St. Diane Daussy
Maître de conférence en Histoire de l'art médiéval, Laboratoire TrAme UR4284, Université de Picardie Jules-Verne.
Membre du "Chantier scientifique de Notre-Dame", GT Métal.
Mes travaux sur les chantiers de construction et de restauration sont menés depuis plusieurs années de sorte à évaluer les transferts diachroniques de savoir-faire depuis le Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine. Mon travail porte en ce sens sur l'étude matérielle des grands monuments, leur production et leur réception, ce qui m'a menée à développer mes recherches historiographiques.
Porteuse du projet de la base de donnée AGHORA de l’INHA (fonds Roland Sanfaçon) : HTTPS://AGORHA.INHA.FR/INHAPROD/ARK:/54721/00179.
Porteuse du projet de transfert des archives professionnelles de Roland Sanfaçon à la Bibliothèque de l'Université Laval (Québec)
Address: 147 rue du général Lerclerc
59134 Fournes-en-Weppes
Membre du "Chantier scientifique de Notre-Dame", GT Métal.
Mes travaux sur les chantiers de construction et de restauration sont menés depuis plusieurs années de sorte à évaluer les transferts diachroniques de savoir-faire depuis le Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine. Mon travail porte en ce sens sur l'étude matérielle des grands monuments, leur production et leur réception, ce qui m'a menée à développer mes recherches historiographiques.
Porteuse du projet de la base de donnée AGHORA de l’INHA (fonds Roland Sanfaçon) : HTTPS://AGORHA.INHA.FR/INHAPROD/ARK:/54721/00179.
Porteuse du projet de transfert des archives professionnelles de Roland Sanfaçon à la Bibliothèque de l'Université Laval (Québec)
Address: 147 rue du général Lerclerc
59134 Fournes-en-Weppes
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Books by St. Diane Daussy
Plusieurs auteurs se sont ainsi réunis autour de cette réédition pour évaluer leur dette envers la réflexion prodromique engagée par l’historien québécois sur l’architecture des XVe et XVIe siècles. Tout en interrogeant la problématique élaborée par l’auteur en son temps, forts d’un nouvel « outillage mental », ils écrivent les premières lignes d’une réflexion critique sur une architecture encore méconnue.
l’autel, les chapelles latérales, les stalles des choristes, l’espace des fidèles, les cheminements du pèlerinage, la crypte, les tombeaux, l’oratoire, la réserve eucharistique, le revestiaire… composent cette « église en action », où les actes des uns et des autres, les paroles, prononcées, cantilées, chantées, les dramaturgies dévotionnelles et les regards d’adoration prennent force et donnent sens.
L’église est donc une et multiple, un lieu et des lieux, à l’image du Dieu
unique en trois personnes : le Père, qui est la parole donnée, le Fils qui est la parole reçue, l’Esprit qui est le logos, parole organisatrice. La liturgie, propre au tout et aux parties, est cette « parole » vivante qui donne consubstantialité aux différents lieux de l’édifice dans l’unité architecturale de l’église. Une parole toujours active dans un présent de répétition. Les barrières n’y font rien, et en tout premier lieu le jubé qui laisse voir la perspective de l’autel et entendre les voix du célébrant et des choristes.
In Locis competentibus. Le mobilier, de la grille à l’autel, les objets du
culte, du crucifix à la châsse, la vaisselle liturgique, les oeuvres d’art, du vitrail au retable, tout ce qui appartient à chaque lieu compose avec lui, par-delà les pertes, les ajouts et les renouvellements, un ensemble signifiant. Celui-ci touche les hommes d’hier comme les chercheurs d’aujourd’hui dans une expérience sensible – visuelle, auditive, olfactive, gustative et tactile.
Les auteurs du présent volume questionnent les lieux, les images,
les objets et les acteurs, pour mettre en lumière dans quels réseaux de
significations, de présences et d’échanges se manifeste l’efficacité des
espaces, des dispositifs liturgiques et des oeuvres d’art, pour faire de l’église un lieu de performances.
préalable, 2011) destiné à expliciter la méthodologie d’analyse mise en oeuvre et le mode opératoire retenu dans l’examen scientifique de la couverture, une seconde phase de travaux a été l’objet de la poursuite d’une prospection globale de l’oeuvre
dont le présent rapport fournit les résultats. Les distinctions nettes d’alliages repérées chimiquement correspondent-elles à un phasage résultant de la mise en oeuvre ou à une modification a posteriori ? La distinction complexe qui apparaît sur le flanc nord est-elle le fruit de plusieurs phasages en corrélation avec la nature et datation des chevrons employés ? Est-elle confirmée sur les tables des travées plus orientales ?
Qu’en déduire en termes de savoir-faire et de main d’oeuvre ? Pour cette dernière plus précisément, il s’agit d’observer avec précision une éventuelle évolution dans la méthode de façonnage (plomb coulé, plomb laminé) et de mise en oeuvre (type de fixation sur les voliges et chevrons) des tables du flanc nord du choeur et de confronter chacune de ces observations avec celles émises sur les tables du flanc sud. Les confrontations entre ces analyses chimiques, nos observations
archéologiques réunies lors de l’inventaire, et les datations des bois de charpente fournies par P. Hoffsummer (CEA, ULg) nous permettent de proposer plusieurs campagnes de pose des tables de plomb et plusieurs interventions de restauration,
échelonnées entre le XVIIIe et le XXIe siècle, avec remploi matériel et technique.
Papers by St. Diane Daussy
Plusieurs auteurs se sont ainsi réunis autour de cette réédition pour évaluer leur dette envers la réflexion prodromique engagée par l’historien québécois sur l’architecture des XVe et XVIe siècles. Tout en interrogeant la problématique élaborée par l’auteur en son temps, forts d’un nouvel « outillage mental », ils écrivent les premières lignes d’une réflexion critique sur une architecture encore méconnue.
l’autel, les chapelles latérales, les stalles des choristes, l’espace des fidèles, les cheminements du pèlerinage, la crypte, les tombeaux, l’oratoire, la réserve eucharistique, le revestiaire… composent cette « église en action », où les actes des uns et des autres, les paroles, prononcées, cantilées, chantées, les dramaturgies dévotionnelles et les regards d’adoration prennent force et donnent sens.
L’église est donc une et multiple, un lieu et des lieux, à l’image du Dieu
unique en trois personnes : le Père, qui est la parole donnée, le Fils qui est la parole reçue, l’Esprit qui est le logos, parole organisatrice. La liturgie, propre au tout et aux parties, est cette « parole » vivante qui donne consubstantialité aux différents lieux de l’édifice dans l’unité architecturale de l’église. Une parole toujours active dans un présent de répétition. Les barrières n’y font rien, et en tout premier lieu le jubé qui laisse voir la perspective de l’autel et entendre les voix du célébrant et des choristes.
In Locis competentibus. Le mobilier, de la grille à l’autel, les objets du
culte, du crucifix à la châsse, la vaisselle liturgique, les oeuvres d’art, du vitrail au retable, tout ce qui appartient à chaque lieu compose avec lui, par-delà les pertes, les ajouts et les renouvellements, un ensemble signifiant. Celui-ci touche les hommes d’hier comme les chercheurs d’aujourd’hui dans une expérience sensible – visuelle, auditive, olfactive, gustative et tactile.
Les auteurs du présent volume questionnent les lieux, les images,
les objets et les acteurs, pour mettre en lumière dans quels réseaux de
significations, de présences et d’échanges se manifeste l’efficacité des
espaces, des dispositifs liturgiques et des oeuvres d’art, pour faire de l’église un lieu de performances.
préalable, 2011) destiné à expliciter la méthodologie d’analyse mise en oeuvre et le mode opératoire retenu dans l’examen scientifique de la couverture, une seconde phase de travaux a été l’objet de la poursuite d’une prospection globale de l’oeuvre
dont le présent rapport fournit les résultats. Les distinctions nettes d’alliages repérées chimiquement correspondent-elles à un phasage résultant de la mise en oeuvre ou à une modification a posteriori ? La distinction complexe qui apparaît sur le flanc nord est-elle le fruit de plusieurs phasages en corrélation avec la nature et datation des chevrons employés ? Est-elle confirmée sur les tables des travées plus orientales ?
Qu’en déduire en termes de savoir-faire et de main d’oeuvre ? Pour cette dernière plus précisément, il s’agit d’observer avec précision une éventuelle évolution dans la méthode de façonnage (plomb coulé, plomb laminé) et de mise en oeuvre (type de fixation sur les voliges et chevrons) des tables du flanc nord du choeur et de confronter chacune de ces observations avec celles émises sur les tables du flanc sud. Les confrontations entre ces analyses chimiques, nos observations
archéologiques réunies lors de l’inventaire, et les datations des bois de charpente fournies par P. Hoffsummer (CEA, ULg) nous permettent de proposer plusieurs campagnes de pose des tables de plomb et plusieurs interventions de restauration,
échelonnées entre le XVIIIe et le XXIe siècle, avec remploi matériel et technique.
mesureur. Entre archives et archéologie. Diane
Moyen Age : de l'utilité du traitement statistique des données "
Special Public Lecture - Medieval Colloquium. Columbia University
April 26th, 2010
Elle pose donc les questions des paramètres contextuels de son choix, de ses variantes et spécificités, de ce qui dans son emploi témoigne du processus de la transmission du geste et du goût, de son implication dans le procès constructif et par là, des flux techniques et esthétiques qui peuvent être évalués.
La conférence présentait les grandes lignes de ce programme de recherche mené depuis 2010.