damkar, Sait et Sara , dont M. nous
ttb
trois
avait
ai-ipn
n 35,
bn
I.
ttbjnai
m\^3.
le
11.
Nbn se trouve
plus bas).
et
comme
;
souvent en syriaque
manden
lu ainsi
la
i
%
1
/.
A 0. S.
.
yitana
bn
cf.
n 4,
2 et suiv. efcd'autres
N 35.
mal conserve,
a]raatt
et
on ne peut
mais
il
lire
&nO]ia
...
lamm
attendrait.
N[n]b[r]ai
Nmnpi *?
6,
Kbibrm
KtFioi.
Le mot
aia^ca-io
terreur
est
8BTO. au
lieu
duquel B. K., 37
s.
(Nedarim,
(M. A.,
fol.
41 a,
v.
ta^noa), a aiatao.
p.
744);
(v.
avoir du
dgot de uib.
sur
le
Nldeke,
Mand.
manden NuiBNb
est vrai, invisible
Nbnbm
est sr; le
premier b
M.
a,
est,
il
fac-simil,
mais
comme
la place, le a
le
qui
y
a
ressemble (^a,
C'est le
b dans
l'original.
syriaque abibm
le
En talmudique,
se
ce
mot
seulement
cf.
sens
d'pouvantail
(qui
rencontre aussi
en
de
Nbnaa'H
est
retrancher de l'index;
Gollancz, p. 79
p. 86,
lire
:
rtooi
nmm mmi
b^-nai
Nnann
snbrm;
.
mme,
L
Il
1.
4-5.
o,
bOJarttnm
'idt
b^[a]^"i
^in
^tin.
est
peu probable
:
.
L. 6-7, lire
(),
on peut voir encore les traces de deux lettres, dont la premire peut tre un n ou un n ou un a, la seconde peut bien tre un a, mais aussi un a ou un "i. La premire lettre du mot suivant ressemble dans le fac-simil au reste d'un 1, mais peut tout aussi bien tre complte en un n
Kabrnn
1iaM[i]
'idt
*ppsmH
"pac*
t4
'
De
la
seconde
il
ce qu'on veut.
Comme
synonyme
54
Httbffi
(une trace toute pareille d'un wattta du n 34, 1. 6), on peut lire
cf.
le
mot
ici
n 30,
1.
I.
5-6
ci-dessus);
;
24,
itzrwiB
ibn
n 39,
1.
araKO
snanmi
(voir l)
:
Pognon,
a*bn
Une
nbm
a*nmn ai atnsnT sbn. '-un a* ta*' a NSiTn L. 8-9, lire n..tta. mias atmfpia am]n[no]^ao
:
[atnaih K[-i]anD
a*. a*
[..]
arTapana*
'iai
r,^n
in
ara
ba[wai
Ceci
(9)
bJWTOi bwinn
sr;
.
.
at^a*
N|n]iriNi
in jartfa.
Il
est assez
srement pas .1 itttaai dioa. aroa* bara * se retrouve dans n 34, 1. 7. Le reste se compose de lettres magiques (le suiv. jlmn). ab* Nttbjpb; cf. en hbreu D^fcbv ^fcbub. L. 10, lire
plus que douteux.
1
n'y a
L. 11, lire
nb a*npn a<bn
lire
;
:
comme
n 34,
1.
13
il
n'y a pas de
"i.
'nai "prirai aoain Nrmmai [...]. La mais ce que M. donne est de la fantaisie. Le premier nom ne parat pas tre complet; mais aran est un nom qui se rencontre dans le Babli, B.B., 5a, B.M., 109a et 93 6.
N 36, 1.1,
ma
Avec
"patina tourne-toi
commence
l'incantation,
:
comme
sou-
*iai aa^s*.
:
On peut
1.
1 et suiv.
(44 suiv.)
^a^b
aba^p \*Ki
b*
lire
^s^b au
lieu
par ex.
^m
(= Wohlstein n 2416). Il faut srement de ns^b (le ^ est souvent court dans nos textes,
"ninn
1.
n 5,
4)
et
ibid.,
1.
10
(l.
14,
'ian *piz^a
"punn paDi-jrvm.
: .
pu
y avoir eu
.1
aurait
il
peut
aussi,
comme au
texte syrien.
cf.
J.A.O.S.,
ib
Ssabier,
'bl
II,
p. 156-158.
Ibid., lire
-mai
n^a*
^aa
et
Le mot nraa pourrait se rattacher au syriaque aa^na talmudique anama enveloppe . Donc rra^aa signifierait
ia"aa.
son enveloppe
.
Il
et l'on
enveloppe
loppe
,
enve-
mais ce serait difficilement }aa, quoique les traces de la mais seulement la premire lettre puissent la rigueur rigueur s'adapter un a. L. 4, lire 'iai a*mpnan nb pnpn a "mi bn. Le nom a-nvr (le point sur le n a d s'effacer) est sans doute identique avec
GLOSES BABYLO-ARAMfiENNES
58
femme
dite
Wk3*i
Nnpian
ton
ici,
entre
tir
autres
noms,
celui
el
de iOTH.
signifiant
Nn-n-n chez
B. B., p.
547,
(voir la noie), quivaut portier ou garde-frontire dans Bekh, S b, en persan darbn. On peut se demander INnm ce mot est identique avec le manden irrm du n 40, 1. (voir l), qui dsigne, il est vrai, un bon ange.
L.
5,
si
1!)
lire
'"tti
yn "pic.
l'on doive
Je doute fort
que
suppler dans
la
1.
iNbtt ^pbn
d'aprs
1.
comme le croit M.; il peut aussi bien 2. G fin wp "pa, comme sans doute la L. 7, lire Vom Nbnbn mab b^TNi ND^pn Nttnn -? "pa 13^ TOrom mpa haa ltti "7Tir[w-nn
la
1.
5,
y avoir dans
1.
tn
q&n
173
^zn
[ana-i].
Dans Ncpn,
horizontal
la
seconde
la
lettre
est
srement un
la
a,
p.
Le
petit trait
de
copie, de sorte
ment un n (V);
an
le
3
Nnn
(n
os
7,
1.
4,
34,
1.
9).
le
mot, se rencontre
comme
;
nom
haa,
de
la
femme dans
diagonale du
n 14,
1.
1.
pi
dans
plus
que =.
la fin,
voit
1.
12,
une
1, tait
:
mentionne.
Dans notre morceau, n remplace souvent n ^prima, "pinriEp&n pnnrwNb, ymrnKi, vrrmNb (v. dj M., p. 35), de mme que dans les n os 34 (voir plus haut, n 34, 1.5) et 37, 1. 9 (voir plus loin). Ce fait constitue un premier chelon du phnomne phontique que prsente le manden, o le n a dj entirement pris la valeur du n (v. plus bas le n 38, note 1) et o le il est restreint
au suffixe de la 3 e
textes
p.
sing.
syriens
nrrn
(n 34,
12),
rrnrn (31,
1.
3; 32,
1.
l.
2),
6),
de
mme
dans /.
5)
S., 1912, p. (n os
pVwa
le n,
(31,
et
arma
babylonien
chez les
57-59).
c'est le n qui remplace son en question ne se distinguait aussi le cas dans la langue de Talmud Nabatens de l'Iraq (Nldeke, and.
32
et 33).
le
Gramm.,
xxm,17et
in in
:
des Saturnales,
nom du
dieu syriaque
Delitzsch, Z.K.,
165, note),
Babli,
56
Le n 37 est, pour la plus grande partie, littralement identique avec le n 6 de Layard (p. 521-522), ce qui a chapp M., et c'est pourquoi celui-ci a lu faussement certains mots. Mais le texte de Layard est aussi inscrit d'une manire trs dfectueuse et, de plus, la copie (i2?.,p.521) n'est pas tout fait digne de confiance.
Mais
compare entre les deux fac-simils de L. et de M., on peut rtablir beaucoup de dtails Je mets les deux textes en regard
si l'on
rrra
'-dt
nnspofin.
le
mewb
:
avec i,
comme dans
(5)
n 10,
1.
3 et 5
:
38,
1.
Ibid., lire
rima.
to7ra
L. 4-5, lire
p-rt!
3n]&a
6un.p;i -rap
K[>]73[iaa]
aman. Le
ms. Le n
1.
est certain.
-nap
L.
-ia
...
cach
5
et
se rencontre
lire
dans
:
S. R.,
I,
p. 164,
arma "inp*.
suivantes,
Ellis-Layard (selon
ma lecture)
"173N
.
r-PNi nsia
[bsn
N-iaa
S?
*nwx
-in
xm
by
(6)
by
h^ia
ban
ND73N b*
^>a*[i t>j-i]7[i]n
Nnba]a?a
bn
1
San
[tsliaa
bm
H>ia
bia
bia
ban
m-ono^
NDpn
annota*
bia
Sjn
:>:n
c^rnno"
(7)
Sri
Nspn
t^rwin
[N^-U
l{?)fipbi
Nn[D^pn
liDb
Kni]bib
...
b-ap7[
..
.
7]
....73
[n]mo
N[n]a:a
jJTfcnN
traNams
Nnsppn Nmbb
.na
KrmDWi
"pris
",
mb]
V'^?
-ib
('.)
r<[a]-n
,
i
t<a[a]7a
Nbn]
"pria
(8)
[naiaT:]
m[72]ip
a[n]m
iib
Ncofa
p[b]capi
Ns^o[a]
rb
nibv
mi
riranp
(9)
fiOKbn
NTin
Ki[i3]
"pbiapi
p7a">p
a-im
N-na]
manban
bas
a^[r]"<
N[p]"anb[iai]
nb
n[nn
[f]733
a*n[u;]
bia
b">aa*
rpba
nw
(!)^3?7^
waarvsi
!-nba?
amat
Nn"<aa
[b^aiwi
a*na<
[at]maa
Npu:72T
NiBastb
annTai
ann Kp5an
[a*tt]rm
[tnn N33b
t*<n]a[n
Nn]N
fcnrnai
ann
anan ma N-mb
xnpnTa t^anwi
a*aa
l'ianaN
ann
t**rna]
*j*-mb
s^Tarm
c^in r>*pTnb
(!)
8-ipmE
anpn^a
wariEi
anan
snn
Rp*mb
Knii
anai
b^a
ann
ana*ab
ms
^npn7:
Nbi
ann hra
arvab
["jt:
i^ttiDi
ims
WDai
^1123731
vianat*
M]nbw
(li)
NncD
n[n]i[3]i
bia
"pTOn
ana-n Nnb
Nfcbia ac'hao]
s^nap^:
"hoeii
Nrnno^
.
l^i
Kb^an
nbo
(Suit
amaa
un alphabet multiple.)
GLOSES BABYLO-RAMBRNNBS
M.,
I.
Dj?n;
le
les
In-/,
Ellis
de
mme
il
de
l)ons
la
r
chez
si.
L'autre.
L.
7,
dans
[Kn]mo
"ino
premire
Juges,
aussi,
est
pas un
N-imo
wn^
rpond
"ian
m,
19)
nm
8,
(ib.,
20) et est
appel
[nau:ttl
ici
chez
pa-DN Si
n 6,
I.
L.
:
"
1
1
Nnaa
restitu
d'aprs Ellis.
cf.
:
11
"naoK vient de
stis
et
ou
n
p.
secrets ;
266,
1.
b^aptt
Morgan,
15-16
^n
Nni3
raswn VnNp^Nb
cas, wfd'ii.
wofirmD
8-9
:
aso'o
b.
n'y a, en
aucun
Ellis.
L.
'iai
nrrm ama
ici
aussi
on ne doit pas
lire
ttpnra-i.
'"iai
ans
est
complt
a^ariim,
,
d'aprs Ellis.
(v.
L.
10.
indiquer oan,
chez E.
en
wm
mww
Ellis.
ducateur
(a rwaira)
1.
comme
i
targoumique,
2
syriaque
et
talmudique
chez
et
est
pour a
comme dans
(^/O
,
7).
sns, qui
restitu
est certain
retrouve
vnn
b->a
1.
fitw
est
&m
dsigne en talmudique
,
et
syriaque
protecteur
par
ex.
amai
bn,
*w B.r.,c.71,9;
le
en hbreu,
*.
p.
ba
[)12 tf]ttb;a,
a est sr;
cf. "n
dans n 36,
1.
8.
Sur
fcTMm
"paaa
cf.
anabin ab
p.
dans l'amulette
130; aabtt b^a,
p.
37*2).
360,
I,
67
t
(cit
chez
Lidzbarski,
iid.,
La copie de ce numro chez Ellis est, comme celle de tous les autres, trs dfectueuse, et on en est rduit des conjectures pour une partie du texte. Le commencement est tout fait illisible on ne voit que des lettres isoles. Dans la premire (?) spirale, un -73 dans la seconde (?), peu prs "a5b (rnaT?) b. Des traces plus grandes commencent seulement htt
;
1.
avec
la
troisime spirale
c'est
un
est
s'j
a^rnN
Voir
^TOTU.
2.
32
Le
3t est
il
ressemble au
A/c.
manichen
M.
Sitzungsberichte
K.
pr.
d.
U\
1904, p. 349.
58
mais ne sont pas exactement reproduites. Dans Nmanbio, le n est pour n, comme dans nbo, la dernire ligne, et
adapter,
comme dans
le
qu'une dittographie. On doit donc lire N:na-itti se lit avec certitude chez comme chez M. pas l n (JU) pour lire WDlttl, avec Ellis, mais
n'y a
(U#). C'est
donc
Knantt'i, ce
de droite
(n).
an^ab
em. Mais du n
pouranjab, avec
a (^), gal
smab chez M.
et le
mot
signifie
twt. Les traces des lettres du milieu s'accorderaient bien avec cette lecture. Ce qui suit, "pp^ est difficile lire et ne prsente gure, quoi que ce soit, de certain. Nous devons renoncer provisoirement le lire, en attendant qu'une photographie nous
btail .
rende
le texte
accessible.
(I.
On
je
traduira donc
7 et suiv.)
la reoit
C'est
tiennent devant
avec
le
est assis
la
maison, se rjouit
se
fait
un frre pour les hommes et un ami pour les un associ pour les enfants et il s'appelle habitants de la maison ducateur; un compagnon pour le btail et il s'appelle $r ( ange
rjouir,
il
est
protecteur
).
Paix
au
Les n os 38 40 sont en
convention gnrale qui
manden.
i
M.,
contrairement
,
la
fait crire
pour J<X
Ml
n'a, d'ailleurs,
justement l o l'crivain, contrairement l'habitude, a crit n (jl\) pour le suffixe de la 3 e p. (n 39, 1. 9, i-snana; voir plus bas), M. a crit n.
N 38,
fiTOMagn,
1.
3,
lire
an*vww rima
1.
niunsni
M. a pris
Krwwm.
le io,
Le mot
comme dans
qui est
un peu
1.
les
Comment les Mandens ont trait eux-mmes cette hymnes alphabtiques, S.R., I, p. 274 et suiv. L
14
lettre, c'est
il
ce que montrent
274,
1.
a, p.
14,
!
pour
n
1.
(n^h
arm);
1.
n, pour n
9,
pour
!!
-6/
(fcmD^Rl
(rwoKri
ils
= nw^sn)
n
(1.
p. 277,
il]
[= ND1TCT1
OTlZJl)
GLOSES BABYLO-RAMENNBS
bris au milieu,
59
I.
pour n,
et tr
pour
t.
tu;n:n os
p.
au construit.
246.
ani. ("est
lire
:
le eaifioa,
Na&nNE des
lignes n,
et 14.
:
dbut,
le b.
'im
Ibid., lire
KPD"*pKm NnrTN.
L. S, lire
:
"pnbiD
ttT3*
bian
amaTioi.
l'N
I.
est trs
40,
9,
le ii
L.
lire
Krrrwi K^sa;
:
ce
mot
est
l'tat construit,
mme
L.
plus loin.
lire
10,
...nNnT [nIs-ini
eonan fcnno* b^-n (?)n?33NO?i N7a*noi arro* Les signes ao de NttaKDEl sont un peu briss et
il
mutils, peut-tre
l.
faut lire
fcTttNOai,
cf.
Morgan,
p.
260
1.
h,
32
.
erttNOttl
de n 40,
21.
Sur
L.
21.
L. 11, lire
12,
lir-iba-imn
sans n.
'm
i-wb Nvnn
aanNEV
pour nan
fcpsa,
Le mot
fcwnai
est
pour
NnsPNWi (rontwi);
mmn,
:
gt
en babli,
est trs
Nm-n^n
t,
9 et 14.
lettre
de
un
mais
1.
le reste
d'un a. C'est
la
formule finale
autre
.
fiom
Il
de n 40,
26, et avec
:
ma commence un
donc traduire et la (grande) vie est victorieuse De plus, nmkt riTi ne concorde pas avec le contexte.
sujet.
faut
L. 14, lire
Nn^irn
:
to:n,
comme
plus haut.
Ibid.
fin,
on
15,
peut encore
sion bien
lire
:
lire
[]
o,
c'est la
connue
(S.
l'extrieur,
vrit,
1.
[?in
N]^anp? Le sens
est incertain.
la
Pognon,
in k^ei*
tf^amp, au
lieu de la suscription
(v. plus haut, n 29, 1. 7). Aurait-on peut-tre fabriqu plusieurs coupes ensemble ou Tune
aprs l'autre,
comme
les
numros
pareils 21 23?
De
il
n'y a
Pour
tions,
le
donn
les
multiples correc-
de
en entier
Nn-iaai
r-inE^ai
(!)[nna]Di
nb"nnri
rtbijbi
2 3
nai
r[s
meJjh ND"na|/]
rwuaai
60
to-i^oa
amno
(!)
ar-poy
Rrifirb^b
erb^b
6
~i
ar3N0.6r3N")[Yhm la^a
&r;z:3N [*r-ifcn]n
traai
a**n pd
Nai-n
N^jnn
(!)
Ri...n
arsenal
ifiwm
anz^a
Niern
eO-pp-T
naan
[n]iy[i
n]
ol an nrjNai ibi*
nbanaan^a"!
y
"pa
KTH
(O^Jrn
1
mena* ne
Ntteri
atn
t*m3:n[a]a
Nmb' nto*
rr&TOH'W Krpb^b]
Nnarnai
ktw smToa
fat-po*
a*re*re*o
(!)
"pnbia
(!)
arsamnai
nc^b
fitnabia
nbw*l>pK]-ran
bri
io
e*n[pr]3>a
N^%nn
ao-ro?
e^ewen
"jfitt^bizn
DTsnm Knnwn
a*moe*
oin
Tnai na
[fiob]a
(Obttb
n
12
ns
tfinfiaan
avec une
vtrb;
une dittographie, ou bien ce mot est crit quelconque et ensuite corrig, comme on en trouve des exemples dans cette inscription et ailleurs ici, 1. 5,
imi
est
faute
1.
8,
1.
10, bsi et
m;
1.
H,
bttb.
commises en rptant
Ainsi,
n 4,
le
1.
le
mot dfectueux.
baoo*,
1.
pia-ib; u
8);
7,
1.
1.
8,
bao* (pour
;
comme
rnn;
1.
chez Myhrman,
17,
;
n 15,
loin);
4,
^b-jni
n 40,
ci-
4,
rwanti
(voir plus
Ellis,
\
VI (voir
Hyvernat (Z. /T., II, p. 116), \rzrm ibid., rnprttai rnpyai Tnan na aob 1173 bran [rmpjai] n^j NYHOisso&n 1"ini na aob ttibizn (sur w>J, ar. djinn, voir Griinbaum, //rf., p. 225); Wohlstein, n -2422, 1. 5-6: amno^i nmo^ao. Depuis ervi er-po* (1. 5) jusqu' em^a erem (1. 7), notre texte rpond plus ou moins celui de Pognon, Une Incantation, etc., p. 207, ce que M. avait dj indiqu, et d'aprs cela on peut complter notre texte. Le passage est le suivant arw eo-ro*
dessus, n 37)
-
arabisi
n^th
trcK3tt
er^a^T
'iai
arura
Rinb^fi
"pibia
(1.
am^oy
6)
'iai
6oaab.
D'aprs ce texte,
1.
j'ai
complt
K*wm
en arsanrn.
Ecrit avec
(Cf)
GLOSKS UABYLO-AHAMKKNNKS
I,.
.,1
7,
le
est.
bris' et
il
n'esl rest
que
la
partie
n ou
d'un i
'peut-tre aussi
le
d'un 5 ou
car M.
l'a
d'un
a)
fac-simil!
donn comme
penser
de
a
*'
la
seule
*i
leon
possible.
La
(tout au
plus peut-un
un
n).
arsana
signifie-t-il
apparitions mensongres
in
mentir ?
jalouses
.
ar...a<n
est
peut tre
d'aprs
la
complter
en
6O[0]fi-!,
amvn aoa-nm
lecture de M.,
quoique le second n dans le fac-simil ressemble plutt un p, mais la lettre est sans doute mal reproduite. La locution rpond
la
suivante
K^pi
fcpsab,
le
1.
dont
sens de
rbellion, insubordination
16 (ar-pp"!
la
a*naao b*
),
man
1.
et
il
le
rbellion
16, etc.
(hbreu
np).
On
mandenne
malheur , et 1. 139 amm np an"na*tt, au lieu de fcpTp dans 6'. R., I, p. 287, 1. 3 &3mtti em^pi MaTfi ym; dans la langue mischnique in ^p (na) na yy*m (tHK) iNian aoaaai?^ b-mai p"i&m ^mi yro ona*; Qolasta, p. 54, 1. 9-10
(Florilegium de Vogu, en parallle avec txortn,
1.
12-13
amp
1.
(Z.
1.
f.
A.,
:
Mil,
p.
328)
I,
p. 98,
1-2
bvD-iKm
(1.
'snans-n*
:
N^ttbNtt)73
b^na
ntsi-i
ban.
arrn
(nw
Qol.
8)
veut dire
ci-dessus)
3,
qu'il
soit
repouss,
loign de
:
cf.
(cit
1,
arrm ecnDi
n 14
:
bow
,arn:i
(n
etc.).
Ici
mot
est crit
:
Pognon, n 3
Bronpvm;
le
ranim
,na*pi
=
*
iD^-iapi
n 13, etc. Le
mot
*rn, dont le
est trs
Dans riEsn [n]73T[i], il y a une dittographie, comme je l'ai dj remarqu plus haut, ou bien une correction du premier mot, o il y aurait eu une faute quelpour conque. Mais M. a lu ar^-pn, en prenant le trait oblique du le pied d'un n (the flrst letter is conjectured from a mre remuant,
t corrig ensuite en arrn.
-i
pour un
et
en considrant
le
comme
w comme *n Mais rraan est certain, et ar"pn a la ligne 12 est galement impossible, car la dernire lettre y est srement } comme dans prbim (1. M;. Le nom de la femme enceinte est prcisment novd et sa mre s'appelait anan no.
un i
et le
1
L. 9, lire
m-pon ou anmoa
en tout cas,
la
quatrime
lettre
62
probablement lire Nma3n[a]a, ou bien rMinf^a, ou encore maa-if^a la cinquime place il faut lire srement ^ et non n, comme fait M.; le Nn qui suit est peut-tre un nom propre; il se peut aussi que, comme au n 40. 1. 42 (voir plus bas), il faille placer un a de part et d'autre Nnbutta du n. Le sens m'chappe; voir cependant n" 40, 1. 18
ne
un
p;
de
mme
il
faut
'nai
fins ne.
40, ban, voir plus haut,
1.
L.
1.
2.
[Il
faut
y
donc
y
lire
plus haut au
7,
44,
:
dans
la citation
wnftrrm
(l)ban.j
Pour cette faute de scribe, au lieu du manden correct ntsktow comparer mon observation sur le n 2, 1 3 (plus haut). Il faut remarquer aussi que, par contre, Wohlstein, n 2426, babi "jai att" yn. a tfKn au lieu de txnv
lbid.
NttNn.
L. 44
p. 27,
1.
tw
ia
est sr,
comme
1,
9, etc.;
:
de
mme
dans
le n 34,
8.
L. 42
VHaan. Le suffixe se rapporte Bardasa et son enfant. La transcription dans le n 40 contient beaucoup de lacunes
6 44) et de fautes
le n 39.
:
(1.
je crois
donc devoir
le
reproduire en entier
comme
(N 40) Intrieur
rnoNi
nuai
wnn \vmwn
ttb^.in
misn masb
Nrarip-n
Nnnn
2
3
rtbsTn
N-nTn
ainsi
mm
nmatai
n-i7jH
nnssai ar-D^T
Na&rrDh]
N-nn
mn
Nn&raN-rm
"w^nt]
4
5
ia -nNoaNn
b
c
i
KONbn
b^nsiiTa
an^apiu Nnan[noan]
sn^ acmM
^mwai*]]
Nn:n
K]nma
by
[N]^3^a
ni[ndi
nid]s?:i
na-na
ba>
N[anb
-\y
ar^Nba
trairai
^73n^3N
[ba]
...
pboi
d
e
/"
6 11
i
eo-iriKp
fcrnNb
b;*
"^ahN] fp
ia
BrrmniDH
n[>]au3[N]
N^awNja
'paawpKi "pab^ajai
"pa^ttTttb
nmapao
h
i
\
....
i.
aussi dans le
fac-simil.
GLOSES BABYLO-ARAMfiENNES
. .
63
niwXT-n
ttrpfctaa
!
t^naa
ima^n
'-la
naoa
r^aaaa
Armani
1
12
noa
!"tb<^nn>
n: nnia -p Rntcbb[i pNrj<y N?:o>[^]<n> Njp-iuai ca nann nptth Nmoxi fipn p laiaeirra
NPNapia nnaaai
-ia
nn^n
1
mm
i4
Km
<na
la
n>M93M"i
is
mm
[^nNapavia]
Extrieur
nb^irtn
5
NniDNi
8m
er^n
173
w*n
ne ^Pi07a[i]
16
nban
[mm
ttrp<ai
pn'anai
rrn|^]oa>
"pa
laiatfrra
n
18
IvNmpDm BtmMbM
Maria
(!)
-ipd
4
pd Npba?aa
nsnb ai mi K[bm
z^aa*
nbb
nn|>a
ba>
"Naetb
bnan
a&tbja
N?apna
nd^pp
19
mo*
20
npaaa
pai nD3
l'ai
tin
"pai
mas
Nnfinnoy[Y|
pn
21
>rnan
r^nploa (!)s*rb\m
5^7:no7an
s^72[-hoi
*
.
y'
tsJ-noa*
D-ia^riTa
Nraamic
[*fiO]-i|>oy
prroM
miri-D'i
[fanant
Nan[&n
indn
-iNn]a
npo[n]t
nbp"aian [NnanajT
rtb^aw
22
[n]aas b^ nd^ot
...
23
mjpb wnin
Nna^T
na[ai]
ma[sb
nbmn
v
Nnn]n
nba["n
np[i]dn
[m]n
...
tnaai
aa
2i
N[PN]npia
nnaah]
*ia
n]nn
(!)
ai
nrrwa
25
m
1.
1 H3iara
IN^DNT
D'aprs
le
M^m
26
la
premier
2.
3.
et doit tre
le
D'aprs
ici.
Ecrit avec
4.
D'aprs
le
le
5. D'aprs
n au lieu de n. quatrime fragment, qui doit venir ici troisime fragment ( droite en haut).
la ligne.
la droite
du troisime.
6.
Au-dessus de
64
L. 4
:
niith
ntsjh.
Nniin.
T
K"vhn T T
= mwa,
36 a)
L.
p.
;
cf. /?./?.,
il
bamnT
se retrouve
Joli.,
I,
121;
Lidzbarski,
p.
magique christiano-grecque de Beyrouth (Florilegium, de Vogu, p. 287 et sniv.) apparat, la 1. 25, un SappnjX comme habitant du quatrime ciel et, 1. 49, un Soupi^X qui commande la mer
(v. ibid., p.
292, n.).
L. b
'tai
'i
i"PNbN
nbvpNDi aoaa
cf.
n 18,
1.
uib
itj
Nias
it'u'
:
b*.
-;a-)
L. c
existe en
manden
ct de *pa
,
s'agenouiller
:
dont
il
I,
p. 41,
1.
19
^b-sa-na
iir
/fo'd., 'iai ^721125 6P3*a ^[TSDI 6nB]fiWl K3KNOb TDia-lN "JE. pnab N-itt3 arma KnttKDi. semblablement 5. /?., I, p. 54, ?</. fac-simil, la fin de la ligne, 731 dans la ligne Le la est, dans le
:
suivante.
L. e
cf.
:
&nnNp
I,
crient
1.
(v.
:
ci-dessus, p. 42, n.
p.
1)
1.
1
:
Bnniao;
S.
i?.,
p.
85,
wanaa &npa;
91,
iiiwnaN
Npnao ia
L.
nmaato
"nDaan
Krwna.
trembler
,
arnnn;B7a
p. 177,
1.
s'effrayer,
S. R.,
I,
14
NmantaN K*nttbM
et ^an.
pnbia'i.
^anaa
le
l.
est
^a^a
anN-inor;
p.
cf.
rouleau
226
et
(cit
par Lidzbarski,
Joli.,
II,
228, n.
1),
'ia
&rp3 na "pa^a
NnN-iTDJi N"naw*
ia pasa trnsbtf
L.
1.
g
:
N[^a73N]37j
Nrwb'i,
gmissent
13
L.
L.
N*"aa^n arawNra
:
"itorN
Kntrpnon
.
h
i
:
pab-rnn
nrnNpKi vient de
lignes 12-19 se
arracher, dtruire
Aux
planche XXXVIII. Les deux qui sont gauche appartiennent au ct intrieur (1. 12-15), le plus petit infrieur se mettant droite
du plus grand
extrieur
(1.
les
droite appartiennent
au ct
16 19),
du plus grand.
L. 12,
lire
:
viNoa Na^aa, de
;
mme
1.
12
fin
iiNoa
Kmaaa
un n relatif a t aussi omis par le scribe 1. 25 et remis plus tard au-dessus de la ligne. Dans notre cas, il faut tenir compte aussi de la fantaisie qui fait mettre le n arbitraireIbid., lire neoti ment ici ou l, comme dans n 20, 1. 4.
au
lieu de
"HNoa&n
GLOSES BABYLO-ARAB1ENNES
'idi
anarb^bil
"pw*.
ia
est-il crit
avec V? Ne
doil
on pas
fin
:
lire
na?
lis
Graphiquement,
cttoe
Pognon, n31,
p.
&mri
.1*'
V2
VQTO**.
cf.
De mme, Qolesta,
7,
I.
13.
naoa
GtnHtaa,
pins haut.
L. 16,
Depuis
1.
4-13,
d'aprs lequel
L. 17,
v.
complt
le
ntre.
le
suit "pna"ni8
ci-dessus, n 39,
L. 18,
2),
n 38,
l.
5.
-nabana
cf. ici
J'ai
plac Niiaa
dans
38,
la
lacune d'aprs
le n 38,
mjjb^rn
1.
aroiiaa.
L. 2i.
L. 22,
Le texte est complt d'aprs le n 38, 1. 10. aninNT est pour run descendants ; ce mot
le
:
d'aprs
L.
iL
n 38,
1.
11.
23
:
mrh arrnn mEi hdsn bv nd^oi. Dans le n 38, 1. 12, *iai ma^b N">mn anN73i nd^dt fiwaai Nb\m an^D?.
ncd
se retrouvent
1.
dans S. R-,
nsritt
I,
p. 167,
1.
p. 348,
18-19
.
basa
b* E|nno^, etc.
gt
L. 24. L. 2o.
Il
n 38,
13.
La
lettre i est
complte au-dessus de
d'aprs
les
la ligne.
resterait
reviser,
rsultats
de mes lectures,
comme
ceux-ci
rexamin
et corrig
1
,
je
imprim, qui aurait aussi besoin suis oblig ici d'y renoncer. Mais
des mots qui figurent dans
les
je crois utile
de donner une
j'ai traits.
liste
passages que
1.
Par exemple,
lead
il
faut retrancher
N""!2y Montg.
car ce
mot
signifie verrou , v. J.
N. Epstein,
est
J.A.O.
('?;
P.
:
299,
supprimer,
N^DD "Ha^.
Lidzbarski,
P.
300,
on
lit
I,
&rbp"np
le
;
tresses,
Pognon.
B.
mais
Le
il
la,
1.
14 [Ephemeris,
p. 92) a
qui,
d'aprs sa
etc.
forme,
est
un diminutif de
NpT?
boucle
C,
avec l'ouvrage;
:
parait
(1.
avoir t achev plus tt, ttPNUTD p. inn), 7, 9? C'est ce que M. a sans doute lu d'abord au lieu de la leon exacte HnN3U Tt-n; p. 283 "iBia, 32, 10 33, 12; p. 297 -IB1J? 32, 10= 33, 12 (v. ad /.); p. 283 51LP3 be cause of, 11, 8 [I. 8, 11] (cf. bia^J) , mais blZ^TO, comme dans le texte de M., est certain dans ce passage.
par ex.,
trouve
THS
<
T.
LXX1V,
H 147.
twmw,
wis
nana, nana^nn
25,
l.
Supplment au N
2.
La lecture -lam-nnb, en un mot, au lieu de na na-nnb de M., ne m'est apparue que pendant les dernires corrections d'preuves,
en voici l'explication
:
-ona-nn est un nom d'ange (un titre) compos de nn, clat, et de nana, mot qui, en tout cas, vient du persan. Il parat bien identique au manden tsna^KD, comme dans QoL, 6, 14
(= Morgan,
126,
3)
:
133, 2)
26, 30
(=
Morg., 105,
"p^r
2) et 59,
33
(=
Morg.,
"Nttb^iD,
pirn
finawai
les
mafias
/?.,
I,
ar-im*
les
^3t;i
Silma et Nidba,
padibars du
^sbaKass
toi,
,
Manda de Hayye,
'iai
et 5.
bptw (ma^iao
pour Outhrs
trT3,
il
cra pour
toi
(c'est--dire
vigoureux
et 360,
Onthr), les
padibars,
doux
(agrables)
14
Nna^ND
trbaKX;
crbaNj
fcrmN"HKi,
m'a cr des aides, il m'a cr des padibars, Outhrs qui ont de l'intelligence . Padibar est un mot persan et signifie, selon Nldeke, Z. A., XXXIII (1920), 80, serviteur , proprement qui marche sur les traces, qui suit pas pas . En no-persan, on dirait, d'aprs Noldeke, pj bdr (Lidzbarski explique autreh
ment, Manddische Liturgien, p. 17, n. 2). La forme navn pour wtb se rencontre aussi dans le Babli, dans un mot qui n'a pas encore reu d'explication satisfaisante, mais qui, trs vraisemblablement, a du rapport avec notre
terme. Dans Berachot, 6
b,
un Arabe
dit
quelqu'un qui
priait
:
visage
vers celle-ci
les
dans
151
(Scherira?)
fww
138
Teschoubot *p -ana,
v.
Pseudo-Saadya,
ont na na)
2
.
d.
R. A. H. adloc. (les
*ma
et
et
Raschi
le
mme
narra
le
avec
1.
Cf.
le
dos
arabe dubr,
dos
mustadbar,
,
tournant
le
persan barp,
sur pieds,
debout, droit
et
jS^TD^p,
"H73>r, Zach.,
2.
m,
4.
et
:
"D
TO
GLOSES BABYLO-ARAMENNES
07
dos
nn?aN KJ^tan \amD7a ^"riiB bN?7aizr jTObE *np^"i ibid.). De mme Pseudo-Saadya^ 6 a, en bas [Teschoubot nbapba nannaja a\^p n^N ^jn lainoKbK ^d. Mais Pseudo-Saayda, w ""onNDbNa (?)vm *n (v. Hacher, 2/;, L'explique par le persau
'nai
trf.,
24a
K. A.
II.,
ad
:
/oc.
ndoit-d
(dans
le ins.
19a)
mneoa
*
N"in^
nrin \xp
na^na
et
z/t/.
en
marge dans le ins., le scribe l'a mis postrieurement en marge delO) NSfflD'b ^\sn 2 .. aimoa n * n n ?a ^p na^ia msnttiaa nm;n hd baT. Ainsi, d'une part, na^D ... m-n .... rp-n ai
:
;{
avec d
nvnotD,
et
mentionnes aussi dans Pseudo-Saadya, p. 12 a, sont d'anciennes notes gaoniques (v. Rab Ha dans le Se fer ha-Schetarot de
Barceloni,
rr'wp,
126);
d'autre
part,
les
Gueonim
n'ont pas
mais rrnNw *p ou mnN707: an a a tonn *Kp ^n?^ ^ttp tu te lves devant ton matre (tnaa &oinii est pour dn comme, >na: Ninni i-rw) de mme par exemple, Guittin, 56 b Teschoubot hag., ibid rm i naina p^Tab N^ rb nie b.
:
p
:
Or,
" np en
, p.
aramen
signifie
se
:
sparer,
s'loigner
de
quelqu'un
Nna"P727a
ex.
am
ip
rroptt
"Wp
lin "o,
-nu *a
l'inverse de
an
et
rrapb ipn
(1.
^a
Ketoub., 406 6
rb
;
wp
pan
NnaTiMB
:
nnb)
on trouve aussi,
De mme en hbreu, "nw "^as b*tt amaa p^ Gen., xxiii, 6 Nombr., xxv, 7 cf. Gen., xlv, 5; I Rois, vin, 54, etc. Le *pnE ap*n sens iTWi du passage de Berachot est donc le suivant l'Arabe croyait que l'homme qui tournait le dos la synagogue voulait s'en loigner Padibar Te spares-tu de ton matre?, et il l'interpella ainsi c'est -dire un serviteur qui devrait se tenir derrire son matre
sans
-72,
Megirilla, 28 b
:
aip-ai
npiid ^mo^a
mme Wertlieimer). MDDin de mme Meiri, Yeb., 24 h, s. y., nwawn natawn na-iT Saadya, cf. bia "po^oa! soin bto D"nan Commentary on Ezra, d. Mathews, p. 30 'ftlN 113^*1 nai TI21T ^Sa NDlian "3a
1.
au
lieu
pour riDitin
Lowe
'nai
2.
les
ms^n
FlOT'iH
le
'iiab
ms.
et
complte
deux dernires
(?)
lettres d'aprs
3.
ou bien
nrpa comme
en syr. Nl},
temps
(Audo).
On ne peut
gure
4.
rapprocher de
trouve,
il
nnnn.
vrai,
On
de
est
t.
mme
lieu
Teschoubot, d. Harkavy,
22,
Aboda Zara,
T7MS
d'aprs
n "10 , a>1
le
(au
niN3
s. v.
De
mme
l.GH.
ud
loc.
ms.
en
chei
Kohut,
syr.
Rr^l'pH.
niND
"noi*,
issri
NOldeke,
"Ha"1 ^, 152
;
comme
no-
-HN3
D'Httya
j.
68
le
lui,
lui
tourne insolemment
le
dos f^^p
mNtttt)
Ou
(et
myiEio
n^txxvz
.
^p wjb
[N^onmoo
(trouble)
telle est la
Un padibar
se retrouve dans leTargoum,Ps.LV,15, bonne lecture en syriaque Normo, troubl, agit . Le mot n'est pas une expli-
comme
toi)
[tojmmoo
K'Wind, comme l'a maintenant l'appui, dans le nom pour Wb. Un Arabe en Babylonie pouvait
rire) de
donc marcher derexpliqu Nldeke. Nous avons Babli, une variante analogue
la
trace,
fort bien
user
et
est traduit en
J.
N. Epstein.
ADDITIONS ET RECTIFICATIONS
P. 27, n. 3 P. 29,
1.
Johannisbuch,
:
lire
Johannesbuch.
20
'pISttm,
Bible,
1.
:
1.
^rwana.
R. G. A.
P. 31,
1.
20
1
:
Babli.
:
Ibid., n.
P. 33,
1.
1.
B. S. A.,
non,
1.
1.
'non.
1.
:
Ibid.,
popo Topo,
lire,
1.
popo JOpD.
ivpo
r D ?0
"jopo et non
po pO popo
araiNobi,
n" 1C81,
1.
N^anNobt.
:
1.
1.
Nnana&nbi,
:
1.
:
NnaiNttnbi.
24
16
1.
1.
:
16081.
P. 37,
[Ibid.,
1.
1.
^5DD1,
:
^3]1.
bpti
30
ttpio
au lieu de
:
se trouvait aussi
NpTO
v.
:
Bp^O,
NplOH
P. 42,
N'WX
1.
Nptf,
p. 10,
1.
2-4.]
20
:
P. 43,1. 32
n 1968,
:
1.
i.
p. 1968.
:
p. 54,
1.
21
"oipum,
ifcjp
ibipi.
y a lieu
1.
Au
.
lieu
du
des ditions,
il
"70p70
signifie ailleurs
lever
devant quelqu'un
ex.
LISTE
DES MOTS
1.
Aramen (judo-aramen
:
et
syrien
n"
31-37).
Abrviations
h.
= hbreu
n.
nom
(d'anges ou d'hommes).
N3N
(VI3N),
8,
9 (v. p. 42).
[tr.),
(N33)
*
,
33,
18, 6.
N")3N,
pi-,
membre,
29, 4.
13113",
valet
(persan), 25, 2
Sup-
0TI3N,
D13")3K,
-i 19, 6.
plment.)
., 14, 2.
ftW3,
bl, 6, 11.
Nrm,
NrTT>3 (NrTTH
17, 11.
ttWa
N33,
53,
(rpmaT),
coq, 29, 7.
sa
femme,
13, 10.
*T"31N, ceux-l. 4, 3.
K^bBOI,
^SIN,
12, 13.
A., -, 8, 13.
W18,
OVWK,
NrtN,
DinDp-13,
frre,
ami, 37,
N13, gnie
inx (TnnK),
enfermer, 10,
13.
beoma,
[Knwtt,
WK,
n., 18, 1.
pi-, astart, 25. 2.
^mrDNNI,
rPK(rv), 8,9
(?v. p. 42).
KS^S
(b.
SHS),^.,
mains,
2,
1.
nDN
("D*),
retenir, 6, 6.
18.
N72UON, asthme,
29, 8.
?TH
(fiTttn)
V 73
" *
1
'
imaginations, 30,
5.
*B"1B"|BK,
ami,
n., 36, 4.
^wN,
lin,
n-, ib.
baTTH,
secrets, 37, 8.
n-, 15, 9.
NTinN, VCnN,
n., 19, 9.
"Pn^H
NbTH,
(persan
4.
douzdidah),
secrte-
ment, 30,
NTIN,
N-HN,
cdre, 6, 11.
lion, 19, 15.
Nb"lbm.
inquitude, 35,
5.
4.
"31D, ., 34,
2?
nn3
bl (N^bm?3),
riger, 34, 7.
;o
?Nm,
DOlll
"pi,
"11*7
6, 12.
4, 5.
m (amT:),
(fiOb)*, ici,
tre amis, 9, 1.
4.
NU3*IN11
(mand.
fiNEaNII), drapeau,
(?)Nlm,
reste, 25,
NO
19, 19.
oiepooin,
(NUI),
n;*oo, enveloppe!?),
36, 3.
6.
fouler, 6, 5.
se disputer, 7, 16.
N310,
"O
,
chane, 16, 8.
expltif, 17, 7.
2, 4-5
?-^pnn,
famille, 28, 2.
mol
nn
(iain
iin inri,
32 et 33),
13, comme,
= 27, 7
6,
11.
reculer, 4, 6.
NirrO, comme
ceci, 32, 4.
laTinnn,
Ninn,
n., 25, 2.
JIDM'D, comme
(Na-O)
celui-l, 10, 3.
^D,
douleur, 19,
n., 19, 7.
6.
15, 5. 10.
1,
N0D"O,
menstruation, 29,
et a, 34, 7. -1), 1, 9.
-il
(=
7.
NrmnTSV,
n., 36, 1.
aro,
[i"71Z*0
crire, 1, 6.
Tp^T (iVfttt),
Ep, cheveu, 12,
esprits, 21, 2.
5.
ibaa ana,
l'criture
aramo-
qbT
orner, 12, 5.
Naab
amu5173
Nian, compagnon,
N173N*in
37,10.
?
(NIENT!
= N"N73*in),
p),
7.
mn,
associer, 17, 6.
TI73"*73,
1,
battre,
1, 13.
dtourner,
em-
pcher,
12;
Nnvn,
mn,
19, 8.
NnN*in73,
Nni"073,
veille, 7, 3.
1.
"73
TTDn,
n.
(rran),
19, 17.
7, 13.
13ZITO,
"{73,
mati
avec, 1, 10.
9. 5.
1073, humilier,
9, 6.
OD11Z3,
ODirj,
DIEU
(Naibl), ven-
tricules.
"
)
N3-ai173,
7.
10;
7"'L3
Ellis, 6.
T,wbrj,
bbrj
,
[Nm]3173,
aS"I373,
1.
n., 6, 8.
,
(=
NTO^),
mer,
2, 3.
3, 3
;
NTiD^fiM, n
15, 5.
30, 1.
Nim,
TP373*1N), jurer,
ia3,*n., 36,
3.
n->, s, 9.
b^33,
GLOSES HANYLO-AKAMENNES
?(1)n3, royager,
8,
71
7.
.
10.
barnns,
X"
"
1 1
n.,
14, 5.
3.
H3p,
"!"!:,
s'.
lumires, 28,
'ii
mp,
Tnp,
Nlp,
HT:,
aller,
II),
6.
ma,
n.,
10,
n.
., 13, 12.
m*
Wp,
devant, 26, 2.
2, 1.
8, 9.
NnttTp, corps,
N"P2. joug;
NT3
"3a, pieux,
1, 9.
Nba^p, remde,
incantation,
3,
6,
n.
Dp2
h-, espace, 9, 6.
Kby^p (=
NJ>b->p),
chambre,
9.
34, 10.
N-nO,
rgulier, 29, 9.
., 15, 9.
Stl/u), frayeur, 35, 4.
K5p (bp
NSPlp,
29, 4.
btmiO,
N3?:p (N3ip),
^IC^Sp,
NZ^IO (KBVO,
K^*1D10(=
morceaux,
membres,
inp, boucle,
12, 5.
II.
D'nkWO mantL,
"V*3
1,
v.
mv0.]
chercher, viser,
Nman,
grandeur, 29,
ass
-
^70), examiner,
12.
K*in 0p3>nn,
ra du), obir,
34, 5.
25, 6.
19, 8.
mT0
[nid,
y.
(6nN),
n., 12, 7.
banrn,
11.
., 15, 9.
*70O l0l)
= 3>tt,
H,
KWl,
N73m,
n., 36, 1.
no.]
nU* (nt33>), changer, dvier, 32, 9. T^ (= *t), trembler, 14, 2; 34, 10.
K311*, temps,
25, 5.
Dm,
25, 3.
("pin, irm),
piti,
5,4;
tbm
1, 3.
9.
D'y
(D3>),
de
mme,
Nj3*n, matre,
il, 30, 3.
np^
danser, 28,
NT?J,
bKObj,
NNTD,
briller, 12, 6.
pl-li 6, 12.
1+WO (=i*TD
UU:
[^no^y, vingt,
Supplment, note.]
b"t3n*, nu,
8,
3; 17, 5.
NZVUZ5,
srnit, 16, 8.
(?)Npny,
~D (= ~a), dans,
ment, note.
12
30, 4, et
Suppl-
jnU,
28, 1, 4.
[na^TD,
v.
nnm
Supplment.]
1,
NrOB (MnCD)*
N"PD,
sort,
excrments,
11.
3.
33U)
= 1D3D
,
(.
34, 5.
*5,
attacher, 15, 7.
5.
reposer, 25,
2. 8, 3.
flblZJ,
Oip^HOD,
pOD,
NmanbtB,
ytD
fcWEJ
,
flamme, 37,
9.
cesser, 29, 3.
(imper. pTltt),
8, 9-10 et p. 42.
parlant
Kmii,
10.
d'un membre),
29, 4.
72
1D1D
(537), tre
KptJ (= bp,
v.
Wpi
32,
3; 33,
1,
W3nnT,
[P^IN-,
38,
9, 1 et
Additions.
9.
H,
N731-I73, ciel, 40
c/.
Manden.
DNHN2,
6.]
se lamenter, 40 c.
^372N3, gmir, 40 g.
(PNH3) NPH73,
NnrTN,
"ifcON,
ft>
'
plus haut.
BCD,
fin,
38, 14.
[-INMN hU^),
v.
32, 9; v.
pbRO,
monter, 40 d.
cacheter, 38, 10.
n., 7, 12.
plus haut.]
010; D30,
Nd:n,
"INpNi
[CWrO,
[34, 10].
arracher, 40
"PO,
v.
plus haut.]
39,9.
40, 12.
N31K,
Nm-P0,
[b">t3-|N, nu, v.
b"W3>.]
N-3na?
39, 7.
Nb730, gauche,
c.
40/".
ND113,
genou, 40
[NHO
v.
plus haut.
N"73fcmJ,
magiciens,
es-
^3^3,
^313,
[333
entre, 40 c.
v.
MraXTOi
N"]3"HNS
N"lMD
, ,
*p-|.
prits, 29, 7.
fl)Krpwna,
,
39, 9.
v.
Supplment.]
v.
plus haut.]
voler, 40 c.
,
b3J,
crer, 40 A.
39, 8.
[NP31D
fc*"lp,
voir ci-dessus.
NTT, expulser,
Sub mp).]
c.
KVTH,
"i!lNn,
Nip nn^p
,
crier, gmir, 40
y.
v.
[N372"ip, vote,
N373p.
plus haut.]
malheur,
39, 7.
[INTH,
3
pouser,
NP73lp, corps,
*lNTn, 39,7.
N-yTn, voyageurs, 40,
4.
fcTVp, N"Hp
rbellion,
sbn
^n""l,
?fcT730Nn, jalouses,
39, 7.
N'Har!, penses,
TONT,
39, 6.
(Tm)
N"^Trt"lNrjtt)73
s'effrayer,
40/.
Nm,
bran-
b"nNmT,
[>3?:nT
,
n.,
40 a.
h
N73TO, nom, 40
18.
>37jn
lT3' (b.
waTtra),
fcTJ3HZ), ciel, 40 c.
?n
(NrN),
., 39, 9.
PIECES JUSTIFICATIVES
(SUITE ET FIN
1
)
9.
fol.
Mordafays Judei.
XVI V
.
du prcdent.)
Anno Domini M". CGC II die lune post beatum Lucham. Notum sit quod Martinus Vilaret confessus fuit se debere Mordafays judeo presenti
.
.
quos XXXIIII
tionis
08
beati
Michaelis,
obligans
jura vit,
anno M CGC
IIII
in
octaba
omnium Sanctorum.
10.
Ferrarii Judei.
fol.
XX
r
.
mensis novembris, Guillerma Marquesia, de Pomiers, et Raymunda Ghavalerie ejusdem loci, confesse fuerunt se debere Ferrari o judeo presenti XXIII solidos turonenses seu monete currentis, ex causa mutui; quos XXIll solidos dicte mulieres, et earum quelibet in solidum, promiserunt [solvere] dicto Judeo hinc ad festum beati Egidii, sub obligatione omnium bonorum suorum, et jura-
Anno Domini M
GGG
II
1111
die
1.
t.
LXXIII, p. 113.
74
vit dicta
omni
aliijuri.
Actuin Mimati,
testibus
:
in
aotarii;
presentibus
',
et
me
11.
Bonanasc
fol.
et
Abramel Judeorum.
(Acte barr, la suite du prcdent.)
XX
r
.
et
eodem
de Pulgeriis,
qninquaginta
et
qninque solidos
LV
solidos
et juravit,
et
Poncius Peytavi,
et
ego
notarius.
12.
Ferrarii.
du prcdent. Dtrior par l'humidit.)
la suite
eodem
loco,
Raymundus
quinque
sol[idis]
13.
Peresii Judei.
fol.
XXK
omnium Sanctorum,
computo
ad
Anno M
fessi
GGG
IP, die
fuerunt et
in
in
facto de
omnibus
quam
ex alia et usque in
diem
presentem, LUI solidos turonenses seu monete currentis; quos LUI solidos promiserunt ei solvere dicti Guillelmus et Bertrandus et eorum quilibet in solidum, hinc
adNativitatem Domini,
et
et,
quousque
satisfeceri[n]t
eos dictus judeus remaneant in sua firmitate, et tune vero solutis dictis
1.
Varazous, village de
la
commune
75
predicta
Acinm Mimati,
tibus
:
in
me
notario.
14.
Ferrarii
Juciri.
fol.
XXIF.
nno Domini M
Guillelmus
CCC<>
II",
et IV idus
novembris
Nieholaus Blancet
Guillelma uxordictiNicholai,omnes unanimiteret quilibet eorum in solidnm, confessi fuerunt se debcre Ferrario judeo presenti decem et novem librasetX solidos turonenses [seujmonete currenej us fili us,
quas decem et novem libras et X solidos promisernnt Judeo stipulant solvere hinc ad festum beati Egidii, sub obligatione omnium bonorum suorum, renunciantes nove constitutioni de duobus vel pluribus reis debendi et exceptioni non numerate pecunie et dicta
tis
ex causa mntui
dicto
et
Si
Qua
Millier et
omni
alii juri,
etquod
Aetum
tis
:
Mimati, in dicto operatorio; presentibus testibus vocatis et rogaBoyer, Arnaldo Cardin, et Guillelmus de Monterodato et
R.
me
notario.
anno Domini
M CCG
II
15.
Bonanasc Judei.
f.
XXII r (A
.
la suite
du prcdent.)
11,
presencio et ad requisitionem Bonanasc judei, Stephanus Bernardi, parochie sancti Stephani de Valdones 1 confessus fuit se debere dicto Judeo
,
monete currentis; quos triginta solidos promisit et jura vit solvere eidem hinc ad festum Dedicationis beati Michaelis, sub obligatione omnium bonorum suorum, renuncians exceptioni non numerate pecunie et omni juri.
triginta solidos turonenses seu
Actum
Basset,
in dicto
magistro Guillelmo
Jobanne Chazal
me Johanne
de Salvanhaco notario.
1.
76
16.
Salomonis Judei.
G. 1351,
fol.
Arcliiv. Lozre.
XXVII-
Anno
et die et
eodem
et P.
Johannes Azemar
Rocha, de Borne-, et quilibet eonim in solidum, confessi fuerunt se debere Salomoni judeo nndecim solidos turonenses seu monete currentis ex causa mutni quos eidem solvere promiserunt hinc ad festum beati Egidii, renunciantes nove conslitutioni de duobus
;
non numerate peeunie et omni aliijuri. Et ita promiserunt et juravit Johannes sub obligatione omnium bonorum suorum. Testes interfuerunt G. de la Bla {Bola ou Bila) et Johannes Lonc
reis debendi, exceptioni et
ego notarius.
17.
XXXIK
(Effac en partie.)
II
et
domino
Guillelmo Mimatensi episcopo existente... veneris ante et Astrugia ejns uxor, omnes Domini, Johannes Bosiga, de Valelhas unanimiter et quilibet eorum in solidum, confessi fuerunt se debere Jacobo David judeo presenti XXX solidos turonenses seu monete curren,
Nativitatem
illa que dicti conjuges et eorum alter debequos XXX solidos dicti conjuges et quilibet bant dicto Judeo eorum in solidum solvere promiserunt dicto Judeo hinc ad festum
tis
sub obligatione
in
dicto
operatorio
(mag
tri
Fulci^, testibus
18.
Bonanasc Judei.
G.
Arch. Lozre.
1351, fol.
XXXV
r
.
in vigilia Nativitatis
Domini,
in presencia et
ad requisitionem Bonanasc judei, Raymundus de Mayreriis, domicellus, confessus fuit et recognovit se debere dicto Judeo quinquaginta et quinque libras turonenses seu monete currentis, ex causa mutui, computo facto de omnibus usque in presentem diem
;
quas quinquaginta
et
quinque
libras dictus
Raymundus
ab instante quindena
beati Ylarii in
unum
annum,al[ias]
ei
omne dampnum
1.
Cinq villages
le
ce
nom
en Lozre.
"7
omnia bona sua, renuncians exceptioni non mimera te pecunie, petitioni acto quod p resens rnstrumentum possit mandari [ibelli et omni alii juri cxcciitioni prr quamcumque Curiam ac si dictus R[aymundus] preceptum recepissel aclo quod hinc ad quendenarn beati Ylarii dktus Raymundus pro predictis attendendis det dicto Judeo fidejussores et principales paccatores Johannem el l\ Motonis vel P. Marc, de la Noiol autalterum quod et tune possit compclli ad solueorum quod si non faciat tionem debiti dictus Raymundus, non obstante dicta dilatione. Que omnia dictus Raymundus promisit et juravit dicto Judeo attendere et
; ;
'
complere.
Actum Mimati,
tibus testibus
:
presen-
vocatis et rogatis
19.
Mordafays Judei.
fol.
XXXVIII'.
et
Anno Domini M.CCC.II, domino Philippo rege Francorum rgnante domino Guillelmo episcopo Mimatensi existente, videlicet 11 idus marcii. Notum sit quod Johannes Rabasa confessus fuit se debere
dimidium cartallum tritici ad mensuram Mimatensem, ex causa mutiii,
et
quinque cartalla siliginis que eidem stipulanti solvere promisit et reddere hinc ad festum beati Egidii sub obligatione omnium bonorum suorum (le reste effac
par V humidit).
20.
Mordafays
et
XXXVII*.
(Acte barr.)
Anno Domini MCCC.II J XVI kalendas aprilis, Raymundus et Johannes Abades fratres, et quilibet eorum in solidum, confessi fuerunt in presencia Cresconis judei stipulants nomine suo et Mordafays fratris sui, se debere eidem XXVI solidos turonenses seu monete currentis, ex causa quos XXVI solidos eidem Cresconi nominibus quibus supra mutui
, ;
stipulanti solvere
lis.
omnium
et
exceptioni non
numerate pecunie
reis debendi.
:
Actum
P.
in
P. Passabosc,
Ferrabuen, P. Roffiac
ego notarius.
(le reste effac).
1.
Lanujols, chef-lieu de
78
21.
Mordafays Judei.
XXXIX'. (A
la suite
fol.
du prcdent.)
II
XVI kalcndas
aprilis.
Notum
sit
qnod Petrus
Vaironis
tion e
filius
dcbere eidem deceiu cartalla avene ad mencausa mutui que X cartalla promisit ei solvere
se
;
Mimati hinc ad festum Dedicationis beati Michaelis, et ita attendere juravit sub obligatione omnium bonorum suorum, renuncians exceptioni
non numerate pecunie. Promisit etiam eidem se faciendum et procurandum quod hinc ad XV dies faciet, tam pro presenti debito quam pro
patrem suum pnes dictum Judeum, seu quod dictas obligationes faciet laudari per patrem suum. Que omnia attendere et contra non venire juravit, renuncians beneficio
aliis
faciet obligari
Actum
in
dicto
operatorio. Testes
magistri
Johannes Gabrerie
et
22.
Abrameti Judei.
fol.
XLV.
Conversionis sancti Pauli,
.II,
in
crastinum
de
Abrameto judeo XII solidos turonenses seu monete currentis ex causa mutui quas promiserunt solvere ei hinc ad vtus Carniperium, sub obligatione omnium bonorum suorum et juraverunt, renunciantes nove constitutioni de duobus reis debendi et exceptioni non numerate pecunie et omni alii juri, et ita juraverunt.
;
Actum Mimati,
testibus
ita
in
Johanne Penaria et Johanne Valhela clericis et me notario. Et fecerunt et promiserunt Astrugono judeo stipulanti ut persone
dicti
conjuncte
Abrameti.
voluntate judei, qui se tenuit pro contento, die
veteris Carniperii.
Cancellata fuit de
veneris preteriti
(?)
79
23.
Salomonis
Juriri.
Arcliiv.
Lozre. G. 1351,
fol.
XLVI'.
Anno Domini
confessus
VII
fuit
Mo.GGC
se
.]
MI
die
martis
ante
Purificationem
bate
parochie sancti
Fredaldi de Ventolono,
debere
Salomoni judeo
prsent!
XLVI
solidos
et
hinc
ad
Aetum
[
Artaldo Desclanede,
]*
de Crozo, domino
Thorreno
et
me
nolario.
24.
Ferrarii Judei.
fol.
LV1IL
(Acte barr.)
.II,
domino Guillelmo Mimatensi episcopo existente, videlicet V nonas 3 et marcii. Notum sit quod Guillelmus Giberti, Guillelmus deAurosio Raymundus Turrelli, et quilibet eornm in solidum, confessi fuerunt se debere Ferrario judeo presenti tresdeeim libras turonenses seu monete currentis, ex causa mutui; quas tresdeeim libras dicte monete dicti Guillelmus et Guillelmus et Raymundus, et quilibet eorum in solidum,
solvere promiserunt dicto Judeo stipulant! et recipienti hinc ad festum
Dedicationis beati Michaelis, alias
omne dampnum
interesse et expensas
promiserunt eidem ressarcire etc., pro predictis eidem obligantes omnia bona sua, renunciantes exceptioni non numerate pecunie, nove constitution! de
duobus
mus
de
Aurosio
Raymundus
Turrelli
et ipsi
Raymundus
omni
auxilio
Actum Mimati,
et
testibus
Raymundo Trauehacep
testium, dictus Guil-
Johanne Trauchacep
et
me
notario.
eorumdem
Effac.
2.
Un mot
effac.
3.
80
dictos
lelmus Giberti prornisit et juravit, sub obligatione 'bonormn suorum, Guillelmum de Aurozo (sic) et Raymundum Turrelli ab obligatione predicta, quam fuisse factam pro dieto Guillelmo Giberti et ejns
Cancellata fuit
nomine confessus
25.
Morda/'ays Judei.
fol.
LIX r
.II,
ad requisitionem Mordafays judei, Jobannes Seguini, de Cbalvetz, confessus fuit se debere eidem sex sestaria avene ad mensuram Mima-
tensem, ex causa mutui; que sex sestaria prornisit ei solvere et reddere, ab instante die dominica ac juravit, bine ad festuni beati Egidii in octo dies dictus Jobannes det pro predictis fidejussores comptentes
.
dicto
Judeo ad
in
Actum Mimati,
Vilaret et
operatorio
magislri
(le
rogatis
Hugone
del
Jobanne Regort,
Raymundo
reste effac).
26.
[Salo7nonis Judei}.
fol.
LXXVI
r
.
.III,
parochie sancti Fredaldi de Ventolo, computavit cum Jobanne del de nomine Salomonis judei, quod dictus Jobannes debebat dicto quodam debito, XLVI solidos et VI denarios, quos eidem debebat. ex
quodum
(effac).
27.
Ferrarii Judei.
fol.
LXXV1K
.III,
Ramverie,
eorum
in
solidum, sine
centum minus duobus solidos turonenses seu monete currentis, ex quos centum minus duobus solidos dicti Jobannes et causa mutui Guillemeta, et eorum quilibet in solidum, promiserunt [solvere] dicto
;
Judeo hinc ad festum beati Micbaelis, et juravit dicta Guillemeta, pro predictis obligando omnia bona sua, et renuncianles nove constitution! de duobus reis debendi et omni alii juri.
81
Actum Mimaii,
(il)us G.
in
operatorio
m agi s tri
G. Fulci notarii
et
testibus presen-
de
La Bla,
Guillelmo Fornerii
nie notario.
beatum Martinum,
28.
Mordafays Judei.
fol.
LXXVIII'.
Boschcti,
filins
Privati
Boseheti
quondam,
confessns
fuit
se
debere
Mordafays jndeo presenti decem libras turonenses seu monete currentis, ex causa mntui, quas eidem solvere promisit et juravit post duos dies
post festum Nativitatis beati Johannis
Babtiste,
renuncians exceptioni
non numerate pecunie. Actum Mimati, in operatorio predicto. Testes interfuernnt Garnerius Moteti (?) et Guigo Galini et ego notarius. Actum quod omne quod ex qnacnmque causa dictus Privatus debebat dicto Judeo usque in diem presentem, exceptis expensis instrumentorum et preceptorum, conti:
librarum.
29.
Ferrarii Judei.
fol.
LXXXK
Notum
sit
domicellus, confessns fuit se debere Ferrario Judeo presenti IIII or libras turonenses seu monete currentis ex causa mutui, salvis aliis debitis que dbet eidem, renuncians exceptioni non numerate pecunie; quas lIII or libras eidem stipulanti solvere promisit hinc ad octobam Nativitatis Johannis Babtiste. Item dictus Poncius
l
,
III
et IV
kalendas maii.
quod Pon-
soluturum
talla,
asportaturum Mimatnm dicto Judeo presenti, stipulanti et recipienti, hinc ad festum beati Egidii de caseis judaicis duo qninet et
eidem Poncio stipulanti et recipienti se daturum et soluturum eidem de dictis duobus quintallis illud precium quod tempore dicte solutionis valebunt communiter duo quintalla caseornm. Et ita promiserunt inter se ad invicem attendere et servare
dictus Judens promisit
sub obligatione
dictus Poncius.
alias
omne dampnum,
Actum
1.
in
dicto operatorio
Montialoux, village de la
commune
T.
LXXIV, N
147.
82
Bonito Conandii
Ftigal'di], et
ego notarius.
30.
Mordafys Judei
et
Guillelmi de Lacu
fol.
LXXXK
Inventionem sant Crucis, Guillelmus de Lacu, confessas fuit se debere Mordafys judeo presenti IIII jr solidos turonenses seu monete currentis ex causa mutai, computo quos IIII cr solidos eidem facto de omnibus usque in presentem diem stipulan ti solvere promisit et juravit bine ad festum beati Egidii. Et incontinenti dictas Judeus dictum Guillelmum stipulantem et recipientem de omni eo quod ab ipso petere poterit nomine et pro dicto Guillelmo et pro Vitali Brassaval. ex quacumque causa usque in diem presentem quittavit et paetum fecit de ulterius non petendo, renunciantes
tercio, die jovis ante
;
errori calculi et
omni
alii juri.
Actum
in
dicto
operatorio.
Testes
R.
Sannier,
Martinus
Boysso,
Stephanus de Lacu et ego notarius. Post hac ipsa die dictas Guillelmus de Lacu confessus fuit se*debere dicto Mordafys, ultra predieta. trignta solidos turonenses seu monete currentis, ex causa mutui incontinenti facti eidem quos XXX a solidos
et juravit
omne dampnum,
eidem
ressarcire,
non solveret dicto termino quod et tune posset ad id faciendum compelli per Curiam Capituli Mimatensis ac si de hoc gratis preceptum recepisset a Curia memorata.
si
Actum
et
eso notarius
3i.
Pres ii Judei.
fol.
LXXXI^.
Anno M CCC
confessus
Jacobus
Per.
fuit, in
computo
facto inter
suo
et dicta
Bonamtiliam nomine
fuit die
1.
Caneellata
martis Penthecustes
solidis.
se
tenuit
pro
contento de dictis
XXX
83
if
lus
-<
n g in
quinque
solidis
dubitatio
inter eus
de
reste
demi
effac).
\vi.
Mordafayt Judei
fol.
LXXXIK
fuit
que
sibi
VI denarios turonenses seu monete currentis, ex causa mutui quos eidem stipulanti solvere promisit et jura vit hinc ad festum Dedicationis beati Miehaelis. Pro quibus ei obligavit omnia bona sua, et renunciavit exceptiooi non numerate pecunie, et, ejus mandato, Stephanus Costa,
lilius
ei
fidejussorem et princi-
palem paccatorem
Ors, Foresterius,
constituit,
et
renuneians
nove
j
constitutioni
:
de
omni
alii
u ri Testes
Nicholaus
et
ego notarius.
33.
Ferrarii Judei.
fol.
LXXXII
V.
(Acte barr.)
tercio, die
unum
solidos et quinque
denarios turonenses
monete
mutui, quos eidem stipulanti solvere prooctobam Penthecostes pro quibus obligavit ei omnia bona sua, renuneians exceptioni non numerate pecunie. Pro
currentis, ex causa
quibus attendendis
Raymundus
Actum
in
dicto
operatorio.
Testes
34.
Ferrarii [Judei ].
fol.
LXXX1I*.
tercio,
die
martis post
Inventionem sancte
dixit,
procuratoris, ut
fuit
Ferrarii
Bartholomeus de Vende
la
'
confessus
se debere
dicto judeo
1.
Veiude, village de
commune
84
uniim sestarium frumenti boni et mercaderii ad mensuram Mimatensem, ex causa mutui, quod eidem Ferrrio solvere promisit Miniati hinc ad festum beati Egidii. Et ita juravit sub obligatione omnium bonorum
habiti, etc.
Actum
no tarin s.
in
dicto loco
testes
P.
35.
Ferrar[i\.
fol.
LXXXIK
(A la suite.)
et die,
dominus Johannes Borrelh, canonicus Mimajudeo presenti sex Jibras turonenses seu
hinc ad festum Vissi-
confessus fuit
currentis, quas
monete
[effac).
eidem stipulanti
sub obligatione
36.
Salomonis Judei.
fol.
LXXXIII'.
mardi aprs le 3 mai, Mende), in Salomonis judei, Franco Juccrandi presencia et ad requisitionem confessus fuit se debere dicto Judeo viginti libras turonenses seu monete currentis, quas eidem stipulanti solvere promisit et juravit hinc ad octabam Penthecostes, renuncians exceptioni non numerate pecunie; pro quibus obligavit ei omnia bona sua. Et fuit actum quod omnia instrumenta et precepta que dictus Judeus habet adversus dictum FranItem ipso anno, die
et loco (1303,
conem remaneant
viginti
sint cassa, irrita
in sua firmitate,
tune
preceptorum. Testes
sit quitius ab omni debito quod debetur pro confectione instrumentorum seu GuiUelmus Ghanonia, Johannes del Lac, Johannes
1 ,
Sabbatier, de Pratellis
B.
Monti
et
ego notarius.
37.
Ferrarii Judei.
fol.
LXXXI1II'.
Rogationes,in presencia
et
BS
Pellicerii,
Amancio,
se
monete
eidem
cum
dauipuis
el
interesse,
ei
si
omnia bona
memorate. Super quibus exception! non nu me rate pecunic renunciavit, et voluit quod ad predicta posset compelli per Guriam dornini Offiialis Mimatensis, a qua
Laboris et prati anni presentis ecclesie
is
attendendis gratis
preceptum recepit. Et fuit actum quod, donec dicto Judeo fuerit satisfactum de predictis, omnia instrumenta et precepta que babet dictus Judeus contra dictum dominum Guillelmum et ejus fidejussores et specialiter contra dominum Petrum Yterii in sua remaneant firmitate. quod dictus dominus Guillelmus hinc ad festum PentheItem
costes de predictis fidejussorem
competentem
dicti
debiti.
et
Que
ita
attendere et
complere
et
contra
juravit
dictus
dominus
Guillelmus.
Actum Mimati,
vocatis et rogatis
effac)
.
in
:
magistr
P.
Yterii,
testibus presentibus
dicto
domino
Johanne
[le
reste
38.
Ferrarii Judei.
fol.
XCIIR
Pentecostes,
presenti
Anno
Dornini
M CGC
.
tertio,
Guillelmus
sexaginta
ultra alias
Vituli
confessus fuit se
solidos
turonenses seu
monete
ex causa mutui,
eidem confessus
quo constare dicebant per quandam notam manu quos sexaginta [solidos] eidem
;
mutuatos solvere promisit hinc ad festum beati Egidii, sub obligatione omnium bonorum suorum. Et ita juravit, renuncians exceptioni non numerate pecunie.
Actum Mimati,
testibus presentibus
me
notario.
39.
Ferrarii Judei.
fol.
XGIII'.
Anno Dornini M.GCG .III. die veneris post octabas Penthecostes, liermundusde Varelhas confessus fuit se debere Ferrario judeo, ex causa
86
mutui eidem per ipsum de novo facti, XXVI solidos turonenses seu monete currcnlis quos XXVI solidos eidem stipulanti solvere promisit videlisset XIII solidos hinc ad festum bate per tcmpora infra scripta Marie Magdalene, et alias XIII hinc ad Vinculum sancti Ptri'. Pro quibus eidem obligavit omnia bona sua,etita tenere et altendere juravit, rennncians exceptioni non numerate pecunie. Actnm in dicto loco testibns presentibus B. Robi, Johanne Frissador. Cancellata fuit de voluntale Judci, in festo sancti Luche sequenti.
;
40.
Bonanasc Judei.
XCV V
(Texte dtrior
tercio,
V idus junii. Notum sit quod P. de la Bonanasco judeo quandam equam pili
[effac)
;
et
decem
solidos
quam equam
et
decem solidorum
dicte
centum
solidos, et ipsos
Promisit
dietam
tam de
capite
computum bonum, lgale reddere dicto Judeo. Et item si, ob ejus culpam vel malam custodiam deperiret dicta equa aut ejus fructus in
totum
vel pro parte, illud promisit
emendare
et ressarcire.
Et predicta
non facere
sub obligatione
presentibus
Actum Mimati,
:
testibus
Johanne lo Teulaire 3 Raymundo de Venede et me Johanne de Salvanhaco notario. Post hec, eodem anno, et die dominica ante festum Nativitatis bate Marie, dicti contrahentes et dictus Bonanasc confessus fuit se rcpiss dictam equam. Testes Johannes Vedilha et G. Fornerii.
ad hec vocatis et rogatis
,
:
41.
Salomonis Judei.
fol.
XCV*.
(Effac en partie.)
Anno Domini
clericus vendidit
i.
julii, Johannes Boscheti Salomoni judeo quandam lodicem vairam mieg usa,
Ms. et.
2.
3.
Saint Pierre-aux-Liens,
er
aot.
Le tuileur (couvreur).
H7
ab
eo
habebat, et pro
luronensium scu
et
si
plus
42.
Ferrarii Judei.
fol.
CK
(Barr.)
Anno Domini M
.GGG.III
.,
[sic) condam, confessus centum minus quinque solidos fuit se debere Ferrrio judeo presenti turonenses seu monete currentis, ex causa mutui, quas eidem solvere
omnium sanctorum,
pro quibus
ei
omnia bona
(effac en partie).
43.
Ferrarii Judei.
fol.
CXVII V
(Barr.)
1
,
mutuavit Guillelmo Juvenis 1 presenti et recipienti viginti et trs solidos turonenses seu monete currentis; quos viginti et trs solidos dictus Guillelmus promisit et
rarius judeus tradidit ex causa
mutui
et
diem
Marie, sub
obligatione
pro
Actum Mimati,
et
testibus
Guillelmo de
la
me Johanne
de Salvanhaco notario.
44.
Mordafays
[Judei].
fol.
CXXI r
crastinum beati Matei apostoli, P. del Baudelii, et Aldea ejus uxor, ambo unanimiter et quilibet in solidum, confessi fuerunt et recognoverunt se debere Mordafays judeo presenti, stipulanti et recipienti, sex libras turonenses seu monete currentis, ex causa mutui eisdem per dictum Judeum de novo
.III o .,
in
1.
Jouve.
88
faeti,
eorum
quilibet in
serunt dicto Judeo presenti et stipulante hinc ad festum heati Egidii, pro
et
renunciaverunt
{effac).
45.
Salomonis Judei.
fol.
CXXV.
Anno Domini M.CCC .III, domino Philippo Francorum rege rgnante et domino Guillelmo Mimatensi episeopo existente, videlicet in festo
bate Henimie
!
,
Johannes
fuit ac
del
Soleyret parochie
sancti
Fredaldi de
Ventolono, confessus
senti,
sex
libras
minus quinque
ex causa mutui,
computato quodam debito XL solidorum quod ipse et f rater suus dicto Judeo debebant, prout in quadam alia nota mei notarii continetur, acto quod una obligatio per aliam minime tollatur; quas sex libras minus quinque solidis promisit solvere dictus Johannes dicto Judeo hinc ad festum Nativitatis beati Johannis Babtiste pro predictis eidem obligans omnia [bona sua], et quod ipse et fratcr suus de predictis attendendis preceptum recipere teneantur a Curia Mimatensi hinc ad trs septimanas. Et ita promiserunt et juraverunt.
;
Actum
me
notario.
46.
Morclafays Judei.
fol.
CXXV
r
.
Anno Domini M CGC III domino Philippo rege Francorum illustri et domino G. Mimatensi episeopo existente videlicet die lune in crastinum bate Henimie. No tu m sit quod Johannes Vitalis lo Teulayre
.
. ,
rgnante
monete
hinc ad
eidem
quendenam
sub obligatione
1.
89
47.
Salomonis Judei.
1351,
fol.
Archiv. Loire. G.
CXXVI V
(Barr.]
Genciana Barresa,
ambo
et
quilibet
in
solidum,
confessi
et
juraverunt
et
liinc
Actum Mimati,
in operatorio magistri
:
testibus
Guillelmo Ozilho,
Raymundo
Ozilho et
me
notario.
contento. Testes
48.
Ferrarii Judei.
fol.
CXXVlv.
tercio,
die
martis
ante
et
beatum
quilibet
Raymundus
monete
Turrelli
Lncham, eorum in
se
decem
eidem stipulanti
(effac).
49.
Bonanasqui Judei.
fol.
CXXXVIIv.
Anno Domini
causa pignoris,
M. CGC". III
die
Gum
de Roffiaco, ex
quodam debito centum et decem solidorum, ut partes dicebant, quandam equam, dictus Johannes confessus fuit se habuisse et rcpiss dictam equam a dicto Judeo, et promisit et juravit eidem quod bine ad XV dies reddet ei dictam equam vel solvet debitum
supradictum.
Actum
testibus
presentibus
me
notario.
90
50.
Ferrarii
13.M1
Juclei.
rchir. Lozre. G.
fol. III.
[Date efface
Gaucelmus
decem et septem libras turonenses sen monete currentis, ex causa mutui quas eidem stipulanti solvere promisit liinc ad octobam festi omnium Sanctorum alias omne dampnum et interesse promisit eidem emendare pro predictis obligans omnia bona sua et renunciavit exceptioni non numrale pecunie, judiciis X, XV dierum et IIII or mensium et omni alii juri. Actum fuit inter ipsos dictum Gaucelmum debere dicto Judeo dictam pecuniam pro domino Hugone de Guberia militi, quam pecuniam dictus Gaucelmus debebat
; ; ;
emptione partis pedatgii, cartalatgii et del cresc de Garda et del Raschas, que ad duodecim annos emerat dictus Gaucelmus a dicto Hugone. Acta fuerunt bec Mimati, in operatorio magistri G. Fulci notarii presentibus testibus dicto domino Hugone, Raymundo de Garda et me
dicto militi pro
;
:
notario.
quendenam
Pasche.
51.
M.CCG.II, domino Philippo rege Francorum illustri domino G[uillelmo] Mimatensi episcopo existente, videlisset X kalendas septembris. Notum sit quod cnm Petrus Garnelini (?) debere
Anno Domini
et
rgnante
*,
quasipsos,
ex causa
mutui
et
computi
facti
inter
quindecim
monete
currentis, et
ita
tam ex
dicta causa
quam
quod, prout
mei
notarii infrascripti
nomine
dictus
dictis
dicti Ptri ut
XV
libras,
et
cum
idem Dieulosal nomine suo et dicti Ysaac quittavit dictum Petrum, videlisset me notarium ejusdem Ptri nomine stipulantem et recipientem, de omni eo quod eisdem quacumque causa debebat usque in diem presentem, salvis dictis XV libris. Guigo Franlibris
cisci
XV
1.
91
Qdem
faciens per
manum
[sic)
magistri
Itnymumli
Alamandi
confectum
signatum, quod incipit in secunda linca Corum rcge et in penultima A.nte signum, mandatas procurator videlisset Granerie, nxoris dicti Ptri, procuratorio nomine ejusdem, se, ut procuratorem preejusque
dictum
dictas
nomme
dicto
promisit
nominibus
quibus
supra
stipulant!
solvere
tempora infrascripla, videlisset monete bine ad festum beati Ylarii, et centum cenlum solidos in festo Nativitatis beati Johannis Babtiste, et rcsiduos centum solidos a festo Dedicationis beati Micbaelis proximo veniente in unum annum. Et ita attendere dictus Guigo quo supra nomine dicto Ysaac predictis nominibus slipulanli sollempniter et recipienti promisit, sub
libras dictis Judeis, Mimali, per
XV
solidos dicte
[obligatione]
bonorum omnium
dicte Granerie
presencium
et
futurorum
(effac)
52.
Mordafays Judei.
fol.
XII V
.II,
[ .
.
die
.
le
nom
est effac)
de Venede
et
confessus
quinque solidos
facto
turonenses seu
monete
computo
de
omnibus usque
obligavit eidem
in prsentera
diem
quas
LXXV
Pro quibus
omnia bona
alii
non numerate
pecunie et
attendendis
omni
se
juri.
Et
pnes dictum
principali
Judeum
constituit,
et
renuncians
alii juri.
nove
constitution!
de
reo
convinciendo
omni
in
Actum Mimati,
notario.
presentibus
P. Fabri clericus,
Stephanus Helsieu et
me
53.
Peironeti Judei.
fol.
XII V
Anno Domini M
netus Prim,
1.
filius Ptri
Prim,
et
Mordafays judeus,
Vende, village de
la
commune de Brenoux,
canton de Mende.
2.
92
sibi ad invicem de omni eo in quo u n us alteri, ex causa mutui vel ex quacumque alia causa, tenebatur usque in diem prsentera liBeraverunt, etpactum de ulterius et per sollempnem accepitelationem non petendi aliquid sibi ad invicem fecerunt perpetuum et reale. Acta sunt hec Mimali, ante operalorium magistri G. Fulci notarii Guillelmo Chanonia, Francone Jauceran et me presentibus testions
quittaverunt
54.
G.
298.
(Deux
exemplaires de cet
acte.)
Anno Verbi
vico rege
Ludo-
Francorum rgnante,
universi
pariter
et
Noverint
balitani
futuri
civitate
reverendo
in
Xpo
ptre
domino
0.[dilone]
Dei
gratia
dampnum
macellum
respondit eis
magnum tedium et magnum ymminebat, et ideo requisierunt dictum Judicem ut aliquo loco congruo ordinaret. Qui magister Laurencius quod cogitarent et ordinarent qualiter posset fieri et ubi.
die
eodem anno,
iterum multi homines de civitate, inter quos erunt Guillelmus Vitalis, Petrus Delem, Guillelmus Pratlatz, Johannes Bruels, Johannes Albarics,
Johannes Guinialebres, Nicholauetus Guinialebres, Johannes Geraldos, Petrus Maselliers, Guillelmus Guerregatz, Guillelmus Tastavis et Mariers 2 et ad requisitionem ipsorum dictus magister Laurencius judex, nomine dicti domini episcopi, de consilio et consensu discretorum virorum domini Ptri Kadulphi canonici et Officialis Mimatensis et domini Hugonis de Guarda militis et Guillelmi Moreti clerici et cell[erarii] dicti domini episcopi presencium et quorumdam aliorum proborum hominum dicte civitatis, ordinavit, voluit et precepit quod maccllns fit in panno del Chastel, in loco appellato los Locias, in quo
Guillelmus
Favas,
,
macellus.
cum domo
Boayrole et cum domo Ray monde Marche et cum domo dels Banels, mediantibus carreriis publicis circumquaque. Dixit enim et voluit et ordinavit nomine et ex parte dicti domini episcopi dictus Judex et de
1.
L'acceptilation est
un paiement
fictif,
le
moyen d'une
inter-
mme
lien les
deux contractants.
MOYEN AGE
quam
in dicto
frustatim neque Baise neque rcentes grosse. Item quod in dicto loco non
quod non venItem quod non vendantur ibi oves pro dantur il>i agni vel eduli*, bocati nisi prius super hoc certificentur emptores. item quod non mutonibus, vendantur ibi sucs pro porcis maribus, Et si quis macellarius habet cl porcam granatum 1 vel granatam, quod non vendant eum porciim vel eam pro Legali, sel certificenl emptores super vicio ejus. Item quod non debent ibi carnes vendi ircinc vel caprine, sel habeant alium locum proprium ad hoc, si opus fuerit, faciendum. Item quod alie bestie non vendantur ibi, nisi possint venire pedibus suis ad locum predictum. Item quod non vendantur ibi animalia morbosa. Item voluit et ordinavit dictus Judcx, nomine dicti domini episcopi et de consilio predictorum et de consensu su pri us expressorum, quod idem dominus episcopus et ejus successores in perpetuum habeant et percipiant, super qualibef tabula que in dicto macello fiet, unam libram piperis censualem, et quod semel dent eidem domino episcopo XL libras Vianen[ses] inter omnes
occidantur carnes grosse
nisi
forte agni
1
.
vel
eduli. Item
illos
qui
tabulas ibi
rcipient
nomine
accapiti
et
investiture,
salvis
quibuslibet usibus
aliis
censibus et
aliis
consuetis. Item
ordinavit et
voluit dictus Judex, nomine quo supra et de consilio et consensu predictorum superius expressorum, quod inter omnes illos, qui tabulas ibi rcipient, solvant et solvere teneantur LX libras Vianfenses] illis a quibus pede ille sunt empte, in quibus fiet macellus supradictus. Et hec
omnia dictus Judex ordinavit nomine dicti domini episcopi, prout supra scriptum est, salvo et retento in omnibus dicti domini episcopi voluntate. Que omnia dictus Guillelmus Vitalis et alii post ipsum superius expressi nominatim gratis acceptaverunt et voluerunt et promiserunt dicto Judici nomine dicti domini episcopi stipulant se solvere domino episcopo et ejus successoribus in perpetuum dictum censum et dictam summam accapiti, ut est dictum. Item fuit ordinatum quod carnes ille quas occident Judei non vendantur Ghristianis ibidem. Actum Mimati, in operatorio Guillelmi Sudre presentibus testibus domino Petro Radulphi canonico et Officiali Mimatensi, Deodato Ptri et aliis supra proximo nominatis et multis aliis, et me Guillelmo Sudre publico notario Mimatensi, qui, mandato dicti Judici s et aliorum supra nominatorum qui ad solvendum predictum se obligaverunt, banc cartam scripsi et subscripsi et signum meum et bullam apposui in eadem.
;
.
Ou
botati
?
:
2.
ladre.
94
:>:>.
Ferrarii Judei.
fol.
XLVI1K
primo, VIII ydus septembres. Noverint Ferrario judco Mimaconfessa fuit Peyrona Godela quod quos promisit ei solvere tensi se debere eidem XXXV solidos tur diem lune post instans festum omnium Sanctorum. hinc ad
,
56.
Achat, par droit de prlation, de la Seigneurie du Ghaylar, par Guillaume Durand II, vque de Mende, Guillaume de (Ghteauneuf) de Randon et main-leve des cranciers juifs de Guillaume de Randon.
Archives Lozre. G. 398.
Noverint universi
quod
Josep
Francisci
et,
de
ejus
1
,
volunlate
et
Judei civitatis
et asserentes, in
dominum Guillelmum
de Randone
dominas Marquesiam matrem et Beatrieem uxorem dicti domini Guillelmi de Randone et dominum Raymundum de Alterio militem et quosdam alios in infra designato instrumento fore eisdem et eorum cuilibet et eorum bona efficaciter obligatos et bypothecata et ipsas dominas Marquesiam et Beatrieem etiam sub arresto et detentione personarum earum et cujuslibet earumdem, ex causis diversis et multis et ex diversis contractibus et etiam in multis quantitatibus et magnis
militem
ejus bona,
et
separatim,
et
etiam
de predictis constat per quoddam publicum instrumentum quod extribuerunt, ut prima facie apparebat, confectum et scriptum ac signatum manu magistri Jobannis de Recluso profitentis se esse notarium Avinionis
ubicumque locorum Comitatum Provincie et Fonqualquerii et auctoritate rgis Francorum illustris in Sen[escallia] Bellicadri et Nemausi bullaque plumbea rgis Cecilie', ut dicebatur, bullato *. Dicti m[a]g[ister] Josep et Clara ejus uxor ac Moisse Judei et eorum quilibet certificati ad plnum per venerabilem virum dominum Guillelmum Raymundi procuratorem reverendi in Christo (Xpo) patris
publici et regii
domini
dicti
Guillelmi
divina
Dei gratia
episcopi
Mimatensis Comitisque
Gabalitani,
dominum Raymundum
domini Guillelmi de Randone generalem, ut dicebat, et me notarium infrasciiptum, de venditione facta, per dictum dominum Guil1.
2.
3.
Pour bullatum.
AGE
Barroti,
95
lelmum de Randone,
vicario
in
venerabili
viro
domino Raymundo
et
Pre-
nominc
dicti
domini episcopi
et
ecclesic Mimatensis,
quantum
alodialia
erant,
retentione
facta
jure
prelationis
et
eumdera dominnm vicarium, nominibus quibus supra, de casiro de Chasario et ejus mandamento, prout plenius continetur in instruments inde coni'eclis per me notarinm infrascriptum et permagistrum Durantum Nutriti notarinm vel alternm nostrnm scienter
;
et ex certa
seientia
in
quantum
in
cornm
eorum quilibet mandamento exsoluto dicto domino Guillelmo de Randone vel alii cuicumque nomine ipsius per diclum dominum vicarium vel quoscumque alios nominibus quibus supra realiter numerando rcpiss mille trescentos florenos de Florentia
puri et boni auri, boni justi et legalis ponderis, per
manum
Johannis de
Capdenac, domicelli, diocesis Caturcensis, ac per manus domini Guillelmi Haymundi, nomine proenratorio dicti domini episcopi Mimatensis,
realiter
dicti
numerantium
'
et
tradentium, de voluntate
domini Guillelmi de Randone et ibidem dictis Judeis et Jude et cuilibet ipsorum. Et, in signum satisfactionis eisdem Judeis et Jude facte de mille trescentis florenis auri predictis, reddiderunt et tradiderunt, dicto domino Raymundo de Alterio nomine quo supra recipienti, duo publica instrumenta que de voluntate et mandato expresso dictorum Judeorum et Jude, in eorum presencia, per dictum dominum Raymundum de Alterio in multis et diversis eorum instrumentorum partibus fissa fuere. vigore quorum dicti domini Guillelmus de Randone, Marquesia mater, Beatrix uxor dicti domini Guillelmi et Raymundus de Alterio et plures alii in ipsis instruments nominati, erant, ut dicebant, eisdem Judeis et Jude et cuilibet eorum in dictis mille trescentis forenis auri efficaciter obligati. Renunmilitum, presentis
ciantes, etc
domo m agis tri Bernardi Andre scriploris domini Pape, Avenione tune Romana Guria prsidente, anno Nativitatis Ghristi (Xpi) millesimo trescentesimo vicesimo primo, videlicet die sexta mensis octobris, indictione quarta, Pontificatus sanctissimi Patris. et domini domini Johannis Pape XXII anno sexto. Testibus presentibus ipso magistro Bernardo Andre, domino Guillelmo 2 Ebrardi rectoris ecclesie del Fau diocesis Mimatensis, Aurico Bos domicello, Arnaldo de Insula, Raymundo de Gussels Caturcensis diocesis, et me Guillelmo Andre, publico auctoritate imperiali et domini Rgis
Acta fuerunt hec Avinione, in
Penitentiarii
,
Francorum
1
Kahn.
2.
NOTES ET MLANGES
PROVERBES, XXV, 27
Le verset 27 du ch. xxv des Proverbes a jusqu'ici drout tous Il est ainsi conu Nb manii ai b^K les commentateurs. TD3 DTO3 npm anca. Le premier hmistiche n'offre aucune dif:
ficult
n'est pas
bon
Septante
rieuses)
.
Il
paroles
On
"nm
nprr
Vulgate
Opprimetur est un sous-entendu peu ordinaire, qui d'ailleurs ne rend pas la pense plus claire. De mme, quand on a puis la gnrosit (de ses Saadia amis), il faut son tour tre gnreux envers eux . L'explication est spirituelle; le malheur est que le mot tdd ne se prte pas cette fantaisie; il ne signifie jamais gnrosit . Ajoutez cela qu'il faut encore un tour de force pour donner un sens plausible
:
la sentence.
du moyen ge ont
est
la
obsds par
1
.
que
la
le
premier
mas
synonyme de sagesse
Recher-
cher
entre autres.
L'auteur du
:
1.
cette
(la
ide,
sement
honneur.
Mais rechercher
l'honneur
science)
des justes
est
un
NOTES ET MLANGES
97
Osterwald
Aussi n'y
a-t-il
qui
la
recherchent avec trop d'ardeur . La rvision de 1891 remplace Et sonder cette traduction par une adaptation de celle de Luther
:
les
.
.
C'esl
un honneur . C'est cette traduction qu'adopte la Bible du Kabbinal, mais sans enthousiasme, car une note porte que l'hmistiche reste
les
choses
difficiles est
obscur.
tablir
un lien entre
les
deux
le
ils
accusent par
l leur fiasco.
commise sur
qu'il
1
;
mas dans
ce passage.
,
On
n'a pas
vu
doit se
par
richesse
comme dans
Gen., 31,
Isae, 21,
16; 22,24;
m,
Ce mot
est,
accol,
3,
comme un synonyme,
18; 21, 22; 22, 4; Eccl.,
12
;
6,
nir*
richesse
dans Prov.,
;
16;
8,
1,
2;
II
Ghron.,
17, 5
,
18, 1.
et
signifie ici
limite
non
recherche
comme dans
36, 26.
Il
Is.,
40, 28;
Ps.,
145, 3; Job,
5,9;
9,
faut
donc traduire
n'est pas
bon; ainsi
Comme
le
Une
ville
tel
.
un
Or,
homme
si
qui ne
dans
les
Pro-
verbes, surtout ch. x-xxn, les sentences vont par units, dans le
ils
la
modration.
Isral Lvi.
1.
L'affixe
pronominal
vague,
comme
la lettre
les
hommes
sous-entendu. On
ces affixes.
T.
LXXIV,
n 147.
98
petite ville
de Soria, sur
le
d'Aragon (Alphonse
juifs. Cette localit,
VII), qui y
donna
marchands
dont l'importance
du xu e sicle une communaut juive assez notable. Les renseignements qu'on possde jusqu' prsent sur cette communaut se rduisent peu de chose. Elle et mrit cependant une notice dans la Jewish Encyclopedia, qui est muette son sujet.
Navarre, a donc compt ds
le
premier
tiers
On
voit le
nom
le rle
d'impts de l'anne
titre
somme
de 31.351 maravdis
d'impt de
capitation
comme
aide (servizio) ', et sur le rle de 1474 (rpartition faite sur l'ordre du roi par Jacob ibn Nuns) pour 5.000 maravdis (servizio
e
medio
la
servizio)
2
.
On
sait
combien
il
sur
taux rel de
En
tout
pour Soria on peut risquer une valuation. Cette ville n'a jamais d comporter une population globale bien considrable, elle ne possde actuellement gure plus de 7.000 mes. Comme les franchises dont les Juifs ont joui, ainsi qu'on va voir, dans cette localit ont d en attirer un bon nombre, il n'est pas invraiseme blable qu'ils aient form, au xm sicle, environ un tiers de la population, le reste tant compos de Maures et de Chrtiens. Rabal, auteur d'un livre sur Soria, paru Barcelone en 1889 (dans la collection Espana, sus monumentos y artes) 3 dduit du chiffre de 31.351 maravdis donn par le rle d'Huete de 1290 pour l'impt en cabeza, qu'il y avait cette date 1.038 Juifs Soria 4 non
cas,
1.
Amador de
Amador,
los Rios,
II,
p. 53.
.
2.
3.
III,
p.
459 suiv.
et 502.
i-
as dans
un
article rcent
loin.
4. Il par 30, chaque juif de 30 deniers. L'hypothse s'appuie sur certains documents, mais est tant impos sujette caution, car pourquoi le chiffre global n'est- il pas divisible par 30? Au reste, la division donne 1045 et non 1038.
suppose [Soria, p.
20't,
note)
qu'il
faut
diviser 31351
NOTES ET MLANGES
99
jeunes gens. Faut-il, pour avoir le chiffre total, multiplier ce chiffre par 3? On aurail alors environ 3.000 aines, ce qui parall un total trop lev. La supposition de Graetz, que l'impt de cabeza tait peru sur tous les membres de la
compris
les
femmes
el
les
famille,
n'est
pas invraisemblable.
On
est,
moins de 1.000
Catholique.
renseignements que Rabal a tirs de VArchivo do Simancas* Le Fuero de Soria parle de marchands juifs tablis ds le xn e sicle, tant dans la forteresse qu'aux alenVoici sur
ces Juifs
les
.
tours,
tait
quand Soria
fut repeuple,
III
et
IV l'Impotent.
donne
le
del forteresse de Soria, leur permettant, parce qu'ils y demeuraient et y sjournaient continuellement, y veillaient et prenaient
garde au service de
S.
la
royaumes d'Aragon
le 7 juillet
conserver
comme
Un
autre dcret
que
Un
autre,
encore du
mme
roi,
ou devant vivre ultrieurement dans la cit de Soria et sa forteresse, ainsi que dans ses faubourgs, l'exemption complte de tous impts, tributs et prestations quelconques (pedido, monetas, moneta forera, servicio, medio servicio, cabeza de pecho, etc.), bien qu'ils soient exigs des autres Juifs du royaume.
aux
Juifs et Juives vivant
qui devait bientt avoir, pour quelques-uns au moins, une contrepartie onreuse.
Observons d'abord que ces exemptions ne furent pas maintenues lorsquTsabelle devint reine de Castille, puisque le rle d'impts dress en 1474 exigeait 5.000 maravedis de la Communaut de Soria titre de servicio e medio servicio 2 . Puis, neuf ans aprs, les notables juifs de Soria allaient tre soumis
1.
Xegociado de mercedes,
Sur ces mots,
v.
par
9.
2.
100
l'obligation
du prt forc. Mais, avant d'en venir au curieux document qui nous instruit ce sujet, voyons les rares informations qu'on trouve dans les sources juives sur Soria. La citadelle de Soria est mentionn une fois dans YEmek llabakha de Josef Haccohen '. On connat, d'autre part, quelques noms de rabbins soit originaires de cette ville, soit venus d'ailleurs pour s'y tablir. M. Josepli Jacobs, dans ses Sources of The Jews in Spahi, 1894 2 Yomtob cite Scbemtob b. Abraham ibn Gaon Salomon b. Eli, Soriano, Joseph Albo, Mose Narboni ben Yoschoua surnomm Vidal Blasom. Seul le premier de ces personnages est n Soria (en 1283). Les autres s'y tablirent ou y firent des sjours, notamment le thologien et prdicateur bien connu Joseph Albo. De ce
,
dernier
fit
un discours
de
la circoncision
d'Abraham Benveniste
Joseph Benveniste
et
Cet
Abraham
Benveniste
tait
fils
de
petit-fils
bannissement des Juifs d'Espagne et de Portugal, ses membres font figure de mcnes. C'est ainsi que Juda, fils d'Abraham Benveniste II,
La famille Benveniste
la
disposition de
Jacob
et
b.
Habib, l'auteur de Y En
5
.
Yakob
k
.
nouveaux renseignements qui nous viennent d'un intressant document publi par M. Pelayo Artigas y Gorominas dans un article rcent sur les anciennes fortifications de Soria 6 Ge document consiste dans une lettre d'Isabelle la Catholique concernant un emprunt exiger de quelques juifs de Soria pour subvenir aux frais de la campagne contre les Maures de Grenade. M. P. Artigas a trouv cette lettre dans un manuscrit indit d'un certain Miguel Martel intitul De la fundacion de Soria".
Voici prsent quelques
.
1. 2.
V.trad.
P. 209.
J.
Se, p. 8i.
3.
4. 5. 6.
i20 suiv.
V. la description de ce
document par
la
D. Cazs, Revue,
t.
XX,
p.
80 suiv.
N de juillet-septembre 1921 de
p.
de Madrid,
7. Bibl.
382 et suiv.
n
Nac,
3452,
fol.
98-99.
Ce manuscrit
l'article,
II.
pas dat,
mais, ainsi
<\n<>
du rgne de Philippe
NOTES K HLAN6ES
101
lire,
la
du
qui, -- de se rendre Soia pour y percevoir, d'ordre du roi, chez quelques personnes, certaines quantits de maravdis que,
dit-elle,
nous dcidons, de demander comme prt pour subvenir aux dpenses de la guerre que nous dcidons de faire au roi et aux Mores du royaume de Grenade, ennemis de notre sainte foi catholique . Suit la liste des prteurs et prteuses avec le montant des
sommes
de 1484.
La Keyna. Fernando de Madrid mi eseriuano de camara. Ya sabeis como por mandado del Rey mi senor mio vays a la ciudad de Soria a cobrar reciuir de algunas personas particulares dlia ciertas quantias de
maravdis que nos acordamos de les demandar prestados para socorro de los gastos que a la prsente nos ocurren de fazer en la guerra que mandamos fazer fazemos al Rey moros del Reyno de Granada, enemigos de nuestra sancta fe catholica, porque tenemos acordado que iertos iudios de la dieba ciudad nosayan de prestar ciertas quantias de
maravdis, yo vos
mando que
cobreis de cada
:
uno
dellos la quantia de
De Bienuenista de Galahorra sesenta mill marauedis. Don Abrahen su hermano treynta mill marauedis. Don Buon cambiador ocho mill marauedis. Don Abrahen Rienveniste treynta mill marauedis. Yue Abenale quarenta mill marauedis. Salamon, su hermano diez mill marauedis. Don Osna Barbasterol cincuenta mill marauedis. Don Bienveniste Abasar diez mill marauedis.
Don Legar cauallon quarenta mill marauedis. Dona Bruceta treynta mill marauedis.
Poranda yo vos mando que vades a
la
rades a las dichas personas que os den y paguen las dichas quantias, e por la prsente les prometo e seguro por mi palabra Fe real como
Reyna
ansi
seilora de
los
los dichos
fin
marauedis, que
me
falta
marauedis son tan necessarios para lo suso dicho, requeridles a las dichas personas que por seruicio mio me presten las dichas quantias de marauedis, que sries han pagados dentro del dicho trmino. De lo quai mando dar esta mi nomina firmada de mi nombre sellado con mi sello. Fecha en la villa de Madrid a 13 dias del mes de Fcbrero ano del nasci-
102
Por miento de nuestro senor Jesuchristo de 14K3 aflos. Yo >\ Reyna. mandado de la Heyna, Fernand Aluar Pedro de Maluenda, Ghanciller.
1
,
Les
:
noms
ques Benvenista
liste;
et
son frre
Don Abrahen de
la
Calahorra. La pre-
nomme
vdis, ne
en premier. Ni
elle, ni
nous sont autrement connus. Vient ensuite Don Buon cambiador, c'est--dire changeur , tax 8.000 maravdis. Quoique le nom de Buon, Bon soit plus souvent employ en composition avec un autre nom (ex. Bonizac, Bonjuda, Bonsenior, etc.), on le rencontre nanmoins dans l'onomastique des Juifs d'Espagne ou du Midi de la France. Ce nom
correspond l'hbreu ob,Tobie (G.Gvoss,Gallia Judaca,\).%09). Abrahen Benveniste, 30.000 m. Il est vraisemblable qu'il s'agit
du
du grand rabbin de Cas tille, dont il a t question plus haut. N en 1433, il avait donc cinquante ans la date de notre document. Yuc (Joseph) el son frre Salamon Abenale, 40.000 et 10. 000 maravdis. Nous ne savons quoi correspond le nom d'Abenale,
petit-fils
ailleurs.
nom
d'Osna
c
et celui
de
non
cavallon
avec un
minuscule,
cambiador , dsigner un mtier, un commerce, mais lequel? marchand de chevaux? Don Benveniste Abasar, tax 10.000 m. Le nom d'Abasar ne se retrouve pas non plus ailleurs. Nous serions tent de lire ici
comme
Alasar,
nom
les Juifs
d'Aragon. On
etc.,
le
lit,
diver-
sement orthographi, documents concernant les Juifs d'Aragon (voir Catalogue des Actes deJaime /er ,elc. Bvue, t.LXVII,
Alatzar,
62,
LXVIII,
la liste.
Ce
nom
ne figure pas
jusqu'ici
Le
total
maravdis.
1.
Il
On
savait dj
que
les
communauts
NOTES ET MLANGES
103
contribuer aui charges, trs lourdes pour le trsor royal, de la Longue guerre contre les .Maures. Mais Xalfarda^ tel tait le nom de l'impt extraordinaire exig par l'agenl du lise Vallaris, date seu-
lement de 1484*. On voit qu'avant l'institution de eet impt, l'poque o il semblail que la campagne dt tre de courte dure, on n'avait song qu' un emprunt forc trs court terme. Ces
prts ont-ils t rembourss,
conformment
la
parole royale
solennellement engage, nous n'en savons rien. En tout cas, la communaut de Soria a d, comme les autres, verser, les annes
suivantes, l'impt de guerre
et,
nuer d'apporter en quelque sorte du bois son propre bcher, puisque la victoire chrement paye sur les Maures a entran bientt par voie de consquence le bannissement des Juifs.
Julien Weill.
soutenu contre M.
vient de icip
Kippe
lorrain.
que Kappe ne
serait pas
le yidiscb alsacien-
Je crois tre en
mesure
les
est
pas moins
la seule exacte.
On
sait
existent
communauts du sud de l'Allemagne, qui depuis des sicles, on appelle Kippe une confrrie pieuse
que dans
ou une socit charitable. C'est aussi le nom port Francfortsur-le-Mein par les deux socits des Kabranim et des GomelHassadim, qui existent toujours. Or, David Gans dit de ces deux socits dans son Cmah David: du riche Simon Ginzburg, mort en 1597, que c'est lui que remontent les Kouppot . Dans le Cmah David judo-allemand (Francfort, 1698), le terme hbreu est reproduit. Le passage se
rapporte naturellement aux deux Hebrot de
Francfort, qui depuis ce
la
communaut de
et
moment
s'appelrent Kouppot.
On peut prouver,
Kouppa
104
noms
elle
date de 1617-1634
Kouppa
a 1736, appartenait,
nous
dit l'inscription,
la
Kouppa, tandis que la quatrime (1765-1816) n'a que Hebra Gomel-Hassadim . L'identit de Hebra et de Kouppa est certaine. La clbrit des deux kippess de Francfort a contribu rpandre le mot Kippe
Hebra
Gomel-Hassadim
et aussi
(prononc l'origine
Kouppe
dans
le
pour dsigner une confrrie, une compagnie. comment en est-on venu prononcer, Francfort,
social,
c'est ce qu'il est difficile
le
de prciser
certitude.
Peut-tre est-ce
fameux rabbin de
commu-
nombre
annes suivantes, ont pu influencer la prononciation de certains mots d'aprs le judo-polonais. Ce qui est sr, c'est que le traducteur du Cmah David crivait encore en 1698 die msmp dans le sens de die Kippes .
Porgs.
LE
M.
Emmanuel
:
Yidisch alsacien.
lorrain*
M. N. Porgs
identifie le
terme Mn avec
se rjouir
Cette explication,
mon
La crmonie du Mn est mentionne et dcrite pour la prefois dans les Minhaguim du Mabaril [Hilchot Nissoun) Le vendredi^ au point du jour, le bedeau appelle les fidles la synagogue et invite en mme temps toute la communaut venir au Mayen (y'v^rj). Le rabbin, conduisant le fianc et suivi
mire
:
de toute
communaut, se rend, la lumire des cierges et avec accompagnement de musique, dans la cour de la synagogue.
la
la
fiance et ses
Revue, LXXIK
Ibid., p. 198.
p. 13.
NOTES ET MELANGES
lOtS
compagnes. Quand
gogue,
4
elle
les
arrive
la
porte
de
la
cour de
fianc
la
syna-
l<
rabbin
la
el
notables conduisent
la
le
au-devant
Croissez et
d'elle, le fianc
prend par
main
et les
assistants rpandent
fois
:
la
mme manire
pour
a
Minhag-Buch judo-allemand
Souabe
et
Franconie,
la
l'Alsace imprim
:
Sulzbach en 1801,
dcrite et explique
synagogue quand on dit le Tahnoun. Le matin on l'accompagne au Mayen (}"), usage qui a t introduit pour que le fianc ne soit pas trop tranger (c'est2 -dire sauvage, interdit) pour sa fiance au moment du mariage Le fianc prend la fiance par la main et s'avance un peu avec elle, pendant que les assistants jettent des grains de bl sur le couple, en disant Croissez et multipliez que la paix rgne parmi vous, suivant la parole du psalmiste (cxlvii, 14) qu'il mette la paix dans ton domaine, qu'il te rassasie de la moelle du froment 3 Les ditions modernes des Minhaguim du Maliaril, comme celle de Varsovie, 1874 (p. 64), portent, dans le passage cit plus liant, ", tandis que l'ancienne dition de Crmone, 1558 (f86a), a f^m. Un exemplaire de cette dernire dition, que j'ai sous les yeux, contient, parmi des gloses marginales ajoutes la main en Il 1710, mais dj imprimes avec l'dition de 1628, ce passage arriva une fois Francfort qu'un mariage devait avoir lieu le jeudi le mme jour le pre du fianc mourut. On mena le fianc d'abord au Mayen (l""n Ktt), puis la synagogue, enfin sous le dais nuple
A Wonns,
fianc sort de la
tial,
etc.
On
a vu que dans le
Minhag-Buch judo-allemand
l'orlliograplie
,/ "
du mot
7
mainte-
nant. De 1 Y^txn ou ysrBt, identiques au moyen-haut-allemand mayen, rjouir, orner, clbrer et aussi rechercher
n73
'
en mariage
:;
on a
fait
/;
*W3
c'est--dire
Man
ou Man.
QH
.
Bienne, janvier
192-2.
Lauer.
(Berlin,
1.
Voir A. Berliner,
4.
5.
IV, 1397.
deutschen Spra-
maien.
BIBLIOGRAPHIE
R. Ganszyniec.
30 p.
geschichtliche Studie.
mann,
in-8,
1920,
se
FHG, Pseudo-Manthon, raconte (I, 72 au roi Ptolme Philadelphie en 512) fondant sur des inscriptions en langue sacre et en caractres hirole
que
Thlh sur des stles sv tyj ETjptaSixj y^, et traduites plus tard par le second Herms. Josphe (I, 09-71) a recueilli nne lgende d'aprs laquelle le patriarche Seth aurait consign ses
graphiques
(?)
graves
par
stles,
Tune
d'argile,
l'autre
de
(xax
ses jusqu' prsent, identifie cette contre Sriade avec le pays de Seir
ou
Sr,
la
montagneux
Le
mer Morte.
rvlation
Yahveh de Sr, en mme temps que du Sina. du Sina cherche concilier deux traditions
diffrentes
de la Loi
rle
Cette
deuxime
tradition a
(le
mme
qu'il faut se
reprsenter
comme
de vritables stles
la
venaient de Sr et taient
rvlation,
qu'elles taient
enfermes dans
inintelli-
Parche
gible)
Telle est, dpouille d'un appareil d'rudition trs complet et de rapprochements avec des phnomnes plus ou moins analogues d'autres
civilisations,
notamment d'Egypte,
la
substance
de cette ingnieuse
BIBLIOGRAPHIE
dissertation. Je dis ingnieuse,
parat
car,
si
107
solution
lu
propose par M. G.
rflchir et obligenl
le
contenu
l<
l'arche et l'origine
du Dcalogue
Thodore Reinach.
H. Dussaud.
isralite.
Cet ouvrage
est,
tement rvise
dtail le
beaucoup tendue du Sacrifice en Isral et chez les fait paratre en 1915. M Dussaud expose en crmonial des diffrents sacrifices ('olah, minhah, shelamim,
et
Il
hattat, 'asham).
contenus dans
les inscriptions de
Carthage
Il
traite
que
la
la conscra-
du grand-prtre
et celle
de l'autel,
la purification
de
femme,
etc.,
puis des rcits mythiques qui reposent sur l'ide du sacrifice (alliances,
pierres sacres, culte de Bthel, etc.).
la tra-
la liste
le livre.
L'introduction expose
travail.
sacrificiels
qu'ils
La mthode comparative dmontre que les ides et les rites chez les Isralites et les Cananens avaient un fonds commun, sont beaucoup plus anciens que ne le prtend l'cole critique et
Rabylone [on peut y joindre l'observation faite la page 156 que l'on doit distinguer entre la forme rdactionnelle d'un livre et le fond des rites qui y sont prescrits]. Il ne faut pas considrer le code sacerdotal comme le dveloppement de l'uvre d'Ezchiel, et la vision de ce prophte mrite moins de confiance que les textes lgislatifs du Pentateuque (p. 8 cf. p. 121, note). D'autre part, les
;
prophtes n'ont pas condamn les sacrifices, tout en les jugeant infrieurs la pratique de la morale, et
ils
cananenne que
1.
revtait
le
Parmi
les
d'Hamourrabi o l'on a voulu voir un parallle exact de rvlation sinatique. M. G. montre que le relief de la stle signifie simplement que dieu Sbamasb a investi Hamourrabi de la royaut, nullement qu'il lui ait dict
dcor figur de
la
le le
sinon laque.
108
admettre
du
Pentateuque,
notamment
celles de saintet et
de puret
(p. 30-42),
ce qui lui
donne
une force mystrieuse la divinit d'abord, puis aux hommes qui y atteignent par une prparation spciale et aux objets qui sont consacrs. L'approche d'un tre saint est dangereuse pour les hommes non prpars,
surtout
s'ils
voir Dieu.
si
suprieure
est seul
et le
nomme rah\
[Il
aurait
pu
ajouter que
le
premier terme
comme
le dsir
de la nourriture,
second
deux peuvent tre employs pour les sentiments, comme la tristesse.] Il tablit une distinction nette entre le h'allat et le 'asham, celui-ci
servant particulirement rintgrer dans
la
socit celui
qu'un acte
coupable ou une maladie, telle que la lpre, en a exclu. Le sacrifice lui rend son me sociale. Cette ide parat assez juste. [Peut-tre devrait- on
y joindre l'ide de rparation,
la la
si
rparation,
faite.
Le sacrifice
(Lv.,
v,
ou lorsque
(ib.,
le
la faute
commise
v, 2). Il
est
d'ailleurs,
que
de la
rparation et qu'il a pu y avoir parfois confusion entre les deux termes.] Nous ajouterons ce trop bref compte rendu quelques petites observations
:
la distinction
va-t-elle
(p. 229)
dans
le
moyen
le
plus
du pluriel. Dans Lvitique, xvi, M. Dussaud est oblig lui-mme de sparer les deux premiers versets du reste du chapitre. Il est plus naturel d'y voir la combinaison de deux crmonies, l'une indiquant les rgles observer par le grandet
prtre
quand
il
du septime mois. De mme le texte concernant la femme souponne d'infidlit (Nombres, v, 11-31) ne nous parat pas parfaitement cohrent . Il y a l, croyons-nous, un amalgame de deux lois, l'une ordonnant une vritable ordalie, c'est--dire une
rituel d'expiation excuter le 10
la
culpabilit ou l'innocence de la
femme
soupla
femme certainement
P. 81, le
mot pdr
BIBLIOGRAPHIB
doit signifier
109
tronc
et
non
t<
graisse
(voir
Revue,
,
t.
XXXIX,
p.
200).
P. 83,
i
combustion
dans
mais
il
contribution
(tot.,
210).
P. 84,
Jr., six, 6,
est
question des
P. 87, Le texte
flancs [h'ala?ayim] el
se di! kelayot).
ait coup''
de Gense,
kv,
i<>,
les
quadrupdes en
doit probal'on traduit
car le
mot baltawkh
en trois
et le
de trois
p.
ans
(voir Ilevue,
XXXI,
126).
P. 96,
on ne
les
voit pas
pourquoi l'expression
Il
devant
la
l'autel dsignerait le ct
sud de
l'autel.
cote est,
les objets,
comme
personnes,
Ibid., n. 4, les
am
dans
siwwah
une P. 97, ce n'est pas seulement Josphe, mais la oblation quotidienne. Bible qui dit que la moiti de l'oblation des prtres est brle le matin P. 127, il n'est pas prouv que regorgement du et l'autre le soir. soit rserv au prtre le mot weshahat dans Lv., xiv, 13, a pu asham tre substitu un passif. S'il y avait eu une pareille diffrence entre le rite du asham et celui de l'expiatoire et de l'holocauste, le texte y aurait insist au lieu de souligner l'analogie de ces trois sacrifices. Ibidem, le suffixe du mot 'erkekha a perdu toute valeur et ne vise pas Mose l
13, les prtres soient astreints
a prescrit et non pas au verbe donc pas que, d'aprs le texte de vi,
latt
Ils
ne prouvent
Dussaud explique que l'offrande du premier-n soit fixe l'ge de huit jours est quelque peu forc. Le verset de Lv., xxn, 27, ne se rapporte pas au premier-n, mais indique l'ge minimum que doit avoir tout animal offert en sacrifice. Pour le premier-n, ce minimum tait en mme temps un maximum. Il est probable qu'on ne considrait pas un tre g de moins de huit jours
P. 137-138, le motif par lequel M.
comme
certainement viable.
Il
P.
y avait des prceptes et des traditions 140, le mot srb phnicien pourrait tre
la locution
14, le
phnicien
wH
rappelle plutt
P. 156, n. 2, la
appeler, inviter
morale. Qu'est-ce que cette tradition rab(Exode, xix) parl d'une alliance avec
binique, qui suit Rachi? Celui-ci, d'ailleurs, se borne dire que Dieu,
lorsqu'il a
Isral,
pour
la
premire
fois
n'a pas
rclam de
sacrifices.
P.
162,
le
une
p. 683).
P.
195,
1.
F. Perles,
Jewish
Quaterly
387,
compare
le
babylonien
alkaktu.
HO
faisant
l
r
commencer
fait
reporter le Nouvel
An au
Tisri.
commencer en automne,
Nouvel An du 10 Tisri n'avait plus de born clbrer le premier des jours de la raison d'tre et qu'on priode finale, le 1 er Tisri, qui tait encore une nomnie. Mais, en ralit, il semble bien, comme Mabler l'a dit dans sa Chronologie, que les deux manires de fixer le dbut de l'anne ont coexist, l'une pour la vie religieuse et l'autre pour la vie agricole. En tout cas, la Bible ne parle pas du 1 er Tisri comme d'un Nouvel An, et la fte n'a pris ce nom
qu'avec l're des Sleucides.
sa traduction de ms/iq
P. 220, n. 7, sur
2,
par
hritier
P. 253, la
gaoh gcCah (Ex., xv, 1) par il a relev sa grandeur est un peu vague. Nous avons propos {Revue, XXXI, p. 134) de rendre ces P. 289-302, M. Dussaud, rsumant sa mots par il s'est lanc . confrence du Muse Guimet [Les Crimes tiTAthalie, 1913), admet que la fille d'Achab tait innocente du crime dont la Bible Ta accuse, savoir le massacre de ses petits-enfants. Sa dmonstration ne nous a pas tout fait convaincus. C'est justement si Athalie, comme on peut le croire avec
traduction de
fille de Jsabel et n'avait pas une origine phTon comprend moins pourquoi l'historien des Rois lui aurait imput faussement un acte horrible. L'crivain, selon M. Dussaud, aurait voulu tablir une rupture entre la royaut nouvelle et la famille d'Achab. Mais que pouvait gagner l'auteur des Rois avec sa calomnie, puisque, de toute faon, Joas tait le descendant d'Achab? Sans doute,
nicienne, que
admise gnralement, d'aprs laquelle Athalie aurait t seul dsir de garder le pouvoir, se heurte au fait que ses petits-enfants taient tout jeunes. Mais il nous semble qu'on peut accepter le rcit de l'criture et voir dans le crime d'Athalie simplement l'effet d'une folie furieuse provoque par la mort de son fils. Ce n'est pas la seule fois qu'on a vu des dments la tte d'un pays. Cette explication
l'explication
guide par
le
excuserait aussi en quelque sorte Athalie, car elle n'aurait pas t res-
ponsable
et n'aurait pas t
mene par
l'ambition.
le livre
y trouveront un manuel trs bien compris des rites sacrificiels isralites dans l'antiquit.
Mayer Lambert.
ADDITIONS ET RATIFICATIONS
T.
LXXI1I, n 145.
i.
P. 93 suiv.
La copie de
il
la lettre
de Salonique
moi
des
au tome
Caliphs
niss. a
de
mes Jews
in
Egypt and
p.
in
(p.
165-6),
publier au tome
(ibid
11, col.
1,
en haut),
j'ai
indique que
comprend le ms. Oxf. 2862, fol. 71a-72a. La partie historique de cette lettre est imprime prsent au t. II, p. 192, en haut. 2. P. 98-99. Au sujet de l'opinion de Ha Gaon contre la rcitation de TOJB dans la Kedouscha de Moussaf, M. Marmorstein aurait d prendre en considration mes remarques dans Revue, LXX, 123, n. 1, d'o il
A. C. 12,
mntta
D'vays,
comme une
sorte de fanfaronnade
P.
101 suiv.
Voici
le
compte
le regrett
Dr
S.
est difficile de que son pre du vivant de ce dernier. Tos. Nidda, V, 15, mentionne un nazirite Hanania b. Hanania venu avec son pre consulter R. Gamliel sur son nazirat. Il y a bien d'autres exemples d'homonymies de pre et tils dans Josphe, les inscriptions judo-grecques et le Talmud, qu'on ne saurait toutes expliquer par ce fait que le pre est mort avant la circoncision de son fils.
n.
1)
10 et 18,
le
qu'il
ait
port
mme nom
v,
3,
1,
237,
:
il
grand-prtre; XIV,
i,
10
v, 4,
comme
130
Phasael,
;
fils
1,
:
de Phasael (frre
197-8
:
d'Hrode)
XX,
r,
2,
14
Jean,
;
fils
de Jean
XX,
2,
;
ix,
le
grand-
prtre Anan,
Yita,
i,
fils
d'Anan
(cf.
Bellum, V, xm,
fils
534
Juda,
:
fils
de Juda;
Matthias Curtus,
:
de Mathias
et
Compsus
s'agit l
Tibriade
Kama
:
33
de deux personnages
b.
diffrents).
J.
Berakhot,
6 c,
1.
59
R.
Yos
1.
15 d,
1.
1.
39
^88
75
:
K3
^m
ma
N3
'n
(v.
aussi Pa,
18 d,
1.
12; Yeb., 6 a,
b, 1.
1.
29 [Nidda, 49 a,
6, 1.
43
35
Ba, 60
59 (mais
cf.
Tos.
Yom
Tob,
i,
7).
Eroubin, 85 6
;
Aroukh, s. v., et Guittin, 59a) Moed Katan, 5 a, lit, d'aprs Yalkout ha-Makhiri sur Isae, lvu, 14 Ouziel b. Ouziel l'ancien au nom d'Ouziel le Grand (on trouve la mme leon dans le
Bonias b. Bonias (mais
cf.
:
112
Commentaire sur
1.
Salomon
1).
h Yatom, d. Ghajes,
:
p.
14,
11).
Inscriptions
funraires judo-grecques
Samuel
p.
b.
Samuel
Joseph
443 a, u* 1854c);
b.
Juda
I,
b.
XI,
104);
Joseph archisynagogos
archisynagogos
236-7).
Tombe
b.
de Joseph b. Joseph (J. Q. IL, XIV, 111, A). Cf. enfin Tima Tima [Mare, x, 46) d'aprs la Peeb. el Syrsin (v. Merx, Markus nach Syrsin, a. L, p. 130j. Dans la gnalogie donne par M. Klein lui-mme, Ibid., 17, n. 1, fin, lire Miriam, fille de Miriam. l. c, p. 11, on lit H. Nathan pour Jonathan, car c'est Nathan ha-Babli qui transmet la
:
chose.
Ibid., p. 36 et 39,
fils
">3na
ou
"Wa
mais
le
d'un docteur
(publi par Poznanski, Schwarz Festsclirift, 476, article auquel il renvoie lui-mme) o nous avons la signature de Mose ha-Sofer '"pa (= "W^a) Isaac, '~pa Salomon, '~pa Mir Gaon. Trs souvent, dans les lettres conserves dans la Gueniza, les auteurs signent de leurs noms suivis de ^la ou "O-pa sans mentionner aprs le nom de leur pre. C'est le cas particulirement pour les lettres du Gaon de Jrusalem Salomon b. Yehouda, qui prsumait que le nom de son pre tait bien connu de ses correspondants. De mme, dans l'inscription tombale n 110 (publie par Klein), le graveur a visiblement manqu de place pour le nom du
pourquoi N 114, on le mot ""ana, fils de Habbi X. mais le grand-pre n'est indiqu que par
pre de
et c'est
Youdan ha-Kohen,
il
s'est
:
content de graver
b.
lit
Youdan
R. Tarfon,
^T^,
c'est-a-dire
Tarfon
fils
de K. X.
p. 85, n. 2.
Ibid.,
lire
babb,
le
graveur,
manquant de
ayant raccourci
le
mot Jip-ab,
la cration.
Ibid.,
p.
110,
1.
7,
au lieu de Soucca,
lire
Loucca.
Jacob Mann
(Baltimore).
Ibid., table des
matires
s.
(p.
223)
et
couverture. dans la
rubrique
les
Articles de fond,
v.
Notes sur
Apo-
cryphes
et les
Pseudpigraphes
la liturgie juive.
I.
et des Pseudle
pigraphes dans
texte des
Apocryphes
et
des Pseudpigraphes.
Le Grant
Julien Weill.
VERSAILLES.
IMPRIMERIES CERF,
59,
RUE DU MARECHAL-FOCH.
LE RAVISSEMENT DU MESSIE
A SA NAISSANCE
Le chapitre xn de l'Apocalypse de Jean offre une nigme qui a mis la torture l'esprit des commentateurs de ce livre. Ne fait-il pas de Jsus un Messie qui meurt peine n, ravi au ciel d'une il faon mystrieuse? Quel rsum de sa vie, dit Wellhausen
:
vient au
monde
et
il
disparat
de ses partisans, traduisant sous cette forme sommaire l'avortement de leurs esprances. L'auteur de l'Apocalypse aurait navement recueilli cet aveu de leur dception, sans en discerner le vrai
caractre. Cette conclusion s'imposerait
si le
chrtienne
'.
uvre
nique,
tel
d'un
Juif, ce serait,
cription de l'avenir,
non
le reflet
concevaient les cercles se plaisant ces spculations eschatologiques. Dans ce cas, il faudrait trouver dans la
que
le
littrature
authentiquement juive l'analogue d'une pareille conception. Prcisment elle existe, dit-on. Confrontons l'Apocalypse avec son parallle.
xii.
Or,
il
le ciel,
soleil et
douze
ciel
criait,
voici
un dragon couleur de
4. et sa
queue entranait
la troisime partie
commentateurs
;
urthodoxes
l'/jise
voir,
catholiques ne sont pas court d'interprtations plus en dernier lieu, Bernard All, Le douzime chapitre de i'Apoca1909, p.
.
(lievue
Biblique,
538),
et
et
XII de
l'Apocalypse
T.
LXX1V,
fi
148.
114
des toiles du ciel et elle les jeta sur la terre. Puis le dragon s'arrta
devant
la
femme
enfanta un
s'enfuit
fils,
un sceptre de
et la
son trne
G.
femme
qu'elle
prpar un
7.
lieu,
afin
y ft nourrie
soixante jours.
y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait avec ses
Alors
il
ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. 9. Et le grand dragon, le serpent
anges.
8.
Et
ils
monde,
:
le
anges furent prcipits avec lui. ciel une grande voix qui disait
le salut et la
Dieu
et la
puissance de
de notre Dieu,
Pont vaincu par le sang de l'Agneau et par ont rendu tmoignage et ils n'ont pas prfr leur vie la mort. 12. C'est pourquoi rjouissez-vous, deux et vous qui l'habitez. Malheur vous, habitants de la terre et de la mer, car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu'il n'a que peu de temps. 13. Or, quand le dragon vit qu'il avait t prcipit en terre, il poursuivit la femme qui avait enfant le tils. 14. Mais deux ailes du grand aigle furent donnes la femme pour qu'elle s'envolt au dsert, en son lieu, o elle fut nourrie un temps et des temps et la moiti d'un temps, loin de la pra t prcipit. 11.
Ils
la parole laquelle
ils
sence du serpent.
fleuve aprs la
la terre
15.
comme un
femme,
contre la
femme
commandements de Dieu
La femme est, sans aucun cloute, la Communaut d'Isral. Elle est revtue du soleil, parce que Jacob, dans le rve de Joseph, est compar cet astre elle a sous ses pieds la lune, parce que celle-ci figure ct du soleil dans la mme vision; enfin, les douze toiles qui forment sa couronne sont les douze fils d'Isral, suivant le mme symbolisme. Tel est, du moins, le sens apparent En tout cas, l'enfant que cette femme met au de cette figure
; 1
.
1.
On
des
reprsentations
du zodiaque.
118
monde
verner
eit
incontestablement
1rs
Le
Messie,
puisqu'il
doil
,
gouesl
toutes
termes du
Psaume
la
Le grand dragon
l'ennemi d'Isral
il
femme, c'est--dire la Communaut juive, est oblige de s'enfuir dans Le dsert, pour y attendre le terme de 1260 jours, prdit par Daniel (xii, II)'. Comme pour attester cette concordance chrono Mais deux ailes du grand aigle logique, le verset 14 porte lurent donnes la femme pour qu'elle s'envolt au dsert, en son lieu, o elle fut nourrie un temps et des temps et la moiti d'un temps . C'est la reproduction in extenso du verset 7 de Daniel au bout d'un temps et de deux temps et demi, quand la puissance
:
du peuple sera entirement brise. Le morceau de l'Apocalypse vise-t-il Jsus? Le dragon est alors Rome, qui a mis fin sa carrire, mais non pour toujours il a t ravi au ciel, sans doute pour reparatre un jour; en attendant,
.
.
Isral
traverse
une
crise,
Cette
conception serait celle d'un parti judo-chrtien qui n'a pas laiss
du temps. Le texte est-il purement juif ? Dans ce cas, il peut tre simplement une prdiction ou une prophtie post eventnm. C'est cette dernire hypothse que Wellhausen se rallie. Pour lui, l'Apocalypse est une uvre de circonstance, intelligible seulement si elle dcrit l'histoire du temps. Le dragon agit par l'intermdiaire des Romains, sans tre identique avec eux. Les trois ans et demi dont il est parl sont ceux de la dure de la guerre qui se termina par la prise de Jrusalem. Les Romains combattent alors contre la Communaut juive, qui est la femme, et non contre la Communaut chrtienne; d'o cette conclusion que l'enfant n'est pas Jsus. D'ailleurs, les Romains n'taient pas ses ennemis, tout au moins avant sa naissance. Seul, le Messie juif peut tre conside trace dans
la littrature
dr
comme
le
i,
44).
On
mal son ravissement au ciel tout que ce dtail serait galement tranger la conception
dit, il est vrai,
peut s'expliquer par les proccupations des Juifs d'alors. La Communaut, en lutte avec les Romains, ne possdait pas de Messie dj n et pouvant l'aider. Mais elle esprait qu'il
tait
la crise et qu'il
chap-
1.
et
le
rec
116
la
femme
dans
restes de
qui ne se rfugient pas avec elle dans le dsert, mais demeurent Jrusalem, o ils sont attaqus par l'ennemi.
donc pas toute la Communaut; elle est seulement l'lite, qui n'est pas enveloppe dans l'anantissement du reste et est sauve comme la semence de l'avenir. On sait que beaucoup c'taient les gens de Juifs s'enfuirent temps de Jrusalem
Elle n'est
;
n'ayant rien
des
zlotes
et
se
croyant
le
vritable Isral.
Le chapitre xn serait le tableau historique de la lutte contre les Romains, retraant, en particulier, la diffrence d'attitude des partis pendant la guerre. D'aprs les zlotes, les Juifs qui restaient jusqu'au bout Jrusalem taient le reste messianique pour les Pharisiens, le reste tait ceux qui avaient fui la capitale et
;
le
Messie.
scne terrestre correspond la scne d'en haut, qui en est la la dfaite du dragon dans les rgions clestes prsage projection
la
:
celle qu'il
essuiera en bas.
du
livre de Daniel
En affirmant que
le
ciel est
avait retrouv le
Talmud de Jrusalem.
lit
dans Echa Rabbati (sur i, 16), en gnral, moins altr que dans le Talmud de Jrua)
:
a)
= Echa Rabbati,
:
i,
16.
Il
tait
une
d'un coup
Je suis Juif.
1.
d.
Wissensch.
zu Gottingen.
2.
p. 19 et
s.
H7
suis-tu?
ta
Parce que
le te
esl dtruit.
Comment
le
Parle beuglement de
L-dessus
bte
est
vache*.
la
vache
Hattelle
la
Quel
sou
nom?
Menahem.
la
Et celui de son
forteresse
Ezchias.
O demeurent-ils? \
Alors
Dans
Araba
de Kethlem de
Juda.
rhomme
la
mre de
l'enfant, qui
ne
aucune emplette
Pourquoi, lui
dit-il,
d'enfant?
Parce que
mon
fils
est
Comment
naissance.
la
le sais-tu ?
Parce que le
destruction du
Temple
7
s'est
Le marchand ajouta
fit
et,
mon
retour, tu
me
et s'en alla.
:
Allons donc voir ce Au bout de quelque temps, l'homme se dit devenu l'enfant! Arriv chez la femme, il lui demanda des nouvelles de son fils 8 Ne t'avais-je pas dit qu'il tait n sous une mauvaise
qu'est
1.
manque dans
le
Talmud (=
T.).
2.
3.
Le
roi
Messie
(T.).
D'o est-il?
(T.).
La forteresse royale (T.). Neubauer, La Gographie du Talmud, p. 133, Beth Arabah est une localit prs crit, propos de ces deux leons diffrentes de Beth Lehem o, d'aprs les Talmuds, le Messie doit natre. Le passage de
4.
:
YEcha Rabbati
tabli
(qui
n'est
(fin
de
la
Petiha)
fait
comme un
une
identification
hypothtique
C'est
il
voit
vraisemblablement
quartier ou
n'est pas le
comme une
il
localit, et
non
comme un
se trouve
dans une
,
valle, ce qui
nom imaginaire, invent pour la circonstance le roi un btiment royal ; mais d'o provient la variante Birat Araba, qui jamais n'est mentionne propos de la naissance du Messie et qui, d'ailleurs, ne se rencontre que dans ce passage?
tour royale
peut tre un
Messie
5.
Il
Toutes
les
6.
entendit les
femmes femmes
tils.
(T.).
dire
Je
d'Isral (antiphrase
l'utilit
pour
Isral ).
le
Cette
variante
rend mieux
compte de
fait
de
la
L'expdient
penser celui du malin Hirosolomytain pour retrouver son pre (Ec/ia Rabba/i, i, 1).
7.
dpositaire de la fortune de
Au
:
lieu
de
"lMfl
b*
sa
suite
T. a
Nava
le
jour
mme
puis
il
ajoute
8.
.(Il
demanda
Que
fait la
femme
qui allaite
(T.).
U8
toile? La
malchance s'est exerce ds les premiers temps car tout de venus des vents et des ouragans, qui l'ont emport*. Ne suite sont t'avais-je pas dit que, si le Temple a t dtruit sa naissance, il sera
rebti sa suite
Gunkel \ met hors de doute la possibilit du thme de l'Apocalypse dans le Judasme la parent des deux ravissements est indniable. L ne se borne pas la ressemblance le ravissement du Messie-enfant se produit, d'aprs les deux morceaux, dans les mmes circonstances de temps lors de la destruction du Temple, d'aprs le Talmud; lorsque le dragon asseoit son empire sur la terre, d'aprs l'Apocalypse. Le choix de cette poque s'explique par le fait que primitivement il tait entendu que le jour o le mal commencerait triompher serait celui de la naissance du bien la victoire du mal, loin donc d'tre un motif de dsespoir, tait un rconfort. Mais, remarque Gunkel, la fiction talmudique offre toute l'apCe
texte, dit
: : : :
parence d'une tradition moiti efface. C'est ainsi qu'on n'y voit pas ni o ni pourquoi a t ravi le Messie. Cette lacune est
les
le
Temple
leur
fin
dans
les
et
emport
En rsum,
le
passage talmudique
et
et
l'Apocalypse reprsentent
indpendantes. Le premier est le rsidu informe d'une tradition presque morte, apparente originai-
rement
mythe babylonien du dragon. M. Charles, auteur d'un excellent commentaire de l'Apocalypse de Jean adopte en gros le systme de Vischer 6 de Gunkel et partiellement de Wellhausen, savoir que le ch. xn de ce livre ne
de l'Apocalypse,
le
11
pour
la
rdaction, mais
form de deux morceaux d'origine juive pour le fond. Cette filiation se reconnat dj aux hbrasmes ou smitismes. Les versets G-12 peuvent provenir du Judasme 7
il
est
1.
T.
2. Ici s'arrte T.
3.
mort sera
le
gage de
la
restaura-
tion
4. 5.
du Temple.
Schopfunq
u. Chaos, p. 198 et
s.
critical
on
tlie
Rvlation
of Si
John.
H9
exp-
dns
un
Juif,
9
,
grecs
et surtout
Un de
le
d'ailleurs,
ne fournit une affabulation entirement superposahle notre thme 8 Celui-ci est comme une mosaque de ces fictions
.
diverses.
Nous n'avons pas prendre parti entre ces diverses conjectures, mais puisque le texte du Talmud de Jrusalem est produit au dbat, il sera bon d'en dterminer la nature avec plus de prcision que n'a fait Gunkel.
Caractre du rcit
juif.
le
que d'en montrer les parallles dans les Contentons-nous de signaler quelques anacontes de divers pays.
facile
1.
2.
Offenbarung Johannis,
Strasbourg-, 1904, p. 86 et
et
s.
seraient
les
Dietrich,
Abraxas,
qu'il
p.
117.
Mythe de
la
naissance d'Apollon
d'aprs Hygin.
Python, apprenant
poursuit celle-ci,
de
la
l'le
descendance de Latone,
d'Ortygie,
mais
le,
revenue
surface, Latone
enfante Apollon,
il
ds
le
tue Python.
Horus
1906, p. 354.
Mythe de Hathor,
Osiris,
sur la tte l'enfant est Horus, fils d'Osiris, et le dragon est Typhon (Set). Aprs la mort d'Osiris, Isis runit ses ossements et enfante le jeune dieu-soleil. Elle chappe Typhon en s'abandonnant un bateau de papyrus, qui la conduit une le flottante* Finalement Horus triomphe de Typhon. Boll [Aus der Offenbarung Johannis, 1914) adopte cette conjecture en interprtant le mythe astralement voil pourquoi la scne se joue au ciel. Il est tonnant que Charles ignore cet ouvrage de Boll. 5. M. Piepenbring, Influences mythologiques dans l'Apocalypse de Jean (Revue de l'Histoire des Religions, t. LXXXV, janv. -avril 1922, p. 9) ne s'en est pas avis, pour s'en tre entirement rapport Gunkel. Avec une assurance qui dsarme, il affirme que le chap. xn de l'Apocalypse est inspir par un mythe paen concernant la naissance et le triomphe du jeune dieu solaire n d'une desse et ayant lutter tous les ans contre les tnbres de l'hiver. On a ensuite, ajoute-t-il, interprt ce mythe dans un sens messianique et on l'a appliqu au Christ afin d'illustrer son triomphe sur Satan . Quelle singulire illustration d'un triomphe que le rcit de la mort du hros ds sa naissance
;
120
\.
L'Arabe
sorcier.
L'entre en scne et la
divination de
celle d'un
clbre
la ligne
o s'embrassent
il
le ciel
en
flairant la poussire
du
dsert,
devine
la localit
1
.
2.
L annonce
la
de la naissance du Messie.
le fait
:
laboureur
et,
le
comme
cette ville
pour
voir
n'est pas le
mme
Le signe auquel se reconnat le Messie dans les deux narrations, mais, dans l'une et
.
dans
l'autre,
la ncessit
d'un
indice rvlateur.
Le dguisement du Juif en marchand. Ce thme, qui est banal, a son pendant exact dans un rcit populaire rdig, comme notre texte, en aramen palestinien 3 et dont voici le contenu. Les Romains essayaient, en vain, de construire leurs deux pre3.
miers palais
voyant, un
du nom d'Abba Colon, leur apprit qu'il en serait toujours ainsi tout le temps que leur manquerait Peau de TEuphrate pour gcher le mortier. Sur leur demande, Abba Colon entreprend le voyage, se dguise en marchand de vin et va de
ville
homme
en
ville,
de province en province
destination.
Mais
si
que cela? Certains traits s'opposent une telle conclusion. A la rigueur, on s'explique que la mre soit persuade de l'imminence de la fin tragique de son fils, qui est n sous une mauvaise toile. Mais pourquoi le conteur lui fait-il dire que son enfant lui a t ravi par les vents? L'histoire aurait t au moins aussi dramatique s'il avait succomb un mal terrible ou aux coups de ses ennemis. En outre, bien
s'ensuit-il qu'il n'ait t originairement
1.
Baba Batra,
ii,
73 b.
si
2. Luc,
3.
l'analogie a dj t signale.
j.
6,
qui complte
Aboda Zara,
39
c.
121
trange es1
la
figure
du pre:
il
comme
symbole de
suffit
femme n'est pas une femme ordinaire, c'est Communaut d'Isral. Pour s'en convaincre,
du 4 Ezra
e
:
le
il
de relire
Je
regardais, dit
femme
pleurait
tu ?
qui
pleurait et
de cendres.
Je lui
demandais pourquoi
elle
Laisse-moi,
t autrefois
moi-mme.
Qui es
J'ai
Dieu
me donna un
et
il
fils,
annes que je suis reste avec mon mari. Mais de qui je me rjouis beaucoup, ainsi que mon
mari
dans
les
mon
de peine. Quand
la
chambre
et
tomba
lumires
pour me le silence jusqu' la nuit du lendemain. La nuit venue, je me levai et m'enfuis dans ce dsert. J'ai rsolu de ne plus entrer dans aucune ville, mais de demeurer ici sans manger ni boire et de me lamenter jusqu' ce que je meure. Oh! la plus insense des femmes, ne vois-tu pas notre douleur? Alors que nous sommes tous affligs, toi, tu pleures sur un seul enfant! Va donc retrouver ton mari. Pendant que je lui parlais, son visage devint tout d'un coup brillant et son aspect fut comme celui d'un clair. En mme temps, elle poussa un grand cri. Quand je regardai, la femme n'tait plus l il y avait une ville construite; je vis l'immense emplacement de sa fondation; j'eus peur et poussai un grand cri. Alors une voix me fit savoir Cette
fis un festin. Or, en entrant mourut. Alors nous teignmes pleurer. Tous les gens de la ville vinrent
et
femme, c'est Sion. Sa strilit de trente annes, c'est le monde sans Temple pendant trois mille ans. Le jour o mon fils est entr dans la chambre nuptiale et est tomb mort, c'est le jour de la ruine de
Jrusalem
'.
La ressemblance
est frappante;
il
y a
mme un
le
air
de parent
comme
montrent Hose,
le
4, 6, 7
Isae, l, 1
la
Mais,
si
femme
Communaut
d'Isral,
mot enfant
dure ph-
et la
mre de sa
Cette
ce
morceau
comme
XXIV,
p.
281
s.
122
Il
donc pas douteux que notre page d'Echa Rabbati est la transformation en conte populaire d'un crit ou d'une tradition
qui mettait en scne le peuple d'Isral sous les traits d'une
et le
mre
Messie sous ceux d'un enfant. Le rapprochement que nous venons de faire entre notre morceau et le 4 e Ezra nous incite opter pour une apocalypse.
Reste savoir
toire et faite
si
ne repr-
un vnement rel. On a soutenu qu'il y avait dans l'anecdote palestinienne un fonds historique et que ce Messie Menahem serait le Menahem fils de Juda le Galilen qui, devenu chef de la rvolution en 66, rentra comme un roi Jrusalem et monta au Temple revtu d'un costume royal au milieu des zlateurs arms. S'il se donna pour un
sentait pas
roi et en prit les attributs, c'est donc, dit-on, qu'il voulait jouer le
rle de Messie. Courte fut sa carrire, car, aprs s'tre cach dans
l'Ophel,
il
fut
2
.
et tortures et
finalement
mis mort Mais cette solution se heurte des difficults srieuses, dont la plus grave est prcisment la rencontre dans l'Apocalypse de Jean
d'un thme analogue. de
filiation entre ces
Il
Talmud qui
a t
lire.
Il
est
donc plutt
vraisemblable que l'un et l'autre drivent d'une apocalypse antrieure, et antrieure l'an QQ, puisque l'Apocalypse n'est pas de
beaucoup postrieure cette date. autreInutile de dire que cette proto-apocalypse est inconnue ment le problme ne se poserait pas. Mais si l'on peut montrer qu'un autre texte en suppose l'existence, la conjecture en sera fortifie. C'est ce que nous allons essayer d'tablir.
;
En tudiant
ici
mme
le
1. Schlatter, Zur Topographie u. Geschichle Palastinas, Midrasch Ecka r. in deidschen Ueberselzunq, p. 167. 2. Josphe, Guerre des Juifs, II, 433, 444-445, 448.
Wunsohe,
3.
Revue, LXVIII,
p. 129 et s.
123
nous nous sommes arrt devant la QgUre de la mre du Messie, Hefci Bah, dont le rle droute toutes les notions consacres. C'est la premire et unique l'ois qu'une femme a sa place dans le drame messianique, Elle combat contre deu\ rois, celui du Ymen
et celui d'Antioche. C'est elle aussi qui lutte contre Chirou, roi de
mort du Messie, fils de Joseph, alors que les enfants d'Isral se sont rfugis dans le dsert, elle se tient la porte de Jrusalem, o le mchant, l'Antchrist, ne peut pntrer. C'est le temps d'une dtresse extrme pour la nation juive, dont beaucoup se laissent sduire par l'imposteur. D'o vient ce personnage fminin inattendu? Il a certainement des liens de parent avec la mre du Messie dont parle le Talmud. En effet, comme dans ce texte, Hefci Bah est mre de Menahem. Si elle s'appelle Hefci Bah, nom de la femme du roi Ezchias, c'est parce que prcisment le Menahem enfant par la mre anonyme de notre rcit a pour pre Ezchias. Un savant lecteur a fait ici une quation Menahem est le fils d'Ezchias or, Hefci Bah est donc la mre du Messie s'appelle Hefci Bah. la femme de ce roi pas celte combinaison le fait que Hefci Bah tait Qu'on n'oppose les visionnaires ne s'embarrassent pas morte depuis longtemps de ces anachronismes, confondant dessein peut-tre le pass
Perse.
Aprs
la
avec l'avenir.
Mais
c'est
si
la
ainsi celle
mre du Messie du Livre de Zorobabel se rattache du Talmud, elle n'en est aucunement la rplique. Ici
une pauvresse, dont toute l'action consiste se lamenter et maudire son sort; l c'est une guerrire, arme de la verge du salut, qui s'attaque aux ennemis d'Isral. Ce u'est srement pas la premire qui a servi de modle la seconde. Ce n'est pas non plus l'Apocalypse que la tradition consigne dans le livre de Zorobabel o l'auteur de cet crit a emprunt les traits de son hrone. L'auteur, lui aussi, connaissait donc un ouvrage reprsentant Isral sous les traits d'une femme mre du Messie, Messie dont la carrire fut courte. La donne de Zorobabel est donc la fusion du thme de l'apocalypse prototype et d'un dtail du rcit tal-
mudique
*.
1.
Qu'on ne
cite
pas
le
/>,
comme
source pos-
sible
seulement dans
les ditions
de ce Talmud que se
lisent les
ils
mots Menahem, fila d'Ezchias, qui sont emprunts la glose de/Raschi; manquent dans le ms. de Munich et dans le Yalkout (voir Dikdouk Soferim,
ad locum).
124
sicles de traditions
ou plutt d'crits qui auraient circul clandestinement sans parvenir la publicit. Cette conclusion n'aurait rien qui dut effrayer, car prcisment
qu'impose l'tude approfondie de la conception messianique post-talniudiquc, particulirement en ce qui a trait la lutte du Messie contre son adversaire.
c'est celle
Que
la doctrine
suffisamment
la
deuxime Eptre aux Thessaloniciens, ch. n. Cette doctrine a sans le moindre doute t emprunte au Or, dans le Talmud, il n'en est presque pas de traces; Judasme tout au plus y est-elle sous-entendue dans les passages qui parlent de la lutte de Gog et Magog l'poque messianique, ou dans la mort du Messie fils de Joseph, qui prit sous les coups d'un ennemi anonyme. Or, cette notion de l'Antchrist reparat tout d'un coup pour la premire fois dans le Livre de Zorobabel. Il s'y montre sous des traits mythiques rappelant tonnamment la croyance chrtienne. Si la figuration de l'Antchrist y est teinte de certaines nuances propres celle-ci, il n'en est pas moins indubitable que, pour le fond, celte notion n'en drive pas. Il faut donc qu'elle plonge dans la couche souterraine d'o elle a merg dans les cercles du christianisme naissant. Il est prsumer que ces croyances taient conserves et entretenues dans certains milieux en marge du monde juif o dominaient les rabbins, tout comme ces folies mystiques, ces rveries la Nostradamus qui exeraient leurs ravages l'insu de l'immense majorit chrtienne.
l .
celte
nature dans
la
croyance
messianique est atteste encore quand on compare ce chapitre xn de l'Apocalypse telles donnes remises tardivement au jour, cette fois encore, par le Livre de Zorobabel et qui courent travers
toute la littrature messianique
2
.
Il
s'agit,
en l'espce, de
la fuite
o elle est nourrie jusqu' l'chance fatidique, et de l'attaque du dragon contre le reste de sa postrit. Dans l'opuscule juif et la plupart des midraschim qui
de
la
mre-Isral dans
le
dsert,
1. Voir sur cette question la savante tude de Bousset, Der Antichrist in der Ueberlieferung des Jndentums, des neaen Testaments u. d. aller Kirche, 1895. Pirk 2. Nistarot de R. S. ben Yoha, Jellinek, Beth Hamidrasch, III, p. 80
;
Maschiah,
Yoha,
ib., III, p. 71
P. R. Yoschiyahou,
ib., VI, p.
115
Tefilla
de R.
S.
ben
ib., IV, p.
125; Otiot
Hamaschiah
LE HAVISSEMENT DU MESSIE
s'inspirent de la
SA
NAISSANCE
lils
125
mme
tradition, le Messie
de Joseph, aprs
Isralites
une restauration
s'enfuient dans
c'est contre
le
d'rmilus, l'ntchrist-Rome
il
est
les
eux
la
Sans doute,
que ce reste cherche un abri dans le dsert, o se rendaient toujours les fugitifs de Jude, mais l'obsLination des derniers combattants demeurer dans la capitale ne s'imposait pas, ni n'aurait ncessairement t imagine par un conteur tardif. Il y a donc un lien entre cette partie du drame de l'Apocalypse et la tradition recueillie par l'auteur du Livre de Zorobabel. Cette dpendance est corrobore par les chiffres qui figurent dans les deux crits ce n'est pas fortuitement, en effet, que les deux rcits s'appuient, pour la dure du sjour dans le dsert, sur les chiffres de Daniel o il n'est pas parl de dsert /. 260 dans l'Apocalypse d'aprs Daniel, xit, 11,4.5, dans Zorobabel,
sans doute encore,
il
est naturel
\
:
De
Rab Cahna, 49
dit
au
nom
de Rabbi Lvi
le
tel le
dernier.
De mme que
. .
premier
s'est rvl,
ainsi
le
quarante-cinq jours, d'aprs Daniel, xn, 11-12. Les 45 jours indiqus dans ces versets sont la dure du temps o, aprs s'tre montr,
il
cachera.
restera cach
:
les
mnera-t-il
;
? (les saints).
disent
et
dans
le
dsert de Juda
v,
d'autres, dans le
Og
(d'aprs Hose,
16).
et
les
autres iront chez les gentils, qui les mettront mort. Rabbi b.
Marion
et fera
dit
Au bout
manne.
Ce texte est d'autant plus instructif qu'il montre la tradition, malgr les altrations qu'elle a subies, fidle encore au thme
primitif.
De
de
la retraite
dans
le dsert,
des maigres plantes qui y poussent, et dure de cette rsidence dtermine par les chiffres de Daniel.
Rabba, sur n,
9
1. Cf. Canliq.
Nombres Rabba,
11.
126
Le Messie est cach galement, mais il ne semble pas que ce soit cause de sa mort; bien mieux, c'est lui qui conduit les survivants de la catastrophe dans ces parages dsertiques o ils attendent son
avnement
Il
dfinitif.
l'ide
du ravissement du
si elle
n'est pas de la
si elle
mme
dans
du Messie
fils
de Joseph,
la
se confond avec
tradition juive et
Pour
l'instant,
il
nous
suffit d'avoir
le rcit
palestinien
du
ravissement
traits
de
Menahem
dformation
la
Commu-
du chapitre xn de l'Apocalypse de Jean et du Livre de Zorobabel, et que la destine de cette croyance, crite ou non,
analogue celle de l'Antchrist, atteste l'existence d'une thologie populaire se perptuant travers les sicles avant de se fixer
dans
la littrature.
Isral Lvi.
P. S-
Raymond
Bereschit Rabba
Martini (Pugio fidei, 350) cite comme provenant du (Ber. Babbati, p. 84) une autre version de l'histoire du
C'est
almud de Jrusalem.
une adaptation
trs
libre d'un
pseudo-
savant. L'Arabe y est remplac parlie. L'enfant Messie est tendu devant la mre couvert de sang. Quand, cinq ans aprs, lie revient, la mre lui
marche pas, des yeux et ne voit pas, des oreilles et n'entend pas, une bouche et ne parle pas. Il gt comme une pierre. Ldessus des quatre points du monde vient un vent qui l'emporte vers la grande mer. lie entend alors une voix cleste qui lui dit Pendant quatre
dit
:
Il
a des pieds et ne
cents ans
il sjournera dans la grande mer, pendant quatre-vingts ans dans le lieu fumeux o sjourne la bande de Gor, pendant quatre-vingts ans la porte de Home, et ensuite il circulera dans les grandes cits jusqu'au temps de sa fin. On le voit, c'est un salmigondis de thmes divers, uvre certainement d'une poque tardive, qui ne doit pas entrer en ligne de compte dans l'tude que nous avons esquisse. Le P. Lagrange a eu tort de prendre au srieux ce document d'une authenticit trs douteuse (Le Messianisme, p. 221-222). Le fleuve lanc par le serpent pour engloutir la femme (Apoc, ut, 15), qu'on interprte, non sans peine, comme un mythe, rappelle singulirement celui que dchane Satan pour empcher Abraham d'accomplir le sacrifice d'Isaac (Tanhouma, Vayra, 22 Midvasch Vayoscha, Beth Hamidrasch, I, 36). C'est probablement aussi du folk-lore. Aussi bien ce stratagme du Malin est-il trs rpandu dans la littrature populaire.
La population juive qui vivait dans les Landes pendant la premire moiti du xix e sicle, tait tablie, ds le xvi e sur la rive droite de l'dour, en face de Bayonne, au faubourg de Saint-Esprit,
,
diocse de Dax.
le
Louis XI, en 1463, y nommait le magistrat de police qui relevait de la snchausse landaise de Tartas Lors des lections de 1789,
.
les
dputs de
la
admis rassemble
fit
primaire de
Esprit une
la
mme
sncliausse
2
.
La Constituante
de Saint-
commune du dpartement
communaut
Marsan est assez volumineux. La pice la plus intressante est un mmoire de vingt pages, rdig pour rpondre des questions
prcises poses par le Ministre de l'Intrieur, le 13 juin 1812, et
sign
3
.
D'autres documents,
de
la colonie juive
la petite ville
,
indpendante
par
fut ratta-
les intrts
conomiques,
1.
dfensif de Vauban.
et
Expilly, Dictionnaire
fol.,
gographique, historique
t. I,
la
p. 491.
Les Juifs et la Rvolution franaise, dans la Revue d'Histoire contemporaine, t. I (1899-1900), pp. 9 et 213; M. Liber, Les Juifs et la Convocation des tats Gnraux, dans la Revue des Etudes juives, t. LXIV
moderne
(i9l2) p. 2.34-261.
3.
Archives
dpartementales
des
Landes,
V6
il
(Cultes
non
catholiques).
Sur
l'honorabilit
du maire
et la considration
dont
128
comme
,
marranes
ou
nouveaux chrtiens
portule
en 1496 par
roi
Emmanuel ou
II, en 1580, ceux qui s'taient remis pratiquer secrtement le culte hbraque, perscuts par l'Inquisition, avaientmigr par milliers, en Turquie ou en Italie, en Hollande, en France, o ils retrouvaient leurs frres espagnols chasss par Ferdinand d'Aragon et Isabelle de
Castille,
'.
au del des Pyrnes et s'tablir misrables , aux environs de Bayonne, Peyrehorade, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, au VieuxBoucau, Saint-Esprit, o ils taient tolrs en 1550.
En
la
archives de la
communaut
il
Rvolution,
dterminer
colonie au
la
la
Ce chiffre convient galement la date de 17^28 -. Celui de 3.500 donn par Expilly, en 1762, dpasse la ralit. En 1812, il est certain que le nombre des Juifs est de 1.170. A leur industrie , aux fortunes qu'ils ont acquises, il faut attribuer l'embellissement de cette ville, autrefois compose d'une vingtaine de baraques , maintenant orne de beaux difices , et l'accroissesicle.
ment de sa population, qui est de 5.821 habitants. Dans l'ensemble du dpartement des Landes,
tout fait 2.000
3
.
les origines, cf. Thodore Reinach, Histoire des Isralites depuis la ruine de indpendance nationale jusqu' nos jours. Paris, Hachette, 8 4 d.; Georges Cirot, Les Juifs de Bordeaux, leur situation morale et sociale de 1550 la Henry Lon, Histoire des Juifs de Bayonne. Rvolution. Bordeaux, Fret, 1920
1.
Sur
leur
cit
V6
(tat envoy le 27
le
Prfet).
120
Mont-de-Marsan n'existe pas, dans tout le Sud-Ouest, d'tablissement plus Il nombreux, ni plus homogne, si l'on excepte la colonie de Bordeaux, pour la plus grande part portugaise, qui comptait plus de 780 2 En 1807, les descendants des anciens 8.000 mes ds
el
une
imposs Bayonne et dans les Basses-Pyrnes 3 L'anne suivante, 107 personnes composent le groupe de Toulouse, fortement ml d'Alsaciens et d'Allemands 4 A Saint-Esprit, quelques
.
Juifs
quelques Montpellirains se sont tablis; une distinction marque subsiste, au point de vue de la considavignonnais
et
,
ration
Au moment
des
mouvements d'armes,
,
l'illusion
d'une
parages
une
infinit
de Juifs
II
La nation portugaise bnficiait, avant la Bvolution, des privilges numrs dans les lettres patentes de Henri II, en aot 1550,
confirms successivement en 1575, 1656, 1723, 1776 rsider dans le royaume, y possder des biens meubles et immeubles, y
et
:
commercer librement s Trois syndics, un trsorier, dix notables et adjoints administraient la communaut particulire de Saint-Esprit, compltement
.
indpendante de celle de Bordeaux, et rpartissaient les impositions, dont la quote-part tait double de celle des catholiques 6
1.
1810.
t.
lbid.,
tat de rpartition
individuelle
Landes.
2.
contempo-
raine,
3.
(1900-1901), p. 483.
V 6 Lettre adresse au Prfet par les dlgus l'Assemmars 1807. Total en 1808 127 personnes.
.
:
J.
Gros, Les
Juifs
t.
de
Toulouse pendant
la
Rvolution
et
VEmpire,
Isambert, Recueil gnral des anciennes lois franaises, 6. Arch. dpart. Landes, V 6 Mmoire cit (1812).
,
XXIV,
p. 44, n
483.
T.
LXX1V,
n 148.
130
En
Le corps municipal de Bayonne disputait la seigneurie du faubourg au chapitre collgial, plus tolrant et directement intress voir vivre et prosprer la colonie portugaise. Les ngociants qui composaient en grande partie le conseil de ville redoutaient au contraire la concurrence des marchands isralites et prtendaient leur enlever le commerce de dtail Ceux-ci ne rencontraient, de
1
.
l'autre ct de l'Adour,
que
.
la jalousie
en 4602, aux Bayonnais de les recevoir, et aux Portugais d'habiter Bayonne. Obligs de se retirer au coucher du soleil, ne rentrant en ville que fort tard le lendemain, ils n'y pouvaient acqurir de maisons 2 Au bourg mme, et dans la paroisse, leurs biens-fonds ne reprsenet la diffrence d'opinion
Dfense avait t
taient, vers le
3
.
Les
tracasseries, les
amendes,
humiliations et fatigues
, crit le
maire
popuCet
de Saint-Esprit,
lace
mme
les a
fait
de
la
ont influ
avilissement
extraordinairement intimids.
les essais
La Rvolution, aprs
de tolrance
et
d'organisation du
rgne de Louis XVI, leur a donn la scurit, la plnitude du droit d'acqurir; elle les a admis la condition de citoyens actifs, par le
dcret du 28 janvier 1790.
puis
Ils
Bayonne. Une amlioration sensible s'est produite dans leur manire de vivre et leur sociabilit. Sous l'Empire, ils se soumettent en gnral volontiers aux ordres de l'autorit; ils paraissent aimer le souverain. Ils peuvent compter au nombre des bons citoyens. Avec un peu de bienveillance et du temps, l'assimilation sera complte avec ces anciens Franais, dont ils cultivent
dj l'esprit et les
murs
'
le
du royaume
d'Italie
sation dfinitive.
trois
un
et la
Rvolution franaise,
cit (Lettres
loc. cit., p. 7.
2.
3. 4.
H. Lon, op. cit., pp. 58 et 80. Arch. dpart. Landes, V 6 , Mmoire cit
Iftf
Abraham Andrade,
et
fils
et Pallo
jeune, d Saint-Esprit.
Au cte du prsident do l'Assemble, Abraham Fuftado, Juif portugais de Bordeaux, Andrade, investi de la confiance entire de ses frres , membre, successivement, de la Commission des Neuf, charge de prparer la runion du Grand-Sanhdrin, et du
(iraud-Sanhdrin lui-mme, collabore activement l'uvre de la rgnration d'Isral . Inviolablement attach la loi de
Mose,
ne laissera pas, dit-il, dans une de ses lettres au prfet, de pratiquer pins d'une vertu vanglique. Portugais, il s'inquite, la veille du Sanhdrin, de voir abonder les rabbins allemands... Les Italiens, en gnral polis et instruits, en ont aussi fourni un grand nombre... Parmi les dputs de la ville d'Amsteril
tandis
que
les
Juifs
du culte judaque, rdig par la que plusieurs regardent comme la bote de Pandore , est librement critiqu 2 Le langage du rabbin ne manque pas d'amertume lorsqu'il traite l'pineuse question des indemnits, qui se pose, pour les dputs 3 des Landes, comme pour leurs collgues d'autres dpartements
.
frais
de dpla-
cement
de sjour. Une commission spciale rpartit la contribution entre les Isralites de Saint-Esprit, sous la prsidence du riche Benjamin-Louis Nouns, qui n'a pu affronter lui-mme,
et
4
.
Malgr
les efforts
sommes
rend
le
et le total
la
apathie,
mauvaise volont
ou
les
ressen-
vhmentes
commerce
5
.
Un dlgu
1.
est rappel
et
V6
le
2. 3.
4.
(48
mars
1807).
132
ceux des Landes, privs mme de rponses leurs lettres, sont . sacrifis au bien gnral Le prfet, d'accord avec le maire, s'efforce de leur faire rendre
justice en
mnageant
Il
le
commu-
menace de
Lorsque
les signaler
nominativement l'Assemble
2
.
et
ordonne
de
du percepteur
et
que
la cessation
leurs travaux les a rendus leurs familles, aprs dix mois, l'administration dpartementale n'a plus qu' se louer des Juifs de Saint-
La lgislation impriale leur a t favorable le dcret du 17 mars 1808 les excepte formellement, comme leurs frres de
Esprit.
:
la plnitude
de leurs droits de
municipale.
Dj,
Ils
participent
ils
l'administration
pendant
sants
4
la
Rvolution,
un
y a toujours eu quelque isralite appel aux fonctions publiques un juge de paix, des officiers municipaux.
Depuis,
il
:
1808 1812,
la place
5
.
ait
pu
s'en plaindre
Napolon et ses
auprs du ministre
Le maire de Saint-Esprit s'en explique mme des sacrifices pour ne pas servir sous les drapeaux; on en voit trs peu se livrer la carrire des armes et ambitionner la gloire qui en rsulte pour la nation... . Mais il ajoute que huit conscrits, dont quatre engags volontaires, sont au service actif en 1812. Huit autres, enrls au commencement de la Rvolution et, par la suite, se sont retirs honorablement, quatre d'entre eux touchant la solde de retraite. Aucun n'est officier, ni dcor de la Lgion d'Honneur, au moins dans les
...ils font
i.
V6
les
dlgus au Prfet
(7
VIII, p. 203.
er
(1
mars 1807).
2.
3.
au Maire de Saint-Esprit
t.
mars
1807).
V6
Mmoire
cit, et
M*
tats
du personnel administratif.
133
Landes. Alexandre Marqfoy, lve de Saint-Cyr, lieutenant, puis capitaine aux annes d'Allemagne et d'Espagne, bless onze fois,
flicit
III
La vie conomique des nouveaux citoyens n'a pas t aussi profondment transforme que leur vie civile et politique. Un accs de plus en plus large la proprit leur a t permis les acquisitions, qui doivent tre pour les plus aiss la base solide de la fortune, consistent en maisons la ville et en domaines la campagne, terres ou mtairies, qu'ils ne font pas valoir eux-mmes. Parmi les Juifs tablis Saint-Esprit, un petit nombre habite la 2 section rurale de Saint-Etienne; aucun ne se livre l'agriculture Ils ne s'adonnent pas non plus l'industrie, dans le sens actuel du mot. Il n'y a pas de manufactures dans les Landes 3 Les artisans taient, au xvni e sicle, des chrtiens du pays, exclus du droit de matrise en ville, mais autoriss travailler dans des boutiques du faubourg. La situation n'a pas chang sous l'Empire, sauf un
;
trs petit
l'occupation essentielle de
cette colonie
de travailleurs
familles.
Leur tablissement aux portes de Bayonne, o ils ont dsormais libre accs, o quelques-uns d'entre eux, les Marqfoy, les
Furtado, ont transport
le
mieux que jamais. La concurrence subsiste mais il n'est plus question pour eux de l'hostilit des corps de mtiers et corporations marchandes, soutenue par le Conseil de Ville. Dbouch des
Landes, entrept de transit sur l'Adour maritime, proximit des Pyrnes et de l'Espagne, Bayonne leur offre ses abondantes
possibilits d'activit et de richesse.
Un
1. 2. 3. 7
V 6 Mmoire
,
cit.
novembre 1811. Les quatre fabriques de bouclions de et Tarnos occupent ensemble douze ouvriers.
4.
H. Lon, op.
cit.,
p. 256, cite,
:
d'aprs un rapport
officiel
de 1809 sur
les Juifs
et les
de Bayonne et Saint-Esprit
un
tailleur,
deux menuisiers,
deux cordonniers,
134
mme
de
la
grande place de
en forme de cale , avec deux terrasses leves jusqu'au plus haut niveau des mares. Le port des Landes sera distinct du port des Basses-Pyrnes; mais les deux places sont en relations troites, leurs intrts sont presque communs, leur
prosprit est lie au perfectionnement de la navigation du fleuve.
La majeure
des magasins considrables ont t tablis , les vins et eaux-de-vie du Bas-Armagnac, transports par la route jusqu' Mont-de-Marsan, puis par la Midouze et l'Adour, et les produits rsineux des forets landaises. Les grains de la Chalosse
Saint-Esprit, o
A sont exports vers l'Espagne, lorsqu'ils sont surabondants l'Est, la navigation remonte le Gave et atteint Peyrehorade, o
1
.
quelques familles de commerants juifs sont fixes de longue date, dans un centre local, avantageusement plac, proche du confluent
travaux de restauration d'un port marchand, 2 dcids en 1808, sont rests en projet jusqu' la Restauration
avec TAdour
les
les
efforts
tents
par
le
la vie
conomique dans
le
Adour. Sans doute, Saint-Esprit surveille, par sa citadelle, le l'afflux de passage des troupes et des convois vers l'Espagne population, le ravitaillement des armes peuvent faciliter certains
:
changes. En gnral, lesoprations du commerce sont restreintes. Le blocus aggrave cette stagnation qui durera jusqu' la fin de
l'Empire. Les Juifs ont t les premiers en souffrir. Le trafic des
denres coloniales leur est dsormais interdit. Une surveillance et une rpression rigoureuses s'exercent pour empcher la contrebande de se glisser, le long de la frontire des Basses-Pyrnes, depuis le Gave jusqu' l'Adour, travers le dpartement des
Landes. Le moindre
portefeuille au
fait,
mme
isol,
comme
la
dcouverte d'un
nom d'Abraham
abandonn par des contrebandiers, est signal par un rapport 3 L'tablissement du monopole des tabacs au profit de officiel
.
l'Etat
napolonien ruine la famille des Posso *. Dans ces circonstances difficiles, la vie commerciale garde,
K
prfet au
1.
le
Commerce
(8
mai
1812).
Bureau des Travaux; le prfet au ministre des Finances (27 janvier 181G). Arch. dpart. Landes, Registre de Correspondance ministrielle, Bureau de police
Ibid.,
135
l'esprit
La majeure partie des Juifs travaille la vente d'objets de quincaillerie, au jour la journe . Les petites gens
du mouvement
sont emballeurs, facteurs, colporteurs, frangiers-galonniers. D'autres tiennent des magasins de mercerie, toileries d'Allemagne,
toiles
imprimes
et coton-
draperies,
soieries
Quelques-uns
fait
sont riches.
La
bril-
maison de
tissus de
Josu Lon
2
.
encore journellement de
fils,
et
prits considrables
ses enfants.
Une maison juive tient dans la banque un rang distingu . Son chef, Benjamin Louis Nouns, dcd en 1811, a acquis une grande fortune en travaillant avec succs au commerce des monnaies et l'change des piastres d'argent avec la pninsule. La
guerre a restreint ces oprations.
Les relations d'intrts, les relations maritimes surtout,
sont
pays trangers. Le port reoit des btiments qui viennent d'Angleterre avec des licences, ou de Bilbao et de Santander, pendant les campagnes d'Espagne. Deux ans de suite, Benjamin Henriqus, commis ngociant, ayant
devenues
difficiles
avec
les
satisfait
aux
lois
de
la
reoit
maisons Patto an et Patto frres s'intressent, comme bailleurs de fonds, des armements en course dont Henri Castro Chacon
fils
est l'armateur
''.
L'activit juive,
ment
aid
le
importance conomique. Elle a maintenu, consolid les fortunes acquises. Quelques rentiers paraissent sur les tats officiels.
Ham
et
Benjamin Patto, Isaac Goms, pour ne citer que les principales familles, sont parvenus la richesse au dbut du xix sicle.
1.
V6
2.
Ibid., Rapport de la
Btprit
3.
(H
miirs 1807).
(4
avril
*3G
IV
ne faut pas chercher dans les documents administratifs, suites habitudes religieuses, intellectuelles et morales des Isralites,
Il
font l'attrait
le
du
livre
d'Henry
Lon. Cependant,
ont particip
labors pour
savoir
la
le
maire de Saint-Esprit mise en pratique des rglements d'organisation culte hbraque en 1808. Il n'est pas indiffrent de
le prfet
des Landes et
comment
comment, du dehors,
ils
murs dont
l'originalit
profonde ne leur a
pas chapp.
Conformment aux dispositions gnrales du dcret du 17 mars, une synagogue particulire, dpendante du consistoire dpartemental de Bordeaux, a t tablie Saint-Esprit. Son rabbin, Abraham Andrade, est lu, Tanne suivante, grand rabbin Bordeaux et agr parle gouvernement, non sans que le prfet
ait t
appel
adonner
les
renseignements
Jacob Athias
lui
succde.
Les inconvnients de cette subordination seront signals plus tard, lorsqu'il s'agira de doter le groupe religieux des Landes et Basses-Pyrnes d'une synagogue consistoriale ncessit, pour
:
du consistoire dpartemental lorsque des mariages domicile sont ncessaires obligation de rendre compte des aumnes, mme secrtes, distribues dans la localit gne apporte l'exercice du droit d'lection des notables par l'loignement et la dpense 2 . Au cours du Premier Empire, les membres du consistoire de Bordeaux, Abraham Andrade, David Gradis, Lops-Dubec pre et
tion pralable
; ;
de Rodrigues an, ont exerc leur rle d'administrateurs religieux du dpartement des Landes; ils sont entrs en collabole fils
Un commissaire
sente au sige del synagogue particulire. Celui-ci, Palto jeune, adjoint au maire, assume la fois la responsabilit de la police
1.
V6
Lettre
du ministre de
dcret de
nomination du 13
avril 1809.
tembre 1815.
137
extrieure et
la
sommes consacres au
culte.
s'introduit dans les synagogues. Aprs sa mort, l'indiscipline Le prfet intervient personnellement, en 1811, auprs de Jacob Carvaillo, devenu adjoint au maire son tour, et le dcide accepter la charge de commissaire surveillant '. Une des attributions essentielles du consistoire est d'empcher
forme aucune assemble de prires sans autorisation. Vers 1780, la presque gnralit des Isralites de SaintEsprit, o il y avait un certain nombre de synagogues, avait
qu'il se
obtenu de l'intendant d'Auch des ordres pour qu'elles fussent supprimes, sauf deux; depuis, des runions cultuelles s'taient tenues sans avoir t autorises; ces assembles avaient subsist. Cependant, la multiplicit des lieux de prires, dans une petite ville, nuit infiniment l'exercice du culte. Les personnes d'une
mme
il
d'imposant
et
font peu d'impression sur les esprits... Cet inconvnient n'est pas
le seul.
Les indigents tant loigns des riches, la bienfaisance est moins active que lorsqu'ils se trouvent runis 2 .
Une dcision du consistoire, du 3 avril 1811, un arrt prfectoral du 1 1 octobre, provoquent la suppression des trois synagogues dites a du Fort, de Lon et de Jean d'Amou, o se runissent
quelques familles juives . La porte principale et toutes les issues en sont fermes en prsence du propritaire, de l'administrateur et du commissaire surveillant J. Carvaillo, accompagn d'un
de ses gardes solds
3
.
rassemble
et
la
4
.
Tobie
me,
dans la maison de Jean d'Amou, section rurale de Saint-Etienne, dans l'intrt de quelques vieillards infirmes (le
est autorise
propritaire,
Jacob Sches,
et
un de
pre
Un
1.
V6
Lettre
du Consistoire
de
isralile
lettre
du prfet
isralite
Jacob Carvaillo, 12
la circonscription
dcembre 1811.
la
IbicL, Lettre
du Consistoire
de
Gironde au prfet
du
procs-verbaux du 30 octobre.
nomms
par
le
Consistoire (Lettre
138
que personne ne puisse se soustraire aux charges communes du temple '. Sous l'Empire, les dpenses du culte comprennent, en outre, le
traitement des rabbins. Elles sont supportes par les
la
ment,
membres de
mesure de leurs moyens. Le prfet rend les rles de rpartition excutoires. Il peut employer la contrainte comme pour les contributions directes 2 Le contingent du dpartement des Landes dans les dpenses gnrales de la circonscription du consistoire atteint 3.900 francs en 1810, 3.590 francs en 1813. Benjamin-Louis Nouns fournit lui seul plus de 1.000 francs en 1811 (sur 5.317 francs) Il ne parat pas que cette taxation ait
la
.
communaut dans
rencontr de difficults.
L'exercice du culte n'en a pas rencontr non plus.
Au
de Malte, un couvent d'Ursulines, une abbaye de filles de l'ordre de Gteaux Le clerg avait tent d'exiger des contributions illicites ou d'obliger les dissidents illuminer au passage des pro:{
.
cessions.
Aprs
disparu.
la
Jamais cette nation n'a t plus tranquille et jamais on ne s'est aperu moins de la diffrence d'opinions, parmi une population de prs de 6.000 habitants *.
Eux-mmes
du
sicle, l'intention
d'user du droit qui leur tait accord par les Articles organiques
du Concordat, d'empcher le culte extrieur des catholiques 5 Quelques incidents ont pu se produire dans les priodes de raction ou d'agitation politique la bonne harmonie, dans l'ensemble, n'a
, ;
6
.
VG
2.
3. 4.
5.
lite
du
5 juillet 1812
rles de rpartition.
Mmoire
cit.
Rapport sur
la
demande tendant
Saint-Esprit, 1845.
Ibid., sur la clbration
et
cf. lettres du prfet au sous-prfet de au maire de Saint-Esprit, 11 fvrier 1831.
6.
du jour de repos,
139
progrs de l'assimilation, la population juive garde ses murs, comme elle garde ses traditions reliles
gieuses.
En
les
1701,
injustes et
Bayonne multipliait les accusations intresses pour empcher le Conseil du Roi d'couter
le
Corps de
Ville de
Le maire imprial n'en reprend naturellement aucune, cinquante ans aprs. Il se contente d'crire La moralit des Juifs portugais parat assez pure. On peut reprocher quelques-uns un esprit ardent et mercantile... Il n'est pas question d'usure Saint-Esprit peut-tre le maire fait-il allusion une ou deux affaires de police, d'ailleurs mal claircies, dont il 2 s'est occup en 1812 Son rapport au ministre signale un curieux esprit d'galit, en mme temps qu'une grande vivacit de caractre, chez les anciens immigrs Il n'y a point d'influent parmi les individus qui professent le culte hbraque ils ne connaissent entre eux de distinction, que celle que la fortune accorde aux hommes, et l'irrvrence, de Juif Juif, est telle que, dans les moments de trouble, ils ne mettent aucun frein leurs imprcations, n'importe le rang qu'occupe, dans la Socit, celui d'entre eux qui ils adressent la parole. Mais jamais leurs altercations n'ont de suite funeste et, presque toujours, les rixes finissent avec des paroles. Le dveloppement des institutions charitables est, par contre, pass sous silence. Pourtant, les fonctionnaires de Napolon ne peuvent pas ignorer la Hebera ou Association Gnrale , institution trs ancienne, un des plus nobles dbris que nos anctres ont apport d'un pays voisin, affirment leurs descendants 3 Comme la Sedaca de Bordeaux \ elle assumait, au
dolances des Isralites
1
xvni
1.
sicle, le rle
de conseil de
la
cit., p. 9.
2.
31 juillet et
Correspondance ministrielle, Bureau de police, 4 mars, 21 aot 1812 (un emprisonnement pour faux une arrestation pour recel
:
3.
charit, de bienfaisance
4.
les institutions
de
G. Cirot,
Recherches sur
p. 86.
les Juifs
140
sait la
communaut
ses syndics
et ses adjoints.
Sous l'Empire,
encore, l'administration du
Bureau de Bienfaisance
et
traite
avec
aux
du Grand-Sanhdrin.
embrasse dans son action toutes les misres et toutes les souffrances qui ont droit la compassion. Elle fait soigner les malades, leur accorde les mdicaments et les visites du mdecin, entretient les vieillards et les personnes impotentes, distribue le bois de chauffage aux familles ncessiteuses pendant la mauvaise saison et intervient dans les besoins dont le soulagement est imprieux. Quelque modiques que soient les ressources dont cette socit dispose, elle fait un bien rel dans
Hebera
notre
localit... .
le
humanitaire.
tels
indistinctement
1
.
que
morts
et les ensevelir
Une
2
.
socit particulire
s'occupe,
ment avec
la religion.
Dans toutes
grandes occasions o
et,
religion intervient, dans les mariages, les naissances, les dcs, des
depuis les
la
vie
Le
moins
rendu des services. pour la majorit des enfants, l'ducation parat nglige, trop exclusivement restreinte la pratique commerciale enseigne de pre en fils. On les voit, ds leur plus tendre jeunesse, colporter des articles de quincaillerie, pour en chercher le dbit dans les rues de Saint-Esprit et de Bayonne, ou se placer commis dans les maisons de commerce... Quelques familles aises font donner de l'ducation aux demoiselles qui cultivent les
qu'ait t sa situation, elle a
Cependant,
1.
Rapport..., 1848.
2.
3.
cit., p. 290.
,
Rapport
cit,
1848.
L'cole
du Talmud Thora a
p. 74).
exist,
xvnr
sicle (Cirot,
Recherches,
141
musique, la danse, la broderie, . En fait, jusqu'aux dernires annes du rgne de Louisetc. 2 Philippe, L'enseignement <l< s lles n'a pas exist Au temps o Abraham Furtado reprsente la plus haute culture dans la communaut de Bordeaux, celle de Saint-Esprit ue connat ne sont pas aucun lettr . Quelques-uns, parmi ses membres,
sciences d'agrment, telles que
'
la
la classe
obscure
sciences
mais
.
le travail
commercial
les
les
VI
La tache de ceux qui guident la communaut vers ses destines nouvelles n'est donc pas acheve. Tolrs par l'Ancien Rgime, les Juifs portugais ont t affranchis
par la Rvolution. L'organisation, l'assimilation ont t voulues,
prpares
et,
L'accs la
la
dans une large mesure, ralises par l'Empire. vie civique, aux fonctions municipales, l'extension de
juive,
la
au mouvement d'affaires du double port de l'Adour, le dveloppement ou la consolidation des fortunes acquises, malgr les difficults conomiques nes de la guerre et du blocus continental, sont les faits caractristiques de cette priode dcisive. La libert du culte a t assure. Les fonctionnaires, maire de Saint-Esprit, prfet des Landes, ont collabor
proprit
participation
aux institutions morales et sociales les plus respectables de la communaut. Ce progrs continuera sous la Restauration, sous la monarchie de Juillet, le nombre augmente des propritaires ou des ngociants investis d'un mandat municipal 3 Des entreprises commerciales puissantes grandissent Bayonne.
aux habitudes traditionnelles,
ni
: .
Mais
le
mouvement d'migration
descendants des
encore un peu plus d'un millier, en 1845, autour de leur temple reconstruit. Saint-Esprit devient le chef-lieu d'une circonscription
V 6 Mmoire
,
1.
cit,
1812.
Rapport cit, 1848. 3. Ibid., Renseignements donns par le prfet sur Abraham de Josu Lon, propritaire, commissaire surveillant prs le temple de Saint-Esprit, et sur Rodrigues, banquier, maire de Saint-Esprit, 6 mars 1841 ; liste des notables de la circonscription
2. Ibid.,
consistoriale, 25
mai 1847.
142
Haute-Garonne, de L'rige, de l'Aude, des Pyrnes-Orientales '. Les institutions de bienfaisance et (renseignement, dj rglementes, se dveloppent parce qu'elles sont mieux soutenues. Les dirigeants du Consistoire pourront tmoigner, la veille de la Rvolution de Fvrier, que la difusion de l'instruction parmi leurs
de
la
charges
titre
de citoyen et d'isralite
Pierre Genevray.
PICES JUSTIFICATIVES
Lettres
Abraham Andrade
et
Henri Castro
fils,
au Prfet.
14 octobre 1806.
...
Il
est flatteur
les
premiers travaux du
synode ont mrit votre approbation. Gomme c'est le mme esprit qui a dict ses dernires rponses, nous nous sommes empresss de vous les adresser par la lettre du 25 du mois dernier \
La formation d'un Grand Sanhdrin donne lieu mille conjectures. S'il nous tait permis d'en former sur ce point, nous dirions avec la
majorit de nos collgues qu'il ne s'agira que d'une lgre rforme et de
l'organisation
du
culte judaque.
En
Ordonnance royale du
7 janvier 1846.
tants.
Sur A. Andrade, grand-rabbin de Bordeaux, prs le Consistoire isralite, depuis Histoire des Juifs Bayonne, cf. H. Lon pp. 261-262. Le prfet Duplantier, install le 10 messidor an IX, a occup le poste de Mont-de-Marsan jusqu'en 1810. 3. Ni cette lettre, ni le volume qui contient les dbats des sances de l'Assemble,
2.
le
PRIMER EMPIRE
148
rabbin Andrade
fait
partie (
avec mm. les commissaires de S. M., de dvelopper nos \-i rponses, afin que le Sanhdrin puisse les convertir en maximes doctrinales;
Vous
Parie
savez,
le;
doivent se rendre
pour complter ce tribunal religieux. Voil ce qui a dj port les Isralites de Saint-Esprit nous observer qu'un quatrime dput leur
fait
accablant
l
.
vous rendre, M. le Prfet! Chaque jour nous apprdavantage tout ce que vous avez bien voulu faire pour ramener ces cions Isralites au devoir. Vos soins, cet gard, n'ont pas t infructueux,
Que de grces
commission prside par M. \i" L*Nounez Il nous sera du 3.420 vient de nous remettre 800 francs. Quel effort francs au 4 du mois prochain. Nos frres de toutes les classes ne tarderont pas se rveiller en apprenant que S. Exe le ministre de l'Intrieur a improuv la conduite des commettants en retard. En effet, sur la rclamation faite l'Assemble par quelques dputs allemands au sujet des indemnits, celle-ci a pris une dlibration qui accorde chacun 500 francs par mois et 5 francs par poste, qui devront tre pays par les Isralites des dpartements respec8 tifs Cette mesure a t approuve par S. Exe. qui a bien voulu promettre d'crire MM. les Prfets ce sujet pour les engager mettre en usage la persuasion et tout leur crdit, pour que les dputs ne restent pas en souffrance. Copie de cette dlibration doit tre envoye, avec une circulaire de notre Prsident, aux synagogues qui ont des dputs
puisqifen dpit des obstacles,
la
!
.
Paris.
mais
afin
que vous
dmarche, puisque
pas,
S.
Exe. a bien
Si,
Nous devons attendre un bon effet de cette voulu y donner son adhsion et
contre notre attente, elle ne russit
un dcret seul de
qu'il
S.
justice et la raison.
nous en cote d'tre rduits vous arracher tant de fois des objets de la plus haute importance et de vous avoir vu descendre jusqu'aux moindres dtails de notre mission! Que de droits sacrs vous
!
Ah
Le
aux dputs
la
formation d'un
pourra occasionner de quelques-uns de vos coreligionnaires. Si, par suite du dsintressement qui vous caractrise, vous pouviez diminuer de quelque
fortes charges
1. Cf. Lettre des administrateurs
2.
Cf. Lettre
nouveau
du Bureau de bienfaisauce au
au Prfet,
8
du Ministre de
l'Intrieur
du 24 septembre).
144
chose la somme laquelle vous avez droit de prtendre chaque mois, seulement pour l'avenir, vous rendriez vritablement service vos frres, ou au moins plusieurs d'entre eux, qui, dans les circonstances actuelles, se trouvent assez gns. Je ne vous parle ainsi que pareeque je suis bien convaincu que c'est vous tre agrable que de vous mettre porte de faire quelque bien mais si vous ne pouvez accorder aucune
;
sommes
ncessaires votre
La
lettre
du 24 octobre
la rentre
est
une exhortation
la patience.
Les mesures
prises
pour
II
Abraham Andrade au
Prfet.
28 octobre 1806.
Il le
remercie de ce qu'il a
:
fait
pour engager
les contribuables
payer
l'indemnit
Pourquoi
faut-il
ce sujet"? Si j'avais
que des scnes scandaleuses se renouvellent encore une fortune, il n'en serait pas ainsi, du moins pour la
portion qui
me
concerne.
aux bonnes dispositions des administrateurs de la socit de bienfaisance, ainsi qu' la plupart des membres du comit de correspondance, il n'est pas moins vrai que la conduite de certains
En rendant
justice
riches
mon
fait
rprhensible.
En recevant mme mon traitement jusqu'au 4 novembre sur le mme taux, il ne m'en cotera pas moins pour cela environ 100 pistoles. Cette
circonstance de
dernirement un savant ecclsiastique m'observer que l'Eglise me traiterait autrement, si j'tais n chrtien ce que je puis assurer, M. le Prfet, c'est que le rabbin Andrade, inviolablement attach la loi de Mose, ne laissera pas de pratiquer plus d'une
vie porta
:
ma
vertu vanglique.
j'ai
l'honneur de
faire partie, a
presque
de dvelopper
allemands abondent,
en gnral polis et
parat
nous en faudrait d'un autre aloi. Les Italiens, instruits, en ont aussi fourni un grand nombre. Il
et
il
la
ville
parmi nos snateurs. Ceux-ci n'auront que voix consultative. N'importe ils veulent concourir la rgnration d'Isral. Qui le croirait? Ce seront l des Allemands, tandis que les Juifs portugais de la Hollande ne disent
mot.
145
il
Pour ce qui
est de M.
Benjamin
L"
ne
L'ordre du jour,
S.
impunment un voyage quelconque. dans nos confrences avec MM. les commissaires de
dans cette capitale. Les Juifs, uns rptent que ce comit, abusant de son
une rforme dans la religion, tandis que les autres craignent une espce d'inquisition pour les croyants qui ne tiennent pas certaines pratiques. C'est pour cela que tous demandent liants cris des consistoires dpartementaux. Cette
question importante sera discute mercredi prochain.
.
mme
L'organisation du culte judaque est aussi l'ordre du jour. Tout annonce que j'exercerai le rabbinat, par la suite d'une disposition gnrale en attendant, M. le Prfet, il faut m'armer de courage et me
;
soutenir,
s'il
mes propres
entirement abattues,
je
mon
sort. Cette
les blessures
mon
me
faut convenir
le
plus humble,
le plus
soumis, et
le plus
III
Abraham Andrade au
(Lettre crite rue
Prfet.
du
26 fvrier 1807.
Quoique le retour de M. Patto jeune ait allg le fardeau de mes commettants l ceux-ci, tout en m'assurant qu'ils ne sauraient perdre de vue mon indemnit, ne laissent pas, l'exemple de M. B a L s Nounez,
d'luder l'excution d'un engagement sacr, sous prtexte que, parmi les
contribuables,
il
*..
un
chez eux le
rien
cri
de l'honneur et de l'humanit.
ils
mine de ne vouloir
donner
M. Castro,
se considrent
comme
1.
du Ministre de l'Intrieur, 11 novembre 1806, accordant, la demande du un cong M. Patto jeune, pour vaquer ses affaires . 2. Ds le 3 novembre 1806 (lettre au maire), un troisime rle tait arrt et des poursuites du percepteur ordonnes contre les retardataires au payement des deux premiers. Des mesures plus rigoureuses (envoi d'une liste des retardataires l'Assemble) seront dcides le 7 mars 1807.
Lettre
prfet,
T.
LXXIV,
n 148.
10
146
Eh
nombreuse
famille,
priv
de
ils
toute
ne font
une ville o il est tranger. Aussi, M. Furtado, pouvant plus digrer cet excs de barbarie, s'est fait un prsident, ne devoir d'en rendre compte Mg le Ministre de l'Intrieur.
r
Les
dignes administrateurs de
s'est
vils
la
socit
de
bienfaisance,
dont la
et
conduite amicale ne
la
jamais dmentie
mon
honte de certains
',
contribuables (expression de
MM. Henriqus
Frois) n'attendent qu'une rponse vos ordres pour me rdimer et faire disparatre par l une joie maligne que le silence de M. le Prfet
fomente parmi
les rcalcitrants.
La session du Grand Sanhdrin sera termine lundi prochain, car il ne nous reste qu' sanctionner peu de chose. Gela fait, le premier synode ne tardera pas tre rinstall. Il ne s'agira, selon moi, que de quelques
explications ou consquences qui dcoulent des principes dj consacrs.
Le projet d'organisation du culte judaque qui a paru sur divers journaux, rdig par la commission des Neuf, de concert avec MM. Portalis d'tre combattu dans le temps, et, fils, Pasquier et Mole, n'a pas laiss
notamment, dans la sance du 9 dcembre dernier. Quoiqu'attach la commission des Neuf, je n'ai pu dissimuler que ce travail laisse beaucoup
dsirer
:
aussi,
en l'adoptant, l'Assemble
s'est
rserve la facult de
rclamer contre certains articles de ce rglement que plusieurs dputs et autres regardent comme la bote de Pandore. Heureusement, S. M. a
suspendu
antique et
la
Le Grand Sanhdrin a pour chef M. Sintzheim, rabbin de Strasbourg. Ses assesseurs sont MM. Segre et Gologna, rabbins italiens. Ces premires
lections n'ont pas tout fait rpondu l'attente des Juifs portugais.
tant est
que
cette partie
En que je du rglement
conserve.
:
Loin de moi toute dmarche d'intrigue je remets mon sort aux soins de la Providence. Si, cependant, je pouvais lire, travers le voile qui
nous cache l'avenir, que ce poste pourrait rendre le dernier terme de ma vie moins agit, je ne balancerais pas vous supplier, M. le Prfet, de vouloir bien rappeler S. Exe, ainsi qu' M. Degrando *, que votre dput figure au Sanhdrin comme rabbin portugais. Cette nouvelle marque de bienveillance ne ferait qu'ajouter au tribut d'admiration que
je
J.
membres du Bureau de
Champagny.
141
IV
'Abraham Andrade
et
er
mars
1807.
Les deux dputs sont laisses dans un dnuement absolu de fonds par
leurs coreligionnaires de Saint-Esprit, depuis trois mois.
Ils
sont aban-
donnes
<(
et privs
mme
,
S.
Exe.
Mg r
qui
plaintes
d'un grand
dputs,
figurer, sur
hommes
gouvernement
a des Isralites
du Midi,
avec d'autant plus de raison que les dputs de la Gironde sont exacte-
se plaignent de ce
que nous ne
les
avons pas
l'a
fait
affranchir
obtenu le dput dnomination de frais gnraux sont applicables l'indemnit des rabbins appels pour complter le Grand Sanhdrin. Ces Docteurs pris dans les lieux o l'on a pu les trouver, il serait souverainement injuste qu'ils fussent la charge d'un dpartement qui n'en fournit pas, tandis que le ntre aurait d en fournir, et que nous avions russi, dans le temps, le faire excepter. Il et t indiscret de notre part de permettre aucune rclamation pour une affaire o nous avons t dj favoriss.
des Basses-Pyrnes. Mais les
la
D'ailleurs,
les
la
C8
par tte, et
si
que 60 individus ne valent pas la peine d'tre imposs. Cette seule observation de la part de M. Marqfoy a suffi pour dsabuser S. Exe. mais il n'en est pas de mme de notre dpartement, dont la population est connue l Le Grand Sanhdrin finira cette semaine le travail dont il est charg.
;
Il
n'en est pas de mme de l'Assemble, qui va immdiatement ouvrir ses sances pour recevoir de nouvelles communications de la part des Commissaires de S. M. Nous vous les ferons connatre avec les Dcrets du Grand
Sanhdrin.
libres
incessamment de rentrer
Le 11 mars 1807,
le
gnraux de l'Assemble. Bureau de bienfaisance, pour allger la charge des c 'iitribuables, demandait le rappel de H. Castro fils. Cette demande est renouvele formellement le 15 mars, aprs le retour du dput des Basses-Pyrnes Bayonne.
les frais
vrer la contribution
2.
pour
Ds
le
mois de dcembre,
le
GLANURES DE LA GUENIZA
Au
de documents de
articles spars.
Gueniza
les
j'ai
On
donnera
ici
sous
le
titre
gnral de gla-
nures de
la
Gueniza.
1.
A propos
La question des dix tribus perdues a t traite tout au long par Neubauer , qui a aussi publi divers textes ce sujet d'aprs des manuscrits et des livres rares, sous le titre de tranian mu)* ^ro* 2 Nous y ajouterons deux fragments provenant de la collection de textes de la Gueniza Taylor-Schechter (T. S.) Cambridge. Le premier de ces fragments est un morceau d'une curieuse lettre dont l'auteur ou bien s'est livr aux fantaisies de son imagination ou bien n'tait qu'un charlatan occup garer les masses faciles duper. L'ptre, adresse un certain Abraham, parat maner d'un Joseph b. Salomon proclam roi par une grande arme juive, recrute parmi les dix tribus et assemble prs d'Ancne en Italie. Ce personnage prsentait quatre drapeaux, sur lesquels taient inscrits le Ttragramme et les dix commandements, comme les tendards des quatre armes d'Isral ( l'instar des quatre camps d'Isral dans le dsert, selon Nombr., n). Une partie de cette arme avait reu pour mission d'attaquer Rome. Elle tait poste dans le dsert (sic) quatre jours de marche de cette ville. Un autre groupe allait conqurir l'Arabie, tandis qu'une troisime marchait sur Aden pour dlivrer de leur exil les Juifs de l'endroit.
.
1. J. Q. R., 2.
I,
p. 14-28,
Kobe al yad,
GLANUKES DE LA GUEN1ZA
J'ai
149
David Reoubni ou sa suite avait envoyes aux communauts en dehors de l'Italie (car en Italie mme le jeu tait trop dangereux
propagande et peut-tre obtenir des fonds pour son extravagante mission. Son pre s'appelait Salomon et son frre tait le roi Joseph . David lui-mme se donne comme son gnral et son ambassadeur accret pouvait facilement tre
la
dit
'.
lui
les dix
commandements
2
.
Quand
tait
avaient excit la mfiance du roi et de la reine ainsi que du cardinal, et, plusieurs reprises,
ils
lui
demand
ce qu'il
nous est donc possible d'identifier ce roi Joseph b. Salomon que l'arme (sur le papier) assemble prs d'Ancne passait pour avoir proclam comme souverain. Il est facile de comprendre quel danger des lettres de ce genre pouvaient exposer les communauts juives. Rien d'tonnant en consquence que bien des gens clairs se soient opposs aux agissements de David et de ses partisans. Je ne crois pas que l'Abraham
entendait en faire
.
Il
tait
lui
adresse soit
Abraham
Farissol
4
.
L'auteur
localits d'Italie
De
loignes, en vertu
du principe vito
pw
r&ma 3
Le second fragment provient d'une brochure imprime qui comptait quatorze pages et dont il manque dix. Ce doit tre un
incunable, l'impression rappelant un peu l'dition du
1.
Talmud de
II,
Voir
le
p. 133,
16G,
197, 212,
Emek
tZ33H1
Uabbakha,
3.
d. Letteris, p. 114
nN Drpb* mrO*n
3""in
nu:y?3 ^'WI
Ibid., p. 194-5.
fit
Il
Juda Angelo, de
passage
:
cit
IX 3
p.
du Kol Mebasser
d'Isaac
Akrisch
TPm
l'ar-
rive de David en Italie et les fables concernant l'autorit conserve par les dix tribus en Orient.
5.
Cet
Abraham
est peut-tre
identique
l.
Abraham de
18).
lui
Monnaie en Egypte
durant son
c,
sjour au
lui
Caire,
ce chef
de communaut
refusa
la
/.
permission de
demeurer chez
c,
p. 141).
jtjO
un autre exemplaire dans aucune bibliothque. Chaque page porte l'en-tete maan npn*n, qui peut signifier soit copie , soit traduction de la lettre. La premire hypothse est plus vraisemblable. L'pitre est cense provenir des (ils de Gad et de Ruben , qui croient devoir faire des reproches leurs frres des tribus de Juda et de Benjamin touchant leur mchante attitude. Ces dernires sont invites faire pnitence et implorer le pardon divin en raison des mauvais rapFez. Je ne sache pas qu'il en
ports rpandus sur elles touchant leur improbit, leur immoralit et d'autres transgressions. Les Juifs vivant dans les villes
d'Edom
de mariages mixtes. L'auteur (ou les auteurs) parle de Juifs disperss dans la ville (sic) d'Espagne et la ville (sic) d'Italie et aussi au
milieu des Philistins
1
.
quer que
la lettre
cadrerait avec la supposition faite plus haut que la brochure est un incunable. En contraste avec la triste condition de ces juiveries,
les tribus
Ruben sont heureuses dans toutes leurs guerres, rsident dans une rgion prospre et mnent une vie religieuse au-dessus de tout reproche. De mme les Juifs de l'Inde
de Gad
et
ont la rputation d'tre suprieurs leurs voisins qu'ils tiennent en leur pouvoir. Ce sont des dtails qui reviennent galement dans les autres textes concernant les dix tribus perdues, sujet qui,
sans aucun doute, a passionn bien des Juifs autrefois et dont se sont empar de nombreux individus qui l'ont exploit dans un but
personnel.
A.
8
[T.-S.
J.
33 2
quatre
fol.
papier,
criture
rcente,
m 156
X
2
m 119.]
"
1
1
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*3
Dn N a2D
"
1
T^aO
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105321
(Fol. 1 recto.)
arm nnan iTiaa "w rwattj Dimpm ianb unbn amiiKbi drpfibi D"wn va d^iriBE bn*W1 vin niba t* nrtn orna 13*ns DanbSflb
snnr
1.
'batti
tmiaa
127373
amibra
n73D
lanbia
nrun
D'wm
traita
C'est--dire
les Juifs
par
2.
parmi les Berbres du Nord de l'Afrique, qui taient dsigns tant que par les Arabes par le terme de Philistins (. Graetz, Geschichte,
concernant
VI, p. 12, d.
2).
les fils
de Mose
GLANURES DR LA GUEN1ZA
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Lire
0533(^Italie).
2. 3. 4.
Ancne
Lire
NtD:m.
admet navement que, de toutes
les
5. L'auteur
la
Benjamin
et
Lire
Cf.
ann.
Yoma,
iT;a
lx, 12.
52 6
-731
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Is.,
...
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9.
Plutt
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152
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nb-tfa
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nam
"pi
.[sigle
1.
Cette
montagne
est
les
pomes de Mose
et
b.
un Katib de Damas
(publis par
Samuel, La Mecque
Mann, Journal of Ihe Royal Asiatic Society, 1919, p. 165, v. p. 171, tandis que, dans n. 154). Quelques textes de l'histoire d'Eldad ha-Dani ont "JTIS corrompu en pND (v. Epstein, l. c, p. 31, n. 9). Epstein a, par d'autres, le nom est erreur, identifi cette localit avec les monts de Parouta, au nord de Karmania, en Perse. Mais il rsulte clairement de notre lettre aussi bien que des pomes susmentionns que ce mont "JN13 tait sur la route du Hedjaz La Mecque, et justement dans la relation sur Eldad ha-Dani (/. c, p. 24-5) nous lisons que la tribu de Zabulon vit dans les montagnes de pfc*D (1. "JN13, n 6) et la tribu de Ruben du ct oppos derrire ces montagnes (n 7), taudis qu'Ephram et la demi-tribu de Manass sont aussi l dans les montagnes (au lieu de ^Una lire d^ina) l'oppos du district de La Mecque (n 8), alors que Simon et le reste de Manass rsident trs loin, une distance de six mois de voyage (n 9). 2. La Mecque et Yedda, le port de celle-ci. mafa (de mme dans les pomes, l. c, p. 163, 1. 37) est un jeu de mots malveillant sur La Mecque. 3. Aden.
, ,
4.
s. 6.
7.
Suppler ^D-
ain
Lire
N3i?a
naa.
rivire (Jr., xvii, 8).
bav,
Lire d^ppintfJ?:
(1LANUHES DE LA GUEN1ZA
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B.
[T. -S.
J.
33 3 imprim, incunable?]
,
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1.
2.
3.
*m
&TPD7J
r^
X^i
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D'nnnnta
4.
^n73' N"l.
,
5. Lire
6.
7.
firbu
""ia31
fiTODOM
^^a.
Cf. Gen.,
xxv, 13.
est
Le premier dU5
de trop.
lbi
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de
la
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2.
Yehouda
b.
Schemaria ha-Parnas.
5
T.-S.
Box
d'un commentaire mystico-philosophique sur le Pentateuque, dont nous donnons les extraits qui suivent. La partie conserve s'tend
sur la deuxime partie de l'Exode et l'auteur s'y
nomme deux
fois
a*n Schemaria et Yehouda b. a-irr Schemaria bYtti oa-iart latnn. Il ne m'a pas t possible de l'identifier par ailleurs, moins de lui attribuer peut-tre quelques Piyoutim qu'on trouve dans le Mahzor Romania et dans celui des Garates avec l'acros-
Yehouda
b.
1.
awa mrnaa
2. 3.
Le mot est obscur. Faut-il lire m^3N1, vaisseaux, c'est--dire quand arrive l'poque des voyages ? Peut-tre y avait-il D"im c'est--dire que, pendant la saison
chaude,
4.
ils
changent de rsidence.
15
Is.,
I,
lvi, 1.
6. 7.
\V3tr\
^n^
yn.
Is.,
lu,
8.
s.
obi*
Km a
GLANUHES PE
tiche
la
LA 6UENIZA
IBS
Yehouda
b.
Scheraaria
4
.
On peut
le fol.
5#, o
il
fait allusion
son sjour en Allemagne l'Ecole de la Grande Lumire, R. Mir , (jiii ne peut tre que le fameux Mir h. Baruch de Rot-
L Yehouda se rencontra avec un certain David de Perse, licite aussi un Joseph "^bnn ainsi qu'un Elixer de Magreb (fol. 4 b et Ba). Noire auteur a visit Venise, o il a observ les
tenbourg.
mthodes de tissage. Il cite encore Ha Gaon, Ibn Ezra (fol. 4 a), Mamonide et Yehouda ha-Gohen de Tudle, le mme que le mdecin de la cour d'Alphonse X, qui fut aussi astronome et astrologue 2 Notre commentateur garde une attitude hostile aux philosophes et reproche Mamonide de pencher vers l'opinion des penseurs qui tiennent pour l'ternit de la matire (fol. 6 a). Les extraits qu'on donne ici pourront aider identifier d'autres parties de ce commentaire, ce qui fournira de plus amples renseignements
.
1.
Fol. 2
rtbfio)
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^-m^nn
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2.
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:
Sa
...(Ex., 30 23 )
Wfi n
3.
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bu:
[u51]ide;i ib TiD
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:
Fol. 4,
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5.
ab
Nim *ms3n
fol.
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Au
6,
le
sens de
expliqu,
irai
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tfn
V. b"lTZ3
Tob, 1880, p. 28
1883, p. 18 et 31.
2.
3.
V. Graetz,
(v.
Oar Midraschim,
d.
Eisenstein,
4.
5.
Mahomet.
-lb
"H 73 Ni-
156
-tfDtzn
turin
15)
i^abtt
'-"d
^n 'pann
'!i3v>ba>.
6.
Fol. 5a:
dwatt
n-.n
TiNttn
'.zmna
umjaa
ans
y-iNn
isaiaNa
-m^a ^onsn
b"pTa:T
3
nt:
131
toti
v
inn
'^am
a'iap
'"nia
dib
binan
ur -p^n
nna
bi
(Ex., xxxvi, 8)
a"?a
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t b* pioi* snob
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7.
Fol.
6a
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(fol.
6) annanb
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maai ^n wat v^rai S|ba nban abian o d"waafi "na-n a^piosn "onde b nia lavna "a b-naa iiaba ppn *j7ai pp dbn* aian *a pao "ba ^a-i ipnb nat-ua nwi an tocnb Nir manaMi natd d^ata nna abi^rr iba nsmi nanca anb unnm -a brat) aj-n iiznabi b'r m: d*naiDto nittipn 'a* D^Dioib^srr -nanb naia in ta-in n72Nn pN yian rsapa dm nmi epo ib "pu nbnn ib yN;a nn Nas?aa abunid *'7a"iNn dmiNM d^sioib^Dn lUna" nran ...ia^aa ^a^ia b"a piosn riT^i ...riTb -it dip NbT idid by aa-na nbjm ^rrj da nn^ WNin bnan rt^nn anrr rmn* ^a^ maa -i^racn 'aN ...n"nbT oa-iDrr.
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Fol.
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.
mme
b73).
"Ifcnp3
naC1"17a3
d^bia
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(v.
2. -b
3. 4. 5. suiv. 6.
nN-13.
naa mmaa.
a"i7aiNn. Sur VAlmageste de Ptolme,
v.
Hos.,xn,
8.
GLANURES DE LA GUENIZA
!*.
Vl
panb nmu ipffiai TOsm va pp vn^TOl ....'m vixy \VVKn Vf n^Nn n^h n-nnn nbap -n ttansi niapn yja WMm nosan ma bmsn ^nbano:) (fol. 9 a) b* wuurt tin roua p 'a ^nawn d* Rbn rroma na*: awian
Fol.
H, en haut
ba
73s*
...0^73
D^bart ra*!T
Fol. 10 b,
10.
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Fol.
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.(fol. 11 b).
3.
i?.
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b.
Reonben de Barcelone.
Ibn Daoud fournit sur ce savant (un des cinq Isaac) quelques
dtails
il
y pousa une femme issue d'une famille estime. Il y demeura jusqu' son dernier jour, remplissant les fonctions de Dayan ou de Rabbin, probablement
et
b.
devint
le
ben fut un pote liturgique et composa en outre des commentaires sur Eroubin et des parties de Ketoubot, qui, au tmoignage d'Ibn Daoud, tmoignent de son rudition 5 Nous savons aussi qu'il tra.
1. V.
2.
(v.
Le
le
'paTl NUIT
Ntf31?3tt)
cit
par Nachmanide
Abraham
D^b^D 31,
l.
p. 131).
3. 4. 5.
Suppler ab")23.
V. Midrasch Temoura,
c,
c. 1 et 2.
Se fer ha-Kabbala, dans Neubauer, Med. Jewish Chronicles, I, 75. V. de plus ibid., p. 93, o Joseph b. addik indique comme date de sa mort 4830 de la cration (= 1070). Nachmanide fut un de ses descendants, et, d'aprs Simon b. Cmah Duran,
Yehouda al-Barceloni
Or ha-Hayim,
9 p. 510, n 1084).
TiS
Dans le fragment qu'on va lire un auteur anonyme cite de lui une explication du difficile passage de Sabbat 8 a (ffiTO p-iT). Il y est dit qu'Isaac est venu d' Edom parce que Barcelone appartenait aune puissance chrtienne 2 Son explication, il la tient par tradition de son grand matre Hanokh (c'est,
de TJtttttn np^i
.
en
1.
24) b. Mose, le
Il
est
fut,
comme
tudiant, le disciple de
Hanokh
retourna Barcelone qui tait probablement son lieu de naissance. Mais faute de trouver l un emploi ou bien dsireux
de vivre dans la partie de l'Espagne qui tait sous la domination arabe et o les Juifs jouissaient d'une plus grande tolrance, il
partit
pour
le
Sud
et lut domicile
Dania.
[T. -S.
8 F.
4\ 2
fol.
fol.
sur
Talmud en judo-arabe.
Il
y a une
Le fol. 2 est de la mme main, quoique l'criture soit plus petite. La premire ligne du recto est la fin d'un paragraphe. Avec la ligne 2 commence une nouvelle glose.]
lacune entre les
fol. 1 et 2.
'ai
3->">n
tib^aan yp*
ba
[n-ma pnt ^rs b] idn mac mD izsm rw*M ib*H kx aan -nas mat rima: dn fpb b* t-iNsa 'iwa nhynh ibr* nbv a-op b ivwnpb
WDts
nam
rt^m
mm
^n
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nabnrt nT .nmiay
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72*tf "wt:
^iawn -ipbm
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i* naittjn niap
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bN-i
miD ia n-iWNi
10
mKio'on n ijbhid
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to&nrr
-nns iiaeo
Nirj
rmu
wai ^-Jib
v^a^n
nnoj-i n^aio
"wib
iiTttbM
1. 2.
le reste
de
la
Sabb.,
8 a.
miznb.
mrajtt.
N7:ya.
piatn pnea.
6. -in. 7. 8. 9.
10.
D^llDSnn.
MJTOI,
cette lecture reue.
GLANURES DE LA GUBNIZA
159
p NatiE
mabm
mjanb
aip^a fisn&i
dni
*pi
10
b *p n pDcn no *p
laTian
itou: nliiabtt
?ib ^atsa^ri
^aiT^a
fep
y-i msabna
ima papn ^n
it
-naa
b pn^izj
it labta
nabna
nan N^n
fibi* rranno pu* fipim ^-na *abm Knywi fra npbo fc*bi rrba] nbi marnea Tria ^aaan ^m TOa bpst baaan wani nab^rn hwatti rw na^n -inds i* miia pnna Mira Krobsn mo*i
b im nyan
bu:
D^awan
p *i nmnoian
13
wm
pi
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"MDip
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a^b fro b*
WYi D^ansanfli nb w< miaira nnx [n]*D by rwD^tt nm Mnavn ndo bas* bba pso na nnD bi [Npn]a7: an nan iy iaii Dttb "nan:] Nbi mb* rintapu) ma ....13 pian Ta btir biwi a-in pmr ia*m7ai a^an itm ap^ns [mn]ai nmaa "pn raiTa amin raiw noob diim y-iwa [-p:n iai]an biwi im nbap tn penh -"nu: rrb* toe rijabnm
h]iav7a I"i3u:n ^cb finirai tna
1
20
[ma] nb
iai?aai
fpiab bna
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btir
nr>T "12-173
iaii
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23
[itd alirb
.wnpi
ii*tt
(Verso.)
[^aina]?i ^-n?3
nanp
N[n]Ki[a-i]7a
nnb
maNb rrnnp bia nboa- [1W bia]73 Jiaam rrbirwm inrflan nito "b^ "irm [7:n] Kia^i unob lab ^in nbnn .nos rn^jy ^bu:3 noia^i rr*pa
,
p "nriNi
M*rt
wn
|"3
^a
7n riainp "jina
t^tt
p-)T
mnb
nma
Jacob Mann.
Baltimore.
1.
bn",
c'est--dire
j.
Eroubin, VII, 24
6,
1.
50 suiv.
LE COLLOQUE DE TORTOSE
ET DE SAN MATEO
(7
FVRIER
1413
13
NOVEMBRE
)
1414)
(suite
Chap. VII.
Le Messie a arrach aux limbes les mes damnes. Le iv, 18' et Berchit rabba zoutta sur Gen., u, 4'
parlent d'une cration complte de l'univers, ainsi que de la parfaite naissance de Pretz, le prototype du Messie, parce qu'il n'y avait pas
encore d'ange de la mort avant le pch d'Adam et que le Messie vient k de nouveau supprimer la mort. Le Midrach Tehillim sur Ps., xlix, 3 fait descendre en enfer Adam, No, Abraham, les fils d'Ismal et ceux de
5 les diffrents justes y pntrent sans Ketoura. D'aprs Haguiga, 27 a que le feu les consume. David (Ps., lxxxvi, 13) a pri, d'aprs le Midrach
,
Tehillim sur ce passage, pour la libration du Ghcol . Jacob (Gen., xxxvii, 5) et Abraham [ibid., xv, 15) n'y ont pas chapp, d'aprs le Tar-
goum
5, et
R.
Rahmon 6
Mose lui-mme,
y dut descendre galement. Au sujet du selon Kohleth rabba, vu, 13 voyage aux enfers de Josu ben Lvi au temps de Simon ben Gamaliel(),
pendant la destruction de Jrusalem, en compagnie du Messie fils de David, acclam par les morts comme rdempteur, voir Mose Hadarchan 8 Le Messie triomphe de Satan d'aprs la mme sur Gense, xxiv, 67 9 pour sauver toutes les gnrations des hommes source sur Gen., xi, 28
.
,
1.
t.
LXXIV,
p. 17.
2. Pugio, 287.
3. 4.
Ibid., 607.
Ibid., 609.
5.
6. Ibid., 610.
7. Ibid., 619.
8.
Ibid., 605-6.
9.
/6td.,598.
161
comme
d'Adam
saint
a
Jrme a fort exactement compris le passage Le pch caus La mort du Juste , d'aprs Midrach Kohlet rabba
1
,
et le Juste ,
dans Zacharie,
ix, 9,
.
n'est
autre,
mme
:i
Ghap. VIII.
citer. C'est ce
qu'Ose a prdit, selon l'interprtation de H. Mose Hadarchan sur Gen., xxn, 4\ Il monta s'asseoir la droite de Dieu; c'est ce 5 dit que le Midrach Tehillim sur Ps., xvm, 36, se rfrant Ps., ex, 1
,
d'Abraham, que Dieu dut consoler de la peine qu'il prouva en se voyant plac sa gauche, alors que le Messie occupait la place de droite. Dans Daniel (vu, 9) vit deux trnes dans le ciel, l'un pour Hayuiga, 14a Dieu et l'autre pour David, c'est--dire pour le Messie dont le nom est David, d'aprs Ekha r., i, 51 (sur i, 16) 7 R. Mose Hadarchan, sur Gen., xvm, 22 8 assigne aussi au Messie la place la droite de Dieu. Gomme 9 Tikkoun Sopherim , le Midrach Tehillim, sur Ps., xvm, 29 compte, entre autres passages bibliques connus, "nfcO mis pour lis dans Ps., xxu, 17. Ces corrections sont dues ce que Jrmie (vin, 8) appelle la plume mensongre des scribes de la Grande Synagogue.
tf
Ghap. IX.
La tche
aux
du Messie
tait
mettre
tin
30-31,
du renouvellement de
de la Tora.
Il
Mekhilta sur
le
donne par
C'est
Messie dans Midrach Tehillim sur Ps., xxi, 2". C'est de ce renouvelle-
i,
13
.
pour cela
11,
et
Malachie,
i,
Seule l'offrande
d'actions
1.
162
d'aprs le
Midrach Tehillim sur Ps., l, 23 l Dans le culte des sacrifices. Mamonide (More, III, 32)' a reconnu un antidote l'idoltrie. Melchisdec, image du Messie futur, n'offrit, comme le fait remarquer R. Mose Hadarchan sur Gen., xiv, 18 \ que le pain et le vin. Ce mme docteur, dans son Midrach sur tien., xli, 1 \ nous montre le Messie autorisant l'usage des mets dfendus. Le porc s'appelle en hbreu -pm, parce que l'usage de cette viande sera un jour rendu Isral ("W* bsnurb "VTnib) 5 On doit obissance au prophte, sauf dans le cas o il
.
6
;
or,
puisque
divin
8
.
le
Isae, lu,
Ghap. X.
ce qui faisait partie de la mission du Messie, en particulier Paul par ses ptres. Mme les Mahomtans, qui voient un envoy de Dieu en la per-
sonne de leur fondateur, et les Juifs qui, dans le Talmud rdig par. Rabina et R. Achi, vnrent des rvlations de Mose au Sina, tiennent cependant fermement la loi fondamentale de la Tora. Le Chir rabba, sur Gant., u, 8, voit dans la suppression du culte des idoles la principale mission du Messie. La. prire de Moussaf pour la fte du Nouvel An, prire compose par les hommes de la Grande Synagogue, s'exprime dans les mmes termes. Or, tout homme, qu'il soit chrtien, juif ou musulman, reconnat maintenant Dieu pour le Crateur du monde. Le
Berchit rabba de Mose Hadarchan, sur Gense, xlix,
10, et xli,
44
,0
,
Mekhilta (Michpatim, 18, sur Ex., xxu, 21) ll les proslytes fourniront des prtres pour le Temple de Dieu, comme le proslyte Akylas l'a appris en manire d'encouragement de la bouche des docteurs.
,
Ghap.
XL
Le
ainsi
salem mont sur une nesse (Matth., xxi, 1-11). Rachi, sur ce passage de Zacharie, a reconnu une prophtie se rapportant au Messie, mais il s'est tromp en ajoutant qu'aucun chef ne s'est lev en Isral l'poque du
1.
Pugio, 814.
Ibid., 840. Ibid., 802.
2. Ibid., 810.
3.
4.
5.
Lvilique
r.,
xm,
5,
i.
f.
6.
Pugio, 413.
1. Ibid., 428.
8. 9.
Tanhouma, Toledot,
Pugio, 369.
i, f.
163
ait
que
la
que
le
monde
Jrusalem
mont sur une nesse pour oprer la rdemption d'Isral, il faut lire aussi Mose Hadarchan sur f.en., xux, 11 l La passion que devait endurer
.
le Sifra,
Vayikra, par.
,
xu, 10,
propos d'Isae,
le
lui, 3*.
D'aprs Sanhdrin,
98a
Messie
soutirant
Rome.
de ce chapitre, Geronimo
*.
la
fin
mention de
la
date o
il
a crit
Ghap. XII.
L'avnement du Messie
fut
annonc
l'avance par le
le
R.
Yohanan ben
,
5
,
tiste,
royale d'Hrode
de Ben Gorion
on
lisait
Rabbi Yohanan
, mais les Juifs, l'poque supprim ce passage, comme d'autres passages semde Geronimo, ont blables du Talmud qui attestaient la vrit du christianisme. Une trace
1'
de
Odium
gratis
qui a
condamn
.
Isral
l'exil
se
trouve
la
dans
Debarim rabba sur Deut., xxxu, 20 6 C'est pourquoi, depuis tion du Temple, les portes du ciel demeurent fermes aux
Juifs,
destrucT
;
prires des
8
d'aprs Berakhot,
le
326,
s'appuyant sur
Lament.,
8
,
ni,
mais
cependant, selon
Ps., lxv, 2
les portes
du
que Geronimo a numres dans son premier chapitre. Mais si l'on se demande comment il se fait que les docteurs juifs, qui jour et nuit se consacrent l'tude du Talmud, ne reconnaissent pas la vrit dans les passages cits et n'embrassent point la foi nouvelle, il y a deux rponses faire cela le Talmud contient trois matires diffrentes des rgles de droit qui concernent les relations des hommes entre eux, comme les canons des papes des commandements et des dfenses au sujet des aliments dfendus, des devoirs de l'homme
les vingt-quatre conditions
:
:
envers Dieu,
comme
au sujet
des devoirs rciproques des poux, semblables aux dcrets des Chrtiens;
1
Pugio, 842.
Ibid., 866.
2.
3.
Ibid., 351.
4.
5.
6.
7. 8.
djiz.
J6irf.,831.
164
du Messie, du paradis
et de l'enfer,
le
nom
de Hagadot
et
dit l'auteur,
forment
honneur et considration dans leur peuple. Quelques passages cependant de la troisime partie taient lus, mais seulement d'une manire toute superficielle, si bien que mme de grands
rains, qui, par l, acquirent
Il
Il
faut citer
comme
ayant
crit contre
1.
(Ms.
Don Vidal Benveniste de Saragosse dans son ^np vvp Abraham Epstein, Vienne, n 10*). Ce livre, divis pareille-
ment en douze chapitres, contient, sous les titres rpajan *tt et n^awn n, tout le texte de Jrme avec la rponse de Benveniste
en regard, chapitre par chapitre
2.
2
.
Kalonymos Bongodas
I,
d'Arles, l'auteur
(florissait
en 1437-1445
464
et 683).
Salomon ben Smah Duran, rewa nttnbtt (d. Leipzig, 1856), compos en 1437 et dirig contre le trait qui concerne les erreurs du Talmud.
4.
Geronimo d'aprs
le
Messie
n'ait
et
1. Berakhol, *>5a. Cette citation haineuse est la seule que Geronimo emprunte au laborieux travail de Raymond Martini.
point
im;3 ipmb Wirpb "nipT tvwj idt^oi ncMOi wavra nao-w^ vais ahpai (Da Luna) ^n-pn Nnp .TibN rpoVms -iprrcan ^Tasma ^rti* Dmbar TEta waium D^uma unp naiffinn nso id.
2. Voici le dbut
,
:
"IVCDWI MDb
M2T'
ib
wm
105
la
Lui-mme Tortose l'poque de rence, passe pour avoir crit un ouvrage contre Lorqui '.
.;.
conf-
le
du Sfer ka-Pikkourim.
rravri
6.
Hani
ibn
pn
-nz*3io mmnn ncoi (compos en 1456), s'lve contre Geronimo ^aroKE ron n^ianiLn (corn p. Hebr. Biblio*hto ^p^
www
graphie,
III,
Au
livra
Jrme contre
effet
le
Talmud
des
subsides qu'il
reut
cet
de
les
v)
l'antipape
Benot XIII,
Regesta
:
LXXII
(n 349,
f.
760
mai 4417) furent pays, par ordre de Franois Daranda et Pierre Gomollis, Matre Jrme de Sainte-Foi, mdecin de notre Seigneur le pape, pour son salaire des mois de dcembre et de janvier des annes 1415 et 1416 et pour la provision de deux serviteurs
jour
(18
mme
temps o, par ordre de notre Seigneur le pape, il travailla et fit appel la conversion des Juifs et pour la publication de l'ordonnance dudit notre Seigneur le Pape et du Seigneur roi d'Aragon et pour les copies qu'il fit faire et les autres lettres des susdites ordonnances et pour le transport des livres des aljamas des Juifs qu'il visita et pour certains cadenas qu'il acheta pour quelques synagogues et pour certains
pour
le
envoya notre Seigneur le pape, en dduction des florins d'Aragon lui-mme pour toutes les choses susdites, cent II florins semblables, lui-mme les recevant en prsence d'Egidius de
courriers
e
qu'il
Chambre X
sol.
(Sur
gistr
le feuillet
761
v y
un paiement des
Quant Benot XIII (Pedro da Luna), cet antipape tmoigna de bonne heure un got prononc pour les discussions avec les Juifs sur des sujets thologiques. Nous possdons un semblable document relatif une controverse que Pierre de Lune, alors cardinal (avant 1386), soutint, Pampelune, contre R. Ghemtob ben
Isaac Ibn Chaprout,
de Tudle, en prsence d'une assemble distingue d'vques et autres savants thologiens chrtiens, sur
la
s.
v.
166
Chemtob rapporte cette discussion dans son ouvrage \m la, compos en 1386 et conserv en manuscrit '. A la fin de la contro Je verse, Pierre de Lune aurait assur son contradicteur
:
reconnais que tu m'as vaincu par tes rponses et que je ne puis rpliquer victorieusement tes arguments. Mais ma foi est vraie
d'aprs la tradition que nous avons et
pas, notre foi n'en est pas diminue.
si
vous,
juifs, n'y
croyez
IV.
A.
la aljama, d'aprs
le
texte dans le
conues
[26
novembre
1412.]
communaut
la
ville
de Grone
reconnatre la voie de la
ne pas errer dans les fondements de la foi . Gomme par suite du lien de charit qui nous astreint et du devoir de noire charge, nous sommes oblig de travailler de toutes nos forces procurer le salut des mes tous, fidles et infidles, et parce que nous
voulons essayer par l'exaltation et l'extension de la foi chrtienne sur quelques articles dont la copie en hbreu vous est envoye par Azag Toros, afin que, le brouillard de l'aveuglement des Juifs tant dissip,
vous puissiez connatre l'clat de la lumire ternelle, A cet effet, nous vous requrons et vous exhortons, vous en faisant un ordre strict, vous enjoignant de prendre des mesures pour envoyer quatre ou au moins deux de vos plus savants verss dans la loi de Mose,
d'ici
au quinzime jour du prochain mois de janvier, toute excuse tant refuse. Ces envoys comparatront devant nous dans le temps fix, avec ledit Azag Toros, votre messager, ici ou ailleurs, c'est--dire l o nous nous trouverons dans les Etats de notre trs cher fils en Christ, Ferdinand, roi d'Aragon, pour entendre ce que nous voudrons et rpondre
aux susdits
articles.
dans ces matires, nous voulons que vous l'envoyiez lui surtout parmi les autres, et que vous subveniez leurs dpenses et que vous leur payiez les salaires accoutums en pareilles circonstances, en
d'tre rudit
si
II,
le nis.
de
la
Bodlienne,
fol.
70
6,
et
fragment du ms.
de
107
nous procderions contre vous efficacement, par des remdes opportuns, comme le veulent galement les droits divins et les droits humains. Tortose, le VI 1rs calendes de dcembre, la dix-neuvime Donne
dlai
fix,
;i
anne de notre
pontificat.
Girbal raconte
ensuite (p.
35),
d'aprs le procs-verbal
qui
accompagne l'crit, qu' la suite de celui-ci et d'un autre encore adress aux Juifs par le pape Benot, Raymond de Gastellar, vque de Grone, a dput un messager avec un notaire la
communaut
Dans un cahier in-4* qui se trouve partir du folio 99 dans le registre des annes 1411 1413, numro 5 de cette curie piscopale, on lit que, le 8 dcembre 1412, jour de la fte de la sanctification de Notre-Dame, l'voque Raymond de Gastellar ou Descattlar, en raison de deux lettres du pape remettre la aljama, envoya aux Juifs une dputation, accompagne du notaire, et que les Juifs se prsentrent elle, savoir
notamment
Bonastruch Maestre, Azag Tors, Nassim Ferrer, Jaffuda Alfaquim Bonastruch Joseph, Lesquels reurent genoux lesdites lettres en signe de respect
d'obissance.
et
et
le
procs-verbal,
;
mais
se
ils
ne prirent pas
la parole
borna recevoir
la lettre
l'vque de Grone.
Girbal donne bien le contenu de la lettre d'invitation
commu-
du pape Benot. C'tait donc seulement la copie des articles rdigs en hbreu et runis par Jrme dans son Spher ha-Pikkonrim et qui furent dvelopps au cours du colloque. La lettre susdite la qualifie de
crit
du premier
copia
Pour connatre
les
comme
Avenionensia Benedicti XIII, tome LXIII, n 340, f 32 v, une lettre de ce pape, du 23 juin 1413, adresse sept juifs de Huesca, Castellon de Ampurias, Montalban, Barbastro et Grone, parce que ceux-ci s'taient loigns de Tortose sans permission, lesquels juifs furent
timents.
rappels par
le
168
de
la
aljama de
la ville
de Huesca
Gomme prcdemment, selon le devoir de notre charge, qui nous oblige non seulement envers les fidles, mais aussi envers les infidles, nous voulions donner un enseignement et une connaissance de la foi catholique toi et aux autres juifs de la aljama de Huesca, pour le salut de
vos mes, afin que, les tnbres de la superstition judaque tant dissipes, vous puissiez connatre le prcieux clat de la lumire ternelle,
nous avons ordonn que vous comparussiez en notre prsence, toi et ceuxl, en mme temps que d'autres juifs du royaume d'Aragon, au jour fix, comme cela est expliqu plus au long dans nos lettres envoyes d'ici. Mais attendu que, comme nous vous l'avons dit tous, notre intention tait et est toujours de veiller comme nous le devons sur certaines erreurs damnables explicitement exprimes dans un certain livre que vous avez appel Talmut, qui sont reconnues non seulement contraires Dieu, la loi naturelle et la sainte Ecriture, mais aussi tout fait mprisantes pour la susdite foi, nous avons donn toi et eux le commandement exprs que vous ne devriez pas vous en aller de Tortose jusqu' ce qu'il soit pourvu de part et d'autre au sujet de ces choses et d'autres encore pour lesquelles vous avez t convoqus, ordre que toi entre autres, semble- t-il, as refus d'observer. Car ayant mpris tmrairement le susdit commandement sans attendre l'arrangement dont s'agit, ni aucune conclusion dans les matires en question, tu t'en es all sans permission et comme contumace de la dite ville. Mais aussi comme nous tenons sur terre la place de Celui qui ne connat pas d'oeuvres imparfaites et qu'il convient que nous l'imitions dans la mesure de nos forces, nous avons l'intention, avec le secours du Seigneur, de conduire rapidement une heureuse conclusion l'affaire commence. C'est pourquoi nous t'ordonnons expressment que, mettant de ct tout empchement pour retarder ou pour te soustraire, dans les dix jours qui suivront la prsentation ou la notification des prsentes faite toi-mme en tel lieu o vraisemblablement cette notification pourra t'atteindre, et qui seront compts comme couls, tu comparaisses personnellement dans la Curie romaine, en notre prsence, o, ayant purg ta contumace, que tu n'as pas hsit encourir, ainsi qu'il est dit plus haut, nous voulons que tu rpondes d'une manire satisfaisante aux questions sur certains articles concernant la cause de la foi et
l'hrsie, lesquelles
mon
si
bien-aim
fils
le
procureur
dans
la dite curie,
sachant que,
toi
tu
n'obis pas ce
d'une
manire
efficace,
comme en
Donn
de
l'an dix-neuf.
{A suivre.)
Ad. Posnanski.
SAMUEL POZNANSKr
o la masse sans cesse croissante des matriaux menace de submerger l'tudiant et contraint la plupart d'entre nous limiter nos recherches un dpartement ou une priode spciale de la littrature juive, la mort prmature d'un savant de la culture et de l'rudition de Samuel Poznanski est un coup particulirement sensible et une perte irrparable. Il tait parfaitement l'aise dans presque toutes les branches de l'histoire et de la littrature juive du moyen ge, et l'on serait embarrass de dire quelle fut au juste sa spcialit. On lui doit des contributions d'gale importance l'histoire de la grammaire
spcialisation
En notre temps de
ments qui
dans diffrentes contres d'Occident, depuis que le gaonat perdit son clat. Aprs Harkavy, Poznanski fut la plus grande autorit en ce qui concerne les sectes juives en gnral et les Carates en particulier, et il tait au courant de toute la littrature judo-arabe. 11 fut un bibliographe de rare mrite lecteur insatiable, il suivait les publications mme sur des sujets qui demeuraient en dehors de ses proccupations immdiates, comme la philosophie juive et arabe. La littrature biblique moderne, si nglige d'ordinaire par ceux qui tufleurirent lors
de
la dcentralisation
du D S. Poznanski, ayant envoy cette Revue, dans le mme temps que notre article, une bibliographie complte des ouvrages et articles de son regrett pre, nous avons jug plus simple de supprimer nos propres notes bibliographiques et de renvoyer aux numros de la Bibliographie E. Poznanski, qu'on
1
.
M. Edouard Poznanski,
(ils
et
liste des comptes rendus d'ouvrages tant tablie non par anne, nous l'avons conserve en la compltant
en
revanche,
allge,
autant
partie,
considrable,
la liste
de
la
travaux originaux,
numro lettre B
et
notre
liste
la
v.
(sub voce) et du
nom
de l'auteur
vis.
170
son
atti-
conservatrice. C'est
aux vues radicales de quelques-uns des collaborateurs du commentaire critique de Kahana, pour lequel il avait promis de commenter le livre de Zacharie *. Justement sa premire
publication traite d'un sujet biblique
2
,
et,
3
.
l'occasion,
il
est
revenu
dique
et
la
Comme
la
plupart
avait
montra sa connaissance de l'tude scientifique moderne de la littrature talmudique dans divers comptes rendus d'ouvrages tels que les importants travaux de Rainer sur le Talmud palestinien, le Maftah de Guttmann et l'dition du Sifr d'Horowitz 4 Poznanski eut le rare avantage de possder un grand nombre
.
de langues, ce qui
et l'Occident.
lui
Tandis
nous
faisait
lui,
d'autre part,
initiait
un large
cercle
de
lecteurs hbreux maint ouvrage anglais par les recensions substantielles qu'il a donnes divers priodiques hbraques 6 Il a contribu encore ceux-ci par des esquisses mettant en lumire l'activit littraire de quelques-uns des grands savants rcemment disparus 7 Pour l'ambitieuse, mais phmre Bibliotheca haguedola 8 dont il il avait dit et annot les crits hbraques de Geiger rsuma quelques-unes des meilleures pages de faon magistrale 9 Son style, en hbreu comme en allemand, tait clair et fluide, et la
.
.
tenue
Il
littraire
10
.
modernes,
et
le
dans les priodiques anglais, franais, italiens fussent probablement traduits de l'allemand, il parlait
et
quoique ses
p.
262; R.
s.
v. Biblia.
de
la liste
Poznanski.
3. P. ex. n 26.
4.
s.
v.
5. R.
s.
v.
etc.
Acten,
Bersohn,
Kokovzoff,
Modelski,
Pereferkowitsch,
Radlinski,
Wishnitzer,
6. 7.
8.
N ' N 09
N 158.
:
9. Abraham Geiger, Leben und Lebenswerk, Berlin, 1910, chapitres Geschichte der Seklen und der Halacha, pp. 352-87 Die Nordfranzsische Exegetenschule,
;
p. 388-399.
SAMUEL POZNANSKI
171
L'uvre de Poznanski nous montre en lui un rudit attach aux dtails plutt qu'un homme d'intuition. Cependant, il n'a jamais perdu de vue la place de ces dtails dans le dveloppement gnral, et sur leur base il se composait lui-mme une image comprhensive de la priode ou de la branche littraire envisage. Bien des
fois,
livres
Il
septentrionale
les
de leur place dans les rangs des Paschtanim, interprtes rationnels de la Bible. Dans l'introduction de son
'
et
dition des
uvres de
ElazardeBeaugency
2
,
de nous offrir un tableau complet de toute il a saisi l'occasion l'cole, et cette introduction est beaucoup plus importante que le texte qu'il a dit. L'ouvrage a t publi par les Mekiz Nirdamim et devait tre suivi 3 d'une dition de l'important Se fer ha-
Gan, dcouvert par Poznanski dans un manuscrit de Vienne. Cette dition devait tre prcde d'une monographie sur les compilations exgtiques postrieures du nord de la France.
Il
projetait
mme
genre sur
les
grammairiens et les exgtes de l'Empire byzantin , et l'un de ses premiers livres, Eine hebrasche Grammatik ans dem XIII Jahrhundert 5 appartient cet ordre d'tudes. Mais il ne continua pas les Beitrge zur Geschichte der hebrischen Sprachivissenschaft inaugures par cet ouvrage. L'anne suivante, il publiait l'introduction une autre grammaire, compile en Babylonie au
xm
parlsaae ben Elazar Halvi, un savant qui venait peuttre d'Espagne 6 Il s'occupe d'un autre linguiste oriental dans son article sur le Kitab Al-Kamil de Jacob ben Elazar \ Il commena ses importantes contributions l'histoire de la grammaire et de l'exgse en Espagne par une excellente thse de
e
sicle
qui montra d'emble la matude son savoir, sa matrise du sujet et aussi son aptitude
8
,
R.
s. v.
N 191. R.
s. v.
Elizer aus
l'auteur lui-mme).
3. 4.
Voir l'Introduction, p.
xcvm
Z. f.
5. 6.
7.
N N
8.
12.
N 30.
8.
'
16,
cf.
5,
11.
472
extraire
du vaste champ de la littrature juive tout ce qui se rapportait au mme sujet. Il recueillit tout ce qu'on pouvait connatre
cette date sur le premier exgte espagnol et caractrisa judi-
article spcial
il
avait prouve
que Ibn Chiquitilla a joint des additions sa traduction de Hajjoug. Ultrieurement il complta son tude grce des manuscrits dcouverts par la suite, en recueillant des citations dans les commentaires de Tanhoum Yerouchalmi 2 et en dcrivant un Commentaire d'Ibn Chiquitilla sur les Psaumes 3 trouv dans un
manuscrit de Ptersbourg, qu'il avait l'intention de publier. 11 s'intressa galement au contemporain et adversaire d'Ibn Chiquitilla, Juda ibn Balam, dont il publia le commentaire sur Josu et
'
les
que des extraits du Commentaire sur II Samuel 6 Il tait sur le point de donner encore le commentaire sur les petits prophtes. Au mme auteur il a aussi attribu un fragment de la Gueniza contenant un morceau du Commentaire sur le Lvitique 6 Il dcouvrit des fragments de l'original d'un des traits grammaticaux d'Ibn Balam 7 et tudia ses contributions l'tude compara8 Sur le grammairien Ibn tive des langues hbraque et arabe Baroun il a trouv quelques nouvelles informations 9 Un exgte quelque peu postrieur est caractris par lui dans sa monographie sur Tanhoum Yerouchalmi 10 dont le commentaire sur Jonas a t publi avec une introduction en russe par KokovzofT. Il a donn quelques renseignements sur les manuscrits de Ptersbourg, des Commentaires de Tanhoum sur les Psaumes et Isae H Il a publi quelques extraits du Commentaire sur Koheleth par le clbre mdecin Abou'l-Barakat Hibat-llah qui se convertit plus tarda l'Islam 12 Il a donn une liste des autorits cites dan le commentaire hbraque sur Michl de Joseph ibn Nahmias 13 14 Il s'est occup et aid M. L. Bamberger diter cet ouvrage
Juges
'*,
ainsi
1.
14.
;
2.
3.
t.
p. (n 47), p. 28-44.
N 168.
4.
5.
N 08
67, 106.
N 19. N 41.
6.
7.
8.
'
38, 100.
N 214.
9. N 85.
10. N47.
11.
No 50
bis, 52.
12. N 178.
13. N 20.
14. N 166.
SAMUEL P0ZNANSK1
de l'un
(les
\\\
premiers
philologues
espagnols
dans ses
'
articles
sur les ouvrages Linguistiques de Samuel ha-Naguid fonds en partie sur une publication en russe de Kokovzoi. Il y a trouv une preuve convaincante en faveur de son hypothse antrieure que
les
si
souvent
dis-
que
dans son
dictionnaire,
le
Kitab al-lstigna.
Dans
il
grammaire
d'exgse.
2
,
Il
d'Abraham Mamoni
Steinschneider au
et
complt
le recueil
fait
par
moyen du
Ses notes
mentionnes ce
sujet.
Il
interprtations cites au
nom
de la France et a montr qu'elles ne peuvent tre attribues un homonyme franais ou allemand, par ailleurs inconnu, quoique
certaines d'entre elles soient srement attribues par erreur au
Gaon
5
.
De
n IV
le
traite
de
la
tra-
d'un commentaire
comme
,
prouv Poznanski, l'uvre de Salomon b. Yerouham. Le III 8 qui traite de l'anne de la Rdemption, contient un extrait du commentaire arabe sur Daniel. Ailleurs il s'occupe du commentaire hbreu attribu Saadia 9 Il a consacr une monographie aux
.
crits anti-carates
du Gaon. Sa monographie sur Hiwi 11 est aussi ouvrages de Saadia. Il a group tous les renseignefils
10
de Saadia
12
,
et sur .Isral
Gaon^ 3
fils
2.
3.
N 29.
N 53.
4.
5.
55.
K288.
N 57. N HO. N 39
;
6. 7. 8.
et 27.
9.
N 50.
10.
11.
N os
36, 128.
N 120.
N 107.
12.
13. N 161.
174
donna
Gueniza 2
Stadien zar gaonischen Epoche en hbreu 3 seule la premire partie a paru, traitant de l'usage du Talmud palestinien dans les uvres des Gueonim et contenant un fragment d'un ancien commentaire en arabe sur le Talmud palestinien. Le deuxime chapitre donne une liste de tous ceux qui portaient le titre d'Allouf ou de Resch Kalla dcern par les acadmies babyloniennes. Une liste semblable de savants de cette priode, portant le titre de Resch Sidra, fut publie par Poznanski en italien 4 Le chapitre suivant, qui devait contenir toutes les rfrences aux coutumes des deux acadmies, n'a jamais paru. Dans cette liste et dans d'autres, il donnait toutes les indications sur les personnages, et c'est ainsi qu'il eut l'occasion de dbattre beaucoup de
ses
,
.
De
Un
listes
y a ajout de trs utiles commentaires <\ intrt particulier s'attache ses tudes sur le Gaonat palesil il
commmoratives
et
contenant les
noms
des
dignitaires
la
de
l'Acadmie
base
plusieurs reprises
Marmor-
premier claircir l'importante position d'Ephram ben Schemaria de Fostat 8 l'ami des Gueonim babyloniens et
stein
Il
fut le
palestiniens.
bel
Beaucoup de ces
les
l'tat
dans son
ouvrage sur
Gueonim post-babyloniens
priode
qui contient un
excellent
rsum de
la
palestiniens- de
d'intressantes
N42.
N 171.
N" 124, 140, 141.
N 134, 150.
2. 3.
4.
5.
N6
'
6.
7.
NN
N<
IS
'
125,179,194.
75.
8.
9.
199,
SAMUEL POZNANSKI
Daniel
[bn Amschaia,
qu'il
17!i
identifi a?ec Daniel ben Saadia. Son article sur les dbuts du Gaonat palesti-
avait
prcdemment
nien
modifia quelques-unes
de ses conclusions.
Sur quelques
matriaux nouveaux sont venus au jour rcemment. Poznanski. tait sur le point de reviser une l'ois de plus ses conclusions dans des comptes rendus des
points
de
ce domaine,
d'importants
la
mort
l'a
On peut
la
puiser beaucoup de renseignements sur la littrature de premire priode dans les listes de livres, dont un nombre consipublication et
s'intressait aussi
,
Dans maintes de ses publications 5 il a saisi l'occasion d'numrer tous les savants juifs porteurs d'un certain nom. Une de ses notes 6 traite des Juifs nomms Isa. Dans la Revista il avait commenc une srie d'articles auxquels il donna plus tard un titre gnral. Ils traitent des noms de Barbun, Meborak et Kanzi 7 Ailleurs il donne une liste de personnalits ayant le nom rare de Sar-Sclialom 8 Il a compil une
juifs.
. .
grande liste de membres de la famille Firouz Il a trait des noms qui apparaissent dans les lettres de divorce publies par Blau 10 et ajout sa recension des Saadyana de Schechter" un index
9
. ,
complet des noms propres contenant quelques renseignements supplmentaires. L'information d'ibn Daud touchant les cinq savants espagnols portant le nom d'Isaac a t soumise par lui une critique pntrante 12
.
ces matires o l'adage dies diem docet est vrai la lettre et en attendant un Corpus complet des publications de la Gueniza, o, de nouveaux textes viennent constamment au jour, renversant les
En
il
>"
24.
2. 3.
N" 221.
59, 127.
Voir p. ex. R. .
/., L,
6.
>*
N os
114, 130.
7.
8.
N 228.
9.
N"
176, 210.
10.
> 182.
s. y.
11. R.
Schechter's Saadyana.
176
esl de la plus
le
ouvert et d'tre prt reviser ses constructions sur la base de chaque nouvelle dcouverte. Le ferme amour de la vrit qui
animait Poznanski
et
son jugement
11
si
un collabosi
preuves convaincantes taient prsentes ou si un nouveau tmoignage apparaissait, retirer ses premires conclusions fondes sur
d'insuffisants matriaux. Ce fut aussi un de ses traits caractris-
et
de profitables critiques.
ont t ensevelis avec
Nombreux sont
hommes
de Kairouan
du nord
si
qui,
jou un rle
important dans
des
dont les savants vont de pair, pour la culture et dans beaucoup de branches d'tude, avec les plus grands de toutes les autres rgions. Ce travail tait en prparation pour la srie de monographies concernant les plus importantes communauts prpare
par
la
les Juifs
devait tre
volume d'tudes en hbreu. Pour comprendre vraiment l'origine du Garasme, il est ncessaire d'tudier au pralable l'essor des sectes dans l'Irak, et ici encore nous devons Poznanski de nouvelles lumires sur plus d'un problme difficile. Il a publi les renseignements donns par Ibn Hazm, l'crivain hispano-arabe du xi e sicle, sur les sectes juives 3 d'aprs l'dition et deux mss. qui lui furent communiqus par le D Friedlaender. Il avait commenc pendant la guerre une
r
''
dans une publication priodique dont un seul volume a paru avec le premier cliapitre de son article. Il y traitait des sectes antrieures Anan, spcialement celles de Isa et Youdgan. Son tude
1.
N 08
138, 299.
Au tome V de Hazofeh
et
(n 299),
il
avait
commenc de publier
un
Meguilat Setarim de R. IN'issim, un des plus minents d'entre les savants de Kairouan. Dans sa note sur Micliael b. Uzziel (n 42), il a montr que la lettre publie par Horovitz (Z. f. H. B., IV, 155) n'tait pas adresse R. Hananel de Kairouan; v. aussi n 196.
recueil d'extraits
de citations de
la
2.
3.
4.
N 65.
N 72. N 242.
SAMUEL POZNANSKl
sur Mes wi- AI -Okbari
la
',
177
fait
sectaire
du
n.
sicle, a
connatre pour
du Carate Tobia Ben premire Mose sur cette secte contre laquelle, selon toute vraisemblance, est dirige la polmique d-Ibn.-zra dans sa lettre sur le Sabbat.
fois les intressantes indications
rsum une grande partie de son ouvrage sur les Garates dans sa monographie sur The Karate Literary Opponents of Saadiah Gnon'1 qui, beaucoup d'gards, peut tenir lieu d'une histoire partielle de la littrature carate, et dans son excellent article Karates dans XEnci/clopedia of Religion and Ethics de Hastings 3 Mais il avait en prparation deux volumes qui auraient enrichi considrablement notre connaissance de la secte. Dans l'un, il aurait discut fond les origines du Carasme, ce qu'il
Il
al-Koumiei,
Il
avait
collectionns depuis
4
plusieurs
annes.
s'agissait
graphique des crivains carates, au nombre de plus de six cent cinquante. Il avait dj mis au point, il y a dix ans environ,
soixante des plus importantes biographies.
Il
en trois
toire
complte du Carasme.
sitt
est souhaiter
Il
soit
que
nous ayons de
d'imprime
lirement
Firkowitz.
et
dans laquelle
les
difficiles
Les crits de Poznanzki traitent frquemment de questions touchant l'ensemble de la littrature et de l'histoire des Carates. Il
a
Jrusalem (940-1060).
N* 33.
2.
3.
No 128.
T.
les
VU, 662-72.
11
y a
Heu de signaler
en
anglais,
ici
dans
encyclopdies juives
en
hbreu
etc.
et
en
russe,
sur
Benjamin
N 60.
N 190.
5.
T.
LXX1V,
n 148.
12
1*78
et ses
2
,
et,
dans un
trs
'
important
article,
Il
il
l'influence de Pliilon
nous a
connatre les
:i
Il a publi premiers polmistes anti-Carates de l'cole de Saadia beaucoup de nouveaux matriaux tirs de manuscrits de Londres
.
grammairien carate que Bcher a identifi avec le grammairien Aboul Farag Haroun anonyme de Jrusalem. Il a montr 7 que Mose ben Samuel, le Katib juif de Damas, dont Mann a publi les pomes 8 tait un Carate du milieu du xiv e sicle. Un problme littraire compliqu, qui avait dj embarrass S. Munk, trouve sa solution dans son tude sur Ai-Muallim Fadil 9 carate ayant vcu entre le xn e et le xiv e sicle, dont l'uvre a t remanie par Eliya ben Aaron Ibn al "Wali de Jrusalem, en 1525, et de nouveau par Daniel Feruz de Damas la fin du xvir3 sicle. Dans sa monographie sur Abraham
et
sur
le
ben Josia Yerouschalmi 10 il s'occupe d'un crivain plus rcent qui a trait du dogme carate. Rcemment il avait publi la chronique carate de Mordekha Sultanski H de la premire moiti du xix e sicle, d'aprs un ms. de sa synagogue, avec une longue et intres,
,
Dans
les dernires
.
beaucoup occup de la bibliographie carate 12 L'intrt port par Poznanski la bibliographie apparat dans beaucoup de ses recensions et de ses autres crits. Son travail Zw jiidisch-arabischen Literatur constitue un indispensable supplannes
il
s'est
ment YArabische Literatur de Steinschneider, dont la liste des mdecins juifs a t augmente par lui considrablement' 4 lia
.
1.
N 22.
2.
N os
21, 31.
Michna
N. S.,
(n 264),
VIII)
ses remarques sur les plus anciens critiques carates de la montr que l'un des textes publis par Hirschfeld [J. Q. R., appartenait Qirqisani. 11 a donn des extraits de Qirqisani dans mainte
Dans
a
il
08 35 et 181. autre publication, par ex. celles qui sont mentionnes aux n
3. 4. 5.
N 181.
article,
il
traite
N
IS
'
6.
7.
n.
U'
Na
263.
p. 156-184.
9.
10.
11.
N 285.
12.
N 0>
R.
-231,
24
4,
289. 290.
13.
14.
Steinschneider.
N os
212, 220.
SA
79
donn une
et
liste
bibliographie de
Kaufmano
liste
et
deGraetz
complt
.
la
par
lo
Maggid 4
Il
a dcrit
:i
de Varsovie
7
et
Talmud Torah
,;
dont
il
dit
le
Dans cet ordre d'ides, signalons sa notice sur les articles dbut juifs dans le dictionnaire bibliographique arabe d'Al-Qifti s Il s'est occup de la culture mdivale dans un de ses premiers
.
articles
sur
le
la
femme
juive au
moyen
la
ge, dont
et
il
ne semble avoir
,0
paru que
xiii
France
l'Allemagne du ix e au
traite
sicles.
Son
article sur le
Maas ha-Makhiri
des pre-
premier porter son attention sur la relation de la Controverse de Ben Mir H sur l'histoire du Calendrier. Il crivit ce sujet un excellent article dans le Dictionary of Religion and Ethics d'Hastings 12
11
s'intressait l'histoire
du calendrier
juif et fut le
ses
complments
donne
par Bcher du rituel ymnite M et diverses recensions critiques, telles sa longue discussion du Mahzor Yanna ][\ En matire de philologie, il importe de signaler ses articles sur
quelques racines hbraques mconnues**, ses Arabische Ausdrcke fur hyper bolische Hedensart bei jdischen Autoren n et
,8
.
N 230.
N 51. N 229. N 139.
N 187.
N 206.
2. 3.
4.
N 80.
9.
2.
10. N 28.
11.
N 32.
III,
12. T.
p.
117-24
v.
t.
V, p. 662-72.
13. No 236.
14.
15.
N 281.
N 15.
N'
16. 17.
18.
34.
5.
v.
R.
Kunitr et Rosenberg.
180
Comme
intrt,
il
lisait
y trouvait
fonds de connaissances
crit des notes sur la
mourant
1
,
sur
le
noms
et
Abel
*.
Il
5
de Narbonne
'
et
de Budapest
trouve par
Schwab
La Ketouba
dans une collection prive Varfournit quelques renseignements nouveaux sur la biogralui
phie de ce savant.
La meilleure preuve de la largeur de son horizon scientifique 8 dont nous donnons une c'est la quantit de ses comptes rendus liste en appendice cet article. Il y a montr sous le meilleur jour
,
et la varit
il
s'int-
Leur caractre dpend du priodique pour lequel il les crivait. Tandis que quelques-uns sont purement techniques et contiennent des corrections aux textes hbreux et arabes publis d'aprs les manuscrits ou des rfrences supplmentaires mconnues de l'auteur ainsi que la critique de ses hypothses, d'autres donnent un aperu complet des livres en discussion. Quelquefois ces recensions deviennent des articles exhaustifs, et dans presque tous les cas, Poznanski a ajout quelque chose de personnel l'ouvrage dont il s'occupe. Ce sont autant de tmoignages de la sret de son jugement et de sa rectitude native. Elles montrent aussi la remarquable facilit de travail de Poznanski, et
ouvrages
1.
N 144.
2. N 69.
3. N 81.
4. 5.
N 37.
N 195.
6.
v.
n os 10,
la
82,
bien
d'autres
numros de
Biblio-
graphie.
7.
N 64.
8.
De quelques-uns
il
part.
et H. 5. v.
Blocli,
Guttmann, 69
bis,
Samuel
el
Magrbi,
R.
122 bis
>
US bis,
9.
Steinschneider,
ses
collectifs.
s.
v.
Berliner,
C'est
pourquoi
il
a paru
commode de
il
frquemment abrges,
et
on a adopt pour
en polonais la
SAMUEL POZNANSKI
181
comme
il
sous
les doigts.
Sou
rudition peu
commune
tait favorise
par une
mmoire d'une
ou vu.
La bibliographie des crits de Poznan ski est 'norme et je ne puis songer donner ici une liste complte de ses publications, d'autant qu'un bon nombre a paru dans des priodiques hbreux ou polonais et dans des feuilles
comme
la
un priodique contenant des articles scientifiques en hbreu, allemand, anglais, franais ou italien, qui n'ait pas compt Poznanski au nombre de ses collaborateurs rguliers. Quelques-uns de ses meilleurs travaux
'.
ma connaissance
Il
Il
t un important collaborateur des Encyclopdies juives en anglais, en hbreu et en russe, ainsi que de YEncyclopedia of Religion
and Ethics de
Hastings.
nom
le titre, le
volume ddi
1908, Poznanski,
est
d en grande
En
de concert avec
Simonsen et Freimann, rorganisa la Socit des Mekiz Nirdamim, que Berliner avait abandonne, et il prit une part active aux occupations de cette Socit 3 Continuellement dans ses lettres il parle des textes faire entrer dans ses publications, et il a exerc une grande influence dans l'administration des Mekiz Nirdamim. En outre des ditions de textes, bien des articles de Poznanski
Prof.
.
quent. Poznanski avait pu se procurer tous ces matriaux grce ses visites dans les diffrentes bibliothques et ses relations
la
conservation
l'aider
comme
il
frquem-
ment
1.
On trouvera plus
Festschrift zu
u.
.9.
loin cette
il
les soins
de
M. Edouard Poznanski,
2.
comme
a t dit
r
R.)
v.
Ehren des D
A.
Harkavy, herausgegebeo
Baron D.
v.
Gnzburg
3.
I.
R.
v.
182
que Margoliouth signale avec reconnaissance les services rendus par Poznanski en lisant les preuves du grand Catalogue des mss. du British Musum. Il a rendu des services analogues pour d'autres publications moins importantes, telles que le Commentaire de Meyouhas '. Les remerciements de Zifrinovitsch pour sa constante collaboration son dition du Kuzari 2 attestent la sollicitude que Poznanski se plaisait tendre aux jeunes
savants.
correspondu rgulirement avec Poznanski que j'avais rencontr cette anne-l cbez Steinscbneider. En parcourant ma collection de lettres de lui, j'voque sa multiple curiosit d'esprit et son ardeur s'informer ds qu'il rencontrait quelque indication de nature l'intresser. Il dpouillait dans ce but jusqu'aux hebdomadaires juifs d'Amrique, si bien que rien ne lui
Depuis 1908 ;
j'ai
chappait, et l'on ressent toujours nouveau quelle perte reprsente la mort prmature de cet infatigable chercheur dans notre
domaine o
a
fait
si
peu nombreux
et
la
mort
de Sur sa
tels
vie,
Il
annes.
prs de la
lui-mme a fourni une brve esquisse 3 ,il y a plusieurs tait n le 3 octobre 1864 dans un petit village de Prusse, frontire prussienne, o il reut les leons de son pre,
un homme instruit qui lui apprit la Bible, le Talmud et les Codes. Son frre an Adolphe, mort Vienne l'an dernier, lui enseignait l'allemand quand il revenait aux vacances. Ce dernier se prparait alors au rabbinat Berlin. Ce n'est qu' Page de dix-neuf ans que Poznanski eut l'occasion d'aller Varsovie, o il fit trois ans d'tudes. Faute de moyens, le dsir qu'il avait de suivre l'exemple de son frre et de complter son ducation en Allemagne ne put se raliser avant 1890. Il frquenta la Hochschule fur die Wissenschaft des Judentums et suivit aussi les cours de Steinschneider, qui exera la plus grande influence sur son dveloppement et sur
toute son activit scientifique.
En
docteur Heidelberg.
terre
En
les
1895,
il fit
pour examiner
la
bibliothques de ce pays.
son retour
il
il
nique
occuper le poste de rabbin d'une communaut de Varsovie, qui bien des annes avant avait appartenu au D r Marcus Jastrow. Poznanski est rest ce
et
Hochschule
en 4897,
fut invit
1.
2.
2. 3.
bis.
SAMUEL POZNANSKI
183
reconnu comme un des mme rang que les rabbins d'ancienne mode qui ne le considraient que comme un prdicateur. Une campagne se faisait pour le faire nommer grand-rabbin de
l<
l'avait
dcembre 1921. Bien qu'il ait t surtout un homme de science par ses occupations et ses gots, Poznanski prit naturellement un vif intrt aux
nous
tait
enlev
le
Il
il
y a quelques
annes peine, un sminaire d'instituteurs dont il tait le directeur. Il prit une part active l'ducation juive et tablit des cours pour la jeunesse. Ses propres confrences sur l'histoire et la littrature juives eurent toujours un nombreux auditoire. C'est grce lui que sa communaut est en possession d'une grande et trs pr-
douteux qu'il a exerc une grande influence sur tout ce qui s'est entrepris en fait de sciences juives Varsovie, car il tait toujours prt rendre service tous ceux qui avaient quelque travail littraire en train. Il marqua beaucoup d'intrt en gnral pour tout ce qui concernait le judasme et fut
cieuse bibliothque.
Il
n'est pas
si
champ
d'tudes qu'il a
qui
distingue son
uvre
lui
Alexander Marx.
En 1919,
il
SAMUEL POZNANSKI
(1889-1921)
ABRVIATIONS
M. G. W.
0. L. Z.
J'.
tums.
Orientalistische Literaturzeitung.
Zeitschrift fur alttestamentliche Wissenschaft.
Z A. T. W. Z H. B. Z.D.M. G.
.
/'.
Morgenlandischen Gesellschaft.
/. Q. B.
B. .
T. p.
J.
Juives.
hbr.
pol.
Article en polonais.
1889
1.
yntXm ptt5n,
1890
2.
l,
Kenset Ha-Guedola,
II,
1890,
1891
3.
nnm
d^Taan
naT,
4.
XXXV,
n 17.
5.
Akiba Eger
(hbr.), ibld.,
no 45.
SA MU KL
P0ZNANSK1
18b
1892
6. t.
mn\
niTobnn noonn
fy]
Hamaguid, XXXVI, n
16.
ibid. f n 19.
1894
s.
Beitrge
zur
Geschichte der
p*np*T3.
liebr.
dem
I.
Eine
onamp
p.
nn* PDw
Zum
10.
II,
p.
36 (sur un ancien
commentaire
il.
t-ieo
y-ixa
I,
Hamaguid Le-
Israel, Cracovie,
n 48.
1895
12.
M. G. W.J.,
XXXIX,
13.
Miscellen
iber
Saadja
der
I.
Zustze in
Nutt'sehen Ausgabe
der
Schriften
Hajjug's,
Sur quelques
117-119.
racines
hbraques mconnues, B.
/.,
XXXI,
16.
Miltelalter. Leipzig,
Prof. Joseph
Derenbourg
1896
18.
19.
Aus einem Brief an den Herausgeber, Z. A. T. W., XVI, 248, sur l'application du verset Is., xxi, 7 Jsus et Mahomet). Mitteilungen ans handschriftlichen Bibelcommentaren I. Ans Jehuda ibn Bal'm's Gommentar zu II. Samuel, Z. f. H. B., I, 96-99 (voir
n s 20, 29, 30, 41, 50 bis, 52, 178).
20.
Mitteilungen,
etc.
IL
Gommenlar
186
zum
80.
Karaite Misccllanics,
J. Q. /?.,
VIII, G81-704.
le
23.
grammairien de Jrusalem,
p.,
son Mouschtamil, B. .
ibn al-Amschata,
J.,
Daniel
un adversaire
littraire
de
Mamonide,
ibid., 308-311.
25.
26.
[b"T K"N n-pUD by] msa "pbN, Hazefira, XXIII, n 420. n"D TDtn, Oar Hasafrut, Cracovie, V, 96-103. T. p., 8
p.
1897
27.
II.
M.
G.
W.
J.,
XLI,
28.
ibid., 456-460.
29.
III.
Samuel
b.
Hofni's Pentateucli-Commentar,
Z.
30.
f.
H. B.,
55-60.
Citt aus Jacob
al-
Aus
Memory
32.
33.
Bcn Meir and tbe Origin of the Jewish Calender, /. Q. B., X, 152-161. Meswi al-Okbari, chef d'une secte juive du ix e sicle, B. . /.,
XXXIV,
161-191.
1898
34. Arabische
Autoren, Z.
35.
H. B.,
III,
93-96.
Zu
dem
Geniza-Fragment,
;
(Polmiques contre
X, 238-276 (voir
36.
J.
Q.
/?.,
Encore l'inscription n 206 de Narbonne, B. . J., XXXVI, 111-112. 38. Un fragment de l'original arabe du Trait sur les verbes dnominatifs de Juda ibn BaFam, ibid., 298-301.
37.
1900
39.
III.
M.
G.
W.
J.,
Berlin,
1901, 39 p.
40.
ibid., 548-9.
187
zu
Leviticus,
Mitteilungen,
Z.
/.
etc.,
V.
//.
/>*.,
IV, 17-22.
ibid., IV,
42.
.;.
Jacob ben Ephraim, ein antikaraischer Polemiker des X. Jahrhunderts, Gedenkbuch zur Erinnerung an David Kaufmann. Breslau,
1900, 160-187. T. p., xix p.
ii.
vieille liste
4">.
Sur un
Addition
fragment
de
Consultations
rabbiniques
du
xiv
sicle,
ibid., 91-94.
40.
I.
XXXIX,
p. 310-313,
ibid.,
sebon Gaon).
47.
Tanlioum Jerouschalmi et son commentaire sur le livre de Jonas, XLI, 45-61. T. p., Paris, 1900, 44 p. ibid., XL, 129-153 La bibliothque d'un mdecin juif, ibid., XL, 264-267.
;
H'HXE
!"HDK
'-)
\N-ipn
*i"y,
b^m
by
*p&tt
THyo
93-102.
1901
50
bis.
Mitteilungen,
etc.
VI.
Tanhum
Jeruschalmi's Psalmen-Com-
mentar, Z.
51. Zustze zu
f.
H.
B., V, 122-120.
Dr. M. Branns Verzeichnis der Schriften und Abhandlungen David Kaufmanns, ibid., 173-174. 52. Mitteilungen, etc. VIL Weitcres ans Tanhum Jeruschalmi's Commentaren, ibid., 184-189. 53. Zu Hai Gaons Kitb al-Hwi, Z. D. M. G., LV, 597-604.
54. Einige
Bemerkungen zu einem
alten
Bicher-Catalog,
/.
Q. R.,
XIII, 324-330.
Bemerkungen
zu
dem Geniza-Fragment,
/.
Q. R.,
56.
wb
nbnn,
1902
57.
zum Bche
Ester,
M. G. W.
58.
59. 60.
61.
J.,
XLVI, 364-372.
/.
Zum
Anan
Ein altes jidisch-arabisches Biicher-Verzeichnis, ibid., XV, 76-78. .J., XLIV, 161-187; XLV, 50-69; 176-203.
188
G2. 63.
D initia dans
la littrature
h*b
IN)
Wb
'ib
1903
04. 65.
M. G. W.
/.,
XL VII,
370.
wa
^wpn,
Ilazefira,
XXX,
n."3,4,
Tlbn.
I,
ibid.,
voir
67.
n 08
arbn
p miT
zum zum
ba> ITS, Arabischer Gommentar von Abu Zakarja Jahja (R. Jehuda) ibn Bal'am, Bche Josua ersten Maie hrsggb. Festschrift zum 70. Gcburtstage A. Ber-
liners
dmaN
p. 91-107. T. p.,
Francfort, 1903, 21 p.
68.
n 106).
C]03 "a
1904
69. Zur Zabi dcr biblischen Vlker, Z. A. T.
69 bis.
70.
de Z.f.H.B.,\\\.
p. T. p.
DerNamen
Chelbo, Z.
f.'
H.
B.,
VIII, 158-159.
10
bis.
de
3 6,
Ibn-Hazm iiber ji'idische Secten, J. Q. R., XVI, 765-771. Zu dem Geniza-Fragment, J.Q.R., XVI, 690 suiv
;
ibid.,
168-170.
74.
Das Gebetbuch nach jemenischem Ritus, 75. Ephraim ben Schemaria de Fostat et
R. . J.,
XLVIII,
145-175;
ibid., 189-192.
l'acadmie palestinienne,
et
additions
rectifications,
ibid.,
76.
umn
'ai
Wins,
publi en l'honneur de
p.,
Nahum
sous
aussi
le titre
373"nnb
79. Le Pr.
Hevmann
et le
II,
n 533.
SAMUEL POZNANSKJ
189
1905
80.
./..
XL IX,
si.
44-56.
Zu
Kain's
82.
83.
The High Priests Procession, ./. Q. //., XVII, 388. Zu meiner Notiz iiber das Gebetbucb nach jemenischem Ritus
ibid.s
180-192; 388-389.
84.
85.
Philon dans l'ancienne littrature judo-arabe, /.'. E.J., L, 10-31. Quelques donnes nouvelles sur Isaac ibn Baroun, ibid., 191-196. 80. Hartwig Derenbourg, Opuscules d'un arabisant, Paris, 1905, Hivista
lsraelitica,
II,
245-250.
(pol.),
87.
88. 89.
miyu -om
(NtznNTn
[b"lEn
btt
NYrabn,
II
(v.
"iSTKb)
misa
90. 91.
(de
II.
1906
92. Die Streitschrift cines Schiilers Saadjas
gegen Salmon
b.
Jerochani,
Z.
93.
f.
H. B., X, 43-52
(v.
Zu Steinschneiders Miscelle
cernant Sss Oppenheim).
94. 95.
ibid., 127-128;
cf.
n" 92.
ibid., 189-190.
96.
The Karaite
tury, J.
literary
97.
The Karaite
in the
eleventh
Zu dem Berichte iiber die Niederlage der Turkomanen bei Kairo, American Journal of Semitic Languages and Literatures, Chicago, XXII, 247-248.
/., LI,
L'original
101.
la
France septentrionale,
ibid.,
LU,
51-70; 198-214. T. k p., Paris, 1906, 38 p. 102. Lettre au Directeur (pol.), Izraelita, XLI, 566.
190
103.
Glos ydowski,
1^
117-119;
104.
Abraham Harkavy
do 7
p.
(pol.),
ycie Zydowskie, I, 00-01 Sabbat Noach 5666 (pol.), Cracovie, 1906, in-8
Arabischer
(II.
106.
D3>ba
Ttit
Com-
mentar zum
ibn
Jchuda)
Baram znm
mann,
107. l"iN^
1906, in-8 de 25 p.
m^o
VI, 41-64
Corrigenda,
ibid.,
108. "pbiD
nrnaa rwratn
rob bN
II
109
R.
Salomon Buber
de la srie
Gallery of Notables
23.
1907
110.
Kom-
mentar zu Kohelet, M. G.
111.
Die jdischen
Handschriften der
Universitats-Bibliothek
Leipzig,
O. L. Z., X, 90-93.
112. Zu
113.
dem Sendschreiben
literary
/.
The Karaite
Le
and
114.
nom
de
'Isa port
p.
Saragosse).
117.
La double
signification
le
samedi
Bechalat 5667
118.
119.
120.
Salomon Bubcr, souvenir posthume (pol.), Zycie Zydowskie, II, 29. Une colonie juive en Egypte l'poque d'Ezra (pol.), ibid., 219-221. "Dbnn vpn, Hagoren, VII, p. 112-137. T. p., Berditschew, 1907,
30 p.
(v.
n219).
^nr, Ha-olam, Berlin, I, 62-64; 74-76. m-iN NTibn, III, ibid., 164-165 (v. n 66). 122. an? Varsovie, 1907, 22 p. T. p. de ynNtt D^IZHH "nso 122 bis. *ian Ha-olam, I, 170-71, 185-87, 197-99, 211-13 (compte rendu de Bloch et Guttmann). 123. "I2PD ?mT3> ^21, ibid., p. 243-244 (compte rendu d'Apfelbaum). n72N7 -oifcun ncipnb D*wiai tpaniD trra* 124. ^iNan } ira an
121. WHitttt
rmm mn
^m
W,
TOblCmn, Hakdem,
Ptersbourg,
I,
133-140.
SAMUKL P0ZNANSK1
l'.M
1908
125.
II.
Zadok,
.1/.
C.
IV.
./.,
LH, 110-111.
/'.
120.
Hagoren, d, Horodezky,
vil,
Berdyczew, L907, Z.
in
//. //.,
XII,
(compte rendu).
12;.
Cambridge,
ibid.,
128.
The Karaite
to
n" 96,
literary
ninteenth
07,
Gentury,
113,
Opponents of Saadiah Gaon in the fourteenth T. p. des /. Q. R. t XX, 216-231. The Karaite Literary I2S, 120 sons le titre
120.
Opponents of Saadiah Gaon, Londres, 1908, VIII, 104 p. Addenda and Corrigenda to my Essay on The Anti-Karaite Writings
of Saadiah
Gaon
LIV,
, ibid.,
232-239
s.
(v.
n 36).
11.
130. Addition
131. Sur
les
t.
p.
276 et
(n 114),
J.,
LV, 160.
Ni s si
deux
132. Additions
b.
LV,
p.
54,
ibid.,
b.
et
-iNmo).
al-Faradj
133.
p.,
Paris,
1908,
32 p.;
(v.
n 23).
fcrno
N"nD
scritto
135.
136.
postumo del Steinsehneider, ibid,, 135-139. T. p., Florence, 1908, 5 p. (compte rendu de sa Hangstieitliteratur). Quand commenait le Nouvel an chez les Isralites? (pol.), Izrae-
Uno
lita,
XLIII, 381-382.
137.
"im lSKi,
Festsehrift
zum Ehren
des
Dr Harkavy, Ptersbourg,
1908, vi p.
138.
139.
Wl-pp
+ 42 +
Dr.
p.
und
Aufslitze A.
Harkavy's herausgev.
geben
140.
v.
A.
Magid,
ergiinzt
und
berichtigt
Samuel
p.
Poznanski, ibid-,
in
"*BtbN
:
p. ix-lii. T. p.,
.
Ptersbourg, 1909, 4 + 44
^ito
91-113.
"ibne
n^rry
mbD
M36n, Hakdem,
24-51
D^ipm
T. p. des n os 124,
titre
:
avec le
Studien zur
d.
gaonischen Epoche,
Heft.
Wer-
theimer
(hbr.),
Jrusalem, 5668,
1909
143.
Die
karische
Literatur
der letzten
dreissig
Jahren
(1878-1908),
T. p.,
140-152; Nachtrag,
n 153).
180-181.
192
144.
H. . J .,
LVII,
253-267.
146.
Encore
Kala'at
les
Hanaguid,
ibid.,
LVIII, 183-188.
147.
148.
Hammad,
Steinschneidernek
egy
posthumus
irata,
Magyar-Zsid Szemle,
XXVI, 34-37.
US
bis.
Mlanges Hartvvig Derenbourg, Rivista I&raelitica, VI, 183-94. T. p., 12 p. (compte rendu).
c Correzioni, Rivista Israelitica, VI,
et n
n
149.
Aggiunte
198-199 (sur
nV^a
K^OI
151.
134).
ibid., 240-241 (sur n os 140 et 134).
xniyn
mi
antta,
Hed-Hazman,
Vilna,
III,
1910
152.
Weitere Untersuchungen
LIV, 600-602.
Zvveiter
i'iber
Mose Taku's
">73n
aro
M. G. W.J..
153.
Nachtrag zur
Jahren
154.
(n
143),
Z.
H. B., XIV,
57-61;
93 $>;
H2-115
Abraham Geiger
388-399.
Leben und
156.
157.
Il
Il
214-224.
Aggiunte,
v.
158.
"W^a DmnN
ntoo D"nafi3
nmnp,
d.
S.
Poznanski, Varsovie,
La
tin
1911
aramaischen Original der Halachot Pesoukot, Z. f. H. B., XV, 186. 160. Zu Band I, 238, Der Islam, II, 292-293 (sur un ouvrage de mdecine .-irabe du Carate David b. Salomon).
159.
Zum
ICI.
Isral
Gaon,
II.
. J.,
LXII,
120-123;
additions et
rectifications,
b.
Simson,
ibid., LXII,
SAMUEL POZNANSKI
103.
193
Nauka
i
2ycie n 03
t
3,
26,
II.
G4
rabttW
n-uw
v. A.
W8r p dma
p.
'}
Wprt,
II,
Ilagorcn,
175-177
-idd
VIII,
58-75. T. p.,
BerdiUchew', 1012, 20
165.
^m
NTittbn, v, Haibri,
r|oi"
(v. n 66).
166. tN^ana
tp"n 'na
'nb
^bu:?3
v.
Dr. S.
Lettre
l'diteur
du
livre
v.
"'ppirra
'""D
min
^taain
ituwn
(hbr.),
y"atorj by
mirr,
J.-L.
Krinski,
Buch Schemot
1912
168.
169.
Ans Mose ibn Chiquitilla's Psalmenkommentar, Zeilschrift f. Assyriologie, XXVI, 38-60. Rcent Karaite Publications (Gohn, Des Samuel al-Magrebi's Abhandlung iber die Pflichten der Priester, etc., Berlin, 1907, et Weisz, Die Incestgesetze bei den Karern von Samuel alMagrebi,
ibicL, 1911), /. Q. R., N. S.,
II,
445-451.
,
170.
Jewish
443-446.
171. L'original
232-244
Il
cognome
n os 156, 157).
(pol.),
174.
Nowa
Gazeta,
175.
Quelques observations sur l'art, de J. Smolinski leur temple de Luck , Ziemia, III, 304-307.
Les Carates et
1913
176. Die
M. G. W.J.,
(v.
LVII, 44-58. T.
p.,
Nachtrag, 620
n 210).
Zu dem Ausdruck ibv:i yiK Jes. lxii, 4, Z. A, T. W., XXXIII, 81-82. 178. Mitteilungen, etc., VIII. Aus Abu-1-Barakah Hibat Allah's arabischem Kommentar zu Koheleth, Z. f. H. B., XVI, 32-36. 179. Zu den Bemerkungen Marmorsteins, Z. f. H, B., XVI, 126-127.
177.
T.
LXXIV,
n 148.
13
194
Gesetzauslegung bci dcn alteren Karern. Studies in in honour of Prof. K. Kohler, etc.,
noms
rcemment
182
bis.
publis, R. . J.,
LXV, 40-46.
listes commmoratives de Gueniza, ibid., LXVI, 60-74. Dveloppement du journalisme juif contemporain (pol.), Moriah, Lemberg, XI, 111-121. Introduction Cylkow, Livre des Juges (pol.), Cracovie, 1913, 185.
183.
Deux
184.
X-XI (Literalura)
186. Introduction Cylkow, Livre de
Samuel
(pol.),
Varsovie, 1913,
XI-XII (Literatura).
187. ^b->po
bNaan
'-in
apSn
'-ib
"min
III,
Hazof
97-98.
Corrigenda, ibid.
Budapest, 1913, 24
p. (v. n 206).
188.
DT-ma nnTn
96 (sur
la
190.
Dr^vpn
^aabaw
Nirdamim (hbr.), Schaare Tora, VII, 202-204. D^&npn mattTin miwn, Jrusalem de Luncz, X,
p.,
83-116; 321-323. T.
191.
Jrusalem, 1913, 41 p.
^mb n*
nm
Mekize Nirdamim, Varsovie, 1909-1913, in-8 de clxvi + 230 p. 192. Brief an den Herausgeber des Bches tjODn Dn (de Josef Caspi, d. Last), Londres, 1913.
1914
193.
tt^pi und
118-128.
WattrVl, Z.
f.
II.
M.
G., LXYIII,
195.
Zum Datum
musum,
Poem
of
Elhanan
b.
Shemaryah,
.
J.,
Deux
notices massortiques,
11.
LXVII, 131-132.
?'6<V/.,
288 -292.
199. Babylonische
Geonim im nchgaonaischen Zeitalter nach handschriftlichen und gedruckten Quellen (Schriften der Lehranstalt
t.
IV, fasc.
1-2), Berlin,
ix+l + 144p. 200. Wilhelm Bcher (pol.), Przeglad Codzienny {Revue Quotidienne),
II,
n 10v
SAM U KL POZNANSKI
801.
202.
%
198
Sur fabatage rituel du btail (pol.)i ibid. d98. Introduction Cylkow, Livre des Hois (pol.), Varsovie, 1014,
p.
203.
premier jour de
p.
la fte
des
Azymes
205.
(pol.),
Varsovie, in-8 de 14
mam
iidti], Hazeflra,
XL, n
5.
)TDba nnOK nba, Hazofeh m~Erez Hagar, IV, 163-165. mTabn BTpb^i bui imrafcn. 206. r^po bawan 'na apan 'nb
n^n*
rnm
T. p. de la Prof. S.
Maybaum
1915
207. R. Eizik Hirsch 208.
Weiss (5575-5675) (hbr.), Hazefira, XLI, n 26. L'uvre scientifique du prof. Abraham Berliner (hbr.), ibid.,
n os 131, 144, 221, 222, 234, 240
;
XLII, 1916, n
1.
n os 210-212.
1916
210. Zweiter Nachtrag zur Kariiischen Familie Firuz (n 176),
M. G.W.J.,
LX, 149-152.
B1, Z. A. T. W., XXXVI, 119-120. 212. Nachtrage und Bemerkungen zu Steinschneiders Verzeichnis dcr jdischen Aerzte, Z. f. H. B., XIX, 22-36. 213. Kariiische Kopisten und Besitzer von Handschriften, ibid,, 79-122; Nachtrage, ibid., XX, 1917, 79-83. T. p., Francfort, 1918, 49 p. Beitrge zur kariiischen Handschriften und BucherSous-titre kunde I. 214. Hebraisch-arabische Sprachvergleichungen bei Jehuda ibn Barm,
211. Zu
B|aiffl
:
deux cours
(pol.),
mmorer
217.
rm*nb
du
rm mbwa
(v.
b*
"pfiM
m*o
an fnaittjn,
ibid.,
n os 175, 176,
180, 183, 188, 190, 192, 194, 196, 199, 203, 205. T. p., Varsovie,
1916, 40 p.
n 120).
196
1917
220. Weitere Nachtrge
Aerzte, Z.
221. Die
f.
zu
n 212).
Anfnge des palcstinensischen Gaonats, Festschrift Adolf Schwarz zum 70 Geburtstag 15 Juli, 1916 gewidmet, Berlin et
Vienne, 1917, 471-487. T.
p.,
r
xvn
p.
Zamenhof, crateur de l'Espranto (pol.), Glos Zydowski, Wloclawek, I, n 11. 223. Discours de bienvenue du D r S. Poznanski, communiqu de la Socit de Secours aux Juifs victimes de la guerre (pol.), Varsovie, 15 nov. 1917, p. 1-2. Le mme, ibid., en yidich. "^sn nwbob 224. rromin "na* nais 133m maria ins) (*"nn m Y'3 DTa, Hzefira, 1917, n os 5-12 (Joseph Halvy, Zuckermandel et Ber Ratner). 225. d"3nn ^Wa, ibid., n os 14, 15, 17. T. p., Varsovie, 1917, 20 p. (compte rendu du Siphr, d. Horowitz).
222. Discours sur la
tombe du D
bw
\w
226.
227.
Le Professeur Graetz
rrmTfl !T^3n3,
Judaica).
ibid.,
44
(compte rendu
de
la
Germania
1918
228.
J.,
LXII, 195-198.
229. Nachtriige
230.
und Berichtigungen zum Verzeichnis von H. Graetzens und Abhandlungen, ibid., 267. Verzeichnis der Schriften und Abhandlungen Abraham Epsteins,
Z.
f.
231. Karische
ibid.,
32-48;
66-83;
XXIII,
1920, 63-68.
Dalman besprochenen
schvift des Deutschen Palstina-Vereins, XLI, 57-58. Zu dem Namen BepeXao, O. L. Z., XXI, 155. 234. Abraham Epstein, Ost und West, XVIII, col. 207-212. 235. Zu Jahrbuch XI, Jahrbuch der Jdiscfi-Literarischen Gesellschaft,
233.
Francfort,
t.
XII,
329
(sur le
matre
Graciano).
236. Eine
neue Hypothse
Oesterreichsche
Entstehung des Kol Nidre, Dr Bloch's XXXV, n os 18, 19. T. p., Wochenschrift
iber die
,
p.
Almanach
225-229.
juif
(pol.),
Wieden, 1918,
SAMUEL P0ZNANSK1
238.
197
le
Discours
9 dcembre 1918 (pol.), Varsovie, 1918, in-8 de 8 p. 16-23. 239. LesPorim postrieurs (pol.), Menora, Varsovie, 1018, lois, u 10. 240. Mose Schwab (hbr.)i Haiefira
t
241. 242.
'IOj TOS,
207-216.
ibid., n 20.
D^Nan nDipnn
ibtt
talttia
mro
^O^tt,
Reschoumoth, Odessa,
Ilamizvachi,
I,
I,
243.
nm?l
nDOI mbiF
yen
n-i,
n 03
1, 2, 3,
5, 6, 8.
1919
244. Ein
unbekannter
kariiischer Gelegenheitsdruck, Z.
/'.
//.
B., XXII,
245.
(pol.),
Zycie Zydoivskie,
(pol.),
246.
4-5.
ibid.,
os
11-14. T. p., 13 p.
Jrusalem
(pol.),
Dziennik Poranny,
n 15.
n 30.
I,
le
Judasme
251. ttttHn
252.
nnD
IN
mmn
253.
254.
255.
?m-n::on ^&npn D^l* lato, ibid., n os 10, 12, 13, 15, 16, 19, 20, 23,24. Introduction au livre ...maN niirp IN Blp^S -DT, n285. Abraham Harkavy (hbr.), ibid., n<> 25. irmns ynN mra, Erez-Israel, I, 8-9. Prof. Jacob Gutmann, Hamizpa, Cracovie, XVI, n 7.
256.
I,
n 15.
257.
258.
*prn
os
19-21.
VII, n 63.
Les
Deunmeh
'jis
261. D'inba
MDNsiat "H,
ibid., n 146.
1920
262.
263.
264.
Nochmals der Name Barzilai, O. L. Z. XXIII, 128-129. Moses b. Samuel of Safed, a Jewish Katib in Damascus, Journal of Royal Asiatic Society, janvier 1920, 97-99. Remaiks on Early Karaite Gritics of the Mishnah , J. Q. R.,
,
N.
S.,
XI, 237-257.
198
137.
268. Le jour de repos (pol.), Tygodnik Zydowski, 269. m^blOn T?n, Hazefira, 1920, n 96.
270.
n os 11, 13.
ibid., n 109.
271. Tittbnn TNKp, ibid., n 125. 272. Prof. Ignaz Goldziher (pour son 70 e anniversaire) (hbr.), ibid., n138. 273.
274.
"w
(-1373213
'afptti,
'n
ibid., n 208.
Dvb)
Eppenstein (hbr.), ibid., n 258. 277. ittTVDa fcnptta ^inn D"HDD I, ibid., n 278 (compte rendu de Biblia, Samuel). 278. b"3D, II, ibid., n 284 (compte rendu de S. L. Gordon).
276.
Dr
S.
I.
II,
Londres,
n<>
40.
,^s"iprr
rrnbinb,
I,
Haibri, n
os
NewII,
(Mme
9,
article
dans Mizrachi,
de
l'article
52, 53.)
281. ^S"
ntn,
n
os
ibid.,
n os
10
(abrg
du Mizrachi,
II,
2, 3, 4).
ibid., n 8.
(Mme
article
dans Mizrachi,
VIII, 483-488.
n os 9,10.)
283. Prof.
I.
"Wra anpttb ma
niirp in
d^ix
nar nco,
Ein-
Zum
Anmerkungen und
de 123
p. (y. n 252).
1921
286.
Zu Jahrgang
M. G. W.
J.,
LXV,
87 (compte
rendu de
J. N. Epstein).
288.
Citations de Saadia
ou attribues
France septentrionale, R. . J., LXXII, 113-134. 280. Une liste d'ouvrages carates, ibid., 184-191. 290. Remarques sur les Deux Manuscrits carates , ibid., 202-205.
291. Ignaz Goldziher (pol.),
292.
Nasz Kurjer, III, n 332. lUJTVsm K-iptt3 D^unn D"nso, III, Hazefira, nos 277-8), compte rendu de Torczyner.
1921,
12
(voir
293.
rum
D
r
b3
294.
S. F.
Rosenthal (hbr.),
SAMUEL POZNANSKI
295.
296.
199
297.
298. 299.
nay ncu)3 brm* ntt^nb 3>"de, i&tV/., n 130. mniabi d'Wpb inbttTT', Hamizpa, XVII, n* 13-15. D'Witwn baa rifiw, i6id., qm 30-33. rwi nviDOl !TO rvnso, Yeschourun (Bucarest), 11,4-7. apy 313 d"VD3 la^anb D^nno nba "ido iw traipb, lN"i"i^p7j Hazofeh le-Chochmath Isral, Budapest, V, 177-193, 294-301
(inachev).
300.
D'S.
II.
301. b"T
viNpaNp njnb^Tl
Bajnt, 1921, n
75.
Dr
Wilfred
Kotkow
(yidisch),
Najer
ARTICLES D'ENCYCLOPEDIES
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Daniel ben Moses al-Kumisi.
T. IV.
1. 2.
T. VI.
3.
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Jacob
b.
T.
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Rcuben.
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of
(Edinbourg, 1910-1914).
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Srie
(A-M).
(Varsovie, 1903-1908.)
T.
b. 11.
16.
XIX
1. Eli;
2.
Eliasz b.
;
Hyrkanos;
Ezdrasz
;
6.
Elim
7.
Elisab
;
4.
Eliezer
:
5.
Eliezer
XX
10.
;
Essenczycy;
12.
Ezecbiasz
;
13.
Ezechiel.
T.
:
XXIII
14.
;
Gaba
15.
;
Gabaon
20. Gaon 19. Galilea 21. Gaza; 18. Galaad. Gadara T. XXIV 25. Gersom b. Jebuda 26. Gerson. 23. Gehenna; 24. Gersom 22. Gedalja 30. Gordon Lon. 28. Goj 29. Goldman Izaak 27. Gog i Magog T. XXV 32. Haran 33. Harkavy (A.); 34. Hasdai. T. XXVII 31. Gratez (H.). T. XXVI
Gad;
17.
;
Kreskas.
T.
XXVIII
35.
Hebreowie;
40.
:
36.
;
Hebron
Hillel
;
38. Heller
Lipman;
zydowska
Zalkiud
;
39.
Herzfeld (L.);
Hillel
41.
T.
;
XXIX
47.
45.
literatura
50.
;
Holdheim
;
(S.);
48.
;
Horyci.
T.
XXX
;
49.
Hurwcz,
52. Ibn Ghiquitil la 53. Ibn Daud Hyrkan 56. Imru al-Kais. 55. Ibrahim ibn Jakub 54. Ibn Ezra (Abr.) (Abraham) 58. Izraeli Izaak 59. Issachar; 60. Issaellar Bar b. Xaftali 57. Izebel T. XXXI
Hurwitz
(Abr.)
51.
;
Kohen
68.
61. Isachar
;
Ber
Zloczowie
z
Trok
64. Izmael
Kozienic
b.
66. Izraelici
70.
67. Izraelskie
;
Krlestwo
71.
Jakb;
Jakob
Jozue
Falk
Hirsz;
Jakub
SAMUEL POZNANSKI
h.
20!
WOlf Krantz
Japet;
75.
12.
Jakob
I.
b.
74.
Japhel
;
T. XXXII Jakb Mojzesz; 73. Jakut ibu Abdallah. Jaslrow Markus; 77. Jebusejczyry Hallevi ; Ali 76.
78.
l).
Jechielidei Natan
;
70.
Jehotra
80.
;
85.
Samuel Uailcvi 8:5. Jehuda l>. Nissan Jehuda Arje Loi) b. Jozue Haszki, P3 i-)r) 87. Jehuda LOb heu Zeel>li
;
mnN
;
82. Jehuda Jehuda Ha-Nati 84. Jehuda b. Abraham Jakb TW *ab%; 80. Jehuda b. Mojzesz l Lablina, sb
Jebu
81.
88.
Jehuda LOb
03.
b.
Mojzesz Edl
80. Jellim-k
(Adolf)
96.
00.
;
Jerobeam;
91. Jerycho;
92.
Jibbum;
:
100. Juin 00. Jojakim 08. Jojachim T. XXX11I 07. Jol Manuel. Jol 105. Jzef; 103. Jotharn; 104. Jozafat 102. Jost Izaak Markus Kippur; 101. Joram Judyta; 100. 108. Juda 107. Jozyasz 100. Jozue hcn Jzef rvib 9*M3 113. Kaddisz ; 114. Kades 112. Kac cz. Katz 111. Kabbala 110. Kaah ihn Zuheir 110. Karo 118. Karaici 116. Kalir Eleazar 117. Kalonymos. T. XXXIV 115. Kalefa
; ; ;
(Jozef).
T.
XXXV
Kazuini
121.
Kaufmaun David
126. Kiddusz
Arjel
;
;
122. Kayserling
Meir;
T.
123.
:
Ketuba
;
125.
Kibla;
127.
;
Kiinchi.
XXXVI
120. Kleiner
Symcha
(A. S.).
:
133.
Kojdanower
T.
T.
mp.
B.)
; ;
:
XXXIX
;
136. Koszer.
T. XL1II
137. Letteris
;
Meir;
(Jan)
138.
Lewinsohn
;
(I.
139.
142. Lewici
;
140 Lewi ben Gerson; 141. Lewiatan Lcwi 146. Lightpool 144. Lewita Eljasz; 145. Lewysohn
;
(Izydor)
140. Lot
150.
;
Lowe
b. Becalel
T.
XLV
155.
;
159.
164.
Mahanaim
;
157.
Machzor
;
158.
163.
Madyan
T.
162. Makkrizi
;
Malachjasz
165.
;
166. Mandaici.
;
XLV1
167. Masora
168. Masudi
169.
170.
Medeba
178.
;
171. Megilla
172. Meir;
Samuel
Szczebrzeszyna
;
177.
Menasseh
D.)
;
Menasseh
zllji;
179.
T.
(J.
182.
Micheasz
;
183. Midrasz.
;
192.
;
Mesa XLVII
187. Moallakah
188.
;
Mohr (A.M.);
Montefiore
195.
Mojzesz
ibn
Ezra
101.
al-Moktadir Billahi
Moria.
t
T.
XLVIII
197.
Muharram
198.
Millier
(D.
H);
199.
Morenu Munster
;
Sebastjan.
Srie II (N-O)
T.
I
:
(Varsovie, 1903-1908).
1.
;
Nabaioth
6.
;
2.
Nabulus
3.
7.
Hannover
10.
Nebo, gra.
11.
;
b.
T.
z
II
5.
:
Natan
8.
b. Mojzesz
9.
Noe
Noemi
T.
Obadjasz
Obadjasz
Bertinora
12.
Obed.
;
17.
T. IV
13. Ochozja.
;
14.
Omajjadzi
15.
Omar
Abi Rebia;
16. Onjasz
Onkelos
18.
Oppenheim
(D.).
IV.
3. Abu-Bajjan al-Mudawwir I 1. Aaron ben Jehuda Kosdiui 2. Abelej Zion Abu-Imran al-Tiflisi 5. Abu-Isa al-Isfahani 6. Abu-Tajib al-Dschabali 7. Abu-10. Abraam ben t'aradsch Harun ben al-Faradsch 8. Abraam (Abu Isaak) ben Ata Jehuda ben Abraam 10. Abraam ben Josif Solomon Lutzkij 11. Abraam ben Joschija Jeruschalmi 14. Ali ben 13. Agu, Benjamin ben Samuil 12. Abraam Sefardi Abraam al-Tawil 15. Ali ben Sulejman; 16. Ali ben Hassan. T. Il (Corrections
T.
4.
202
Afendopolo, Kaleb ben Elijahu beu 17. T. III aux articles du tome I.) 19. Bagi ; 20. Bali Abraam ben Jehuda; 18. Babowitsch Simcba ben Solomon 23. Ben Zuta 22. Bejtn, Solomon Abraamowitscb T. IV Jakob; 21. Bascbjatzi. 2G. Benjamin ben T. V 24. Beracha; 25. Bocbtan (ili Bucbtan). (ili Ben Zita)
:
;
Ilja; 27.
;
28. Gibbor Jehuda ben Ilja ben T. VI Benjamin ben Mojsiej Nabawendi. 31. David ben Boaz 30. David ben Abraam Alfassi 29. Gurzalani (Abraam) Josif ben-Solomon 34. David 32. David (Abu-Snlejman) al-Kumissi; 33. David (Abn-Fadlj
:
(Abu-Sulejman)
lren
43.
T.
VII
37.
;
36. Daniil ben Mojsiej Knmissi. Chusejn; 35. David ben Schalom 38. Dunasch (Abu-Sagl) ibn Tamim Dari, Mojsiej ben Abraam
; ;
40. Ibn
;
Sakaweihi
44. Ilja
T. VIII
42. Izrail
ben Daniil;
;
ben Aron ben Mojsiej 45. Ilja ben Abraam 46. Ilja 48. Isaak (Abu-Jakub) ben (Abu-Anan) ben Ali ben Isaak 51. Jefet ben David ibn 50. Ismail al-Okbari Bachlul; 49. lssaja ben Uziab Hakkohen 54. Josif ben Samuil 53. Josif (Abu-Jakub) ben Noach 52. Josif ben Mojsiej Sabir 56. Joscbiah ben Saul ben Anan ben Isaak 55. Josif Solomon ben Mojsiej Lutzkij
ba-Maarabi
47.
ben Baruch;
Isaak
57.
Juda ha-Tarsi.
T.
V.
XIV
58. Taurizi,
1908-1913).
3bs -ibiEm^DN
W.
J.,
XLVI, 489-90.
cl.
M.
G.,
LX, 697-99.
I,
Haolam,
1,
111,
243-44. (N 123 de
I,
Cracovie, 1914-15,
Theol.
Mysl
d.
Pols/ca,
117-119.
f. h.
Astruc.
En Salomo,
IV, 132-35.
nmnn
*UJ"lT73,
B.,
Bcher (W.). Agada der Tannaiten, l 1 Strasbourg, 1903, Hazefira, 1904, 83-85. (N77.) Anfnge der hebrischen Grammatik, Leipzig, 1895, J.Q.R., VIII, 499-505.
,
Posie
(Die
Jemen's,
Strasbourg, 1910,
Baneth
Abot
mit Maimuni's
Commentar,
u. sein
1905,
M. G.W.J., XLIX,
u. Ezecbiel,
616-19.
Kommentar zu Jeremia
Berdyczewski
Berliner
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(M.
I.).
Born-Judas,
I-II, Leipzig,
Gesammelte Scbriften,
(M.).
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in
Berson
On
the Old
Wooden Synagogues
Poland
(pol.), I-III,
Cracovie, 1895-
cum commentariis
I,
tarum,
Blau
(L.).
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1905-6,
Haolam,
I,
62-64, 74-76.
Bloch
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persischen,
tiirkischen
u.
hebrischen
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204
Derenbourg
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Rivinta
hraelilica,
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Elizer aus Beauoency. Kommentar zu Ezechiel und den XII Kleinen d. Poznanski, Varsovie, 1913, Z.f. //. /*., XVII, 99-102.
Prophelen,
Eppenstein
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t-
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Abraham Maimuni,
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(A.).
(J.
sein
Leben
u.
seine
Z.f.H.B.,
Epstein
Epstein
Eldad Hadani, Wien, 1890, Hamaguid, XXXV, n 17. N.). Der gaoniscbe Kommentar zu Tohoroth, Berlin, 1915, M.G.W.J.,
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Finkel
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(S.).
Obadja Sforno
als
Fucus
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Galliner. Abraham ibn Esras Hiobkommentar auf seine Quelle untersucht, Berlin^
1901, Z.f. H. B., VI, 47-48.
J.
Q. R., N. S.,
III,
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nvc
^raa,
Gottheil
(R.).
An
16,
19,
22,
24;
XXXVI, aGraetz
(H.).
21, 22.
t.
Geschichte,
V,
4 e d., d.
1909, R. . J.,
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1. 1,
148-149.
W.
7.,
XLV, 187-90. Guttmann (M.). Maftab Hatalmud, I, Budapest, 1906-7, Haolam, I, 211-13 (t. p. dans -on y-)N) D^ttHn 'nSO ^Oi Varsovie, 1906, 16-22); Hazefira,
1920, n 244. (N 275.)
Hannover
J.
(S.).
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1904,
Hartmann
Hatekufa,
H'abar,
Hi'es
I,
H".
I,
ben Yasliah,
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Halper, Pbiladelphie,
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1915,
Z.f.H.R.,
u. Zecharja,
Heisz. Eine
5.6, 8.
(iV243.)
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Fragment
einer
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Pentateuch-Ubersetzung,
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1900,
SA M
II
KL POZNANSKI
20U
Mu.
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B. % VIII, 78-80.
n"
Horodktzki
Horowit/.
Hagoren, iivii, Berditchew, 1900-H, z.f.ll.B., IV, VI, 99-100; VII, 130-131; X, GG-70 XV, 130-32. XI, 2-4
;
;
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73-74;
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jAiiHnir.il
dbh
J. L. G., VIII,
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Kaminka
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Kantokowsky
Kommentar
1902.
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H.
XI, 133-35.
Hazefira,
T.
p.
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le
titre
nbnn,
D73N
'O,
Kazaz,
Klein
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Catalog Mil,
157-59
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LX, 154-60
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\W
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287;
Ilaibri,
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VHm
1V7,
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207
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Julius Cohen,
Q.
/..,
[ncestgesetze
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den
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la
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Sionistisches
Sammehverk
1917,
Hazefira,
""UJ^tt
n os 14,
(N<>
15,
17.
T.
p.
sous
le
titre
'Wnn
Varsovie, 1917, 20 p.
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(N.).
tude sur
l'histoire
des Juifs
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:
554-57.
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O.L.Z.,
t.
p. sous le titre
Zur jdisch-arabischen
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/.
in
5e
d.,
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1921,
R..J.^
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la
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H.R.
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208
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Z.f.H.B.,
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Frankisten
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T.
p. sous
le titre
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/., I,
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2*
dition, d.
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E. Poznansri et A.
Marx.
BIBLIOGRAPHIE
Perles
(Flix).
+ 131
p.
M. F. Perles a fait paratre, il y a plus d'un quart de sicle, une srie de notes critiques sur le texte biblique. Depuis il en a publi plusieurs
autres dans diverses revues. Dans la suite qu'il donne son premier
travail, M. Perles les reproduit
en renvoyant, pour
le dtail,
aux recueils
il
I)
les fautes
provenant de
des
mots
les
II)
la fausse sparation
analogues
lettres;
III)
confusions
VI)
de
lettres
IV)
transposition
V) les dittographies;
;
tions exgtiques
(fausse
VIII)
notes lexicographiques
coupe des phrases, transposition de mots et de versets, tymologies populaires, critique du texte des versions, trace de la connaissance de l'arabe dans la Septante). Peut-tre et-il mieux valu joindre une partie des notes exgtiques la lexicographie et faire une rubrique spciale pour les tymologies qui ne rentrent pas dans la critique proprement dite. Le livre se termine par deux index, l'un des passages bibliques qui y sont traits et l'autre des mots qui y sont tudis. La restitution d'un texte ancien est une tche bien sduisante, et, dans les cent dernires annes, un grand nombre d'exgtes, grammairiens et lexicographes s'y sont adonns aussi bien dans la littrature profane que dans la littrature sacre. Mais cette tche n'est pas toujours facile,
que les corrections proposes soient plus mauvaises Pour qu'une leon nouvelle soit acceptable, il faut qu'elle satisfasse la fois le contexte, la grammaire, la lexicographie, et, en posie, le rythme et le paralllisme. A ct de notes critiques nombreuses qui paraissent dignes d'approbation, quelques-unes des lectures envisages par M. Perles ne semblent pas admissibles. Par ex., p. 3, au point de vue grammatical, il ne suffit pas de corriger iurm en 'm DTP, il faudrait aussi supprimer le second yod. Il vaut mieux
et
il
arrive parfois
que
le texte reu.
T.
LXX1V,
n 148.
14
210
1
ajouter 'n* aprs MiDTP, qui est une forme rare, mais nullement impossible.
Ibid.
les
l'emploi de nb
ib, au lieu de
:
"irvw,
mme
dans
Chroniques.
car
il
P. 7
^in
En
de
b\D ?a3
serait incorrect,
faudrait mzjbia.
un
substantif
fait
comme
rrtiDtt.
P. 40
hzb
pour
P. 67
br>
:
est tout
courant dans
XXXIII,
la
Bible.
mau3n73
singulier
(Revue,
t.
On pourrait
lire
:
dans
la
nairn !TO*[n]
t.
mbianmi. P.
69
iayn
un qal [Revue,
"nai
ba> signifie
XXXI,
p. 133).
Au
non par suite de . ne signifie jamais sauver , mais toujours exaucer naa signifie trs souvent fortifier . Une ville peut donc
P. 9
niy
29
:
P.
tre rebtie,
par
P. 85
secouer
la
marque
:
la
compassion
veut dire
et
non pas
de
la
moquerie.
P. 110
-naya
.
devant un
P. 85
infinitif
afin
et
non pas
cause de
l'explication de
le
nb
:
(Lament.,
n, 8)
ddaigner s'accorde
de ce mot par
Dno
P.
rythme
:
le
P. 112-3
change
b^n dans
tion
II
'm, car
I
les passages
en ques-
sont lohistiques.
ix,
P.
115
la
transposition
des
mots dans
Chr.,
10, nglige le
Rois, x, 18.
Parfois
et
il
ne faut pas
la
P. 15
il
vaut mieux
lire
II Chr., xvm, 9 (msbja ^aa que mab?a'a dans I Rois, xxu, 10 un mot rcent et, en guerre, les rois ne portent pas de vtements de est il suffit de P. 26 luxe, "paa parat tre une altration due "Haa). mot *p, dittographie de bb aam (Deut., xxv, 18). supprimer le il vaudrait mieux corriger Ez., xxix, 18, d'aprs Zach., xn, 8, que P. 33 faire l'inverse, car l'paule n'est pas pile (C3173) par un fardeau,
nttnbtt
mais gratigne
drait
(cf.
(tni).
la
P. 40
il
est plus
simple de
lire
d^aanTi
:
nfrn
P. 44
il
vau
mieux reconnatre
atfJn)
TiBNrt
que de
12,
.
transformer en
vnn. P.
il
58
lbffi
est difficile
Dibtt3
de
lire
iron se Dnbw
Vm3
par
mon
remarque
dans
I
faite
i,
Sam.,
Dans Ajoutons ici que la une alliance ternelle . par M. Perles (p. 72) que l'tymologie du nom de Samuel 20, s'appliquerait bien mieux Saiil se trouve dj chez
le second passage d'Ezchiel, ibtf) 'n est en
Budde (manuel de
Marti).
Aprs cette critique de la critique, nous croyons utile de signaler les observations les plus plausibles contenues dans le recueil de M. Perles
BIBLIOGRAPHIE
en laissant
<i'
211
dans lesquelles L'auteur cite Ibid., ses devanciers] P. 2, r^y 'm au lion de 133^ (Ps., , 10). b*b pour 'rpb (Ex., xii, 42 b) [mais c'est plutt une erreur dittographique Ibid., "by 'Hsnn lu. 'rpb dans a (prune fausse interprtation].
ct, bien entendu, les notes
:
lire avec la Pechitto V 3 pour Dva P. 4 pour 'fV by 'n (Nh., wi, 1). mais c'est une faute duc l'influence du v. 2]. (Lvit., xiv, 57)
1
:
|
DipEH pour TOtt (II Ghr., vin, 11) (mais le mot tait-il abrg?]. P. 12 nab rraan n?:n pour na baar 'n (Zach., ix, 2) [plutt 13DT13 (Lament., v, G) serait P. 16 rrab 7133, le n venant de nTan].
I'.
:.
:
l'accadicn ntf
dapinu
(II
le
joug du puissant
P.
17
*non
"b
!"H3T
)
pour *"TOnb 't pour nnn b vmna pour lion pour "O
a t tranch
Ghr.,
vi, 42).
Ibid.',
nnnbN (= nnnb?3
nnn[bw] b].
Ibid.
:
garde-robe
(Jr.,
xxxvm,
11) [plutt
P. 18
(cf. p. 34),
((
*wi na
"173
(cf.
p. 46), V""172
le
fil
ta rbel-
P. 19
TDbiD nT33
il).
:
de notre vie
mai73
c^nu:n
pour 13b
(Jr.,
13-IT33
xliii,
(Ez.,
12).
xxxvn,
P.
Ibid.,
pour D3C1
D*nmn
(Dent.,
P. 23
:
supprimer ipn devant nN (Ex., xviii, 19). Ibid., 'jnNi&a pour nantira devant ans?: P. 22 "pT pour *[3-f\ (Ps., v, 9). xxiv, 9; xxv, 17). P. 24 rna pour HNsb nD pour ricb na (il Rois, x, 21).
DB11Z31
21
P. 29
[ibid.,
6,
mbl3
xxvm,
et mb-1373
14).
(Is.,
:
pour
mba3
Ibid.,
(Ex.,xxvm, 22;
a-in (Ez.,
xxix,
15)
4).
et
mb 33.73
:
Ibid.,
!Tnn pour
xxx.
x,
P. 30
-ny* pour
22).
0013n73
(Zach.,
P. 35
:
^Ez.,
2).
xvi,
mar
P.
xl, 27).
OOTin pour
33
333Z
ont migr
pour 133^
v,
Ibid.,
Tn73
tendu
vi,
pour TTTCJ
(Jug.,
27).
"irPBH
8).
P. 36
""bai
bannires
pour pour
xv,
2).
*b"i
(Is.,
Ibid.,
b3*i
msmp
(Mal.,
m,
14).
P.
mmp
P.
en tant courb
37
mensonge
pour 130
39
il
,
pour bai
(Ps.,
Ibid.,
130
(ace.
sukudu
6).
:
arme
Ibid.,
man
engraisss
(i&.,
xxxix, 11).
P. 41
:
INW
seront
rrari
sera indulgent
pour TO! (i., ix, 16). pbb pour pnb (Ex v, 12). P. 42 P. 45 D^bn? nant nnrnai pour Dbi* 't rnnm (Dent., xxxm, 27). P. 47 tnbw pour raNbtt (Ez., xxvm, 13). Ibid., DVia3n pour ^ayn73!i (Micha, m, 9). Ibid., mbai mensonges pour mbna (Ps., xii, 4).
tu
Ibid., ana*
le
champ
pour
v,
:
my
3,
P. 48
17).
naVwn
:
que
P. 49
pour ^anaintt
(I
WiantD
!-DN3Z73^
P.
51
l3wNSX73
pour
Rois,
xviii,
10).
Ibid.,
Ibid.,
10).
T73P pour
xxiv,
'a
mb l'pervier pour n^3 (Ps.,lxxiv, 19). Tnp (i., cxvii, 47). 76id., no pour -)3Z (Prov.,
(Gant., ni, 8).
P. 53
nbn toa
Da^tafin
^73*73
pour ^bnn
(Dent.,
(Is.,
(Gen., \\\,1).
Ibid.,
3*7313
DD"3tt
xxix, 47).
10).
//>k/.,
:
dans
lUJDru
pour
xxxvm,
P. 54
lasm pour
nan
placer aprs Ma
(v. 20).
P. 56
[ib.,
pour
pour
ditto-
Ibid., "laia
lu, 2) est
une
212
graphie de iraiZJ.
IbicL,
xxiv,
lEon pour
pour
il).
"iDrt
(Ps.,
P.
57
Httna
quand
s'effondre
Tttm
IbicL,
xlvi,
3.
Ibid.,
Ca
pour
ix, 9).
pour D^Tp
(Prov.,
^ns
son origine
WDM
-
(i6.,
xxxi, 10).
IbicL, mh
qui entourent
pour "nin
(Job,
IbicL,
m733
captivit (ace.)
ffcb pour ^bal (Eccl., v, 5). i&d., "ifin^n pour WTn (Gen.,
/fo'd.,
xi,
22). (Ex.,
22).
l, 15).
P. 58
-D*J
pour nan
xxiii, 7).
P. 60
D*nrp
:
DlTn tu
(Jr.,
)
les auras en
horreur
IbicL,
B^W
xxiii,
(i.,
11).
IbicL,
x, 23).
itttfj
pour ^Eia
63
P. 61
^bi pour
^bh
(Jr.,
P.
n^ana
lvi,
1).
:
avec un bassin
pour niana
(t'&.,
P.
64
mvi
nrp
xxvi,
[plutt n*fl
(i.,
de rvn] pour
min
IbicL,
n:^ pour
Dab
P.
67
anb
celui
3).
P. 68
nsb
.
cheville
(1
IbicL,
.
mur
d'enceinte
pour a^ao
Chr.,
P. 69
*pitt
veut dire
(ace.
acqurir
Ibid.,
D'nai bya
.
bel dibabi).
72
:
tann
P. 71
xxy,
.
D^bna
(Nh.,
.
xxiv,
palmiers
vi,
IbicL,
2)
ittnn (Deut.,
fiance
:
P.
(I
mnnan
(Jug.,
galeries souterraines
5)
P. 73
(ib.,
rrr^D
6,
Sam., xm,
21),
nom
IbicL,
"pva
xvn,
45)
couvre-nuque . P. 75 hauteur .
74
(I
Tna
(II
Sam., xxn, 30
Ibid.,
^nba
alos.
(II
Ibid., !P1B1
.
mr
:
[ib.,
xvm, 27)
foss et haie
, c'est--dire
empchement
xxxi, 2)
.
P. 76
8)
tempte
(substantif).
IbicL, "insnn
(Is.,
Rois, xu,
Ibid.,
rniy
lxvi, 3)
sodomite
:
P. 82 frontire IbicL, ^lOfin (Job, chefs vase de verre np" *ba (Pr.,xx, 15) IbicL, Tino (Gant., n, 14) P. 83 TnNtt xxvi, recouvre P. 84 IbicL, macbn arcs pour nvsbn dchirure aicn u, a des chmage *. P. 85 naiDtt (Lam., P. 86 t:o Chr., xm, tribu a pens plans et non P. 88 3>una (Gen., nom dcider xm, y-iD P. 87
nifal.
P. 79
mita
(Hab., n,
.
1)
.
i.
7)
(ib.,
9) il
i,
7)
(ib.,
8)
fait
(I
:
1)
(ib.,
2)
xiv, 2),
signifie
P. 89
P. 90
:
ysn
objet
(Eccl.,
m,
1)
est
ttanb (Dan.,
m,
5, 22)
musicienne
(ar. lalin
musique
(I
).
IbicL,
rniW
II
:
grenier
vient de TOANB.
P. 91
"Ofcnn
Rois,
I
non
Deut., xxviu,
P.
92
!"n3,
D" "P2D,
nom
de lieu, signifie
bassin
(d'aprs le saben).
P.
T3
93
"OHO
(I
1.
La
phrase
la
ib
"tt?
et,
surcharge
strophe
n?33>
il
basa
de
parait
s'agit
la dsolation
de Jrusalem
et
non de sa destruction.
BIBLIOGRAPHIE
(ace. surinnu).
213
soi
-
Ibid.,
nn?
n t
P. 94
td
et
Large
et
t<
est
l'aramen b*no
JWd.,
piep,
Bduire
v,
large
28) bord
.
Os
e^ 2
:
nbx
(Ain.,
ri
brler
(ace.
sirihtu).
I\
glose de
an
(Gen;,
10).
glose
Ibid.,
dt,
mobn
Ibid.,
glose de
"
1
archers
(.1er.,
rvi,
(l
fWd.,
Rois,
5),
tr^an
mnpTD, glose de
(io.,
D^bm
(Gen.,
P.
xxx,
:
38).
Ibid.,
mbttta,
de
xlv, 22).
99
nnbtt),
glose de
3>0?3
vi, 7).
Da^otu, glose de
ernx
glose
vos ennemis
(Is.,
lxv,
d'aprs l'accadien.
Ibid.,
m Titus
Ibid.,
sa
de
m**na
(ib.,
(Jr.,
18).
{ib.,
vu, 24).
ftid.,
P. 100
3T3K r:a
y.y.
xv,
nNS,
12).
glose de
nn?
vin, 11).
103
isn,
glose de it*
Ibid., BpB, glose de nbj (Gen., vm, 11) colre (Esdr., vin, 22). Ibid., iJ'tU72b pour frotter , glose devant empcher de lire ^b^.
xvi, 4).
mot
P.
105
ynan hy tunnn,
:
variante de yntun
E|K (Ps., xevi, 10)
ynan
21).
P. 107
uittn bn
bnn *pan
P. 111
:
masn y
(Lam.,
ni, 49).
dans Nh., xn, 10-11, lire T*bltt pnTn prrp nN l^bin a-^ban tTTiaa abri ^bbn ai (II Sam., i, 22) doit se yn** r. P. 112
116
Ibid.,
au lieu de
nain
(Jr.,
:
xlvi,
xi,
16), lire
iann
il l'a
mis en fuite
(d'aprs l'arabe).
:
P. 113
Ex.,
8-10, est
la suite
de
x, 29.
P.
etimmu
d'un mort . Ibid., la tendance de la Septante mot hbreu par un mot semblable grec se marque dans la version de 1TN (Dent., xxiu, 14) par wv], bnvz (ib., xxxu, 5) par {xcojxYiTa
esprit
le
traduire
et de
pni
le
(I
P. 120-122
la
Septante, en
, l'a
rendant
premier 21NH
bouillie
Dans plusieurs autres passages de la Bible ou de l'Ecclsiastique, la version grecque a donn des mots lac* tre perphbreux la signification que ces mots ont en arabe tuel , TTEtu tre doux , p~n crer, brtj palmier, 1C3J donner,
interprt dans le sens de l'arabe idm.
:
-JEn
louer
Pour terminer, nous relverons quelques fautes d'impression, difficiles viter dans les chiffres des citations, et qui prouveront l'attention avec laquelle nous avons tudi l'ouvrage trs intressant de M. Perles P. 50 lire Zach., vi, 8 pour vi, 9. Zach., xi, 3 pour xi, 13. P. 35 Ibid., Ez., xxxvn, 14, pour 4. Ex., vu, 28 pour 24. P. 57 P. 55 Prov., P. 82 P. 66 Prov., m, 35 pour 25. Prov., xxix, 21 pour 11. Mal. pour Zach. P. 111 Lam., n, 18 pour xwii, 6 pour 8. P. 101 En outre, Chr., xu, 34 pour 33 et 39 pour 38. m, 18. P. 112
a
:
:
p.
120
}'/,
xto;
pour
fVjpLaTO.
Mayer Lamhert.
214
Halpeh
Vol.
I,
(B.).
Post-biblical
Hebrew
Literature.
An
Anthology.
Texts, notes
America, 1921,
de 252 p.
and Glossary. Pbiladelphia, The Jewish Publication Society of in-8 de xx + 300 p. Vol. II, English Translation, ibid., in-8
En
paratre
un
contemporaine avec texte vocalis, traduction allemande et notes. En comparaison de ce fort bon recueil, la Chrestomathia rabbinica (c. vers, lat. et vitis scriptorum) de C.-J. Gorv (pseudonyme de J.-H.-R. Biesenthal), publie quatre ans aprs, sembla bien insuffisante. Un autre ouvrage de ce genre laissait encore plus dsirer, c'tait la Chrestomathia rabbinica et chaldaica en trois volumes de Jo.-Th. Blen, Louvain,
1841-43,
valeur,
fourmillant au
Hanovre en 1856, elle pche par la elle ne puise, en effet, que dans du choix,
halachique et aggadique,
et,
le
domaine
de la littrature hbraque,
l'on peut considrer
il
n'a t
publi aucun
manuel vraiment
bienvenue la prsente Anthologie de la deux volumes que M. B. Halper vient de faire paratre sous l'gide de la Jewish Publication Society d'Amrique, parce qu'elle rpond de la meilleure faon un pressant besoin.
trs
comme
utilise
Les deux parties se tiennent; cependant chacune d'elles peut tre sparment, car nulle part on ne renvoie de l'une l'autre. La
avec de lgres additions et suppressions et quelques petites modifications. L'auteur souligne avant tout
la vitalit ininter-
rompue de
la
langue
et
langue cultuelle
littraire
le seul mode possible de communication maintenu pour tous les Juifs. Un fait l'atteste particulirement, c'est que les traductions hbraques faites sur l'arabe des ouvrages les plus rputs de la philosophie juive du moyen ge sont souvent imprims et trs lus, tandis que les originaux arabes ont moisi des sicles, inutiliss dans la poussire des bibliothques, et n'ont t publis qu' une poque relativement rcente pour un trs petit cercle de spcialistes adonns la recherche scientifique. La prsente Anthologie contient en tout soixante-cinq morceaux, les
comme
BIULIOGRAPHIE
uns de
prose,
les
215
eux sont tirs du Talmud ci du Bfidrasch, les cinquante-sept autres appartiennent diffrents auteurs le tout embrasse, dans l'ordre chronologique, la priode, longue de plus de dix-neuf sicles, qui va de Ben Sira (Ecclsiastique)
autres
de
posie.
Huit d'entre
vers 180 avant J.-C. jusqu' Naphtaly Herz Wessely. La plupart des textes
ponctus. Aprs une courte chaque morceau, des remarques pralables prcdant le texte hbreu au tome I, et reproduites en mmes termes avant la traduction anglaise au t. II, rpondent pleinement
sont vocalises, entremles de treize non
notice d'orientation bibliographique sur
aux desiderata de l'tudiant. Ce qui a prsid au choix des textes, c'est premirement, du point de vue littraire, le souci de proposer ce qui valait le mieux comme fond, et, du point de vue pdagogique, la pense
de donner aux tudiants l'intelligence
et
le
got
de
la
littrature
le
rendre compte un peu de la richesse et de la varit de cette littrature, choix s'est rparti sur presque tous les domaines. Alors que Zedner se
cryphes, de la Mischna, du
borne aux textes historiques, on trouve ici des spcimens des ApoTalmud et du Midrasch, des textes ressortis l'histoire,
n os IX
et XI, 1-4,
:
proviennent de
la
Gueniza que
et paraissent ici
pour
la
premire
fois
mme
grammaticale, mathmatique
est difficile d'accorder
et
mdicale en langue
Ne pas dpasser
le
paru l'diteur
plus sage,
une valeur proprement littpour les temps modernes parce que la littrature no-
hbraque contemporaine, partir du xix sicle, devrait faire l'objet d'une tude spciale. Le choix des morceaux a t bien mdit, et il est
au lieu du n XLIII, texte tir du Martyrologe de VEmek Habakha de Josef Haccohen, emprunt presque mot pour mot un rcit des Croisades du xn e sicle, il et t plus opportun de choisir un autre passage pour donner une ide de la
fort
la
manus-
quelques passages altrs sont heureusement amends par des conjectures lumineuses. Les notes mises en appendice aux textes
crits;
hbreux
et
(t.
I,
des rfrences,
nombre de notes
d'une langue
critiques
et
d'claircissements
exemples
la continuit
littraire
hbraque post-biblique
s'tendant sur un espace de plus de deux millnaires et accessoirement, de montrer aussi comment les Juifs qui maniaient l'hbreu ont enrichi le
216
en parti-
volume
sements.
tre all
(p.
Il
un emploi largi de mots anciens Le glossaire plac la fin du premier 273-300) est essentiellement un recueil de tous ces enrichisse borne donc aux mots qui ne se rencontrent pas dans la
me semble un peu trop loin dans l'admission au glossaire de mots trangers. Des mots comme bt^siBN (ospital) par exemple, biOD" N (insole), larbfi (felice), isbis (golfo), nmoaiDYlB (promontorio),et d'autres qui ne sont pas proprement parler des mots d'emprunt, mais des mots
Bible ou qui y ont une autre signification. Toutefois l'auteur
|
mon
;
avis,
il
noms propres
une
La traduction donne dans le t. II est, dans la mesure du possible, littrale. Ce qui, au point de vue stylistique, peut paratre un dfaut est, au contraire, un mrite incontestable, eu gard tous ceux qui se serviront de
l'ouvrage
comme
d'un
auxiliaire
pour apprendre
le
no-
hbreu. Les notes au bas des pages de la traduction prsentent, sous une
forme trs concise, les rfrences ncessaires avec quelques claircissements indispensables.
l'intelligence
du
texte,
Dans
dans
le texte
hbreu
il
comme
dans
la traduction,
dans
le glossaire et
les notes,
l
Mais ce sont
y a plus d'un dtail sujet caution et rectification. des critiques relativement peu nombreuses et de peu
d'importance qui ne sauraient diminuer l'loge que mrite tous gards l'ensemble du travail.
Pour mes
suit,
hbreux du
le
t.
I,
je
me
sers,
et
dans ce qui
celui de la
de
la lettre
H en y ajoutant
t.
numro du morceau
la
ligne.
de la traduction anglaise du
H.
I,
3, 1. 15,
mDi373 by,
et ibid.,
19,
ms-iy
(allar)-fires.
H.
II,
1,
1.
the suffix
Ce mot signifie plus exactement un tas de bois, wood-pile. icnD b* bon rm*, La note ce sujet, p. 206, dit 19 is pleonastic. Ce serait exact si le suffixe se rapportait au
: :
personne de l'offrant. H. II, 2, 1. 18 nn&O 5S3 mnblO Wl. Au lieu de inNl 1HN, il faut lire nn&n nnen, car il y avait quatre Soulamot a chaque Menora. La traduction dit ici, trs correctement (T. 27) four ladders were placed, near each candleslick. Dans le mme texte, les mots mmbs: (1. 1), man (1. 12) et D"HO (1. 19) sont uniformment traduits par pitrher.
la
:
im
Ne convenait-il pas de varier la traduction? H. IV, d, 1. 17 Htt by *pb -pionn cette lecture est d'aprs le ms. de Munich, tandis que les ditions imprimes ont ici Jfiob ^ft^nn i. La vritable leon me semble tre l^b "pran rm by. La forme pour l&o se lirait ici
: ;
:
BIBLIOGRAPHIE
217
02
:
exactement
sens
est
comme
h
:
La 1. 22.
il.
V,
1,
1.
it
11
b*
it
^bn
c'est
Bjpn.
literaljly cause, to
rapproche troitement
tes
signification du verbe tppn apparat le plus clairement, ternie grammatical Sppw, nom donn an trait d'union qui
joint
un mot
au
au
Ibid
suivant.
le
Mme
Eppi,
prter, rappelle,
joindre
mbn,
.
sens primitif de
lier,
eommc troitement .
de nnmD'n,
son synonyme
H. VII, 19 sniv.,
Lieu
an
lieu
lire
nnrwn.
Dirtn '"nna est traduit dans la note de la p. 214 par in the the mountains of the sea-coasl. Mais costal mountains, de mme T. 50 Dinn ne signifie jamais ctes. L'expression est ici manifestement un
24
:
nom
n'est
propre, de
pas,
li
la
"mn.
Ibid.,
1.
48,
mrj
erreur, la dsignation mprisante d'une fausse religion, cela signifie lieu de plerinage, comme le mot D'JTJn, dans les relations hbraques des
croisades. et ailleurs, signifie
corriger, T. 51,
1
plerins
lbid., 1. 74, du bas, the idolatry of Ishmaelites. "O-T est traduit dans la note de la page 215, ainsi que dans le glossaire et dans T. 53 par they ivill destroy. Admettre un arabisme [S. v. "jbn)
1.
pour "jbrt, dans le sens de prir , ne me parat pas s'imposer, car la premire traduction qui s'offre de "D^bv ils les emmneront en captivit (cf. Dent., xxviii, 36), donne un sens parfaitement satisfaisant. Ibid., 1. 48, D3 VWI est traduit (T. 51) of abhorred sol. Mais m?T
est
actif
Il
comme,
p.
ex.,
"nnia
:
(VII,
23),
of wrathfut
de la page
HSpai
1.
et
"nappai. Comme on peut voir d'aprs la note ms. a ban ^pai. Je crois donc qu'il faut lire Ibid., (cf. Ps. xix, 5). corriger ^nat $bu en ^naiD
:
"rDiB
216,
bn ban
le
DnYTinb. L'diteur remarque (T. 60, n. 6) qu'aprs ce mot finit un feuillet du ms., et comme le mot suivant ne concorde pas avec le prcdent, il semble qu'il manque ici quelques folios. Pourtant il est visible que les mots qui suivent immdiatement rmnib appartiennent troitement ce qui prcde. La lacune du ms. ne commence donc trs certainement qu'aprs le mot Dm (ms. mm). Au lieu de TiNn m"ia Ibid.,'\. 19, m "O (H. IX, 18), ne faudrait-il pas lire -man min? Dm Dn72^2 min. Le ms. a min nn (v. p. 216, note). Pour moi,
18,
:
dittographie. des
1.
deux premires
lettres
il
du mot suivant
faut lire
lire
41,
Nnn,
11.
Ibid.,
42, au lieu de
lis
iTtCrn,
TattJni.
Ibid.,
1.
53,
au lieu de nin, je
la place
difficile.
ln,
"
le
du
exig.
Ibid.,
1.
02,
52pTJ
??
La traduction de bbpn
63)
ne
convient pas.
Le mot
naon
qui suit
(cf.
autorise
peut-tre
corriger
bbpn en
brrpn.
Cependant
lecture
218
n3p!i ne
Et,
me
parait
pas admissible.
D'abord
l'intransitif
inconcevable.
deuximement, dans tout l'alphabet des lignes 54 65, tous les verbes sont au participe, l'exception du seul verbe rooi ce dernier devrait donc, en tout cas, tre modifi en zvao, moins d'y voir une altration d'un tout autre mot. Le sens de la phrase serait donc que le nom divin qui est invoqu sur (... by naTan, ibid., 1. 54) la communaut
;
l'amne couter.
signifier
^ms
mot
mot
la traduction
p.
serait
plutt
287, 3H3
Tiaa
est
Ibid.,
1.
69, la cor-
rection de Nbn en
H. xi, 1,
1.
^N
that
me
:
parat superflue.
15 et 16
(T. 70)
'-m
maa
^irn
D^n ny
ipwnb
n'est pas
p*3*ri
:
La traduction
feast
est tout
fait errone. Ce
to
tfie
naa. Prpare a
for them
are
la
benign
guildless people,
ici
sharp
le
donne
mort comme
etc.
lot
naaa
feast,
:
mais, comme dans Is., xxxiv, 2 et 6, massacre. Il faut donc traduire Prpare a massacre for them that are preparing for the guildless people
sharp arrows.
(T.
to
H. XI,
2,
1.
71)
woe
the daughter
">"nba,
est
traduit
the earth.
Je crois
que ynN
XI, 3,
1.
21
corrompu
*pana
T^a^a
ytfji
"pbtz^
yibyx ^aa
a^no
^aniN
La traduction
(T. 72, 1.
3 d'en
nement
satisfaisant.
Je
prsume que
Jtfna), je lis
2>"<tf:Ni
doit se lire
(cf.
non
9)
;
*5il,
mais
W;
^nnD
Zach., n,
au lieu de
*;uen yiby&
texte et
^tt,
lire
un sens
clair.
Ibid.,
^pmnstz.
Ibid.,
1.
35,
maian
rrs^Tp
^ba^na nann
T T
srement corrompu. Peut-tre doit-on nann. Meapp, celui qui espre, comme
est
Ps., v, 4.
H. XII, 17
D'HIT
si
rN
and
1.
visit
them with
dans
pre-
comme
"HT
remde
.
.
Mais ce mot,
comme
la
Ibid.,
20, la rptition
anpm
anp"n
fois
Ibid.,
I.
21
(v.
la
et la traduction
BIBLIOGRAPHIE
p. 76,
1.
219
20 suiv.),
la
D^DN nN~p
les
doit, selon
,
objectif
crainte,
peur devant
la
hommes
de
mme ^nnc
non pas
la
mais
crainte de toi
(cf., p.
Le sens obtenu,
signifie
grce
a cette
traduction,
me
L'diteur
arrive.
:
IbitL,
22
TOpl
^73-lD
^nn b rm*1 m;
il
srement pas
ne peut tre
question d'une bride pour un lion. Le mot pi signifie ici, comme dans do not seize the teeth Job, xli, 5, 130") 5BS3, morsure ; traduire donc
:
f a
n ont
h. XIII,
1,
1.
15,
"i3n?3
nsuj
l ivill juin.
Je lis icriNT,
je
veux explorer
cf.
Dent.,
i,
22.
H. XIII, 2,
1.
35,
par accursed munster of the deep. Dans la nm*t lion ou note (p. 225), ce mot est mis en rapport avec l'arabe est expliqu comme bald-animal, glossaire aussi, chameau. Dans le
est traduit (T. 80)
nmp
m^p
nmp
lis
nnpn
n?3"i3
,
au
lieu
de nnnp,
et j'explique
le
mot,
d'aprs
.
Job,
xli,
2,
nnpn?33 ^"
T
"%
dans
le
sens de
mlange cumant
Gela donnerait
nnpl
2,
la
signification
pleinement satisfaisante de
lire
soulvement
n'a pas
t
de
flots .
H.
XIV,
1.
25
ne pas
d'ailleurs,
3, 1.
brt3,
comme un
H. XIV,
24
par
w
the
One fait? Je lis "W (cf. Eccl., x, 16, "pN *|b *N) et j'entends par TriNn non le Dieu un, mais l'homme isol (comme Eccl., iv, 10) nrtNi ibw H. XV, 3 au lieu de ^nar et rp-Taip, je lis "^njlB blB'n. H. XVII, 1, 1. 19 dbuni ^bn arn TnrtN r** -nDNn ma et "^ttipa.
(T. 100)
Since
de
my
brother
is
gone
my
world
is
no
le suffixe
;
mntf
dents
mONH ma.
le
Il
ne peut se rapporter qu'aux mots prcfaudrait donc traduire une dtention que ne suit
il
:
aucun largissement,
*ptf,
auquel cas
telle est ma vie, etc. C'est seulement si l'on effaait mtre exigerait de changer "HONin en DATION", qu'on
pourrait conserver
serait,
TnnN
le
sens de
:
aprs sa mort
Voici quelle
en ce cas,
n'est
la
traduction
la
longueur de
ma
vie,
2,
maintenant
1.
qu'il
plus,
me semble une
ben -iNDi
I
prison.
H. XVII,
"ianT
69 et 70
sont
des
ya^n
b&o
T*m
mon
les
un
collier
pour sa robe
deux
tisse d'or
ma
parole, et un
.
ornement
discours
rmann pn
103) me semble bien force. nvna niBeo rrDiann pin pn. Et donne
(T.
pour
une pleine mesure de travail comme lorsqu'il y avait pleine mesure d'intelligence, pn ici est form de la racine *pa, et toute la phrase est
une allusion
Ex.,
v,
13 et 18.
Ibid.,
1.
53
a*njri
nN Viarurnm
220
:
la foule,
(T. 114)
1 mingled ivith the ihrong [T. 113), mais j'ai tenu tte ne veut pas dire cf. ^itx r\n N3 an^nn (II Ilois, xvm, 23 et Is., xxxvi, 8). r^amna Dlbvftl est videmment traduit inexactement Ibid., 1. 65 et' 06
destinataire de la lettre,
et
que
la
paix
soit
H. XXIII, 13.
1)373
yazaa nb
mnp
le
inexactement
(T. 138)
s'agit
fondements de
ceau
est
mme
mor-
le
traducteur
sufli.
le
lopment,
Il
by nature et
141)
Ibid.,
1.
73 suiv.
^a* "1313
n&mn
par an acknowledgement of the crative utterance, traduction inexacte mon avis. Car "H* 13*1 ne signifie jamais parole
rendu
(T.
cratrice.
"13*1, et le
t
la cration divine et
3
:
H.
XXVI,
naba bi
signifie
form est aucune cause particulire. La traduction (T. 152) in any signifie les choses mathmaH. XXVI, 37 D^TiTabn d^^j? inexacte. tiques, et non, comme dans le Glossaire, 285, scienlific et dans T. 154 H. XXIX, 26 T3"H Tb'HBa 1N10 11ND ba "b a t fort exact sciences. mal compris par le traducteur. La note (p. 152) renvoie avec raison, il est vrai, Isae, ix, 4, mais l'explication donne et la traduction sont tout fait errones. For the uproar of the tumultuous in them, that occasion His judgement, ne donne aucun sens. Raschi et le Midrasch ad loc. mettent sur la voie d'une traduction exacte Il mesure exactement chaque mesure
.
.
quand
il
Au
lieu
de
"n'ai ta a,
ici
il
c'est--dire
inbta
tement
mm rn)3
la
1.
20
rma mn
XXXI, 36 min in ne signifie pas, comme last portion of the Pentateuch. il est expliqu la p. 288 du Glossaire L'expression ne dsigne jamais que la lgislation du Sina, giving of the Law. Mme si dans ce passage, comme il est possible, min ln?3 iy ne veut pas dire jusqu' poque de la promulgation de la Loi, mais
ba by
b.
H.
jusqu'au chapitre de la Tora contenant cette promulgation, il ne pourrait tre question de la dernire partie du Pentateuque, mais d'Ex., xx. Dm =lb^ est expliqu (n. 256) comme un arabisme. Mais H. XXXII, 29
ne
suffit-il
pas,
1,
Prov., xxvii,
pour comprendre cette expression, de se rfrer DT lb"> n?3 ? Et pourquoi l'diteur ponctue-t-il ^b-, qui
ne se trouve qu'une fois dans la Bible, alors qu'on peut citer quatorze H. XXXV, 31 exemples du mot avec patah la premire syllabe? fc*b. La note (p. 260) et la traduction Lp73m tain "TD3 nb n73 donnent, il est vrai, un sens acceptable. Mais, au point (p. 200, 9 et suiv.) de vue philologique, il reste encore bien des difficults. Il saute aux
nw
BIBLIOGRAPHIE
221
y
yeux que
le
le conjecture qu'il
avail
a^Nbnn
th?^
un
DWi
assur,
Vin
car
/'fwr
briss
la
pluriel.
XXXVIII, 28
le
;
D^bnaan D*bpn
Mais
de "P&ND en
nence,
aussi
to^ta
II.
etc.
me semble exiger absolument le changement donc traduire because it has the same permafaut XXXVUI, 50 raprrr, ainsi ponctue l'diteur, qui crit
contexte
il
:
:
(v.
et p).
Je crois cepenUp::,
en
qui
aramen,
signilie l'entre-choc
Dan.,
v, 6) et
que
le
mot hbreu
phoriquement, comme l'entre-choc de deux membres semblables. H. XLII, 68 H. XL, 50, au lieu de marrar, lire nanat. YDSO 1 Dip" p. La supposition, exprime dans la note sur ce passage, qu'il faut au lieu de peut-tre lire parat bien invraisemblable en
mm
:
m^
mm
n'a
songeant
lieu de
Is.,
vu, 7
m~n
ton ipn b,
Ibid.,
si
1.
72
D-'a
HW
au
^N:ia-nD bio^N
yn
br>
DSWa
sur
de sens que
on
lit
na^a
le
Di^a;
et qu'il laisse
mer
voyage,
les Isole
fortunate. Le traducteur a
mal compris
234) ce passage
que le suivant (1. 73 et 74). rPP ne signifie pas and proceede. Quiconque contourne l'Afrique en venant du Portugal ne passe pas droite, mais gauche des Iles Canaries. De plus, il est invraisemblable qu'Abraham Farissol ait conseill qui voulait aller en Arabie par mer en contournant l'Afrique, he should then continue on dry land by icay of Cape Verde and go round Africa on dry land to the left. "pT ^7"n maa"a TVI "'DNp signifie qu'il poursuive sa route le long du Cap bNaizn rTC)a*<rt *yr\ NpTlBN ao^ et qu'il contourne Verde sur la cte ; V Afrique le long de la cte gauche. Ibid., 1. 78, minrin mMiSiTSi ba> est traduit (T. 234) ail the new outlets, et niMSTO est considr comme le pluriel du mot prcdent M3in (1. 76). C'est une mprise. Que peut
ainsi
:
bien signifier que Farissol promette d'expliquer toutes les nouvelles issues
dans l'avenir?
Farissol
Il
faut lire
ici
niNi7an
les
aventures
(cf.
Jos
n,
23).
promet de donner ventuellement de nouvelles informations sur nnTaan est traduit inexactement H. XLIII, 45 David Reoubni. (T. 257) par the high place. Cela ne signifie pas autre chose que dans Vglise, comme, par ex., XLII, 86, TV^B 'o lb"Tai T033, dans la grande glise de S. Pierre, que le traducteur a rendu correctement (T. 187) par
Ce n'est sans doute pas par hasard, mais dessein, que la vocalisation des noms transcrits en hbreu, en particulier des noms italiens, dans le texte hbreu et dans le glossaire, diffre souvent de la vocalisation traditionnelle. Mais ces
changements,
s'il
ne
s'agit
pas de
simples fautes
222
d'impression,
p.
ex.,
pour Kytpnt,
pour p^iOpai nyvasri pour nVara, "bteFtp pour iblaro (tenpolo), nfitj^ pour "hHJ^ "B5tt1t3Tto pour 'BWmnlB
yna^a
pour
il
(fem.pl.), *5pb
TJT'b"'?.
Dans
le Glossaire,
y a plus
dune
rectification
il
faire.
Ainsi
on
lit
*H"P11, Vercle,
name of a
la
.
place. Mais
bbizJB.
s'agit
du Gap Vert.
P. 298, sous
cf.
Obu5] on
donne
bbii
forme
mise
La
forme correcte
est bbiiD?3,
L'attention que
j'ai
plucher tout ce qui m'a paru douteux et texte et la traduction, dans les notes et claircis
le
mrite de cette
Un
complaisamment
l'examen
dmontr par
la
le
mme
son exceptionnelle
justifies.
deuxime
de
L'anthologie d'Halper
et,
pour
utilisable
s'initier
ADDITIONS ET RECTIFICATIONS
T. LXXIII, p. 106.
le
D
:
J.
Mann dans un
dit
fragment de
crit cet
p. 46,
la
y dclare avoir
l'indique
Il
naturellement corrig 1214 en 1224 (p. 56, n. 40; p. 28, n. 9) sur la foi d'IbnDaoud; une semblable correction est dsormais inadmissible en
prsence de
la
dcouverte du D r Mann.
Alexander Marx.
Le Grant
Julien Weill.
ARTICLES DE FOND
Eitan (Isral).
Epstein
(J.
40
127
Genevray
(Pierre).
premier Empire.
fin) ....
Kahn
Lvi
Les Juifs du Gvaudan au Moyen Age [suite et (Isral). Le ravissement du Messie sa naissance
(S.).
73
113
Mann
(Jacob).
Glanures de
la
Gueniza
148
169
(7 f-
Marx (Alexander).
Posnanski (Ad.).
vrier 1413
13
Samuel Poznanski
Le colloque de Tortose et de San Mateo
novembre
1414)
17 et 160
(A.).
Articles
d'Ency184
comptes rendus
NOTES ET MLANGES
Lauer
(Ch.).
Le mot
Man
en
udo-allemand
104
96
103
Lvi (Isral).
Proverbes, xxv, 27
Porgs.
Le mot
Kippe
en judo-allemand
et Isabelle la
Weill Julien).
Catholique
98
BIBLIOGRAPHIE
Lambert (Mayer).
lite,
II.
I.
par R. Dussaud
des alten Testaments, par Perles
209
224
Porgs
(B.)
Post-biblical
Hebrew
Literaturc.
An Anthology,
par
Halper
214
Keinach (Thodore).
223
VERSAILLES.
IMPRIMERIES CERF,
59,
RUE DU MARECHAL-FOCH
ASSEMBLE GNRALE
SANCE DU
26
MARS
Lvy,
1922.
Prsidence de M. Isidore
Prsident.
M.
le
Prsident, en
:
ouvrant
la
sance,
prononce Fallocution
suivante
En m'appelant
Juives m'a
fait
M.
les titres
de
le
prsidence, rtablir la
pue depuis
la guerre.
Il
y avait
fois
russi. Alors
jour.
Le
La
Socit a
perdu trois de
ses
amis de
la
premire
heure,
et
MM.
un de
M.
le
Samuel Poznanski.
fondateur
Poznanski
11
s'tait
lui
a donn un important
sur
Anan,
le
du
Tanhoum
la
ACTES ET CONFREISCES
ACTES ET CONFRENCES
tait
le
domaine imparfaitement
aux regrets que sa mort prmature a suscits Varsovie, o il tait rabbin-prdicateur. Ses amis de France resteront fidles sa
les
efforts
de la Pologne
digne de
lui
dans
la
patrie
polonaise ressuscite.
Publiciste infatigable
et
cout, Alfred
et le
Neymarck
laisse
une
renom d'un
esprit clair,
rompu
pure doctrine.
les qualits et
petit livre
XIV,
la
Revue, jadis,
amicalement
reproche de ne pas
il
les
fut
un
homme
d'action,
la vie
grands mouvements de
tume des
la fivre
Maurice Bloch est demeur jusqu' son dernier jour un membre zl du Conseil de la Socit, qu'il a prside en 1901. Nos assembles annuelles n'ont pas
mu
et narquois,
parole avait
le
aux questions
d'en-
seignement, et spcialement
d'enseignement fminin, ce
matre
l'Al-
pdagogue a
sace. A
fait
pendant sa confrence
ses
1789
Femmes
le
d'Alsace
et
Roman
au
Thtre. L'une des confrences les plus applaudies qu'il ait faites
ASSEMBLE GNRALE DU
26
MARS
L922
III
dans cette
salle, et colle
il
consacre aux
assez
monument que
l'arme franaise
dans
1914-1918
et
qui lui
et
fourni
Du moins
llotter
de la vieille roche
a-t-il
vu son drapeau
Ce
le
dans
Aux
le
coupables,
vou
leur vie.
M. Edouard de Goldschmidt,
termes de
la situation financire
:
trsorier, rend
compte en ces
Mesdames, Messieurs,
Nous avons l'honneur de vous soumettre
compte rendu de notre gestion financire.
Aprs avoir subi trs sensiblement dans nos recettes
coup des vnements qui ont branl
plaisir
le
comme
d'usage
le
le
contrele
normale.
dfaut et nous
;
vifs
remerciements
vous avez
le
meilleur
tmoignage de leur
utilit.
IV
ACTES ET CONFRENCES
crera
ainsi
le
bienfait
du
dveloppement de
la
science
juive
franaise.
Actif.
En
caisse au
er
janvier 1921
2.860
12.721
7 595
.
fr.
50
Chez
MM.
de Rothschild frres
25
Cotisations
Coupons
et intrts
3.843
Total
40
fr.
27.020
15
Passif.
Frais d'impression
11.
1
1
355
fr.
45
.537
.
800
641
Timbres
Solde
et frais divers
1
85
85
fr.
685
Total
27. 020
15
Balance.
Doit
Frais gnraux
Publications
:
2.441
11. 355
fr.
85
45
Honoraires
537
En
Caisse chez
MNf de Rothschild
.
frres
...
11
.564
121
65 20
fr.
Espces en caisse
Total
27.020
15
Avoir
En
caisse au
er
janvier 1921
15.581
7 595
.
fr.
75
Cotisations
Coupons
Intrts ...
3 462
.
65
380
Total
75
fr.
27.020
15
ASSEMBLE GNRALE DU
Le PRSIDENT met aux voix
cier, qui sont adoptes.
26
MARS
1922
les
On
le
texte ancien,
le
prsident,
rligible
nomm
fois.
Quelques
M. Thodore Heinach,
qui
demande
suite.
que
le
M.
Le
nouveau
la
M. T.
Reinach
Le
prsident
sortant est rligible deux fois de suite. L'article 10, ainsi modifi,
11
l'lection
pour
:
le
renouvellement d'un
tiers des
lus
MM.
Henri de Roth-
sortants, et
l'Institut, est
lu
Prsident
M. Maurice Liber
Yidich
et les
fait
le
SANCE DU
Prsidence de
16
JUIN 1921
M.
Isidore
Lvy souhaite
la
bienvenue, au
nom
de la Socit,
qui, de
passage Paris
Le Conseil examine
M.
diffrentes
demandes de service de
la
Revue.
le
ravisse-
ce sujet.
SANCE DU
NOVEMBRE
1921
l'arti-
du prsident.
M.
Lvi expose
plus longue
avis, et
il
du mandat de prsident. Le Conseil se range son est propos que le prsident puisse tre rlu deux fois
Vil
M. M. Liber
du bas
juifs tirs
etc.).
memoren,
Est admis
prsent par
comme membre
de la Socit
M. Edmond Fi.eg,
MM.
SE ANC B DU
24
FEVRIER
1922
M.
Isidore
Lvy
adresse, au
nom
de la Socit, un
hommage
de
l'loge de
l'homme, de l'ducateur, de
l'Historien, et
dont
il
fut prsident
et
laquelle
il
Le Conseil
fixe la date
M. Liber y
tirs
du bas
et les
latin.
Le
titre
de
la
confrence sera
le
Latin dans
le
Yidich
origines
du Judasme europen.
Il
membres du
Conseil.
le
nom
de M. Thodore Reinach
et celui
prsidence de
la
Socit en
1922
de M.
Edmond
comme membre du
Conseil, en remplacement de
M. Maurice
Bloch, dcd.
VIII
ACTES ET CONFRENCES
L'change de
Society
la
Revue sera
offert la
Socit
Palestine Oriental
au Comit
, il
est
Yellin, prsident,
sympathies de
la Socit des
et la prservation des
monuments
historiques
la Socit
MM.
Pierre
Schuhl, pr-
MM.
par
MM.
Lon Lvy
fait
M. Liber.
les
M. Liber
dans
la
Symboles liturgiques
mosaque
Ain- Douq.
Les Secrtaires,
J.
Bauer
et
M. Liber.
Versailles.
REVUE
DES
TUDES JUIVES
REVUE
DES
TUDES JUIVES
PUBLICATION TRIMESTRIELLE
TOME SOIXANTE-QUINZIME
PARIS
A LA LIBRAIRIE DURLACHER
142,
RUE DU FAUBOURG-SAINT-DENIS
1922
LA CRATION DE L'HOMME
D'APRS LES ANCIENS INTERPRTES
I.
i,
26, cite
au
nom
de
certains
Dieu cra l'homme l'image de celui-ci, limage Dieu cra l'homme '. Dans son Commentaire fragmentaire 2 la premire partie de l'explication est ^ite au nom de
Yechoua, c'est--dire du carate Yechoua ben Yehouda Abou-1-Faradj 3 la seconde au nom de certains autres , qui viennent en aide Yechoua \ Ibn Ezra repousse catgoriquement cette explication, en faisant ressortir les difficults du style auxquelles
,
elle
se heurte, et
il
ajoute ironiquement
1
donne
le
gadol ou d'un autre accent semblable (c'est--dire disjonctifj y Mais, en dpit du style et en dpit de l'accent, cette explication a trouv beaucoup de partisans. Quelques-uns remarquent bien qu'elle est contraire l'accentuation, sans se croire obligs pour cela de l'abandonner; d'autres encore ne tiennent pas compte de l'accent et n'en disent rien. Ainsi les Tossafot Hadar Zeknim, Le sens est sur ix, 6 (5 a), commentent d'aprs une certaine
:
1.
Comp. Aaron
C'est aussi
b. Elie,
Klher Tora,
sur
i,
I,
18 a.
2. Friedlaender,
3.
celle
celle
27
(
7).
dans
Cf.
la
lui ) et
de Bekhor-Chor, sur
Abravanel, daus son
R. Saul
26 (Jellinek, p.
plus bas.
Commentaire, sur i, 26, et dans ses Rponses aux ha-Coben (12 6), croit qu'lbn Ezra vise le Targoum. Nous voyons que c'est une erreur; cela ressort mme du texte du Commentaire vulgaire. 5. Cette remarque ne se lit que dans le texte publi par Friedlaender.
4.
questions de
T.
LXXV,
n"
14!.
image que Dieu avait prpare, il cra l'homme. D'autres expliquent: d'aprs une image unique Dieu cra l'homme. Mais l'accentuation
ne parat pas conforme cette interprtation. Au contraire, le Hizkounij sur i, 26, donne cette explication sans autre remarque il faut intervertir les mots Dieu le cra l'image .
: :
Mais voici une remarque importante, qui se trouve dans le Commentaire d'Abot attribu Rachi, sur ni, 4 Dieu a aim
:
l'homme d'une
une forme
d'une autre
[car
et interprte le verset
entach
Simson est plus explicite dans son Commentaire manuscrit sur Abot Dieu a manifest son amour l'homme en le crant sous une forme particulire, non sous la forme des animaux et des oiseaux. Mais celui qui dit que l'homme a t cr l'image
Jacob
b.
:
Une
glose postrieure
est
et
non
le
l'image
de Dieu
Quant l'hbreu,
;
de b3
il
a,
en
la
3
:
l'homme, car il a t cr l'image; un amour particulier lui a t reconnu en ce 4 Ce qu'il a t cr l'image, comme il est dit dans Gense, ix, 6 texte semble favoriser, en effet, l'explication de Pseudo-Rachi et de Jacob b. Simson et le verset allgu ne peut tre compris que de car l'image Dieu cra l'homme 5 . Ce qui la cette manire favoriserait encore, c'est que cette interprtation des versets en question avait des partisans parmi les docteurs juifs. Symmaque
est
.
:
Aim
1.
Vitry, p. 192.
2.
Mahzor
comme
le
que nous appelons OpT, niais est une corruption de ce mot.) 3. R. Akiba, dans Abot, ni, 14; R. Mir, d'aprs Abot R. N., Rec. i. f. Anonyme dans la Rec. II, 62 6 Schechter.
4.
J'ai
I,
chap. xxxix,
traduit
et la
en haut,
n3H"l3 comme Meri. Voir aussi Abot R, Ar ., d. Schechter, p. 124 note de l'diteur. Cf. Geiger, Nachgelassene Schriften, IV, 341,
I,
passage que vise sans doute Neumark, Geschichte der judischen Philosophie,
n. 1,
84,
mais ce
qu'il objecte
5.
c,
et
Kebouat Maamarim,
d. Poznanski,
1,
103;
LA CKATION DK L'HOMME
traduit, en effet,
Gense,
il
ni, 27,
le
par
Et Dion cra
'.
l'homme dans
Yona, Meri,
de R. Akiba
cra debout
les
autres commentateurs,
II.
comme
d'autres
II.
si elle
parlait de l'image de
Dieu 2
3
abrviation de
a L'image
de Dieu
maximes de
dit,
s'il
R. Akiba et de
ix,
Akiba
en citant Gense,
4
sang est
comme
par
diminuait l'image
5
versets en question,
limage de Dieu
Si
la
il
est
encore plus certain qu'elle doit tre entendue en ce sens. Voici, en effet, de ce docteur, un enseignement qui fait clairement ressortir
Pour expliquer les mots du Deutronome, xxi, 23, un pendu est une injure Dieu , il a deux frres jumeaux se recours la comparaison suivante
son interprtation du verset Gense,
i,
26.
roi, l'autre
brigand.
Au bout de quelque
:
on
6
que
Alors
le roi fait
enlever
le
supplici
Un
autre midrach,
:
anonyme
celui-l, favorise la
mme
interpr-
tation
duisent pas; ceux d'en bas se reproduisent, mais ne sont pas crs
l'image. C'est pourquoi, dit Dieu, je
comme
1.
les tres
d'en haut et
avec
de reproduction,
Maam.,
I,
I,
40-41
I,
101
des
;
indique dans
rabbinique
comme une
ch.
{Abot R. N.,
cette
xxxvn
xiv, 2).
N"l3DUJ
et
leon
est
suppose
voir
la
par
Mahzor Vitjy.
C'est
des
Abot R.
Ginzberg,
N.,
IV, 53;
apud
Geiger, Keb.
Maam.,
Yebamol, vin i. f.\ Yeb., 63 6 (3p3^ est une faute d'impression); Gen.r., xxxiv . f.\ Mekhilta sur Ex., xx, 17 (d. Friedmann, 70 6); Mekh. de R. Simon, d. Hoffmann, p. 113. Cf. Gen. r., vin, 11 (voir plus loin dans le texte). Geiger connat le texte de la Tossefta, mais l'explique dans le sens de son interprtation. Le texte de la Mekhilta et celui de Gen. r. montrent qu'il a tort. Neumark, op. cit., p. 95, n. 1, trouve dans le passage de la Mekhilta la thorie platonicienne des ides; c'est une erreur. 5. Voir Field, Hexapla, I, 10 6. 6. j. Sanhdrin, ix, 7; Babli, 46 6. Dans un autre dire de R. Mir, m?3T est
expliqu
Tehillim, xc,
8; ibid., xxiv
i.
f., et
Nombres
xiv, 3
ITinDb).
mots l'image (rvwm dbtta) ne peuvent pas avoir d'autre sens que celui de l'image de Dieu . Philon comprend aussi l'image de Dieu 2 . On s'explique maintenant pourquoi Onkelos n'a pas traduit les mots imba bsn dans Gense, i, 27 et ix, 6, ni les mots d^i-iba rmna dans Gense, v, \ mais les a reproduits sous leur forme hbraque 3 Plus tard, on a, suivant l'usage constant du Targoum, chang 4 Puis ' a t, ^rrb en ' ou 'n; c'est la leon du Mahzor Vitry conformment l'accent, chang en '"T. Inversement, quelque hyper-philosophe a chang l'accent d'aprs Onkelos et accentu la
comme
Ici les
phrase
comme dans
le
Mahzor
Vitry.
II.
L'HOMME
i,
SOUVERAIN DE LA NATURE.
27 et
ix,
comme
1.
rait
L'ide
que
les
pas dans la littrature rabbinique et ne semble pas avoir t rpandue parmi les
Juifs.
i,
On comprend
ainsi
que saint Basile rfute l'opinion des Juifs qui, dans Gense, aux anges il fait ressortir que cette opinion a pour cons:
la
mme image
le
sentiment de
de Gabala
Ni l'hrtique, ni
le juif
que
les
anges ont
la
mme image
que Dieu (In Hexameron, IX, 6; P. M., XXIX, 205; Zellinger, Die Genesishomilien des Bischofs Severian von Gabala, p. 93). Cette conception reparait
,
i,
26
et 27.
Sur
le
(9
a en haut)
est la
mme
que
celle
de Dieu. De
mme
on
lit
dans Exode
l'image
D^lbtf par
(d. Cassel,
l'image des anges est donne aussi par Juda Halvi, Kozari, IV, ni
d.,
p.
le
Mangey,
I,
d. L. Cohn,
Literatur in
deulscher
Uebevselzung,
25;
comp.
la
Voir Geiger,
Keb.Maam.,
I,
II,
Targum Onkelos,
cits
216.
26.
par Levy
i,27
;
rtpbs
6
et
:
NaboB iron
rmsa nnnsa
v,
NtabS rtiaua
la
WS
Mais
II,
ix,
Derenbourg
il
de
l'd.
faut
lire
leon de l'd. NE3bo72 nD"niD Tttp. de Jrusalem (v. la note de Pozuanski sur Geiger, l. c, I, 105). nnlliia 't nrniDD avec suffixes, comme il rsulte de Emonnot,
n^aiS
Telle
est
i,
26 dans
le
Commentaire courant
et
I,
La traduction
xxiv,
de
est
d'aprs
limage
et
d'aprs la ressemblance
1
LA CRATION DE L'HOMME
dans sa forme, romini Souveraine . Saadia explique donc la ressemblance de l'homme Dieu en ce sens que L'homme a reu la souverainet de la nature, par o il ressemble
dans
v,
Dieu
un contemporain de Saadia, chez Sabbata Donnolo, dans son Commentaire de la Gense, i, 26. Nous en citerons le texte plus loin, en mme
Cette interprtation se retrouve tout au long chez
temps qu'une troisime explication de ce verset. Joseph Bekhor-Chor donne la mme explication dans son Commentaire 2 en faisant observer qu'elle ressort du contenu de la seconde partie du verset 3 Il n'est pas ncessaire de chercher une source Bekhor-Chor, qui n'est pas prcisment un compilateur. Mais en admettant qu'il ait puis ailleurs, ce ne serait probablement pas chez Saadia, comme l'affirme Geiger\ mais bien plutt
,
.
chez Donnolo, attendu que les ouvrages de Saadia n'taient vraisemblablement pas connus dans le nord de la France h tandis que
,
le
Donnolo 6
Mais cette explication est plus vieille que Saadia et Donnolo. Elle se rencontre pour la premire fois chez saint Ephrem, le Pre de Mose fait comprendre en quoi nous l'glise syrien, qui dit
:
sommes
afin
qu'il
domine
les
poissons de la mer, les oiseaux, les animaux et toute la terre . Ainsi, par la puissance et la souverainet qu'il a reues sur la terre
et toutes les
1.
choses du globe,
il
domine
l.
c,
le
croit
par
pas
de v,
la
o Saadia remplace
Q^nbN
il
par
la
suffixe de iiatfa.
:
deuxime partie du
verset,
commente
c'est
du verset 26
Nabott N2131Z33
MrmatD,
par
le
dernier
mot
n'a pas
d'quivalent hbreu.
2. Ed. Jellinek, p. 5-6.
Bekhor-Chor a
le caraite
t suivi
b. Elie,
Hizkouni. La
mme
expli-
Aaron
E Hayyim,
le
d. Delitzsch, p. 50.
DVlbN
au
v. 27 6
dans
sens de
juge
Au
du
donnent
le
mme
argument.
4. 5.
Parschand allia,
Voir Poznanski,
n.
1.
/.
p. 50, et Z.
D. M. G., XV,
1-55.
c,
I,
105, et Introduction au
Commentaire
d'Elizer de
]
Beau-
gency, p. xlvi,
6.
Commen-
taire de Job,
Krem Hmed,
VII,
61.
Saint
Ephrem
2
,
est suivi
tome
a
si
et
Svrian deGabala
utilis
ici
''.
Il
est
souvent
reproduit une
des explications et des traditions juives, en ait aussi, bien que celle-ci ne se soit pas conserve agadique. Ce n'tait pas en tout cas l'interpr-
dans
la littrature
III.
Contre ceux qui sparent bita de ^nba, Ibn Ezra remarque, la Mme si nous voulions faire abstraction de fin de sa polmique
:
et une
forme
comme
est
l'apparence
petit
d'un
le
homme
monde
en
est
l'homme
est
un
monde ou
qu'il
un microcosme.
:
Il
le
Commen-
taire ordinaire
Parce que l'me de l'homme, qui vient d'en haut, est immortelle, elle est compare quant sa vie Dieu; de plus, elle n'est pas un corps, mais remplit le corps tout entier. Quant au
il
corps de l'homme,
est
comme un
petit
monde.
Aussi
le
pro-
phte
dit-il qu'il
6
.
a vu la gloire de Dieu
comme
l'apparence d'un
homme
emprunt un dveloppement de Juda Halvi Ne t'tonne pas que l'homme soit compar Dieu... Quand nous pensons aux attributs qu'on est oblig d'admettre, que ce soit au figur ou au propre, tels que vivant, pouvant, voulant, connaissant, ordonnant, donnant chacun ce qui lui convient, jugeant quitablement, nous ne trouvons dans ce que nous pouvons apercevoir aucune comparaison plus proche que
Le fond de cette remarque
:
est
1.
Opra,
Voir
I,
18
Hom., vm,
et ix, 2 (Migne,
cit., p. 94.
Comparer encore
(introduction).
Cassel,
Kozari,
(le
III,
iv,
re
d.,
s'est
mpris sur
le
elle le
remplit
(iblD !"!Nb73
cf.
tom).
C'est la
phrase
agadique
rp^n
Le'vit.
tO
HNbtt
8
;
HttS
r.,
S]N
bT?!! bs
Gen.
V12
Ti'^Ti
(Berakhoth, 10a;
r., iv,
Deut.
n, 37;
LA CRATION DE
celle
L'HOMME
. .
Les
monde
un
un
petil
inonde. Mais
s'il
en est ainsi,
aussi est-il appel la vie monde, son me, sa raison et sa vie la comparaison s'claire au point de du monde (Daniel, xn, 7), vue de la raison . Mamonide s'est galement inspir de l'auteur du Kozari C'est par cette chose que se perptue l'existence de la sphre et de chacune de ses parties; et cette chose, c'est Dieu (que son nom soit exalt I). C'est dans ce sens seulement que l'homme en particulier a t appel microcosme, [c'est--dire] parce qu'il y a en lui un [principe qui gouverne son ensemble; et c'est cause de cette ide que Dieu a t appel, dans notre langue, 2 la vie du monde et qu'il a t dit Et il jura par la vie du monde Pour en revenir Ibn Ezra, il justifie aussi la comparaison de l'homme avec Dieu, tandis que Juda Halvi ne justifiait que celle de Dieu avec l'homme. C'est Abravanel qui expose le plus clairement
'
L'homme
a t
monde dans
manes de l'ordonnance et de la cration divine. Et de mme que toutes les parties du monde se runissent dans la forme Dieu suprme qui les garde et les runit, de mme dans l'homme, l'me raisonnable garde et rattache tous ses membres et toutes ses facults, de sorte qu' ce point de vue l'homme est appel un petit monde, comme le disent les Anciens et comme Mamonide l'a crit 3
.
Cette explication n'a pas t imagine par Abravanel, qui n'a fait
que
la
cultiver
Kozari,
III,
I,
m,
2.
Guide,
de Munk,
I,
p. 371.
taire
du Sfer
les
Yecira, IV,
i,
d.
Lambert,
340,
en hbreu
du Sfer
Kaufmann,
ibid.,
p.
ainsi
III,
66.
Voir aussi Kaufmann, Geschichte der Attributenlehre, p. 210, n. 188. 3. Commentaire sur Gen., i, 26. L'allusion Mamonide se rapporte au passage cit plus haut (note 2). La notion que Tme unit les membres et les forces du
corps
se trouve
dans
le
26
(o 6),
cite
bi*n 33 pn
dans
les sources
bmo
Nin
fcTH
tb ...
|N.
mina
;
ton
c|
se
mn-j
trouve
Cnsn 5D PN pbaiO
Cette
agada ne
les
Mitra
textes
8
et
en
lui,
de manire
que
le
Crateur a cr.
De
appel microcosme
4
.
Mais Ibn Saddik lui-mme semble avoir puis une source antrieure et cette source doit tre le Commentaire de Sabhata Donnolo
sur Gense,
cation des
i,
26
2
.
Voici, en effet, ce
L'expli-
mots faisons un homme notre image, selon notre ressemblance est la suivante. Aprs que Dieu eut cr tout
l'univers, les
deux avec
il
la terre
avec
son univers
Faisons un
homme
image, selon
notre ressemblance , mon image et ton ressemblance et selon ta ressemblance... Mais ma cette image et cette ressemblance dont Dieu a parl son univers ne sont pas la ressemblance de la figure, mais la ressemblance
avec
les
uvres de Dieu
et
et
mme
que Dieu
ici-bas
hommes
est tel
et
de tout l'univers
l-haut, de
mme l'homme
mme
que son corps correspond en tout l'uniDe mme que Dieu remplit tout l'univers de sa gloire, de l'me dej'homme, qui est comme un petit univers, remplit
corps,
tout le
des pieds la
tte,
quiconque verse le sang d'un homme, que son sang soit vers par l'homme, [car l'image de Dieu il a cr l'homme]
dit
:
1.
d. Horovitz, p. 42
bDM
ii^t
nib
-min
.[a^nba]
Horovitz
bsa dikh
bj"l-
Le texte porte
ix, 6
:
qu'lbn Saddik
dans Gense,
judisch-theologisclien
den jidischen Religionsphilosophen des Mittelallers, II [Jahresbericht des Seminars zu Breslau, 1906], p. 161, n. 42j. Mais les mots montrent que Fauteur explique le mot D^nbs de la manire suifcOTari N"D*w
vante
:
13b!ta
D1"
1tt)3>3
vro,
d.
Jellinek,
Leipzig,
1854;
laijaatl,
d.
Gastelli, Florence.
le Se'fer
On
le
Commentaire de Donnolo
p.
1.
ex.,
1.
31,
24,
1.
33. Donnolo,
23,
1.
.,
II,
162, n. 45).
LA CRATION
DE L'HOMK
(Gense
i\, 6),
s'il
comme
pour l'apprendre que celui qui tue un homme est parce que l'homme est dtruisait tout l'univers 1
,
compar la cration de l'univers et limage de Dieu. Le fond de celte explication de Gense, i, 26, remonte un amora, H. Josu h. Lvi. Rpondant la question qui Dieu crons un homme? il explique que s'est-il adress en disant 2 Dieu s'est concert avec les cratures du ciel et de la terre . En d'autres termes, Dieu dit au Cosmos: crons un homme notre image, selon notre ressemblance. L'interprtation de Donnolo a une vague analogie avec l'explication donne par plusieurs commentateurs du moyen ge Dieu dit la terre ou aux lments'. crons un homme notre image, selon notre ressemblance , le corps de l'homme tant pris la terre et compos d'lments, tandis que son esprit vient d'en-haut,
:
Abraham bar Hiyya explique Dieu parla Joseph Kimhi et Nahmanide aux lments 4 Mais ces
:
explications
loigne
avec celle de
tort
traits essentiels
5
.
par Abraham
deux Kimhi
et
l'interprtation
Chez Ibn Ezra, aucune trace de Nahmanide de Donnolo: pour lui Dieu parle aux anges 6
.
Jellinek
en
ce
Ezra, le
croit
pour
le reste
Donnolo,
dit-il,
C'est inexact.
et
Le
connu qui cite l'explication de Donnolo 8 est Elazar ben Juda, l'auteur de Rokah
.
en
nomme
Quoiqu'il en
soit, cette
mesure o
les
Abraham bar
l'attri-
elle se
V. Michna. Sa?ihedrin, 37 a;
Abot R.
I,
2 e recen-
45a. "p733 V^Kl D^faO rON5733. Bcher, Ag. pal. Amor., I, 184 a., a dj fait remarquer que l'auteur de cette opinion est R. Josu ben Lvi et non Lvi. L'd. Theodor (p. 58) a "nb \2 R- Samuel b. Nahmani 'l2.
Gen.
r.,
vin,
yWTP
explique de
3.
\.
mme
"baa
I,
0"PT "P
bn
"HZ33>733
[Gen.
r.,
/.
c).
Voir
Ha- Yona,
75.
cation,
p. 3.
ad loc;
voir aussi
ad loc, d. Ginzburg, ia. Nahmauide accepte cette expliEn Salomon Astruc, Midrech ha-Tora, d. Eppenstein,
Mibhar, ad loc,
et
De
Cf.
mme
Kter Tora,
I,
18 a.
5.
L. c, p. xii.
6. 7.
8.
L.
c,
p. 41, n. 3.
V. Geiger,
Parschandatha,
p. 50-51.
40
bue aux docteurs juifs, qui expliquent que Dieu parla lui-mme ou bien aux lments, c'est--dire la terre et aux autres (lments) dont l'homme, d'aprs notre opinion, est sorti . Ginzberg
1
de R. Josu b. Lvi
a
.
Mais
se
et
dit
la terre
IV.
commentateurs expliquent le pluriel de faisons l'homme en admettant que Dieu a parl aux anges. Telle est l'explication de Rachi, de Juda Halvi 3 d'Ibn Ezra 4 de Bekhor-Ghor 3 et d'autres encore 6 Semblablement l'Agada dit que Dieu s'est concert avec les anges 7 Saint Basile 8 Saint Jean Chrysostome 9 et Svrian de Gabala 10 sont d'accord pour affirmer que, d'aprs les Juifs, Dieu a dit aux anges qui l'entouraient faisons un homme . Par contre, Thodoret cite cette explication comme l'opinion de certains hrtiques abhorrs H . De mme saint Justin, aprs
voir que plusieurs
, ,
. .
, :
Nous venons de
Je ne
1. 2.
lxii (Juslini
II,
206).
Die Haggacla bei den Kirchenvtern, p. 20. De mme, avant lui, Goldfahn, Monalsschrift, 1873, p. 145, et dj Graetz, Monalsschrift, 1854, p. 313. A vrai dire, le rapprochement est dj chez D. Kimhi, qui, propos de l'explication de son pre,
renvoie l'agada.
3.
Kozari, IV,
d. Cassel,
1"
d., p.
322
d. Hirschfeld, p. 243.
4.
Dans
le
Commentaire ordinaire, ad
p. 6-7.
loc., et
Ed. Jellinek,
6.
Voir Kimhi, d.
Ginzburg,
4 6,
et
Abravanel,
ad
loc.;
carate
Kter Tora, I, 18 6. 7. T. Sofa, vi, 5 Sanh., 38 6; Gen. r., vin, 4; xvn, 4; Pesikla, d. Buber, 34a, 150 6 Pesikla rabb., xiv (59 b Friedmann) Le'vit. r., xxix, 1 Tanhouma, Chemini,
Elie,
; ; ;
;
Aron ben
6, d. Buber,
13;
id.,
Houkkat,
6,
d.
Buber,
12; Eccl.
7)
;
r.,
sur vu, 23
Nombres
8. 9.
r., xix,
2; xcn,
G/-.,
3 (cf.
vin,
Pirk R. Elizer,\\;
26.
ix, 6
In Hexaemeron,
Or., iv,
p. 93.
(Migne, P.
XXIX,
205).
71).
10.
Gabala,
11.
Commentaire, ad
loc.
LA CttATION DE L'HOMME
11
peux pas non pins confirmer l'opinion qu'enseigne ce que vous appelez la secte et que les docteurs de cette (secte) ne peuvent pas
dmontrer,
humain
anges
4
.
Comment
comme
On ne
le
doit pas
une altration volontaire de la part de Justin, car il importait peu son but que l'opinion repousse par lui et t mise par celui ci ou celui-l. On comprendrait que, pour contrarier ses adversaires juifs, il leur attribut une opinion d'hrtiques, mais non l'inverse.
D'autre part, l'indication de Justin ne repose pas non plus sur un
dfaut de prcision, car l'opinion voisine est, nous le savons, d'ori-
faits
La contradiction ne peut tre leve que si nous admettons que l'opinion en question tait d'abord enseigne par des hrtiques, mais que par la suite elle a t adopte par les reprsentants officiels
du judasme.
Le caractre hrtique de cette opinion rside dans sa consquence ncessaire, qui est que les anges ont collabor la cration
de l'homme,
la
manire dont
cette collaboration
effet,
aux anges. Voici ce qu'il crit ce sujet On pourrait demander avec raison pourquoi Mose attribue la cration de l'homme, non un seul crateur, comme tout le reste, mais pour ainsi dire plusieurs. Faisons un homme notre image Il fait, en effet, dire Dieu
d'aprs laquelle le discours
faisons un
:
homme
fut adress
et notre
ressemblance...
qui, d'aprs
II,
yp, 7tsp
yj
uap"' jxv
).eyoj;.svr]
cite le
texte de
Si8axa).ot ujacov
Xyouatv, qui prcde. C'est l une ngligence qui peut induire en erreur.
est
incomprhensible,
c'est
la atpsai
que l'homme
est
que
la
mentionne avec
par
qu'il dit
l.
mots
de
oi
dmon-
trer
l l'exactitude
On
voit
que
la
preuve
Ce
prcdemment
n.
n'est
Otto,
c,
10,
et
En
fait,
uap' OfxW
la fois
est aussi
et
ce peut avoir t
juive
chrtienne.
12
ble, parat tre la
et naturelle,
il
mul. C'est
rien de
la
suivante
ni
Parmi
les tres,
mchancet, comme les Il en est d'autres plantes et les animaux dpourvus de raison. qui ne possdent que la vertu et qui ne participent d'aucune mchancet, comme les astres... Il y a, enfin, des tres de nature
commun
avec
la vertu, ni
avec
la
mixte,
comme l'homme,
qui runit
en
lui
et
le
beau
et le
vertu et
le vice.
Or,
il
pre univer-
de crer lui-mme
lui
mchancet qu'il abhorre. Par contre, la cration des tres mixtes tait, pour convenable lui, en partie convenable et en partie inconvenante cause de l'ide meilleure qui est mle eux, inconvenante
messeyait pas non plus, car elles n'ont aucune part
;
cause de l'ide plus mauvaise, son oppose. Aussi est-ce seulement propos de la cration de l'homme que le texte fait dire par
Dieu
faisons
ce qui indique
l'intervention
d'autres
comme
le
appart
tres, ses
subordonns, pour
les
du mal
mal, c'est
le vice et les
actions entaches
Dans
de Dieu
i,
;
notre texte
et
non
le
l'appui
5),
de cette observation,
Elazar dit
:
cite
au bien
1.
(cf.
Dieu n'unit jamais son nom Echa r. n) 2 Mais R. Elazar ou, d'aprs
t
.
De
opif.
mundi,
dans
24 (d. Mangey,
trad.
allemande
556)
les
Schriften
L.
deutscher Uebersetzung, d.
Cohn,
I,
52-3). Cf.
Mangey,
I,
1,
De mut. nominum,
Cohn,
II,
4 (I,
583)
319
i.
f.\
d. L.
120-1,
127-8).
puissances divines
les anges de la Bible, comme Philon le dit explicitement, De Gigantibus, 2 Mangey, I, 263 d. Cohn, II, 43, 6) De somn., I, 22 (d. Mangey, I, 641-2) v. Siegfried, Philo von Alexandrien, p. 206, 211, 218 L. Cohn, dans les Mlanges Hennann Coken, p. 318.
; ;
2.
Freudenthal avait dj
Theodor, sur
le
fait la
mme
cit
II,
70;
de
mme
passage
de Gen.
LA CRATION DE
L'HOMME
13
sources,
il
dit
ne dit pas que Dieu ne peut pas crer le mal R.Yohanan que son nom n'est pas directement mentionn ct du mal,
;
parce qu'il ne
allgus)
'.
le fait
Devant Dieu se tiennent seulement les anges de la paix et les anges de la misricorde, mais les anges de la colre sont loin de lui, comme il est dit dans Isae, xiii, 5 -. L'opinion de Philon prsente une grande analogie, mais extrieure seulement, avec cet autre dire de R.Yohanan, propos d'Ezch., ix, 2 et x, 2 Dieu ne voulait pas causer le mal par luimme, mais par ses anges 3 Ici encore Dieu n'a pas voulu.
K.
Yohanan
de
mme
pu conclure que
la
la
Michna, ni celle du Talmud 4 . C'est qu'aussi bien cette elle contredit la conception biblique, doctrine est hrtique nettement et vigoureusement formule par le prophte Je suis
de
;
:
Dieu
et
nul autre, Celui qui forme la lumire et qui cre les tnbres,
le
mal,
c'est
fais
cration
et n'ont agi
mais de cette doctrine l'ide que les anges ont cr le corps de l'homme de leur propre ^v, il n'y a qu'un pas et ce pas devait tre ncessairement franchi. Car s'il est dans l'essence de Dieu qu'il
n'ait
pu crer seul l'homme cause du mal qui est en celui-ci, il est plus logique d'admettre que Dieu n'a aucune part, mme indirecte, la cration du corps humain, qui, fait de matire, est la source du mal 5 et que ce corps est l'uvre des anges agissant spontanment et indpendamment, comme l'affirme la seconde des opinions hrtiques mentionnes par Justin. C'est la doctrine de plusieurs
,
systmes gnostiques
Saturnin
:
6
.
Elle a t
expose
le
L'homme
eux-mmes en disant
1.
faisons
et
la
Voir encore
Tanhouma, Tazria,
l.
9; d. Buber,
9 et 11-13.
2.
3.
Tanhouma,
c,
d. Buber,
i.
11.
IbicL, d. Buber, 12
f.
Mlanges Hermann Cohen, 177 et s. Cf. L. Colin, ibid., p. 316-7. 5. V. Siegfried, Philo von Alexandrien, p. 232, 334-5. 6. Voir saint Hippolyte, Refut. omn. haer., V, 7, d. Duncker, p. 218; saint [rene, LibH V adv. Haereses, d. Harvey, I, 28, p. 228 Tertullien, De resuvrectione carnis, cb. v De anima, eh. xxm [Opra, d. Leopold, IV, 97, 199) Wolfgang
4.
; ; ;
Schulz,
Dokumente der
14
que le corps ne put tre dress, cause de la faiblesse des anges, mais rampa comme un ver, la force suprieure eut piti de lui et... envoya l'tincelle de vie, qui
ressemblance. Et quand
fut fait et
dressa l'homme,
le
'.
que
les docteurs
et
du
d'aprs judasme rejetrent l'explication qui s'y rattachait aux anges en disant faisons laquelle Dieu se serait adress l'homme. Aussi saint Justin la donne-t-il comme une opinion des hrtiques. Mais l'ide que les anges agissent sur l'ordre de
Dieu est
celle
de
la
auprs du peuple
et les
amens enlever
pour
comme
ils
s'y prirent.
L'interprtation en
manire dont elle tait motive et les consquences qu'on pouvait en tirer; ils en dtachrent l'ide principale, savoir que Dieu a parl aux anges; seulement ils ajoutrent que ce n'tait pas pour les inviter collaborer avec lui, mais pour les amener donner leur avis sur la valeur de la nouvelle crature. Dieu voulait ainsi montrer par son exemple aux gnrations futures que mme le
grand ne doit pas ddaigner
le
2
.
Mais
les
dissuadrent Dieu de
crer
l'homme, comme d'un malheur 3 D'aprs une autre Agada, les anges se divisrent en deux camps, les uns opinant pour la cration de l'homme, les autres contre. Pendant qu'ils discutaient ainsi, Dieu cra l'homme. C'est fait, le dbat est clos , leur dit-il Mais les anges, ajoute une autre agada leur grande surprise ancienne, n'ayant pu empcher la cration d'Adam, voulurent se venger en brlant la nouvelle crature ou en la dtruisant d'une autre manire b Toutes ces imaginations ont pour but de prvenir ou d'carter l'ide que les anges ont collabor avec Dieu la cra''.
.
tion de
l'homme.
1.
i,
24
Tertullien,
De anima,
7.
l.
c.
2.
3. 4. 5.
Gen.
r.,
vin, 8.
I,
chap.
[,
i.f.
xm.
LA CRATION
DE L'HOMME
15
le
ne
(ail
rien
Dieu
il
faut
entendre
',
est
niais d'tre
11
emprunte
la Bible.
remar-
quer que
les
la
la
cration de l'homme.
Au
conformment
forme primitive de
l'explication,
admet
V. Aptowitzer.
1.
Sanli., 38 6;
i,
j.
Sanh.,
Pesikta
i,
(18 a)
Gen. r.,
(d.
li,
;
2; Lv.
r.,
xxiv, 2;
d. Buber,
Canl.
r.,
sur
Tanhouma, Vara,
B,
r.,
16,
d. Buber, 21 cb.
xlii
Tanhouma,
Vayra,
xn, 4;
19, 34;
17;
4.
(cf.
r.,
r.,
v.
Nombres
p. 81
m,
R. Elazar de
Bcher,
Tanhouma, Bechallah, 22. L'expression se trouve aussi dans DeuL r., xi, 10, et dans Beth ha Midrach, d. Jellinek, I, 121. Conf. Rachi sur Gen., xi, 7, et Midrach ha-Gadol, d. Schechter, p. 185 enfin, Lv. ?*., i, 3. Ibn Ezra et Kimhi,
;
7,
expliquent
et
Le culte astral des peuples smitiques de l'antiquit avait incit les prtres chaldens observer rgulirement les mouvements des corps clestes et suivre systmatiquement le dplacement
des astres par rapport aux positions des toiles fixes. Ce sont surtout les diffrentes phases de la lune, sa disparition totale pendant
une ou deux nuits la fin de chaque mois et sa rapparition dans le crpuscule du soir sous la forme d'une fine faucille qui avaient capt l'attention de ces primitifs contemplateurs du ciel, lesquels
avaient ouvert ainsi la voie l'astronomie. L'observation de la
nomnie avait, dans l'antiquit, un caractre religieux, et elle tait accompagne de crmonies rituelles; c'tait la fte de la nouvelle lune et le commencement du nouveau mois. Mme au bout de nombreux sicles, alors que l'astronomie chaldenne avait atteint son apoge et que les initis savaient dterminer avec prcision l'instant o la lune entrait en conjonction avec le soleil, ils continuaient nanmoins compter les jours du mois partir du soir de l'apparition du croissant, dont ils calculaient la date
l'avance, sans doute cause de l'importance rituelle de ce ph-
nomne.
Or, les inscriptions cuniformes contenant des tables lunaires
dmontrent nettement que, pour la latitude de Babylone, l'intervalle de temps entre la conjonction astronomique et l'apparition de la faucille varie entre dix-huit et cinquante-deux heures, et qu'en moyenne la nouvelle lune apparat au soir du lendemain de
la
conjonction.
l'instar
les
Hbreux
MONDE
comptaient leurs mois partir du soir de L'apparition de La faucille lunaire, dont on faisait rgulirement l'observation. Toutefois, une tradition ancienne rapporte par L'astronome arabe Al-Biruni nous apprend que, vers Vanne 200 de l're des Sleucides
Hl avant
J.-C),
astronomique
confirme ensuite par L'observation directe. Les astronomes juifs de L'poque avaient, sans doute, eu connaissance de la mthode
chaldenne,
latitude de
Laquelle
s'appliquait
aussi
la
bien la Palestine,
celle de
la
mme que
Babylone.
Or, celte mthode, dont nous connaissons aujourd'hui les principes, exige le calcul pralable de la conjonction
astronomique.
On
continuait, nanmoins,
visible, bien
mnie
que
s'applique plutt la
compter le mois partir de la noterme hbreu hodesch (renouvellement) conjonction astronomique, et qu'il n'y et
le
aucune raison srieuse d'ajouter au mois coul l'intervalle de temps compris entre la conjonction et l'apparition du croissant.
Cette faon de supputer les temps, et surtout la proclamation des
nomnies juives
aux
mmes
dates
que
celles
des
payens,
brusquement
les
la
cause.
une certaine poque de l'histoire juive, peut-tre au temps de R. Yehouda Ha-Nai (fin du 11 e sicle aprs J.-C), le Sanhdrin avait, pour la conscration des nomnies, substitu la conjonction astronomique l'apparition de la faucille. En effet, un passage talmudique (Erachin, 9 b) raconte V'ttp an mb mna na ana i Va rranri s"? unpb rrttwa p^n abi R. Ada b. Ahaba dit Rab on nous enseigne que ce n'est point un prcepte religieux de consacrer les nomnies d'aprs l'observation de la faucille... Dans ces conditions, le nouveau mois commenait le soir mme du jour de la conjonction, en comptant au mois coul seulement
f
: :
la fraction
le
principe talmudique
nufitt
*wnb m*
non
Il
inN
"W
on compte
les
heures
est
mme
dnomination de
I-XXV. no
49.
-1
18
CONJONCTION MOYENNE
ANNEES
300e cycle
en
H S
s
SS
<
MOLAI)
o
DATE, HEURES ET MINUTES
5682
5683
1-9-989
2 oct. 1921, 3 h. 55
m.
II
5-18-785
3-3-581 2-1-90
21 sept. 1922, 12 h. 44
10 sept. 1923, 21 h. 32
m
m
m.
III
5684
5685 5686
IV
28 sept. 1924, 19 h. 5
18 sept
7 sept
V
VI
VII
VIII
6-9-966
1925, 3 h. 54
1926, 12 h. 42
m.
m.
5687
3-18-762
2-16-271
7-1-67
5688
5689
26 sept. 1927, 10 h. 15
14 sept. 1928, 19 h. 4 m.
3 oet. 1929, 16 h. 35
IX
5690
5691
5-22-656
3-7-452
m.
X
XI
XII
XIII
23 sept. 1930,
h. 25
m.
5692 5693
7-16-348
6-13-837
3-22-633
m.
5694
5695 5696 5697 5698 5699
m
m.
XIV
1-7-429
7-4-1018
1934,
h. 24
m.
XV
XVI
XVII
XVIII
4-13-814
1936, 7 h. 45
m.
m.
1-22-610
1937, 16 h. 34
7-20-119
5-4-995
24 sept. 1938, 14 h. 6
13 sept. 1939, 22 h. 55
m.
m.
XIX
5700
10
Jrusalem)
20
de
la
Commission synhdriale du Calendrier (Sod Ha-lbour) et les allusions qui y sont faites dans le Talmud dmontrent nettement
qu'on tenait alors cacher soigneusement au public les rgles qui
servaient de base la fixation des
nomnies
et
des ftes
reli-
nomique, remplace plus tard parla conjonction moyenne (Molad), base du calendrier moderne. L'cart entre les deux conjonctions peut atteindre quatorze heures, selon que le Molad arrive avant ou aprs la conjonction vraie astronomique. Du reste, on procde d'abord au calcul de la conjonction moyenne, en supposant invariable la dure d'une lunaison. On recherche ensuite l'influence produite par les mouvements anomalistiques du soleil et de la lune pour trouver l'instant de leur commune longitude. Le com-
qu'on adopte
ou
l'autre des
deux conjonctions
plusieurs jours
comme
base du comput;
calendrier juif
la faucille
diffrence atteindra
et l'ancien
entre le
moderne
est
donc improbable.
d y
A
le
sa
dmonstration dans
calendrier juif
moderne
:
principaux lments
Le mois de tichri (premier mois de Tanne) commence par le jour dans lequel tombe la conjonction moyenne, l'exception des quatre cas suivants, o le commencement du mois est ajourn au lendemain (et quelquefois au surlendemain)
:
I.
(ip
;
iVra).
Lorsque
la
midi
II.
tombe
le
dimanche,
le
mer-
credi ou le vendredi
III.
(Yitt),
le
Lorsqu'en une
anne ordinaire
la
conjonction
tombe
en 1080 scrupules
IV.
chaque scrupule
= 3 4/3 de seconde)
(a"Dpn Von).
MONDE
21
une anne embolismique (do treize mois), la conjonction tombe le lundi, 13 heures et 589 scrupules . L'institution du systme des ajournements avait videmment pour but de rapprocher pratiquement le comput moderne, proclam par Hillel II en l'anne 359, de celui qui tait usit auparavant. G*est du moins l'opinion mise par la plupart des savants
qui se sont occups de
la
question
2
.
Or,
comme nous
allons voir
centime cycle de
le
l're
du monde,
com-
mencer
c'est
3 octobre 1921,
l'effet
que donne l'apparition de la faucille lunaire. Dans le tableau ci-contre sont disposes dans les colonnes verticales les annes du trois centime cycle (5682 5700J, les conjonctions moyennes, les cas d'ajournement, les dates du RochHachana (premier tichri) ainsi que les caractres 3 des annes (suivant les formules adoptes dans le comput juif moderne). Viennent ensuite les conjonctions astronomiques, les distances du prige et les latitudes de la lune, lments servant calculer l'apparition de la faucille lunaire, dont les dates sont indiques dans la colonne suivante. Les deux dernires colonnes donnent
les diffrences
mique,
d'il
soit
Un
simple coup
dmontre que le calendrier moderne, avec ses cas d'ajournement, s'accorde bien mieux avec les dates de la conjonction astronomique qu'avec celles de l'apparition du croissant, ce qui prouve le bien-fond de notre thse. Dans le bas de notre tableau, nous avons ajout les trois annes du deux cent quarante-septime cycle (4682 4684), celles qui furent, il y a un millier d'annes, l'objet de la clbre polmique
1.
Ce quatrime cas d'ajournement (!12"Dpn Y't33), trs rare, se prsentera en 1927 la dixime fois depuis l'institution du comput juif
les annes juives 4179 (418), 4257 (496), 4506 4602 (841), 4849 (1188), 5096 (1335), 51'94 (1433), 5441 (1680) et 5519 (1758). 2. V. D r Adolf Schwarz, Der judische Kalender, Breslau, 1872, p. 54-61, o les
rsumes et critiques. Le caractre d'une anne, exprime par une brve formule compose d'un chiffre et d'une lettre minuscule (anne commune) ou majuscule (anne embolismique) dsigne sa longueur et la fri par laquelle elle commence par ex. 2 a =. anne abondante (355 jours) commenant par un lundi 3 r anne rgu; : ;
commenant par un mardi 7 d anne dficiente (353 jours), qui dbute par un samedi. L'anne embolismique compte 30 jours de plus.
lire (354 jours)
;
22
'.
le
comput
sivement diffrentes modifications en ce qui concerne le principe de fixer les nomnies, en passant par les trois phases suivantes
:
payenne) par
la
la
3 Substitution
de
la
conjonction
moyenne (Molad)
conjonc-
1.
V.
178-9.
DEUX FRAGMENTS
D UN
GLOSSAIRE
DU
HEBREU -FRANAIS
o
XIII e
SICLE
moi dans la reliure de deux recueils de documents divers conservs aux Archives de la Ville de Bologne. Au moyen ge on avait l'habitude de relier les livres et les manuscrits avec des feuilles de
parchemin provenant de manuscrits dont on ne se servait plus ou que l'on croyait dpourvus de toute valeur. On en trouve dans toutes les bibliothques et surtout dans les archives, et bien des fois, en les tudiant avec soin, on a eu la bonne fortune de dcouvrir des fragments historiques ou littraires du plus haut
intrt.
Dans
les archives
de Bologne
mon
du
nettoyer,
les
sommaire. Outre les deux qui forment le sujet de cette tude, la collection conserve des fragments de manuscrits bibliques et de manuscrits contenant le commentaire de Raschi sur le Pentateuque, l'un des ouvrages qu'on trouve le plus frquemment dans les bibliothques en outre un morceau d'ouvrage rituel et un fragment du Ta'srif de Zahrawi dans la traduction de Chem-Tob
;
de Tortose
1
.
soit
pour
l'histoire
moyen
ge,
soit
pour
l'histoire
de la
etc.,
Cf.
p. 740 et
24
langue franaise
;
de ses dialectes, a t dmontre depuis longtemps il serait inutile d'y insister encore. On en connat sept qui ont t conservs dans leur intgrit ou peu prs deux Paris,
:
deux
Parme, un Ble, un
l'incendie de 1904.
Un
ment, savoir le n 302 de la Bibliothque Nationale '; celui de 2 Tous ces glossaires ont t Leipzig Ta t seulement en partie 3 Plus tudis et dcrits depuis longtemps par Arsne Darmesteter M. E. N. tard ont t publis deux fragments de glossaires, l'un par
. .
Adler \ l'autre par M. Porges 5 Le fragment de Bologne comprend quatre feuillets de parche.
min
in-4.
1,
Isae, xlviii, 13
liv, 4)
marges comme
il
arrive
souvent et sont en trs mauvais tat. Ils fournissent par consquent un matriel linguistique bien moindre et en tout cas moins sr. Dans les deux fragments, les points-voyelles, trs importants dans ce genre de glossaire et, en gnral, dans n'importe quelle transcription de nsnb, sont trs souvent illisibles, l o le parche-
min a
t us par le frottement;
mmes
systme de
du XIII e
sicle,
V. Mayer
Lambert
et
zum
glossaire d'Oxford,
v.
A.
Neubauer dans
t.
I,
p.
LVII, p. 1-18.
;
Gloses et Ces
arti-
glossaires hbreux-franais
cles et les autres sur le
t.
I,
p. 146-176.
mme
fiques,
t.
1,
mme
auteur:
de la R.E.J.,
annes 1907-1908);
D.
S.
Oesterreicher,
Beitrage zur
R.E.J.,
Ibid.,
t.
t.
L, p. 197 et suiv.
p.
LXVII,
moi pourraient provenir du mme glossaire auquel appartenaient autrefois les fragments dcouverts par MM. Adler et Porgs (est-ce que ces deux fragments appartiennent au mme glossaire?]. Cette possibilit est exclue mon avis parles divergences dans la transcription et la vocalisation. V. plus loin le texte. M. D.-S.
verts par
Blondheirn a eu l'obligeance de
lire
mon
article et
de
me
25
les
ayant t
et
la
tablis,
on
peut toujours
restituer
franco-allemand
L'poque
la
qualit
du parchemin
fin
suggrent
comme
1
.
le
mot ou
passage biblique affrent et l'explication du mot mme, gnralement au moyen d'un synonyme. Quelquefois la
d'un
manque
2
.
fragment n
la citation
du passage topique
presque toujours
par l'abrvia-
= i3
le
et l'explication
que dans
Cette
quoique appartenant vraisemblablement au mme glossaire, n'ont pas t transcrits par le mme crivain. Une telle supposition expliquerait aussi certaines diffrences dans la transcription et
la
me semblent
jugement jugement
ais,
tre celles
8
pagne) au xin
(xiv
?)
dfinitif,
Un
tel
vocaliques, telle qu'on la dduit de la transcription des mots franlesquels doivent tre, par consquent, reproduits avec la
ce propos,
il
pas
par exemple,
l'a
comme
:
M. Lvi
plusieurs points de contact avec le justement relev glossaire n 301 de Paris, en diffre sous certains aspects la terminaison de la troisime personne du pluriel du futur, entre -tint, tandis que le glossaire autres, y est crite constamment
:
s'ac-
1. L'criture fournit uq indice presque toujours sr de la provenance mais non de l'poque des mss. hbraques. Dans notre cas, l'tude du matriel phonologique et
grammatical peut aider les connaisseurs tablir un jugement plus 2. Comme dans le fragm. Porgs dans le fragm. Adler, la
;
arrt.
citation
biblique
manque
3.
toujours.
4.
me
le
texte
du ms.
u 301
de Paris n'a de
la vocalisation
26
fragment dler dans la terminaison -w/U, a toutefois les possessifs -mun, tun, sun an lieu de mon, ton, son, comme dans le fragment de Bologne et dans le glossaire de Paris. Le fragment de Bologne s'accorde avec le fragment Porgs dans
corde avec
:
la
terminaison
-ent, en)
les
terminaison
serait
facile
-ont
et
dans
le
d'accrotre
je
me
suis limit
quelques-uns,
mon
contenu dans ces glossaires. M. Lvi a dit l'histoire de la langue franaise ces glossaires seront surtout instructifs quand ils auront tous vu le jour et auront pu tre replacs dans la province et le temps o ils ont t composs. Je pense qu'un travail comprhensif et conclusif comme celui que souhaite M. Lvi pourrait tre rendu plus ais, si, chaque publication, mme d'un fragment, on avait l'habitude de joindre une table des formes grammaticales, terminaisons, groupes de voyelles et de consonnes, etc., selon la prononciation atteste dans le glossaire ou fragment de glossaire, en ayant soin d'y ajouter la graphie correspondante du franais moderne 2 De telle manire, le savant
'
du matjustement Pour
:
au moins
en partie dj runi
est
et
peu prs
la
mme
;
dans
et
">
d'origine franco-allemande.
Nous avons en
=a
u.
=e
n et *
(ai)
le
o;
*)
Les signes
composs avec
Le Qamez
(n)
Schewa
et le
tains glossaires
dans
la
terminaison
debrizemant (ont). J'ignore si la l'poque o ces glossaires ont t rdigs, est tout fait assure. Qu'il me soit permis en tout cas d'observer que l'usage du Qamez
Art.
1.
cit., p. 198.
2.
fait
dplorable est
le
qui s'est born reproduire dans son article le teite hbraque, sans plus, ce qui rend
sa publication inutile pour tous les romanistes qui n'ont pas
et c'est, je crois, le cas
3.
connaissance de l'hbreu,
de
la
plupart.
et d'autres.
Parme, n # 60
27
au lieu du Patachdans ces cas particuliers, exclut a priori la possibilit que les deux signes reprsentent le mme son vocalique. Or, puisque est tabli que le Patach correspond au son a, il s'ensuit que le Qamez aura t employ pour exprimer un son vocalique diffrent, probablement Va mme ou un son intermdiaire entre a et o, ce qui pourrait s accorder avec le fait qu' la syllabe an (ant) du franais correspond assez souvent on (ont) dans les dialectes de la France orientale. Quelques-uns parmi ces glossaires prsentent, en dehors des diversits dans la transcription et la vocalisation, des particularits dignes d'observation. Telle est, dans les fragments de Bologne, la permutation de / et r dans certains mots o ces deux consonnes sont prcdes ou suivies, par une autre consonne,
il
exemple
peurs)
clachat
(crachat)
croront (cloront)
corpors
(coul-
etc.
forme cracha (crasa). Dans la que du seul matriel phontique en laissant de ct tout ce qui concerne les formes grammaticales, mes connaissances en cette
matire ne
aspect.
me
la
Dans
permettant pas d'approfondir l'analyse sous cet transcription j'ai suivi soigneusement la graphie
du moderne, dont
aucun compte de
il
celle
du franais
d'viter la
donn
toutefois, et l, la
forme correspon-
s'agissait
confusion entre des sons ou des terminaisons diverses transcrites de la mme manire '. Dans un seul cas je me suis loign de cette
rgle, c'est
lettre
dans
la transcription
ralit,
ne correspond, en
consonne v, pour laquelle on n'emploie gnralement pas le Waw dans la transcription hbraque. La vocalisation des passages bibliques cits ou expliqus dans les fragments de Bologne est, comme toujours dans ces glossaires, incorrecte au dernier degr, le Qamez, le Schoureq, le Sgol et toutes les voyelles composes
compltement dfaut. La vocalisation correcte est tout fait exceptionnelle et ne se rencontre que dans les passages cits. Or, comme ces passages ne sont gnralement pas pourvus de points-voyelles, il est extrmement probable que ces derniers y ont t ajouts plus lard. Je n'ai pas restitu les points-voyelles l o
faisant
ils
manquent,
ni l
ils
sont devenus
illisibles.
Une
ligne brise
texte
1.
la
le
du du
singulier
du pass en ai
entre la terminaison
28
parchemin. Au point de vue exgtique, quoique un jugement dfinitif soit encore prmatur, l'influence prdominante deRaschi, reconnue dj par Darmesteter *, me semhle incontestable. Elle
ressort particulirement en ces parties de la Bible,
d'Isae, le livre de Job, etc.,
comme
le livre
o l'obscurit du texte rendait possible une plus grande varit dans l'interprtation. On rencontre toutefois des passages dans lesquels le glossateur n'a pas suivi l'interprtation de Raschi; quelquefois mme il en a donn une meilleure. Certaines explications semblent drives d'une lecture
diffrente de la lecture massortique et prsentent naturellement
Le glossateur a toujours donn une traduction littrale, c'est pourquoi il n'a pas tenu compte dans les formes verbales des relations syntaxiques qui en dterminent ou en modifient le sens. Ainsi le parfait est toujours rendu par le temps pass, l mme o il a valeur de futur (cf. Isae, lui, 81, etc.), tandis que
un certain
intrt.
l'imparfait est
(cf. Isae, lut,
rendu par
12). Je n'ai
le futur, l
mme o
il
a valeur de pass
ce qui tait
donn que trs peu de notes, me limitant indispensable pour l'intelligence du texte j'ai cru
:
passages bibliques
cits.
ALPHABET DE TRANSCRIPTION
DANS LES FRAGMENTS DU GLOSSAIRE DE BOLOGNE
CONSONNES
ALEPH. Se trouve constamment au commencement des mots pour reprsenter la syllabe initiale a (n), ("W) et o (IN). Dans le U3ENS corps du mot, seulement quand il y a double a, ex.
:
= paames
on
BETH.
le
(paumes),
cf.
1ZT7D
pms. A
:
la fin
du mot,
roche.
p. 4).
Kpn
(cf.
supra,
GHIMEL. Correspond
au g (orgoil), soit au j [jostize). Dans ce dernier cas toutefois, il est marqu d'un petit trait vertical tel qu'on
l'emploie pour indiquer
le
gm arabe.
1.
Cf.
Romania,
t.
I,
p. 116.
29
DALETH
HE.
= d.
Au commencemenl du mot reprsente l'aspiration, ex. i v jrt Au milieu du mot je l'ai rencontr une seule lois ht. (Isate, u, 3). Il suit quelquefois L'aleph a la fin du mot dans
le part.
pass. fm.
(cf. Is..
xlix, 21).
WAW.
ZAYIN.
Correspond gnralement
Ys faible du franais
moderne,
ex.
U-pn
mois
forte
comme
qui,
dans
le
IV.
mod., ont
le
la
comme
froncer,
on
trouve
employ
ad
on serait tent de croire que, dans jostize, zayin reprsente rellement la sifflante faible.
(v. infra),
etc., le
HETH, KAPH
et
TETH.
Correspond toujours au
employ.
t,
l'exclusion
YOD.
Pour
le j,
v.
supra
la lettre
ghimel.
LAMED
l.
ex.
p^bl
retaliez
{retaills);
b^ap
= = m. NOUN = n.
MEM
cheviles (chevilles).
Le
noun prcd ou
suivi
du yod correspond Yn
ex.
[n
:
palatal).
Nns^ia^N
n5*DD"n"H
treineras
awrpnL'H
= direinemant.
:
dtreniemant
SAMEKH ne
PE.
se rencontre jamais,
(cf.
anfant
et le p,
ADE.
Ne
se rencontre jamais an
tant toujours
le
(fr.
mod.
c,
ex.
baawnis
le
fronant;
crit Ys, ex.
B'OTnStt
Yi,
:
= andurcit.
la fin
du mot on
rencontre aprs
Yu
et
Ye sonore, l o
le franais
moderne
= nieriez
prs., ex.
yYto
tanduz; quelquefois
:
mme
"pbT^j la fin du
(et
part. pass.
m.
sing., ex.
serai honor).
:
ade
la fin
du part,
y36P2tiN
= oianz.
30
QOPH.
au
c,
soit
elle est
marque avec un
lab^ap
tB"mp
= cordes;
= chevilcs.
la sifflante dentale (s),
[sch).
RESCH
SIN.
r.
Reprsente toujours
jamais
la
sifflante
linguale ou crbrale
TAW.
Ne
se rencontre jamais
(v.
supra h
l'article Teth).
VOYELLES
PATAH. Reprsente Va tant bref que long, l'exclusion du qamez qui n'est jamais employ (pour les autres glossaires, v. supra,
P. 3).
R.
ym^N =
HIREQ
norz, et
fr.
et cor-
(clair).
yod=
i.
SCHOUREQ. Reprsente Vu tant long que bref, l'exclusion du qibbouz qu'on ne rencontre jamais, ex. "'ni rus te ai s ftes.
:
HOLEM. Reprsente
Yo,
tant bref
que long,
ex.
n^iip
fr.
"Jip
[royaume).
iD-!irD"H
A Yeu du
;
:
= dfzors
ex.
pond
oi,
b""VniN
= orgoil
(cf.
infra, p. 8, n
3).
La plupart des observations qui prcdent concernant l'emploi et la correspondance des divers signes et sons du franais et de l'hbreu peuvent s'appliquer presque tous les glossaires connus
jusqu'ici.
On
diffrents glossaires
dans
la
graphie
et
la
qu'elles
trs
impor-
pour
la classification
31
poques
localit
et
rgions
',
et
indications concernant, la
8
.
dans laquelle
ils
Ci-aprs
j'ai
les
principaux glos-
Le soin de dresser une table complte est naturellement rserv celui qui entreprendra l'analyse comparative de tout le matriel linguistique contenu dans ces glossaires.
1
A
les
la
terminaison
:
-ent du
franais
:
moderne correspond
constamment
dans
-ant (e ), quelquefois -anz ("p- ) comme fragments Porgs et autres. Le fragment Adler a toujours:
dans ce cas
:
le
Qmez
(a5 7
diteurs
avec
o,
exemple desibemont. Je ne sais si la transcription du Qamez par o dans ce cas est tout fait justifie; en tout tat de cause il
est certain qu'on peut distinguer trois
-a?it (Bol.)
-ont? (Par.).
Pour ce qui concerne le prlixe en et la prposition en les variantes sont au nombre de deux, c'est--dire en (Adl.) et an
:
li,
12 etc.
La terminaison de
:
la
-ont (twi
etc.
comme dans
les
glossaires de
et
Parme,
Porgs ont
:
Ce dernier crit avec u mme les possessifs in, mon, ton, son, comme celui de tnn, sun, le fragment Adler a Bologne et les autres dj mentionns. Le fragment Porgs prsente aussi les formes faun, foisun, etc., au lieu de faon,
(un
).
:
foison, etc.
3
Au
franais
moderne
:
-oil
De mme dans
les glossaires
-uil,
de Paris. D'autres,
:
comme
le
exemple
b^rma
orguil {orgueil).
On rencontre
M. Brandin
1.
(v. l'article
de transcription qui
voyelles.
2.
me semble
En
outre,
il
p. 61 et suiv.) a dress une table de l'alphabet pourtant insuffisante, surtout pour ce qui regarde les n'y est pas tenu compte des diffrences entre les divers glossaires.
De
telles indication- Se
de
Parme
(n 60), de Leipzig.
32
o ces deux consonnes liquides sont prcdes ou suiclachat {crachat), croront vies d'une autre consonne, exemple [cloront) etc. De mme dans d'autres glossaires (Oxford, Parme L'assimilation et dissimiiation de / et r est un phnomne assez frquent tant dans les langues indo-europennes que dans les langues smitiques on sait d'ailleurs que les consonnes liquides se remplacent assez souvent les unes les autres.
de
et r, l
:
.
FRAGMENT
JWT
'b (Nomb...
i,
No
(Isae,
xlviii,
12
liv,
il).
16)
m*H Wlp
^ijfc
'z>
'3
,
3itttt>ji
HITIpa
xlviii,
12
pDN
IDndSa'TOKttip "nniJUaa
nrm
.riam
(Ps. lxxviii, 20)
'a
tt ma-ina
'a
'a
1
d"
an^ip^ nain
-pbp 1113
,,
19 21
xux,
2 4
5
2
3
4
5 6 7
(Lam.,m,12)
(Jr.,
inDON
5)
xxxix,
D^aCtf
1DN "UTI
'D
y :ttrN^T ;NZ3
,
73
'dSta
nwien
asirab
.maa
'a
^nir&pntB-w inato
Ebfctr"^
irab
Nim
1
'b
wnp H
,
"partn
8
9
7
s
10
non semons.
comme
ses vantres.
Dans
le
mot
ses, l'crivain a
omis
an dzert.
de roche
fit
corir.
corirt (courirent).
clr.
an son coivril. VI la
se trouve
fin
de ce dernier mot ne
dans aucun des mss. consults par Darmesteter pour les gloses de Raschi, auquel l'expli-
4
5
7
R.E.J., LIV, p 213 le frag. Adler dans R.E.J., L, p. 202. mes dreinemanz.
cation appartient,
cf.
et aussi
8
9
dspitemant.
10
comme
driv du verbe
XI.IX,
34
*pD pn m?a^
-nrtN
*i3io3
ibiji
'b
'D
bra'n
n)
's
Trn
na
l,
15
w-noa
5i?3
unip
w n
i8
-nnb
-on
's
nilaw^Mfipfiii
?nbi
^-liwibN -pin
"n*1
^pinab 'a
8)
tinidaiT^N
roTtab
(Lv., xv,
3n
prv
'^
felp*
p*m
ro*
ybo'b
(Ps.,cxiv,8)
d^a
^^y^b
i7p
tt5"bn'3
Kpinttip tt*ttbns
ybnn
pwi
^ran
's
y^ia-np-w
d^un
10
11 12
10
^DN3
imp
'3
y^nsN "Wp
_
li,
11
^pnn ipiTnn
(i
'b
"to
'd
^^a
Sam., xx,
Rois,
I,
34)
-m 3^*3
yhipN ttaawab
'b
]
.isintaia dsuN
_
1
2
3
(I
6)
V38 2X2 b
tiis:
'd
4 5 6
(Pesahim,
8 6)
mciUNn
'b
imb^
(y)u)">^"ii-j-iD3N
15 16 17
18
l,
rvl (rebellai).
rus.
mon
a
cors (corps).
joizes (joues).
mes
a dironpors. sa
OT
suivie de
traduction franaise
:
deuxime interprtation
9
clachat (crachat). Cf.
supra, p. 8 et suiv.
corne roche.
artuize.
curetz (obscurits).
afranbz (enflamms).
fozinos d'tncles (d'tincelles).
votre fo (feu).
coroz
courroux).
^nbJin.
votre anpartorirs(z?).
35
7 s
?wi
yttlp
(Gen.,
'a
CD5iD^nii
rnin
Dbn Dabi
xw,
23)]
'b
*rnab
'5
Nttfir^li
J1
Wb*
vjdu^
pnw
narwi
binrj
'b
yp\
'nba
'a
BalnroiDla
tttlTttN
'>
10
11
(Gen.,
vm,
12)
m* bmi
"pbm
'b (Ei.,xvi,4)
nnb?:n Nb nbttin
'b "pb^-ptt
trns inb?^
am^n
(Deut.,
'a
(is.,
1,
22)
^n]
*p?
ybnn
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VT"^")^
^
'a
3>b"in'r)
"V*a
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H)
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'b
'a
V^buTP.
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2
3
DP-132T
'b]
amn
'b
rvm
bbna
'a
'n
b^ianiN
am
p-^rt
mn
ywatl nbbnn
Ti'vnab'i
13
4
5
(is.,
vm,
22)
npiin mat
'b
6
1
8
p-fli
(Gen., xxiv, 32)
isan
'd
y^nD&rj\x pia
p^-ip-^ ^tnm
m!-n:3
'a
12 14
*rw
'a
^canns
fianat
nnw
nrnzsb
9
10
11
trbaan nns^i
YT^IP'wn nnerib
tjsna^^iN
'3
15
(Job,
vu,
5)
ONtt^
Ml ml
ESSMinS
Wl
/i
12
7 8
9
li,
sa planore.
105
4
11
1
au milieu du mot.
mon roiaame
(royaume).
ad
loc.
atandront.
furt merlz.
vr. artuizis. Cf. la glose
qi dtalianz.
5 8
9
2
3
au
v. l, 9.
4
5
6 7 8 9
orgoil.
oianz.
12
14
13
de i'angoisor.
et aprtz (est apprt). creisiz (craignis).
fu ht vuidet.
Cf.
Raschi
ad
10
11
loc. et
sur Jr.,
15
a tre lchez.
a dsibemant.
fronant. Cf. Raschi ad loc.
12
36
n*anp
li,
17
nbannn
rPBtt
(Lv.,ix, 12)
(Deut.,
'piN
^3
WattS"!
'a
'3
OlaWN
xxin, il)
n^b mpT:
tzmasaNiz^u
^pm-np
19
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23
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lu,
(Prov., h, 18)
nn^a
iiniz)
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NuraN
'a
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-37373
NTpip-w ynnaT
'a
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u^ip
fia
'pa
Sawn "n^am
13)]
xxi, 1)
c^iaipwz^o-nu;
nyann
10
(Job,
xxxvm,
(Nomb.,
i3U
13737:
aiD*n
'a
'pa^p^b
m au)
11
10
38
d^vtn
(mois,
q^n
rraiwab marn
'b
'a lis
BttalM
d^n
**b
lui,
x, 21)
'a
^b wp^
irwawi
paian
inna
'b
(Nomh., xix,
'b
nnn bbna
'a
TfclKiB
bbin^
wjibian
(Ex., xxi, 25)
Ettaw&ntala'i
u^^rnunb
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,
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,,
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mian 'a N"j &* na3N n-nanai n-nprnpDN^a * n *til 'b k"i WD"n 'a nnn 'b ta via 'a y^a^np^n^B M
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Bana/won ! -iin*
1
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7
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(Ps.,
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12
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48)
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NibsN
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_ _
liv,
12
2
3
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'b
(Gen.,
xxiv,
'b
20)
nna
n^m
'a
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myn
a^Nun mayai
vnynto
_
2
(Gen.,
xii,
8)
ibnN B*n
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'a
Y^U
Bail
10"
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'b
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'a
'l'p'an ^au:nn
2
3
lui,
4
5 6 7 8
4
5
Un des
an sa graniture.
fit
:
espriad
(cf.
R.E.J., LIV,
214). L'interprtation
118
10
12
2
3
97
4
5
me semble
fu dtriniz.
meilleure.
fu sorpalz.
de reteinemant (retienemant
de jostize.
?).
18
liv,
parlera.
12
an
lo (en lieu).
vuida.
por corpors prira (et
pour coulpeurs
priera).
seront tanduz.
dvoieras.
39
2
ixxvni, 31)
s^Ton
mw bs
rw
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V'~!-'
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xi,
20).
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13 19 20
7
8
y^D-n
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liv,
21
10
te(s)
cordes.
ad
loc.
foreras.
hontoieras.
tes
anfans (enfances).
de navte (navette).
regardera moi.
an
de
troit.
mon
talant.
conpleindr (complaindrai).
sufrera.
An mon compleiniemant.
combien, torneras, lcheras moi. V. une interprtation diffrente dans Raschi ad loc> cf. R. . J.,
LVI, p. 82.
qe angloti
mon
clachat,
cf.
supra
Is., l, 6.
a ancontre.
reqiras moi.
40
Wm
bizn
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2
6
8
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11"!
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2
3
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(Job,
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(Gen.,
xxn, 13)
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(Gen.. xlii, 7)
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11)
rnbna
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'a
(Cant.,
h,
7 - 9 11
2
3
supra
Isae, lui, 7.
sensiblement
pli.
cf.
Raschi ad loc
sont anclanchiiz,
sera anconplie.
voiraz.
andurit.
fu apzibl.
qi
10
dtachanz.
pentmes (pouvantes) au
mot
^mri
2
3
a soleil.
ancontre.
de darom (DTVT),
paseraz.
cf. la
H
12
6
7
bw
yn? 'D
(Oen.,
'a
(Ps-i
*j
'>)
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Bptanb
'b
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15)
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(Jr.,
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(Ex., xxiii, 12)
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Nin^a
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13 17 18 19 _ 23 21 27
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13
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3
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(Prov.,
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4
5
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27)
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6
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'b
NaS^aW
"icaau:
34
ix,
12
moins
bonne
6
mon
avis,
abseirt (abaissrent),
omis
la particule ngative,
apldoia moi.
verge.
mon
13
repos. La
mme
:
interprtation
du mot
tfsa
se
27
mes
ira?).
28
La glose
est
en grande partie
illisible.
2
3
30
mes
dolors.
illisibles.
Il
bablement
4
5
6 7
31
a ntet.
an fose
(fosse).
34
avoriret moi.
mes
dras (draps).
sa verge.
42
nrmT
(Lam.,
(II
(Deut.,
xxxm,
2)
-iri73
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'b
'b
'b
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ii,
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2)
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9)
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Rois, xxn,
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10
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13
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'3
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1-173
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30)
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(Ex.,
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.
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19
n
12
Bttrww
owi
an*:
aian
nr^n
20
li
xi,
19
priront (prieront).
12
__
20
de os (eux),
fuite.
Carlo Berniieimer.
ARRETES
DU DIRECTOIRE DU DPARTEMENT DU HAUT-RHIN
septembre 1790
19 brumaire an VIII)
Au dbut de
la
intendants avaient
du 22 dcembre
trente-six
Conseil de
une session tous les ans et nommait, pour le remplacer dans l'intervalle, un Directoire de huit membres pris dans son sein. En outre, un Procureur gnral syndic, lu comme
tenait
le Conseil,
membres, qui
assistait
soit
les
sances,
les
soit
du Conseil,
du Directoire,
et tait
charg de suivre
les prfets,
comme
uns
les Directoires
et les autres, le
28 pluvise an VIII
Le regrett P. Hildenfinger a publi, dans cette Revue (annes 1910-1911), les Actes du district de Strasbourg relatifs aux Juifs. Dans les pages suivantes, nous reproduirons les arrts du Direc-
du dpartement du Haut-Rhin qui se rapportent aux Juifs. Ces arrts sont conservs aux Archives dpartementales du Haut-Rhin Golmar, dans une srie non cote de vingt-sept registres in-folio. Quatre volumes, galement in-folio, contiennent des rpertoires, mais le troisime volume manque depuis plusieurs
toire
dizaines d'annes.
1.
Voir Boursin
(E.)
et Gliallatnel (A.),
Paris, 1893, p. 193 et 194, et Poullet (P.), Les I?istitutio?is franaises Paris, 1907, p. 157 et ss., 750 et ss.
de 1795 1814,
4b
Nous donnons ci-aprs le texto des arrts relatifs aux Juifs avec des numros d'ordre, en indiquant entre parenthses les numros qu'ils portent dans les registres, et avec la date des sances. Pour faciliter les recherches, nous avons ajout un Index.
Strasbourg, niais 1922.
M. GlNSBUHGEH.
(32G).
CT
septembre 1790.
Juif de Ribeauvill, la suite
Vu
la
tendante
remise des
mmes
effets faire
au suppliant,
;
demande moyennant la
du Direc-
somme
toire
ensemble
l'avis
du
Ou M. Waetterl pour M. Mig nomm pour remplacer. Le Directoire du dp. du Haut-Rhin a arrt qu'il serait mis nant sur
la
demande.
2 (329).
er
septembre 1790.
Vu
la
nomms
Durmenach, et CoschelBloch, faisant les mmes fonctions Wintzenheim, soyent contraints par toutes voyes dues et raisonnables, mme par corps, au payement des sommes dont ils sont en retard envers la Caisse gnrale pour les annes 1788 et 1789, avec contenu des rpartitions faites, ensemble toutes les autres pices jointes, ou M. Miieg,
nomm,
etc.
les contraintes
dcernes par
er
mme
pied de la taxe qui en sera faite par les Directoires des districts
3 (397).
//
septembre 1790.
Vu la requte prsente par Aron et Paul Lvy, Juifs de Zillisheim, qui demandent tre admis la rsidence de la ville de Thann, aux offres de se conformer aux Lois du Royaume, aux Rglements de police et aux
autres usages du lieu et de payer 400 livres; l'agrment de
la
municipalit
46
duditThann du 31 aot dernier et le Placct mis ensuite ensemble l'avis du Directoire du district de Belfort du 1 er de ce mois; ou M. Mueg,
nomm,
etc.
et
homologu
la
per-
Thann, par
requte.
la
4 (405).
13 septembre il 90.
Vu
la
royaux de la nation juive, tabli Wintzenheim, tendante ce qu'il plaise au Dpartement lui accorder un sursis d'un mois pour le payement de la somme de 2.459 1. 23 s. 7 d. porte en la contrainte par corps dcerne contre lui le 1 er du courant, aux offres par lui faites de donner bonne et suffisante caution. Et ce qu'en outre il lui soit permis de faire contraindre par toutes voyes dues et raisonnables, et
diffrens receveurs particuliers tablis dans les
mme
communauts
1 er
dnomms dans
l'Etat
sont en retard de lui de l'anne dernire 1789, montant suivant ledit Etat la
2.687
1.
somme
de
les
12
s.
6 d. Etat
du
4 janvier et l'arrt
du
er
1
fvrier dernier la
er
du courant;
mois portant 1.200 1., ensemble ledit du prsent mois ou M. Mueg nomm
;
pour remplacer le Procureur gnral syndic, Le Directoire du dp. du Haut-Rhin permet au suppliant de faire contraindre les redevables par toutes voyes dues et raisonnables, mme par corps, et avant que de statuer sur le sursis demand par le suppliant, a arrt que la requte sera communique David Hirsch, Juif de Rosheim, caissier gnral de la nation juive, pour y rpondre dans la huitaine.
5 (412).
septembre 1790.
d'Ober. et Niederhaguenthal,
Vu
la
communauts
formant l'arrondissement de la Recette du recouvrement de laquelle est charg Lazare Meyer, receveur particulier, rsident Durmenaeh, l'effet d'tre reus opposants l'excution de la contrainte dcerne le 1 er de ce mois de septembre contre ledit Lazare Meyer, ayant gard l'opposition et y faisant droit, ordonner le rapport de ladite contrainte, ce faisant les suppliants dchargs du payement des
Bouschwiller
autres,
sommes
tirer,
cons-
ARRTAS DU DIRECTOIRE DU
qnence, ensemble
de
toute
IIAUT-IUIIN RELATIFS
AUX JUIFS
y
47
contribution, jusques et
;
compris cette
etc.
anne
ou M.
a
Mueg nomm,
la
Le Directoire du dp, du
Haut-Rhin
La Le
ordonn que
requte sera
quinzaine
et
indiquer
la
nation juive Uffholtz pour y rpondre cas chant sur quel arrondissement
remise
suppliants,
et
sera sursis
aux
poursuites contre
6 (483).
27 septembre
fils
11'90.
Vu
Beyle,
la
Juif de
Hagenbach,
l'avis
et
de s'tablir
district
du Directoire du
etc. le
72, ou M.
Mueg,
mariage du suppliant
Oberstein-
de sa religion
et
n'empche
qu'il s'tablisse
7 (495 bis).
29 septembre 1790.
Vu
la
communaut
dsobissance
par les voyes lgales pour raison de l'impt dont s'agit en ladite requte
et ainsi qu'il
appartiendra
s'ils s'y
leurs dfenses au
contraire; le soit
communiqu aux
dits
dputs en
27
du courant
eux
signiffi le
mme
dudit District
du 28 dudit mois, n e
518, et ou M.
Mueg nomm,
villes
etc.
Soit communiqu aux municipalits des heim pour rpondre dans trois jours.
de Colmar
et
Wintzen-
8 (524).
Vu la requte prsente par Moyse Lvy, Juif de Blotzheim, actuellement prisonnier z prisons civiles de la ville de Huningue, tendante ce
qu'aprs vrification faite de l'expos de sa requte,
suppliant appelant
il
plaise recevoir le
comme
de nullit du procs-verbal de
capture
et
emprisonnement de
sa personne
du
et y
faisant droit,
48
condamner Salomon
Brunschwig, prvt des Juifs de Blotzheim, en 300 1. de dommages et intrts et aux dpens et cependant par provision ordonner que le suppliant sera largi sa caution juratoire. Le renvoi en tte de ladite
;
requte M.
Lochmann du G, le procs-verbal de l'assemble de la communaut juive conformment aux ordres de M. le Commissaire du 11,
S.
Commissaire du 8, son avis du 12 de ce mois et diffrentes autres pices jointes; ensemble l'avis du Directoire du District d'AHkirch du 13, n 140, ou M. Mueg pour remplacer le Procureur Gnral syndic, Le Directoire du dp. du Haut-Rhin a arrt qu'il sera donn mainleve au suppliant de sa personne, charge par lui d'affirmer que les deniers pour lesquels il a t recherch lui ont t effectivement vols et enlevs lors du pillage exerc sur les Juifs dudit Blotzheim, sans qu'il n'en ait
jour 11,1e procs-verbal dress par ledit
rien sauv, laquelle affirmation
il
forme
le
la
plus solennelle de la
loi
le
maire de
Directoire
la
commune
commis
de Huningue, et
premier
membre
de
la
9 (532).
24 octobre 1790.
Vu la requte de Gttel Weyl, fille de Salomon Weyl, Juif de Riedwihr, aux fins qu'il soit dsign la suppliante un rabin autoris dcider la
contestation leve entre elle et le
le
nomm
faite
avait
nomm
; ;
pour dcider
l'avis
sur la
ou M.
Mueg
nomm,
Le Directoire du dpartement du Haut-Rhin a commis provisoirement le Jacques Meyer, commis rabin Rixheim, pour faire les fonctions dont avait t charg le rabin de Ribeauvill, jusqu' ce qu'il en soit autrement ordonn. Arrt en outre qu'il sera escrit l'Assemble Nationale pour la prier de dterminer le mode de nomination aux places de
nomm
ARRTS DU DIRECTOIRE DU
IIAUT-ItlllN
49
10 (544).
22 octobre 1790.
tre
la requte prsente par Feistel Marx, Juif de, Hattstatt, tendante dcharg pour (quelques annes de toutes impositions et deniers royaux, en considration de la perte qu'il a faite le 22 juin dernier dans
La
Vu
L'incendie de
offres qu'il
fait
il
a t envelopp,
aux
le dlai
de son excula
tion expir;
palit
lit
le soit
17
communiqu
l'avis
munici-
du lieu du
du
District
et ou M.
que
le
suppliant sera
annes.
11
(667).
il novembre 1790.
Vu
la
du Bas-Rhin, aux
femme
du
seigneur de Landser
l'avis
du
8 de ce
mois n 241
et pices y
men-
tionnes. Ou M. Waetterl,
Le Conseil Gnral du dpartement du Haut-Rhin autorise le suppliant s'tablir avec sa femme Habsheim charge par lui d'acquitter les
charges
tirer
et
le
consquence.
12 (715).
2 novembre 4790.
de Mhlheim, aux
;
Vu
la
requte de Raphal
ZifFy, Juif
fins
d'tre
le Brevet du Roi, qui demeurer au village de Biesheim permet au suppliant de se marier le certificat de bonne conduite de la municipalit de Durmenach; l'avis du Directoire du district de Colmar,
autoris
nomm,
etc.
Le Conseil Gnral du dpartement du Haut-Rhin a arrt que le suppliant sera tolr dans le lieu de Biesheim jusqu' ce qu'il ait t pro-
nonc par le Corps lgislatif sur le sort des Juifs de la Province d'Alsace; a fait en consquence dfense la municipalit de le troubler sauf elle
;
se pourvoir,
si
fonde.
13 (717).
2i novembre 1790.
Vu
la
LXXV,
n 149.
50
dnomms
en
requte,
pour
les
annes 1787-1788
la
la
le soit
communiqu de
et 1789 ensemble les pices y annexes; requte la municipalit de ladite ville, pour
rponse de
1 er
la
commune du
25 en tte de
communiqu au
main
26, la rplique
de ce dernier, du
Directoire du district de
Golmar du
16 de ce
nomm,
etc.
Le Conseil Gnral du dp. du Haut-Rhin, sous le mrite des dclarations retenues en la rplique du l e r septembre 1790, permet au suppliant
de faire contraindre, par les voies de droit, les particuliers redevables
dnomms en
l'tat
du
12 avril 1790
chacun en droit
soi,
au payement
14 (750).
30 novembre 1790.
requte prsente par Samuel Lvy, Juif de Bollwiller, aux fins qu'il soit sursis, en ce qui le concerne, l'arrt du Conseil Gnral du dpartement du 8 novembre dernier; en consquence, qu'il lui soit
Vu
la
permis de poursuivre ses dbiteurs chrtiens par les voies ordinaires de la justice, tant pour le principal qu'intrts et dpens, et ce conformment l'arrt de rglement de 1787 ou autres loix qui pourroient tre faites par les Tribunaux; subsidiairement qu'il soit ordonn que le sup-
du sursis et bnfice accord ses dbiteurs par le susdit arrt; en consquence dfenses faites ses cranciers, notamment au sieur Villemain de le poursuivre autrement que pour les intrts, jusqu' ce que le suppliant puisse lui-mme poursuivre ses dbiteurs pour le capital, aux offres qu'il fait de donner en payement des titres de crance avec garantie jusqu' concurrence de son d; ensemble l'avis du Directoire du district de Colmar, de cejourdhui n895.0u M.Meg nomm, etc. Le Conseil Gnral du dpartement du Haut-Rhin renvoy le suppliant se pourvoir conformment l'arrt du 8 de ce mois et ainsi qu'il
pliant jouira
avisera
bon
tre.
15 (852).
Vu
l'arrt
de
la
ci-devant
patrimoniaux de
26 juin 1788
;
la ville
Lehmann
Lvy,
le
aux fins d'indemnit survenue au prix du sel le renvoi de cette raison de l'augmentation requte au Directoire du district de Colmar du 30 novembre dernier l'avis dudit Directoire de District, en date du 28 octobre prcdent, par forme de seconde expdition ou M. Meg, nomm, etc. Le Directoire du dpartement du Haut-Rhin a ordonn que les parties
la requte prsente par ce dernier,
;
ARRTS DU DIRECTOIRE DU
1IAUT-HIIIN RELATIFS
AUX JUIFS
16 (963).
--
24 dcembre 1190.
Vu
la
district de
tendante ce que l'arrt 'provisoire de l'ancien Bureau intermdiaire du Colmar, du 4 janvier dernier, soit excut suivant sa forme et
teneur; en consquence, le suppliant dcharg
les
impositions confor-
mment
du
audit arrt
ladite
du Conseil Gnral
nomm,
etc.
17 (981).
28 dcembre 1190.
Vu
la
requte
prsente
compte
soit
ordonn que
le
surplus de
somme
il
sera
vu aussi
par
le translat
de ladite rpartition,
4 octobre
ensemble
dernier
l'avis
du Conseil Gnral du
etc.
district de
Colmar du
8
exploit du
dudit mois, et ou
M. Miieg,
nomm,
du Haut-Rhin ayant aucunement gard la requte et y faisant droit, a arrt que la somme de six cents livres dont il s'agit sera rembours aux supplians dans six ans de termes par la
Le Directoire du
dp.
rpartition qui sera faite sur les Juifs
a fait lesdites avances, raison
;
et sur le pied
chaque terme a autoris et autorise les supplians retenir pour la prsente anne par devers eux et jusqu' la concurrence de ladite somme de 100 1. les impositions pour lesquelles ils se trouveront eux-mmes cottiss, pour en inspecter et compenser le montant sur le produit de ce terme de la prsente anne a arrt, en outre, que les collecteurs et prposs aux recouvremens se conformeront ponctuellement aux dispositions du prsent arrt, sous peine d'tre personnellement tenus des frais que leur contravention pourrait occasionner.
;
52
18 (1162).
U janvier
1791.
Vu
au
la
Wurmser
et consors,
nom
de la majeure partie de la
communaut
juive de Bollwiller,
aux
articles 21 et 23
l'avis
du Directoire
communaut, conformment des Lettres-Patentes du 10 juillet 1784, ensemble du district de Golmar du jourd'hui n 172. Ou
la
communique
Blum, prpos actuel, pour fournir leurs rponses et observations par crit dans la quinzaine pour, ce fait et rapport, tre
Hirtz
nomm
19 (1598).
22 fvrier 1791.
Vu
la
la
majeure partie de
communaut
sommaire
de l'expos est que, par Lettres-patentes du 10 juillet 1784, il a t rgl que les Prposs juifs seraient lus par les communauts des juifs, que Hirtz Blum, Prvt de Bollwiller, avait t nomm en 1783 par le Seigneur, et qu'abusant de son autorit, les juifs de cette commune entendaient profiter de la disposition des Lettres-patentes susdites, et procder
l'lection d'un
prpos
ladite requte
autoriser la
communaut
mment aux
du 10
dfenses tous autres qu' celui qui sera lu la pluralit des voix de
s'ingrer auxdites fonctions de prpos l'avenir
;
l'arrt prparatoire,
n 1662, la rponse de
la
Blum
moindre
rponse
reproche lui
la
de Hirtz Blum, portant que c'est par l'effet de la vengeance et de la que rcrimination qu'on a form la demande d'lire un autre prpos cette demande est prmature, puisque l'Assemble Nationale doit inces;
samment
il
ne peut tre destitu que pour cause de forfaiture. Le Jugement sur requte du Tribunal du district de Colmar, du 24 dcembre dernier les
;
30
;
de Colmar, du
S3
tmoignage avantageux que La Municipalit a fourni en faveur de Hirtz Bluem, et vu ses provisions, considrant que l'Assemble Nationale n'a point encore prononc sur la nation juive et son organisation politique, il chet de soumettre le tout la prudence
de l'Administration suprieure, pour dcider de la conservation de Hirtz Bluem, qui parat mriter sa protection ou le Procureur Gnral syndic,
;
Le Directoire du dpartement du Haut-Rhin a arrt qu'il n'y a lieu dlibrer sur la requte de Samuel Lvy et consors ce faisant maintient
;
Communaut
20 (1604).
22 fvrier 4191.
Vu
la
fils
fille
rit
judaque
ce faisant, faire
sous telles peines que de droit, ni de le molester sur son droit de tolrance dans ledit lieu, jusqu' ce qu'il ait t prononc par le corps
lgislatif sur le sort des juifs
de la Province d'Alsace
vu aussi copie du
682.
du Directoire du
district d'Altkirch,
du
er
de ce mois,
n<>
Ou
le
Procureur-Gnral-Syndic,
permet
juive, suivant le
21 (1762).
2 mars 1791.
Vu la requte prsente par David Meyer, Juif natif de Bolsenheim au Dpartement du Bas-Rhin, tendante ce que, vu l'arrt du Directoire du Dpartement du Haut-Rhin, du 17 novembre dernier, ensemble l'expos en ladite requte, il plaise ordonner que par tel Commissaire du District d'Altkirch, qui sera ce nomm, il serait inform des faits retenus en ladite requte-; pour ce fait communiqu au Procureur-Gnral-Syndic et rapport, tre ordonn ce qu'il appartiendrait; Et cependant par provision, enjoindre aux Maire et officiers municipaux de Habsheim de prter au suppliant et sa femme tout secours et assistance, peine de rpondre
en leurs propres et privs
ledit arrt
noms
Procureur-Gnral-
Syndic,
La
dite requte a t
54
pour
la Municipalit
donner son avis incessamment; et cependant arrt que de Habsheim veillera la sret de la personne et des
22 (17G7)
3 mars 1791.
Vu la requte prsente par les prposs juifs d'Oberhagenthal, dont le sommaire de l'expos est, qu'une nouvelle insurrection se tramait contr'eux que Ion ne se contentait point de rendre derechef leurs
;
maisons inhabitables
mais que
l'on avait
mme
concluent en consquence ce qu'il plaise rqurir M. le Commandant d'Huningue d'tablir dans le lieu d'Oberhagenthal un dtachement de
dix
hommes
lui
de
la
de
de
toire
son chauffage, pourvoir au transport du pain et donner le supplment ordonn et usit ensemble l'avis du Direcdu District d'Altkirch, du 23 fvrier dernier, n 751, par lequel il
;
demande
d'enjoindre nanmoins
ce que les supplians et
la
la
main la nation juive ne soit inquit en manire dite Municipalit de rpondre en leur propre
qui pourraient rsulter de sa ngligence;
nom
des
dommages
ou
le
Procureur-Gnral-syndic,
le
Comman-
hommes
fortune des supplians, et charge par ceux-ci de les loger, leur fournir
le chauffage,
de leur donner
le
suppl-
ment ordonn
23 (1787).
3 mars 1791.
requte prsente par Hana Weyl, veuve d'Isaac Meyer, agent de la Nation juive, dont l'expos est, que la Nation juive a accord la
la
Vu
1.
dont
la mort de son mari, cause des services qu'il que n'ayant t pay de cette pension que pour 18 mois, il lui tait actuellement d une somme de 150 1. pour les 6 derniers mois couls; que ne pouvant en obtenir le payement, qui doit tre fait
ans depuis
;
pendant a rendus
la nation
demande
ce qu'il
fut enjoint
et
aux prposs
de
la dite
somme
de continuer l'avenir
Gnral-syndic,
AURKTKS DU DIRECTOIRE DU
IIAUT-UIIIN RELATIFS
AUX JUIFS
'Jli
Bera
Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin a arrt, qui! ladite, requte communique aux Prposs de La Nation juive de la ci-devant haute
fournir leurs rponses dans la huitaine
;
Alsace, pour y
pour ce
fait et
24 (1790).
3 mars 1791.
fils
Vu
la
la
mane de
la
commune
dudit Uffheim,
il
Bluemen
Rucff,
commune
il
l'avis
soit
la signification du 8 novembre du Directoire du District d'Altkirch, du 17 dcembre dernier, n 462. Ou le Procureur-Gnral-Syndic, Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin, sans s'arrter au dlibr de la Municipalit d'Uffheim, signifi le 12 avril 1790, a permis et permet au suppliant de contracter mariage avec une fille juive suivant le rit
communiqu, du
suivant,
octobre dernier;
ensemble
judaque.
25 (1791).
3 mars 1791.
Vu la requte prsente par Marc Dreyfus et Isch Veyler, dputs de la communaut juive de Hattstatt, dont le sommaire de l'expos est, que dans les communauts juives il a toujours t d'usage d'entretenir leurs
que cet usage, fond sur leurs loix et sur celle de l'humanit, s'est constamment pratiqu d'une manire proportionne la fortune de chaque particulier juif, sans obstacle et sans rclamation; que cependant depuis quelque temps des esprits contradicteurs refusent de s'y conformer, et ainsi font retomber les pauvres la charge de ceux qui observent charitablement ce droit d'hospitalit qu'il importait en consquence d'arrter ce dsordre ladite requte tendante ce qu'il plaise ordonner par forme de rglement, que l'usage dont s'agit continuera d'avoir lieu dans la communaut juive de Hatstatt comme du pass, ordonner que tous et un chacun seront tenus de s'y conformer,
;
au payement de leurs cotes par enlvement et vente d'un meuble que le Weibel de la Municipalit sera autoris de faire en la forme usite pour
le
recouvrement des impositions royales vu aussi l'avis du Directoire du District de Golmar, du 28 fvrier dernier n 904 par lequel il a estim qu'il y a lieu d'accorder aux supplians les fins de leur demande ou le
;
Procureur-Gneral-Syndic,
Le Directoir du Dpartement du Haut-Rhin a arrt, que l'usage hospitalier pratiqu parmi la Nation juive, continuera d'avoir lieu dans la
communaut
juive de Hatstatt,
comme du
pass, et ce jusqu ce
que
56
l'Assemble Nationale
ordonne
les
tous et
chacun de
conformer,
et
cottes, par
voies et en la
le
recouvrement des
impositions royales.
26 (1900).
12 mars 1791.
la requte prsente par les juifs de Wintzcnheim, dont le sommaire de l'expos est, que le Seigneur du lieu, qui tait en droit de leur donner un prvt avait nomm en dernier lieu Jacob Meyer Levy ce
;
Vu
il
ft dcid par
jugement
arbitral
du
Mars 1764
donn
de
que cependant
ledit Prvt
ayant dj exerc au del des trois annes fixes leurs fonctions, il importe de procder un nouveau choix ladite requte tendante ce
;
en
la
manire accou-
tume, pour procder l'lection de trois prposs solvables qui seront pris dans la communaut juive de Wintzenheim, lesquels prposs
rempliront les
mmes
fonctions et jouiront
des
mmes
privilges et
ratifi,
et
teneur
vu aussi
le
jugement
la
arbitral
du
mars 1764
et ratifi par le S.
Intendant de
par lequel
du
mme
du
la
audit lieu et ses adjoints devaient jouir, aprs que lesdits prposs auront
le
ratifi
Dpartement; ou le Procureur-Gnral-Syndic, Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin autorise les supplians s'assembler en la manire accoutume pour procder l'lection de trois prposs solvables dans la communaut juive de Wintzenheim charge par eux de donner connaissance la Municipalit du lieu des jour, lieu arrte le Directoire que ces pret heure auxquels ils s'assembleront poss rempliront les fonctions attribues aux ci-devant Prvt et ses adjoints, en rapportant par eux le procs-verbal de leur lection, pour tre approuv et ratifi, et ce jusqu' ce qu'il en soit autrement ordonn.
; ;
27 (2044).
18 mars il 91.
et
Vu
la
requte prsente
par
Abraham
le
Emanuel Bloch,
Juifs de
et
Soultz, les
ARRTS DU DIRECTOIRE DU
le Becond de celui de pour les annes 1785,
I1AUT-UIIIN RELATIFS
<i
AUX JUIFS
57
et ce
l<>ds
et
Wuenheim,
88,
87,
ce
que
est
Municipalit soit autorise d'annoncer publiquement aux contribuables de payer chacun leur eotte-part, savoir Abraham ee qui Lui
la
:
d pour le droit des corves jusqu'au 20 novembre 1789 et E manuel pour celui de lods et ventes jusqu' la fin de son bail, les expditions de leurs baux dment eu rgle, el lavis du Directoire du District de Colmar
13
du
dcembre dernier
ii
984.
Ou
le
Procureur-Gnral-Syndic,
les parties se
28 (2081).
21 mars 1791.
Vu
aux
la
fins d'tre
le
ci-devant Bailli
du Comt de Ribeaupierre
faire assigner
les
19 avril et 24 septembre
permis de
qualit de receveur de la
communaut
du
mme
lieu
pour plaider
en tat jusqu'enfin de cause; vu aussi les dits dcrets et exploit de saisie et pices jointes; ensemble l'avis du Directoire du District de Colmar du 15 janvier dernier n" 238. Ou le
tre
ordonn que
Procureur-Gnral-Syndic,
le suppliant se
la prestation
du Stattgeld
et
Grundzins dont
s'agit.
29 (2434).
11
mars 1791.
la
Vu derechef
zenheim,
28
la
communaut
du
juive de Wint-
l'arrt
du Directoire du
Dpartement
Haut-Rhin,
du
mars dernier,
communaut
l'avis
juive de Wintzenheim, du 30 du
mme
mois, ensemble
lequel
du Directoire du District de Colmar, du 5 du courant, n 1707 par il a estim que ladite lection peut tre ratifie et homologue, en consquence les nomms Wolff Alexandre Bloch, David Wormser et Wolff Moyse Bloch reconnus comme prposs de la Commune de Wintzenheim ou le Procureur-Gnral Syndic, Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin a approuv et ratifi l'lection faite de trois prposs par la communaut juive de Wintzenheim, le 30 Mars dernier ordonne en consquence que le procs;
58
30 (2459).
12 avril 1191.
Vu
dont
toire
la
sommaire de l'expos est, qu'en excution de l'arrt du Direcdu 17 novembre dernier, n G67 il se serait mis en devoir de se domicilier Ilabsheim et y aurait cet effet fait transporter une partie de ses meubles, mais que cette circonstance a donn lieu un attroupement de la part des jeunes garons de ladite commune, qui parat avoir
le
ladite
ordonner que par tel commissaire du District d'Altkirch, qui sera ce nomm, il sera inform des faits retenus en la prsente requte, pour ce fait communiqu au Procureur-Gnral-Syndic et rapport tre ordonn ce qu'il appartiendra, et cependant par provision enjoindre aux
plaise
femme
noms de tous vnemens factieux les renvois des mars derniers; le procs-verbal de vrification du S. Lochmann, commissaire nomm, du 17 du mme mois; l'avis du mme, joint; vu aussi l'arrt du Directoire du 17 novembre dernier n 851, ensemble l'avis du Directoire du District d'Altkirch, du 18 Mars dernier, par lequel il a adhr l'avis du commissaire ou le Procureur-Gnral-Syndic, Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin ordonne que l'arrt du 17 novembre dernier sera excut selon sa forme et teneur, en consquence fait trs-expresse injonction la Municipalit de Habsheim d'y tenir la main peine d'en demeurer personnellement responsable ce faisant, arrte, qu' la diligence du Maire de Habsheim, ou en son absence, du premier officier municipal, les nomms Fortunat rapp, fils de Henry Trapp, le plus jeune des fils de Jean Adam Sidler, le fils de Fridolin Kammerer, Adrian Husshaab, Sbastien Nidergang et le fils an de Thiebaut Munck, procureur de la Commune, tous de Habsheim, seront apprhends au corps, et traduits en prison pour y rester l'espace
leurs propres et privs
2 et 11
; ;
de 24 heures; leur
les
fait
Directoire que le
du District d'Altkirch. Arrte, en outre, le Maire de Habsheim certifiera dans la huitaine le Procu-
31
(2578).
18 avril 1791.
Vu
dont
la le
sommaire de l'expos
il
est,
qu'aprs
le
dernier rabin,
du Haut-
UUTKS
quitter son
5>9
domicile
de
prsent,
Taire,
le
les
commis
i.ibin
mme
<lu
de les remplir et de
domicile dans
ce qu'il
la
requte tendante
tion
Haut-Rhin;
la
dite
le
procs-verbal d'lec-
du suppliant
dfenses
a tous et
aux offres que fait le suppliant de transporter son domicile dans le Dpartement du Haut-Rhin et de prter le serment en pareil cas requis et o il appartiendra. Vu aussi le procs-verbal d'lection faite Strasbourg le 14 Mai 1790 par laquelle il conste que le suppliant a t nomm rabin du Dpartement du Haut-Rhin, ensemble l'avis du Directoire
du
District de
Golmar, du
il
estime qu'il y a lieu de ratifier ladite lection, pour tre provisoirement excute jusqu' ce que par la lgislature il ait t statu sur le sort et
le
gouvernement de
la
ou
le
Procureur-Gnral-Syndic,
mrite des offres
sort et le
lgislatif
un rglement sur
le
gouvernement de
forme
et teneur,
Aron
un chacun d'y porter empchement, charge par le suppliant de prter le serment requis en sa qualit de fonctionnaire public pardevant la Municipalit du lieu o il fixera sa
dfend tous
et
rsidence.
32 (2773).
13 mai 1791.
Vu
la
sommaire de
l'expos
commis sous-rabin de
1.
la
payer annuelle-
de celle de 1200
de traitement du rabin
en chef, charge par lui de rendre compte des sommes qu'il touche des cots de sentences qu'il rend et autres. Le suppliant a t maintenu dans son emploi et ses appointemens lors de l'assemble des prposs
juifs de la
haute Alsace, et
il
percevait annuellement la
somme
de 1000
1.
Mais
le
Lvy demeurant hann, et Joseph Brunschwg demeurant Uffholz, les deux prposs de la nation juive qui
s'adresser au
nomm Aron
60
de salaires du rabin en
percevait ses 1000
1.
suppliant
commis sous-rabin
et
que faute de la part des dits prposs d'en avoir fait la rpartition et le recouvrement, il n'a rien touch depuis deux ans et demi ladite requte tendante ce qu'il plaise ordonner aux dits Aron Lvy et Joseph Brunschwig, les deux prposs de la nation juive de la haute Alsace, de faire dans le mois la rpartition dont s'agit et de l'aire payer au suppliant ses salaires de deux ans et demi, aux offres qu'il fait de leur tenir compte des cots de sentences et autres objets qu'il a perus le renvoi
; ;
en
tte de la dite
;
vier dernier
requte aux prposs juifs pour y rpondre, du 21 janles rponses par eux fournies; l'avis du District de Belfort,
du 30 Mars aussi dernier, par lequel le Directoire du District considrant que la rclamation du suppliant est l'effet d'une convention qui ne peut tre que du ressort de la justice, estime que c'est le cas de renvoyer le suppliant aux juges qui en doivent connatre; ou le Procureur-GnralSyndic,
Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin considrant que la rclamation du suppliant a pour objet une convention particulire, qui est du ressort de la justice ordinaire, a renvoy le suppliant se pourvoir
pardevant les juges qui en doivent connatre.
33 (3004).
16 mai 1791.
Juif d'Uffholtz, dont le
fait
Vu la requte de Samuel Hirsch Manheimer, sommaire de l'expos est, que suivant trait
avec Jean-Baptiste
Haegi, sous-fermier d'une partie des revenus patrimoniaux de la ville de Turckheim, le 28 dcembre 1786 il s'est charg de lui livrer le sel que par ncessaire pour son dbit, aux prix et condition convenus
;
le 26
Aot
1790,
il
lui
si
redevait encore la
somme
de 4037
1.
16
s.
aucuns y a;
la dite
mme
anne
et
l'avis
du
District de
Colmar, du
le
de renvoyer
le
juge
ou
le
Procureur-Gnral syndic,
le
suppliant
34 (3048).
18
mai 1791.
requte de Jacques Ditisheim et Joseph Schwob, les deux veufs, juifs de Heguenheim, aux fins qu'il leur soit permis de se marier et de continuer demeurer audit Heguenheim, aux offres qu'ils font de conti-
Vu
la
nuer acquitter
du
61
du Directoire du District d'Altkirch, du 11 novembre dernier, N 264. Ou le Procureur-Gnral syndic, Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin autorise, les supplians contracter mariage suivant le rit judaque et continuer leur demeure fait dfenses tous et chacun de les y dans le lieu de Heguenheim
l'avis
;
charges publiques.
35 (322!)).
31 mai 1791.
Vu la requte prsente par les Maire et Officiers municipaux de Drmenach, tendante ce qu'il plaise ordonner aux juifs qui y sont domicilis, de leur payer la somme de 246 1. 12 s. par forme de soulagement d la dite communaut, et ce pour l'anne dernire 1790, le soit communiqu aux prposs des dits juifs, du 17 janvier dernier; la rponse par eux fournie; l'extrait du rle de supplment des privilgis des 6 derniers mois 1789 montant 29 1. 8 s. ensemble l'avis du Directoire du District d'Altkirch, du 1 er fvrier dernier, N 705. Ou le Procureur-Gnral-Syndic,
entre
1.
les
s.
mains du
charges
12
laquelle ils
ont t cottiss
comme du
communales pour
somme
de
29 1. 8 s. pour laquelle lesdits juifs ont t imposs dans le rle de supplment des ci-devant privilgis pour les 6 derniers mois de 1789 considrant que les juifs de Drmenach se trouvent dj imposs dans un rle particulier, a arrt qu'ils seront dchargs de ladite somme de 29 1. 8 s. et que le montant dudit rle sera diminu pour l'objet de la
dite
somme.
36 (3228).
31 mai 1791.
Vu
tuer
la
dans
laquelle
exposent que
le
comme du
;
ont besoin, sans avoir pu y exige, sans en avoir le droit, les langues du
gros btail
les force par emprisonnement; qu'il envoy chs eux des gardes qui les
un
homme
pour
la
garde
un
fusil de la
commune, malgr
ont faites de
62
fournir un
qu'il
homme
Dpartement dclarer que les supplians sont sous la sauve-garde de la Loi, dfendre en consquence au Maire et officiers municipaux dTsenhcim de prononcer contre les supplians des amendes arbitraires, ni de les contraindre au payement d'icelles par voie d'emprisonnement, de leur dfendre en outre d'exiger d'eux les langues du gros btail qu'ils tueront, et qu'ils fournissent chaque jour un homme la garde, et un fusil pour la commune le soit communiqu la Municiplaise au
;
palit
d'Isenheim
la
une
dans laquelle
il
la
langue du
suppliant
a t
emprisonn par
ses ordres.
La
dite requte
le
des prisons,
faire
de rien
innover au prjudice de
appartiendra;
la litisprudence,
comme
aussi
d'attenter la
dommages
du Directoire du District de Golmar du 27 de ce mois, N 2653 par lequel il estime que la Municipalit d Isenheim est incomptente pour faire un rglement qui dfend aux juifs de tuer
vu aussi
l'avis
plus d'une pice de btail par semaine, la nouvelle constitution permettant tous
et
un chacun de
les loix,
se
telle
manire
pourvu que ce
rprouvs par
et
de se
visionnerons des viandes pour la consommation de la communaut. Estime que le Maire n'a aucun droit d'exiger les langues des bestiaux tus, puisque le Maire n'est point inspecteur des viandes, et que cette partie de la police est dlgue d'autres officiers municipaux dj rtribus pour cette fonction. Estime que nul ne doit tre emprisonn, si ce n'est dans le cas de sdition ou surpris en flagrant dlit et pour manque de soumission ou de respect aux loix. Estime, en outre, qu'il chet d'ordonner que les juifs montent la garde en proportion du
nombre des pres de famille qui se trouvent dans l'endroit, sans que les deux crieurs de nuit puissent tre envisags comme des gardes qui sont la dcharge des chrtiens, sauf la Municipalit faire contribuer les juifs pour la rtribution fixe aux crieurs, proportionnellement aux
autres citoyens
de l'endroit;
la fin
Lipmann Bloch
juge ordinaire,
statu
de la
pralablement prises, tre que les termes employs dans la rponse de la Municipalit d'Isenheim contre une nation malheureuse mritent l'improbation de l'administration majeure, qui ne peut tolrer
pour,
cas
aprs informations
ce qu'au
appartiendra;
des
que
criminelles
et
capables de
63
fomenter des troubles publics. Estime finalement le Directoire qu'il 3 a Lieu d'ordonner sur La plainte de Berentz Wurmser, que Le procureur de
h
commune
les
ledit
Wormser
L'avenir se
manque de
respecl
de soumission
qui
la
Loi, et
de respecter
Wurmser
se pourvoir en
le
dommages
il
appartiendra; ou
Procureur-
Gnral-Syndic,
la
Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin, considrant que d'aprs Loi il est libre chaque individu d'exercer telle profession que bon
lui
semblera, en se munissant de patentes et se conformant aux rglements qui ont t faits par les Municipalits, a arrt que les juifs d'Isenheim ne peuvent tre inquits dans le mtier de boucher, s'ils ont
la Loi, dfend au Maire dudit lieu
satisfait
garde leur tour ou de la faire monter prix d'argent l'instar des autres habitans du lieu, sans que les deux crieurs de nuit
la
monter
comme
le
renvoy
s'y
se pourvoir en
s'il
ordinaire
croit
fond.
37 (3397).
1A juin 1791.
Vu
mais
la
Abraham Ulmo,
juif
demeurant Ober-
est, qu'il est n Sierentz, chs son grand pre Obersteinbrunn, que s'tant
depuis mari,
enjoindre la
faire
consquence
dfenses
aux officiers municipaux, ainsi qu' tous autres, de porter aucun empchement l'tablissement du suppliant Sierentz, le soit communiqu la Municipalit de Sierentz, du 2 Mai dernier; la rponse de la Municipalit, du 4 du mme mois, ensemble l'avis du Directoire du District d'Altkirch, du 8 du courant, par lequel considrant que le village de Sierentz est le lieu natal du suppliant; que la demeure qu'il a faite
Obersteinbronn n'a t qu'accidentelle et prcaire,
il
a estim qu'il
y a
64
lieu
le
sup-
dommages
et intrts;
ou le Procureur-
Gnral-Syndic,
suppliant de s'tablir et de fixer sa
fait
chement ou de troubler
peine d'en
nom,
charge par le
suppliant de supporter
et contributions
publiques.
38 (11.207).
Du
Vu
la ptition
dans laquelle
etc.
Avis du district de
Golmar aujourd'hui, N* 7514. Ou le procureur gnral syndic, Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin considrant que les agens militaires tant chargs par l'instruction du commissaire suprieur du Conseil excutif de la rception des hommes destins au recrutement de l'arme, et qu'ils sont autoriss rformer ceux que des dfauts de
conformation ou d'autres infirmits rendraient incapables de servir en faisant pourvoir leur remplacement par les municipalits qui les ont fournis, dit qu'il n'y a pas lieu dlibrer quant prsent sur les fins
de la dite ptition.
39 (11.319).
Du
11 avril 1793.
Vu
Colmar du 10 du
pas lieu
courant
ou le procureur-gnral syndic,
dit qu'il n'y a
40 (12.608).
Du
3 juillet 1793.
Vu
raire)
la
ptition
laquelle etc.
num-
Procureur-Gnral syndic,
Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin dit qu'il n'y a pas lieu dlibrer, sauf au ptitionnaire se pourvoir pardevant qui il appartiendra.
6b
41
(13.129).
Du
6 aot 1793.
Vu
la ptition
pour
Avis du District
Procureur-Gnral syndic,
Le Directoire du Dpartement du
faire contraindre par (oues voies dues et raisonnables les prposs de chacune des communauts juives mentionnes en l'tal de rpartition arrt le 2 octobre 1791 au payement de la somme laquelle elles ont t cottises dans ledit tat le tout conformment et en excution de
;
l'arrt
du 29
Juillet 1791.
N 4259.
42 (13.251).
Du
juillet dernier, sous N 4343, par le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin, relatif la liquidation gnrale de la Nation Juive de la ci devant province d'Alsace etc. Ou le Procureur-Gnral
Vu
l'arrt pris le
1 er
syndic,
et vrifiet
de la liquidation
1
dont
s'agit,
approuve
ce sujet le
er
du
Dpartement du Bas-Rhin, arrte en consquence qu'il sera excut dans sa forme et teneur pour tout ce qui a rapport au Dpartement du Haut-Rhin, de la mme manire qu'il est consenti par celui du Bas Rhin, pour tre mis excution.
43 (18.183).
Du
13 vendmiaire an III.
Vu
aux
la ptition
fins etc.
Colmar du
l'art. 1 er
N 2937 toutes redevances ci-devant seigneuriales, droits fodaux, usuels, fixes et casuels, ont t supprims
de la Loi du de
17 Juillet 1793
;
que
l'art. 3
la
mme
Loi porte
supprims par
l'art.
er
demande
dudit Bloch.
44 (20.878).
Du 24 germinal an
III.
Vu
la ptition
la
commune
de
Soultz
(Demande
T.
LXXV,
n 149.
66
du 24 du courant N 3690
L'Administration
etc.
du Dpartement
du Haut-Rhin d'aprs
les
dclare qu'il n'y a pas lieu dlibrer sur la ptition sauf au ptitionnaire
se pourvoir pardevant le juge ordinaire
s'il
se croit fond.
45 (21.677).
Vu la ptition prsente par Samuel Levi, Michel Schwob, Jacques Bmnschwig, Leib Brunschwig et consors de Habsheim, tendante rentrer en jouissance d'une maison servant de synagogue, et de placer le magazin des fourages dans un autre emplacement etc. Avis du Directoire du District d'Altkirch du 12 courant N 6759, etc.
Ou
le
Le Directoire du Dpartement du Haut-Rhin, considrant qu'il rsulte loi du 11 courant, que les citoiens des communes auront provisoirement le libre usage des difices nationaux non alins, destins origide la
nairement aux exercices d'un ou plusieurs cultes, et dont ils taient en possession le 1 er jour de l'an 2 de la rpublique, qu'ils pourront s'en servir sous la surveillance des autorits constitues tant pour les assembles ordonnes par la loi, que pour l'exercice des cultes, et que
ces difices seront remis l'usage des citoiens dans
l'tat
ils
se
nombre d'annes d'une maison dpendances qui a toujours servi de synagogue pour l'exercice de leur culte et qu'ils en ont constamment joui jusqu'il y a environ six mois,
ptitionnaires sont propritaires depuis
et
mise en rquisition pour servir de magazin de fourages que les ptitionnaires rentreront provisoirement dans la possession et libre jouissance des btimens dont s'agit charge par eux de se conformer la loi du 11 prsent mois. A quel effet lesd. btimens seront incessament vuids et pourvu un autre emplacement pour y placer les fourages, le tout la diligence tant de la Municipalit que du garde Magazin charg de la surveillance desd. fourages
qu'elle a t
militaires. Arrte
:
ce
fesant
rapporte
Thermidor dernier,
N 17480.
46 (23.499).
25 vendmiaire an IV.
Vu
la ptition
etc.
sommaire
courrant
;
(Vente de forts).
ou le
Le Dircctoir du dpartement du Haut-Rhin prenant en considration l'avis du District et considrant en outre, que l'adjudication faite spar-
ARRTS
IHJ
67
ment
du
lits
le 10
Commissaire
requises
marques,
les deniers
font
dpendances,
la
l'une
Caire deux masses distinctes; c'est Commissaire a, aprs L'adjudication faite le sparment, joint lesdites deux coupes et l'ait procder ensuite une adjudication en bloc, de manire qu'il serait impossible de distinguer Le
en
provenant doivent
que l'adjudication en bloc ne peut subsister. Considrant que, quoiqu'il existe une diffrence de prix norme entre l'adjudication faite sparment et celle en bloc, il n'est cependant pas au pouvoir de l'administration d'annuller la premire ds qu'elle a t faite lgalement, et qu'elle n'est entacbe d'aucun vice, attendu qu'aucune lsion n'est admissible suivant la Loi, et qu'il ne peut y avoir lieu ni au doublement ni au tiercement, considrant en outre, que toute
prix relatif
chacune, d'o
il
suit
il
serait d'un
dangereux exemple d'y donner la moindre atteinte pour quelque cause que ce soit casse et annulle l'adjudication faite en bloc et arrte que les deux adjudications faites sparment des deux petites coupes dont s'agit au profit du ptitionnaire, seront excutes suivant leur forme et
:
teneur.
47 (23.578).
faite
5 brumaire an IV.
Vu
titres
fils,
le projet
de liquidation
notamment
les
Abraham
Simon Weyl
fils,
etc.,
1.,
Juifs
etc.
de Ribeauvill, tendant
Ou
le
Procureur-Gnral-
Syndic substitu,
Le Directoire du
Dpartement du
la dclaration
Haut-Rhin
considrant
le
que
les
rclamans ont
titres
fait
de leur crance et
dpt de leurs
au
Secrtariat du
District de
mais qu'au
moment o fut rendu la Loi du 25 Juillet 1793 vieux style, la cause tait pendante au Tribunal du District dudit Belfort; considrant que par
l'art.
13 2 section 5 de ladite Loi, il est dit que, toute procdure contre migrs pour raison de leurs dettes passives ou de droits exercer sur leurs biens, demeure teinte: Arrte avant faire droit sur la demande
les
en liquidation, que conformment l'art. 32 sect. 2 de la Loi du er 1 floral an 3 la contestation pendante cet gard sera dcide par deux arbitres, dont l'un sera nomm par l'administration du Dparte-
ment
et l'autre
arbitres s'adjoindront
Dpartement
nomme
le cas de non accord, lesdits un tiers pour fixer la dcision quel effet, le pour son arbitre le citoyen Thannberger pre,
:
68
homme
Commune
de Golmar
pour
la
dite
dcision rap-
48 (27.247).
28 brumaire an V.
par Samuel
Vu
les
Schmoll,
citoyen
de
Seppois-le-Bas, et
tant en son
fils
nom
Greffe
du
tribunal
er
de
l'arrondissement
d'Altkirch
du
Brumaire par lequel etc. Ou le commissaire du Directoire excutif, L'Administration dpartementale du Haut-Rhin considrant que les dispositions des tmoins contenus aux deux procs-verbaux d'information constatent 1 que le citoyen Frittig agent municipal de la commune de Seppois-le-Bas est contrevenu formellement l'article 359 de la Constitution en violant nuitamment et force arme l'azile d'une citoyenne, 2 qu'il a dtourn les citoyens de la commune de faire un service milisingue du
1
mune
sans y tre autoris, 4 qu'il a arbitrairement prlev une taxe pour l'enregistrement des naissances et mariages, 5 qu'il a tenu des
propos tendants
suprieures pour leur excution tendante faire jouir tous les citoyens
indistinctement des
mmes
droits, 6* qu'il a
sommes
ment alloues
et s'est qualifi
est tous
commune
Arrte que
remplacement dudit
1.
Frittig
conformment
l'article 188,
seront sup-
Arrte
arrt
avec toutes
les
pices y jointes seront adresses au Directoire excutif pour par lui tre
la
et tre
les
l'article 196
Constitution.
09
49 (31.529).
Ptition
:
prsente par Mcycr Hirscb ci-devant habitant de Rixheim, demande a tablir domicile Mulhouse. 11 y a un arrt qui
payer dans
toutes
la
commune
de Rixheim tant et
les
iiussi
longtemps
<[ue celle
de
Mulhausen en sera
l'es
exempte
quel effet sera copie des prsentes adresse l'agent dudit Rixheim.
12 prairal
50 (31.594).
Ptition
6.
Bigert,
citoyen
de
Hartmannswiller.
y a eu arrt
Ettiquete
l'enclos
dont
s'agit,
commissaire qui pour cet effet sera nomm par l'administration municipale du Canton de Soultz en prsence du receveur des domaines nationaux de l'arrondissement; ce faisant autorise ledit Receveur tenir compte au ptitionnaire du montant desdites rparations moyennant
quoi
il
dition
en sera pour autant duement dcharg; arrte en outre qu'expdu prsent sera transmise au directeur de la rgie.
21 prairal
6.
51 (31.761).
14 messidor
an VI.
Guntzburger,
Vu
les
nomms Freno
citoyenne d'Uffheim,
3 et 6
messidor
la rive
droite sans
Ou
le
Guntzburger
leur
commune
nomms Freno Joseph Schwob seront mis en libert et envoys dans pour y tre sous la surveillance des agens municipaux,
dnomms
pris
au prsent
et
le
champ
qu'il
l'administration
centrale
pour tre
parti
appartiendra.
la
Arrte en outre que copies du prsent arrt et du procs-verbal de Gendarmerie seront dresses au Ministre de la Police Gnrale.
70
52 (32.787).
Ptition prsente par
29 frimaire an VIL
et
tiquete
(:
part
consors de Grussenheim
qu'il
chef de
la
demande
et
sur le 2
arrte
que l'agent de
la
commune
citoyens de la dite
commune.
53 (34.809).
Ptition
48 brumaire an VIII.
prsente par
:
y a eu arrt qui rapporte celui du 26 fructidor dernier N 34.592 pour rester sans effet et arrte que le
ptitionnaire
Golmar. Etiquete
Rapport d'arrt.
rle
l'an 5
port sur le
de
la
contribution
personnelle de
la
35
fr.
00 ce.
17
pour Fan
pour
29
7
6
5
64
37
l'an 6
de
27
36
pour l'an
6
il
de
22
80
sera dlivr au ptitionnaire des ordonnances de dcharge pour chacune desdites annes, lesquelles seront reues pour comptant et pour autant par le percepteur et le receveur gnral du Dpartement.
quel effet
54 (34.922).
48 brumaire an
VIII.
demeurant
Golmar.
Etiquete
et mobiliaire des annes 5 et 6. du 26 fructidor dernier N 34592 pour demeurer sans effets, et ordonne que le ptitionnaire port sur le rle de la contribution personnelle del commune de Golmar
11
pour
et
l'an 5
58fr.76c.
48
19
5
90
68 07 50
pour
pour
l'an 6
de
39
de
32
pour lesquelles sommes de dcharge il "sera dlivr au ptitionnaire des ordonnances de dcharge lesquelles seront reues pour comptant et pour autant par le percepteur et le receveur gnral du Dpartement.
71
5li
(34.944).
19 brumaire an Vfff.
Ptition prsente par Marx Cochel Lvy de Golmar. Etiquete Dcharge de surtaxe imposition. Il y a eu arrt qui ordonne que
le
ptitionnaire
port
sur le
rle de
la
contribution personnelle
de
la
commune
pour Tan
et
de Golmar savoir
5
54fr.38c.
45
11
9
pour
l'an 6
32 86
89
pour Tan
42
35
52 43
pour
l'an 6
il
quel effet
INDEX
Autorisation de mariage,
G, 20, 24, 34.
39.
Ban,
7.
Biesheim, 12.
Bigert (Joseph),
9.
Blocli (Coschel), de
Wintzenheim,
2, 4.
52,
Habsheim,
Hartmannswiller, 50.
Block-Schmeyen, de Seppois-le-Bas,
Blotzheim,
8.
48.
(communaut
11, 21.
5.
Impts de
la
Nation juive,
2,
4, 5, 41.
Bolsenheim,
Bouschwiller,
Isenheim, 36.
Brunschwig (Jacques), de Habsheim, 45. Brunschwig (Joseph), d'Uffholz, 32, 46. Brunschwig-Leib, de Habsheim, 45. Brunschwig (Salomon), prvt des Juifs
de Blotzheim,
8.
Kahn
Caisse
des
impositions
de
la
Nation
Lvy (Aron), de Thann, 32. Lvy (Aron), de Zillisheim, 3. Lvy-Goschel (Marx), de Wintzenheim,
41.
juive, 17.
Colmar,
7.
Dfense de tuer
juif, 36.
btail
selon
le
rite
Droit
37, 49.
16.
8.
d'tablissement,
3,
11,
12,
21, 30,
Durmenach,
35.
Manheimer (Samuel
Meyer
6.
Meyer
de Ribeauvill, 47.
de Ribeauvill, 23, 47.
Meyer
(Isaac),
la
Haute-Al-
Rixheim,
2, 5.
73
Sierentz, 37.
Synagogue de Habiheim,
Thann, 3. Turckheim,
45.
13.
7.
Niederhagenthal,
5, 17.
9.
Ufiheim, 20.
Ufrholtz, 5.
NominatiOD de rabbins,
Oberhagenthal,
37.
22.
Veyler
(Iscli),
de Hattstatt. 25.
OberstembrunD,
6.
Wahl
Pfaltzbourg (Isaac-Aron), de Moutzig, 31
Pillage des Juifs de Blotzbeim, 8.
Prposs de
la
Nation juive,
5, 8, 23.
Weyl-Guttel, de Riedwihr,
9.
Rabbin du Haut-Rhin,
31.
Remise
d'effets (vols?), 1.
9, 28.
Ribeauvill,
(Lazare), de Ribeauvill,
Rixheim,
9.
receveur de la
juive, 28.
communaut
Wintzenheim,
(rabbin de),
(dputs
de
la
commu-
naut), 7.
de), 31, 32.
(commis-rabbin
24.
Rueff-Bluemen,
6.
6.
Schwob (Joseph), de Feldbach, 51. Schwob (Joseph), de Hguenheim, 34. Schwob (Michel), de Habsheim, 45. Serment more judaico, 8.
Wormser (David), de Wintzenheim, 29. Wurmser (Berentz), d'Isenheim, 36. Wurmser (Samuel), de Bollwiller, 18.
Ziffy (Raphal),
de Mullheim,
12.
Zillisheim,
3.
LE COLLOQUE DE TORTOSE
ET DE SAN MATEO
(7
FVRIER
1413
13
NOVEMBRE
)
1414)
(suite
La
2
mme
Au
lettre fut
adresse
de Huesca;
3
la
aljama
de
Castellon
de
A Salomon
A
Albala, juif de la
ville
de Montalban, diocse de
Saragosse
o
Astruc Cohen,
juif
de
la
aljama de
la ville
de Barbastro,
diocse de Huesca;
6
A Ysach Compart,
;
juif
de
la
aljama de
la ville
de Barbastro,
diocse de Huesca
7
A Bonastruch
2
Dezmaestrc,
juif
de
la
aljama de
la ville
de
Grone
(ici
Ces sept
colloque.
B.
noms
de prsence au
Dans
le
Rabbi Ferrer.
dans
la
1.
t.
p.
17 et 160. 1412,
2.
que
le
pape,
dans sa
de convocation du 26 novembre
demandait spcialement.
75
seconde sance, du <s fvrier 1443 (Ms. Vatic, fol. 11); il parla ensuite dans La quatrime sance, do 10 fvrier (fol. 12), dans la a septime, du 18 fvrier (fol. 14 v et suiv.). Dans la quarantebuitime sance, dn 8 janvier 1414, il est au nombre des trois rabbins qui se dclarrent prts continuer la discussion (fol. 131 et suiv.). Dans la cinquante-neuvime sance, du 16 mars 1414,
il
prsenta en rponse Jrme une srie de points (fol. 172 et suiv.). Dans la soixante-quatrime sance, du 7 juillet 1414, et
la
dans
les
soixante-septime, du 10
novembre
Talmud,
il
prit
(fol.
189 v et 198).
Matre
Salomon Ysach
(fol.
du 9
3
fvrier 1413
11 v et
12
v) et
dans
la
soixante-cinquime
(fol.
Talmud
192).
Rabbi Astruch Lvi, d'Alcaniz, prit la parole le troisime dans la seconde sance, du 8 fvrier 1413, dans la quatrime, du 10 fvrier 1413, dans la sixime, du 13 fvrier 1413 (fol. 11, 12, 13 v, 14). Dans la huitime sance, du 17 fvrier 1413, Jrme
l'appela Rabi Astruch de Alcanicio
(Alcaniz)
(fol.
16).
Dans
la
quarante-huitime sance, du 8 janvier 1414, il fit connatre sa rsolution de continuer discuter en compagnie de R. Ferrer et de R. Matatias. Nanmoins il s'enfuit de Tortose et, s'il reparut
au colloque
rappel
(fol.
sance, du 15 fvrier
sous
le
nom
de
(fol.
143
v).
Dans
cinquante-huitime sance, du 2 mars 1414 (fol. 171, 171 v), il dclara ne pas vouloir continuer parler. Dans la soixante-septime sance, du 10 novembre 1414, il prsenta un
la
le
Talmud
(fol.
198).
Rabbi Joseph Albo, le clbre auteur des Ikkarim, de Daroa, ainsi qu'il est expressment nomm dans le procs-verbal (fol. 134), prit la parole avec une grande animation, et cela contre le pape
Renot lui-mme, dans
Alors,
la
avec une sorte de rage, Rabbi Joseph Albo s'cria Mme s'il m'tait dmontr que le Messie est dj venu, je ne croirais Il reprit la parole dans pas pour cela devoir cesser d'tre juif
1
.
Posito
11 v).
venisse,
esse Judaeus
(fol.
76
la
mme
il
sance
1413,
fit
quatrime sance, du 10 fvrier une courte observation (fol. 12 v). Dans la quarante(fol. 12).
Dans
la
huitime sance, du 8 janvier 1414, il dclara que, pour quelquesuns qui discutaient encore, les autres ne devaient pas tre retenus plus longtemps (fol. 133 v*). Dans la soixante-quatrime sance, du 7 juillet 1414, il prit fermement parti, avec Rabbi Ferrer, pour
la
dfense du Talmud
(ibid.).
(fol.
198
v) et,
avec
le
la
Rabbi Matatias, de Saragosse, se leva ds la quatrime sance, le 10 fvrier 1413, pour une courte observation (fol. 12 v); dans la cinquime sance, du 11 fvrier J413, il tint un plus long discours (fol. 13). Dans la neuvime sance, du 17 fvrier 1413, il contredit R. Joseph Albo (fol. 17) il y est dsign sous le nom de Rabi Mathatias Caesaraugustanus (de Saragosse). Dans la quarante-huitime sance, du 8 janvier 1414, il se dclara prt, avec R. Ferrer et R. Astruch d'Alcaniz, continuer la discussion (fol. 134 r et v) et il la continua, en effet, avec Rabbi Ferrer (fol. 136 et suiv.). Finalement il aurait cd sur le chapitre du
;
Talmud
(fol.
191 v, 198
v).
(fol.
12
v).
Bonastruch Dezmaestre, de Grone, dont le pape, dans sa convocation, rclamait expressment la prsence, ne parla aussi qu'une fois, dans la septime sance, le 15 fvrier 1413 Un certain juif de Grone, du nom de Ronastruch Dezmaestre, rpon:
Rabbi Mose Abenhavec sollicita, dans la neuvime sance, du 17 fvrier 1413, pour lui et ses compagnons, une audience prive du pape, qu'il obtint, sans que le sujet de l'entretien soit mentionn; il doit s'tre agi de la suppression du colloque
8
15 v). Dans la mme sance, le gnral des Dominicains, dans un discours vhment, ayant insist pour obtenir une soumission ou une rponse, Rabbi Mose Abenhavec dclara que les rponses prcdemment faites Jrme suffisaient et qu'il n'tait pas
(fol
(fol.
17
v).
C.
Dans
77
Astruc
a
:
donn
la
is
colloque
I.
De Saragosse
1 R.
Zerahia ha-Lvi;
Benveniste
;
2
3
11.
-
Don Vidal
//.
Matatia ha-Yitzhari.
;
De Calatayud
5
III.
De Huesca
D'Alcaniz
:
0
7
Don Todros
Don Joseph
IV.
ibn Ardout
(TWbrt).
V.
9
10
Am Astruc ha-Lvi,
/?.
Joseph Albo.
M
42
:
Yomtob Carcosa
\iwvpmp).
tan).
43 i4o^
14 15
Gandah
(frisa
(rr^iwia).
16
D.
de Catalogne, au nombre
dont cinq font partie de la prcdente liste. L'auteur dsigne exactement, et conformment au procs-verbal, Joseph Albo comme tant de
la relation
Dans
elle-mme figurent
six orateurs,
Daroa
et
Astruc ha-Lvi
comme
tant d'Alcaniz
il
ajoute pour
donc sa
1
liste
Don Todros
ibn
Yahya ;
;
2 R.
3 R.
5
6
Zerahya ha-Lvi ; Joseph Albo, de Daroa R. Astruc ha-Lvi, d'Alcaniz; R. Matatia ha-Yitzhari ; Maestre Salomon Mamon, de ortose.
78
La relation du Chbet Yehouda (qui se prsente aussi comme un fragment ), de mme que le texte fragmentaire du Vikouah, ne s'tendent pas au del de sept sances. Intervinrent alors comme orateurs, d'aprs Ibn Verga
{
:
Don
quime
2
3 4
la septime (15 fvrier). dans la deuxime sance seulement; Don Samuel ha-Lvi, R. Zerahya ha-Lvi, dans la troisime sance seulement; R. Joseph Albo, dans les troisime et quatrime sances; (11 lvrier) et
dans
5 R. 6
7
Don Todros, dans la mme sance seulement; Don Astruc ha-Lvi, dans la sixime sance, du
sabbat
Zachor
(12 fvrier), et
dans
la
Dans
1
le
Vikouah figurent
Don Todros
ibn Yahya, ds
le
le 7 fvrier;
2 R.
Zerahya ha-Lvi,
8 fvrier;
;
Matatia Yitzhari, le 9 et le 10 fvrier 4 R. Joseph Albo, seulement le 9 fvrier; 5 R. Astruc ha-Lvi, d'Alcaiiz, le 10 fvrier sabbat Zachor
3 R.
;
et la
sance du
le
10 fvrier.
Il
manque
ainsi
R. Ferrer, et dans le
procs-verbal latin
Isidore
Don
noms
1.
2.
2
.
Aprs
Je
Verga
dit
mrO TN^
De Castro, Biblioteca,
procs-verbal,
206,
1ND T*noms
d'orateurs
dans
mais une tude plus attentive de ce document fait apparatre ces noms comme dus des erreurs. Le rabbin de Grone cit aux feuillets 13, 11 et 32 n'est autre que Mose Nahmanide, dont les sources juives rapportent aussi la citation Vikouah Tortosa, de la controverse de 1263 Barcelone (Chbet Yehouda, p. 74
;
p. 49 et p. 53).
79
V.
pape Benoit, se basant sur le Spher ha-Pikkourim se furent mis d'accord sur le sujet de la controverse, le pape adressa sa lettre de convocation aux communauts
et le
juives
le
dtourner de
faisant
Attendu que, dans un sentiment de charit, (Benot XIII) dsirant vous la voie de l'erreur et de la vnneuse perfidie que vous entretenez, non point votre insu, mais spontanment, non pas en vous
violence, mais en
persistant aprs
mre
rflexion
dans votre
ayant t
propre dtermination,
de
vridiques et suffisantes
raisons
reconnues pour vous et concdes, il a voulu vous convoquer ce cleste et salutaire rendez-vous, le mois d'aot dernier tant par consquent coul, cette tin il a fait exposer devant vous, dans les termes suivants
soigneusement rsums
tiennent dtourns de
et
la vraie
Ds
le
er
ceux des communauts d'Aragon, que Lorqui avait pri spcialement d'arriver les premiers (Chet Yehonda). Don Vidal de Saragosse, manifestement R. Ferrer, qui, d'aprs le procs-verbal, fut le principal orateur des Juifs, fut choisi, en
communauts, en
le
le
procs-verbal
noms
Le pape
les
Le Chet Yehouda rapporte ainsi ses Matre Jrme a dit qu'il veut dmontrer que le Messie paroles est venu et cela par le Talmud qui est devant nous. On verra s'il a dit la vrit ou s'il a rv. Quant vous, n'ayez pas peur de lui, car, en ce qui concerne la controverse, le droit est gal pour tous.
la
libert
:
de parole.
1.
Quia
errons
et
venenosae perfidiae
quam
colitis
cupiem
(Benedictus XI
revocare non invitos sed spontaneos, non viotentos sed multa deli-
proinde mense Augusti proximo elapso retrahentia vos a vera conclusione praefata sub
his verbis comatice
compendiose
et in
ferit
coram vobis.
80
1.
faite
le
fvrier 4413
en
grande pompe par le pape lui-mme, en prsence de toute sa curie, avec toutes les formalits requises auxquelles il est coutume de
et
avec
la
solennit que
fait
pour
pape
la
s'exprimrent dans
le
nous trouvmes toute la devait avoir lieu tapisse de soie de diverses couleurs et l soixante-dix siges pour les cardinaux, voques et archevques, qui taient tous habills de vtements brods d'or. Il y avait aussi l des personnages romains, des habitants du lieu et des grands d'Espagne au nombre de prs de mille personnes, en sorte que
mais nous rcitmes nanmoins la bndiction Bni soit Celui qui donne quelque chose de sa majest ses cratures {Chbet Yehouda).
:
Voici le
commencement du procs
verbal
(Ms.
Vatican), qui
:
expose
la
Amen.
L'an de
la
Seigneur 1413,
pontiiicat
dix-
neuvime anne du
Benot XIII, par la
du trs saint Pre en Christ et Seigneur divine Providence Pape, la premire du rgne du trs
Don Fernand,
le
se sont runis en la
Pape susnomm, tous les principaux docteurs et rabbins des aljamas du dit royaume, pour qu'ils renoncent, en prsence de Sa Saintet et de toute sa curie, aux
deTortose, par ordre de notre seigneur
erreurs en vertu desquelles
relatives
ils
au Messie, principalement ces erreurs qui nient la venue du Messie. Et pour prouver l'accomplissement de cet avnement qui s'est dj produit il y a longtemps, on leur a prsent cette conclusion trs
certaine, savoir que Notre Seigneur Jsus-Christ,
fils
de Dieu et rdemp-
teur de tous, est le vrai Messie, promis par Dieu et annonc par les
s'est
quement
Vous qui tes les plus savants parmi les Hbreux, ayez prsent l'esprit je ne suis pas ici- et que je ne vous ai pas runis en ce lieu pour discuter sur la question de savoir laquelle des deux religions est la
que
MATEO
81
c'est
La
assur que
ma
religion est
vraie autrefois,
venu il y a Longtemps et il que \os matres, plus savants que vous, ont rdig autrefois.
ici par un promis de prouver que Le Messie est. dj vous le dmontrera par te Talmud lui-mme,
il
lui
dit
Commence,
Ces
toi,
paroles
le
Chbct Yehouda, qui termine seulement l'allocution du pape aux C'est pourquoi ne parlez donc pas devant Juifs par ces mots moi si ce n'est sur cet unique sujet. Jrme s'avana en s'inclinant profondment devant le pape Benot, demanda la permission de parler et, se tournant vers les rabbins, les apostropha en s'appropriant les paroles du prophte
:
Isae
(i,
18-20)
le
Venez
et plaidons, dit le
ils
sont
s'ils
comme
Si
cramoisi,
deviendront blancs
pourpre,
ils
comme
la
neige
sont rouges
comme
la
la
deviendront
et si
comme
la
vous tes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays, mais si vous rsistez et si vous tes rebelles, vous serez dvors par le glaive,
laine.
vous avez de
bonne volont
Au
sujet de la rplique de
Don
Vidal Benveniste et de
Don
du Chbet Yehouda, auraient protest contre les paroles prononces par Jrme, ou de la rponse que quelque autre personne du ct des Juifs aurait faite, le procs-verbal latin ne dit rien.
Samuel ha-Lvi,
La premire chose que Jrme de Sainte-Foi s'effora de dmontrer fut que les paroles de la sainte Ecriture ont deux significations, l'une littrale, intelligible pour tous, et l'autre spirituelle ou morale, cache pour la majeure partie de ceux qui lisent le texte sacr. Il y a eu quelques savants rabbins, entre autres Rabbi Abraham Aben Ezra etMamonide, qui admettaient deux sens dans les paroles de l'Ecriture Sainte. Aben Ezra compare le sens littral au corps et le sens moral l'me, comparaison que Jrme repousse comme inexacte et peu conforme la vrit. Le mme en fait une autre en disant que le sens littral est comme le corps et le sens moral et spirituel comme rame.
1.
les
traduites de l'es-
LXW,
n" 149.
82
que
les juifs
une
foi
complte et sincre la loi de Mose et aux paroles des prophtes et que le Messie qui devait venir pour sauver le genre humain
serait
descendant de David.
Continuant son discours, Santa-Fe prsenta la proposition sui Ce personnage appel Jsus de Nazareth qui naquit vante Bethlem d'Ephrata, alors que le roi Hrode rgnait en Jude, qui fut crucifi et qui est mort quarante ans avant la destruction du
:
second Temple, est le vrai Messie promis par les Prophtes. Celui en qui se sont accomplies toutes les prophties relatives au Messie est le Messie vritable; dans le Christ elles se sont accomplies.
Par consquent
le
Quatre rabbins objectrent Je nie la mineure. Il est faux que dans le Christ se soient accomplies toutes les prophties dites du
Messie promis.
Mais on leur opposa le contraire en le leur tirant, rencontre du Talmud, des paraphrases chaldaques, spcialement de celles
d'Onkelos et de Jonathan ben Ouziel et des crits de quelques rabbins (tout fait comme dans le Spher ha-Pikkourim, chap. i).
Aux
Pourquoi donc, depuis la fondation du christianisme, a-t-on dploy tant de zle pour perscuter la religion juive, sans inquiter les autres peuples infidles ou du moins en les traitant avec une considration relative, bien que chrtiens et juifs aient entre eux plus de points de contact et que les liens les plus intimes les
unissent?
Jrme rpondit
Il
a, ici
cur
...
En
somme, en
mme
catholique ne
envoya ses disciples prcher l'Evangile, leur mais seulement aux enfants dit d'Isral (Matth., x, 5-6). Et saint Paul, prchant aux Juifs en certaine Vous tiez ceux qui ont t premirement circonstance, leur disait appels entendre la parole de Dieu, mais parce que vous n'avez pas voulu l'couter, nous vous abandonnons et nous nous en allons prcher
:
aux Gentils, parmi lesquels nous esprons abondants et meilleurs (Actes, xm, 46).
Juifs
recueillir
des
fruits
plus
de
nom seulement,
incrdules,
peuple la
tte
dure
83
communiquant gratuitement
dsir qu'il
uniquement
(Test
trs ardenl
pourquoi il ne vous a pas envoy un berger quelconque, ni un merceoaire, mais Le pasteur mme de la bergerie, c'est--dire le plus grand des pasteurs, noire, trs saint Seigneur le pape Benot XIII, lequel, avec
et douceur et non par contrainte ni en vous compassion, vous dirige avec une suprme bont vers les pturages abondants dont seules les brebis jouissent, (le qu'il fait avec
une
trs
grande charit
frappant, sans
\<>us,
il
le
fait,
lui
fidles
quelque profit personnel, mais afin qu'unis troitement avec les de Jsus-Christ, vous chantiez ses divines misricordes pendant
toute T terni t.
mon cur de ne vous point loigner de la connaissance de la vrit, mais de suivre avec une entire fidlit le plan de la discussion propose
et
approuve ci-dessus
C'est ainsi
et
que se termina
2.
comme
et
La dure du monde est de six mille ans; deux mille ans pour l'idoltrie, deux mille ans pour la Loi, deux mille ans pour leMessie Ici se trouve donc indique, pour l'arrive de l'poque messianique, une date prcise, qui est passe. Etant donnes ces prmisses si claires et circonstancies, nous devons en dduire qu' l'expiration des quatre mille ans, en commenant
1
.
le
cette
est
venu
les
donc Jsus-Christ
poque peu prs, Jsus-Christ est le vrai Messie promis nos pres par
Prophtes.
Le premier s'lever contre cette conclusion du ct des Juifs fut R. Ferrer Jsus-Christ n'est pas venu au monde l'expiration des quatre mille ans exactement, mais bien deux cents ans auparavant; par consquent le Christ n'est pas le vrai Messie. Jrme lit alors observer Quand, dans l'Ecriture Sainte, on
:
:
met
se
le
nombre
ledit
mille,
mme
s'il
manque
que
l'on
complter
nombre, ds
lors
prend pour
le
mille suivant.
:
A
1.
la
question
latin
du
En
dans
le
procs-verbal.
84
almud une
rpliqua que
du Messie,
le
contradicteur juif
ce passage est
que la conclusion de qu' cause des pchs cette venue est retarde
pas
le
cas, attendu
Mais cause de nos pchs, les quatre mille ans se sont couls
le
sans que
Elie
Jrme contesta alors que ce passage soit aussi du prophte c'est un docteur quelconque qui l'aurait ajout. Un autre juif fit observer judicieusement que, dans le passage en question, le almud n'a nullement conserv une prophtie d'Elie et que ce qui nous est communiqu est simplement une tradition d'cole de la maison d'tude dsigne sous le nom d'Elie. L'autorit allgue Cependant, R. Salomon Isaac lui rpliqua est vraie et authentique; mais il n'est pas dit dans ce passage que les jours du Messie seraient de deux mille ans complets, mais bien que, pendant le cours de ces deux mille ans, le Messie viendrait et rgnerait et, par consquent, jusqu' l'expiration du terme de deux mille ans, la vrit de la prophtie reste entire.
;
:
Santa-Fe
Dans
le
lui
rpondit
il
durant
le
cours
des derniers deux mille ans, le Messie viendrait, mais que les derniers deux mille ans seraient les jours du Messie. De mme, lorsque la Sainte Ecriture dit que les jours de No furent de 950 ans (Gense, ix, 29), cela, ne signifie pas que, durant cette priode de 950 ans, No natrait, mais cela doit s'entendre en ce sens qu'il vcut tout ce nombre d'annes De la mme manire quand il est dit dans votre Talmud que les jours du Messie seront les deux derniers mille ans, cela signifie que, durant toute cette priode, le Messie vivra dans le monde, non. point matriellement, mais spirituellement et moralement, comme nous voyons que cela se produit
actuellement.
Parlrent encore ce
Vidal, R.
mme
Don
Zerahya ha-Lvi
et R.
Dans
la
cita,
:
surnomm Ron
Le monde ne compte pas moins de quatre-vingt-cinq jubils, et dans le dernier jubil le fils de David viendra. Et ledit Rabbi Sera-ce au commencement ou la fin du Juda lui demanda
:
jubil?
1.
Il
rpondit
dans
le
la fin (!)
l
.
En
latin
procs-verbal.
85
fait le compte des annes qui composaient les quatre-vingt-cinq jubils, au nombre de quatre mille deux cent cinquante, et, comme il y a longtemps que ce nombre d'annes est coul, il s'ensuit que le Messie est
venu.
pape donnait raison son [mdecin, c'est alors que R. Joseph Albo avec animation pronona les paroles dj cites
le
:
Comme
En supposant que
je
l'on me prouvt que le Messie est dj venu, ne croirais pas pour cela devoir cesser d'tre juif.
:
Aprs cette interruption, R. Matatia dit, plus conciliant La prophtie dit que le fils de David viendra dans le dernier jubil, mais qu' cause des pchs d'Isral son avnement s'est trouv
retard et qu'il n'est pas encore venu.
Jrme lui rpondit en soutenant ce qui suit Quand Dieu promet un bien quelconque, il ne le retarde en aucune faon cause du pch des hommes. Il appuya cette affirmation de citations d'Isae et de Jrmie.
R. Salomon Isaac
lettre, cette
commenta
ainsi le
passage
Prise la
le Messie est venu; ne pouvait pas s'entendre de cette faon, parce que le mot il viendra doit se prendre au sens neutre, c'est--dire qu'ici il ne s'agit pas d'autre chose que de la possibilit qu'il vienne. Mme prise en ce sens, elle ne prouve rien cependant, parce qu'il existe une contradiction essentielle entre cette pro-
mais
elle
phtie et la prcdente.
et dit
Si,
pour viter
la contradic-
il est ncessaire de changer la lettre, il la faut changer le moins possible, en disant que les deux derniers mille ans du monde, dont la prophtie dclare qu'ils seront les jours du Messie, peuvent s'entendre fort bien de la disposition que les hommes
avaient de
jubil, le
le
fils
la lettre, et
de
cette faon
quent
il
on
Bien que
Ton
de David viendrait dans le dernier jubil, il ne s'ensuivait pas que le Messie ft dj venu, car il fallait entendre par dernier jubil non pas le
fils
le
dernier du monde.
86
composant que de cinquante annes, il tait ridicule de supposer que le Messie ne viendrait pas avant les cinquante dernires annes du monde, car alors on ne pourrait donner aucune explication de tout ce que les
Chaque
jubil
lie
se
Prophtes disent de la splendeur, de la renomme rit dont l'envoy de Dieu jouirait sur la terre.
et
de
la
prosp-
Le procs-verbal rapporte que l'interprtation de R. Joseph Albo fut expressment rejete par ses compagnons. Cela mit fin la
troisime sance.
Dans la quatrime sance, du 10 fvrier 1413, Jrme apporta un exemplaire du trait du almud Aboda Zara, qu'il soumit l'assemble, pour montrer qu'au feuillet 9 a la conclusion Mais, cause de nos pchs, les quatre mille finale manquait
4.
:
et le
Berakhot duTalmud de Jrusalem (5#), 11 arriva un juif qui tait en train de la lgende suivante labourer qu'un de ses bufs mugit, au moment mme o un arabe passait par l, et celui-ci, en entendant mugir le buf, parla juif, fils de juif! te le joug de tes au juif de cette manire bufs et cesse de travailler, parce qu'on dtruit votre Temple. Et comme le buf mugissait une seconde fois, l'arabe dit juif, attelle de nouveau tes bufs la charrue et continue travailler, parce que votre Messie est n. Le juif, en entendant une si heureuse nouvelle, demanda plein de joie son interlocuteur Et o donc est-il? L'arabe rpondit A Bethlem de Juda. R. odros dclara renoncer faire d'une lgende fabuleuse
lut
au
trait
:
longue discussion.
Cependant, Rabbi Astruc ha-Lvi d'Alcaniz attesta la vridicit de la citation il droula un vieux parchemin dont il lut la conclu;
Le juif qui labourait se mit vendre des chaussures d'enfant pour pouvoir dcouvrir par ce moyen quelle tait la mre du Messie. La-dessus il fixa vrai dire la naissance du Messie ce jour-l, mais sans admettre que ce dernier se ft encore manifest au monde. S'il est vrai que le Messie est n Alors le pape lui demanda et n'est pas venu, o donc est il? A Rome selon les uns et au paradis Le rabbin lui rpondit terrestre selon les autres, mais bien que ces paroles, prises la lettre, disent que le Messie est venu et qu'il est Rome, nanmoins elles ont une autre signification.
sion
:
LE C0LL0QUK
l)K
87
la
demande
|{.
spciale
du pape d'avoir
:
indiquer
le
sens de ces
le
paroles,
Asli'iie
ajouta
Messie
viendrait,
le
mme
que
Messie ne devrait jamais venir, elles n'ont pas tre sauves, mais uniquement pour les combler de richesses temporelles et
ils
sont.
si
la
l'inter-
prtation
de
R.
R.
Matathia et
dclarrent opposs.
1
Rabbi Salomon Isaac soutint ensuite que le mot nolad (il est n) s'applique ici une naissance non pas relle, mais imaginaire
.
Dans la cinquime sance, du 11 fvrier 1413, jour de 1 puisque sabbat, Jrme posa aux Juifs trois questions, savoir
5.
:
le
s'est-il
si
:
est-il
n?
pourquoi
fit
est-il
tt?
Le Messie, qui tait dj n, les pchs du peuple ont tait Rome ou au paradis terrestre de se manifester. Le jour mme que t la cause qui l'a empch
R. Matatias
cette
rponse
le
Temple
il
que, au
moment o l'homme
:
reoit
une blessure,
a besoin du
mdecin ou du chirurgien pour qu'il le gurisse. Jrme rpliqua Le chirurgien ne servirait de rien au bless s'il ne s'exerait dans l'art de la chirurgie et ne donnait pas des soins au malade; d'o l'on dduit que le Messie qui venait gurir le genre humain, lequel tait bless mort, dut se manifester et s'exercer relever l'homme dchu. Rabbi Astruc convint alors qu'il ne pouvait plus rien rpondre
cela.
6.
Dans
la
comme
il
haut
que le Messie tait n et avait t manifest, cependant, pour que la lumire luise plus clairement pour lesdits Juifs, j'essaierai de prouver
par d'autres autorits que le Messie est venu et en particulier par une
1.
Dans
le
Vikouah Tortosa,
Dans
lire
le
ce
sont
aussi
les
paroles du
matre Salomon
Mamon de
il
Tortose.
Chbet
Yehouda, au
lieu
de ifaTi
i2\Din?2
TJ1N
88
Juda
:
et crite
L-dessus
il
Rabba de
Quarante ans avant la destruction du Temple, les Juges du gazit demeurrent privs du pouvoir qu'ils dtenaient auparavant dans les causes criminelles.
Un rabbin
les
la
le
(R.
Ramon)
la
dit,
commentant
ce passage, qu'en
le
ce
et
Sanhdrin
barbe coupe, vtus de sacs, sortirent dans rue en criant: Hlas! malheureux que nous sommes! Pourquoi
anciens d'Isral,
sceptre de Juda nous est-il t, alors que le
fils
de David n'est
le
Messie
la
que c'tait Jsus-Christ, puisque quarante ans avant destruction du Temple la passion de notre Sauveur eut lieu.
et
venu
ce que le Chbet
NOTES ET MLANGES
UN HYMNE HfiBRO-GREC
Parmi
il
les artifices
donnera
y a remploi des vers polyglottes, dont l'historique est encore faire. Quel que soit le mobile auquel les auteurs de ces compositions hybrides ont obi, ostentation linguistique, passion
pour
les
jeux d'esprit ou dsir de rehausser, aux yeux du destinataire, la valeur de leur hommage potique, nous en avons de nombreux
et diverses
poques. Sans
d'en
matire,
qu'il
nous
:
suffise
signaler
quelques-uns par ordre chronologique Le premier de ces tours de force littraires dont l'histoire ait gard le souvenir est attribu Samuel Ha-Naghid ou Ibn-Nagrla de Grenade (993-1055), qui aurait ddi Habous, roi des Ber-
un pome en sept langues. Plus heureuses que ce pome, qui est perdu, sont les productions de Juda Halvi (1085-1140?), de Tolde, en hbreu et en arabe, qui figurent dans son Dwan, dit par M. H. Brody Berlin
bres, dont
il
tait le vizir,
(t.
I,
1895, p. 144-201, et
III,
1903, p. 322-326).
Juda Alharizi, pote et voyageur espagnol du treizime sicle, nous a laiss dans son Tahkmoni (ch. xi) une Qacdah, dans laquelle l'hbreu et l'aramen se partagent les deux hmistiches de chaque strophe.
avec une mentalit diffrente de celle des trois versificateurs prcdents, voici un pote mystique musulman, Sultan Veled Beh-ud-Dn Ahmed (1226-1312), de
et
90
qui, dans son Rebdb-Ndmeh, clbre mesnevi ou pome turc, a insr trente-deux couplets en grec '. Cette srie est dignement close, comme elle a commenc, par le Ghazel heptaglotte d'Abo-Isbaq Halldj de Cbirz (mort en 14-24 ou 14-27 qui a t publi et comment par M. Cl. Huart Journal
Qonya
Mineure),
p.
629
et suiv.).
et
que
prsente
ici,
avec tragrecque.
et transcription
de
la partie
me
l'a
envoy en 1912,
:
l'a
accom-
pagn de
cette note
le
que
je traduis
de L'hbreu
Dans
lit
on
ce qui suit
en grec
Transcription
E'.;
Alxz
/.x:a;j.
va
:v.ovj..
Traduction
h
En
l'an
et
[=
lu
c'est-
pour boire
vin en
piqu^-nique
1758),
du pote,
son pome
yactxp
pomma
-;-;:
rerr
!**
'n
.1
-i-xx;
derman
is*:v;
ot.
rarrsTi
I,
,\otc
~~~
r -*
i.
Gibb,
History of
Poetry.
152-157,
et
C.
Verse, Ptrograd,
2.
Mot turc.
NOTES BT MLANGES
id
91
^h
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KFtJWTO
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.^tttTl
ON73
"'OU
,173X3
^73
,173m
1. Voir
Rois, xvn.
2.
92
Traduction
1.
Eternel, tu sais,
Ne permets pas
(Refrain)
Dieu vivant
(et)
clment, Roi
fidle,
accorde-nous un remde
2.
Angoisse et dtresse m'ont atteint toute ma vie, depuis ma jeunesse. Je les ai toutes traverses il en est une qui cause ma perte.
;
Dieu vivant,
3.
etc.
Que
ta
misricorde
Afin
me console par une postrit durable, que mon nom ne prisse pas du monde!
Dieu vivant,
etc.
4.
Je
t'ai
invoqu des profondeurs et de Mon Dieu, en ton pouvoir sont Dieu vivant, etc.
la voix de la
la terre
des tnbres,
5.
Tu as exauc
(femme)
strile et tu as
fcond sa matrice,
Dieu vivant,
6.
etc.
De ton ciel, ouvre-nous ton trsor prcieux, Que nos pluies viennent temps, les eaux gnreuses
Dieu
vivant, etc.
7.
Et l'poque de la rsurrection, j'ouvrirai vos tombeaux, Ainsi que dit le prophte Je mettrai mon esprit en vous.
:
Dieu vivant,
8.
etc.
descendu du
ciel.
Dieu vivant,
9.
etc.
Par gard pour toi-mme, dlivre-nous et nous dirons Alllouia! Mon Dieu, c'est de toi que nous attendons l'mancipation. Dieu vivant (et) clment, Koi fidle, accorde-nous un remde.
:
Abraham Danon.
NOTES ET MLAINOKS
93
Tandis que
le
livre
la
Septante et les
le
texte
hbreu
le
met
pas
parmi
trace
les
Hagiographes.
la littrature
est
gnralement admis
qu'il n'y a
dans
localisation
du
il
livre. J'ai
TalmUd. Dans un passage bien connu de Meguilla, 3 a, nous apprenons que Jonathan ben Ouzziel, aprs avoir compos le Targoum des Prophtes, entreprit une version analogue des Hagiographes. Le Talmud ajoute qu'une voix cleste s'y opposa, parce que les Hagiographes contiennent la dtermination de l'ge messianique a n ^'1 ra '3 N'33^ itxa jhi ib mO bip Ma tm. mus y? Ceci ne peut se rapporter qu'au livre de Daniel, l'exclusion de tout autre hagiographe. Il semble donc plus probable que Jonathan b. Ouzziel avait l'intention d'adjoindre le livre de Daniel ceux des Prophtes et qu'il s'attira par l de la part de ses contemporains cette vive opposition qui ressort du texte talmudique. Ce point de vue jette une nouvelle lumire sur la discussion ultrieure rapporte dans la mme page, o le Talmud s'efforce de marquer la diffrence entre Daniel, qui n'tait pas considr comme un prophte, et les prophtes contemporains Hagga, Zacharie et Malachie. Cette discussion semble en l'air et sans rapport avec ce qui prcde. Mais si notre hypothse est exacte, elle est tout fait sa place et donne la raison de l'opposition faite Jonathan ben Ouzziel, corrlation qui n'lait plus sentie par le compilaleur du Talmud. Car la tradition concernant le dessein de Jonathan b. Ouzziel de traduire Daniel comme un des livres des Prophtes a t par erreur considre comme un projet de tradans
le
:
"
la
traduction
Targoum sur
Job,
94
comme nous
d. Zuckermandel, p. 128. Mais il n'est pas question de ce passage de Jonathan b. Ouzziel, et il n'est pas invraisemblable que Rabban Gamliel ait trouv redire cette traduction pour certaines raisons intrinsques que nous ne pouvons mme conjecturer, tandis que le second .Gamliel s'est conform l'avis de son
Notons incidemment que, dans les mots attribus Jonathan iTODb Nbu5 V 3E>1? 3nTn b. Ouzziel dans le passage prcit mp-ibrw -n-n sov ttw ^nnsb ba* nsn ma TDb abi ^mui* 'rosb ab;a b&ma'n, seule l'expression vpu)* ^rnsb Nbs* peut tre originale. Ce ne sont pas seulement les mots ma naab abi tas qui se sont glisss l du texte bien connu de BabaMecia, 58 6, comme l'a dj remarqu Bcher mais aussi la phrase abus binia^a mpibrra "la-p, qui ne peut s'employer que par rapport des divergences d'ordre lgal comme dans les cas cits par Bcher. A propos du Targoum sur les Prophtes, cette expression n'a pas
:
ww
de raison d'tre.
Alexander Marx.
Aggada dev Tannditen
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Bauer
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de 71
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contenu de
la Tefilla,
en
Bergstrasser
Hebrische Grammatik (29 e d. de la Grammaire de Gesenius), mit Beitrgen von M. Lidzbarski. l re partie Einleitung.
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Breuer
(Jos.).
u.
erlutert.
in-8 de vin
-{-
230
p.
i'ibers.
Breuer
(Jos.).
u.
erkl.,
in-8 de x
-j-
412
p.
90
Teil.
Bibel,
Apokryphen
u.
Ce petit manuel,
dpouill dessein
de
notes d'rudition,
donne, avec
conclusions
la
Bible, l'auteur
rsume
les
qu'il a dj
proposes dans des articles de revues hbraques, chapitres d'un grand ouvrage en hbreu en prparation sous le titre de H/cer kitb haltodesch. L'auteur adopte les conclusions les plus radicales de la critique
les avoir
soumises
un examen personnel.
pour M.
B.,
il
11
a tendauce
('-'est
pas douteux
que les dix cornes mentionnes au ch. vu de Daniel dsignent les dix Csars er romains de Csar Vespasien. Le morceau serait d un juif du i sicle exhortant ses frres pendant le sige de Jrusalem par les Romains
!
B. Harz,
1920
Bloch
(Chajim).
Eine Auswahl
Verlag
das
Leben
in-16 de 44 p.
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234
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Excellente dition, qui rpond aux exigences de la critique et de
la
philologie
modernes.
Cohen (Hermann). Die Religion der Vernunft ans den Quellen 629 p. Judentums. Leipzig, G. Fock, 1919 in-8 de vi
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(J.
N.).
XII,
3,
p.
299-390). Philadelphie,
Flanter
(E.).
Berlin,
in-16 de 244 p.
de la Quin-
un premier
pomes
la
juifs
fort originaux,
le
en vers libres,
Bible et dans
trsor de l'Agada. Ce
LXV1I,
p. 308) le
tous les fervents de posie, mais d'une saveur particulire pour les lecteurs
Midraschim. Depuis 1913, M. Fleg avait donn, sous vnements de la guerre, le Mur des Pleurs et le Psaume de la Terre promise. Le prsent volume est plus qu'une rdition du premier recueil. De nouveaux pomes sont venus l'enrichir, parmi lesquels on gotera particulirement des morceaux tels que la Victoire de Sliimmsbonn , le Rve
familiers
avec les
l'influence des
de David, la Valle des Prophtes . Ecoute, Isral devient le titre gnral de tout un cycle, qui comprendra sept livres de pomes en vers et eu prose, de contes, fables, romans, dialogues et drames, sous l'invocation des sept
11 y aura, outre le livre de la Pque et celui des Semaines prsent volume), le livre de l'An nouveau, du Grand Jene,
On demandera
il
l'attente du public mis en got par ces heureuses prmices d'une vritable
Lgende dore
du Judasme.
Fhazer (James George). Adonis, Etude de religions orientales compares, traduction franaise par Lady Frazer (t. XXIX de la Bibliothque d'Etudes
P. Geuthner, 1921
in-8 de vu -f 312 p.
7
LXXV,
* 149.
98
Giesebrrcht
3 d.
in-12 de 128 p.
Gttsberger
Testament.
de 79
p.
in-16 de 179 p.
(J.).
Die
YVundermanner
;
n.
in-8 de 140 p.
Hennessy
(I.
II.).
Jol, Obadia,
Horton
418
Husik
p.
(II.
T.).
The
in-8 de
(Isaac).
A
,
History 1918
;
of
New-York,
Macmillan G
in-8 de l -f 462 p.
:
la
un expos complet,
mais
clair et succinct,
Le Daat Elohim de S. Bernfeld rpond assez bien aux besoins, mais ne peut rendre de service qu'aux hbrasants. Sous les auspices de la Jewisb Publication Society, M.
la
philosophie
est faite
par
rationalisme, l'exclusion
de
la
Cabbale
et
prement
srie
dite,
elle
dans l'introduction,
la
qu'une
chronologique de
monographies sur
les
sont adonns
Merwan
al
Mukammae,
Mose
et
Bachia,
Abraham
Abraham bar Hiyya, Joseph Ibn addik, Juda lbn Ezra, Abraham Ibn Daoud, Mamonide, Hillel
Aarun
b. Elie
Halvi,
b.
Samuel, Lvi
tout le
dclin
b. Gerson,
de Nicomdie, Crescas
le
et
Albo, en
somme
mouvement
rationaliste
le
depuis
en Espagne et dans
vulgarisation,
sud de
s'est
la
France au xv e
l'appareil
sicle.
Soucieux surtout de
les
l'auteur
interdit
d'rudition,
citations
hbraques ou
Ibn Gabirol
bien les sources originales. Une bonne bibliographie (ajouter aux tudes sur
l'article
XXXV,
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in-8 de
vita
vm
+ 405
d;i
p. -f-
errata
pnbblica
c privata degli
romana
(estratto
II
19-43).
Milan
in-8.
Dans
document qui
trs
renseignements fournis
la
papyrologie,
un tableau
anim de
la vie juive
en Egypte, l'poque
hellnistique et romaine.
Il
de l'tablissement
des communauts
intrieure des synagogues, les relations avec les souverains, les courants reli-
le
publiques
et
prives,
les
commerces
l'onomastique.
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intellectuelle
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On
le
la
trouvaille
du Code de Hammurabi
compa-
Scheftelowitz
schiede,
Die altpersische Religion n. das Judentum. Unter(I.). Ubereinstimmungcn und gegenseitige Beeinflssungen.Giessen, A. Topelmann, 1920 in-8 de vm -f 240 p.
;
3"i
und spanischen
Selbstverlag
(Palastina),
p.
in-8 de lxxii
+ 136 +32 + 8
u.
p.
Sellin (Ernst).
z.
erkl.
(Kommentar
A. T. 12). Leipzig,
(J.).
in-8 de ix
+ 568
Skinneh
1915-1917
p.
Press, 1918
in-16 de cxxn
396
Gili,
in-4 de xxvni
722 p.
in-8
devin
+ 87p.
Judentum
Tobac
I,
u.
in-8 de 68 p.
(Ed.).
historiques et religieuses.
:
312 p.
II-III
;
Isae,
Jrmie, Ezechiel,
six petits
in-8" de ni
616
p.
Torczyner
in-8 de x
+ 343
p.
BIBLIOGRAPHIE
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(P,
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WACHSTEiri
(l>"
vortraege
in
hbraque
"HDom
nno?2);
de
wi
72
p.
w
Soc
(Percival).
f.
(1.
+ 11G
p.
Woskin-Nehartovi
W. Kaufmann
gr. in-8"
(tir.
de 107
p.
The
last
days of Jrusalem
part
du Jewisk Forum,
in-8 de 12 p.
Zlocisti (Theodor).
in-8de 441 p.
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Zorn
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Die Psalmen.
in-8<>
de
xii -f-
755
p.
2.
Priodiques.
of
XXXVII, no
origins
janvier 1921.
==
Charles C.
Torrey
Th.
notes
J.
:
Meek
Some
:
religions
of the Hebrews.
Critical
The printed texts of the W. F. Albright Ivory and apes of Ophir. Peshitta Old Testament. H. C. Ackermann The principle of differentiation between The Word of the Lord and the Angel of the Lord . I. W. Slotki a Study
M. Sprengling
J.
Daniel, m, 21-24.
Bloch
:
of Q3H.
==
2, avril 1921.
:
==
Critical notes.
II.
I.
M. Powis Smith
III.
Some
xx, 39.
J.
textual suggestions
I.
Mi eh a n, 12;
Hab., n, 17;
Ezk.,
D. H. Corley
:
Isidore in Iewry.
= = N
:
3, juillet 1921
==
=
:
Morgenstern The Elohist narrative in Exodus, m, 1-15. E. Day The rminiscences of the Psalter. M. Seidel A as an old plural ending of the hebrew fminine noun [croit trouver dans la Bible des
noms fminins en d, p. ex. Ex. i, 10 rranbw ttMnpn -O]. T. XXXVIII, janvier 1922. Ioshua Bloch examination of the text of the Syriac Version of the Song of A critical
vestiges d'un ancien pluriel des
==
==
Songs.
Biblica
(Sous-titre
Commentarii
edili
a Pontificio Instituto
Biblico).
Nouveau Testament,
Rome,
par an. Elle publie des articles de fond (commentationes), des notes (animadversiones), des bibliographies et des recensions. Les articles
104
de fond est facilite par un sommaire rdig en latin et place gnralement en tte. Les listes bibliographiques sont trs abondantes; les priodiques d'un grand nombre de pays y sont dpouills, ce qui rendra grand service aux chercheurs. La position est, bien entendu,
articles
Mais
les
la
critique textuelle.
1
:
Signalons
of the
Vol.
I,
1920. Fasc.
E.
Power
A study
:
hebrew expres:
Wide
of heart
nb
am.
Fasc. 2
A. Fernandez
La Gritica
salva substantialiter
:
]. F. 3
I
L.
Heidet
ix,
Voyage de Sal
au
Sam.,
4; fin,
t.
II, f. 1
:
3).
P.
:
II, Joon Notes de morphologie. The Chronology of 3 and 4 Kings and 2 Para:
==
Vol.
essai d'harmonisation
des chronologies bibliques et profanes et d'tablissement d'une chronologie continue] (suite fasc. 2).
P.
Joon
Sur
le
nom
de
:
Qoheleth
A. Fernandez Jud., v, 12. [l'homme de l'assemble populaire]. n^DUJ. A. Vaccari Su un preteso uso dlia A. Deimel: Sumer Le symbolisme du sacrifice expiaF. 2 A. Mdebielle parlicella \. A. Fernandez El profeta Ageo, n, 15-18, toire en Isral (fin au f. 3). Vaticinium messiaF. Zorell fundacion del segundo Templo. y la Ez., vu, 23 [sur le sens du mot A. Vaccari num, Is., ix, 1-6 hebr.
=
:
pirn]-
P.
Lattey
Joon
F. 3
7,
L. Murillo
El
a Isral
de las promesas
18.
o Judaismo y
P.
gentilismo en la concepeion
dez
G.
A
:
A. Vaccari
F. Zorell
nenia.
:
F. 4
A. Vaccari
Vol. III, 1922. F. 2 Epoca de la actividad de Esdras. A. H. Hopfl Fernandez Aspetto morale de la conquisla de Canaan. Das Chanukafest. G. Meyer Zur Entstehungsgeschichte des Bches Judith. P. Joon Quelques hbrasmes de syntaxe dans le premier Ex. de Vaw omis dans le texte Massortique. livre des Macchabes.
:
:
==
F.
offre
A. Tricot
La prise d'A
Notes de critique
Psal.,
E. Power: Sion or Si'on in un meilleur texte que l'hbreu]. P. Joon. Les temps dans Prov., xxxi, 10-31 [doivent cxxxiii.
;
se traduire au pass
il
s'agirait
XI (Philadelphie, trimestriel),
:
juillet 1920.
vi, 3.
:
= = Gritical notices
:
J.
Kohn
An
expia-
nation of Abot,
H. Hirschfeld
M.
Hyamson
Husband's
Prosecution of Jsus
BIBLIOGRAPHIE
105
the
<
Hbreu [ncunabula.
history
D.
J.
Kohler
.
1
Wolfs noies on
N"
2,
of
the
:
jewish
question
in
==
s.
octobre
in
Sassoon
Inscriptions
Un
Synagogue
== Kai-Fung-Foo.
1920.
Diplomatie
Kohler
:
The Esse ns
-uni the
apocaiyptic Literature.
J. Z.
Lauter-
12 Mekilta. The name N 3, janvier 1921. [-irno bbvi dsignerait le soleil]. of Flavius Josephus. Gritical notices The, religion J. A. Montgomery Rcent hellenistic Literature. s. N. Greenstonc The L. Finkelstein
back
of the
Hirsch
Isaiah 14,
==
==
:
Religion of Isral.
M.
.!.
Kohler
Baron 's
Mann I. The last Geonim of Sura. II. Fihrist of Sa'adya's Works. III. Abraham b. Nathan (Abfl Ishk Ibrahim b. 'Atta) Nagid of Kairown. J. Mann Addenda to the Responsa of the Babylonian Geonim [as a source of
the Gongress of Vienna.
= = N
4, avril
1921.
==
J.
Jewish History
.
:
S.
S.
Cohen
J.
I.
Hoschander
:
Biblical Literature.
Davidson
Some
notes to
Mahzor
Yannat. = = T.
1,
juillet 1921.
= = M.
le
Vishnitzer.
A Jewish
ms. de Ber
la bibliothque du Jew's Collge, et publi parle D r Brawer;'ce ms. renferme des renseignements varis sur la condition intellectuelle et sociale des Juifs de Pologne au xviu e s.]. Light on the history of the hebrew Verb. S. Daiches I. Eitan Exodus, v, 4-5. A polemical N 2, octobre 1921. J. Mann Rcent biblical work against Karaite and other Sectaries. J. Reicler == N 3, janvier 1922. Literature. - J. Kohn A. Kohut.
Bolechower, conserv
==
==
in
= =
J.
Mann
tract
communaut
et joint cet
5
)].
I.
J.
N. Epstein
:
Davidson
[le
unknown term
in
non un
nom
J.
Kohn
Jewish Fathers.
==
:
Descriptive
(suite,
1 er
juillet 1922).
Mann
Early Karaite
Bible Commentaries.
Critical
Notice
M. Cazanowicz
08
2-3 (1921).
== W.
F.
:
Albright
revision of Early
Hebrew
Mackay
:
Chronology.
Observation
E. N.
A. Z.Idelson
E.
J.
IL
on a megalithic
Building at Bet
Sawir
(Palestine).
E. Ben Yehudah Haddad Blood Revenge among the Arabs. The Edomite Language. Solomon and the ShulaC. C. Me Cown
106
111
i
J.
P.
Peters
Noies on Locality
in
tlie
Psalter.
D. Yellin
:
La Maison The Use on Ellipsis in Second Isaiah F. M. Abel d'Abraham Hbron. S. Raflaeli A recently discovered Samaritan Gharm. (;. Orfali T. II, N 2 La dernire priode de l'histoire de Capharnam. L. Sukenik The ancient City of Philoteria [Betli W. F. Albright Palestine in the earliest historieal Period. Yerah). Tolkowsky Byzantine Caravan Hontes in the Negeb. T. Canaan Aphek. A stndy in Biblical Topography [tude sur la bataille de l'arche (I Sain., iv, 1) celle de Gilboa et celle entre Achab et Rcn-Hadad].
:
==
==
:
Monatsschrift fur Geschichte und Wissenschaft des Juden= 64 e anne, N os 1-3, janvier-mars 1920 tums (Breslau, trimestriel) =:r=M. Brann Jacob Guttmann [ncrologie du prsident de la Gesell-
Guttmann
laisse
la
thologie juive au
moyen
ge,
les rapports
del thologie juive avec la scolastique au xiii 9 sicle. Quelques-unes de ces tudes, Guillaume d'Auvergne et la littrature juive, Alexandre de Haies et le Judasme, ont paru dans notre Revue. Guttmann collaborait au Corpus tannaiticum et la Germana judaica]. I. Heine-
mann
(fin,
Philonslehre
vom
Der Segan. Wesen u. BedeuJ. Cohn tung des Dagesch,insbesondere desDagesch euphonicum (suite, n* 4-6). F. Babinger Die hebrischen Sprachproben bei Ritter A. von Harff. N oS 4-6, avril-juin ===== M. Freudenthal Die beiden Moses [le Mose biblique et Mamonide]. Zur Ortsnamenkunde S. Klein Palastinas (fin, n* 7-9). M. Rrann Ans H. Graetzens Lehr-u. WanderA.
n os 4-6).
Schwarz
==
jahren. IV.
==
7-9,
juillet-septembre.
= = H.
Laible
Ethische
Tuschung
(fin,
os
10-12).
Die Stellung der Juden in den 1793 u. 1795 v. Preussen erworbenen polnischen Provinzen zur Zeit der Besitznahme (suite, n os 10-12, 1-3 (1921), 4-0; fin, n os 7-9). V. Aptowtzer Anteilnahme der physichen Welt an den Schiksalen des Menschen (suite, n os 10-12,
:
Jacobson
1-3
I.
(1921);
:
fm,
Elbogen
nos 4-G).
==
N os
= =
Heinemann
Jacob Guttmann.
:
1921.
= = A.
:
= = 65 anne,
:
Lewkowitz
Hermann Cohen
A.
Grotte
Josef
:
Caro
J.
N. Epstein
Randglossen zu
tinas. =====
Klein
:
N. M. Nathan
in
d.
Das Feldgebetbuch
Matrosen
cnglischen
Arme
u.
Marine.
I.
Scheftelowitz
BIBLIOGRAPHIE
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-
'
107
al-
S.
Poznanski
==N
,,s
7-9, juillet-septembre.
==
S.
Levi
l>;is
l'ran/.osisehe
Feldgebetbuch.
les
Sclma Stem
.
S.
M.
:
Dubnows
Neueste Geschichte
jdischen Volkea
S.
Krauss
:
Zur J. Biieses Synagogenruinen u. die Halakha. Is., m, hebr&ischeu Sprachforschung [explication de H<\U Hannfesch, 18-20 Borte d'amulettes), Ktdor, Job, xv, 24 (destruction), Hadourim, Is., \i.v, 2, Rosch kleb, n Sam., in, S]. I. Low DerKuss. S. Klein
Die galilischeo
:
/.u
A. Grottes
Synagogen-Ausgrabuugen.
=
:
3, juillet
1021.
==
avril
H.
P.
noms
1
er
oct.
er
1922).
Bruyne
de David,
Vestiges
Chronique
R. P. Vincent
Hammam,
1
Tibriade.
.
==
4,
:
er
oct. 1921
==
11,
P.
Vincent
L. H.
Vincent et
B. Carrire
1,
tions.
==
31 anne. N
==
Psaume
[le
Cads biblique].
L. H.
Vincent
L'anne
:
== N
3,
juillet 1922.
= = Mlanges
par
le P.
Nby Samoul [confirme l'opinion dj mise en 1892 Lagrange que cette montagne portait le sanctuaire de Gabaon,
s'y
du
site].
Dhorme Le Dsert
: ;
de la Mer
Pays de
Babylonie du Sud
la Mer , campagne de
Sargon (710-709)].
d'Alexandrie.
[description
R. P.
Abel
:
la
du
Chronique
J.
Creten
le
tmoin oculaire
Revue de
= = R.
Des fouilles Dussaud Les P. Humbert T. LXXX, n os 4-5. Temple de Jrusalem. mtamorphoses de Samson ou l'empreinte isralite sur la lgende de Les Jardins A. Causse Samson. T. LXXXI, 1920, n 3. d'Elohim et la source de vie. Essai sur rvolution du Mythe paradi-
==
==
==
==
==
108
Hazofeh (Revue
==
:
M. Wciss
et
fragments de
Gueniza
M.
Guttmann
I).
Exgse
de Job
midrasch
fasc. 2,
S.
:
Hevesi
Etude sur
phie de
le livre
t.
I.
Duschinski
1922, fasc.
Biogra2).
Oppenheimer
et
VI,
1,
J.
Rosenthal
et Eizik
Euchel.
Patay
2; fin,
uvres du pote Meschoullan Da Piera (xin 8 s.) Notes sur YOar Isral Goldberger I. fasc. 3;.
fasc. 2, 3, 4,
:
t.
Vf,
1922, fasc.
1,
2).
==
3
:
F. 2
J.
M. Klein et A.
:
Mullner
Babad historien
la
= = F.
:
Szpcr
Contribution
:
S.
Poznanski
mor-
ceaux de
Meguillat Setarim.
A. Marx
Maamar
schenat hagueoula
:
Les noms S. Krauss [d'aprs un ms. du Sminaire de New-York]. F. 4 A. Marmorstein du Messie l'poque des Gueonim. Kiddousch Yerahim de H. Pinhas [curieux texte qui rvle, pour la premire fois, un ouvrage du patan Pinhas, peut-tre disciple de Kalir, dont le nom seul nous tait connu par Saadya; intressant pour l'tude
==
J.
Mann
Contribution l'tude du HassiI. Griinwald reot Yehezkel. Pioutim de la prison I. Mann T. VI, fasc. 1 disme hongrois. [uvre de Abraham-ha-Cohen, palestinien mis en prison en Egypte pour dette un Carate, en 1024, et non de Joseph b. Abraham comme La prononciation du Kame J. Szper l'avait cru M. Marmorstein]. Dorsch Reschoumot et les Dorsch chez les rabbins du Talmud; les
Perek
==
hamourot.
Cevi
et
A.
Freimann
A.
Marmorstein
Supplment mon article le Kiddousch Yerahim de R. Pinhas. Vestiges de rituels de l'Aboda de Kippour. I. M. Elbogen Fasc. 2. I. Davidson L'Exilarque Isaac. M. Grossberg Piyoutim anciens. V. [grand fragment d'un pome philosophique d'auteur inconnu, d'aprs un ms. du Brit. Musum. Ce pome, dont quelques expressions rappellent la manire de Salomon b. Gabirol, forme curieuse. Il avait est remarquable pour les ides et de vingt-deux portes de vingt vers chacune. La dernire consonne de
: :
==
mme
moins
au jour].
J.
Mann
(en
mmoire de
Bagdad
(xu e
S.
s.).
Poznanski)
Un Responsum du
:
Eli de
R. B.
Lewin
Notes sur
les
Hiwi al-Balkhi.
BIBLIOGRAPHIE
109
3.
Notes
et extraits.
Dans un article de La Revue d'histoire et de littrature religieuse (l. vu, mars 1921 M. P. Roussel tudie quelques documents nouveaux relatifs au culte de Sarapis. Dans ces documents provenant de papyrus rcemment publis et qui paraissent dater du n sicle apr. J.-C, il est
i,
devant Trajan.
X, n 1242),
qui s'apparente la catgorie de ces procs dont les papyrus nous ont
conserv
le
rcit,
plaides
devant
les
Commode,
dans une
Une ambassade
Home
devant l'empereur
les
uns
et les autres
leurs dieux... (sans doute s'agit-il pour les Juifs, ainsi que le
prsume
Plotina a
H., des
rouleaux de
la
Loi).
L'empereur, que sa
femme
dispos en faveur des Juifs, traite durement les ambassadeurs alexandrins au cours de la deuxime sance, le dbat s'envenime entre
:
Trajan et Hermaskos l'Alexandrin, qui lui reproche de remplir le Snat de Juifs et d'tre l'avocat de ces impies (vocrioi). Alors se produit le
miracle
le
;
buste de Sarapis,
de sueur
il
y a
dans
collines...
d'tonnement peu aprs tumulte, des cris et tous s'enfuient sur les La suite est mutile.
Rome du
Dans le n de juillet-octobre 1921 de la Revue archologique, M. Ch. Bruston tudie, d'aprs le rcent ouvrage de R. Eisler [Die Kenitischen Weihinschriften der Hyksoszeit, Fribourg, 1919) les plus vieilles
chananennes
.
inscriptions
plus nettes que celles du Journal of Egyptian Archaeology publies en 1916 par A. H. Gardiner, permettent une meilleure interprtation
de ces documents. L'criture de ces textes, o il est question d'ex-votos Tanit, Hathor, au Soleil, Baalat, a rvl un alphabet dont les
formes archaques attestent une date antrieure aux plus anciennes inscriptions phniciennes, hbraques, moabites ou aramennes. Ces textes remonteraient 1.500 environ av. J.-C. Ce ne sont donc pas
les
le
bassin mditer-
Dans
le
et
thologiques, le P. A.
le
Messianisme
des Batitudes
comme
un acte essentiel-
110
Testament
Les
L'auteur
de
l'article
=
'
Sous
le titre
de Ginz Kdem,
d'un
le
Dr
B.
Lcvin vient de
commencer
la
la
publication
priodique
fascicule
en hbreu consacr
priode
des
p.)
Gueonim. Le premier
du
t.
de vi-j-UO
des commentaires talmudiques dus Ha Gaon, Scherira, Hananel. La plupart des articles sont dus au savant diteur de Ylgret R. Scherira.
la
nouvelle Revue.
La Socit
Il
Dwir
Berlin,
annonce
la
et
tudes sur
talmudique
et la littrature juive
en
S.
Elbogen,
J.
N. Epstcin et
H. Torczyner.
nom une
aux
arts plastiques, la
musique dans
rserve
le
pass et le prsent.
Une place
Vichnitzer.
particulire y sera
l'art juif.
Directeur
le
D M.
r
r
le
remplacement du
regrett
D r Gothard
Deutsch.
Julien Weill.
IMHUUiillAIMMK
III
Dio Palaestina-Literatur. Kinc internationale /isc/icr Ordnung mit Au t oren und Sachregter,
Thomsbn, Tome m. Leipzig, Hinrichs, 1916.
Bibliographie
in
sijslemavon
Peter
lierausgegeben
Le
i>
Peter
donne
le
Thomsen, infatigable bibliographe el palestinologue, nous troisime volume de sa Bibliographie internationale de ions les
la
1
.
Le D
'
Thomsen
a eu
J.
comme
devan-
ciers
Benzinger. Les
essais
et les
uvre bibliographique
Il
tait
bien
souhaitable, en
qu'on
partaget
le
travail
entre
von Griegen
pour
la littrature hollandaise,
de
J.
de Groot; pour la
charg de la
littrature
tographie.
Ce volume, qui nous permet de prendre connaissance de 4.200 travaux, de valeur ingale, possde encore un autre mrite il a paru pendant la
:
que de publier, pendant la grande tuerie, une bibliographie internationale, et pour ainsi dire complte, de la littrature concernant la
tion
Palestine.
la
Commis-
couragement de
cation
la
de cet ouvrage,
ncessaire
palestiniennes.
mme
la
on a plac
(III)
et la
deux groupes. avons sous les yeux, on n'a pas tenu Dans le volume que nous compte seulement des publications qui touchent spcialement la
lise, d'aprs l'auteur, la liaison ncessaire entre ces
Palestine. Les frontires de la bibliographie palestinienne ont t reportes trs loin. Ainsi la littrature sur la Syrie est trs
soigneusement
que
la littrature sioniste.
MM.
S.
Klein et
W.
1.
Zeitlin.
l'anne 189o.
112
ou nous donner de nous intresse spcialement. brves indications sur la partie du Nous ne demandons pas mieux, et Ion et mme souhait que la bibliographie ne fut pas simplement une liste de noms d'auteurs et de titres d'ouvrages. Mme des notes critiques sur la valeur de chaque
L'auteur
parfois
expliquer
un
titre
livre qui
les
le
lgitimit de ce souhait.
:
c'est le on nous rserve une surprise des manuscrits palestiniens public-. liste Nous ne pouvons nous retenir d'admirer
et
de son pouse, qui nous offrent, la fin tieusement complet, ne comptant pas moins de 5.700 mots.
Il
travail
nous reste
souhaiter
que
le
D Thomsen
r
Nachtrge
A.-B.
Duff.
Le Grant
Julien Weill.
VERSAILLES.
IMPRIMERIES
CERF,
59,
LE
RAVISSEMENT DU MESSIE-ENFANT
DANS LE PUGIO FIDEI
[
La version de l'histoire du ravissement du Messie-enfant, telle qu'elle se lit dans le Pagio fidei (p. 350) 2 pose un problme
,
et
qui
ai ob
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bjrrata
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T.
LXXV.
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114
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nsia
D^nian
b*nan
bto
.yp n5
-jeudi
imi
Nnnca
A propos
(Gcn.,
Toutes
les
fois
que
les
brebis
:
s'chauffaient
Elie, d'heureuse Samuel, fils de Nahman, dit Le jour o fut dtruit le Temple, entendit une Le temple saint est condamn la destrucvoix eleste qui criait A ces mots, il s'imagina que le monde entier allait distion, etc. {sic). Continuant son chemin, il rencontra des gens occups paratre
xxx, 41),
labourer et ensemencer. Comment, s'cria-t-il, Dieu s'est irrit contre son Univers, il a rsolu de dtruire son Temple et d'exiler ses enfants parmi les gentils, et vous vous adonnez des intrts passagers La voix
!
cleste se
Isral.
fit
Laisse-les,
un sauveur
est
rpliqua Elie?
A Bethlem de Juda.
Il
se rendit
dans cette ville et trouva une femme se tenant la porte de sa maison, pendant que son fils tait tendu devant elle, tout souill de sang. Et pourquoi gt-il ainsi Oui. Ma tille, lui dit-il, est-ce l ton fils?
couvert de sang?
Quel malheur
C'est parce
que
le
jour
:
mme
par
de sa
Lve-toi et prends-le
Sauveur d'Isral et me rendre compte s'il est lev (ou grandit) comme un roi ou 11 trouva la femme la porte de la maison. sous la forme des anges. Matre, ne t'avais-je pas Ma fille, lui dit-il, qu'est devenu l'enfant? venu au monde sous une mauvaise toile*, puisqu'il tait dit qu'il tait il a n le jour mme de la destruction du Temple? Ce n'est pas tout
:
C'est ce qu'elle fit, aura un grand salut pour eux (Isral). Je vais aller voir s'en alla. Cinq ans aprs, il se dit Elie
lui il y l-dessus et
le
des jambes et ne marche pas, des yeux et ne voit pas, des oreilles et comme une il est inerte n'entend pas, une bouche et ne parle pas mots, un vent souffla des quatre coins du inonde et le pierre. Sur ces
;
transporta dans la Grande Mer. Alors Elie dchira ses vtements, s'arHlas! le salut d'Isral a pril racha les cheveux et dit en gmissant
:
Une voix
ce qui en est
Mer, quatre-vingts ans dans la chambre fumeuse prs des fils de Cor, quatre-vingts ans la porte de Home et le reste des annes (sic) il circulera dans les grandes villes, jusqu'au temps de la Fin.
A premire
mal
1.
laite.
Traduction conjecturale,
Il
le
texte tant
corrompu.
2.
31-
LE RAVISSEMENT DU MESSIE-ENFANT
Qu'il
US
dj
la
la
no reprsent pas la forme originale, c'est ce que prouve langue dans laquelle il est crit, savoir L'hbreu, alors
version du
que
une rgle gnrale que, lorsque deux histoires sont contes dans l'un et
est
;
Talmud
en aramen
or,
c'est
La terminologie messianique de ce traducteur est plus chrtienne que juive. Il appelle le Messie bsnw brc r>wvn le Sauveur d'Isral , et, en particulier, dans une phrase qui est la rplique exacte de Luc, n, 11 Un Sauveur nous est n , alors que les rabbins le nomment baia Librateur .
:
Son inexprience de
D'aprs
lui,
la
demande si le Messie a l'apparence d'un roi ou d'un ange. Un texte midraschique porte bien que le fils de
Elie
David sera plus grand que les anges mais jamais les rabbins ne le reprsentent autrement que comme un homme, mme quand ils le mettent en scne au ciel. C'est surtout dans le
1 ,
rle
qu'il
attribue au
prophte
qu'il
tale
son
rudition
trop
que joue l'Arabe sorcier dans le texte primitif, il lui substitue Elie, qui est le Dens ex machina dans les cas difficiles et les circonstances tragiques. Mais il ne sait pas qu'Elie est toujours l'annonciateur des vnements venir; en possession d'une science souveraine, il n'a jamais besoin d'interrle
courte.
Choqu du
ici, il
satisfaire sa curiosit,
comme
Aprs
la
moins que ce ne soit un humain mme, mre du Messie. Bien plus, dans son ignorance, il s'abanles
cheveux.
on ne s'tonnera pas des autres variantes tranges qui distinguent cette version si suspecte tant de points de vue. Pour justifier l'amertume de la mre et peut-tre sous l'influence
du
du Messie-enfant un pauvre
S'il
tre, gisant
comme une
lle
vents, c'est pour tre jet dans la mer, dtail qui n'a son paral-
dans aucun texte juif connu. L, il reste quatre cents ans, le traducteur confondant la dure de son rgne, d'aprs tel docteur ancien et le IV Ezra 2 avec celle de cette aventure maritime
,
indite.
Il
les fils
de Cor et
l'insuffisance de sa science sa
mconnaissance de l'hbreu. En
139; Ajadat Bereschit, 44.
1.
Tanhouma,
Toldot, 14
Buber,
l,
2.
28.
H6
effet,
il
dans la Mischna, signifie herbe produisant de la fume . Il a voulu dire, sans doute, Ytage suprieur rempli de fume> par une rminiscence de deux textes qu'il a mlangs. En eiet, il est dit, d'une part, qu'un Arabe sorcier montra un jour le lieu de l'engloutissement d'autre part, que la des fils de Cor, d'o sortait de la fume bande de Cor, s'tant repentie, reut pour habitation dans le Gehinom un endroit lev 2 Enfin, si ces rprouvs mritent la
nbyn,
qui,
1 ,
.
socit de
qu'ils
l'enfant Messie,
3
c'est
dit
d'eux
ne sont pas morts et que, pour cette raison, ils jouissent spcialement, ils sont de la seconde classe d'un sort particulier * d'hommes qui ressusciteront l'arrive du Messie 5 Enfin, notre
,
.
le
cir-
monde,
non seulement
de
1
la
nouveaut est due sans doute, confusion du Messie avec Elie, mais encore au qui mettent ce dernier ou tel autre rvlateur
et cette
Rome 6
2.
3.
Ibid.;
5.
Nombres, xxvi, 10-11. 4. Mischna Sanhdrin, xi: Sanhdrin, 110 ; Meguilla, 14a; Tanh., Buber, Bemidbar Rabba, 18. IV, 93; Aboi de R. Nathan, 36 Pirk Maschiah, B. H., III, 72 Pirk 5. Zorobabel (voir Revue, LXVI11, 139; R. Yoschiahou, ib., VI, 115. 6. Il va sans dire que Samuel b. Nahman ne saurait avoir rapport cette traduction malencontreuse de la page du Talmud de Jrusalem, malgr l'affirmation de notre texte. Voici, sans doute, l'origine de cetfe invention. Un peu plus haut 'p. 349),
:
Raymond
na
Martini
cite
ce
*JN2n
Dm
^in !-in t^:?: i^ns "nn hTin a-.caa 'a "cnp7:r; s-na ann &Ta m^Ta ynv V2 qt sntranm -rb [anrra] ianaa ribtio i&n rrppara rwx Tirera nbina bip 13 'ra mbva ip*x wip?:r? rna. D'o sait-on que le jour de la Sur Gen., xxx, 41, Samuel b. Nahman dit
L3Ni3r.a
."
533
la
destruction dn
Temple? De
les
ce
verset
elle
Avant
de ces
'"I
douleurs,
a mis au
monde un mle
(lsae,
lxvi,
Or,
ce
passage
est la transposition
:
Nahman
np^b ysoy
"oa ^a nna irn: na maBrosn na nn nra irm miBEH ^b* 5ia "^n mai poi* rri n"apm ma ibna iiTDNin ia*iB nbia bta tmp m'r b-nn anaa rmm tvi
...
3
mn rmm
wt
bfiOTDC
IVinNn bttl3* .. Juda tait occup prendre femme ( pouser Tamar) et Dieu a crer la lumire du roi Messie (c'est--dire le Messie, qui devait descendre de Pre,
fils
de
Tamar
et
le
verset d'Isae
Avant
Partant
d'tre
en
travail, elle a
enfant...
le
c'est--dire
(Pharaon) tait n
dernier Librateur.
On
voit la dformation.
le
le,
le
mme
auteur
fait
b.
Nahman
aussi
le
l'historiette
montrant
le
Messie venant au
monde
en
mme temps
que s'croulait
Temple.
LE RAVISSEMENT DU MESSIE-ENFANT
H7
peine
Devant un
cette page
tel
ensemble d'incongruits, on
juif.
croire
Imputer
fantaisie de
Raymond
la
se retrouve
84),
qui est
communaut
serait
Isralite
de Prague.
regrett
Abraham
qu'un abrg du Midrasch Rabba Rabbati, dont il reste des fragments et qu'a utilis Raymond Martini, en l'attribuant, tort,
*.
moine espagnol n'est pour rien dans la rdaction de notre morceau, c'est donc au Midrasch Rabba Rabbati ou sa source que sont dues les particularits que nous avons releves. Est-il vraisemblable que ce Midrasch aurait accueilli des extraits d'un ouvrage hbreu crit par un chrtien? Ce ne pourrait tre vrai que d'un chrtien d'origine juive. Mais, outre que cette hypothse serait singulirement hardie, elle se heurterait au fait que ces^extraits ne rvlent pas de vises polmiques ou apologtiques
nettement caractrises. Or,
avait
tel
devrait tre
conu
le
On
le
dont
le
vocabulaire
comme
du milieu.
une conclusion analogue que conduit l'tude de certains ouvrages du vm e et du ix e sicles comme le Pirk R. Elizer et la Pesikta Rabbati, avec cette rserve que les auteurs de ces crits, tout en ayant modifi la langue hbraque employe par
Or, c'est
P. S.
M. A.
la
page du
ms. du Bereschit Rabbati dont il a t question plus haut, je puis indiquer les quelques variantes qui distinguent ce texte de celui du Pugio
fidei.
1. u.
Pugio Fidei.
Revue, XVII,
p. 313.
118
tte
de la citation
comme
dans
Pugio
pam ab ^a namnb ws'Hp Kiznp ma Kabran anriN rrava 'fioo nbttiw nu:n nabKa imn ma nac hd-k
(ils
la captivit et
la
femme du
elle
comme
est crit
i,
solitaire,
comme
1).
Ces mots ne se
lisent ni dans
Targoum
Lamentations,
est insolite.
ni
L'expression
L. 3.
le saint
Sanctuaire
il
Au
lieu de aTTiflb,
y a
a^nnnb
inm
i"pa, faon
Drvw
Comme
drai, tu
L. 16.
L.
Le ms. a en plus: abl iBCpb paiDDri T^inb D*M3 nb ]r:i bapsi nd -^n owbi n DE ba rib n?3N bapb nnxn il lui
L'habiller et des
lui dit
:
me
Il
ornements pour l'en parer. Prends-les, quand plus tard je revienremaniement du texte du Talmud.
je le conjecturais.
il
y a bien
yn,
comme
17.
Au
lieu de "ib^BM
m*
y a simplement
TH.
Jb. "ia*773
inia
ni3',
L. 4.
L. 5.
de
la
page suivante
"J^-
yvy iiay^aa
(!).
yp
*pK
DU LMAN ET DE GENVE*
I.
La coquette
petite ville
la rive
de l'Arve, rattache
actuellement
rpublique
et
gauche canton de
,
Genve, bien qu'elle ait exist dj au premier sicle de noire re 2 ne parat pas avoir eu de Juiverie avant le xvnr3 sicle. Les Juifs, en effet, durant tout le Moyen ge, habitrent la grande ville voisine,
Genve 3 Leur quartier tait situ dans l'enceinte burgonde attribue Gondebaut, au fond de la rue des Granges et du grand Mzel, plathea judaica, cancellum jadoram, reserr entre les boucheries, l'corcherie et les maisons des filles de joie. Une porte donnant sur le grand Mzel en commandait l'entre elle tait ferme la nuit, sitt le retour de tous les Juifs. Ils taient, pendant
. :
le
aux syndics de la ville. Les Juifs de Genve possdaient aussi un cimetire; il tait situ sur le chemin de Chtelaine, au Bouchet, ct d'une pice de terre, qui avait appartenu la confrrie de Saint-Crispin ou des
tion passait
Cordonniers
Ils
4
.
1.
J'exprime
et
ma
de Genve, P.-E.
et
Martin
mes recherches
m'a permis
de mener bonne
2.
Claudius
Fontaine-Borgel.
Lancy,
Recherches
historiques
sur Carouge.
Carouge
et ses
VI du Bulletin de l'Institut national genevois, 1857. Dictionnaire historique, littraire et statistique des dpartements du
t.
Mont-Blanc
3. 4.
et
Lman. Chambry,
1807.
Galliffe,
Genve historique,
p. 167.
d20
piscopaux et le chapitre de Saint-Pierre furent requis par le Conseil de chasser tous les Juifs de Genve selon la doctrine du prdicateur moderne (sans doute quelque moine prcheur et itinrant).
ils
ordonnaient
aux
marquerait. Mais deux Juifs Meyral et Aymon se prsentrent au Conseil demandant, pour eux et pour les autres, terme pour se retirer. On
Juifs de se retirer de la ville
dans
le
temps
qu'il leur
leur ordonna, et en leur personne tous les autres Juifs, qu'ils aient se retirer dans dix jours avec leurs familles pour aller
demeurer
par
le
de l'indignation de l'voque et de
1
la
Ds
taine
sicle,
on ne trouve plus de
Place sur
les
Juifs
mme de passage
Genve.
La
ville
fascination.
grandes
routes commerciales
des avantages
nombreux pour
les entreprises
ils
commerciales
tirer
et les
pourraient
de l'habitation
le droit
d'tablissement dans
1582)
durant
la
les Juifs estans sur le point d'estre chasss d'Allemagne, par l'organe
du
1.
Registres du Conseil;
l'expulsion,
G.
Gallifte, op.
cit.,
ne semble pas
dont
il
ne rapporte
Bibliothque publique
universitaire de
t.
Genve, M. h. g. 141,
c. folio
il
239-ye.
document
dont
le
l'emprunte
de 1730,
t.
I,
p. 324,
texte est de
la
David
doute,
source de ce
rcit est l'uvre de Simon Goulart. n Sentis en 1543, converti au protestantisme et devenu pasteur. V. Simon Goulart, par Lonard Chaster-Jones, Paris, Champion, 1917. Ce mme rcit se trouve dans Histoire de Genve depuis sa fondation jusqu' Van /6i/, crite par Pierre Perrin, Biblioth. publ. et univ. de Genve, Ms. M. h. g. 139, IV, f. 145. Les Registres du Conseil de l'poque ne contiennent aucune discussion
par contre,
les
dveloppements sont
longs
et
sur
la
tentative de
messire
dirigea, au mois de
mars 1582, une attaque contre Genve. L'Histoire de Genve et vol. de la Chronique de Savoie, Biblioth. publ. et univ. de g. 139 a. c. f. 281, est galement compltement muette sur la
121
l,
venir
Genve,
;u
nombre demeure
de
despends,
vers
Saint-Victor
ou
Saint-Jehan,
d'enfermer
(?)
eui
quand on les employede fournir annuellement une notable somme; au public el subir
rettraite
du
et
lieu
le lac.
Ne demendoyent
bons soldats
pour le besoingqui ne cousteroyent rien. Kendroienl la ville encore plus marchande, et sur tout que nul ne s'en pouvoit formaliser veu qu'il n'y a aucun commandement de les mettre mort, qu'on les supporte bien en
Italie.
le
trouveroyent
mauvais, qu'on ne pouvoit pas se confier d'eux au besoing, qu'ils causeroyent une grande chert de vivres, qu'ils escumeroient par leurs usures
tous les meilleurs des citoyens, qu'on les avoitdesja chasss de France et
prsent d'Allemagne. Le dernier avis prvalut et
allemands
si
demeurrent en
le lieu
comme
les
Sans doute est-ce cet attrait, cette espce de fascination exerce par Genve, centre d'un commerce actif, qu'est d rtablissement des Juifs Garouge. Ne pouvant, malgr des tentatives
ritres, entrer
le
Par le trait du 3 juillet 1754 entre la rpublique et canton de Genve et le roi Charles Emmanuel III, Garouge tait devenue sarde. C'tait une modeste bourgade de quelques centaines d'habitants, mais, ds 1775, le
commandant
militaire,
M. de Chatillon et
1. Ce Gandolle est Bernardin de Candolle, chanoine Fortcalquier il adopta la Rforme, fut reu bourgeois de Genve en 1555, lu en 1562 au conseil des deux cents. Il mourut eu 1585. V. Eugne et Emile Haag, La France protestante, t. III, p. 691. qui mentionnent le rcit ci-dessus; cf. J.-A. Galtiffe, Notice, t. Il, 2 dit., p. 587.
;
2.
juifs
d'Allemagne
le rcit
de Candolle fut
le
mandataire,
ni quel fait
ciliation
rapporte
du dpart
projet et de la rcon-
des juifs avec les Allemands. J.-B.-G. Galliffe, mentionnant aprs Gautier
v.
l'vnement,
Genve historique
qu'ils
et
archologique, a cru
ils
utile
d'ajouter, p. 167
Heureusement
Il
purent rester o
taient et
suite.
Complication
peut-tre, mais combien taient plus clairvoyants les partisans de l'admission en 1582
et quelle
importante
ville
marchande
serait aujourd'hui
Genve
122
le
premier intendant mage, conseills par Pierre-Claude de la Flchire, seigneur de Veyrier, conurent le projet d'agrandir Carouge, de transformer la bourgade en ville et de dresser victo-
Amde
projete
:
III,
par redit du 2 mai 1780, il instituait Carouge en bourg et en chef-lieu de canton, o depuis 1777 se tenaient un march
hebdomadaire et deux foires annuelles, et il rigeait dfinitivement Carouge en ville par dcret du 3i janvier 1786. Les Juifs n'avaient pas attendu cette poque pour s'y tablir. Blavignac affirme leur
prsence ds 1780.
siale
de Carouge
1
.
juif
dans
le livre
de paroisse, mais
comte Pierre-Claude de
la Flchire,
seigneur de Veyrier, qui s'intressait fort la prosprit et l'agrandissement de Carouge, ne semble pas connatre la prsence
blotti
il
au pied du
du mouvement en leur faveur commenc en France et poursuivi en Allemagne parMendelssohn etDohm il sait combien serait prcieux, pour les progrs de Carouge, le concours des Juifs. Dans sa
;
correspondance avec M. de Chatillon, seigneur savoyard, lieutenant-colonel de la lgion de campement Carouge, il indique son point de vue en s'informant des effets de l'mancipation accorde
par Joseph
II
Quelle sensation
fait
annonc par les nouvelles publiques, qui tolre toutes les religions dans ses tats, les admet aux charges et en permet l'exercice? C'est un moyen de peupler et d'enrichir son empire- , mais il ne parle pas de Juifs tablis
Turin cet dit de l'empereur Joseph
Carouge.
Dans une lettre du 30 novembre 1781, 3 ont bruit que les Juifs tablis Mahon
il
crit
Il
court
ici
un
au roi de btir une rue Carouge, si on voulait les y souffrir. Pourquoi non? On les souffre bien Turin... Ce sont des hommes crs limage de
offert
Dieu, dont
la religion doit
4
.
durer jusqu'
la fin
l'Ecriture sainte
Il
n'y a
1.
Le Roi.
p. 45.
2.
Gaullieur, Notice sur l'origine et l'accroissement de la ville de Carouge, p. 3ti. 3. V. Jewish Encyclopedia, s. v. Aprs la prise de L'Ile par les Anglais, les Juifs
128
Mais
le
recensement de
la
indique pourtant
population de Carouge dat de 1806 prsence d'un juif Carouge en 1780, Paraphe
la
'.
Le recensement
du 7 frimaire 1798 donne les noms suivants Treifoultz Moyse, dans la commune, 1782; Treifoultz Julie, I7S2 poque de l'entre
Treifoultz
Hlican,
1782;
.
(le?)
Ulmann Moyse,
ngociant,
Le recensement de
I783
:
.
grand Jacob et Moyse Lvi demandrent habiter Carouge, mais l'autocit risation leur fut refuse par le ministre, malgr la proposition de
sans doute
le
un permis de sjour
''.
Carouge. En 1787,
soit
ils
promulgu l'dit de tolrance provisoire accord par le roi Victor-Amde III. Ce sont Joseph Abraham, sujet anglais, fabricant de cristaux de verres anglais Salomon Isaac, de Hambourg Moyse Treyfus, Moyse Lvy, Cerf, Hongrois ses deux ouvriers Oppenheim, Joseph Vigevano, originaire Gaspard Treyfus, Spier, de Livourne, mari une Parisienne, Hlne Cerf, fabricant de Leyn Leeps, Hollandais, et Jacob Valha, son domestique cire Leyn (maison de M. Funny), le vieil Moyse Ulmann, Meyer Jacob, Samuel Lvy, le grand Jacob, Lyon Meyer, saac Blum, Benjamin Lucas (pour Ducas) Nathan Ulmann, fils de vieil Moyse; Jacob Valach le cadet, Jacob Salomon, les frres Schemolle, Isae Bloch et son frre, Sussmann Prage, David Lob, Moss Ulmann de Durmenach, Isae Ulmann, Moyse Ulmann d'Ouffheim, les trois de Hagendal, Cerf Moyes, Salomon et Lob de Durmenach, Plissier 5 Grce la bienveillance des autorits, les Juifs possdent une
:
libert
complte
et jouissent peut-tre
effet, le
commandant
militaire
4,
161, D. 5,
commune
4, n 6.
de Carouge, date
Pices justif.,
douteuse.
4.
Y).
et
I.
Archives du dpartement de
noms
sent
de chaque pice.
24
de Carouge, M. de
ides
Mesme de
Loi singe et
le
premier intendant
et
juge mage, Foassa Friot d'Asli, partageaient l'gard des Juifs les
du
libral et
communs
l'esprit
et
l'activit
la ville
ment. La population,
rieuse
:mle
elle
donnait
victo-
mais
de
et
la lutte
y transporter les fabriques d'horlogerie genevoises. Des Franches, ministre rsidant de Genve Paris, exprimait ces en
ville
craintes en crivant
1784
est et
au gouvernement de Louis XVI le 3 avril J'envisage avec peine la manire dont la nouvelle colonie sera compose, par le peu de soin qu'on se donne pour y
le
bon ordre et la sret. Avoir ses portes un repaire de brigands ou de gens sans aveu, c'est un malheur qui peut entraner des suites fcheuses. Si Carouge devient un cloaque dont les malfaiteurs et une vile canaille puissent faire leur refuge, ils porteront le trouble dans les tats limitrophes
maintenir
4
.
Sans doute
testation
le
il
du gouvernement
gn
l'invite
de l'ambassadeur genevois,
gnral de Savoie
mais
la
cour de Turin
les raisons
s'mut
et l'intendant
demanda
de
Carouge.
De Mesme de Loisinge
et
le
premier intendant
ils
Foassa Friot
nombre de
commerce,
colonie tant
l'industrie et le
est de l'intrt
du
gouvernement
talens
suffisans,
propres
pour en remplir
2
l'objet,
aprs s'tre
1.
2.
Archives du dpartement de
la
125
donns; mais, accordant une faveur aux Juifs, en voulut faire bnficier les seuls Juifs dclars et reconnus honntes. Conformment aux ordres <lu gouverneur, les magistrats carougeois tirent donc un choix parmi eux et, le 19 juillet 1787, envoyaient
nolte des Juifs qui, d'aprs les informations [es plus exactes prises sur leur conduite, nous ont paru tre dans le cas d'tre
la
dont le commerce et les talens peuvent que la notte des Juifs qui ont t (devaient tre) expulss tant parce que leur conduite nous a paru quivoque, malgr qu'ils n'ayent commis aucune fraude connue, que parce que nous n'avons pas t cerliors de leur probit par des preuves convaincantes .
tolrs
dans cette
ville et
Samuel Lvy, le grand Jacob, Leyn Meyer, Isaac Blum, Benjamin Ducas, Nathan Ulmann, Jacob Valach, les frres Schemolle, Jacob Salomon, Isa Bloc et sou frre, Sussmann Prage, David Lob, Moyse Ulmann, Isa Ulmann, Moyse Ulmann d'Uffheim, les trois de Hagenthal, Cerf Mose, Salomon, Lob, Plissier 2 Dans une lettre au gouverneur de la province, de Mesme de Loisinge et Foassa Friot motivaient leur choix pour les Juifs tolrs. Ils exposaient trs longuement les aventures de Joseph Abraham (v. au chap. Vie conomique), dont la venue Carouge
L'arrt d'expulsion atteignait
.
commerce
demandaient le maintien de Moyse Treyfus, Gaspard Treyfus, Moyse Lvy et Moyse Ulmann tous ngocians, non seulement ils sont munis de certificat de bonne conduite qu'ils ont tenu de l'tranger, mais nous sommes certiors de celle qu'ils ont tenue ici durant un sjour de plusieurs annes 3 pendant lesquelles ils se sont fidellement abstenus non seulement
d'acheter tout effet suspect, mais
les
ils
ont
fait
vendeurs
et
demandrent galement
Juif italien,
le
Vigevano,
fabricant de
d'Espagne,
n'ayant
aucune mauvaise relation sur son compte , et ils intercdrent pour que ft rapport l'arrt d'expulsion prononc contre Jacob
i.
2.
3.
l'dit
de tolrance
d'aot 1787.
4.
126
la
Le gouverneur semble avoir possd quelques renseignements dfavorables sur Vigevano et il leva son gard quelques objections. De Mesme de Loisinge et Foassa Friot s'excusent alors de Nous prenons la libert de lui reprsenter que leur dcision Vigevano ne nous est absolument connu que sous ce rapport
:
(comme
rendre suspect
et
Dans leur
de
lettre
du 30
juillet
au gouverneur de
2
:
Savoie,
Mesme de
C'est la
connaissance de leur conduite qui a engag les soussigns les proposer pour tre tolrs dans cette ville o ils ne laissent pas
d'tre utiles
pour
la
tri
commerce
qu'ils
tant
fait,
le roi fut
inform
et
ville de Garouge, tant les juifs qui y sont actuellement que ceux
qui voudraient s'y tablir dans la suite, pourvu que ce soit des
du dcret royal,
ne fut pas immdiatement excut. Est-ce par relle bont envers les Juifs, ou la maladie seulement empche-t-elle de Loisinge de
mettre en application l'arrt? Mais, en dcembre 1788,
le
gou-
verneur de
la Savoie s'tonna
de
la
2.
3.
crite par S. E. le
comte Goste
l'dit
S.
E.
le
de tolrance est
cit.,
lettre, date du 15 aot 1187, gouverneur gnral de Chambry, semble au moins de cette date et non du 27 aot,
ou de septembre
mais dj, en avril 1791, on ne malgr les recherches faites dans les
Tholozan, secrtaire
Cet dit de tolrance tait
127
particulirement du sjour du hollandais Lyon Leeps. De Mesme de Loisinge el Foassa Friot fournirent des explications au gou-
et lui
ordonne fut excute. Les Juifs tolrs provisoirement Garouge el qui composrent la premire communaut furent Joseph Abraham, natif de Londres, fabricant de verres d'Angleterre pour montres; Joseph Vigevano, natif de
lois,
l'expulsion
Livourne en Toscane, fabricant de cire d'Espagne cl commerant en mercerie; Jacob Ducas, natif d'Haaslaadt (Hattstadt), en Alsace,
marchand d'toffes en soie, laine et mousseline; Moyse Lvi, natif de Hegenheim, en Alsace, marchand de chevaux et en mercerie; Moyse Treyfulz, natif de Sirenz, en Alsace, marchand mercier; Paraph Polac, natif de Silesheim (Zilisheim), en Alsace, marchand mercier; Benjamin Ducas, natif de Bedbourg, prs de Cologne; Jouas Cucanheim, natif de Hoarville (Orvilleur?), Alsace, marchand drapier; Samuel Lvi, n Longeville (?), Alsace, marchand
mercier; Jacques Valich, natif de Riczeim (Rixheim), Alsace, marchand mercier; Gaspard Ploc (Bloc), natif de Heigheneim (Hegen-
marchand mercier; Gaspard Treyfulz, natif de Houff-heim (Uffheim), en Alsace, marchand mercier; Lyon Isaac, natif de Dermenac (Diirmenach), en Alsace, marchand mercier.
heim), en Alsace,
Mesme
de Loisinge
et
Foassa Friot
leur dclarrent qu'il leur tait permis d'hahiter la ville condition qu'ils continuent nous donner des preuves de leur bonne
nous informeront avec exactitude de la bonne conduite des autres juifs qui seront reus dans cette ville ou qui viendront y habiter, afin qu'il ne s'introduise parmi eux aucun mauvais sujet ou dont la conduite soit suspecte 2 . Pour mieux s'assurer de la bonne observance de leur recommandation, les magistrats chargrent deux Juifs de leur rendre compte de tout ce qui se passerait parmi eux, et ces surveillants
conduite
et qu'ils
furent
leurs coreligionnaires
3
.
Mais aucune autre mesure spciale ne fut prise contre les Juifs L'arrt royal de 1770 relatif aux Juifs du royaume de Sardaigne
:
parat avoir t
est plus
vraisemblable,
'\
Cet
Arch. dp. Haute-Savoie, G. 18, pice 34. Ce Leeps ne quitta pas Garouge. 2. Arch. dp. Haute-Savoie, C. 18, pice 33.
3. 4.
II.
128
arrt
prescrivait
le
entre Juifs
et
chrtiens et l'institution d'un ghetto, interdisait certaines professions et contraignait la pratique limite du commerce avec
ncessit de tenue de registres de vente et d'achat. Dfense tait
laite
svrement condamne, et dans les lieux de prire, ordre tait donn de ne pas exercer grand bruit les rites, mais de chanter d'un ton bas et modeste. Les Juifs de Garouge ne connurent pas les rigueurs de cette lgislation anti-
synagogues
juive.
leur fut appliqu fait exceptionnel Le seul droit commun ils usrent du permis d'habitation leur guise, s'tablirent leur fantaisie dans les divers quartiers de la ville; ils jouirent d'une
:
libert
qu'avec
raison
Blavignac
qualifie
d'illimite
et,
sans
souffrir la
moindre
restriction,
marchandises les plus htrognes. Ils pratiqurent leur culte au vu de la population et au su des autorits. Y eut-il rellement une synagogue avant 1789 ? Blavignac affirme qu'elle fut ouverte en 1787, conformment aux instructions royales du 27 aot de
cette
tard
l'inconsistance
de
cette
affirmation.
Mais, malgr la protection des autorits, les Juifs furent sans doute dnoncs au gouverneur gnral, le chevalier de Perron, qui
s'tonna de ces grandes liberts et de la violation de redit royal. 11 en crivit Coste, ministre la Cour de Turin, qui rpondit que
ces privilges avaient t concds
aux
Juifs
conformment aux
et,
ordres de feu
le
en excution des ordres du roi, parle commandant de la ville, qui a permis aux susdits Juifs provisionnellement de tenir leur synagogue prive dans la maison du juif Abraham, d'lire des
syndics
Gomme
C'est le
les Juifs
il
ajoute
mme
juif
Abraham de
un enfant
*.
dcd (l'enfant
une
chemin
Coste ajoute
tout ce qui a t
:
1. Blavignac, ms. cit, commet une erreur sur l'origine du cimetire. Il crit, p. 16 Le roi permit aux isralites d'avoir un cimetire particulier. Jusqu' nos jours, ce cimetire a servi aux juifs des cantons de Vaud et de Neuchtel, car, dans ces
du
roi
est
juifs,
nombreux
Genve, avaient un cimetire Chtelaine et qu'en 1582, sous l'influence huguenotte, l'tat genevois refusa d'autoriser rtablissement d'une colonie juive. Chap. juif, p. 16.
-.t
la
tolrance provisionnelle
il
M. a daign autoriser,
suffira
que
l'on
borne a veiller attentivement sur leur conduite, a ce que Ton forme pas leurs assembles religieuses en aucune chambre ou
particulire,
et.
'.
salle
que
(oui
ce qui se rapporte a
leur culte se
Ce
lut
la
moi
la
communaut
juive de
Garouge dans
sible, trouble
priode sarde. Les Juifs jouirent d'une vie paidisputes intestines, religieuses et commerciales
le
cussions et les
de
ses coreligionnaires
le
sans doute
droit
trs
de syndic
et
demanda
fondes
retrait
de
leur
plaintes et dnoncrent l'alliance italo -anglaise Allemands provoque par la jalousie commerciale. Elles sont l'effet de la jalousie de quelques particuliers de leur religion et particulirement du juif italien, fabricant de cire d'Espagne, qui dans plusieurs circonstances, a manifest un esprit de jalousie contre les Allemands et est tout particulirement li avec l'anglais Abraham le seul qu'il exempte de ses pers-
contre
les
cutions
2
.
Le gouverneur, ainsi
le
averti, se dsintressa
de ces Juifs
mais
comte de Veyrier, de Mesme de Loisinge et Foassa Friot ne leur mnagrent jamais ni bienveillance, ni protection. L'attitude de ces petits seigneurs savoyards, dans les manoirs desquels venaient retentir en chos sympathiques les manifestations et les mouvements judophiles du xvm e sicle, ne saurait tre assez marque ils furent parmi les premiers dfenseurs des Juifs et ce nous est un devoir de rapporter du comte de Veyrier ce mot qui l'honore Il les Juifs sont des hommes crs limage de les faut accueillir
: :
fin
Mesme
c'est l'effet
ils
de leur misre
.
et
lesquels
sont abbrutis
1. 2.
Arcli.
3(i.
Pices jusli/icalives,
111.
Ibid., C. 34.
T.
LXXV,
is
150.
130
les
prompte
fut
rendue aux
et
Juifs. Le
dimanche 5 mai
femme
son enfant, se
promenaient en compagnie de Jacob Salomon. Voulant traverser la rue des Prisons o jouait aux boules, avec ses camarades, le fils du charpentier Louis Vignolet, les Juifs prirent les joueurs de suspendre leur jeu et des les laisser passer. Mais Vignolet rpondit
par des
justice,
injures,
soldats de
l'envenima
Vignolet.
les
mais
s'armant d'un
Salomon
s'tait
la tte,
Cette scne
coup d'habitants
ville et
mander Carreras
:
et Say.
fit
que Vignolet
Jacob
et
l'intendant
incarcra sa place le
la dispute
'.
ment part
En
commerce en prsence. On
mme
loigns
-.
Mais, malgr
le certificat
de bonne
le
Quelques-uns auront maille partir avec la justice. Mais sous ce rgime de libert absolue, ils passent sans grand tonnement au rang de citoyens, quand Carouge en 1792 se donne la France et instaure le gouvertransactions
furent-elles
honntes
nement rpublicain,
dont
et,
sans heurt,
ils
grce leur
commu-
Genve,
elle,
ments aux
Juifs.
Durant le xvm e sicle, et maintes reprises, ils essayrent de rentrer dans la ville, mais dans sa sance du 27 aot 1783, la Noble
rch. dp. Haute-Savoie, G. 19, pice
1.
5.
2.
131
Le
syndic
avait
accord des
des
marchands
juifs, pria ce
aux individus de celle nation, ou pour des termes trs courts , parce qu'il fallait empcher autant que possible rtablissement
de cette nation redoutable aux commerants par leur offre (\r marchandises a bon march, concurrente de la fabrique tablie
en
ville et
'
pour qu'il maintnt dans toute sa rigueur l'arrt d'exclusion des Juifs. Le samedi 1 er mars 1788, noble Rigaud, seigneur conseiller, donna communication d'une ordonnance du petit et du grand conseil de Berne qui dfendait aux Juifs tout trafic sur les terres de LL. EE. Cette mesure gnrale tait la consquence d'une affaire dlicate traite Berne en 1787, l'occasion d'un jugement rendu contre quelques Juifs d'Alsace, par l'un des tribunaux de la
conseil,
comme
tant sujets
officielle
du procs au Snat, et la cour de Versailles paraissait vouloir donner suite l'affaire. Berne avait donc, en reprsailles, arrt ces mesures de dfense contre les Juifs. La noble Chambre de Genve obit aux injonctions de Berne et Genve demeura ferme aux
de
S.
M. T. C.
il
avait
Juifs
2
.
Tout contrevenant
et
condamn
l'amende
mis hors de
la
ville
du syndic Rilliet, fut pour tre devant la chambre condamn tre amen cans censur de sa dsobissance dont il demandera pardon Dieu et la seigneurie, aux prisons et aux dpens , et reut dfense de
religion, de Metz, ayant transgress les ordres
il
fut
Mme
faire
prvenu de
suspects
*
mtier d'acheter
ville
des
effets
et d'avoir
contrevenu
aux rglements
qu'il connaissait
i.
Archives de Genve.
livre
Registre de
la
du Conseil 1788,
p.
4. Ibid.,
du
132
Gaspard Bloc de Eigenhcim (Hegenneim), prvenu en fvrirl788 de s'introduire dans les maisons particulires pour y acheter et vendre des effets en violation <l< s dfenses, est condamn aux
i
*.
Ce Gaspard Bloc habitait Carouge, et les Juifs de ce lieu no manquaient point de transgresser les dfenses et de pntrer dans Genve. Plusieurs fois, le Conseil se plaignit au gouverneur gnral
de Savoie de leur prsence maudite. Contraint pourtant par les ncessits commerciales de ne pas clore hermtiquement les portes
aux
Juifs
avec
et
le
commandant
journe, les
militaire de
Carouge
billet
et dcid d'admettre,
durant
la
munis d'un
sign du
commandant
de l'intendant, qui,
d'ailleurs, ne remirent pas une seule de ces autorisations. Mais un ayant t accus est-ce Leeps? juif nomm Lon de Carouge
d'avoir recel quelques effets vols Genve, fut arrt et mis dans
les prisons
Les magistrats genevois usrent de cette occasion pour interdir avec de nouvelles svrits l'entre de la
de
la ville.
cit
2
.
il
s'en fallut de
l'instar
de Carouge, devnt franaise et que les Juifs y obtinssent tous les droits civils et politiques. Mais si Genve conservait son indpendance,
Rvolution franaise n'avait pas t sans avoir de rper3 cussion dans la ville, devenue, durant le xvnr sicle, le centre o se formaient et se dveloppaient les diverses doctrines philosophiques et politiques. Voltaire, de Ferney, et Rousseau, par son
la
une influence qu'essayait en vain de combattre le gouvernement aristocratique de la rpublique celui-ci fut entran dans la tourmente du soulvemeut populaire
origine genevoise, exeraient
:
du 28 dcembre 1792 et, les aristocrates dfaits, le pouvoir passa au souverain, le peuple. Aussitt, l'imitation des partis franais,
des clubs furent crs
tionnaire de la
:
Montagne
etc.
de constitution labor par le premiers articles contests fut celui qui dterminait les conditions
d'admissibilit la bourgeoisie genevoise.
Le projet provisoire de
1.
la
er
:
Ibid., H.
duC,
1788, p. 94.
I).
2.
5.
3.
Marc Pter,
Genve
et.
la
Rvolution
les
Ku-
dig, 1921.
433
el
n'y
dans
art.
In
u
rpublique genevoise
citoyens de
la
(
I
,,<k
des citoyens
s 'ils
des
la
trangers;
2: sont,
rpublique,
sont de
autre que
la
la
rforme on protestante,
taienl
nationalit genevoise.
le
11)
sep-
tembre 1793, s'leva contre cet ostracisme. Reprenant la thse dis philosophes du xviii 6 sicle et pour les Juifs, en particulier, quelques ides exprimes la tribune de l'Assemble nationale de
Fiance,
il
professe
de savoir,
dans
un
tat,
tablir
la
comme
:
(sa) religion,
les
effets
coutumiers d'une
telle
aux
Juifs,
dont
dit-il,
demande l'admission
et
et,
reprenant
:
le
ciabilit
d'incompatibilit
lune ne
il
ajoute que
tout ce qui
le
samedi
parce que
la loi,
qui
cultes,
tablira l'uniformit
pour conserver
professent la
mots
il
s'ils
et
ajoute la ncessit de
1
.
Le discours et l'attitude du pasteur Isaac Salomon Anspach provoqurent moi et scandale dans les milieux conservateurs, rforms et protestants genevois, qui considraient, sans doute,
comme un
des
et
Juifs la bourgeoisie et
la ville, si
dans
comme une impuret, leur entre jalousement garde par des rglements inflexibles.
esprit,
Murs, caractres,
bonheur,
la
traditions
sacres et salutaires,
le
prosprit
mme
de Genve
ne
seraient-ils
pas
134
compromis
ne courraient-ils
pas
le
risque de
prir par
la
des avantages de
?
la constitution
prouve
Ce furent ces ides que le jour de Nol, dans l'glise de SaintGermain, un des orateurs les plus rputs de la compagnie des pasteurs fut charg de dfendre. Le citoyen Mouchon, pasteur,
pronona un long discours compos d'un discours prliminaire et du discours proprement dit sur la question discute prement par tous les citoyens, car on approchait du jour de la consultation du peuple. Aprs des attaques directes contre Anspach, il dmontre qu'un tat se devait soucier seulement du bonheur du peuple que ce bonheur tait conditionn par la morale, dont la dpendance avec la religion est absolue. Il fallait donc chercher la
1
;
confession
des cultes.
n'admet pas l'galit des religions On ne saurait donc accepter les Juifs.
et
ni la
libert
Sur ce point, Mouchon relve les contradictions d'Anspach car enfin, pourquoi, malgr la libert des cultes, demande-t-il 2 l'expulsion des Juifs par exemple ? Parce que les Juifs ne pourraient pas fter publiquement le samedi. Et pourquoi cette prohibition ? Parce que la rpublique aura consacr le dimanche.
:
Celle-ci intervient
tionner l'exercice
donc pour permettre ou dfendre, ou condidu culte il y a donc contradiction avec la libert
;
si
les ministres
et
ils
deviendront fonctionnaires
gouvernement. Mais, en note, Mouchon prouve qu'il est moins sensible la logique qu' des mobiles moins avouables: il est une autre raison trs forte d'carter les Juifs, c'est le coup mortel qu'ils auraient le talent de porter notre commerce en l'attirant eux. Dans le sicle dernier, une socit de Juifs t demander au gouvernement
l'habitation dans Genve, en lui oflrant de fortifier la ville leurs
frais,
de payer
3
.
la
teraient
Dans
1.
le
sermon
il
Sermon prononc
le
l'glise
de Saint-Germain, sur
et unir. B.
la
ncessite'
Auspach
V. affaire
133
Genve.
sa
Elle lui a
et
elle
tution politique
la
rpublique
:
lui
conservation, sa prosprit
il
tablit
la
que
lgislateur a
le
droit
ail
atteinte la libert
la
dpense. En consquence,
toute
religion
et
le
faut se
sauver de
perdition
en
excluant
Pierre
tout
tranger
dont
le
l'admission altrerait
Au
discours de
Journal de Genve*. Aprs les compliments de rigueur, il se plaint que Mouchon, par mauvaise foi ou ignorance, le cite mal. Il
reprend alors sa thse de
l'inutilit et
les
j'ai
un Juif ne pourra pas fter publiquement le samedi, parce que la loi qui rgle la police du culte tablira l'uniformit pour conserver l'ordre extrieur (la nuance est
seulement
:
subtile
en
Mouchon
Il
subventionnera tous
mais ce traitement gal, loin de rduire les prtres au fonctionnarisme, leur assurera une indpendance complte dans l'exercice de leur ministre et une complte galit aux yeux des citoyens auxquels on n'a pas le droit d'imposer une religion,
les cultes,
mme
bienfaisante
la
cit
qui
sait
si
le
Ce combat des prdicateurs, la lutte entre la chaire et la tribune, avait un cho retentissant dans les clubs. A la demande du club
au temple neuf, lors de l'anniversaire de l'Escalade, le 12 dcembre 1793, le pasteur Pierre Dejoux prcha sur les vertus patriotiques des anctres et les proposa la reconnaissance et l'imitation des Genevois, laissant ainsi entendre les dangers de
fraternel
2
.
Dans
avait
le
la dclaration
J.
6 janvier 1794,
d fuir de Genve, rclame l'ordre dans la cit, et il assure gouvernement de son dvouement nous l'invitons compter
:
1.
Numro du
16 janvier 1794.
2.
Sermon prononc
l'anniversaire de
au temple neuf,
la rquisition
136
nombreuse
et respectable
le
dont la volont bien connue est de demeurer chrtienne, rforme, indpendante et neutre *. Les membres du cercle de l'Ecu de Genve font remettre
l'assemble nationale,
rdig par Branger
:
le
pour devenir citoyen de Genve. Plus nous aimons notre patrie, plus nous dsirons son bonheur, et moins nous pouvons adopter cette proposition..., et
si
la
loi,
homme
si
elle
mme
sont
a donn une paix d'un sicle Genve, si elle l'a sauve dans ses agitations, pourquoi l'abandonner pour les ides
voudrait aujourd'hui que tout dissident chrtien, tout juif, tout musulman, tout sectateur de Fo pt devenir citoyen Mais ces nouveaux citoyens juifs, catholiques, devraient-ils
.
!
On
La
naissance ou
ou catholiques romains et ceux-l devront-ils payer notre culte? Non. Avoir un seul culte est un bonheur pourquoi donc admettre ces religions trangres, dangereuses et menaantes pour nos murs et
nous
donneront des
citoyens
juifs
:
notre physionomie
ciables
:
nationale d'autant
plus
qu'elles
sont inso-
dans leurs principes religieux (elles) se feraient un scrupule de conscience de faire partager leurs enfants celle (l'ducation publique) que vous donneriez aux vtres. La population suffisante de la ville et sa situation prospre n'autorisent pas
l'octroi
2
.
une opinion contraire s'tait manifeste ds le dbut de la discussion 3 Julien Dentand, dans le Journal de Genve, sub On reconnatra stituait la rdaction du projet le texte suivant pour citoyens tous ceux qui, ayant lgalement joui de cette qualit (c'est--dire g de vingt ans, solvables et ayant prt serment de fidlit l'assemble), n'en seraient dchus par aucun acte juridique, tous leurs descendants lgitimes, et les trangers qui ayant obtenu
Toutefois,
.
Archives
;
de Genve, G.
t.
191.
Bibliothque
publ.
et
59, p. 61-62
3.
Journal de (ienve,
aot 1793.
137
la
ville
ou sur son
territoire, auraient
admis
et
militaire
annes conscutives faire l<* service pendant payer ses impts comme tous les Genevois.
dix
Mais La
et
2 (
campagne en faveur du projet fut vigoureusement mene quand le peuple fut appel a se prononcer, le mercredi
I7!M. sur
l'art.
u
J janvier
celle question
le
souverain approuve-t-il
la
il
la
clause de
la
qui impose au
citoyen
,
condition
d'tre
de
religion
'.
rforme ou protestante?
;W2 non
Genve, mais dans un discours prononc a Saint-Pierre par le citoyen J. Dentand, prsident du comit provisoire, le jour o le projet de constitution fut port la sanction de l'assemble, aprs un loge de la constitution nouvelle,
il
ne se
et
fit
Cependant, citoyens,
le
il
ne
est
faut
les
zle patriotique,
il
lumires des
membres de
l'assemble,
possible, vraisemblable
mme, que
encore
le
mais
les
les
railleries
du
frre
Montagnard au
fils
Bonhomme,
qui,
sait
3
,
qui
membre
'.
de
Convention
Club fraternel
du Conseil des Cinq Cents, crivit cette lettre au des rvolutionnaires de la Montagne de Genve
et
1 er
ventse an
II
de la
Rpublique une
Recevez,
l'article
et indivisible.
mon
ami, l'expression de
mes
regrets et de
ma
douleur sur
de
la constitution
libre et de
morale
culte.
1. 1.
<le
et
de
veux dire
la
non
libert de conscience et
du
Journal de Genve,
V.
3 fvrier 1794.
Le
Bonhomme,
(i.,
du
;
frre
v.
montagnard au
fils
et
univ.
Genve. B.
3.
Gf. 315, 48
Catalogue Rivoire.
Voir E. Chapuisat,
De
la terreur
l'annexion
Genve
des
et
la
lipublique
franaise, 1793-1798.
4.
Archives de Genve, G.
191.
Le club fraternel
rvolutionnaires
ci-aprs le 3
de
la
lettres
mai
1"794,
de l'galit genevoise.
138
Alexandre Bousquet ne
il
dsapprouver
le
le vote,
II e
refusa d'tre
membre du comit
il
excutif, et le 6 floral an
de
l're rpublicaine,
informait de sa dcision
prsident du
Club fraternel. Mais la consquence du vote ne se fit pas attendre. La lgislation ant-rvolutionnaire fut remise en vigueur contre les trangers et, le 14 fvrier, on dcrtait que nul tranger ne pouvait sjourner
plus de huit jours Genve sans dclaration
la
police et sans
permis de sjour.
genevoise,
ils
Si
les
Juifs
de Carouge avaient,
la
;
une seule
bourgeoisie
donc prompte dsillusion il leur fallut attendre l'annexion de Genve la France pour avoir tout droit d'entre et de sjour dans la ville devenue chef-lieu du dpartement du Lman. Pourtant
le
ils
si
convoit dans
pass.
Ils
Carouge, o, devenus
possession
franais et citoyens,
le
bonheur d'une
tranquillit constante, la
du
droit
s'tait accru.
la procla-
mation de l'dit de tolrance d'aot 1787, ils taient dj trenteneuf en 1794 '. Nous ne retrouvons plus le juif anglais Joseph Abraham, fabricant de verres de montre, ni l'italien, fabricant de
cire,
la
ni Maliard
Lvy,
marchand en
2
.
et
soieries,
originaire
de D'ambard
(Dambach) en Alsace
Charleville
ni
En
1798,
ils
Bloc Gaspard,
Bloc Lyon,
commune
en 1788.
1788,
sa
femme
Fachelele
:
Treifoultz Julie,
de
la Libert,
161, D.
5.
1782.
1782.
1.
5.
Recen-
sement de
confi
3.
du quartier
17N!'.
Me
Archives de Carouge,
D.
5.
Recensement de 1798.
139
commune en
1782.
MeyerSchoul,
1787. 1787.
1787.
1787.
i~87. 1787.
1785.
1778, cabaretire.
Lemm
Charlotte,
Paraphe Polacrc,
Paraphe Jeannette, Ulmann Moyse,
Weil Mayer,
Serf Moyse,
'
1783, tailleur.
1788.
1786, sa
femme
Sarah Mayer
et enfants.
1786.
1783.
1788.
1789, instituteur,
femme
et
enfants,
Abraham Joseph,
Lvi Samuel,
de verres?)
Julie.
le
1783, sa
femme Dugaz
treize
Ils
seront,
d'aprs
recensement
de
1807,
familles
1.
Archives de
Carouge,
que
celle
du recensement de
l'in-
1810 aux Pices justificatives, IV. Leur nombre ne dpasse pas 91. V. plus loin
terpellation de Gosse.
CATALOGUE D'ACTES
POUR SERVIR A
SUITE
2447.
la
Salamon
grange (alcheria) de Farna, reoit l'ordre de l'infant de saisir des inculps et de les garder en sa main jusqu' nouvel avis.
21 juin 1292.
Archives de la couronne d'Aragon, reg. 86,
f
biens
Valence,
142.
aux adnantades de raljama des Juifs de Valence. Juceph Abinunaria se trouvait endett l'gard de son beau-frre Samuel Abenvives. Le crancier, ayant livr son titre un tiers, G. de Bosc,
2448.
L'infant
citoyen de Valence, avait encouru la una ou tacane de la communaut juive de la ville. Samuel devra donner satisfaction la plainle de Juceph.
144.
2449.
L'infant
mande
P. de Faresia de lui
envoyer incontinent
le
Aliseff, si cette
procdure
ce sujet, afin qu'il puisse en tinir avec cette information avant son dpart
de Valence.
Valence, 27 juin
f
1292.
Reg. 86,
147.
1.
t.
LXX1I, p.
19.j.
ACTES
l'OUli
141
2450.
Le Juif
Abraham
Alayg, sur
le
poinl
de se rendre
Eyh
royaume de Valence, sous peine de 200 morabotins, de revenir l<'l jour a Valence, L'infant mande au lieutenant du baile de Valence de contraindre le voyageur et
Pharon Aben vives, son rpondant,
12 juillet 1292.
Reg. 86,
a
Jtiva,
157
v.
2451.
Il
L'infant a
l>.
de Castellet et P. Marzen, de
La
maison royale.
Samuel Abincrespin
et
Samuel Abinaprut,
el
nomm
Ableerenay, Naan Lobel et Jacob Habu. Cette nomination avait dplu aux
adnantades
botins.
et leur
communaut.
L'infant
mande
que plusieurs Juifs de Jtiva, se trouvant sous le coup de contraintes, pour non payement d'impts, de la part de leur coreligionnaire Jahuda Habez, s'taient loignes de leur rsidence
L'infant a appris
et hsitaient y
2452.
que sa communaut avait lance contre lui. Or, demandaient retourner Jtiva et l'aljama s'engageait a les absoudre de leur dpart. L'infant mande donc Jahuda Habez de renoncer
reprsailles de l'alatma
les fugitifs
les
fugitifs
maisons.
Jtiva, 20
Reg. 86,
f
juillet
1292.
164.
2453.
Salamon Alacef,
Valence,
24 juillet 1292.
170
v.
2454.
femme,
Juifs de Tara-
avec
le
jeune mnage.
Reg. 86,
f
179.
2455.
L'infant
mande
Jueph Alphanel
et
dans
142
de Saragosse, en
communauts
Sara-
187.
2456.
frre Alatzar
Almeredi, Juif de Saragosse, avait jur de ne plus entretenir de conversation ni de relations avec leur oncle Alatzar Abubfach.
fidle Alatzar
mande
son
Almeredi
qu'il le dlie
de ce serment.
Saragosse, 12 sep-
tembre 1292.
Reg. 80,
f 194.
que Mosse Biona, locataire de plusieurs maisons Arbs, refusait malicieusement de rpondre devant la cour de Villafranca la plainte que Ferrer y avait introduite au sujet d'une somme d'argent, bien que Mosse tnt son domicile principal, avec sa femme et ses enfants, Villafranca et non pas au lieu d'Arbs. Le baile d'Arbs reoit l'ordre de ne pas s'opposer ce que
2457.
le justiciable rcalcitrant
rponde en justice devant la cour de Villafranca; que l'affaire soit dvolue ce dernier tribunal.
10.
2458.
Le procs qui
s'tait
et les Juifs
en Catalogne,
aux adnantades et secrtaires juifs de Villafranca la dfense royale eux faite de ne pas exercer de contrainte vis vis de leurs coreligionnaires de Sabadell et Martorell jusqu'au rglement du conflit il leur mande, en outre, de la part du roi et de la sienne, de ne pas grever de ce chef les
;
Juifs d'Arbs.
Barcelone,
f
23 octobre 1292.
Reg. 87,
12.
2459.
L'infant
mmes
statuts
mande au
Barcelone,
12.
2460.
L'infant
fait
le diffrend
survenu entre
143
femme
et ses
hommes, d'une
il
royaux d'El Frago, Leurs oranciers, d'autre part, rembouremenl de la crance transaction suivante
:
accepter
la
el
complte extinction de
toutefois,
la
dette.
a
ces
fonctionnaires
il
vent,
La
reoivent en paiement
les
les
gages ou
habitants de
La Costa.
Huesca,
novembre 1292.
Reg. 87,
t"
16.
2461.
Ordre au sobrejuntero de
et
ulema de Bonavida
Reg. 87,
16.
chemin
2462.
Mandement
Juifs aient t
El Frago,
30 novembre 1292.
2463.
Samuel
Ahinaftia,
Samuel Abenvives,
Jahuda Alazar
reu procuration de leur aljama en vue d'obtenir confirmation des privilges royaux et que, de ce
nelles.
faire
Il
fait, ils
mande au
baile gnral
du royaume de Valence de
les
leur
rembourser.
Reg. 87,
f
19
2464.
Jueph Ablaterren, secrtaire de l'aljama juive de Valence, n'taient pas la hauteur de leur mission, qu'ils n'taient pas peytiers du roi poinils ne pouvaient pas pourvoir commodment du prince ni au bon fonctionnement de leur communaut. Mandement au baile gnral de Valence de reehercher si les deux notables incrimins sont insuffisants et, dans l'affirmative, de
les
Huesca,
3 dcembre 1292.
19 v.
don Pedro reconnat devoir aux secrtaires de l'aljama juive de Huesca 200 sous de Jaca qu'ils lui ont prts pour les
L'infant
2465.
144
dpenses de sa maison
11 leur en donne assignation sur le produit du premier tiers de mai de la boucherie juive de Huesca. Les collecteurs des droits sur la viande sont Huesca, 28 dcembre 1292. aviss de cette retenue.
La reine-mre ayant concd l'infant, son fils, et le roi rgnant avant confirm son frre la recette de tous les revenus qu'elle
percevait dans la cit de Huesca, don Pedro
2466.
et
l'aljama juive de cette ville de ne rpondre, pour leur tribut, qu'a lui ou
son mandataire.
Reg. 87,
2467.
et
P.
L'infant avait
mand
nommer
ne parvenaient pas se
:
mettre d'accord sur le choix de ces fonctionnaires. Furent nomms Jahuda Abenhaen, Jueph Ablerronay, Naan Bobel et Jacob Habu. Les adnantades s'tant montrs mcontents de ce choix, l'infant leur enjoignit de procder eux-mmes, pour un an, la nomination de leurs secrtaires. Don Pedro mande P. de Libian, baile gnral, et aux
autres officiaux du
royaume de Valence de
Samuel Abenvives, Vidal Parus et Jahuda Alaar jusqu' ce entendu les comptes des secrtaires et adnantades sur le fait
3.
34.
2468.
Le roi Jaime
II
feu noble
Didaco Lopez de Pharo, qui avait engag au Juif de Truel Alatzar de Vidales, avant la guerre d'Aragon et de Gastille, l'aide d'Egea sise dans le terroir d'Albarracin. L'engagiste ayant t dpouill violem-
ment de son
mand
remboursement de
crance ou
alcaide
En notifiant cette lettre Lope de Gorrea, don Pedro l'invite faire remettre Alatzar en possession de son gage ou comparatre par devant lui, infant, dans le
complment de
justice.
d'Albarracin,
v.
40
2469.
Les
si
ce n'est
comme
cela
Truel,
26 janvier 1292
3.
'.:.
2470.
L'infant
commis au
prjudice
le
prison les deux inculps des mains de L'alguazil, les avait remis en libert illgalement. Ordre est donn au justice de rincarcrer les deux pr-
venus
et
n.
L'infanl, inform que des Juifs et des Juives venus des parde France avaient t arrts Bielsa avec leur argent et leurs bagages, a dpch trois de ses fidles pour faire dlivrer les captifs. Il mande au justice, aux jurs et au conseil de Bielsa de remettre les voyaties
2471.
50
v.
2472.
Juifs de
L'infant
mande au
53 v.
justice et
et autres dlgus.
2473.
L'infant a appris
que
les secrtaires de
i'aljama juive de
d'Arbs, dclarer leurs biens aprs leur transfert de domicile dans cette
localit et contribuer avec leur nouvelle
communaut pour
les qutes,
Arbs, 24 mars
1292/3.
2474.
le
des poutres entre des maisons chrtiennes et des maisons juives, s'taient
prcipits sur ces dernires, la
l'argent et les chartes, blessant
torche
et
l'arbalte
Juifs.
la main, volant
mme
quelques
5 avril
au juge ordinaire
et
au baile de Girone de
indemniser
les victimes.
f
Barcelone,
mande au
1293.
Reg. 87,
60
V.
baile
2475.
Vilamajor
et
L'intendant
hommes
comme
le for
prsent
mandement
qu'il soit
drog
l'avenir la
juridiction barcelonaise.
Reg. 87,
f
61.
T.
LXXV,
n 150.
10
146
2476. Malgr leur assurance idoine do faire an pouvoir do l'infant complment de justice leurs plaignants, struch Caravida et Mosse
Biona, Juifs d'Arbs, se trouvent inquits dans leur personne et dans
leurs biens.
officiaux
la cour de Villafranca
et
aux autres
ou sujets du
biens.
65.
2477.
interdit
ce
fonctionnaire
de
Vallmoll,
13 avril 1293.
Le jurisprit G. de Socarrats est charg d'informer sur place au sujet de l'attaque dirige par des chrtiens contre la juiverie de Girone. Les agresseurs poursuivirent de malheureux juifs jusqu' l'int-
2478.
mme
la ville
roi. L'infant
parvenir sa procdure sous son sceau, afin qu'il puisse engager des poursuites contre les meutiers.
Reg. 87,
f-
65 v-66.
2479.
juive de la cit et du
qu'il vient de
royaume de Valence
nommer
i* 67.
Valence.
Reg. 87,
2480.
prtexte
de moratoire
royal,
de
Juif,
mande aux
cier.
II son familier et Bondavin Alfaquim, charg d'une mission secrte auprs d'Abuahir, roi de Tlemcen [Tirime). Barcelone, 23 mai 1293.
2481.
fidle
Reg. 252,
;i3.
2482.
commencer
147
pari
du
roi
d'Aragon
et dire
de
Lui
Le
pourra.
Mme
date.
Reg. 232,
;;:;.
2483.
entraver
Le
.laimc
II
mande
voyage de
Tlemcen.
Barcelone,
Reg. 252,
('"
23 mai 1293.
\
53
".
2484.
L'infant confie
Sancho Munyoz
an,
habitant de Daroca,
l'examen du procs qui avait t entam par Jaime de Costa contre Juceff Abulex, Jaliuda Paarcl, Juifs de Daroca, et plusieurs autres de
ses cranciers au sujet
qu'il
lui
restait
somme
Daroca,
il
a t dcid
Gilbert Bruno et, par sentence du juge de que remise en serait faite au vendeur. Daroca,
25 mai 1293.
Reg. 87,
f
82.
2485.
l'infant,
Il
nom
de
d'obtenir par
Abraham un
roucin, un
Le serviteur
d'Abraham qui
tre
avait subi le
mme
sort
que
le
remis en
libert.
fo
Huesca,
28 mai 1293.
Reg. 87,
83 v.
Jaime de Oblicis, sur ordre royal, avait plac sous sa sauvegarde M Marcos, Juif des parties de Navarre, et lui avait donn asile dans sa maison d'Urrea. Or, l'infant a appris qne Juan Jimenez d'Urrea,
e
2486.
se plaant la tte
{familia),
s'tait
des chevaliers et des fantassins de son entourage port l'attaque de la maison hospitalire. Le Juif
arrt,
vtements et son argent emports. Trs tonn de cette agression, don Pedro mande noble Jimen d'Urrea, frre de l'assaillant, de faire remettre Marcos en libert
livres,
Navarrais
avait t
ses
ses
et
de
le
ramener
Reg. 87,
Urrea.
f
Huesca,
28 mai 1293.
84
v.
2487.
Lrida, que noble Artaldo de Alagn lui avait fait saisir, prs de
nyena, sept voitures d'agneaux, sous prtexte qu'elles n'taient pas passes par Pina. Bien plus, les domestiques que Vidal avait dpchs Pina pour
arranger
l'affaire
avaient t arrts.
Don Pedro
113
v.
148
2488.
fils
la Juive
mort ou
a quitt
le
consommer
mande au juge de
l'aljama juive de
la
una ne
lui
en
fait
peine
Reg. 87,
118
2489.
Dalbin,
rcemment
Reg. 87,
f
requiert et prie
une enqute.
Achac Aliahen, fils de feu Aach, Juif de Saragosse, en possession de maisons et vignes ayant appartenu Miguel de Pradella, habitant de uffar, dbiteur rcalcitrant. Don Pedro mande au justice, aux jurs et au conseil de
2490.
uffar de
maintenir
le
crancier en
possession
des fonds
saisis.
127.
2491.
Il
Achac Amel,
133
v.
2492.
qu'il
condamn
sous de
Tauste, qui s'tait rendu coupable de plusieurs crimes et excs. Gil Charin,
mrine de Saragosse, a reu l'ordre de vendre incontinent les biens du condamn jusqu' concurrence de l'amende inflige. Don Pedro mande aux conseillers de Tauste de faire publier que tous les dbiteurs et obligs de Salamon devront s'acquitter envers le mrine et que, d'autre part, les cranciers du condamn pourront se faire rembourser sur la masse
disponible par le
Reg. 88,
mme
f
fonctionnaire.
139.
2493.
le
ville, et
Romero,
jurisprit de Huesca,
rglement du procs pendant entre Ferrand Bonanat, habitant de cette Mosse Avinayt, Juif de Huesca galement, au sujet de certaine diffamation porte par le second contre le premier devant les jurs de
Huesca.
149
v.
149
2494.
saisis, pour non payement de Leude, aux frres Vidal Avincayn, juifs de Lrida. Or, juifs et chrtiens de Lrida Jesues trouvent affranchis par privilge royal de toui droit de Leude. Pour
Pina avait
se
la
il
deuxime
le fera
sans quoi
hommes.
150.
2495.
La veuve
du Castellnou voulaient
contraindre les Juifs de Barbastro au remboursement d'une crance de 300 sous de Jaca, sans tenir compte de la dette de 1.000 sous contracte
par
le
la plainte
de ces derniers,
n<;
l'infant
mande au
pas
Monzn,
21 dcembre 1293.
151 v.
2496.
Mme date.
Reg. 88,
f
151 v.
2497.
Il
lui
commis et avou dans cette ville par mande de se rendre Barcelone, d'y prendre
contre l'inculpe.
Reg. 88,
Mosse Avindurant, Juifs de Huesca, avaient intent leur dbitrice Estebania Godita pour non paiement d'une crance de 200 sous de Jaca, le Justice de Barbastro, qui a t charg de dpartager les contestants, devra poursuivre l'examen
et
2498.
Avinayn
153 v.
2499.
fait
emprisonner
Gili.
Au tmoignage
et
de
l'avis
des
prud'hommes de cette ville, cette arrestation tait absolument Don Pedro mande au justice, aux jurs et au conseil de Borja
roi.
Monzn, 27
dcembre 1293.
154.
150
2500.
d'agneaux
et
le
roucin
mande au almet
Monzn,
154.
2501. Salamon
ainsi
r
L'infant
reoit
sous la
sauvegarde royale
et la
sienne
enfants,
xMailloart,
marchand de
et
Saragosse, sa
femme
et ses
Monzn,
l janvier 1293/4.
Reg. 88,
155 v-156.
2502.
et
aux jurs de
la cit
de
Salamon Mailloart
Reg. 88,
Mme
date.
156.
2503.
Le justice,
de Borja, de Magallon, de
d'Almudebar sont invits conduire, sous bonne escorte, le prisonnier juif de noble Berengon de Entencia, de Borja Magallon et, de l, Gastellar, Almudebar et Huesca, o il sera remis aux mains de l'infant. Mme date.
Gastellar, de uffaria et
Reg. 88,
156 v\
2504.
fora.
Il
a t crit au
157.
Sauvegarde royale octroye par l'infant Salamon Abenremoch, Juif de Monzn, sa femme, ses enfants et leurs biens, ainsi
qu' Astrugue,
fille
2505.
Monzn,
4 janvier 1293/4.
Reg. 88,
158
v.
2506.
des
Don Pedro
ritre l'ordre
au baile de Sabadell de
tirer
un
chtiment corporel de
la
prud'hommes de
Reg. 88,
la ville.
f 153.
2507. L'infant informe Arbert de Mediona, procureur de sa terre en Catalogne, qu' son avis, la Juive infanticide de Sabadell mrite un chtiment corporel et que le viguier de Barcelone ni tout autre ne
ARAGON
VM
charg du rgle-
ment de
L'affaire.
Reg. 88,
Sauvegarde de l'infant au Juif Abrahim Abnaxach et Mme date. cation de cette mesure au baile des Juifs de Monzn.
2508.
notifi-
Reg. 88,
f"
158
v.
2509.
Il
a t crit a
le
alcaide, au justice,
aux jurs
et
prud'hommes
de Borja de remettre
P. Garces de
Nuce ou
i'
son procureur.
18 janvier 1293/4.
Reg. 88,
161
V.
non prjudice accordes par l'infant l'aljama juive de Monzn pour le don gratuit qu'elle a bien voulu lui consentir en vue de solder les dpenses du sjour (hostagii) qu'il avait t oblig de faire pour le roi Monzn. Monzn, 23 janvier 1293/4.
2510.
Lettres de
Reg. 88,
f 174.
2511.
mfaits,
appris
mande au
informe,
Reg. 88,
f
pour
qu'il
y a lieu, contre
v.
19 janvier 1293/4.
174
s'est plaint l'infant de ce Redorta lui rclamait une amende de 100 sous pour que son baile G. de un acte de parjure, tout en se refusant admettre de lui des rpondants et lui assigner un juge qui pt connatre de l'acte incrimin. Don Pedro
2512.
mande au
et
de lui
3 mars 1293/4.
est charg de mission par devers le roi de
181.
2513.
Grenade.
Samuel Alfaquim
il
Barcelone, 6
f
os
mars 1293/4.
Reg. 252,
2514.
L'infant
donne quittance
Salamon Avincoro,
Juif de Tauste,
de 3.300 sous valoir sur l'amende de 4.000 sous de Jaca laquelle ledit Juif avait t condamn pour crimes et malfices. Quant au solde de
700 sous,
21 mars 1293/4.
de Barbastro
2515.
le justice
152
Mosse Avindurant
Estebania Godica,
l'infant,
dame de
somme
retourne
cium) et
que retiennent d'autres affaires, lui en le priant de prendre le conseil d'experts (sapiende rendre lui-mme la sentence. 21 mars 1294.
Reg. 88,
f
193 v.
2516. Comme Juceffint atich Aveniafia, Jahuda Avenanfora, Azmel Azdrelo, Aach, fils de Rabi de Tarazona, et ulema Avenpesat,
Juifs de Saragosse,
une Sarrasine
du
roi.
qu'ils
emmenaient
leur
la paix
mande
88, f 206.
2517. Inculp d'adultre avec une chrtienne, Barzelay, fils de feu Aach de Maheger, avait vu tous les biens de ses frres et de sa mre Oro saisis par le mrine de Jaca, qui au surplus le menaait d'arrestation. Mais la famille du dlinquant remontrait l'autorit qu'il n'y avait eu
en
l'occurrence ni plainte ni accusation de quiconque.
Aussi l'infant
mrine Jaime de Lu en de recevoir caution suffisante de la famille Maheger et de lui restituer les biens saisis qu'il ne grve pas injustement Barzelay et lui adresse les pices du procs, don Pedro se rservant de procder lui-mme en cette affaire. Huesca, 25 avril 1294.
enjoint-il au
;
Reg. 88,
207.
2518.
si
Jaime
II,
cit
de Majorque
avaient fabriqu et
fait
P. de Focs, dpensier de sa
maison
et
laisser
un
et
les faussaires.
Reg. 252,
193.
2519. Si les Juifs faux-monnayeurs veulent composer, Jaime donne plein pouvoir P. de Focs de leur fixer un chiffre. Mme date.
Reg. 252,
f
II
193.
Salamon Abenzeyt, qui avait rvl les actes de faux- monnayage commis par ses coreligionnaires majorquins, courant le risque
d'tre dclar
2520.
malsim par l'aljama juive de Majorque, Jaime II donne l'assurance qu'aucune poursuite ne pourra tre engage de
Reg. 252,
f
s
lui
ce
153
2521.
baile
sommes due
Barcelone,
Juif
Le
de Martorell
avait
confisqu sur
Abraham de Navarra,
Le
de
Barcelone,
dbiteur
C6
dclar
litre,
aucun
mande donc au
2522.
el
du groupe
juif d'Uncastillo.
Reg. 88,
f
Barcelone, 1
er
juillet 1294.
225.
2523. Lettres royales de sauvegarde dlivres par don Pedro a Abraham, Juif du village de Lexars (aux confins des montagnes de Prades), et sa sur Ester, du village de Prades. Barcelone, 1 er juillet 1294.
Reg. 88,
f<>
240 v.
II
2524.
rception
Judio.
Il
Lettre de Jaime
qu'il
au
roi
de Maroc Abenjacob.
l'entremise
Il
lui
accuse
du message
croit en
lui
d'Aach El
avoir compris tout le contenu, mais, pour plus de en envoie la traduction. Considrant qu'entre les deux dynasties, il y eut toujours concorde et amour, le roi d'Aragon charge son fidle interprte (alfaquin) Samuel de dclarer au roi de Maroc qu'il lui
sret,
il
plairait
et le roi
de Gastille, beau-pre de
Il
Jaime
II,
paix et
la
concorde.
l'en
remercie vivement
d'avance.
Barcelone,
Reg. 252,
f
92, en
2525.
jacob.
Lettres
de crance
II
touchant
la
mission de l'interprte
Aven-
Mme
date.
f
Reg. 252,
92.
2526.
la lettre
la
transmise
nouvelle mission
(mandaderia) de ce dernier.
Reg. 252,
f
Mme
date.
92 v.
fait
2527.
Samuel
a
Jaime
II
don
du
il
roi
de Castille auprs
navire bien
il
arm
pria
et,
comme
moment pour
se le procurer,
dame Maria de
en faire l'avance.
Mme
date.
Reg. 252,
92
154
2528.
Amel Azdrell
pouvoir de l'infant
qu'il tenait
aux plaignants complment de justice, don Pedro mande au justice de Huesca, 19 juillet 1294. Daroca de restituer la Sarrasine son matre.
Reg. 88,
206.
2529.
Juifs de
F/infant
et l'aljama
des
qu'il avait
introduite
coreligionnaire
Pre,
Huesca,
29 juillet 1294.
252
v.
2530.
que
les
secrtaires de
l'aljama juive
de
Villafranca
lui
tenaient
rigueur, le
menaant
mme
de prison
le
et
la qute. Or,
faire droit.
la
cour
saisi.
Lrida, 9
2531.
il
259
v.
avait laiss sa
femme
demand
au rgent de Villafranca de contraindre son mari lui servir une pension alimentaire, quoi Astruch se montrait dispos, pourvu que sa femme consentt le rejoindre dans sa nouvelle rsidence; en cas de
refus de l'intresse, c'est au baile d'Arbs qu'il appartiendrait de rgler
le diffrend.
le
le
rgent de Villafranca
le
puisque
L'infant
prvenu
fait
partie
dornavant de
la
juridiction
mande Bartolomeo de Mans, rgent de la cour de Villafranca pour Gaucerand de Ganells, de ne pas forcer Astruch Caravida nourrir
sa
femme
Lrida,
10 aot 1294.
Reg. 88,
fo
259.
2532.
700 sous barcelonais pour un palefroi, par ce dernier fourni, trois annes
auparavant,
dame
f
G.,
et
1
lui
er
janvier suivant.
2533. Attendu que Bonanat Escapat, Juif de Villafranca, a encouru une amende de 500 sous barcelonais pour ne pas avoir excut les
D'ARAGON
Ester,
L58
dot et
le
douaire
<!<
sa
sur
femme
d<-
mande
B.
Texidor, baile
a
Arbs.
f 259 v.
2534.
AsliMicli
P.
la
cour de VillaLui,
franca contre
sien dbiteur,
d'un
procureur de Doucette,
femme
Le rgenl de
la
et
Pinu
devant
satisfaire
son juge
rpondre.
Lrida,
Reg. 88,
f
12 aot 1294.
260.
2535.
juifs
G.
Abraham Monen
Reg. 88,
263
v.
2536.
Barcelone 200 sous et Villafranca 66) pour les cnes de l'anne courante. Cette somme a t verse Vidal Garavida, Juif de Villafranca, pour prix
d'un mulet par lui fourni au roi.
Reg. 88,
f
Barcelone,
26 aot 1294.
266.
2537.
Assignation est
Reg. 88,
2538.
dans
L'infant, considrant
que toutes
tablies
la cit
guidage
sous son guidage tous les Juifs, habitants actuels et futurs de Vich,
Toussaint, la
payer.
mamondine mine
coutume de
Don Pedro
1S6
notamment
la testi-
2539.
Il
a t
mand au
la
Vich,
2540.
17 septembre 1294.
Reg. 89,
fo
v.
au
L'infant,
Castellan,
viguier,
Juif de
baile,
mande au
aux conseillers
et
prud'hommes de
tger ledit Mosse avec sa famille et tous ses biens, et de ne pas permettre
qu'il subisse d'injure ni
de dommage.
Reg. 89,
16
v.
2541.
*
Il
aux
Juifs David
Portell et Vidal
5 octobre 1294.
Cervera sur
les
revenus de l'infant
f 19.
Gervera.
Cervera,
Reg. 89,
2542.
de cette
sous
le
Salamon de
Gualit, Jueph,
Salamon jeune
III,
et
mrine
ville leur
rgne de Pedro
et
au mrine alors en fonction, Galacian de que, pour ce motif, il les avait frapps d'une
Gil Carini,
21.
2543.
Jaime
II
fils
construire
un four
du
call
judaque (quartier
[de Palma].
four unique du call juif. Gette concession est faite charge d'un cens
fin,
droit poids;
elle
comporte
de
utile,
sauf chevaliers,
ecclsiastiques et
93
v.
2544.
Il
pour
la cne.
23.
157
2545.
Saragosse
et
Mandemenl au
justice,
l'alcaide et
le
uffar,
17 octobre 1204.
Reg. 89, f 23
2546.
Jaime
II
confirme
les privilges
95.
2547. David Alatzar, Juif de Saragosse, assign par pour non paiement de sa quote-part des peites, hihets
royales, avait jur que,
sa
communaut
et autres taxes
pendant cinq ans, il n'habiterait pas a Saragosse. I. 'infant dcrte que, malgr ce serment, il n'aura pas sortir de cette ville pour habiter ailleurs. Saragosse, 19 octobre 1294.
Reg. 89,
2i.
2548.
L'infant
donne quittance
Ci il
Garini,
mrine de Saragosse,
et
malfices.
Saragosse,
20 octobre 1294.
Reg. 89,
24.
2549.
Jueph,
Pendant
royaumes de Navarre
et
d'Aragon,
des Navarrais ont enlev une mule, un roucin, du cuir et d'autres objets
fils
de Bon, et Jueph,
fils
mande
;
Rodrigo
la
de Figeroles,
Navarre d'avoir
sera
donn d'user de
Reg. 89,
Saragosse,
22 octobre 1294
f
26.
2550.
Il
mande de
Saragosse,
27 octobre 1294.
Reg. 89,
29
v.
2551.
Lettre de Jaime
II
ne serait pas bon que ce Juif continut exercer les fonctions de juge ou de rap de tous les Juifs d'Aragon comme au temps des rois Pedro III et Alfonso III; cette prolongation porterait un grave prjudice
Juif,
Jaime
perde tous
les autres.
Il
donc de l'excuser.
Reg. 252,
f 50,
en langue castillane.
158
2552.
Jaime
fils
II
Amuinlemi,
Barcelone, 13
novembre 1294.
est faite
110, en castillan.
et
Semblable notification
au
roi
de Grenade
2553.
il
tait
dpensier de l'infant,
Abrahim Pazagon
Azmel, Juifs de
la ville, qui
devaient en
rpondre leur tour l'infant, suivant acte dress par leur tabellion
Uabi Mayr. Maintenant, Izmael rclame la somme aux frres Pazagon. Don Pedro mande P. Sanche, justice de Calatayud, au sobrejuntero de
Tarazona
et
aux autres
Daroca, 18 no-
vembre 1294.
Reg. 89,
t*
40.
2554.
L'infant avait
mand au
justice de
Murviedro de
lui
Jueph Bonet, Juif de cette ville, qui s'tait rendu coupable d'un faux
ordre,
il
envoyer au
le faus-
Reg. 89,
47
v.
don Pedro ordonne aux adnantades des Juifs de Valence de rapporter la sentence d'excommunication qu'ils ont prononce contre leur coreligionnaire Ester, fille de Nabeyla, puisqu'aucune plainte n'a t porte contre elle. L'excommunie se trouvait exclue
2555.
L'infant
la juiverie
de Valence
et
faite
communaut.
remarquer aux adnantades qu'ils n'ont pas le droit, si ne s'est produite, d'excommunier personne sans le aucune consentement du roi ou de l'infant. Il se rserve, au surplus, de corriger l'abus de pouvoir par eux commis. Valence, 13 dcembre 1294
Don Pedro
fait
plainte
Reg. 89,
fo
49.
2556.
faire
Jaime
II,
fils
d'Astrug Bonsenior,
Juif de Barcelone, sait tablir des actes de prt en langue arabique et les
lui
arabe dans
aussi
souscrits de
monopole
Reg. 194,
f
des actes
hbraques
Barcelone,
13 dcembre 1294.
108
v.
1S9
2557.
lui
Jaime
II,
ayant gard
la
pauvret
le
consent une remise de 1.500 sous de Jaca sur Barcelone, 20 dcembre 1294. courante.
tribut
de L'anne
Reg. 194,
109
v.
2558. Salomon
ravit
Feu Salomon Abenaprut avait tu La femme el la sur de Alfayat, Juif de Truel, pous son autre sur aprs L'avoir dans la maison de sa mre. Alfayat, ayant dnonc ces turpitudes,
trouv expos aux menaces de plusieurs Juifs de Truel qui
Lui
s'tait
avaient rendu le sjour de cette ville intolrable. Inform par Alla val de celte situation, l'infant mande au justice et au juge de Truel de protger
le
plaignant,
pourvu
qu'il
se dclare
prt
faire
droit
devant
leur
Valence,
Reg. 89,
f
31 dcembre 1294.
48.
aux adnantades de l'aljama juive de Valence de laisser Ester, fille de Na Bcyla, aller et venir librement dans leur juiverie et se mler l'existence des autres Juifs, nonobstant l'alatma lance par eux
contre
elle.
2559.
Ordre
3 janvier 1294/5.
f
Reg. 89,
55
v.
2560.
la
sauvegarde du
Reg. 89,
sous la sienne.
Mme date.
55
v.
2561.
connatre des
diffrends entre
Jucef Avinaprut,
d'une
part,
Aach
4 janvier 1294/5.
54.
2562. Le lieutenant du procureur du royaume de Valence a promulgu la sentence par laquelle l'infant avait confirm celles rendues
par A. Scribe, alors justice de Valence, et G. de Vernet, assign juge par
ce dernier, contre Jaime de Pnig Palamerio, accus par le Juif Jueph
Maxefon d'avoir tu son fils Vidal Maxefon. Don Pedro mande au justice et aux jurs de Valence de faire excuter la sentence promulgue.
Valence, 13 janvier 1294/5.
Reg. 89,
f
56.
2563.
officiers
Jaime
II
a appris
que
le baile
charg de recueillir
les eba-
B. G.,
royaux touchant
la
montant.
Il
lui
mande de
160
ne
des sentences.
Barcelone,
13 jan-
vier 1294/5.
Reg. 194,
f
113.
2564.
rit
Jaime
II,
de la ville de Figueras, dcide, par grce spciale, que les Juifs qui viendront la peupler seront affranchis, pendant les dix premires annes
qui suivront leur tablissement, de toutes qutes et services, pourvu
qu'ils
inscrits
royal.
Mme
date.
f
Reg. 194,
115.
2565.
le
Barcelonais
Valence, 18 jan-
vier 1294/5.
Reg. 89,
f
57 v.
Le Juif Jueph Avinaprut avait reu de feu Jaime I er une assignation de 120 sous par an sur le tribut des Juifs de Murviedro. Or, profitant d'un acte de vente, qu'il savait pourtant fictif, Aach
2566.
Passareil s'tait
frauduleusement l'assignation et, depuis huit ans, procdait lui-mme au prlvement de l'assignataire. L'infant mande P. Mir, baile de Murviedro, de contraindre l'usurpateur ressubstitu
tituer les annuits
a confess, sous
la prestation
induement perues par lui, puisqu'aussi bien Passareil du serment, que la vente lui consentie
fictif.
Valence,
18 janvier 1294/5.
57
v.
2567.
L'infant
informe
les
adnantades et
le
groupe
juifs
de
Majorque que l'aljama juive de Barcelone a concd charte testimoniale Avigata, veuve d'Astruch, Juif Barcelonais, pour lui permettre
d'acqurir un
fille,
Gomme
la
pose de retourner Majorque pour y marier sa fille, don Pedro mande la communaut juive de cette ville de n'apporter aucun obstacle la
ralisation de ce projet.
Reg. 89,
f'
Valence,
26 janvier 1294/5.
60
v.
du roi Valence, de rechercher s'il tait vrai que Jacob Abnuda et Jahuda Abenvives eussent prononc frauduleusement sur le fait des 400 morabotins de Castille que rclamait Abraliim Abenmuyel Samuel Mohendin. Dans l'affirmative, cette sentence devrait tre rvoque et Samuel serait tenu de remettre
Il
2568.
ARAGON
401
morabotins
par
les
5.
i"
Abrahim selon
le
dente,
adnantades de
L'aljama
de
Valence.
Valence,
26 janvier 1294
Reg, 89,
60
2569.
el
qu'ils ont
verss P.
5.
Ksqueril
pour
la
Reg. 89,
63
2570.
lui
envoyer
sous de Jaca
pour
lui
permettre de clbrer,
avec
quelques
ricos
hombres
1
2571.
donner
L'infant
mande
Enego Lopez de
satisfaction son
76
v.
2572.
L'infant, ayant
mande au
baile
Enego
Lopez de Jassa d'imputer les dpenses qui seront engages de ce chef sur le budget de la cit. Huesca, 10 avril 1295.
Reg. 89,
79
v.
2573.
la tein-
date.
80.
2574.
Romer,
jurisprit de Huesca,
la plainte
ville, qu'elle
hommes, de Lienas
et d'Apis,
80.
2575.
L'infant
le
d'examiner
intrts,
cette localit
ordonne l'alcaide, au justice et aux jurs d'El Frago, compte des sommes dues par les chtiens aux Juifs de et de les leur faire acquitter en trois annuits. Quant aux
Penaflor,
18 avril 1295.
85.
T.
LXXV,
n- 150.
162
2576.
qu'il
Jaime
affranchit les
leur vie
informe les secrtaires de L'aljama juive de Barcelone poux juifs Jacob de Caldas de Montbuy et Vidale, durant, avec rversibilit au dernier mourant, de toute qute,
II
Barcelone,
18 avril 1295.
2577.
Lettres
de,
Barcelone,
f
30 avril 1295.
137
v.
2578.
L'infant
du
familles et les biens d'Aaeh, Juceph et Jahuda, Juifs de Saragosse, Saragosse, 9 mai 1295. Vidal Abenafora, de la maison royale.
de
Reg. S9,
i'
96
v.
2579.
Ordre l'alcaide
et
au justice de
ufl'aria
de contraindre tous
ceux des habitants de cette ville et des hameaux (aides) environnants qui se trouvent obligs pour dettes aux Juifs de Saragosse, de payer leur
quote-part d'une crance de 560 sous de Jaca.
Reg. 89,
f
94
v.
2580. L'infant mande a Sancho Gili, mrine d'Egea, de dfinir les deux procs que le Juif Juceph Gesson a intent, le premier, Blas Jimen de Ayerbe pour non-paiement du prix de vente d'une vigne, le second, Saragosse, 13 mai 1295. Ferrand de Oblitis pour une dette non acquitte.
2581.
Mosse Huellan,
fils
de feu Abraffim Huellan, Juif de Saragosse, ramne 700 sous de Jaca (dont quittance) l'amende de 200 morabotins d'or, par lui encourue, pour
avoir inflig une saisie son coreligionnaire
la
Salomon Mehe,
la ville.
raison de
tacane de la peyte
faite
Saragosse,
13 mai 1295.
Reg. 89,
f
97
v.
2582.
frapp de
communaut
98.
163
2583.
del
L'infant
pic
<<
appris par
t
la
plainte de
lliles,
la
fils
de Juepfa
d'Egea de certaines voitures [redas) qu'il dtenait en gage, ainsi que d'un hritage
Tarral,
Juif avait
dpouill
par
justice
provenant
jures
saisis.
et
feu Rodrigo Aner et de sa femme. Don Pedro mande aux au conseil d'Egea de faire remettre Kites en possession 'les biens
*
Saragosse,
Reg. 89,
i"
18 mai 1295.
v.
100
2584.
sa
L'infant
le
mande aux
Camprodn
de recevoir
femme
ont
se
qu'ils
intente
Mayr,
Juif de
23 juin 1295.
Reg. 89,
f*
110
v.
aux juges de l'aljama juive de Saragofl l'examen des procs intents, pour dettes et injures, par Salamon Avintoro, Juif de Tauste, Jueph et Samuel Darraveyl, Juifs de Tauste, ainsi
L'infant confie
2585.
Saragosse.
116
v.
2586. Jaime II concde au Juif Samuel Abenvives que, le jour o la couronne aura recouvr le lieu de Vall de Alfandech de Manervo, dtenu prsentement par son amie l'impratrice des Grecs, ledit Samuel
recevra
l'office
et
en rendra
compte au
baile gnral
du royaume de Valence
il
mme
Valence,
le statut
6 juillet 1295.
Reg. 194,
159.
2587.
les
ou rglement
tabli par
adnantades
juges de leur
communaut
mande
121 v.
Arnaldo Almerigo, alcayde de Saragosse, ayant arrt des Juifs inculps de relations adultres avec des chrtiennes, le almdine les lui avait enlevs par la violence, alors que ces prvenus devaient bien tre remis au pouvoir de l'alcayde. Inform de ces faits par ce dernier, don Pedro mande au almdine de restituer les prisonniers juifs
l'alcayde comptent.
Reg. 89,
f
2588.
\
i
164
2589.
Jnceph
lui,
indment,
sa
femme
adnantades
le
et L'aljama
la juiverie
de cette
mande aux
81),
spoliateurs de remettre
plaignant en posses-
125.
2590.
Saledina et Aster,
Bonjuha (suspensus).
Reg. 89,
f
Girone,
30 septembre 1295.
135.
Lope Ferrench de Luna et Imaell de Portclla, ayant se plaindre de Durand Astrug, marchand juif de Barcelone, l'avaient arrt Daroca et refusaient de le remettre en libert sous caution, ce dont l'infant s'tonne beaucoup. Puisque Durand se dclare prt faire justice Lope Ferrench au pouvoir du justice d'Aragon et a Imaell au pouvoir des juges juifs de Saragosse, don Pedro requiert noble de Luna
.
2591
Noble
San Estebn
(?),
6 octobre 1295.
136
v.
2592.
Interdiction
aux
Juifs de
dans aucun
cas, ils
21 octobre 1295.
de
la
des
Ordinacions
P. Vidal.
cour du
bailli
de Perpignan,
et
f 7
v.
Indiq.
(extrait
de
la
juives,
XV
et
XVI),
p. 29.
2593.
Ordonnance
21 octobre 1295.
, 1 7 v.
des
Ordinacions
Inmq.
de Roussillon,
p. 30.
Berenguer de Argentona, baile de Castellvell de Panades et d'Arbs, de ne pas faire de paiements sur les revenus de sa bailie, mais de rpondre Escapat Malet, Juif de Barcelone, et
L'infant
2594.
mande
certains
autres
qui
Perelada.
31 octobre 1295.
Reg. 89,
f
139.
2595.
ratum
Bartholomeo de Mans avait confisqu du poivre encame ttossello Vidal et Bonafeu Ferrer, Juifs de Barcelone. Or,
168
est
ii
L'infant.
Bartholomeo, de
pari
<ln
roi el
de
.'lit
La
sienne,
rendue
Reg. 89,
143.
2596. L'infant reconnat aux adnantades et Monzn qu'ils n'ont jamais accoutum de fournir
21 novembre 1295.
Reg. 89,
f
la
cne.
Barcelone,
141
v.
2597. L'infant mande ses officiaux et sujets de seconder Aach Avincema, Juif de Monzn, qui a obtenu licence de Pedro A. de Cervera,
viguier de Ribagorza et Pallars.
Castellroig pour
Reg. 89,
hommes
de
non paiement de
f<>
141
v.
2598.
Il
a t
mand
Garavida, Juif de Villafranca, 233 sous 4 deniers pour solde d'un mulet
somme
Arbs,
29 novembre 1295.
144
v.
2599.
que
les ad-
mande
Luna de
ont t
saisis,
148.
2600.
Jaime
II
charge de
la
cuyer Jun de San-Martin. Outre 700 sous de gages par an, le roi lui accorde une redevance annuelle de 133 sous de Jaca prendre sur le tribut des Juifs de Montclus. 1295.
Indiq.
J. Miret y Sans, Le Massacre des Juifs de Montclus en 1SBO. Episode de Ventre des Pastoureaux dans V Aragon ; tude parue dans Revue des tudes juives, LUI (1907), 257.
:
2601.
la
Mayr Avensenyor a comparu devant l'infant, le mardi aprs Circoncision, pour soutenir sa cause contre P. Navascuas, qui lui
166
le voir venir.
2602.
gosse,
II
s'tait
Bonet, son
(ils,
et d'autres Juifs
lils
de Sara-
leurs
parents,
et
foi
Menasse,
jure, le
de Salomon
pres et
mrine de Sara-
et les apit,
de
la plainte
f 154.
2603.
somme
le
second
156.
2604.
Jahuda Almeredi,
entreprendre.
2605.
En remboursement de
la
souscrite par
Sinago avait t engag aux cranciers et donn cultiver des laboureurs jusqu' extinction
L'infant
mande
restituer les
hommes.
complte de la dette, tout intrt cessant. Drogo Jimn de los Fayos, alcaide d'El Frago, de faire saisies qui ont pu tre infliges dame Urraeha ou ses Huesca, 9 mars 1295/6.
f"
Reg. 89,
165.
L'infant a appris qu' l'instance du Juif Jessuas, le sobrejunHuesca avait frapp de contrainte des Sarrasins de Blecua, dbiteurs de Jessuas, bien qu'ils eussent donn leur parole d'ester en droit ce sujet au pouvoir du avalaquem de Huesca, conformment la una de la lgislation sarrasine. Don Pedro mande au sobrejuntero de renoncer toute contrainte leur gard. - Huesca, 12 mars 1295/6.
2606.
tero de
Reg. 89,
167.
2607.
Jaime
L'infant, seigneur de
Moncada
et Gastellvell,
le Juif
procureur du
roi
II,
de Huesca Samuel,
JUIFfl
DE LA COURONNE D'ARAGON
107
avait
membres
le
de
la
mande
Alfonso
faire
observer
<!<
privili
avait
exempt
et
de
la
maison
169.
2608.
A
(ils
la
supplication
tl
Ismael de Portella
II
fi
d' Aach de
Porte lia,
ce dernier
poursuite, faite ou
cour
femme
de Mua, Abrahim
et Salo-
mon,
tils
fils
d' Abrahim
de Portella, Aach,
(ils (!<
ce
Salomon de
Portella, Aach,
Amael
et Abrahim',
de Salomon,
et
Daroca, 15 mars
1295/6
Reg. 194,
f
208.
2609.
Issaeli,
fils
de Jncef de Portella,
fils de Salomon, mdecin, Aach, fils de Perfayt, gendre de aux autres parents de ce dernier, qui avaient quitt Tarazona a la suite de la mort de Mua. Ce passeport leur est accord pour leur permettre de rentrer dans les terres royales. Daroca, 15 mars 1295 6.
Mua
et
Reg. 194,
os
208 v-209.
Feu Alfonso III avait cd Antoine de Bastida toute l'action qu'il aurait pu exercer sur les biens de feu Mua de Portella.de sa femme et de toute sa parent, contre la promesse de partager la plus-value de ces biens, s'ils dpassaient 30.000 sous de Jaca. Jaime II, considrant que
Bastida a transig avec les intresss, le dlie de toute obligation et
2610
piomesse.
Mme
f
date.
209.
Reg. 194,
2611.
ainsi
Jaime
II
mande au
baile gnral du
royaume d'Aragon de
mettre Ismael de Portella, Aach de Portella, Aljofar, veuve de Mua, que ses enfants, frres, neveux et cousins, en possession du lieu dit
(sis
Albachar
baile.
dans
le circuit
du chteau de Borja),
qu'il leur a
donn pour du
Mme date.
Reg. 194,
f
209
v.
2612.
la
Mme
date.
209 v.
168
2613.
charg de recueillir les tributs et bien dans l'exercice de ses fonctions, mande P. Esqnerit de commettre sa place un chrtien digne de foi, qui recevra pour sa peine le salaire
accoutum.
Reg. 89,
170.
ordonn rcemment aux Juifs d'El Frago de se prparer, avec des armes et du pain pour quatre mois, suivre une expdition en Gastille mais, considrant que cela leur serait pnible et coteux, il les autorise se faire remplacer par des fantassins et se
2614.
L'infant avait
Mme
date.
170
v.
2615.
L'infant informe
el
Hamet
Hamet
de Aara, Mahomet
Serano et plusieurs autres Sarrasins de Villafeliche qu' sa prire, leur crancier Jueph Dabehalau, Juif de Calatayud, voulait bien les autoriser se librer de leur dette de 1.500 sous de Jaca en trois
annuits de 500 sous, exigibles, chaque anne, au mois d'avril.
tayud, 4 avril 1296.
Reg. 89,
t"
Cala-
176 v.
2616.
avec
de leur parler.
sera passible
il
mandement
;
amende de
s'il
est insolvable,
prendra 20 assots,
Perpignan,
21 avril 1296.
Donation entre vifs, sous rserve d'usufruit, consentie par dame Joyes et son mari Josu Hallevi, fils d'Isaac, demeurant nrragone, leur tils Zerahya, d'une maison a Girone, sise au Call ample , avec le terrain et les maisons eontigies, ainsi que le cens de ces maisons, plus
2617.
de
la
moiti d'une vigne, sise a Girone, au lieu dit Balnovas, plus de cinq
seconds Prophtes
:
et
Hagiographes, valant
tils
Samuel
fils
de Hannina, Heuben de
l'an 5056).
de
tammuz
de
la
Is.
veal
Academia de
historia
de
Madrid,
16^
2618.
affranchi!
61
pen-
autres
el
<iu
mon-
29 aot 1296.
249.
2619.
la
a
11
fail
lui
que
roi.
lui avait dj
de Gastille. La quote-part de
250 v.
2620.
la cit
Jaime
II,
convenue entre
1296.
de cette
touchant
seront consentis
Valence, 6 septembre
Reg. 194,
251 v.
2621.
Jaime
I
Jaime
II,
la suite de Pedro
III
et
d'Alfonso
III,
continue
l'aljama des Juifs de Galatayud le privilge que leur avait concd feu
er
touchant
la
juif.
272.
2622.
de Lrida, Jaime
II
dcrte pie
la collecte
ront des privilges concds par les rois d'Aragon aux Juifs de Lrida.
Valence, 21 septembre 1296.
Reg. 194,
f
258.
2623.
Jaime
II
cit
de Majorque
1 la
communaut
fera choix
;
chaque aone
pour adnantades de trois prud'hommes idoines 2 qu'entre Juif et Juif le jugement soit au pouvoir des adnantades, sans que les parties puissent
tre frappes de chalonge par le roi ou un simple particulier,
si
ce n'esl
concd l'aljama juive de la cit que les adnantades puissent expulser de Valence par feu Jaime I du call judaque et mme de l'le les Juifs ou Juives de mauvaise vie. 4 que, si un Juif tombe d'un mur ou dans rputation et frquentation
dans
le cas d'homicide, ainsi qu'il a t
er
;
un
puits,
ou bien reoit sur son corps une pierre ou une poutre, chute ou
170
coup entranant
la mort, l'aljama ne soit pas rendue responsable de cet accident; 5 qu'enfin les Juifs majorquins bnficient de la sauvegarde
royale et du guidage.
Reg. 194,
f
266.
2624. Les Juifs de l'aljama de Majorque se sont plaints au roi de ce que les religieux chargs de leur prcher la foi chrtienne les entranaient dans les glises des chrtiens et autres lieux de runion prilleux
pour
les Juifs.
Par suite de
la
scandale pouvait tre suscit aux auditeurs juifs et un pril les menacer.
Jaime
tion,
II,
le
Reg. 194,
267.
2625.
Jaime
II
affranchit
Samuel Abenvives, sa vie durant, du seralmagram , que ledit Samuel tait tenu de lui
III
271 v.
II
de la cession
faite
III
Valence,
10 octobre 1296.
275
v.
2627.
II
de l'aljama
Barcelone,
de
novembre 1296.
300 v-301.
2628.
Jaime
II
nomme
Garcias Martin
la
d'obir au
nouveau titulaire.
Barcelone,
10 novembre 1296.
301
v".
2629.
Feu Pedro
III
deux sept prud'hommes, chargs de connatre et Juifs, pour coups, injures, sottises, malfices,
III
Conformment au
aux bailes royaux.
la
le
droil hbraque,
<>r,
sous
La
Jaime
il
a t avis
l'aljama
Bepl
communaut,
il
dcrte
<'ii
prud'hommes, consquence
Leur lection,
les
rglement
sept
suivant
les
deux
de
prud'hommes annuels.
auront
la
facult
promulguer des tacanes, constitutions, tablissements, alatmes, vts ou excommunications pour la perception des qutes, tailles et tributs leur communaut. royaux, ainsi que pour la leve des taxes propres
;'i
l'ois tablis, les adnantades ne pourront le> abroger consentement du baile royal de L rida. Tous les Juifs devront
verser
la
quote-part qui
leur
aura t
fixe
Si
contribution,
quelque contribuable allgue quelque excuse frivole l'endroit de sa sera pas cout. Bien plus, il sern contraint de il ne l'acquitter par les adnantades. tout appel cessant. En outre, les deux
sept
hends au corps
prud'hommes
Lrida,
5 juin 1297.
U.
2630.
Jaime
II
et
pagers de Mequinenza de
il
arrive
Mequinenza et le fleuve d'Ebre, puisque leurs leurs marchandises se trouvent exempts de toute leude, page, portage, usage, pesage, mesurage, tolte, dans toute l'tendue du royaume. Mme date.
et
Reg. 195,
f 45.
Remise aux Juifs de Barcelone de 40.000 sous barcelonais les 100.000 de leur subside. Camarasa, 6 juin 1297.
2631.
Reg. 253,
f 2.
sur
2632.
les 6.000
2633.
Sur
le
II
Tarazona, Jaime
mande
Torms,
172
2634.
Jaime
II
Tarazona et Borja quil a exempt de toute peite et contribution royale, pendant cinq ans, Ismael de Portella et les autres membres de sa famille, qui, en suite de la mort de Mua de 'Portella, avaient quitt Tarazona pour peupler le lieu dit Albatar, dans la chtellenie, franche et libre, de
Borja.
Il
leur
mande maintenant de
considrer
comme
affranchis
de
mme
priode,
les Juifs
qui cohabitent ou
cohabiteront Tarazona et
Reg. 253,
Borj;t.
Mme
date.
f
II
4.
mande au baile et au almedine de Huesca de ne pas permettre que les jurs et prud'hommes de cette ville puissent contraindre les Juifs de l'aljama de Huesca contribuer avec eux aux taxes muni2635. -Jaime
cipales. Notification de cet ordre est faite
aux jurs
et
prud'hommes.
41 et 41 v.
2636.
Remise au
Juifs
les 50.000
de
leur tribut.
Reg. 253,
2 v.
2637.
dettes.
Jaime
II
mande au
Sort,
10 juin 1297.
f 3 v.
Reg. 253,
2638.
pousser les
partielle
Ordre aux secrtaires de l'aljama juive de Barcelone de aljamas de Barcelone et de Villafranca rembourser leurs
dlgus les dpenses qu'ils avaient faites pour obtenir du roi remise
du subside.
Reg. 253,
Mme
date.
f 3 v.
2639.
les
Juifs de
l'aljama de
Barbastro
communaut
de Barcelone aux
dpenses communes.
Reg. 253,
f 12.
2640.
de
la
coutume de vendre
venant
mais
Jaime
II
aux Juifs sous peine d'amende. Sur la plainte de l'aljama, mande aux jurs de Barbastro de rapporter leur prohibition.
Reg. 253,
12.
\f.TES
173
2641.
fixe
la
somme
de Barbastro aura
18 juin 1297.
Reg.
H:.,
i"
verser
mois pour
le
tribut.
29 v.
2642.
sur les
Remise
fc.000
de leur subside.
f
Au
Reg. 253,
20
".
2643. Quelques jours aprs avoir vendu Abrafim Toledaoo en m almoneda publiquement les salines d'Archos, Pedrot de llora avait voulu revenir sur les conditions du contrat et exig un prii plus lev que la prestation convenue de 4;i0 fane chas de sel. Jaime II prie
Pedrot de s'expliquer l-dessus
et
de
lui
en crire toute
La
vrit.
Au sige du chteau de
Reg. 253,
f
l'Ort,
22 juin 1297.
20 v.
2644.
tiers la
Sous
le
rgne d'Alfonso
III,
somme que
brahim, Salamon, Issach, Jucef et Jahuda Golluf, ainsi qu' Cecrin Avembelit et d'autres Juifs de Saragosse. Les deux tiers de la crance devaient tre rembourss en deux annuits, sans adjonction d'aucun intrt. Jaime II, qui ignorait cette sentence arbitrale, avant que les cranciers vinssent lui apporter leurs dolances sous les murs de
royal, devaient
l'Ort,
mande au
Mme date.
2645.
Jaime
II
informe son vice-chancelier R. de Cabrero qu'il prcdemment aux habiserait draisonnable qu'aprs avoir
perdu
le
tiers
Au sige du chteau
de
l'Ort,
23 juin 1297.
Reg. 253,
f
21
v.
deux fois et plus, aux jurs des aides de Calatayud de payer leurs dettes aux Juifs de cette ville. Il mande au procureur d'Aragon de dsigner un prud'homme, digne de foi, qui sera charg de faire excuter par la contrainte les ordres royaux. Mme date.
Jaime
II
2646.
prescrit,
Reg. 253,
f 34.
2647.
Jaime
II
174
tion de comparatre
lique.
Il
Besal
et
t faite
expressment dans
Reg. 253,
f
premire grce.
Mme
date.
37.
2648. Ordre au baile de Majorque d'autoriser l'aljama juive de cette ville promulguer des ordonnances ou tacanes, s'il le juge profitable
l'intrt
de la
communaut
27 juin 1297.
f
isralite et
du pouvoir royal.
Au
sige du
chteau de
l'Oit,
Reg. 253,
24.
2649.
la
II
mande
de cette com-
munaut, toutes les fois qu'il lui arrivera de procder contre elle ou ses
membres.
Mme date.
Reg. 253,
f
43.
2650. Les Juifs de Saragosse se sont plaints au roi qu' ment et pour leur honte, des baptiss prchaient sur les
excitant le peuple contre les Juifs, qu' la fin
il
leur dtriplaces
en
pouvait en rsulter du
II
scandale et
mme
des
dommages au
mande au mrine
Il
Mme
date.
43.
2651
le
let
remboursement de
1297.
Reg. 253,
f
Au
sige du chteau
de
l'Ort,
3 juil-
43
v.
au justice
requte de l'aljama juive de Saragosse, Jaime II mande aux jurs de ufaria de ne pas exiger de page des Juifs qui passent sur le pont de cette localit, si cette redevance ne s'applique pas indiffremment aux chrtiens et aux juifs, c'est--dire tout le monde. Mme date.
^
2652.
A la
et
Reg, 253,
44.
2653.
Jaime
II
pas permettre
fils
Habrahim Handalo,
de
una.
Au sige du chteau de
l'Ort,
Reg. 253,
44.
iV
il
2654. Jaime
cne,
II
Mme
date.
51.
2655.
Remise
8 juillet 1297.
33.
2656. Jaime M mande au justice, au juge et ;m\ jures de Daroca de ne pas conduire les Juifs dans leur prison, mais dans celle du baile
royal, et de
chrtiens.
le carcelage*,
Mme
Reg.
2
:
.:5,
2657.
deux clamides pour carcelage de deux Juifs dtenus par ce dernier. Bien que Juceff' el acquitt ensuite le droit de carcelage, le juge lui avait encore rclam un supplment et refus de rendre les deux clamides. Inform de cette plainte, Jaime II mande au justice de Daroca de contraindre le juge restituer le gage, si le Juif a pay le carcelage au mme taux que les
prcdente, un chrtien, juge de cette
chrtiens.
Mme
date.
Reg-. 253, f 51 v.
2658.
Remise aux
juillet 1297.
54 v.
2659.
Juifs de
Aach de Fierro,
fils,
et d'autres
la juiverie
de
communaut aux
ils
peytes, qutes et
l'expiration de ce terme,
taient retourns
Montclus. Malgr cela, les collecteurs voulaient les maintenir aux rles
de Barbastro. Inform de ce
fait
II
mande aux
buables.
comme
leurs contri-
Au
Reg. 253,
55 v.
Jahuda Avenhalaut, Juif de Calatayud, ayant eu son pre Aach mortellement bless par un cuyer, rendait responsable de ce meurtre Aach del Galvo, Mosse, Jucef et Jahuda, ses tils, Jahuda, fils de Jucef del Galvo, et Mosse, fils de Jahuda del Calvo. Instruit de cetto
2660.
176
plainte,
une-
mande au juge de
la
Au
60.
2661.
la requte
de l'aljama juive de
Juif ne pourra tre
s'il
la cit
de Valence, Jaime
II
aucun
nomm
secrtaire ou ad-
Lrida,
29 juillet 1297.
Reg. 195,
f
46.
2662.
Jaime
II
mande au
de la
baile gnral
du royaume de Valence
les autres subsides.
le tribut
mme
manire que
Mme
date.
Reg. 195,
f* 46.
2663. Jaime II dcrte que, chaque anne, aprs l'lection des nouveaux adnantades, les adnantades sortants de l'aljama juive de Lrida devront s'adjoindre cinq prud'hommes, avec le concours desquels ils procderont au choix d'autres adnantades. Il annule toute excommunication lance par l'aljama ce
Reg. 195,
f
sujet.
Lrida,
6 aot 1297.
51 v.
2664.
Jaime
II
renouvelle
f
la
dcision ci-dessus.
Reg. 195,
55.
Juifs de
1.000
Reg. 254,
10.
2666.
d'Egea, lui
Jaime II, par compassion pour la pauvret de l'aljama juive consent une remise de 1.500 sous de Jaca sur le chiffre de
Il
pour le tribut de l'anne courante. Jimen de Ayerbe de n'en exiger que 1.000 sous. donc Blasco
gosse, 14 septembre 1297.
Reg. 195,
f
mande
Sara-
70
v.
2667.
Jaime
trale
II
A la
tils
mande au
condamnant
Reg. 254,
dettes
Ferreruela,
19 octobre 1297.
76
v.
177
2668.
mi
liainiarii
de
la
ville
aragonaise de
et
ille.
Montblanch,
du prieur
82.
2669.
ilf
Sur
les prires
il
et <lu
.Juif
ille, ainsi que tous immeubles, pendanl toul le temps qu'il exercera la fonction de matre en hbreu de la maison des Prcheurs, de toute peite, qute, service, subside, osl et chevauche, el autres impositions royales. Valence, 22 novembre 1297.
Jtiva,
Jaime
affranchit
Yom
Tob,
ses biens
meubles
el
Reg. 195,
f*
94.
nouveaux convertis 1 que tout Juif ou Sarrasin qui veut recevoir le baptme puisse le faire sans empchement, conserver ses biens et jouir des mmes privilges que les chrtiens; 2 que personne n'ose traiter le nouveau converti de rengat ou torRglement sur
les
:
2670.
nadre
lone
;
Usatges
de Barce-
que
les
sont faites par les Frres Prcheurs, rpondent leurs questions et dlivrent copie de leurs livres
;
4 que, si
il
les
royaux, nonobstant
le privilge
la
portant interdiction
Valence, 15 dcembre
parole de Dieu.
108.
2671.
la suite
I
de feu Alton so
er
III,
Jaime
II
confirme
le privilge
remise perptuelle de 100 sous de Jaca sur les 700 sous de tribut impartis
cette
communaut.
Reg. 195,
fos
Chteau de Jrica,
113 vo-114.
16 dcembre 1297.
2672.
Jaime
II,
services qu'il lui a rendus, lui concde les maisons confisques sur
rebelle juif Jucef
Abenamias dans
la cit
Laurent.
108 v\
2673.
i.
111.
T.
LXXV,
n 150.
12
178
2674.
II
mande
tous
voyage de Nathan El
Roman
Au sige du chteau
v.
2675.
Jaime
II
et
mmes
fran-
Alacant,
28 janvier 1297/8.
120.
2676.
Jaime
II
ne peut contrler
la
la dclaration
mande donc
son fidle
Domingo de Roda, de
maison royale, de
chteau
Au sige du
23
v.
2677.
Sur
la plainte
II
ordonne
des poursuites contre deux habitants de cette ville qui pratiquaient l'usure
l'gard de leurs concitoyens juifs.
Reg. 236,
f
Mme date.
et Craila, Juifs
23
v.
2678.
de Lrida, se trou-
Un conflit s'tant lev entre eux et lui, Aach en fit part au mande la cour de Lrida de procder contre les dbiteurs.
Reg. 256,
f
roi.
Jaime
II
Mme date.
25.
(A
suivre.)
Jean Rgn.
SUR
LES
CHAPITRES
DE BEN BABO
La
faite
trs
par M. Jacob
et
Mann dans
cette
Revue
f ,
plments
quelques observations de
il
dtail.
D'abord,
double l'intrieur duquel il manque plucompose d'un ne provient pas du mme au moins deux 2 sieurs feuillets exemplaire que les fragments T. -S. 8 F 2 et Laon 97, car il n'a pas dans les fragments de la collection T. -S., les mmes dimensions
le
nombre des
Or,
le
3
,
se
8 F
folio
oa-b (Mann,
1)
p.
143-146)
texte
feuillets
Mann,
5
,
141,
1.
20
et suiv.
^*Ma
'idt
[n]
rrnn
auj-'b
ab
rwm
83
T
-ji
rr^m
tbiyi
ton
Saa
b*
mx
nai
bna
xb$
by
dis
sur
n^ajro]
Ici
-wib
.mn
nbn^n
aba
dto
pywa p.
la
protection
m
iy
Kicn
~t:n
tm Dvn que notre auteur dveloppe et explique dans le morceau itt* n [ 6 noT5S] T.-S. 8 F 2, fol. S recto (Mann, p. 143 en bas)
:
'idt
n"n
riT
-ton
prnf>
"in
*;wn3
nn
'"Di
sim
(sic)
mrnb.
folio 2 verso,
LXX
2.
3.
Harkavy
ttbfittl
tTSTl ^3*1.
a
l'exception
du
/.
24.
4. Voir Harkavy,
5. 6.
longueur des
feuillets
de son manuscrit.
Je restitue ce
mot d'aprs
p.
144,
I.
13.
Au
lieu
de
rHWl,
il
faut lire
rrnrnb.
180
T. -S., folio 5 verso,
1.
'-di
nn nbiyn
msw isot
el
T73b
hpk
pw
:
'Di
-iti
bnrn
aba d^^t:
[obw]a.
Ici
tm "j^i [rr>]3[y]n53 mit a bna *]b l*o 1^ rroaipi maanp 3"np7373 m*aa b-na ^b [/para] w.
il
Nbs
m^n
devait y
avoir quelque
chose
comme min
bin
ann
[*D1
nbum
rnn
bu:.
wmj
nra, quoi ferait suite Antonin, folio 1 n[73 nbatttj (la Tora) arm 2), Mann, p. 141-143 Ensuite seulement suivrait le texte T. -S. folio 6,
:
bw
ce qui est fort possible, bien que les folios 5-6 forment un feuillet
double, puisque,
comme nous
l'avons dit,
ils
n'appartiennent pas
au
mme
exemplaire.
[Festschrift
Hoffmann,
partie
premires lignes de ce fragment, qui comprendrait tout un cahier (Schechter dit o^saaip). O se trouve actuellement ce fragment si
la
Chapitres
En
un nouveau
fragment de cet ouvrage. Le Catalogue des manuscrits hbreux de la Bodlienne (II, p. 81) dcrit ainsi le n 2680 (heb. d. 34), 19,
fol.
95
ritual
iia
treatise;
*p 3
*
the following
passage occurs
Nnpwn
"nTobnn
\
173
ab
Disb
173
abi mtTsi
nn
nw
8
mron
vellum.
Grce cette citation, qui se retrouve dans le fragment Harkavy, p. 74 (Mann, p. 140-1), j'ai reconnu dans ce feuillet un morceau
des
tion
Chapitres
et,
de cette Revue,
feuillet est
que
je tiens
remercier
ici,
j'ai
pu en
/
Le
de cette
un
comme
le
fragment
T. -S.
il
appartient
probablement au
reproduire
('733n
mme
texte meilleur
Il
entier.
rtn)
correspond Harkavy,
74
i.
73,
I
1.
22
wv
1.
p.
p.
/'.,
et
Mann,
p. 140,
(11)
p.
141,
15(24).
Comme
la
transition continue
il
manquer avec
feuillet entier
T. -S. 8, F. 2
(Mann,
semble qu'un
nous
fait
encore dfaut.
SUR LES
CHAPITRES
DE BEN
BAB01
181
BODL.,
IIF.R.
I).
34,
FOL
98.
lU'CtO
*xh
tpon
w
13?
bi rramm
in nn
-aiy *]5
nen? ira
rAnsn
nn^i n^o
niTay
p^iotp
nwa
1
pan pn^o
p#
naao
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mtp nnai natra cra nm iay ^y an ^ai /aa'^no in n^po on^y pa^mr ma*6o mao jm nat^a !?maa nm n:trn #*n patr nattai anta ova paynot? ^atrai
pa
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bm
y
^.
ban
qt
tik
ptpan aia or nn
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w
i*A
10
ai
aia
>jt?
noanni
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ai a
ban
^nann
je
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y
K>
Verso
p^n
i^
Troa ^nna
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mo>i
nrn
atpvn ^ai
o^iya
nor nio
n^no ha
nna
ima aina
n^
an
an nkyb &b) mn
a$ny$>
iT^no
^a
>o
io i
piaa
o^nya
no
o
nm
n/naai
nat?a
7
k^k ir .T^no ^a
(!)nor
,
ntriyn
1.
et
bm03 nma,
bmO,
colle
ou enduit au mur
(p.
de l'aramen
b).
Nna
6
:
en syriaque
ex.
Guittin,
69
toujours, avec
des formes de
;
ma, comme
r.,
Yeb.,
Ha
si
bmOO manb
Gen.
20
Theodor
Mais
il
(voir
ligne 7)
bniDD nm"J
un HOfiX]
T\T\12
3M,
pense sans doute au travail de ^21i, Sabb., vu, 2, et confond badigeonner . Ou bien pense-t-il au n"lft72 de Sabb., 75 6?
2. 3. 4.
avec
ma.
Ou bitt[5]? OubD-13?
Le reste de
la ligne est crit
de
la
mme plume
:
que
le
griffonnage de
la
dernire
ni
ffa
m On
b*7
"INb
"Zin
y:.
Je ne sais
">.
s'il
ms^nD
au-dessus de D01233.
chez Harkavy.
6. 7.
fc est ajout en
marge.
Les mots T3 et
n?V manquent
182
ivh nnKi
tfjtwnn D3m
bm
nwaj
d3
trita
1J?
DVD
na2>a
ail?
aif
om D^a
nvitpai
W>
n^aaa
^d
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fapt
aa
pri^n
wn
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pnu^ai
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10
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K^t
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o'jnn oa^aTO
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d*wbi
ba
D^an
idu
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*]a^
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^
20
ab-wn
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m-H Nnn
tp^a ^m ba otvi na^ >a ovn in^a wo na*n ha "pp om^tf mtp jiry ^mi nrn a^iin k^k dik ^ p^a p rwrn dix
ai
nanf>aat nnpa
^ana jmjna
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Jvwn
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S*k on ^y pu
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^
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rwftt dix ^a
nrn
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b na^a
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D^tya
*6
23
1*?
;i*jy/i3
ma?
>or
7
attra
pm*
n
sMl
v?y
p^na
n*jyn in
nr *
comme
mot qu'il faut et non *prm, comme chez Harkavy entendez y avait "imN l^mn, on ajourne le jene . Mme argument dans Ha, Consultations Schaar Teschouba, 64, et dans Ibn Guiat, I, 44. Sur cette question, Mordekha, Roschvoir, outre les textes cits par M. Mann, p. 120 et p. 141, n. 7 Schibbol ha-Lketh, 284, d'aprs Haschana, I, 708 (au nom de R. Nahschon) le Commentaire de R. Saadia sur Ezra (d. Mathews, Oxford, 1882, sur Nh.
C'est bien ce
:
II,
263.
4. 5.
6.
Mme
Ici
observation.
s'arrte le
fragment Harkavy.
h.
Berachot, 31
Les llalackot
le
nom
de Yobanan (d.
Venise, 21
7.
Dikd. Sof.
ad loc,
et
par RABN,
179,
44
rf,
dit
WmytJO
3ba^p.
Alfasi,
Sabbat,
I,
283 (Rosch,
24), a
pal
nom
rtb
^ttnSM
b.
de B. Ha
Gaon
SUR LES
CHAPITRES
DE BEN
BAB01
H^
mtfBJ pDD
i?y
nntf
'p^nst? mtp
v^j?
nombre de remarques de
par
M. Mann
P. 129,
/?V/.,
1.
I.
5, lire
:
bisnm * ^ttttr vs ]-
0-10
'iD-i
im* Nbn
bbi
,S7//;/>.,
1lN/v
'd
riT
-nn
1.
dv
1
br>3 bbrt
-npn.
P. 130,
et suiv.
tation de l'cole
du verso, jusqu' p. 134, I. 18. Cette consul de Yehouda sur la dfense de faire des inlercaest celle laquelle font dj allusion les
c
:
lations dans la
Amida
Nb
jaai
"ppaiu
"
ab
p bm
"a
p"n73tf
p733
D^nb m^T
;,
ib^BNi
n73(-i)3>73
BOW01 -W73b
le
d^idd
'maa ^n
hdoti
bas
*aiann
passage
(p.
mb mm du mme
mua*
rj3i73tf>
Par contre,
de
ouvrage qui se
p. 2
c?
de
l'dition
de Venise
42 de celle de Berlin) se
rallie
l'opinion
Rabin dans
:
Berachot, 21 a,
^73
^m
-nrr
pnrm
33>
'"nfcTOi
n^ m^
bi
ynv
"173
iTaan
wnna
1.
"O* bi jyrnDi
^b '-)*
naitttta
pi mmbatb
8 et suiv.
Il
idi izmp,
Ben Babo,
p. 130,
est
remarquer pourtant que Raschi cite Gaed. au nom de Rab Yehouda en disant (Soucca, 38 b) pi, par o il faut sans mbna mabn b^a ym *iXT&v ai
:
[cf.
maintenant
Hazof,
citent le
fragment du Commentaire de R. Ha sur Ber., ibid., d. Mann, dans de Sabb., lia {Taan., 12 6). Les Tossafot Midrasch Tehillim, mais le passage ne se trouve pas dans nos textes, voir
le
Mme
II,
407, p. 165 .
Le n733>73 c'est ainsi qu'il faut lire (v. Zunz, Synag. Posie, p. 78, note a, et Rapoport, Kvem He'med, VI, 247) est un piout ou une srie de pioutim intercals dans les trois premires bndictions de la Amida, comme dans le Sder R. Amram,
C'est
Ben Babo entend par le n73y73 et remplaaient la prire du matin (p. 133,
(v.
les
1.
mi
2
73 3 73
PW
Q uoi
le
les
Pales-
1 et
du verso;
se disait
terme a t
jours de jene
p. 123 et note 3). Ce maamad ne Elbogen, Der judische GottesdiensL, 226); nous trouvons des
pas seulement
maamadot pour
OH3D
certains sabbats,
p. ex.
-nni
cf.
3>7315
,
173*73,
"H31 rOtD
;
1733B,
p. 121),
2710 6
f,
2705 i3
2712i 8 et 2714g
Cat.,
II,
'm *jnn 1733*73 (Bodl., 2159; v. Marmorstein, on:D *Til DTTP VPp, Budapest, 1921, p. 3, n. 19 Hazof, V) et de mme pour des rtes, 1. et.
rvunawn 3n
i73373
(Bodi., 2159).
184
quoique certains rabbins franais attribuent nos Hal. Gued. Yehouda les llalachot Pesoukot de ce
doute entendre
! ,
gaon
notons encore que R. Natrona, qui l'autorisait partiellement [tlcmda Guenouza, n 50 Schibbol ha-Lket, n 28), a rencontr beaucoup d'adversaires parmi les
sujet
laTefila,
;
Au
du Piout dans
gueonim de Soura, comme on le voit par cet intressant passage d'un commentaire des Scheltol parR.Yohanan d'Ocbrida (Bulgarie) (Ms. Berlin, Or. oct. 333, f 124a) am^nEa [ana] ii^ns an bas pan] *j33-i wpm mb^sn bba pwn Mb "pan to^tn -in baa[i] jtpj im noaan mab (124 6) po*' pMi tfi^s Mbi [,., b ynaiK >"Pbn or Nia Dtt^y [by] *nvn ave D^aiNra no^an n->ai dto pa Tittbna '^an 'tond n?2tt d^ids 13n "pa D^Tay '?j&n D^an 2 3 "W tfbl 1M72 *JTn '73N1 Nnnt pj^b[p"7j] "Ml DV>3 Maa^nan N3M"n nst am rb "ja^pbo '^an ["i]*aow yataab (1.
:
m
[
anai
Tins mbta
'en
mayab
rfre
wanfci Min
252.
wa
na.
Mais
comme
P. 132,
1.
19-20, lire
'an
(ou lanpn)
umpn
:
^b^ti nxnb
discutait
wa
*rabi
aa
'di
si
na npbna
(ia)
tttta,
c'est--dire
l'on
doit dire
wrrpn
^jbtti.
on
la
fait
leon pri-
umpn
(cette
inconnue
p. 133,
de R. Joseph et de Raba,
(Beth Nathan)
s'agit
lit
wpn
La discussion
^b^ ou
s'il
porte donc sur une leon qui correspond celle du ms. d'Oxford
:
il
de savoir
sur
si l'on
doit lire
le croit
^bttfi
en tout cas,
izmp ou
le
comme
le
M. Mann,
p. 132,
n. 16, et p. 133,
lTip.
point de savoir
faut lire
P. 133,
1.
27, et p. 145,
1.
1.
21
*jb
pn
de
mme
le
p. 144,
1.
rrariM imi, et
10
"jn
y-i"p ism.
Il
L'orthographe
1.
pour
dans
Voir
XII, 97.
2.
3.
Le texte porte
p^Dyb
oc la
marge
pj^yb.
Le manuscrit a iTn.
SUH LES
"
CHAPITRES
DE BEN
BAB01
Mischna dit parGinzberg, Jerushalmi Fragments, p. M 54, de mme que dans d'autres fragments publis dans cet ouvrage
:
p.
155,
l.
1.
21, 22,
^l\
p.
165,
l.
(15),
\%
L5j
p.
166, 1.6;
p. 242,
1.6, 15,17;
p. 244,
1.3,30,
<!<
Srie
vol.
P.
part, v,
1.
Oxford,
:
135,
18
la
n'est pas
die
non plus une faute pour )^; se retrouve dans Ginzberg, op.
c'esl
et'/.,
6, etc.
P.
t36,
1.
15
une
^tz.
Ibid.,
'ai
1.
28 et suiv.
rnrtfttb
t^optt
"ib
-s
r-iabn
'"d
tp-ntt
y*
K^am
-hd*
rnasm
'bn
:
invra
mwn
^d
-s
(robn abi.
ab nabn "p-rab 'pa. Le ms.ll.et le rrcn t ont n^bn ^d*3 abi naia Nos textes du Talmud ont ensuite nmftb robn ib "mai bstt fiiayn ^, ce qui manque chez Ben Babo.
Le dbut nai^n Tp... est peut-tre le reste d'une derascha sur les mots du Lvitique, t, 15 b* mzi miTom)
P. 139,
II,
I.
1.
la circoncision.
sion au-dessus d'un bassin rempli d'eau, tandis que les Palestiniens la faisaient au-dessus
juif est dj
du
sol
',
il
est noter
an-mn nti mentionn dans le Sidra R., I, 224, 11 fn&w jT'KDaaai iao& a^n, ils prennent le sang de la circoncision et Veau et versent sur leur visage , ce qui corresmt i5H pond tout fait au tmoignage des Hilloufin, 17
:
brpas b*
^anw ^a
1-2
pbmtt
(Muller, Ha-Scliahar,
VII, 583
cf.
Si
M.
Mann
non
a raison
p.
de restituer
1.
rTro] d'aprs
:
135,
27, la suite
mVi]
^dt:
doit tre
nu73b
'*ai
complte de
nabfi ib
le
mme
abia
nttlN
!m
[im]
p.
binai
2
nabn
^d[e (?)??2b
robln
(a-i)
rabra
*[wb
1.
rttt3^3[b*
tmm]
:
130.
28.
1.
<|ue le
est
permet (Schaar Cdek, 22 b), ne peul gure tre un autre la formule "^m "PDtt pour indiquer la dcision lui particulire (Consultations, d. Lyck, 45). 11 n'est pas ncessaire que Ben Babol
11.
Yehouda, qui
soit toujours
de
la
mme
opinion que
lui.
2.
La
lettre
a t
M. Mann.
186
Les Hilloiifin, 30 (Harkavy, /. c, 396), qui attribuent aux Babyloniens une opinion moins rigoriste, ne doivent probablement pas tre l'objet
P. 143,
42
'ai ^iabi
nsT ffna
^wa
b^araai.
d'une interversion ou d'une autre correction. L'usage qui y est relat comme babylonien concorde avec Ab. Z., 38 a; Scheltot,
n 141, et Hal. Gued., d. Venise, 133
c/
comme
elle n'est pas sa place dans Ab. Z., cette balacha a probablement t emprunte dans les Hal. Gued. aux Hal. Pes. de Yehouda. D'autres Gueonim se sont prononcs dans le mme
sens (Geonica,
p.
26
et p. 224,
1.
15 et suiv.).
Pour
p-ioiN
les
ma
ibitB"a, les
relatent aussi
bfima*
bu:
Babyloniens
Gued.,
yna
">aa
D^aan
pi
'm
niaa
'ppbtfj
[paijjEiB
DUitt
im.
apirca
Les Hal.
les
cm:*
d.
:
comme
Babyloniens
Wi
'iai
mie
inbia
^Eim
et
"b*pa
psa
pan, fves
que
combatte
ici les
Palestiniens.
11),
donc peu probable que Ben Babo Anan, d. Harkavy, 3 (cf. /. Q. R.,
le
1922, p. 380,
Addenda,
18
msiNb
n'est pas
une
faute de copiste.
On trouve
v,
8,
la
mme
Lowe
p.
;
d.
Zuckermandel; Halachot Keoubot, dans Toratan schel Rischonim, I. 21 et 22; Hal. Gued., d. Berlin,
20, d.
m,
184 en bas,
P.
145.
1.
etc.
16,
lire
Ta
ibttb
inau
et p.
aina *pia,
jrwi "ju*
Comparer
et
la
la
vieille
formule
Gued., d. Berlin,
p. 9
en haut
15;
44,
azharot
(comp.
S.
Sachs,
"3iip D^aiitt
nia*,
p.
99).
J.
N.
Epsten.
LE COLLOQUE DE TORTOSE
ET DE SAN MATEO
(7
FVRIER
1413
13
NOVEMBRE
')
1414)
(suite
7.
Dans
la
le
procs:
Gomme
il
commena
par citer en
que l'on n'avait pas sous la main, et les juifs, n'ajoutant pas foi aux paroles de leur adversaire, demandrent que, si l'on devait continuer, on chercht premirement le livre cit pour voir si
tmoignage un
le
d'aller
chercher le livre en question, mais de continuer discuter en attendant sur certains points obscurs des jours prcdents. A ce propos Bonaslruch,
juif de Grone, dit
tmoignage tait produit, les juifs rpondraient, mais qu'il tait intimement persuad qu'il ne le serait jam;ii>. de mme que n'avaient jamais paru d'autres tmoignages allgus comme authentiques par Jrme de Santa-Fe. Le mdecin de Benoit XIII
que
si
le
comme
un lion que
ment
et dit
Je
vous
vous n'avez pas trouv mes preuves, ce sera pour l'une de ces deux raisons, ou bien par votre paresse et votre ngligence les chercher ou parce que vous ne possdez pas les livres que j'ai cits; apportez les livres et je vous ferai
autorit qui ne puisse tre prouve et
voir,
j'ai cit,
en prsence de tous.
<-t
1.
t.
LXXIV,
p. 17 et 160,
t.
LXXV,
|>.
14.
188
prophtie de Jacob
'
les favori
davantage que
les chrtiens,
car le
mot 12
signifiait
ternel,
:
toujours
a
et
par
consquent
la
vritable
interprtation
doit tre
Le sceptre ne sera pas t envoy viendra. Santa-Fe lui rpliqua en disant que l'on doit prendre premirement, le mot ly dans le sens que lui-mme avait propos secondement, parce que c'est en ce mme sens cause de sa ponctuation que l'interprtaient les matres dans les coles et troisimement, parce
:
qu'on
le lisait ainsi
il
En outre,
ajouta
S'il
est certain
que
le sceptre
ne doit jamais
se fait-il
que vous
vous constatiez son absence au milieu rpondirent que l'on pouvait fort bien aussi interprter
le
que
d'autres Juifs
mot ly dans
:
Le pour toujours et alors il faudrait traduire ainsi pour toujours de Juda, car celui qui doit venir sceptre ne sera pas t viendra, et il fera en sorte que le sceptre revienne aux mains d'o il avait
sens de
disparu.
8.
de Alarcon se prsenta
observer propos du
mme
passage
mot iy veut dire toujours , il porte un point-voyelle appel kamets, accompagn en mme temps de quelque prfixe, comme lyb perptuellement mais il n'en est pas ainsi quand il se trouve
Quand
le
;
comme
dans
le texte
il
avec patah iy
xjetxb,
il
et, lorsqu'il
porte
cette voyelle en
mme
ne
signifie
jamais
A
et
la fin
le
s'agit toujours
perptuellement, car Schilo du mot ly dans le sens de lyh dans la lettre par lui adresse viendra est due Salomon ibn Adret, qui l'a donne Le mot iy est mis en cet Lrida (Consultations, d. Wilna, 1881, IV, n 187) Le sceptre ne sera pas t de Juda pour toujours, car endroit pour lyb, c'est--dire
2.
L'explication
effet,
car
il
est crit
11
dure
ternellement et son
nom
est saint ,
le
iy
au lieu de
ly?
*pV>2.
Voir
mon
Schiloh, p. 215.
ItATBO
180
L- des sus i; Mose Abenhabec sollicita du pape Benoit Mil. pour lui el ses compagnons, une audience prive, qui lui lui gra
cieusement accorde.
10-12.
Du
17
au
19
de ce
la
mme
mois de fvrier
les
dbats se
poursuivirent au sujet de
prophtie de Jacob.
Aprs que Jrme eul de nouveau prsent L'ensemble de ses arguments, le gnral des Dominicains prit sa place la tribune et adressa aux Juifs prsents une vhmente allocution par laquelle
il
les mettait
l'interrompit en s'criant On a rpondu suffisamment aux raisons de matre Jrme, il n'est donc pas ncessaire de rpondre davantage. A cela le dominicain rpliqua avec violence que les Juifs soute-
R Mose Abenhabec
naient une infinit de contradictions, de perfidies manifestes et d'opinions errones, et qu'aprs avoir accept les arguments de
le
Messie
tait dj
venu,
ils
revenaient sur
Un murmure, d'abord
qu'ils
le
voyant,
la
discussion ft
recommence
nouveau, avec
que
la
les
deux parties ne
leur guise,
pourraient plus
comme prcdemment
diriger
mais qu'elles devraient rdiger par crit leurs explications et les remettre au notaire pontifical Nicolas Camill, qui les soumettrait, en vue de la rponse, aux participants du colloque, cardinaux,
prlats, clercs et laques, ainsi qu' tous les Juifs prsents. Cette
19 fvrier 1413
figure
dans
les
La douzime sance n'eut lieu que le 6 mais 1413. Elle commena par la lecture du document rdig par les Juifs. Jrme insista sur la preuve tire par lui du passage du Talmud [Aboda Zara, 9a) concernant les six mille ans de la dure du monde, attendu que le temps prdit par Elie pour l'accomplissement esl dj pass. Mais les Juifs rpondirent qu'Elie n'avait rien affirm en dsignant l'poque, mais qu'il avait seulement fait une suppo13.
1
1.
190
sition,
Messie pouvait tre attendu au commencemille ans, mais que cependant sa venue
Notre Seigneur manire le Roi devait tre Tortose au milieu de fvrier, mais il a retard son arrive en raison de la quantit d'affaires qu'il a entre les mains. Ils expliquaient ensuite les degrs de mrite et de dmrite dans lesquels se trouvent tous les hommes les uns ont plus de mrites
de
la
mme
que de fautes, ils sont au premier degr; d'autres ont autant de fautes que de mrites, ils sont au second degr; d'autres, enfin, ont plus de fautes que de mrites, ils sont au dernier degr, et ce fut celui dans lequel se trouvaient les Juifs la fin des quatre mille ans.
Santa-Fe leur demandant quels pchs avaient commis leurs
anctres pour que Dieu les chtit
si
de soixante-dix annes et quels pchs ils avaient commis euxmmes leur tour pour s'attirer la nouvelle captivit qui semble
n'avoir point de
fin, ils
les expier.
A
Il
que
les
le
premier
Temple ont
pchs
patrie
la
nombreux
ils
grands, mais
ils
pour construire
dans
le
le
y eut
il
un
trs
comme
dont
est dit
Talmud que, pour ne pas abandonner un iota de la Loi, A cette poque-l vcut aussi cette femme forte ils furent martyriss avec ses sept fils, qui, se refusant adorer les faux dieux, appele Hanna
.
(!),
2
.
S'il suffisait
de dix
Abraham
pour que Sodome ne ft point dtruite, ainsi que Dieu le dit (Gen., xvm, 321, bien plus forte raison y a-t-il lieu de croire que, pour sauver Isral et le dlivrer du chtiment que mritaient ses anciens pchs, un si grand nombre de justes dut suffire. Il est indubitable qu'au
moyen de
la captivit
de soixante-dix ans
la colre
divine
s'apaisa et que le peuple lu recommena jouir des faveurs du Ciel. Il s'ensuit que la captivit postrieure ne peut pas tre la peine des pchs commis sous le premier Temple, mais de quelque autre pch beaucoup
1. 2.
Echa
II
r.,
h, 2.
Macch., vu.
KUTEO
191
commis
esl
confirm davantaj
compte de ce que disent la paraphrase chaldaque e< le a savoir que cette captivit ne durerai! pas plus de quatre Talmud, gnrations et elle que vous subissez prsentement dure depuis plus de quatorze cents ans; par consquent il D'est pas douteux que vous
tient
subisse/,
la
le
vrai
En niant cette conclusion, vous devez avouer que vos pchs sont beaucoup plus graves que ceux que commirent vos pres, que VOUS offensez Dieu par des formes d'idoltrie, des homicides, des adultres beaucoup plus excrables, et, s'il en est ainsi, la terre devrait B'engloutir
Messie.
et
les
vous
permettre
pour
que
commis sous
ans en
le
premier Temple,
quatorze
cents
exil,
vous autres qui tes dj depuis plus de qu'avez-vous fait? Quel pche avez-vous
commis pour que vous soyez si durement chtis ? Auriez-vous l'audace de vous croire innocents? Ah! non, vous ne commettriez pas de pch
plus grand en supposant Dieu injuste
!
Aprs ce discours,
solennels la
14.
liste
l'ail
du procs-verbal de la quatorzime sance trouve une autre liste relative un semblable acte de baptme
la fin
se
:
Le
1.
mme
(?)
et
homme
qui vient
manire magnifique en soufflant misricordieusement sur dix Juifs notables, savoir cinq de la aljama de la ville de Monzon, deux de la aljama de la localit de Falset (au nord de Tortose), un de la aljama de Mora (prs rie Tortose), et un distingu tudiant talmudiste de la aljama de la ville d'AIcaiz qui ne s'tait jamais cart des leons du Talmud qu'il entendait continuellement depuis son
enfance dans la maison paternelle et
ville
en ce monde
l'cole, et aussi
un certain jeune
se
homme
<le la
les
dix ensemble,
le
dvotion
marche-pied de notre
la
seigneur
effet,
confession suivante
En
nous voyons
pourquoi,
les raisons
de Matre Jrme
batissime
pre
trs
supplions
Votre
Saintet et lui
trs
grande dvotion
afin
et
humilit qu'elle
orthodoxe,
honorablement
el
solennellement baptiser
et leurs familles,
la lpre
au nombre de
les
trente personnes et
fonts
mme
judaque sur
du baptme.
procs-verbal, 28
v.)
192
dans leurs localits des rponses trs faibles que donnaient leurs rabbins et que, pour cette raison, ils avaient rsolu de se convertir la foi catholique. Noire seigneur le Pape ordonna de leur
relations
faites
donner
le saint
baptme. Et
ils
furent au
nombre de
treize, tous
hommes
notables. Et par la suite tous ceux qui avaient t ainsi baptiss tant de retour dans leurs demeures firent baptiser leurs femmes, leurs
15.
le
Le 22 mars dans
:
la
compte chronologique Le Messie a d venir l'expiration de ce serait quatre mille deux cents ans de la cration du monde
;
Sur quoi on demanda aux Juifs s'ils se dclaraient d'accord avec la thse soutenue par Jrme, question laquelle ils firent cette rponse En aucune faon, attendu que les tmoignages cits par matre Jrme devaient s'interprter non pas littralement, mais
:
tait
la
figure
docteurs les entendaient en ce sens-l, sans les obliger toutefois a rpondre au mme instant, mais seulement quand ils auraient bien
rflchi sur la matire.
16. Dans
la
vident que le Messie n'tait pas venu, car les conditions assignes par les prophtes la personne du Messie et l'poque o devait se produire sa venue n'taient pas encore remplies.
D'aprs lui
il
tait
En
outre,
non plus
On
y avait aussi recours des fables d'une nature telle qu'un Juif ne se voyait oblig de leur accorder aucune espce de crance du moment qu'elles ne se trouvaient point en conformit avec l'article fondamental de la doctrine juive. Il ajouta que son intention n'tait pas d'tre le
moins du monde dsagrable matre Jrme, mais simplement d'obir aux ordres du bienheureux pre Benot XIII. Et, poursuivant ses explications, il exposa dans quel sens on doit prendre les autorits talmudiques allgues par Santa Fe, citant l'appui Mamonide, Kimhi et Pour toutes ces divers autres talnnulistes, et il conclut en disant
:
raisons, le Juif croit, sans qu'on lui puisse objecter son ignorance et son insuffisance, que matre Jrme n'a point dmontr sa proposition,
monde.
s.\N
MATEO
193
la
analysa
contre
le
Ini el qu'il
rduisit a
contradicteur
rponse
m
ei
moment,
il
la
de son ignorance
18.
la
cita le
esl
5):
Un
petit enfant
nous
le
n,
un
fils
nous
a t
ici
donn
:
et
Il
exposa
pour sa dmonstration,
comme
dans
Spher
ha,
Que cette prophtie s'applique au Messie, les Juifs ne peuvent moins que de l'admettre, puisque \\. Jos le Galile n L'affirme clairement dans le prface de la grande Lamentation et dans le Talmud lui-mme, Quelle est trait Sanhdrin, dernier chapitre 2 H. Tanhoum demande
faire
'
;
la
raison pour laquelle tous les mem de ce texte sont ouverts, taudis que seul celui du mot lemarb (multiplie abitur) est ferm tout en se C'est que Dieu voulut trouvant au milieu du mot ? On lui rpondit
:
la Justice
eom-
Matre du
monde
David qui a
compos
tant de
compos de tel, en dpit des nombreux miracles que pour lui ? Alors Dieu ferma cette lettre et en mme temps Mon secret est moi Mon on entendit une voix du ciel qui disait secret est moi 1 que le Messie De ce commentaire Santa-Fe tire trois conclusions 2 que le Messie devait natre de la Vierge Marie et Dieu lui-mme est c'est pour cela que fut mise la lettre mem ferme (), alors qu'elle et
:
!
d
et
que la lettre mem ferme (D) fait connatre de faon vidente l'poque o devait venir le Messie, car cette prophtie fut prononce la quatrime anne du rgne d'Achaz et depuis lors jusqu' La destruction du Temple, qui eut lieu la onzime anne du rgne de Sdecia^,
cent cinquante
soixante-dix
ans se
sont
couls;
en
ajoutant
ce
nombre
les
cent vingt
de l'poque du
Si
annes que dura la captivit de Babylone et les quatre second Temple, on arrive au total de six
de ce
cent quarante.
nombre nous
Pur/io. p. 529.
94 a.
2.
T.
LXXV,
n"
150.
13
194
l'anne de
la
la
nous en resle six cents; c'est prcisrnem ferme (D) et c'est le nombre ment d'annes qui s'coulrent depuis que la prophtie fut prononce jusqu' la mort du Christ, et c'tait l le secret de Dieu que le prophte ignorait.
valeur numrique de
la lettre
Quelques jours s'coulrent ensuite sans que le congrs se runt. Ce n'est que le 15 avril 1413 qu'eut lieu la vingt-unime sance, dans laquelle fut discute la question relative aux soixante19.
dix
semaines de Daniel,
ix,
24.
Dans le procs- verbal de la vingt-deuxime sance se trouve de nouveau la relation du baptme de plus de deux cent
20.
cinquante Juifs
21
(
.
Convertissez-vous,
posa aux
Juifs
:
douze questions
tires
du domaine de
la
thologie catholique
1 Existe-t-il
quelque
lieu dsign
pour
la
naissance du Messie?
comme
celle
hommes?
seulement ou, au contraire,
sera-il
homme
?
Dieu et
homme
tout ensemble
4 Sa
venue aura-t-elle lieu uniquement pour donner la vie spirituelle aux mes ou pour que les corps jouissent de biens temporels? 5 Le pch d'Adam a-t-il t pardonn avant la venue du Messie, oui
ou non
6 7
?
la
ledit
pch?
ont une
En supposant
et races qui
1. Mais durant le temps susdit, de nombreux Juifs venant chaque semaine et chaque jour la connaissance de la vrit et confessant publiquement la foi catholique, tantt trois, tantt quatre, tantt un plus grand nombre reurent le il arriva que baptme en prsence de toute la sainte curie de notre seigneur le Pape, chaque semaine de la prsente anne, sans compter les autres qui, en diverses parties du royaume, taient convertis la foi, comme Saragosse, Calatayud, Alcaniz et dans les autres synagogues du royaume. En effet, ceux qui taient prsents entendaient et
si
fortes, si
remarquables,
si
transcendantes tablies
par
le
susdit
si
Jrme contre
si
les
Juifs et allgues
scientifiquement, ainsi
que
les
rponses
faibles,
en opposition avec
la vrit,
199
jouir du
bnfice de cette
mort
'
8 Le Messie devaii-il se contenter simplement de racheter Le monde ou devait-il, en outre, tablir nue nouvelle Loi fonde sur une doctrine nouvelle ?
Apres son avnement au monde, les sacrifices devaient-ils continuer aussi nombreux et sous la mmo l'orme. Iris qu'ils avaient eiist
9
autrefois)
io"
11
Juifs,
une capti-
vit si
Enfin, 12
session du
mme
d'Egypte
22.
et
pays que vos anctres ont habite depuis la captivit de Babylonc ou entrerez-vous en possession d'un autre pays?
le feuillet
Sur
185
v se
fait
En
ce temps l
donc
mai 1413), sous l'inspiration de la grce noble, du nom de Todros Benveniste, mdecin, avec lui prsentrent une requte personnelle
(4
demandant
23.
tre baptiss.
Dans la vingt-quatrime sance, du 17 mai, les Juifs prsentrent un mmoire qui contenait la rponse aux douze questions de Jrme
:
la
premire demande
ils
tement qu'aucun
3 Ils
pour
la
la
naissance du Messie
2 et ils firent la
mme
rponse
seconde demande.
homme
de
bien et un
4
Ce sera un grand personnage qui dlivrera Isral de la captivit temporelle et il s'ensuivra que le peuple de Dieu pourra observer la loi de Dieu avec une plus grande
la
quatrime question
ils
dirent
facilit et
Au
dans
le cas contraire,
on
et tant
de misres parmi
les
descendant du
premier homme.
6 Ils
nirent
absolument que
le
ledit pch.
a la
le
Messie
dlivrera
8
uniquement
le
peuple
qu'il
d'Isral.
Us ajoutrent ensuite
196
ni enseigner
immuable, perptuelle,
9 et 10 Par
venue du Messie, les sacrifices et crmonies continueraient en la mme forme qu'auparavant. 11 En ce qui concerne la captivit que les Juifs subissent prsentement, ils croient qu'elle est due aux pchs que le peuple de Dieu a commis autrefois et qu'il continue commettre. 12 Ils assurent qu'un temps viendra o ils retourneront prendre
consquent,
aprs
la
;i
mme
possession du
mme
(F 52-;J9a.)
24. 1413, et
Jrme consacra douze jours entiers, du 27 mai au 12 juin par consquent un nombre gal de sances, a la rfutation
du mmoire prsent par les Juifs (f 59-129). La prophtie d'Isae, vu, 14, formait un point principal Voici, la vierge concevra et enfantera un fils et il sera appel Emmanuel.
:
ici trois
objections
qu'en hbreu
le
mot
qui signifie
vierge est le
;
mot betoula
et non pas aima (rrttby) comme dans Isae que cela ne pouvait constituer un signe pour le roi Achaz, puisque l'vnement ne devait se produire que plus de cinq cents ans aprs lui et 3 que le fils de Marie ne s'appelle pas Emmanuel, mais Jsus.
(ibim)
2
les
Juifs,
la
prophtie
vise
la
femme
l'inter-
donna le jour Ezchias, avec lequel Dieu fut, selon prtation du mot Immanouel (banaE*), Dieu avec nous .
A
1"
compltement dans l'erreur quand vous affirmez qu'il n'y a en hbreu que le mot betoula pour signifier vierge , puisque je puis vous en citer trois qui ont le mme sens, quoiqu'avec une petite diffrence nahara (mya), betoula (nbina) et aima (rnab*). On nomme
Vous
tes
nahara n'importe quelle jeune fille, sans s'inquiter de savoir si elle est vierge ou non, puisque le mot drive de la racine naharout (rvnya),
qui signifie jeunesse, adolescence
qu'elle soit jeune
fille
Betoula se
dit
d'une
femme
vierge,
ou
vieille, car
le
mme mot
de seize ans ou une femme de quatre-vingts ans. Du moment jeune qu'elle est vierge, on peut l'appeler et de fait on l'appelle dans la sainte Ecriture betoula. Par contre, aima signifie bien vierge, mais non pas
vierge en tat de contracter il s'agit d'une une vierge quelconque deux conditions se trouvrent merveilleusement runies mariage et ces au pied de la lettre dans la trs sainte Vierge Marie. Il est certain, cependant, que les crivains sacrs, en parlant au sens figure, prennent trs souvent un mot pour un autre. Mais le prophte Isae, qui, en une affaire de si grande importance, voulut s'exprimer trs exactement et en mme
;
191
tait
le
le
mot aima
<|ui
plus
la maison ou d fa quoique invit par le prophte a demander un signe plus prodigieux et plus admirable <i"'' les profondeurs de La mer, l'immensit et la hauteur des ciex, ne voulu! rien
demander.
3
il
le
au
sens spirituel,
comme
la
l'ont
entendu
les
prophtes.
3$.
Dans
trente-cinquime sance,
du 12
juillet
La
1413,
tre la cause de
prsente
et,
en vint parler de
il
Vodium
odium
les
sine causa
',
propos
de quoi
Mais
fit
l'loge
de leur conduite
uns envers
les autres.
ils dclarent qu'il en est autrement, disant que cette haine gra(odium gratis) n'est pas autre chose que la malveillance de l'un contre l'autre et rciproquement. Voici maintenant comment ils sai-
tuite
comme
entre
ne
la
voient
pas
clairement,
car,
haine
n'existe
pas aujourd'hui
il
eux de l'un
le
plutt le
contraire et
n'y a pas
monde
plus de pit, de charit mutuelle que les Juifs n'en montrent entre eux,
soit en se visitant
soit en
se secourant
mutuellea
dtresse,
en s'arrachant l'un l'autre au pril, tel point que si un Juif se trouve poursuivi comme criminel par les chrtiens, tous les membres de
la
communaut
plus haut*'
lui-
coupable
mme
qui
hommes
entretiennent entre
eux une
telle
communion ne
prolonge,
sauraient tre
punis
si
cruellement
captivit.
et
d'une manire
si
comme
c'est le cas
dans cette
26.
La quarante-cinquime sance, du 30 aot 1413, termina la premire srie des confrences. Les rabbins ne se sparrent pas sans dclarer qu'ils ne se tenaient point pour convaincus par la rfutation de Jrme. Le principal travail fut ainsi termin dans les sept premiers mois, du 7 fvrier la fin d'aot 1413, ce qui demanda quarante-cinq sances. L-dessus, la chaleur du climat d'Espagne en t ncessita un repos de quelques mois.
1.
9 6).
198
Depuis
par
la
crit,
procs-verbaux, de
quarante-cinquime sance, vingt-quatre cdilles ou rponses enregistres du ct des Juifs. Tous ces procsverbaux de la fin de fvrier la fin d'aot 1413 furent vrifis et authentifis durant la priode de repos par trois notaires, en
dixime
prsence de Sanchez Porta, matre du Sacr-Palais, et par huit
Juifs choisis cet effet.
27.
A
le
la reprise
la
quarante-sixime
30 novembre 1413, Jrme rpta, sur l'ordre du pape Benot, d'une manire abrge, quelques-unes de ses preuves principales, attendu que les rabbins, trois mois auparavant, le
sance,
30 aot, ne s'taient pas avous vaincus. Avec cet expos de Jrme, qui occupa la quarante-sixime et la
et le
22 dcembre 1413,
VI.
Le pape Benot ouvrit la seconde priode dans la quarante-huitime sance, le 8 janvier 1414, par une allocution dans
1.
laquelle
dait
il
donner au colloque.
Dans la dernire sance il avait entendu rapporter par matre Jrme comment, en l'absence de Sa Saintet, il avait t procd dans cette mme information et, attendu que quelques-uns des Juifs avaient dit que, dans une telle cause, il devait tre un juge suspect, il dclara qu'il donnerait un ordre de telle nature et si bref pour cette affaire que toute personne, fidle ou infidle, sans altrer la vrit, en se servant de sa seule
raison, pourrait connatre par
tre tire des susdits dbats.
et doit
commencement
et ft
encore
cependant cela ne se put faire, les Juifs euxd'abrger mmes y mettant obstacle; rptant ce propos comment, ds le commencement, la discussion avait t tout d'abord mene seulement avec
ceux de la rsidence d'Alcaniz, ensuite, leur demande, avec les autres Juifs du susdit royaume d'Aragon. En premier lieu, en effet, cela avait t sous forme de discussion verbale; ensuite ce fut par crit, en raison des
variations des susdits Juifs et finalement
il
199
s'occuper d'examiner les crits qui avaient l prsents des deux cts,
notaires
el
toutefois
il
y avait lieu
de
le
dire,
dans
L'affaire
fait
dont
il
B'agissait.
Car
il
ne
fallait
pas
laisser dire,
comme, de
disaient quelques-uns,
que Notre Seigneur lui-mme, par l'intervention des Romains, tant pr-
venu par la mort, ne pouvait pas amener son dsir a la ralisation, que quelques-uns entendaient la chose el que d'autres opinaient
croire.
ainsi
a
le,
De
mme aussi
de notables prlats avaient tenu avec les Juifs des confrences ou discussions en les convainquant et avaient converti
la
foi
du Christ de
trs
nombreux
Pour
le
Juifs, lettrs
et,
autres.
les trois choses
suivantes
Premirement, son intention tait de chercher le salut des mes; secondement, d'abrger; troisimement, de l'aire en sorte que les
conclusions tires de cette discussion fussent, amenes a excution
devinssent des ordres, et quatrimement,
il
et
des discussions.
Et parce que quelques-uns des Juifs voulaient une copie des dernires
paroles prononces par matre Jrme et lui rpondre, tandis que d'autres ne demandaient pas de copie, mais dsiraient seulement tre renseigns; attendu aussi que quelques-uns des dits Juifs prtendaient avoir des rai-
sons srieuses qu'ils avaient omis de prsenter, par suite de leurs subterfuges habituels, d'aprs ce qu'ils affirmaient du moins, notre dit Seigneur
leurs doutes,
s'ils
manire
du
petit
nombre de ceux
cuter encore.
le
les abrger,
dputa
et
les
rvrends pres
la
seigneurs
Dom
Sabine,
Dom
pape
lui-mme,
les
et
et
auditeur des
moyens
et la
marche
pour ce qui
rvrends
nomma
les
200
pres en Chrisl
Dom
Ange,
et
frre
le
susdit
seulement discuter de le dclarer haute voix en donnant leurs noms. Mais pour cela il n'y eut plus que le rabbin Ferrer, le rabbin Metatia et 2 qui se dclarrent disposs discuter encore; le rabbin Astruc les autres an contraire demandaient tre clairs. Le pape les interrogea en commun, leur demandant si quelques-uns voulaient
Ensuite
le
ils
la
parole,
le
pape exposa
Premirement
y contenus.
et
principalement, an
sujet
du
livre
communment
Deuximement au
manire excrable. Troisimement, au sujet de leurs synagogues, surtout de celles qu'ils avaient tablies rcemment sans l'autorisation du Sige Apostolique ou
qu'ils avaient agrandies, embellies
ou enrichies.
Quatrimement, au sujet de leurs relations avec les catholiques. Cinquimement, au sujet des services publics qui ne doivent pas tre exercs par les Juifs parmi les chrtiens.
Et sur les choses qu'avec
et tels
et
la
grce de Dieu
il
rglements
qu'il tablirait
et
encore concernant
foi
louange, la gloire
l'honneur de Dieu
Il
l'honneur de toute la
chrtienne.
ordonna enfin tous les Juifs de se runir pour s'entendre au sujet du lieu o ceux qui dsiraient tre renseigns entendraient les mmes explications, soit dans la citadelle de la ville de Tortose, soit dans la maison des Frres mineurs ou des Frres prcheurs de Tortose, afin que la discussion et l'information fussent disjointes et faites sparment, de faon que tout trouble et toute variation fussent compltement vits.
2.
Dans
la
quarante-neuvime sance, du
2tf
janvier 1414, on
1.
2.
LE COLLOQUE
I)K
201
crit,
loign de Tortose.
le
L<
pape donna
la
les
Instructions pour
qu'on
de
rament.
Il
lit
renvoyer
discussion de son
les crits
mmoire
de Ferrer
au
et,
Mai.tt
\{.
i.
Alors
tribune, en son
nom
a
et
nom
le
attachement persistant
la
justifier son
refuser
la quarante-neusance (26 janvier) a la cinquante-deuxime l er fvrier) pour vime rfuter les arguments de R. Ferrer et de R. Matatia. Il les accusa
3.
la
conclusion
avant
les
le
de savoir
quel est
le
oui ou non,
et
le
consquence,
vrai Messie,
4.
lieu
baptme de 17
au nombre duquel
.
en avait de
la
famille
de la Gavalleria, de Saragosse
0.
Dans
la
cinquante-troisime sance, du
et
il
15 fvier I4I4,
que nous sommes et avons t hors de nos demeures depuis dix mois; nos ressources sont diminues et presque totalement puises; 3 noire absence cause un grand prjudice nos aljamas ou communauts et il en rsulte pour elles des pertes considrables; 4 nous avons perdu nos femmes et nos fils cause de cette discussion; 5 pour beaucoup d'entre nous on a mal pourvu notre ncessaire tant en argent qu'en provisions, tant pour nous ici que pour ceux de nos foyers, au point, hlas! qu'ils manquent de nourriture; 6 nous faisons ici
...L
premire
est
hommes
1.
Alors, sous l'inspiration de la grce divine, les Juifs les plus nobles existant dan?
toute la
communaut,
tant
de
de Saragosse,
comme
on
Les
nomme communment,
et
au nombre de dix-sept personnes, sans compter leurs femmes leurs domestiques qui furent nombreux, reurent le suint baptme dans ladite ville de
202
fardeaux, est-il raisonnable de les juger en tirant bon droit des conclusions contre eux cause de leur ignorance, alors qu'ils discutent avec
ledit matre
Jrme
an contraire jouissent
?
tous d'une
immense
Comment donc pourrait-on parler ici logiquement d'une victoire? a Si un chrtien prisonnier au pays des Maures n'avait rien a rpondre aux raisons que ceux-ci invoquent en faveur de la loi de Mahomet, dirionsnous
c'tait
qu'il
se
la religion
tout ce qu'on pourrait dire de lui, c'est que ? En aucune faon un ignorant. Donc nous nous trouvons nous-mmes dans le mme cas. Si nous ne savons pas rpondre a vos arguments, traitez-nous, si vous le voulez, d'ignorants; dites-nous que nous ne savons rien de la matire que l'on discute. Mais vous n'aurez jamais le droit de dire que nous sommes convaincus. Cela est expressment dfendu dans la Sainte-Ecriture propos des articles de la religion, dans les paroles du prophte
catholique
David, au
psaume xxxvn
[xxxvi], 30, 31
la
la sagesse et sa
langue proclame
Jrme consacra
(45
fvrier)
les
sances suivantes, de
la
cinquantela
troisime
a la
Il
cinquante-huitime
(2
mars),
rfutation de R.
celui-ci
Astruc.
pour excuser l'ignorance des juifs ne mritaient pas d'attention, puisque pour la plus grande partie, c'tait une question d'estomac .
Vous ne vouliez plus parler
afin qu'il ft
que vous que votre ventre est dites, comme plein de nouvelles rponses. Et vous, Rabbi Astruc, puisque vous vous donnez pour un matre, vous devriez tre pour les autres un exemple de courage et vous ne devez pas vous laisser branler par votre femme ni par aucune autre tribulation et, en supposant que quelque changement se soit produit en vous pour un peu de temps cause de la sensualit, il n'et pas d persister, puisque la sensualit doit tre vaincue par la
entendre
donn
vous
raison.
C'est ainsi
que se termina
la
confrence
le
15 fvrier 1414.
Deux jours plus tard fut tenue la cinquante-quatrime sance, le 17 fvrier 1414. On y traita de nouveau la question de savoir si les passages du Talmud cits par Jrme devraient tre
7.
pris
Juifs refusaient
LE COLLOQUE DE TORTOSL. ET DE
s\.\
MATEO
203
Contre cette allgation, Jrme fit une exposition <!< la dialectique tirer la preute que les il u Talmud telle qu'il la comprenait, pour en
Juifs
comme
vridiques
les
paroles
lu
Talmud
comme
celles
<l
Prophtes.
qu'aux paroles des prophtes et, pour que tons comprennent ce que je vais exposer ce sujet, il convient que vous sachiez le quelle faon s'est form le corps de doctrine appel par les Juifs Talmud, au
ou plus de
foi
temps des Pharisiens, lesquels, pour leur malheur ou, pour mieux dire, b cause de leur enttement, n'eurent pas connaissance du vrai Messie, dont.
tout au contraire, ils manifestrent a >on l'avnement eut lieu alors gard une trs profonde et injuste haine, nonobstant les grands miracles qui s'accomplissaient journellement en son nom et qu'ils voyaient eux;
mmes.
tait
ils
ne ft
acucune mention de
lui ni
de
sa doctrine.
le
monde
quelle manire
ils
loi
comme
prsentement l'Eglise en si haute estime demeuraient abroges, ils rsolurent de mettre en ordre toutes ces crmonies et de les consigner par crit. Tout cela forma [sMisna, qui quivaut une seconde loi, et ils dirent que tout cela fut dit oralement par Dieu a Mose. Voyant en outre que la foi catholique allait croissant de jour en jour de telle manire qu'une grande
le fait
rpandus travers le monde s'taient convertis, que presque tout l'empire romain et, ce qui est plus admirable, qu'Hlne, mre de l'Empereur, en avait fait autant, les chrtiens remplissant dj une grande partie de l'univers; voyant que, peu auparavant, saint Jrme,
partie des Juifs
avec grande diligence et aid du secours divin, avait runi des divers
coins du
traduits
monde
du ehalden
dis-je, lesdits
que
la
perdue
que celle qu'ils avaient jusqu'alors conserve ils la mirent en ordre leur manire et l'ajoutrent comme il leur plut de le faire. De tout cela il rsulta ce y que les Juifs appellent l almud, dans lequel ils crivirent toutes les crmonies jusqu'aux plus minutieuses et la manire de les observer
aussi, ils crurent
et ils
Ils
y mirent en outre
laides et
malsaines et
catholique
d'insanits,
la sainte foi
contre
notre Sauveur
blasphmes
et
mme
contre
la loi
ne veux pas
citer parce
qu'indubita-
204
blement
Ils
firent
nos oreilles une cause d'horreur et d'abomination. tout cela parce qu'ils voyaient que la doctrine vanglique
possible,
ils
dirent que
consigne dans les cinq livres, mais encore une seconde loi, celle-ci verbalement, et que cette seconde loi tait celle qu'ils avaient mise par crit dans le Talmud. En nous en
Dieu donna
;i
la loi
tenant par consquent ce qu'ils disent, a savoir que cette seconde loi sortit de la bouche mme de Dieu, il rsulte qu'ils doivent lui accorder
plus de
toi
qu'
la
Sainte-Ecriture elle-mme.
Car
si
le
Pape notre
commandait
une autre de vive voix, il n'y a pas de doute que je dois faire les deux, mais que l'ordre donne verbalement a beaucoup plus de force que celui qui est donn par crit. Il serait digne et juste, ajouta Jrme, que notre trs saint seigneur le Pape, que cela regarde, fit examiner chacun sur sa secte et sa croyance et condamnt svrement comme trs gravement coupables, assujtissant
a de lourdes peines, sans misricorde, lesdits rabbins
comme
En faveur de la foi juive R. As truc avait allgu les nombreux martyrs que le judasme peut produire comme ayant souffert pour la fidlit ses croyances. A ces martyrs, Jrme, dans la cinquante-cinquime sance, du 19 fvrier 1414, appliqua les paroles du psalmiste xxxiv [xxxm] 22j: Trs mauvaise la mort du mchant et les ennemis du juste sont chtis.
8.
Juifs
le
en outre,
il
mort en dfendant publiquement sa religion, mais tous en cachette, en fuyant ceux qui les poursuivaient, chose qui ne s'est pas produite avec les chrtiens, qui, eux. sont morts par milliers de tous
ges, sexes et
conditions,
la
plupart en
prsence des
multitudes en
proclamant tous d'une seule voix que Jsus-Christ est le vrai Messie. C'est pour cette raison que le mme David dit d'eux au psaume (cxvi [cxv] 15): La mort de ses saints est prcieuse aux yeux du Seigneur. On n'a pas non plus entendu dire que personne se soit converti au judasme en
martyre des rabbins; par contre, il y a eu des multitudes de conversions la religion catholique, opres uniquement par la vue de la patience et de la joie que tmoignaient les chrtiens au milieu
voyant seulement
le
(A suivre.
Ad. Posnanski.
NOTES ET MLANGES
AI
MCHANT
LE LION INGRAT
Rien
l'adage
1
.
de
:
plus
banal
dans
la
littrature
midraschique
le
que
mal ne t'atteindra A en croire certains savants, il aurait pour auteur Jsus pas ben Sira 2 mais cette attribution est loin d'tre fonde. Qu'on en juge par le texte original de Y Ecclsiastique, vu, 1, auquel on se y~\ pw bi yi (^b) rc*n ba Ne fais pas de mal et il ne rfre t'arrivera pas de mal. Le renvoi xn, 3, se comprend mieux yiDi rraab nat: "ps point de bien pour qui fait plaisir au mchant . Mais ce n'est pas de ces mots que drive le proverbe *p mn ab aramen en question Tn*n Kb rab ao, toute ressemblance verbale manquant. Mme observation pour le Ssa yrct r-123 pian jn s-oia m verset o vhs Tu obtiendras double mal au temps de l'indigence, pour tout le bien que tu lui auras procur. La pense de Ben Sira est. d'ail Du leurs, elle aussi, trs banale, tmoin Thognis, 955-956 bien qu'on fait au mchant rsulte un double mal on le retranche soi-mme et l'on n'obtient pas de reconnaissance. Si l'on a attribu notre auteur la paternit de la maxime, c'est sur la foi du Midrasch Tanhouma et de YAlfabta de Ben Sira. Or, pour ce qui concerne le Midrasch Tanhouma, seule l'dition ordinaire
Ne
fais
cm
*w
mm
1. Beresckit Rabba, 22 Vayikra Rabba, 22, et Kohlet Rabba, 5 Uoukkat, 1: Tanhouma, d. Buber, IV, p. MO; Alfabta de Ben Sira.
;
Tanhoumn.
2.
Review,
111,
p.
694, n
1"<
p. xx, n x.
206
dans les manuscrits (utiliss par Buber) il y a "ttDN abri*] le proverbe dit . C'est, d'ailleurs, avec cette introduction que ce proverbe est cit dans les textes que nous avons
numrs plus
haut.
l'Alfabta de
Ben
prouver relativement son origine l'auteur de cet opuscule, ayant voulu composer un recueil de vingt-deux proverbes rangs par ordre alphabtique, a butin au hasard dans la littrature juive sans se proccuper des
Sira, elle s'explique sans peine, sans rien
:
du Siracide la proprit de sa cueillette. Personne ne s'avisera de voir dans notre proverbe l'expression de la sagesse juive. Ce serait atlester son ignorance du caractre de ces aphorismes populaires, qui n'ont pas de patrie, ou qui, s'ils en ont eu une, l'ont perdue en se rpandant travers le monde.
droits
Ils
qu'ils
la part
de vrit
S'il
preuve,
il
suffirait
de considrer
le
conte dont
La Fontaine a vulgaris et qu'il a intitul Le Villageois et le Serpent (livre VI, fable xm). Lui-mme le qualifie de fable sopique. On sait que, dans Phdre, il a pour titre Ne quis discat prodesse improbis, termes qui rpondent assez bien ceux du
:
proverbe judo-aramen. Pour s'assurer de la vogue de ce conte, on n'aura qu' consulter les notes d'Henri Rgnier, diteur des Fables de La Fontaine dans Les Grands Ecrivains de la France.
On
lira
Emmanuel
plus grand
Cosquin,
dmontrer
comme
forme
il
apparat
Un homme qui montait de Babylonie [pour aller en Palestine], s'tant arrt en route, aperut deux oiseaux qui se querellaient. L'un des combattants tant mort, l'autre alla chercher une herbe et, Payant dpose sur le cadavre, le ressuscita. L'homme se dit Il est bon que je
:
prenne de cette herbe pour en ressusciter les morts d'Isral. Continuant sa route, il vit un renard inanim gisant sur le sol. Essayons, dit-il,
l'effet
il
le
fit
revivre.
Il
arriva ensuite
l'chelle de
ditil
Tyr
il
vit
la route.
Essayons, As- tu
Revue
se jeta sur
l'homme
et le dvora.
que disent
les
gens
1.
les
la
FAud es
NOTKS ET MLANGES
fail
207
pas de
l>i<'n
et
il
as m.ii agi
'.
De
fais
au mchant,
serpent est remplac par an lion, mais cette variante se retrouve dans certains contes indiens.
[ci
A ct du thme du serpent
///{/rat,
il
celui
du
serpent
reconnaissant. Cette varit se rencontre dans un texte juif, mais combine avec la premire. Ce morceau, que j'avais signal M. Gosquin, se trouve, ma connaissance, dans un seul manus-
du Midrasch Tanhouma (ms. de Rossi, 261) que Buber a reproduit dans son dition de cet ouvrage, p. 15" de L'introduction. Il fait partie d'un commentaire de la Gense emprunte a un recueil tardif, que Buber suppose tre de Mose Hadarschan
crit, celui
(xi e sicle).
Celle-ci
[la
postrit de la
femme]
te
visera la tte,
:
et toi [serpent],
au talon (Gense, m, 15]. Histoire Un homme, portant promenait dans la campagne. Il rencontra un serpent qui criait, tant il tait altr. Pourquoi gmis-tu? Parce que j'ai soif. Qu'as-tu donc dans la main? Du lait. Donne-m'en et je te montrerai un trsor qui pourra t'enrichir. L'homme lui en donna et lui dit Montre-moi le trsor que tu m'as promis. Suis-moi. Ils arrivrent une grande pierre, et le serpent dit C'est sous cette pierre L'homme souleva la pierre, creusa dessous el que se trouve l'argent.
tu l'attaqueras
un pot de
lait,
se
dcouvrit le trsor.
se jeta sur
cela, dit
Il
le prit et
l'emporta chez
lui.
Que
fit le
serpent
11
de toute
l'homme et s'enroula autour de son cou. fais-tu l'homme? Je veux te faire mourir, parce que tu t'es empare ma fortune. L'homme rpondit Viens avec moi au tribunal
:
Pourquoi
devant Salomon.
Ils s'y
et celui-ci poussant des cris. Que demandes-tu, dit Je veux le tuer, car il est crit Salomon au serpent? Tu le viseras au talon. Descends de son cou, car tu n'as pas plus de droits sur lui que moi, puisque vous tes tous les deux devant le tribunal. La chose faite, Salomon l'interrogea a nouveau, et le serpent invoqua la parole de Dieu Tu le viseras au talon. Le roi dit alors l'homme A toi Dieu a ordonn de le viser la tte. Aussitt l'homme se jeta sur le serpent
de l'homme,
dit
Le meilleur
des serpents,
Il
il
n'est,
soit
1
pour ainsi dire, pas un trait de cette fable composite qui imagin par le conteur juif. Le serpent enlaant son sauveur
;
Vayikra Rabba, 22
Rabba,
5,
Tanhouma
haut)
premire
208
appartient
plupart dos
rcits
analogues
'
;
il
en faut dire
autant du procs qui se plaide devant un juge et du bon tour que seule joue celui-ci au serpent pour le punir de son ingratitude
;
diffre la malice
Salomon, malice d'un lecteur malin de la Bible. Bien mieux, Salomon lui-mme n'est pas un personnage appartenant en propre la forme juive du conte. On le retrouve dans un conte roumain 2 et dans le Maas Buch*. Le rle du fils de David en la circonstance pourrait tre l'indice de l'origine de cette varit du conte, car il rvle gnralement la main d'un musulman. Mais comme la prfrence accorde Salomon pour trancher les cas litigieux ne heurtait en rien l'orthodoxie
fait
dont
preuve
ici
juive,
il
hbreux aient imit leurs rivaux arabes. C'est un nouvel exemple du cosmopolitisme de ces
fictions et
du
comme
non
juive.
Isral Lvi.
1.
La rsurrection du
lion a
celle
du
tigre
par un ermite.
dans
le
(Festschrift
partie
zum
achtzigsten
Pline, Geburtslage Moritz Sleinschneider's, Dionys., xxv, 451-551, racontent une lgende anaHist. Nat., xxv, 14, et Nonnus,
p. 146 de
hbraque).
logue
Tylon ou Tylus,
fils
de
la Terre,
se
promenant sur
les
bords de l'Hermus,
est
mordu par un serpent et en meurt. Sa sur, Moire, a recours un gant, qui tue le reptile. Alors la femelle du serpent va cueillir une herbe, la fleur de Zeus ,
et la
de la bte, va
revient
pose dans la gueule du reptile, qui se ranime aussitt. Moire, suivant l'exemple cueillir la mme plante et la pose sur les lvres de son frre, qui
aussitt
la
vie
(cit
p.
pour des
II,
10,
111, p.
Bibliotkeca,
II,
p. 363),
2.
3.
Gaster,
Stories, n cxn.
p.
Voir M.
sente
411.
Ce conte repr-
NOTES ET MELANGES
209
Le pluriel en
*nt".
i
premire personne pluriel ay ne s comprend mois inlna (II Sam., wii, 34 Ps., ivm, 34
la
:
^nla^a
(Is.,
19).
On
doit
donc
du
comme nn renforcement
t, ainsi
transmission
que cela a
lieu
et
etc.),
teurs, la
musique
Pour vntta,
le fait est,
Juges,
iv,
20.
Ehrlich,
Miqra kifschonto, ad
/.,
le
aa
et
il
supprime upn.
tait
dans
le texte primitif
aprs aa\ qu'un copiste, l'ayant laiss tomber entre Sa^ et ^bai, l'a not en marge et qu'un autre a remis le mot dans le texte,
Jrmie, xnx,
ville
3.
(Is.,
On
Jr.,
est surpris
que Hesbon,
moabitique
en \\ny
xv, 4,
la
etc.;
xlviii, 2, etc.)
ruine
des Ammonites,
p*
faudrait iVVti
^a
!].
On peut donner de
l'invocation
ne ncessite aucune correction la ville de Hesbon est situe au nord-est de Moab, donc la frontire des Ben-Ammon et l'on peut supposer que la ville appartenait
tion plus simple et qui
;
C'est ainsi
Benjamin, tantt Ephram et appartient tantt Benjamin, tantt Juda. Ce qui confirme l'ide que la possession de Hesbon a d tre dispute par les deux paj s
voisins, c'est qu'on considre
ville
comme
faisant
partie tantt de
Ruben (xm,
du
temps anciens correspond la domination moabitique dans une priode plus moderne, et l'attribution Gad correspond la domination des Ammonites, comme le verset xm, 25 l'indique explicitement.
Or, l'attribution
territoire
T.
Ruben pour
LXXV,
n 150.
14
210
4.
Ose, vm,
1.
difficiles
comprendre, car
Comme
l'ide
de ce passage est la
du verset Isae, lviii, 1, savoir l'exhortation au repentir, il semble bien que les mots -idi *pn b sont une abrviation ou une altration de noi^ri f[iz>ln[n] b et que le texte (crie) sans mnagement, devait signifier, comme dans Isae
que
celle
:
mme
comme
le
Micha,
niz&o
:
iv, 6.
La
fin
de ce verset Tcnrt
et celle
et je
.
pan
rimpto
et je
ou quelque
chose d'analogue.
6.
Habaqouq,
i,
11.
it
ira
i -iam
mi
C|bn tk,
le vent,
.
Mais comme le verset prcdent dont la force est son dieu parle de celui qui assige et prend des forteresses, il ne s'agit pas d'un ennemi qui passe comme la tempte, et la prposition
comme
ct d'autres explications
non moins forces. Il nous parat plus simple de voir dans rm un souffle divin qui passe (cf. Job, iv, 15) et dtruit celui pour qui la force est le droit. Nous traduisons
donc
xxiv,
:
fait
de sa
Is.,
nvx a
le
mme
6;
Ez.,
vi,
6,
etc.
Peut-tre devrait-on
(Ps., v, 11).
uiirn
et
dtruit
au hifil
comme b^nh
Mayer Lambert.
NOTES ET MLANGES
21
comme
un tournant dans
l'his-
toire
cherchrent un refuge et l'oubli de leurs misres antrieures, les nouveaux venus trouvrent, en effet, un petit nombre de coreligionnaires, appels Etomaniotes ou
ils
Romanioles), organiss en communauts qu'ils s'assimilrent avec le temps en les absorbant, tant la majorit.
de sicle, notre revue Yosef-Da*at ou El Progreso (1888), V Essai sur l'histoire des Isralites de V empire ottoman de M. Franco (1897) et Y Histoire judo-ottomane (en
tiers
Rosans (t. I) ont successivement tent de retrouver les vestiges du judasme byzantin que le flot hispanoportugais avait fini par submerger. Plus tard, dans notre article sur les Juifs de Salonique au xvi e sicle (Revue, t. XL, p. 206 et suiv.), il a t question des us et coutumes des Romaniotes au point de vue rituel et liturgique. M. S.Krauss,sans citer aucune de ces tentatives de reconstitution
hbreu) de M.
S.-I.
Ency-
byzantine Empire), puis, avec plus de dveloppements, dans ses Studien zur Byzantinisch-judischen Geschichte (annexe au XXI Jahresbericht der israelitisch-theolocjxschen
clopedia
(s.
v.
La prsente esquisse se propose d'apporter cette vaste enqute une modeste contribution linguistique dont nous avons incidemment parl dans notre communication sur la littrature grcocarate, faite au XVI e Congrs des Orientalistes d'Athnes (avril 1912) et rsume dans cette Revue, t. LXIV. Il s'agit de runir ici, dans un aperu synthtique, les traces du no-grec dans le judo-espagnol. Dans ce glossaire figure un petit nombre on pourrait facilement l'accrotre de vocables douteux que Ton peut driver galement de l'espagnol ou du turc et qui sont accompagns d'un astrisque. La partie la plus authentique de ce dpt lexicologique se trouve, il va sans dire, dans l'onomastique sphardite. Aux noms et prnoms dj indiqus par Franco (op. cit., p. 23-24) on peu! ajouter ceux de Kala-ora, Kario, (P)salti, (P)salto, Rodili.
212
de chants disparus,
avaient
fait
dont
les
Durlacher, Paris, 1897) et turcs (Essai sur les vocables turcs dans le judo-espagnol. V. Keleti-Szemle, Budapest, 1904), notons ici les
commencements de pomes
p. 241 et suiv.),
grecs
non
mme
genre contenues
dans les Joncs, que j'ai autrefois fait connatre (Recueil des romances, etc. Prface) et dont voici quelques spcimens, avec indication des pages de mon manuscrit (crit fin xvi e sicle) et accompagns de leurs dcalques hbraques
:
P. 18 6
"bl^&nD WU)&n">D
ins Vu "^pui
(7cepd(T(iLe
&ayYOXta).
H.
"HZi^"
P. 48 6
"12NDK
(ic'vio
(txtJvyi
xou
ttvou).
H. "P
wp
P. 87 6
:
Tvrm
"UZ3
"p.
1tf
'b'^Ntt
WriWK
^tt*.
(uv[xe
tou
(xavoTiXt
aou).
H.
P. 95
\>y
bN
rona bu
W'TOWKa
(Tpiavxa<puXXu).
H.
wofca bab
*b
ni "pn.
au naufrage du judo-byzantin, sous forme de noms propres et de restes de chants grecs, sont moins nombreuses que les mots du mme dialecte qui maillent, l'tat sporadique, le parler espagnol en Turquie. En voici un rpertoire succinct, o je place, ct de chaque
Ces paves chappes
vocable,
son correspondant
:
grec avec
traduction
et,
parfois,
quelques remarques
Abramila (S\u]\ov)
Acrafia (xpvi)
:
prunelle
(fruit).
cornouille.
:
verjus.
:
diligent, habile.
Anginara
Argat
(vxivocpa
:
xvapa)
artichaut.
:
(pY<xTY];)
argad ou argat).
Anne (ppi
salure)
:
Aterina (Ospv))
atlirine (poisson).
NOTES Et MLANGES
213
Blrra (7t0p
feu)
colre,
emportement.
emport
Birroto (7n>pan<;
l!i/.clia (rcieXi)
:
---
ardent, enflamm)
|>ti
pois.
:
Bogo
(7rouYYi
Botcha (ouTdt
bourse) = oxi)
')
:
paquet, balle.
:
tonneau.
Itoukitiu (ouxivo
pipe.
Garpoi
(xap7rot,
r.
xapu;
Carvountchiri (xapaSoxpy);
pjoratif).
= karpouz) = capitaine de
t.
mauvais mari
teni
Chalngo
((jXiayxa)
:
limaon, escarbot.
Colis (xo),{a;)
sorte de
:
maquereau
(poisson).
:
Coucouva (xouxoua)
*
cervele).
Coumecli ou coumacli
(xotu.a<7i
t.
koums)
poulailler, basse-cour.
Dragani (xpayav
= xovSpo)
gros, volumineux.
=
: :
t.
esqra)
:
gril.
(v. Colins).
* Escombri
(c-xou7rpi
t.
esqumro)
maquereau
Escoularitcha
(<jxou),apixt)
boucle d'oreille.
vermicelle, pte alimentaire en filaments.
:
Escoulatcha ((rxwXrixxta)
Espoesser
herbe, gazon)
:
Estrondjola
(cf.
oTpoyyyXo)
bonite (espce de
menu
fretin
?).
Fakiola
(paxioXi
2
)
:
rsille.
:
Fassolia (ocaoXt)
Folr
le
(r. poXe
nid)
offrait
aux enfants
samedi prcdant
de Pourim.
Fochka (pouaxa
<pu(rxy])
:
Frgla (ppyyovXa
?)
fraise.
1.
Dans
le
dans
les
notes suivantes).
:
F.
Afda-Bghi
voir
"1DTT23
Dans M.,
il
Bp33t,
noSatH
et
TT^DSS.
214
* Galna (yaXyjv],
ya^v;
:
=
:
serein; ou
xaXva).
les
Galtcha (yaXe'vTa)
Gimbo (x6[xo noeud) ruse. Gomto (cf. ye(x<xTov) morceau de poisson (rarement tranche de Garsma (xwptafxo; sparation) quarantaine, dite.
: :
viande).
H
Hho
(/./a;
=z yaxa)
badaud, gobe-mouches.
Ilria
Istif
(cma ==
istif)
entassement,
pile.
K
Kotch
(xti)
:
astragale du talon
1
.
Lapa
(XaTC)
bouillie.
2
)
Lpata
(Xcc7ra8ov, Xrcota
(r.
patience, oseille.
Liparida
Xiroxpo;)
* Lout'er (Xovxppt
t.
loufer)
thonite (poisson).
M
Makre
((xocxpi)
:
Man
([xva
ou
u,vva)
maman.
de mots sur Maxaxoupi
8
M ta trs
(mchilikro), jeu
qu'il
analyse pour y
rtNmbn
N3U5" b
,
*.
Mlopita ([XXo7riTa)
* Meldar
(r.
gteau de miel.
lire.
[xeXeTco ?)
Ou
le
driver de 153b-
N
Ncotcher (v')oxoxup)
Nilissa (vu[u,]<pT<ra
:
bonne mnagre.
gulindjik
t.
petite pouse)
belette.
1.
2. 3.
i.
personnes
Mta-trs).
Vayikra-Rabba
(section
Emor,
NOTKS Kt MLANGES
215
O
Ol (o
lisire)
ruban
fleuri, liser
de
rsille
orientale.
Palamida
(TraXoqjuoa)
:
Pli [Tzlr])
encore.
sol)
:
Patim (uxo; =:
Patiuio
seuil.
:
(xrTT]|xa
pas)
dmarche.
tour, circonvolution?)
pied.
l'ilikouria (TuixoOpi
Pil
(tct)).;)
Pisma
(7ret(7[jLa)
:
opinitret.
Pita (Tnjxa)
tourte.
le
Pitgra
Pita (voir
prcdent) gra
cots, etc.).
Pitrina (7uxpt3a)
u63i
= pied? ou
verdure)
:
rcoYijjia
= botte
?)
en se dandinant.
poireau.
Prassingiia (7rpacuv8a
herbes fraches.
:
Prehit (7rp-xvTo
farine de
riz
libatiou,
offrande)
sorte de blanc-
manger
en
gele de
;i
saupoudre de poudre de
cannelle
(on
mange
la
Pentecte).
S
Saudq
(ouvrexvo;, d'aprs S. Krauss, op. cit., p. 125, ce qui n'est plausible
le
que dans
cas o ce
mot
Sarvidia
petit poisson.
Ttara(-nito)
quatre).
t).
Ta(ta)ra(-papo)
Tavarella
:
Tchamoka
Tchinacop
Tchingar
Tchamouqa)
varit de Atrina
:
(v. s.
v.).
Tchikrik (Tixpi'xi
:
r. Kpi'xo)
rouet (
filer la laine
(-riyxpa, iay\y<xp
t.
* Tchiro (xipo;
Tifla (tu9>.x
le
mauvais
il).
1.
Dans M.
2. Dans M.
TK, 111X5.
21C
* Tiriki (6r]piax7|
t.
Tiriaki)
l )
:
Tomhanicas
(tu{mc<xvov
tambour, timbale.
(voir ci- haut).
Torobols (T<xvpo66Xo)
(T P a X av )
= TavareHa
:
Trandfila (TpiavTauMii)
rose.
Trahan
semoule,
pte de
la
plus
pure
farine
rdu.te
en
petits grains.
Tripito (xpuTTYiTOv)
passoire.
V
Volo
(6o).Xa)
:
Zimarida
Abraham Danon.
4.
Dans M. 2. Dans M.
= tpn. = ton*.
BIBLIOGRAPHIE
Festschrift
zum 50 jhrigen Bestehen der Hochschule fur die Wissenschaft des Judentums in Berlin, mit Beitrgen, ron
Lo Baeck, Eduard Baneth, Ismar Elbogen, Julius Gittmann, H;iny ToRCZl -m Berlin, Philo Verlag, 1922, gr. in-8 de 297 p.
La
ft,
il
Hochschule
fir
die
de Berlin a
y a quelques mois,
date de 18G9, du moins de son ouverture, laquelle eut lieu le G mai 1872.
un recueil remarquable, fort digne dune institution fonde pour promouvoir la science du judasme dans l'esprit de Zunz et faire revivre l'ancienne Yeschiba en l'adaptant aux exigences de la recherche scientifique moderne. Le prsent ouvrage se compose de cinq amples dissertations de thologie, d'histoire religieuse, de scienco
cette occasion, elle a publi
talmudique
savants
J.
et
d'exgse dues la
plume
autorise de rabbins et de
I.
Elbogen,
Guttmann
Torczyner.
1'
Essence
du Judasme (Bas Wesen des Judentums, Berlin, 1905) dont une deuxime dition a rcemment paru, donne, sous le titre de Romantisclie Religion (p. 1-48), la premire partie du livre qu'il prpare sur la religion classique et romantique. C'est une tude trs pntrante des
caractres qui diffrencient du
judasme, qualifi
de religion
clas-
sique
le
d'une
foi mystique au lgalisme thique de romantisme dans la religion. Dj, dans son
Tora,
instaur
le
,
Essence du Judasme
le
M.
Baeck,
mettant en lumire
le
mystre, l'imporet
morale,
antithse, an
et
cisme
d'elle,
de la religion d'Isral
le
joug de
ont accord
la
prpondrance
218
an sentiment et l'imagination.
cette conception.
tout au long
et
Son tude
Il
tendues
et
de
la
des problmes
le fait,
d'histoire
de psychologie
Le dveloppement toutefois est prolixe et gagnerait tre condens. L'argumentation de M. Baeck peut se rsumer comme il suit. Le romantisme, selon une dfinition de Schleiermacher, est du sentimenkil
habill de fantastique. Est
le
sentiment
et
fait
l'imagination. Elle sera amene se mouvoir dans l'trange et ddaigner la rgle. L'me romantique manque de la ferme volont morale de matriser et d'ordonner la vie. Elle rpugne l'impratif catgorique. Rien dplus oppos la personnalit au sens kantien que l'individualisme
romantique. Au sens kantien et au sens judaque, car, pour M. Baeck, le judasme tant essentiellement le monothisme thique , cration des prophtes d'Isral, il y a une similitude frappante de tendance et d'idal
judasme ainsi conu. Or, qu'est-ce que le du judasme dont il est issu, notamment chez Paul, le fondateur de la dogmatique chrtienne? C'est l'adaptation au messianisme prophtique de vieilles conceptions romantiques empruntes au paganisme grco-oriental des environs de l're chrtienne.
et
le
entre le kantisme
christianisme, l o
il
diffre
un
forme
humaine, mourant
participer
et ressuscitant,
rites
la vie
moyennant des
conduire aux
l'homme pour
du pch
et
de la
mort
et le
flicits ternelles.
Le cosmopolitisme romain a
impos
Jsus
la
messianique juif
monde en
le
pousse
romantisme
foi
se retrouve dans le
plus
tard dans le
La
judasme,
recherche Dieu,
la
la ralisation zle de la volont divine enseigne par la loi. Dans romantisme paulinien, le salut n'est pas acquis, ni ne peut s'acqurir, est donn. Le paulinisme aboutit au quitisme. Le sens de la ralit
et
la vie prsente ne
le travail
humain perd de
sa saveur, et la
humaine de son
il
l'oppos de la moralit.
grce.
Comme
La religion est mme, en toute rigueur, n'est qu'un mode du pch ou de la ne peut par lui-mme mriter, la libert morale s'vaprix.
L'homme
BIBLIOGRAPHIE
aouit. La Lettre de Barnabaa
l'a
219
.
-
M. Baeck
exigences morales sont an premier plan. Mais c'est une heureuse inconsquence. Paul reste ici, quoi qu'il en ail, sur Le terrain du judasme.
Il
n'a
pu dpouiller tout
le
le
vieil
bomme, mais
ce haut
moralisme jure
le
avec
mme
plus lard,
protestan-
sociale de la chrtient.
Mais,
Ton y regarde de
prs, ce
la
n'est
pas
proprement parler
qui a
ge.
t
le
la
culture
nou-
velle
moyen
M. Baeck montre encore comment, par la logique interne de son romantisme, le paulinisme qui a repouss la Loi est forc d'avoir recours
au mystre,
au
sacrement,
comment
donner
il
se
confessionalise,
foi,
aboutit,
malgr
rclame
le
libre
examen,
forc
des
formules de
des credos,
source
d'intolrance,
et,
de
satisfaction
la
conscience qui
l'exaltation une thique, n'a de choix Ce rsum ne peut donner qu'une sentimentale et la casuistique.
finalement
qu'entre
fonds ou ingnieux.
qui
fait
Il
faits
qui
la
au romantisme chrtien,
taines rserves.
Il
c'est
sous cer-
faudrait s'entendre
bien
con-
mots de romantisme et de classicisme. Le romantisme n'est-il pas souvent dfini par une exaltation des puissances du moi, plutt que comme un abandon passif la fantaisie drgle. On peut,
trovers des
il
et personnalit, et
en refusant le
titre
le jouet
de la religion
clas-
que l'aspect rput classique du judasme et de le dfinir. Mais on sait que l'histoire du judasme compte aussi des chapitres romantiques . Et peut-tre est-on fond trouver du romantisme dj mme dans la religion des prophtes. Ici encore il eut fallu commencer par dfinir. C'est peut-tre ce que fera l'auteur dans
sique
,
condition de ne considrer
Il
que
les
paulinisme et
et
amorale qui
La thse de M. Baeck se ressent visiblement des polmiques qu'il a soutenues contre les conceptions tendancieuses des thologiens chrtiens. Mais nous n'avons voulu donner ici qu'un aperu
propre.
il
y a
beaucoup
retenir,
si
mme
il
on
faut
220
qu'il
ait
livr,
dans
49-100)
droit rabbinique,
la
se
les
plus
diffi-
de
iv,
des biens
David
et les
la plus satisfaisante, la plus rationnelle. Nous ne pouvons entrer dans le dtail de cette tude o se dploie la science non seulement talmudique, mais arithmtique de M. B. Selon lui, les dispositions de la Mischna rvlent une vritable sollicitude pour les faibles
fournit la solution
et,
dans l'espce,
la
tendance
faciliter le
remariage de
i
la
veuve.
la
naissance
dveloppement de
la
Science du Judasme
Il
numre
nier,
Krochmal, Bapoport, Luzzatto, Munk, Geiger, etc., les institutions qui se fondrent successivement au sicle derdans chaque pays o la culture juive fut en honneur, les smi-
facults de thologie juive de Breslau, Londres, Budapest, Vienne, Paris, New-York, pour en venir la Hochschule fur die Wissenschaft des Judentums , en l'honneur de laquelle est crite
cette notice.
naires et
Non destine
C'est
se
la
Hochschule a
l'idal scientifique
pour M. Elbogen l'occasion de se demander renfermer la Science du Judasme . PeutJudasme mme, chappe
(p.
tre devrait-on partager ici l'avis de Geiger qui ne croyait pas ncessaire
comme
le
toute dfinition
141)
loquente
logique
La science du Judasme,
le flot
c'est la
connaissance du Judasme
de l'volution,
comme une
bon sens que cette science ne s'parpille pas a l'excs. Ce n'est pas parce que le Judasme a t ml la civilisation universelle que la science du Judasme doit aborder, par exemple, tous les problmes de l'anthropologie et de la sociologie. M. E. espre que l'Universit juive projete Jrusalem
toutefois, avec
recommande
BIBLIOGRAPHIE
.luliiis
Guttmann,
en regrett
if
la
consacre une Longue tude p. 145-216 au problme des rapports de la religion el de la science dans la pense <in moyen ge et dans la philosophie moderne. Selon lui, La philosophie religieuse esl une invention
du
moyen
ge.
Sans doute,
de
L'antiquit
grecque,
de
Platon
au
el
[a
no-
platonisme, s'occupe
L'origine les dieux,
religion,
en
est
i;i
mme
imprgne
<!<
tudie
mais
psychologie ou
spcu-
gieuse. M.
(i.
s'en
tient an
moyen
ge, sans
le
problme central de la vrit reliremonter Philon h aux domaine qu'il possde particulire
La
tudie donc
la
la
conception de
La
notion de
la
philosophie
il
compare
de religion rationnelle
chez les penseurs modernes, en particulier chez Kant et Schleiermacher. Il conclut en mon liant que le vieux problme des rapports entre la
religion et la connaissance
n'a pas
vue
fait,
les
phnomnes
religieux et du
Anfange
et
le
217-297)
examine
le rle
de l'arche sainte
montre
couvercle surmont
le
kapport avec les chrubins reprsente le char cleste sur lequel sige la divinit drobe la vue par les chrubins. Les documents conte-
nus dans l'arche sont placs ainsi sous la garantie de la divinit. Tout pacte tait, en effet, rdig en deux exemplaires, dont l'un tait scell et enferm, l'autre tait dcouvert. Le char divin, lui, tire son origine
de l'orage et du volcan. C'est la colonne volcanique qui nous explique
le rcit
demande
Dieu
la
pluie.
ftes
Les
qui-
Soukkot
et
noxiales et
non des
ftes agricoles, et
L'ta-
dans le problme de l'arche, M. Torczyner une solution plus satisfaisante que celles qu'avaient
et
donnes
Is.,
222
plus la correction de biattb, Ps., xxix, 10. en *pbttb que nous l'avons dj indique dans la Revue, 1907, t. LIV, p. 268. Trs justement, M.Torczyner
rapproche
de Nombres,
x,
36
:
mais
il
est difficile
d'admettre la traduction de ce dernier verset par Assieds-toi, Y. des armes, des milliers d'Isral. A la lin de son travail, M. Torczyner
explique r.iNnit
'"
comme
origine Y.
l'onomatope ivahwah, qui exprimerait le bruit du tonnerre, pris pour le tumulte des armes clestes. Est-il vraisemblable que le chef des armes ait tir son nom du bruit que font ses troupes? L'ide que EL
ttragramme dsignerait celui de l'arche aurait besoin d'tre taye sur des arguments solides. Mais ces critiques ne doivent pas empcher de reconnatre dans le
Chadday
Amorens
et
que
le
travail de M.
et srieuses.
Mayer Lambert.
Le Grant
Julien Weill.
ARTICLES DE FOND
Aptowitzer (V.).
interprtes
I.a
cration de
l'homme
Bernheimer (Carlo).
ais
du xm e
N.).
sicle
Epstein
(J.
Sur les
de Ben Babo
179
Ginsburger
(E.).
Lman
et
de Genve
Ginsburger
(M.).
119
Rhin
relatifs
aux
III)...
1
44
13
Lkvi (Isral).
Posnanski
(7
Le ravissement du Messie-enfant dans le Pugio fidei. (Ad.). Le colloque de Tortose et de San Mateo
novembre 1414
[suite)
fvrier 1413-13
74 et 187
Catalogue d'actes 'pour servir l'histoire des Juifs Rgn (Jean). de la couronne d'Aragon sous le rgne de Jaime II (1291-1327)
(suite)
140
Sidersky (D.).
Le
trois
centime cycle de
l're
du monde ....
10
NOTES ET MELANGES
Danon (Abraham).
I.
Un hymne hbro-grec
89
211 209
Lambert (Mayer).
Lkvi (Isral).
Notes grammaticales
Ne
fais
et
exgtiques
ou
le lion ingrat.
205
Marx (Alexander).
rabbins
Canon, d'aprs
les
224
bibliographie
Duff
(A.-B.).
Die Palaestina-Literatur.
et
111
Weill
(Julien).
95
Weill (Julien)
Fcstschrift
zum
50 jahrigen
Bestehen der Hochsehulc fur die Wissenschaft des Judentums in Berlin, mit Beitrgen, von Lo Baeck, Eduard Baneth, Ismar
Elbogen, Julius Guttmann, Harry Torgzyner
217
223
VERSAILLES.
RL'E
DU MARCHAL-FOCH
DS 101
t. 7/ -7
PLEASE
DO NOT REMOVE
FROM
THIS
CARDS OR
SLIPS
UNIVERSITY
OF TORONTO
LIBRARY