Praticien PNL

Praticien PML 1
PNL
Programmation Neuro-Linguistique
Praticien
Ne vous laissez pas enfermer

Libérez votre potentiel...
R S Y NAPSE
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1
Psynapse Formations PNL, Sophrologie, Hypnose, Thérapie Brève. Siret : 501 996 128 00010 APE : 8690F
70 rue Compons 75019 Paris. Tél. 01 42 40 68 41. Fox : 09 56 02 02 99.
Email : infos@psynapse.fr - Site web : www.psynapse.fr
p p p p p - - - - - - - - - - - - - -
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Sommaire
Sommaire .............................................................................................................................................2
La stratégie de Wald Disney ................................................................................................................ 3
Protocole Stratégie Wald Disney ................................................................................................. 4
Les stratégies ........................................................................................................................................6
Le T. O.T. E ..................................................................................................................................... 7
Décodage d'une stratégie .................................................................................................................9
Comment déceler un processus de sabotage : ..............................................................................12
Exercice sur les stratégies .......................................................................................................... 13
Stratégie de Léonard de Vinci ..................................................................................................... 14
La notion de partie .............................................................................................................................. 15
La négociation entre parties ............................................................................................................... 18
Recadrage en 6 pas ............................................................................................................................. 19
Les valeurs et les critères .........................................................................................................................
21
Hiérarchie des valeurs ........................................................................................................................ 23
Les Croyances .......................................................................................................................................24
Croyances Limitantes et Approche Emotivo-Rationnelle ..............................................................26
Exercices sur les croyances ........................................................................................................ 28
La double dissociation ........................................................................................................................30
Le fondu visuel ................................................................................................................................... 31
Les niveaux logiques ..........................................................................................................................33
Alignement des Niveaux logiques ...................................................................................................... 36
Analyser un problème avec les niveaux logiques ..............................................................................38
La ligne du temps ...............................................................................................................................39
Mise a jour de la ligne du temps .................................................................................................... 41
Education de la ligne du temps ...................................................................................................... 41
Positionnement par rapport a la ligne de vie .................................................................................. 42
Quand envisager une réévaluation du Passé ? ................................................................................43
Changement d'histoire de Vie ........................................................................................................ 44
Programmer l'avenir ....................................................................................................................... 45
Quand la relation est endommagée .................................................................................................... 46
La notion de seuil de tolerance :..................................................................................................... 46
Evaluer la Relation ......................................................................................................................... 47
Le carré magique ................................................................................................................................ 49
Choix de la technique d'intervention ................................................................................................. 51
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La stratégie de Wald Disney

Pour concevoir un nouveau film, Wald Disney créait tout d'abord un rêve, ou une vision du
film en entier. Puis, il se mettait dans la peau de chaque personnage du film.
Ensuite, il abordait son plan avec réalisme, c'est-à-dire qu'il tenait compte des contraintes
financières, temporelles, des ressources nécessaires et des informations utiles pour que le
rêve puisse devenir réalité.
Et pour finir, il regardait le film du point de vue d'un spectateur critique se demandant où
était les longueurs, les éventuels défauts, les choses à améliorer.. .
II passait donc par trois étapes :
Le Rêveur, le Réalisateur et le Critique.
Par la siiite, il demandait à ses collaborateurs de prendre eux aussi ces trois points de vue
afin de préparer leurs réunions de travail.
La stratégie de Walt Disney est une stratégie qui fonctionne pour presque tous les projets.
Quels sont les trois ancrages spatiaux dans la stratégie de Walt Disney ?
1. Rêveur
Vc : regarder en haut : Dissocié.
2. Réalisateur
Kr : se souvenir d'une réalisation positive de quelque chose : Associé.
3. Critique :
Ad : se souvenir d'une situation où l'on a été capable d'avoir l'esprit critique.
La clé de cette stratégie se trouve dans le fait que les trois étapes sont dissociées :
1. Le Reveilr peut se laisser complètement aller dans cet exercice de brainstorming sans être
pollué par des remarques réalistes ou critiques.
2. Le Réalisateur (appelé par certains Réaliste) va prendre le relais pour chercher comment
il pourra s'y pendre pour transformer le rêve en réalité en tenant compte des contraintes.
3. Le Critique (ou le Testeur) évalue la réalisation et non le rêve.
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Protocole Stratégie Wald Disney
A. Installer au sol les 3 espaces qui sont : Le Rêveur, le Réalisateur, le Critique.
O Espace Rêveur
L'espace du Rêve est un espace dans lequel on peut rêver librement, sans contraintes,
sans tenir compte de la réalité. Dans cet espace on peut faire les rêves les plus fous à la
manière des enfants.
1. En métaposition : « Rappelle-toi un rêve que tu as déjà eu )).
2. En ayant votre rêve en tete, le sujet va dans I'espace du rêveur.
3. Aidez le sujet à s'associer afin qu'il contacte bien son VAKOG avec éventuellement
quelques sous-modalités. invitez le sujet à adopter une posture du corps (ancrage
corporel) en rapport avec son Etat Interne.
4. Le sujet sort de l'espace rêveur.
O Espace Réalisateur
L'espace du Réalisateur/R.éaliste est un espace dans lequel on concrétise un projet en
tenant compte des contraintes et de la réalité. Ici on se demande comment on va réaliser
le projet, quelles seront les étapes, de quoi on a besoin, comment on va s'y prendre.. .
1. En métaposition : Le sujet retrouve un souvenir intense de réalisation de quelque

chose.
2. Une fois ce souvenir contacté, le sujet entre dans le 2"' espace. Aidez le sujet à
s'associer afin que le sujet contacte bien son VAKOG avec éventuellement quelques
sous-modalités. hvitez le sujet A adopter une posture du corps (ancrage corporel) en
rapport avec son Etat interne.
3. Le sujet sort de I'espace réalisateur
O Espace Critique
L'espace du Critique/Testeur est un espace dans lequel on prend du recul pour évaluer la
réalisation du projet. On se demande ce qui manque, comment l'améliorer, est-ce que
cela va fonctionner.. .
1. En métaposition : Le s~ijetretrouve un souvenir intense qui l'a amené à critiquer

positivement quelque chose.
2. Une fois ce souvenir contacté, le sujet entre dans le 3Cmcespace. Aidez le sujet à
sous-modalités. Invitez le sujet à adopter une posture du corps (ancrage corporel) en
rapport avec son Etat intenie.
3. Le sujet sort de I'espace réalisateur
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B. Le sujet va repasser dans les trois espaces avec le projet qui lui tient A cœur.
o Espace Rêveur
1. En métaposition : « Retrouve une situation de rêve éveillé pendant laquelle tu t'es

laissé allé complètement, sans aucunes limites, tout est possible B.
2. Une fois ce souvenir recontacte, le sujet entre dans l'espace Rêveur. Aidez le sujet à
sous-modalités. Invitez le sujet à adopter une posture du corps (ancrage corporel) en
rapport avec son Etat Interne.
3. Le sujet sort de l'espace rêveur.
(1 Espace Réalisateur
Le sujet considère l'objectif qu'il vient cle rêver et il adapte son rêve avec réalisme pour
le rendre réalisable.
o Espace Critique
. Le sujet vérifie et évalue son objectif. Comment l'améliorer ? Que manque-t-il ?
. Le sujet doit être critique par rapport à son projet, il peut formuler des critiques sous
forme de questions.
C. Puis le sujet va revisiter les 3 espaces en tenant compte des informations obtenues.
. Le sujet va rêver un nouveau rêve modifié par les informations du réalisateur et les
questions du critique.
. On continue à tourner dans les 3 espaces jusqu'à ce que le projet fonctionne bien dans
les 3 espaces et qu'il n'y a plus d'amélioration à faire.
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Les stratégies
Une stratégie est une séquence automatique de processus mentaux et comportementaux, composée
d'une série de représentations organisées, par lesquelles une personne parvient, consciemment ou
non, à atteindre un objectif ou un résultat désiré. Il s'agit de la manière dont nous organisons dans
notre cerveau plusieurs étapes en vue d'un objectif spécifique « programmation ».
Intérêt
Pour se développer, l'homme intériorise des modèles, faisant ainsi l'économie de l'apprentissage
par essais et erreurs. Il trouve les processus qui lui sont utiles dans sa propre expérience comme
dans celle des autres, et les adapte à l'usage qu'il veut en faire. C'est-à-dire qu'il observe, qu'il teste
et qu'il choisit ce qu'il reproduit. Le but est comprendre finement comment une personne structure
sa pensée et comment cela sous-tend ses comportements.
Ingrédients.. ...............Perception et représentation interne et externe, VAKOG.

Quantités et qualités.. ......Sous modalités
Etapes. .....................Séquences
Actions.. ...................Comportements
Une stratégie est une suite de perceptions, de représentation etlou de comportements qui, dans un
ordre bien précis, mènent à un résultat spécifique.
Modéliser les stratégies des experts (« comment » il fait)

Chaque personne possède ses propres stratégies (stratégies efficaces et moins efficaces pour
atteindre un objectif)
Appliquer des stratégies modélisés sur nous-mêmes (ex : la « stratégie de créativité » de
Walt Disney).
Décoder dans un EP la stratégie du problème pour intervenir (Swish, ancrage, recadrage.. .)
De façon générale, tout résultat (positif ou négatif) obtenu par un être humain est le résultat d'une
stratégie, et ce tout au long de la vie et dans tous les domaines (manger, boire, se faire des amis,
apprendre un geste sportif.. .). L'étude des stratégies est donc une clé de l'étude du comportement
humain, qu'il soit efficace ou non. Que faites-vous et comment ?
Il existe deux sortes de stratégies :
O Macro-stratégies
Etalées à travers le temps.
Comportent des opérations comportementales multiples (processus internes).
O Micro-stratégies
Rapide, souvent inconscientes.
Ne comportent presque que des processus internes.
Pour modéliser et reproduire une macro stratégie, il sera souvent nécessaire d'en extraire des séquences
courtes particiilièrement décisives, et de décoder ces micros stratégies.
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A l'origine, PAVLOV avec ses travaux sur les chiens et l'idée que l'homme fonctionne selon le
modèle : Stimulus 4 Réponse : aemple :«Il bat sa fernme (réponse) parce qu'il a été battu étant
enfant (stimulus).
Par la suite, Miller, Galander et P~ibramont modifié ce modèle et présenté le modèle TOTE :
Celui-ci fonctionne sur le principe que vous avez un objectif en tête lorsque vous affichez un
comportement particulier c'est-à-dire que le but de votre comportement est de vous rapprocher le
plus près possible du résultat visé. Vous disposez d'un test pour savoir si vous avez atteint votre
objectif. Si c'est le cas, vous arrêtez votre comportement ; sinon, vous modifiez le comportement
puis le reproduisez, en intégrant une simple boucle réactionlréponse.
Si votre objectif
NON n'a pas k t é atteint,
Votre objectif
a - t - il été
boucle modifiez votre
atteint ? comportement.
OUI Sortie
Test Déclencheur : Il permet d'dvaluer si les informations parvenant de nos sens sont conformes
aux données nécessaires pour déclencher la stratégie.
Exemple :Si vous avez tendance d être agresszyau volant, le déclencheur sera peut-être la vision
d'une voiture vous doublant par la droite oz1 vous faisant une queue de poisson (déclencheur
visuel). Si vous êtes de bonne humeur (confirmation K+), la stratégie ne se déclenche pas ;si vous
êtes de mauvaise humeur (K-), vous lancez la stratégie.
-
- Opération : C'est le processus qui permet de recueillir les données qui vont vous aider à appliquer
cette stratégie.
Exemple :Ici, vous savez où se trouve le klaxon, la commande des phares et quel geste grossier
vous alle;:faire. Ici c'est la modalité visuelle qui vous permet de faire l'inventaire nécessaire pour
einployer cette stratégie. Mais vous pouvez utiliser la modalité auditive car vous récapitulez toutes
les insultes que vous connaissez. Ensuite la stratégie est lancée.
Test comparatif + Point de choix : Vous comparez les données et la situation actuelle à votre
objectif d'application de la stratégie.
Exenzple r Vozls avez bien actionné le klaxon (auditz$, fait les gestes appropriés (V et K) = se mettre
dans cet citat, c 'esl le pied !(K+) ... Mais zut, vous avez oublié les appels de phare m.
Sortie : Vous sortez du processus ; dans cet exemple, vous reviendrez au début de la boucle et
feriez un 2ème tour car vous avez oublié les appels de phare.
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Bandler et Gnnder ont intégré les systèmes de représentation sensorielle (VAKOG) et les sous
modalités dans les phases de test et d'intervention (operate) du modèle TOTE, qu'ils ont affiné pour
aboutir au modèle de stratégie de la PNL. Selon eux, l'objectif que vous vous fixez lorsque vous
mettez en place une stratégie et les moyens qui vous permettent de vérifier si l'objectif est atteint,
dépendent des combinaisons des modalités.
Ex : Je vois une image de mon objectg j'entends une voix me dire ce queje dois faire ;au moment
de juger de la réussite de mon objectij je ressens une certaine sensation et j'entends « c'est ça » et
je vois une image. L 'évalztation de la réussite, ici, consiste à ressentir, entendre et voir ce que j 'ai
imaginé par le biais de mes sub-modalités.
Chaque séquence est une étape d'un processus mental (programme). Chaque étape est caractérisée
par l'utilisation d'un des 5 sens (internes ou externes). Les principales stratégies étudiées sont de :
mémoire, prise de décision, apprentissage, motivation ...
Voici comment évolue une macro stratégie dans le temps:
Transcription :
Visuel = V, Auditif = A, Kinesthésique = K, Olfactif = O , Gustatif = G

État interne positif = Ki +, état interne négatif = Ki -
Externe = e, interne = i, remémoré = r, construit = c
Ex : Quand je me lève et que je vois qu'il fait beau, je me sens plein d'énergie.
Ke ,Ve + Ki+ (EI +).
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Micro stratégie
4 - Déclencheur
+ -
- Mène à
Ae /Ar = Comparaison (je compare ce son au son que je connais)
......... = Synesthésie = forcer les accès oculaires
V/K = Représentation simultanée
C = Comportement
Synesthésie : représentation de cause à effet entre deux modes sensonels.(Conscience de K- I'effet-

mais pas de Ve ou Ae inconscients)
Visuel Ve Vi Vc (construit) et Vr (remémoré)

Auditif Ae Ai Ac et Ar
Kinesthésique Ke (sensation par la peau et les yeux), Ki (ressenti intérieur)
P Auditif digital interne Aid : Aidc (construit un discours), Aidr (réciter un poème)
Décodage d'une stratégie

Une micro stratégie est largement inconsciente. Pour trouver les chaînons inconscients, utiliser :
Les mouvements oculaires
Les prédicats
La respiration
Le ton de voix
Les stratégies sont des séquences fonctionnelles stables, il est toujours possible de revenir en arrière
pour retrouver une information.
Voici comment faire :
Le sujet parle d'un contexte précis, dans la macro stratégie :

Trouver le début de l'expérience : le déclencheur.
Trouver le fin : (( A quelle heure finit-elle ? ))
Trouver le moment significatif où l'expérience bascule dans le problème ou la réussite.
A ce moment précis, on zoome pour décoder une micro stratégie :

Le sujet est associé.
Le praticien est pointilleux, précis, naïf et attentif.
Il calibre bien.
Exemple de questionnement
Déclencheur :
c « Retourne dans ton expé~ence,totalement ». « Revis exactement ce que tu vivais à
ce moment là, maintenant.. . P.
O « Que se passe-t-il juste après ? Et juste avant ? »
O « Donnez-moi un exemple de motivation ? ))
O (Les yeux vont vers le haut à gauche) « j e me rappelle une fois où j'étais très motivé
pour passer un concours n.
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Vi :
O « Que s'est-il passé ? ))
O « Tu vois une image ? ))
O (Rapide coup d'œil en bas à gauche) « j e me suis dit : il faut que je réussisse » (le
déclencheur est Ai)
Ai :
O Tu te dis quelque chose '?))
(<
Opération :
O « Qu'avez-vous fait ensuite: ? ))
O « Je me suis préparé ;j'ai 11.1 des ouvrages concernant les questions du concours, j'ai
pris des notes et j'ai discuté avec certaines personnes du concours » (séries
d'opérations qui se dérouhnt en VAKO à dominantes externes).
O « Cela vous motivait-il ? )) -
« Oui, j'étais très motivé pendant la préparation ».
Test :
O « Comment saviez-vous qiiv vous étiez motivé ? ))
O Silence . .. « Je ne sais pas :) (cela semble évident à lapersonne)
O « Quelle est la preuve que vous étiez motivé ? 1)
O (Les yeux vont rapidement en haut à gauche puis à droite) « Oui, je me rappelle, en
fait, je me suis vu en train de passer le concours et le réussir. J'ai pensé à ma réussite
et je me suis rappelé un aun-e examen passé pour lequel j'étais moins motivé ))
(comparaison visuelle et critère :réussite).
Point de choix :
O (( Comment savez-vous alois que vous êtes absolument certain d'être motivé ? ))
O « Comment cela s'est-il passé pour vous quand vous vous êtes su motivé ? ))
O « Eh bien, je me sentais bie.3)) (réponse K interne +)
O « Quel genre de sensation ? ))
O « Une sensation agréable clz force, de légèreté en même temps)).
Sortie :
O « Et après ? ))
O « J'ai passé mon concours. .l'étais très motivé et en forme)).
O « Et le résultat ? ))
O « J'ai réussi, pardi ! ))
TOUT EST DANS LE COMMENT : La PNL s'intéresse plus à la façon de procéder qu'au
contenu de l'expérience, donc au COMMENT. Il est donc possible de changer une stratégie qui ne
vous convient pas, en prenant par exemple pour modèle une stratégie qui fonctionne bien pour
améliorer celle qui ne marche pas.
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Une stratégie efficace
Conditions structurelles :
un déclencheur
EP -+ ED (avec objectif)
Boucles de Feed back.
Un déroulement logique.
Une sortie logique.
Conditions fonctionnelles
V, A, K sont présents.
EP et ED sont codés sensonellement et compatibles.
Chaque opération tend vers l'objectif (évite les boucles sans fin).
Nombre optimum étapes.
Décision claire sur la suite de la stratégie.
Ecologie et objectifs sont respectés.
En cas de difficulté
Ajouter une étape manquante.

Utiliser les sous-modalités.
Associer le sujet à une stratégie efficace.
Il est souhaitable d'installer une stratégie chaque fois qu'il s'agit d'apprendre et de retenir quelque
chose de nouveau, d'améliorer un savoir-filire, d'augmenter des performances, de modéliser un
expert, en quelque domaine que ce soit.
11 sera néanmoins nCcessaire de veiller à ce qu'un sentiment « négatif » récurrent, une croyance
limitante ne soit pas à traiter préalablement.
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Comrnent déceler un processus de sabotage :
Comment découvrirons-nous qu'une stratégie défaillante cache un problème plus

fondamental ?
La plupart du temps, la physiologie et le discours du sujet manifesteront des incongruences.

Parfois, l'éc,hec de la nouvelle stratégie nous révèlera que le problème est ancré, chez le
sujet, à un niveau logique supérieur à celui des capacités (croyance, identité, mission).
Il est parfois indispensable de détecter comment un sujet s'y prend pour échouer dans la
résolution d'un problème et trouver une solution qui ne lui convient pas.
Pour cela, il faut distinguer différents types d'échecs :
Intentionnel : Lorsqu'on a contrôlé son action pour arriver à un résultat insatisfaisant.

Ex : Il a fait un mauvais choix de brosse à dents et ses gencives saignent.
Non intentionnel : Le sujet n'est pas responsable du résultat. Ex : Un commercial a

un produit qui est boudé par la clientèle car celui-ci ne répond à la demande actuelle.
Stable : Les causes sont précises et non variables. Ex : Une petite taille est un
handicap pour un poste de pivot au basket.
Iilstable : Lorsque les causes sont fluctuantes. Ex : Intempéries, humeur,

nienstruations, changement politique, inflation ...
Interne : Lorsque les causes sont liées à l'intériorité de la personne. Ex : Nervosité,

trac, émotivité, agressivité.. .
Externe : Lorsque les causes sont liées à l'environnement ou l'entourage.

Ex : Arbitrage tendancieux, incident mécanique ...
Déceler un processus de sabotage :
Faire une liste de plusieurs échecs : « Suite à une décision », « j e n'ai pas obtenu » ...
B aide A à identifier les sabotages qu'il utilise habituellement pour échouer.
A envisage alors quelles stratégies, quelles ressources, il aurait pu appliquer (B ancre

les ressources et les stratégies).
B aide A à faire un Pont dans le Futur avec ses ressources.
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Exercice sur les stratégies
Par 3, P. O. S. - 3 x 20 min
Le Sujet parle de quelque chose de simple qu'il sait bien faire (une tarte aux pommes,
organiser une soirée, peindre un tableau ... )
Le Praticien questionne pour mettre Ajour toutes les séquences de la stratégie, afin d'avoir la
suite logique globale. .
L'Observateur prend des notes et discute avec le Praticien pour savoir s'ils sont d'accord,
sans que le Sujet n'intervienne. Ils doivent trouver si possible le déclencheur, des tests, des
opérations et une sortie.
Puis, permutation.
EXER CKE N 2 :MICRO-S TRA TÉGIE
Le Sujet parle d'une compétence particulière (choisir un objet à acheter, mémoriser ses cours
de PNL. jouer aux cartes, détendre facilement l'atmosphère, réconforter un enfant, se
concentrer, décider ... )
Le Praticien demande un contexte précis où le Sujet a manifesté cette compétence, et

cherche quel est le moment de la stratégie où il sera intéressant de rentrer dans le détail. Et
là, il questionne le Sujet pour décoder par écrit sa micro-stratégie.
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Stratégie de Léonard de Vinci
'%zrr comprendre qzrelqrre chose, on doit le percevoir avec des perspectives diffërentes", L. de Vinci
lnutile de revenir sur le génie de Léonard de Vinci que R. Dilts a modélisé dans sa série "stratégie
du génie 1& II".
1. Identifier une situation problématique pour laquelle on aimerait avoir plus de choix ?
2. Retrouver trois expériences spécifiques de créativité, de motivation et de prise de

décision
3. Etablir des ancrages spatiaux

Dispose trois espaces .sur le sol représentant chacune des expériences, puis place un
espace pour représenter ton problème.
Revis ton expérience de créativité puis entre dans le cercle correspondant. Amplijîe
cet état, ressens cette créativité dans tout ton corps. Prends conscience de ta posture,
de tafaçon de respirer, de ton regard, de la nature de tes pensées ...
Fais de même avec les deux autres ressources (motivation et prise de décision).
Comparer les similitudes et les différences entre les trois expériences.
4. Installer la situation problématique dans un autre espace et trouver les différences

avec les états de ressources
Prends contact avec ta situation problématique puis entre dans l'espace problème.
Prends conscience de lu posture, de ta façon de respirer, de ton regard, de la nature
de tes pensées ...
Calibrer les différences avec les expériences de ressource.
5. Amener l'état problème dans chaque cercle d'excellence

Tout en restant en contact avec ta difJculté, entre dans l'espace de créativité.
Expérimente ce qu'il y 11 à expérimenter ...
Maintenant, fais de même avec les deux autres espaces.
6. Test
Reviens dans l'état problème et vérifie ce qui a changé. Comment la difficulté de
départ s'est-elle transformée ?
Qu'est-ce que tu ressen,?maintenant ?
Calibrer la différence d'état interne.
7. Pont vers le futur
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La notion de partie
Nous hébergeons en nous de multiples « personnalité n, chaque « partie » de nous essaie de réaliser
son propre objectif. Plus celles-ci travaillent en harmonie, plus nous sommes sereins.
« D'un côtC, une partie de moi a envie de ça, et une autre partie n'est pas d'accord ... ))
Nous avons tous déjà ressenti ce tiraillement, cette hésitation. C'est à partir de ce type de
constatation que certaines approches expliquent la personnalité humaine : comme étant constituée
de plusieurs parties qui peuvent soit coopérer pour servir au mieux la personne, soit entrer en conflit
au détriment de la personne, qui se sent alors tirée dans des directions opposées.
Eric Berne, père de l'Analyse Transactionnelle, a fait de ce concept un des piliers de son approche.
Il divisait la personnalité en 3 états : le Parent, l'Adulte et l'Enfant, qui peuvent travailler ensemble
ou entrer en conflit. La Gestalt-thérapie emploie aussi un modèle de parties, Virginia Satir en
thérapie familiale également.
La notion de parties a été émise par Bandler et Grinder après l'observation de certaines
incongruences chez leurs patients. Une personne congruente montre une harmonie entre ce qu'elle
dit et ce qu'elle fait en terme de gestuelle et d'attitude.
On parle d'in congruence quand il y a :
Décalage entre le langage et le comportement : "je suis d'accord" alors que la personne fait
"non" de la tête.
Décalage entre deux messages non-verbaux: quelqu'un qui pointe du doigt de façon
accusatrice avec un sourire aux lèvres, ou quelqu'un qui montre une dissymétrie du visage
ou du corps.
Contradiction dans le langage : lapsus, utilisation de "mais", "cependant", "d'un autre côté"
...
Certains contenus de phrases signent des incongruences. On y trouve des mots tels que
"mais", "excepté", "sauf que". ..
Fritz Perls appelait le "mais" le grand annulateur car ce mot annule tout ce qui est placé
avant lui dans la phrase.
Il existe deux types d'incongruence :
L'incongruence simultanée :
Facilement observable, lorsque quelqu'un vous dit "tout va bien'' avec un air triste
et la tête basse.
L'incongruence séquentielle :
. Lorsque quelqu'un change d'avis, qu'il se contredit en disant "je n'ai jamais dit cela".
. Lorsqu'une personne "fonctionne" en dents de scie,
Ou encore l'avocat très sérieux le jour, qui se déguise en dragqueen la nuit.
A l'extrême, il existe des tendances maniaco-dépressives ou schizophrènes.
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La PNL, ne croit pas en l'existence réelle de parties, quelque soit le nom qu'on leur donne. Mais elle
accepte métaphoriquement cette idée pour simplifier la complexité et agir efficacement dessus.
Si vous regardez sérieusement quelqu'un pendant une séance et que vous lui dites "Alors, il y a une
partie de vous qui trouve cela effrayant (ou qui vous fait faire tel comportement) » et « j e peux la
comprendre », c'est un énorme mensonge.
II s'agit uniquement de façon de parler et ces mots ne s'appuient pas sur la réalité.
Ces descriptions sont des moyens utiles d'organiser notre vécu. Les gens qui cherchent à s'approcher
de la réalité "perdent les guillemets". Par exemple, je lisais dernièrement un livre de Tolkien à des
enfants. TJn des personnages, Grands-Pas, dit à Frodon : - "Ferme la porte". Un des enfants s'est levé
et a ferrné la porte. Ça, c'est perdre les guillemets.
La plus grande perte de guillemets est ce que nous appelons "l'origine perdue" du Méta modèle. Le
plus darigereux, et peut-être le plus préjudiciable, c'est de perdre les guillemets sur vous-mêmes et
de croirv que vos pensées sont la réalité: croire que les gens sont vraiment "visuel - kinesthésiques
- ou auditifs".
C'est psychotique de croire que vous avez vraiment un "Parent", un "Enfant" et un "Adulte" ! C'est
une chose d'utiliser ces constructions pour faire du bon travail - pour organiser les comportements
d'une personne. C'en est une autre que de perdre les guillemets et de croire qu'il s'agit de la réalité ...
Quelque soit le mensonge qui marche, vous devez comprendre qu'il s'agit toujours d'un mensonge.
A noter que lorsque deux parties ou plus sont en concurrence dans un même contexte et ne sont pas
d'accord, plusieurs issues sont possibles :
lJne des parties est plus « forte » que l'autre et gagne (ou coalition de plusieurs parties
contre une autre) :
Es : « Je continue à manger un gâteau (même si je me reproche de maltraiter ma santé) ».
],es 2 sont de force égale et bloquent notre fonctionnement :

Ex : (<Dans ce cas, je n'arrive pas à me décider ».
lJne 3" partie intervient et prend le contrôle de la situation :

Ex : «j'hésite entre un séjour à la mer ou un séjour à la montagne, finalement, je ne pars
pas prétextant que j'ai trop de travail ».
Les 2 parties se mettent d'accord pour contrôler des domaines qui ne se recoupent pas
et respecter le territoire de chacune :
Ex : « Je fais du vélo le dimanche matin, et je fais mon ménage l'après-midi ; plutôt que de
r3ler en faisant du vélo ou de me reprocher de faire du vélo en laissant le ménage ».
Los parties décident de coopérer en poursuivant un but commun, compatible avec le

fonctionnement de chacune d'elles.
I,ca parties peuvent se fondre en une seule si leur fonction est commune et si leur
identité propre ne se justifie plus.
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Les 3 dernières solutions sont satisfaisantes. L'intervention consistera donc à rétablir l'harmonie
en s'appi.iyant sur les postulats suivants :
Le comportement est distinct de la partie qui le provoque.

Chaque partie a un rôle et une intention positive pour la personne.
11 existe de nombreux comportements susceptibles de satisfaire I'intention positive de la
partie mais la partie ne les connaît peut-être pas.
'Tout comportement qui satisfera encore plus l'intention positive sera volontiers accepté par
:la partie.
:il est toujours possible de trouver une solution et de s'entendre avec soi-même.
En résumé, on cherchera toujours à trouver I'intention positive des parties en présence et les
valeurs qu'elles cherchent à satisfaire. A partir de'là, des solutions techniques différentes
pourront être proposées pour résoudre le conflit interne.
Les techniques classiques et leur cadre d'utilisation
Constat Exemple Choix
Le fumeur qui voudrait s'arrêter et ne peut pas.

Corniportements Recadrage en
Les petits maux d'origine psychosomatiques.
indésirables 6 points
Les habitudes dont nous désirons nous passer.
Une jeune femme désire prendre un

compagnon. Squash visuel ;
Conflits de valeurs Elle veut vivre l'amour, partager sa vie mais en Intégration de
contrepartie elle va perdre sa liberté, son parties
indépendance.
Confli-tsde territoire Le sportif qui se reproche de ne penser qu'aux Négociation entre

« Espace/ Temps » loisirs lorsqu'il fait du sport et, qui se reproche parties
de ne pas penser à sa forme physique quand il
travaille.
-
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La négociation entre parties
Lorsque 2 parties entrent en conflit et se gênent mutuellement pour mener à bien leurs
tâches respectives, cette technique sera utiliske :
Ex :X décide de faire du ménage, mais elle trouve des dizaines de raisons de se détourner
de sa tache : elle va boire une tasse de cafi] il y a une bonne émission à la télé, il fait si
beau que c'est vraiment dommage de rester dedans ...
Par contre, quand elle décide de se détendre, elle est assaillie de remords : tout le travail
qu'elle t1 àjaire : ménage, courses, rangement ...
Une partie veut qu'elle travaille, 1 'autre veut qu'elle se détende ; toutes deux sont
nécessaires à son équilibre.
Il s'agit ici d'un problème de conflit (( espace-temps ».
Déroulement de la technique :
1. Quelle est la partie interrompue dans son fonctionnement :

<( Cette partie « X )) qiielle est son intention positive ? », « Par quelle partie « Y » est-
el le interrompue ? ))
2. Poser les mêmes questions à la partie « Y B.

« Est-ce que X t'empêche parfois d.e fonctionner? », «Quelle est ton intention
positive ? ))
3. Si chaque partie interfère dans le fonctionnement de l'autre, on peut négocier

-
un accord entre les parties. Sinon, utiliser une autre technique de recadrage.
a j Demander à (( Y )) si sa fonction est suffisamment importante pour qu'elle

accepte de ne pas interrompre « X »,
et si pour sa part, « X » accepte de faire de même.
b) Demander à « X » si sa fonction est suffisamment importante pour qu'elle

accepte de ne pas interrompre « Y ))
et si t( Y » ne l'interrompt pas non plus.
4. Demander à chacune des parties si elles s'engagent à se conformer à cet accord

pendant un certain laps de temps (spécifier la durée).
Si l'une des 2 parties manifeste un quelconque désaccord, il est nécessaire de
renSgocier en tenant compte de critères plus élevés, ou de périodes de contrôle
différentes.
5. Vérification écologique :Y a-t-il d'antres parties impliquées dans ce processus ? Si

oui, négocier avec elles également.
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Recadrage en 6 pas
II s'agit d'une des techniques les plus anciennes de la PNL. Elle est célèbre pour son efficacité
lorsqu'une personne souhaite arrêter de faire quelque chose ou au contraire lorsque la personne
souhaite arriver à faire quelque chose. Mais elle est aussi utilisée dans les cas de troubles
psychosomatiques, de symptOmes physiques (maux de tête, de dos ...), la douleur étant souvent
une réponse, un comportemeilt que nous ne desirons pas mais que nous « fabriquons » faute de
pouvoir résoudre un conflit qui nous mine.
La démarche de la technique consiste à séparer I'intention positive du comportement et à trouver

d'autres options qui satisferont aussi bien la partie sans générer pour la personne le désagrément.
C'est pourquoi, il faut retenir ceci :
Définir le problème (c en parties de personnalité » : La personne présente rarement le

problème comme s'il y avait 2 parties en elle qui s'opposait mais plutôt comme si toute sa
personne luttait contre ce comportement et se sentait impuissante. Dites alors : « s i vous ne
voulez pas le faire et que vous le faites quand méme, c'est comme si c 'était une partie de
vous que vous ne contrôlez pas qui déciderait à votreplace et agirait malgré vous. ))
Etablir la différence entre la partie responsable du comportement et le comportement lui-

niême : la partie ne doit pas être assimilée à ce qu'elle fait.
Affirmer l'intention positive (« la bonne intention ») de la partie : « à quoi sert-elle ? Que

veut-elle de bon pour vous ? ))
Expliquer qu'il y a toujours plusieurs comportements possibles pour satisfaire l'intention

positive.
Déroulement
1. Identifier le comporternent (le symptôme) à changer.
2. Etablir le contact avec la partie responsable du comportement ou du symptôme. On

demande à A de se centrer sur soi (au besoin en fermant les yeux), de prendre contact avec
la partie qui génère ce comportement en laissant venir un signal (sensation, voix, son, image,
mouvement, n'importe quoi qui soit perçu comme ayant un rapport logique ou intuitif avec
cette partie). Demander alors à la partie si elle est d'accord pour communiquer avec A à un
niveau conscient : si oui, qu'elle envoie un signal comme intensifier le signal.
3. Distinguer le comportement de l'intention positive sous-jacente : remercier la partie de sa

coopération et lui demander quelle est son intention positive lorsqu'elle provoque ce
comportement ou ce symptôme. S'il n'y a pas de réponse, poser la question : Que se
passerait-il si la partie n'était pas là ? Y a-t-il d'autres intentions positives ? On remercie la
partie et on lui dit qu'on reviendra la consulter dans un moment.
4. Créer des alternatives nouvelles pour satisfaire I'intention positive : On prend contact avec
la partie créative et on lui demande de fournir au moins 3 solutions nouvelles qui
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satisfassent l'intention positive sans les inconvénients anciens. On la remercie et si elle
trouve encore d'autres solutions dans les jours suivants, elle pourra les suggérer.
5. Mise en application des nouvelles options : On reprend contact avec la 1" partie et on lui
demande de considérer ces ~iouvellesoptions, de voir si elles sont appropriées, si elle est
d'accord pour utiliser elle-même ces solutions A l'avenir. Si oui, de combien de temps a-t-
elle besoin pour tester ce nouveau comportement (elle a toujours la possibilité d'adopter, de
refuser, de faire un retour en amère).
6. Vérifier l'écologie : Demander s'il existe d'autres parties qui s'opposent à ce changement.
Si oui, les identifier et reprendre la procédure à la 3" étape.
7. Terminer en remerciant toutes les parties qui sont intervenues et intégrer les nouvelles
options par un Pont dans le Futur.
S'il existe des obstacles : comment les résoudre ?
Le sujet est réticent : vérifiez la qualité du rapport établi entre A et vous-même, entre vous-
même et la partie, entre le sujet et sa partie. Avez-vous pris le temps nécessaire pour que A
admettre l'utilité de la partie et son intention positive ?
A n'accepte pas I'intention positive : changez de vocabulaire, expliquez autrement, utilisez

une métaphore pour le convaincre di1 bien-fondé.
La partie ne veut pas livrer I'intention positive : ce n'est pas grave ; demandez alors à la
partie de la transmettre à la partie créative qui a pour tâche de trouver les nouvelles options.
La partie créative ne répond pas : vérifiez que A est bien conscient d'avoir une partie
créative en lui ;pour cela, donnez des exemples simples de créativité : résoudre un problème
de la vie quotidienne, améliorer un plat ... Si cela ne marche toujours pas, utilisez le
« comme si ».
La partie créative ne veut pas révéler les nouvelles options : comme précédemment, lui
demander alors de les révéler à la partie génératrice de l'ancien comportement afin qu'elle
puisse les intégrer.
Une autre partie a une objection : l'interroger sur son intention positive et en tenir compte
après avoir respecté un temps d'intkgration.
Le comportement gênant réapparaît : recherchez s'il n'y a pas d'autres parties à prendre en
considération. Le plus souvent, les options proposées par la partie créative se révèlent moins
efficaces à satisfaire l'intention positive.
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Les valeurs et les critères
Nos critères ou valeurs sont des mots abstraits, des concepts, qui représentent ce à quoi nous
sommes profondément attachés. Ces mots sont comme des étiquettes que nous posons sur
un ensemble d'expériences que nous recherchons (critères attractifs) ou que nous tentons
d'éviter (critères répulsifs). Ce sont nos critères qui orientent nos croyances.
Un critère en P.N.L. correspond à ce qui est important pour moi, c'est-à-dire le domaine des
valeurs. Ce sont les caractéristiques et les standards importants à nos yeux qui nous
permettent d'évaluer une personne, une chose, une situation, une action, une intervention.
La liberté, l'honnêteté, l'amitié, etc. sont des valeurs.
Nos valeurs sont le moteur de notre motivation et ont une forte incidence sur nos Etats
Internes. Elles sont fréquemment inconscientes (de part leur structure synesthésique).
L'ensemble des valeurs d'un individu forme son système de valeurs qui représente une partie
importante de son modèle du monde. Ses actions seront considérablement orientées par ce
système de valeurs.
La notion de critère ou valeur renvoie au présupposé selon lequel "Tout comportement est
généré par une intention positive". En effet, on peut concevoir qu'une personne est
désireuse d'arrêter de fumer et n'y parvenant pas, ce qui satisfait par ce comportement, un
critère positif chez elle.
Nous avons chacun notre échelle de valeurs, notre hiérarchie des critères. Pour qu'une
situation, une expérience soit considérée comme positive ou désirable, elle doit satisfaire
certains critères qui nous sont personnels.
Un critère est plutôt concret et concerne des actions ou des choix matériels.
Une valeur est plutôt abstraite et concerne des idéaux.
Les choix de vie et les décisions que nous prenons ne peuvent être compris qu'à la lumière
des critères d'évaluation que nous avons utilisés. Les critères jouent ainsi et aussi un rôle de
filtre : ils sont les organisateurs de notre expérience.
Lorsque nous achetons un objet ou un service, nous achetons bien plus la satisfaction de nos
critères que l'objet en lui-même : par exemple, nous achèterons une voiture parce qu'elle
satisfait nos critères de puissance, de confort ou bien d'économie et de fiabilité.
Pour connaître les critères d'une personne, nous lui demandons :
Qu'est-ce qui est important pour toi ?

A quoi prêtes-tu particulièrement attention ?
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Ex :- « Quelles qualités attends-tu d'une personne que tu voudraispour amie ? ))

- « Qu'elle ait le sens de l'humour et qu'elle soit intelligente (critères) ))
La personne ne s'intéresse pas à d'autres critères comme par exemple :taille, niveau de vie
...
Les critères qu'énonce la personne sont souvent des nominalisations :
Ex :succès, justice, plaisir ...
Ce n'est pas tant le critère en lui-même qui compte mais son équivalence concrète. Prenons
trois personnes différentes pour qui la valeur liberté sera :
Etre libre, c'est me lever à l'heure que je veux.

Etre libre, c'est ne pas avoir d'enfant.
Etre libre, c'est ne pas aller au travail si je n'en ai pas envie.
Un critère est une nominalisation (structure de surface), son équivalence concrète en est sa
structure profonde. 11 est important de savoir ce que la personne met derrière ce mot, nous
posons alors la question :
Que signifie pour toi la justice ?

Comment sais-tu ?
Qu'est-ce qui te permet de savoir que ce critère est respecté ? ))
Ex : critère = Rendre l'autre heureux :

« Comment sais-tu que l'autre est heureux ? A quoi le vois- tu ? ))
Critère = Quoi ? Ce qui est présenté comme l'équivalent du critère présente la forme
linguistique d'une équivalence complexe :
Ex :(( La sécurité pour moi c 'est avoir un travail permanent. ))
II est important de faire préciserpar Inpersonne elle-même ce qui luipermettra de savoir

que son critère est satisfait, car des personnc?~qui partagent apparemment les mêmes
critères ne mettent pas nécessairement les mêmes choses derrière.
Coimaître son système de valeurs est un élément primordial du développement personnel, car cela
permet d'être aligné en toutes circonstances. Il est question là de se relier au sens de notre vie et de
notre mission.
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Hiérarchie des valeurs

Dans l'organisation de nos valeurs et de nos critères, il est possible de s'apercevoir
que certaines valeurs ou critères jadis reconnus ou défendus ne correspondent plus à
ce que nous vivons au jour d'aujourd'hui, à notre vision des choses. Cela tout
simplement parce que nous évoluons, nous changeons nos habitudes, parce que nous
avons parfois agrandi notre territoire, notre carte du monde. A cause de cela nous
pouvons vivre intérieurement des conflits de valeurs qui se traduisent par des
comportements inadaptés, non harmonieux, ou de la souffrance, ces comportements
s'expriment par des incongruences.
Il est possible de dire quelle valeur prédomine sur une autre et quels critères a plus de
poids par rapport à un autre. Nous pouvons donc organiser une hiérarchie des valeurs
et des critères. Il est intéressant de déterminer quelles sont nos valeurs afin de mieux
les cerner et d'établir s'il y a nécessité à les redéfinir et les reclasser dans la
hiérarchie des valeurs. Un travail par les sous-modalités nous permettra d'effectuer
un nouveau classement plus adapté à ce que la personne vit dans son présent.
Protocole :
1. Dans ces trois domaines : votre vie personnelle, votre vie sentimentale, et à
votre vie professionnelle, trouvez 10 valeurs.
2. Ne retenir que 5 valeurs par domaines puis classer les par ordre d'importance.
3. Puis, pour chacun des trois domaines, trouvez un nouveau classement parmi
vos 5 valeurs. Pour faire cela, preriez les valeurs par deux, une dans chacune de
vos mains, et faites exactement cornrne s'il s'agissait de comparer deux choses
matérielles, peut-être comme si vous choisissiez deux salades (poids, taille.. .).
A vous de choisir.
4. Puis prenez le temps d'explorer par domaine chacune des 5 premières valeurs.
Que remarquez-vous ? Comment sais-tu que cette valeur est satisfaite ou n'est
pas satisfaite ?
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Les Croyances
Chacun de nous est en permanence en train d'attribuer un sens à ce qu'il vit. Cette
attribution de signification est faite en cohérence avec notre image du monde. Les croyances
sont des opinions et non des faits. Par conséquent, elles sont subjectives et donc
in-atioiuielles. Donner une signification à une situation c'est l'évaluer consciemment ou pas.
C'est uri processus d'interprétation. Ides croyances portent généralement sur soi-même, sur
les autres ou sur le monde. Les conflits interpersonnels sont souvent en réalité des conflits
de croyances ou chacun se bat pour imposer son point de vue. Les croyances sont des
traductions de nos critères et de nos valeurs. Nous agissons en fonction de nos critères et de
nos valeurs, et nous l'expliquons par les croyances.
Les croyances renvoient aux permissions tandis que les critères aux motivations.
Les croyances s'expriment comme ilne généralité et sont issues de nos expériences. En
P.N.L., on distingue les croyances limitantes et les croyances aidantes : ex :croire que je ne
peux pas changer est une croyance ltrnitante sur moi ;croire que les autres peuvent m'aider
esf une croyance utile sur les autres.
Ce sont les croyances qui sous-tendent nos comportements et nos comportements sont
guidés par nos croyances car il y a effet d'auto-renforcement. Cela se vérifie par le fameux :
« j e le savais bien ! ». Ainsi si j'ai une croyance à propos de ma maladresse, je vais être
maladroit pour confzrmer et renforcer ma croyance.
En détectalit, ce type de croyance, nous pouvons en changer et mettre en place une croyance
plus positive.
La plupart de nos croyances sont héritées, c'est-à-dire qu'elles nous sont transmises par nos
proches durant l'enfance. Le défi de l'individualisation réside dans la remise en question des
croyances qui ne nous appartiennent pas pour définir nos propres croyances.
Robert Dilts définit les croyances comme étant des généralisations que nous faisons
concernant :
La cause
Le sens
Les limites du monde environnant, de nos comportements, de nos capacités et de
notre identité.
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Nous construisons et renforçons nos croyances à partir de nos expériences et souvent une
expérience de référence marquante à partir de laquelle nous avons fait des conclusions.
Cela a un rapport avec :
Je suis « Je ne suis pas bon en maths ))

Les gens sont « Les femmes sont compliquées ))
Le monde est « La vie est belle ))
II faut ceci pour avoir cela « II faut travailler dur pour réussir ))
Ceci entraîne cela <( Si elle accepte de danser, c'est dans la poche ))
Pour la PNL, une croyance est une généralisation verbale qui structure I'expérience d'une
personne. Les croyances sont des idées généralisées sur nous, les autres, le monde. Nous
les utilisons pour donner du sens à ce qui nous entoure, ce que nous faisons, ce que nous
sommes.
Nos croyances nous servent à comprendre et à donner un sens aux événements et à nos
propres expériences. Ce sont des pensées dont nous sommes relativement convaincus.
L'ensemble de nos croyances façonnent et définissent notre modèle du monde.
Certaines croyances sont limitantes, d'autres sont aidantes selon qu'elles entravent ou
facilitent l'évolution de l'individu. Elles nous relient ou nous coupent des autres, du monde
et de notre vraie nature.
Les croyances sont associées aux critères (valeurs) en terme de niveaux-logiques.
Les croyances reflètent nos permissions tandis que nos valeurs reflètent nos
motivations.
Elles influent sur tous les plans de notre être. Leur pouvoir est contenu dans le fait que le
langage est absolu, alors que l'expérience est relative et subjective. 11 existe de nombreux
moyens pour travailler en PNL sur les croyances, afin de les détecter, les recadrer et 1 ou les
remplacer.
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Croyances LimitaIltes et Approche E~o~~vo-Rationnelle

(d'aprks Lucien Augier, ~ dde. l'Homme)
# Titre Idée Déraisonnable Syndrome Causes

1 J'ai besoin d'être Un adulte a absolument besoin d'être aimé et Besoin absolu d'être aimé. Désir # besoin d'être aimé ; Valeur (personnelle) # reconnaissance (des
aimé approuvé par presque toutes les personnes de son autres)
entourage pour presque tout ce qu'il fait.
2 Je dois réussir On doit réussir parfaitement tout ce qu'on Exigence du Ce que suis # ce que je fais ; Succès #> valeur ;Bien # utile ; Désir #
entreprend, en adoptant, une attitude perfectionnisme. nécessité ;
perfectionniste.
3 Je suis un misérable ; Certaines personnes sont méchantes, mauvaises et Erreurs de condamnation de Valeur d'un acte # valeur personnelle ; croyance dans l'impossibilité de
les autres sont des méritent même d'être sévèrement blâmées et punies soi et des autres. changer ; Bonlmauvais # Plaireldéplaire ; Bienlmal #
salauds de leurs fautes. Approprié/inappropné ;Responsabilité # Culpabilité ;Blâmer #
demander ;Erreurs # échecs.
4 C'est une catastrophe Quand les choses ne vont pas comme on le Exagérations de notre Désagréable # catastrophique et mauvais ; Désir # exigence
souhaiterait, cela est terrible, homble, tendance à (catastropher ».
catastrophique et insupportable.
5 C'est la faute des Le malheur des êtres humains est causé de Illusions qui nous font Cause (personnelle) # occasion (extérieure)
autres l'extérieur et ils sont relativement incapables de se attribuer nos malheurs aux
débarrasser de leur peine et de leur chagrin. autres et au monde. - - ---.
. .. .- -
l
6 je suis angoissé Pzrce qu'une chose est ou peut dcvcnir dangereuse, Paralysies auxquelles nous Danger possible # danger certain ;peur approprike et légitime (enfant) #
il est inévitable qu'un être humain s'en préoccupe soumettent nos peurs peur inappropriée et illégitime (adulte) ;peur du danger # peur de déplaire
profondément et se tracasse sans arrêt à ce sujet. déraisonnables.
7 C'est trop difficile I I est plus facile d'éviter les difficultés et les Périls de l'hédonisme à Plaisir (CT) # efficacité (LT) ;Plaisir # bonheur.
responsabilités que d'y faire face en se discipIinant courte portée.
soi-même.
8 Mais, mon passé Notre passé a une importance capitale, et il est Les fausses chaînes de notre Passé f> Futur ; Cause # occasion ;Habitude ou influence #
inévitable que ce qui nous a déjà affecté passé. déterminisme ; Permanence (croyance) # impermanence (réalité) ;
profondément continue de le faire pendant toute croyance dans I'impossibilité de changer ; erreur de généralisation de
notre vie. plusieurs expériences ;Erreurs # échecs.
9 Cela devrait être Les choses et les gens devraient êtres autres qu'ils Les récriminations et les Désir # exigence ; Contrôle sur soi # sur les autres ; situation réelle #
autrement sont et c'est une chose terrible que de ne pas trouver plaintes devant une réalité parfaite ;Droit # devoir.
de solution parfaite et immédiate aux dures réalités souvent dure.
de la vie.
10 C'est trop fatigant Le plus grand bonheur humain peut être atteint par Fondrières de la passivité et Inaction # sécurité ; Croyance que les choses s'arrangent d'elles-mêmes ;
l'inertie et l'inaction, «en se laissant vivre » de l'inaction. Attente de circonstances parfaites pour agir.
passivement.
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Une jeune femme mariée, délaissée par son mari, trop pris par sa profession, se laisse
séduire par un ami et va passer la nuit chez lui, dans une maison située de l'autre côté
de la rivière.
Pour retourner chez elle, le lendemain au petit matin, avant son mari, qui va rentrer
de voyage elle doit traverser le pont.
Mais un fou menaçant lui interdit le passage. Elle court alors à la station de taxis,
trouve une femme chauffeur qui lui demande le prix du passage. Elle n'a pas d'argent.
Elle explique et supplie. L'interlocutrice refuse de travailler sans être payée d'avance.
Elle retourne alors chez son amant et lui demande de l'argent. Il refuse sans
explication. Elle se rend alors chez une amie de toujours qui habite non loin de là.
L'amie refuse: cette conduite l'a déçue. La jeune femme décide, après une nouvelle
tentative vaine auprès du chauffeur, de passer le pont. Le fou la tue.
Question :
Lequel de ces six personnages qui sont, par ordre d'entrée dans l'histoire : la femme,
le mari, l'amant, le fou, la femme chauffeur, l'amie, vous parait-t-il responsable de
cette mort ? Classez-les dans l'ordre des responsabilités, en commençant par le plus
responsable.
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Praticien PML 1
Exercices sur les croyances
Par 3 : 1 Sujet, 1 Praticien, 1 Observateur
1. P. aide S. à trouver 4 ou 5 croyances sur l'apprentissage de la PNL.

On cherche des f~rmulation~s digitales, simples, concises, directes. Toute autre
formulation de type conzmentaire, intellectualisation, complication sontpeu utiles
pour le moment!
2. P. demande à S. d'évaluer si elles sont aidantes (ressources) ou Iimitantes (freins).
3. P. pose des questions sur chaque croyance pour trouver les expériences de
référence.
Sur quoi te bases-tu pour clire que ... ?

Quelle est l'expérience qui te prouve que ... ?
4. Choisir la croyance la plus limitante et P continue:
D'abord dire au sujet combien c'est OK d'avoir cette croyance.
P. écrit la croyance limitante sur un papier et demande à S. de prendre du
recul, d'évaluer cette phrase en lui demandant:
Quel efleet peut avoir cette croyance dans ta vie ?
Que penses-tu de cela ?
Que signifie cette phrase pour toi, pour les autres ?
Par quoi serais-tu prêt à la remplacer ? Et P et S essayent ensemble de
trouver une croyance de remplacement acceptable pour le sujet.
Après un moment de concertation avec O., P. propose une croyance positive
acceptable pour S., en jouant sur les critères de la croyance et / ou sur leurs
liens entre eux.
Si la nouvelle croyance est achetée par S., mettre du VAKOG dessus et faire
un pont sur le fùtur des efleu de cette nouvelle croyance pour lui.
L'observateur est au service du praticien en cas de besoin, il peut si le praticien le lui
demande proposer un recadrage ou une croyance de remplacement.
Permutation
But: l'objectif est de mettre du doute dans une croyance exprimée. Si le sujet
commence à évaluer la pertinence d'une croyance limitante, c'est déjà bien.
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Praticien PNL 1
La double dissociation
(Le Traitement des Phobies e t des Traumatismes.)
Avant d'iitiliser cette technique, il est impératif de vérifier l'écologie du changement. En effet, les
phobies ,jouent parfois un r6le protecteur pour la personne, lui évitant ainsi de mettre en jeu sa vie.
Une fois cet aspect écarté, la double dissociation peut aider une personne à se débarrasser d'une
phobie m:iis aussi plus largement de se libérer d'une limitation personnelle de même structure que
les phobies : un stimulus ou un ensemble de stimuli entraîne une réaction K- et ce de façon
automatique et prévisible. La dissociation est doublée ce qui permet au sujet de s'observer en train
de s'obsi=rver. Ce qu'apporte en plus la dissociation double, c'est une protection supplémentaire par
rappoi-t à. la souffrance.
1. Aticrer I'expCrience négative pour la retrouver : il n'est nullement nécessaire de demander la

description complète du souvenir, la seule évocation suffit à faire ressurgir le K- et donc à
l'ancrage. Le Praticien cherche avec le Siijet la plus ancienne expérience en rapport avec
ce1.a. L'idéal étant de travailler sur la toute première.
2. E.ti:iblirune ancre Ressource solide assurant le confort, la protection, la sécurité : au besoin

plilsieurs ancres peuvent être empilées. L'ancre R sera maintenue pendant toute la
teclhnique.
3. Placer I'Ecran : en tenant I'ancre R, demander à A de se voir sur un écran placé à quelques
rriétres devant elle, juste un peu avant que l'évènement traumatisant ne se produise. Cette
image reste fixe et en noir et blanc.
4. Tout en maintenant toujours I'ancre R, demander à A de flotter hors de son corps afin d'aller
s'iristaller dans la cabine de projection. De là, il peut se voir assis dans la salle en train de
regarder l'écran et son image fixe, P. ancre cette double dissociation, par une ancre
kj.n.esthésiquesur l'épaule (ancre D.). Si besoin est, on peut spatialement faire déplacer A de
manière à ce qu'elle se positionne le dos à I'écran : A peut ainsi se voir en train de regarder
le fi lm mais les images du film ne lui sont pas visibles.
5 . Tout en maintenant l'ancre R et l'ancre D, demander à A de démarrer le film et de se voir en

train de regarder la scène traumatisante jusqu'h la fin. Observer. La réaction K- ne doit pas
apparaître. Pour cela, on peut jouer sur les sub-modalités : couleurs, taille de l'écran,
dislance ... en les modifiant. Si malgré tout, le K- réapparaît, éteindre l'écran et demander à
A cle réintégrer son corps. Recréer l'état Ressource en ajoutant des ressources
supplémentaires et empiler les ancres. Reprendre l'expérience.
6. Qu:ind le film est terminé, demander à A tie réintégrer son corps. En enlevant l'ancre de
dis:;ociation D, et en maintenant l'ancre R, A. redescend dans son fauteuil de spectateur, et,
de là, de sauter (s'associer) dans l'image fixe sur l'écran et de revivre la scène du film en
marche arrière et en couleur, à toute vitesse, comme si le film se rembobinait très vite.
7. D121nanderà A d'établir un contact avec l'enfant ou l'adulte plus jeune qu'elle était qui a été
traumatisé, de le réconforter jusqu'à ce qu'il soit pleinement rassuré. A peut intégrer cet
enErnt réconforté en lui-même en le serrant contre lui.
8. Fail'e un Pont sur l'Avenir après un temps suffisant d'intégration.

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Praticien PNL 1
Le fondu visuel
(Squash Visuel)
Le but cle cette technique est de rétablir l'harmonie en amenant les parties à coopérer en
trouvarit leur(s) valeur(s) comrnune(s) ou même à se fondre en une seule partie poursuivant
un mêmi: but.
L'application de cette technique suppose de savoir questionner de manière à connaître ses

critères et ses valeurs. En effet, les parties d'lune personne régissent des valeurs qui leur sont
propres. L'intention positive de chaque partie est, le plus souvent, de faire en sorte que A
vive en accord avec ses valeurs.
Rap-ne1 :Le critère est un élément de référence pour le sujet ;il sert à mesurer et à évaluer
les personnes, les choses, les sitriations : ex : j e choisis tel vêtement suivant les critères qui
sont importants pour moi : beuzité, à la mode, bon rapport qualité/prix. Mais certains
critères sont plus importants que d'autres pour nous : il s'agit alors d'une valeur (ex :
liberté, .fintice, amour...).
Pour interroger la partie et connaître la valeur qui s'y rapporte, la question clé pourra être :
ex : si l ~ rpartie fait savoir que son rôle est de s'assurer que A est en bonne santé, la
qtrestiorz sera :si A est en bonne santé, qu'est- ce que cela apporte et qui est encore plus
importun t ?
En posant plusieurs fois la question en reprenant chaque fois le dernier argument évoqué, on
monte dans la hiérarchie des valeurs et il y a de fortes chances pour que l'on anive à trouver
des buts communs entre les différentes parties.
Déroulement
1. Identifier le conflit et les parties impliquées : chercher les buts et les valeurs propres
à chaque partie : que veulent-elles ? En quoi est-ce important ?
2. Personnifier les parties : leur donner un nom et/ou un symbole.
3. Demander aux 2 parties de venir chacune sur une main : demander à S de voir,
entendre, ressentir dans sa main la présence de chaque partie.
4. hlcttre à jour les intentions positives de chaque partie : s'assurer que chacune
coinprend les intentions positives de l'autre. Faire remarquer que le conflit en
empêche la réalisation.
5. Monter dans les critères de chaque partie jusqu'à trouver un but commun (ou la
va:leur commune) : en quoi est-ce importarit de.. .
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Praticien PNL 1
6. Etablir la liste des qualités et des ressources de chaque partie : faire découvrir à
chaque partie les ressources que l'autre possède qui lui seraient utiles pour atteindre
son but, d'où l'intérêt d'une coopération.
7. Résoudre le conflit et négocier un accord : attirer l'attention des parties sur le fait
qu'elles poursuivent le même but et qu'elles ont beaucoup plus de points communs
qu'elles ne l'imaginaient. Obtenir l'accord selon lequel elles vont travailler ensemble
pour la réussite de leur but commun.
8. Procéder à l'intégration : demander aux parties de quelle façon elles souhaitent

réaliser cette intégration : soit en se fondant en une seule partie soit en gardant leur
autonomie et en travaillant en collaboration. Demander aux 2 mains de se rapprocher
et d'établir le lien comme S le sent. Calibrer l'intégration. Incorporer cette nouvelle
représentation en demandant à S de placer ses mains réunies sur sa poitrine.
Le Squash est une intervention majeure qui agit au niveau des buts de vie de la personne. Il
arrive donc parfois qu'il s 'accompagne d'une réaction émotionnelle plus ou moins forte.
Ceci est le témoin de la profondeur du changement effectué.
Après avoir laissé un temps d'intégration, on peut effectuer, si nécessaire, un Pont dans
l'avenir. S'il s'avère que la nouvelle partie ne sait pas comment fonctionner, quel
comportement adopter, on pourra alors utiliser un générateur de comportement nouveau en
modélisant une personne.
Praticien PNL 1
Les niveaux logiques

Robert Dilts a repris le modèle des niveaux logiques (Grégory Bateson) et l'a formalisé de
telle façon que nous pouvons nous en servir pour effectuer un changement à un niveau
donné, ce qui peut avoir des répercutions sur d'autres niveaux.
Schématiquement, nous pouvons représenter une personne (mais aussi une organisation) en
une pyramide de 6 niveaux. L'identité est le principe unificateur des croyances, des vaIeurs,
des critères qui eux-mêmes inspirent les capacités qui génèrent les comportements. Les
comportements interviennent dans l'environnement et s'adaptent à lui.
A l'inverse, chaque échelon constitue un conditionnement pour le niveau immédiatement

supérieur. Par exemple, si nous voulons traiter aux niveaux comportemental ou des
p
capacités, un problème relevant des croyances ou de l'identité, l'objectif ne sera pas
durablement atteint. Aussi aurons - nous intérêt à nous référer au schéma des Niveaux
logiques pour fixer nos objectifs et nos processus de changement et pour aider nos
partenaires à faire de même.
1. Environnement
C'est notre entourage, les gens que nous rencontrons, ce à quoi nous
réagissons.
Ce niveau répond aux questions: où et quand ?
Où, quand, avec qui désirons-nous atteindre tel objectif?
Où, quand et à quoi réagissons-nous dans notre EP ?
2. Comportement
Ce sont les actions mises en œuvre dans notre environnement
indépendamment de notre compétence.
Ici, nous posons la question: quoi? et plus spécifiquement quoi faire?
Qu'est-ce que je fais dans mon EP ?
Que dois-je faire pour atteindre mon objectif3
3. Capacité
11 s'agit des compétences que nous avons, indispensables pour faire tel
comportement dans tel environnement.
C'est le niveau des stratégies, des savoir-faire. (Parmi ces capacités, celle
d'apprendre est la plus essentielle car elle conditionne nos autres capacités).
Ce niveau renvoie à la question : Comment ?
Comment faire tel comportement dans tel environnement pour atteindre mon
ED. ? a
-.
Comment fais-tu pour faire ce que tu fais dans ton EP ?
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Praticien PNL 1
4. Croyances - Valeurs
Venant en soutien de nos stratégies, nos croyances sont les idées que nous
pensons vraies et sur lesquelles nous ne changeons pas d'avis facilement car
cela nous "bougerait" trop. Donc nous nous arrangeons toujours pour leur
donner raison ! Nos croyances sont en rapport avec nos permissions et son
corollaire, nos limites.
Contrairement aux croyances qui sont des phrases bien affirmées, une valeur
est un mot qui désigne un standard élevé pour nous. Nos valeurs désignent ce
qui est important pour nous, elles sont en rapport avec nos motivations.
Nos croyances et nos valeurs ont une influence déterminante sur nos capacités.
En effet, si nous nous croyons à priori incapable d'apprendre telle chose (parce
que nous sommes trop vieux - valeur jeunesse, ou trop bête - critère
intelligence ... etc.) nous allons saboter nos capacités d'apprentissage.
Les croyances répondent à la question : pourquoi ?
Les valeurs à la question : pour quoi ?
Pourquoi (pour quoi) veux-tu atteindre cet objectif?
Pourquoi (ou pour quoi) as-tu cette difficulté ?
5. Identité
C'est le sentiment que nous avons d'être "un", identique à nous-même à
travers notre vie.
C'est en quelque sorte l'image que chacun de nous a de lui-même.
La représentation que chacun a de lui-même influence tous les autres niveaux
logiques.
A ce niveau nous sommes en contact avec notre mission dans la vie qui est la
représentation de ce que nous voulons accomplir dans le monde.
La question est: qui'?
Qui suis-je pour être porteur de cet objectif?
Qui es-tu pour croire ce que tu crois par rapport à tes compétences concernant
ce comportement souhaité dans ton environnement ?
6. Transpersonnel ou spiritilel.
Ce niveau étudie coinment un individu interagit avec un système plus vaste
que lui et dont il fait partie. On parle ici d'appartenance, que ce soit à notre
entreprise, notre famille, notre pays, l'humanité, l'univers ou notre conception
de Dieu.
Tout changement à ce niveau a des répercussions profondes sur tous les autres
niveaux. C'est le niveau du : qui d'autre? ou quoi d'autre?
Au delà de ma propre personne, ai-je le sentiment de participer à quelque
chose de plus vaste que moi dans la réalisation de cet objectif) Y-a-t-il
quelque chose de supérieur à moi auquel je suis relié dans cette histoire?
C'est aussi le niveau le plus profond, le siège de nos grandes interrogations
métaphysiques.
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D'une certaine manière, il contient ce que nous sommes et faisons, et n'est
cependant rien de cela.
35
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Alignement des Niveaux logiques

(Robert Dilts)
Cette technique de PNL, permet de connecter la personne à différents niveaux

d'elle-même. L'approche s'effectue principalement par rapport à un objectif qu'elle
s'est fixée. En traversant chaque étape de ce processus, la personne va se connecter
progressivement à des niveaux de conscience et d'énergie de plus en plus
importants, ce qui lui permettra d'accroître sa motivation à atteindre son objectif.
D'une manière générale, la technique des niveaux logiques est utilisée pour un
objectif direct (projet, performance sportive, examen, etc.) mais peut aussi être
utilisée de manière ifidirectc. Par exemple, si la personne veut se défaire d'une
phobie, de l'envie de fumer, d'un doute, etc.
Vous pourrez lui faire imaginer une situation future dans laquelle elle en est déjà
complètement libérée, puis vous enchaînerez avec ce protocole, en explorant avec
elle ce qui à changé depuis qu'elle est ainsi libérée. Cette technique peut aussi se
pratiquer debout. Dans ce cas, on accompagnera la personne sur un parcours
imaginaire dans lequel elle' avancera à chaque fois d'un pas pour aller au niveau
supérieur.
Un sujet, un programmeur.
1. Placer au sol un papier pour chacun des niveaux.
2. S. identifie un comportement qu'il souhaite améliorer, et dans lequel il se sent confus,

ou bien un objectif qu'il souhaite atteindre mais où il manque de clarté. Le rôle de
P. sera d'accompagner S. au niveau adéquat, de l'inviter à s'associer à
chaque étape, de bien calibrer, et de lui poser des questions pour l'inviter
au maximum de congruence et de clarté.
3. Sur l'espace environnement, S., aidé par P., décrit les caractéristiques de la
situation présente etlou souliaitée.
EP : ou cela se passe-t-il ? Quand As-hi des contraintes? Des opportunités ?

ED : ou doit se passer ton objectif? A partir de quand ? Avec qui ?
4. Espace Comportement
Que fais-tu pour l'instant? Quels comportements souhaites-tu installer pour obtenir ce
que tu veux? Qu'est-ce que tu vas faire? Si tu te voyais faire, qu'est-ce que tu verrais?
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5. Espace Capacité
Qu'as-tu à ta disposition et ou de quoi as-tu besoin pour manifester ce comportement

souhaité ? Qu'est-ce qui t'aiderais à le faire plus efficacement ? Ou plus facilement ?
Quelles sont les compétences requises pour cela?
6. Espace Valeur - Croyance
Pourquoi veux-tu atteindre cet objectif? Qu'est-ce que tu crois vrai, juste et bon
quand tu ... efficacerrient? Qu'est-ce qui est important pour toi (en terme de critères) ?
Qu'est-ce qui te motive dans ce projet ? Etc. ...
7. Espace Identité
Qui es-tu pour accomplir cette tâche ? Qui es-tu pour manifester telle motivation et
désirer telle capacité en vue d'installer ce comportement dans tel environnement?
Quel est ton rôle? Pourrais-tu utiliser une métaphore de toi-même pour exprimer ta
réponse ?
Si S. est d'accord pour aller plus loin, aller au niveau Transpersonnel / Spirituel.
Sinon ancrer quand S. est vraiment,associé, au niveau identité.
R
i
8. Espace Transpersonnel /Spirituel
As-tii une vision que tu veux partager en manifesta'nt cet objectif / comportement?
As-tu le sentiment de participer à un systkme plus vaste que toi dans ton projet? Quel
sens cela a-t-il ? Fais-tu rhférence à quelque chose de supérieur à toi dans cet élan?
Lorsque S. est bien associé à ce sentiment d'appartenance, ancrer.
9. Tout en maintenant l'ancre, P. guide S,.dans l'espace identité et I'invite à ré-

expérimenter ce niveau," enrichi de tou! le bagage qui est le tien au niveau
d'avant'- ou "en amenant toutes les informations importantes que tzr as recueilli à
/'étapeprécédentet- "regarde, maintenant que tu sais tout ce qtre tu as appris Ià-
haut, quel espace peut s'otrvrirpour toi ... "et I'invite à observer comment son
expérience s'est enrichie par rapport au premier passage.
Et P. et S. redescendent ainsi tous les niveaux logiques, I'ancre toujours maintenue, P.

accompagne S. avec des phrases du style cidessus, dans un langage un peu flou,
"Ericltsonien", en allant plus vite qu'à l'aller, sans que S. ne parle trop, en l'invitant
chaque fois à observer comment son expérience s'est enrichie par rapport à tout à
l'heure.
P. accompagne S. jusqu'à I'espace environnement.
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Analyser un problème avec les niveaux logiques
L a personne matérialise une carte (semblable par exemple à celle dessinée ci-
dessus). Le problème de base est placé au centre.
L a personne place la main sur la zone problème et de cette position associée, elle
explore les zones périphériques (correspondantes aux différents niveaux
logiques) pour définir oii se situent les difficultés.
Lorsque la personne retire sa main de la carte, elle dispose d'une position méta
(ou P3) d'où elle peut définir soit les ressources dont elle a besoin soit les
techniques adaptées à la solution du problème.
Au niveau du problème : on pose la question : « si tout était complètement résolu à ce

niveau, comment cela serait ? » On s'associe gu « comme si » ; « avec quoi, cela mettrait -
il en contact au niveau au - dessus ? D.
Puis on monte de niveau en niveau : « si tout était complètement résolu à ce niveau,

comment cela serait ? » jusqu'à (( l'état - source » ;on ancre. Sans lâcher l'ancre, on amène
l'énergie de niveau en niveau jusqu'au niveau du problème.
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Praticien PNL 1
La ligne du temps
Nos gestes, nos paroles, ainsi que nos mouvements oculaires trahissent notre rapport au
temps et la représentation spatiale que nous nous en faisons. Cette représentation extérieure
est le reflet d'une représentation interne. Voici quelques expressions liées au temps que l'on
associe souvent à des gestes :
Oh, c'était il y a longtemps - Le passé est loin derrière moi - tu as tout 1'avenir devant toi
Le temps est une notion subjective qui reste influencé par des apports extérieurs. 11 est donc
possible d'intervenir sur la représentation du temps que l'on s'est forgé. L'améliorer, la
modifier permet d'intervenir directement sur notre neurologie. Sa mise à jour, son
"éducation" et son utilisation ont une grande influence sur l'individu.
Les chercheurs en PNL se sont aperçus que notre cerveau donne une représentation du
F-
temps de façon spatiale ou graphique. 1-labituellement, nous donnons une représentation
schématique du temps passé, présent et futur qui tient sur une ligne imaginaire : la ligne du
temps. Mise à jour par Richard Bandler, la ligne du temps a été développée par Tad James
et Wyatt Woodsmall (Time Line Therapy) ainsi que par Steve et Connirae Andreas.
Nous plaçons mentalement nos souvenirs et nos projets dans un certain ordre qui correspond
à la chronologie du temps qui passe. La ligne du temps d'une personne décrivant
généralement le temps chronologique de sa vie, nous utilisons aussi le terme de ligne de vie
ce qui fait davantage référence au vécu de la personne. Nous ne savons pas exactement si ce
concept est une caractéristique anatomique du cerveau ou une métaphore qui surgit de
l'inconscient.
Toutefois, en modifiant le schéma de cettc ligne c'est bien sur notre représentation interne
que nous intervenons. Nous pouvons donc nous replonger dans le passé et utiliser les outils
de la PNL pour réparer ou améliorer des souvenirs du passé. Le passé ainsi modifier il y a
- de grandes chances pour que notre représentation de l'avenir soit également modifiée. Il
devient alors plus aisé de travailler sur des objectifs futurs.
Avec les mêmes techniques utilisant la notion du temps, il est possible d'aller visiter le futur
et impacter ainsi nos représentations du passé et du présent.
Ces techniques reposent sur le fait que nous possédons tous la capacité en nous à se déplacer
dans le temps ; nous pouvons en imagination aller dans le passé et accéder à des ressources
passées réelles ou à construire. De la même façon nous pouvons nous imaginer évoluant
dans le futur. Cette « métaphore » de la ligne du temps, permet donc d'accéder facilement
aux expériences passées et d'œuvrer facilenient sur nos objectifs futurs.
Parmi les éléments qui composent la ligne du temps nous avons des souvenirs conscients
ou des constructions inconscientes, des métaphores, des croyances, des représentations, des
perceptions de notre histoire.
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Praticien PNL 1
Tout protocole sur la ligne du tenips demande une écoute particulière de la personne
car il sollicite des représentations et des croyances souvent inconscientes.
La ligne du temps d'une personne n'est pas une représentation stable, il est fréquent
qu'elle évolue après des évènements plus ou moins marquants. Le rapport au temps diffêre
d'un individu à un autre et d'une civilisation à une autre.
Malgré la diversité des lignes du temps chez les être humains, Tad James a décrit deux
grandes tendances:
1. Dans le temps ("in time")

C'est le temps oriental. La personne est "associée au temps".
Les personnes vivant ainsi s'intéressent peu au passé, elles vivent essentiellement
dans le présent et le futur proche, et s'intéressent peu au passé qu'elles ne voient pas
(dans leur dos).
Nous sommes associé au temps lorsque nous nous représentons le passé derrière soi,
l'avenir devant soi et le présent à l'endroit où nous nous trouvons ici et maintenant.
2. A travers le temps ("througint time")

C'est le temps occidental, la personne est "dissociée du temps".
Les personnes vivant ainsi ont une bonne conscience du temps qui passe ce qui leur
permet de s'organiser, de planifier, de réfléchir. Les personnes dissociées du
temps » peuvent avoir tendance à ne pas profiter du moment présent parce qu'elles
((jugent » la situation.
Nous sommes dissocié du temps lorsque nous prenons du recul pour regarder notre
ligne du temps avec, de façon courante, notre passé placé à gauche, notre futur à
droite et le présent face à nous.
bans le temps travers le temps I

Oriental
D'arrière en avant
« Le temps c'est maintenant » c'est le passé, le présent, le futur D
Souvenirs plutôt associés dissociés
E
Emploi du temps pas important mploi du temps important
En retard onctuel
Associé, facilité à vivre l'instant ifficulté à profiter du moment présent
Bonne sensibilité affective plutôt "froid"
Attachement excessif l ~ ~ t i t u àd analyser
e plus qu'à ressentir
Bonne coordination physique prédisposition pour la pl-nification
bptinide à comparer les options.
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Praticien PNL 1
Mise a jour de la ligne du temps

Préparer le sujet S par une analogie spatiale d'un plan d'habitation: P montre d'abord
l'exemple, puis S l'imite.
1. Demander au sujet de situer dans l'espace son présent en insistant subtilement

afin qu'il vous le délimite bien avec des gestes.
2. Idem pour le passé et le futur : ex. : "Ton passé, il est où par rapport à toi, là ?"
3. Visualiser l'ensemble de la ligne du temps. Demander au sujet de s'élever au

dessus de sa ligne afin qu'il i2n dégage sa couleur, sa forme, sa continuité ou
discontinuité, bref, tout un ensemble de sous-modalités.
4. Redescendre au niveau du sol et demander quelques autres sousmodalités :

température, texture, bruits éventuels ...
Education de la ligne du temps

(une fois mise a jour)
1. S'il y a des discontinuités dans la ligne, rajouter des "passerelles" pour la

rendre plus continue, sans forcer (penser à l'écologie).
2. Essayer de proposer de la rendre assez linéaire (tout en restant flexible).
3. Travailler avec les sous-modalités, en demandant à chaque intervention si c'est

mieux ainsi, et en revenant en arrière, si ce n'est pas bon.
4. Du doigté, de la patience, de la créativité, de la permission !
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Praticien PNL 1
Positionnement par rapport a la ligne de vie
1. Partir de la partie la plus confortable pour le sujet : position orientale ou

occidentale.
2. Si position orientale en premier (futur devant, sur le présent) : faire faire au

sujet un pas de côté (généralement à droite) puis un 114 de tour sur sa gauche
(ça va rappeler des souvenirs aux militaires ... ) pour se retrouver avec le Passé
à gauche et le Futur à droite, le présent devant.
Si position occidentale en premier: faire un pas en avant et un 114 de tour pour

se retrouver en position orientale.
3. Faire plusieurs aller-retour physiquement.
4. Faire la même chose mentalement, c'est-à-dire qu'on fait tourner la ligne dans
sa tête, le corps restant immobile. Répéter plusieurs fois ce processus (vérifier
la fatigue de votre sujet !)
5. En position méta, demander intuitivement dans quel contexte chaque

positionnement serait le plus approprié. Si S n'a pas d'idée, proposer après sa
recherche silencieuse des cas de décisions, de motivation, d'apprentissage, de
planification, de préparation de voyages, etc ...
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Praticien PNL 1
Quand envisager une réévaluation du Passé ?

La PNL, en général, tente d'atteindre des objectifs en utilisant des ressources présentes au
moment de l'exercice. Parfois, cependant, une incursion dans le Passé se révélera
nécessaire.
Quels éléments nous inciteront h faire cette exploration ?
Lors du recueil d'informations, la personne parle de son problème en faisant

référence au passé ; elle utilise des verbes au passé.
Elle a déjà essayé sans succès de se débarrasser du problème sans traiter son origine.
Elle évoque une enfance malheureuse ou un parentage inapproprié (parents trop
exigeants, dévalorisants, souvent absents ou gravement malades).
Elle emploie des généralisations : « toujours ... jamais ... ))
Elle énonce des règles de conduite : « il faut ... on doit toujours ... ».
Changer les souvenirs :
Nous savons tous combien le passé influence notre vie présente et c'est pour cette raison
que bien des personne assimile une psychothérapie à une investigation du passé. Or, ce n'est
pas l'évocation du passé qui est thérapeutique, c'est leur réévaluation. Changer les
souvenirs n'a qu'un but : permettre à la personne d'être aujourd'hui libre de ses choix pour
pouvoir répondre de façon appropriée à la situation actuelle et vivre heureuse.
Quelle technique ?
Le renouvellement d'états internes négatifs ou de comportements inappropriés qui se

répètent conduisent à la restructuration d'histoire de vie.
Un « parentage » (au sens large) perçu comme insatisfaisant ou bien des
comportements « hérités >) (enfants battus qui deviennent des parents « batteurs »)
seront traités par un changement d'empreinte (Ré imprinting) (cf. 4" année).
Un évènement « tournant de vie » dans lequel une décision, une règle de vie, une
croyance reconnue comme limitante fut prise, entraînera l'emploi d'un destructeur de
décision.
Ces techniques conduisent souvent le praticien à s'adapter aux situations qu'il découvre et à
changer de technique ou à en imbriquer plusieurs.
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Praticien PNL 1
Changement d'histoire de Vie
"C'est toujours la même histoire"
Cette technique vise à réorganiser le passé afin changer la chaîne des souvenirs douloureux
qui servent de référence à la personne pour agir ou ne pas agir d'une certaine manière ; ou à
modifier les croyances et les décisions qui sont à la base d'un comportement limitant dont la
cause est attribuée au passé.
1. Identifier la réaction ou I'état interne indésirable qui se répète dans sa vie.
2. Associer S à l'état négatif et ancrer. Le praticien l'amène dans cette sensation et

pose une ancre.
3. Etat séparateur
4. Mettre à jour la suite des expériences: Déclencher et maintenir l'ancre tout en

demandant au sujet de remonter sa vie. Jusqu'à une autre situation où elle a éprouvé
la même chose, jusqu'à un épisode qu'elle pense relié à la situation actuelle : « Tout
en restant avec ce ressenti, laisse revenir le souvenir d'une situation plus ancienne
dans laquelle tu as éprouvé la même chose ... ». Le sujet va donner un nom et une
période à chaque expérience pour pouvoir la revisiter ultérieurement. Répéter ce
retour en arrière jusqu'à ce que A ne trouve plus d'expérience (au moins 3 ou 4).
5. Retour au présent et état séparateur.
6 . Accès aux ressources : Pour chacune des situations trouvées, en commençant par la
plus ancienne, faire découvrir à S en position dissociée les ressources personnelles
qui lui auraient permis de mieux faire face à la situation : « Si tu devais retourner
dans cette situation, avec toutes tes ressources d'adulte, avec tout ce que tu sais de la
vie maintenant, comment ferais - tu pour mieux vivre cet évènement ? As - tu besoin
d'une i-essource supplémentaire ? » Ancrer la ressource si nécessaire.
7. Réorganisation des situations passées : En commençant par la plus ancienne,

revivre chacune des scènes, avec les ressources (en stimulant l'ancre + ). Lorsque la
calibration indique que le vécu de ce moment est satisfaisant, passer à la situation
précédente et la traiter de la même façon jusqu'à revenir à la situation présente. Si
pour une raison quelconque, les aides ou ressources imaginées ne suffisent pas,
repartir et recommencer la recherche pour en trouver d'autres plus adaptées et plus
puissantes.
8. Tester : demander à A de se remémorer les différentes scènes sans ancrer pour

vérifier qu'elles ont bien changé.
9. Pont sur le Futur : Amener S à se voir dans une situation future similaire ; vérifier
que les choses se passent de façon satisfaisante.
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Praticien PNL 1
Programmer l'avenir
Identifiez I'objectif en terme d'activité professionnelle dans le futur et le

moment approprié pour le réaliser.
Si vous travaillez dans l'espace, faites un dessin de votre objectif.
Faites un image de vous (dissocié) ayant déjà réalisé I'objectif. (Ce doit
être très motivant).
Associez-vous à I'image. Que voyez-vous ? Qu'entendez-vous ?

Que sentez-vous? Puis vérifiez'que c'est bien cet objectif que vous voulez réaliser
en vous dissociant de l'image (voir les 5 conditions d'un objectif bien formulé).
Ajustez les sous-modalités de I'image pour la rendre encore plus désirable.

Prononcez le mot ou la phrase (intérieurement ou à haute voix) en étant unifié et
congruent.
Déplacez-vous au dessus de la ligne dans le futur et placez I'image ou

le dessin sur la ligne du temps au moment où I'objectif sera réalisé.
En étant en contact avec la réalisation de votre objectif, retournezvous : "voyez et
entendez tout ce que vous étiez en train de faire pour accomplir votre objectif et
réalisez à quel point tout se passe bienL
Vérifiez que l'énoncé de I'objectif de départ, et ses étapes intermédiaires se font
au passé.
Revenez vers le présent, toujours au dessus de la ligne du temps, et

"remarquez comment tout se réorganise de façon a accomplir naturellement le
processus pour atteindre votre objectif-
Regardez vers l'avenir, "remarquez comment la réalisation de cet objectif crée

une direction dans votre vie, dès maintenant Remarquez ce qui viendra après la
réalisation de cet objectif et voyez toutes les ressources et les transformations
s'intégrer vers I'avenir au travers du tempsf-
Revenez pleinement dans le présent.
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Praticien PNL 1
Quand la relation est endommagée
La notion de seuil de tolerance :
Cornmerit une relation en vient - elle à se dégrader, à tel point que nous ne pensons qu'à
une seule chose : y mettre fin ?
Comment avons - nous atteint notre seuil de tolérance ? Quelle est cette goutte d'eau qui a
fait déborder le vase ?
Leslie Crimeron Bandler décrit le déroulement d'une relation en 7 étapes :
L'attirance : consciemment ou non, nous remarquons la personne qui correspond à la

satisfaction de nos critères majeurs en matière de relation (amoureuse, amicale,
professionnelle). A partir de là, nous ne voyons plus que le bon côté des choses.
p
La certitude : c'est la confirmation : oui, cette personne correspond bien à ce que j'attends.
Nos filtres entrent en jeu pour ne percevoir que ce qui confirme notre choix.
La félicité : les superlatifs ne sont pas assez forts pour décrire notre joie, notre bonheur,
notre satisfàction : c'est le meilleur, l'homme de ma vie ...
Le malaise : la relation s'est installée dans le quotidien mais la routine, les comportements
répétitifs deviennent agaçants. A ce stade, il existe encore une communication, des
demandes formulées. La relation peut évoluer positivement avec des réajustements sinon,
on passe ;ii :
La déception : les filtres ne servent plils à percevoir ce qui confirme notre attirance mais au
contraire, ils laissent passer ce qui lie nous convient pas ou plus. L'autre nous apparaît sous
un jeu diffkrent. Pourtant, il n'a pas changé, nous le percevons juste autrement. Plus nos
filtres fonctionnent ainsi, moins nous supportons ce qui vient de l'autre.
r Le seuil cle tolérance : notre perception de l'autre est l'inverse du début. Notre mémoire
transforme les bons souvenirs en faisant réapparaître des moments difficiles oubliés.
Néanmoins, la relation peut encore repartir sur de nouvelles bases. Sinon, nous ne filtrons
plus que ce qui nous confirme dans la certitude que nous n'avons plus rien en commun.
La sépar:ition : c'est la dernière étape. Mais chaque protagoniste ne se situe pas forcément
à la même étape au même moment.
Une intervention peut se pratiquer avant que le seuil ne soit atteint, que ce soit en amour, en
amitié ou siir le plan professionnel.
Il s'agit d'évaluer la relation ce qui pennettre de poursuivre en reconstruisant sur de

nouvelles bases plus saines ou alors de prendre conscience de l'impossibilité de satisfaire
les besoins de chacun.
-
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Praticien PNL 1
Evaluer la Relation
1 . Identifier les critères, guider A pour identifier ses attentes dans le Présent, dans le
Passé :
comment savait - il que l'autre correspondait à ses désirs
comment a -t - il été déçu sans que ce soit la faute de l'un ou de l'autre ?
Qu'attend - il de la relation ?
2. Identifier les différences, avec. A, passer en revue les différences entre les critères
du 13assé, du Présent et du Futur. En même temps, B fait passer l'idée que nous
évoluons et que nos désirs, nos besoins évoluent aussi, tout comme leurs équivalents
comportementaux qui changent également avec le temps. S'il n'y a pas de
différences, vérifier ensemble si les attentes sont réalisées et adaptées au modèle du
monde des 2 personnes.
3. Identifier les satisfactions, Guider A pour qu'il identifie :

e En quoi ses besoins, ses désirs ont été satisfaits dans le Passé,
pour qu'il détermine comment ils peuvent encore l'être dans le Futur,
pour qu'il prenne peut - être conscience du fait qu'il a reçu beaucoup plus
qu'il ne l'attendait et dans quelle mesure l'autre a pu contribuer à son bien -
être, son développement personnel, et comment cela peut se poursuivre dans
l'avenir de façon pleinement satisfaisante.
4. Vérifier l'écologie de l'objectif : En ne considérant que les comportements actuels

de l'autre, vérifier avec la personne que ses attentes peuvent être satisfaites dans le
futur et comment.
5. Traiter les comportements qui posent problème, répertorier avec A tous les
comportements actuels de l'autre qui ne lui conviennent pas : .
Lui demander quels sont les comportements de I'autre qui pourraient
provoquer chez lui l'attitude que, justement, il reproche à l'autre : A comprend
pourquoi l'autre se conduit ainsi et lui permet de trouver ce comportement
plus acceptable.
lui demander d'imaginer qu'il réagit différemment au comportement qui lui
déplaît chez l'autre. On pourra effectuer un recadrage en suggérant que le
comportement de l'autre est la conséquence d'un trait de caractère positif (ex :
l'autre a pu mentir pour le ménager).
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6. Changer l'histoire de la relation, proposer à A de :

Repartir en imagination dans le passé et trouver des réponses
comportementales différentes face aux comportements de l'autre qu'il n'aime
pas,
faire identifier chez l'autre des valeurs communes à eux 2 et l'aider à trouver
des réponses comportementales qui reflètent ces valeurs partagées,
faire prendre conscience de l'amélioration de l'interaction dans ces scènes du
passé.
7. Construire le Futur : Grâce aux éléments mis en place au n04, A s'imagine dans
l'avenir avec les comportements nouveaux établis en n06. II visualise les nouveaux
comportements dans des situations bien précises, en remarquant les différences
significatives et les résultats positifs.
A la suite de cette intervention, les personnes concernées, si les 2 font le travail, auront
acquis une meilleure compréhension de ce qu'elles veulent et seront plus objectives,
chacune reconnaissant ce que l'autre a pu lui apporter.
Cette intervention permet de prendre de bonnes décisions avec une meilleure connaissance
de soi - même et de l'autre. Elle contribue à donner aux personnes des éléments concrets
pour mieux choisir leur vie,
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Le carré magique
C'est une méthode d'alignement de l'ego pour généraliser une ressource. Choisissez une
ressource que vous possédez déjà (état interne, qualité, valeur ...) et que vous voulez utiliser
plus souvent pour atteindre vos objectifs.
- colonne du milieu = P l = Moi

- colonne de gauche = P2 = les Autres (que je connais, qui ont une certaine
bienveillance pour moi)
- colonne de droite = P3 = quelqu'un que je connais ou pas personnellement mais qui a
une connotation importante pour moi : cela peut - être quelqu'un de protecteur (ange
gardien), de bon conseil.
1 . Choisissez une ressources que vous possédez déjà (Etat internes qualité, valeur ...)
et que vous voulez utiliser plus souvent pour atteindre vos objectifs
2. En vous plaçant dans la case centrale, associez-vous complètement à cette

ressource. Faites en pleinement l'expérience.
3. Passez successivement dans chaque case en emportant la ressource avec vous. Pour
chaque case
a. Prenez conscience de la façon dont ce nouveau point de vue enrichit votre

expérience de la ressource.
b. A partir de ce point de vue, adressez-vous à « l'autre vous » qui se trouve dans
la case centrale pour lui donner un message qui va dans sens de cette
ressource qu'il veut développer.
c. Replacer vous dans la case centrale pour recevoir ce message. Verbaliser ce
que vous éprouvez. Prendre le temps de ressentir et d'intégrer.
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Praticien PNL 1
Le but est à chaque fois de renforcer l'intégration de la ressource choisie. Répétez ce
processus jusqu'à ce que toutes las cases aient été parcourues. Ce travail se déroule selon la
séquence inscrite dans le carré ci-contre.
Il est possible de sortir du carré pour faire une pause pour diverses raisons
(approfondir la réflexion, autres ressources à trouver.)
Si une situation d'utilisation réelle est en vue faire un pont dans l'avenir pour cette
situation sinon pour des évériements prévisibles utiliser un déclencheur spécifique à
un contexte quitte à généraliser à d'autre contextes plus tard.
Une utilisation plus métaphorique est possible en prenant les attitudes suivantes
Vieux sage, d'un La partie intuitive de

lointain passé, de la personne,
cette époque, et de dépositaire
par delà le temps des compétences
apprises, et quelle
sait quelle apprendra
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Choix de la technique d'intervention
(niveau Praticien PNL)
Objectif Technique
Développer capacité Stratégies
Générateur de nouveau comportement
Changer réaction émotionnelle Dissociation (simple, double)
O Brouillage (Travail sur les sous-modalités)
O Traitement phobies/traumatismes
Désactivation d'ancres
Swish
Changer schéma cognitif Recadrage de croyances limitantes
Changement de croyance
Positions perceptuelles
O Recadrage contenu/contexte
Changement d'histoire personnelle
Swish
Recadrage en 6 pas
Développer ressourcelétat O Ancrage / Transfert de ressources
Enchaînement d'ancres
Cercle d'excellence
Le carré magique
Développer • Alignement des niveaux logiques
motivation~congruence Hiérarchie des valeurs
Intégration de parties (VI squash)
Négociation de parties
O Travail sur la lime du t e m ~ s
Méta-Outils :
++-
Iléfinir un objectif
Etablir le rapport
Eliciter structure profonde

O
Cadre objectif (EPIEDlEco)
Calibration
Synchronisation
Méta-modèle
Influencer, créer un état Milton-modèle
Progresser vers un objectif O Donner du feedback
O Evaluer progression
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Ne vous laissez pas enfermer

La stratégie de Wald Disney

II passait donc par trois étapes :

Le Rêveur, le Réalisateur et le Critique.

3. Le Critique (ou le Testeur) évalue la réalisation et non le rêve.

1. En métaposition : « Rappelle-toi un rêve que tu as déjà eu )).

2. En ayant votre rêve en tete, le sujet va dans I'espace du rêveur.

4. Le sujet sort de l'espace rêveur.

1. En métaposition : Le sujet retrouve un souvenir intense de réalisation de quelque

3. Le sujet sort de I'espace réalisateur

1. En métaposition : Le s~ijetretrouve un souvenir intense qui l'a amené à critiquer

3. Le sujet sort de I'espace réalisateur

1. En métaposition : « Retrouve une situation de rêve éveillé pendant laquelle tu t'es

3. Le sujet sort de l'espace rêveur.

. Le sujet vérifie et évalue son objectif. Comment l'améliorer ? Que manque-t-il ?

Ingrédients.. ...............Perception et représentation interne et externe, VAKOG.

Modéliser les stratégies des experts (« comment » il fait)

Il existe deux sortes de stratégies :

Voici comment évolue une macro stratégie dans le temps:

Visuel = V, Auditif = A, Kinesthésique = K, Olfactif = O , Gustatif = G

Ke ,Ve + Ki+ (EI +).

Synesthésie : représentation de cause à effet entre deux modes sensonels.(Conscience de K- I'effet-

Visuel Ve Vi Vc (construit) et Vr (remémoré)

Décodage d'une stratégie

Voici comment faire :

Le sujet parle d'un contexte précis, dans la macro stratégie :

A ce moment précis, on zoome pour décoder une micro stratégie :

Une stratégie efficace

Ajouter une étape manquante.

Comment découvrirons-nous qu'une stratégie défaillante cache un problème plus

La plupart du temps, la physiologie et le discours du sujet manifesteront des incongruences.

Pour cela, il faut distinguer différents types d'échecs :

Intentionnel : Lorsqu'on a contrôlé son action pour arriver à un résultat insatisfaisant.

Non intentionnel : Le sujet n'est pas responsable du résultat. Ex : Un commercial a

Iilstable : Lorsque les causes sont fluctuantes. Ex : Intempéries, humeur,

Interne : Lorsque les causes sont liées à l'intériorité de la personne. Ex : Nervosité,

Externe : Lorsque les causes sont liées à l'environnement ou l'entourage.

Déceler un processus de sabotage :

B aide A à identifier les sabotages qu'il utilise habituellement pour échouer.

A envisage alors quelles stratégies, quelles ressources, il aurait pu appliquer (B ancre

B aide A à faire un Pont dans le Futur avec ses ressources.

Exercice sur les stratégies

EXER CKE N 2 :MICRO-S TRA TÉGIE

Le Praticien demande un contexte précis où le Sujet a manifesté cette compétence, et

2. Retrouver trois expériences spécifiques de créativité, de motivation et de prise de

3. Etablir des ancrages spatiaux

Comparer les similitudes et les différences entre les trois expériences.

4. Installer la situation problématique dans un autre espace et trouver les différences

Calibrer les différences avec les expériences de ressource.

5. Amener l'état problème dans chaque cercle d'excellence

Calibrer la différence d'état interne.

7. Pont vers le futur

On parle d'in congruence quand il y a :

Il existe deux types d'incongruence :

],es 2 sont de force égale et bloquent notre fonctionnement :

lJne 3" partie intervient et prend le contrôle de la situation :

Los parties décident de coopérer en poursuivant un but commun, compatible avec le

Le comportement est distinct de la partie qui le provoque.