4.chapitre VI Conception Et Dimensionnemen
4.chapitre VI Conception Et Dimensionnemen
4.chapitre VI Conception Et Dimensionnemen
Introduction
Les barrages sont des ouvrages en terre ou en béton établis au travers d’un lit de cours d’eau
entre l’amont et l’aval. Ils servent à l’alimentation en eau potable, à la production d’énergie
électrique et à l’irrigation des cultures.
Dans notre pays, la construction des barrages en terre est plus répondue vu la géologie et la
topographie des sites. Ces digues sont construites essentiellement par un ensemble de matériaux
de granulométrie diverse de l’argile très fine à des éléments très grossier.
Les crues sont des phénomènes exceptionnels. Elles peuvent être décennales, centennales
ou millénaires. Elles surviennent lorsque les affluents d’un cours d’eau grossissent en même
temps à cause de fortes pluies. Ainsi le cours d’eau déborde de son lit pour inonder ce qu’on
appelle le lit majeur.
Ces crues peuvent provoquer des dégâts sur la digue et sur les régions avoisinantes d’où la
nécessité d’installation d’un évacuateur des crues.
Outre les déversoirs, des ouvrages d’évacuation sont nécessaires pour extraire l’eau du
réservoir en continu. Les barrages sont généralement érigés avec des ouvrages annexes tels que :
les ouvrages de prises et les ouvrages de vidange.
Cependant, les petits et moyens barrages sont très souvent équipés d’une seule conduite, en
acier ou en béton.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Le choix entre les différents types de barrages (voir la bibliographie), dépend des matériaux
disponibles localement et de la hauteur de la digue. Les ouvrages de faible hauteur (< 20 m), sont
en général constitués par des digues homogènes. (Fondation et ouvrage en terre,
G.PHILIPPONNAT). [6]
Dans notre cas, le barrage en terre homogène est mieux adapté.
C) La revanche (R)
C’est la tranche comprise entre la côte des plus hautes eaux et la crête de la digue. Elle a pour
fonction d’assurer une protection contre les effets des vagues. Elle est estimée par plusieurs
auteurs.
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C-1. Formule de STEVENSON
Avec
R : la revanche de la digue en (m) ;
L : la longueur rectiligne du plan d’eau appelée FETCH. Elle est égale à 0.289 Km ;
H : hauteur de la vague en (m) ;
V : la vitesse des vagues en (m/s) ;
g : accélération de pesanteur prise égale à 9.81 m/s2.
AN
R = 0.75*0.75 + = 1.02 m.
Avec
L : longueur rectiligne du plan d’eau (FETCH).
AN
R = 1 + 0.3 = 1.16 m.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Où H =
V = H
Avec
R : la revanche de la digue en (m) ;
L : la longueur rectiligne du plan d’eau (FETCH).
H : hauteur de la vague en (m) ;
V : vitesse des vagues en (m/s).
AN H= = 0.68 m.
Les résultats trouvés par les différentes formules sont récapitulés dans le tableau ci-après.
Remarque
Par mesure de sécurité pour notre ouvrage, nous préconisons une hauteur de la revanche
de 1.5 m.
G) La largeur en crête
La largeur en crête d’une digue en terre doit être suffisante pour qu’il n’y a pas de
circulation d’eau importante dans la digue prés de son couronnement, quant la retenue soit plein ;
elle doit permettre également, la circulation des engins pour l’entretien de l’ouvrage.
La largeur en crête d’une digue n’est jamais inférieure à 3 mètres. Pour des ouvrages de
hauteur supérieure à 9 mètres, on adopte souvent une largeur en crête égale 1/3 de la hauteur du
barrage.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Par ailleurs, on peut évaluer cette largeur par les formules empiriques suivantes :
- Formule de T.TKNAPPEN.
- Formule de E.F.PREECE.
Avec
H : la hauteur totale du barrage, H = 14.04 m.
AN b = 1.65 = 6.18 m.
Avec
H : hauteur totale du barrage, H = 14.04 m ;
AN b = 1.1 + 1 = 5.12 m.
Remarque
Pour notre retenue, la largeur en crête de la digue est la moyenne entre les résultats des
deux formules citées ci-dessus, b = 5.65 m.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
pente des parements, on donne en général des pentes, qui paraissent optimales, compte tenu de la
nature des matériaux de construction et la hauteur du barrage.
A titre indicatif, le tableau (6-2) nous donne quelques valeurs, qui doivent être confirmées
par l’étude de stabilité.
Tableau (6-2) : pente des talus en fonction de la nature des matériaux (THERZAGUE).
Hauteur de la digue Type de la digue Pente des talus
Amont Aval
en (m)
Notre barrage est homogène à granularité étendue et de 14.04 m de hauteur, donc d’après le
tableau (6-2), les pentes des talus sont :
1/2.5 pour le talus amont ;
1/2.5 pour le talus aval.
a) Talus aval
Le talus aval est protégé par une couche de 15 cm d’épaisseur de terre végétale. Cependant
les eaux d’infiltrations peuvent être considérées aussi comme un danger sur la stabilité de
l’ouvrage, d’où la nécessité de disposer d’un drain aux pieds de la digue.
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b) Talus amont
Ce talus protégé contre l’effet des vagues par une couche d’enrochement (protection des
pierres) ou par un revêtement imperméable (béton bitumineux).
Dans le cas d’un terrain perméable ou de forte hétérogénéité hydraulique (digue ou sol de
fondation), l’écran peut être disposé en parement du talus amont et prolongé éventuellement
verticalement à travers la fondation jusqu’au centre de la digue.
a)Tapis drainant
Il est constitué de matériaux drainant disposés au contact du sol de fondation en partie aval
sur une distance comprise entre 50% et 70% de l’emprise totale du corps de la digue à sa base.
L’efficacité du tapis drainant dépend beaucoup de l’anisotropie hydraulique du corps de la
digue kh/kv (rapport des coefficients de perméabilité horizontale et verticale) ; elle est maximale
lorsque celui-ci est isotrope (kh/kv = 1).
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Ceci, nous conduit à la réalisation de puits ou des tranchées de manière à réduire des sous
pressions excessives appliquées à la base de la couche de surface. [7]
…………………………………….…. (6-11).
Avec
t : épaisseur de protection en (m) ;
h : hauteur de la vague, h = 0.75 m ;
m1 : fruit du talus amont, (pente = 1/2.5) ;
An t = 0.277 m.
………………………………........………………….. (6-12).
Avec
n : coefficient de sécurité de 1.2 à 1.5 (on prend pour notre calcul, n = 1.5) ;
t : épaisseur de protection en (m) ;
h : hauteur de la vague, h = 0.75 m ;
m1 : fruit du talus amont, (pente = 1/2.5) ;
AN t = 0.102 m.
Dans notre cas, on prend la moyenne entre les résultats de deux formules citées ci-dessus,
t = 0.189 m.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Volume stocké
Hydrogramme de crue à
l’entrée de la retenue
Hydrogramme de sortant à
l’évacuateur de crue
Volume déstocké
Où Vch = V2 – V1
Avec
V2 : capacité de la R pour la côte NNR augmentée de la charge de déversoir, V2 = 70248.6 m3 ;
V1 : capacité de la retenue pour la côte NNR, V1 = 64173.11 m3 ;
Q% : le débit de fréquence 1%, égal à 4,01 m3/s ;
Vcr : volume de la crue estimé au par avant par la formule de SOKOLOVSKY, Vcr= 10692 m3.
70248 ⋅ 6 − 64173.11
AN Qlam = 0.85 * 4.011 − = 1.47 m
10692
Remarque
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Le laminage a pour but de déterminer les dimensions optimales de l’évacuateur de crue afin
d’éviter son surdimensionnement, où bien son sous-dimensionnement, et la, les conséquences
seront néfastes pour la sécurité et la stabilité du barrage.
…………………………………………………. (6-16)
Où
Avec
L : largeur déversant ;
H : charge sur le déversoir ;
D’où C= = 1.63
Rappelons que
H = 0.9 m et Qc = 4.01 m3/s ;
Il vient :
L L = 2.88 m.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Il fait directement suite au déversoir, dans le cas d’un évacuateur de surface. Sa pente est
suffisamment faible (inférieur à la pente critique), pour que le régime y soit fluvial (subcritique).
Il est en général de section rectangulaire qui est la disposition hydraulique la plus intéressante
après un déversoir et sa longueur est rarement importante, car il sert uniquement à contourner le
sommet du barrage avant d’aboutir au coursier dans la zone aval.
= 1 …………………………………………………...…………… (6-17)
Où : S = L* yc
Avec
S : section mouillée en (m2) ;
L : largeur de canal en (m);
g : accélération de la pesanteur en (m/s2);
yc : profondeur critique en (m).
En remplaçant l’équation de la section dans l’équation (6-17).
On obtient :
=1 g(L* yc )3 = 2
*L
yc = = =
AN yc = = 0.58 m.
q …………………………………………...…………………………… (6-18)
Avec
q : débit unitaire ;
Ql : débit laminé ;
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
L : largeur déversant.
AN q = 1.39 m3/s/m.
………………………………..…………………… (6-19)
Avec
Ic : la pente critique ;
Qmax : débit maximal laminé ;
Sc : section mouillée critique ;
Rc : rayon hydraulique critique ;
Cc : coefficient de CHEZY critique.
Ces paramètres sont calculés par les formules suivantes :
a) Section mouillée critique (Sc)
Le canal d’écoulement est de la forme rectangulaire pour faciliter la construction et pour
l’étude hydraulique.
Sc = yc * L ………………………………..……………..……… (6-20)
……………………………………………………………… (6-22)
AN Rc = = 0.41 m.
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Cc = ……………………………………………………… (6-23)
AN Cc = = 50.70
VI-2-3-3. Le coursier
Il fait suite au chenal d’écoulement et conduit l’eau au thalweg. Il est plus souvent construit
en béton ; il est fortement recommandé de lui donner une section rectangulaire pour assurer un
écoulement régulier.
L’expérience a montré que la forme la plus économique correspond à une largeur b égale à
deux fois le tirant d’eau h [Figure (6-5)].
…………………………………………………………. (6-24)
………………………………….……………………….….. (6-25)
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
L’équation (6-24), devient après remplacement des , et .
qui s’écrit :
Puisque : on déduit :
Donc : =
Puisque : alors
On pose : donc :
Avec
i : la pente du niveau d’eau calculée à partir d’un relevé topographique sur une longueur de
On remarque que l’équation est une équation implicite, sa résolution se fait par approximation
successive, ce qui nous donne : y0 = 0.244 m.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
VI-2-3-3-2. Calcul du tirant d’eau dans le coursier
Pour le calcul du tirant d’eau dans le coursier, on se base sur l’équation de BERNOUILLI,
qui donne l’énergie totale en un point.
a) Equation de BERNOUILLI
V2
H = y+Z + + p.d .c = C te ……………………………………………..……. (6-26)
2g
Avec
H : énergie totale en un point dans le chenal d’écoulement ;
Z : altitude du fond du canal (l’origine des altitudes est le fond de bassin de dissipation) ;
V : vitesse de l’eau dans le canal ;
p.d.c : perte de charge.
b) Energie spécifique
Énergie spécifique en un point est définie comme suit :
V2
E =Y + = H − Z − pdc ………. ………………………………….……. (6-27)
2g
Q Q q
Sachant que V = = L. y = y ……………….………………………………...…….. (6-
S
q2
28) En remplaçant V dans l’équation (6-27), on aura E = y+ …..……………….… (6-
2gy 2
29)
q2
Résolution de l’équation énergie : E = y + ⇔ 2 gy 3 − 2 gEy 2 + q 2 = 0
2gy 2
C’est une équation du 3éme degré. Sa résolution se fait par approximation successive.
Les racines négatives sont à écarter car elles n’ont pas de signification physique. Vu qu’il
s’établit un régime supercritique dans le coursier, notre choix de la hauteur de tirant d’eau sera
axé sur la plus petite des racines positives.
Si y > yc : écoulement subcritique (fluvial).
Si y < yc : écoulement supercritique (torrentiel).
y : variation de la hauteur d’eau dans le canal ;
yc : hauteur de tirant d’eau critique.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
c) Evaluation des pertes de charges
On définit ΔH comme étant la dénivelée entre le fond de chenal d’écoulement et un point
donné du coursier augmentée de la charge de déversoir qui est de 0.9 m ; la perte de charge peut
être estimée de la façon suivante :
- si la longueur du coursier est faible c'est-à-dire inférieur à 5 fois ΔH, on prend 0.1 ΔH.
- si la longueur dépasse 5 fois ΔH, ce qu’est le cas le plus courant, 0.2 ΔH constitue une
bonne approximation de la perte de charge.
d) Calcul de la revanche
Par rapport au tirant d’eau correspondant à la crue de projet, il convient d’ajouter une
revanche pour éviter les risques de débordement. Pour son évaluation {design of Small Dam}
propose la formule suivante : [13]
R = 0,6 + 0,05V 3 Y …………………………………….… (6-
30)
Le tableau (6-4) sert à estimer la profondeur dans le coursier (y) ainsi que les vitesses (v)
et les revanches (R) aux différentes côtes, pour une largeur et un débit constant de 2.88 m
et 1.39 m 3/s/m. La vitesse de l’eau dans le coursier varie aux différents points avec un
maximum de 6.62 m/s et minimum de 2.48 m/s.
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conception et dimensionnement de la retenue
Cotes (m)
(CCB) 72.5
(NNR) 71.5 2.5
1 2
Z (m) 11.5 10.72 2.5
3
9.61 1/2.5
4
8.61
5
6.83
103
6
4.6
7
2.52
Longueur (m)
60 8
2.88
Distance partielles (m) 15.5 4.75 4.25 3.75 5.75 5 4.25 4.25
……………………………………………………...…….. (6-31).
= = 2.45
On remarque que F est compris entre 1.7 et 2.5 donc il y’a apparition d’un pré ressaut. Ceci
nous amène à adopter seulement un bassin suffisamment long et sans déflecteur.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Notes
1- les conduites de béton armé coulée en place sont une solution coûteuse, qui ne doit pas être
utilisée pour les fondations rigides, après les vérifications des tassements.
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
2- les conduites préfabriquées en tranchées remblayées sont faciles à mettre en place. Elles
sont peu coûteuses, mais la liaison terre tuyau doit être parfaite.
3- les conduites préfabriquées enrobées en béton armé coulées à pleine fouille donnent une
solution satisfaisante aux problèmes d’infiltrations.
4- les conduites enrobées en béton bitumeux étanche sont très sécuritaires comme solution,
mais elles sont coûteuses.
Remarque
Il n’est pas nécessaire de faire une vérification de la résistance de la conduite aux
sollicitations mécaniques, car l’acier possède des propriétés élastiques, qui lui permettent de
suivre la courbe de tassement.
Où [
Vt = 0.8 H 2 / 6 ] B+2
b Et η : doit être compris entre 3 te 10
Avec
Ve : volume d’eau de la retenue en 64173.11m3 ;
Vt : volume de terre de la digue (m3) ;
H : hauteur de la digue en 14.04 m ;
B : largeur de la crête en 5.65 m ;
b : emprise de la digue en 75.85 m.
64173.11
AN η= = 5.53 donc la retenue à un bon rendement
11597 .92
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Conclusion
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Chapitre VI conception et dimensionnement de la retenue
Dans ce chapitre, nous avons présenté les caractéristiques générales de notre digue, ainsi que
les résultats du dimensionnements de la retenue.
L’évacuateur de crue est une partie importante de l’ouvrage, sa construction bénéficie d’une
grande prudence à la quelle s’ajoute une surveillance quotidienne surtout après chaque crue. Du
point de vue économique le coût de la construction généralement plus important par rapport au
coût total de l’ouvrage tout entier.
La conception de l’évacuateur dépend étroitement des caractéristiques des fondations :
- la géologie (nature du terrain),
- la topographie (la pente) et aussi l’hydraulique (le régime fluvial où torrentiel) ;
Pour notre cas, nous avons adopté un évacuateur de crues de type latéral à surface libre de
longueur est de 48 m. qui permet d’évacuer le débit de crue Qc= 4.01 m3/s. Cet évacuateur se
termine par un bassin de dissipation d’énergie assez long pour contenir l’écoulement pendant son
ralentissement.
Nous avons choisi une seule conduite en acier qui assure les fonctions de l’ouvrage de prise
et de l’ouvrage de vidange car notre retenue fait partie des petits barrages. Cette conduite à un
diamètre de 400 mm et une longueur L= 75.85 m. Elle permet d’évacuer un débit Q = 0.95 m3/s.
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