Enquête À Saint-Malo B1.OCR PDF
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CHAPITRE 1 C ' E S T L C T A I
10
CHAPITRE 2 CHERCHE, S U RCO U F i 24
CHAPITRE 3 L EQ U EL D ES TRO IS ?
36
CHAPITRE 4 ) . M IN U IT G RAN D J ARD IN
50
CHAPITRE 5 PRIS O N N IERS . . .
61
CHAPITRE 6 S I PR S D U B U T !
75
CHAPITRE 7 A L AS S AU T D U F ERRY ! 85
Dossiers S ai nt-M alo 4
L es corsai res 19
L a gastronomi e bretonne 46
L es phares 71
PROJ ETS I N T E R N E T 35, 92
8, 15, 22, 31, 42, 49, 57, 67, 73, 81, 89
93
Le texte est i ntgralement enregi str.
B tEfr Ce symbole i ndi que les exerci ces dcoute et le numro de la pi ste.
D El_p L es exerci ces qui prsentent cette menti on prparent aux
comptences requi ses pour l examen.
T E S T F I N A L
Saint-Malo
Il exi ste plusi eurs mani res de prsenter une vi lle. Prenons S ai nt-M alo,
par exemple. O n peut. . .
- en parler de faon trs gnrale : cette stati on balnai re est si tue
en B retagne, sur la M anche, dans le dpartement de l'Ille-et-
Vi lai ne. Elle compte aujourd'hui envi ron 50 000 habi tants qu'on
appelle les Malouins.
- rappeler quelques dates de son hi stoi re : fonde au VIe si cle par
un moi ne G alloi s (Maclow, Maclou ou Malo) dont elle pri t le nom ;
rattache au royaume de F rance par Anne de B retagne au XVe
si cle ; presque enti rement dtrui te en 1944 par un tragi que
bombardement amri cai n ; aujourd'hui , port de commerce, de
trafi c mari ti me, de plai sance, de pche et de constructi on navale.
4
- noncer ses devi ses : Semper fidelis (Toujours fi dle) , mai s aussi Ni
Franais, ni Breton, Malouin suis, Malouin je reste.
- ci ter des hommes clbres qui y sont ns : en 1491, J acques Carti er,
qui dcouvri t le Canada ; en 1698, Pi erre-L oui se M aupertui s,
mathmati ci en qui travai lla, notamment, sur la forme de la Terre ;
en 1768, Chateaubri and, clbre homme poli ti que et cri vai n ; en
1773, Robert S urcouf, Tun des corsai res les plus fameux.
- voquer ses attrai ts touri sti ques : ses remparts, son chteau, sa
cathdrale, ses forts, ses tours, ses statues et. . . ses mares qui sont
parmi les plus fortes d'Europe !
Kranois-fen de Chateaubriand (Saint-\1alo, I 768- Paris. 1818).
- fai re la li ste des vnements qui s'y droulent : les festi vals li ttrai res
Quai des bulles et tonnants voyageurs ; les dparts des courses
nauti ques (la Route du rhum et la transat Qubec-Saint-Malo) ; les
rencontres musi cales comme la Route du rock et les Folklores du monde.
O n peut aussi i magi ner une hi stoi re qui se passe dans cette vi lle et y
sui vre les aventures de ses hros. Pour cela, arrtons-nous sur un fai t
di vers parti culi rement i ntressant : en 1995, deux plongeurs maloui ns
dcouvrent deux canons prs du port de S ai nt-M alo, au pi ed du
rocher de la N ati re. L es paves ne sont pas rares dans la M anche. En
effet, de forts courants, de grosses temptes et de nombreux rochers y
rendent la navi gati on dangereuse. M ai s, cette foi s-ci , une aventure
archologi que uni que va commencer. A parti r de 1999, l'endroi t va
deveni r l'un des plus i mportants si tes de foui lles sous-mari nes du
monde.
U ne affi che du festi val li ttrai re Quai des bulles.
I
I
6
li eux plongeurs sur le si te de foui lles sous-mari nes de la N ati re.
D urant des heures et des heures de travai l, sous la mer et sur terre,
des spci ali stes de toutes nati onali ts vont remonter de l'eau et
tudi er plusi eurs mi lli ers d'objets de toutes sortes : parti es du
bateau, vai sselle, armes, outi ls, ustensi les de chi rurgi ens, chaussures
de mari ns. . . L 'excellent tat des deux paves permet aux chercheurs
d'apprendre normment de dtai ls sur la vi e et sur les techni ques
mari ti mes de l'poque. En 2002, i ls russi ssent i denti fi er un
premi er bateau : i l s'agi t de L'aimable Grenot, un bateau corsai re qui a
fai t naufrage en 1749. Q uatre ans plus tard, i ls mettent un nom sur la
deuxi me pave : La Dauphine, un navi re corsai re qui a coul en 1704.
L es personnages et les fai ts d'Enqute Saint-Malo sont i nvents,
mai s le si te de foui lles sur lequel travai lle G al, l'un des hros de
l'hi stoi re, exi ste bel et bi en. Alors, si aprs la lecture, vous vous
sentez l'me d'un archologue sous-mari n, deux soluti ons : plonger
dans les profondeurs de la mer ou attendre que ces trsors remonts
des fonds mari ns soi ent exposs dans un muse. . .
7
Comprhension crite
DELF ^| Lisez attentivement le dossier, puis dites si les affirmations
suivantes sont vraies (V) ou fausses (F).
V F
1 L a vi lle est si tue dans une rgi on montagneuse.
mm
2 Elle a t reconstrui te aprs un bombardement
en 1944.
3 Chateaubri and est un corsai re qui a dcouvert
le Canada.
an
4 L a Route du rhum est un festi val de musi que.
5 L es paves de la N ati re sont trs mal conserves.
an
6 Il a fallu sept ans pour donner un nom aux deux
paves.
0 Compltez cette fiche sur Saint-Malo.
Pays : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rgi on : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D partement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Habi tants : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
vnements sporti fs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
vnements culturels : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Production crite
Ralisez une fiche identique sur votre ville.
Personnages
D e g auche droite et de haut en bas : John Davis, Franois Roland, Jane,
Hlne, Pierre Lemarque, Marco Canetti, Gal, Loc, Sophie, Surcot.
Tu le vois ? j m
Sophie e t Loc e s s a i e n t d s e s p r m e n t da p e r c e v o i r leur
cousin sur le quai de la gare. Mais c e s t le premier samedi du
mois de juillet et la gare de Saint-Malo est pleine de vacanciers
venus profiter des plaisirs de la mer. Les enfants courent dans
tous les sens, les parents crient :
N e vous l oi gnez pas !
Vous n avez ri en l ai ss dans le t rai n ?
Tout le monde est bi en descendu ?
G al devrai t pourt ant t re dans ce t t e foul e. Chaque anne, au
dbut du moi s de j ui ll et, S ophi e, L oc et G al se ret rouvent la
gare de S ai nt - M al o. L oc part d Al sace, o il vi t avec sa fami l l e. Il
pas s e c he r c he r sa cousi ne S ophi e qui habi t e Pari s avec ses
pare nt s et ses deux pet i t s f r r es. Pui s, i ls pre nnent le t rai n en
di rect i on de la B ret agne pour rej oi ndre la vi lle o i ls ont pass
l eur enf ance.
10
Il a pe ut - t r e eu un a c c i de nt en ve na nt nous c he r c he r ,
s i nqui te S ophi e.
Tu parl es ! M onsi eur doi t t re encore sous l eau f oui l l er
son pave en esprant t rouver les t r aces d un anct r e 1 pi rate. . .
Corsai re, pas pi rat e ! S i G al t ent endai t. . .
Q uel l e di f f r e nc e ? C t ai t il y a t r oi s c e nt s ans. . . N ot re
cousi n a vr ai ment des occ upat i ons de vi eux ! O n ne di rai t pas
qu il a 16 ans comme nous !
S ophi e souri t et ent ra ne L oc l ext ri eur de la gare. Q uand
son cousi n ragi t ai nsi , ce n es t pas la pei ne de di scut er ! L oc
es pr ai t s urt out un peu d ai de pour port er ses af f ai r es . Q uel l e
i de aussi d emport er une pl anche de surf et deux gros sacs !
U n bon sport i f a t ouj ours son propre mat ri el , rpond L oc
quand S ophi e le lui f ai t remarquer.
L es deux adol escent s prennent un bus qui les dpose, quel ques
mi nut es plus t ard, aux pi eds des re mpar t s de S ai nt - M al o. U ne
r a f a l e de v e n t l eur a p p o r t e l o de ur s a l e de l a me r e t une
mouet t e l eur souhai t e la bi envenue de son cri st ri dent . L orsque
S ophi e et L o c p a s s e n t s ous l a po r t e de D i nan, qui ma r que
l ent r e de la vi ei lle vi lle, i ls se s ent ent de nouveau chez eux : les
ma i s ons de pi err e, l es rues t r o i t e s , l eur a nc i e nne c ol e , la
Ptisserie des vagues, la Librairie des tonnants voyageurs...
Q uel ques rues plus loi n, L oc pousse un soupi r de soul agement
et l ai sse t ombe r ses sacs devant une mai son.
Enfi n arri vs !
D evant la port e, leur t ant e Hl ne les accuei l l e avec un grand
1. U n a nc t r e : per sonne d une mme f ami l l e qui vi vai t avant les
gr ands - par ent s.
11
EN Q U TE S A1N T-M AL 0
souri re. Il y a aussi S urcouf , le chi en de G al , qui aboi e gent i ment
en gui se de bi envenue. 1
B onj our S ophi e, bonj our L oc ! Vous en avez mi s du t emps !
Vot re trai n t ai t en ret ard ?
Pas du t out ! M ai s G al n t ai t pas au rendez-vous et on l a
at t endu, rpond L oc.
Ah, cel ui - l ! Il aurai t pu vous avert i r qu il ne pouvai t pas
veni r vous chercher ! Il est vrai ment t rs occup en ce moment !
Entrez, j e vai s vous racont er ! M ai s. . . vous avez ce rt ai nement un
pet i t creux, non ?
S ur la t abl e de la cui s i ne, une mo nt a g ne de c r pe s et une
bout ei l l e de ci dr e a t t e n d e n t l es deux cous i ns. Pe nda nt qu i ls
mangent de bon appt i t , Hl ne l eur pose t out e s les quest i ons
possi bl es sur leurs parents, leurs rsul tat s au lyce, leurs ami s, etc.
Pui s, elle leur raconte les derni res nouvell es de S ai nt-M al o. Hlne
est une t ant e formi dabl e, mai s parfoi s elle est un peu trop bavarde !
Et G al ? l i nt errompt L oc.
J all ai s oubl i er ! G al vous at t end au cht eau, j e nai pas le
droi t d en di re plus : il vous racont era.
Au cht eau ? Q ues t - c e qu il f ai t l - bas ? s t onne L oc.
Hi er, il a r e mont de l pave un c of f r e magni f i que. M ai s
chut ! C es t un secre t !
Cet t e hi st oi re de c of f r e i nt ri gue S ophi e qui pr opose d al l er
i mm d i a t e me n t au c h t e a u . L o c e s t moi ns p r e s s que sa
cousi ne.
L e c o f f r e a a t t e ndu des s i c l e s sous l eau, il pe ut bi en
at t endre encore le t emps d une crpe ou deux, non ? Et pui s, j e
voul ai s pass er au club naut i que pour. . .
1. En gui se de bi envenue : pour souhai t er la bi envenue.
12
EN Q U TE S AIN T-M AL O
Il s a r r t e car S ur c ouf lui mordi l l e la j a mb e et t i re sur les
l acet s de ses basket s.
O k, ok, mon vi eux, on y va. . . les crpes refroi di ront sans moi .
L oc et S ophi e t r avers ent la vi lle : i ls pass ent par la pl ace du
Pi lori , la cat hdr al e et le mar c h aux poi s sons avant d arri ver
devant le cht eau. S ophi e reconna t la cai ssi re du mus e : c est
N ol wenn, une anci enne copi ne de cl asse.
J pari e que tu vi ens voi r G al ! Il est dans la Tour des dames,
sal le des corsai res. Prvi ens- moi s il a russi ouvri r le cof f re !
S urcouf sembl e avoi r compri s les expl i cat i ons car il s l ance
dans les escal i ers. S ophi e et L oc es s ai ent de le sui vre sous les
regards i nt ri gus des vi si t eurs. Ils t r aver s e nt la cour, pl usi eurs
s al l es d e x pos i t i on, pui s i ls a r r i v e nt f i n a l e me n t de va nt une
i mposant e port e en boi s.
Eh bi en, S urcouf , t u f erai s un excel l ent gui de ! di t L oc.
S ophi e f rappe la port e. Aucune rponse. Elle appel l e :
G al ! C est nous, S ophi e et L oc.
Touj ours ri en. L oc ouvre la port e. Ils f ont quel ques pas dans
la sal le et dcouvrent G al , al l ong sur le sol, en t rai n de gmi r.
Ils se prci pi t ent vers lui et l ai dent se rel ever.
O h, ma t t e . . . Q u e s t - c e qui s e s t pas s ? S ophi e, L o c. . .
M ai s. . . qu es t - c e que vous f ai t es i ci ?
O n t at t endai t la gare, mai s toi , vi si bl ement , tu. . .
L e cof f re ! O est le cof f re ? ? ?
G al f ai t le t our de la pi ce comme un f ou et hurle :
O n a vol le cof f r e ! C es t la cat a !
14
T V
Comprhension crite et orale
D EL F ^ L i sez attenti vement le chapi tre, pui s cochez la bonne rponse.
1 S ophi e, G al et L oc
a
16 ans.
b
18 ans.
c
20 ans.
Pendant les vacances, G al travai lle
a | j dans une li brai ri e,
b | | la cai sse dun muse,
c sur un chanti er de foui lles.
G al attend S ophi e et L oc
a | | la gare,
b | | dans un chteau,
c au centre nauti que.
N olwenn est
a [ j la cousi ne de G al.
b une ami e de S ophi e,
c f j la. tant e de L oc.
L a salle des corsai res se trouve
a sur un rempart,
b j | dans un chteau,
c Q chez G al.
G al hurle : Cest la cata ! , car
a [2] son chi en lui a mordu la j ambe.
b i_] S ophi e a mang toutes les crpes.
c un coffre a di sparu.
15
HC' Q coutez attentivement lenregistrement, puis associez chaque
prsentation au personnage correspondant.
Grammaire
Le g r o n d i f
O n forme le grondi f en fai sant prcder le parti ci pe prsent de la
prposi ti on en.
Infi ni ti f : marcher Parti ci pe prsent : marchant G rondi f : en marchant
O n uti li se un grondi f lorsque :
le suj et de la proposi ti on pri nci pale et celui du grondi f sont i denti ques ;
lacti on de la proposi ti on pri nci pale et celle du grondi f sont
si multanes.
Il a peut-tre eu un accident en venant nous chercher, sinquite Sophie.
L e grondi f peut aussi i ndi quer le moyen, la cause, la condi ti on, le but
et la mani re.
Gal fouille son pave en esprant trouver des traces de son anctre.
(but ou cause)
Leur tante Hlne les accueille en souriant, (mani re)
En suivant Surcouf ils arrivent dans la salle des Corsaires.
(moyen ou mani re)
16
Q Transformez les phrases en mettant les formes verbales soulignes au
grondif.
1 Q uand i ls sont arri vs la gare, G al et S ophi e nont pas vu L oc.
2 L oc sest fai t mal au dos parce qu il a port tout seul ses sacs.
3 G al a-t-i l eu un acci dent pendant quil allai t la gare ?
4 Ils arri veront lheure au muse s i ls se dpchent un peu.
5 S ophi e reconnat la cai ssi re lorsquelle entre dans le chteau.
6 S ophi e et L oc se sent ent de nouveau chez eux au moment o i ls
passent la porte de D i nan.
0 Formez des phrases avec un grondif.
1 L oc manger des crpes donner des nouvelles de sa fami lle
2 S urcouf aboyer slancer dans les escali ers
3 S ophi e traverser la cour sui vre le chi en de son cousi n
4 L oc dcouvri r G al allong par terre ouvri r la porte
5 U ne mouette souhai ter la bi envenue G al et S ophi e cri er
6 L oc poser ses sacs arri ver chez sa tant e Hlne
17
E nrichissez votre vocabulaire
^ Cochez la bonne rponse.
1 En ne voyant pas G al la gare, S ophi e est
a Q i nqui te.
b rassure,
c Q contente.
2 L orsqu il pose enfi n ses sacs devant la mai son de sa tante, L oc est
a Q tri ste.
b Q soulag,
c |^] affam.
3 L a mre de G al parle beaucoup, elle est
a Q muette.
b | |bavarde.
c Q mchante.
4 S urcouf aboi e genti ment en gui se de bi envenue, il est
a [ ] malheureux.
b content,
c nerv.
5 S ophi e veut vi te retrouver son cousi n, elle est
a Q furi euse.
b j |rapi de,
c presse.
6 Q uand G al dcouvre que le coffre a di sparu, il est
a |___|dsespr.
b heureux,
c Q j oyeux.
Production crite et orale
D EL F J |' Vous avez le souvenir dune arrive en vacances mouvemente ?
Racontez-la !
18
Les corsaires
Pi rates ou corsai res ?
Aux XVIIe et XVIIIe si cles, leurs noms et leurs bateaux tai ent
connus et redouts sur de nombreuses mers. M alheur aux ennemi s
qui se trouvai ent sur leur chemi n ! En cas de dfai te, ces derni ers
tai ent fai ts pri sonni ers, leur cargai son tai t pi lle et i ls perdai ent
leur navi re.
D e qui s'agi t-i l ? D es pi rates ? N O N ! N e prononcez surtout pas ce
mot devant leurs descendants, cela pourrai t vous causer de gros
ennui s ! Il s'agi t bi en sr des corsai res. . .
S i , premi re vue, pi rates et corsai res avai ent les mmes
occupati ons, i l exi stai t une di ffrence de tai lle : les pi rates tai ent des
bandi ts qui agi ssai ent pour leur propre compte, alors que les
corsai res n'oprai ent qu'en temps de guerre et avec la permi ssi on de
leur tat !
m
i l
- J K __
L a mi ssi on des corsai res
Cette autori sati on, appele lettre de marque ou lettre de course,
transformai t offi ci ellement celui qui la recevai t en capi tai ne corsai re.
Ce derni er armai t alors un bateau, recrutai t son qui page et partai t
sur les mers pour de longs moi s la poursui te de l'ennemi . L a vi e
bord tai t trs di ffi ci le et les mari ns, souvent trs jeunes, ne
mourai ent pas qu'au combat : le manque de place et de nourri ture et
la mauvai se hygi ne favori sai ent en effet les pi dmi es.
Pendant longtemps, de nombreux pays ont eu recours aux corsai res
pour affai bli r leurs ennemi s. Il exi ste ai nsi des corsai res anglai s,
hollandai s, turcs, i tali ens, portugai s. . . et, bi en sr, franai s. L es plus
connus sont S urcouf, J ean B art et D uguay-Troui n. L eurs exploi ts leur
ont assur fortune et clbri t. L eurs navi res s'appelai ent La Confiance,
Le Revenant, Le Glorieux, La Sorcire... Ces derni ers tai ent le plus
souvent peti ts et rapi des afi n de surprendre l'adversai re. M ai s les
J ean B art
(D unkerque, 1650-1702) .
Combat de La Confiance, commande par Robert S urcouf, et du Kent.
corsai res n'hsi tai ent pas attaquer de gros navi res si la cargai son en
valai t la pei ne ! L es pri ses ramenes au port tai ent partages entre
l'tat, le propri tai re du bateau et l'qui page.
S ai nt-M alo a t l'un des ports corsai res les plus i mportants.
D 'ai lleurs, on lui donne encore aujourd'hui le nom de cit corsaire.
M ai s ses mari ns ne navi guai ent pas seulement sur la M anche : les
ocans Paci fi que, Indi en et Atlanti que ai nsi que la mer M di terrane
ont t le thtre de leurs exploi ts guerri ers.
Et aujourd hui ?
L a guerre de course n'est plus lgale depui s la D clarati on de Pari s,
si gne en 1856. Il n'exi ste donc thori quement plus de corsai res
aujourd'hui . M ai s certai nes personnes conti nuent d'entreteni r le
souveni r des capi tai nes corsai res, en construi sant par exemple des
rpli ques de leurs bateaux. O u, comme leurs descendants, en se
regroupant dans des associ ati ons et en reconsti tuant leur gnalogi e.
S i vous voulez savoi r si vous avez un anctre corsai re, contactez
l'une d'entre elles. . .
21
N
I (
Comprhension crite
DELF Q Lisez attentivement le dossier, puis dites si les affirmations suivantes
sont vraies (V) ou fausses (F).
V F
1 Pirates et corsaires sont deux mots qui dsi gnent
les mmes personnes.
2 L a lettre de marque est une lettre damour cri te
par un corsai re sa bi en-ai me.
3 La Sorcire est le nom d une f emme corsai re.
4 S eule la F rance a eu recours aux corsai res.
5 L es bateaux des corsai res sont souvent rapi des
et peti ts. Q Q
6 L es corsai res de S ai nt-M alo navi guai ent aussi sur
les ocans.
7 L a F rance uti li se encore des qui pages corsai res
pour attaquer les bateaux anglai s.
8 Auj ourdhui , plus personne ne pense aux corsai res.
Dites si les affirmations suivantes concernent un corsaire (C) ou un
pirate (P).
C P
1 Il attaquai t tous les bateaux, ami s ou ennemi s.
2 S ans lettre de marque, on pouvai t le pendre.
H
3 Il gardai t pour lui tout le buti n quil volai t.
4 S on acti vi t a t offi ci ellement suppri me en 1856.
H E l
5 Il fai sai t parti e de lqui page de S urcouf.
6 S es descendants peuvent le retrouver grce une
associ ati on.
Cest la cata, la c a t a des ca t as ! m
Calme-toi. On va prvenir la police, dit Sophie.
Surtout pas ! crie Gal.
Sophie et Loc regardent leur cousin sans comprendre. Gal
leur explique que le directeur des fouilles, Franois Roland, lui a
confi le coffre. Sil apprend quil a disparu, il ne lui fera plus
jamais confiance et Gal naura plus le droit de travailler avec lui.
La seule solution est de retrouver le coffre avant quon apprenne
sa disparition.
J e croi s que j e passerai au cl ub naut i que un peu plus tard. . .
di t L oc. Et si tu nous racont ai s t out depui s le dbut ?
D epui s hui t ans, c haque t , d i mpo r t a nt e s f oui l l es sous -
mari nes ont li eu au l arge de S ai nt - M al o, sur le si te de la N ati re.
D es spci al i stes du monde enti er tudi ent deux paves de bateaux :
La Dauphine, qui a coul en 1704, et Laimable Crenot, qui a f ai t
24
CHERCHE, S U RCO U P !
nauf rage en 1749. O n a dj remont de t rs nombreuses pi ces
de vai ssel l e, des armes, des canons, des af f ai res appar t enant aux
mari ns. . .
O n a m me t rouv le squel et t e d un pet i t si nge qui devai t
t re la mas c ot t e 1de l qui page ! s exc l ame G al.
B eurk, di t S ophi e, beaucoup moi ns ent hous i as t e que son
cousi n.
Hi er, j ai t rouv un cof f re dans la cabi ne du capi t ai ne. Il est
i nc r oya bl e me nt bi en c ons er v. F ranoi s et moi , nous l avons
a ppor t i ci en dbut de s oi r e et ce mat i n, j ai c o mme n c
l tudi er.
Tu ne l as pas encore ouvert ? demande S ophi e.
N on, c a r il pos s de deux s e r r ur e s , ce qui e s t t r s rare.
F ranoi s veut en savoi r un peu plus avant d annoncer la dcouverte.
Tu par l es d un s e c r e t ! di t S ophi e. J ai vu N ol wenn la
bi l l ett eri e du muse et elle m' a demand des nouvel l es du coff re.
Ah, cel l e- l ! Elle f ourre son nez part out !
J e t e si gnal e que t a mre aussi nous en a parl , poursui t
L oc. C est un secr et de poli chi nel le, vot re t ruc !
G al r a c o n t e e ns ui t e se s c ous i ns ce qu il a f a i t dans la
mat i ne : il a pri s des phot os du cof f re, il a cri t ses observat i ons
sur un cahi er, il a eu F ranoi s Rol and deux foi s au t l phone et il
a mang un sandwi c h ver s mi di . Il t a i t pe nch sur le c of f r e
quand il a reu un coup sur la t t e. Il n a pas vu son agresseur.
S ophi e dci de de se l ancer dans l enqut e.
O n doi t t rouver qui peut avoi r i nt rt vol er le cof fre.
B eaucoup de monde, rpond G al . D es arc hol ogues, des
col l ect i onneurs, des passi onns d hi st oi re. M oi , par exempl e !
1. U ne ma s c o t t e : per sonne, ani mal ou obj e t por t e- bonheur .
O n ne va quand mme pas t e met t re sur la li ste des suspects !
N on, mai s t u sai s bi en qu c haque d c ouve r t e dans La
Dauphine, j espre t rouver des i ndi ces sur nos anct res.
Tu espres encore t e t rouver un anct r e pi rat e ? i nt ervi ent
L oc.
Corsai re, pas pi rate !
J e t avai s prvenu. . . , di t S ophi e, en souri ant.
J e sai s, j e sai s, les pi rates t ai ent des vol eurs et les corsai res
travai l l ai ent pour le roi . M ai s part a. . .
Tu. . .
S t op ! i nt ervi ent S ophi e. Vous vous di sput erez plus t ard !
G al se di ri ge vers la tabl e et dpli e une grande feui lle de papi er.
J e vous prsent e. . . not re arbre gnal ogi que !
-#yO'Uuu.'
floofs f?65
3
26
CHERCHE, S U RCO U F I
M oi , j e sui s i ci et vous, vous t es l. Et voi l, nos parent s,
nos grands- parents. . .
Tous c e s ge ns - l s ont nos a n c t r e s ? de ma nde S ophi e,
vi si bl ement i mpressi onne.
J e ne sai s pas t rop quoi a sert , di t L oc, mai s chapeau,
G al ! J e reconnai s que c es t un sacr boul ot ! M ai s on s l oi gne
de not re enqut e. . .
Pas t a n t que a. J ar ri ve r e mo n t e r j us q u en 1 8 0 0 . L e
de r ni e r a n c t r e que j ai t r ouv s appe l ai t Cha mbe r t . Il t a i t
mdeci n S ai nt - M al o. C est di ngue, non ? Il ne me manque pas
beaucoup pour arri ver j us qu l poque de La Dauphine.
J ust e un si cl e, remarque L oc, i roni que.
Ce s er ai t . . . Ar r t e , S ur couf , ce n e s t pas le mo me n t de
j ouer ! Ce serai t. . . S urcouf, l ai sse ce chi ff on. L ai sse-l e !
At t ends, di t S ophi e, ce n est pas un chi ff on. D onne-l e- moi ,
S urcouf ! O n di rai t un morceau de poche de pant al on.
S urcouf condui t S ophi e vers le mur o il a t rouv le morceau
de ti ssu.
L e vol eur s' est pr obabl ement ac cr och ce clou. Voi l une
bonne pi ste ! toi de j ouer, S urcouf I
L e chi en reni fl e le morceau de ti ssu, pui s il se met couri r hors
de la salle. Il sort du cht eau et f ai t troi s foi s le t our de la pl ace
Chat eaubri and. Il se l ance ensui t e dans des escal i ers qui mont ent
j us q u aux r e mpar t s . Arri v en haut , il hs i t e un i ns t ant , pui s
prend sur la gauc he . D eux c e nt s m t r e s pl us l oi n, i l s a r r t e
devant la st at ue du cl bre corsai re dont il port e le nom. Ensui te,
il se di ri ge vers la port e des Champs- Vauvert s qui mne la plage
du B on- S ecours. C es t mare basse et S urcouf s agi te comme un
f ou en c he r c hant au mi l i eu des rocher s. Pui s, il se couche. Il a
27
EN Q U TE S IN T-M AL O
perdu la t r ac e . L es t r oi s cousi ns le re j oi gnent , c ompl t e me nt
essouf f l s.
Pas de vol eur en vue, di t L oc. Par cont re, le cent re naut i que
n est pas loi n. Ton dri veur1 y es t t ouj ours ?
Il est prt part i r en mer quand tu veux ! rpond G al.
S ophi e se penche et passe la mai n ent re deux rochers. Elle en
ret i re un pul l -over c ompl t ement t remp.
C est peut - t r e la sui te de la pi ste ?
S urcouf reni f l e le pul l -over. Il hsi te, t ourne deux foi s aut our
des j a mb e s de S ophi e, pui s se me t couri r en di r e ct i on des
rempart s.
N ous voi l repart i s !
Tu devrai s t re cont ent , di t S ophi e L oc. Toi qui voul ai s
des vac ances sport i ves. . .
Ce t t e f oi s - c i , S ur c o uf e n t r e dans l a vi l l e e t c our t j u s q u
lHtel des Mares, sur la pl ace des Herbes. G al i nf or me ses
cousi ns que pl usi eurs personnes qui t ravai l l ent sur le si te de la
N at i re l ogent dans cet htel.
L orsqu i ls f ranchi ssent la port e, le rcept i onni st e les reconna t
i mmdi at ement .
L es t roi s cousi ns ! C es t genti l de veni r di re bonj our un
vi ei l ami .
S al ut, Ronan, rpond G al . N ous aussi , on es t cont ent s de
t e voi r. M ai s a uj o ur d hui , on e s t l pour le t r avai l . . . J aurai s
besoi n de la l i ste des pers onnes qui part i ci pent aux f oui l l es et
dorment i ci . Tu peux me la donner, s il t e pl a t ?
Pas de probl me, j e t e sors a t out de sui te. Tu auras mme
droi t leur phot o !
1. U n dr i veur : bat eau voi le.
28
J N T-M AL O
Ronan t a p e sur le c l avi e r de son o r di na t e ur et , que l que s
i nst ant s plus tard, la li ste sort de l i mpri mant e.
Allez sur la t err ass e, j e vous of f re une glace.
L es t roi s cousi ns s or t e nt et s i nst al l ent aut our d une t abl e.
S oudai n, une voi x i nt erpel l e G al :
J espre que tu n as pas l ai ss le cof f r e sans survei l l ance !
C es t F ranoi s Rol and, le di rect eur des foui lles.
J e. . . non. . . enfi n. . . c est -- di re. . . , bredoui l l e G al .
Pas de pani que ! Tu as le droi t de f ai re des pauses !
F ranoi s s approche de la t abl e.
a me f ai t pl ai si r de vous voi r, S ophi e et L oc. J i magi ne que
G al vous a parl de sa dcouverte. . .
L es deux cousi ns f ont sembl ant de ne pas comprendre.
Pas la pei ne de j ouer les i nnocent s, j e devi ne vos t t es que
vous me cac hez quel que chos e ! G al vous a mont r le cof f r e
al ors que j e lui avai s di t : S ecre t absol u ! , c es t a ? M ai s j e le
comprends, ce cof f r e es t l une de nos plus bel l es pi ces. Ah, au
f ai t , G al , j e doi s part i r Rennes pour deux j ours. . . un voyage
i mprvu. J espre que d i ci l tu arri veras f ai re parl er ce cof f re !
B on, il f aut que j y ai lle. . . B onne gl ace, les j eunes !
L ors que F r an oi s e s t s u f f i s a mme n t l oi n, G al r e t r ouve le
souri re.
B on, cel a nous l ai sse deux j ours pour ret rouver le cof fre.
30
Comprhension crite et orale
coutez att ent i vement l enregi strement du chapi tre, pui s rpondez
aux questi ons.
1 Pourquoi G al est-i l furi eux ?
2 Q ue sont La Dauphine et Laimable Grenot ?
3 D o vi ent le coffre ?
4 D e quel type darbre est-i l questi on dans le chapi tre ?
5 Pourquoi S urcouf qui tte-t-i l la salle des corsai res en courant ?
6 D evant quelle statue S urcouf sarrte-t-i l ?
7 Pourquoi les troi s cousi ns entrent-i ls dans lHtel des Mares ?
8 D e quoi G al a-t-i l peur en entendant la voi x de F ranoi s Roland ?
@ Posez les questi ons en vous ai dant des l ments ent re parenthses.
1 ?
Il a peur que F ranoi s Roland ne lui f asse plus confi ance.
(appeler / police / pourquoi / Gal)
2 ?
Il a deux serrures. (particularit / coffre / quelle)
3 ?
B eaucoup de monde, (voler/ le coffre / qui / intrt)
4 ?
U n morceau de ti ssu. (Surcouf / quest-ce que / trouver)
5 ?
S ur la terrasse de lhtel, (cousins / sinstaller / ou)
6 ?
Rennes. (Franois Roland / voyage / partir / o)
7 ?
L a li ste des personnes qui parti ci pent aux foui lles et qui dorment
l' htel. (Ronan / demander / Gal)
31
Enrichissez votre vocabulaire
Retrouvez le sens des expressions suivantes.
1 Elle fourre son nez partout.
a Q El l es occupe de ce qui ne la regarde pas.
b [ |Elle sent bon.
c |_ j Elle a le nez bouch.
2 Cest un secret de poli chi nelle,
a |_J Personne ne le sai t.
b [ Tout le monde est au courant,
c ] j C est un secret bi en gard.
3 toi de j ouer, S urcouf !
a__|__ |C est toi dagi r !
b Q Attrape la balle !
c Q Assi s !
4 C est un sacr boulot.
a [ZI Cest rapi de et faci le fai re,
b |Ce travai l est i nfai sable,
c | |a demande beaucoup de travai l.
5 II lui donne un coup de mai n,
a |J II le frappe au vi sage,
b | |Il l ai de.
c ^ Il lui di t bonj our.
6 N ous sommes prs du but.
a Q N ous avons presque trouv la soluti on.
b |___ j N ous sommes perdus.
c | IN ous avons marqu un but.
7 Ils sont certai nement dans le coup,
a Q |Ils nont ri en avoi r avec a.
b [ |Ils ont gagn de l argent.
c ' J Ils y parti ci pent.
32
8 Chapeau, G al !
a | : B ravo, G al !
b | |Tu plai santes, G al !
c |__|Tu mens, G al !
9 C est di ngue, non ?
a ^ Cest vrai , non ?
b |~~^j Cest i ncroyable, non ?
c |_ | C' est tri ste, non ?
0 Compltez le texte laide des mots proposs.
1 murs plages toi ts
2 phnomne ci nma feu
3 L une galaxi e Terre
4 plus pas pi re
5 hi stori que gographi que bi ologi que
6 large bas haut
7 tai lle dure grosseur
8 voi ture cui llre chelle
Chaque j our, l eau de la M anche couvre et dcouvre les ( 1) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
de S ai nt-M alo. Cela n a ri en d excepti onnel et on assi ste au mme
(2 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sur presque toutes les plages du monde. O n appelle
cela la mare. Elle est due l attracti on de la L une et du S olei l sur la
(3 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Avec celles du M ont-S ai nt-M i chel, les mares de
S ai nt-M alo sont les ( 4 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i mportantes d Europe, cause de
la posi ti on ( 5 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de la vi lle. L a di ffrence de hauteur entre le
ni veau le plus bas et le ni veau le plus ( 6 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . peut attei ndre
trei ze mtres ! L es mares les plus fortes ont li eu aux qui noxes, cest-
-di re lorsque la ( 7 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du j our est gale la dure de la nui t
(au moi s de mars et de septembre) . O n note l i mportance des mares
sur une ( 8 ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . allant de 20 120.
33
^ Associez chaque mot limage correspondante.
a un si nge c une poche e des clous
b de la vai sselle d une serrure f un rocher
- y liai
: &
4
\v-
' ! u
/ *> t
\ i
\ o
o
-*jsr
Production crite et orale
^ Rsumez oralement les vnements du chapitre 2.
D EL F Q i Dcrivez un parcours dans les rues de votre ville en vous inspirant de
celui des trois cousins dans Saint-Malo.
34
m P ROJ ET I NTE R NE T 4^
L archol ogi e sous-mari ne
Rendez-vous sur le si t e vvww.b l ac k c at -c i d eb .c o m.
Met t r e le t i t re du li vre sur le mot eur de r echer che (en haut droi t e).
Ouvr ez la page du li vre. Cl i quez ensui t e sur Project links, pui s sur le
li en de ce proj et .
A Cl i quez sur la r ubri que Les dcouvr eur s , pui s r pondez aux
quest i ons.
Rome, q u t ai ent les urinatores ?
Ouel l e est la di ff rence entre un scaphandre ri gi de et un scaphandre
aut onome ?
Ouand le scaphandr e Cous t eau-Gagnan a-t -i l t mi s au poi nt ?
B Cl i quez sur la r ubri que Les t echni ques , pui s r pondez aux
quest i ons.
Oue sont le Rmora, la Cyana et le Nautile ?
Ouel l es sont les t echni ques uti l ises en archol ogi e sous-mari ne ?
C Cl i quez sur la r ubri que La gr ot t e Cosquer , pui s r pondez aux
quest i ons.
O se t r ouve-t -el l e ?
Pourquoi i nt resse-t -el l e les chercheurs ?
D Vous voul ez cont act er des or gani smes s occupant d ar chol ogi e
sous-mar i ne.
Dans quel l e r ubri que du si t e cher chez-vous ?
Ouel s sont les quat re t ypes d act eurs de la recherche ?
Ou est -ce que le GRAN ?
Nom : Pierre L emarq ue
ge 2 8 ans
Nationalit : franaise
Profession : p long eur
Chambre : 15
Le lendemain matin, Sophie, Gal et Loc r egardent encore H
une fois la liste des trois personnes installes lHtel des Mares.
36
Tu croi s vrai ment que le voleur est parmi eux ? demande L oc.
a para t i ncroyabl e, mai s S urc ouf nous a a me n s l eur
ht el . J e c onnai s bi en J ohn, il vi ent c haque ann e . L es deux
aut r es s ont nouveaux. Aprs le pet i t - dj euner , j i rai sur le si t e
des f oui l l es pour leur poser quel ques ques t i ons. D i s crt ement ,
bi en sr.
Et nous ? demande S ophi e.
Ret ournez l'Htel des Mares et es s ayez d en savoi r un
peu plus sur eux.
L es t roi s cousi ns des c endent dans la cui si ne. Hl ne es t en
t rai n de couper un f ar bret on.
J ai pens qu un gt eau vous f erai t plai si r. M ai s, di t es- moi ,
vous t es bi en mat i naux pour des vacanci ers. . .
Pas de grasse mat i ne 1 pendant que G al travai l l e ! rpond
L oc.
Et le coff re, al ors ? demande Hl ne.
M aman, j e t ai dj di t que c t ai t un secre t !
G al boi t rapi dement son chocol at au lai t, pui s il se lve.
plus tard, j e vous t l phone quand j ai du nouveau. S al ut,
m man.
Tu ne veux pas prendre un bout de gt eau ? lui demande- t -
elle.
M ai s G al est dj dehors.
U ne de mi - he ur e pl us t ar d, quand S ophi e, L o c et S ur c ouf
arri vent lHtel des Mares, le rcept i onni st e es t de mauvai se
humeur.
S i vous t es venus pour vous fai re offri r une glace, c est rat.
1. F ai re l a gr a s s e mat i n e : dormi r t r s tard.
37
EN Q U TE S N T-M AIQ
L a f emme de mnage vi ent de m annoncer quelle est mal ade et
qu elle ne vi endra pas auj ourd hui . J e me ret rouve t out seul avec
les chambres fai re. . .
S ophi e ragi t t out de sui te.
N ous arri vons au bon moment , alors. Q ue di ri ez-vous d un
coup de mai n ?
L oc j e t t e un regard noi r sa cousi ne, mai s sa proposi ti on a
dj t accept e.
C est vr ai ment genti l de vot re part. Ci nq cl i ent s sont dj
parti s, j e vous l ai sse choi si r vos cls.
S ophi e at t rape les cl s des chambres 11, 13 et 15.
O n va se dbroui l l er avec a.
M a r c o C a n e t t i d o i t a i me r l o r d r e c a r s a c h a m b r e e s t
parf ai t ement bi en range. Pour le mnage, a va t re rapi de
pense S ophi e. L oc foui lle dans les pl acards et les ti roi rs. Il essai e
de ne ri en dranger. Il soul ve une pi le de t e e - s hi r t s et t rouve
q u a t r e p a s s e p o r t s a v e c l a m me pho t o : M a r c o Ca ne t t i ,
Al essandro Ri vola, Enzo B orat t i et U mber t o Pi ola. t range pour
un archol ogue. . .
L a c ha mb r e du F r an ai s , Pi err e L emar que , e s t n e t t e me n t
mo i ns bi en r a n g e . L e sol e s t r e c o u v e r t de v t e me n t s , de
prospect us avec les horai res des f erri es au dpart de S ai nt - M al o,
de cat al ogues de voi t ures de luxe et de feui l l es du j ournal Ouest-
France. S ophi e prend la page des pet i t es annonces : O n y t rouve
souvent des choses i nt ressant es. pense- t - el l e.
L a t abl e de la chambre de J ohn D avi s es t encombre 1 de li vres
d hi st oi re sur l es guer res mar i t i mes du XVIIIe si cl e et sur les
cors ai res. D ans un grand cahi er, l ' Angl ai s a f ai t de nombr eux
1. Encombr : i ci , rempl i de.
38
des si ns au cr ayon papi er. Celui d un c of f r e deux s er r ur es
at t i re l at t ent i on de S ophi e. Elle le recopi e sur la page des pet i t es
annonces qu elle a pri se. L oc, lui , t rouve la cart e d une crperi e
au f ond d un ti roi r.
Il es t presque l heure de dj euner et les deux cousi ns dci dent
d al l er y f ai r e un t our. la c r pe r i e , S ophi e c o mma nde une
s o ubi s e , une g a l e t t e a ve c be a uc o up d oi gnons , e t L o c une
c ompl t e , ave c du j a mb o n, des uf s et du f r oma ge . S ous la
t abl e, S urcouf se t i ent tranqui l l e. Cependant , l orsque la serveuse
apport e les gal et t es, il se met grogner.
Tai s- t oi , S urcouf ! J e sui s dsol , mademoi sel l e, di t L oc, il
es t encore un peu j eune et. . .
Avec un nom parei l, a ne m t onne pas !
t range ract i on pense S ophi e.
Pl utt mi gnonne pense L oc.
Tu as remarqu ? demande S ophi e.
S es yeux bl eus ? M agni fi ques !
Mar.-Dim. : 11h / minuit
Ferm le lundi
3, rue Chateaubriand,
Saint-Malo
Tl. : 02 22 35 69 84
www.creperiemer.fr
X
40
N on, son ac c ent . Elle doi t t r e angl ai se. Et t u as vu son
short ?
Ah, oui , il lui va t rs bi en.
Idi ot ! L a poche arri re es t dchi re. . .
J essai erai de mi eux regarder quand elle revi endra not re
tabl e.
la fi n du repas, c es t mal he ur eus eme nt le pat ron qui leur
apport e l addi ti on.
D eux gal et t es et deux boi ssons : di x- sept euros ci nquant e,
s il vous plat.
C est moi qui t i nvi te, di t f i rement L oc en t endant un bi llet
de vi ngt euros au pat ron. Excusez- moi , vot re serveuse est part i e ?
O ui , elle ne se sent ai t pas bi en et j e lui ai di t de rent rer chez
elle. Il n y a pas beaucoup de monde ce mi di , j e peux m en sort i r
t out seul.
U ne foi s dans la rue, L oc di t sa cousi ne :
J e t rouve a t range. . . L a serveuse avai t l ai r en f orme t out
l heure.
J e croi s pl ut t qu elle a eu peur que S urcouf ne la morde.
mon avi s, elle est ml e 1 la di spari t i on du cof fre.
Tu croi s ? M ai s pourquoi s i nt resserai t- el l e ce vi eux truc ?
j ai une i de : j e vai s ess ayer de la ret rouver pour en savoi r plus.
Rendez- vous chez G al en fi n d aprs- mi di . S al ut !
1. t re ml quel que chose : prendre par t quel que chose, t r e
i mpl i qu.
41
Comprhension crite et orale
DELF J coutez attentivement lenregistrement du chapitre, dites si les
affirmations suivantes sont vraies (V) ou fausses (F), puis corrigez
celles qui sont fausses.
V F
1 U n Anglai s, un Itali en et un Allemand logent l'Htel
des Mares.
2 L es troi s cousi ns se lvent trs tard ce j our-l.
3 L oc et S ophi e font le mnage dans les chambres de l htel.
4 Ils trouvent la carte d une crperi e dans la chambre de
J ohn D avi s. Q J Q
5 L a serveuse de la crperi e ne plat pas du tout L oc.
6 L e bas du pantalon de la serveuse est dchi r.
7 S ophi e i nvi te L oc dj euner.
8 S ophi e et L oc partent rej oi ndre G al la plage.
Lisez attentivement le chapitre, puis rpondez aux questions.
1 Pourquoi le rcepti onni ste de lHtel des Mares est-i l en colre ?
2 Pourquoi S ophi e prend-elle les cls des chambres 11, 13 et 15 ?
3 Q uest-ce que L oc trouve trange dans la chambre de M arco
Canetti ?
4 Q uest-ce qui atti re lattenti on de S ophi e dans la chambre de
lAnglai s ?
42
E nrichissez votre vocabulaire
Placez les mots proposs sur larbre gnalogique.
le cousin le pre la sur le grand-pre la tante
la cousine loncle la mre la grand-mre
Associez chaque expression sa signification.
1
Ri re j aune.
g
B i en cui si ner.
8
* n n n n n
68
Q Associez chaque mot sa dfinition.
un boulot
une corde
un colli er
la dfai te
e un placard
f une i ndi cati on
g des nuds
h un pull
1 __| O n y range ses affai res.
2 Avec elle, on peut attacher des pri sonni ers, mai s aussi sauter.
3 |_ ] Cest un travai l.
4 | j U n bon mari n en connat beaucoup.
5 j_ ] Elle revi ent au perdant.
6 ^ j Elle permet de trouver son chemi n.
7 1 ~| O n le porte autour du cou.
8 j j O n en met un quand on a froi d.
Grammaire
L ac c o r d du p ar t i c i p e p as s
L e parti ci pe pass dun verbe conjugu avec lauxi li ai re tre saccorde
en genre (masculi n/fmi ni n) et en nombre (si nguli er/pluri el) avec son
sujet.
Loc et Gal sont tremps, Sophie est trempe elle aussi.
L e parti ci pe pass dun verbe conjugu avec l auxi li ai re avoir s accorde
en genre et en nombre avec son complment dobj et di rect uni quement
si celui -ci est plac devant lui dans la phrase.
Marco et Pierre ont vol beaucoup dobiets.
Les objets quils ont vols sont magnifiques.
69
I||E Choisissez la bonne terminaison du participe pass.
1 L es pri sonni ers sont enferm. . . . . dans le phare.
a Q b e c Q s d
es
2 J ane et S ophi e ne sont pas n. . . . . la mme anne.
a Q b e c ^] es d
s
3 L es cousi ns ont perd.... la trace de S urcouf.
a us b ^ u c Q ue d
ues
4 L a tenue de plonge qu'a enfi l, J ane est sa tai lle.
a [ j e b c Q s d
es
0 Mettez les phrases au pass compos.
1 Ils claquent la porte et qui ttent la pi ce dans un grand clat de ri re.
2 L es pri sonni ers essai ent de dfai re leurs li ens. Ils les dfont avec
di ffi cult.
3 J ane tombe par terre. Ils lattachent elle aussi .
4 S urcouf retrouve G al et il le li bre.
Production crite et orale
John Davis tente dacheter le coffre Marco Canetti et Pierre
Lemarque. Imaginez leur dialogue.
Pour chaque personnage crivez une phrase dcrivant son tat
desprit la fin du chapitre 5.
70
I
C'est sur les ctes de la M di terrane, i mportant li eu de commerce
durant l'Anti qui t, qu'apparai ssent les premi ers phares. L e plus
clbre d'entre eux, celui d'Alexandri e, a d'ai lleurs t construi t au
IIIe si cle avant J . -C. ! C'est l'une des sept mervei lles du monde.
L es phares font parti e des paysages de la B retagne. D e toutes formes,
hauteurs et couleurs, i ls ont tous la mme foncti on : ai der les bateaux
navi guer en leur si gnalant les zones dangereuses et l'entre des
ports. L 'i de des phares est sans doute aussi vi ei lle que celle de
navi guer sur l'eau. Pendant longtemps, de si mples feux allums sur
le sol ont fai t l'affai re. Pour les rendre plus vi si bles, on les a ensui te
placs au sommet de tours. L 'ali mentati on des feux (c'est comme
cela qu'on appelle la lumi re mi se par un phare) a sui vi l'voluti on
71
Les phares
de la techni que : le boi s a t remplac par l'hui le, le charbon par le
ptrole pui s, bi en sr, par l'lectri ci t. O n peut penser que bi entt,
des techni ques plus cologi ques uti li seront le vent, le solei l ou l'eau
de la mer. L a grande rvoluti on dans l'hi stoi re des phares vi ent d'un
franai s, Augusti n F resnel. Au dbut du XIXe si cle, ce physi ci en a
i nvent un systme opti que permettant de concentrer la lumi re et
d'augmenter consi drablement la vi si bi li t des feux. Ce systme est
uti li s aujourd'hui encore dans le monde enti er.
Chaque phare possde son propre langage. Il ne parle pas, bi en sr,
mai s ses feux ont des parti culari ts qui permettent aux mari ns de les
reprer : blancs ou colors, fi xes ou cli gnotant plus ou moi ns
rapi dement. L a descri pti on de chaque si gnal est fai te dans le li vre
des feux. En cas de mauvai se vi si bi li t, une si rne peut tre acti onne
pour complter les si gnaux lumi neux.
L a plupart des phares sont placs dans
des endroi ts di ffi ci les d'accs et
dangereux. L eur constructi on est donc
parfoi s un vri table exploi t techni que.
Celle du phare d'Ar-M en en B retagne a
dur quatorze ans ! L e rocher sur lequel
i l est construi t est souvent sous l'eau et
i l est toujours balay par les vagues. L e
vri table matre bord est le gardi en.
S es premi ers rles consi stai ent
allumer et tei ndre les feux, entreteni r
les apparei ls et survei ller la navi gati on.
Et pui s, l'uti li sati on de plus en plus
i
L e feu dun phare.
72
i mportante des techni ques modernes a modi fi son travai l et amli or
ses condi ti ons de vi e. M ai s cela reste un mti er trs di ffi ci le et soli tai re.
D 'ai lleurs, les gardi ens ne parlent-i ls pas eux-mmes de l'enfer (les
phares i sols en mer) , du purgatoi re (les phares construi ts sur des les)
et du paradi s (les phares se trouvant terre, sur les ctes) ? M ai s le
plus grand danger ne vi ent pas forcment de la mer : depui s la
seconde moi ti du XXe si cle, les phares sont automati ss et le mti er
de gardi en de phare di sparat peti t peti t. L es phares, quant eux,
resteront toujours les plus srs repres des mari ns !
Comprhension crite
Q Lisez attentivement le dossier, puis cochez la bonne rponse.
1 quoi servent les phares ?
a [ j plai re aux touri stes,
b [ ] fai re joli ,
c Q ] gui der les bateaux.
2 Pourquoi le mode d ali mentati on des feux a-t-i l chang ?
a | ] Car les techni ques ont volu.
b ^ cause de la mode,
c Q M ystre !
3 Q ui est Augusti n F resnel ?
a |_ j L e derni er gardi en de phare,
b i L i nventeur des phares.
c |J L i nventeur dun systme opti que uti li s dans les phares.
4 L aquelle de ces acti vi ts ne concerne pas le mti er de gardi en
de phare ?
a |_ ] S occuper des feux,
b ^J F ai re du surf,
c j Entreteni r le phare.
73
5 Pourquoi ce mti er est-i l en trai n de di sparatre ?
a Q Car les phares sont automati ss,
b Car il ny a plus de phares,
c Car personne ne veut le fai re.
^ Voici quelques informations sur des phares bretons.
Nom Grand
Jardin
Jument Ar-Men Stiff
Date de
construction
1865 1904-1911 1867-1881 1699
Hauteur 24 m 47 m 33 m 32 m
Situation M er M er M er Terre
Automatis 1982 1991 1990 1993
Feux D eux clats
rouges
toutes les
10 secondes
Troi s clats
rouges
toutes les 15
secondes
Troi s clats
blancs
toutes les
20 secondes
D eux clats
rouges
toutes les
20 secondes
1 Classez les phares du plus anci en au plus rcent.
2 Classez les phares du plus grand au plus peti t.
3 Q uel phare a t automati s en premi er ?
4 Vous navi guez en mer et apercevez une lumi re blanche toutes
les 20 secondes. Prs de quel phare tes-vous ?
5 L e phare du G rand J ardi n se trouve-t-i l sur la cte ?
6 Q uel est l uni que phare qui n est pas si tu en mer ?
74
Jane et Gal ont enfil les tenues de plonge. Ce s t mare
basse, mais la mer est toujours aussi agite.
Tu es certaine de vouloir venir ? demande Gal.
Je ne vais pas abandonner si prs du but ! Cest aujourdhui
ou jamais !
L es deux adol escent s pl ongent dans la mer et se di ri gent vers
le c h e n a l 1 du port de S ai nt-M al o. C es t l que se trouve l pave,
un peu moi ns de vi ngt mt res de profondeur.
Pendant ce temps, dans la salle de cont rl e du phare, S ophi e
et L oc ess ai ent sans succs de fai re f onct i onner la radi o.
a ne doi t pas t re si compli qu que a quand mme. Essai e
encore !
All ? All ? Vous m ent endez ? Ici , le phare du G rand J ardi n,
vous m ent endez ?
1. U n chenal : passage qui donne ac c s un port .
75
Alors ? demande S ophi e, i mpati ente.
Ri en. . . , rpond L oc, que des grsi ll ement s.
Pendant qu i ls e s s a i e nt encor e et encore, G al et J ane, eux,
arri vent proxi mi t du si te des foui lles sous-mari nes de la N ati re.
Ils remont ent la surface et aperoi vent un bateau moteur. son
bord, Pi erre at t rape les obj et s que l Itali en sort de l eau.
Ils ont d met t r e des obj et s de ct depui s plusi eurs j ours.
C es t un vri t abl e pi llage 1 !
Regarde ! M arco replonge. S ui vons-le !
M arco s enf once dans les profondeurs de l eau. Alors qu il va
p nt r er dans l pave, il se ret our ne et aperoi t J ane et G al
une di zai ne de m t r e s de lui . Il poi nte son fusi l sous- mari n vers
eux, vi se et t i re. J ane a j us t e le t emps de s c a r t e r pour vi ter
d t re touche. M arco recharge, mai s G al es t dj sur lui et lui
arrache le fusi l des mai ns. Celui -ci lui donne un vi ol ent coup de
poi ng dans le vent r e. G al en a la respi rat i on coupe. J ane se
j e t t e son t our sur M arco. M ai s elle ne pse pas lourd f a c e
l homme de 38 ans qui r us s i t l esqui ver, lui a r r ac he r son
ma s que e t la r e p o us s e r v i ol e mme nt . S onn s , J a n e e t G al
s enf oncent dans la mer tandi s que M arco remont e la surface.
D ans le phare, L oc appui e sur tous les bout ons de la radi o. Il
pense qu il ny arri vera j amai s quand soudai n, une voi x rpond
ses appels.
G endarmeri e mari ti me. Q ui t es- vous ?
L oc.
L oc, qui ?
L oc, le cousi n de G al L e G off.
D o appelez-vous ?
1. U n pi l l age : i ci , vol de t r s nombr eux obj et s .
76
D u phare du G rand J ardi n.
Q uoi ? Q u e s t - c e que vous f ai t es l - bas ?
S ophi e lui arrache le combi n et hurle :
Vi te, envoyez une patroui lle sur le si te de la N ati re ! D eux
personnes sont en danger de mort. O n a aussi un bl ess dans le
phare !
M ai s qu e s t - c e que vous me racont ez ?
O n vous expl i quera plus tard, c es t une quest i on de vi e ou
de mort !
O k, ok, j e m en occupe. Rest ez prs de la radi o.
S ur le si te de la N ati re, M arco ref ai t surface, Pi erre lui tend
la mai n et l' ai de mont er bord du bateau.
O n fi le ! di t-i l. Tant pi s pour le reste. . .
Pi erre me t le mo t e ur en ma r c he e t les deux compl i c es se
d i r i g e n t v e r s S a i n t - M a l o . Au f ond de l eau, J a n e a r us s i
r e me t t r e son masque. Elle respi re de nouveau c or r ect eme nt et
G al a lui aussi ret rouv son souffle. L ent ement mai s srement,
i ls r emont ent la surface.
D e leur ct , apr s avoi r al e r t les s ecour s, S ophi e e t L oc
s ont mo nt s en haut du phare. Ils obs e r v e nt la mer avec des
j umel l es en esprant apercevoi r J ane et leur cousi n.
C es t trop loi n et le t emps n es t pas assez clai r.
L -bas, la vedet t e ! C es t la gendarmeri e !
G al et J ane sont bord. J e voi s F ranoi s Roland aussi .
Q uelques i nst ant s plus tard, la vedet t e arri ve au phare. J ane
e t G al o n t j u s t e le t e m p s de se c h a n g e r a v a n t de de voi r
rpondre aux quest i ons de F ranoi s Roland. Il es t furi eux !
O n a plac des barrages sur les routes, au port et laroport
de D i nard, rsume un gendarme. N os qui pes ont le si gnalement et
l i denti t des deux i ndi vi dus, mai s pour li nstant, pas de nouvelles.
Et mon pre ? s i nqui te J ane.
S a bl essure n es t pas grave. O n le condui ra t erre lorsque
la mer ser a moi ns agi te.
Et mai nt enant ? demande G al.
Il ne nous rest e plus qu at t endre.
Cett e rponse ne sat i sf ai t pas le j eune homme.
O n ne va pas rest er sans ri en fai re !
cout e, G al, di t F ranoi s Roland, si tu avai s prvenu la
poli ce ds la di spari ti on du cof fre, on n en ser ai t pas l.
J ane prend sa df ense.
G al a bi en fai t . S il avai t donn l al ert e, les deux voleurs
aurai ent dj di sparu avec le cof fre.
C e s t sans dout e ce qu i ls s ont en t r ai n de f ai re pendant
qu on se tourne les pouces, di t L oc.
Adi eu le cof f re, aj out e S ophi e.
M al heureusement , il ny a ri en fai re pour l i nst ant ! rpt e
le gendarme.
Tout le monde se tai t. F ranoi s Roland se ret ourne vers J ohn.
a va t a j ambe ?
a i ra. . .
Tu penses vrai ment que ce cof f re es t celui de t on anct re ?
O ui , et j e peux le prouver. J e sui s le seul pouvoi r ouvri r ses
deux serrures. S i tu veux, j e peux mme t e fai re un croqui s.
Inuti le, di t S ophi e. J ai trouv le dessi n du cof f r e dans votre
chambre d htel et j e l'ai recopi .
Eh bi en, moi qui croyai s que les htels f ranai s t ai ent des
endroi ts srs !
D sole, mai s hi er, vous t i ez sur not re li ste de suspect s !
Elle t end la page du j ournal F ranoi s Roland.
79
j e s t j
"anee
A n s e r s - S e g !
t'4
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hr, t
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des attachs ^
F ranoi s Roland regarde le dessi n, pui s il demande S ophi e :
Tu veux fai re une t r aver se vers lAngleterre en cui si ne ?
N on, pourquoi ?
Parce que tu as ent our l annonce en rouge. . .
C e s t pas moi . J ai t r ouv le j our nal dans la chambr e de
Pi erre L emarque.
F ranoi s Rol and li t l a nnonc e voi x haut e. Tout le monde
comprend aussi t t .
Il est quelle heure ? demande G al.
M i di .
Vi te, au port !
80
Comprhensi on crite et orale
D EL F Q|; Remettez les mots dans lordre, puis dites si les affirmations sont
vraies (V) ou fausses (F).
V F
1 en directi on / sont sur un ferry / de lAngl eterre /
Pi erre et Marco
2 a entour / qui l'intressait / une annonce / Sophie
3 la radio / est ferme et / personne ne rpond /
la gendarmeri e ! .
4 la radio / de fai re foncti onner / essai ent / Sophi e et Loc
5 vers lpave / sui vent / qui pl onge / Marco / J ane et Loc
6 et se diri gent / vers le chenal du port / pl ongent dans la mer /
J ane et Gal
coutez attentivement lenregistrement, puis dites quelles sont les
diffrences par rapport au texte du chapitre.
1 .............................................................................................................................................................................................................................................................................
2 ...................................................................................................................................
3 .......................................................................................................................................
4 .......................................................................................................................................
5 .......................................................................................................................................
6.............................................................................................................................................
7 .......................................................................................................................................
81
Grammaire
L h y p o t h s e
L e plus si mple pour expri mer une condi ti on est d i ntrodui re celle-ci
lai de de la conjoncti on si.
Si les gendarmes veul ent arrter les voleurs, ils doi vent all er sur le ferry.
S ui vant le type dhypothse (plus ou moi ns rali sable) , on conjugue les
verbes des deux proposi ti ons des temps di ffrents. Voi ci quelques
exemples.
L hypothse est rali sable dans le prsent ou le futur.
Si + prsent prsent
Si Gal veut respi rer sous leau, il doit prendre une bouteille doxygne.
Si + prsent futur
Si Surcouf tombe leau, il se mouillera.
Si + prsent i mprati f
Si vous voyez les voleurs, attrapez-les !
L hypothse s est rali se dans le pass et a une consquence dans le
prsent.
Si + pass compos prsent
Si la fl che a touch J ane, elle est en danger.
L hypothse nest pas rali se dans le prsent et a des consquences
dans le prsent ou le futur.
Si + i mparfai t condi ti onnel prsent
Si Loc savait all umer la radio, il appellerait la gendarmeri e.
L hypothse ne sest pas rali se dans le pass et a des consquences
dans le prsent.
Si + plus-que-parfai t condi ti onnel prsent
Si tu avais prvenu la police, on nen serait pas l.
L hypothse ne sest pas rali se dans le pass et a eu des consquences
dans le pass.
Si + plus-que-parfai t condi ti onnel pass
Si Gal avait cach le coffre, les voleurs ne l'auraient pas trouv.
82
o Conjuguez les verbes entre parenthses en respectant la concordance
des temps.
1 S i S ophi e appuyai t sur le bon bouton, la radi o (fonctionner)
2 S i G al (rester). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . au fond de l eau, il va se noyer.
3 S i L oc avai t du temps, il (faire) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du surf.
4 S i J ane avai t t plus forte que M arco, elle (gagner) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
le combat.
5 S i S ophi e avai t lu la peti te annonce, elle (savoir) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
mai ntenant o sont les voleurs.
6 S i nous voulons arrter M arco et Pi erre, (se dpcher)
!
Compltez les phrases librement.
1 S i j avai s trente ans, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 S i j habi tai s au ple N ord, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 S i j e gagne au l ot o, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 S i tu mavai s accompagn, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
E nrichissez votre v o c ab u l ai r e
0 Trouvez lintrus dans chaque liste de mots, puis dites pourquoi.
1 masque, boutei lle d'oxygne, casquette, palmes, fusi l sous-mari n.
2 bateau, barque, surf, vlo, planche voi le.
3 calme, agi te, i mpati ente, dchane, dhui le.
4 suspect, i nnocent, plongeur, coupable, pri sonni er.
83
Production crite et orale
D EL F Q Vous tes le propritaire dune crperie et vous cherchez un cuisinier.
Rdigez une petite annonce.
D EL F Q Imaginez oralement un autre droulement de la lutte dans leau entre
Marco, Jane et Gal.
I
84
La Vedette de la gendarmerie vient de quit t er le phare du B S f
Grand Jardin et se dirige vers le port. Les trois cousins et Jane y
ont pris place avec Franois Roland.
Je viens davoir les autorits portuaires 1 la radio, dit le
gendarme. Aucun pa ss a ge r ne correspond aux signalements,
mais ils nont pas encore vrifi les membres de lquipage.
Regardez ! cri e G al.
U n bat e au de la compagni e B r i t t any F erri es arri ve en f a c e
deux. Il est i mmense vu de la vedet t e. L es troi s cousi ns et J ane
f ont des grands si gnes avec leurs bras :
H, ho ! S top ! Arrtez-vous !
Cela ne ser t ri en. L a vedett e f ai t des zi gzags devant l norme
ferry, mai s elle ne peut pas s approcher trop prs. L e gendarme
russi t parler la radi o avec le capi t ai ne. Celui -ci ne peut pas
1. L es a ut o r i t s por t uai r es : per sonnes qui survei l l ent un port.
85
1
ret ourner au port, mai s accept e d ar r t er le bat eau le t emps que
les gendarmes mont ent bord.
L a manuvre e s t di ffi ci le car les vagues peuvent proj et er la
ve de t t e t o ut mo me nt c ont r e la coque du f er r y. D es mari ns
j e t t e n t une chel le de corde. F ranoi s Roland et deux gendarmes
mont ent les premi ers, pui s c es t au t our de G al, S ophi e, J ane et
L oc. D ans la cui si ne du bateau, Pi erre et M arco ne savent pas ce
qui se passe sur le pont. Ils pens ent dj l ar gent qu i ls vont
pouvoi r t i rer de la vent e du cof f re. Ils t rouveront f aci l ement un
achet eur.
moi les plus belles voi t ures de sport, di t Pi erre en ouvrant
une boutei lle de champagne.
moi la belle vi e ! di t M arco.
D eux voi x leur rpondent :
vot re s ant !
L es deux compl i ces se ret our nent . Ils n ont pas le t emps de
fai re un gest e : deux gendarmes les sai si ssent et leur passent les
menot t es L
Troi s heures plus tard, F ranoi s Roland, les troi s cousi ns, J ohn
et J ane D avi s se t rouvent au cht eau de S ai nt-M al o, dans la salle
des cor sai r es. L e c of f r e t a n t convoi t 2 e s t pos sur une t abl e
devant eux. L e di rect eur des foui lles prend la parole.
Comme l ont af f i rm J ohn et J ane D avi s, ce cof f r e porte le
bl ason de leur f ami l l e. Il appa r t e na i t pr obabl eme nt Charles
D avi s, leur anct re. L es corsai res f ranai s, lorsqu i ls ont captur
L e Dragon, ont d t r ans por t er le cof f re sur La Dauphine. J ohn,
toi l honneur.
1. D es me no t t e s : br ac el et s en mt al mi s aux pri sonni ers.
2. Convoi t : synonyme de dsir.
86
EN Q U TE S S N T-M L Q
L Anglai s est t r s mu. Il sort deux vi ei lles cls de sa poche.
Ces cl s s ont dans ma f ami l l e depui s t r oi s c e nt s ans. J e
n esprai s plus m en servi r un j our.
Il prend la premi re cl et la met dans l une des serrures. Il
prend la seconde et la gli sse dans l autre serrure.
L es deux cls doi vent t re t ournes exac t e ment en mme
t emps, prci se-t-i l .
J ohn D avi s regarde sa fi lle. S a mai n t rembl e. L orsqu il soulve
f i nal ement le couvercl e, t out le monde r e t i ent son souf f l e. Au
fond du cof fre, il y a un magni fi que colli er. J ane se j e t t e dans les
bras de son pre. Tout le monde applaudi t.
G ai es t le seul t re un peu du. S es rves d anct re corsai re
s l oi gnent une f oi s de plus. J ane s approche de lui et le s er re
dans ses bras.
M erci , G al. S ans toi , le cof f re ser ai t encore sous l eau.
B on, a va, di t L oc un peu j aloux. M ai nt enant que t out est
t ermi n, on pourrai t aller se reposer sur la plage, non ?
G al regarde J ane.
C es t di re que. . . J ane et moi , on avai t prvu d tudi er nos
arbres gnal ogi ques. O n a peut - t re des anct r es communs. . .
Eh bi en, bravo, G al ! Tu n as pas peur de trahi r t es anct res
corsai res en sympat hi sant avec les Anglai s ?
Tu sai s, L oc, le pass, c est le pass. Et le prsent compte
t out aut ant !
S ophi e ne peut pas s empcher de ri re.
S i on all ai t au c e nt r e naut i que t ous les deux ? di t -ell e en
ent ra nant L oc. Il es t temps que les vacances commencent enfi n,
tu ne t rouves pas ?
88
Comprhensi on crite et orale
0 coutez attentivement lenregistrement du chapitre, puis rpondez
aux questions.
1 Pourquoi la vedette de la gendarmeri e poursui t-elle le ferry ?
2 Pourquoi la manuvre est-elle di ffi ci le ?
3 Pourquoi M arco et Pi erre se trouvent-i l dans la cui si ne du ferry ?
4 Comment le coffre deux serrures sest-i l retrouv au fond de
leau ?
5 Q u esprai t trouver G al dans le coffre ?
6 Pourquoi L oc reproche-t-i l G al de trahi r ses anctres ?
(Ql Lisez attentivement le chapitre, puis dites qui ou quoi se rapportent
les phrases suivantes.
1 Il est norme. a
m
L e bateau de la poli ce.
b
L e ferry.
c
L e phare.
2 Elles sont belles. a
L es vagues.
c
L es crpes.
3 Il est mu. a
i
J ohn D avi s.
b
Pi erre L emarque.
c
G al.
4 Elles sont vi ei lles. a
L es chaussures de J ane.
b
L es cls du coffre.
5 Il est magni fi que. a
L e coffre.
b
L e colli er.
c
H
S urcouf.
89
@ Lisez attentivement le chapitre, puis trouvez la ou les affirmt ion (s)
fausse(s) pour chaque personnage.
John Davis
a II a pri s place dans le bateau de la gendarmeri e.
b__[_ Il possde les deux cls pour ouvri r le coffre.
c Q II est trs mu en ouvrant le coffre.
Marco Canetti
a Q II s est engag comme cui si ni er sur le ferry,
b Il rve de belles mai sons.
c Q II a vol le coffre trouv dans lpave de La Dauphine.
Jane
a ^ Elle en veut beaucoup G al davoi r retrouv le coffre,
b Elle di t : votre sant ! ladresse des deux voleurs,
c Q Elle va tudi er son arbre gnalogi que avec G al.
Gal
a ^ Il est le derni er adolescent monter sur le ferry,
b Q j II pense que le prsent est moi ns i mportant que le pass,
c r^| Il veut passer la fi n de la j ourne avec J ane.
E nrichissez votre vocabulaire
Les onomatopes sont des mots qui rappellent le bruit dune action.
Associez chaque onomatope la phrase correspondante.
a B eurk ! c Ti c tac e Waouh ! g O uf !
b Ha ! Ha ! Ha ! d M i am-mi am f O uah ! O uah ! h Ae !
1 Pi erre L emarque a trop serr les li ens de J ane et elle a mal.
2 Q L oc sali ve ri en qu l i de des crpes de sa tante.
90
J
3 ^ M arco ri t en pensant comment Pi erre et lui ont russi leur
coup.
4 | S urcouf est heureux que lhi stoi re se termi ne bi en.
5 Q U n squelette de si nge dans lpave ! a dgote S ophi e.
6 | | L a montre de G al fai t du brui t.
7 Q C est la racti on de tous en dcouvrant le colli er.
8 | | L oc a fai lli tomber l eau avant de fi nalement russi r monter
sur le ferry.
^ Les homophones sont des mots qui scrivent diffremment mais se
prononcent de la mme faon. Trouvez les quatre groupes
dhomophones qui se cachent derrire ces dfinitions.
1 S ai nt-M alo est au bord de celle-ci . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Il est lu par les ci toyens dune commune. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
L a tante de L oc pour G al. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 Ren, le pre de G al, en a gard un. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
U n gteau breton que cui si ne la mre de G al. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 Elle sert garder les bateaux i mmobi les. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Elle sert cri re, dessi ner, i mpri mer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 II abri te les bateaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
S ynonyme de cochon. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Pr o d u c t i o n crite et orale
D EL F Q Vous tes journaliste Ouest-France, le grand quotidien des rgions
ouest de la France. Vous interrogez Gal sur Laffai re du coffre engl outi .
Imaginez le dialogue, puis crivez larticle pour le journal.
91
P ROJ ET INTE R NE T
N
La gnal ogi e
Rendez-vous sur le si t e w w w .bl ac k c at -c i d eb .c o m.
Met t r e le t i t re du li vre sur le mot eur de r echer che (en haut droi te).
Ouvr ez la page du li vre. Cl i quez ensui t e sur Project links, pui s sur le
li en de ce proj et .
A Dans la rubri que Ai de , cl i quez sur Premi ers pas , pui s rpondez
aux quest i ons.
Que si gni f i e le nom du si t e Geneanet ?
Combi en y -a-t -i l de per sonnes (rfrences) dans la base de
donnes du si t e ?
B Cl i quez sur la rubri que Recher ches , pui s r pondez aux quest i ons.
Combi en de r echer ches di f f r ent es sont pr oposes ?
Quel s r ensei gnement s f aut -i l sai si r pour l ancer une recher che
r api de ?
C Dans la r ubri que Ser vi ces , cl i quez sur Do vi ent mon nom ? ,
pui s r pondez aux quest i ons.
Ent rez vot r e nom. Obt enez-v ous des r sul t at s ?
Ent rez le nom Le Gof f . Quel l e est son ori gi ne ?
D Dans la mme rubri que, cl i quez sur GeneaSt ar , sai si ssez le nom
Sur couf , pui s r pondez aux quest i ons.
Qu appr enez-vous sur cet homme ?
En cl i quant sur Ascendance , t r ouvez le nom de ses parent s.
Combi en y a-t -i l de per sonnes dans son ar br e gnal ogi que ?
E Cl i quez sur la rubri que Communaut , pui s di t es quoi sert cet t e
rubri que.
premiers pas - GeneaNet Q. '
92
T E S T F I N A L
Devinez quel personnage se cache derrire chaque affirmation.
1 S on rve : dcouvri r quil est le descendant dun capi tai ne corsai re.
2 L e bateau que commandai t lanctre de cette j eune fi lle a t
captur par un corsai re franai s. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 II a t gardi en de phare. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 Elle revi ent avec plai si r S ai nt-M alo, la vi lle o elle a grandi .
5 U n archologue i tali en ? Pas sr ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 S on programme prfr pendant les vacances : surf et bai gnade.
7 Elle ai me poser des questi ons et cui si ner. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
8 S i le clbre corsai re franai s savai t qu il porte son nom, serai t-i l
content ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
9 l i a repr une peti te annonce dans Ouest- France qui l i ntresse
parti culi rement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
f|p Compltez les phrases.
1 Q uand G al a repri s ses espri ts, il s est tout de sui te i nqui t pour
l e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 L es troi s cousi ns sont arri vs devant u n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . en sui vant
S urcouf.
3 Troi s personnes travai llant sur le chanti er d e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . logent
lHtel des Mares.
4 Cest dans une . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . que S ophi e et L oc voi ent J ane D avi s
pour la premi re foi s.
5 G al a mi s du temps comprendre que le rendez-vous tai t dans le
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . du G rand J ardi n.
6 G rce S urcouf, l e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . peuvent dfai re leurs li ens.
7 Heureusement que J ane et G al sont des as de l a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
sous-mari ne.
8 J ohn D avi s russi t ouvri r le coffre lai de de deux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
93
T E S T F I N A L
Rpondez aux questions.
1 Pourquoi G al nest-i l pas venu chercher ses cousi ns la gare ?
2 Comment S urcouf condui t-i l S ophi e, G al et L oc j usqu lHtel
des Mares ?
3 O S ophi e et L oc ont-i ls trouv ladresse de la crperi e ?
4 Pourquoi J ohn D avi s donne-t-i l un rendez-vous M arco et
Pi erre ?
5 Comment les voleurs du coffre pensent-i ls qui tter la F rance ?
6 Q uel li en de parent uni t G al et S ophi e ?
Cochez la bonne rponse.
1 L e kig arfarz est
a un gteau,
b une sorte de crpe,
c un plat de vi ande.
2 O n appelle S ai nt-M alo la ci t
a pi rate.
b corsai re,
c englouti e.
3 U n corsai re avai t le droi t dattaquer des bateaux ennemi s
a en temps de pai x.
b en temps de guerre,
c sans lettre de marque.
4 L es feux des phares sont
a rouges et cli gnotants,
b di ffrents les uns des autres,
c blancs et fi xes.
9 4
T E S T F I N A L
^ crivez une phrase sur les personnages suivants (traits de caractre,
dtails physiques, lien de parent avec un autre personnage, actinie
quil/elle accomplit, etc.).
1 G al : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 S ophi e : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 L oc : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4 J ane D avi s : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5 Pi erre L emarque : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 M arco Canetti : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Q Dcrivez les dessins, puis remettez-les dans lordre chronologique de
lhistoire.
95
T E S T F I N A L
Remplissez la grille de mots croiss laide des dfinitions.
Horizontalement
1 O n le donne, mai s on peut
aussi le rater ! (sigle)
3 Cri er pour un chi en.
6 L a rgi on de S ai nt-M alo.
8 Celles dun journal sont
peti tes.
12 Chercher avec grand soi n.
13 O n les trouve en enfer
mai s aussi au paradi s.
14 II peut tre de vache ou
du pcheur.
Verticalement
2 Certai ns les passent
bronzer.
4 II reste au port ou part
en mer.
5 II rve de li bert.
7 Elle dort au fond de la
mer.
9 U ne foi s basse, une foi s
haute. . . Tout dpend de
la lune !
10 L e fi ls de ma tante.
11 S ucre ou sale ?
n n n
5 3
]
1
10
L 1 1
n n r
]
D U
13
7
]
96
Enqute Saint-Malo
U n s i t e de f o u i l l e s s o u s - m a r i n e s au l a r g e de S a i n t - M a l o en
B ret agne, le vol d un cof fre dat ant du XVl i r si cle, un hi stori en, un
archologue et un plongeur suspects. . . Voi l de quoi mouvement er
les vacances de S ophi e, G al et L oc, t roi s cousi ns qui n hsi t ent pas
se l ancer dans l enqute, accompagns de leur chi en S urcouf. . .
Tout au long de l hi st oi re, vous t rouverez :
des exerci ces de grammai re, de vocabul ai re, de comprhensi on
et d' expressi on cri t e et oral e ;
des act i vi t s type D EL F ;
des dossi ers : Saint- Malo, Les corsai res, La gastronomi e bretonne
et Les phares ;
des proj et s I nt ernet ;
un t e s t fi nal ;
un CD audi o avec l enr egi st r ement i ntgral du t ext e.
N
i
v
e
a
u
T
r
o
i
s
B
1
L I RE ET S ENTRA NER
Nicolas Gerrier
Enqute
S ai nt-M alo
S O L U T I O N S
Saint-Malo
Co mp r h en s i o n c r i t e
Page 8 Exercice 1
1F 2 V 3 F 4 F 5 F 6 V.
Page 8 Exercice 2
Pays : France
Rgion : Bretagne
Dpartement : Ille-et-Vilaine
Habitants : 50 0 0 0
vnements sportifs : Ro ute du Rhum / Trans at Qubec-Saint-Malo
vnements culturels : Festivals littraires (Quai d e s bulle s et tonnants
v oy ag e urs) / Rencontres musicales (Route du
Ro ck e t F olklore s du Monde).
Pr od u c t i o n c r i t e
Page 8 Exercice 3
Producti on li bre.
C H A P I T R E I
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 15 Exercice 1
l b 2 a 3 c 4 b 5 b 6 b 7c.
Page 16 Exercice 2
Transcri pti on de l enregi strement :
1 Enfi n les vacances ! Cela fai t
pl usi eurs semai nes que je les
attends. J ai grandi Saint- Malo
mais il y a cinq ans, ma famille a
dmnag Strasbourg pour le
travail de mon pre. J e my suis vite
fait des copains et la rgion est trs
sympa. Mais la mer me manque
tellement ! Alors, mon programme
pour les quinze prochains jours est
simple : plage, surf et baignade.
H I j 1 - 9
S O L U T I O N S
2 Ce que je prfre pendant mon
temps libre, cest... travailler ! Mais,
attenti on, pas de maths ni de
franais. Non ! Les vacances sont
rserves mes passions. J en ai
deux : l archol ogi e et la
gnalogie. Cet t, je travaille sur
un site de fouilles sous- marines.
Cest vraiment gnial ! J espre
juste avoir un peu de temps pour
mes deux cousi ns qui vi ennent
passer les vacances la maison.
3 J e suis bien contente quils viennent
tous les deux. a changera un peu
les ides de mon fi l s, lui qui est
toujours fourr dans ses
recherches ! Moi, a me permettra
davoir des nouvelles fraches de la
famille, et en direct ! J e vais leur
faire la cuisine aussi, celle de leur
enfance, la cuisine bretonne ! Cest
vrai, je ne sais pas trop ce quils
mangent l- bas, Pari s et en
Alsace.
4 Ma fami l l e a qui tt Sai nt- Mal o
quand j avais dix ans. Mais j ai
encore plein de souvenirs. Et puis on
y retourne trs souvent pendant les
vacances scol ai res. Et mme,
parfois, juste pour un week- end.
Heureusement que mon cousin Gal
y habite encore, a me donne une
bonne occasi on de revoi r mes
copines et de manger de vraies
galettes !
S oluti on :
A3 B 2 C 2 D 4.
Gr ammai r e
Page 17Exerci ce 1
1 En arri vant la gare, G al et S ophi e
n ont pas vu L oc. 2 L oc sest fai t
mal au dos, en portant tout seul ses
sacs. 3 G al a-t-i l eu un acci dent en
allant la gare ? 4 Ils arri veront
l heure au muse en se dpchant un
peu. 5 S ophi e reconnat la cai ssi re
en entrant dans le chteau. 6 S ophi e
et L oc se sentent de nouveau chez
eux en passant la porte de D i nan.
Page 17Exercice 2
1 L oc donne des nouvelles de sa
fami lle en mangeant des crpes.
2 S urcouf slance dans les escali ers
en aboyant. 3 S ophi e traverse la
cour en sui vant le chi en de son
cousi n. 4 L oc dcouvre G al allong
par terre en ouvrant la porte. 5 U ne
mouette souhai te la bi envenue G al
et S ophi e en cri ant. 6 L oc pose ses
sacs en arri vant chez sa tante Hlne.
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 18 Exercice 1
l a 2 b 3 b 4 b 5 c 6a .
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 18 Exercice 1
Producti on li bre.
Les corsaires
Co mp r h en s i o n c r i t e
Page 22Exercice 1
1F 2F 3 F 4 F 5 V 6 V 7 F 8 F.
Page 22Exercice 2
1P 2 C 3P 4 C 5 C 6C.
Page 23Exercice 3
l a 2 b 3 a 4 a .
2
S O L U T I O N S
C H A P I T R E 2
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 31 Exercice 1
1 Car on a vol le coffre. 2 D eux
navi res qui ont fai t naufrage S ai nt-
M alo. 3 D une pave. 4 D un arbre
gnalogi que. 5 Parce qu il sui t une
trace. 6 L a statue du corsai re
S urcouf. 7 Parce que troi s hommes
qui travai llent sur le si te de la N ati re
y logent. 8 Q u il lui demande de voi r
le coffre.
Page 31 Exercice 2
1 Pourquoi G al nappelle-t-i l pas la
poli ce ? 2 Q uelle est la parti culari t
du coffre ? 3 Q ui a i ntrt voler le
coffre ? 4 Q u est-ce que trouve
S urcouf ? 5 O s i nstallent les
cousi ns ? 6 O F ranoi s Rolland
part-i l en voyage ? 7 Q u est-ce que
G al demande Ronan ?
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 32 Exercice 1
l a 2 b 3 a 4 c 5 b 6 a 7 c
8 a 9 b.
Page 33 Exercice 2
1 plages 2 phnomne 3 Terre
4 plus 5 gographi que 6 haut
7 dure 8 chelle.
Page 34 Exercice 3
l e 2 b 3 c 4 d 5 a 6 f .
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 34 Exercices 1 et 2
Producti on li bre.
Proj et Int er net - Lar chol ogi e sous-
mari ne
Page 35
A D es hommes qui rcuprai ent
les ri ches cargai sons sous l eau.
^ L es scaphandres autonomes ne
sont pas reli s la surface.
^ En 1943.
B ^ D es engi ns de plonge.
^ L a Physi que nuclai re, la
dendrochronologi e, la
radi ographi e, I lectrolyse et la
lyophi li sati on.
C D ans les calanques, prs de
M arsei lle.
^ Parce qu elle abri te des
pei ntures et des gravures vi ei lles
de plus de 20 00 0 ans.
D ^ L es acteurs de la recherche.
^ Associ ati ons, organi smes de
recherches, laboratoi res et
muses.
^ G roupe de recherche en
archologi e navale.
C H A P I T R E 3
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 42 Exercice 1
1F 2 F 3V 4 V 5 F 6 F 7 F 8 F.
Page 42 Exercice 2
1 Parce que la femme de mnage est
malade. 2 Parce que ce sont les
chambres des suspects. 3 M arco a
plusi eurs passeports avec des noms
di ffrents. 4 Le dessi n d un coffre
deux serrures.
3
S O L U T I O N S
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 43 Exercice 1
e cousin
Page 43 Exercice 2
l e 2 f 3 h 4 g 5 a 6 b 7 d 8 c.
Page 44 Exercice 3
1 uf 2 j ambon 3 galette 4 vai s
prendre 5 boi re 6 vous apporte
tout a.
Page 44 Exercice 4
I les 2 basse 3 tombe 4 cri vai ns
5 uvre 6 cri te 7 mort
8 vnements 9 senti ments 10 vi e
II reposer 12 volont.
Gr ammai r e
Page 45 Exercice 1
1 vont djeuner 2 est en trai n
d i nterroger 3 vi ennent de se
rvei ller 4 va tudi er 5 vi ent de
ranger 6 est en trai n d aboyer.
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 45 Exercices 1 et 2
Producti on li bre.
La gastronomie bretonne
Co mp r h en s i o n c r i t e
Page 49 Exercice 1
l a 2 b 3 c 4 b 5 c 6b.
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 57 Exercice 1
l a 2 c 3 a 4 b 5 a 6 a 7b.
Page 58 Exercice 2
l d 2 f 3 e 4 e 5 c 6b 7 a.
4
S O L U T I O N S
Page 58 Exerci ce 3
Transcri pti on de lenregi strement :
1 Les plus anciens ont t construits
au XIIesicle et permettaient dj
de protger la vil l e. Il s ont t
restaurs et complts au cours des
si cl es sui vants. Hui t portes
permettent de les traverser. On peut
fai re le tour de la vi l l e en
empruntant ce quon appelle le
chemin de ronde .
2 Robert Surcouf est n Saint-Malo
en 1773. Il est lun des plus clbres
corsaires franais. Il sembarque
ds son adolescence sur un bateau
en direction des Indes. vingt ans,
il est nomm capitaine. Ensuite, il
obti ent gl oi re et fortune en
capturant des navires amricains,
portugai s et surtout angl ai s.
Aujourdhui, sa statue pointe le
large sur les remparts de Saint-
Malo.
3 Le fest- noz est une fte
traditionnelle bretonne. Autrefois,
elle marquait la fi n des travaux
agri col es dans un vi l l age. Les
danses servaient aussi aplatir le
sol pour les travaux venir.
Aujourdhui encore, toutes les
gnrati ons sy retrouvent pour
danser au son de la voix, du biniou
ou de la bombarde, mais aussi
dinstruments plus modernes.
4 Depuis 1978, tous les quatre ans, au
mois de novembre, une grande
course de voiliers part de Saint-
Malo. Il sagit de la Route du Rhum.
Professionnel ou amateur, sur un
bateau multicoque ou monocoque,
chaque navi gateur slance en
solitaire pour une aventure qui le
conduira jusqu Pointe-- Pitre en
Guadeloupe.
Solution :
A 2 B 1 C 4 D3.
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 59 Exercice 1
1 vague 2 sable 3le 4 poi sson
5 frui ts de mer 6 bali se 7 boue
8 rocher.
Page 59 Exercice 2
1 B onjour, que fai s-tu demai n ? J ai
ri en fai re. 2 S alut, quoi de neuf
chez toi ? O n s est pas vu depui s
longtemps. 3 O est le coffre ? C est
toi qui l as pri s ? 4 J e t ai me.
Gr ammai r e
Page 60 Exercice 1
l a 2 b 3 a 4 a .
Page 60 Exercice 2
1 Elles ont mi s leurs bottes. 2 Ils leur
donnent ses crpes. 3 Ce sont les
leurs. 4 L eurs bateaux coulent.
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 60 Exercice 1
Producti on li bre.
C H A P I T R E 5
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 67 Exercice 1
l a c f 2 a c f h 3 b d
4 b c 5 b c 6 b c 7 a d
8 a d.
Page 67 Exercice 2
1 G al, L oc et S ophi e 2 J ohn D avi s
3 M arco et Pi erre 4 G al, L oc,
S ophi e, J ohn et J ane 5J ohn D avi s
6 S urcouf 7 Le pre de G al
8 M arco.
5
S O L U T I O N S
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 68 Exercice 1
E
1
2
3
l
I
1
'Hlfuirnrd
5
1
[n
'
600H E
!
Page 69 Exercice 2
l e 2 b 3 a 4 g 5 d 6 f 7 c 8 h.
Gr ammai r e
Page 70 Exercice 1
l e 2 c 3 b 4 a .
Page 70 Exercice 2
1 Ils ont claqu la porte et qui tt la
pi ce dans un grand clat de ri re.
2 L es pri sonni ers ont essay de
dfai re leurs li ens. Ils les ont dfai ts
avec di ffi cult. 3 J ane est tombe
par terre. Ils l ont attache elle aussi .
4 S urcouf a retrouv G al et il l a
li br.
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 70 Exercices 1 et 2
Producti on li bre.
Les phares
Co mp r h en s i o n c r i t e
Page 73 Exercice 1
l e 2 a 3 c 4 b 5a.
Page 74 Exercice 2
1 S ti ff, G rand J ardi n, Ar-M en, J ument
2 J ument, Ar-M en, S ti ff, G rand J ardi n
3 G rand J ardi n 4 Ar-M en 5 N on
6 S ti ff.
C H A P I T R E 6
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 81 Exercice 1
1 Pi erre et M arco sont sur un ferry
en di recti on de lAngleterre. V
2 S ophi e a entour une annonce qui
l i ntressai t. F
3 L a gendarmeri e est ferme et
personne ne rpond la radi o F
4 S ophi e et L oc essai ent de fai re
foncti onner la radi o. V
5 J ane et L oc sui vent M arco qui
plonge vers lpave. F
6 J ane et G al plongent dans la mer
et se di ri gent vers le chenal du
port. V.
Page 81 Exercice 2
Transcri pti on de l enregi strement :
1 J ane et Gal ont enfil leur maillot
de bain et leurs lunettes de piscine.
2 Ils plongent vers le chenal du port
de Saint-Malo.
3 Arrivs prs de lpave, ils serrent la
main de Marco et l ai dent
remonter des objets.
4 Le plongeur italien tire avec son
fusil sous-marin et atteint J ane la
jambe.
5 Ensui te, il attrape Gal et lui
arrache son masque.
6 Marco remonte la surface et sen
va en scooter des mers.
7 J ane et Gal, quant eux, restent
coincs dans lpave.
S O L U T I O N S
Solution :
1 J ane et G al ont enfi l leur tenue et
leurs lunettes de plonge. 2 Ils
plongent vers le si te de foui lles de la
N ati re. 3 Ils sui vent M arco jusqu
lpave. 4 L e plongeur i tali en ti re
avec son fusi l sous-mari n mai s la
flche ne touche pas J ane. 5 Ensui te,
il donne un coup de poi ng G al.
6 M arco remonte la surface et s en
va en bateau moteur. 7 J ane et
G al, quant eux, remontent la
surface.
Gr ammai r e
Page 83 Exercice 1
1 foncti onnerai t 2 reste 3 ferai t
4 aurai t gagn 5 saurai t
6 dpchons-nous.
Page 83 Exercice 2
Producti on li bre.
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 83 Exercice 1
1 casquette (ce n est pas du matri el
de plonge) 2 vlo (il ne va pas sur
leau) 3 i mpati ente (cela ne quali fi e
pas la mer) 4 plongeur (cela ne
concerne pas la loi ) .
Page 84 Exercice 2
1 tenue de plonge 2 fusi l sous-
mari n 3 masque 4 jumelles
5 peti tes annonces 6 ferry.
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 84 Exercices 1 et 2
Producti on li bre.
C H A P I T R E 7
Co mp r h en s i o n c r i t e et o r al e
Page 89 Exercice 1
1 Parce que M arco et Pi erre sont
son bord. 2 cause des vagues.
3 Ils ont t engags en tant que
cui si ni ers. 4 II tai t sur la Dauphine
au moment du naufrage de celle-ci .
5 D es traces d un anctre corsai re.
6 Car il se li e dami ti avec une
anglai se.
Page 89 Exercice 2
l b 2 a 3 a 4 c 5b.
Page 90 Exercice 3
John Davis : a
Marco Canetti : b
Jane : a b G al : a b.
En r i c h i s s ez v o t r e v o c ab u l ai r e
Page 90 Exercice 1
l h 2 d 3 b 4 f 5 a 6 c 7 e 8 g.
Page 91 Exercice 2
1 M er, mai re, mre 2 Phare, far
3 Ancre, encre 4 Port, porc.
Pr od u c t i o n c r i t e et o r al e
Page 91 Exercice 1
Producti on li bre.
Proj et Int er net - La gnal ogi e
Page 92
A G nalogi e sur Internet.
^ Rponse li bre.
B y S i x.
^ L e patronyme et/ou la
commune.
7
S O L U T I O N S
C ^ Rponse li bre.
^ N om breton qui correspond au
mti er de forgeron.
D ^ Toute sa bi ographi e.
^ Charles S urcouf et J eanne
Truchot de L a Chesnai s.
^ Il y a 3 775 personnes.
E ^ Elle sert partager des
i nformati ons avec les autres
i nternautes.
Page 93 Exercice 1
1 G al 2 J ane D avi s 3 Ren, le pre
de G al 4 S ophi e 5 M arco Canetti
6 L oc 7 Hlne, la mre de G al
8 S urcouf, le chi en de G al 9 Pi erre
L emarque.
Page 93 Exercice 2
1 coffre 2 htel 3 foui lles
4 crperi e 5 phare 6 pri sonni ers
7 plonge 8 cls 9 arbres.
Page 94 Exercice 3
1 Parce quon l a assomm. 2 II sui t
la trace de lodeur du pull de M arco.
3 D ans la chambre de J ohn D avi s.
4 Parce qu il veut acheter le coffre.
5 En ferry. 6 Ils sont cousi ns.
Page 94 Exercice 4
l e 2 b 3 b 4 b.
Page 95 Exercice 5
Producti on li bre.
Page 95 Exercice 6
C - D - F - E - A - B .
Rponse li bre.
Page 96 Exercice 7
1 0 0 0
5 3 0 0
0 0
O R
0 6 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
0 0 0 0
8 0 0 0 0 0 0 0 0 0 9
0 1 0 0 1 1 0 0
0 0 0 0
12 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0
0 0
140 0 0 0 0
i s 0 0 0 0 0 0
0
2009 Ci deb Edi tri ce, G nes
8