Projet PONT
Projet PONT
Projet PONT
ponts
Encadré par :
M. M. BENNIS
Année universitaire : 2010/2011
Introduction……………………………………………………………………..page2
Exécution……………………………………………………………………….page 19
Données géotechniques :
Substratum : - 2m.
σsol = 5 bars (très bonne compression).
Procédés de construction :
La mise en place des poutres sera soit par poutre de lancement, soit par levage.
La construction par poutre de lancement étant très coûteuse, nous adopterons le
procédé du levage.
Avantages
Inconvénients
Ils sont plus coûteux car nécessitant une plus grande quantité d’acier et des
opérations d’usinage plus lourdes.
Ils ne sont compétitifs que s’ils peuvent être entièrement préfabriqués en
atelier puis transportés sur le site d’un seul tenant, ce qui implique une largeur
nette inférieure à 5 m.
la maintenance est plus délicate, parce qu'elle nécessite de faire intervenir les
équipes d'entretien dans l'espace souvent réduit qu'offre l'intérieur du caisson.
Avantages
Inconvénients
Avantages
Inconvénients
1- Le tablier
Le tableau ci-après renseigne sur toutes les dimensions :
poutre
élancement λ 1/17
portée (m) 37,00
entraxe ( m) 2,60
largeur de table de compression (m) 1,80
épaisseur des âmes (m) 0,30
largeur du talon (m) 0,80
hauteur du talon (m) 0,60
Le profil en travers
Culées enterrées
Les culées enterrées, dont la structure porteuse est noyée dans le remblai
d'accès à l'ouvrage, sont les plus répandues. Elles assurent essentiellement une
fonction porteuse puisqu'elles sont relativement peu sollicitées par des efforts
horizontaux de poussée des terres.
Si le sol présente une bonne capacité portante, la culée peut être fondée
superficiellement ou par l'intermédiaire d'un massif de gros béton.
Notre choix définitif est donc les culées enterrées puisque notre sol présente une
bonne portance. En plus la hauteur du pont dépasse largement 10 mètres.
- Les piles voiles sont très fréquemment utilisées pour des ouvrages courants
de portées plus modestes tels que les ponts-dalles ou les ponts à poutres PRAD. Or, la
portée de notre pont est nettement importante, donc il est très légitime d’écarter ce
type de piles. De plus, l’emploi de cette variante ne présente pas d’avantages sur le
plan économique. La largeur du pont est de 22.5 m et sa hauteur est de 17 m, une pile
sous forme de voiles n’est pas optimale dans ce cas de figure.
Puisque le tablier est assez large, on a recours à des piles portiques de façon à
diminuer la portée du chevêtre. En d’autres termes, la pile sera de type piles à
colonnes multiples. En plus, le fonctionnement en portique permet de prévoir des
éléments plus fins transversalement. La section du chevêtre adopté sera constante sur
toute sa longueur. Les colonnes formant la pile seront évidées pour offrir une
meilleure résistance à la torsion et également une économie de la matière.
4- Fondations :
Pour des ouvrages qui dépassent une cinquantaine de mètres de portée, les
fondations doivent être absolument fiables, compte tenu des descentes de charges
relativement importantes (réactions de 100 à 150 t par poutre pour des ouvrages dont
les poutres sont espacées de 3,00 mètres environ).
C'est pourquoi les campagnes de reconnaissance géotechnique doivent
impérativement comporter au moins un essai pressiométrique par appui. Ces
reconnaissances permettent de déterminer les différentes possibilités de fondations
(niveaux de fondation et capacité portante) et les contraintes de réalisation des
fondations.
Notre sol est de très bonne qualité, ainsi peut-on envisager une fondation
superficielle. On va réaliser un gros béton sur le substratum qui se trouve à deux
mètres suivi d’une semelle filante. Celle-ci sera surmontée d’une nervure faisant la
liaison entre les colonnes et la semelle filante.
Choix d’étanchéité :
Corniches :
Rappelons qu'un des rôles tout aussi essentiel des corniches est la protection
des extrémités latérales du tablier contre les intempéries.
La réalisation de corniches coulées en place demeure rare (coffrage difficile).
Les corniches métalliques sont généralement fixées par l'intermédiaire de visseries et
de boulonneries sur l'extrémité du hourdis. La bonne tenue de ces éléments de fixation
nécessite une protection (acier inoxydable ou galvanisation). Des précautions sont à
prendre pour éviter les problèmes de corrosion bimétallique entre métaux de potentiel
différent.
Assainissement :
Il est bien sûr indispensable de bien drainer les tabliers ainsi que leurs accès
particulièrement pour les ouvrages longs.
Signalons simplement ici que le drainage du tablier doit répondre à la fois à
des critères d'efficacité et d'esthétique.
En ce qui concerne l'efficacité, on a choisi une gargouille de diamètre 150 mm
tous les 5 m.
Joints de chaussée :
Les joints de chaussée sont des joints de dilatation des tabliers des ponts
assurant la continuité de la chaussée de circulation. Puisque notre tablier est long, on
disposera alors en plus des joints aux extrémités des tabliers, deux autres
intermédiaires. Le souffle de chacun est de 25cm. Ainsi, la distance entre deux joints
sera de 123m.
Dalles de transition :
Les dalles de transition sont destinées à éviter tout risque de formation de
dénivellation entre l'ouvrage, qui constitue un point dur, et la chaussée courante.
Le mur garde-grève doit comporter un corbeau arrière servant d'appui à la dalle de
transition. Ce corbeau doit être placé suffisamment bas pour libérer l'épaisseur
nécessaire du corps de chaussée. On prévoit 0,50 m entre l'appui de la dalle de
transition et l'arase supérieure du mur garde-grève. Notre dalle de transition va
reposer sur un béton de propreté.
Appareils d’appui
Les appareils d’appui sont des éléments porteurs transmettant les efforts des
tabliers aux appuis et libérant les déformations au droit des appuis. On a opté au choix
d’appareils d’appui en élastomère fretté. Ceux-ci seront régulièrement changés.
Dans ce chapitre nous n’allons parler que des charges permanentes et des
charges routières. Le traitement des autres cas de charges nécessite plus de données
que celles dont nous disposons.
Charges permanentes :
Poids propre :
Les valeurs des poids propres pour une travée sont comme suit :
Poids propre de l’ensemble des poutres : 8.470,7 𝑡
Poids propre de l’hourdis : 3.762,9 𝑡
Poids propre de l’ensemble des entretoises : 342,3 𝑡
Poids propre total : 12.575,9 t soit un poids unitaire de 34 t/ml
Chape d’étanchéité :
Elle est réalisée en deux couches: une en asphalte pur de 8 à 12 mm, l’autre en
asphalte porphyré de 22 à 27 mm d’épaisseur.
Dans notre cas, nous choisirons 10 mm pour la 1ère couche et 25 mm pour la 2de.
Revêtement de la chaussée :
Barrière + Glissière :
Corniche préfabriquée :
Selon le fascicule 61 titre II, les charges d’exploitation prises en compte pour
notre ouvrage sont les systèmes A(l), Bc, Bt, Br, Mc120 et Les charges sur les
trottoirs. Avant de procéder à l’étude de ces chargements, on définit tout d’abord
certaines notions qui seront utiles par la suite.
Les ponts sont rangés en trois classes suivant leur largeur roulable, LR, et leur
destination :
𝑃𝑜𝑛𝑡𝑑𝑒𝑙𝑎 1è𝑟𝑒𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒∶𝐿𝑅≥7 𝑚𝑜𝑢𝑒𝑥𝑐𝑒𝑝𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠
2è𝑚𝑒𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒∶ 5,5 𝑚<𝐿𝑅<7 𝑚
3è𝑚𝑒𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒∶𝐿𝑅≤5,5 𝑚
Ainsi, notre pont est de : 1è𝑟𝑒𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒
La largeur roulable LR :
La largeur chargeable :
Le nombre de voies :
Donc 𝑎1 = 0,7
Les valeurs de a2 sont définies par la formule suivante :
𝑣0
𝑎2 =
𝑣
Avec 𝑉 largeur d’une voie.
Les valeurs de 𝑉0 sont données dans le tableau ci-dessous :
Classe du pont V0
première classe 3,5 m
deuxième classe 3,0 m
troisième classe 2,75 m
Donc 𝑎2 = 1,658
Avec L = 37 m on obtient :
𝐴 𝐿 = 1119,6 𝑘𝑔/𝑚2
Les travées étant isostatiques, cette charge donne un moment maximal à mi- travée de
la poutre moyenne :
𝐿2 372
𝑀 = 𝐴 𝐿 ∗ 𝐿𝑐 ∗ = 1119,6 ∗ 19 ∗
8 8
Soit
𝑀 = 3640,24 𝑡𝑚
Système𝐁𝐜 :
Pour notre cas, nous allons étudier le cas où un seul sens de la circulation est
sollicité par deux files de camions.
On conclut que
Cette valeur est à multiplier par bc (tableau du système Bc) puis par le
coefficient de majoration dynamique :
0,4 0,6
𝛿 =1+ +
1 + 0,2 ∗ 𝐿 1 + 4 ∗ 𝐺
𝑆
0,4 0,6
𝛿 =1+ + = 1,04895
1 + 0,2 ∗ 37 1 + 4 ∗ 14.800
1,1∗120
D’où :
Classe du pont bt
première classe 1
deuxième classe 0.9
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 570,4 𝑡. 𝑚
Système Br :
Système Mc120 :
Le système Mc120 se compose de véhicules type à chenilles. Il comporte deux
chenilles et le rectangle d’impact de chacune d’elles est supposé uniformément
chargé. La pression répartie au mètre linéaire, appliquée par le convoi est :
110
𝑃= = 18,03 𝑡/𝑚𝑙
6,1
Les caractéristiques du système 𝑀𝑐120sont représentées dans la figure ci-dessous :