Ugo Batini
Docteur en philosophie, professeur en CPGE, chargé de cours à l'Université de Poitiers.
Directeur de collections aux éditions Ellipses (philosophie).
Directeur de collections aux éditions Ellipses (philosophie).
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Books by Ugo Batini
On le caricature souvent en vieillard acariâtre, chantre du pessimisme, aimant les bêtes bien plus que les hommes…
Ce livre entend dépoussiérer cette image d’Épinal afin de mettre au jour, à travers le récit de sa vie et le développement de sa pensée, les raisons profondes que l’on peut avoir de lire et d’aimer encore une telle philosophie.
À la croisée de la biographie et de la philosophie, voici réunies dans un même ouvrage introductif toutes les clés pour devenir un intime de Schopenhauer et de son oeuvre.
Talks by Ugo Batini
C’est ce passage intérieur vers l’essence de la réalité que nous aimerions explorer en en faisant la généalogie et en montrant en quel sens par la réhabilitation du corps comme objet cardinal de la métaphysique, Schopenhauer imprime un tournant décisif à la philosophie. Ce retournement méthodologique prépare de nouvelles voies, à l’image de celle qu’empruntera Nietzsche, mais rend aussi possible l’émergence de champs disciplinaires origenaux en constituant, par exemple, une véritable propédeutique à la psychologie freudienne. Surtout, en replaçant le corps, et donc l’affectivité, au premier plan vis-à-vis de la rationalité, Schopenhauer interroge le sens réel de l’existence et esquisse un nouveau portrait de l’homme. Ce dernier va renouveler la totalité des champs de la création en plongeant dans une nouvelle forme de modernité la littérature, la musique et les arts plastiques.
Papers by Ugo Batini
L'ambition totalisante de sa métaphysique amène Schopenhauer à prendre comme objet de sa réflexion le monde, c'est-à-dire ni plus ni moins que la totalité de ce qui est. Mais si cette notion ne paraît pas centrale dans son oeuvre c'est que ce n'est pas tant le monde qui l'intéresse, c'est-à-dire la façon dont l'ensemble des choses font système, que l'essence même de ces choses. Un des enjeux de notre article sera donc de déterminer d'où Schopenhauer nous parle pour évoquer sans cesse ce monde comme une évidence et de montrer comment, en cherchant à en dévoiler le revers, il finit par le relativiser en l'éclatant en de multiples perspectives.
On le caricature souvent en vieillard acariâtre, chantre du pessimisme, aimant les bêtes bien plus que les hommes…
Ce livre entend dépoussiérer cette image d’Épinal afin de mettre au jour, à travers le récit de sa vie et le développement de sa pensée, les raisons profondes que l’on peut avoir de lire et d’aimer encore une telle philosophie.
À la croisée de la biographie et de la philosophie, voici réunies dans un même ouvrage introductif toutes les clés pour devenir un intime de Schopenhauer et de son oeuvre.
C’est ce passage intérieur vers l’essence de la réalité que nous aimerions explorer en en faisant la généalogie et en montrant en quel sens par la réhabilitation du corps comme objet cardinal de la métaphysique, Schopenhauer imprime un tournant décisif à la philosophie. Ce retournement méthodologique prépare de nouvelles voies, à l’image de celle qu’empruntera Nietzsche, mais rend aussi possible l’émergence de champs disciplinaires origenaux en constituant, par exemple, une véritable propédeutique à la psychologie freudienne. Surtout, en replaçant le corps, et donc l’affectivité, au premier plan vis-à-vis de la rationalité, Schopenhauer interroge le sens réel de l’existence et esquisse un nouveau portrait de l’homme. Ce dernier va renouveler la totalité des champs de la création en plongeant dans une nouvelle forme de modernité la littérature, la musique et les arts plastiques.
L'ambition totalisante de sa métaphysique amène Schopenhauer à prendre comme objet de sa réflexion le monde, c'est-à-dire ni plus ni moins que la totalité de ce qui est. Mais si cette notion ne paraît pas centrale dans son oeuvre c'est que ce n'est pas tant le monde qui l'intéresse, c'est-à-dire la façon dont l'ensemble des choses font système, que l'essence même de ces choses. Un des enjeux de notre article sera donc de déterminer d'où Schopenhauer nous parle pour évoquer sans cesse ce monde comme une évidence et de montrer comment, en cherchant à en dévoiler le revers, il finit par le relativiser en l'éclatant en de multiples perspectives.
Les conséquences d’un tel refus d’une conception substantialiste de l’homme, brutalement ignorante des relations qui le constituent, sont immédiates…